SVT - Term D - LA REPRODUCTION CHEZ LES VEGETAUX SUPERIEURS

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TITRE DE LA LEÇON : LA REPRODUCTION CHEZ LES VEGETAUX SUPERIEURS


Discipline : Sciences de la Vie et de la Terre(SVT)
Sous-discipline : Biologie (Botanique)
Cycle : Lycée - Niveau : Terminale D

Les végétaux supérieurs ou Spermaphytes sont des plantes qui possèdent des racines, tiges, feuilles et
fleurs. Ces plantes ont aussi une reproduction sexuée. L’appareil reproducteur est la fleur.
Après la fécondation, la fleur donne naissance au fruit contenant la graine.

I-Distinguer les sous embranchements des spermaphytes :


L’embranchement des Spermaphytes comprend deux sous Embranchements qui sont :
1. Le Sous-embranchement des Gymnospermes : Les gymnospermes sont des Spermaphytes ayant des
ovules nus.
Exemples : Le sapin, le pin…
2. Le Sous-embranchement des Angiospermes : Les angiospermes sont des spermaphytes qui ont des
ovules enfermés dans un ovaire et des graines enfouies dans un fruit.

Exemples : L’arachide, le manguier, l’avocatier, le palmier à huile, le maïs…


Les angiospermes sont divisées en deux classes :
2.1 La classe des monocotylédones : Les monocotylédones sont des plantes ayant des graines à un seul
cotylédon.
Exemples : le palmier à huile, le riz, le maïs…
2.2La classe des dicotylédones : Les dicotylédones sont des plantes ayant des graines à deux cotylédons.
Exemples : l’arachide, le haricot, l’hibiscus le manguier…

II-Décrire la reproduction chez les Spermaphytes :

1. Organisation générale d’une fleur bisexuée : cas de l’Hibiscus rosa sinensis


La fleur de l’hibiscus comprend deux parties : une partie stérile ou périanthe et une partie reproductrice
ou fertile.

-La partie stérile est formée des pièces stériles qui sont :

*Le pédoncule floral : c’est l’axe par lequel la fleur se rattache


à la branche. Le pédoncule se termine par le réceptacle ;
*Le calicule : c’est une couronne formée de 5 à 10 petites dents
vertes ;
*Le calice : c’est l’ensemble formé par 5 sépales verts soudés à
la base (fleur gamosépale # fleur dialysépale).
*La corolle : c’est l’ensemble formé de 5 pétales rouges ou
roses, parfois blancs soudés à la base. Les pétales, par leur
couleur vive, attirent les agents pollinisateurs (abeilles,
papillons…).

-La partie reproductrice est formée par :


* les organes reproducteurs mâles (les étamines)
*les organes reproducteurs femelles (le carpelle ou pistil).

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N.B: La fleur de l’hibiscus porte à la fois les organes mâles et les organes femelles : c’est une fleur
bisexuée ou hermaphrodite.
Remarque :
Chez les Angiospermes, selon que la fleur mâle et la fleur femelle soient portées ou non sur le même
pied, on distingue :
1. Des plantes monoïques : chaque pied porte à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles.
Exemple : le maïs
2. Des plantes dioïques : les fleurs mâles et les fleurs femelles sont séparées et portées par des pieds
différents.
Exemple : le papayer.
3. Des plantes polygames : Le même pied porte à la fois des fleurs hermaphrodites, des fleurs
uniquement mâles et des fleurs uniquement femelles.
Exemple : le marronnier

1.1 Les organes reproducteurs mâles :


Les organes reproducteurs mâles sont représentés par les étamines dont l’ensemble constitue
l’androcée.
1.1.1 Morphologie de l’étamine :

Une étamine comprend :


*Un filet qui fixe l’étamine au réceptacle floral ;
*Un connectif, partie médiane de l’anthère dans le
Prolongement du filet ;
*Une anthère, masse renflée et allongée formée de
deux loges polliniques, chaque loge renfermant
deux
sacs polliniques ou sporanges.

1.1.2 Structure de l’anthère :

-Une coupe transversale de l’anthère jeune révèle de


la périphérie vers le centre :
*Des tissus foliaires : l’épiderme, les faisceaux
conducteurs et le parenchyme ;
*Des tissus sporifères : l’assise mécanique faite de
cellules qui, à maturité, provoquent l’éclatement au
niveau de la fente de déhiscence et l’assise nourricière
constituée des cellules nourricières entourant les
cellules mères de grains de pollen.
-Une coupe transversale de l’anthère mûre montre
des grains de pollen bien formés.
Lorsque l’anthère arrive à maturité, l’assise mécanique provoque une tension périphérique de plus en
plus grande qui aboutit à l’éclatement de chaque demi - anthère au niveau de la fente de déhiscence.
Les grains de pollen sont alors libérés.

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1.1.3 Formation des grains de pollen :la micro gamétogenèse

Chaque cellule mère du grain de pollen diploïde (ou spore) subit une méiose et donne quatre cellules
haploïdes qui demeurent souvent groupées pendant un certain temps : ce sont des microspores ou
tétraspores. Chaque microspore subit une
endomitose (division du noyau sans cytodiérèse)
pour devenir un grain de pollen contenant deux
cellules inégales séparées par une membrane
plasmique :
-Une grosse cellule, la cellule végétative possédant
un noyau végétatif sphérique ;
-Une petite cellule, la cellule génératrice ou cellule
reproductrice ou cellule spermatogène possédant
un noyau reproducteur elliptique ou allongé.
Le grain de pollen est entouré de deux parois : une
paroi externe percée de pores germinatifs appelée
exineet une paroi interne appelée intine.

Remarque : le grain de pollen est le gamétophyte mâle.

1.1.4 Variation de la quantité d’ADN au cours de la micro gamétogenèse :

1.2 L es organes reproducteurs femelles : Le pistil ou gynécée

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Les organes reproducteurs femelles sont représentés par les carpelles dont l’ensemble constitue
le pistil
ougynécée.

1.2.1. Morphologie du carpelle :

Un carpelle porte à sa base une partie renflée appelée ovaire. Ce


dernier est surmonté d’un style qui se termine par le stigmate.

1.2.2Structure de l’ovaire :

Une coupe transversale réalisée au niveau de l’ovaire montre de l’extérieur vers l’intérieur :
- Des tissus foliaires : un épiderme, un parenchyme et des faisceaux conducteurs ;
- Des cavités carpellaires renfermant chacune des ovules rattachés au centre par un placenta.
1.2.3 Structure de l’ovule :

Une coupe longitudinale de l’ovule montre :


-Deux téguments protecteurs (la primine et la secondine) percés à l’une des extrémités par un orifice
appelé micropyle ;
-Un tissu central appelé nucelle dans lequel se trouve la cellule mère du sac embryonnaire (cas de
l’ovule jeune) ou le sac embryonnaire (cas de l’ovule mûr) ;
*Un pédicelle ou funicule ;
*Un hile : point d’insertion de l’ovule au funicule ;
*Une chalaze qui est le point où les tissus conducteurs convergent vers les téguments ;

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*Un raphé, zone où les vaisseaux conducteurs forment une arête.


Remarque : Le sac embryonnaire est le gamétophyte femelle.

1.2.4 Différents types d’ovules :


On distingue trois types d’ovules : ovule droit, ovule courbé et ovule renversé.

m: micropyle;t.e: tégument externe ;t.i: tégument interne; n: nucelle; s.e: sac embryonnaire; ch:
chalaze; h: hile;
f: funicule; r: raphé;

1.2.5 Formation du sac embryonnaire : la macro gamétogenèse

Formation du sac embryonnaire (macrosporogénèse)


Dans le nucelle de l’ovule, la cellule mère du sac
embryonnaire (ou spore) subit une méiose et donne
naissance à quatre cellules haploïdes appelées
macrospores. Trois macrospores dégénèrent et la 4ème
augmente de volume et devient mégaspore. Aussitôt
formée, la mégaspore subit trois mitoses incomplètes
donnant successivement une mégaspore à deux, quatre
puis huit noyaux qui se disposent de manière à former le
sac embryonnaire :

*Au pôle micropylaire, trois noyaux haploïdes : deux


synergides encadrent l’oosphère (gamète femelle) ;
*Au centre, deux noyaux (parfois unis en un seul) appelés
noyaux du sac embryonnaire ou noyaux centraux ;

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*Au pôle chalazien, trois noyaux haploïdes appelés antipodes.


1.2.6 Variation de la quantité d’ADN lors de la formation du sac embryonnaire

2. La pollinisation et la fécondation :
La réalisation de la fécondation nécessite le transport du grain de pollen vers le stigmate.

2.1 La pollinisation :
2.1.1 Définition :
La pollinisation est le transport du pollen (élément mâle) sur le stigmate (élément femelle) d’une fleur
de la même espèce.
2.1.2 Différents types de pollinisation :
On distingue deux types de pollinisation :
-La pollinisation directe ou autopollinisation : le pollen d’une fleur est déposé sur le stigmate de la même
fleur.
Exemples : chez le haricot et le pois.
-La pollinisation indirecte ou pollinisation croisée: le stigmate d’une fleur reçoit le pollen d’une autre
fleur de la même espèce. Elle est obligatoire dans le cas des fleurs unisexuées. Exemples :
chez le chanvre et le maïs.
2.1.3 Agents de la pollinisation :
Le transport du pollen peut être assuré par :

-Le vent, pour les plantes anémophiles ; -L’eau, pour les plantes hydrophiles ;
-L’homme, pour la pollinisation
-Les insectes, pour les plantes entomophiles ; artificielle (plantes anthropophiles).
-Les oiseaux, pour les plantes ornithophiles.

2.2 La fécondation :
2.2.1 La Germination du grain de pollen :
*Expérience et résultats :

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On place le stigmate d’une fleur dans un milieu de culture gélosé à température ambiante. On
saupoudre le pollen de la même espèce. On constate au bout de 24 heures que chaque grain pollen
germe en émettant un tube pollinique dirigé vers le stigmate.
*Interprétation : Le stigmate détermine la direction de la croissance des tubes polliniques. Cette
orientation se fait par l’intermédiaire des substances chimiques qu’il sécrète et qui diffuse dans la
gélose ; c’est un chimiotropisme positif
2.2.2 Mécanisme de la germination du grain de pollen :

En arrivant sur le stigmate, le grain de pollen absorbe de l’eau, gonfle puis émet un tube pollinique par
évagination de l’intine : on parle de la germination du grain de pollen.
Le tube pollinique émis s’allonge grâce au noyau végétatif puis s’enfonce le long du style et atteint
l’ovule au niveau du micropyle. Il traverse le nucelle et applique son extrémité contre le sac
embryonnaire. Ce noyau se résorbe pour disparaître dès que la croissance est terminée. A ce
moment, le noyau reproducteur qui suit le noyau végétatif subit une mitose pour donner naissance à
deux anthérozoïdes haploïdes.

2.2.3Double fécondation :

Lorsque le tube pollinique arrive au contact du sac


embryonnaire, l’un des anthérozoïdes (gamètes
mâles) s’unit à l’oosphère (gamète femelle) pour
donner un œuf diploïde(2n chromosomes) appelée
œuf principal ou œuf embryon ; l’autre anthérozoïde
s’unit aux deux noyaux centraux du sac embryonnaire
et donne un œuf triploïde(3n chromosomes) appelé
œuf accessoire ou œuf albumen : on dit qu’il y a
double fécondation.

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2.2.4 Conséquences de la double fécondation :


La double fécondation conduit à la formation de la graine qui est constituée d’un tissu de réserve
triploïde (albumen) renfermant un embryon diploïde.

3. Devenir de l’ovule et de l’ovaire :


A l’issue de la double fécondation, l’ovule se transforme en une graine alors que l’ovaire grossit et
devient un fruit. Les deux œufs formés se développent pendant que les synergides et les antipodes
dégénèrent.

3.1 La formation de la graine


3.1.1 Transformation de l’ovule fécondé en graine
La graine peut être définie comme un organe végétal de pérennisation et/ou de dissémination
permettant à l’espèce de se reproduire.

La transformation de l’ovule fécondé en graine se fait en trois temps :


-L’œuf accessoire se divise activement aux dépens du nucelle et engendre un tissu de réserve triploïde
appelé albumen.
-L’œuf principal se développe plus ou moins lentement aux dépens de l’albumen et engendre un massif
cellulaire comprenant le suspenseur et l’embryon.
-La maturation de la graine qui se traduit par un arrêt complet du développement. L’embryon se
déshydrate et passe à l’état de vie ralentie.
Remarque:
*Lorsque l’albumen se développe aux dépens du nucelle, on obtient une graine à albumen ou
grainealbuminée.
Exemples : graines de blé, de maïs, de ricin.
*Lorsque l’embryon se développe aux dépens de l’albumen qu’il digère complètement, les cotylédons
deviennent très volumineux et on obtient une graine sans albumen ou graine exalbuminée.
Exemples : graines d’arachides, de haricot.
*Lorsque le nucelle est incomplètement digéré par l’albumen, l’embryon se développe aux dépens du
nucelle et on obtient une graine à périsperme (tissu de réserve).
Exemple : graine du nénuphar.

3.1.2 Étude pratique de la graine : Structure de la graine de haricot et de ricin


a-Structure de la graine de haricot

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Face concave ; B. graine ouverte ; C: Coupe longitudinale, supposée passant par la plantule.
1. Saillie de la radicule. 2. Micropyle. 3. Hile. 4. Cal 5. Tégument. 6. Cotylédons.
7. Radicule. 8. Tigelle. 9. Gemmule. 10. Cicatrice du deuxième cotylédon.

L’étude de la graine de haricot peut se faire en vue externe (face concave), en vue interne (graine
ouverte) et en coupe longitudinale.
Dans tous les cas, cette graine, entourée d’un tégument blanc ou coloré, présente sur son bord
concave :
-Le hile, petite cicatrice ovale laissée par le funicule ;
-Le micropyle, orifice minuscule situé près du hile ; il servira au passage de la radicule ;
-Une légère saillie due à la présence de la radicule ;
-Un épaississement tégumentaire, le cal, sans rôle défini.
Si on sépare les deux cotylédons, sur l’un d’eux, on observe l’embryon présentant :
-La radicule ;
-La tigelle ;
-La gemmule.
b-Structure de la graine de ricin

A:Face concave ; B : graine ouverte ; C: Coupe longitudinale, supposée passant par la plantule.
1: Hile réel ; 2: Raphé; 3: Hile apparent; 4: Caroncule; 5: Tégument externe; 6: Tégument interne;
7: Albumen; 8: Cotylédon; 9: Gemmule; 10: Tigelle; 11: Radicule.

C’est une graine présentant une face bombée et une face plate parcourue par une ligne
longitudinale, le raphé.
La coupe longitudinale (vue de face et de profil) présente :
-Un tégument ;
-Un embryon constitué de la radicule, de la tigelle, de la gemmule et de deux cotylédons minces ;
-Un albumen volumineux, tissu de réserve des lipides et des protides.

3.1.3. Maturation de la graine :

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Une fois formée et, ayant accumulé des quantités importantes de réserves (glucides, lipides, protides),
la graine cesse de se développer. A ce stade, elle n’est pas apte à germer. Elle doit d’abord traverser
une période de vie ralentie ou diapause caractérisée par :
-Une très forte déshydratation entraînant une accumulation des réserves dans l’albumen et ou dans les
cotylédons. Les vacuoles se transforment alors en grains d’aleurone ;
-Un épaississement des téguments réduisant considérablement les échanges gazeux respiratoires ;
N.B : La graine est mûre physiologiquement lorsqu’elle est apte à germer.
Le pouvoir germinatif est la capacité que possède une graine de germer. La durée du pouvoir germinatif
ou longévité est variable selon les espèces, de quelques jours à plusieurs années.

*Germination de la graine :
La germination est le passage de la graine de la vie ralentie à la vie active. Elle s’achève lorsque la plante
peut mener une vie autotrophe.
*Les conditions d’une bonne germination
La germination d’une graine exige plusieurs conditions :
Les conditions intrinsèques :
Ce sont les conditions liées à la graine elle-même.
Pour germer, la graine doit :
-Etre mûre morphologiquement et physiologiquement;
-Etre entière, saine et pas trop vieille ;
-Avoir des téguments perméables à l’eau et au dioxygène.
Les conditions extrinsèques :
Ce sont des conditions liées au milieu.
Pour que la graine germe, il faut :
-Une humidité convenable du sol ;
-Une bonne aération du sol ;
-Une température compatible aux exigences de la graine ;
-Une bonne lumière.
1. Les phénomènes morphologiques de la germination :
La graine mise en terre, absorbe l’eau et gonfle, les téguments se déchirent, la radicule sort et s’enfonce
dans le sol (géotropisme positif). On distingue deux types de germination : la germination épigée et la
germination hypogée.

*La germination épigée : cas du haricot

Chez le haricot, après l’allongement de la tigelle, les cotylédons se retrouvent au-dessus du sol : on parle
d’une germination épigée.
La partie de la tige située sous les cotylédons est appelée axe hypocotylé.
Les cotylédons s’écartent, la gemmule se développe et donne naissance à un axe épicotylé de la tige.
Les deux premières feuilles s’étalent, verdissent et s’accroissent.
Les cotylédons flétrissent et tombent. La jeune plante pourvue de chlorophylle, peut mener une vie
autonome.

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*La germination hypogée :cas du maïs

Chez certaines plantes, comme le maïs et le pois, la tigelle ne s’allonge pas, la graine (cotylédons)
demeure dans le sol. Seule la gemmule sort du sol et grandit pour donner la tige : on parle de
germination hypogée.
2. Les phénomènes physiologiques de la germination :
La graine en germination réalise plusieurs phénomènes.
2.1 L’absorption de l’eau :
L’eau absorbée imbibe les téguments, les rend plus souple et perméables aux gaz. Elle assure
l’hydratation du cytoplasme et est utile aux réactions d’hydrolyse des réserves.
2.2 Utilisation des réserves :
Les réserves sont hydrolysées grâce aux enzymes élaborés par la graine (l’amylase pour l’amidon ; les
protéases pour les protéines et les lipases pour les lipides). L’hydrolyse de l’amidon donnera les
molécules glucoses; L’hydrolyse des protéines donnera les acides aminés; L’hydrolyse des lipides
donnera les acides gras et le glycérol. Ces produits sont utilisés par la plantule pour sa respiration et sa
croissance.
2.3 La respiration et la production de la chaleur :
Pendant la germination, la graine est le siège d’une respiration intense qui se manifeste par des
échanges gazeux importants et un dégagement de chaleur.
En effet, la graine absorbe du dioxygène pour l’oxydation des produits de l’hydrolyse des réserves,
rejette le dioxyde de carbone et produit de l’énergie dont une partie est dégagée sous forme de chaleur.

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Exercices

Exercice1 :
Associez par un signe d’égalité un chiffre de la liste A à une lettre de la liste B, pour indiquer la
correspondance entre les organes mâles et les organes femelles. Exemple : 5 = e
Liste A Liste B
1. 1-Grain de pollen 1. a-Oosphère
2. 2-Etamine 2. b-Sac embryonnaire
3. 3-Anthérozoïde 3. c-Ovule
4. 4-Anthère 4. d-Pistil

Exercice2 :
La figure ci-contre représente quelques aspects de la
reproduction sexuée chez un spermaphyte.
1. Légende soigneusement cette figure.
2. Quel phénomène important se déroule dans cette
figure ? Quel est le résultat ?
3. Sachant l’espèce étudiée a 2n = 20 chromosomes, donne
le nombre de chromosomes des cellules 1, 2, 3 et 4, 5 et 6.
4. Quel est le devenir de l’ensemble formé par les éléments
2, 3, 4, 5 et 6 et le devenir de l’élément 1.
5. Explique l’origine de la cellule 4.

Exercice 3 :

Au stade de la floraison, le tournesol


présente de très nombreuses et petites fleurs
appelées fleurons (schéma 1)
1. Donne les noms correspondant aux
lettres a, b, c, d et e du schéma 1.

2. Certains éléments se trouvant dans c


ont permis de réaliser le schéma 2.
Identifie la structure représentée par
le schéma 2, puis décris son devenir
jusqu’au stade final en e.

3. A l’aide des schémas commentés, décris le mode de formation de cette structure


(schéma 2).

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4. Les figures 1, 2 et 3 ci-dessus représentent une partie de l’ovule à différents stades


de son évolution. Donne un titre à chaque figure puis donne le résultat du
phénomène qui se déroule dans la figure 3.
5. Représente dans le même graphe la variation de la quantité d’ADN au cours de la
formation de la figure 3 et du phénomène qui s’y déroule.
6. Sachant que la figure 3 deviendra la graine.
-Définis la graine.
-Cite trois phénomènes physiologiques importants de la germination d’une graine.
-Donne la différence entre les deux modes de germination : épigée et hypogée.

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