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Algebre Bilinéaire Semestre 1: L L L L

Algèbre bilinéaire

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Novembre 2021

ALGEBRE BILINÉAIRE Semestre 1



Feuille d'exercices n 2
- Étude de familles orthogonales de Rn [X] -

Exercice 1 :
Extrait de ECRICOME 2011

Soit n un entier naturel non nul, on considère E = Rn [X] l'espace vectoriel sur R des polynômes de degré
inférieur ou égal à n.
Pour tout P dans E et pour tout entier naturel j , on note P (j) la dérivée j -ième de P .
On dénit la famille de polynômes (Pk )06k6n de E par :
X(X − k)k−1
P0 (X) = 1 et ∀k ∈ {1, . . . , n}, Pk (X) = .
k!
1. Montrer que pour tout entier k appartenant à {1, . . . , n}, on a : Pk0 (X + 1) = Pk−1 (X),
puis, pour tous les entiers k, j vériant 1 6 j 6 k 6 n, donner une relation entre Pk(j) (X) et Pk−j (X − j).
2. On dénit sur E × E l'application h., .i par :
n
X
∀(P, Q) ∈ E × E, hP, Qi = P (k) (k)Q(k) (k).
k=0
(a) Démontrer que h., .i dénit un produit scalaire sur E .
(b) Montrer que la famille (P0 , P1 , . . . , Pn ) est une base orthonormée de E .
n
(c) Montrer que pour tout polynôme P de E , on a : P = P (k) (k).Pk .
P
k=0

Exercice 2 : Polynômes de Legendre


Soient (Pn )n∈N et (Ln )n∈N deux suites de polynômes dénies par :
(
P0 = 1
et ∀n ∈ N, Ln = Pn(n)
∀n ∈ N∗ , Pn = (X + 1)n (X − 1)n
1. (a) Montrer, à l'aide de la formule de Leibniz, que :
n  2
X n
∀n ∈ N, Ln (X) = n! (X − 1)n−k (X + 1)k
k
k=0
(b) Montrer que pour tout n ∈ N, Ln est un polynôme de degré n dont on précisera le c÷cient dominant.
(c) Déterminer pour tout n ∈ N∗ et pour tout k ∈ [[0, n − 1]], les valeurs de Pn(k) (1) et Pn(k) (−1).
Z 1
2. Soit ϕ l'application de R[X]2 dénie par ϕ(P, Q) = P (t)Q(t) dt.
−1

(a) Montrer que ϕ dénit un produit scalaire sur R[X].


(b) Montrer que, pour tout k ∈ N, si f est une fonction de classe C k sur [ −1 ; 1 ], on a :
Z 1 Z 1
f (t)Lk (t) dt = (−1)k f (k) (t)Pk (t) dt
−1 −1

(c) Montrer que la famille (Lk )06k6n forme une famille orthogonale de de Rn [X].
3. (a) Vérier que ∀n ∈ N, Pn+1
0 = 2(n + 1)XPn puis que Pn+1
00 = 2(n + 1)(2n + 1)Pn + 4n(n + 1)Pn−1 (∗)
Z 1
(b) On pose pour tout n ∈ N, In = Pn (t) dt.
−1
A l'aide de la relation (∗), établir pour tout n ∈ N, une relation de récurrence entre In+1 et In . En
déduire, pour tout n ∈ N, la valeur de In .
(c) A l'aide de la question 2b, déterminer pour tout n ∈ N la norme ||Ln ||, puis une base orthonormale
(Lk )06k6n déduite de (Lk )06k6n de Rn [X]. Expliciter les polynômes L0 , L1 et L2 .

C. Carchereux, lycée CARNOT


Exercice 3 :
D'après les oraux de l'ESCP 2007
Z +∞
1. Justier la convergence de l'intégrale P (x)e−x dx pour tout polynôme P ∈ R[X].
2

−∞
2. On pose E = R[X] (on pourra identier
Z E à l'ensemble des fonctions polynomiales de R dans R). Pour P et
+∞
Q éléments de E , on pose : hP, Qi = P (x)Q(x) e−x dx.
2

−∞
Montrer qu'on dénit ainsi un produit scalaire sur E . On notera k . k la norme associée.
3. Pour tout entier naturel n, on considère l'application Pn de R dans R dénie pour tout réel x par :
n n
2 d −x2 ), où d (e−x2 ) désigne la dérivée d'ordre n au point x de la fonction x 7→ e−x2 .
Pn (x) = ex n
(e n
dx dx
(a) Calculer P0 , P1 , P2 et P3 .
(b) Soit n ∈ N∗ . Établir pour tout x réel la relation : Pn+1 (x) = −2xPn (x) − 2nPn−1 (x).
(c) Montrer que, pour tout entier naturel n, Pn est une fonction polynomiale dont on précisera, en
fonction de n, le degré, la parité et le coecient du terme de plus haut degré.
(d) Soit n ∈ N∗ . Établir, pour tout réel x, la relation : Pn0 (x) = −2nPn−1 (x).
4. (a) Montrer que, pour (p, q) ∈ N∗ × N∗ : hPp , Pq i = 2qhPp−1 , Pq−1 i.
(b) Montrer que la famille (Pn )n∈N est une famille orthogonale de E .
(c) Calculer λn = kPn k.
(d) En déduire une famille orthonormale de E .

Exercice 4 :
Extrait de EML 2020

Dans tout le problème, n désigne un entier naturel supérieur ou égal à 1.


On note Bn = (1, X, . . . , X n ) la base canonique de Rn [X].
Z +∞
1. Montrer que, pour tout polynôme P de R[X], l'intégrale P (t)e−t dt converge.
0
Z +∞
2. Pour tout k de N, on pose Ik = tk e−t dt.
0
(a) Pour tout k de N, déterminer à l'aide d'une intégration par parties une relation entre les intégrales
Ik+1 et Ik .
(b) En déduire : ∀k ∈ N, Ik = k!
Z +∞
Pour tout couple (P, Q) de R[X]2 , on pose : hP, Qi = P (t)Q(t)e−t dt.
0
3. Montrer que h·, ·i est un produit scalaire sur R[X].
Dans toute la suite du problème, on munit R[X] de ce produit scalaire et on note k · k la norme associée.
4. Calculer, pour tout (i, j) de N2 , hX i , X j i et, pour tout i de N, kX i k.
On admet qu'il existe une unique suite de polynômes (Qk )k∈N dénie par :
• pour tout k de N, le polynôme Qk est de degré k et de coecient dominant strictement positif,
• pour tout k de N, la famille (Q0 , . . . , Qk ) est une famille orthonormale.
1
5. (a) Déterminer Q0 et Q1 et vérier que Q2 = X 2 − 2X + 1.
2
(b) Montrer que, pour tout k de N, la famille Ck = (Q0 , . . . , Qk ) est une base de Rk [X].
On dénit la matrice Hn = (hi,j )16i,j6n+1 de Mn+1 (R) par :

∀(i, j) ∈ [[1, n + 1]]2 , hi,j = hX i−1 , X j−1 i.

On note également An la matrice de la famille Bn = (1, X, . . . , X n ) dans la base Cn .

C. Carchereux, lycée CARNOT


6. Étude du cas n = 2
(a) Expliciter la matrice H2 .
3 −3 12
 

Montrer que la matrice H2 est inversible et vérier que H2−1 = −3 5 −1.
1
2 −1 14
(b) Expliciter la matrice A2 et calculer tA2 A2 . Que remarque-t-on ?
7. On note, pour tout (i, j) de [[1, n + 1]]2 , ai,j le coecient d'indice (i, j) de la matrice An .
(a) Justier que la matrice An est inversible.
n+1
(b) Justier : ak,j Qk−1 .
X
∀j ∈ [[1, n + 1]], X j−1 =
k=1
n+1
En déduire : ak,i ak,j .
X
∀(i, j) ∈ [[1, n + 1]]2 , hX i−1 , X j−1 i =
k=1
(c) Montrer alors la relation : Hn = tAn An .
8. (a) Montrer que la matrice Hn est inversible.
(b) Établir (sans calcul) que la matrice Hn est diagonalisable.
(c) Montrer que les valeurs propres de Hn sont strictement positives.
(On pourra calculer, pour tout vecteur propre Y de Hn , t Y Hn Y .)

- Matrices orthogonales

Exercice 5 :
D'après EML 2014

Soit P ∈ Mn (R) une matrice orthogonale. On note C1 , C2 , . . . , Cn les colonnes de P .


Pour toutes matrices M = (mi,j )16i,j6n et N = (ni,j )(i,j)∈[[1,n]]2 , on dénit : (M | N ) = mi,j ni,j .
X

(i,j)∈[[1,n]]2
Enn, on note In la matrice unité de Mn (R).
1. Montrer que l'application (. | .) dénit un produit scalaire sur Mn (R).
2. Montrer : ∀(M, N ) ∈ Mn (R)2 , (M | N ) = M tN | In .


3. Pour tout (i, j) ∈ [[1, n]]2 , calculer tCi Cj .


4. Pour tout (i, j) ∈ [[1, n]]2 , déterminer les c÷cients diagonaux de la matrice Ci tCj et en déduire la valeur
de Ci tCj | In .


5. Pour tout (i, j, k, `) ∈ [[1, n]]4 , calculer Ci tCj | Ck tC` .




6. Montrer enn que Ci tCj (i,j)∈[[1,n]]2 est une base orthonormée de Mn (R) pour le produit scalaire (. | .).


Exercice 6 :
D'après les oraux de l'ESCP 2015

Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2.


Soit (u, v) une famille libre de deux vecteurs de Rn , U et V les matrices colonnes canoniquement associées à u et
v et α un réel non nul.
In désigne la matrice identité de Mn (R).
1. Soit P une matrice de Mn (R).
(a) Montrer que si la matrice P est orthogonale, alors : ∀X ∈ Mn,1 (R), ||P X|| = ||X||, où || || désigne la
norme euclidienne canonique de Mn,1 (R).
(b) Réciproquement, on suppose que : ∀X ∈ Mn,1 (R), ||P X|| = ||X||.
Montrer que : ∀(X, Y ) ∈ Mn,1 (R)2 , hP X, P Y i = hX, Y i, où h., .i désigne le produit scalaire canonique
de Mn,1 (R).
En déduire que la matrice P est orthogonale.
2. On considère la matrice A = In + α U.t U et f l'endomorphisme de Rn de matrice A relativement à la base
canonique de Rn .
(a) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de f . L'endomorphisme f est-il diagonalisable ?
C. Carchereux, lycée CARNOT
(b) Soit Q une matrice orthogonale de Mn (R).
Montrer que ses valeurs propres réelles (s'il y en a) appartiennent à l'ensemble −1, 1 .


(c) Pour quelle(s) valeur(s) de α la matrice A est-elle orthogonale ?


3. Dans cette question, on considère la matrice B = In + U.t V + V.t U et g l'endomorphisme de Rn de matrice
B relativement à la base canonique de Rn .
(a) Montrer qu'un vecteur x de matrice colonne canoniquement associée X est vecteur propre de g associé
à la valeur propre λ, si et seulement si : (λ − 1)x = hx, ui v + hx, vi u,
où h , i désigne le produit scalaire canonique de Rn .
(b) En déduire les valeurs propres de g . L'endomorphisme g est-il diagonalisable ?

C. Carchereux, lycée CARNOT

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