Assure BAC
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PHYSIOLOGIE ANIMALE :
PROBLEMES DE RELATION
RESUMES DE COURS
+
ENONCES
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX SPINAL
Le système nerveux spinal comprend la moelle épinière et les nerfs rachidiens qui sont formés de
faisceaux de fibres nerveuses.
Les tissus nerveux dont est constituée la moelle épinière comporte essentiellement des cellules
nerveux ou neurones. Ces cellules, très spécialisées possèdent deux propriétés : l’’excitabilité et la
conductibilité.
L’inégale répartition des ions Na+ et K+ de part et d’autre de la membrane plasmique d’une fibre
nerveuse au repos est génératrice du potentiel de repos.
Chaque neurone est plus ou moins excitable et répond par un phénomène électrique (= potentiel
d’action) qui se propage sous forme d’une onde de négativité (influx nerveux).
La vitesse de conduction de l’influx nerveux dépend :
de la nature de la fibre nerveuse (myélinisée, amyélinisée)
du diamètre de la fibre nerveuse (les fibres à gros diamètre sont les plus excitables)
de la température du milieu extracellulaire.
Les neurones sont liés de façon complexe les uns aux autres grâce à des synapses. A leur niveau la
transmission de l’influx nerveux s’effectue par l’intermédiaire d’un médiateur chimique ou
neurotransmetteur (acétylcholine, noradrénaline…)
Les organes intervenant dans un réflexe médullaire et mis en évidence de manière expérimentale
chez la grenouille sont les suivants :
un organe récepteur, sensible aux excitations : la peau ;
un nerf sensitif conduisant des influx nerveux centripètes ;
un centre nerveux, la moelle épinière ;
un nerf moteur conduisant des influx nerveux centrifuges;
un organe effecteur, le muscle strié squelettique responsable du mouvement observé.
FONCTIONNEMENT D’UN ORGANE DES SENS : L’ŒIL
Les milieux transparents de l’œil (humeur aqueuse, cristallin, corps vitré) fonctionnent comme un
système convergent.
Un objet éclairé renvoie des rayons lumineux qui, en traversant les milieux transparents de l’œil,
donnent une image réelle, renversée et plus petite que l’objet.
Ces où l’objet est situé à l’infini : son image est ponctuelle et se forme sur le foyer image qui est
confondu avec la rétine (vison nette).
Cas où l’objet est rapproche (moins de 6 m) : son image est initialement floue car formée en
arrière de la rétine. Mais, grâce à une mise au point comportant deux mécanisme reflexes,
l’accommodation et la diaphragmation, cette image est perçue de façon nette puisqu’elle est
ramenée sur la rétine.
Les trois membranes de l’œil sont la sclérotique, la choroïde et la rétine. Celle-ci est formée de
deux feuillets accolés :
Le feuillet externe de nature épithéliale, correspond à la couche pigmentaire ;
Le feuillet interne de nature nerveuse, comprend trois couches de cellules dont la plus externe
est la couche de cellules visuelles ou photorécepteurs dont le segment externe est un cône ou un
bâtonnet.
Lorsque les photons atteignent les photorécepteurs, ils sont alors absorbés par un pigment visuel
(exemple la Rhodopsine) qui se décompose. Cette décomposition photochimique provoque
l’excitation de la cellule visuelle donc la naissance de potentiels d’action.
Les deux types de cellules visuelles n’ont pas la même répartition dans la rétine.
Les cellules visuelles à bâtonnets, plus abondantes dans la rétine périphérique et très sensibles à
l’intensité lumineuse, assurent la vision crépusculaire, globale et synthétique.
Les cellules visuelles à cônes, seules constituants de la rétine centrale, sont moins sensibles à
l’intensité lumineuse et assurent la vision de détails (acuité visuelle maximale) ainsi que la vision
diurne qui permet, seule, de distinguer les couleurs.
Dans la rétine humaine, il existe trois types de cônes qui renferment trois pigments différents dont
deux ont été réellement isolés :
. Chlorolabe sont le maximum d’absorption se situe à 545 mu et qui correspond au vert.
. Erythrolabe dont le maximum d’absorption se situe à 590 mu et qui correspond au jaune-orange.
L’existence d’un troisième pigment, le cyanolable, sensible au bleu, n’est pas encore démontrée.
Les messages nerveux ainsi élaborés seront transmis progressivement vers les centres nerveux
visuels à travers les voies optiques. Les fibres nerveuses provenant des deux demi-rétines nasales
croisent au niveau du chiasma optique, alors que celles qui provenant des deux demi-rétines
temporales ne croisent pas.
L’interprétation du message rétinien est un phénomène cérébral où les sensations visuelles
élémentaires se font au niveau de l’aire de projection visuelles, alors que la perception visuelle
dans laquelle intervient la mémorisation, s’élabore au niveau de l’aire psychovisuelle.
FONCTIONNEMENT DES CENTRES NERVEUX SUPERIEURS : QUELQUES ASPECTS
Sensible consciente : les informations provenant du milieu environnant sont reçues par les
organes des sens (œil, oreille, narine, langue et peau).
Chacun de ces récepteurs sensoriels périphériques transmet au cortex cérébral un message code
sous forme de potentiels d’action.
Toutes les voies sensitives sont croisées ; elles font relais au niveau du thalamus ou couches
optiques. Ces voies aboutissent à des territoires spécialisés du cortex ou aires-cérébrales( visuelle,
auditive, olfactive, gustative et somesthésique) dans lesquels chaque information sensorielle est
traitée en deux étapes (dans l’aire de projection puis dans l’aire psychosensorielle).
Motricité volontaire : l’activité motrice peut être le fruit d’une décision consciente de l’individu : il
s’agit d’un acte volontaire.
En avant du sillon de Rolando se trouve l’aire motrice au niveau de laquelle prennent naissance
des influx nerveux moteurs. Cette aire présente deux parties :
. l’aire de projection motrice où ma musculature de corps est représentée proportionnellement à
la complexité et à la finesse du mouvement réalisé (cette
représentation est fonction du nombre d’unités motrices mises en jeu).
. l’aire psychomotrice, à fonction associative, est le véritable point de départ des influx nerveux
moteurs.
Les voies motrices qui conduisent les ordres moteurs se croisent d’une manière générale soit au
niveau du bulbe soit au niveau de la moelle épinière et aboutissent aux effecteurs moteurs qui
exécutent l’acte décidé.
Activité électrique spontanée du cortex : le cortex cérébral est le siège d’une activité électrique
que l’on peut enregistrer à l’aide d’électrodes placées en des points précis du cuir chevelu.
L’enregistrement obtenu est un électroencéphalogramme (E.E.G)
FONCTIONNEMENT D’UN ORGANE MOTEUR : LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE
Chaque stimulation efficace naturelle ou expérimentale engendre au niveau du muscle un
potentiel d’action. Ce phénomène électrique déclenche une série de réactions biochimiques :
. libération massive des ions Ca++ dans le sarcoplasme
. fixation des ions Ca++ sur une protéine (troponine) associée aux filaments d’actine suivie d’une
libération des sites où peuvent s’attacher des têtes de myosine.
L’hydrolyse de l’A.T.P. favorisée par la présence des ions Ca++ fournit l’énergie nécessaire aux
mouvements des têtes de myosine qui vont crocheter les filaments d’actine : c’est la contraction
musculaire.
. l’énergie non utilisée se dissipe sous forme et chaleur
. la régénération de l’A.T.P. se fait suivant deux voies :
voies rapides
Phosphocréatine + A.D.P A.T.P. + créatine
2 A.D.P A.T.P. + A.M.P
Voies lentes
L’oxydation d’une molécule de glucose dans la mitochondrie produit 38 molécules d’A.T.P.
La glycolyse anaérobie (fermentation lactique) d’une molécule de glucose forme 2 molécules
d’A.T.P.
. l’A.T.P intervient également dans le fonctionnement des pompes à calcium qui refoulent les ions
Ca++ vers le réticulum ce qui permet la dissociation du complexe actomyosine : c’est le
relâchement.
L’ACTIVITE CARDIAQUE
Contrairement au muscle strié squelettique qui ne se contracte que s’il reçoit un reflux moteur, le
muscle cardiaque se contracte rythmiquement en dehors de toute intervention nerveuse : on dit
qu’il est doué d’automatique.
Le siège de cet automatisme réside dans le tissu nodal. Ce dernier est un ensemble de cellules
(restées à l’état embryonnaire) groupées en nœuds et faisceaux et qui se dépolarisent
spontanément et rythmiquement.
Le nœud sinusal impose son rythme (120 dépolarisations par minute) a l’ensemble du tissu nodal :
on l’appelle « entraîneur du cœur » ou « pacemaker ». La transmission des dépolarisation
spontanées de ce nœud aux autres parties du cœur demande un certain temps : c’est ce qui
explique le décalage entre la systole auriculaire et systole ventriculaire
Toute stimulation efficace du ventricule portée uniquement pendant la diastole donne une
extrasystole non décalante suivie d’un repos compensateur.
L’inefficacité des stimulations du ventricule pendant la systole interdit toute tétanisation du tissu
cardiaque en raison de sa longue période réfractaire ;
L’activité cardiaque est adaptée aux besoins de l’organisme. Cette adaptation est contrôlée par le
système neuro-végétatif par l’intermédiaire de phénomènes réflexes.
Le système parasympathique a une action modératrice permanente sur le cœur et comprend l’arc
réflexe suivant :
. des récepteurs vasculaires situés au niveau du sinus carotidien et de la grosse aortique. Il en
existe deux sortes :
Des barorécepteurs sensibles aux variations de la pression artérielle
Des chémorécepteurs stimulés, en particulier par une augmentation de la teneur du sang en CO2
Des nerfs sensitifs : nerf de Héring et nerf de Cyon
Un centre bulbaire cardio-modérateur
Un nerf moteur = nerf parasympathique ou nerf vague ou Nerf x(10° nerf crânien ) dont les fibres
agissent au niveau du nœud du sinusal en libérant de l’acétylcholine qui diminue le rythme et
l’amplitude des contractions cardiaques (70 battements par minute)
Le système orthosympathique a une action accélératrice discontinue sur le fonctionnement du
cœur. Ce système comprend :
Des récepteurs cardiaques situés au niveau des oreillettes
Des nerfs sensitifs cardiaques
Un centre bulbaire cardio-accélérateur qui contrôle un centre médullaire contenant les corps
cellulaires des fibres motrices
Des voies orthosympathiques motrices qui, après un relais dans les ganglions étoilés, agissent sur
le nœud sinusal en libérant de la noradrénaline qui augmente le rythme et l’amplitude des
contractions cardiaques
Remarque :
En cas d’émotion ou lors d’un exercice musculaire intense, un centre bulbaire adrénalino-
sécréteur, mis en jeu par l’hypothalamus, commande la médullosurrénale qui libère de
l’adrénaline. Celle-ci se déverse dans le sang et provoque une accélération immédiate et intense
du rythme cardiaque.
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX SPINAL
I.A.1
On dégage un nerf rachidien d’un batracien avec ses racines antérieure et postérieure . On place
sur le nerf des électrodes excitatrices E1, puis en O1, O2 et O3 des électrodes réceptrices reliées à
3 oscillographes :
Les électrodes O1 et O2 sont situées de part et d’autre du ganglion spinal ( ou ganglion rachidien),
elles sont distantes de 4 mm. Les électrodes O3 sont situées sur la racine antérieure ; on évalue la
distance entre O2 et O3 à 2 mm.
Schématisez le dispositif expérimental avec les différentes électrodes en place (ne pas tenir
compte de l’échelle).
Sachant qu’à la suite d’une excitation portée en E1 , l’influx nerveux parvient en O1 au temps t1 =
0 en O2 au temps t2 = O,2 milliseconde, et en O3 au temps t3 = O,45 milliseconde.
Calculez la vitesse de l’influx entre O1 et O2 et entre O2 et O3 .
Comment expliquer cette variation de la vitesse ? (Indiquer 2 raisons possibles).
I.A2
1) L’expérience suivante est pratiquée : après anesthésie générale et opération chirurgicale sur un
chien, on obtient la préparation représentée par la figure f, : en posant ou en enlevant la pince sur
l’artère on peut interrompre ou rétablir la circulation sanguine cérébrale. D’autre part, on peut
mesurer l’excitabilité des neurones du cérébral à l’aide d’un excitateur et d’électrodes réceptrices
reliées à un oscilloscope ; on détermine alors pour chaque temps d’excitation (t, exprimé en
millisecondes), le voltage – seul (V.S. exprimé en volts) qui provoque la naissance de potentiels
d’action.
a) On laisse d’abord la circulation libre et on mesure l’excitabilité des neurones du cortex cérébral.
On obtient les résultats du tableau I ,
Tableau I
V .S. 0,15 0,15 0,15 0,25 0,4 0,6 1,2 4,7 8,2
(volts)
t 24 13 3 2 1,5 0,9 0,6 0,4 0,1
(ms)
Tracez la courbe V.S. = f(t) et interprétez-la
Définissez, puis déterminez les valeurs caractéristiques de l’excitabilité des neurones du cortex
cérébral.
B) On place ensuite la pince sur l’artère pendant deux minutes, puis après l’avoir enlevée par rétablir la
circulation cérébrale, on mesure à nouveau l’excitabilité des neurones et on constate que :
* dans un premier temps, les neurones du cortex cérébral sont inexcitables
* dans un deuxième temps, un plus tard, on obtient les résultats du tableau II.
II tableau II
V .S. 1,3 1,3 1,3 1,4 1,4 2,8 4,8 6,4 8,5
(volts)
t 24 21 17,5 16 14 11 8 6,5 5
(ms)
- Tracer la courbe V.S. = f(t) .
- Déterminer alors les valeurs caractéristiques de l’excitabilité des neurones. Interprétez ces résultats.
c. Enfin, la pince restant en place sur l’artère la circulation cérébrale pendant 2 mn 30 sec. à3 mn. On
rétablit ensuite la circulation et on essaie de mesurer l’excitabilité des neurones. On constate, juste après le
rétablissement de la circulation sanguine et même quelques jours plus tard, que les neurones du cortex
cérébral restent inexcitables.
- Interpréter ces résultats et dites brièvement en conclusion (5 lignes environ) ce qu’a voulu montrer
l’expérimentateur à l’aide de ces différentes manipulations.
2) Un individu est atteint d’une grave hémorragie due à l’éclatement de vaisseaux sanguins situés au niveau
des lobes occipitaux du cerveau.
- Quelles conséquences cette hémorragie risque-t-elle d’entrainer pour les cellules
nerveuses de cette zone du cerveau ?
- Cette même zone a une fonction bien précise ; laquelle ?
Quel trouble peut-on craindre alors chez cet individu ?
I.A3
La figure f2 représente une chaîne de neurones. Deux électrodes excitatrices sont placées au point
E (sur une dendrite) et en O1, O2, O3 et O4 on place quatre oscillographes cathodiques.
On applique successivement, par les électrodes excitatrices, des courants électriques dont les
intensités sont données dans le tableau ci-dessous. On détermine pour chaque intensité le temps
d’excitation minimum nécessaire pour obtenir une réponse( observée sur l’écran de
l’oscillographe O1).
Intensités en
milli-ampères 0,1 0,1 0,1 0,15 0,2 0,3 0,4 0,7 1,2
Temps d’excitation
en millisecondes 2 1 0,9 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1
Construire la courbe 1 = f (t) en prenant, par exemple, pour échelle : 1 cm pour 0,2 msec.
a. Interprétez cette courbe et donnez les valeurs caractéristiques concernant l’excitabilité de la
fibre nerveuse considérée.
b. On existe de nouveau la fibre avec un courant d’intensité I1 = 0,2 m A pendant un temps t1 =
0,3 ms. Qu’observe-t-on sur l’écran de 01 et sur celui de 02
Justifiez votre réponse.
c. même question avec un courant d’intensité I2 = 0,3 m A et un temps t2 = 0,6 ms. Justifiez
votre réponse.
3) On porte en E une excitation efficace :
a. Qu’observe –t- on sur l’écran de chacun des oscillographes (O1, O2, O3 et O4) ?
b. Des mesures ont montré que la vitesse de l’influx dans cette fibre est de 50m/s, la distance entre
E et O3 de 12 mm et le temps mis par l’influx entre E et O3 de 0,34 ms. Interprétez ces résultats.
I. A4
On étudie la vitesse de l’influx nerveux du nerf sciatique d’une grenouille et du nerf sciatique d’un
chien placés dans un dispositif dont on peut faire varier la température.
Le montage expérimental chez les deux animaux est schématisé sur la figure f3.
On porte successivement une excitation électrique en A puis en B. Les points d’excitation sont
distants de 5 cm chez la grenouille ; de 24 cm chez le chien.
La mesure de la différence entre deux latences des secousses musculaires correspondantes est
inscrite dans le tableau ci-dessous.
Température du
nerf 18°C 28°C 38°C
Grenouille 2 millisecondes 1 milliseconde 0,5 milliseconde
Chien 2,4 millisecondes 2,35 millisecondes 2,45 millisecondes
Calculez la vitesse de l’influx nerveux dans chaque cas. Comparez ces vitesses.
Quelle est l’influence de la température ?
I.A5
On porte à proximité du bulbe une excitation sur le nerf pneumogastrique.
Quels sont les facteurs nécessaires pour que l’excitation soit efficace ?
On place sur le nerf à proximité du cœur deux microélectrodes reliées à un oscillographe
(galvanomètre sensible) à une distance de 3,3 cm du point où l’on porte l’excitation.
On réalise alors l’enregistrement de la figure f4. Interprétez l’enregistrement obtenu à l’oscillographe.
Quelle est la vitesse de l’influx nerveux le long du nerf pneumogastrique ?
I.A6
On met à nu le nerf sciatique d’une grenouille décérébrée et démédullée. A la surface de ce nerf,
on applique deux électrodes excitatrices E1 et E2 et deux électrodes réceptrices R1 et R2 reliées à
un oscillographe cathodique (voir Figure f5). On applique sur le nerf un choc électrique très bref
mais efficace seconde par exemple). L’intensité du choc électrique étant supposée être
légèrement supérieure à l’intensité seuil.
On enregistre alors sur l’écran de l’oscillographe la courbe A.
Interprétez cette courbe.
I. A7
Au cours du passage d’un influx nerveux dans un neurone, on a mesuré en fonction du temps :
- Les variations de la perméabilité membranaire aux ions sodium et potassium : cette perméabilité est
évaluée par la mesure de la conductance (voir figure B1).
- Les variations du potentiel de membrane (voir figure B2).
Etablissez une relation entre e mouvement des ions et les variations du potentiel observées afin
d’interpréter les phases de la courbe B2.
I.A8
Trois boutons synaptiques A, B et C appartenant à trois axones différents sont en contact avec un neurone
D’document II).
Les trois axones A, B et C sot reliées chacun à un stimulateur qui permet de les exciter
séparément. Une microélectrode est enfoncée dans le neurone post-synaptique D tandis que la
seconde électrode est simplement plongée dans le liquide environnant. Les deux électrodes sont
reliés à un dispositif d’enregistrement des phénomènes électriques.
L’intensité du courant stimulant reste constante pendant la réalisation de l’expérience. En
appliquant plusieurs stimulations sur les axones A, B et C, on a enregistré les
électroneurogrammes représentées par le document III.
2°) Analysez cette courbe et dites comment évolue la valeur absolue du potentiel de repos en
fonction de la concentration intracellulaire en potassium.
3°) Compte tenu des renseignements apportés par les courbes des figures 3 et 4 et eb faisant
appel à vos connaissances, expliquez l’origine du potentiel de repos.
IV. On se propose maintenant de préciser le rôle et l’importance de la concentration intracellulaire
des ions Na+. L’axone de calmar est plongé dans différentes solutions contenant de moins en mois
de Na+.
Le montage expérimental de la figure 1 permet d’observer, l’enregistrement du potentiel d’action,
quand on porte sur l’axone, une stimulation efficace. La figure 5 montre les courbes obtenues
pour chacune des concentrations extracellulaires en Na+ suivantes :
Courbe 1 : eau de mer : concentration en Na+ = 450 mM/litre.
Courbe 2 : 50% eau de mer + 50% de solution isotonique de glucose.
Courbe 3 : 33% eau de mer + 67% de solution isotonique de glucose.
1°) Donnez pour chaque valeur de la concentration extracellulaire en Na+, l’amplitude du potentiel d’action
correspondante.
2°) Comment varie cette amplitude en fonction de la concentration extracellulaire en Na+ ?
3°) Interprétez ces résultats.
I.A11
a. identifiez et annotez le document I.
b. Expliquez brièvement à quel niveau de l’axone la coupe a été faite.
c. Quel est, au niveau de cette structure histologique, le mécanisme de propagation du potentiel d’action et
sa particularité physiologique ?
FONCTIONNEMENT D’UN ORGANE DES SENS : L’ŒIL.
I.B1
1°) Identifiez et orientez cette reproduction d’une microphotographie (figure f1).
2°) Placez à côté du document fourni son interprétation schématique précise.
3°) Etudiez le rôle des éléments de la zone a dans la physiologie de cet organe.
I.B2
1°) Définissez l’acuité visuelle.
La figure f2 représente la variation de l’acuité au niveau de la rétine.
En vision diurne (courbe en trait plein)
En vision nocturne (courbe en pointillé).
Est déterminée par la valeur de l’angle α exprimé en degré (figure f’2).
2°) En analysant ce document, que pouvez-vous déduire à propos de :
La sensibilité des différentes zones de la rétine ?
La structure de la rétine ?
3°) Donnez alors une représentation schématique de cette structure entre 0° et 30°, côté nasal.
Quelles précisions concernant la variation de l’acuité visuelle vous permet d’apporter ce schéma ?
I.B3
a. Dans une salle éclairée, un sujet fixe, avec un œil, deux bandes de papier noir de 1 mm de large chacune,
collées sur un papier blanc et distantes de 1 mm.
La distance qui sépare le sujet de l’objet est de 3,5 m.
Sachant que le sujet distingue nettement les deux bandes de papier noir, et que l’angle formé par ces deux
bandes et l’œil (pris pour sommet) vaut une minute,
Calculez l’acuité visuelle et précisez l’endroit où se forment, dans l’œil, les images des deux bandes
observées.
b. Pour connaître la structure de cette région de l’œil, le physiologiste T. TOMITA a réalisé une expérience
sur l’œil de carpe (poisson qui possède une vision des couleurs proche de celle de l’Homme).
Sur chacune des cellules de cette région, il place des microélectrodes qui sont en relation avec
l’oscilloscope, de façon à recueillir les phénomènes électriques éventuels. Chaque cellule est stimulée par
des éclairs lumineux dont la durée et l’intensité sont constantes, mais dont la longueur d’onde est variable.
Cette dernière varie de manière discontinue, de 20 mµ d’un éclair au suivant ; chaque éclaire dure 0,3
seconde ; il est suivi d’une période obscure de 0,6 seconde. Ainsi 14 valeurs de longueur d’onde sont
successivement utilisées de 20 en 20 mµ depuis 400 jusqu’à 660 mµ.
Pour chaque cellule, il recherche la longueurs d’onde donnant une réponse électrique d’amplitude
maximale et correspondant à la longueur d’onde la plus efficace du spectre visible.
Cette expérience a porté sur 142 cellules et les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
Classes : 400 420 440 460 480 500 520 540 560 580 600 620 640 660
Longueurs d’ondes
Fréquences : 0 0 10 11 2 1 9 6 2 4 20 58 18 1
Ombre de cellules
1.Construisez le polygone de fréquence correspondant à cette distribution (on prendra 1 cm pour 20 mµ, et
1 cm pour 5 cellules).
2. Analysez le polygone de fréquence. Que pouvez-vous déduire à propos de la structure de la région de
l’œil étudiée ?
3. Le document représente les cellules d’un tissu de l’œil. Encadrez sur ce document une cellule de la région
étudiée. Placez une légende aussi complète que possible, et indiquez par une flèche le sens de l’influx pour
cette cellule.
I.B4
1. de nouvelles techniques exploratoires permettent de nous renseigner sur ce qui se passe dans le cerveau
quand un Homme voit, entend ou touche un objet. L. SOKOLOFF et M.E. PHELPS ont mis au point l’une de
ces techniques qui repose sur le raisonnement suivant : plus une cellule nerveuse cérébrale est active, plus
elle consomme du glucose. L’évaluation du taux de la glycolyse pour u groupe de neurones cérébraux
permet donc de mettre en évidence l’intensité de leur travail. Afin d’évaluer ce taux, on fait consommer au
sujet du glucose radioactif puis, on mesure la radioactivité des différentes zones cérébrales. La valeur de la
radioactivité dans une région du cerveau est proportionnelle à l’activité de cette région.
Afin d’étudier les mécanismes visuels, un sujet est placé dans une salle obscure, ses yeux étant immobiles.
Le document 1 précise les conditions de l’expérience.
1. Un objet éclairé est placé en A. la glycolyse augmente alors dans la zone 1 du cortex cérébral. Analysez et
interprétez ce résultat.
2. Que se passe-t-il si l’objet est placé en B, où se situera dans le cortex l’augmentation de la glycolyse ?
3. Que se passe-t-il si l’objet est placé en C ?
4. Sur le document 1, indiquez les voie optiques correspondant aux résultats observés.
I.B5
Une microphotographie de la rétine présente trois couches de « taches noires » que l’on compte dans trois
zones différentes. Afin d’obtenir des résultats précis, on effectue au niveau de chaque zone trois
comptages :
A1, A2, A3 pour la zone A,
B1, B2, B3 pour la zone B,
C1, C2, C3 pour la zone C.
Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau suivant :
Zone A Zone B Zone C
A1 A2 A3 B1 B2 B3 C1 C2 C3
Couche 1 90 80 80 70 64 69 0 0 0
Couche 2 91 79 84 8 10 6 0 0 0
Couche 3 89 80 80 1 1 1 0 0 0
I.C2
Récemment, la mesure du débit sanguin a permis de mettre au point une méthode pour étudier le
fonctionnement de certains organes, en particulier celui du cortex cérébral : u appareil perfectionné traduit
les variations du débit sanguin dans différentes parties du cerveau par des zones de couleur qui
apparaissent sur un écran cathodique (voir schéma, figure f4) : on a ainsi obtenu les images représentées
par les figures f5, f6, f7 et f8.
Figure f5 : le sujet au repos, les yeux fermés mais laisse aller ses idées en veillant seulement à ne pas
s’endormir.
Figure f6 : le sujet effectue un mouvement volontaire (contraction des doigts de la main droite), sans ouvrir
les yeux.
Figure 7 : ses yeux restant fermés, le sujet est en train de parier.
Figure 8 : le sujet lit un texte à haute voix.
1°) Indiquez les localisations cérébrales révélées par ces expériences. Dans le cas de l’expérience f6,
obtiendrait-on la même image si le sujet effectuait le mouvement déjà indiqué mais dans la main gauche ?
Justifiez votre réponse.
2°) A l’aide des renseignements fournis par les expériences précédentes, et de vos connaissances, établissez
une carte complète des aires corticales sensitives et motrices de l’hémisphère cérébral gauche.
I.C3
Le sommeil, période de repos indispensable à l’organisme est consécutif à un état de veille ; lorsque
l’individu est éveillé, il est apte à répondre à toute excitation. Le document A1 représente, chez l’Homme,
des enregistrements (électro-encéphalogramme = EEG) correspondant à différents états d’activité
cérébrale.
1. Analysez l’enregistrement a.
2. Comment évoluent les ondes cérébrales quand le sujet passe à l’état de sommeil.
Certaines situations d’activité nécessitent un état de vigilance de chaque instant : c’est le cas par exemple
de la conduite automobile, la nuit pendant plusieurs heures.
Pour connaitre les limites de l’état de vigilance, on a mis au point certains tests (= expériences).
On mesure la fréquence cardiaque, la fréquence des mouvements des yeux et celles des ondes de type α
chez un sujet que l’on essaie de maintenir en état de vigilance. Le document A2 en traduit la représentation
graphique après traitement par ordinateur.
3°) Analysez les résultats obtenus dans l’intervalle de temps compris entre 60 mn et 90 mn ; qu’en
déduisez-vous ?
4°) Que peut-on dire de ce sujet qu’on essaie de maintenir en état de vigilance ?
FONCTIONNEMENT D’UN ORGANE MOTEUR : LE MUSCLE STRIE.
I.D1.
Au début du siècle, deux chercheurs, Chauveau et Kaufmann, analysant le sang artériel qui pénètre dans un
muscle ainsi que le sang veineux qui en sort. Leurs résultats sont rappelés dans le tableau suivant :
En 1 heure par kilogramme de muscle Muscle au repos Muscle en activité
Volume de sang ayant traversé le muscle 12220 litres 56,325 litres
Oxygène utilisé 0,307 litres 5,207 litres
Dioxyde de carbone rejeté 0,220 litres 5,950 litres
Glucose utilisé 2,042 grammes 8,432 grammes
Lipides utilisés 0 grammes 0 grammes
Protides utilisés 0 grammes 0 grammes
1°) Quels sont les premiers renseignements que fournissent ces résultats expérimentaux concernant
l’activité du muscle ?
2°) D’après les mêmes résultats, quelle hypothèse pourriez-vous formuler à propos des phénomènes
chimiques à l’origine de la contraction musculaire ?
Plus tard, en 1941, deux autres chercheurs, Szent et Ghorgyi, démontrent que les protéines fibreuses
isolées du muscle se raccourcissent d’environ 10% de leur longueur en présence d’ions K+mais surtout d’un
composé phosphoré, l’adénosine triphosphate ou ATP.
3°) Que vous suggère le phénomène de raccourcissement constaté dans cette nouvelle expérience ?
4°) Pouvez-vous maintenant :
Préciser d’une part, l’origine de l’énergie nécessaire à la contraction musculaire ?
Expliquer d’autre part l’importante consommation de glucose constatée précédemment (tableau ci-
dessus) ?
I.D2
Sur une grenouille décérébrée et démédullée, on se propose d’étudier les enregistrements (myogrammes)
donnés par le myographe, lors d’excitations électriques du gastrocnémien par l’intermédiaire du nerf
sciatique.
1°) Le cylindre étant animé d’un mouvement uniforme, on obtient, avec un courant d’intensité efficace, les
enregistrements f1 et f2. Pour chacun de ces enregistrements, trois stylets appuient sur le cylindre
enregistreur. Le premier, relié au muscle, inscrit le myogramme proprement dit ; le second inscrit une
oscillation à chaque centième de seconde ; le troisième, relié à un signal électromagnétique, indique
l’instant précis des stimulations.
Etudiez et analysez aussi complètement que possible ces enregistrements. Interprétez la courbe du point
de vue de son amplitude, forme, durée, etc.
2°) A l’aide d’un appareil approprié, (un trembleur), on envoie, au muscle, toujours par l’intermédiaire du
nerf, une série d’excitations dont on peut faire varier la fréquence. Dans les mêmes conditions
d’enregistrement que précédemment,
Avec une fréquence de 12 excitations par seconde, on obtient l’enregistrement f3.
4°) Représentez par un schéma soigneusement annoté une portion de fibrille musculaire vue au microscope
électronique en coupe longitudinale. Par un second schéma, expliquez comment la contraction musculaire
se manifeste à l’échelle des ultra-structures.
5°) La contraction musculaire produit un travail, elle consomme donc de l’énergie. Quelles sont les formes
d’énergie présentes dans le muscle ? Comment sont-elles utilisées au cours de la contraction ?
I.D3
a. Le document n°1 représente un montage destiné à étudier expérimentalement la préparation nerf-
muscle d’une grenouille.
La voie supérieure de l’oscillographe traduit les phénomènes mécaniques de la contraction musculaire ; la
voie inférieure est reliée d’une part aux électrodes C et D placées à la surface du nerf, d’autre part aux
électrodes E et F placées à la surface du muscle.
On envoie alors une stimulation unique d’intensité et de durée convenables : on enregistre sur l’écran de
l’oscillographe les courbes représentées de manière schématique par le document n°2 ; le point O
correspond à l’artéfact de stimulation.
1°) Que représentent les courbes a, b et c ? Quelles relations établissez-vous entre elles ?
2°)a. Analysez aussi complètement que possible la courbe c, en la reproduisant sur votre copie.
b. On cherche maintenant à préciser les mécanismes qui permettent le passage de l’influx moteur entre le
nerf et le muscle à l’aide des données suivantes :
Expérience I : on fait agir durant quelques minutes au niveau de la préparation nerf-muscle une solution de
Flaxédil ; puis on porte une stimulation convenable sur le nerf ; avant d’enregistrer, on observe que le
muscle ne se contracte pas.
3°) Quelles hypothèses pouvez-vous formuler ?
Expérience II : l’action du Flaxédil étant maintenue, on porte une nouvelle excitation,
Sur le nerf : on obtient l’enregistrement figuré sur le document n°3,
Sur le muscle directement : on observe une réponse musculaire (contraction).
4°) A partir de ces résultats, quelle hypothèse retenez-vous à propos de l’action du flaxédil ? Au niveau de
quelle structure histologique cette substance intervient-elle ?
Expérience III : en utilisant une autre préparation nerf-muscle, on injecte à l’aide d’une micropipette de
l’acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire : on constate alors à ce niveau des phénomènes
de dépolarisation ans qu’aucune stimulation soit portée sur le nerf (les électrodes A et B sont
débranchées) ; il en résulte une contraction musculaire.
Observation du document n°4 : celui-ci représente le coupe partielle d’une jonction neuromusculaire de
grenouille observée au microscope électronique (x50 000 environ).
5°) Complétez la légende de ce document n°4.
6°) En vous appuyant sur l’ensemble des données précédentes et sur vos connaissances, expliquez les
phénomènes qui ont lieu au niveau de la jonction neuromusculaires (une dizaine de lignes).
I.D4
I. Les schémas présentés sur la figure 1 illustrent la structure du muscle observée à différents
grossissements.
1°) Donnez le nom des éléments a et b.
On observe au microscope électronique différentes coupes réalisées dans l’élément b et schématisées sur
la figure 2.
2°) En vous aidant des enregistrements apportés par ces coupes transversales, dessinez u schéma légendé
rendant compte de l’ultrastructure en vue longitudinale.
La figure 3 représente, vue au microscope optique, la coupe transversale d’un muscle squelettique humain.
Un traitement spécial permet de mettre en évidence 2 types de fibres : les fibres sombres I et les fibres
claires II.
3°) Donnez les noms des éléments c et d.
4°) Evaluez dans le muscle présenté (figure 3) quel est le pourcentage de chaque type de fibre.
II. Dans ces deux types de fibres, on retrouve les mêmes substances, à savoir :
La myoglobine (qui assure le stockage de l’oxygène).
Le glycogène
Les lipides (qui par oxydation donnent de l’énergie)
Les enzymes nécessaires aux réactions aérobies (oxydations) : EO
Les enzymes nécessaires aux réactions anaérobies : Ea
La myosine ATPase (enzyme qui permet la dégradation de l’ATP)
Certains de ces substances interviennent dans les réactions chimiques qui approvisionnent le muscle en
énergie (sous forme d’ATP), au cours d’un exercice physique.
1°)Ecrivez de votre choix, 2 de ces réactions. (La formule chimique des corps n’est pas exigée).
Le tableau suivant montre les concentrations relatives de ces substances dans les 2 types de fibres.
Fibres I II
Substances + : faible quantité
++ : moyenne quantité
Myoglobine +++ + +++ : forte quantité
Glycogène ++ ++
Lipases +++ +
EO +++ +
Ea + +++
ATPase + +++
2°) L’analyse de ce tableau révèle-t-elle une spécialisation des fibres pour un type de réaction chimique
déterminé ? Justifiez votre réponse.
3°) Quelle hypothèse la comparaison des concentrations en myosine ATPase dans les 2 types de fibre, vous
permet-elle de formuler, quant à la rapidité de contraction relative de ces fibres ? Justifiez votre réponse.
III. La figure 4 présente le pourcentage relatif des mécanismes anaérobies et aérobies utilisés, pour fournir
de l’énergie au muscle, durant des courses ) pieds de forte intensité et de courte durée (moins de 2 mm) et
des courses à pieds d’intensité modérée et de longue durée (plus de 2 heures).
1°) Précisez quel est le mécanisme qui prédomine au début d’une effort intense et bref.
2°)Montrez comment évolue es pourcentages respectifs de ces mécanismes dans le cas d’efforts modérés
et prolongés.
Un homme réalise deux séries d’exercices physiques (course à pied).
La série A consiste en une heure d’exercice constant et modéré.
La série B consiste en une heure d’exercice alterné (15 secondes d’effort intense suivie de 15 secondes de
repos et ainsi de suite….).
Pour ces deux séries, la quantité de travail produite est la même et se traduit au niveau du muscle par la
même consommation totale de glycogène. Cependant, on observe des différences de consommation au
niveau de chaque type de fibre.
Pour la série A, on observe :
Une diminution d’environ 75% du glycogène dans les fibres de type I.
Une diminution d’environ 25% du glycogène dans les fibres de type II
Pour la série B, on relève :
Une diminution d’environ 50% du glycogène dans les fibres de types I
Une diminution d’environ 50% du glycogène dans les fibres de type II
3°) Dans le cas d’un exercice physique constant et modéré, quel est le type de fibres recruté
préférentiellement ?
4°) Montrez en quoi cette dernière réponse s’accorde avec a réponse donnée à la question II.2 et les
données de la figure 4.
IV. Si l’observation d’une biopsie musculaire d’un coureur à pied montre que ses muscles sont composés à
80% de fibres de type I.
- Faut-il l'orienter vers des courses de sprint (effort intense et bref) ou vers des épreuves de fond (effort
modéré de longue durée) ?Justifiez votre réponse.
Centre de Marrakech - Mal 1984
I.D5
Depuis 1967 des Chercheurs suédois ont mis au point la technique de la biopsie musculaire qui consiste à
prélever un petit échantillon de muscle vivant pour faire l'analyse de sa structure. Ils ont ainsi prouvé
l'existence de deux types de fibres musculaires striées dont les caractéristiques sont groupées dans le
tableau suivant :
FIBRES I FIBRES II
- pauvre en ATPase (enzyme dégradant l’ATP) - riche en ATPase
- apte à fonctionner de manière aérobie - apte à fonctionner de manière anaérobie
- riche en myoglobine et en oxygène - pauvre en myoglobine
- riche en glycogène et en lipides - riche en glycogène pauvre en lipides
- bon réseau de capillaires - réseau de capillaires moins dense
- contraction lente Contraction lente
1) Localisez une révolution cardiaque sur le tracé (Figure f1) ; évaluez sa durée à1/10ème de
seconde près. Calculez la fréquence du rythme cardiaque de cet homme. Faites l'étude des divers
accidents de la courbe en fonction des phases de !a révolution cardiaque.
2) Le rythme du cœur Isolé de l'Homme est de l'ordre de 120 à 130 battements par minute ;
a. Comparez ce rythme à celui du cœur (de l'Homme) en place que vous venez de calculer. Quelle
conclusion logique doit-on tirer de cette comparaison ?
b. Quel mécanisme neveux et chimique peut-on faire intervenir pour expliquer la différence
trouvée ?
3) On se propose d'étudier les réactions du cœur au cours de l'effort musculaire. Cet effort est
alors évalué grâce à la consommation d'oxygène mesurée en cm3/minute pendant la durée de
l'exercice. On enregistre en même temps :
- d'une part, la fréquence cardiaque,
- d'autre part. le volume sanguin éjecté à chaque systole.
On obtient les courbes de la figure f2.
a. Faites une analyse de la variation de la fréquence et de celle du volume sanguin éjecté, en
fonction du volume d'Oxygène consommé, c'est-à-dire en fonction de l'effort.
b. Au cours de l'exercice, quelle est la réaction cardiaque la plus immédiate et la plus importante ?
(justifiez votre réponse en Vous appuyant sur les courbes).
4) En conclusion, quels sont les mécanismes, étudiés en cours qui permettent cette adaptation du
cœur à l'effort.
Juin1974
I.E2
1) La figure fa est un dessin d'une coupe de tissu observée au fort grossissement du microscope.
Identifiez ce tissu. De quel organe provient-il ? Portez la légende aussi complète que possible sur le
document fourni.
figuref3
2) On veut maintenant enregistrer chez la grenouille l'activité de cet organe. Quel appareil utilise-
t-on ? Représentez-le schématiquement.
La figure f4 représente cet enregistrement.
b. Quel a été l'effet de l'excitation du nerf splanchnique sur la pression artérielle ? Quel rapport
pouvez-vous d'autre part établir entre ces deux résultats expérimentaux illustrés par les
documents f5 et f6 ?
Du sang veineux est prélevé à la sortie d'une capsule surrénale d'un chien dont on vient d'exciter
le nerf splanchnique correspondant. Ce sang est injecté à un autre chien n'ayant subi aucune
excitation. On observe alors les même modifications que celles décrites dans le document f 5.
c. Déduisez le mode d'action des médullo-surrénales (il est rappelé qu'il existe deux médullo-
surrénales).
Comment peut-on appeler l'agent qui a provoqué les modifications décrites ci-dessus ?
Il est d'observation courante qu'au cours d'une émotion forte (peur ou colère), la fréquence du
rythme cardiaque augmente ; le physiologiste Cannon a démontré que cette réaction ne se
produisait plus si les nerfs splanchniques étaient sectionnés.
d. Quelles précisions supplémentaires apportent ces nouvelles observations ?
Septembre 1978
I.E3
Soit l'expérience suivante réalisée chez un chien :
1) Analysez ces résultats.
1 2) Quelle relation établissez-vous entre le phénomène observé ici et la régulation de l'activité
cardiaque ?
Juin 1979
I.E4
On se propose d'étudier certaines modifications physiologiques de l'organisme au cours d'un
exercice musculaire. Les graphiques f7 et f8 indiquent respectivement les valeurs de la fréquence
cardiaque (nombre de contractions par minute) et celles du volume de l'onde systolique (volume
de sang expulsé par un ventricule au cours d'une systole). Le débit cardiaque (en litre par minute)
dépend de ces deux valeurs.
1) En utilisant les graphiques f7 et f8 calculez le débit cardiaque chez l'homme et chez la femme:
a. au repos,
b. au cours d'un exercice intense.
Comparez les valeurs obtenues. Quelles précisions vous apportent-elles sur l'adaptation du
fonctionnement cardiaque à un effort musculaire ?
2) Le tableau ci-dessous indique pour quelques organes les valeurs du débit sanguin (en millilitre
par minute) qui les traverse.
figure A3 .
figure . A4
Indiquez les rapports qui existent entre ces variations de la perméabilité et tracez les
électromyogrammes correspondants.
III. On enregistre simultanément l'électromyogramme et le mécanogramme de fibres du myocarde
(figure A5). Dans cette expérience le myocarde est resté soumis à ses stimulations naturelles, puis
on lui a appliqué des excitations électriques a, b, c.
figure A5
Quelles propriétés révèlent ces enregistrements :
1 - lorsque le tissu se trouve dans ses conditions normales ? Indiquez l'origine de ce
comportement,
2 - quand on lui applique ces diverses stimulations électriques ?
IV. Pour continuer l'étude comparée de ces deux types de tissus, on soumet un fragment de
muscle strié squelettique (figure A6) et un fragment de myocarde isolé (figure A7) à des
stimulations électriques (I1 I2 I3 ... I6)d'intensité croissante, et on enregistre l'amplitude des
réponses mécaniques.
Comment la structure de ces deux types de muscles striés vous permet-elle d'expliquer les
différents résultats obtenus ?
I.E7
L'implantation d'électrodes réceptrices en divers points d'un cœur isolé de chien a permis d'
enregistrer sur un oscilloscope électronique les courbes représentées sur le document B.
1) Que représentent ces différentes courbes ?
2) Le décalage des tracés selon l'axe des abscisses étant proportionnel au temps de conduction,
quel phénomène physiologique ces différentes courbes vous permettent-elles de mettre en
évidence ? Justifiez votre réponse.
Afin de déterminer le mécanisme de ce phénomène, on réalise sur des animaux différents des
expériences de destruction sélective de certaines régions du cœur. Les résultats obtenus sont
portés dans le tableau suivant :
Experience Resultants
Exp.1: Destruction en 1, 2 et 3 Le Cœur s’arrête de battre
Exp.2 : Destruction en 1 Ralentissement des battements cardiaques
Exp. 3 : Destruction en 1 et 2 - Arrêt des battements des oreillettes
- Les ventricules battent à un rythme
lent (25 à 35 battements par minute)
3) A partir de ces résultats, montrez le rôle de ces régions du cœur dans le phénomène considéré.
4) Sur le document B, représentez et légendez les structures que vous venez de, mettre en
évidence.
Centre de Rabat - Mai 1984
I.E8
I. Afin d'étudier les effets du repos prolongé et de l'entraînement physique sur l'activité
cardiaque, on soumet des individus masculins: âgés de 19 à 21 ans de même taille et de même
masse, à un effet musculaire d'intensité croissante.
Durant cet exercice, on mesure pour chaque individu, la variation de la fréquence cardiaque et du
volume systolique de la consommation d'oxygène exprimé en litres par minute. Les courbes a, b.
et c des documents I et II correspondent aux moyennes des mesures effectuées sur ces individus
dans les conditions suivantes :
- courbes a = moyennes des mesures réalisées avant la période de repos prolongé(les individus se
trouvent dans des conditions normales).
- courbes b = moyennes des mesures réalisées après 20 jours de repos au lit.
- courbes c = moyennes des mesures réalisées après 50 jours d'entraînement physique.
Document III.
Expérience 2 : Dix rats de même âge sont soumis à un entrainement régulier (nage). Ces rats, ainsi
que dix autres non entraînés (rats témoins), sont sacrifiés. La masse de leur cœur est mesurée. Les
résultats obtenus sont groupés dans le tableau suivant.
Expérience 3: celle-ci consiste à mesurer un certain nombre de variables chez un homme qui
effectue un effort physique d'intensité croissante et de longue durée. Les mesures réalisées sont
consignées dans le tableau ci-dessous.
Repos Effort physique en Km/h
4,8 7 10 10,5 11,8 12
Consommation d’oxygène en l/mn 0,35 1,08 2,11 3,01 3,04 3,04 3,04
Chaleur perdue en Kcal/mn 0,30 3,5 8 14 16 22 23
Taux d’acide lactique en g/mn traces Traces traces traces 1,95 26,8 37,7
4) En fonction des données du tableau ci-dessus, expliquez les variations de la chaleur mesurée au
cours de l'effort physique.
Centre de Fès - mai 1984
I
PHYSIOLOGIE ANIMALE
PROBLEMES DE RELATION
CORRIGES
A. FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX SPINAL
I.A1
1) Schéma du dispositif expérimental
2) a. On remarque qu'à chaque valeur de la durée d'application de l'excitant correspond une valeur
minimale de l'intensité excitatrice et réciproquement au dessous de laquelle l'excitation est inefficace.
Si la durée du choc électrique est faible, son Intensité doit être forte (et réciproquement) pour que
l'excitation soit efficace.
La courbe I = f(t) caractérise l'excitabilité de la fibre nerveuse : au-dessus de la courbe on a la zone des
excitations efficaces au dessous la zone des excitations inefficaces (du fait d'une intensité trop faible ou
d'un temps d'application trop court.
Il existe une intensité minimale (ou seuil efficace).Dans le cas du courant électrique, c'est le plus faible
voltage qui permette d'obtenir une réponse : c'est la rhéobase ou voltage rhéobasique égal ici à 0,1 mA. La
chronaxie ou temps minimal pendant lequel un courant électrique d'intensité double de la rhéobase doit
être appliqué pour qu'une réponse soit enregistrée. La chronaxie est ici égale à 0,5 ms.
b. On n'enregistre pas aucune variation sur l'écran des oscillographes 01 et 02 car l'excitation d'intensité I1
= 0.2 mA, appliquée pendant un temps t1 = 0.3msest inefficace (elle est située dans la zone des exciterons
inefficaces du document 1)
Pour que cette excitation soit efficace, il faut qu'elle soit appliquée pendant un temps minimal égal à 0,5
ms. D'après le document 1, cette excitation d'intensité I2 = 0 3 ms appliquée pendant un temps t2 = 0,6 ms
est efficace car la durée minimale pour une telle intensité est de 0,4 ms seulement.
On observe sur l'écran de l'oscillographe 01 une courbe diphasique puisque les deux électrodes réceptrices
sont placées à la surface de la fibre nerveuse.
Sur l'écran de 02, on observe une courbe monophasique car la deuxième électrode réceptrice se trouve à
un potentiel nul.
3) a. Comme précédemment, on observe sur 01, une courbe diphasique et sur 02 une courbe
monophasique.
Avant de répondre à l'autre partie de la question , il convient de rappeler que la conductibilité de l'influx
nerveux, indifférente dans une portion de fibre (c'est à dire se déplaçant dans les deux sens de la fibre
nerveuse), est orientée, pour une chaîne de neurones dans le sens dendrites, corps cellulaire, axone.
Donc. sur l'écran de l'oscillographe 03, on enregistre: une courbe diphasique étant donné que les deux
électrodes réceptrices sont situées à la surface de la dendrite du neurone suivant. Pour y parvenir l'influx
nerveux franchit la synapse entre 02 et 03. Les électrodes de 04 étant situées sur l'axone du neurone
précédent l'influx nerveux ne peut s'y rendre car ce sens est opposé au sens physiologique signalé plus
haut.
b. 50 m/s représentent la vitesse de l'influx nerveux dans cette fibre. Quelle est la vitesse de l'influx nerveux
entre E et 03 ?
on sait que v = = = 35,3 m/s
Cette vitesse est inférieure à la vitesse de l'influx nerveux dans une fibre.
Donc il y a eu un ralentissaient de la vitesse entre E et 03, qui ne peut avoir lieu qu'au niveau de la
synapse.
Calculons le temps perdu à l'influx nerveux pour franchir la synapse :
- temps que devrait mettre l'influx neveux pour parcourir une distance de 12 mm.
V= d’où t = = = 0,24. s = 0,24 ms.
- temps réel mis par l'influx neveux pour parcourir cette distance de 12 mm = 0,34 ms
temps perdu = 0,34 - 0,24 = 0,10 ms .
Ce retard de 0,10 ms s'explique par le fait que la transmission synaptique n'est pas directe mais se
fait par l'intermédiaire d'un médiateur chimique, l'acétylcholine.
l.A4
a) Calcul de la vitesse de l'influx nerveux .nerveux.
on rappelle que v =
d = distance AB
d = 5 cm = 5. 10-1 m chez la grenouille.
d = 24 à = 24. 10-2 m chez le chien.
t = temps mis par l'influx nerveux pour parcourir la distance AB
Le tableau suivant vous donne les valeurs de la vitesse de l'influx nerveux sciatique de chaque
animal en fonction de la température.
Température du nerf 18°C 28°C 38°C
Grenouille = 25m/s = 50m/s = 100m/s
Chien = 100m/s = 102m/s = 98m/s
La comparaison de ces valeurs montre que pour une température donnée la vitesse de l'influx
nerveux est plus grande chez le chien sauf à 38°C où les deux vitesses sont très voisines.
b) L'influence de la température est pratiquement négligeable chez le chien alors qu'elle est très
importante chez la grenouille où la mitose double chaque fois que la température augmente de
10°C.
La température du milieu extérieur influe sur la physiologie et le comportement de la grenouille
qui est un animal à température variable (poïkilotherme)
I.A5
- Facteurs nécessaires pour que l'excitation soit efficace :
* intensité du stimulus : celle-ci doit être égale ou supérieure au seuil d'excitabilité du nerf
* durée d'application du stimulus : celle-ci doit être suffisante ; elle est fonction de l'intensité du
stimulus utilisé.
- Interprétation de la figure f4
3 = Le spot lumineux dévie en sens inverse : l'onde de dépolarisation quitte la première électrode
continue sa propagation pour atteindre la deuxième électrode à la valeur 4.
Au point P le spot lumineux ne décrit pas de palier donc les électrodes réceptrices sont
très rapprochées entre elles.
l.A6
La courbe A est un électroneurogramme représentant un potentiel d'action diphasique.
Remarques : Pour l'interprétation de cette courbe relire attentivement le corrigé de l A5 de
septembre 1973. Toutefois. les différences essentielles entre les deux enregistrements sont les
suivantes :
- inversion de la courbe A (premier pic en bas. deuxième pic en haut) par rapport à celle proposée
en septembre 1973.
- présence d'un palier entre les deux pics de la courbe A.
Cette deuxième différence est due au fait que les deux électrodes réceptrices R1R2 sont écartées
l'une de l'autre. La longueur du palier de la courbe A est proportionnelle à l'écartement de ces
deux électrodes.
En ce qui concerne l'inversion de la courbe A, on sait que l'enregistrement graphique d'un potentiel
d'action diphasique dépend de la position des électrodes réceptrices et par conséquent des plaques
horizontales du tube cathodique (représentées ici sur l'écran de l'oscillographe par rapport au sens de
propagation de l'influx neveux.
Représentons schématiquement les deux cas possibles :
- premier cas :
L'application du choc électrique en E1E2 crée une onde de négativité qui se propage le long du
nerf sciatique.
* lorsque cette onde atteint la première électrode réceptrice R1, les électrons sont repoussées par
la plaque P1. polarisée négativement, rapport à la plaque P2 restée positive, le spot lumineux
dévié alors vers le bas.
* le spot revient à la ligne isopotentielle zéro (palier horizontal)lorsque l'onde de négativité se
trouve entre les des électrodes réceptrices.
* ensuite, l'onde de négativité atteint l'électrode réceptrice R2, la plaque P2 est alors chargée
négativement par rapport à la plaque P1 devenue positive, les électrons et par conséquent le spot
lumineux sont déviés vers le haut.
- deuxième cas :
Il ne sera pas fait de développement pour ce cas, le candidat peut, s'il le désire, tenir un
raisonnement analogue, à partir du schéma proposé ci-dessous.
l.A7
Rappels ..
On sait que l'intérieur du neurone est chargé négativement (-70 millivolts) rapport à
l'extérieur :par de repos. il s'agit du potentiel de repos. Il est la conséquence du déséquilibre
ionique provoqué à la fois par la pompe à sodium et par Il est la présence, dans la membrane
cellulaire, d'un certain nombre de canaux ouverts en permanence et sélectivement perméables
aux ions potassium. La pompe rejette, dans le milieu externe, des ions sodium en échange d'ions
potassium, rendant l'intérieur de la cellule environ 10 fois plus riche en ions potassium que
l'extérieur.
Les canaux potassium de la membrane permettent aux ions potassium qui sont tout proches de la
membrane de sortir librement.
La perméabilité de la membrane aux ions sodium est faible à l'état de repos, en sorte qu'il n'y a
pratiquement aucun flux contraire d'ions sodium de l'extérieur vers l'intérieur de la cellule bien
que le milieu externe soit dix fois plus riche en ions sodium que le milieu interne. Il en résulte une
différence de potentiel égale a -70 millivolts.
Le potentiel d'action débute par une légère dépolarisation au moment de passage de l'influx
nerveux. Cette dépolarisation provoque l’ouvertures des canaux sodium ce qui déplace encore le
potentiel. Cette pénétration des ion sodium s'accélère jusqu'à ce que la surface interne de la
membrane devient localement positive. L'inversion de potentiel (de - 70 à + 40 millivolt environ)
produit la fermeture du canal sodium et l'ouverture du canal potassium. La sortie des ions
potassium rétablit alors rapidement le potentiel négatif. Cette inversion de potentiel connue sous
le nom de potentiel d'action, se propage elle-même le long de l'axone.
Remarque : Ces rappels ne sont pas exigés dans la réponse du candidat. Cependant, pour analyser
les courbes B1, B2 et établir une relation entre le mouvement des ions et les variations du potentiel
de membrane observées, le candidat devait s'appuyer sur ses connaissances, en vue d'interpréter
les phases de la courbe B2.
L’interprétation des phases de la courbe B2
- AB : potentiel de repos avec maintien des concentrations différentes en ions sodium et
potassium de part et d'autre de la membrane du neurone ;
- BCD : potentiel d'action monophonique ; variation brusque de la perméabilité membranaire aux
ions Na+ et K+, la phase de dépolarisation BC correspondant à l'entrée massive des ions Na + et la
phase de repolarisation CD plus lente correspondant à la sortie des ions K +.
- DE: retour à l'état initial avec une légère hyperpolarisation terminale.
I.A8
1. Les électroneurogrammes présentent des variations de potentiel.
IIIa = une première stimulation de l'axone A provoque une dépolarisation qui n'atteint pas le seuil ;
le neurone post-synaptique D ne produit pas de potentiel d'action.
- Une deuxième stimulation de l'axone A intervenant 10 ms après la première donne le même
résultat.
IIIb = une deuxième stimulation de l'axone A intervenant 3,5 ms environ après la première donne
naissance à un potentiel d'action ; il y a donc une réponse post-synaptique au niveau du neurone
D : c'est l'effet de sommation.
lllc = une première stimulation de l'axone B est inefficace ; une excitation simultanée des atones A
et B déclenche un potentiel d'action : il y a également sommation.
llld = l'excitation de l'axone C provoque une hyperpolarisation. La stimulation simultanée des
atones A et C a pour résultat une légère dépolarisation en-deçà du seuil.
1. De l'analyse précédente, on peut déduire que les axones A et B forment avec D des synapses
excitatrices, et l'axone C une synapse inhibitrice complément d'information On peut distinguer sur
le plan structural trois types de synapses :
- des synapses axo-dendritiques (cas traité ci-dessus)où les boutons terminaux sont appliqués sur
les dendrites ; .
- les synapses axo-somatiques reliant des atones au corps cellulaire ;
- les synapses axo-axoniques où les boutons sont en contact avec un autre axone.
Le corps cellulaire d'un neurone et ses dendrites peuvent être littéralement couverts de boutons
terminaux d'axones provenant d'une multitude de neurones (jusqu'à 10 000).
Sur le plan fonctionnel, l'activité du corps cellulaire d'un neurone dépend de la résultante des
influence excitatrices et inhibitrices qui s'exercent sur le potentiel de repos de la membrane et qui
sont soumises à une sommation algébrique.
Le processus de sommation est dénommé spatial lorsqu'il consiste en l'arrivée simultanée, sur une
région restreinte de la surface externe du corps cellulaire, de plusieurs influx conduits par des
fibres nerveux différentes de même type fonctionnel (voir document IIIc).
Un autre mode de sommation est dit temporel parce qu'il procède de la succession rapide d'influx
conduits par une seule fibre nerveuse (voir document IIlb).
Remarque : La dépolarisation n'est pas synonyme de potentiel d'action. L'ensemble des
informations indiquées ci-dessus n'est pas exigé du candidat. Celui-ci devra, néanmoins, dégager la
notion de sommation, celles de synapse excitatrice et de synapse inhibitrice.
I.A9
a. Le document I représente une électronographie d'une coupe transversale d'une fibre nerveuse
myélinisée.
- Les légendes :
1 - gaine de myéline
2 - mitochondrie
3 - membrane plasmique de la cellule de Schwann
b. - L'élément 1 étant la gaine de myéline, cette dernière se forme par enroulement de la
membrane de la cellule de Schwann en plusieurs tours de spires autour de l'axone.
c. - La coupe a donc été réalisée au niveau d'un noyau de Schwann (ou de la cellule de Schwann).
I.A10
I. Il s'agit d'un potentiel d'action monophasique.
L'enregistrement peut être décomposé en différentes phases :
- Avant la stimulation, l'oscilloscope enregistre une différence de potentiel de - 60mV
(l'axoplasme étant chargé négativement par rapport au milieu % extérieur), c'est le potentiel de
repos.
- L'artéfact indique le moment de l'excitation.
- Le temps de latence correspond au temps de conduction de l’influx entre le point d'application
de la stimulation et l’endroit où l’électrode de mesure est introduite.
- une phase de dépolarisation suivie d'une inversion du potentiel qui monte jusqu'à + 40mV.
- Une phase de repolarisation et retour au potentiel de potentiel de repos.
II. Le tableau montre que la composition ionique de l'axoplasme diffère de celle du sang de
l'animal : le milieu intracellulaire étant riche en potassium et le milieu extracellulaire riche en
sodium.
L'eau de mer a une composition ionique et une concentration globale voisines de celles du sang
de l'animal, cela justifie son emploi comme liquide physiologique.
III. 1) Le potentiel de repos baisse quand la concentration du potassium dans le milieu
extracellulaire augmente. Il s'annule lorsque celle-ci atteint 117 m-mole/litre.
2) Lorsque la solution de perfusion est la même que la solution externe, le potentiel de repos est
nul.
Si la concentration interne en potassium augmente, une différence de potentiel apparaît entre
l'intérieur et l'extérieur de l'axone; elle augmente progressivement et atteint - 60 mv lorsque la
concentration interne en K+ est de 600 m-mole/litre.
3) les courbes 3 et 4 montrent que les différences de concentrations du K+ de part et d’autre de la
membrane plasmique ont un rôle essentiel dans l’établissement et le maintien du potentiel de
repos.
Dans une cellule au repos, la membrane plasmique est beaucoup plus perméable aux ions K +
qu'aux ions Na+.
On assiste donc à un passage presque exclusif des ions K+ de l'intérieur vers l'extérieur de la
cellule. Ce passage tend à créer une différence de potentiel entre l'intérieur et l'extérieur telle
que, l'intérieur se trouve à un potentiel négatif par rapport à l'extérieur ; potentiel de repos.
Remarque:
En fait, il existe des forces électriques qui tendent à retenir K+ à l’intérieur et qui s'opposent aux
forces de diffusion créées par l'effet de concentration. A cette opposition de forces correspond
une différence de potentiel appelée potentiel de repos.
IV. 1)* Milieu extracellulaire constitué par l'eau de mer dont la concentration en sodium est :
[Na+] = 450 mM/litre.
l'amplitude du potentiel d'action correspondante est = 100 mV.
* milieu extracellulaire constitué par 33 % d'eau de mer dont la concentration en sodium est :
[Na+] = 150 mM/litre l'amplitude du potentiel d'action correspondante est = 60 mV.
Chaque type de cellule visuelle à cône est caractérisé par son seuil d'excitabilité (plus élevé pour le
bleu que pour le rouge)et par sa courbe de sensibilité. De plus, leur distribution dans la rétine n'est
pas la même, si bien que l'étendue du champ visuel varie suivant la couleur.
L'acuité visuelle est l'inverse du pouvoir séparateur. Ce dernier est défini comme étant l'angle
minimal sous lequel en vision fovéale, deux points situés côte à côte sont vus distinctement.
L'image de ses deux points est formée sur deux cellules visuelles à cônes voisines séparées par une
troisième. Ces deux cellules sont alors exigées et donnent naissance à deux influx nerveux qui sont
acheminés par deux fibres nerveuses jusqu'au centre visuel où deux informations sont reçues.
I.B2
1) Définition : L'acuité visuelle est la faculté de distinguer deux points voisins l'un de l'autre, de ne
pas les confondre, donc de les séparer.
Sa valeur correspond à l'inverse de l'angle limite qui définit le pouvoir séparateur de l'œil.
2) a. En vision diurne (en présence maximale autour de 0° (rétine centrale)diminue rapidement
dès qu'on s'éloigne de 0°.
En vision nocturne (faible intensité lumineuse )l'acuité visuelle est nulle au centre, augmente vers
la périphérie avec un maximum à 10° de chaque côté de l'axe optique.
Dans les deux cas, entre 15° et 20° du côté nasal, l'interruption des deux courbes traduit l'absence
de l'acuité visuelle.
En conclusion, on peut dire que la sensibilité de la rétine centrale est meilleure aux fortes
intensités lumineuses. La rétine périphérique (au delà de 30° côté nasal et 40° côté temporal) est
plus sensible aux faibles éclairements.
b. La différence de sensibilité rétinienne constatée auparavant suppose l'existence de deux types
de récepteurs sensoriels :
- des récepteurs localisés surtout dans la rétine centrale (fovéa ou tache jaune) qui permettent la
vision diurne et une bonne acuité visuelle : ce sont les cellules visuelles à cône.
- des récepteurs occupant surtout la rétine périphérique et permettant la vision nocturne et une
faible acuité. Ce sont les cellules visuelles bâtonnet.
L'interruption de l'acuité visuelle entre 15 et 20°du côté nasals explique par l'absence de
récepteurs sensoriels rétiniens à ce niveau : c'est le point aveugle.
3)
Ce schéma nous permet de comprendre ce que nous avions dit à propos de l'acuité visuelle.
- au centre de la rétine (fovéa), l'acuité visuelle est maximale en vision diurne. Ceci est du au fait
que chaque cellule visuelle à cône est en relation avec un neurone multipolaire par l'intermédiaire
d'un neurone bipolaire.
Deux points lumineux très rapprochés l'un de l'autre excitent deux cellules visuelles. Les l'influx
partant des cellules excitées arrivent séparément au centre visuel par l'intermédiaire de deux
fibres du nerf optique : les deux points lumineux sont perçus distinctement.
Remarque : on a calculé que pour deux points lumineux formant un angle visuel d'une minute,
leurs images sur la rétine sont distantes de 4 microns. Au niveau de la fovéa, les cônes étant très
serrés les uns contre les autres, les rayons lumineux atteignent deux cônes séparés par un
troisième puisque le diamètre d'un cône est de deux microns. Deux points lumineux ne sont donc
vus distinctement que si leurs rayons lumineux atteignent deux cônes non contigus.
- au niveau de la rétine périphérique l'acuité visuelle est faible. Ceci s'explique par le fait que
plusieurs cellules visuelles à bâtonnet sont en relation avec un neurone multipolaire par
l'intermédiaire de quelques neurones bipolaires.
Les influx nerveux créés par deux points lumineux très rapprochés l'un de l'autre sont recueillis par
un neurone multipolaire qui les transmet au cerveau par une seule fibre du nerf optique : les deux
points sont confondus.
I.B3
a. Il est précisé dans l'énoncé que le sujet distingue nettement les deux bandes de papier noir et
que l'angle formé par ces deux bandes et l'œil (pris pour sommet) vaut une minute.
Cet angle est le pouvoir séparateur de l'œil (α).
Or l'acuité visuelle A est l'inverse du pouvoir séparateur.
Nous pouvons écrire Acuité visuelle =
A = A = ou
Les images des deux bandes de papier se forment sur la rétine fovéale ou tache jaune.
b. Les conditions de l'expérience réalisée par T. TOMITA sont détaillées dans l'énoncé en vue de
préciser que :
- la variable est la longueur d'onde, d'une part.
- la distribution du nombre de cellules excitées en fonction de la longueur d'onde est une
distribution discontinue, d autre part.
1. Construction du polygone de fréquence.
Remarque : L'échelle du graphique ci-dessous a été modifiée :
1 cm représente ici 40 mg et 1 cm 10 cellules.
Document I
I.B4
1. - L'objet A est situé dans le champ visuel temporal de l'œil droit et en dehors du champ visuel
de l'œil gauche : seule la rétine nasale de l'œil droit sera donc stimulée. Les influx nerveux nés de
cette stimulation circulent le long des fibres nerveuses qui partent de la rétine nasale et
aboutissent dans la zone 1 correspondant à la région occipitale du cortex cérébral gauche.
Le groupe de cellules cérébrales dans lesquelles augmente la glycolyse et qui interviennent dans la
vision de l'objet A est situé dans l'hémisphère cérébral opposé à l’objet. Par conséquent les fibres
nerveuses partant de la rétine nasale de l'œil droit se croisent au niveau du chiasma optique.
2. - L'objet B est placé dans le champ visuel nasal de Chaque œil. Cet objet stimulera donc les deux
rétines temporales, droite et gauche.
Les influx sensitifs nés de cette excitation circulent le long des fibres nerveuses directes qui
aboutissent dans la zone corticale 1, pour les influx nerveux nés dans la rétine temporale gauche
et dans la zone corticale symétrique 2 pour les influx nerveux nés dans la rétine temporale droite.
On observera donc une augmentation de la glycolyse dans les deux zones corticales 1 et 2.
3. - Lorsque l'objet est placé en C, en dehors des deux champs visuels, les deux yeux ne seront pas
stimulés. On n'observera donc pas d'augmentation de la glycolyse.
4. - Il s'agit de représenter les voies optiques correspondant uniquement aux résultats observés.
Par conséquent les fibres nerveuses issues de la rétine nasale de l'œil gauche ne doivent pas
figurer sur le document 1.
Les objets A et B étant assimilés à deux points, pour trouver l'emplacement sur la rétine de leurs
images respectives, on peut se contenter de tracer le faisceau lumineux partant de chaque objet
et passant par le centre optique de l'œil.
REMARQUE : La représentation schématique des articulations synaptiques au niveau des couches
optiques et du centre visuel n'est pas exigée.
I.B5
l ) Analyse : les taches noires correspondent aux noyaux des cellules de la rétine.
- Dans la zone A. le nombre de noyaux dans les 3 couches est sensiblement le même.
- Dans la zone B. le nombre de noyaux diminue de la couche 1 vers la couche 3
- La zone C est dépourvue de noyaux.
Interprétation :
- La couche 1 correspond à la couche externe formée de cellules visuelles.
- La couche 2 correspond à la couche moyenne formée de neurones bipolaires.
- La couche 3 correspond à la couche interne formée de neurones multipolaires.
- Zone A : chaînes neuroniques linéaires = rétine centrale ou fovéa.
- Zone B : chaînes neuroniques convergentes = rétine périphérique.
- Zone C dépourvue de cellules visuelles = point aveugle.
2) a.
Document I : rétine périphérique
b.
ID2.
1)
Figure 1 Figure 2
On sait que la fibre musculaire est l’unité morphologique du muscle. Celle-ci est constituée de
fibres musculaires ou myofibrilles. Au microscope électronique, une myofibrille montre une
alternance de bandes sombres (zone A) et de bandes claires (zone I). Ces dernières sont traversées
en leur milieu par une strie Z.
La portion de myofibrille comprise entre deux stries z consécutives est un sarcomère (voir fig 1).
Celui-ci est constitué par l’alternance de deux types de filaments ou fibres, de nature protidique :
- des fibres fines faites d’actine, réunies entre elles au niveau de la strie z, mais s’interrompant au
niveau de la zone H.
- des fibres épaisses faites de myosine, étendues sur toute la longueur de la bande sombre.
Lors de la contraction musculaire, les fibres d’actine crochetées par certaines parties de fibres de
myosine glissent parallèlement entre ces dernières. Les bandes claires deviennent plus courtes,
faisant diminuer la longueur du sarcomère ainsi que celle de la zone H qui peut même disparaître
(voir fig 2).
Remarque : ce commentaire n’est pas exigé mais pour pouvoir introduire certaines notions ne
figurant pas dans le manuel, nous avons jugé opportun de faire ce rappel afin d’apporter les
précisions suivantes :
- les fibres de myosine sont unies entre elles au milieu du sarcomère, au niveau de la strie M.
- les fibres fines de la bande claire sont, en fait, constituées par les molécules d’actine sphériques
disposées selon une double hélice. Dans la gorge de celle-ci, est logée une protéine filamenteuse,
la tropomyosine qui fixe à la fibre fine les molécules globulaires d’une protéine, la troponine (voir
fig 3).
- les fibres épaisses sont constituées de myosine. Chaque molécule de myosine comprend une tête
et une longue queue.
5)Les sources d’énergie de la contraction musculaire sont :
- les composés phosphorés (ATP, phosphagène)
- les sucres (glycogène, glucose).
* Durant la contraction musculaire, il se produit une hydrolyse de l’ATP (ou adénosine
triphosphate) qui libère de l’énergie, selon la réaction suivante :
ATP + H2O ADP + PO4H3 + Energie
* L’ATP est reconstituée selon trois voies:
Voie aérobie rapide : 2ADP ATP + AMP et ADP + phosphagène ATP + AMP
Voie anaérobie moyenne : glycogène ou glucose Acide pyruvique + ATP
Voie aérobie lente : Acide pyruvique ATP.
Remarque : en absence d’oxygène, l’acide pyruvique produit de l’acide lactique.
I.D3
a) 1° Enregistrement a, b et d :
Les courbes a et b correspondent à des potentiels d’action diphasiques (PA) ; les électrodes
réceptrices étant placées à la surface des organes, ces PA traduisent les phénomènes
« électriques » enregistrés par la voie inférieure de l’oscilloscope au niveau du nerf (a)et au niveau
du muscle (b) ; ces mêmes phénomènes résultent de mouvements ioniques créés par la
stimulation du nerf. La courbe c traduit quant à elle la contraction musculaire.
Relations entre les différentes courbes :
Le PA apparait d’abord au niveau du nerf, immédiatement après la stimulation ; son amplitude est
d’environ 35 mv. L’onde de négativité, comparable à l’influx nerveux, entraine la réponse du
muscle ; celle-ci s’accompagne également d’un PA dont l’amplitude est de 35mv environ.
Précédant la phase de contraction, ce 2è PA apparait durant la phase de latence du muscle mais
avec un léger retard par rapport au PA du nerf en raison de la distance parcourue entre D et E.
2° Analyse de la courbe C.
6° Le PA apparu au niveau des fibres du nerf moteur se propage jusqu’aux arborisations terminales
de ce nerf ; il déclenche l’ouverture synaptiques (phénomène d’exocytose)et par conséquent la
libération d’acétylcholine, considérée comme substance nécessaire à la transmission
neuromusculaire ; on a d’ailleurs montré expérimentalement qu’une application locale à faible
dose d’acétylcholine au niveau même des terminaisons nerveuses provoquait les phénomènes de
dépolarisation cités dans l’expérience III ; d’autre part le liquide de perfusion d’un muscle ésérine
après excitation répétée de son nerf moteur contient de l’acétylcholine.
La plaque motrice se dépolarise alors sous l’action de l’acétylcholine, en se fixant sur la membrane
post-synaptique (grâce à des récepteurs spécifiques), l’acétylcholine engendre des mouvements
ioniques qui déterminent le PA musculaire.
Remarque :
Cette discontinuité dans la transmission de l’influx nerveux retarde celui-ci : c’est le délai
synaptique.
I.D4
I. 1)Elément a = une fibre musculaire
Elément b = une myofibrille
2)
E. L'activité cardiaque
I.E1
figure f1
- La figure f1 représente l'enregistrement (cardiogramme) de trois révolutions cardiaques. Sur le troisième
enregistrement, localisons par deux petits traits une révolution cardiaque.
- Pour mesurer la durée d'une révolution cardiaque, il suffit de repérer un même point sur Je tracé
des deux premières contractions cardiaques et de rejeter ces deux points sur l'échelle des temps.
On trouve ainsi (voir figure f1) approximativement 0,75 s pour une révolution cardiaque.
- La fréquence cardiaque est le nombre de contractions du cœur en une minute
en une seconde il y a révolutions soit
Une révolution cardiaque dure environ 1,7 secondes et comprend les phases suivantes : ab =
systole auriculaire
bc = début de la diastole suivante)
cd = systole ventriculaire auriculaire (celle-ci se prolonge jusqu'à la révolution suivante)
de = diastole ventriculaire (celle-ci se prolonge ventriculaire) jusqu'à la prochaine systole
3)a. La figure f2 représente un cardiogramme de chien.
Au début cet enregistrement apparaît normal : les oscillations sont régulières et d'égale
amplitude.
En portant une dizaine d'excitations successives sur un des deux nerfs splanchniques, on constate
que le cœur ne commence à réagir que vers la fin de ces excitations : cette réaction du cœur se
manifeste par une accélération du rythme cardiaque et une augmentation de l'amplitude des
contractions puis un retour à la normale.
b. L'excitation du nerf splanchnique provoque une augmentation de la pression artérielle ou
hypertension. Celle-ci débute quelques secondes après la fin de l'excitation du nerf splanchnique,
dure 45 secondes environ (voir document f6), puis revient à la normale.
En ce qui concerne le rapport entre les deux résultats expérimentaux illustrés par les documents f5
et f6 il ressort que l'accélération du rythme cardiaque s'accompagne: d une hypertension et son
ralentissement ramène la pression artérielle à sa valeur normale.
c. On déduit que l'excitation du nerf splanchnique stimule la médullo-surrénale e j qui secrète une
substance dans le sang veineux. Ce dernier, injecté à un autre chien n'ayant subi aucune
excitation, provoque l'accélération de son rythme cardiaque.
Cette substance qui agit par voie sanguine est une hormone appelée adrénaline.
d. Au cours d'une émotion, l'augmentation du rythme cardiaque dépend uniquement d'un
mécanisme hormonal.
Remarque :
L'émotion donne naissance à une excitation au niveau du cortex cérébral, l'influx nerveux qui en
résulte passe par l'hypothalamus pour atteindre le centre bulbaire adrénaline-sécréteur. Celui-ci,
par l'intermédiaire du nerf splanchnique, stimule la médullo-surrénale qui sécrète l'adrénaline.
Celle-ci, transportée par le sang, atteint le cœur et provoque l'accélération de son rythme.
I.E3
1)- Pour une pression sanguine (PS) de 20 mm de Hg, on enregistre aucun potentiel d’action (PA).
Donc cette pression est inférieure au seuil d’excitation de la fibre du nerf de Héring.
- Pour une P.S. égale à 80 mm Hg (supérieur au seuil d’excitation) on enregistre une série de P.A..
d’égale amplitude.
- Pour une P.S. égale à 200 mm Hg, les P.A.. enregistrés gardent une amplitude constante mais
augmentent de fréquence.
On en déduit que :
* les PA enregistrés supposent l’existence de zones sensibles aux variations de PS situées au
niveau des sinus carotidiens. Ce sont des barorécepteurs ;
* le nerf de Héring, conducteur des influx nerveux nés au niveau des barorécepteurs, est une voie
cardiaque centripète (sensitive).
2)La création d’un tel influx nerveux centripète est à l’origine d’une action en retour de type
réflexe : toute élévation de la pression sanguine (PS) excite les barorécepteurs (récepteurs
sensoriels)situés au niveau des sinus carotidiens ; il en part des influx nerveux qui, conduits par les
nerfs de Héring (voie sensitive), excitent le centre cardiomodérateur bulbaire (centre nerveux). Ce
dernier « réfléchit » les influx nerveux qui sont conduits par les nerfs pneumogastriques (voie
motrice) jusqu’au cœur (organe effecteur)provoquant e ralentissement de son rythme et par
conséquent le retour à la normale de la valeur de la PS. Par contre, lorsque la PS est trop faible (20
mm Hg), le réflexe cardiomodérateur n’est plus mis en jeu, car les barorécepteurs ne sont plus
excités. Dans ces conditions, le rythme cardiaque s’accélère, ce qui permet l’augmentation de la PS
jusqu’à une valeur normale.
Remarque : il existe au niveau de la cross aortique des barorécepteurs qui sont reliés au centre
cardiomodérateur bulbaire par le nerf de Cyon (nerf dépresseur centripète).
I.E4
1) Calcul du débit cardiaque
On sait que le débit cardiaque (d)est le volume de sang éjecté par chaque ventricule pendant une
unité de temps, soit la minute. Il dépend de deux valeurs :
- celle de la fréquence cardiaque (fc)(nombre de contractions par minute)et
- celle du volume de l’onde systolique (os) (volume de sang expulsé par un ventricule dans l’artère
au cours d’une contraction ou systole).
D’où d = f.c. x o.s. en litre par minute.
a. Au repos
Chez l’homme et la femme :
d = 60 x 76 = 4560 ml/mn soit 4,5 L/mn
b. Pendant l’exercice physique intense
- Chez l’homme d = 185 x 130 = 24050 ml/mn soit 24 L/mn
- Chez la femme d= 196 x 99 = 19404 ml/mn soit 18,4 L/mn
En comparant les valeurs obtenues on se rend compte, qu’au cours d’un exercice physique
intense, le débit cardiaque augmente 5,3 fois plus chez l’homme et 4,7 fois plus chez la femme.
D’une manière générale, la valeur du débit a donc été multipliée par cinq (5).
Chez les deux sexes, l’augmentation du débit cardiaque est obtenue par deux mécanismes :
- augmentation de la fréquence cardiaque ;
- augmentation du volume de l’onde systolique ;
Mais cette augmentation du débit cardiaque ne se fait pas de la même façon chez les deux sexes :
- chez l’homme, les deux mécanismes jouent un rôle important ;
- chez la femme l’augmentation du débit cardiaque se fait surtout par augmentation de la
fréquence cardiaque étant donné que l’augmentation du volume de l’onde systolique reste
limitée.
2)D’après les données du tableau, on peut classer les organes mentionnés en trois catégories :
- catégories d’organes dont le débit sanguin augmente beaucoup (les muscles et le cœur),
- catégorie d’organes (cerveau)dont le débit sanguin ne change pas ou en tout cas très peu
pendant un exercice physique intense,
- catégorie d’organes dont le débit sanguin diminue (organes abdominaux).
On a vu précédemment que le débit cardiaque peut être multiplié durant un exercice physique
intense par 5, donc la quantité d’oxygène transportée par le sang durant 1 minute devrait au
maximum quintupler. Or, pour les muscles, le tableau indique un débit sanguin et par conséquent
une quantité d’oxygène apportée 18,3 fois supérieure, pendant l’exercice physique intense, à ce
qu’elle est au repos.
La variation du débit cardiaque ne peut expliquer à elle seule ces résultats. C’est pour cela qu’une
partie du sang circulant est détournée au profit des organes qui travaillent (au détriment des
organes abdominaux) : c’est par ce mécanisme que l’alimentation des muscles peut âtre accrue de
manière si importante.
I.E5
1)Les différentes phases de la révolution cardiaque doivent être délimitées par les lignes verticales
coupant les différents enregistrements de la figure f9.
2)relations entre les différents phénomènes enregistrés pour chacune des phases de la révolution
cardiaque :
1ère phase : systole auriculaire (SA) de durée égale à 0,14 seconde environ. Cette phase est figurée
par le schéma A.
* L’électrocardiogramme (ECG)montre l’onde P. on sait que celle-ci précède et déclenche la
contraction des oreillettes.
* L’enregistrement des pressions montre que les valeurs de la pression dans l’artère aorte et dans
le ventricule gauche sont proches du minimum.
* D’après la courbe de variation du volume ventriculaire, on constate que durant cette phase, la
valeur de ce volume est maximale : le sang remplit le ventricule après avoir été chassé par
l’oreillette.
Remarque : le complexe QRS de l’électrocardiogramme précède et déclenche la systole
ventriculaire.
2è phase : systole ventriculaire (SV)de durée égale à 0,3 seconde environ. Cette phase est
marquée par une augmentation importante des pressions ventriculaires et aortique d’une part, et
une grande diminution du volume ventriculaire, d’autre part.
Lorsque la pression ventriculaire devient supérieure à la pression auriculaire, on enregistre un
premier bruit B1 correspondant à la fermeture de la valvule auriculo-ventriculaire gauche ou
mitrale (FM)et marquant le début de la systole ventriculaire (voir schéma B)
Lorsque la pression ventriculaire atteint une valeur supérieure à celle de la pression artérielle,
l’ouverture des valvules sigmoïdes (OS)permet l’éjection du sang par le ventricule gauche dans
l’aorte. (voir schéma C).
Remarque : l’onde T précède la décontraction ventriculaire.
3è phase : diastole générale (DG)de durée égale à 0,36 seconde environ. Durant cette phase a lieu
la décontraction ventriculaire. La pression ventriculaire diminue beaucoup plus rapidement que la
pression artérielle. Lorsque cette dernière est supérieure à celle du ventricule, la valvule sigmoïde
se ferme 5FS)provoquant le deuxième bruit B2 (voir schéma D).
Lorsque la pression auriculaire devient supérieure à celle du ventricule, l’ouverture de la valvule
auriculo-ventriculaire gauche ou valvule mitrale a lieu (OM), ce qui permet le remplissage à
nouveau de la cavité ventriculaire entraînant une augmentation du volume (voir schéma E).
I.E6
I.
1- Dans les deux cas, avant la stimulation, l’électromyogramme obtenu montre un potentiel de
repos de l’ordre de -90 mv impliquant que l’électrode réceptrice utilisée est une microélectrode
piquée dans le tissu musculaire. L’autre électrode étant maintenu au potentiel constant, la
stimulation du muscle gastrocnémien, d’une part, et celle d’un fragment de myocarde
ventriculaire, d’autre part, fait apparaître sur l’écran de l’oscilloscope une onde monophasique
précédée par un artéfact de stimulation qui indique le moment précis de l’excitation. Entre
l’artéfact et l’onde monophasique s’écoule une période de latence relativement brève.
Dans les deux enregistrements électriques, il y a d’abord une première phase très rapide au cours
de laquelle le potentiel de membrane s’inverse brusquement passant de -90 mv à + 20 mv = c’est
la phase de dépolarisation.
La seconde phase, au cours de laquelle la membrane revient progressivement à son potentiel de
repos (phase de repolarisation) représente un tracé différent selon le type de muscle strié étudié :
- Dans le cas du muscle strié squelettique (muscle gastrocnémien de grenouille)cette phase
comporte une partie assez rapide d’une durée voisine de 4ms et une partie lente d’une durée
égale à 40ms environ.
- Dans le cas du myocarde ventriculaire, cette phase est beaucoup plus lente et dure à peu près
225ms.
Remarque : Dans le cas du muscle gastrocnémien de grenouille, la phase de dépolarisation et la
première partie de la phase de repolarisation ont lieu toutes les deux pendant le temps de latence
de la secousse musculaire ; elles constituent le potentiel d’action de pointe appelé également
spike, d’une durée comprise entre 4 et 5 ms.
La spike s’accomplit toute entière avant le début de la contraction musculaire.
2- Les deux mécanogrammes, décalés par rapport aux électromyogrammes correspondants,
indiquent que la contraction ne se produit qu’après un certain délai (latence). C’est le temps
nécessaire pour que le potentiel d’action déclenche les réactions chimiques de la contraction
musculaire.
En effet, pendant ce temps, la dépolarisation se propage le long de la fibre musculaire depuis la
zone excitée et atteint au niveau des stries Z, les tubules formés par la membrane de la fibre. La
dépolarisation est transmise au réticulum sarcoplasmique dont la membrane devient perméable
au Ca2+, qui passe alors dans le sarcoplasme. En présence de Ca2+, l’ATP fournit l’énergie
nécessaire au glissement des filaments d’actine par rapport à ceux de myosine : c’est la
contraction.
II.
Sur les deux courbes, on constate une faible perméabilité aux ions Na + et K+ avant l’excitation.
On rappelle que le potentiel de reps est dû à une inégale répartition des ions de part et d’autre de
la membrane plasmique. L’ion Na+ est plus abondant dans le milieu extracellulaire alors que l’ion
K+ est prédominant dans le milieu intracellulaire. La fibre musculaire au repos est très perméable
au K+ et peu perméable au Na+.
- Dans le cas du muscle gastrocnémien, la stimulation provoque immédiatement une entrée
massive de l’ion Na+ dans le milieu intracellulaire suivie de la sortie compensatoire de l’ion K +.
Les mesures de la perméabilité de la membrane de la fibre musculaire au Na+ et au K+ s’effectue e
un point donné de cette membrane. D’après la figure A3, ces mesures ont été effectuées au
niveau de l’endroit stimulé. A partir de ce point, l’onde de négativité créée se propage le long de la
fibre musculaire et atteint la microélectrode réceptrice après un certain délai. On enregistre alors
sur l’écran de l’oscilloscope le potentiel d’action monophasique.
Pour indiquer les rapports qui existent entre les variations de a perméabilité membranaire et le
tracé de l’électromyogramme correspondant, il convient de comparer la figure A3 au tracé de la
spike.
Les mouvements ioniques modifient avec une rapidité extrême (4 millisecondes environ) les
concentrations des électrolytes de part et d’autre de la membrane de la fibre musculaire. La
pénétration de l’ion Na+ dans le milieu intracellulaire de la fibre musculaire correspond à la phase
de dépolarisation. Le début de la repolarisation est dû à la sortie de l’ion K+ dans le milieu
extracellulaire.
Dès que le potentiel de pointe est accompli, des transports actifs ramènent progressivement la
fibre musculaire à son état de repos. La « pompe ionique » utilise de l’énergie pour rejeter Na+ et
récupérer K+.
L’inégale répartition de ces ions est rétabli de part et d’autre de la membrane plasmique, ce qui
ramène la valeur négative du potentiel de repos.
- Dans le cas du myocarde ventriculaire, la stimulation provoque, comme pour le cas de la fibre du
muscle gastrocnémien, une variation de la perméabilité membranaire au Na+ mais d’une durée
beaucoup plus longue (250 millisecondes environ).
A l’entrée massive de l’ion Na+ dans le milieu intracellulaire de la fibre du myocarde correspond la
phase de dépolarisation. Quant à la perméabilité membranaire à l’ion K+, celle-ci marque d’abord
une diminution brutale, suivie d’une augmentation lente et durable qui correspond à la phase de
repolarisation du potentiel d’action.
Le retour relativement lent de la perméabilité membranaire au K+ à sa valeur initiale (10 unités
arbitraires) explique la longue durée de la phase réfractaire des fibres du myocarde.
III.
1 - Ces enregistrements révèlent, outre l'excitabilité du myocarde ventriculaire, sa contractilité. En
effet, le myocarde présente des contractions rythmiques en absence de toute stimulation
extérieure : c'est l'automatisme cardiaque. Il possède donc en lui-même la source de ses
stimulations naturelles. Leurs origines se trouvent dans le tissu nodal. Le potentiel d'action qui est
à l'origine de la contraction du fragment de myocarde ventriculaire naît spontanément et
rythmiquement dans le tissu nodal.
2 - Les deux premières stimulations (a et b) appliquées au moment où la fibre cardiaque a
retrouvé son potentiel de repos, c'est-à-dire pendant la phase de relâchement du myocarde
ventriculaire, sont efficaces. En effet, on observe une extrasystole suivie d'une diastole prolongée
ou repos compensateur. Ce dernier a une durée telle que la contraction ventriculaire suivante se
produit au moment précis où elle se serait normalement produite si le myocarde ventriculaire
n'avait pas été soumis à l'excitation a ou b. Il s'agit donc d'une extrasystole non décalante.
La troisième stimulation (c) appliquée avant le retour au potentiel de repos, c'est-à-dire pendant la
phase de contraction du myocarde ventriculaire est inefficace.
La période réfractaire est longue (250 millisecondes environ) pour les fibres du myocarde
ventriculaire.
IV.
Dans les deux cas, la stimulation I1 est inefficace, alors que la stimulation l2 est à l'origine d'une
secousse musculaire. Une stimulation n'est donc efficace que si elle atteint une certaine intensité :
le seuil (Is).
I1 ˂ Is ≤ I2
- Dans le cas du muscle strié squelettique (figure A6)
Quand le seuil d'excitation est atteint, toute augmentation de l'intensité de stimulation (de I2 à Is)
entraîne une augmentation de l'amplitude de la réponse mécanique.
A partir de Is, l'augmentation de l'intensité de stimulation ne modifie pas l'amplitude de la
réponse mécanique.
Les fibres du muscle strié squelettique sont distinctes ; chacune répond selon son propre seuil
d'excitabilité. Quand Is est atteint, toutes les fibres sont recrutées.
- Dans le cas du fragment de myocarde isolé (figure A7).
A partir de Is, toute augmentation de l'intensité de stimulation (de l2 à I6) ne modifie pas
l'amplitude de la réponse mécanique. Le myocarde obéit donc à la loi du tout ou rien et se
comporte comme une fibre unique. En effet, les fibres cardiaques sont anastomosées ; l'excitation
qui atteint une fibre se propage aux autres.
I.E7
1) Les courbes du document B représentent des potentiels d'action.
2) Puisque le cœur est isolé et qu'il n'est soumis à aucune stimulation, le premier potentiel
d'action enregistré au niveau du sinus veineux (nœud sinusal) est spontané. Donc le nœud sinusal
présente une activité spontanée traduite électriquement par des potentiels d'action et qui est à'
l'origine des contractions du myocarde : c'est l'automatisme cardiaque.
3) Expérience l : Les nœud sinusal et septal ainsi que le faisceau indispensable à l'automatisme
cardiaque.
Expérience 2 : Le nœud sinusal impose son rythme plus rapide à cœur. C'est l'entraineur principal
du cœur (ou pacemaker).
Expérience 3 : Le faisceau de His intact provoque des battements ventriculaires de rythme lent.
C'est un entraineur secondaire du cœur.
4) Légende du dessin :
I.E8
I. 1)- Document I : La fréquence cardiaque augmente en fonction de l'effort. Elle atteint au début
de l'expérience (courbe a) une valeur maximale de 195 bat/mn pour une consommation d'O2 de
4,2 l/mn. Après 20 jours au lit (courbe b), la fréquence maximale est de 195 bat/mn pour une
consommation de 3,2 l/mn. Après 50 jours d'entraînement (courbe c), la fréquence cardiaque
diminue légèrement : 190 bat/mn pour une consommation d'O2 plus importante : 5,2 l/mn.
- Document Il : Le volume systolique maximal dans le premier cas (courbe a) est de 110 ml, dans le
deuxième cas (courbe b) il est de 90 ml ; enfin il est de 150 ml dans le troisième cas (courbe c).
- Le repos a pour conséquence une diminution du volume systolique ; 20 ml de moins par rapport
au cas normal (courbe a), alors que l'entraînement augmente le volume systolique (60 ml de plus).
- La consommation d'O2 est influencée par le repos (diminution de cette consommation), et par
l'entraînement (augmentation de la consommation).
- La fréquence cardiaque, quant à elle, subit de légères modifications à la suite d'entraînements.
2) - Débits cardiaques maxima :
1er cas (courbe a) = 1 10 x 195 = 2 1.450 ml/mn soit 2 1,45 l/mn
2* cas (courbe b) = 90 x 195 = 17.550 ml/mn soit 17,55 l/mn
3* cas (courbe c) = 150 x 190 = 28.500 ml/mn soit 28,5 l/mn
- Le débit cardiaque a diminué à la suite d'un repos prolongé. Il augmente sous l'influence de
l'entraînement.
- Les différences constatées sont dues à la variation du volume systolique qui a ainsi un rôle
prépondérant dans le cas considéré ici.
II. 1) - Expérience 1: Le nombre de capillaires sanguins par mm2 varie en fonction de l'effort dans le
muscle de la jambe et dans le muscle cardiaque.
Il ne varie pas dans le muscle masticateur.
- Expérience 2 : Masse moyenne des cœurs :
* des rats témoins : 740 mg,
* des rats entraînés : 967 mg.
A la suite d'un entraînement prolongé, il y a augmentation de la masse des cœurs des rats
entraînés de :
967 - 740 = 227 mg environ.
L'entraînement favorise l'augmentation de la masse du cœur ainsi que l'augmentation du nombre
des capillaires sanguins qui irriguent les muscles de la jambe et le muscle cardiaque.
2) Les modifications qui accompagnent l'entraînement sont :
* l'augmentation de la masse cardiaque,
* l'augmentation du volume systolique,
* et le développement du réseau capillaire.
3)- D'une espèce à l'autre, la fréquence cardiaque est inversement proportionnelle à la masse du
cœur.
- Chez une même espèce, la fréquence cardiaque diminue avec l'âge.
4) - Au repos comme à l'activité, l'organisme consomme de l'oxygène nécessaire à l'oxydation des
substances énergétiques (production de chaleur).
- Le volume d'oxygène consommé est proportionnel à l'exercice physique.
- Ce volume atteint un palier de 3,04 l/mn correspondant à une activité cardiaque maximale.
- A partir de cette valeur, l'organisme puise l'énergie nécessaire à partir de la glycolyse anaérobie
avec production accrue d'acide lactique
II
PROBLEMES DE REPRODUCTION
résumés de cours
+
Enoncés
PROBLEMES DE REPRODUCTION
La reproduction sexuée permet un brassage des caractères héréditaires : elle assure le
renouvellement des combinaisons géniques du patrimoine héréditaire. Elle fait intervenir
généralement deux individus de sexe différent, l'un mâle (ƀ) produisant des cellules reproductrices
ou gamètes mâles (spermatozoïdes), l'autre femelle ( Q) donnant des gamètes femelles (ovules au
sens général).
En général, le spermatozoïde est mobile. Il est attiré par des substances chimiques (exemple les
fertilisines) sécrétées par l'ovule immobile.
L'union des gamètes mâle et femelle ou fécondation est fondamentalement identique dans le
monde vivant. Elle conduit après caryogamie (union des noyaux) à la formation de l'œuf fécondé
ou zygote dans lequel la diploïdie est rétablie. Cet œuf est à l'origine de la constitution d'un nouvel
organisme par mitoses successives.
Comment l'union de deux individus diploïdes aboutit à la formation d'un nouvel individu diploïde ?
Des analyses du taux d'A.D.N. contenu dans le noyau des cellules sexuelles ont révélé que ce taux
est égal à la moitié de celui contenu dans le noyau des cellules somatiques. Cette réduction
chromatique ou méiose (= division réductionnelle + division équationnelle) engendre à partir
d’une cellule diploïde (2n chromosomes), quatre cellules haploïdes (n chromosomes) dont l'union
reconstitue la diploïdie.
Chez l'Homme, la gamétogenèse se déroule en quatre phases dans les gonades (testicules chez
l'homme, ovaires chez la femme) comme suit :
Les phénomènes hormonaux liés au fonctionnement des appareils génitaux de l'homme et de la
femme sont résumés comme suit :
L’hypothalamus L’hypophyse Les gonades Effet des hormones sexuelles
antérieure
Sécrète des neurohormones Sécrète les Stimule la - active la spermatogenèse
CHEZ L’HOMME
(RF ou RH)qui stimulent gonadostimulines : spermatogenèse dans les - agit sur les organes génitaux
l’antéhypophyse de façon FSH tubes séminifères accessoires (voies génitales, glandes
constante annexes et pénis)
LH Stimule la sécrétion de - développe et maintient les
testostérone par les caractères sexuels secondaires
cellules interstitielles - agit en retour (feedback ou
rétrocontrôle négatif) sur le complexe
hypothallamo-hypophysaire en
inhibant la sécrétion de LH.
contractions
Concernant la température
corporelle : elle reste
inférieure à 37°C
Action inhibitrice sur le
complexe hypothalamo-
hypophysaire entrainant
une diminution de la
sécrétion de la FSH.
« pic de décharge » de FSH La sécrétion des œstrogènes Le taux d’œstrogène devenu
PERIODE D’OVULATION
mais surtout de LH. Cette présente un premier pic juste très important active la la
dernière déclenche avant la décharge massive de production des RF qui
l’ovulation et la LH. stimulent la sécrétion des
transformation du follicule FSH et surtout de LH : c’est
éclaté en corps jaune. un rétrocontrôle positif.
FSH et LH stimulent la La progestérone est produite - formation de la dentelle
sécrétion de progestérone par les cellules lutéiniques du utérine.
par le corps jaune. corps jaune. A son maximum - stimulation de la sécrétion
de sécrétion correspond un de glycogène et de mucus
deuxième pic d’œstrogène. par les glandes en tube
devenues tortueuses.
En fin de cycle, chute du taux - inhibition des contractions
des hormones ovariennes due du myomètre créant « un
à la dégénérescence du corps silence utérin »
PHASE LUTEINIQUE
jaune. - élévation de la
température corporelle de
quelques dizaine de degrés.
- rétrocontrôle négatif :
Action inhibitrice sur le
complexe hypothalamo-
hypophysaire entrainant
une diminution de la
sécrétion de FSH et de LH.
- dégénérescence du
revêtement endométrial
(menstruations ou règles)
- levée de l’inhibition de la
sécrétion de FSH.
La gestation ou grossesse
En cas de fécondation, l'œuf formé se segmente en « descendant » dans l'oviducte. Sept jours
après la fécondation, le jeune embryon se fixe sur la muqueuse utérine. Le placenta se développe,
assure à l'embryon , protection et nutrition ; il sécrète hormone gonadotrophine pharaonique
(H.C.G.) qui permet le maintien du corps jaune. Quand la glosasse est avancée (au terme des trois
premiers mois), le placenta sécrète des œstrogènes et de la progestérone qui permettent le
maintien de la muqueuse utérine.
La parturition ou accouchement
La chute brutale du taux de progestérone (et d'œstrogènes) serait due à des modifications
placentaires. Elle entraîne une augmentation du taux d'ocytocine hypophysaire laquelle provoque
les contractions utérines et déclenche l'accouchement.
La lactation
La sécrétion de lait par les glandes mammaires ne commence qu'après l'accouchement (le
colostrum produit pendant les 2 ou 3 premiers jours est remplacé ensuite par du lait définitif).
Cette sécrétion est entretenue de manière réflexe par la succion du mamelon : l'antéhypophyse
sécrète la prolactine alors que la posthypophyse produit l'ocytocine. La prolactine maintient le
corps jaune gestatif et entretient la sécrétion alors que l'ocytocine permet l'écoulement du lait.
REPRODUCTION D'UNE PLANTE ANGIOSPERME
Les spermaphytes ou plantes à graines comprennent les gymnospermes (plantes à graines nues) et
les angiospermes ou « plantes à graines enveloppées » c'est-à-dire enfermées dans des fruits.
La fleur comprend les enveloppes florales (calice et corolle) et des pièces reproductrices (étamines
et pistil). Certaines fleurs unisexuées ne renferment qu'un seul type de pièces reproductrices.
L'organisation sommaire de ces dernières ainsi que les principales phases de la gamétogenèse sont
consignées dans le tableau suivant :
Androcée: - Filet Loges Cellule mère 4 Grain de pollen =
1 mitose
Ensemble Etamine - anthère polliniques de grain de microspores cellule végétative
d’étamines (sacs pollen + cellule
polliniques) reproductrice
Méiose
Gynécée : -Stigmate Cellule mère 1 Sac embryonnaire
3 mitoses
Ensemble Pistil - Style Ovule de sac macrospore - 1 oosphère
des - ovaire embryonnaire (+ 3 qui - 2 synergides
carpelles dégénèrent) - 2 noyaux du sac
- 3 antipodes
DOCUMENTf1
Mai 1980
II.A2
Les figures de la planche I, placées en désordre, illustrent un phénomène important lors de la
formation des spermatozoïdes chez l'Ascaris du cheval.
1) De quel phénomène s'agit-il ?
Quel est l'ordre du déroulement du phénomène en le justifiant rapidement et en précisant le nom
de chaque stade ?
2) Reproduisez et annotez la figure n° 8 de la planche I
3) Comment appelle-t-on les cellules correspondant au stade final figuré sur la planche I ?
Quelle différence d'ordre chromosomique présentent-elles par rapport aux cellules initiales ?
Comment appelle-t-on des cellules qui ont une telle garniture chromosomique?
4) Au cours de la formation de ces spermatozoïdes on a dosé la quantité d'ADN par noyau. Les
résultats obtenus en fonction du temps ont donné le graphe de la figure f 2.
On indique que le segment AB correspond à la fin de l'interphase des cellules mères des
spermatozoïdes.
Interprétez ces résultats en précisant quels sont les stades correspondant à chaque portion du
graphe (AB, BC, CD ...).
planche l
Q = quantité d'ADN
Septembre 1977
Il.A3
1) Observez les documents représentés par les figures f3 et f4 ci-jointes.
a. Annotez soigneusement le document de la figure f3.
b. Donnez alors un titre précis et aussi complet que possible pour chacune des figures f 3 et f4.
2) On se propose maintenant d'étudier l'élément représenté en f4, à trois niveaux différents A, B et
C (voir figure f4).
- Etude au niveau de A :
* l'organite localisé à ce niveau, reste intact tant qu'il n'est pas au contact de gamètes femelles
appartenant à la même espèce animale.
* Au contraire, en présence de ces gamètes femelles, l'organite A subit certaines modifications
visibles sur la figure f6, des analyses chimiques ont d'autre part révélé l'existence dans le milieu
d'enzymes capables de provoquer la lyse des cellules entourant le gamète femelle.
* Enfin, si on introduit expérimentalement l'élément figuré en f4 à l'intérieur du gamète femelle
en évitant tout contact avec ses membranes, on constate que l'organite A demeure intact.
D'après ces renseignements, identifiez l'organite A et donnez son rôle.
-Etude au niveau de B :
Soient les résultats numériques suivants :
Taux d’ADN Dans les cellules Dans les cellules Dans de jeunes Dans l’organite B
du foie du rein hématies
Espèces
Coq 25.10-13g 24.10-12g 26.10-13g 13.10-12g
-13 -12 -13
Taureau 65. 10 g 61.10 g 68.10 g 33-12g
Truite 53.10-13g 58.10-12g 58.10-13g 27-12g
On rappelle que les tiens chez tous les quantités d'ADN varient dans les mêmes proportions chez
tous les organismes vivants.
a. Que pouvez-vous déduire à propos de l'organite B de la figure f4 ?
b. Quel autre renseignement permettrait de confirmer votre réponse ?
c. En vous appuyant sur la figure f3 et sur vos connaissances, précisez brièvement :
- le phénomène subi par l'organite B
- le devenir de cet organite, dans le cas illustré par la figure 8.
- Etude au niveau de C :
* On effectue une coupe transversale au niveau de cette partie C ; cette coupe vous est
représentée en figure f7.
* L'analyse chimique des microtubules (figure f7) a mis en évidence des protéines filamenteuses
(dont en particulier la tribune capables de s'allonger en présence d'ATP.
* Enfin, on constate expérimentalement qu'en présence d'un glucide (Ie fructose), la partie C
montre une importante activité enzymatique avec reconstitution d'ATP.
a. Complétez la légende de la figure f7.
b. En vous appuyant là encore sur l'ensemble de ces données et sur vos connaissances.
- que pouvez-vous dire de la nature des phénomènes qui ont lieu dans la partie C ?
- où et comment ces phénomènes vont-ils se manifester?
Juin 1990
lI.B1
L'ablation des 2 ovaires chez la guenon (femelle du singe) entraîne une hypertrophie et une
hypersécrétion de l'hypophyse.
1) a. A quoi ce phénomène est-il dû ?
b. Comment peut-on, sans pratiquer une nouvelle opération chirurgicale, ramener les secrétions
hypophysaires à une valeur normale ?
2) Comment obtenir au contraire chez une femelle normale, la mise au repos de l'hypophyse ?
Quelles seront les conséquences sur le fonctionnement ovarien ?
3) Ces résultats ont permis une application pratique chez la femme. Laquelle? En donner le
principe.
Juin 1973
Il.B2
le schéma suivant représente un fœtus dans l'organisme maternel, et une partie de l'appareil
génital féminin.
1) Placez les légendes en face de chaque trait.
2) Les organes maternels subissent avant ta fécondation, une préparation en vue de la nidation.
a. En quoi consiste cette préparation ? Indiquez le nom, l'origine et l'action des substances qui en
sont responsables.
b. Certaines maladies de l'hypophyse empêchent cette préparation. Dites: pourquoi, d'après ce
que vous savez de l'action de cette glande sur le cycle sexuel.
3) La fécondation
a. A quel moment du cycle génital féminin a-t-elle lieu ?
b. Indiquez avec précision â l'aide d'une flèche portée sur le schéma le lieu habituel où elle se
réalise.
c. Décrivez les phénomènes chromosomiques dans l'union des gamètes (chez l'espèce humaine).
d. Comment le sexe de l'enfant est-il déterminé ?
4) Pendant la grossesse
a. nommez et localisez en l'encadrant sur le schéma, la région où s'effectuent les relations entre la
mère et le fœtus.
b. Quels sont les particularités et les rôles de cette région ?
Septembre 1984
II.B3
1) Faites un schéma légenda de l'appareil génital d'un mammifère mâle où la position des
testicules et leur relation avec les autres organes seront mises en évidence.
2) Que représente la figure dessinée sur la planche ci-jointe ? Complétez-la par des légendes. .
3) a. Quelles expériences feriez vous sur un animal, pour mettre en évidence le rôle des testicules
dans le développement de certaines parties de l'organisme ?
b. Indiquez les résultats de ces expériences en fonction de l'âge de l'individu.
c. Les cellules X vont subir une transformation : laquelle ? (précisez cette transformation et
indiquez son intérêt en 3 à 5 lignes maximum).
Quel est le rôle et le mode d'action des cellules Y ? A quelles fonctions de la glande, ces 2 types de
cellules correspondent-elles ?
4) On désire savoir si les testicules agissent indépendamment, ou si leur fonctionnement est sous
la dépendance d'une autre glande.
A.. On pratique l'expérience suivante où l'activité des testicules est évaluée par leur action sur le
développement des vésicules séminales :
* On choisit 30 rats ayant même poids et même taille ; on enlève l'hypophyse à 20 d'entre eux ; les
rats survivent au choc opératoire mais maigrissent.
* On attend quelques jours, et on sépare les rats sans hypophyse en 2 groupes : l'un de ces
groupes recevra des extraits hypophysaires, l' autre ne les recevant pas.
* On possède donc 3 lots de 10 rats chacun :
- 10 rats normaux
- 10 rats sans hypophyse
- 10 rats sans hypophyse mats recevant des extraits hypophysaires
L'expérience se déroule pendant 10 jours, et chaque jour en sacrifie un animal de chaque lot pour
peser les vésicules séminales de chacun. On obtient les résultats indiqués sur le tableau (voir
planche).
a. Tracez sur un même graphe, les courbes représentatives de la variation du poids des vésicules
séminales de chacun des lots de rats, en fonction du temps.
b. Quelles conclusions peut-on tirer de ces courbes.
B. On injecte à un rat normal, et pendant plusieurs jours, une grande quantité d'extraits
testiculaires.
Que peut-on conclure si l'on observe à la fois une diminution des sécrétions hypophysaires et un
ralentissement de la spermatogenèse ?
C. Pour terminer, représenter à l'aide d'un schéma, les interactions entre les testicules et
l'hypophyse.
POIDS DES VESICULES SEMINALES (grammes)
Rats normaux 1,450 1,550 1,500 1,480 1,430 1,500 1,450 1,550 1,500 1,530
Rats sans hypophyse 0,260 0,240 0,250 0,260 0,240 0,260 0,300 0,260 0,250 0,250
Rats sans hypophyse 0,250 0,320 0,500 0,580 0,750 0,900 1,180 1,270 1,400 1,500
traités par injection
Temps (en jours) 1er 2è 3è 4è 5è 6è 7è 8è 9è 10è
Septembre 1976
Il.B4
On effectue chez des vaches les dosages de la progestérone et de l'hormone lutéinisante (L.H) à
partir de prélèvements sanguins. La durée de cette expérimentation porte sur 50 jours comme
l'indiquent les courbes obtenues (Voir document ci-dessous).
DOCUMENT
Remarques :
1 nomogramme (ng)= 10-9 gramme ; ml = millilitre.
Pour les valeurs antérieures au 50° jour, consultez les graphes du document fourni.
2° Interprétez ces résultats.
3° Donnez l'origine de ces hormones et expliquez brièvement leur action.
Mai 1981
II.B5
Le développement d'un embryon humain dépend de la mise en place de structures spécialisées
dans l'utérus maternel.
Chez la femme, comme chez les autres Mammifères, la structure de l'utérus varie de façon
cyclique.
1. Les figures B1 et B2 du document B représentent les deux aspects de l'utérus d'un mammifère,
en coupe transversale, au cours d'un cycle utérin.
Annotez de façon aussi complète que possible les figures B1 et B2
Document
1 - De la même manière. représentez à partir des données du tableau ci-dessous, et
sur le même système d'axes, la variation du taux de créatinine éliminée dans l'urine
de la femme X.
Temps en jours 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28
Concentration de la créatinine dans 34 36 54 32 50 34 198 62 26 30 44 28 26 30
l’urine en unités internationales (U.I.)
menstruation
2 - Les hormones hypophysaires qui, ont une action sur les ovaires étant toutes de nature
protéique quelle est celle dont la production coïncide avec les variations du taux de créatinine
enregistré chez la femme X et quel est son rôle ?
3- Comparez les graphes Y et Z à celui de la femme X. En déduire une relation entre la sécrétion de
l'hormone hypophysaire considérée et 'l'état physiologique des femmes Y et Z.
II.B7
Le document ci-après illustre les variations des quantités d'œstrogènes, de progestérone et de
gonadotrophine chorionique(H.C.G.) dans les urines d'une femme, au cours d'un état
physiologique
1) Déduire de ces courbes l'état physiologique de cette femme.
2) Quelle sera la conséquence de la chute brutale du taux des 3 hormones représentées sur le
document ci-dessous?
3) Donnez l'origine de ces trois hormones et expliquez brièvement leurs actions.
Document
Centre de casa -Juin 1984
II.B8
1 Dans le cadre de l'étude de la reproduction chez la femme, on évalue par des techniques
appropriées le nombre de cellules sexuelles contenues dans les deux ovaires, au cours de la vie
d'une femme.
Les tableaux suivants résument les résultats obtenus.
Mois de la vie intra-utérine 2 3 4 5 6 7 naissance
6
Nombre d’ovocytes (x 10 ) 0,5 1,5 3,5 6,8 3,6 2,3 2
Juin 1974
II.C2
Les documents f2 et f3 représentent des coupes effectuées dans de jeunes ovules de fleur.
1) Indiquez à quel niveau de l'ovule ces coupes ont été pratiquées.
Identifiez et légendez de manière précise ces deux documents.
2) Quel phénomène cytologique est mis en évidence? Précisez quelles phases du phénomène sont
ici représentées.
Quel est le résultat du mécanisme lié à ce phénomène? Justifiez sa nécessité.
3) Comparez brièvement la structure d'un ovule végétal chez un Spermaphyte et celle d'un "ovule"
animal. Ce même terme d'ovule désigne-t-il un élément semblable dans les deux cas ?
Mai 1979
II. C3
I. Des observations microscopiques effectuées dans un même organe d'une plante à fleurs ont
permis de représenter les figures II1 Il2 et II3 du document II.
Annotez chacune de ces figures directement sur le document II.
Titre :…………………………………………………………………..
Figure II1
Figure II2 figure II3
Titre :…………………………………………..
Document Il
II. On réalise l'expérience suivante : on prélève une fine tranche de pistil à différents niveaux que
l'on dépose sur un milieu gélosé imprégné de liquide nutritif. Du pollen prélevé sur une autre fleur
de la même espèce est déposé de façon régulière autour de la tranche (voir figure III1 du
document III). On compte les tubes polliniques croissant en direction de la tranche et on obtient
les résultats suivants :
Tranche prélevée dans stigmate style ovaire ovule
% de tubes germant 68 48 65 26
Que peut-on déduire de cette expérience ?
III. Chez une autre plante (la Moutarde noire), on réalise les expériences représentées par les
figures IIl2, III3 et III4 du document III
1. - Analysez les documents proposés.
2. - Quels renseignements vous apportent ces expériences concernant le mode naturel
de pollinisation chez la plante concernée ?
lI.C4
I. La figure A1 représente une coupe partielle effectuée dans un organe végétal.
figure A1
Donnez un titre à cette figure et annotez-la de manière aussi complète que possible.
II. La figure A2 représente quelques étapes du déroulement d'un phénomène biologique important
dans une anthère jeune.
II.A2
1) L'analyse minutieuse des différentes figures de la planche I devrait conduire le candidat à tenir
compte du nombre de cellules, d'une part, de la disposition et du nombre de chromosomes,
d'autre part.
Ainsi les figures 5, 7 et 8 représentent une cellule ; les figures 1, 2 et 6 deux cellules et la figure 4
quatre cellules : pour passer d'une cellule à deux il a fallu une division et de deux cellules à quatre
une autre division.
Pour savoir s'il s'agit de deux divisions simples ou d'une méiose, il faut compter le nombre de
chromosomes bien individualisés dans différentes cellules. Par exemple, la figure 7 représente une
cellule dont le noyau renferme deux paires de chromosomes (soit quatre chromosomes) alors que
la figure 2 montre deux cellules renfermant chacune deux chromosomes fissurés. Donc entre la
figure 7 et la figure 2 il y a eu une division qui a réduit de moitié le nombre de chromosomes : c'est
une division réductionnelle.
- Par conséquent le phénomène représenté par les 8 figures de la planche I est une méiose.
L'Ordre normal du déroulement de la méiose est le suivant :
- figure 5 = début de la prophase de la division rédactionnelle (individualisation des chromosomes,
présence d'un aster et de la membrane nucléaire).
- figure 7 = avant la fin de la prophase de la division rédactionnelle (appariement de deux paires de
chromosomes homologues, division de l'aster).
- figure 8 = métaphase de la division rédactionnelle (disposition des deux paires de chromosomes
homologues fissurés en plaque équatoriale)
- figure 3 = anaphase de la division réductionnelle (ascension polaire des
chromosomes assurés)
- figure 2 = télophase de la division rédactionnelle (présence de deux cellules filles séparées par
une membrane et renfermant chacune deux chromosomes fissurés)
= prophase de la division équationnelle (dédoublement de l’aster dans chaque cellule
nouvellement formée)
- figure 1 = métaphase de la division équationnelle (disposition des chromosomes fissurés en
plaque équatoriale)
- figure 6 = anaphase de la division équationnelle (division des centromères séparant les deux
chromatides sœurs qui se déplacent vers les pôles)
- figure 4 = télophase de la division équationnelle (formation de quatre cellules haploïdes)
L'énoncé nous précise que le segment AB correspond à la fin de l'interphase des cellules mères des
spermatozoïdes de l'Ascaris du cheval.
- Par conséquent le palier qui procède le segment AB représente une quantité d'ADN 2 Q = 30 qui
correspond à la garniture chromosomique d'une cellule mère au repos.
- Le segment AB correspond à une phase de synthèse durant laquelle la quantité d'ADN est
doublée dans la cellule : passage de 20 = 30 à 4 Q = 60. Cette dernière quantité permet la
duplication des chromatique à la fin de l'interphase.
- Le segment BC : la quantité d'ADN reste constante (4 Q = 60). La fin de ce segment correspond à
la prophase et à la métaphase de la division réductionnelle.
- Le segment CD : la quantité d'ADN. diminue de moitié (on passe de 4 Q = 60 à 2 Q = 30).
Ce segment correspond au début de l'anaphase de la division rédactionnelle.
- Le segment DE : la quantité d'ADN se stabilise à 2 Q = 30.
Ce segment correspond à la fin de l'anaphase, à la télophase de la division rédactionnelle puis à la
prophase et métaphase de la division équationnelle.
- Le segment EF : la quantité d'ADN, diminue de moitié (elle passe de 2 Q = 30 à Q = 15).
Ce segment correspond au début de l'anaphase de la division équationnelle.
- Le segment FG : la quantité d'ADN se stabilise à Q = 15.
Ce segment correspond à la fin de l'anaphase et à la télophase de la division équationnelle.
ll.A3
1) a.
= =
L'organite B représente donc un élément haploïde (n chromosomes) alors que les cellules
somatiques sont siphoïdes (2 n chromosomes).
b. Seul le devenir de l'organite noyau d'une cellule sexuelle B permettrait de confirmer qu'il s'agit
du mâle : le spermatozoïde.
c. - La figure f5 nous permet de retracer les différentes étapes de la formation du spermatozoïde
(spermatogénèse) qui se déroule de la périphérie vers la lumière des tubes séminifères. La
spermatogénèse débute par une phase de multiplication des spermatogonies qui se transforment,
après une phase d'accroissement, en spermatocytes de premier ordre (on dit 'encore
spermatocytes 1) à 2 n chromosomes.
Pendant la phase suivante ou phase de maturation, les spermatocytes I subissent la division
rédactionnelle pour donner des spermatocytes de deuxième ordre à n chromosomes (ou
spermatocytes II). Ces derniers donneront, à l'issue de la division équationnelle, des spermatides,
qui évolueront en spermatozoïdes durant la phase de différenciation.
- A l'exception du flagelle la tête et la pièce intermédiaire du spermatozoïde pénètrent dans
l'ovocyte II. Le noyau spermatique haploïde appelé alors pronucléus mâle se rapproche puis
fusionne avec le pronucléus femelle de l’ovule.
L'œuf ou zygote diploïde qui en résulte est à l'origine d'un nouvel être vivant.
- Etude au niveau C
a.
b. Les phénomènes constatés au niveau C rappellent un mécanisme semblable à celui qui préside à
la contraction musculaire. En particulier, grâce à des réactions chimiques, l'apport d'énergie sous
forme d'ATP entraîne le déplacement des microtubules à la manière des fibres d'actine et de
myosine.
La régénération de l'A T P est permise par l'oxydation d'un glucide simple (ici le fructose) ; cette
régénération ayant lieu au niveau des nombreuses mitochondries que l'on observe en figure f 9
- Les mouvements apparus au niveau des microtubules de la pièce intermédiaire se propagent
jusqu'au flagelle permettant le déplacement du gamète mâle, la tête en avant.
Remarque .. Cette question concerne les phénomènes énergétiques de la contraction.
En principe, elle devrait faire partie des exercices se rapportant au fonctionnement d'un organe
moteur (exercices I.D.) ; cependant elle a été maintenue pour éviter que le sujet ne soit tronqué.
B. LA REPRODUCTION HUMAINE
II.B1
1) La sécrétion des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) est sous le contrôle des
gonadostimulines hypophysaires, mais il y a une rétroaction ou action en retour des hormones
ovariennes sur la production des gonadostimulines : les hormones ovariennes transportées par le
sang freinent la production des hormones hypophysaires.
a. A la suite de l'ablation des ovaires (castration) cette production n'est plus freinée ; l'hypophyse
sécrète en grande quantité les gonadostimulines (hypersécrétion) et la. glande augmente de taille
(hypertrophie) du fait de sa grande activité.
b. Il faut injecter à l'animal des extraits ovariens ou des hormones ovariennes qui vont freiner les
sécrétions hypophysaires.
2) Selon le même principe il suffit d'augmenter le taux des hormones ovariennes dans le sang au
moyen d'injections.
Conséquences : l'hypophyse est mise en repos en ce qui concerne la sécrétion des
gonadostimulines.
Par suite, le cycle ovarien s'interrompt et en particulier il n'y a plus d'ovulation.
3) Application pratique chez la femme : les contraceptifs oraux (pilule) contiennent des hormones
ovariennes en quantité suffisante pour faire diminuer les sécrétion hypophysaires et donc bloquer
l'ovulation : la femme devient momentanément stérile.
II.B2 .
1)Annotation de la figure.
2) a. Avant la fécondation, la muqueuse utérine subit des modifications périodique: qui la
préparent à recevoir l'embryon en vue de sa nidation.
Cette préparation s'effectue en deux phases successives :
-première phase : de la menstruation à l'ovulation
Sous l'effet des œstrogènes, la muqueuse utérine ou endomètre s'accroît, s'épaissit, se
congestionne (les cellules.se gorgent de sang). L'épithélium qui la recouvre s'invagine et forme des
glandes en doigt de gant.
- deuxième phase : après l'ovulation.
La progestérone prolonge l'action des œstrogènes.
La muqueuse utérine continue de s'hypertrophier et se charge de glycogène. L'épithélium
glandulaire acquiert une structure dentelée et produit des sécrétions. Les vaisseaux sanguins de
l'endomètre continuent leur développement et se spiralisent.
Les œstrogènes et la progestérone sont des hormones d'origine ovarienne.
Les œstrogènes sont produits par les cellules folliculaires de la thèque interne et par la granulosa.
La progestérone. quant à elle, est sécrétée par le corps jaune
b. L'hypophyse sécrète des gonadostimulines : l'hormone stimulante des follicules ovariens
(F.S.H.)et l'hormone lutéinisante (L.H.) :
- la F.S.H., libérée en grande quantité durant la 1ère phase du cycle menstruel , règle la sécrétion
des œstrogènes ;
- la L.H. assure la transformation du follicule mûr en corps jaune et active la sécrétion de la
progestérone.
Tout mauvais fonctionnement de l'hypophyse perturbe les sécrétions ovariennes et par
conséquent la préparation de l'utérus.
3) La fécondation
a. La fécondation a lieu peu après l'ovulation. Celle-ci a, généralement, lieu au milieu du cycle
sexuel vers le 14è jour. La date de l'ovulation varie d'une femme à une autre. Pour une même
femme, cette date peut varier en fonction de son état physiologique, psychique et en fonction des
facteurs du milieu.
b. Lieu normal de la fécondation : le tiers supérieur de l'oviducte.
c. La pénétration du spermatozoïde active l'ovocyte de 2è ordre (dont la maturation était bloquée
en métaphase de la deuxième division de méiose).
Celui-ci, après avoir poursuivi sa division équationnelle, libère le deuxième globule polaire devient
un ovule dont les 23 chromosomes constituent le pronucléus femelle. Les 23 chromosomes du
spermatozoïde s'individualisent pour former le pronucléus mâle. Les pronucléi mâle et femelle se
rapprochent l'un de l'autre vers le centre de la cellule, se juxtaposent et fusionnent : c'est
l'amphimixie ou caryogamie. La cellule œuf qui en résulte possède un noyau diploïde à 23 + 23 =
46 chromosomes. Cet œuf entame sa première division de segmentation.
d. C'est le chromosome sexuel du spermatozoïde qui détermine le sexe de l'enfant.
On sait que la formule chromosomique de l'ovule est : 22 autonomes + 1 chromosome sexuel X.
Celles du spermatozoïde sont les suivantes : 22 autonomes + 1 chromosome sexuel X ou 22
autonomes + 1 chromosome sexuel Y .
L'union d'un spermatozoïde contenant le chromosome sexuel X avec un ovule, engendre une fille,
ayant pour formule chromosomique : 44 autosomes + 2 chromosomes sexuels XX..
Au contraire, l'union d'un spermatozoïde renfermant le chromosome sexuel Y avec un ovule
produit un garçon ayant pour formule chromosomique : 44 autonomes + 2 chromosomes sexuels
XY.
4) a. La région où s'effectuent les relations entre la mère et le fœtus s'appelle le placenta.
b. Le placenta résulte de l'union des enveloppes externes de l'embryon (villosités et chorion) avec
la muqueuse utérine. C'est une zone qui est richement vascularisée et qui comporte des " lacunes
sanguines " . Il n'y a pas mélange entre le sang maternel et celui de l'embryon.
Le placenta joue un double rôle :
- rôle dans les échanges fœto-maternels
Le tableau suivant résume ces échanges
- rôle de glande endocrine
Le placenta secrète dès sa formation des hormones voisines de FSH et LH appelées hormones
chorioniques gonadotropes (HCG). Il prend aussi le relais de l'ovaire et assure la continuation de la
grossesse en sécrétant les œstrogènes et la progestérone II.B3
1) Schéma légendé d'un appareil génital d'un Mammifère mâle (l'homme).
II.B4
1 ° a) Les périodes d'ovulation peuvent être déterminées par les deux " pics " que montre la
courbe de variation de l'hormone lutéinisante L.H., soit l'une au 2 è jour, l'autre au 23è jour.
b) La durée du cycle ovarien est égale à 23-2 = 21 jours.
Dosage de la LH et de LA progestérone chez une vache
2° On n'observe pas un nouveau maximum de L.H. vers le 44è jour comme on pouvait s'y attendre :
on peut donc supposer une modification physiologique qui a entrainé une absence d'ovulation.
L'analyse de la 2è courbe montre que le taux de progestérone devrait chuter vers le 38 è jour ; or il
continue, d'augmenter jusqu'à 7 ng, taux qui se maintient constant jusqu'au 294 è jour.
Il chute ensuite à 0,5 ng aux alentours du 300e jour. On peut donc maintenant conclure à une
gestation dont la durée peut être évaluée ici à 300 - 23 = 277 jours soient 9 mois.
Remarque : la chute de progestérone a lieu avant la mise-bas.
3° Origine et action des deux hormones
- Hormone lutéinisante ou L.H :
* Origine : secrétée par le lobe antérieur de l'hypophyse.
* rôle : elle déclenche l'ovulation permet la transformation du follicule en corps jaune ; elle
stimule la sécrétion de folliculine par les cellules de la thèque chez la femelle, celle de
testostérone chez le mâle. Elle induit indirectement la sécrétion de progestérone.
- La progestérone :
* Origine : synthétisée par le corps jaune durant le cycle ovarien, également par le placenta au
cours de la grossesse (accessoirement par les surrénales notamment durant la phase folliculaire du
cycle).
* rôle : elle permet les modifications histologiques de la muqueuse utérine, préparant ainsi la
gestation ; elle assure d'autre part le maintien de la gestation.
ll.B5
I. Annotation des figures B1 et B2
Coupe transversale de l'utérus au cour de la deuxième
Coupe transversale d'un utérus au cours de moitié du cycle sexuel ou phase lutéinique
la première moitié du cycle sexuel ou phase folliculaire
Figure B2
Figure B1
II.
A partir de la. première expérience on déduit que les ovaires contrôlent le développement des
structures utérines au cours du cycle utérin. De la deuxième expérience on conclut que les ovaires
agissent à distance et par voie sanguine sur l'utérus. Les extraits ovariens contiennent des
hormones qui permettent chez la femelle castrée du singe une reprise du développement des
structures utérines. Ces hormones ovariennes sont les œstrogènes et la progestérone. On rappelle
que les œstrogènes sont secrétés par les glandes de la thèque interne des follicules pendant la
phase folliculaire et par la thèque du corps jaune durant la phase lutéinique. La progestérone est
produite par les cellules lutéiniques du corps jaune pendant la deuxième phase du cycle sexuel.
Quand on arrête l'injection des extraits ovariens, le taux des hormones ovariennes diminue dans le
sang ce qui provoque la menstruation.
III.
1 - La fixation du RU 486 sur les récepteurs cellulaires empêche la progestérone d'avoir une action
sur les cellules cibles de la muqueuse utérine et a le même effet que la chute du taux d'hormones
induisant la menstruation.
2 - L'absorption de cette substance produisant dans tous les cas une menstruation, il est possible
de l'utiliser comme moyen contraceptif :
* parce qu'elle provoque l'expulsion de l'embryon qui aurait commencé sa nidation,
* ou parce qu'elle empêche la nidation, par destruction de la muqueuse utérine chargée
d'accueillir l’embryon.
Il. B6
1 - Construction du graphe. (voir page suivante)
2 - D'après le graphe obtenu, le taux de créatinine éliminée se situe entre 32 et 54 UI pendant la
première partie du cycle. Ce taux présente un pic voisin de 200 Ul vers le 14 è jour puis diminue et
se maintient dès le 18è jour entre 26 et 44 UI.
- Cette évolution coïncide avec celle de l'hormone lutéinisante L.H. qui présente un pic juste avant
l'ovulation.
- Le rôle de cette hormone est de provoquer l'ovulation et d'entraîner la transformation du
follicule de De Graaf en corps jaune.
3 - Chez la femme Y, le taux de créatinine éliminée pendant les 28 jours reste voisin du taux
correspondant à la production de L.H. chez la femme X, avant et après l'ovulation.
- L'absence de production massive de L.H. au milieu du cycle chez la femme Y explique l'absence
d'ovulation (cette situation se rencontre par exemple chez la femme qui prend la pilule).
- Chez la femme Z, ménopausée, la production de l'hormone lutéinisante est constamment élevée
à cause de l'absence des hormones ovariennes (absence de rétroaction); elle ne présente pas de
variations brusque et importantes, et il n'y a plus d'ovulation.
II.B7
1) D'après le graphe, on remarque que :
- Le taux d'œstrogènes et de progestérone augmente progressivement et atteint un niveau élevé
au bout de 9 mois, alors que dans un cycle sexuel normal, ce taux doit chuter périodiquement à la
fin de chaque cycle (chez la femme, le cycle sexuel est de 28 jours en moyenne). Il n'atteint
d'ailleurs jamais de telles valeurs.
On peut en conclure que cette femme est enceinte.
- Une hormone particulière (H.C.G.) est sécrétée en grande quantité pendant les premiers mois
par le chorion et plus tard par le placenta (ces structures ne se forment qu'en cas de grossesse).
2) - La chute brutale observée provoque la rupture de l'équilibre hormonal existant pendant la
grossesse, ce qui constitue l'un des facteurs hormonaux qui déclenchent l'accouchement (dans
l'exemple étudié. il s'agit d'un accouchement à terme).
3) La H.C.G. est une hormone sécrétée par le chorion (enveloppe externe de l'embryon) et plus
tard par le placenta.
Elle stimule la sécrétion des hormones ovariennes par le corps jaune et favorise son maintien.
Les œstrogènes sont sécrétés par la thèque interne et les cellules de la granulosa pendant la phase
folliculaire. Après fécondation, au cours de la phase lutéinique, ils sont sécrétés uniquement par la
thèque interne du corps jaune, puis un peu plus tard par le placenta au cours de la grossesse.
Les œstrogènes induisent l'ensemble des modifications morphologiques et physiologiques au
niveau de l'appareil génital et exercent un contrôle direct sur les caractères sexuels secondaires.
Au cours de la grossesse, ils contribuent avec la progestérone à maintenir l'hypertrophie de
l'utérus.
La progestérone est sécrétée par les cellules lutéiniques du corps jaune pendant le cycle ovarien,
et essentiellement par le placenta pendant les 6 derniers mois de grossesse (accessoirement par
les surrénales).
Elle permet les modifications histologiques de la muqueuse utérine préparant ainsi la nidation par
:
* la formation de la dentelle utérine ;
* la stimulation de la sécrétion de glycogène par les glandes en tube ;
* l'inhibition des contractions utérines ("silence utérin").
En cours de grossesse elle assure la protection du fœtus, le développement des glandes
mammaires et inhibe la motricité utérine.
II.B8
1) Les deux tableaux résument la variation du nombre de cellules sexuelles (ovocytes) contenues
dans les deux ovaires au cours de la vie d'une femme. Ainsi :
- durant les cinq premiers mois de la vie intra-utérine, l'augmentation du nombre d'ovocytes
correspond à la phase de multiplication, première phase de l'ovogenèse ;
- durant la phase post-pubertaire, la diminution considérable du nombre d'ovocytes est due à
l'activité cyclique des ovaires. A partir de la puberté, durant chaque cycle sexuel, plusieurs
follicules évoluent. Un seul se transforme en follicule mûr ; les autres dégénèrent. Parallèlement,
l'ovocyte poursuit la maturation.
3) - Analyse :
* La durée de la variation du taux d'H.C.G. correspond à 9 mois environ.
* La quantité d'H.C.G. présente dans les urines augmente considérablement durant les 8
premières semaines puis diminue progressivement jusqu'au 9è mois.
4) - Cette hormone est produite par le placenta structure qui ne se développe qu'avec la nidation
c'est-à-dire après la fécondation et au moment de la fixation de l'embryon sur la paroi utérine.
- L'H.C.G. prend le relais des hormones hypophysaires (L.H. et F.S.H.) et assure ainsi la continuité
de la production des hormones ovariennes (progestérone et œstrogènes).
C. REPRODUCTION D'UNE PLANTE ANGIOSPERME
II.C1
1)
Les documents f2, f3 représentent la coupe de deux jeunes ovules d'une fleur effectuée au niveau
d'un sac embryonnaire en formation.
2) Dans chaque « cellule mère » on observe des lots chromosomiques au stade anaphase de la
division cellulaire.
Pour savoir de quel phénomène cytologique (méiose ou deux simples mitoses) il s'agit,
représentons schématiquement les étapes conduisant à la formation du sac embryonnaire à partir
d'une cellule mère.
- En comparant les documents f2, f3 aux figures montrant l'évolution de la cellule mère en sac
embryonnaire, on se rend compte qu'ils correspondent aux figures D et E. Celles-ci représentent
les deux premières mitoses incomplètes de la mégaspore haploïde résultant de la cellule mère par
méiose.
Remarque : le candidat pouvait supposer que les documents f2 et f3 correspondent aux stades
anaphase I et Il de la méiose. En fait l'absence d'une membrane entre les deux structures
anaphasiques du document f3 est en défaveur avec cette hypophyse.
- Le résultat du mécanisme lié à ce phénomène est la formation d'un sac embryonnaire à 8 noyaux
haploïdes répartis dans 7 cellules.
Au cours de sa formation, a lieu une réduction chromatique (la cellule mère diploïde subit la
méiose). Ce phénomène est nécessaire avant la fécondation.
Celle-ci rétablira le stock chromosomique diploïde caractéristique de l'espèce.
Remarque : le candidat peut traiter assez rapidement la double fécondation des spermaphytes
3) Comparons brièvement la structure d'un ovule végétal chez un spermaphyte et celle d'un ovule
animal.
- l'ovule animal ou gamète femelle est une grosse cellule haploïde chargée de réserves Remarque :
chez l'espèce humaine, le gamète femelle est émis à l'état d'ovocyte II, lequel évoluera en ovule
durant la fécondation après émission du 2è globule polaire.
- l'ovule végétal des spermaphytes est un organe constitué de plusieurs tissus (le nucelle et les
téguments). L'ovule mûr renferme un sac embryonnaire qui contient le gamète femelle ou
oosphère.
Donc le terme d'ovule n'a pas la même signification dans le règne animal que dans le règne
végétal. L'équivalent de l'ovule animal est l'oosphère végétale.
Il.C3
II.D2
1) Etant donné que les éléments a et b s'unissent et que de leur union résulte un nouveau thalle,
ils ne peuvent donc être que des cellules sexuelles ou gamètes.
Le gamète a est une grosse cellule, produite en petit nombre : c'est le gamète femelle ou
oosphère.
Les gamètes b plus petits et plus nombreux sont les gamètes mâles ou anthérozoïdes
(spermatozoïdes).
Remarque : l'oosphère, flagellée, est mobile comme l'anthérozoïde.
2) En t1 a lieu le rapprochement des gamètes mâle et femelle ; en t 2 a lieu l'union des cytoplasmes
et la fusion dès noyaux (caryogamie) ; en t3 a lieu la formation de l'œuf ou zygote, élément
diploïde. , Ces 3 phases correspondent aux étapes de la fécondation qui a lieu dans l'eau de mer.
En t4 a lieu la méiose qui est à l'origine de quatre spores mobiles et haploïdes.
Les thalles I et II, issue de spores flagellés haploïdes et donnant naissance aux gamètes sont donc
des gamétophytes haploïdes.
Le thalle III, issu de la germination d'un zygote, est diploïde. Comme il donne naissance, par
méiose, aux spores ; c'est donc un sporophyte.
3) Cycle chromosomique de l'ulve.
II.D3
1) - Les cellules " a " étant nombreuses et petites sont sans doute des cellules sexuelles ou
gamètes mâles ; malgré l'absence de flagelles, elles sont entraînées et leur contenu pénètre dans
les cellules " b".
- Les cellules " b " sont plus grosses, immobiles ; dans la cellule < b > pénètre une cellule " a " : la
cellule " b " serait le gamète femelle.
- La cellule " d " provenant de la multiplication du zygote obtenu après fécondation serait une
cellule diploïde (sorte de spore).
- La cellule " f " serait une tétraspore provenant d'une cellule diploïde du thalle III.
2) - La rencontre des gamètes "a" et' " b" a bien lieu en 4 ; elle sera suivie par la fécondation.
- La réduction chromatique a lieu en 7 puisque l'élément " e" libère 4 tétraspores qui sont donc
haploïdes.
3) - Le thalle I, qui produit les gamètes mâles, est un gamétophyte haploïde mâle.
- Le thalle II, qui produit les gamètes femelles, est le gamétophyte haploïde femelle.
Le thalle III, issu de la germination d'une spore diploïde et produisant des tétraspores haploïdes,
est un sporophyte diploïde.
4)
II.D4
1)
2) Cycle chromosomique de Lankesteria
Prédominance de la phase haploïde sur la phase diploïde. Cette dernière phase est réduite à l'œuf
(ou kyste). Il s'agit donc d'un cycle haplobiontique (ou haplophasique).
III
GENETIQUE
RESUMES DE COURS
+
ENONCES
1. En génétique il faut se rappeler que :
- Un gène est une partie de I'A.D.N. représentant le matériel héréditaire. Le gène occupe une
position précise (locus) sur le chromosome. Les différentes formes possibles d'un même gène sont
les allèles du gène. L'activité de ce dernier se traduit par la synthèse d'une protéine. Il est
responsable d'un caractère et constitue une unité de fonction.
- Le phénotype est l'ensemble des caractères apparents d'un individu (son aspect extérieur).
- Le génotype est l'ensemble des gènes responsables des caractères exprimés (phénotype).
- La lignée pure est l'ensemble d'individus qui ont un certain nombre de caractères identiques
(même phénotype) et héréditaires (même génotype). Pour un caractère donné, les individus de
lignée pure sont homozygotes ou de race pure : les deux allèles qui déterminent ce caractère sont
identiques.
- Chez les individus hétérozygotes ou hybrides pour un caractère donné, les deux allèles portés par
les deux chromosomes homologues sont différents.
Le caractère qui s'exprime peut résulter soit de l'interaction des deux allèles (dominance
intermédiaire), soit du contrôle d'un seul allèle (dominant), l'autre ne s'exprimant pas (récessif) :
c'est la dominance. Il y a codominance lorsque les deux allèles s'expriment tous les deux.
- La mutation est une modification transmissible d'un caractère héréditaire ; elle est due à un
changement de la séquence d'ADN au niveau des gènes. Les mutations sont immédiatement
héréditaires, réversibles, aléatoires et rares.
- Le caractère sauvage est le caractère le plus fréquent dans la nature ; les caractères mutants sont
ceux qui dépendent du même gène et qui sont contrôlés par des allèles.
- La somation est une variation lente non héréditaire qui n'affecte que le phénotype.
2. Pour résoudre un problème de génétique :
- Il faut d'abord connaître les lois de Mendel :
* uniformité des hybrides de première génération : tous les individus de la F1 sont semblables.
* Loi de la disjonction (ou ségrégation) indépendante des caractères : en F2 (deuxième génération)
on voit réapparaître le caractère non exprimé en F1.
* Loi de la pureté des gamètes : chaque gamète ne contient qu'un seul type d'allèles.
- Il faut ensuite savoir analyser les données du problème en vous aidant des fréquences classiques
suivantes :
Fréquence en F2 Phénotype des individus à Caractéristiques
l’origine de la F2
Les deux hybrides croisés ont Un seul couple d’allèles avec
[1/4] [3/4] ou 25% 75% même phénotype dominance d’un allèle sur
l’autre (monohybridisme)
Les deux hybrides croisés ont Un seul couple d’allèles sans
[1/4] [1/2] [1/4] ou 25% 25% même phénotype dominance (monohybridisme)
25%
- Un seul couple d’allèles.
Les deux individus croisés ont - croisement d’un hybride et
[1/2] [1/2] ou 50% 50% des phénotypes différents d’un récessif pur
(monohybridisme)
GRAPHIQUE A GRAPHIQUE B
Figure f1
Septembre 1978
III.B2
On croise deux souches de Neurospora (champignon haploïde), l'une à rondes, l'autre à spores
noires et roses, l’autre à spores roses et ovales.
1) Comment se sont formées les asques représentées par la figure f2 ?
Accompagnez votre réponse de schémas précis. Si vous envisagez plusieurs solutions donnez celle
qui vous semble la plus simple.
2) Doit-on s'amuser que les souches de Neurospora sont de race pure ? Si oui, quelle expérience
proposez-vous ?
Figure f2
Juin 1978
III.B3
A partir d'une culture d'Escherichia coli (bactérie), on ensemence un milieu solide minimum (sels
minéraux + sucre) auquel on ajoute les 3 substances suivantes :
- thréonine (T),
- phénylalanine (P),
- vitamine B1 (B).
On obtient ainsi 4 colonies: n° 1, 2, 3 et 4 comme l'Indique la figure a du document ci-joint. On
effectue ensuite sur 3 milieux différents: I, Il et III des repiquages au cours desquels la position des
clones est conservée (voir les figures b. c. d) : seul le clone n° 4 se développe sur les milieux I, Il et
III ; le génotype de ce clone est donc le suivant : T+P+B+.
1° A partir de ce renseignement et en analysant le, document n° 6, donnez le génotype des clones
1. 2 et 3.
Remarque : le signe + indique que les bactéries sont capables de synthétiser l'élément, le signe -
qu'elles en sont incapables.
La thréonine est un acide aminé qui correspond à un codon dont les bases azotées sont disposées
dans l'ordre suivant : -Adénine - Cytosine - Uracile.
2° Donnez pour cet acide aminé le triplet qui lui correspond sur la séquence de I'A.D.N.
Mai 1981
Ill. B4
Les asques du champignon "podospora anserina " renferment chacun 4 spores. Chaque spore
contient deux noyaux. Le document A représente l'origine et la répartition des noyaux dans les
spores.
Il existe deux variétés de "podospora anserina" l'une à spores noires et petites d'autre à spores
blanches et grandes. Le croisement entre ces deux variétés, fournit trois types d'asques selon les
proportions indiquées sur le document B.
1 - Analysez les résultats de ce croisement. Que pouvez-vous en déduire ?
2 - Donnez,. sous forme de schémas, l'interprétation chromosomique de chacun des trois types
d'asques .
Remarque: : l'allèle noir. domine l'allèle . blanc " et l'allèle " grand " domine l'allèle petit " lorsque
les deux allèles du même gène sont réunis dans la même spore.
Juin 1983
III.C1
Les résultats numériques indiqués dans les tableaux ci-dessous correspondent à une étude
biométrique portant sur la taille des gamètes.
Remarque : les échantillons ayant des valeurs voisines ont été regroupés dans une même classe.
Chaque classe est alors représentée par sa valeur moyenne.
1) Représentez graphiquement ces deux distributions.
2) Caractérisez chaque distribution par les paramètres de position usuels (mode et moyenne).
Qu'en déduisez-vous à propos des variations de taille constatées ?
Mai 1980
III.C2
1) L'étude biométrique d'une population de plants de haricots a permis d'établir le polygone de
fréquence abcde représenté par le graphe 1.
- la variable est la longueur de la tige exprimée en centimètres (i )
- l'ordonnée représente la fréquence (f )
a. Analysez ce polygone de fréquence. On peut penser que cette population n'est pas homogène.
Pourquoi
- b. Que faudrait-il faire pour savoir si la longueur de la tige correspond à un caractère héréditaire
(mutation) ou à un caractère non héréditaire (somation) ?
Donner les résultats qu'on pourrait obtenir suivant qu'il s'agit de mutation ou de somation.
2) Si l'on croise des individus de la classe A de P1 entre eux, ou des de la classe B de P2 entre eux,
on obtient toujours pour A X A un polygone comparable au tracé abc du graphe 1, et pour B x B un
polygone comparable au tracé cde de ce même graphe 1.
Quelles conclusions peut-on tirer pour les individus de la classe A de P1, et pour ceux de la classe B
de P2 ?
graphe.1
Graphe 2
Graphe 3
3) Si l'on croise des plants A de P1 avec des plants B de P2 on obtient que population F 1
représentée sur le graphe 2 par le polygone (1)
a. Sachant que le mode naturel de reproduction de cette espèce, est l'autofécondation, comment
doit on s'y prendre dans la pratique pour réaliser ce croisement ?
b. D'après le résultat obtenu, peut-on en déduire qu'il existe un caractère héréditaire dominant et
un récessif ? Lesquels ? Pourquoi ?
c. Dans quel cas aurait-on obtenu la population représentée par le polygone (2) ? Même question
pour le polygone (3) ?
4) Le croisement entre eux des individus de la population F1, donne toujours une population F2
dont la distribution de fréquence est représentée sur le graphe 3.
Interprétez ce résultat :
recherchez les génotypes des individus de la F1 et faire l'étude de l'échiquier du croisement (ou
tableau de croisement).
5) Un Individu de la classe C de F2 est croisé avec un individu de la classe B de P2 (voir graphe 1).
La population obtenue est semblable à celle représentée par le polygone (1) de graphe 2.
a. Interprétez ce résultat.
b. Pouvait-il y avoir une autre possibilité ? Précisez laquelle et dites pour- quoi ? Quel aurait été
l'allure du polygone de fréquence obtenu ? .
Tracez-le en précisant ses caractéristiques.
Juin 1 976
III.C3
On rencontre au Maroc des Gerboises (Mammifères rongeurs aux membres postérieurs très
développés). Une campagne de piégeage réalisée entre Oujda et Errachidia a permis de capturer
40 Gerboises. Les longueurs de la tête et du corps (T + C) d'une part et de la queue (Q) d'autre part
mesurées pour chaque individu, sont groupées dans le tableau suivant (voir page suivante).
1. - En regroupant les valeurs des longueurs " tête + corps " (T + C) par classe de 5 mm (entre 100
et 155), construire l'histogramme de fréquence des longueurs (T + C) correspondant à l'ensemble
du piégeage. Quelle conclusion pouvez-vous tirer?
2. - On veut déterminer si la longueur de la queue (Q) est un bon critère de reconnaissance des
Gerboises. Construire l'histogramme par classe de 10 mm (entre 170 et 250).
Quelle(s)particularité(s) présente cet histogramme de fréquence des longueurs de queue (Q) ?
Tableau des longueurs, en mm, de la tête et du corps (T + C) et de la queue (Q) des quarante
Gerboises capturées.
Juin 1982
III.C4
Un producteur de plantes à fleurs veut se spécialiser dans la culture d'une espèce qui se vend bien
chez les fleuristes.
1. Il achète un lot de graines de cette espèce et les sème : il obtient une première récolte P1 et
constate qu’environ 1/3 des fleurs obtenues sont difficiles à vendre car leur pédoncule est trop
court.
Le producteur fait une étude de la variation de longueur du pédoncule dans cette population P1:
les résultats sont représentés sur le graphique ci-dessous.
1) Comment appelle -t- on le type de représentation utilisé ?
2) Analysez et interprétez la variation de la population P1.
Pour chercher à obtenir une variées ayant |es fleurs à long pédoncule, il sème les graines
obtenues par autofécondation de fleurs de la classe 70-75 cm, et il obtient une population P2.
3) Interprétez les résultats de la variation de la population P2 représentée sur le graphique. Quel
renseignement complémentaire sur P1 pouvez-vous en tirer?
En opérant de la même manière à partir de fleurs de la classe 75-80 cm de P2, il obtient une
population P3.
4) D'après les résultats représentés sur le graphique, le producteur peut-il encore espérer
améliorer sa production ? Justifiez votre réponse.
lIl.D1
On croise un taureau sans cornes avec trois vaches :
- la vache A qui a des cornes et donne un veau A, à cornes,
- la vache B qui a des cornes mais donne un veau B' sans cornes,
- la vache C qui n'a pas de cornes mais donne un veau C' à cornes.
Le gène P qui conditionne l'absence de cornes est dominant sur p qui conditionne la présence de
cornes.
Quel est le génotype de ces différents animaux ?
llI.D2
1) On croise deux races de Drosophiles, l'une à yeux rouges, l'autre à yeux sépia (couleur gris
foncé). Les individus de la première génération F1 obtenue par ce croisement ont tous des yeux
rouges. Ils donnent par croisement entre eux une génération F2 comprenant :
- 821 individus à yeux rouges ;
- 273 individus à yeux sépia.
a. Quelles conclusions peut-on tirer de ce résultat concernant la pureté des races utilisées et la
dominance des caractères ? (désigner les gènes correspondants par des symboles).
b. Les résultats de la F2 montrent que les gène unis dans le corps des individus de F1 se séparent
à la formation des gamètes:
- Qu'appelle-t-on gène et où sont situés les gènes?
- Expliquez brièvement la séparation des gènes lors de la formation des gamètes.
c . Quels sont les génotypes des drosophiles de la F2 ?
Par quelle expérience de croisement pourrait-on déterminer si une drosophile à yeux rouges est
de race pure ?
2) On croise une drosophile de race pure à œil sépia et Corps ébony(couleur noir ébène) avec une
drosophile hybride à œil rouge et corps normal (ce deuxième insecte est hétérozygote pour les
deux couples de caractères ; autrement dit, Il possède dans son génotype les quatre caractères:
œil rouge œil sépia - corps normal dominant, corps ébony récessifs)
On obtient à la première génération :
50 % d'insectes à corps normal et œil rouge,
50 % d'insectes corps ébony et œil sépia
Que pouvez-vous conclure de la localisation des caractères étudiés sur les
chromosomes de la drosophile ?
Octobre 1973
III.D3
On croise deux variétés d'une plante angiosperme : la 1ère est de grande taille (T) à fleurs rouges
(F) ; la seconde est de petite taille (t) à fleurs blanches , (f ). Les deux variétés sont de race pure.
On observe en F1 une génération composée uniquement de plantes de grande taille à fleurs
rouges
1) On croise maintenant une plante de F1 avec une plante de petite taille à fleurs blanches. Soit F2
ce croisement.
Quels résultats peut-on prévoir pour F2 :
a. si les gènes sont portés par 2 paires de chromosomes.
b. Si les gènes sont portés par 1 seule paire de chromosomes.
Justifiez vos réponses.
2) En réalité on a dénombré en F2 :
395 plantes à phénotype TF
405 plantes à phénotype tf
98 plantes à phénotype Tf
102 plantes à phénotype tF
Interpréter ce résultat en vous aidant de schémas représentant les chromosomes et
l'emplacement des gènes concernés.
3) La même paire de chromosomes porte également le couple d'allèles : feuilles large (L) feuilles
étroites (I) sachant qu'entre les gènes T et L, il y a 6 % de recombinaison, établissez la carte
factorielle précisant l'emplacement des gènes T,F et L (on envisagera les différentes possibilités).
Septembre 1976
III.D4
Deux souches de Drosophile ("Mouches du vinaigre ") aux yeux rouges sont croisées
expérimentalement. Les individus de première génération, Issus de ce croisement, se répartissent
ainsi :
-400 femelles aux, yeux rouges,
- 194 mâles aux yeux rouges,
- 187 mâles ayant une couleur d'yeux différente, rose.
1) Comment expliquez-vous l'existence de deux phototypes distincts chez les mâles de première
génération ?
2) Représentez par un tableau le croisement ainsi réalisé.
D'après ce tableau, retrouvai le génotype des femelles de première génération.
Mai 1979
lIl.D5
On se propose d'étudier la transmission du caractère "couleur du plumage " chez un oiseau le
Canari. On dispose de deux races pures de canaris:
- l'une à plumage, couleur "rose-saumon "
- l'autre à plumage, couleur "blanc-ivoire"
On précise que chez les oiseaux le sexe mâle est homogamétique et le
sexe femelle hétérogamétique. On effectue alors les deux croisements suivants : Premier
croisement : on croise un mâle à plumage " rose-saumon", avec une femelle à plumage .< blanc-
ivoire " On obtient des femelles à plumage rose-saumon " (50 % de la descendance) et des mâles à
plumage mixte " rose-saumon " et " blanc-ivoire " (50 %),
Deuxième croisement : on croise un mâle à plumage "blanc-ivoire" avec une femelle à plumage "
rose-saumon " On obtient des femelles à plumage "blanc-ivoire " et des mâles à plumage mixte "
rose-saumon et " blanc-ivoire", dans des proportions identiques.
1 - Interprétez les résultats obtenus en établissant les échiquiers de croisement.
2 - Quels résultats devrait donner le croisement d'une femelle à plumage " rose-saumon " avec un
mâle à plumage mixte " rose- saumon " et " blanc-ivoire " ?
Mai 1983
lII.D6
1) Des œufs de drosophiles issus de parents homozygotes sont soumis à une irradiation aux rayons
X. L'éclosion de ces œufs donne de nombreuses drosophiles de phénotype sauvage [D+] et une
drosophile de phénotype [D].
Le phénotype [D+] désigne l'aspect normal des poils du thorax.
Le phénotype [D] désigne un aspect anormal de ces poils. Ces caractères ne sont pas liés au sexe.
a. Peut-on préciser, à partir de ce résultat, l'effet des rayons X ?
b. Comment doit-on appeler la drosophile de phénotype [D] ?
2) Le croisement de la drosophile de phénotype [D] avec une drosophile de
phénotype [D+] donne une génération F1 formée de :
150 drosophiles de phénotype [D+] et
148 drosophiles de phénotype [D].
Donnez, à partir de ce résultat, les génotypes possibles des parents de la F1.
3) L'allèle D est-il récessif ou dominant par rapport à l'allèle D+ ?
Pour répondre à cette question, on réalise deux croisements entre des drosophiles de la F1 :
- le 1er croissement entre deux drosophiles de phénotype sauvage [D+] donne en F2 des
drosophiles ayant toutes un phénotype sauvage.
- le 2è croisement entre deux drosophiles de phénotype [D] donne en F2
2/3 de drosophiles de phénotype [D] et
1/3 de drosophiles de phénotype [D+] .
a. Les résultats de ces deux croisements vous permettent-ils de répondre à la question posée ?
b. Ces mêmes résultats vous permettent-ils de confirmer vos hypothèses sur les génotypes
possibles des parents? Comparer les résultats théoriques aux résultats expérimentaux du
deuxième croisement : quelle conclusion pouvez-vous tirer de cette comparaison ?
Centre de Casablanca - Juin 1984
III.D7
I. Chez une céréale, on rencontre des graines bronzées à réserves amylacées et des graines
blanches à réserves sucrées. Le croisement de ces 2 races pures entre elles n'a produit à la
première génération que des graines bronzées à réserves amylacées. Que révèle ce résultat?
II. On croise des individus de première génération avec des graines blanches et à réserves sucrées ;
on obtient les résultats individus à suivants :
- Graines bronzées à réserves amylacées..........................,. 758
- graines bronzées à réserves sucrées ..........................,. 66
Graines blanches à réserves amylacées ..........................,. 62
- Graines blanches à réserves sucrées ..........................,. 714
1) Interprétez ces résultats et donnez le génotype des parents et de la F1.
2) En déduire le génotype des Individus issus de ce deuxième croisement et les proportions des
différents types de graines obtenus.
Centre de Rabat - Mai 1984
IIl.D8
Afin d'obtenir une nouvelle catégorie de pommes à goût sucré et de bel aspect (couleur rosée), un
pépiniériste effectue un croisement entre deux variétés de pommes : - une à coloration brune et à
goût sucré,
- l'autre, à coloration rosée et à goût fade.
Sur les plants provenant de cette première génération, il obtient par autofécondation
1200 pommes réparties de la manière suivante :
- 689 pommes rosées et fades
- 220 pommes brunes et fades
- 76 pommes brunes et sucrées.
- 215 pommes rosées et sucrées
1) Analysez et interprétez les résultats obtenus en F1 et F2. Précisez le génotype des parents, et
représentez par un tableau le croisement des individus de F1,
2) Le phénotype recherché est présent en F2.
a. Toutes les pommes ayant ce phénotype intéressent-elles le pépiniériste ? Justifiez votre
réponse.
b. Comment doit-il procéder pour isoler l'espèce recherchée ?
Remarque :
Vous symboliserez les caractères de la manière suivante :
- couleur brune B ou b
- couleur robée R ou r
- goût sucré S ou s
- goût fade F ou f
Centre de Fès - Mai 1984
Document D.
Caryotype de l'enfant décédé de dystrophie musculaire
Juin 1981
III.E7
La maladie de LESCH-NYHAN est une formé de paralysie rare mais très grave qui entraîne
généralement la mort avant la puberté
1. Après avoir analysé l'arbre généalogique d'une famille (document ci-dessus), indiquez comment
se transmet cette maladie.
2. Pour quelle raison est-il peu probable de rencontrer une petite fille malade?
3. Pourquoi un seul des jumeaux 2 et 3 est atteint de cette maladie ?
La femme 1 est enceinte et s'inquiète sur le sort de son troisième enfant ; à 17 semaines de
gestation, un prélèvement du liquide amniotique est effectué : le caryotype des cellules de ce
liquide indique un sexe féminin.
4. Quels sont les génotypes possibles de l'enfant?
Mai 1982
IIl.E8
Monsieur et Madame T... ont un enfant dont le caryotype est représenté sur le document
Document 1
1) Quelle particularité présente ce caryotype ?
2) Indiquez la formule chromosomique de cet enfant. Quel est son sexe ? Justifiez votre réponse.
Ces figures a et b du document Il représentent deux possibilités de formation des gamètes chez
Madame T...,qui présente un caryotype normal.
Remarque : Pour simplifier le schéma, on a uniquement représenté deux paires de chromosomes.
Juin 1 978
III.F2
A. Les connaissances actuelles génétique permettent de mieux comprendre l'origine génétique
possible de certaines maladies.
Dans une culture de cellules (a) de souris, il est apparu brusquement de cellules (b) incapables de
se développer, si on n'ajoute pas au milieu de culture l'enzyme thymidine-kinase (symbolisée par
TK). Ces cellules(b) se multiplient en formant une nouvelle lignée cellulaire.
1) Comment appelle-t-on une telle variation ? Pourquoi ?
2) Donnez le phénotype des 2 types de cellules (a) et (b) en utilisant les symboles [TK+] et [TK-] .
B. L'expérience suivante est réalisée en deux temps :
* On mélange d'abord des fragments d'ADN d'une culture de virus (Herpes simplex) capable de se
développer dans un milieu de culture dépourvu de thymidine-kinase mais contenant du phosphate
de calcium (voir document I).
* ensuite, des cellules (b) de souris sont mises en culture avec ce mélange (voir document I). On
constate que quelques cellules de souris de cette culture deviennent capables de se développer
sur un milieu sans thymidine-kinase.
1) Expliquez ce phénomène en utilisant vos connaissances, et après avoir symbolisé les phototypes
par [TK+] et [K-] .
2)Ces nouvelles cellules forment des clones en se multipliant. Pourquoi peut-on parler de clone ?
3) Expliquez comment le nouveau caractère est transmis dans chaque clone.
C. La méthode décrite précédemment (question B) est utilisée pour rechercher l'origine des
cancers. Les cellules cancéreuse sont incapables de contrôler leurs divisions.
Si l'ADN extrait de cellules cancéreuses de souris est injecté à une culture de cellules normales de
souris, il apparaît dans cette culture des cellules cancéreuses qui se multipliaient activement (voir
document II),
1) Dans ce cas, peut-on conclure à une origine génétique des cancers ? Pourquoi ?
On admet qu'il existe des gènes du cancer dans les cellules normales. Mais ces gènes subissent la
répression génétique. Un gène du cancer est réprimé par un gène régulateur qui produit une
molécule, le répresseur. Ce dernier bloque l'expression du gène du cancer.
2) Quel pourrait être le rôle joué par les substances chimiques (par exemple : les hydrocarbures
dans la fumée des cigarettes) qui provoquent l'apparition des cellules cancéreuses, sachant que
cet effet est imprévisible et immédiatement héréditaire ?
Corrigés types
LES MUTATIONS
III. A1
Les substances qui commandent cette chaîne des réactions sont des enzymes.
1°) Les rayons ultras violets sont des agents mutagènes ; ils favorisent la modification du matériel génétique
(ou mutation) en agissant au niveau des gènes portés par les chromosomes.
2°) Les moisissures, incapables de faire la synthèse de l’arginine, ont eu certains gènes modifiés sous
l’action des rayons ultra-violets. Cette modification a fait perdre aux moisissures la possibilité de fabriquer
une ou plusieurs enzymes de la chaîne de réactions.
Ces réactions ont mis en évidence la relation « un gène , une enzyme », autrement dit, un gène détermine
l’activité ou la synthèse d’une enzyme.
III. A2.
1°) Graphique A.
Courbe en trait plein.
A l’ensemencement, il y a 10 bactéries pour un virus. Une bactérie sur 10 est parasité, les autres continuent
à se multiplier, ceci explique l’augmentation de la population bactérienne et la partie croissante de la
courbe.
Chaque bactérie parasitée produit plusieurs phages qui sont libérés par éclatement de la cellule
bactérienne ; ce qui explique la division progressive puis la disparition de la population bactérienne (partie
décroissante de la courbe).
Courbe en trait pointillé.
Le nombre de phages augmente jusqu’à 105/ml puis se stabilise ; ceci s’explique par la diminution puis la
disparition de la population bactérienne.
2°) Graphique B.
Courbe en trait plein.
La population bactérienne du tube 4 suit d’abord une même évolution que les autres populations
bactériennes (une phase de croissance suivie d’une diminution progressive).
Cependant on remarque une reprise de la croissance de la population bactérienne qui se stabilise à la
concentration de 108/ml. Ces bactéries capables de se multiplier en présence du phage sont résistantes au
phage.
Le tube 4 permet de mettre en évidence une mutation et l’existence d’au moins une bactérie mutante
résistante au phage qui a donné naissance à un clone résistant. Celui-ci croit jusqu’à l’épuisement du milieu
nutritif.
Pour les phages : la courbe est identique à la précédente.
3°) En croissant un individu haploïde qui possède les caractères A, B avec un autre individu dont les
caractères sont a et b, on obtient un zygote diploïde. Ce dernier, par méiose, libère quatre individus-fils,
haploïde, dont le génotype est :
Si les gènes sont indépendants (c’est à dire gène porté par les chromosomes différents) : AB, ab, aB, Ab.
Ces génotypes sont équiprobables (c’est à dire d’égale probabilité).
Si les gènes sont liés (c’est à dire portés par un même chromosome) : AB, ab, et éventuellement mais en
faible proportion, en cas de crossing-over : Ab,etaB.
Remarque : l’écriture du génotype peut se faire également de la manière suivante :
Gènes indépendants : AB, ab, aB, Ab.
Gènes liés : AB, ab, aB, Ab.
Cette écriture présente l’avantage de préciser la disposition des gènes sur les chromosomes.
4°) 1er cas.
L’autre disposition possible n’a mas été représentée parce qu’elle ne répond pas à la question.
2ème cas.
Seule la précision d’un crossing-over permet un échange d’un fragment de chromatide expliquant
l’apparition des individus recombinés aB.
III. B2.
1°) Neurospora est un champignon ascomycète microscopique haploïde. A maturité, un filament mycélien
produit soit des microconidies (gamètes mâles), soit un ascogone (gamète femelle). L’asque qui résulte de
la fécondation renferme 8 ascospores haploïdes.
Le croisement de deux souches de neurspora a engendré une génération qui porte 4 types d’asques
représentés par les figures A, B, C, D.
On constate que ce croisement a donné naissance à une asque renfermant des ascospores de type
recombiné, en faible proposition : ascospores noires et ovales, ascospores roses et rondes (voir figure D).
Il s’agit donc d’un dihybridisme ou les gènes qui déterminent les caractères parentaux sont liés.
Désignons par N le gène qui détermine le caractère « noir »
Rd le gène qui détermine le caractère « rond »
Rs le gène qui détermine le caractère « rose »
O le gène qui détermine le caractère « ovale »
Supposons que le gène qui détermine la couleur est le plus proche du centromère. Pour préciser la
disposition des ascospores dans chaque asque, réalisations une interprétation chromosomique des
produits de ce croisement. :
Pour l’asque A.
La disparition de ses ascospores a résulté d’une post-réduction, à la suite d’un crossing-over entre les
chromatides 2 et 3 et entre le centromère et le gène qui lui est le plus proche.
Pour l’asque B.
Dans ce cas, la disposition des ascospores est due à une post-réduction, à la suite d’un crossing - over entre
les chromatides 1 et3 et entre le centromère et le gène qui lui est le plus proche.
Pour l’asque C
Pour ce asque, il y a eu pré-réduction, la disposition des gènes n’a pas été affectée. Si le crossing - over a
lieu, il se fait au-delà des gènes par rapport au centromère.
Pour l’asque D.
Dans ce cas le crossing - over a lieu entre les chromatides 2 et 3 (entre les gènes de forme et de couleur).
Cette asque est pré-réduite pour le caractère couleur, post-réduite pour le caractère forme.
2°) Les champignons du genre Neurospora étant haploïde, toute souche est forcément de race pure.
III. B3.
1°) la résolution de ce problème de génétique fait appel à des réflexions et exige le recours au
raisonnement déductif. En effet, pour trouver les génotypes des clones 1, 2 et, il convient d’utiliser les
données du problème relatives au clone 4. Ce dernier se développe sur les trois milieux différents I, II et III
et a pour génotype T+ P+ B+. L’analyse du document fourni montre que :
Le milieu I est dépourvu de vitamine B1 (B). Puisque le clone 4 s’y développe, c’est qu’il est donc capable de
synthétiser cette substance : il est par conséquent, B+ pour ce caractère.
Le milieu II est dépourvu de phénylalanine (P) : le clone 4 est donc P+ puisqu’il se développe en absence de
cette substance.
Dans le milieu III, dépourvu de thréonine (T), le clone 4 se développe. Il est donc capable de faire la
synthèse de cette substance : il est T+ pour ce caractère.
Adoptons donc le même comportement pour rechercher le génotype des clones 1, 2 et 3.
Le clone 1 se développe sur les milieux I et II qui sont respectivement dépourvus de vitamine B1 (B) et de
phénylalanine (P) : il est donc capable de synthétiser ces deux substances et s’écrit B+ P+.
Puisque le clone 1 ne se développe pas sur le milieu III, dépourvu de thréonine, c’est qu’il est capable de
synthétiser cette substance et s’écrire donc T+.
Son génotype est donc : T-P+B+.
Le clone 2 ne se développe que sur le milieu II, dépourvu de phénylalanine (P) : il est P+ pour ce caractère.
Incapable de se développer sur les milieux I et III respectivement privés de vitamine B (B) et de thréonine
(T), il est par conséquent B- et T-.
Son génotype est donc : T- P+ B-.
Le clone 3 se développe sur les milieux I et III : il est donc B+ T+. Incapable de se développer sur le milieu II,
il est donc B+ T+. Incapable de se développer sur le milieu II, il est par conséquent P-.
Son génotype est donc T+ P- B+.
2°) On sait que lors de la synthèse des protéines, les acides aminés sont codés dans le cytoplasme au niveau
des ribosomes par l’ARNm. Ce dernier est une molécule formée d’un seul brin et diffère de l’ADN, donc
provient par transcription, à cause des caractères suivants :
Le sucre est le ribose C5H10O5. ;
Parmi les bases, la thymine est remplacée par l’uracile.
Le ribosome se déplace le long de l’ARNm et va le déchiffrer d’un bout à l’autre.
Une correspondance précise relie séquence de nucléotides de l’ARNm et séquence d’acides aminés.
A chaque acide aminé correspond une séquence de trois nucléotide de l’ARNm. Ces trois nucléotides
constituent un codon.
Sachant que les bases azotées de l’ARNm ne peuvent s’apparier avec elles de l’ADN que de la manière
suivante :
ADN ARNm
Adénine (A) Uracile (U)
Cytosine (C) Guanine (G)
Guanine (G) Cytosine (C)
Thymine (T) Adénine (A)
Donc au codon de l’ARNm ACU dirigent l’insertion de la thréonine dans la molécule polypeptidique
synthétisée, correspond le triplet TGA de l’ADN.
Remarque : le candidat peut se limiter à fournir uniquement le résultat final de cette dernière question :
TGA. Les connaissances rappelées ci-dessus et sur lesquelles le candidat devrait s’appuyer sont supposées
connues.
III. B4.
1°) la population résultant du croisement entre les deux variétés de « podospora anserina » est constituée
de 1000 asques (820 + 179 + 1) qui renferment 4000 spores (1000 x 4). Ces spores se répartissent de la
manière suivante :
Asque de type I :
Asque de type II
2°) Les principales caractéristiques d’une distribution de fréquences sont les paramètres de position, ou
valeurs centrales, autour desquelles sont répartis les termes de la série. Ce sont la moyenne et le mode.
. la moyenne arithmétique (m) est le quotient de la somme des valeurs du caractère étudié (x) affectés de
leur fréquence (f) par l’effectif total (n).
M=
. le mode correspond au type présentant la plus grande fréquence.
Caractéristiques de la distribution relative à la longueur de la tête du spermatozoïde :
La moyenne :
5x37) …..(8,5x2)
M= 0+4+12+32+48+37+33+40+51+38+18+5+2
M= m = 5,59μ
Le mode.
Le premier mode est 4,5μ. Le deuxième mode est 6,5μ.
Caractéristiques de la distribution relative au diamètre du gamète femelle.
La moyenne m = 134 μ.
Le mode est 135μ.
On en déduit que :
La distribution relative à la longueur de la tête du spermatozoïde est bimodale. La population est donc
hétérogène comprenant des spermatozoïdes à petites têtes et des spermatozoïdes à grosse tête.
La distribution relative au diamètre du gamète femelle est unimodale ; la population est donc homogène :
la taille du gamète femelle varie surtout en fonction de la quantité de réserves vitellines.
III. C2
1°) a- Le graphe 1 représente un polygone de fréquence bimodal dont les mds sont les suivants :
Premier mode = 51 cm.
Deuxième mode = 87 cm.
Ces deux modes sont très éloignés l’un de l’autre et les distributions de fréquence qui leur correspondent
forment deux polygones pratiquement distincts : abc et cde.
Ce sont des indices d’une population hétérogène correspondant aux moins deux lignées pures.
b- On sait qu’une sommation est une variation du phénotype non héréditaire due aux conditions du milieu
et qu’une mutation est une variation du génotype transmissible d’une génération à une autre.
Pour savoir si la longueur de la tige des plants de la population P1, d’une part, et de la population P2
d’autre part, jusqu’à ce que la sélection soit inefficace c’est à dire que la descendance soit homogène et
forme une lignée pure.
Cas d’une mutation :
Si les descendants respectifs des populations P1 et P2 ont des caractères différents par le mode ou
l’étendue de leur distribution de ceux des parents, la sélection est efficace. Il y a donc plusieurs génotypes
dans la population : c’est le cas d’une population hétérogène.
Le caractère « longueur de la tige »est héréditaire. C’est le cas le plus vraisemblable.
Cas d(une sommation :
Si, au contraire, les descendants respectifs des populations P1, P2 ne présentent pas de différences par
rapports aux parents (mode constant, étendue de distribution comparable), la sélection est d’emblée
inefficace. Le caractère « longueur de la tige » est donc une variation individuelle non héréditaire ou
somation.
L’allure bimodale du polygone de fréquence serait due au hasard de la récolte. Ce cas est peu
vraisemblable.
2°) Les individus de la classe A ont une descendance homogène et stable (figuré par le polygone abc dont
l’étendue de distribution est comprise entre 33 et 69 cm et dont le mode est égal à 51 cm). Il en est de
même pour les individus de la classe B dont la descendance est figurée par le polygone cde (de mode = 87
cm et d’étendue de distribution comprise entre 69 et 105 cm).
On en déduit que les individus de la classe A et ceux de la classe B forment des lignées pures.
La précision ci-dessous n’est pas exigée ici. Cependant, la suite de l’exercice oblige à tenir le raisonnement
suivant :
A chacune des deux races pures, il correspond un certain génotype homozygote.
Par exemple C/C pour les plants à tige coute et L/L pour les plants à tige longue.
Remarque : Le caractère « longueur de tige » est héréditaire. Ce qui est transmis héréditairement, ce n’est
pas une longueur déterminée mais une « tendance » à une certaine longueur autour de laquelle se
répartissent les individus de la population suivant une courbe symétrique (courbe de Gauss).
3°) a. Il faut réaliser une fécondation croisée avec une pollinisation artificielle. Pour celà, on sectionne les
étamines d’une fleur choisie pour être femelle (afin d’éviter l’autopollinisation) ; puis on secoue sur le
stigmate de la fleur femelle les étamines de la fleur choisie pour être la fleur mâle.
b. La population F1 obtenue en croisant des plants de A avec des plants de B, constitue une population
homogène dont les caractéristiques (mode et étendue de la distribution) sont identiques à ceux ds plants
de P1.
Ce croisement est conforme à la première loi de Mendel (uniformité des hybrides de la première
génération F1).
Donc le caractère « tige courte » est dominant et le caractère « tige longue » est récessif.
Les génotypes des parents : C/C et L/L.
c. Le polygone (2) du graphique 2 représente une population homogène dont les caractéristiques sont les
suivants :
- L’étendue de la distribution est comprise entre 48 et 84 cm.
- Le mode est = 69 cm.
Ces caractéristiques sont donc intermédiaires entre ceux de P1 et ceux de P2. Par conséquent, le polygone
2 ne peut être obtenu qu’en cas de dominance intermédiaire des caractères « tige courte » et « tige
longue ».
Le polygone 3 serait obtenu dans le cas ou le caractère « tige longue » dominerait le caractère « tige
courte ».
4°) recherche du génotype des individus de la F1 :
Les individus de la F1 sont issus du croisement de parents de race pure :
Parents à tige courte x parents à tige longue.
C/C x L/L
Gamètes : CL
F1 :
Etude de la population F2 F1 x F1
x
Chacun des individus produit deux types de gamètes : C et L
Réalisons l’échiquier de croisement :
Ѣ C l
Utiliser des couleurs ou signes différents pour regrouper les mesures appartenant aux mêmes classes.
On obtient les deux tableaux suivants :
Classes 101 106 111 116 121 126 131 136 141 146 151
(Longueurs T+C) à à à à à à à à à à à
105 110 115 120 125 130 135 140 145 150 155
Fréquence (nombre d’individus) 2 5 7 4 2 0 1 6 8 4 1
Le faible pourcentage des individus de type recombiné (4%) indique que la distance entre les deux locus est
petite donc la probabilité de recombinaison est faible.
III. D1
L’énoncé précise que le gène P qui conditionne l’absence des cornes est dominant par rapport à p qui
conditionne la présence des cornes, donc pour le taureau, deux génotypes sont possibles : soit , soit
La vache A qui porte des cornes a pour génotype . son veau A’, ayant des cornes, possède le même
génotype que sa mère . Le taureau a transmis un gène p au veau A’, donc son génotype ne peut-être que
c’est à dire hétérozygote.
Comme pour la vache A, la vache B est également homogène pour le gène qui détermine la présence des
cornes .
Le veau B’, sans corne a hérité de sa mère un gène p et obligatoirement le gène P du taureau. Son génotype
est donc .
Le veau C’ possèdent des cornes, a pour génotype . il a hérité de chacun des deux parents un gène p. La
vache C qui ne possède pas de cornes, porte obligatoirement un gène p, son génotype est donc .
III.D2
1°) a. Le croisement des drosophiles à yeux rouges avec des drosophiles à yeux sépia engendre une
population F1, homogène constituée de drosophile à yeux rouges.
De ce résultats, on déduit que le gène qui détermine la couleur rouge des yeux est dominant (R) et le gène
qui détermine la couleur sépia est récessif (s). La population est hétérozygote. Les individus parentaux sont
de race pure car si quelques drosophiles à yeux rouges ait été hétérozygotes ( ) on aurait eu en F1
quelques individus de type récessif. La génération F2 fait apparaître environ trois fois plus d’individus à
yeux rouges que les individus à yeux sépia. Ces proportions ¾, ¼ sont caractéristiques d’une F2 de
monohybridisme.
En résumé les génotypes parentaux sont et . leurs gamètes sont R et s. Les individus de la F1 sont
hétérozygotes .
b. Un gène est une particule qui occupe un emplacement précis sur un chromosome et qui est responsable
de la transmission d’un caractère héréditaire. Le gène est un segment d’ADN, une unité de fonction, qui
porte l’information génétique nécessaire à la synthèse de la protéine.
Les gènes d’un couple d’allèle sont situés en deux points homologues, sur les deux chromosomes d’une
même paire. Dans le cas de la F1, les gènes R et s occupent le même locus sur chacun des deux
chromosomes de la même paire.
Au cours de la formation des gamètes de la F1, pendant la méiose, les chromosomes homologues (l’un
portant R, l’autre portant s) se séparent, ce qui provoque la séparation des gènes ou disjonction. Les
gamètes obtenus seront de deux types : les uns porteront le gène R, les autres le gène s.
c. Sachant que les individus de la F1 sont hétérozygotes, leur génotype est .
le croisement de ces individus entre eux peut-être présenté ainsi :
F1 x F1
Génotype x
Gamètes produits : R, s et R,s.
L’échiquier de croisement suivant fait apparaître les génotypes des individus de la F1.
R S
Gamètes F1
F1
R
S
Génotypes de la F2 :
¼ homozygote à yeux rouge ; ½ hétérozygote à yeux rouge ; ¼ homozgote à yeux sépia.
Pour assurer la pureté d’une lignée de drosophiles à yeux rouges, on réalise un croisement en
retour ou back-cross. A cet effet, on croise l’individu à tester (drosophile à yeux rouge) avec un
autre, à phénotype récessif (drosophile à yeux sépia). On examine ensuite la descendance et deux
cas sont possibles :
Si on obtient une population homogène à yeux rouges, la drosophile est donc de race pure c’est à
dire homozygote .
Si on obtient 50% de drosophile à yeux rouge et 50% de drosophile à yeux sépia, dans ce cas, la
drosophile testée est hétérozygote .
2°) Représentons par N, le gène déterminant le caractère corps normal et par e, le gène
déterminant le caractère corps ébony.
Ce croisement illustre un exemple de dihybridisme ou l’un des individus est double homozygote
récessif et l’autre un double hétérozygote ou hybride. En fonction de la localisation des gènes
considérés (R, s, N et e) sur les chromosomes homozygotes, les individus croisés peuvent avoir
deux génotypes possibles :
Si les gènes R et s d’une part ; N et e d(autre part, sont indépendants, les génotypes dans ce cas
seraient :
et
Le croisement de ces deux individus engendre quatre types de drosophiles et qu’il est représenté
par l’échiquier suivant :
RN Re sN Se
se
On obtient donc :
25% individus à yeux rouges et corps normal
25% individus à yeux rouges et corps ébony
25% individus à yeux sépia et corps normal
25% individus à yeux sépia et corps ébony
Ces résultats sont contradictoires à ceux de l’énoncé, par conséquent le gène R et s d’une part, N et e
d’autre part sont respectivement liés. Il s’agit donc d’un cas particulier d’hérédité (linkage) ou les caractères
sont portés par la même paire de chromosomes.
Dans ce cas, le croisement s’écrit : x .
Les gamètes sont d’un seul type (se) pour le premier et de deux types our le deuxième parent (RN et se).
L’échiquier de croisement suivant doit confirmer les résultats annoncés.
Gamètes 1er parent
se se
ème
Gamètes 2 parent RN
se
III. D3
Ce croisement fait intervenir deux couples d’allèles intéressant la taille de la plante (T et t) et la couleur des
fleurs (F et f) : c’est un cas de dihybridisme.
La première génération F1 est composée uniquement de plantes de grande taille (T) à fleurs rouges (F). On
conclut que les caractères grande taille (T) et fleurs rouges (F) sont dominants.
La F1, formée d’hybrides, a un génotype double hétérozygote.
1°) Le croisement d’une plante de F1, avec une plante de petite taille à fleur blanches (double homozygote
récessif) est un back-cross.
Si les gènes sont portés par deux paires de chromosomes, les génotypes des parents sont : et .
Un parent F1 va produire quatre types de gamètes : TF, Tf, tF, tf. L’autre parent ne produira qu’un seul type
de gamète tf.
Le tableau suivant résume les fécondations possibles :
TF Tf tF tf
tf
Ce croisement fait apparaitre quatre descendants de phénotype : [TF], [Tf], [tF] et [tf] soit 25% de chaque
type.
Si les gènes sont portés par une seule de chromosomes (= gènes liés), le génotype des parents s’écrit
comme suit :
Parent F1 : , parent double récessif : .
Le parent F1 ne produira que deux types de gamètes : TF et tf ; l’autre parent ne produit qu’un seul type de
gamètes : tf.
L’échiquier de croisement nous donne deux types de descendants : 50% de plantes à phénotype [TF] et 50%
à phénotype [tf].
TF tf
tf
Chaque chromatide deviendra un chromosome porté par un gamète. Il y aura donc quatre types de
gamètes pour le premier parent.
Toutefois, le nombre de gamètes TF et tf est plus important que celui des gamètes tF et Tf, car le crossing-
over, selon l’endroit il se produit, n’entraine pas toujours une modification des gènes étudiés (par exemple
s’il se produit de l’autre coté du centromère).
Chez le deuxième parent (double homozygote). Le crossing-over, même s’il se produit ne change pas la
répartition des gènes. Ce parent n’a donc qu’un seul type de gamète : tf.
Le 1er parent a libéré 40% de TF, 40% de tf, 10% de Tf et 10% de tF.
L’union de ces gamètes avec les gamètes tf du 2ème parent a donné les résultats indiqués dans l’énoncé.
3°) Le pourcentage de recombinaison est directement proportionnelle à l’espacement des gènes.
Entre les gènes T et F, le pourcentage de recombinaison est : = = 20%.
Il y a donc 20 unités arbitraires (centimorgans) entre T et F. L’énoncé nous précise que le pourcentage de
recombinaison entre T et L est égal à 6% (soit 6 unités).
Puisqu’on ne sait pas si le gène L est situé entre T et F ou s’il est à l’extérieur, nous devons envisager ces
deux possibilités.
III. D4.
1°) - Les proportions de la F1 (50% des femelles à yeux rouges, 25% de mâles à yeux rouges et 25% de mâles
à yeux roses) nous permettent de déduire que l’un des parents, au moins n’est pas de race pure (c’est à
dire est hétérozygote).
Si les deux parents étaient de race pure, la F1 serait homogène (d’après la première loi de Mendel).
Le caractère yeux rose s’est manifesté en F1 alors qu’il n’apparaissait pas chez les deux parents : c’est un
caractère récessif.
Ce caractère récessif n’apparait que chez les mâles, donc il est lié au chromosome sexuel X.
Désignons par R le caractère dominant « yeux rouges » et par r le caractère récessif « yeux rose ».
2°) Génotypes possibles des parents :
Le génotype du parent mâle à yeux rouges ne peut-être que .
Le génotype du parent femelle à yeux rouges ne peut-être que puisque les mâles de la F1 à yeux roses
ne peuvent hériter le caractère récessif que de ce parent.
Réalisons le tableau de croisement des deux parents :
Ѣ Y
Résultats : 50% de femelles à yeux rouges dont 25% homozygotes et 25% hétérozygote.
25% de mâles à yeux rouges
25% de mâles à yeux roses.
III. D5
La lecture de l’énoncé fait ressortir qu’il s’agit de la transmission d’un seul couple d’allèles = « la couleur du
plumage » chez les canaris. C’est donc un monohybridisme chez un organisme diploïde.
1°) La première loi de Mendel n’est pas vérifiée puisque la F1 n’est pas homogène.
D’autre part, les deux croisements sont des croisements réciproques qui donnent des résultats différents.
La transmission du caractère couleur de plumage est lié au sexe.
Dans la descendance de la première génération, apparait un caractère intermédiaire « rose saumon et
blanc ivoire » pour chacun des deux croisements effectués : il y a donc codominance entre les deux allèles.
Ecriture génotypique =
Mâle : XX ou ZZ
Femelle : XY (XO) ou ZW (ZO) car chez le canari, les mâles sont homogamétiques alors que les femelles sont
hétérogamétiques.
Interprétation du premier croisement :
Soit r,l’allèle « rose saumon » et b, l’allèle « blanc ivoire ».
Génotypes des parents : mâle : ; femelle : ou
Gamètes : mâle un seul type ; femelle deux types et Y (ou O)
Echiquier de croisement :
III. D6
1°) a. Les rayons X ont fait apparaitre un phénotype [D] inexistant chez les parents homozygotes. Ce
changement de caractères qui touche un seul individu est une mutation. Les rayons X sont des agents
mutagènes.
b. La drosophile de type [D] est un mutant.
2°) On constate que la première de Mendel ne s’applique pas. Le parent de phénotype [D] est
hétérozygote.
3°) a. Les résultats de deux croisements montrent que :
Les individus [D+] sont homozygotes ;
Les individus {D] sont hétérozygotes. L’allèle D est dominant et l’allèle D+ est récessif.
b. Le parent hétérozygote est celui qui a le phénotype [D]. Les génotypes possibles des parents de la F1
sont : DD+ pour l’individu [D] ; D+D+ pour l’individu [D+].
c. Croisement 2.
Mâle F1 [D] x femelle F1 [D] donne F2. x
D D+
D [D] [D]
D+ [D] [D+]
Gamètes ba Ba bA
BA
ba
[bronzé amylacé] [banc sucré] [bronzé sucré] [blanc amylacé]
Phénotypes
46% 46% 4% 4%
%
III. D8
1°) a. Les individus de la première génération sont tous semblables : uniformité des hybrides, première loi
de Mendel vérifiée et les parents sont de race pure. Il s’agit d’une dominance totale. Rose et fade sont
dominants. R domine b. De même F domine s.
b. A la deuxième génération F2, on obtient 4 phénotypes différents dans les proportions suivantes :
[RF] 689 pommes soit 9/16.
[bF] 220 pommes soit 3/16
[Rs] 215 pommes soit 3/16
[bs] 76 pommes soit 1/16
Il y a eu ségrégation indépendante des caractères pendant la formation F1. Il s’agit d’un dihybridisme à
gènes indépendants.
Génotypes des parents : x
Gamètes des parents : bs x RF
Génotype de la F1 :
Croisement de la F1 x F1 : x
Gamètes de la F1 : RF ; Rs ; bF et bs.
Echiquier de croisement :
RF Rs bF bs
RF
Rs
bF
bs
2°) Le type recherché par le pépiniériste est : pomme de couleur rosée et d’un goût sucré [Rs].
A la deuxième génération F2, les pommes ayant le phénotype recherché [Rs] ont deux génotypes
possibles :
homozygote.
hétérozygote pour le caractère couleur.
Donc seules les pommes ayant un génotype homozygote intéressent le pépiniériste.
Pour isoler l’espèce recherchée (une lignée pure produisant uniquement des pommes rosées sucrées), le
pépiniériste doit appliquer l’autofécondation des plants issus des pommes rosées sucrées et par sélection,
éliminer les pommes qui présenteraient, à l’issue de ce croisement, un caractère différent.
E. Exemples d’hérédité humaine.
III. E1.
Rappels :
Groupes sanguins Génotypes possibles
A ou Facteurs Rhésus Génotypes possibles
Rh+ ou
B
AB
Rh-
O
1°) La mère a pour phénotype « groupe A, rhésus négatif », son génotype théorique peut-être :
ou
L’enfant a pour phénotype « groupe B, rhésus positif », son génotype théorique peut-être :
ou ou ou
La mère étant homozygote pour le facteur rhésus elle a donc cédé obligatoirement un chromosome
porteur du gène Rh-. Son fils est hétérozygote pour le facteur rhésus : .
L’enfant étant du groupe B, n’a pas hérité le gène A de sa mère. Celle-ci lui a transmis le gène O.
En conclusion :
Le génotype de l’enfant est . celui de la mère est .
2°) L’enfant de génotype a reçu obligatoirement de son père les gèns B et Rh +. Le génotype possible
du père est soit le « groupe B, Rhésus positif » soit le « groupe AB, Rhésus positif ».
III. E2.
C’est un exemple d’hérédité liée au sexe. Désignons par : le gène responsable de l’hémophilie et le
gène normal. L’énoncé nous donne directement le génotype des parents :
Le père normal est Y ; la mère hétérozygote est .
Le tableau de croisement suivant résume les fécondations possibles :
Y
Y
Y
Probabilité pourque l’enfant soit hémophile :
1°) 50% de chance pour que le garçon soit hémophile.
2°) 0% de chance pour les filles (une fille sur deux est hétérozygote).
III. E3
La myopathie illustre un exemple d’hérédité liée au sexe.
Le gène responsable de cette maladie est porté par le chromosome sexuel X.
Pourqu’un couple normal a donné naissance à un garçon myopathe, c’est que le gène responsable de la
myopathie est récessif.
Désignons par N le gène normal et par m le gène responsable de la myopathie. Ce dernier gène ne peut-
être transmis que par la mère du garçon dont le génotype est . le génotype du père est Y.
Le génotype de l’enfant myopathe est Y.
1°) La probabilité pour qu’un deuxième enfant soit myopathe.
Croisement Yx . la probabilité est déterminée à partir du tableau de croisement suivant :
Y
Y
Y
Les deux filles de Mohamed et de Nadia sn de phénotypes « normal »mais peuvent être soit homozygotes
soit hétérozygotes . dans ce dernier cas, elles sont dites porteuses du caractère de daltonisme.
III.E5.
Chez l’homme, les caractères liés au sexe sont portés par le chromosome X et non par le chromosome Y
d’une manière générale. L’hérédité liée au chromosome Y est très rare.
Désignons par e gène responsable du daltonisme et par le gène normal.
1°) Génotype de Madame T.
a. Premier raisonnement :
Madame T n’étant pas daltonienne, son génotype peut-être ou . Son mari daltonien est
obligatoirement
.
Echiquier de croisement.
Premier cas :
XD Y
XN XN XD XNY Aucun garçon n’est daltonien
XN XN XD XNY
Deuxième cas :
XD Y Un garçon sur deux est daltonien. Une
XD XD XD XD Y fille est obligatoirement daltonienne.
XN XN XD XNY
Donc Madame T, ayant un garçon (Mohamed) et une fille (Aïcha) daltoniens, ne peut avoir comme
génotype que . Le caractère daltonien est donc récessif par rapport à l’état normal. Ce type de
raisonnement est dit raisonnement par tâtonnement. Un autre type de raisonnement, dit raisonnement
par déduction, permet d’obtenir le même résultat.
b. Deuxième type de raisonnement (par déduction).
Madame T est mariée à u homme daltonien dont le génotype ne peut-être que . Leur fils Mohamed
daltonien doit avoir le même génotype que son père .
On sait que les cellules somatiques d’un individu comporte deux chromosomes sexuels, l’un transmis par
son père, l’autre par sa mère.
Le chromosome Y de Mohamed lui a été transmis par son père ; donc son chromosome X vient de sa mère.
Puisque Madame T n’est pas daltonienne, son génotype ne peut-être que . donc le caractère daltonien
est récessif.
2°) Génotype du marie de Aïcha
Raisonnement par tâtonnement.
Aïcha est daltonienne, son génotype est obligatoirement . Son mari peut-être soit soit .
1er cas :
Xd Y Tous les enfants sont daltoniens. Ce résultat est en
Xd Xd Xd XdY contradiction avec la descendance de Aïcha qui a une
Xd Xd Xd XdY fille normale
6°) Les individus qui transmettent le daltonisme sont les daltoniens mais aussi les femelles hétérozygotes.
Ils sont marqués d’une croix.
Remarques :
a = cette fille est car elle a reçu de son père.
b = le génotype de la femme de Mohamed n’ayant pu être déterminé avec certitude, le doute subsiste
donc.
c = cette fille est car elle a reçu un de sa mère.
d = ces deux garçons peuvent être soit :
Daltoniens.
Normaux
L’un daltonien, l’autre normal.
On ne peut donc être catégorique quant à leur phénotype.
III. E6
Les individus malades sont tous des garçons : le caractère est donc lié au sexe ; compte- tenu que les mères
sont saines et que l’homme est porteur des chromosomes X et Y, la tare apparait récessive.
C’st donc le chromosome X qui porte le gène responsable de la dystrophie musculaire de Duchenne. On
peut le noter par . Soit le chromosome portant le gène qui ne s’exprime pas. On peut le désigner par
X.
Les génotypes sont donc les suivants :
Pour I : homme .
Pour II : femme conductrice .
Pour III : homme malade .
3°) Le génotype des parents :
Père sain : .
Mère conductrice : .
Interprétation.
L’analyse du document D permet de constater que la garniture chromosomique de a fille décédée est
normale : elle ne présente qu’un chromosome sexuel X (syndrome de Turner) ; le gène, bien que récessif,
s’exprime.
22 A + fécondé par 22 A + O = 44 A + .
Ovule de la femme spermatozoïde normal fille malade décédée.
III.E7.
Les enfants malades ont des parents phénotypiquement sains : cette maladie est récessive. En tenant
compte également du fait que seuls les descendants masculins sont atteints, on en déduit que c’est une
maladie héréditaire liée au sexe, transmise par le chromosome sexuel X des mères qui sont porteuses, mais
phénotypiquement saines.
On peut donc écrire e chromosome sexuel portant l’allèle muté m.
Le génotype d’une petite fille malade serait . Le père aurait pour génotype Y et serait malade. Or,
en général, les hommes meurent avant la puberté donc ne peuvent procréer.
Puisque les jumeaux 2 et 3 ne sont pas de même phénotype, c’est que leur génotype est différent.
Le jumeau n°2, malade, a donc hérité de sa mère le chromosome sexuel , alors que le jumeau n°3 a
hérité le chromosome X.
Ils proviennent donc de la fécondation de deux ovules différents par deux spermatozoïdes contenant
chacun un chromosome sexuel Y. ce sont donc des faux jumeaux.
Comme le père est sain, de génotype et la mère conductrice, de génotype X, les génotypes possibles
du 3è enfant de sexe féminin sont donnés par l’échiquier suivant (le chromosome Y n’intervient pas) :
Xm X
X XmX XX
III.E8
l ) Le caryotype du document I est constitué par 47 chromosomes (au lieu de 46) où
le chromosome n°2 1 est représenté 3 fois au lieu d'une paire ; c'est la Trisomie n° 2
1.
2) Formule chromosomique : 45 autonomes + 2 chromosomes sexuels (XX).
Sexe de l'enfant : la présence de XX dans son caryotype indique qu'il s'agit d'une
fille.
3)
Document II
4) Figure a : pas de ségrégation des chromosomes homologues de la paire 2 1 au
cours de la division réductionnelle, d'où la formation de gamètes tous anormaux.
Figure b : ségrégation normale des chromosomes homologues de la paire 21 au
moment de la division réductionnelle ; mais pas de ségrégation des chromatides du
chromosome 21 pendant la division équationnelle de l'une des cellules, d'où la
formation de 50 % de gamètes normaux et 50 % de gamètes anormaux.
F. Le mode d'action des gènes, le code génétique et la transcription de
l'Information génétique
III.F1
1) Chaque fragment d'ARNm a été synthétisé à partir d'un brin de la molécule
d'A,D.N.
La séquence en bases azotées de l'ARNm est complémentaire de celle du brin d'ADN
selon le schéma suivant :
2) L’hémoglobine est une protéine dont la séquence est codée par l'ARNm On sait
que chaque codon (c'est à dire un triplet de 3 nucléotides, donc de 3 bases azotées
successives) est lié à un acide aminé.
Chaque fragment d'ARNm comprend donc 7 codons, lesquels codent une séquence
de 7 acides aminés. Il suffit de se reporter au tableau pour trouver l'acide aminé
correspondant à chaque codon.
Ainsi pour la figure f8 la séquence d'acides amenés est la suivante :
3) .En conclusion, la drépanocytose est due à une variation de la structure de
l'hémoglobine. Cette variation concerne le 6è acide aminé.
Celui-ci est de l'acide glutamique dans l'hémoglobine normale. Il est remplacé par la
valine dans l'hémoglobine S. Cette modification est due au remplacement de la 17e
base azotée de I'A.D.N. : la thymine est remplacée par de l'adénine sur I'A.D.N.
codant l'hémoglobine S.
Cette modification est une mutation. La drépanocytose est donc une maladie
héréditaire.
III.F2
A. 1) Cette variation est une mutation, car elle apparaît brusquement et est
immédiatement héréditaire.
2) Les cellules (a) peuvent vivre sur un milieu dépourvu de l'enzyme TK.
Elles sont donc capables de faire la synthèse de cette enzyme. Leur phénotype est
[TK+] : c'est le type sauvage.
Les cellules (b) sont incapables de faire la synthèse de l'enzyme TK. Leur phénotype
est [TK-] : type mutant.
B. 1) D'après ce qui précède le virus possède le phénotype [TK+], les cellules (b) de
souris le phénotype [TK -]. Au contact de I'ADN du virus [TK+] certaines cellules [TK-]
de souris sont transformées en cellules [TK+] C'est le phénomène de la
transformation . Les cellules de souris [TK-] ont donc acquis le nouveau caractère
[TK+] qui ne peut être apporté que par un fragment d'ADN du virus [TK+].
Ce fragment d'ADN porteur du gène TK+ a dû être incorporé dans I'ADN
chromosomique de quelques cellules (b) de souris qui deviennent des cellules
capables de faire la synthèse de l'enzyme thymidine-kinase.
2) Les nouvelles colonies de cellules [TK +] sont formées d'individus tous issus par
reproduction conforme d'une seule cellule transformée ; elles possèdent toutes les
mêmes caractères dont le caractère [TK +]. Elles forment donc un clone.
3) Le caractère [TK+] est l'expression d'un gène qui est un fragment d'ADN incorporé
à un chromosome.
Au cours de la duplication de I'ADN précédant chaque mitose (interphase), le gène
TK+ est reproduit de manière conforme puis est transmis aux cellules-filles à la fin de
chaque division cellulaire.
C. 1) Oui, il existerait des gènes du cancer. Les cellules normales ont été "
transformées " en cellules cancéreuses par incorporation d'un fragment d'ADN
porteur du gène du cancer. L'ADN est le support chimique des caractères
héréditaires.
2) Les substances cancérigènes seraient mutagènes.
Elles produiraient une mutation (modification héréditaire) du gène régulateur qui
ne produirait plus de répresseur efficace. Le gène du cancer s'exprime alors.
(L'induction par blocage du répresseur est exclue : cela n'expliquerait pas le
caractère d'emblée héréditaire).
SUPPLEMENT
Centre de Rabat
Mai 85
ENONCES
A. Premier problème.
On se propose d’étudier les facteurs intervenant dans la durée de la gestation et dans la parturition chez les
mammifères. Les recherches ont été faites sur les brebis dont la gestation dure 135 jours et la parturition
(mise-bas) une douzaine d’heures.
I. L’étude de certaines anomalies constatées dans la durée de la gestation a conduit des chercheurs à
réaliser une série d’expériences :
- LEGGINS détruit l’hypophyse fœtale au cours du troisième mois de gestation. Il constate une prolongation
de la durée de gestation.
- Il perfuse un autre fœtus avec une hormone hypophysaire, l’ACTH, cette perfusion est réaliser plusieurs
semaines avant la fin de la gestation. Il constate une mise-bas prématurée.
- Le même résultat (mise-bas prématurée ) est obtenu chez d’autres brebis en perfusant le fœtus avec du
cortisol fœtal, hormone secrétée par les surrénales.
- parallèlement à ces travaux, une autre équipe de chercheurs procède à l’ablation des surrénales fœtales,
ce qui entraine une prolongation de la durée de la gestation.
1°) Quels renseignements vous apportent ces expériences?
2°) En vous appuyant sur ces renseignements et sur vos connaissances, établissez sous forme d’un schéma
simple, la relation entre les structures et les facteurs du fœtus qui interviennent dans le déclenchement de
la mise-bas. (La reproduction des structures n’est pas exigée).
II. D’autres expériences ont permis d’étudier l’activité utérine et ses causes lors de la parturition :
- Sans porter d’excitation, on procède à l’enregistrement de l’activité électrique du myomètre
(électromyogramme = E.M.G.) et à celui de la variation de la pression intra-utérine (P) chez la brebis. Les
résultats obtenus sont représentés par le document A
3°) Analysez avec précision ces enregistrements.
4°) Quelle relation pouvez-vos établir entre ces deux types d’enregistrements ?
5°) A quel état physiologique du myomètre correspond la première partie XY de l’enregistrement 1 du
document A ? Justifiez votre réponse. Comment pouvez-vous l’expliquer ?
En 1974, deux chercheurs ROUSSEAU et PRUD’HOMME ont montré que la progestérone inhibe la
propagation des potentiels d’action entre des cellules de muscle utérin en culture.
6°) Ce résultat vous permet-il de confirmer votre réponse à la question 5 ? Justifiez.
La perfusion du fœtus avec une solution contenant du cortisol provoque une diminution du taux de
progestérone et une augmentation du taux d’œstrogènes, ce qui entraine une mise-bas prématurée. On
sait d’autre part que la progestérone se transforme e œstrogène par des réactions biochimiques.
7°) Par quel moyen le cortisol fœtal provoque t-il la mise-bas.
Des recherches récentes ont montré qu’une substance chimique appelée prostaglandine, secrétée par
l’utérus, est le principal responsable des contractions utérines. Sa synthèse est activée par des les
œstrogènes, son action est inhibée par la progestérone.
8°) Quelles relations pouvez-vous maintenant entre le cortisol fœtal et le déclenchement des contractions
utérines ?
La brebis (comme la femme) libère une hormone qui agit directement sur l’utérus pour entretenir ses
contractions pendant la mise-bas.
9°) Quelle est cette hormone ?
En résumé :
10°) Les structures représentées sur le document B sont le lieu d’action des différents facteurs vus
précédemment. Annotez ce document.
11°) Toutes les expériences précédentes ont permis de mettre en évidence les facteurs qui interviennent
dans la parturition chez la brebis. Regroupez les relations qui existent entre ces facteurs en un schéma de
synthèse.
B. Deuxième problème
Chez Neurospora, il existe deux types de thalles haploïdes nommés A et a. la fécondation n’est possible
qu’entre un ascogone et une microconidies appartenant à deux thalles différents (l’autofécondation est
impossible).
Sur un milieu de culture, on réalise un croisement entre deux souches de Neurospora :
La 1ère souche de type A nécessite pour son développement la présence d’un acide aminé la leucine (Leu-).
La 2è souche de type a se développe en absence de leucine (Leu +).
Les spores issues de ce croisement sont réparties comme suit :
875 A Leu-
875 a Leu +
125 A Leu +
125 a Leu -
1°) quelles conclusions pouvez-vous tirer de ce résultat ?
2°) sachant que pour le couple d’allèles (A, a) le pourcentage de pré-réduction est de 84% et que les deux
locus sont situés du même côté du centromère, établissez la carte factorielle pour les deux couples d’allèles
en question.
3°) A l’aide de schémas, expliquez comment on obtient les deux types d’asques du document C issu du
croisement précédent.
Centre de Rabat
Mai 85
Corrigés
A. Premier problème.
I. 1°) Des quatre expériences décrites on peut déduire que :
- L’hypophyse fœtale est indispensable pour que la parturition se produise à la date normale.
- L’hormone hypophysaire l’ACTH est responsable de la mise-bas prématurée.
- Le cortisol entraine une mise-bas prématurée puis que l’ablation des surrénales provoque une
prolongation de la durée de la gestation.
2°) Un schéma simple montrant les relations entre les structures et les facteurs du fœtus qui interviennent
dans la mise-bas peut-être établi comme suit :
Hypothalamus hypophyse ACTH surrénale cortisol utérus (mise-bas)
Deuxième problème.
1°) Le croisement est effectué entre deux individus différents par deux caractères (deux couples d’allèles) :
il s’agit d’un dihybridisme.
Le nombre d’asques de type parental (1750) est très supérieur à celui du type recombiné (250) : les gènes
sont liés.
2°) Le pourcentage de post-réduction pour le couple d’allèles (A, a) est de 100-84 = 16. On sait que dans un
asque, post-réduit, la moitié des ascospores seulement a subit une recombinaison dans la région entre le
gène et le centromère.
La distance entre le centromère-locus (A,a) = soit 8 centimorgans.
Le pourcentage de recombinaison pour les deux couples d’allèles est : = 12,5%
La distance locus (A, a), locus (Leu+, Leu-) = 12,5 centimorgans.
Carte factorielle :
3°)
Centre de Rabat
juin 85
Enoncés
Premier problème
On présente sur un écran 20 mots de quelques lettres à des sujets normaux et droitiers dont l’œil droit est
fermé. Le temps de présentation de chaque mot est très court (10 ms). Ces sujets écrivent avec la main
droite les mots qu’ils identifient. Les résultats de cette expérience sont représentés sur la figure 1.
1°) Que vous apprend l’analyse précise de cette courbe de la figure 1 ?
La figure 2 représente la structure histologique d’une partie de l’œil et la répartition des récepteurs qui
entrent dans sa constitution.
2°) Identifiez, annotez et orientez cette structure.
3°) A quoi correspondent les récepteurs A et B de la figure 2 ?
4°) Représentez par un schéma simple annoté des structures caractéristiques des zones encadrées sur la
figure 2.
5°) Quels renseignements pouvez-vous tirer de la comparaison des courbes des figures 1 et 2 ? Les schémas
réalisés à la question 4 vous permettent-ils d’apporter des précisions ? Justifiez votre réponse.
L’analyse des troubles divers du langage ou aphasies à permis de découvrir dans l’hémisphère cérébral
gauche des sujets droitiers un centre de compréhension des mots écrits situé dans l’aire psychovisuelle et
un centre moteur de l’écriture situé dans l’aire psychomotrice. On sait d’autre part que les fibres de chaque
tache jaune sont soit directes soit croisées selon qu’elles sont temporales ou nasales.
6°) En vous appuyant sur toutes ces données et sur vos connaissances, comment expliquez-vous que le
nombre de mots identifiés soit différent pour les deux côtés, temporal et nasal ?
Deuxième problème.
I. HENNEMAN et ses collaborateurs étudient chez un chat anesthésié les propriétés de nombreuses
structures identiques à celle représentée dans la partie encadrée de la figure 1.
Après avoir isolé, au niveau de la racine antérieure du nerf sciatique, une centaine de fibres motrices
innervant le muscle gastrocnémien, ils les ont excités séparément e utilisant des fréquences différentes.
Ils enregistrent la contraction du muscle à la suite de l’excitation d’une fibre motrice, toutes les autres
fibres étant alors au repos.
La figure 2 représente les myogrammes obtenus pour deux structures étudiées (a et B) du muscle
gastrocnémien.
5°) – L’identification de tous les mots présentés sur l’axe optique s’explique par le nombre très élevé de
cellules visuelles à cônes (150.000/mm2) au niveau de la fovéa.
- la diminution du nombre de mots identifiés de part et d’autre de l’axe optique correspond à la diminution
progressive du nombre de cellules visuelles à cônes de part et d’autre de la fovéa.
- A écartement égal, le nombre de mots identifié est supérieur du côté temporal que du côté nasal, alors
que le nombre de cônes diminue de façon identique des deux côtés.
La structure linéaire de la rétine au niveau de la fovéa permet une vision très fine, nette. La structure
convergente de part et d’autre de la fovéa permet une vision moins nette.
6°) Les messages visuels provenant de la rétine temporale de l’œil gauche aboutissent directement dans
l’hémisphère cérébral gauche dans lesquels sont situés les deux centres.
Par contre, les messages visuels provenant de la rétine nasale de l’œil gauche doivent passer par
l’hémisphère cérébral droit. D’où la supériorité de l’identification des mots du côté temporal.
Deuxième problème.
I. 1°)
3°) Quelles sont les caractéristiques de cette courbe par rapport à sa correspondance sur la figure 3 ?
3è expérience : On injecte régulièrement, pendant 4 jours , à cette guenon castrée, de faibles doses
d’œstrogène. Les résultats de cette expérience sont présentés par la figure 6.
4°) Que peut-on déduire de ces résultats ?
5°) En considérant l’ensemble des courbes 3, 4, 5 et 6 précisez les relations existant entre les organes
responsables des sécrétions hormonales présentées.
III. En vue d’étudier la commande de la régulation hormonale de la fonction de reproduction, E. KNBIL et
son équipe ont, en 1974, réalisé les expériences suivantes :
1ère expérience : ils effectuent chez des guenons et des rates adultes, l’ablation d’une structure précisément
localisée structure « a ») de l’organe « A » (voir figure 1). L’opération supprime les sécrétions de LH, de FSH
, d’œstrogènes et de progestérone.
1°) Qu’apporte cette expérience quant à la commande de ces sécrétions hormonales ?
2ème expérience : Chez des guenons intactes, ils sectionnent toutes les connections nerveuses de l’organe A
afin d’isoler ce dernier du reste du cerveau. Cette intervention n’a aucun effet sur les sécrétions
hormonales, qui restent normales.
3ème expérience : Chez les guenons sur lesquelles a été réalisée l’expérience précédente, E.KNOBIL place des
microélectrodes à la surface des neurones de la structure « a » et découvre que ces neurones émettent des
potentiels d’action rythmiques.
2°) Sachant que la structure « a » sécrète une hormone, la GnRH, formulez une hypothèse sur le
mécanisme déclenchant la sécrétion de LH et de FSH.
L deuxième expérience réalisée chez des rates intactes entraîne la suppression des sécrétions hormonales.
3°) Quels rapports peut-on établir entre les faits rapportés par la 2ème expérience et le fait que chez la rate,
l’ovulation est provoquée (accouplement), alors qu’elle est spontanée chez la guenon ?
Les expériences suivantes ont été réalisé par d’autres chercheurs.
4ème expérience : Chez des guenons adultes, ils prélèvent l’organe B (voir figure 1) et le réimplante
immédiatement dans une autre région de l’organisme des mêmes animaux (sous la peau par exemple).
L’organe transplanté, convenablement vascularisé, reste vivant. Pourtant, les animaux opérés réagissent
comme s’ils n’avaient plus cet organe et présentent en particulier un arrêt des sécrétions de LH, FSH,
œstrogènes et de progestérone.
5ème expérience : L’organe B peut-être cultivé in-vitro ; cependant, il ne produit ces hormones habituelles
qu’à la condition d’être mis en présence de fragments prélevés dans la structure « a » de l’organe A.
4°) Montrez en quoi les faits rapportés par ces deux dernières expériences s’accordent avec les résultats
des 1ère, 2ème et 3ème expériences du paragraphe III.
B. Deuxième problème.
I. La figure 7 représente la coupe d’un œil humain. On peut réduire l’ensemble du système optique à une
lentille convergente de centre O (voir la figure 8).
1°) Nommez les éléments naturels de l’œil remplacés par la lentille.
2°) a. Où le foyer image de cette lentilles doit-il se trouver pour que l’image d’un objet AB , situé à l’infini,
se forme nettement sur l’écran ?
b. Dessinez le trajet des rayons lumineux dans ce cas.
3°) a. En conservant le même système optique, représentez sur un autre schéma le trajet des rayons
lumineux lorsque l’objet est rapproché.
b. Que faut-il modifier si l’on veut que l’image se forme nettement au même emplacement que
précédemment (question 2) ?
c. Par que mécanisme l’œil humain parvient-il à maintenir la netteté de l’image dans ce cas ? Expliquez
brièvement ce mécanisme.
II. Comme les autres organes, l’œil subit un phénomène de croissance. Nous étudierons ici son influence
sur les mécanismes optiques.
La courbe A de la figure 9 illustre l’évolution de la longueur axiale moyenne du globe oculaire entre 3 et 15
ans.
1°) a. Analysez la courbe A.
b. Sachant que la variation de la longueur de la chambre antérieure est négligeable après 3 ans, quelle
conséquence la croissance étudiée a-t-elle sur la position de la rétine par rapport au cristallin ?
la courbe B de la figure 10 illustre l’évolution de la convergence du cristallin en fonction de l’âge.
2°) a. Analysez la courbe B.
b. Quelle est la conséquence de cette évolution sur l’emplacement de l’image d’un objet situé à l’infini, par
rapport au système optique ?
3°) En vous aidant des réponses données précédemment, expliquez pourquoi la netteté de la vision n’est,
en général, pas perturbée par la croissance ?
III. Chez certains sujets, l’allongement du globe est important, de sorte que la longueur axiale, atteint 26 à
30 mm au lieu de 23 ± 1 mm (pour un œil normal).
1°) Dans ces conditions, où se formera l’image d’un objet situé à l’infini ?
2°) De quelle anomalie souffrent ces sujets ?
C. Troisième problème.
I. Sur la figure 1, l’embryon de souris de droite n’est pas viable car, il présente un chromosome additionnel
à la paire de chromosome n°12 (trisomie TS 12). Il en résulte, une non fermeture de la calotte crânienne et
un éversement du cerveau. Il devient aujourd’hui possible d’obtenir à volonté cette anomalie.
Chez les souris, les chromosomes sont acrocentriques (figure2) en ce sens que leur centromère est
terminal. Dans certains cas, 2 chromosomes acrocentriques peuvent se souder en perdant un centromère.
Ils forment alors un chromosome métacentrique (fig 2). Ainsi, par exemple, chez une race de souris A, les
chromosomes n°12 sont associés aux chromosomes n°4, les chromosomes n°8 restant acrocentriques (voir
figure 3). Par ailleurs, chez une race de souris B, les chromosomes n°12 sont associés aux chromosomes
n°8, les chromosomes n°4 restant acrocentriques (voir figure 3). Phénotypiquement, rien ne distingue les
souris de type A et B, des souris normales ;
1°) Cette dernière affirmation est-elle surprenante ? Répondez à la question en analysant les contenus
chromosomiques.
2°) Donnez sous forme de schéma l’assortissement chromosomique ‘en vous limitant aux chromosomes
représentés ici), des gamètes produits par une souris A.
3°) Même question pour une souris B.
II. Si on croise une souris A et une souris B de sexe opposée, on obtient un individu C.
1°) Représentez sous forme de schéma l’assortiment chromosomique d’une cellule somatique de C.
Au cours de la gamétogenèse des souris C, la méiose est un peu particulière : le chromosome n°12 est
totalement passif et accompagne simplement le chromosome sur lequel il est soudé.
2°) Représentez sous forme de schémas, l’assortiment chromosomique de chaque type de gamètes formé
par une souris C.
III. On réalise un croisement entre une souris C et une souris normale.
1°) Quelle est la probabilité d’obtenir par ce croisement une souris de phénotype normal ?
2°) Quelle est la probabilité d’obtenir un embryon trisomique TS 12 ?
Centre de Marrakech
Mai 85
Corrigés
A. Premier problème ;
1°)
2°) On distingue deux types d’hormones :
Deux hormones produites par l’hypophyse antérieure : FSH et LH ;
Deux hormones ovariennes :
Les œstrogènes produites durant tout le cycle sexuel par les cellules de la thèque interne du follicule et du
corps jaune, ainsi que par la granulosa.
La progestérone produite surtout durant la deuxième phase du cycle sexuel (phase lutéinique) par les
cellules lutéales du corps jaune.
3°)
II. 1°) A la suite de l’injection hormonale le taux d’œstrogènes atteint 400 pg/ml au 6è jour.
2°) Cette injection hormonale a provoqué une brusque et importante sécrétion de LH. (pic sécrétoire de
LH).
3°) A la différence de la première courbe (fig.3) qui présente un pic sécrétoire de LH au 12è jour du cycle,
celle de la figure 5, obtenue à la suite de l’ovariectomie de la guenon, se caractérise par un taux de base de
LH élevé et une variation régulière de ce taux (entre 23 et 40 ng/ml).
4°) L’injection d’une faible dose d’œstrogènes à la guenon castrée provoque l’inhibition de la sécrétion de
LH.
5°) Pendant la phase folliculaire, la FSH stimule la croissance des follicules et la production d’hormones
œstrogènes. Celles-ci exercent une rétroaction négative sur l’hypophyse tant que leur concentration dans
le sang est inférieure à une valeur liminaire voisine de 75 pg/ml. Dès que la concentration en œstrogènes
dans le sang atteint une valeur suffisante (300 pg/ml), elle exerce une rétroaction positive sur l’hypophyse
et déclenche un pic sécrétoire de FSH et LH autorisant l’ovulation. La LH stimule ensuite la transformation
de follicule ouvert en corps jaune. Celui-ci secrète des œstrogènes et la progestérone qui exercent une
rétroaction négative sur la sécrétion de la prostaglandines.
III. 1°) La structure hypothalamique « a » est nécessaire pour maintenir la sécrétion de LH et FSH par
l’hypophyse et par suite celle d’œstrogène et de progestérone par l’ovaire.
2°) La GnRH est synthétisée dans le corps cellulaire des neurones hypothalamiques. Elle chemine ensuite le
long des axones situés dans la tige hypophysaire jusqu’aux terminaisons axoniques et c’est l’arrivée des
potentiels d’action, qui prennent naissance dans les corps cellulaires au niveau des terminaisons axoniques,
qui déclenche la libération de cette neurohormone dans le réseau vasculaire de la tige hypophysaire. Ce
dernier la conduit ensuite jusqu’à l’hypophyse antérieure où elle stimule la synthèse et la libération des
prostaglandines.
3°) Chez la rate, la stimulation des récepteurs des voies génitales pendant l’accouplement provoque la
naissance d’un influx nerveux sensitif. Celui(ci est conduit par les neurones du système nerveux central
jusqu’à l’hypothalamus où il stimule la sécrétion de GnRH par les hormones hypothalamiques. La GnRH
stimule la sécrétion de LH par les cellules hypophysaires et celle-ci déclenche l’ovulation.
Chez la guenon, l’hypothalamus secrète de manière automatique la GnRH. Le pic de LH autorisant
l’ovulation est déclenché périodiquement par rétroaction positive de l’ostéogène au niveau de l’hypophyse
dès que la concentration en œstrogène dans le sang atteint une valeur seuil.
4°) L’hypothalamus commande l’activité sécrétoire de l’hypophyse par l’intermédiaire d’une neurohormone
déversée dans le réseau vasculaire de la tige hypophysaire.
B. Deuxième problème.
I. 1°) La cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et le corps vitré.
2°) a. Le foyer image de cette lentille doit se trouver sur l’écran.
b.
3°) a.
b. Il faut soit augmenter la convergence de la lentille, soit déplacer la lentille vers l’avant ou l’écran vers
l’arrière.
c. Par le mécanisme de l’accommodation. La contraction du muscle ciliaire entraine le relâchement des
ligaments suspenseurs et le bombement du cristallin qui devient plus convergent.
II. 1°) a. A trois ans, la longueur axiale du globe oculaire est environ 23,1 mm. De 5 à 11 ans, cette longueur
augmente rapidement pour atteindre 24,1 mm. Elle se stabilise par la suite pour former un palier à partir
de 12 ans.
b. cette croissance a pour effet d’augmenter la distance entre la rétine et le cristallin.
2°) a. De trois à quinze ans, la convergence du cristallin diminue fortement passant de 21,6 à 19,8 dioptries
(absence de palier à 15 ans).
b. La convergence diminuant, l’image aura tendance à se former plus en arrière de l’écran (rétine).
3°) Entre 3 et 15 ans, les évolutions étudiées ne sont pas indépendantes. Au fur et à mesure que la rétine
recule, le cristallin diminue de convergence donc le foyer image continue à coïncider avec la rétine (dans le
cas des objets situés à l’infini). Les deux évolutions se compensent.
III. 1°) Chez les sujets, l’image se formera en avant de la rétine.
2°) Ces sujets sont atteints de la myopie.
C. Troisième problème.
I. 1°) Cette affirmation n’est pas surprenante car malgré l’anomalie, le matériel génétique est complet. On
retrouve la présence de tous les gènes à l’état diploïde.
2°) Assortissement chromosomique des gamètes produits par la souris A.
II. 1°)
2°) Etant donné que le chromosome n°12 est totalement passif, la méiose donne lieu à quatre possibilités
car il y a disjonction indépendante des chromosomes ; production de 4 types de gamètes :
Type I portant un chromosome acrocentrique 8 et un chromosome métacentrique 4-12.
Type 2 portant deux chromosome métacentriques 4-12 et 8-12.
Type 3 portant un chromosome acrocentrique 4 et un chromosome métacentrique 8-12.
Type 4 portant deux chromosomes acrocentriques 4 et 8.
1°) Analysez puis interprétez le cardiogramme manométrique en tenant compte des événements
vasculaires a, b, c, d, que vous déterminerez.
2°) Précisez les rapports chronologiques entre les ondes P, QRS et T de l’électrocardiogramme et les phase
du cardiogramme manométrique.
L’enregistrement simultané de l’électrocardiogramme et des variations du potentiel intracellulaire d’une
fibre auriculaire et d’une fibre ventriculaire au cours d’une révolution cardiaque, permet d’obtenir les
tracés de la figure 2.
3°) déduisez de cette figure la signification électrique des ondes P, QRS et T de l’électrocardiogramme ;
II. Les trois électrocardiogrammes A, B et C de la figure 3 correspondent à trois individus différents et ont
été enregistrés à l’état de repos musculaire complet.
C. Troisième problème.
En 1967, Rothenbuhler a étudié le comportement social des abeilles ; lorsqu’une ruche est atteinte par une
maladie appelée la « loque du couvain », certaines ouvrières présentent des comportements particuliers
qui ont pour résultat d’éliminer les larves malades.
U premier comportement consiste à ôter la couvercle des loges contenant les larves malades ; on
symbolisera par [O+] ce comportement et par [O-] son absence.
Un deuxième comportement consiste à jeter les larves malades ; on symbolisera par [J+] ce comportement
et par [J-] son absence.
Le croisement entre une reine d’une ruche présentant ces deux comportements avec un mâle d’une autre
ruche ne les possédant pas, donne une descendance F1 ne présentant pas ces comportements.
1°) a. Que vous indique ce résultat ?
b. Quel est le génotype des parents ?
le croisement d’un individu F1 avec un individu possédant les deux comportements donne a descendance
suivante :
25% d’individus ayant les deux comportements
25% d’individus ayant le 1er comportement
25% d’individus ayant le 2ème comportement
25% d’individus ayant aucun des deux comportements.
2°) Quel est le génotype de ces nouveaux parents ?
3°) Comment appelle-t-on ce type de croisement ?
4°) Interprétez les résultats obtenus en établissant le tableau de ce croisement.
Centre de Marrakech
Juin 85
Corrigés
A. Premier problème.
I. 1°) La première ondulation représente la variation de la pression auriculaire et comprend une légère
augmentation de pression correspondant à la systole auriculaire, puis une diminution de pression
correspondant au début de la diastole auriculaire.
La 2ème partie du tracé représente une variation de la pression ventriculaire. On voit une élévation brusque
de la pression suivie d’une élévation plus progressive (jusqu’à 130 mm Hg) puis une chute brusque (jusqu’à
0 mm Hg) ; le tracé montre ensuite une très légère augmentation de pression qui dure jusqu’à la systole
auriculaire suivante.
Interprétation : L’élévation brusque de la pression commence en « a » qui correspond à la fermeture des
valvules auriculo-ventriculaires et finit en « b » qui correspond à l’ouverture des valvules sigmoïdes ; cette
élévation de pression est due à une contraction isométrique du myocarde ventriculaire : les valvules étant
toutes fermées, il y a augmentation de pression à volume constant.
De « b » à « c », c’est la phase d »évacuation, « c » correspond à la fermeture des valvules sigmoïdes ; la
systole ventriculaire dure donc « a à c ».
De « c » à la systole auriculaire suivante, c’est la diastole générale ; « d » correspond à l’ouverture des
valvules auriculo-ventriculaires et au début du remplissage ventriculaire.
2°) L’onde P précède et déclenche la systole auriculaire. Le complexe QRS précède et déclenche la phase de
contraction isométrique du ventricule. L’onde T est synchrone de l’évacuation ventriculaire ; elle précède la
déconcentration ventriculaire.
3°) L’onde P correspond à la dépolarisation du myocarde auriculaire, le complexe QRS correspond à la
dépolarisation des fibres ventriculaires, l’onde T est liée à la repolarisation des fibres ventriculaires.
II. 1) Rythme cardiaque révélé par le cardiogramme A : les quatre premières révolutions se
déroulent en 16 x 0,2 s soit 3,2 s.
En une minute (60 s) on aura : = 75 battements par minute ;
Rythme cardiaque révélé par le cardiogramme B : les 13 révolutions se déroulent en 20,5 x 0,2 s
soit 4,1 s.
En une minute (60 s) on aura : = 190 battements par minute
2) a. Quand le rythme cardiaque s'accélère. il se produit :
- un rapprochement de l'onde T du complexe ORS qui la précède ;
- un rapprochement de l'onde P de l'onde T qui la précède ; En conséquence, la phase de la
révolution cardiaque qui est la plus affectée est la diastole générale.
b. C'est pendant la diastole que le ventricule se remplit ; si celle-ci est raccourcie, le sang n'a pas le
temps de pénétrer en quantité suffisante dans le ventricule afin de permettre une éjection
systolique normale ; d'où une diminution du débit cardiaque.
3) L'intervalle de temps qui sépare le complexe QRS de l'onde P qui le précède augmente. Après
trois révolutions cardiaques, il y a disparition du complexe QRS et de l'onde T qui le suit.
III. 1) Le potentiel intracellulaire des cellules du nœud sinusal est instable, il varie lentement à
partir de sa valeur de repos (- 80 mv) jusqu'à un potentiel seuil (- 55 mv) à partir duquel se
déclenche un potentiel d'action.
Celui-ci diffuse dans le myocarde auriculaire, en déclenche la contraction puis atteint le nœud
septal ; par le faisceau de His et le réseau de Purkinje, il envahit ensuite le myocarde ventriculaire
et en déclenche la contraction.
2) a. Tracé 1 : 100 battement/mn. Tracé 2 : 75 battement/mn
Tracé 3 : 85 battement/mn. Tracé 4 : 50 battement/mn
b. C'est surtout la durée de la phase de dépolarisation spontanée des cellules du nœud sinusal qui
varie et détermine ce rythme.
3) Pour B : Remplacement du nœud sinusal (pacemaker physiologique), par un foyer anormal
d'excitation dont la fréquence d'émission est supérieure à celle du nœud sinusal.
Modification de l'équilibre entre le système parasympathique et le système orthosympathique
aboutissant à une accélération de l'activité du sinus (Exemple : intervention du centre adrénalino-
sécréteur).
Pour C: Mauvaise conduction de l'onde d'activation du cœur entre son point de départ
(l'oreillette) et son point d'arrivée (le ventricule).
B. Deuxième problème
1) - Les cellules de la loge B se trouvent en prophase de 1er division de méiose.
Les chromosomes homologues sont appariés et dupliqués chacun en deux chromatides.
- Les cellules de la loge C sont en anaphase réductionnelle. Les 2 chromosomes homologues de
chaque paire sont séparés et montent chacun vers un pôle du fuseau.
- Le nombre de noyaux de la loge D est le double de celui de la loge C. Ces noyaux sont en
anaphase et les chromosomes sont formés chacun par une seule chromatide ; il s'agit de
l'anaphase de la deuxième division de méiose.
2) a. Les contenus cellulaires des différentes loges correspondent aux stades successifs de la
spermatogénèse qui s'effectue depuis l'extrémité distale du follicule vers le canal déférent.
b. Dans la loge A se trouvent des spermatogonies en phase de multiplication.
Dans la loge B, certaines spermatogonies deviennent des spermatocytes I par augmentation
générale de leurs dimensions (accroissement) et déroulement dans leur noyau des phénomènes
chromosomiques constituant la prophase de la division rédactionnelle.
Dans la loge C se trouvent des spermatocytes I en anaphase de division rédactionnelle
(maturation).
Dans la loge D, les spermatocytes Il résultant de la division rédactionnelle des spermatocytes I
apparaissent en anaphase de la division équationnelle (maturation).
Dans la loge E, il y a les spermatides résultant de la division équationnelle des spermatocytes Il
(maturation).
Dans la loge F se trouvent les spermatozoïdes résultant de la différenciation des spermatides.
C. Troisième problème
1) a. Les individus de la première génération F1 forment une population homogène où les
caractères de la reine (comportements) ont été masqués. Ces caractères sont donc récessifs : 0-
domine 0+ et J- domine J+
b. Les parents sont homozygotes (de race pure).
Puisqu'il s'agit d'un cas de dihybridisme chez des organismes diploïdes, les gènes considérés
peuvent être indépendants ou liés.
Les génotypes des parents s'écriront de deux façons :
La reine ou
Le mâle : ou
2) Le croisement entre un hybride F1 et un homozygote récessif a donné 50 % d'individus de type
parental et 50 % d'individus de type recombiné. Ces résultats correspondent à ceux d'un
dihybridisme où les gènes sont indépendants. Le génotype de ces nouveaux parents peut donc
s'écrire : x
O+ J+
[O+J+] [O+J+] [O+J+] [O+J+]
25% 25% 25% 25%
Centre de Fès
Mai 1985 énoncés
A. Premier problème
Dans le cadre de l'étude des propriétés du neurone, un physiologiste déclare " ...un neurone nous
apparaît comme une cellule douée de fonctions diverses, mais toutes ces fonctions s'organisent
pour la transmission d'informations d'un point de l'organisme à un autre... "
Lors de l'étude de ces fonctions, on réalise les expériences décrites ci-dessous :
1. Première expérience : On porte sur un nerf une stimulation efficace. L'enregistrement du
document A représente les phénomènes électriques qui apparaissent sur un oscilloscope relié à
deux électrodes réceptrices dont l'une est placée à la surface du nerf à plusieurs centimètres des
électrodes excitatrices ; l'autre électrode étant maintenue à un potentiel fixe.
B. Deuxième problème
Le document C représente les champs visuels d'un individu atteint de cécité partielle bilatérale.
Les surfaces hachurées correspondent aux zones d'ombre (perte de la vision).
1) Quelles peuvent être les causes de cette cécité partielle ? Des examens cliniques n'ont révélé
chez ce malade que la présence d'une tumeur hypophysaire.
2) Quelle relation peut-on établir entre cette anomalie de la vision et la présence de la tumeur ?
3) Annotez le document D. Placez sur ce document les voies optiques, et indiquez la zone touchée
par la tumeur.
C. Troisième problème
I. Dans un peuplement naturel. les primevères (Primula officinalis) présentent deux sortes de
fleurs portées par des individus différents. Ces deux sortes de fleurs sont représentées sur le
document E.
type 2 type 1
Document E
1 ) Comparez les deux fleurs.
2) En fonction des données anatomiques, précisez pour chaque type de fleurs les modes de
pollinisation possibles.
II. Les caractères anatomiques observés sont contrôlés par un gène à deux allèles :
* l'allèle L, dominant, détermine les caractères du type 1 ,
* l'allèle l, récessif, détermine les caractères du type 2.
Indiquez pour chaque type de fleurs le ou les génotype(s) possible(s). Justifiez vos réponses.
III. L'étude statistique d'une population de primevères révèle la présence de 50 % de plants
portant des fleurs de type 1 , et 50 % de plants portant des fleurs de type 2.
- Interprétez ces résultats ; en déduire le mode de pollinisation qui a permis d'obtenir ces
proportions.
IV. Chez de nombreuses angiospermes, les grains de pollen d'une fleur ne germent pas sur le
stigmate de cette fleur , on dit qu'il y a incompatibilité.
On admet qu'un gène noté S est responsable de cette incompatibilité. Ce gène peut se présenter
sous la forme de quatre allèles S1 , S2, S3 et S4. La présence d'un même allèle dans le pollen et le
tissu du stigmate empêche la germination du grain de pollen.
On réalise les croisements indiqués ci-dessous :
Génotype du parent porteur Génotype du parent donneur
de l’ovule du pollen
Premier croisement S1//S3 S2//S4
Deuxième croisement S1//S3 S1//S3
Troisième croisement S1//S3 S1//S2
1) Quels sont les génotypes des grains de pollen et des cellules du stigmate qui interviennent dans
les trois croisements ? Les figures du document F montrent le devenir des grains de pollen à la
suite des croisements mentionnés ci-dessus.
B. Deuxième problème
1 ) Les zones d'ombre sont situées essentiellement dans la partie temporale du champ visuel qui
correspond à la rétine nasale de chaque œil.
Cette cécité peut être due à des lésions qui seraient situées :
- soit au niveau de la rétine nasale de chaque œil,
- soit au niveau des fibres nerveuses issues de ces rétines,
- soit au niveau des aires de projection visuelles correspondantes.
2) L'hypophyse est située à proximité du chiasma optique, lieu du croisement des fibres nerveuses
issues des rétines nasales. Une tumeur au niveau de l'hypophyse peut empêcher le
fonctionnement de ces fibres et être la cause de cette anomalie.
3)
C. Troisième problème
I. 1 ) Fleur de type l : style court, étamines situées au-dessus du stigmate.
Fleur de type 2 : style long étamines situées en dissous du stigmate.
2) modes de pollinisation possibles :
- type I : 2 possibilités, Pollinisation directe et pollinisation croisée (ou indirecte)
- type 2. une seule possibilité : Pollinisation croisée.
II. L'allèle L, dominant, détermine les caractères de la fleur du type l (style court et étamines
situées au-dessus du stigmate).
Le génotype des fleurs du type l peut être soit :
- homozygote L // L
- hétérozygote L // l.
Dans les deux cas, seul l'allèle L va se manifester.
L'allèle l, récessif, ne peut se manifester que chez les individus homozygotes l // l. Donc le
génotype des fleurs du type 2 est l // l.
Gé polypes :
- type 1 : L // L ou L // l
- type 2 : l // l
III. Les pourcentages observés (50% de plants portant des fleurs de type 1, 50 % de plants portant
des fleurs de type 2)sont les résultats de croisements entre des individus hétérozygotes et des
individus homozygotes récessifs.
Quel que soit le type de fleurs, la pollinisation est croisée.
2) Figure 1 : Il n'y a pas de germination . il y a incompatibilité ; les grains de pollen ont les mêmes
allèles que les cellules du stigmate. Ce cas correspond au 2e croisement.
Figure 2 : une seule catégorie de grains de pollen germe. Ces grains de pollen ont un allèle
différent de ceux du stigmate. Les autres qui ne germent pas portent le même allèle que les
cellules du stigmate. Donc le donneur des grains de pollen a un allèle identique et un allèle
différent de ceux des cellules du stigmate. Ce cas correspond au 3è croisement.
Figure 3 : tous les grains de pollen germent. Ils ont donc des allèles différents de ceux des cellules
du stigmate soit S2 et S4 . Le donneur des grains de pollen a donc pour génotype S2 // S4 . La
figure 3 correspond au 1er croisement.
3) Les génotypes des parents du 3è croisement :
Parent donneur de l'ovule, S1 // S3
Parent donneur des grains de pollen, S1 // S2.
Gamètes femelles : deux types, S1 et S2 ,
Gamètes mâles : deux types S1 et S2a .
Les grains de pollen portant l'allèle S1 ne peuvent germer sur le stigmate considéré
(incompatibilité).
Par conséquent, seuls les grains de pollen portant S2 pourront germer et donner des
spermatozoïdes portant l'allèle S2 .
Echiquier de croisement :
S1 S3
50 % des plants de génotype S1 // S2
S2 S1//S2 S2//S3
Document C
3)
4) Les cellules a (spermatozoïdes) renferment 1,26.10-12 g d'A.D.N., tandis que les cellules b
(spermatogonies) en renferment le double. Les spermatozoïdes sont des cellules haploïdes qui
proviennent des spermatogonies, cellules diploïdes.
Au cours de la spermatogénèse, il se produit une réduction de la quantité d'A.D.N., donc du
nombre de chromosomes. Cette réduction a lieu au moment de la méiose (phase de maturation).
C. Troisième problème
1) Dans ce croisement, la femelle (XX) est hétérozygote pour le gène t ; soit t+// t, alors que le
mâle (XY) est homozygote pour ce même gène, soit t //t.
Génotype de ces individus :
- femelle XX t+// t
- mâle XY t// t
Chacun de ces individus produit deux types de gamètes :
- gamètes femelles : Xt+ et Xt
- gamètes mâles : Xt et Yt
Echiquier de croisement
Xt+ Xt
Xt
Yt
On obtient alors :
- 25 % XX t+// t Drosophiles femelles normales.
- 25% XX t // t Drosophiles femelles anormales c'est-à-dire mâles phénotypiques.
- 2 5 % X Y t+ // t
- 25 % XY t // t .
50 % Drosophiles mâles normales.
2) Le gène considéré est t, donc le génotype des hybrides F1 pour ce gène est :
- pour les drosophiles femelles : XX t+// t
- pour les drosophiles mâles : XY t+// t
Gamètes des hybrides F1 :
-la femelle produit deux types de gamètes : Xt+ et Xt
- le mâle en produit 4 types : Xt+ , Xt , Yt+ et Yt.
Echiquier de croisement
Xt+ Xt Yt+ Yt
Xt+
Xt
Résultats :
- 3/8 de femelles normales
- 1/8 de mâles phénotypiques
- 4/8 (soit 50 % de mâles normaux).
Centre de Casablanca
Mai 1985
ENONCES
A.. Premier problème
I. Un nerf sciatique de grenouille, fraîchement prélevé, est placé au contact d'une série
d'électrodes dans une " cuve à nerf " . Les électrodes sont désignées par des lettres de A à H et
seules les électrodes branchées fonctionnent. On relie à un stimulateur les électrodes C et D qui
deviennent les électrodes stimulatrices.
Pour des raisons qu'il n'est pas nécessaire de préciser ici, seul l'établissement du courant (F =
fermeture du circuit) produit une excitation efficace qui prend naissance sous l'électrode D
(cathode).
Première expérience : On relie respectivement les électrodes E et F aux plaques horizontales
inférieure et supérieure d'un oscilloscope par l'intermédiaire d'un amplificateur ; ces électrodes
sont des électrodes réceptrices (branchement 1 ).
On effectue une excitation efficace et on observe les tracés représentés sur le document I : le
stimulateur étant relié à une voie de l'oscilloscope, le tracé inférieur montre l'excitation et le tracé
supérieur (l'autre voie de l'oscilloscope) montre l'enregistrement obtenu sur le nerf.
Document l
Deuxième expérience : Après avoir débranché les électrodes E et F, on relie les électrodes G et H
au même oscilloscope(branchement (2) ). Le document Il représente les tracés obtenus sur l'écran
de l'oscilloscope.
Document II
1) Que représente la déviation du spot notée AS et à quoi correspond-elle ?
2) Comparez les deux tracés supérieurs des documents I et Il en relevant les ressemblances et les
différences essentielles.
Evaluez le temps perdu qui sépare l'établissement du courant du début de la réponse du nerf sur
le document I (t1 ) et sur le document Il (t2).
3) Sachant que les électrodes de la cuve sont équidistantes de 1 cm, calculez, en utilisant les deux
enregistrements, la vitesse de l'influx nerveux en mètres par seconde.
II. Troisième expérience : En gardant les mêmes électrodes stimulatrices C et D, on relie
respectivement les électrodes réceptrices A et B aux plaques horizontales inférieure et supérieure
du même oscilloscope. Puis on porte sur le nerf, à l'aide du stimulateur relié à l'oscilloscope, une
excitation efficace de même intensité et de même durée que celles utilisées à la première
expérience.
1) Représentez sur le document III l'enregistrement qui sera obtenu sur l'oscilloscope, en tenant
compte du temps perdu [= temps de latence propre du nerf (0,15 ms) + temps de conduction de
l'influx nerveux (0,35 ms par cm parcouru)].
2) Quelle précision supplémentaire concernant la propagation de l'influx nerveux apporte cette
troisième expérience ?
3) La propriété, ainsi mise en évidence, existe-t-elle dans le fonctionnement normal du système
nerveux d'un organisme vivant ? Justifiez brièvement votre réponse.
Remarque :
Les parties verticales du tracé de AS et de FO ne se distinguent pas, car la densité lumineuse est
trop faible à la vitesse considérée,
B. Deuxième problème
Le document IV représente l'ultrastructure d'un élément x provenant d'une anthère mûre de fleur
de lis (angiosperme).
Document IV
I. Identifiez et annotez ce document en utilisant les chiffres allant de 1 à 7.
II. Représentez soigneusement sous forme de schémas annotés les principales étapes conduisant à
la fécondation, en faisant intervenir l'élément X:
1) Schéma de la germination et du trajet du tube pollinique dans le pistil.
2) Schémas de la formation des spermatozoïdes ;
3) Schéma de la fécondation.
C. Troisième problème
La phénylcétonurie est une maladie héréditaire non liée au sexe et due à un trouble du processus
enzymatique qui transforme la phénylalanine en tyrosine. En effet, un sujet atteint de
phénylcétonurie ne peut pas transformer un acide aminé (la phénylalanine) en un autre acide
aminé (la tyrosine) par suite d'un déficit en une enzyme (I'hydroxylase).
L'accumulation dans l'organisme de la phénylalanine et de ses dérivés est toxique pour le système
nerveux. Les sujets malades, s'ils ne sont pas traités, sont atteints peu à peu de débilité mentale
grave (intelligence nettement inférieure à la moyenne)
I. Un couple normal a un premier enfant atteint : Il, (voir document V).
Document V
1 ) Le gène responsable de cette maladie est-il dominant ou récessif ? Justifiez votre réponse.
2) Quel est le génotype des parents ?
3) Ce couple a un deuxième enfant normal : II2, Quelle était la probabilité pour qu'il soit atteint ?
4. ) Le mode d'action des gènes permet-il de comprendre la cause du déficit enzymatique
responsable de cette maladie ?
II. Le couple (IV2 et IV3 a un premier enfant atteint V2.
1) Précisez le lien de parenté de ce couple.
2) Comment appelle-t-on une telle union ?
3) Quel danger présente-l-elle ?
III. Ce couple apprend qu'un régime alimentaire spécial pour l'enfant, commencé avant l'âge de 3
mois, évite l'apparition de la débilité.
Pour diagnostiquer cette maladie, il existe un test (le test de Guthrie) facile à pratiquer quelques
jours après la naissance par un examen des urines ou du Sang.
1) Quelle est fa valeur pratique d'un tel test ?
2) Si l'enfant est reconnu atteint, que doit-on conseiller aux parents ?
Centre de Casablanca
Mai 1985
CORRIGES
A. Premier problème
1) La déviation AS représente l'artefact de stimulation. Celui-ci correspond exactement au signal
électrique (du tracé inférieur) : il est synchrone de la stimulation. L'artéfact est donc le témoin du
passage du courant électrique.
2) Les deux tracés supérieures représentent les enregistrements des réponses
électriques du nerf à l'excitation .
Chaque tracé montre deux déviations en sens inverse dissymétriques (les 2 électrodes réceptrices
étant à la surface du nerf et suffisamment rapprochées entre elles) : ce sont 2 potentiels d'action
diphasiques approximativement de même amplitude.
On constate une différence à propos du temps perdu qui sépare le début de l'artefact du début du
potentiel d'action : cette durée qui correspond au temps de latence est plus longue sur le
document II. Par conséquent, la durée totale du potentiel d'action est plus grande sur le document
Il que sur le document I.
Evaluation des 2 temps perdus (pour ce faire, il convient de tenir compte de la fermeture du circuit
qui est à l'origine du potentiel d'action) :
t1 = 0,55 ms (5,5 graduations)
t2 = 1,2 ms ( 12 graduations)
3) Calcul de la vitesse de l'influx nerveux (en m/s).
V= =
Mesure des distances séparant la cathode de la première électrode réceptrice :
d1 = distance de D à E = 1 cm
d2 = distance de D à G = 3 cm
donc
V= = = 30,76m/s
Remarque : on peut tolérer ici une marge d'erreur dans la lecture du temps de latence (+ 0,05 ms).
Ainsi le résultat pourra être compris entre 28,57 m/s et 33,33 m/s . Une valeur correcte de la
vitesse de l'influx avec des données fausses ou sans données ne peut être retenue.
II. 1) Représentation de l'enregistrement obtenu sur l'écran de l'oscilloscope. Remarque: : le
candidat devra tenir compte, lors de l'exécution de la courbe, du temps perdu = temps de latence
propre du nerf + temps de conduction de l'influx nerveux de l'électrode D à l'électrode B (2 cm)
= 0,1 5 ms + (0,35 ms x 2)= 0,85 ms (8,5 graduations)
Il devra également respecter l'amplitude du potentiel d'action et sa durée partielle (temps perdu
non compris) qui ne doivent pas varier.
Il convient de faire coïncider dans le temps AS et FO et de tenir compte :
- du temps perdu = 0,85 ms ;
- de l'inversion du potentiel d'action diphasique ;
- de l'amplitude du potentiel d'action diphasique (= 6 graduations verticales) ;
- de la durée du potentiel d'action diphasique (= 2,5 ms).
2) Les électrodes de réception étant situées de l'autre côté des électrodes stimulatrices par
rapport aux expériences précédentes, on enregistre un potentiel d'action diphasique (inversé par
rapport à ceux obtenus avec les branchements 1 et 2 ). On peut donc en déduire que l'influx
nerveux peut se propager dans les deux sens à la surface d'un nerf isolé.
3) Non, le sens de propagation de l'influx nerveux dans les fibres d'un nerf « in vivo » est orienté.
On définit un sens physiologique de l'influx depuis les corps cellulaires jusqu'à l'extrémité des
axones (qui constituent les fibres du nerf).
Ce sens normal de propagation est conditionné par la présence de synapses qui transmettent
l'influx dans un seul sens.
B. Deuxième problème
I. Il s'agit d'un grain de pollen de lis en coupe observé au microscope électronique.
1 : noyau de la cellule reproductrice ;
2 : noyau de la cellule végétative ,
3 : e xi ne ;
4:intine;
5 : cytoplasme de la cellule reproductrice ;
6 : cytoplasme de la cellule végétative ;
7 : deux membranes plastiques
II. Exécution des schémas + liste minimale des principales légendes dont il faudra tenir compte :
1) Schéma de la germination du grain de pollen et du trajet du tube pollinique dans le pistil :
2) Schémas de la formation des spermatozoïdes chez le lis :
3) Schéma de la double fécondation :
C. Troisième problème
I. 1)Les parents sont apparemment normaux, mais ont un enfant atteint ; donc le gène
responsable de cette maladie est récessif.
2) Représentons par N l'allèle déterminant le caractère normal (sain) et par p l'allèle déterminant
la maladie (phénylcétonurie).
L'enfant atteint a comme génotype p//p. Ses parents doivent être obligatoirement hétérozygotes
P//N.
3) Le génotype possible du 2è enfant est soit , N//N soit N//P.
D'après cet échiquier de croisement, il y avait un risque sur 4 qu'il soit atteint.
4) Cette maladie dépend de la mutation d'un gène ; cette mutation ne rend plus possible la
synthèse de l'enzyme normalement formée : d'où le déficit enzymatique constaté.
II. 1) IV2 et IV3 , issus de III1 et III4 (frère t sœur) sont cousins germains.
2) C'est une union consanguine.
3) Elle présente le risque de faire réapparaître la maladie récessive, cachée chez les parents, avec
des risques beaucoup plus élevés.
III. 1 ) Le test de Guthrie permet de détecter les enfants atteints qui vont pouvoir échapper à la
débilité.
2) Si l'enfant est reconnu atteint, on doit conseiller aux parents de faire suivre à leur enfant un
régime alimentaire dépourvu de phénylalanine.
Centre de Casablanca
Juin 1985
ÉNONCÉS
A . Premier problème
I. La myasthénie, maladie assez rare, est caractérisée par une fatigabilité intense des muscles
squelettiques. Dès la fin du siècle dernier, on avait remarqué qu'au maximum de la fatigue le
muscle restait excitable directement par une stimulation électrique alors qu'il ne l'était plus par
l'intermédiaire de son nerf.
Pour confirmer un diagnostic de myasthénie, on enregistre les électromyogrammes et les
contractions du muscle adducteur du pouce, en réponse à des stimulations du nerf moteur (nerf
cubital) qui innerve ce muscle.
Les tracés 1 et 2 reproduits sur le document I sont obtenus sous stimulation maximale du nerf
cubitus à la fréquence de trois stimulations par seconde. On admettra que les propriétés du nerf
capital ne varient pas en cours d'expérience.
Document l
1 ) Commentez ces enregistrements.
2) En vous appuyant sur ce documentaire et sur vos connaissances, pouvez- vous dire, en justifiant
votre réponse, si l'expérience précédente a été faite sur un sujet sain ou malade ?
II. L'expérience précédente est refaite, mais quinze minutes avant sa réalisation, on pratique sur le
même sujet une injection intramusculaire de prostigmine. Cette substance empêche l'hydrolyse de
l'acétylcholine par la cholinestérase et retarde l'inactivation de ce médiateur au niveau de la
plaque motrice. On enregistre alors les tracés (3) et (4) en portant sur le nerf capital trois
stimulations par seconde.
Document III
2) Des recherches récentes (1976) ont montré que chez la femme :
- les neurosécrétions de l'hypothalamus, qui contrôlent par l'intermédiaire de l'hypophyse le
fonctionnement des ovaires, sont produites de façon périodique toutes les 60 à 90 minutes ;
- les sécrétions hypophysaires (FSH et LH) sont produites également de façon périodique toutes les
heures environ.
Quelles précisions apportent ces observations sur les relations existant entre l'hypothalamus et
l'hypophyse ?
3) Chez certaines femmes stériles des injections régulières de ces neurosécrétions
hypothalamiques, toutes les 90 minutes, à très faible dose (10 à 20. 10-6g., grâce à des pompes à
injection programmées) permettent d'observer le phénomène physiologique représenté sur le
document III, dès le 13è jour du traitement.
Des injections en perfusion continue ou selon un rythme différent ne donnent aucun résultat.
a. Ces observations confirment-elles votre réponse précédente ? Justifiez-vous.
b. Expliquez, en vous appuyant sur vos connaissances, comment ce traitement aboutit au
phénomène représenté sur le document III.
II.
1) Légendez de façon complète, le document IV.
Document IV
2) Une méthode chimique de régulation des naissances, applicable au sexe masculin, a été mise au
point en 1981 .
Le traitement quotidien comprend :
- l'absorption de 10 mg d'acétate de médroxy-progestérone ;
- l'application sur la peau de 250 mg de testostérone.
Ce traitement ramène la production des spermatozoïdes à une quantité inférieure à 5
millions/cm3. Le seuil de fertilité est de 15 millions/cm3 (quantités normales : 30 à 150
millions/cm3).
a. Pourquoi ce traitement est-il considéré comme une méthode satisfaisante de régulation des
naissances ?
b. Par quel mécanisme et sur quel centre nerveux agit le premier produit (acétate de médroxy-
progestérone) dérivé de la progestérone pour entraîner la baisse de production des
spermatozoïdes ?
c. Pourquoi l'application de la testostérone est-elle nécessaire ?
Centre de Casablanca
Juin 1985
CORRIGÉS
A. Premier problème
I.1 ) Le tracé 1 représente l'électromyogramme obtenu par suite de l'appli- cation sur le nerf
cubital de quelques stimulations dont la fréquence est de trois par seconde.
Le tracé (2) indique le myogramme qui résulte de ces stimulations.
En analysant les enregistrements 1 et 2 on constate que :
- Chaque potentiel d'action musculaire précède une secousse musculaire isolée ;
- l'amplitude de la réponse musculature faiblit rapidement et de la même façon que le PA
musculaire.
Chaque potentiel d'action précède et déclenche la contraction du muscle adducteur du pouce.
Puisque l'amplitude des contractions musculaires diminue rapidement en moins d'une seconde,
c'est que la fatigue musculaire survient très vite.
2) Puisque la fatigue se produit brutalement en un laps de temps très bref, ce qui est concrétisé
par la baisse proportionnelle de l'amplitude des phénomènes électriques et des secousses
musculaires qui leur correspondent, on est en droit de dire que les enregistrements (1) et (2) du
document l ont été réalisés chez un sujet atteint de myasthénie.
En effet. chez un sujet sain, ces tracés n'auraient subi aucune modification d'amplitude en si peu
de temps (moins d'une seconde).
Par ailleurs. on peut préciser, en se référant à l'énoncé, que la fatigue apparaît au niveau de la
plaque motrice (transmission de l'influx nerveux) puisque le muscle reste excitable si on le stimule
directement.
II. 1 ) Contrairement à l'expérience précédente, on constate que les électromyogrammes (tracés 3
), et les myogrammes correspondants (tracés 4 ) sont de grande amplitude. La fatigue musculaire
ne se produit pas aussi brutalement qu'avant l'injection de prostigmine.
2) Les différences constatées entre les enregistrements reproduits sur le document Il par rapport à
ceux représentés sur le document I s'expliquent par l'action de la prostigmine (ou néostigmine).
Celle-ci inhibe la cholinestérase (enzyme responsable de l'hydrolyse de l'acétylcholine au niveau
de la plaque motrice). L'acétylcholine est libérée dans l'espace synaptique à la suite de l'ouverture
des vésicules synaptiques. Cette ouverture est déclen3)a. Oui, ces observations confirment
l'importance du rythme des neurosécrétions de l'hypothalamus :
- seul le rythme de 90 minutes chez la femme stérile est capable d'entraîner une ovulation ;
- un autre rythme continu ou de période différente, n'entraîne pas d'ovulation. .
b. Les neurosécrétions de l'hypothalamus injectées selon un rythme convenable doivent :
- stimuler les sécrétions hypophysaires de FSH et d'un peu de LH qui, agissant en synergie,
stimulent à leur tour la croissance des follicules (dont un terminera sa croissance jusqu'au stade de
follicule mûr) ;
- permettre au 13è jour du traitement un " pic de décharge " de FSH et surtout de LH. C'est le pic
de LH qui provoque la rupture du follicule mûr, c'est-à-dire l'ovulation.
La rétroaction " hormones ovariennes-hypophyse" n'est pas exigée pour expliquer le pic de LH.
II.1 ) Titre : un spermatozoïde en coupe longitudinale observé au microscope électronique.
2)a. Ce traitement est bien une méthode contraceptive car le nombre de spermatozoïdes est
ramené à une valeur 3 fois inférieure à celle du seuil de fertilité, donc il n'y a plus de fécondation
probable.
En effet le seuil de fertilité est le nombre minimal de spermatozoïdes en dessous duquel il n'y a
pas de fertilité c'est-à-dire de fécondation probable.
b. Le dérivé de la progestérone met en jeu le mécanisme de la rétroaction.
Ce produit " inhibe " les neurosécrétions de l'hypothalamus d'où chute des sécrétions
hypophysaires de gonadostimulines (FSH et LH). La chute du taux de FSH entraîne un
ralentissement de la spermatogénèse, étant donné que les tubes séminifères ne sont plus
suffisamment stimulées.
La chute du taux de LH (ou ICSH) entraîne une baisse de la sécrétion de testostérone, hormone
sexuelle produite par les cellules interstitielles qui ne sont plus suffisamment stimulées.
L'application de la testostérone est nécessaire parce que cette hormone est indispensable chez
l'adulte pour maintenir les caractères sexuels secondaires masculins. En effet. sa diminution
entraînerait une régression de ces caractères.
L'absorption du dérivé de la progestérone non accompagnée d'une application de testostérone
entraînerait une féminisation.
Cette dernière réponse n'est pas exigée.
Centre de Casablanca
Mai 86
énoncés
A .Premier problème.
Le document I représente le schéma agrandi d'une portion de coupe antéropostérieure d'un
organe des sens chez l'Homme.
DOCUMENTI
DOCUMENT II
Identifiez cet élément c et annotez le document II aussi complètement que possible.
C. Pour dégager le rôle de l'élément © dans la physiologie de l'organe des sens étudié, on se
propose d'exploiter les résultats expérimentaux obtenus par deux chercheurs, Dowling et Wald.
Ces derniers ont soumis des rats blancs à un régime alimentaire carencé en vitamine A. Les effets
de cette carence, qui sont traduits par le document III, ont entraîné l'héméralopie chez ces rats.
DOCUMENT III
1 ) Analysez et interprétez la succession des phénomènes présentés par le document III.
Par ailleurs, l'observation au microscope électronique d'une coupe de la membrane b a révélé,
chez ces rats, la dégénérescence des structures renfermées dans le segment externe ou terminal
de l'élément © .
2) Expliquez le fonctionnement de l'élément c en montrant le lien qui existe entre cet élément et
la vitamine A.
On rappelle que la vitamine A ou rétinol donne par déshydrogénation du rétinal et que la
croissance du segment externe de l'élément © est indéfinie (son sommet se détruit pendant que
sa base se reforme).
Deuxième problème
Chez les Mammifères, trois niveaux interviennent principalement dans la régulation hormonale de
la fonction de reproduction. Ce sont les gonades, l'hypophyse et l'hypothalamus.
Les expériences suivantes visent à éclaircir les relations entre ces niveaux.
On cherche d'abord à établir la relation existant entre l'hypophyse et les ovaires. Pour cela, on
analyse les expériences suivantes :
- Expérience 1 : lorsqu'on pratique l'ablation des deux ovaires d'une femelle on constate que les
concentrations sanguines en FSH et LH décuplent (elles sont multipliées par 10) en quelques
semaines.
1 ) Donnez l'origine des deux hormones FSH et LH et expliquez brièvement leurs actions.
2) Interprétez cette expérience.
- Expérience 2 : on injecte l'œstradiol à des femelles singes Rhésus qui ont subi l'ablation des
ovaires et on constate l'apparition d'un pic de LH.
Mais ce pic n'apparaît pas si la concentration en œstradiol injecté est inférieure à 0,1
microgramme par litre de sang pour la femelle Rhésus, d'une part, et si la durée de la présence de
l'œstradiol dans le sang est inférieure à 36 heures, d'autre part.
3) Que représente la concentration de 0,1 microgramme d'œstradiol par litre de sang dans cette
expérience ?
4) En vous appuyant sur cette expérience et sur vos connaissances, expliquez l'apparition du pic de
LH.
Ensuite, on cherche à éclaircir les relations qui existent entre l'hypothalamus et l'hypophyse par
l'expérience suivante :
- Expérience 3 : on effectue sur des singes femelles des lésions localisées de l'hypothalamus et on
mesure ensuite leur concentration sanguine en FSH et en LH. Les résultats de cette expérience
sont traduits par le document IV.
DOCUMENTIV
5) Analysez ce document. Quelle conclusion pouvez-vous en tirer ?
6) En utilisant vos connaissances, expliquez le mécanisme d'action qu'exerce l'hypothalamus sur
l'hypophyse.
Troisième problème
Au moment de la prophase l de la méiose, les chromosomes homologues se disposent comme le
montre le document V.
DOCOMENT V
1) Décrivez les modifications que subissent les chromosomes au cours de cette phase.
A l'endroit indiqué par la flèche (document V) une petite portion de I'ADN a été analysée :
- fragment d'une chromatine du chromosome A = fragment a
TABLEAU I
TABLEAUII
En fin de méiose, l'analyse de la séquence de protéine obtenue révèle la composition suivante :
- protéine I correspondant au fragment a (Méthionine-Alanine-Tryptophane-Arginine-sérine)
- protéine 2 correspondant au fragment b
(Méthionine-proline-Arginine-Acide glutamique-proline)
3) Comparez les deux résultats sur votre tableau, en tenant compte uniquement du dernier acide
aminé de chaque séquence.
Qu'en déduisez-vous e?
4) Quelle est l'importance génétique du phénomène ainsi mis en évidence ?
Centre de Casablanca
Mai 86
Corrigés
Premier problème
A. 1 ) Il s'agit du schéma agrandi d'une portion de coupe antéropostérieure d'un œil humain :
DOCUMENTI
2)Le cristallin joue un rôle fondamental dans l'accommodation . Cette opération permet d'amener
les images sur le plan rétinien. Lors de l'accommodation, les fibres musculaires du corps ciliaire se
contractent et provoquent le relâchement des ligaments suspenseurs.
Libéré de cette traction, le cristallin se déforme, se bombe, grâce à son élasticité naturelle. Cette
déformation est due au glissement des différentes écailles du cristallin les unes sur les autres qui
finissent par épouser la forme du noyau dense. Le bombement de la face antérieure du cristallin
est plus accentué dans la région centrale de cette lentille. La courbure de la face antérieure du
cristallin augmente beaucoup, celle de la face postérieure varie peu.
L'accommodation est un phénomène réflexe qui se produit simultanément pour les deux yeux et
qui s'accompagne de la convergence des axes optiques et du rétrécissement des pupilles
(diaphragmation).
B. L'élément © est un photorécepteur ou cellule visuelle à bâtonnet.
DOCUMENT II
C. 1 ) Dès que l'alimentation cesse de fournir de la vitamine A, le taux de cette dernière baisse
assez rapidement dans le foie. Les réserves du foie en vitamine A s’épuisent rapidement en 3 à 4
semaines. A cette période le taux de vitamine A dans le sang chute très rapidement en
pratiquement une semaine et demie. Cette chute est suivie par une baisse progressive de la
rhodopsine (ou pourpre rétinien) dans la rétine. Un peu plus tard, et parallèlement à l'abaissement
du taux de rhodopsine, on enregistre une diminution du taux d'opsine .
L'alimentation doit apporter en permanence la vitamine A.. Celle-ci est stockée dans le foie puis
libérée de façon continue dans le sang en fonction des besoins. La vitamine A intervient dans la
synthèse de la rhodopsine ou pourpre rétinien, pigment indispensable à la vision en faible
éclairement.
Cette expérience met en évidence le rôle de la rhodopsine et donc des bâtonnets dans la vision
crépusculaire.
2) On sait que la rétine de grenouille ou celle du lapin perd sa couleur pourpre sous l'action de la
lumière et la retrouve ensuite à l'obscurité. La rhodopsine, pigment de couleur pourpre, est donc
décomposée par la lumière en ses éléments opsine et rétinal, puis régénère ensuite à l'obscurité.
Le rétinal dérive de la vitamine A par déshydrogénation.
Cette décomposition du pigment est à l'origine de la naissance de l'influx nerveux au niveau du
photorécepteur, influx qui progresse ensuite le long des chaînes de neurones.
La rhodopsine "usée " est constamment remplacée par un renouvellement continu des disques ou
saccules du segment externe du bâtonnet (un nouveau disque se forme toutes les 20 minutes
environ à la base du segment externe tandis que le sommet de ce dernier se brise) ce qui
témoigne de l'importance de la vitamine A dans la conservation d'une bonne vision crépusculaire.
En cas de carence en vitamine A, l'héméralopie s'installe en quelques semaines, une fois que les
réserves de l'organisme en cette vitamine se sont épuisées. Ceci conduit à la dégénérescence du
segment externe du bâtonnet.
Deuxième problème
1 ) L’origine : FSH et LH sont sécrétées par le lobe antérieur de l'hypophyse ; ce sont des
gonadostimulines qui stimulent l'activité des gonades, ici les ovaires, l'action de ces deux
hormones :
- La FSH ou folliculostimuline stimule les follicules ovariens, favorise leur croissance et leur
maturation. Elle active donc la sécrétion d'œstrogènes par la thèque interne et les cellules de la
granulosa.
- La LH ou hormone lutéinisante déclenche l'ovulation et la transformation du follicule éclaté en
corps Jaune.
Ce dernier sécrète essentiellement de la progestérone grâce aux cellules lutéiniques mais aussi des
œstrogènes grâce à la thèque interne.
2) L'ablation des deux ovaires supprime par la même occasion la production des hormones
ovariennes : les œstrogènes et la progestérone.
L'absence de ces deux hormones sexuelles décuple le taux sanguin de FSH et de LH. Par
conséquent l'activité de l'hypophyse est stimulée par une absence d'hormones ovariennes dans le
sang.
On est en présence ici d'un phénomène (les sécrétions ovariennes) qui agit sur la cause qui l'a
engendré (les sécrétions d'hormones hypophysaires). Il s'agit donc d'un rétrocontrôle, rétroaction
ou feed-back.
Comme c'est l'absence du taux des hormones ovariennes dans le sang qui stimule la sécrétion de
FSH et de LH, il s'agit d'un rétrocontrôle à effet négatif.
3) La concentration de 0, 1 microgramme d'œstradiol par litre de sang représente une valeur-seuil
ou valeur liminaire.
4) Les œstrogènes comprennent l'œstradiol, l'estrone et l'œstriol.
L'œstradiol est l'hormone la plus importante des œstrogènes ; elle est responsable de l'apparition
du pic de LH.
Mais dans ce cas, c'est l'augmentation rapide de l'œstradiol dans le sang (concentration > 0,1 µ g/l
et pendant une durée suffisante (36 heures au moins) qui déclenche le pic de LH.
Il s'agit donc d'un rétrocontrôle à effet positif.
5) - Analyse : Les lésions localisées de l'hypothalamus entraînent une chute très importante des
concentrations de LH et de FSH dans le sang, chute qui persiste...
- Conclusion : la partie lésée commande la sécrétion hypophysaire de LH et de FSH. En effet cette
partie semble nécessaire au maintien d'une sécrétion de FSH et de LH par l'hypophyse antérieure.
6) L'hypothalamus agit sur l'hypophyse par l'intermédiaire d'une hormone qui est synthétisée par
certains neurones hypothalamiques. Une telle hormone produite par les cellules nerveuses est
appelée neurohormone.
Déversée dans le sang, cette substance est véhiculée jusqu'à l'hypophyse antérieure où elle
contrôle la libération des gonadostimulines : FSH et LH. C'est pour cela qu'on l'appelle : hormone
de libération ou RH (releasing Hormone).
Une seule hormone semble être responsable à la fois de la libération de FSH et de LH. C'est
l'hormone GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormon) ou hormone de libération des
gonadotrophines.
Troisième problème
1) Cette prophase est plus longue et plus complexe qu'une prophase équationnelle. Les
chromosomes deviennent visibles ; les deux chromosomes homologues de chaque paire
s'apparient et s'accolent étroitement sur toute leur longueur. Ils sont déjà divisés en 2
chromatides.
Le document V montre bien cette phase : chaque paire de chromosomes ainsi accolés est appelée
bivalent.
Puis les chromosomes, comme le montre le document V, deviennent plus courts et plus épais ; la
fissuration devient visible. Chaque bivalent est alors formé de 4 chromatides ou tétrades
seulement reliées au niveau du centromère.
2) Les séquences de protéine s'obtiennent par transcription de I'ADN en ARN messager, puis par
traduction en utilisant le code génétique du tableau Il
DOCUMENT III
- Expérience 3 ; La destruction des ganglions cervicaux ou de la chaîne cervicale (Document III)
entraîne le rétrécissement de la pupille quel que soit l'éclairement.
5) En utilisant les données des expériences précédentes, expliquez les mécanismes nerveux qui
interviennent dans la diaphragmation.
Troisième problème
L'expulsion du fœtus chez les mammifères nécessite la mise en jeu de certains organes dont
l'utérus.
Le document IV traduit l'activité mécanique de cet organe chez la Femme, au moment de
l'accouchement.
DOCUMENTIV
1) Analysez le document IV.
2) Quelles hypothèses pouvez-vous avancer pour expliquer le phénomène observé ? Pour mieux
connaître l'activité de cet organe, l'expérience suivante est réalisée : après avoir sacrifié (tué) une
Ratte, on place deux ligatures sur une corne de son utérus. Le fragment ainsi délimité est isolé,
puis attaché par sa ligature inférieure à la base d'un tube contenant un liquide physiologique
suffisamment aéré. Ce tube est placé dans un bain-marie à 38°C. La ligature supérieure est reliée à
un stylet inscripteur qui s'appuie sur un cylindre enregistreur animé d'un mouvement uniforme
(Document V).
En opérant dans ces conditions expérimentales, on enregistre la première partie du document VI.
Document V
DOCUMENT VI
3) Quels conclusion tirez-vous de l'analyse de cette première partie du document VI ?
La deuxième partie du document VI est obtenue après avoir ajouté au liquide physiologique un
extrait post-hypophysaire.
4) En utilisant ces derniers résultats, comment pouvez-vous expliquer le phénomène observé chez
la Femme au moment de l'accouchement ?
5) Etant donné les propriétés du muscle utérin précédemment mises en évidence, comment
pouvez-vous expliquer la nidation ?
Quatrième problème
On dispose dans un laboratoire de 3 lots de Souris :
- brunes à moustaches raides.
- albinos à moustaches raides,
- brunes à moustaches frisées.
Le croisement de Souris albinos à moustaches raides avec des Souris brunes à moustaches frisées,
produit en F1 uniquement des individus bruns à moustaches raides.
1) Quels renseignements ce croisement vous apporte-t-il ?
Remarque : pour la suite de l'exercice, on prendra comme représentation symbolique, les
abréviations suivantes des caractères héréditaires considérés b ru n : B ou b ; raide : R ou r ;
albinos : A ou a ; frisé : F ou f.
Le croisement des individus de F1 entre eux, donne pour la génération F2 :
- 56 Souris brunes à moustaches raides,
- 6 Souris albinos à moustaches frisées,
- 18 Souris albinos à moustaches raides,
- 20 Souris brunes à moustaches frisées.
2) L'examen des résultats de la F2 vous permet-il de déduire comment sont répartis, sur les
chromosomes, les gènes étudiés ? Justifiez votre réponse par un échiquier de croisement.
On croise des femelles de F1 avec des mâles albinos à moustaches frisées. La descendance
obtenue se répartit en :
- 20 Souris brunes à moustaches raides,
- 16 Souris albinos à moustaches frisées,
- 18 Souris albinos à moustaches raides,
- 19 Souris brunes à moustaches frisées.
3) Quel est l'intérêt de ce croisement par rapport au précédent ?
- Volume d'éjection systolique ; de 98 ml/tat. à 190 ml/bat au lieu de 70 ml/bat. à 140 ml/bat chez
l'individu bon entraîné, rend le cœur de athlète capable de fournir suffisamment d'oxygène
nécessaire à l'organisme durant l'effort.
Deuxième problème
1) A la naissance l’acuité visuelle est faible ; elle est de 1,75/10 au troisième mois et augmente
progressivement avec l'âge de l'enfant pour atteindre sa valeur normale ( 10/10)à partir du
cinquantième mois.
2) A la naissance certaines structures (osseuses, musculaires et nerveuses...) ne sont pas
complètement formés. L'augmentation de l'acuité visuelle constatée chez l'enfant n'est qu'une
preuve de la croissance et du développement des structures cérébrales qui continue après la
naissance.
3) La variation de l'acuité visuelle en fonction de la position de l'objet par rapport à l'axe optique,
traduit l'hétérogénéité de structure de la rétine :
- Au niveau de la rétine centrale la vision est nette (acuité visuelle maximale).
Cela est dû à l'existence à ce niveau de chaînes nerveuses linéaires monosynaptiques. Chaque
stimulation lumineuse est conduite par une chaîne nerveuse.
- Au niveau de la rétine périphérique l'acuité visuelle est faible, parce que les chaînes nerveuses
sont à ce niveau, convergentes, plusieurs informations sont conduites par un seul neurone
multipolaire.
Figure 3
Par ailleurs, une analyse de sang faite chez ces femmes à la suite de l'absorption d'une dose de
RU486 supérieure à 5 mg/Kg de poids, montre une chute brutale du taux de progestérone
identique à celle qui se produit à la fin d'un cycle menstruel normal.
4) a. Légendez le schéma a de la figure 3.
b. Quelle est la conséquence de l'absorption de RU486 ?
c. Quelle hypothèse pouvez-vous avancer pour expliquer ce deuxième mode d'action de ce produit
chimique ?
d. On pense utiliser RU486 pour limiter les naissances. Pourquoi ?
Troisième problème
Madame Fatima attend un enfant et s'interroge sur les anomalies qu'il risque de présenter. Son
mari Ahmed dont l'arbre généalogique est représenté sur le document III est issu d'une famille
dont certains membres sont atteints de la maladie de Recklinghausen. C'est une maladie
dominante qui se manifeste par la présence de taches brunes ou de tumeurs sur la peau.
Madame Fatima appartient à une famille dont certains membres sont atteints de la maladie de
Sandhof (Voir document III) Il s'agit d'une maladie métabolique caractérisée par une régression
psychique et motrice.
DOCUMENT III
1 ) En vous basant sur l'étude des 2 arbres généalogiques, déterminez le mode de transmission des
2 maladies en vous appuyant sur un raisonnement rigoureux.
2) Sachant qu'aucune famille ne présente la maladie de l'autre, quel est le génotype d'Ahmed et
de Fatima pour les deux caractères à la fois ? Justifiez votre réponse.
3) Quelle est la probabilité pour que l'enfant soit atteint :
- a. de la maladie de Recklinghausen ?
- b. de la maladie de Sandhof ?
4) La probabilité sera-t-elle la même si l'enfant est une fille ou un garçon ?
Remarque : On suppose que les deux gènes sont indépendants et qu'aucune mutation n'est
intervenue.
Centre de Rabat
Mai 86
CORRIGES
Premier problème
Les muscles n'interviennent pas de la même façon lors d'une déviation simultanée des deux yeux
dans un plan horizontal vers la droite :
Œil droit Œil gauche
Contraction Muscle externe Muscle interne
Relâchement Muscle interne Muscle externe
Les muscles interne et externe de chaque œil sont antagonistes.
2) a et b
Deuxième problème
Sur votre copie, donnez un titre au document 1, reportez les chiffres inscrits et la légende
correspondant à chacun d'eux et identifiez les événements a, b et c.
II. Les expériences du tableau ci-dessous, réalisées sur des femelles de Mammifères adultes,
mettent en évidence les interactions entre deux organes intervenant dans le cycle menstruel.
Expériences Résultats Conclusions
Ablation de l’hypophyse Arrêt de l’activité ovarienne 1
Ablation des deux ovaires Hypersécrétion de 2
gonadostimuline
Injection d’hormones ovariennes (œstrogène + Chute importante de a sécrétion
progestérone) aux femelles castrées. des gonadostimulines 3
1) Donnez les conclusions 1, 2 et 3 du tableau.
2) Montrez comment cette expérimentation relativement ancienne, contenait déjà le principe
même d'un moyen de contraception, actuellement répandu : " la pilule "
N.B. On rappelle que la pilule empêche la réalisation de l'événement " a " du document 1.
III. On expérimente sur des lapines impubères (document 2). Des coupes pratiquées au niveau de
l'utérus de ces lapines, permettent de préciser les effets d'injections de certaines substances sur
cet organe.
- Parmi ces substances, le RU486, nouvelle molécule chimique synthétisée en 1976
DOCUMENT 2
1) La coupe A étant considérée comme témoin, donnez une conclusion pour chacune des coupes
d'utérus B, C, D et E.
2) En faisant appel à vos connaissances concernant l'action des hormones ovariennes sur
l'endomètre, quelles hypothèses pouvez-vous formuler quant au mode d'action du RU486 ?
N.B. On rappelle qu’il s'agit de lapines impubères chez qui le cycle menstruel est déclenché
précocement.
IV. On prélève deux fragments identiques d'endomètre d'une lapine adulte, au cours de la phase
lutéinique de son cycle menstruel et on les place dans deux tubes a et b (document 3) :
- dans le tube a, on ajoute de la progestérone radioactive (P*).
- dans le tube b. on ajoute une même quantité de progestérone radioactive (P*) et du RU486. ,
Après lavage, on mesure la radioactivité de l'endomètre. L'histogramme du document 3
représente, en ordonnée le pourcentage de radioactivité apparue dans chaque cas.
N.B. La valeur arbitraire 100 % correspond à la radioactivité lorsque l'endomètre est en présence
de progestérone seule.
DOCUMENT 3
1 ) Analysez cet histogramme.
2) Que pouvez-vous déduire de cette analyse ?
D'une façon générale, les hormones ovariennes stimulent les cellules de l'endomètre (leurs
cellules cibles) en y déclenchant la synthèse de protéines.
Les figures a et b du document 4 illustrent le mécanisme d'action des hormones ovariennes au
niveau d'une cellule de l'endomètre.
3) Analysez ces deux figures et montrez en quoi elles expliquent les résultats des expériences C et
D du document 2.
4) A l'aide des faits établis précédemment et des données de la figure c du document 4,
interprétez les résultats de l'expérience E du document 2.
- En quoi les données de la figure c expliquent-elles les résultats de l'expérience du document 3 ?
V. Des essais du RU486 ont été réalisés chez la guenon dont le cycle menstruel est semblable à
celui de la femme.
- son administration au cours de la phase lutéinique déclenche, une chute brutale du taux de
progestérone plastique suivie d'une menstruation précoce (48 heures après l'administration du
produit).
- Administré au cours des 5 premières semaines de la gestation, il interrompt la grossesse.
1 ) Quel autre effet du RU 486 est ainsi mis en évidence ?
2) Sur quel événement du document 1 agit-il ?
3) Expliquez en quoi le RU 486 pourrait constituer une nouvelle méthode de contrôle des
naissances.
Deuxième problème
La chaîne nerveuse de la blatte constitue un matériel expérimental de choix pour l'étude de la
communication entre les neurones et delà, parce qu'elle contient des neurones de grande taille,
faciles à isoler, " les neurones géants "
I. Le document 1 représente, la partie postérieure de la chaîne nerveuse d'une blatte. On porte
une excitation efficace STI sur le nerf cercal XI et on enregistre les phénomènes électriques
produits à l'aide des 3 oscilloscopes 01, O2 et 03, (voir document 1). Les courbes 2a, 2b et 2c du
document 2 représentent, les enregistrements respectivement obtenus sur O1. O2 et O3.
DOCUMENT 6
1) En vous basant sur les zymogrammes des enfants 1 et 2, dites lequel des zymogrammes I et Il se
rapporte à la mère. Justifier votre réponse.
2) Ecrivez les génotypes de la mère, du père et des enfants 1 et 2.
3) Le zymogramme du troisième enfant révèle une anomalie chromosomique :
- A l'aide d'un raisonnement rigoureux, précisez quelle est cette anomalie.
- écrivez le génotype de cet enfant.
- Lequel des parents est responsable de cette anomalie ? Justifiez.
- Expliquez alors brièvement comment cette anomalie a-t-elle pu se produire.
Centre de Marrakech
Mai 86
CORRIGES
Premier problème
I. Titre : Coupe partielle de l'appareil génital de la femme illustrant les phénomènes d'ovulation, de
fécondation, de segmentation et de nidation.
1 = ovaire
2 = pavillon de la trompe
3 = oviducte ou trompe
4 = muqueuse utérine ou endomètre
a = ovulation
b = fécondation
c = nidation
II. 1 ) Les trois conclusions du tableau sont les suivantes :
- L'hypophyse est indispensable au fonctionnement de l'ovaire.
- La sécrétion de gonadostimulines est stimulée par l'absence d'hormones ovariennes.
- Les hormones ovariennes inhibent la sécrétion de gonadostimulines.
2) L'hypophyse règle l'activité des ovaires grâce aux gonadostimulines (FSH et LH) qu'il sécrète. Les
ovaires agissent en retour sur l'hypophyse par l'intermédiaire des hormones ovariennes
(œstrogènes et progestérone) qu'ils déversent dans le sang. C'est la connaissance de cette
rétroaction qui a permis la mise au point de la pilule. Cette dernière contient habituelle- ment un
mélange d'œstrogènes et de progestérone. Les œstrogènes, à dose suffise nie, inhibent la
sécrétion de FSH. Cette inhibition empêche la maturation folliculaire.
La progestérone, à dose suffisante, inhibe la sécrétion de LH. Cette inhibition bloque l'ovulation.
III. 1) Coupe B : L'œstradiol seul n'agit pas sur l'utérus.
Coupe C : La progestérone seule n'agit pas sur l'utérus.
Coupe D : Les actions combinées de l'estradiot et de la progestérone, provoquent la prolifération
de l'endomètre utérin (muqueuse en dentelle).
Coupe E : L'injection de RU 486 :
- à faible dose, n'empêche pas l'action combinée des deux hormones ovariennes.
- à dose moyenne, inhibe partiellement cette action.
- à forte dose, inhibe totalement cette action.
2) Hypothèses :
- Le RU 486 détruirait la molécule de progestérone
- le RU 486 inactiverait la progestérone en se fixant sur elle ',
- le RU 486 s'opposerait à l'action de la progestérone en occupant ses sites sur la muqueuse
utérine ;
- le RU 486 détruirait le corps jaune. ce qui entraîne une chute du taux de progestérone dans le
sang.
IV. 1) Analyse :
Dans le tube a, toutes les cellules de l'endomètre ont fixé la progestérone.
Dans le tube b, seules 25 % de ces cellules ont fixé la progestérone.
2) Conclusion :
Le RU 486 empêche la fixation de la progestérone sur l'endomètre.
3) a) La liaison des molécules d'œstradiol à leurs récepteurs spécifiques, déclenche la synthèse des
récepteurs spécifiques de la progestérone.
b) La liaison des molécules de progestérone à leurs récepteurs spécifiques, déclenche la synthèse
des protéines responsables de la prolifération de l'endomètre.
En stimulant la synthèse des récepteurs de la progestérone, l'œstradiol prépare l'endomètre à
l'action de la progestérone.
4) En raison d'une analogie structurale, les molécules de RU 486 se figent sur les récepteurs de la
progestérone et bloquent l'effet de celle-ci sur l'endomètre.
Ceci explique pourquoi l'injection d'une dose suffisante de RU 486, empêche la prolifération de
l'endomètre.
L'affinité des récepteurs de la progestérone est plus glande pour le RU 486, que pour la
progestérone elle-même, ce qui explique le fort pourcentage de fixation du RU 486 par rapport à
la progestérone dans le tube b.
V.1) Le RU 486 détruit le corps jaune (lutéolyse).
2) Le RU 486 agit sur la nidation.
3) Le RU 486 empêche le développement de l'endomètre ; la nidation ne peut donc se faire.
- Il peut interrompre un début de gestation, en supprimant la sécrétion de progestérone
entraînant alors la régression de l'endomètre.
Deuxième problème
I. 1) La stimulation étant efficace, les trois courbes 2a. 2b et 2c représentent chacune un potentiel
d'action monophonique puisque, dans chaque cas, on n'a utilisé qu'une seule électrode réceptrice
:
- la courbe 2a représente un P.A. prédynastique ;
- la courbe 2b traduit un P.A. post synaptique d'amplitude plus faible et de durée plus grande ;'
- la courbe 2c est un P.A. propagé, comparable à la courbe 2a.
2) La stimulation du nerf cercal XI crée une onde de dépolarisation qui se propage le long de
l'axone et se transmet au neurone géant qui assure sa conclusion.
3) La stimulation du nerf cercal X engendre un P.A. monophasique (courbe .2d comparable à 2a)
qui entraîne l'hyperpolarisation de la membrane post synaptique (courbe 2b'). Cette
hyperpolarisation ne se propage pas le long du neurone géant (courbe 2c' = Potentiel de repos).
4) La comparaison de la courbe 2b à la courbe 2b' permet de conclure à l'existence de deux types
de synapse :
- une synapse excitatrice entre le nerf cercal XI et le neurone géant ;
- une synapse inhibitrice entre le nerf cercal X et le neurone géant.
II. 1 ) 1 = bouton synaptique du neurone prédynastique
2 = vésicule synaptique
3 = membrane prédynastique
4 = espace synaptique
5 = membrane post synaptique
6 = mitochondrie
7 = neurone post synaptique
3) Interprétation ionique des P.A. enregistrés (2b et 2b’)
III. 1) L'enregistrement montre une phase de dépolarisation rapide suivie d'une phase de
revalorisation très lente.
2) Le venin retarde la revalorisation de la membrane post synaptique en empêchant l'ouverture
des canaux à potassium.
Troisième problème
1) L'enfant 2, de sexe masculin, ne possède que l'allèle A : le chromosome X qui porte cet allèle lui
a été transmis par sa mère alors que le chromosome Y lui a été transmis par son père.
C'est donc le zymogramme 1, exprimant le caractère A qui se rapporte à la mère.
2) Génotype de la mère :
Génotype du père :
Génotype de l'enfant 1 :
Génotype de l'enfant 2 :
3) L'enfant 3 est de sexe masculin il a donc un chromosome Y. Le fait qu'il possède les deux
caractères A et B montre qu'il a deux chromosomes X.
Le génotype de cet enfant est XAXBY, la mère étant homozygote, le chromosome XB ne peut
provenir que du père ; c'est donc lui qui est responsable de l'anomalie.
Le spermatozoïde qui a assuré la fécondation a apporté un chromosome Y et un chromosome X
portant l'allèle B, Lors de la méiose qui intervient au cours de la gamétogénèse il arrive parfois que
les chromosomes d'une même paire ne se séparent pas et passent ensemble dans le même
gamète. Cet accident, appelé non-disjonction est certainement survenu au cours des méioses
paternelles.
DOCUMENT I
1) Analysez le document I.
2) A quoi correspondent les accidents de la partie ab du cardiogramme ?
II. On isole ensuite le cœur et on le perfuse à l'aide du liquide de Ringer à la température ambiante
; on constate que le cœur isolé continue de battre.
- Qu'en déduisez-vous ?
III. Pour rechercher l'origine de l'activité cardiaque, on procède à des ligatures sur un cœur de
grenouille et on enregistre ses contractions.
L'enregistrement 1 du document Il est obtenu après la mise en place d'une ligature L1 entre le
sinus veineux et l'oreillette droite (Figure 1).
Figure 1
DOCUMENT Il
1) Analysez cet enregistrement. Quelles conclusions pouvez-vous en tirer ?
Si une deuxième ligature L2 est placée entre les oreillettes et le ventricule (figure 2) on obtient
l'enregistrement 2 du document II.
DOCUMENTIV
1) Annotez ce document en vous limitant aux légendes concernant ce tissu.
Pour rechercher le rôle de ce tissu dans l'activité cardiaque on réalise les deux expériences
suivantes :
1ère expérience : on place deux pinces séparant l'élément A du reste du cœur (figure 3 du
document V), les oreillettes et les ventricules s'arrêtent en diastole puis repartent sur un rythme
plus lent.
DOCUMENT V
e
2 expérience : on enregistre l'activité électrique d'une cellule de l'élément A (figure 4 du
document V).
En utilisant les résultats de ces expériences et en vous appuyant sur vos connaissances :
2) Interprétez les résultats de ces expériences.
3) Décrivez le cheminement des phénomènes électriques au niveau du cœur et signaler les
contractions qu'ils engendrent.
Deuxième problème
Derbesia est une algue verte, marine, formée d'un thalle ou appareil végétatif.
On trouve trois sortes de thalles :
- le thalle I (figure 1 du document VI) est constitué de filaments ramifiés. Il porte des organes (S)
qui libèrent une grande quantité de Cellules " a " (figure 2) à plusieurs flagelles contenant de
nombreux chloroplastes et un noyau ; Ce dernier provient de deux divisions successives (les trois
autres noyaux ont dégénéré).
La germination d'une cellule " a " produira soit un thalle II soit un thalle III
- le thalle Il (figure 3) présente la forme d'un sac arrondi. Il produit à un certain moment de
nombreuses cellules " b " (figure 4) uninucléées qui seront libérées dans l'eau de mer.
- le thalle III (figure 5) présente la même forme que le thalle II; il produit de nombreuses cellules "
c " (figure 6) uninucléées qui seront libérées au même moment dans l'eau de mer.
La cellule " c " s'unit à la cellule " b " pour former une cellule dont la germination donnera le thalle
I.
1) A quoi correspondent les cellules " b " " c " ? Justifiez votre réponse.
2) A quel moment du cycle se produit la fécondation ?
3) A quoi correspond la cellule " a" ? Où peut-on situer la réduction chromatique ?
4) Que représentent les thalles I, II, III ?
5) Etablissez au moyen d'un schéma annoté le cycle chromosomique de Derbesia.
Centre de Casablanca
Juin 86
Corrigés
Premier problème
I. 1) Analyse du document I : le tracé montre un ensemble de trois oscillations qui diffèrent par
leur amplitude et qui se répètent périodiquement.
3) Les ligatures L1 et L2 permettent donc d'isoler 3 parties du cœur ; le sinus veineux qui conserve
son rythme normal ; Les oreillettes qui sont arrêtées en diastole ; le ventricule qui reprend ses
contractions mais suivant un rythme très lent. (Ceci confirme le rôle du nœud sinusal comme
moteur général du cœur. L'arrêt des oreillettes et du ventricule s'explique par l'excitation, du fait
de la ligature L1, des fibres vagales inhibitrices. La ligature L2 supprime cette action inhibitrice et le
ventricule, sollicité par ses éléments automatogènes, reprend ses contractions sur un rythme qui
ira en se ralentissant de plus en plus jusqu'à l'arrêt définitif).
IV. 1) Effets des excitations e1, e2, e3 :
- e1 est portée sur le sinus veineux ; elle engendre une extrasystole sans repos compensateur.
- e2 est portée sur le ventricule pendant sa contraction ; elle est inefficace.
- e3 est portée sur le ventricule pendant son relâchement ; elle produit une extrasystole suivie d'un
repos compensateur (RC).
2a) D'après l'enregistrement 4, on peut déduire que la période de contraction est une période
d'inexcitabilité, ou période réfractaire du cœur.
2b) Pour l'enregistrement 3 l'excitation e1 portée sur le sinus veineux a donné une extrasystole
décalante (sans RC) ; le décalage provoqué au niveau du sinus est imposé à tout le cœur. Ceci
prouve que les contractions cardiaques prennent naissance au niveau du sinus veineux.
Pour l'enregistrement 4 l'excitation e3, portée au niveau du ventricule, donne une extrasystole non
décalante suivie d'un repos compensateur.
Ce dernier peut être expliqué par le fait que l'onde sinusale qui devrait déclencher la systole
normale atteint le ventricule en période réfractaire de l'extrasystole et, de ce fait, demeure sans
effet ; quant aux ondes sinusales suivantes, elles déclenchent des systoles normales.
V. - Le cœur de mammifère doit être placé à la température corporelle ;
- Il ne suffit pas d'utiliser le liquide de Ringer qui ne contient que des ions minéraux, mais un
liquide physiologique nourricier, par exemple du sérum glucosé ou du sang défibriné riche en
oxygène.
VI.
2) Expérience 1 : la pose des pinces isole le nœud sinusal du reste du cœur ; il en résulte l'arrêt de
la contraction du cœur : donc le nœud sinusal semble être à l'origine de la contraction cardiaque
(élément A = nœud sinusal).
Le rythme ralenti qui s'instaure pour les oreillettes et les ventricules (en l'absence du nœud
sinusal), provient du nœud septal qui se trouve libéré de l'influence du nœud sinusal.
Expérience 2 : les phénomènes enregistrés au niveau d'une cellule du nœud sinusal (élément A)
sont des potentiels d'action de même amplitude et de même durée qui apparaissent
spontanément (en absence d'excitation) et périodiquement. Donc le nœud sinusal impose son
rythme à l'ensemble du myocarde : c'est le " pacemaker " du cœur.
3) Les potentiels d'action qui sont à l'origine de la contraction cardiaque naissent spontanément et
rythmiquement dans le tissu nodal. Normalement ils apparaissent dans le nœud sinusal et se
propagent dans le myocarde auriculaire, de cellule musculaire en cellule musculaire grâce aux
jonctions intercellulaires des stries scalariformes. Ces potentiels d'action déclenchent alors les
systoles auriculaires.
Ils se transmettent ensuite au myocarde ventriculaire grâce au faisceau de His et au réseau de
Purkinje, et déclenchent les symboles ventriculaires.
Ceci explique le retard de la systole ventriculaire par rapport à la systole auriculaire.
L'automatisme cardiaque chez les Mammifères est dû à l'ensemble du tissu nodal.
Deuxième problème
1) - Les cellules " b " et " c" sont nombreuses.
- Une cellule "c " fusionne avec une cellule " b" : on peut donc en conclure que les cellules "b " et "
c " sont des gamètes.
- La cellule " b " nettement plus grosse que la cellule " c " semble être le gamète femelle.
- La cellule " c " plus petite serait le gamète mâle.
2) La fécondation se produit au moment où les cellules " b " et " c " fusionnent.
3) - La cellule "a " qui provient de deux divisions successives (méiose) est une spore haploïde.
- La réduction chromatique a lieu au niveau de l'organe " S " (sporocyste), car les cellules " a "
haploïdes (spores) sont produites par cet organe.
4) - Le thalle I issu de la germination d'un œuf diploïde et produisant des spores haploïdes (cellules
" a " est un sporophyte diploïde).
- Le thalle Il qui produit les gamètes femelles est le gamétophyte haploïde femelle.
- Le thalle III, qui produit les gamètes mâles est le gamétophyte haploïde mâle.
5) Cycle chromosomique de l'algue Derbesia.
Centre de Fès
Juin 86
Énoncés
Premier problème
L'accomplissement d'un mouvement (flexion, extension) met en jeu un certain nombre
d'éléments.
Une excitation portée au niveau du genou provoque l'extension de la jambe.
Les deux muscles M1, et M2 qui interviennent dans ce mouvement sont reliés à un oscilloscope
qui permet d'enregistrer simultanément leur activité électrique. Le document I représente un
moment de leur activité.
DOCUMENTII
Pour préciser les circuits neuroniques impliqués dans la réalisation de ce mouvement, on met à nu
les éléments responsables (Document II) et on réalise l'expérience suivante : on porte une
stimulation efficace sur la fibre nerveuse (a), et on enregistre simultanément l'activité électrique
des fibres nerveuses α1 et α2 (Document III) et les réponses mécaniques des muscles M1, et M2
(Document IV).
DOCUMENT III
3) Analysez le document III. De la comparaison des documents III et IV, quelles informations
pouvez-vous tirer pour expliquer le rôle des fibres α1 et α2?
4) Attribuez à chaque numéro du document Il une légende.
5) En utilisant vos connaissances et les données des expériences précédentes, expliquez le
mécanisme du mouvement étudié.
Deuxième problème
Les figures du document V représentent diverses étapes d'un phénomène important qui se
déroule dans les voies génitales des femelles de Mammifères.
DOCUMENT V
1) De quel phénomène s'agit-il ?
2) Faites une description simplifiée et ordonnée de chacune des figures du document V.
3) Durant la maturation, la cellule M subit deux divisions. Représentez schématiquement
l'anaphase de la première division et l'anaphase de la deuxième division.(pour simplifier, on
prendra 2n = 8 chromosomes).
Troisième problème
On croise une plante (A) à fleurs blanches avec une plante (B) à fleurs rouges.
On obtient en première génération F1 uniquement des plantes à fleurs roses.
Les individus de F! produisent par autofécondation une deuxième génération F 2 composée de :
- 32 plantes à fleurs blanches,
- 36 plantes à fleurs rouges,
- 68 plantes à fleurs roses.
1 ) Que peut-on déduire de l'analyse des résultats des deux croisements précédents ? Les plantes
(A) sont, en outre, caractérisés par des feuilles vert pâle, et les plantes (B) par des feuilles vert
foncé.
Les plantes à fleurs rouges obtenues en F2 se répartissent en :
- 9 plantes à feuilles vert pâle,
- 27 plantes à feuilles vert foncé.
2) En se basant sur ses données, que peut-on dire des gènes responsables de la couleur des fleurs
et de la couleur des feuilles ?
3) Précisez les pourcentages de plantes à feuilles vert pâle et à feuilles vert foncé dans la
génération F1 et dans les deux autres catégories de plantes (plantes à fleurs blanches, plantes à
fleurs roses) de la génération F2 .
Centre de Fès
Juin 86
corrigés
Premier problème
Les deux enregistrements obtenus traduisent l'activité des muscles M1 et M2.
L'électromyogramme de M1 montre une augmentation de l'amplitude des potentiels d'action à la
suite de l'excitation, par contre, on n'enregistre aucune variation de l'amplitude des potentiels
d'action au niveau du muscle M2 .
2) L'absence de réaction de M2 peut être expliquée par :
* la non conduction de l'influx nerveux consécutif à l'excitation,
* l'inefficacité de cette stimulation sur M2,
* l'inhibition de M2.
3) La courbe enregistrée au niveau de la fibre α1: traduit un potentiel d'action consécutif à
l'excitation de la fibre (a).
La courbe enregistrée au niveau de la fibre α2 traduit une hyperpolarisation.
- La stimulation de la fibre nerveuse (a) a engendré :
* un potentiel d'action au niveau de la fibre α1, qui l'a transmis au muscle M1 qui s'est contracté,
* une hyperpolarisation de la fibre α2 et l'allongement du muscle M2 .
- on déduit que la fibre α1 conduit un influx nerveux excitateur et la fibre α2 conduit un influx
nerveux inhibiteur.
De la comparaison des documents III et IV on déduit que :
La fibre nerveuse α1 conduit un influx nerveux excitateur.
La fibre nerveuse α2 conduit un influx nerveux inhibiteur.
4) Fibre (a) : fibre nerveuse sensitive (1) .
Fibre α1 : fibre nerveuse motrice excitatrice(2)
Fibre α2 : fibre nerveuse motrice inhibitrice (3)
Neurone d'association (4).
Muscle M2 : fléchisseur (5)
Muscle M1 : extenseur (6) .
(on acceptera muscles M1 , M2 antagonistes).
5) L'excitation efficace au niveau du genou engendre un potentiel d'action qui est conduit par la
fibre nerveuse (a) et qui provoque par l'intermédiaire de la fibre α 1 une contraction de M1 étudier
est l'intermédiaire de la fibre α2 un allongement de M2. Le mouvement étudié est donc réalisé
grâce à l'activité coordonnée de deux muscles antagonistes.
Deuxième problème
1) Il s'agit des étapes de la fécondation.
2) - (d) : attraction des spermatozoïdes par le gamète femelle
- (b) : pénétration du spermatozoïde dans l'ovocyte Il (fécondation)
-(a) : formation et rapprochement des deux pronucléi mâle et femelle
-(e) : fusion des pronucléi mâle et femelle (caryogamie)
-(c) : télophase de la première mitose que subit l'ouf.
Troisième problème
1) La première génération F1 est uniforme.
Apparition d'un nouveau caractère ; couleur rose.
Ce résultat laisse supposer qu'il y a une codominance entre les deux gènes déterminant la couleur
des fleurs.
Les proportions de la F2 :
- 1/4 à fleurs blanches,
- 1/4 à fleurs rouges,
- 1/2 à fleurs roses permettent de conclure qu'il s'agit effectivement d'un cas de codominance où
la couleur rose des fleurs est un caractère intermédiaire.
2) Les proportions des plantes à fleurs rouges de la F2 :
- 9 plantes à fleurs rouges et à feuilles vert pâle
- 27 plantes à fleurs rouges et à feuilles vert foncé,
nous permettent de formuler les hypothèses de la dominance du " caractère "vert-foncé sur le "
caractère " vert pâle, d'une part, et que les gênes qui déterminent la couleur des fleurs et la
couleur des feuilles sont indépendants.
- Vérifions ces hypothèses :
* parents : Plante A x plante B
Fleurs blanches Fleurs rouges
et feuilles vert pâle et feuilles vert-foncé
On symbolisera le caractère :
- Fleur blanche par B
- Fleur rouge par R
- Feuille vert pâle par v
- Feuille vert foncé par V
Parents : x
* Gamètes B v x R V
* Première génération F1 : 100 % de plantes à fleurs roses et à feuilles vert foncé.
Croisement des individus F1 entre eux ;
x
* G a m è t e s F1 : 4 types , R V, R v , B V e t B v
RV Rv BV Bv
RV
Rv
BV
Bv
- Faites deux schémas annotés, illustrant ces deux états d'après les observations au microscope
électronique.
II. On recherche les effets d'excitations identiques mais répétées à des fréquences différentes, sur
un muscle isolé auquel on fournit en quantités voulues, l'oxygène et les nutriments nécessaires à
sa contraction. Les enregistrements obtenus sont regroupés sur le document 2. On précise que ces
enregistrements ont été obtenus avec une vitesse de rotation constante et très lente du cylindre.
1 ) Faites une analyse comparée des différentes réponses musculaires ainsi enregistrées.
DOCUMENT 3
A l'aide du montage présenté par le document 3, on réalise sur un muscle gastrocnémien de
grenouille, les expériences suivantes au cours desquelles on soumet le muscle par l'intermédiaire
de son nerf à des stimulations de même intensité, à une fréquence constante et faible.
Expérience 1 : Le muscle baigne dans du liquide physiologique normalement oxygéné. Il répond
pendant longtemps aux stimulations, par des secousses isolées. Cette expérience sera considérée
comme témoin.
Expérience 2 : On ajoute au liquide physiologique, une substance qui empêche l’hydrolyse de
I'ATP. Le muscle ne se contracte pas.
Expérience 3 : Le muscle, placé dans du liquide physiologique normal, est privé d'oxygène. Il
répond par des secousses isolées pendant un certain temps puis cesse progressivement de
répondre. On constate qu'il s'est chargé d'acide lactique.
Expérience 4 : On traite le muscle privé d'O2 par une substance qui empêche la production d'acide
lactique. Le muscle fournit seulement quelques secousses et s'arrête brusquement.
2) En faisant appel à vos connaissances concernant les réactions biochimiques destinées à
approvisionner le muscle en énergie.
a) Rappelez, sans entrer dans les détails des mécanismes moléculaires, le rôle de I'ATP dans la
genèse de la contraction musculaire.
b) Expliquez ce qui se passe dans chacune des expériences décrites.
c) Faites un schéma de synthèse montrant l'utilisation de I'ATP et les différentes voies de sa
régénération dans une fibre musculaire en contraction.
Les tracés A et B du document 4 représentent respectivement, l'évolution de la consommation
d'oxygène et celle de la concentration sanguine d'acide lactique en fonction de la puissance de
l'exercice musculaire.
Doc 4
3) Analysez ces deux tracés.
4) En tenant compte de vos réponses à la question II-2, quels renseignements pouvez-vous tirer
des tracés A et B en ce qui concerne la part respective des réactions de régénération de I'ATP en
fonction de la puissance de l'effort ?
5) A partir des faits établis dans ce devoir, proposez une explication globale permettant
d'interpréter les myogrammes du document 2.
Deuxième problème
I. Le tournesol est cultivé pour divers usages dont le plus important est la production d'huile
végétale. La plante présente au stade de la floraison, un ensemble de petites fleurs groupées en
une inflorescence appelée capitule (document 1 ). Ces fleurs sont de deux types : des fleurs
ligulées (périphériques) et des fleurs en tube (centrales et plus nombreuses). Le document 2
présente la coupe longitudinale d'une fleur en tube.
1 ) Donnez les noms des éléments numérotés.
2) Quel' est l'élément destiné à évoluer en graine ?
3) Précisez les phénomènes essentiels qui déclenchent cette évolution.
II. Depuis des dizaines d'années, plusieurs programmes d'amélioration génétique du tournesol ont
été entrepris.
Ainsi, Eric Putt a obtenu par pollinisation croisée entre deux lignées homozygotes (L1 et L2), des
graines dont la teneur en huile est supérieure de 25 % à celle des graines issues de
l'autopollinisation ou de la pollinisation par une plante sœur (de même lignée).
1 ) Qu'est-ce qu'on entend par lignée homozygote ?
2) A quoi peut-on lier le rendement meilleur des graines résultant de ce croisement ? 3) Comment
Eric Putt pouvait-il empêcher l'autopollinisation et la pollinisation à partir d'une plante sœur ?
Par ailleurs, il existe deux variétés de tournesol, l'une à tige ramifiée et l'autre à tige non ramifiée ,
le caractère de ramification est défavorable car les capitules ne sont pas tous mûrs en même
temps.
L'amélioration de la culture du tournesol consiste donc à obtenir des plantes à tiges non ramifiées
et donnant des graines à forte teneur en huile.
Des chercheurs ont découvert l'existence (chez le tournesol), d'un gène (s) qui est responsable à
l'état homozygote, de la stérilité des étamines. Les plantes à étamines stériles sont dites mâles
stériles par opposition aux plantes à étamines fertiles dites mâles fertiles.
4) Montrez en quoi cette découverte présente un grand intérêt pour I’ amélioration recherchée ?
On croise deux lignées de tournesol, l'une à étamines stériles et tiges ramifiées, l'autre à étamines
fertiles et tiges non ramifiées. On obtient une première génération F1 (voir document 3).
5) a) Que peut-on déduire de ce résultat ?
On croise ensuite des individus de la F1 avec des individus à étamines stériles et tiges ramifiées.
Les résultats de ce deuxième croisement sont présentés par le document 4.
Troisième problème
Le diabète est une maladie du métabolisme qui résulte d'un trouble de la pénétration du glucose
dans les cellules ; une grande partie de celui-ci reste dans le sang d'où l'élévation de la glycémie.
Tout récemment, on s'est aperçu que dans certains diabètes, l'insuline (hormone de nature
protéique dont le rôle est d'initier et d'accélérer le transport du glucose dans les cellules), était
anormale, au point d'être incapable de se lier à ses récepteurs spécifiques (situés sur la membrane
plasmique), Le document 5 présente les huit derniers acides aminée de l'une des deux chaînes
protéiques (la chaine B) d'une insuline normale et d'une insuline anormale.
II. 1) Enregistrement A : le muscle répond par des secousses isolées de même amplitude aussi
longtemps que durent les stimulations.
Enregistrement B : Avec une fréquence de stimulations plus élevée, le muscle répond par des
secousses isolées plus rapprochées ; mais au bout d'un certain temps, l'amplitude des secousses
diminue et finit par s'annuler. Le muscle se fatigue.
Enregistrement C1 : la fréquence est telle que le muscle répond par un tétanos parfait ; la fatigue
est plus précoce que précédemment.
Enregistrement C2 : Après un temps d'arrêt, le muscle retrouve sa faculté à se contracter, mais la
fatigue est encore plus précoce.
2) a) L'énergie libérée par l'hydrolyse de I'ATP, provoque le glissement des myofilaments d'actine
entre les myofilaments de myosine aboutissant à la contraction.
b) L'expérience 2 montre que I'ATP est la seule source d'énergie directement utilisée pour la
contraction musculaire.
L'expérience 3 montre que I'ATP est régénéré à partir d'une fermentation lactique.
L'expérience 4 montre que les réserves du muscle en ATP sont très faibles (vite épuisées).
3) Courbe A : La consommation d'O2 croit d'une manière linéaire en fonction de la puissance de
l'exercice jusqu'à une valeur limite (3,4 I/mn) qui correspond aux limites de prélèvement par
l'organisme.
Courbe B : pour des exercices de puissance inférieure à 100 watts, la concentration en acide
lactique est constante et égale à 1 m M/l ; au-delà elle prend une allure exponentielle.
4) Pour une puissance modérée < à 150 W, l'essentiel de I'ATP est régénéré à partir des oxydations
respiratoires.
A mesure que l'exercice s'intensifie, la glycolyse anaérobie fournit une fraction de plus en plus
importante d'ATP, ce qui se traduit par l'augmentation du taux d'acide lactique dans le sang.
5) Plus la fréquence des stimulations est élevée, plus la participation de la fermentation lactique
du glucose à la régénération de I'ATP est importante. L'accumulation de l'acide lactique dans le
muscle est responsable de la fatigue.
Deuxième problème
I. 1) 1 : stigmate, 2 : anthère, 3 : filet, 4 : style, 5 : ovaire, 6 : ovule.
2) c'est l'ovule.
3) La pollinisation, la germination des grains de pollen et la fécondation.
II. 1) Les chromosomes homologues portent aux emplacements équivalents des gènes identiques.
2) A l'état hybride ; génome hétérozygote.
3) Pour empêcher l'autopollinisation. Eric Putt pouvait amputer les fleurs de leurs étamines ou
utiliser des gamétocides (produits tuant les gamètes).
Pour empêcher la pollinisation croisée entre deux plantes de la même espèce, il pouvait
envelopper le capitule de l'une des deux plantes d'un sachet de gaze très fine.
4) Les individus de génotype s//s sont fonctionnellement réduits à un seul sexe : le sexe femelle, ils
ne peuvent se produire que par fécondation croisée ; les gaines formées seraient hybrides donc à
forte teneur en huile.
5) a) Le gêne responsable de la fertilité des étamines (S) est dominant par rapport à son allèle
responsable de la stérilité des étamines (s) ; l'allèle déterminant la non ramification (R) domine
l'allèle responsable de la ramification (r)
b) un back-cross.
c) Ces gènes sont liés, 2 % de recombinaison ; donc ils sont distants de 2 centimorgans.
d) Premier croisement :
Parents :
Gamètes : R S X rs
F1 = 100 % RS rs
Deuxième croisement :
Parents :
Gamètes :
49%RS
49%rs 100% r s
1%rs
1%Rs
Echiquier de croisement
Gametes RS rs Rs rS
rs
[R S] 49% [r s] 49% [R s] 1% [r S] 1%
6) Il faut toujours réaliser le croisement 1(pollinisation croisée) pour n'obtenir que des plantes à
tiges non ramifiées donnant des graines hybrides donc à forte teneur en huile.
Troisième problème
I. 1) Substitution de la phénylalanine (n° 24) par la leucine.
2) ARN messager correspondant à la séquence normale ; GGU-UUU-UUU-UAU-ACU-CCU.AAA-ACU
ARN messager correspondant à la séquence anormale :
GGU-CUU-UUU-UAU-ACU-CCU-AAA-ACU
3) a) La molécule d'ARN messager est synthétisée par transcription à partir d'un des brins du
segment de la molécule d'ADN qui constitue le gène.
Cette transcription repose sur la complémentarité qui existe entre les bases azotées.
Structure de la portion du gène codant la synthèse de la chaîne B des huit acides aminés d'une
insuline normale
CCA-AAA-AAA-ATA-TGA-GGA-U-TGA
Structure de la portion du gène codant la synthèse de la chaîne B des huit acides aminés d'une
insuline anormale
CCA-GAA-AA-ATA-TGA-GGA-TTT-TGA
b) - Le codon correspondant à la phénylalanine est AAA ; celui correspondant à la leucine est GAA ;
ces deux codons diffèrent l'un de l'autre par une seule base : l'adénine (base normale) a été
remplacée par la guanine.
- L'existence d'une correspondance entre les triplets de nucléotides et les acides aminée c'est-à-
dire d'un code génétique, explique pourquoi tout changement dans la séquence des nucléotides
d'un gène, se traduit par un changement dans la séquence des acides aminés dans la protéine
codée par ce gène.
4) Ce diabète est héréditaire parce qu'il est dû à une mutation du gène codant la synthèse de
l'insuline.
5) L'insuline doit sa fonction à la séquence de ses acides aminés ; toute modification du gène
codant sa synthèse conduit à une modification de cette séquence et par conséquent à une
modification de sa fonction.
Centre de Rabat
Juin 1986
ENONCES
Premier problème
I. Le tableau 1 représente la variation de poids du cerveau en fonction de l'âge chez l'Homme.
1 ) Tracez la courbe de cette variation et analysez-la. (Prendre 1 cm pour un an, et 0,5 cm pour 100
grammes).
2) Quelle(s) hypothèse(s) pouvez-vous émettre pour expliquer cette variation de poids ?
Age 3 mois avant la Naissance 1 2 7 8 20
(en année) naissance
Poids du cerveau (en g) 100 350 800 1050 1250 1250 1250
Tableau 1
La figure 2 représente la variation de la quantité d'A.D.N. en fonction du temps dans une cellule
nerveuse et dans un autre type de cellules du corps (cellules somatiques) après la naissance.
3) Analysez brièvement cette figure.
Quel(s) phénomène(s) traduit-elle ?
4) Sachant qu'avant la naissance la cellule nerveuse présente la même variation de la quantité
d'A.D.N, qu'un autre type de cellules du corps, quelle(s) hypothèse(s) parmi celles émises à la
deuxième question pouvez-vous confirmer ?
Deuxième problème
Allomycs arbusculus est un champignon microscopique vivant sur les débris organiques dans les
eaux douces. Son appareil végétatif est représenté par deux types de thalles morphologiquement
identiques : type l et type II. Le type I porte l'élément A qui libère des cellules de petite taille a et
des cellules de grande taille a'. L'union d'une cellule a avec une cellule a' donne l'élément b
(Figures 1 et 2).
Analyse de la courbe :
- Le poids du cerveau augmente en fonction de l'âge.
- L'augmentation est rapide pendant la vie fatale et pendant les deux premières années (1050 g.).
Elle est plus lente de 2 à 7 ans.
- Le cerveau atteint son poids définitif à 7 ans ( 1250 g.).
2) Les hypothèses qu'on peut émettre sont :
- Les cellules se multiplient.
- Les cellules augmentent de taille.
- Apparition de structures nouvelles (myéline, cellules gliales.... etc.)
3) Les cellules somatiques sont caractérisées par une variation périodique de la quantité d'A.D.N.
(q - 2q). La cellule nerveuse par contre, conserve une quantité constante (q) d'A.D.N. Ceci signifie
que les cellules du corps subissent des mitoses, alors que la cellule nerveuse ne se multiplie pas
après la naissance.
4) Avant la naissance, l'augmentation du poids de cerveau est due à la multiplication des
neurones. Ceci confirme la première hypothèse émise.
5) a)
b) Analyse de la figure 3 :
- Le nombre de cellules est constant pour les trois cas.
- Augmentation de la taille des corps cellulaires.
- Très grand développement des ramifications.
6) Analyse du tableau 4 :
- La quantité de myéline augmente en fonction de l'âge,
- La myélinisation commence avant la naissance,
- L'augmentation de la quantité de myéline se fait essentiellement jusqu'à 7 ans,
- A 8 ans la myélinisation est terminée.
7) L'augmentation du poids du cerveau est due :
- Avant la naissance, à la multiplication active des neurones surtout...
- Après la naissance, à l'augmentation de la taille des corps cellulaires et à l'important
développement des ramifications et, en faible part, à la myélinisation.
8) - Le neurone est une cellule très sensible au manque d'oxygène.
- Le lobe frontal gauche du cortex cérébral de cet individu est le centre du langage articulé (ou
parlé).
9) - Le neurone est très sensible au manque de glucose.
- Le lobe fronto-temporal gauche de cet enfant est le siège des centres de la motricité du côté
droit du corps et du langage.
10) Sachant que les neurones ne se divisent pas après la naissance, la guérison de l'enfant peut
être expliquée par l'installation de nouvelles connections entre les neurones non détruits.
Deuxième problème
1) a est une cellule de petite taille : c'est le gamète mâle
a' est une cellule de grande taille : c'est le gamète femelle
b issu de l'union de a et a' est l'ouf ou zygote
2) L'appareil végétatif de type I porte les organes où se forment les gamètes : c'est un
gamétophyte.
3) Aspect 1 : Les centripètes des chromosomes homologues fissurés auparavant appariés, sont de
part et d'autre du plan équatorial : c'est la métaphase 1.
Aspect 2 : 2 cellules filles dont les pôles sont occupés par un lot de chromosomes : C'est la fin de
l'anaphase II.
c est une cellule issue de la méiose et elle donne le type I : c'est une spore haploïde. 4) L'appareil
végétatif de type Il porte des organes où se forment les sports issues de la méiose : c'est un
sporophyte diploïde.
5) Le cycle chromosomique
Troisième problème
1) - L'enfant 7 albinos a des parents sains : l'albinisme est une maladie récessive.
- Tous les hommes ne sont pas malades, donc le gène n'est pas porté par Y.
- La fille 17 est malade, alors que son père est sain. Donc, le gène n'est pas porté par X.
L'albinisme n'est pas lié au sexe.
2) Les filles 12 et 13 sont de fausses jumelles car elles sont de phototypes différents.