Exercices Thermodynamique
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Exercices Thermodynamique
T1
Ex-T1.1 Grandeurs intensives et extensives (➤ Sol. p. 2)
Soit une mole d’un gaz occupant une volume Vm sous la pression P et `a la temp´erature T.
On consid`ere du sable fin dont chaque grain occupe un volume V0 = 0,1 mm3. Quel est le volume
V occup´e par N = 6.1023 grains? Si on ´etendait uniform´ement ce sable sur la France (d’aire S =
550000 km2) quelle serait la hauteur de la couche de sable?
T1
Ex-T1.3 Vitesse de lib´eration et vitesse quadratique moyenne
1) calculer le nombre de mol´ecules par cm3 dans un gaz parfait `a 27 C sous une pression de 10−6
atmosph`ere.
2) Calculer le volume occup´e par une mole d’un gaz parfait `a la temp´erature de 0◦C sous la
pression atmosph´erique normale. En d´eduire l’ordre de grandeur de la distance moyenne entre mol
´ecules.
Solution Ex-T1.1
1) Comme , on a :
Solution Ex-T1.2
Le volume occup´e est V = N.v = 6.1013 m3 = 6.1016 L (60 millions de milliards de litres!) . Ce sable
T1
Ex-T1.4 Dioxyde de carbone
Rép :
2
les variables intensives sont uniformes, dont la densité moléculaire et la pression. En déduire les
quantités de matière finales nAF et nBF .
Rép : mB→A = 26,1 g et P ' 22,5 bars ' 22,2 atm.
Ex-T1.6 Point critique et ´equation r´eduite d’un gaz de Van der Waals (*)
Rép : 1)
2)
1) Le tableau ci-dessous donne avec trois chiffres significatifs exacts le volume molaire V (en
m3.mol−1) et l’énergie interne molaire U (en kJ.mol−1) de la vapeur d’eau à la température t = 500◦C
pour différentes valeurs de la pression P (en bars). On donne en outre la constante des GP : R =
8,314 J.K−1.mol−1.
P 1 10 20 40 70 100
−2 −3 −3 −3 −4
V 6,43.10 6,37.10 3,17.10 1,56.10 8,68.10 5,90.10−4
U 56,33 56,23 56,08 55,77 55,47 54,78
Justifier sans calcul que la vapeur d’eau ne se comporte pas comme un GP.
On se propose d’adopter le modèle de Van der Waals pour lequel on a, pour une mole de gaz :
et .
Calculer le coefficient a en utilisant les énergies internes des états à P = 1 bar et à P = 100 bars.
Calculer b en utilisant l’équation d’état de l’état à P = 100 bars.
Quelle valeur obtient-on alors pour U à P = 40 bars?
Quelle température obtient-on alors en utilisant l’équation d’état avec P = 40 bars et
V = 1,56.10−3 m3.mol−1 ?
Conclure sur la validité de ce modèle.
2) On réalise une détente isochore (ie à volume constant) d’une mole de vapeur d’eau de l’état initial
I {tI = 500◦C;PI = 100 bars} jusqu’à l’état final F {T−F =?;PF = 70 bars}.
Le tableau ci-dessous donne le volume molaire V (en m3.mol 1) et l’énergie interne molaire U (en
kJ.mol−1) de la vapeur d’eau sous P = 70 bars pour différentes valeurs de la température t (en ◦C).
T 300 320 340 360 380 400
−4 −4 −4 −4 −4
V 5,31.10 5,77.10 6,18.10 6,54.10 6,87.10 7,20.10−4
U 47,30 48,38 49,32 50,17 50,96 51,73
Déterminer la température finale TF et la variation d’énergie interne ∆U = UF − UI.
Rép : 1) UH2O(g) ne vérifie pas la première loi de Joule : H2O(g) ne se comporte pas comme un gaz parfait.
Modélisation de VdW : a = 9,23.10−1 J.m−3.mol−1 et b = 8,2.10−5 m3.mol−1. 2) TF = 599 K et ∆U = UF − UI
= −6,1 kJ.mol−1.
T1
Ex-T1.8 Gaz de Van der Waals
Une mole de dioxyde de carbone CO2 obéit à l’équation de Van der Waals :
RT, où V est le volume molaire du gaz.
Déterminer le cœfficient de dilatation à pression constante α en fonction des variables
indépendantes T et V , des constantes a, b et de R.
Retrouver son expression αGP dans le cas d’un gaz parfait.
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2008-2009 Exercices de Thermodynamique
Une mole de gaz de Joule obéit à l’équation d’état : P(V −b) = RT, où V est le volume molaire du gaz.
Déterminer le cœfficient de compressibilité isotherme χT en focntion des variables indépendantes V ,
P, et b.
χ
Retrouver son expression χT,GP dans le cas d’un gaz parfait. Exprimer l’écart relatif : χT − T,GP .
χT,GP Comparer les compressibilité d’un gaz de Joule et d’un gaz parfait.
Une mole d’eau liquide est caractérisée dans un certain domaine de températures et de pressions
autour de l’état 0 où {−P0 = 1 bar;T0 = 293 K;V0 = 10−3 m3}, par un coefficient de dilatation − − isobare
α = 3.10−4 K 1 et par un coefficient de compressibilité isotherme χT = 5.10 10 Pa 1 constants.
1) Établir que l’équation d’état liant V , P et T de ce liquide est :
4
« Atmosphère! atmosphère!... »
T2
Ex-T2.1 Masse de l’atmosph`ere
Rép : 1) z1 = 5900 m; 2) Conseil pour éviter une intégration par partie : remarquer que l’épaisseur de
l’atmosphère est telle que .
Calcul de la pression atmosphérique au sommet du Mont Blanc (4807 m) dans les deux cas suivants :
1) On suppose que la température de l’atmosphère est constante et égale à T0.
2) On suppose que la température varie avec l’altitude suivant la loi :
T = T0 − A.z avec A = 6,45.10−3 K.m−1
Rép : 1) .
L’air est assimilé à un GP de masse molaire M et on se donne dans l’atmosphère une relation
dT
→ en déduire T(z) et montrer que est une constante. dz
−3
dT− K.m−1.
A. N. : calculer k sachant que = 7.10 dz
Rép :
pouss´ee d’Archim`ede
T2
Ex-T2.5 Ascension d’un ballon de volume constant (*)
−
1
Un ballon sphérique, de volume fixe V = 3 L, est gonflé à l’hélium (M = 4 g.mol ) à la pression de 1
bar et à la température de 293 K. L’enveloppe du ballon est en aluminium et a une masse m = 2 g.
La pression au niveau du sol vaut P0 = 1 bar et la température vaut T0 = 293 K. La température varie
en fonction de l’altitude selon la loi : T(z) = T0 (1 − az), avec a = 2.10−2 km−1.
Rép : 1)
Immergée dans l’eau, une couronne de m = 14,7 kg a une masse apparente de 13,4 kg. Cette
couronne est-elle en or pur?
Donnée : masses volumiques de l’or, de l’argent et du plomb : ρAu = 19,3.103 kg.m−3, ρAg = 10,5.103
kg.m−3 et ρPb = 11,3.103 kg.m−3
Quel volume d’hélium doit contenir une montgolfière pour pouvoir soulever une masse m = 800 kg
(incluant le poids de la nacelle, de l’enveloppe, du chargement, ...)?
Donnée : masses volumiques, à T = 273 K et P = 1 atm : ρair = 1,29 kg.m−3 et ρHe =
0,179 kg.m−3
Rép : 1)
6
Liquides
.
2
bars; 2.a) dρ = χT gρ2 ; 2.b) séparer les variables dans l’équation
Rép : 1) P(H) = 9,8.10
dz
précédente, puis intégrer entre la surface libre (et P(z) =
T
1 1
Rép : 1.b) dP = ρω2x; 1.c) P(x) = Pa + ρω2(x2 − L2); 2) d = ρω2L2. dx 2
2ρeg
Soit un tube en U dans lequel se trouvent deux liquides de masses volumiques µ'
h' h µ
respectives µ et µ0. On note respectivement h et h0 les dénivellations entre les
surfaces libres des liquides et leur interface.
→ Exprimer le rapport des dénivellations en fonction des masses volumiques des
deux liquides.
Rép : .
Un tube en U de section constante s = 1 cm2, ouvert aux deux extrémités, contient de l’eau. 1) On
ajoute dans la branche de droite un volume Vh = 6 cm3 d’huile.
→ Déterminer la dénivellation entre la surface libre de l’eau et la surface de séparation (interface)
eau-huile.
2) À partir de l’état d’équilibre précédent, on ajoute dans l’autre branche du tube en U un volume Va
= 10 cm3 d’acétone.
→ Déterminer la dénivellation d entre les deux interfaces eau-huile et eaux-acétone ainsi que la
dénivellation d0 entre les deux surfaces libres.
Données : Masses volumiques : ρeau = 1,00 g.cm−3 ; ρhuile = 0,90 g.cm−3 ; ρacétone = 0,79 g.cm−3.
(*)
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Exercices de Thermodynamique 2008-2009
Relier le déplacement du niveau du liquide dans le manomètre différentiel représenté ci-dessous à la
surpression p régnant dans le récipient de gauche.
Commenter le résultat en le comparant à la relation que l’on obtiendrait pour un manomètre
classique à tube de section constante (S = s = S0).
Rép :
On considère le dispositif suivant, rempli partiellement de mercure et dont chacune des deux
branches, hermétiquement scellée, contient une même S
quantité de gaz parfait à la température T0, sous la pression P0.
La hauteur commune aux deux colonnes de gaz est h et lah
section des deux récipients est S. T0 P0 T0 P0
Données : T0 = 293 k ; P0 = 1,013 bar; h = 40 cm et ρmercure =
13,6g.cm−3.
On chauffe, au moyen de la résistance, la gaz contenu dans une
mercure
des deux branches, jusqu’à la température T1. À l’équilibre, la
dénivellation entre les deux surfaces libres du mercure est d =
10 cm.
→ Calculer la température T.
Rép :
Solution Ex-T2.6
Le poids apparent de l’objet immergé P0 est le poids réel P de la couronne (de masse volumique ρ0 et
de volume V ) soustrait du poids des fluides déplacés (l’eau en l’occurrence) : P0 = P +FA = P − Pf = mg
− mfg = ρ0V g − ρfgV = (ρ0 − ρeau)V g.
On a
donc :: la
− (m − mf)g ρ0 − ρeau −
couronne est certainement en plomb et non en or pur!
Solution Ex-T2.7
La poussée d’Archimède subie par le volume V d’hélium de la montgolfière est égale à l’opposée du
poids de l’air atmosphérique déplacé (|FA| = Pf = ρairV g). Cette poussée doit au moins compenser le
poids correspondant à la masse m de la montgolfière (enveloppe, poids d’hélium, nacelle et
chargement) : |FA| = (mHe + m)g ⇔ ρairV g = (ρHeV + m)g, qui
m
V= ' 720 m3 conduit à : 8
ρair ρHe
−
Forces de pression
T2
Ex-T2.16 Soul`evement d’une calotte sph´erique
Rép :
Rép : 1) ;
2) avec .
Le barrage hémicylindrique de
rayon R représenté sur la figure ci-
contre est rempli d’eau sur une
hauteur h.
→ Déterminer la résultante des
forces exercées par l’air et par l’eau.
→ Comparer à la résultante exercée
sur un barrage plan de hauteur h et
de largeur L (cf. exercice
précédent).
Rép :
Solution Ex-T2.10
1) On choisit l’axe Oz descendant (comme dans la question 2)). Pour un fluide incompressible, la RFSF
conduit à : P(z) = P0 + ρgz. On a donc : P(H) = P0 + ρgH = 980 bars .
2.a) Par définition (➜ Cf Cours T1), le cœfficient de compressibilité istoherme s’écrit :
1 ∂ρ χT 1 dρ 1 dρ dz 1 dρ 1 dP
dz =+ ρz dρ 2 χ gρ
= = = = = −−−−−−−→ =
dz T
χT ρ ∂P T ρ
dP ρ dz dP ρ dz ddPzcar Oz desc.
2.b) En séparant les variables dans l’équation précédente : , puis en intégrant entre la surface
libre (z = 0) et z :
dP
La RFSF = ρ(z)g conduit à dP = ρ(z)gdz, soit, par intégration : dz
2.c) On trouve ρ(H) = 1,05.103 kg.m−3 et P(H) = 1005 bars. Du fait du caractère compressible de
l’eau, sa densité au fond de la fosse océanique est 5% supérieure à celle de la surface : l’eau est donc
peu compressible et la valeur de P(H) est très peu différente de celle calculée à la première question.
Solution Ex-T2.11
1.a) On travaille dans le référentiel R lié au tube, qui est non S
dm
galiléen car en rotation dans le référentiel terrestre RT . Les forces M qui s’exercent sur une
dV=Sdx
tranche élémentaire d’air de masse dm P(x) P(x+dx) sont :
x
- le poids d−→P = dm−→g x+dx x
1.b) La RFSF donne : dmaM/ = d−P + dF−→pl + d−F→p(x) + dFp(x + dx) + dFie
2) On peut calculer la pression P(N) de l’air dans le tube horizontal pour x = 0 : P(N) = .
Cette pression est quasiment la pression P(B) car la pression d’un gaz varie très peu avec l’altitude
pour de petites dénivellations (➜ Cf Cours T2) → P(B) = P(N). La RFSF dans le liquide conduit à : P(A)
+ρegzA = P(B)+ρegzB, avec P(A) = Pa (isobare du liquide sur le plan horizontal passant par A).
On en déduit :
“ En 1847, un pas décisif est finalement franchi par Joule : la connexion entre la chimie, la science de la chaleur,
l’électricité, le magnétisme et la biologie est interprétée comme une conversion. La conversion généralise ce qui se produit
au cours des mouvements mécaniques : à travers tous les phénomènes étudiés en laboratoire on postule que
« quelque chose » se conserve quantitativement et change de forme qualitative. Pour définir les rapports entre ces formes
qualitatives, Joule définit un équivalent général des transformations physico-chimiques, qui donne le moyen de mesurer la
grandeur qui se conserve et qui sera plus tard identifiée comme « énergie ». Il établit la première équivalence en mesurant le
travail mécanique nécessaire pour élever d’un degré la température d’une quantité d’eau.
La science quantitative des processus physico-chimiques est, dès lors, reconnue dans son unité. La conservation d’une
grandeur physique, l’énergie, à travers les transformations que peuvent subir les systèmes physiques, chimiques,
biologiques va dès lors être mise à la base de ce que nous pouvons appeler la science du complexe. Elle va en constituer
le fil conducteur, qui permettra d’explorer de manière cohérente la multiplicité des processus naturels.”
Ilya Prigogine & Isabelle Stengers – La Nouvelle Alliance (1979) Bilans
T3
Ex-T3.1 Vitesse des « baffes » d’Obélix
Rép :
x
xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxx
{N2}
Exercices de Thermodynamique 2008-2009
Ex-T3.2 Chauffage d’un gaz `a l’aide d’un ´el´ement ´electrique
Rép : T2 = 329,7 K
Rép : 1) ;
QAB = −WAB ; WBC = PB(VA − VC) = −10 kJ ; QBC = ∆UBC − WBC = 25 kJ ; WCA = 0 J ; QCA = ∆UCA = CV m(TA − TC) =
−15 kJ — on vérifie que ∆Ucycle = UA − UA = 0 car ∆Ucycle = Wcycle + Qcycle = WAB + WBC + WCA + QAB + QBC +
QCA = 0.
Ex-T3.6
;
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Exercices de Thermodynamique 2008-2009
Un récipient de volume VA = 5L fermé par un piston contient n = 0,5 mol de gaz parfait, initialement à
la température TA = 287K. On porte de façon quasi statique le volume du gaz à une valeur VB = 20L, à
la température TB = 350K. On donne pour ce gaz le cœfficient γ = 1,4. Le passage de A à B s’effectue
de deux manières différentes :
- évolution (a) (A → C → B) : chauffage isochore de 287K à 350K (transformation A → C) puis détente
isotherme de VA à VB à la température T1 = 350K (transformation C → B); - évolution (b) (A → D → B) :
détente isotherme de VA à VB à la température T2 = 287K (transformation A → D) puis chauffage
isochore de 287K à 350K (transformation D → B).
Rép : 2)
thermodynamiques données ne dépend pas du « chemin » suivi pour aller de l’état initial à l’état
final. Par contre, le travail et le transfert thermiques, qui ne sont pas des fonctions d’états,
caractérisent les transformations entre A et B : W(a) =6 W(b) et Q(a) =6 Q(b).
Ex-T3.8 Gaz de Joule et D´etente de Joule-Gay Lussac Soit une masse m d’un gaz réel
−
satisfaisant à l’équation d’état : P(V − b) = nRT avec b = 5.10 6 m3. On donne deux états de cette
Une mole de GP de capacité thermique molaire à volume constant est enfermé dans un
cylindre vertical calorifugé fermé par un piston mobile calorifugé de section S = 0,01 m2 en contact
avec une atmosphère extérieure à la pression constante P0 = 1 bar.
1) On pose sur le piston une masse M = 102 kg et on laisse le système évoluer. Déterminer la
pression P1 et la température T1 lorsqu’on a atteint le nouvel équilibre (état 1).
2) À partir de l’état 1, on enlève la masse M et on laisse le système évoluer. Déterminer la pression
P2 et la température T2 lorsqu’on a atteint le nouvel état d’équilibre (état 2).
Rép : 1)
Calorim´etrie
T3
Ex-T3.10 Calorim´etrie pratique
◦
On veut remplir une baignoire de 100 litres d’eau à 32 C. On dispose pour cela de deux sources, l’une
d’eau froide à 18◦C, l’autre d’eau chaude à 60◦C.
Si on néglige la capacité thermique de la baignoire et les diverses pertes thermiques, quel volume
doit-on prélever à chacune des deux sources?
Donnée : la masse volumique de l’eau est censée être connue...,
M´ecanique et thermodynamique
T3
Ex-T3.12 Exp´erience de Cl´ement-Desormes : d´etermination exp´erimentale de γ (*)
h1
→ Montrer que : γ = −
h1 h2
.
Conseil : raisonner sur les n moles restant dans le ballon après la fuite. Lors de la fuite, ces n moles
subissent une détente rapide qui pourra être considérée comme adiabatique. De plus comme P1 =∼
P0, on pourra la considérer pratiquement quasi-statique et mécaniquement réversible.
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
xxx
Rép : 1) .
Syst`emes ouverts
T3
Ex-T3.16 Turbor´eacteur (**)
´etentes
T4
Ex-T4.1 Les deux réservoirs ont le même volume V0
P0
et l’ensemble est adiabatique. On entrouvre le robinet : le gaz T0 (1) (2) Vide
parfait restant dans le compartiment (1) a subit une détente V0
quasi-statique.
Déterminer l’état final et décrire le chemin suivi pendant la transformation, dans les deux cas
suivants :
(a) les deux réservoirs sont thermiquement isolés l’un de l’autre (ce qui revient à négliger le transfert
thermique entre les gaz se trouvant dans (1) et (2) à l’état final); (b) Les deux réservoirs sont en
contact thermique.
Rép :
où Sm0, Um0 et Vm0 désignent respectivement l’entropie, l’énergie interne et le volume molaires dans
un état de référence, et où b = 2.10−5 m3.mol−1 et R = 8,314 J.K−1.mol−1.
1) Une mole de ce gaz est initialement en équilibre dans un cylindre parfaitement
calorifugé de volume VIm, à la température TI = 300 K. On réalise une détente réversible
faisant passer le volume du cylindre de VIm = 10b à VFm = 20b.
→ Déterminer la pression initiale, la température finale et le travail Wm reçu par le gaz.
Exercices de Thermodynamique 2008-2009
2) On réalise une détente de Joule-Gay Lussac d’une mole de ce gaz : initialement le gaz
occupe un volume VIm = 10b et sa température vaut TI = 300 K. Dans l’état d’équilibre
final, le gaz occupe un volume VFm = 20b.
→ Déterminer la température finale, la pression finale et l’entropie molaire créée. Commenter.
Rép : 1) ;
On réalise une détente de Joule-Gay Lussac dans un récipient calorifugé constitué de deux
compartiments de volumess respectifs V1 et V2 − V1 reliés par un robinet (R).
Initialement, une mole de vapeur d’eau est contenue dans le récipient de gauche dans l’état
E1 {P1 = 100 bars, T1 = 773 K, V1 = 5,90.10−4 m3, U1 = 54,78 kJ, S1 = 6,594 kJ.K−1} et le compartiment de
droite est vide.
On ouvre le robinet (R), la vapeur d’eau occupe le volume total V2 ; on mesure alors T2 = 753 K. 1) La
vapeur d’eau est-elle assimilable à un GP au cours de la détente?
Déterminer les caractéristiques {P2, T2, V2, U2, S2} de l’état final en utilisant l’extrait des tables de la
vapeur
P en bars 40 46 52 58 64 70
d’eau Vm en m3.mol−1 1,51.10−3 1,31.10−3 1,15.10−3 1,02.10−3 9,23.10−4 8,39.10−4
Um en kJ.mol−1 55,14 55,04 54,96 54,80 54,70 54,59
−1
Sm en kJ.K .mol −1
6,963 6,890 6,825 6,766 6,712 6,662
(grandeurs molaires) à la température T2 = 753 K :
Bilans entropiques
T4
Ex-T4.4 xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
(1) (2) calorifugées ainsi que le piston. Ce dernier se déplace sansinitialement dans le même
{
xxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
R xxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxx
Rép : 1) !;
2) .
Considérons un cylindre parfaitement isolé, séparé en deux compartiments de volume V0, par une
paroi escamotable.
Initialement, chaque compartiment contient un GP à la même température T0. Supposons que l’un
renferme de l’hélium (n1 moles, ) et l’autre du dihydrogène (n2 moles, CV m2 =
Supprimons la paroi escamotable; on atteint un nouvel état d’équilibre caractérisé par : VF = 2V0, PF et
TF , les deux gaz, par diffusion, constituant un GP unique.
1) Calculer PF et TF .
2) Effectuer un bilan entropique pour cette transformation.
Rép : 1) .
Rép : 2) .
Un gaz parfait se trouve dans un cylindre à l’intérieur duquel peut coulisser P (sans 0
frottement) un piston de masse négligeable.
On note P0 et T0 la pression et la température de l’atmosphère extérieure.
T
Initialement, le gaz, à la température T1 = T0, occupe un volume V1. 0 Gaz
Données : −3 3 −1
P0 = 1 bar; V1 = 5.10 m ; R = 8,32 J.K .mol ; T0 =−1
C
(supposé indépendant de la température, CP et CV
étant les capacités thermiques isobare et isochore).
1) La paroi du cylindre est conductrice de la chaleur (paroi diathermane).
En appuyant sur le piston, un opérateur augmente très lentement la pression jusqu’à P2 = 10 bars.
Dans l’état d’équilibre final, le gaz occupe un volume V2 à la température T2.
1.a) Calculer V2 et T2.
T1), place sur le piston (de section s) une masse est l’intensité du champ de
pesanteur).
2.a) Reprendre les calculs de la question 1.a), sachant que P2 = 10 bars.
2.b) On note ∆Sa la variation d’entropie de l’atmosphère extérieure au cours de
l’opération.
→ Calculer ∆Sa.
Que représente ∆Sg + ∆Sa ? Commenter le signe de cette expression.
Rép :
15,36
xxxxxxxxxxxxxx
h P2 V2 T2
sion initiale P1 = Pa (Pa note la pression ambianteh
supposée constante).1 P 1 V1 T 1 2
R est la constante des gaz parfaits et γ note le rap-
port des capacités thermiques à pression et à volume E.I. E.F. constant.
Données : S = 100 cm ; m = 7,25 g ; M = 29 g.mol ; R = 8,314 J.K−1.mol−1 ; T1 = 300 K ; Pa = 1 bar ; γ
2 −1
= 1,4.
1) Calculer V1, le volume initial de l’air, et la hauteur h1 (distance entre le piston et le
fond du cylindre).
2) Exprimer la variation élémentaire d’entropie d’une masse m de gaz parfait, au cours
Rép : 1)
−
624 J ; 3.c) ∆Sair = −1,44 J.K−1 ; 3.d) ∆S∞ = pS∞ = 0,64 J.K−1.
Dans une machine à vapeur, au cours de la phase motrice, une mole de vapeur d’eau se détend dans
un cylindre calorifugé et fermé de l’état A {PA = 40 bars, TA = 773 K} jusqu’à l’état B
(PV k = cste).
→ Déterminer k et en déduire une estimation W0 du travail W. Commenter.
2) On réalise une détente réversible entre les mêmes états A et B, représentés par une
évolution rectiligne dans le diagramme entropique (T,S).
Déterminer le transfert thermique Q∗ et le travail W∗ au cours de cette détente. Comparer W∗ et
l’estimation polytropique W0 obtenue en 1). Commenter.
Rép : 1)
γ 1
“ La thermodynamique, dont le nom associe les deux mots grecs thermon et dynamis (chaleur et puissance), est alors née
du désir – et de la nécessité technique – d’analyser ce que Sadi Carnot appela, en 1824, la “puissance motrice du feu” : il
s’agissait de rechercher les conditions optimales dans lesquelles la chaleur fournie par une chaudière peut être transformée
en travail mécanique par une machine thermique. Il est assez remarquable du point de vue épistémologique, que ces
préoccupations essentiellement techniques, voire utilitaires, aient donné naissance à une théorie physique subtile,
extrêmement élaborée, fondée sur des concepts particulièrement abstraits (restés longtemps mystérieux) tels que l’énergie
et l’entropie.”
Bernard Diu – Les Atomes Existent-ils Vraiment? – Odile Jacob (1997)
Machines thermiques
T5
Ex-T5.1 Rendement du cycle Diesel
Ex-T5.2
Rép : 3) .
Soit un moteur thermique réversible fonctionnant entre deux sources de même capacité C =
4.106 J.K−1 dont les température initiale sont respectivement θ1 = 50◦C et θ2 = 100◦C. Ces
températures ne sont pas maintenues constantes.
1) Donner le schéma de principe de ce moteur, en indiquant clairement le sens des
transferts thermique et de travail (on désigne par T la température de la source chaude et
par T0 la température de la source froide à un instant quelconque du fonctionnement du
moteur).
2) Déterminer la température finale Tf des deux sources quand le moteur s’arrête de
fonctionner. 3) Calculer le travail total fourni par ce moteur jusqu’à son arrêt. Vérifier et
interpréter le signe. 4) Exprimer le rendement global; le comparer avec le rendement
théorique maximal que l’on pourrait obtenir si les températures initiales des deux sources
T1 et T2 restaient constantes.
Rép : 2) ;
4) .
Une pompe à chaleur dont le fonctionnement est supposé réversible échange de la chaleur avec deux
sources : l’une est l’eau d’un lac dont la température est T0 = 280 K, l’autre est une masse M = 1000
kg thermiquement isolée dont la température initiale est Ti = 293 K.
Rép : 1) ;
2) .
Une pompe à chaleur fait décrire des cycles réversibles à un fluide qui est le siège de transferts
thermiques avec l’air extérieur comme source froide et de température constante Te et avec la pièce
de capacité thermique C considérée comme une source chaude de température évolutive que l’on
note T. Le moteur affecté à cette pompe lui fournit une puissance moyenne P.
1) La pièce est supposée être parfaitement isolée thermiquement et initialement aérée
donc à température de l’air extérieur; on met en marche la pompe à chaleur à une date
prise comme origine t = 0.
→ À l’aide des deux principes de la thermodynamique, exprimer la loi donnant l’évolution de la
température de la pièce au cours du temps. Commenter.
AN : Te = 275 K, P = 300 W, C = 4272 kJ.K−1. Calculer la durée de fonctionnement de la pompe pour
2) En réalité, la machine n’est pas parfaite et les causes d’irréversibilité font que sont
rendement comparé à une machine idéale est r = 0,6.
→ En déduire, dans le cadre de l’application numérique précédente, le pourcentage de gain entre le
chauffage par pompe à chaleur et le chauffage direct par résistance chauffante de même puissance P
= 300 W. Interpréter.
3) Il est évident que le modèle précédent a ses limites et que l’isolation thermique de la
pièce ne peut pas être parfaite. On considère alors que la pièce est le siège d’un transfert
thermique vers l’extérieur caractérisé par la puissance de fuite :
,
où a est une constante positive qui caractérise la déperdition.
La température de la pièce étant Ti = 291 K et la pompe étant arrêtée, on constate que la
température baisse de 0,4 K en une heure.
→ En déduire la valeur numérique de a.
4) Un thermostat est chargé de la régulation de l’installation : il
déclenche la mise en marche de la pompe lorsque la
température de la pièce estet stoppe le fonctionnement lorsque celle-ci est remontée à
Ti.
→ Déterminer le temps de fonctionnement de la pompe (en tenant compte de son rendement réel)
lors de chaque échauffement.
Rép : 1)
−6 −1
7,03.10 s ; 4) Wp ∼ 1,5 kW.h
Ex-T5.6 Turbomoteur
Un turbomoteur est constitué d’un compresseur, d’une chambre de combustion, d’une turbine à gaz
et d’un échangeur thermique.
Dans l’état initial A, l’air considéré comme un gaz parfait est pris sous la température T0 = 290 K et à
la pression P0 = 1 bar (M = 29 g.mol−1 ; γ = 1,4).
On fait subir à une masse m = 1 kg un cycle dont on suppose toutes les transformations réversibles et
qui se compose de différentes étapes :
- L’air est initialement comprimé isentropiquement de A à B où sa pression est P1. On
note le taux de compression : .
- Le carburant est alors injecté dans l’air comprimé et la combustion se fait à pression
constante dans la chambre de combustion; le carburant introduit ne modifie pas
sensiblement le nombre de moles du fluide qui décrit le cycle. B → C est une détente
isobare.
- Les gaz à température élevée pénètrent dans la turbine où ils subissent une détente
isentropique jusqu’à un état D caractérisé par P0.
- Enfin, ils sont soumis à un refroidissement isobare réversible dans un échangeur
thermique jusqu’à retrouver leurs conditions physiques initiales.
1) Représenter les évolutions du gaz dans le diagramme de Clapeyron (P,V ) et le
diagramme (T,S). Justifier l’allure des portions de courbes introduites.
2) On donne R = 8,314 J.K−1.mol−1. Définir et déterminer le rendement de ce cycle en
fonction de b et de γ.
3) Calculer la température maximale atteinte par les gaz de combustion sachant que m1
= 50 g de carburant ont été injectés dans l’air et que le pouvoir calorifique de ce
carburant est q = 50000kJ.kg−1.
Rép : 2)
- D → A : détente isochore.
“ La vaporisation , la sublimation et la fusion existent pour tous les corps purs, mais dans des conditions qui varient
considérablement de l’un à l’autre. ce ne sont toutefois pas les seules transitions de phase. Certains corps purs peuvent se
présenter sous deux ou plusieurs formes solides cristallines. On observe alors entre ces solides des transitions de
polymorphisme : passage du même corps pur d’une configuration cristalline à une autre (transition solide-solide directe,
sans détour par la phase liquide), avec équilibre entre elles dans un certain domaine. Par exemple, on connaît au moins
deux variétés polymorphiques du soufre solide, que l’on désigne par soufre α (système cristallin orthorhombique) et soufre
β (système monoclinique). Même situation pour le carbone, qui se présente soit sous forme de graphite, solide gris-noir
laissant une trace sur le papier (cristallisé en lamelles dans lesquelles les atomes dessinent des hexagones), soit sous forme
de diamant, le plus brillant, le plus pur, le plus limpide des minéraux (cristallisé dans le système cubique); nul ne me
contredira si j’affirme que voilà deux apparences fort différentes du même corps pur! Mêmes circonstances lorsqu’il s’agit
de l’étain, dont les deux principales variétés polymorphiques sont l’étain blanc et l’étain gris. Cette dualité fut cause, durant
la campagne de Russie de l’armée napoléonienne, d’un phénomène curieux et impressionnant connu sous le nom de “peste
de l’étain”. La vaisselle des soldats, les boutons de leur uniforme, étaient faits d’étain. Sous l’influence du froid rigoureux,
ustensiles de vaisselle et boutons se mirent à tomber en poussière l’un après l’autre, comme victimes d’une épidémie.
Voici, en quelques mots, l’explication physique du phénomène. Deux variétés d’étain, donc. Aux températures
ordinaires, seul l’étain gris est stable ; c’est avec lui, par conséquent, que l’on façonne les objets. À 13◦C, l’étain gris devrait se
transformer en étain blanc, seule variété vraiment stable aux températures inférieures à 13◦C. Mais on observe dans ce cas un
comportement particulier, assez courant dans les transitions de phases, tout spécialement dans les transitions de
polymorphisme (solide-solide) comme celle que nous étudions : un retard à la transition. Cela signifie, en l’occurence, que
l’étain gris peut perdurer lorsque la température s’établit au-dessous de 13◦C : l’état véritablement stable au-dessous de 13◦C,
qui est l’étain blanc, n’apparaît pas provisoirement et laisse encore place à l’étain gris. On appelle «état d’équilibre
métastable» une phase telle que l’étain gris au-dessous de 13◦C ; on l’observe seulement parce que l’état d’équilibre stable
(étain blanc) ne se réalise pas. Rien de fâcheux n’arrive donc, dans nos hivers tempérés, aux ustensiles en étain. Mais des
froids intenses – ils furent particulièrement intenses durant la retraite de Russie – peuvent faire basculer un objet vers l’étain
blanc. Par suite de la différence de masse volumique (densité) entre les deux variétés, la forme de l’objet ne survit pas à la
transformation, et il tombe en poussière.
Mais il y a pire, bien pire! Si un autre objet, resté à l’état d’étain gris, entre en contact ne serait-ce qu’avec un grain de
poussière – un cristal – d’étain blanc, cela induit immédiatement sa transformation intégrale, et donc sa désintégration :
Ex-T6.1 Ap´eritif
Un glaçon flotte à la surface de l’eau dans un verre. Que peut-on en conclure quant à la masse
volumique de l’eau solide et celle de l’eau liquide? Lorsque le glaçon a fondu, le niveau de l’eau dans
le verre est-il monté? descendu? resté inchangé?
Une masse m = 1 g d’eau liquide est à la température de 50 C sous sa pression de vapeur saturante.
On la vaporise entièrement sous cette pression Psat = 0,73 bar à température constante. La vapeur
d’eau est assimilée à un gaz parfait.
Calculer lors de cette opération : (a) la variation d’enthalpie de l’eau; (b) sa variation d’énergie
interne; (c) sa variation d’entropie.
Données : R = 8,31J.K−1.mol−1 ; masse molaire de l’eau : − Meau = 18 g.mol−1 ; masse◦ volumique de
Ex-T6.3 Un cong´elateur
◦ ◦
Une machine frigorifique fonctionne réversiblement entre deux sources à 0 C et 20 C. La source
chaude représente l’atmosphère et la source froide une salle parfaitement calorifugée dans laquelle
est stockée de la glace qui est maintenue à 0◦C grâce à la machine frigorifique.
Calculer le prix de revient de 1 tonne de glace sachant que l’eau est introduite dans la salle
frigorifique à la température de 20◦C.
Données : cP = 4,18 kJ.K−1.kg−1 ; Lfus = 330 J.kg−1 ; prix : 1 kW.h = 0,15 e et 1 m3 d’eau = 3 e.
La pression atmosphérique est Patm = 1 bar. Dans un réfrigérateur schématisé par une machine
ditherme fonctionnant de façon réversible, le fluide réfrigérant effectue des transferts thermiques
avec une source chaude et une source froide. La source chaude est l’atmosphère extérieure à la
température Tc = 293 K constante et la source froide est l’échantillon d’eau à congeler, sa masse est
m0 = 10 kg et TF sa température variable.
La capacité thermique massique de l’eau liquide est c = 4,18 kJ.kg−1.K−1. L’enthalpie massique de
fusion de la glace à 0◦C est ∆fusH = 340 kJ.kg−1. La température de fusion est notée Tf. Dans l’état
initial, l’eau est à la température Tc et la puissance constante fournie à la machine est P = 500 W.
1) Exprimer le temps τ1 au bout duquel l’eau commence à geler, en fonction de m0, c, Tf,
TC et P. Effectuer l’application numérique.
2) Déterminer la durée τ2 correspondant à la congélation de toute la masse m0 d’eau, en
fonction de m0, ∆fusH, Tf, TC et P. Effectuer l’application numérique.
3) Pour un réfrigérateur fonctionnant de manière quelconque, calculer la masse de
glace maximale m∗ formée avec un kilowattheure d’énergie électrique lors de la
congélation.
Dans un cycle de machine à vapeur, la phase motrice est une détente de la vapeur d’eau dans un
cylindre fermé par un piston mobile. On supposera que cette détente est adiabatique et réversible.
L’état initial I correspond à une vapeur saturante sèche (soit : xV I = 1) à la température
T1 = 485 K et à la pression P1 = Π(T1) = 20 bars.
L’état final F correspond à une vapeur saturante à la température T2 = 373 K et à la pression
P2 = Π(T2) = 1 bar.
On cherche à déterminer le titre en vapeur xV F dans l’état final :
1) En utilisant les données de la table ci-jointe :
Liquide juste saturé : xV = 0 xV = 1
T P vL hL sL vV hV sV
(K) (bar) (m3.kg−1) (kJ.kg−1) (kJ.K−1.kg−1) (m3.kg−1) (kJ.kg−1) (kJ.K−1.kg−1)
1) Dans un calorimètre de valeur en eau M = 20 g, on dispose une quantité d’eau liquide de masse m1
= 200 g à la température ambiante t1 = 25◦C. Puis on ajoute une quantité d’eau
solide de masse m2 = 10 g à la température t2, t2 = −5◦C. ◦
Lorsque l’équilibre thermique est réalisé, on repère la valeur de la température finale, tf = 20,4 C. (a)
On néglige les pertes du calorimètre, calculer la valeur de l’enthalpie de fusion de la glace. On donne
la chaleur massique de l’eau liquide : c(l) = 4,18 J.g−1.K−1 et celle de l’eau solide c(s) = 2,1 J.g−1.K−1. On
suppose ces quantités constantes sur les intervalles de températures de l’expérience.
(b) En déduire les variations d’entropie de chaque masse d’eau au cours de la transformation.
Commenter leurs signes.
2) On suppose maintenant que la puissance de pertes, Ppertes, du calorimètre est constante.
(a) Montrer que l’on peut, en réalisant Expérience 1 Expérience 2
deux manipulations, déterminer une nouvelle
valeur de l’enthalpie de fusion de l’eau. t1 (◦C) 25 25
t2 (◦C) −5 0
On note ∆t l’intervalle de temps nécessaire
pour arriver à l’équilibre thermique. tf (◦C) 20,4 16,3
m1 (g) 200 200
m2 (g) 10 20
∆t (min) 5 5
32 http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ qadripcsi@aol.com
2008-2009 Exercices de Thermodynamique
(b) Les résultats des deux mesures sont rassemblés dans le tableau suivant,
en déduire la nouvelle valeur de lf.
.
avec : cP = 1,04 kJ.K−1.kg−1 ; b = −1,51 kJ.kg−1.bar− −1 et k = 150 kJ.kg−1 − On donne les enthalpies
massiques h2L = 34 kJ.kg 1 du diazote liquide et h2V = 230 kJ.kg 1 du diazote gazeux à la température T2
= 78 K et à la pression de vapeur saturante Π(T2) =
P2 = 1,0 bar.
1) Jusqu’à quelle pression minimale P1m doit-on préalablement comprimer le diazote gazeux pour
obtenir effectivement un mélange diphasé dans l’état E2 ?
Déterminer le titre en vapeur xV 2 dans le mélange diphasé à la sortie du détendeur pour P1 =
200 bars.
2) En réalité, on refroidit le diazote gazeux après la compression avant de lui faire subir la détente
isenthalpique, de telle sorte que T1 est inférieure à 290 K.
Déterminer la température minimale T1m en dessous de laquelle il faudrait refroidir le diazote pour
obtenir du diazote liquide à la sortie du détendeur avec P1 = 200 bars.
Dans une machine motrice à vapeur d’eau fonctionnant en régime permament, une masse m = 1 kg
d’eau liquide de capacité thermique massique constante c, de volume massique v, se trouve dans
l’état A sur la courbe d’ébullition : {PA = Psat(T2), vA, TA = T2} Elle décrit le cycle réversible suivant :
- A → B : chauffage et vaporisation totale de l’eau dans une chaudière considérée
comme une source chaude à la température T2.
T2.
Données : T1 = 373 K ; T2 = 485 K ; c = 4,18 kJ.kg−1 ; lv(T1) = 2,26.103 kJ.kg−1 ; lv(T2) =
1,89.103 kJ.kg−1.
1) Représenter le cycle ABCDA dans le diagramme de Clapeyron massique.
2) Calculer la variation d’entropie massique de l’eau ∆sD→A entre D et A.
3) Exprimer la variation d’entropie massique de l’eau ∆sA→B entre A et B en fonction de
T2 et de la chaleur latente massique de vaporisation de l’eau lv(T2) à la température T2.
Effectuer l’application numérique.
4) Quelle est la variation d’entropie massique ∆sB→C entre B et C ?
5) Déterminer la variation d’entropie massique de l’eau ∆sC→D entre B et C en fonction
de x, Tl et de la chaleur latente massique de vaporisation de l’eau lv(T2) à la température
T1. 6) Déduire des questions précédentes l’expression de x en fonction de c, T1, T2, lv(T1),
et lv(T2). Calculer sa valeur.