CC Mars 2021 Correction
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R(t, s) = eA(t−s) .
A = 1, C = 0.
B = 0, D = −1.
On a donc
1 cos(t)
R(t, 0)x0 = R(t, 0) = .
0 − sin(t)
En procédant de même, on a également
0 sin(t)
R(t, 0) = .
1 cos(t)
Et donc Z t Z t
0 sin(t − s)s t − sin(t)
R(t, s) ds = ds = .
0 s 0 cos(t − s)s 1 − cos(t)
u(t) cos(t) t − sin(t)
= + .
v(t) − sin(t) 1 − cos(t)
(
x0 (t) = sin(t)x5 (t)
2. Soit le problème de Cauchy .
x(0) = x0 ∈ R
1
(a) Cette EDO posède-t-elle une unique solution maximale (I, x) ?
La fonction f de R × R → R définie par f (t, x) = sin(t)x5 est trivialement C 1 . On peut donc
appliquer le théorème de Cauchy-Lipschitz au problème de Cauchy et il existe une unique solution
maximale (I, x) avec 0 ∈ I.
(b) Expliciter une/la solution maximale de ce problème.
Si x0 = 0, la solution est trivialement (R, 0). On suppose désormais x0 6= 0.
Un calcul formel obtenu en intégrant x−5 (t)x0 (t) = sin(t) conduit à proposer l’expression suivante
pour x(t) :
1 −4 1
x (t) − x−4 = cos(t) − 1.
4 4 0
Soit encore
x−4 (t) = x−4
0 + 4(cos(t) − 1).
1 d
ky(t)k2 = 0.
2 dt
Donc kx(t) + f k = kx0 + f k ≤ kx0 k + kf k et finalement kx(t)k − kf k ≤ kx(t) + f k ≤ kx0 k + kf k, soit
Il s’agit d’un système d’EDO autonome de la forme X 0 (t) = f (X(t)) avec f polynômiale. Il existe donc
une unique solution maximale pour chaque donnée de Cauchy. Pour t dans l’intervalle de la3solution
2x (t)
maximale, on a l’estimation suivante obtenue par le produit scalaire de l’équation avec :
y(t)
d 1 4 1
( x (t) + y 2 (t)) = −2x4 (t) − y 4 (t).
dt 2 2
d
On vérifie aisément que la fonction V (x, y) = x4 + y 2 est définie positive et que dt V (x(t), y(t)) < 0
si (x(t), y(t)) 6= (0, 0). V est donc une fonction de Lyapunov stricte pour l’EDO. Ceci garantit la
2
globalité sur R+ de toute solution de l’EDO qui est de plus bornée sur R+ ainsi que la stabilité
asymptotique de (0, 0).
Montrer que x et y gardent le Rsigne de leur donnée initiale.
t 2
On note que x(t) = x(0)e−t+ 0 y (s)ds et que l’intégrale est définie pour tout t de l’intervalle de la
solution maximale. Ainsi, l’exponentielle est bien définie etR positive donc x(t) garde le signe de sa
t 4 2
donnée initiale. On conclut de même pour y avec y(t) = y0 e 0 −2x (s)−y (s)ds .
2 2
5. En construisant une fonction de Liapounov de la forme V (x, y) = a x2 + b y2 , étudier la globalité des
solutions pour t positif ainsi que la stabilité de (0, 0) pour l’EDO :
(
x0 (t) = −x3 (t) + x(t)y 2 (t)
.
y 0 (t) = 21 x2 (t)y(t) − y 3 (t)
Il s’agit d’un système d’EDO autonome de la forme X 0 (t) = f (X(t)) avec f polynômiale. Il existe donc
une unique solution maximale pour chaque donnée de Cauchy. Pour t dans l’intervalle de la solution
x(t)
maximale, on a l’estimation suivante obtenue par le produit scalaire de l’équation avec :
y(t)
d 1 2 1 3 3
( x (t) + y 2 (t)) = −x4 (t) − y 4 (t) + x2 (t)y 2 (t) ≤ −x4 (t) − y 4 (t) + (x4 (t) + y 4 (t)).
dt 2 2 2 4
On a donc
d 1 2 1 3 1 1
( x (t) + y 2 (t)) = −x4 (t) − y 4 (t) + x2 (t)y 2 (t) ≤ − x4 (t) − y 4 (t).
dt 2 2 2 4 4
Finalement,
d 2 1 1
(x (t) + y 2 (t)) ≤ − x4 (t) − y 4 (t).
dt 2 2
On conclut comme dans l’exo précédent.
6. Etudier la stabilité des solutions stationnaires de
(
x0 (t) = −(y(t) − 1)2 x(t)
.
y 0 (t) = −(x(t) − 1)2 y(t)
Il s’agit d’un système d’EDO autonome de la forme X 0 (t) = f (X(t)) avec f polynômiale. Il existe
donc une unique solution maximale pour chaque donnée de Cauchy. Les solutions stationnaires sont
(0, 0) et (1, 1).
En linéarisant le sytème en (0, 0), on obtient le système d’EDO
(
x0l (t) = −xl (t)
.
yl0 (t) = −yl (t),
qui est un système amorti découplé et donc avec valeurs propres strictement négatives. Le point
stationnaire (0, 0) est donc asymptotiquement stable pour le système linéarisé et le système nonlinéaire
de départ.
En linéarisant le sytème en (1, 1), on obtient le système d’EDO
(
x0l (t) = 0
.
yl0 (t) = 0,
qui possède 0 comme valeurs propres triviales mais qui ne permet pas de conclure quant à la stabilité
du point stationnaire (1, 1) du système nonlinéaire de départ. Il faut donc raisonner directement sur le
système nonlinéaire pour conclure. Il suffit de considérer une perturbation de (1, 1) par valeur inférieur
sur les 2 composantes (aussi petite soit-elle) et constater que chaque composante de la solution décroît
3
tant que x et y reste positif. On peut donc s’éloigner d’une distance de plus de 21 (par exemple) du
point (1, 1) en temps fini (temps facilement explicitable en fonction de la perturbation et tant qu’on
reste à distance de l’origine) pour une perturbation par valeur inférieure aussi petite soit-elle. Ce point
stationnaire est donc instable.
7. On considère le problème de Cauchy
( √
u0 (t) = − sin(u(t))(sin(u(t)) − 12 )(sin(u(t)) − 3
2 ) .
u(0) = u0 ∈ [− π2 , π2 ]