Note 20 Mars Journee de La Francophonie
Note 20 Mars Journee de La Francophonie
Note 20 Mars Journee de La Francophonie
La Francophonie, ce sont des femmes et des hommes qui partagent une langue commune, le français. Le
dernier rapport en date de l’Observatoire de la langue française, publié en 2018, estime leur nombre à
300 millions de locuteurs, répartis sur les cinq continents.
C'est aussi un dispositif institutionnel voué à promouvoir le français et à mettre en œuvre une coopération
politique, éducative, économique et culturelle au sein des 88 Etats et gouvernements de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF). Sa plus haute instance est le Sommet de la Francophonie ; sa clé
de voûte la Secrétaire générale de la Francophonie.
La coopération francophone s’appuie également sur des opérateurs reconnus par la Charte de la
Francophonie : l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), l’Agence universitaire de la
Francophonie (AUF), TV5MONDE, et l’Université Senghor à Alexandrie, mais aussi sur l’Assemblée
Parlementaire de la Francophonie et sur une galaxie très vaste d’organisations de la société civile.
Les pères fondateurs de la Francophonie
"Dans les décombres du colonialisme, nous avons trouvé cet outil merveilleux, la langue française", aimait
à répéter le poète Léopold Sédar Senghor, ancien président du Sénégal.
Une formule qui reflète la philosophie des pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle – le
Président du Sénégal Léopold Sédar Senghor et ses homologues tunisien, Habib Bourguiba et nigérien,
Hamani Diori, ainsi que le Prince Norodom Sihanouk du Cambodge - et qui consiste à mettre à profit le
français au service de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue
permanent des civilisations.
C’est sous leur impulsion que dès le début des années 1960 la communauté francophone s’est
progressivement dotée d’un ensemble d’institutions gouvernementales.
Le drapeau de la Francophonie
Pourquoi le 20 mars ?
La date du 20 mars a été choisie pour célébrer l’anniversaire de l’Agence de coopération culturelle et
technique (ACCT) qui a vu le jour le 20 mars 1970 à Niamey au Niger. Cette agence marque le premier
pas vers la coopération francophone qui se deviendra un peu plus tard l'Organisation Internationale de
la Francophonie.
LA COOPERATION DES VILLES EN FRANCOPHONIE
L’action internationale des grandes villes et plus généralement des collectivités territoriales recouvre des
dimensions et des logiques d’intervention très diverses : coopération décentralisée, programmes
européens, mise en réseau, jumelage ou encore promotion économique et rayonnement international.
Près de 5 000 collectivités territoriales françaises mènent des actions de développement à l’étranger
avec plus de 8 000 collectivités locales partenaires, totalisant plus de 10 000 projets dans 134 pays. La
grande majorité de ces coopérations internationales se développe au sein de l’espace francophone.
Elle est un espace choisi de coopération entre les Maires qui veulent porter
leurs valeurs à l’international et qui sont convaincus qu’en changeant la ville,
nous pourrons changer le monde. Plutôt que de penser en termes de Nord ou
de Sud, d’ethnicité ou de religion et de se concentrer sur ce qui divise, elle
constitue espace qui rassemble autour d’une certaine idée de voir le monde.
Ses missions :
> Promouvoir des politiques ambitieuses et responsables au service d’une urbanité plus respectueuse de
l’Homme, de l’environnement et du vivant.
> Porter collectivement des projets qui dessinent de nouvelles perspectives au vivre-ensemble, à l’égalité
femmes-hommes, à la diversité.
> Développer une diplomatie des villes au service du dialogue et de la prévention des conflits.
Son action :
> Construction collective d’une réflexion sur la gouvernance des villes face aux grands enjeux
d’aujourd’hui.
> Appui concret, en expertise et en financement, aux projets portés et mis en œuvre par ses villes
membres pour améliorer la qualité de vie en ville : climat, économie sociale et circulaire, accès à l’eau
et à l’assainissement, culture, développement économique…
Près de 10 millions d’euros sont ainsi investis chaque année par l’AIMF en appui aux projets des
villes, pour une Francophonie des territoires utile au plus grand nombre.