De Smyter Notre Dame Mantes
De Smyter Notre Dame Mantes
De Smyter Notre Dame Mantes
LA COLLEGIALE NOTRE-
DAME DE MANTES-LA-JOLIE
La difficile appréhension d’une collégiale du premier art
gothique inspiré des plus grands édifices de son temps
DE SMYTER Lou Arts Gothiques – TD 29/11/2023
Dossier sur un édifice
Développement ...................................................................................................... 4
II. Une collégiale à cheval sur les deux générations du premier art gothique . 7
Conclusion ........................................................................................................... 12
Bibliographie .................................................................................................... 14
INTRODUCTION
Jean Chèvremont, historien local du XVIIème siècle, cite la collégiale de Notre-Dame de
Mantes-la-Jolie (78) avant tout autre monument dans ses écrits : cette prépondérance de
l’édifice religieux peut être associée au rôle historique important qu’a joué la ville au Moyen
Âge. Mantes-la-Jolie a joué « un rôle important dans les conflits opposant le duc de Normandie
et le roi de France »1, sera « une sentinelle royale au cœur des conflits des XIème et XIIème
siècles »2, « un pion dans la politique de la maison d’Evreux-Navarre »3 au XIVème siècle et
demeurera sous domination anglaise jusqu’à une reprise définitive de la ville par les français en
1449.
La datation et l’analyse de cette édifice sont rendues difficile par le manque de sources
médiévales concernant son architecture : de nombreuses archives de l’Eglise ont à ce jour
disparu. Il faut donc demeurer prudent dans la présentation des faits. D’après les chroniques de
Mantes, Charles le Chauve aurait fondé la collégiale au milieu du IXème siècle pour y installer
« un abbé et des chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Victor » 4 . Le commanditaire de
l’édifice n’est pas identifié explicitement : c’est cependant la commune qui est le plus souvent
citée comme constructeur. Louis VI avait en effet accordé la commune aux habitants à charge
pour les Mantais de financer l’entretien des fortifications de la ville (et donc supposément celles
de Notre-Dame de Mantes). Durant le règne de ce roi, la collégiale devient une église royale
puisque les abbés sont souvent des membres de la familles capétienne et dépend de l’archevêque
de Sens. Enfin, cet édifice était à destination aristocratique car l’église paroissiale des autres
habitants des alentours était celle de Saint-Maclou.
La collégiale est mentionnée pour la première fois en 978 dans une donation de plusieurs
villages effectuée par la comtesse de Blois et de Chartres. Il faudra ensuite attendre jusqu’au
XIIème siècle pour la voir apparaitre dans les sources. Un nouveau portail érigé au XIVème
siècle et une grande rénovation au XIXème siècle rendent d’autant plus compliquée son
rattachement précis à l’architecture gothique de l’époque.
1
SWEIFEL, Stéphanie, L’Architecture de la collégiale de Notre-Dame de Mantes : Premières analyses et pistes
de recherches, 2 volumes, Thèse de doctorat en histoire de l’art et archéologie du Moyen Age, Paris, Université
de Paris IV, 1998, vol. 1 (texte) : 102 p, p. 7.
2
Ibidem, p. 8.
3
Ibidem, p. 9.
4
Ibidem p. 14.
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DEVELOPPEMENT
Nous observerons en premier lieu que les ajouts récents et l’absence de sources concernant la
collégiale rendent difficile tant la datation que l’identification du style architectural (I). Pour
autant, en analysant l’architecture et en identifiant ses inspirations, il est possible d’observer
ensuite que l’édifice est néanmoins représentatif du premier art gothique, tant dans la première
génération que dans la seconde (II). Cette analyse sera répétée concernant la sculpture qui
présente elle aussi des indices laissant supposer des liens avec les grands autres monuments de
l’époque (III).
L’appréhension de l’édifice est rendue difficile par un débat de longue date autour de sa datation
(A) et par des rénovations et ajouts récents impliquant nécessairement des suppositions et
attributions qui rendent le projet initial plus confus pour les historiens de l’art (B).
Avant lui, presque tous s’étaient accordés sur le XIIème siècle : seuls Eugène Grave et
Alphonse Durand, les deux architectes à l’origine de la rénovation du XIXème siècle, ont
proposé une date antérieure. Viollet-Le-Duc pense que la collégiale « fût bâtie en même temps
5
BONY, Jean, Notre-Dame de Mantes, Paris, Editions du Cerf, 1947, p. 12.
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que la cathédrale de Paris, peut-être par le même architecte »6, tandis qu’André Rhein, auteur
de la première monographie consacrée au monument, date l’édifice, de la même façon, du
dernier quart du XIIème siècle. Jean Bony, en 1947, considérera que les travaux débutent vers
1170-1175 et se terminent vers 1220-1225. Dieter Kimpel et Robert Suckale, notamment,
reviendront sur son analyse en considérant plutôt qu’ils ont commencé vers 1159 et qu’ils
s’achèvent vers 1200-1220. Il est à noter que ce serait plutôt les deux niveaux supérieurs qui
sont élevés à la date donnée par Jean Bony : « la construction du premier niveau doit être placée
plus tôt, […] entre 1155-1160 et 1170, et les parties basses de la façade occidentale encore un
peu auparavant » 7 . Ces nouvelles considérations instiguent un regain d’intérêt pour Notre-
Dame de Mantes.
La deuxième phase de construction est plutôt datée vers 1170-1175 et correspond ainsi à la
seconde génération du premier art gothique : elle permet notamment d’ériger le chevet (Figure
1) et les parties supérieures de l’élévation. Les tribunes (second niveau d’élévation) qui ont fait
l’objet d’un amincissement des murs, se sont vues associées des chemins de rondes ainsi que
des arcs boutants, des baies et roses extérieures8 et on voute le plafond d’ogives sexpartites.
Enfin, une troisième phase qu’Anne Prache identifie comme appartenant au « courant du
premier art gothique de la France du Nord »9 a permis d’ajouter les premières travées de la nef
et les parties supérieures de la façade.
Cette datation a été d’autant plus difficile à définir que l’édifice a suivi, au cours du temps, un
certain nombre de modifications.
6
SWEIFEL, Stéphanie, L’Architecture de la collégiale de Notre-Dame de Mantes : Premières analyses et pistes
de recherches, 2 volumes, Thèse de doctorat en histoire de l’art et archéologie du Moyen Age, Paris, Université
de Paris IV, 1998, vol. 1 (texte) : 102 p, p. 25.
7
HÔTEL-DIEU, Musée de, Mantes médiévale : la collégiale au cœur de la ville, Paris, Somogy, 2000, p. 93.
8
PRACHE, Anne, « L’architecture de la collégiale de Mantes au XIIème siècle », Bulletin de la Société
nationale des antiquaires de France, 2006, Vol. 2001, p. 174-175.
9
PRACHE, Anne, « L’architecture de la collégiale de Mantes au XIIème siècle », Bulletin de la Société
nationale des antiquaires de France, 2006, Vol. 2001, p. 174-175.
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Malgré l’état endommagé du portail lié à la « destruction ou la dispersion d’une grande partie
de sa sculpture durant la Révolution »12, on reconnait aujourd’hui sa grande qualité. Le tympan
est réparti en trois registres « séparés par une frise de gâbles »13 qui font la synthèse des scènes
de la Crucifixion, de la Passion, de la Résurrection ainsi que d’un certain nombre d’éléments
de la vie de la Vierge (Annonciation, Visitation, Nativité, Annonce aux bergers et Adoration
des Mages). Philippe Plagnieux fait par ailleurs une comparaison étroite entre ce portail et celui
du portail de la Calende de la cathédrale de Rouen14.
2. De l’architecture
Au XIXème siècle, Eugène Grave et Alphonse Durand (et d’autres architectes avant eux)
restaurent la cathédrale : « le jeune architecte [Alphonse Durand] épouse totalement les thèses
de Viollet-le-Duc et préconise de la reconstruire non pas à l’identique mais telle qu’elle était
censée être lors de la construction de l’édifice »15. On restaure la face sud, puis la façade. Une
fissure sur la tour Nord fait reprendre les travaux ; on restaure les parties ornées de sculpture.
Ce nombre important de rénovation, bien que le préfet ait considéré en 1840 que « les
restaurations de l’Eglise de Mantes sont exécutées avec activité et intelligence »16, a également
mené à de nombreuses critiques : Labrouste, un des prédécesseurs de Durand a démissionné
10
HÔTEL-DIEU, Musée de, Mantes médiévale : la collégiale au cœur de la ville, Paris, Somogy, 2000, p. 96.
11
Ibidem, p. 128.
12
Ibidem, p. 128.
13
Ibidem, p. 130.
14
Ibidem, p. 131.
15
BUSSIERE, Roselyne, Mantes-la-Jolie : un passé éternel en devenir, Lyon, Editions Lieux-Dits, 2019, p. 72.
16
HÔTEL-DIEU, Musée de, Mantes médiévale : la collégiale au cœur de la ville, Paris, Somogy, 2000, p. 143.
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des suites de la controverse suscitée par sa restauration de la tour Nord qui ne se serait bornée
qu’à des travaux ornementaux alors même qu’elle menaçait de s’écrouler. On qualifie son style
de « bâtard » ou de « faux gothique ».
Les vitraux (Figure 3) et les chapelles rayonnantes ont également été ajoutés postérieurement.
Ce sont tous ces éléments qui entrainent une confusion dans l’appréciation de la datation et du
style initial. Malgré cela, il est possible d’établir une analyse stylistique, s’agissant tant de
l’architecture que de la sculpture de l’édifice.
Le plan primitif de la collégiale de Mantes (Figure 4) est « compact et continu »17 : le transept
est « non-saillant (bien qu’il soit marqué par « son développement en élévation »18, le chevet
ne comporte pas de chapelles rayonnantes et la collégiale est pensée selon la configuration
classique de la nef à trois vaisseaux. L’implantation régulières des piles jusque dans le corps ne
fait que renforcer l’idée typiquement gothique d’unité de plan.
17
SWEIFEL, Stéphanie, L’Architecture de la collégiale de Notre-Dame de Mantes : Premières analyses et pistes
de recherches, 2 volumes, Thèse de doctorat en histoire de l’art et archéologie du Moyen Age, Paris, Université
de Paris IV, 1998, vol. 1 (texte) : 102 p, p. 35.
18
Ibidem, p. 35.
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Cette nef est composée de sept travées. Le chœur quant à lui renferme deux travées droites de
chœur ainsi que sept travées tournantes dans le déambulatoire. Jean Bony fait remarquer qu’une
centralisation de l’espace est permise grâce à la double-travée dessinée par l’alternance entre
piles faibles et piles fortes qui sont respectivement des colonnes massives et des « noyaux à
ressauts flanqués de douze colonnettes »19.
Sur ce premier niveau d’élévation (Figure 5), les grandes arcades à double-rouleau dans la nef
ouvrent sur des bas-côtés voutés d’ogives quadripartites. Celles du chœur ne comportent qu’un
seul rouleau, dans l’objectif d’obtenir une « plasticité atténuée »20. Le mur de pourtour de ce
premier niveau est d’une épaisseur d’environ un mètre et quatre-vingt centimètres.
Jean Bony observe en effet un changement de parti au deuxième niveau : les murs extérieurs
amincis « ont laissé place à un chemin de ronde, sur lequel prennent appui des contreforts qui,
au dessus des tribunes, forment les culées des arcs-boutants » 21 (Figure 6). Il est à noter
cependant que la collégiale demeure dans la tradition d’une élévation à trois niveaux, est l’une
des exceptions puisqu’elle conserve une tribune voutée et demeure, s’agissant des voutes dans
une indécision entre voutes d’ogives et voûtes en berceau transversal.
19
Ibidem, p. 35.
20
Ibidem, p. 35.
21
HÔTEL-DIEU, Musée de, Mantes médiévale : la collégiale au cœur de la ville, Paris, Somogy, 2000, p. 92.
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Le deuxième niveau d’élévation (Figure 5) est ainsi marqué par des tribunes voutées en
berceaux transversaux si bien que les arcs-boutants ont été érigés bien au-delà du départ des
hautes voutes. Jean Bony fait remarquer que ce choix tient au changement de parti au moment
de l’édification de ces tribunes.
Enfin, des fenêtres hautes constituent le troisième niveau : elles sont séparées par des
colonnettes descendant jusqu’en bas pour souligner la structure. En revanche, les baies ne
descendent pas sous la lunette de la voute (comme c’était encore bien souvent le cas aux
prémices du gothique). On fait le choix de voutes d’ogives sexpartites dans la nef, qui retombent
sur une alternance de piles. Elles sont par ailleurs contrebutées par un mur externe épais et de
solides contreforts. Cependant, la reconstruction de la cathédrale de Chartres marquera le déclin
de ce type d’ogive. Cela étant, celui qui a élevé les deux niveaux supérieurs semble avoir
« trouvé une solution unique et magistrale pour la collégiale, qui lui a permis de construire une
église à la fois solide, ouverte, lumineuse et d’une étonnante minceur »22.
En effet, la cathédrale a été marquée, tant dans sa première phase de construction que lors de la
seconde, par l’influence d’un certain nombre d’édifice contemporains.
1. Senlis
L’alternance des supports et le plan sans transept (Figure 7) font de Senlis le modèle majeur
du premier niveau d’élévation. Ce sont aussi des colonnes monolithes qui portent les arcades
de l’abside et c’est le seul autre édifice d’Ile-de-France qui a fait de son deuxième niveau une
tribune voutée et non une fausse tribune. Dans la continuité du choix de l’alternance de piles
(comme à Saint-Etienne-de-Sens), les voutes d’ogives sont sexpartites.
2. Notre-Dame de Paris
Notre-Dame de Paris est plutôt considérée comme l’édifice modèle des parties supérieures de
l’élévation (Figure 8) : « les baies intérieures des tribunes à triple arcades, les roses extérieures,
22
HÔTEL-DIEU, Musée de, Mantes médiévale : la collégiale au cœur de la ville, Paris, Somogy, 2000, p. 93.
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la finesse des murs et des supports appareillés, et certainement les arcs-boutants rendus
nécessaires par la mince structure des niveaux supérieurs, en procèdent directement »23.
23
Ibidem, p. 82.
24
Ibidem, p. 96.
25
Ibidem, p. 96.
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S’agissant du portail Nord, appelé le « portail de la Résurrection », les piédroits sont ornés de
végétation et il existait six statues-colonnes dans les ébrasements jusqu’à la Révolution. Sur le
trumeau figurait un saint et il subsiste sur le tympan le Christ entouré de deux anges et sur le
linteau les saintes femmes au tombeau. On trouve dans les trois rouleaux de la voussure des
prophètes en pied et des ornements végétaux.
Concernant le portail central, il est dédié à la Vierge : les pieds droits sont ornés de motifs
végétaux et de têtes de monstres. Les statues-colonnes ont aussi disparu mais on en a retrouve
des vestiges dont une tête identifiée comme celle de Moïse. Le trumeau était anciennement
décoré d’une Vierge (il y a une volonté certaine de faire correspondre le programme
iconographique à la dédicace de la collégiale). Sur le linteau sont représentées des scènes de
la vie de la Vierge tandis qu’on trouve sur le tympan un Couronnement de la Vierge avec
quatre anges. Sur la voussure sont représentés des ancêtres du Christ et des personnages de
l’Ancien Testament, comme une préfiguration au Nouveau Testament auquel la scène du
tympan est relative.
Ces sculptures sont à mettre en lien avec un certain nombre d’édifices de l’époque.
La date des portails demeure incertaine : Sauerländer réfute la date de 1190 posée par Marcel
Aubert pour proposer 1170 pour le couronnement de la Vierge en raison des étroites liaisons
avec le portail de Senlis. Une tendance plus récente tend à rapprocher la datation de la sculpture
du début des travaux de construction (dès 1153). Stéphanie Sweifel propose finalement, dans
sa thèse, une réalisation autour de 1160. Elle ajoute qu’il faut demeurer prudent sur l’étude de
26
PRACHE, Anne, « L’architecture de la collégiale de Mantes au XIIème siècle », Bulletin de la Société
nationale des antiquaires de France, 2006, Vol. 2001, p. 174-175.
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1. Saint-Denis
En premier lieu, certains d’entre eux ont fait remarquer que seule l’abbaye royale de Saint-
Denis présentait un programme aussi ambitieux. Rivalisant, par sa façade, « avec les plus
grandes réalisations contemporaines »27, le motif du choix d’un projet aussi important leur
échappe pour autant.
On fait un lien entre le portail Nord de Mantes et celui des Valois (Figure 10) : il y demeure
la même moulure très simple encadrant le tympan, le linteau et les chapiteaux de feuilles
d’acanthes. On note pour les personnages sculptés le même schématisme dans les drapés. A
l’exception de certaines têtes, Sauerländer28 pense même que c’est le même atelier qui a
réalisé les sculptures des deux portails. Il observe d’ailleurs que le portail des Valois est daté
juste après celui de Mantes, en 1175.
2. Notre-Dame de Paris
Le portail de sainte Anne de Notre-Dame de Paris peut également être mis en relation avec la
collégiale : Jean Bony souligne les ressemblances entre les chapiteaux du portail central
(Couronnement de la Vierge) avec ceux qui soutiennent la Vierge à l’enfant à Notre-Dame de
Paris. La datation est délicate pour le portail parisien : Bony songe à 1170 pour le portail,
Sauerländer propose 1163 et Erlande-Brandenburg propose même avant 1148 au motif qu’il
aurait d’abord été réalisé pour un autre emplacement.
CONCLUSION
En conclusion, la collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie est un édifice dont l’appréhension
est difficile dans la mesure où sa datation est longtemps demeurée un débat chez les historiens
de l’art, notamment à cause de plusieurs restaurations réalisées au cours de son histoire (comme
le portail des Echevins en 1300 ou encore une grande rénovation au XIXème siècle). Il a
cependant été possible de classifier son architecture dans la première génération du premier art
gothique pour son premier niveau, et dans la seconde génération pour les parties supérieures :
27
HÔTEL-DIEU, Musée de, Mantes médiévale : la collégiale au cœur de la ville, Paris, Somogy, 2000, p. 96.
28
SWEIFEL, Stéphanie, L’Architecture de la collégiale de Notre-Dame de Mantes : Premières analyses et pistes
de recherches, 2 volumes, Thèse de doctorat en histoire de l’art et archéologie du Moyen Age, Paris, Université
de Paris IV, 1998, vol. 1 (texte) : 102 p, p. 72.
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Bibliographie
Ouvrages
Catalogues d’exposition
PAQUET, Jeanne (dir.), Alphonse Durand : 1813-1882 : une vie au service des monuments,
cat. exp., [Mantes-la-Jolie, Musée de l’Hôtel-Dieu, 1er juin – 18 septembre 2022], Milan,
Silvana Editoriale, 2022, 155 p.
Articles
LEWIS, Andrew, « Deux lettres inédites du pape Lucius III pour la collégiale de Notre-Dame
de Mantes », Société de l’Ecole des chartes, 2003, Vol. 161, p. 637-343.
Thèses