IWD114

Initiation au dessin

2 crédits (30 heures) ; CM, TD, TP

Proposé par ING FOKAM MBA David

 Cours Design graphique 2024-
2025

Introduction Générale
Le design graphique joue un rôle essentiel dans la communication
visuelle moderne, en permettant de transformer des concepts abstraits en
visuels captivants. Dans un monde dominé par les médias numériques, les
concepteurs doivent maîtriser les outils graphiques qui leur permettent de
créer des éléments visuels dynamiques et efficaces, adaptés à différents
supports (imprimés et numériques). Le cours IWD114 : Design I vise à
fournir aux étudiants une base solide dans les fondamentaux du design
graphique, avec un accent particulier sur l'utilisation des logiciels de design
professionnels, tels qu’Adobe Illustrator et Adobe Bridge
Objectifs de l'Unité de Valeur : IWD114 - Design I
À la fin de cette unité de valeur, les étudiants seront capables de :
 Comprendre les différents formats de fichiers graphiques
 Maîtriser les principes de base du design graphique
 Manipuler les outils et les panneaux d’Adobe Illustrator
 Appliquer les techniques de dessin et de coloriage
 Produire des projets prêts pour l’impression et le web
 Acquérir des astuces et techniques avancées

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David
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Cours 1 : Format de fichier bitmap et vectoriel

 Définition des images bitmap et vectorielles
 Avantages et inconvénients des deux formats
 Principales applications des fichiers bitmap (JPEG, PNG, GIF) et
vectoriels (SVG, AI, EPS)
 Exercices pratiques : conversion et manipulation des formats
Objectif :
Comprendre les formats d’image bitmap et vectoriel, leurs différences
fondamentales, leurs usages et apprendre à convertir et manipuler ces
formats efficacement.

I. INTRODUCTION AUX FORMATS D'IMAGES

L’image est une perception visuelle d’un objet donné par une surface
réfléchissante de lumière et de couleurs.
Grâce à la cornée (l'enveloppe translucide de l'œil) et de l'iris (qui en se
fermant permet de doser la quantité de lumière), une image se forme sur
la rétine. Celle-ci est composée de petits bâtonnets et des cônes.
Les bâtonnets permettent de percevoir la luminosité et le mouvement,
tandis que les cônes permettent de différencier les couleurs. Il existe en
réalité trois sortes de cônes : Une sorte pour le Rouge, Une sorte pour le
Vert et Une sorte pour le Bleu .
La couleur est provoquée par la lumière que captent nos yeux, mais elle
naît - et ne naît que- dans notre cerveau : La couleur est une perception
du cerveau.

1. NOTION DE COULEUR :
La couleur de la lumière est caractérisée par sa longueur d'onde.
a. La couleur en Informatique
La représentation informatique de la couleur nécessite deux facteurs :
 Il faut avoir une base : Une base est un ensemble fini d'éléments
qui ont les propriétés suivantes :

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o Toutes les couleurs sont obtenues par combinaison des

éléments de la base.
o Aucun élément de la base ne peut être une combinaison des
autres éléments de la base (indépendance).
o Ex: rouge, vert et bleu constituent une base.
 Il faut faire une quantification : Limitation du nombre de valeurs que
peuvent prendre les éléments de la base.

Figure 2. Effets de la variation de quantification

sur les images.
b. Synthèse additive et soustractive

La Synthèse additive est la composition de trois couleurs primaires par

addition de lumière (par exemple en projetant des spots lumineux sur un
fond noir) à télévision, moniteur d'ordinateur.
 Couleurs primaires : rouge, vert, bleu.
 Couleurs secondaires : cyan, magenta, jaune.
 La superposition des trois couleurs donne le blanc et
l'absence de couleur le noir.
La Synthèse soustractive est la composition de trois couleurs primaires
par soustraction de lumière (par exemple en superposant des filtres sur
une surface blanche) à peinture, impression.
 Couleurs primaires : cyan, magenta, jaune.

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 Couleurs secondaires : rouge, vert, bleu.

 La superposition des trois couleurs donne le noir et le fond
est blanc en l'absence de couleur.
2. Modélisation informatique de la couleur
La modélisation de la couleur en informatique s’appuie sur la théorie de
Maxwell. Il existe de nombreux modèles, utilisés selon les applications :
RGB ; HSL ; CMY(K) ; YIQ ; YUV ; CIE 1931 ; CIE Lab.
a. Mode RVB
C'est le mode le plus couramment utilisé. Il est idéal pour l'affichage sur
l'écran. Une image RVB est composée de trois couches de couleurs :
rouge, verte et bleue. En fait chaque pixel d'une image RVB est un
mélange de ces trois couches dans des proportions différentes : une
certaine quantité de rouge, de bleu ou de vert (de 0 à 255).
La combinaison de ces trois couches permet, par synthèse additive,
d'obtenir toutes les autres couleurs.
Le mode RVB est utilisé dans les cas suivants:
 lorsque l'image est destinée à un affichage sur écran, pour le
Web par exemple;
 pour une impression sur imprimante personnelle, si celle-ci est
conçue pour afficher des images RVB (ce qui est le cas de beaucoup
d'imprimantes, mais vérifier tout de même);
b. Mode CMJ

Système CMY (Cyan, Magenta, Yellow) ou CMJ (Cyan, Magenta, Jaune)

C'est le principe de la synthèse soustractive des couleurs, base de la
plupart des imprimantes. Les couleurs de base C, M, Y sont en fait des
pigments (encres) qui absorbent certaines longueurs d'onde donc
certaines couleurs de la lumière blanche (qui contient toutes les couleurs).
La figure suivante montre les règles de conversion entre le mode RVB et
CMJ.

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Figure 3. règles de conversion RVB/CMJ

c. Mode TSL

Système issu des travaux du peintre Albert Munsell (1858-1918) ; La

couleur est caractérisée par une teinte, Saturation et Luminosité ou (T S L)
 La teinte La teinte permet de déterminer la couleur souhaitée à
partir des couleurs à disposition (rouge, vert, bleu, cyan, jaune,
magenta). La teinte est exprimée par un nombre qui est sa position
angulaire sur le cercle chromatique (à partir du haut, dans le sens
horaire). ex : rouge : 0 ; vert : 120 ; magenta : 300.

Figure 4. Effets de variation de Teinte

 La saturation est un attribut qui décrit l'altération d'une couleur

pure avec le blanc ou un niveau de gris. Elle mesure la proportion de
couleur pure par rapport au blanc. Elle représente le facteur de pureté
de la couleur. Cette notion permet de distinguer le rose du rouge.

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Figure 5. Effets de variation de Saturation

 La luminosité (intensité, nuance) est un attribut qui qualifie la
luminosité d'une couleur. La luminosité détermine l'intensité lumineuse
émise par la couleur (couleur claire ou foncée La couleur blanche est
composée des couleurs du spectre. La couleur d'un objet correspond à
la longueur d'onde que cet objet réfléchit ou transmet; car les autres
rayons de la lumière blanche sont absorbés.

Figure 6. Effets de variation de Saturation

3. IMAGE NUMERIQUE
L’Image numérique est un ensemble de points élémentaires représentant
chacun une portion de l’image : le pixel (picture element)
Une image est définie par:
 Nombre de pixels en largeur et hauteur
 L’étendu des nuances de gris ou de couleur de chaque pixel
(dynamique de l’image)
On distingue deux types d’images matricielle et vectorielles.
a. Images Matricielles et bitmap:
L'image est considérée comme un rectangle constitué de points
élémentaires de couleur uniforme, les pixels ("picture element",). Décrire
l'image revient alors à préciser la couleur de chaque point. Le fichier
graphique sera une liste de nombres binaires, correspondants à ces
couleurs, précédée par une en-tête (header) décrivant la méthode utilisée.
On peut en effet imaginer plusieurs façons de décompter les points. Ce
principe est celui des images dites matricielles ou bitmap.
Le dessin bitmap porte ce nom car il s'agit simplement de travailler avec
des pixels. Le pixel peut avoir une valeur de couleur et de transparence.

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Les images qui sont très souvent utilisées sur Internet sont composées
d'une nuage de pixels il en va de même pour les images numérisées et les
photos numériques.
Le logiciel de dessin bitmap va permettre de sélectionner ces pixels pour
ensuite les manipuler, changer leur couleur, etc. Ce type d'image et de
logiciel convient parfaitement pour la retouche photographique, Une
image matricielle est composée d’une grille de points) où chaque pixel
possède une position et une couleur. Ex: 640*480 L'ensemble des points
figure un dessin (ex: une photo, une carte…) sous forme d'un rectangle.
Sur un dessin bitmap, le Zoom est délicat car il produit un tracé en
"escalier" ou effet de pixellisation.
b. Images Vectorielles :
L'image est considérée comme un ensemble de figures élémentaires
pouvant être décrites par des données mathématiques (coordonnées de
points, tangentes en un point d'une courbe, etc.). Le fichier décrit ces
différentes figures, véritables "objets" graphiques indépendants les uns
des autres.

Les formats vectoriels décrivent l'image en une série d'objets ou formes

géométriques (lignes, ellipses, polygones, etc.) dont les propriétés
permettent de recréer l'image à partir d'instructions précisées.
L'information contenue dans le fichier d'un format vectoriel est composée
par des commandes qui permettent de dessiner les formes particulières
qui constituent l’image : appelées vecteurs ou couples de points associés.
L'information décrira, par exemple, la position, l'épaisseur et la couleur
d'une ligne à tracer.
Le codage d'une ligne contient :
 un point de départ,
 un point d'arrivée,
 l'épaisseur,
 un motif,
 une couleur.

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Figure 7. Exemple d'image vectorielle

Ce chiffre est ici codé à l'aide des couples de points (A,B) ; (B,C) ; (C,D) ;
(D,E) ; (E,F) ; (F,A) Caractéristiques :
 Se caractérise par son aspect "VIRTUEL", l’image est (re)calculée
à chaque affichage.
Possibilité de transformer les fichiers en mode bitmap.
 Nécessité d’un PC puissant pour les images complexes.
 Pire que pour le Bitmap : presque chaque logiciel propose son
format.
 Les formules mathématiques utilisées variant considérablement,
il est presque impossible de récupérer et de convertir une image
vectorielle provenant d'un autre programme. Encore plus que les
Bitmap, les formats vectoriels évoluent et il n'est pas toujours facile de
lire un fichier avec une extension théoriquement reconnue.
 Ce type de format permet d'éditer les différents objets d'une
image indépendamment : les images peuvent être modifiées sans
perte de résolution et la taille des fichiers est relativement petite.
 Ces équations mathématiques font en sorte qu'une illustration
vectorielle peut être redimensionnée sans pour autant subir une
altération. Donc contrairement aux images bitmap, il n'y a pas d'effet
de pixellisation lors de l'agrandissement d'un dessin vectoriel, qui peut
être affiché ou imprimé à n'importe qu'elle résolution.
 Une illustration vectorielle n'est pas tributaire de la résolution du
périphérique de sortie. Seuls les dégradés de couleurs et les couleurs
contenus dans l'illustration peuvent être sensibles à la résolution du
périphérique.

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c. Comparaison :
Le tableau suivant résume les différences entre les deux types d’images.

Type Image Avantages Inconvénients

Image Matricielle ce type de dessins Les fichiers sont

est préconisé pour laencombrants ; Leur
qualité agrandissement
photographique. provoque un effet
de mosaïque (les
Formats
pixels agrandis
standardisées:
deviennent des
BMP, JPEG, GIF, PNG, carrés visibles). La
création d'une
image "à la souris"
est difficile. Usage
conseillé d'un
périphérique de
numérisation :
scanner,
digitaliseur, appareil
photonumérique...
Les retouches sont
délicates : effacer
un élément de
l'image crée un
"trou".
Image Vectorielle Les fichiers sont Inutilisables

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petits. pour des

photographies.
Les images sont
redimensionnables Non reconnues par
sans perte de les navigateurs
qualité, les courbes Internet et par
sont lissées quel que certains logiciels
soit l'échelle multimédias.
d'affichage.
Formats
Les retouches sont propriétaires, non
aisées puisque les standardisés ; DXF,
différents éléments PIC, WMF, SVG,
de l'image sont SWF, PDF
indépendants.
4. Caractéristiques des images
a. Taille d'une image
La taille d'une image est définie par le nombre de pixels qui la composent
verticalement et horizontalement. Ex: une image de 550x300 pixels (un
pixel est le plus petit élément qui compose une image)
C'est une manière absolue de chiffrer la taille de l'image. A ne pas
confondre avec la place qu'occupe l'image sur l'écran! La place que prend
l'image sur l'écran dépend de la résolution du moniteur ex: une image de
750x550 affichée à 100% occupera une bonne partie de l'écran si la
résolution du moniteur est de 800x600; elle occupe une place beaucoup
plus petite pour un affichage de 1024x768; elle n'apparaît pas dans sa
totalité pour un affichage de 640x480.
b. Résolution d’une image
Ce terme répond à deux définitions :
 Résolution = capacité de définition du moniteur ou Résolution
d'Affichage (PPI) : On peut choisir entre plusieurs résolutions
d'affichage du moniteur. ex, sous Windows: 640x480, 800x600,
1024x768. si la taille de l'image dépasse la résolution du moniteur,
cette image ne peut pas être affichée à 100% sur l'écran.
 Résolution = nombre de pixels par pouce : On utilise l'unité "ppp"
= "pixel par pouce" Ou en anglais "dpi" = "dots per inch". Sachant
qu’un pouce est à peu près égal à 2,54 cm.

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Cette notion est utile lorsqu'on passe d'un support physique à un support
numérique (ex: une image scannée), ou inversement (quand on scanne
une image).
La taille en pixels est obtenue par la formule suivante :
Taille en pixels = taille en pouces * résolution

c. Exemples
Si on veut scanner une image de 1 pouce sur 1 pouce (soit 2,54 cm sur
2,54 cm): si on scanne avec une résolution de 150 ppp, on obtient une
image de 150x150; avec une résolution de 300 ppp, l'image sera de
300x300.
On a une image de 300x300 que l'on veut imprimer. Si lors de l'impression
on a une résolution de 300 ppp, l'image obtenue sur papier sera de 1
pouce sur 1 pouce; une résolution de 150 ppp donnera une image de 2
pouces sur 2 pouces.

Le terme résolution peut en effet avoir deux significations principales, et

il est essentiel de les comprendre, surtout dans le contexte de l'affichage
numérique et de l'impression. Voici une explication détaillée de ces deux
définitions :
1. Résolution d'affichage du moniteur
 Définition : La résolution d'affichage d'un moniteur se réfère à la
capacité de l'écran à afficher des détails. Elle est généralement
exprimée en termes de nombre de pixels horizontalement et
verticalement, par exemple, 640x480 signifie que l'écran peut afficher
640 pixels en largeur et 480 pixels en hauteur.
 Exemples de résolutions :
o 640x480 : Résolution VGA (Video Graphics Array), souvent
utilisée dans les anciens moniteurs.
o 800x600 : Résolution SVGA (Super VGA), offrant une meilleure
clarté.
o 1024x768 : Résolution XGA (Extended Graphics Array), utilisée
dans de nombreux écrans d'ordinateur.
 Impact sur l'affichage des images :

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o Si une image a une taille en pixels supérieure à la résolution de

l'écran, l'image ne pourra pas être affichée à 100%. Par exemple,
si une image mesure 1600x1200 pixels et que l'écran a une
résolution de 1024x768, l'image devra être réduite pour tenir
sur l'écran. Cela peut entraîner une perte de détail ou de clarté
lors du redimensionnement.
2. Résolution en termes de pixels par pouce (ppp ou dpi)
 Définition : Cette résolution se réfère au nombre de pixels contenus
dans un pouce (2,54 cm) d'une image lorsqu'elle est imprimée ou
affichée. Elle est généralement mesurée en ppp (pixels par pouce)
ou dpi (dots per inch).
 Importance pour l'impression :
o Une résolution de 300 dpi est souvent recommandée pour
l'impression de photos de haute qualité. Cela signifie qu'il y a 300
pixels pour chaque pouce linéaire de l'image imprimée, ce qui
permet d'obtenir des détails fins et une image nette.
o À l'inverse, une image avec une résolution de 72 dpi est
généralement suffisante pour un affichage à l'écran, mais peut
apparaître floue ou pixelisée lorsqu'elle est imprimée à une taille
plus grande.
 Calcul : Si vous connaissez la taille physique souhaitée d'une image
imprimée (par exemple, 4x6 pouces) et la résolution désirée (par
exemple, 300 dpi), vous pouvez déterminer le nombre de pixels
nécessaires :
o Largeur en pixels = largeur en pouces × dpi = 4 × 300 = 1200
pixels
o Hauteur en pixels = hauteur en pouces × dpi = 6 × 300 = 1800
pixels
o Ainsi, pour imprimer une image de 4x6 pouces à 300 dpi,
l'image doit mesurer 1200x1800 pixels.
Résumé
 Résolution d'affichage : Se réfère à la capacité d'un moniteur à
afficher des détails, mesurée en pixels (largeur x hauteur). Les images
plus grandes que la résolution de l'écran devront être redimensionnées
pour être affichées, ce qui peut entraîner une perte de qualité.

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 Résolution d'impression : Mesurée en ppp ou dpi, cette définition se

concentre sur le nombre de pixels par pouce dans une image imprimée,
influençant la qualité d'impression. Une résolution plus élevée donne
une image plus nette lors de l'impression.
Ces deux aspects de la résolution sont cruciaux pour les concepteurs
graphiques et les professionnels de l'image, car ils influencent
directement la qualité visuelle des images sur écran et lors de
l'impression.

5. FORMAT D'IMAGES
Un format d'image comprend en général une en-tête qui contient des
données sur l'image (taille de l'image en pixels par exemple) suivie des
données de l'image. La structuration des données est différente pour chaque
format d'image.

Format Caractéristi Compression Utulisation

ques

BMP : Peut utiliser Pas de Windo

Bitma une palette de compression ws et
p couleurs Codage OS/2
des couleurs de
2 à 24 bits Poids
élevé du fichier

RAW Nécessite un 6 Format des

prétraitement natif
Non apparei
ls
standardisé photo
(selon
constructeur)
Jusqu’à 14 bits
par couleurs
Qualité et
facilité de
retouche Poids
très élevé

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GIF : Format de compression Adapté aux web,

Graphics Compuserve sans perte logos inapproprié
Interchange Palette de 2 à LZW Pages et aux
256 couleurs (8 photos.
bits pour les
couleurs) Gif
animé et
entrelacé

PNG : Jusqu’à 48 La Tout usages

Portable bits/pixel compression et internet.
Network est sans perte
Gère la
Graphics et réputée
transparence
pour son
(canal alpha)
efficacité...
Animation APNG
Entrelacé

TIFF : Format Différents Format utilisé

Tagged extrêmement algorithmes de avec les
Image File flexible ; compression scanners et les
Format Espaces de peuvent être imprimantes
couleurs : RGB, choisis lors de
CMYK, Lab, l’enregistrements
: LZW, JPEG,

JPEG : Compression compression avec Représentation

Joint destructive : perte. Le but de prédilection:
Photographi taux premier de les images
c Experts paramétrable l'algorithme "naturelles"
Group utilisé est de avec des grands
Jusqu’à 24
permettre un taux dégradés de
bits/couleur de compression couleurs
important dans le (transition douce
Standard
but que les de couleurs).
répandu
modifications
Internet
Ne supporte pas apportées sur
la transparence l'image ne soient
pas visibles à l'œil
Non entrelacé (ce qui est vrai
pour les taux de

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compression les
plus faibles mais
qui n'est plus vrai
pour les taux de
compression les
plus élevés).

Cours 2 : Format de document et d’impression

Introduction
Les formats de documents sont essentiels à la conception graphique, car ils
déterminent les dimensions physiques d'un projet imprimé. La connaissance
des différents formats est cruciale pour les graphistes, car chaque format est
utilisé en fonction des besoins spécifiques du projet. Voici un développement
détaillé des normes des formats de documents selon le système ISO 216.

I. Normes des formats de documents

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Le système international des formats de papier, défini par l'ISO 216, est
largement utilisé dans le monde entier. Ce système comprend trois séries
principales : A, B, et C, chacune ayant des applications spécifiques.
a. Série A : Formats standardisés pour documents de bureau
La série A est la plus connue et est utilisée principalement pour l'impression
de documents de bureau. Voici les formats les plus courants de cette série :
 A0 (841 x 1189 mm) :
o Utilisé principalement pour des affiches et des plans. Il est
considéré comme le format de base de la série A.
 A1 (594 x 841 mm) :
o Utilisé pour les affiches de grande taille et les présentations. Ce
format est souvent employé dans les salons ou les expositions.
 A2 (420 x 594 mm) :
o Utilisé pour les affiches, les posters et les brochures.
 A3 (297 x 420 mm) :
o Utilisé pour les affiches, les dépliants et certains documents de
présentation. C’est un format populaire pour les documents
nécessitant plus d’espace que le A4, tout en restant facile à
manipuler.
 A4 (210 x 297 mm) :
o C’est le format standard pour la plupart des documents de
bureau, y compris les lettres, les rapports, les contrats et les
formulaires. En raison de son utilisation généralisée, il est le
format de papier le plus courant dans le monde.
 A5 (148 x 210 mm) :
o Utilisé pour les brochures, les petits livrets et les notes. Ce format
est souvent employé pour les agendas et les carnets.
 A6 (105 x 148 mm) :
o Utilisé pour les cartes postales et les invitations. Ce format est
pratique pour des impressions de petite taille.
 A7 (74 x 105 mm) :
o Utilisé pour des étiquettes et des notes adhésives.

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Importance de la série A : La série A est adoptée dans la plupart des pays

du monde et est souvent la norme de facto pour l'impression et la
reproduction de documents. Son utilisation standardisée facilite la
communication et le partage de documents entre différentes entreprises et
individus.

b. Série B : Formats pour affiches de grande taille

La série B est moins connue que la série A, mais elle est également utilisée
pour des applications spécifiques, principalement pour des affiches de
grande taille. Voici quelques formats de cette série :
 B0 (1000 x 1414 mm) :
o Utilisé pour des affiches et des impressions graphiques de grande
taille.
 B1 (707 x 1000 mm) :
o Utilisé pour des présentations visuelles et des affiches de salons.
 B2 (500 x 707 mm) :
o Utilisé pour des affiches et des posters.
 B3 (353 x 500 mm) :
o Utilisé pour des brochures et des dépliants.
Les formats de la série B sont principalement utilisés pour des applications
nécessitant plus d'espace que les formats de la série A, notamment dans le
domaine de la publicité et du marketing.

c. Série C : Formats spécifiques aux enveloppes

La série C est conçue spécifiquement pour les enveloppes et les systèmes
d'expédition. Les formats de la série C sont dimensionnés de manière à
pouvoir contenir les formats de la série A. Voici quelques exemples :
 C0 (917 x 1297 mm) : Utilisé pour des enveloppes de très grande
taille.
 C1 (648 x 917 mm) : Utilisé pour des enveloppes plus larges.

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 C2 (458 x 648 mm) : Utilisé pour des enveloppes standards pour des
documents A2.
 C3 (324 x 458 mm) : Utilisé pour des enveloppes pouvant contenir
des documents A3 sans pliage.
 C4 (229 x 324 mm) : Utilisé pour des enveloppes pouvant contenir
des documents A4 à plat.
 C5 (162 x 229 mm) : Utilisé pour des enveloppes pouvant contenir
des documents A5.
 C6 (114 x 162 mm) : Utilisé pour des enveloppes pouvant contenir
des cartes postales ou des documents A6.
Cette série est particulièrement utile pour la correspondance professionnelle,
car elle garantit que les documents sont correctement dimensionnés pour le
format d'enveloppe choisi, évitant ainsi des pliages indésirables.

d. Formats de papier américains

 US Letter (8,5 x 11 pouces) : Format standard pour les documents aux
États-Unis et au Canada.
 Legal (8,5 x 14 pouces) : Utilisé pour les documents juridiques.
 Tabloid (11 x 17 pouces) : Utilisé pour les affiches ou les documents
graphiques plus grands.

II. Configuration d’un fichier numérique pour l’impression

 Contexte du projet : Le format de papier est souvent choisi en
fonction de la finalité de l’impression, par exemple, un dépliant
publicitaire peut être imprimé en A4 ou en A3 plié, tandis qu’un rapport
sera souvent imprimé en A4.
 Considérations techniques : Le choix du format est aussi influencé
par les capacités des imprimantes et les coûts d'impression.

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a. Résolution pour l’impression

La résolution est un concept clé dans l'impression et la conception
graphique, car elle détermine la qualité visuelle du document final. Elle est
mesurée en PPP (Pixels Par Pouce) ou DPI (Dots Per Inch), qui désignent
le nombre de points ou pixels que l'on peut imprimer ou afficher dans un
pouce (environ 2,54 cm). Une résolution plus élevée implique un niveau de
détail plus important, tandis qu'une résolution plus faible produit des images
de moindre qualité, plus grossières.
 PPP (Pixels par pouce) : Désigne la quantité de pixels imprimés par
unité de longueur, c'est-à-dire le nombre de points par pouce (DPI en
anglais).
o Un pixel : Est le plus petit élément graphique qui compose une
image sur un écran ou un support imprimé.
o Un pouce : Est une unité de mesure équivalente à environ 2,54
cm.
Une résolution élevée signifie que plus de pixels ou de points sont utilisés
pour représenter l'image, résultant en une qualité plus fine et plus détaillée.
 Résolution numérique (ou résolution d'écran) :
o 72 DPI : C'est la résolution standard utilisée pour les images
destinées à l'écran, notamment sur les sites web ou dans les
présentations numériques.
o Exemples : Fichiers JPEG, PNG optimisés pour les plateformes
numériques.
 Résolution d'impression :
o 300 DPI : Cette résolution est utilisée pour l'impression
professionnelle. Elle assure une excellente qualité d'impression
avec des détails nets et précis.
o 150-200 DPI : C'est une résolution intermédiaire souvent
suffisante pour les brochures ou les petits documents
promotionnels.
La résolution et la taille de l'image sont directement liées, surtout en ce
qui concerne l'impression. Plus une image contient de pixels dans une petite
surface (c'est-à-dire une haute résolution), plus l'impression sera nette.
Taille en pixels = Taille en pouces × Résolution (DPI)

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Par exemple, pour imprimer une image de 10 pouces de largeur à 300

DPI, la taille en pixels de cette image sera :
10 pouces × 300 DPI = 3000 pixels
Choisir la bonne résolution pour l'impression
 Documents de bureau (lettres, rapports) : Une résolution de 150 à
200 DPI peut être acceptable pour l'impression de documents internes
ou pour des documents où la qualité de l'image n'est pas primordiale.
 Brochures, flyers : Généralement imprimés entre 200 et 300 DPI,
selon la quantité de détails dans les images.
 Affiches et grands formats : Dans ce cas, vous pouvez parfois
utiliser une résolution de 150 DPI, car les affiches sont souvent vues de
loin. Cependant, pour un travail professionnel et très détaillé, 300 DPI
reste la norme.
 Cartes de visite : La petite taille de ce support nécessite une qualité
d'impression élevée. 300 DPI est recommandé pour garantir la netteté
du texte et des graphiques.
 Affiches grand format : Comme elles sont souvent vues de loin, une
résolution plus basse comme 150 DPI peut suffire.
 Livres ou magazines : En raison des détails nécessaires et de la
proximité de lecture, on optera pour une impression à 300 DPI ou plus.

Comment ajuster la résolution dans les logiciels de design

 Utilisation d’Adobe Photoshop ou d’Adobe Illustrator pour ajuster
les DPI avant l'impression.
 Importance de s'assurer que l'image a la bonne résolution avant de
commencer à travailler pour éviter la perte de qualité.

III. Techniques de préparation de fichiers pour l’impression

Lors de la création d’un fichier destiné à l’impression, il est crucial de suivre
des techniques spécifiques afin d’obtenir un résultat optimal. Les principaux
éléments à prendre en compte sont la configuration du format, le fond
perdu, la zone tranquille, ainsi que la résolution et la gestion des

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couleurs. Chacun de ces aspects joue un rôle important dans la qualité

finale du document imprimé.
1. Format du document
Le format du document dépend du projet en question (affiche, brochure,
flyer, etc.). Il faut d'abord définir les dimensions finales (ex. A4, A5, etc.).
Cependant, pour l'impression, vous devez aussi prendre en compte deux
éléments supplémentaires :
 Le fond perdu (bleed) : C’est une extension du fond ou des images
au-delà des dimensions finales du document. Il est généralement
recommandé de prévoir 3 à 5 mm de fond perdu autour du format
final. Cela permet de compenser les variations lors de la découpe et
d’éviter l’apparition de bords blancs non imprimés.
 La zone tranquille (safe zone) : Il s'agit d'une marge intérieure qui
assure que les informations essentielles ne soient pas trop proches du
bord et risquent d’être coupées. En général, il est conseillé de
maintenir une distance de 3 à 5 mm à l’intérieur du document.
a. Le fond perdu (bleed)
Le fond perdu est une zone ajoutée autour du document qui dépasse les
dimensions finales. Cette zone permet aux éléments visuels (images, fonds
de couleur) de se prolonger au-delà de la découpe prévue. Cela garantit
qu’aucune marge blanche indésirable ne se retrouvera au bord du document
après l’impression et la découpe.
 Comment l’ajouter : Lors de la création de votre fichier, définissez
une marge supplémentaire de 3 à 5 mm pour le fond perdu. Les
imprimantes professionnelles recommandent souvent ce standard pour
éviter tout problème de découpe.
 Utilisation : Les éléments tels que les images de fond ou les
illustrations graphiques doivent dépasser cette marge de fond perdu
afin de s'assurer qu'ils couvrent entièrement le bord final du document.
b. La zone tranquille (safe zone)
La zone tranquille est une zone de sécurité située à l'intérieur des bords du
format final, où aucun élément crucial (texte, logo, images importantes) ne
doit être placé. Si ces éléments sont trop proches du bord, il y a un risque
qu’ils soient partiellement coupés lors de la découpe.
 Comment l’ajouter : Généralement, cette zone tranquille doit être de
3 à 5 mm à l'intérieur du format final du document. Par exemple, pour

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un document A4 de 210 x 297 mm, la zone tranquille réduirait la zone

de sécurité à 200 x 287 mm.
 Utilisation : Placez les informations textuelles, les logos ou toute autre
donnée importante à l’intérieur de cette zone pour éviter les risques
liés à la découpe.
2. Résolution des images
Les images utilisées pour l’impression doivent avoir une résolution suffisante
pour éviter qu’elles ne soient pixélisées. Une résolution trop faible entraînera
une mauvaise qualité à l’impression, notamment un flou ou des pixels
visibles.
 Standard : Pour l’impression, une résolution de 300 dpi (dots per
inch) est recommandée. Cela garantit une netteté et une précision
optimales.
 Vérification : Assurez-vous que toutes vos images importées dans le
document sont d’une résolution minimale de 300 dpi.
3. Couleurs et mode colorimétrique (CMJN)
Les couleurs doivent être définies dans le mode CMJN (Cyan, Magenta,
Jaune, Noir), qui est le standard utilisé par les imprimantes. Les documents
créés en RVB (Rouge, Vert, Bleu) doivent être convertis avant
l’impression, car le RVB est utilisé pour les écrans et non pour les supports
imprimés.
 Pourquoi CMJN : Les imprimantes utilisent des encres cyan, magenta,
jaune et noire pour créer des couleurs. Travailler directement dans cet
espace colorimétrique évite les mauvaises surprises de conversion.
 Conversion RVB vers CMJN : Si vous travaillez dans un logiciel
comme Adobe Illustrator ou Photoshop, assurez-vous de convertir votre
fichier au format CMJN avant de l’envoyer à l’impression.
4. Vérification des marges et des repères de coupe
Avant de finaliser un fichier pour l'impression, il est essentiel de vérifier que
les repères de coupe et les marges sont correctement définis. Ces repères
sont utilisés pour guider les machines d'impression lors de la découpe des
documents.
 Repères de coupe : Ce sont des lignes ou des marques imprimées à
l’extérieur du document qui indiquent où le papier doit être découpé.
Ils ne doivent pas apparaître dans la version finale du document
imprimé.

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 Contrôle final : Vérifiez que tous les éléments importants sont bien
dans la zone tranquille et que les images de fond ou autres éléments
graphiques qui doivent s'étendre jusqu'au bord atteignent bien le fond
perdu.
5. Exportation du fichier pour l’impression
Lorsque vous êtes prêt à finaliser votre fichier pour l'impression, il est
essentiel de l'exporter dans un format approprié, tout en conservant les
fonds perdus et les repères de coupe.
 Format PDF (impression haute qualité) : Il est recommandé
d'exporter votre fichier en PDF haute résolution. Ce format préserve
les informations nécessaires à l’impression, comme les couleurs CMJN,
la haute résolution des images et les repères de coupe.
 Incorporation des polices : Assurez-vous que toutes les polices
utilisées dans le fichier sont intégrées au PDF ou converties en
contours, afin d’éviter tout problème de substitution de police lors de
l’impression.
 Prévisualisation : Avant d’envoyer votre fichier à l’imprimeur,
vérifiez-le soigneusement pour vous assurer que tout est en place :
résolution, couleurs, marges, zone tranquille, fond perdu, et repères de
coupe.

IV. Simulation d’une préparation de document pour l’impression

Étapes pour la simulation :
1. Choisir le format de document :
o Par exemple, A4 pour un flyer ou une brochure.
2. Configurer les marges et les fonds perdus dans le logiciel :
o Dans Adobe InDesign ou Illustrator, paramétrer une marge de
sécurité de 5 mm et un fond perdu de 3 mm autour du document.
3. Sélectionner l’espace colorimétrique CMJN :
o Convertir tous les éléments en mode CMJN.
4. Placer les repères de coupe et de pliage (si nécessaire).
5. Préparer le contenu :
o S'assurer que tout le texte et les images importantes se trouvent
à l'intérieur des marges de sécurité.

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o Étendre les images de fond jusqu’au fond perdu pour éviter les
bordures blanches à la découpe.
6. Exporter en format PDF pour l’impression :
o Utiliser les paramètres PDF/X-1a pour s’assurer que le fichier est
optimisé pour l’impression.
o Inclure les repères de coupe et le fond perdu lors de l’exportation.

Exercices et activités
 Exercice 1 : Choisir un format de document (A4, US Letter, etc.) et
configurer un projet d’impression en tenant compte des marges et des
fonds perdus.
 Exercice 2 : Ajuster la résolution d’une image en fonction des DPI
nécessaires pour l’impression.
 Exercice 3 : Préparer un document pour l’impression, appliquer les
repères de coupe et exporter en PDF pour l'imprimeur.

Évaluation
 Mini-projet d’impression : Chaque étudiant devra préparer un
document professionnel (brochure, flyer) pour l’impression en utilisant
les concepts de marges, fonds perdus, et en respectant les DPI. Le
projet sera évalué en fonction de la qualité technique du fichier et de
sa préparation pour l’impression.

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Pratique du design
graphique

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Cours 1 : Les logiciels du design graphique

Introduction

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