Economie Circulaire

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Université Omar Bongo

Faculté de Droit et des Sciences Economiques


Département d’Economie
Octobre 2022

Master APDD

ECONOMIE CIRCULAIRE

Dr ANGO NGUEMA Pierre Gaëtant

RESUMÉ DE L’INFORMATION
L’objectif ?

Pendant le séminaire, inviter les participants à se familiariser avec les concepts, les outils et les
stratégies de l’économie circulaire, un modèle visant à optimiser l’utilisation des ressources
en repensant notre façon de produire et de consommer. Les participants comprendront comment
l’application de stratégies d’économie circulaire peut contribuer à faire face aux enjeux
grandissants liés aux ressources et quels bénéfices économiques, environnementaux et sociaux
peuvent en émerger. Ce cours s’adresse aux étudiants, aux professionnels ou décideurs œuvrant
dans l’administration publique, en entreprise ou au sein d’organisations à but non lucratif.

Les défis liés à la transition vers l’économie circulaire sont grands et complexes parce qu’ils
impliquent des changements profonds dans les comportements des individus et les pratiques
des organisations. Les participants feront l’objet des cas pratiques sur les réalités du terrain afin
d’appréhender les faits et de proposer des stratégies ou des modèles d’économie circulaire pour
répondre à l’intérêt grandissant et aux besoins du bien-être.

Etant donné que l’économie circulaire propose un ensemble de solutions, de stratégies et de


modèles d’affaires pouvant être implantés dans les villes, les territoires, les secteurs et les
organisations. Ce cours multidisciplinaire permettra aux participants de développer des réflexes
de collaboration et de mobilisation d’acteurs au sein de leurs chaînes de valeur, des
départements de leurs organisations ou de leurs territoires. Grâce à leurs acquis, ils
comprendront mieux les étapes de mise en œuvre de projets, par exemple, de symbiose
industrielle, d’optimisation des opérations ou de gestion des matières résiduelles, ou
d’implantation d’une stratégie d’économie collaborative. Les participants seront également
amenés à développer un regard critique sur leur impact et le rôle qu’ils peuvent jouer dans la
transition vers l’économie circulaire.

Réduire nos prélèvements sur les matières premières est un enjeu crucial pour l’économie
actuelle, ainsi que pour les générations futures. Certaines matières sont disponibles en quantités
finies et les autres, bien que renouvelables, doivent conserver leur capacité à se renouveler.
L’économie circulaire permet de passer d’un mode de production et de consommation linéaire
– consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter – à un modèle circulaire. Cette transition,
repose en premier lieu sur une consommation sobre et responsable des ressources naturelles, et
notamment des matières premières.

A l’image du continent européen, des actions à mettre en œuvre Afrique, notamment au Gabon,
assorties d’objectifs instruit dans le Plan Stratégique Gabon Emergeant, ont été définies pour
accélérer le changement des modèles de production et de consommation, afin de réduire les
déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.

À partir d’une sélection d’indicateurs couvrant les sept piliers de l’économie circulaire, l‘objet
de cette publication est d’appréhender, maitriser et de saisir la circularité de l’économie et ses
défaillances pour un objectif d’amélioration, de rentabilité et d’équilibre du bien être des
individus.

1- Qu’est-ce que le concept d’économie circulaire ?

Notion apparue dans les années 1970, l’économie circulaire est un système économique
d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services),
vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur
l’environnement, tout en développant le bien-être des individus. Autrement dit, l’économie
circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la
consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de
passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.

Depuis quelques années, diverses dispositions législatives assorties d’objectifs et de plans


d’action cherchent à promouvoir ce type d’économie.

L’article L.110-1 du Code de l’environnement créé par l’article 70 de la loi de transition


énergétique pour la croissance verte de 2015 et modifié par l’article 2 de la loi relative à la lutte
contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020, précise que : « la transition
vers une économie circulaire vise à atteindre une empreinte écologique neutre dans le cadre du
respect des limites planétaires et à dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire,
fabriquer, consommer et jeter en appelant à une consommation sobre et responsable des
ressources naturelles et des matières premières primaires ainsi que, par ordre de priorité, à la
prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des produits, et, suivant la
hiérarchie des modes de traitement des déchets, à une réutilisation, à un recyclage ou, à défaut,
à une valorisation des déchets.

La promotion de l’écologie industrielle et territoriale et de la conception écologique des


produits, l’utilisation de matériaux issus de ressources naturelles renouvelables gérées
durablement et issus du recyclage, la commande publique durable, l’allongement de la durée
du cycle de vie des produits, la prévention des déchets, la prévention, la réduction ou le contrôle
du rejet, du dégagement, de l’écoulement ou de l’émission des polluants et des substances
toxiques, le traitement des déchets en respectant la hiérarchie des modes de traitement, la
coopération entre acteurs économiques à l’échelle territoriale pertinente dans le respect du
principe de proximité et le développement des valeurs d’usage et de partage et de l’information
sur leurs coûts écologique, économique et social contribuent à cette nouvelle prospérité ».

Dans la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD)


2015-2020, il est précisé que « ce nouveau modèle d’économie circulaire, sobre en carbone et
en ressources naturelles, peut se définir comme un système économique de production,
d’échange et de consommation conçu et organisé pour minimiser les prélèvements nets de
ressources (énergies fossiles, matières premières, eau, foncier, milieux) et les émissions
polluantes, sources d’impacts environnementaux et sanitaires négatifs, tant locaux que
globaux ».

La feuille de route pour l’économie circulaire (FREC), d’avril 2018, décline de manière
opérationnelle la transition à opérer pour passer d’un modèle économique linéaire « fabriquer,
consommer, jeter » à un modèle circulaire qui intégrera l’ensemble du cycle de vie des produits,
de leur éco-conception à la gestion des déchets, en passant bien évidemment par leur
consommation en limitant les gaspillages. Celle-ci comprend 50 mesures pour mieux produire,
mieux consommer, produire moins de déchets et mobiliser les acteurs.

La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020 entend
accélérer le changement de modèle de production et de consommation, afin de limiter les
déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Elle se décline en cinq
grands axes : sortir du plastique jetable, mieux informer les consommateurs, lutter contre le
gaspillage et pour le réemploi solidaire, agir contre l’obsolescence programmée et mieux
produire.

Dans son nouveau plan d’action pour l’économie circulaire du 11 mars 2020, la Commission
européenne entend apporter une contribution décisive à la réalisation de la neutralité climatique
d’ici 2050 et au découplage de la croissance économique et de l’utilisation des ressources, tout
en garantissant la compétitivité à long terme de l’Union européenne. Il s’agit de progresser vers
le maintien de notre consommation de ressources à l’intérieur des limites planétaires, donc de
nous efforcer de réduire notre empreinte de consommation et de doubler notre taux d’utilisation
circulaire des matières au cours de la prochaine décennie.

Il est usuel de décrire l’économie circulaire en trois domaines d’action et sept piliers. Les
indicateurs retenus dans cette publication ont pour objectif d’illustrer chacun de ces domaines
et piliers.

Source : Ademe

2- L'économie circulaire : principes fondamentaux (les 7 piliers)

Préservation des ressources, de notre environnement, de notre santé, permettre le


développement économique et industriel des territoires, réduire les déchets et le gaspillage :
l’économie circulaire est un modèle économique qui vise à répondre à ces enjeux. Elle vise à
passer d’une société du tout jetable, basé sur une économie linéaire (extraire, fabriquer,
consommer, jeter) vers un modèle économique circulaire. Les nouveaux modèles de production
et de consommation liés à l’économie circulaire peuvent être générateurs d’activités et de
création d’emplois durables et non délocalisables. L’économie circulaire fait partie du champ
de l’économie verte. Les enjeux de l’économie circulaire sont à la fois environnementaux,
économiques et sociaux. Au Gabon, la transition vers une économie circulaire est reconnue
officiellement comme l’un des objectifs de la transition énergétique et écologique et comme
l’un des engagements du développement durable. Elle nécessite de progresser dans plusieurs
domaines.

• L'approvisionnement durable : prendre en compte les impacts environnementaux et


sociaux des ressources utilisées, en particulier ceux associés à leur extraction et à leur
exploitation.

• L'écoconception : prendre en compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du


cycle de vie d’un produit et les intégrer dès sa conception.

• L’écologie industrielle et territoriale : mettre en synergie et mutualiser entre plusieurs


acteurs économiques les flux de matières, d’énergie, d’eau, les infrastructures, les biens
ou encore les services afin d’optimiser l’utilisation des ressources sur un territoire.

• L’économie de la fonctionnalité : privilégier l’usage à la possession, vendre un service


plutôt qu’un bien.

• La consommation responsable : prendre en compte les impacts environnementaux et


sociaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit dans les choix d’achat, que
l’acheteur soit public ou privé.

• L’allongement de la durée d’usage des produits par le recours à la réparation, à la


vente ou à l’achat d’occasion, par le don, dans le cadre du réemploi et de la réutilisation.

• L’amélioration de la prévention, de la gestion et du recyclage des déchets, y


compris en réinjectant et réutilisant les matières issues des déchets dans le cycle
économique.

3- Quels sont les indicateurs permettant de suivre la circularité de l’économie ?

Onze indicateurs couvrant les sept piliers de l’économie circulaire visent à rendre
compte de la circularité de l’économie française. Ces indicateurs actualisent, pour l’essentiel,
ceux retenus dans la première publication de 2017, 10 indicateurs clés pour le suivi de
l’économie circulaire.

En 2017, une première publication, 10 indicateurs clés pour le suivi de l’économie


circulaire, avait identifié un jeu d’indicateurs permettant de couvrir les différentes dimensions
de l’économie circulaire, telles que définies par la loi de transition énergétique pour la
croissance verte de 2015. Ces indicateurs, dont le nombre était volontairement réduit, avaient
été choisis en raison de leur caractère intégrateur et, pour la plupart, de leur disponibilité au
niveau européen. En 2021, le choix a été fait de reconduire ces indicateurs autant que possible,
afin d’observer une évolution temporelle.

Six indicateurs portent sur l’amont du cycle de l’économie circulaire, centré sur l’offre
des acteurs économiques (extraction/exploitation et achats durables, éco-conception,
écologie industrielle et territoriale et économie de la fonctionnalité). Deux indicateurs
éclairent la demande et les comportements des consommateurs (consommation responsable
et allongement de la durée de vie d’usage) et deux indicateurs portent sur l’aval du cycle,
relatif à la gestion des déchets (recyclage). Enfin, un dernier indicateur porte sur les emplois et
couvre deux piliers : l’allongement de la durée d’usage et le recyclage.

A cet effet, par rapport à la publication de 2017, plusieurs améliorations ont été apportées :

• Le pilier « extraction/exploitation et achats durables » est enrichi d’un nouvel


indicateur, l’empreinte matière, qui permet de mieux refléter la pression
environnementale réellement exercée par la consommation de matières ;

• Les licences de l’écolabel européen sont maintenant comptabilisées de façon


exhaustive, permettant ainsi une meilleure comparabilité européenne ;

• Le pilier de l’économie de la fonctionnalité est illustré par le nombre d’entreprises et de


collectivités ayant bénéficié d’un dispositif d’accompagnement sur l’économie de la
fonctionnalité par l’Ademe. Cet indicateur couvre un champ plus large que celui de la
fréquence du covoiturage, qu’il n’était, de plus, pas possible de mettre à jour ;

• L’indicateur relatif aux dépenses des ménages consacrés à l’entretien et à la réparation


ne contient plus les dépenses concernant les véhicules particuliers, car le montant de ces
dépenses, comme leur évolution, sont déterminés par de multiples facteurs au-delà de
la seule économie circulaire (taille et structure du parc par exemple);
• L’indicateur relatif à l’incorporation des matières premières de recyclage a été complété
par un encadré sur les émissions de CO2 évitées grâce au recyclage.

Deux indicateurs n’ont pu faire l’objet d’une mise à jour complète :

• Le gaspillage alimentaire a été reconduit sans mise à jour des données. Seule la partie
législative a été actualisée ;

• L’emploi de l’économie circulaire a dû être restreint aux seuls secteurs de la réparation


et du recyclage, faute de données disponibles.

4- Quelles sont les tendances observées sur l’ensemble des indicateurs étudiés ?

Globalement, la transition vers une économie circulaire semble commencer à s’opérer.


Cependant, certaines améliorations apparaissent fragiles et sont à conforter : les indicateurs liés
à notre consommation de matières s’améliorent sur le long terme, mais leur niveau reste
fortement dépendant de la conjoncture. Le contexte international a également un impact majeur,
comme en témoigne l’influence de la fermeture des frontières chinoises sur le taux de déchets
mis en décharge. Les dépenses de réparation des ménages (appareils et équipements)
augmentent moins vite que les dépenses dédiées à l’achat de biens neufs, bien qu’un recours
plus fréquent à la réparation semble se dessiner. Si cela se confirme, il sera source d’emplois,
non délocalisables pour la plupart. L’incorporation de matières premières de recyclage dans les
processus de production progresse de manière générale, mais les évolutions positives ne
concernent pas tous les matériaux et l’indicateur d’utilisation cyclique des matières à l’échelle
de l’économie reste faible. Les déchets de plastiques et de déconstruction constituent des
gisements de matières à mieux valoriser.

5- Données clés
6- Glossaire

Allongement de la durée de vie d’usage : elle conduit au recours à la réparation, à la vente ou


au don d’occasion ou à l’achat d’occasion dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation.

Extraction/exploitation et achats durables : le pilier de l’économie circulaire consacré à cette


thématique concerne les modes d’exploitation/extraction des ressources visant leur exploitation
efficace en limitant les rebuts d’exploitation et l’impact sur l’environnement, notamment dans
l’exploitation des matières énergétiques et minérales (mines et carrières) ou dans l’exploitation
agricole et forestière tant pour les matières/énergies renouvelables que non renouvelables.

Consommation intérieure de matières : elle est égale à la somme des flux de matières
extraites du territoire et celles importées, réduite des flux de matières exportées. Elle correspond
ainsi à la quantité de matières consommées par la population présente sur le territoire pour ses
besoins propres.

Consommation responsable : elle doit conduire l’acheteur, qu’il soit acteur économique
(privé ou public) ou citoyen consommateur, à effectuer son choix en prenant en compte les
impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit, bien ou service.

Découplage : ce terme désigne la rupture du lien entre une variable environnementale et une
variable économique. Selon la définition de l’Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), il y a découplage lorsque le taux de croissance d’une pression
environnementale est inférieur à celui de sa force motrice économique (par exemple, le PIB)
pendant une période donnée. Le découplage est absolu lorsque la variable environnementale
demeure stable ou diminue, tandis que la variable économique augmente. Le découplage est
relatif lorsque la variable environnementale varie, mais dans une moindre mesure que la
variable économique.

Éco-conception : intégration systématique des aspects environnementaux dès la conception et


le développement de produits (biens et services, systèmes) avec pour objectif la réduction des
impacts environnementaux négatifs tout au long de leur cycle de vie à service rendu équivalent
ou supérieur.

Écologie industrielle et territoriale : dénommée aussi symbiose industrielle, elle constitue un


mode d’organisation inter-entreprises par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins.

Économie de la fonctionnalité : cette économie privilégie l’usage à la possession et tend à


vendre des services liés aux produits plutôt que les produits eux-mêmes.

Empreinte matières (appelée aussi Raw Material Consumption, RMC) : indicateur rendant
compte de l’ensemble des matières premières mobilisées pour satisfaire les besoins de la
population d’un pays. Cette empreinte comptabilise les matières extraites du territoire national
mais aussi celles mobilisées indirectement hors de nos frontières pour élaborer et transporter
les produits importés. Cette consommation de matières est exprimée en « équivalent matières
premières ».

Obsolescence programmée : elle se définit par l’ensemble des techniques par lesquelles un
metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en
augmenter le taux de remplacement.

Prix chaînés : les volumes calculés en prix chaînés fournissent une description plus fidèle des
évolutions économiques car les volumes élémentaires sont agrégés en retenant la structure de
prix la plus récente (celle de l’année précédente) et non pas celle, éloignée, de l’année de base.

Recyclage et valorisation des déchets : toute opération de valorisation par laquelle les
déchets, y compris les déchets organiques, sont retraités en substances, matières ou produits
aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. Les opérations de valorisation énergétique
des déchets, celles relatives à la conversion des déchets en combustible et les opérations de
remblaiement ne sont pas qualifiées d’opérations de recyclage.
Réemploi : toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas
des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été
conçus.

Réutilisation : toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui sont
devenus des déchets sont utilisés de nouveau.

Bibliographie

- L’économie circulaire en 10 questions. Vers un modèle plus vertueux pour l’homme et


la planète. Collection clés pour agir. ADEME (2029)

- Economie circulaire en 2040. Quels impacts en santé et sécurité au travail ? Quelle


prévention ? In : Prospective. Quel travail demain ? INRS (2029)

- Economie circulaire, combien d’emplois ? France Stratégie (2016)

Exercice :

L’économie circulaire est un concept économique dont l’objectif est de produire des biens et
des services en limitant la consommation de matières premières et de sources d’énergie non
renouvelables. Ce concept s’inscrit dans le cadre du développement durable et est proche, tout
en demeurant différent par nature, des notions d’économie verte, d’économie de
l’environnement, ou encore de l’écologie industrielle.

L’économie circulaire est un concept apparu dans les années 1970, en remettant en cause le
modèle de production et de consommation qui prévalait depuis la révolution industrielle et qui
reposait sur des ressources naturelles abondantes. Certes, ce modèle de développement a permis
d’accélérer la croissance, et par là même à des milliards d’individus d’accéder à une certaine
forme de prospérité matérielle, mais le fondement de la société de consommation de masse
trouve aujourd’hui ses limites face aux défis environnementaux, et d’une augmentation de la
population mondiale qui devrait progresser d’un peu moins de 50 % d’ici 2100.

D’ores et déjà, les prélèvements sur les ressources naturelles dépassent largement la biocapacité
de la terre, c’est-à-dire sa capacité à régénérer les ressources renouvelables, à fournir des
ressources non renouvelables, et à absorber les déchets. En s’inspirant du fonctionnement des
écosystèmes naturels, l’économie circulaire arrive à renouveler les formes de production et de
consommation, tout en étant porteuse d’un nouveau développement économique local.

Source : Melchior, Etude de cas sur Altempo


Activité 1 : Vrai-Faux ?

Activité 2 : Compléter le tableau comparant le mode d’organisation économique linéaire


(classique) et le mode d’organisation circulaire

Activité 3 : Rechercher 3 arguments montrant que le principe de l’économie circulaire


répond à un problème actuel d’allocation des ressources.

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