Collection Lion Exo 2018-2019

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Mathématiques Tle D

ln 𝑥
lim 1 − =1
𝑥→+∞ 𝑥

Collection lion exo


𝑃 𝐴∩𝐵
𝑃𝐴 𝐵 = 𝑃(𝐴) ≠ 0
𝑃 𝐴

𝑏
𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 𝑏 − 𝐹 𝑎
𝑎

Conception: SANOE Jr Christopher


Préface Ce que je cherche des petits trucs pour montrer ou lier l'imaginaire avec le réel au lieu de se concentrer sur les 𝑥,
l'étude des fonctions, les équations sans savoir à quoi tout cela nous amène; je cherche à faire aimer les mathématiques aux
autres qui les considère comme une bête noire.
La situation est bien connue et toujours aussi paradoxale : le nombre de lycéens en série scientifique est stable depuis
plusieurs décennies en Côte d’Ivoire alors que dans l’enseignement supérieur, le nombre d’étudiants des filières de sciences
(mathématiques, physique, chimie…) ne cesse de baisser. La réussite scolaire dans l’enseignement secondaire est
conditionnée aux disciplines scientifiques : la série D, héritière des séries C, demeure pour tous les lycéens la série de
référence.
Il en découle immanquablement une envie de préciser ses objectifs, d’expliciter ses choix, de décrire sa démarche afin de
pouvoir la communiquer. En découle aussi une envie d’essayer de nouvelles pistes, de remettre en question certaines
pratiques, d’analyser comment les choses se passent, d’affiner certains gestes professionnels, de modifier des
questionnements élèves, d’en observer les effets sur leur travail et leur activité mathématique.
C’est dans cette confrontation de points de vue que « la collection lion exo » trouve sa source. Cet ouvrage n’est
donc pas une collection comme les autres. Le lecteur trouvera :
- Un cours complet qui met en évidence l’essentiel des connaissances à acquérir,
- Des exercices de trois niveaux de difficultés, (exercices d’introduction, d’approfondissement et de synthèse)
- Une correction détaillée de ces exercices pour faciliter le travail personnel et la révision
Ce style décrit est assez rare et il nous semble de nature à apporter beaucoup à tout candidat au baccalauréat série D qui
chercherait à inventer, à réinventer sa propre pratique pour atteindre plus aisément les objectifs nouveaux fixés à la maitrise
des mathématiques en classe de terminale.

En effet, construire l’activité mathématique de chaque élève pendant toute séance, gérer la tension entre l’attendu du
programme et l’exigence du socle commun, différencier en fonction des acquis, des rythmes et des besoins des élèves, sont
autant d’objectifs que tout enseignant doit se donner aujourd’hui mais qui ne se réalisent pas facilement.
Or les pistes nouvelles que les auteurs ont ouvertes en cheminant côte à côte sont d’une grande pertinence et véritablement
de nature à avancer efficacement sur toutes ces questions de fond, vrais enjeux de l’enseignement d’aujourd’hui. Chose rare,
toutes ces pistes sont décrites minutieusement, les choix réalisés analysés finement, les raisons de tel ou tel questionnement
élève pesées, les réactions d’élève pointées. La réflexion du lecteur en est d’autant mieux sollicitée, sa capacité à construire
ou reconstruire à sa main, à effectuer des transferts, d’autant mieux stimulée.
Construire un projet personnel en phase avec les objectifs de l’enseignement d’aujourd’hui est, nous le savons, un vrai
défi qu’il faut relever quotidiennement. Mais nous sommes sûrs que vous trouverez dans
« La collection lion exo » des éléments précieux pour vous y aider
La seconde partie de « la collection lion exo » est consacrée aux neuf derniers sujets entièrement corrigés du
baccalauréat (2017, 2016, 2015, 2014,2013, 2012, 2011, 2010 et 2009)

Nous exprimons notre gratitude à tous ceux qui ont apporté leur appui matériel et financier pour la réalisation de cette
Collection. Nous remercions l’ensemble de nos collègues pour leurs encouragements, leurs conseils, leur soutien et leurs
contributions de toutes sortes.
Enfin, nous espérons que « la collection lion exo » répondra à l’attente et aux besoins des utilisateurs
(professeurs et élèves). Afin d’en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec reconnaissance les remarques,
les critiques et les suggestions qu’ils voudront bien nous faire et, par avance, nous les en remercions.

SANOE Jr. Christopher

« La collection lion exo »

32 BP 42 Abidjan 32

(00225): 01 02 11 66 54 / 06 79 75 14 / 08 21 16 60

Email : christophersanoe@gmail.com

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SOMMAIRE
CHAPITRE TITRE PAGE

PREMIERE PARTIE
I LIMITES ET CONTINUITE 4
II DERIVEES ET PRIMITIVES 12
III FONCTION LOGARITHME NEPERIEN 23
FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENNE 36
IV FONCTION EXPONENTIELLE ET PUISSANCE
V CALCUL INTEGRAL 46
VI SUITES NUMERIQUES 60
VII EQUATIONS DIFFERENTIELLES 73
VIII PROBABILITES 84
IX NOMBRES COMPLEXES 105
X STATISTIQUES 124
TEXTES AU BAC 132

DEUXIEME PARTIE
LES HUIT DERNIERS SUJETS DU BAC 139
LES CORRIGES DES HUIT DERNIERS SUJETS
153
DU BAC

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CHAPITRE I : LIMITES ET CONTINUITE

Introduction

Une fonction étant définie, on peut (théoriquement) calculer l’image 𝑓(𝑎) d’un élément 𝑎 de son ensemble de définition.
Toutefois, dans la pratique, on ne connaîtra 𝑎 que par une valeur approchée. Il n’y a aucune raison à priori de penser que
l’image d’une valeur approchée de 𝑎est une image approchée utilisable de 𝑓(𝑎). C’est pourquoi il est important de connaître
le comportement de la fonction lorsque𝑥 se rapproche de 𝑎. De même pour connaître l’évolution future de phénomènes
modélisés par des fonctions, il peut être intéressant d’envisager le comportement de ces fonctions lorsque la variable 𝑥
devient très grande.

Les préoccupations concernant les notions de limites remontent à l’antiquité. Ces préoccupations furent celles des
philosophes (Aristote (384-322)) autant que celles des mathématiciens. On retrouve ces problèmes tout au long de l’histoire
des mathématiques, mais il fallut attendre le XIX è siècle pour que les recherches qui fondèrent solidement les
mathématiques conduisent à une définition correcte de la notion de limite (Bolzano (1781-1848)) Cauchy (1789- 1857),
Abel (1802-1829), Riemann (1826-1866).

L’émergence du concept de limite fut longue et malaisée, contrariée par les difficultés associées aux notions d’infini,
d’infiniment petit et d’infiniment grand.

« L’infini, plus qu’aucune autre question jusqu’ici, a profondément ému l’âme de l’homme ; l’infini ; plus peut être
qu’aucune autre idée, a exercé une action stimulante et féconde sur son entendement. Mais aussi l’infini, plus
aucune autre notion, a besoin d’être élucidé. » Hilbert, « sur l’infini », 4juin 1925.

FICHE DE COURS
I) Limites et continuité en a
I-1Définiion :
soit une fonction 𝑓 d’ensemble de définition 𝒟𝑓 et deux nombres réels 𝑎 et 𝑙.
On dit que 𝑙 est la limite de 𝑓(𝑥) quand 𝑥 tend vers 𝑎, si la distance entre 𝑓(𝑥) et 𝑙 devient aussi petite que l’on veut lorsque 𝑥
élément de 𝒟𝑓 est de plus en plus proche de 𝑎.
On note : lim𝑥→𝑎 𝑓(𝑥) = 𝑙
Remarque : 𝑎 peu appartenir ou ne pas appartenir à 𝒟𝑓
I-2) Limite à gauche – Limite à droite
Soit 𝑎et𝑙 deux réels. 𝑓 est une fonction et 𝐷𝑓 son ensemble de définition.
Définition : On dit que𝑓 admet une limite à gauche en 𝑎égale à 𝑙 lorsque la restriction 𝑔 de
𝑓 à𝑫𝒇 ∩ −∞; 𝒂 admet en 𝑎 une limite égale à 𝑙.
On note : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒈(𝒙) = 𝒍.
<
On dit que𝑓 admet une limite à droite en 𝑎égale à 𝑙 lorsque la restriction 𝑔 de 𝑓 à
𝑫𝒇 ∩ 𝒂; +∞ admet en 𝑎 une limite égale à 𝑙.
On note : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒈(𝒙) = 𝒍.
>
Propriété
Soient 𝑎et 𝑙 deux nombres réels et 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I de ℝ.
Si 𝑎 ∉ 𝐼, alors on a : 𝑓 admet une limite 𝑙 en 𝑎 si et seulement si 𝑓 admet en 𝑎 une limite à
gauche et une limite à droite égale à 𝑙.
Donc : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝒍.
< >
Si 𝑎 ∈ 𝐼, 𝑓 admet une limite 𝑙 en 𝑎 si et seulement si 𝑓 admet en 𝑎 une limite à
gauche et une limite à droite égale à 𝑙.
Donc : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝒇(𝒂)
< >

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Dans ces conditions, on dit que la fonction 𝐟 est continue en 𝐚
Idée intuitive: soit 𝒞𝑓 la représentation graphique de 𝑓 dans le repère (O,i,j).
𝑓 est continue si l'ont peut tracer la courbe 𝒞𝑓 sans « lever le crayon», autrement dit sans interruption (discontinuité)
Remarque 1 :
Les fonctions polynômes, sinus, cosinus, racine carrée .... ou valeur absolue ainsi que les sommes, produits, quotients et
composées de ces fonctions sont continues sur tout intervalle où elles sont définies ! On ne démontrera donc pas la
continuité de ces fonctions usuelles.
Remarque2 : Dire qu’une fonction admet une limite en un point d’abscisse 𝑎 de son ensemble de définition c’est dire que la
fonction 𝑓 est continue en 𝑎.
I-3) Prolongement par continuité
𝑓 est une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 , 𝑎 un nombre réel n’appartenant pas à 𝐷𝑓 .
On suppose que 𝑓 admet une limite finie 𝑙 en 𝑎.
∀𝑥𝜖𝐷𝑓 , 𝜑 𝑥 = 𝑓 𝑥
Alors la fonction 𝜑 définie par est continue en𝑎 et est appelé prolongement par continuités de 𝒇 en 𝒂.
𝜑 𝑎 =𝑙
I-4) Limites de fonctions composées
Propriété
𝑓 et 𝑔sont des fonctions a, 𝑙, 𝑙 ′ sont des nombres réels ou −∞ ou +∞.
Si lim𝑥→𝑎 𝑔 𝑥 = 𝑙 et si lim𝑥→𝑙 𝑓 𝑥 = 𝑙′, alors lim𝑥→𝑎 𝑓 ∘ 𝑔 𝑥 = 𝑙′
I-5) Limites de 𝒇 et 𝒇
Propriété
soit 𝑓 une fonction, 𝑎 ∈ ℝ ∪ −∞; +∞ ; 𝑙 un nombre réel positif ou nul, 𝑙′ nombre réel.
- Si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = 𝒍 alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = 𝒍
- Si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = +∞alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = +∞
- Si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = 𝒍′ alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = 𝒍′
- Si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = +∞alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = +∞
- Si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = −∞alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙) = +∞
II) CONTINUITE SUR UN INTERVALLE
II-1) Fonction continue sur un intervalle
Soit K un intervalle, on dit que 𝑓 es continue sur 𝑲, si 𝑓 est continue en tout élément de 𝑲
Propriété :
L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle ou un singleton.
L’image d’un intervalle fermé par une fonction continue est un intervalle fermé ou un singleton.
Conséquences :
Si 𝑓 est continue sur 𝒂; 𝒃 alors 𝒇 𝒂; 𝒃 = 𝒎; 𝑴
m est le minimum de 𝑓 sur 𝒂; 𝒃
M est le maximum de 𝑓 sur 𝒂; 𝒃
II-2) Foncions continues et strictement monotones
Soit 𝑎 et 𝑏 deux éléments de ℝ tel que 𝑎 < 𝑏.
Soit 𝑓 une fonction admettant une limite à droite en𝑎 et une limite à gauche en 𝑏
Si 𝑓 est continue et strictement croissante sur 𝒂; 𝒃 alors 𝒇 𝒂; 𝒃 = 𝒇 𝒂 ; 𝒇(𝒃)
Si 𝑓 est continue et strictement croissante sur 𝒂; 𝒃 alors 𝒇 𝒂; 𝒃 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒃 𝒇 𝒙
> <
Si 𝑓 est continue et strictement décroissante sur 𝒂; 𝒃 alors 𝑓 𝒂; 𝒃 = 𝒇 𝒃 ; 𝒇(𝒂)
Si 𝑓 est continue et strictement décroissante sur 𝒂; 𝒃 alors 𝒇 𝒂; 𝒃 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒃 𝒇(𝒙) ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇(𝒙)
< >

Théorème 1
Soit 𝑓 une fonction strictement monotone sur un intervalle I, alors 𝑓 réalise une bijection de I sur 𝑓(𝐼). Sa bijection réciproque 𝑓 −1
est une fonction continue et de même sens de variation que la fonction 𝑓.

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Théorème 2
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I, alors pour tout m de 𝑓(𝐼), l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑚 admet
une unique solution dans I.
Corollaire
Soit 𝑓 une fonction continue et strictement monotone sur 𝑎, 𝑏 . si 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏) sont de signes contraires, alors l’équation
𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution dans l’intervalle 𝑎, 𝑏 .
III)Notion d’asymptote
III-1) Définitions
Soit 𝑓 une fonction et 𝒞 sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽
 Lorsque 𝑓 a une limite finie 𝑙 en −∞ ou en +∞, on dit que la droite d’équation 𝑦 = 𝑙 est asymptote à la courbe 𝒞 .
 Lorsque 𝑓a une limite infinie à gauche ou à droite de 𝑥0 ,. On dit , que la droite d’équation 𝑥 = 𝑥0 est asymptote à la
courbe 𝒞
 Lorsqu’il existe une fonction affine 𝑥 ↦ 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑡el que la fonction 𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥 + 𝑏 a pour limite 0 en −∞ ou en +∞, on dit
que la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à 𝒞 .
𝑓 𝑥
 Lorsque 𝑥
admet une limite infinie en −∞ ou en +∞, on dit que la courbe 𝒞 admet une branche parabolique de direction
(OJ).
𝑓 𝑥
 Lorsque
𝑥
admet une limite 0 en −∞ ou en +∞ , on dit que la courbe 𝒞 admet une branche parabolique de direction
(OI)
III-2) POSITION D’UNE COURBE PAR RAPPORT A UNE DROITE.
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I de ℝ, dont 𝒞𝑓 est sa courbe représentative dans un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 et ∆ une
droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 (a ∈ ℝ∗).
Pour étudier la position de 𝒞𝑓 par rapport à ∆ sur l’intervalle 𝐾 de I, il suffit d’étudier le signe de𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) :
Si 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) > 0 pour tout 𝑥 élément de 𝐾, alors 𝒞𝑓 est au-dessus de ∆ 𝑠𝑢𝑟 𝐾.
Si 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) < 0 pour tout 𝑥 élément de 𝐾, alors 𝒞𝑓 est en-dessous de ∆ 𝑠𝑢𝑟 𝐾.
𝒏
IV) Fonction du type :𝒙 ⟼ 𝒙 ; 𝒏 ∈ ℕ∗ et 𝒙 ⟼ 𝒙𝒓 ; 𝒓 ∈ ℚ∗ ; 𝒙 ∈ ℝ∗+
𝒏
IV-1) Fonction du type :𝒙 ⟼ 𝒙
a) Définition
𝑛 est un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2.
On appelle fonction racine 𝑛𝑖è𝑚𝑒 la bijection réciproque de la fonction : ℝ+ → ℝ+
𝑥 ⟼ 𝑥𝑛
b) Propriétés
𝑥 et 𝑦 étant des nombres réels positifs ou nuls et 𝑛 un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2.
𝑛
𝑥𝑛 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑛
𝑦; 𝑛
𝑦 ≥0; 𝑛
𝑦 = 𝑛
𝑦𝑛 = 𝑦
1 1 1 𝑛 1
𝑥 𝑛 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑦 𝑛 ; 𝑦 𝑛 ≥ 0 et 𝑦 𝑛 = 𝑦𝑛 𝑛 =𝑦

IV-2) Fonction du type :𝒙 ⟼ 𝒙𝒓 ; 𝒓 ∈ ℚ∗ ; 𝒙 ∈ ℝ∗+


a) Définition
𝑟 étant un nombre rationnel non nul, on appelle fonction puissance d’exposant 𝑟 la fonction : ℝ+ → ℝ+
𝑥 ⟼ 𝑥𝑟
b) Propriétés
𝑟 et 𝑟 ′ étant des nombres rationnels non nuls, 𝑥 et 𝑦 des nombres réels strictement positifs,
𝒙𝒓 𝒙 𝒓
𝒙𝒓 × 𝒚𝒓 = 𝒙𝒚 𝒓
; = ; 𝒙𝒓 𝒓′
= 𝒙𝒓×𝒓′ et 𝒙𝒓 × 𝒙𝒓′ = 𝒙𝒓+𝒓′
𝒚𝒓 𝒚

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
Dans chacun des cas suivants, calculer la limite de la fonction 𝑓 en 𝑥0 (on calculera éventuellement les limites à gauche et à
droite en 𝑥0 ).
𝑥−4 𝑥+2−2 𝑥
𝑎) 𝑓 𝑥 = , 𝑥0 = 4 ; 𝑏)𝑓 𝑥 = , 𝑥0 = 2 ; 𝑐) 𝑓 𝑥 = , 𝑥0 = 0
𝑥−2 𝑥−2 1+𝑥 2 −1
Exercice 2
1
Calculer : 𝑎) lim𝑥→−∞ ( 𝑥 2 + 𝑥 + 𝑥) ; 𝑏) lim𝑥→−∞
( 𝑥 2 +𝑥+𝑥)3
Exercice 3
Dans chacun des cas suivants calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
3𝑥 2 +1
a) 𝑓 𝑥 = ; b) 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 2 + 𝑥 2 − 3𝑥 + 1
3𝑥−1
Exercice 4
Calculer les limites suivantes :
𝑥 sin 𝑥 tan 𝑥 sin 3𝑥 tan 2𝑥
a) lim𝑥→0 ; lim𝑥→0 + tan 𝑥 ;c) lim𝑥→0 ; d) lim𝑥→0 ; e) lim𝑥→0
sin 𝑥 𝑥 𝑥 2𝑥 5𝑥

sin 3𝑥 tan 2𝑥 sin 𝑥


f) lim𝑥→0 5𝑥
; g) lim𝑥→0 tan 5𝑥 ; h) lim𝑥→0 𝑥 cos 2𝑥

Exercice 5
Dans chacun des cas suivants étudier la continuité de f en 𝑥0
3𝑥 2 −5𝑥−7
a) 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 − 5𝑥 − 7 , 𝑥0 = 2, b) 𝑓 𝑥 = 4 − 𝑥, 𝑥0 = 4; 𝑐) 𝑓 𝑥 = 8𝑥 3 −5𝑥+3 , 𝑥0 = 1
𝑥−4
𝑑) 𝑓 𝑥 = ; 𝑥 = −2
𝑥+2 0
Exercice 6
𝑥+2−2
𝑓 𝑥 = 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 2
Soit 𝑓 la fonction définie par : 1 2
𝑥−2
3
Etudier la continuité de 𝑓 en 2.
𝑓 𝑥 = 4
𝑥 −4 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 2
Exercice 7
Dans chacun des cas suivants, déterminer 𝑎 pour que 𝑓 soit continue en 𝑥0
𝑥2 − 1 𝑥2 − 𝑥 + 1 − 𝑥
𝑓 𝑥 = , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ℝ∗ ; 𝑓 𝑥 = , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ℝ ∖ 1
𝑥 𝑥−1
𝑓 0 =𝑎 ; 𝑥0 = 0 𝑓 1 =𝑎 ; 𝑥0 == 1
Exercice 8
3x 2 +1−2
Soit la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ x−1
1) Calculer la limite de la fonction 𝑓 en 1.
2) En déduire une fonction 𝑔, prolongement par continuité de 𝑓 en 1.
Exercice 9
Sot 𝑓 la function numérique définie par:𝑓 𝑥 = 𝑥 3 + 𝑥 + 1
1) Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) Déterminer 𝑓( −1; 2 ).
3) Montrer que 𝑓 est une bijection de – 2; 3 sur un intervalle J à préciser.
4) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 a une unique solution réelle dans −1; 0
5) Déterminer une valeur approchée à 10−2 près de cette solution.
Exercice 10
3𝑥−2
Soit 𝑓 𝑥 = 1−𝑥
définie sur ℝ\{1}.
a) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
Interpréter graphiquement chaque résultat en termes d’asymptotes.

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b) Préciser la position de la courbe par rapport à celle qui est parallèle à (OI).

Exercice 11
𝑥 2 −3𝑥+3
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥−1
définie sur ℝ\{1} et 𝒞 sa courbe représentative.
𝑐
a) Trouver trois nombres 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que pour tout 𝑥 𝜖 ℝ\{1}; 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−1
b) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥 + 𝑏 et interpréter graphiquement le résultat.
c) Étudier la position de 𝒞 et la droite 𝒟 d’équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏.
Exercice 12
𝑥 3 −2𝑥 2 −1
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 +1
définie sur ℝ et 𝒞 sa courbe représentative.
𝑐𝑥 +𝑑
a) Trouver quatre nombre réels a, 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 tels que pour tout nombre réel𝑥, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥 2 +1
b) En déduire que 𝒞 admet une asymptote dont on précisera l’équation.
Exercice13
Ecris sous la forme 𝑎𝑞 (𝑎 ∈ ℕ, 𝑞 ∈ ℚ)
3 3 5
25 4× 4×2 2 2× 8 4 4
𝑎) ; 𝑏) 6 ; 𝑐) ; 𝑑) 3 + 1875 + 243
5 2 5
128

EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
1) Calculer les limites suivantes.
a) lim𝑥→+∞ ( 5𝑥 − 2 − 𝑥 + 1) ; lim𝑥→−∞ ( 5 − 𝑥 − 1 − 𝑥)
b) lim𝑥→−∞ ( 1 − 𝑥 + 2𝑥) ; lim𝑥→+∞ (𝑥 − 𝑥 2 + 1)
𝑥 2 +1−2
2) Calculer les limites en −∞ et en+∞ de la fonction 𝑓 définie par : 𝑓 𝑥 = 1−𝑥
.
Exercice 2
Dans chacun des cas suivants calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
3𝑥 2 +1+5𝑥 3𝑥 2 +1 𝑥− 𝑥 2 −3𝑥+1
a) 𝑓 𝑥 = ; b) 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 + 𝑥 − 𝑥 2 + 1; c) 𝑓 𝑥 = .; 𝑑) 𝑓 𝑥 =
3𝑥−1 4𝑥 2 +3 2𝑥+ 4𝑥 2 +𝑥
exercice 3
𝛼 𝑥 2 +𝛽
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 −𝛾
Déterminer les nombres réels𝛼, 𝛽, 𝛾 sachant que lim𝑥→1 𝑓(𝑥) = −2, lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim𝑥→0 𝑓(𝑥) = 1
Exercice 4
2𝑥 2 +3𝑥−2
Sot𝑓 la fonction numérique définie par:𝑓 𝑥 = 𝑥+3
et 𝒞𝑓 sa courbe representative dans un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
a) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition𝐷𝑓 .
b) Démontrer que 𝒞𝑓 admet une asymptote verticale dont vous préciserez une équation.
𝑐
c) Démontrer qu’il existe trois réels𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que pour tout 𝑥 𝜖 ℝ\{−3} 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥+3
d) En déduire que la droite (𝒟) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 3 est une asymptote oblique à 𝒞𝑓 .
Exercice 5
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥 3 + 4𝑥 2 + 6𝑥 + 1 définie sur ℝ
Démontrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ℝ.
Donner un encadrement de 𝛼 à 10−3 près.
Exercice 6
On considère la fonction : 𝑓: −1; +∞ → −4; +∞
𝑥 → 𝑥 2 + 2𝑥 − 3
1) Justifier que 𝑓 est une bijection.
2) Déterminer la bijection réciproque de 𝑓.
3) Etablir le tableau de variation de 𝑓 −1
4) Construire la représentation graphique de 𝑓, en déduire celle de 𝑓 −1 .

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1 : Calculons les limites de la fonction 𝒇 en 𝒙𝟎
𝒙−𝟒 (𝒙−𝟒)( 𝒙+𝟐) (𝒙−𝟒)( 𝒙+𝟐)
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝒙+𝟐 =𝟒
𝒙−𝟐 ( 𝒙−𝟐)( 𝒙+𝟐) 𝒙−𝟒
𝒙+𝟐−𝟐 ( 𝒙+𝟐−𝟐)( 𝒙+𝟐+𝟐) 𝒙+𝟐−𝟒 𝟏 𝟏
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 =
𝒙−𝟐 (𝒙−𝟐)( 𝒙+𝟐+𝟐) (𝒙−𝟐)( 𝒙+𝟐+𝟐) 𝒙+𝟐+𝟐 𝟒
𝒙 𝒙( 𝟏+𝒙𝟐 +𝟏) 𝒙( 𝟏+𝒙𝟐 +𝟏) 𝟏+𝒙𝟐 +𝟏 −∞ 𝒔𝒊 𝒙 → 𝟎<
c) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =
𝟏+𝒙𝟐 −𝟏 ( 𝟏+𝒙𝟐 −𝟏)( 𝟏+𝒙𝟐 +𝟏) 𝟏+𝒙𝟐 −𝟏 𝒙 +∞ 𝒔𝒊 𝒙 → 𝟎>
Exercice 2 :
a) Il faut utiliser l’expression conjuguée pour le calcul de cette limite car les théorèmes généraux ne permettent pas de
conclure.
𝒙𝟐 +𝒙+𝒙 ( 𝒙𝟐 +𝒙−𝒙) 𝒙𝟐 +𝒙−𝒙𝟐 𝒙
Soit 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝒙 = = =
𝒙𝟐 +𝒙−𝒙 𝒙𝟐 +𝒙−𝒙 𝒙𝟐 +𝒙−𝒙
Pour lever l’indétermination, il faut encore factoriser !
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝟏
= = = = = =
𝒙𝟐 +𝒙−𝒙 𝟏
𝒙𝟐 (𝟏+ )−𝒙
𝟏
𝒙𝟐 𝟏+ −𝒙 𝒙
𝟏 𝟏
𝟏+ −𝒙 −𝒙 𝟏+ −𝒙 −𝒙
𝟏
𝟏+ +𝟏 − 𝟏+ +𝟏
𝟏
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
𝟏 𝟏
On obtient :𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =−
𝟏 𝟐
− 𝟏+ +𝟏
𝒙
𝟏 𝟏
b) Grâce à la règle de calcul de limite de fonctions composées, on établit que : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝟏 𝟑
= −𝟖
( 𝒙𝟐 +𝒙+𝒙)𝟑 −
𝟐

Exercice 3 :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝟑𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 (𝟏+ 𝟐 ) 𝒙 𝟏+ 𝟐 −𝒙 𝟏+ 𝟐 𝟏+ 𝟐 𝟏
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ − 𝟏 =−
𝟑𝒙−𝟏 𝟑𝒙−𝟏 𝒙(𝟑− ) 𝒙(𝟑− ) 𝟑− 𝟑
𝒙 𝒙 𝒙
𝟏 𝟏 𝟏
𝟏 𝟏 𝒙 𝟏+ 𝟐 𝒙 𝟏+ 𝟐 𝟏+ 𝟐 𝟏
𝒙 𝒙 𝒙
car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 =
𝒙𝟐 𝒙 𝒙(𝟑− ) 𝒙(𝟑− ) 𝟑− 𝟑
𝒙 𝒙 𝒙
𝒙+𝟐+ 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏 (𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏) 𝒙𝟐 +𝟒𝒙+𝟒−𝒙𝟐 +𝟑𝒙−𝟏 𝟕𝒙+𝟑
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =
𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏 (𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏 (𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏
𝟑 𝟑
𝒙(𝟕+𝑿) 𝟕+𝑿 𝟕 𝟏 𝟐 𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝟎
𝟐 𝟑 𝟏 𝟐 𝟑 𝟏 𝟐 𝒙𝟐 𝒙 𝒙
𝒙(𝟏+ + 𝟏− + 𝟐 𝟏+ + 𝟏− + 𝟐
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙

𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ (𝒙 + 𝟐 + 𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 + 𝟏)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐 + 𝒙𝟐 𝟏 − + =
𝒙 𝒙𝟐

𝟑 𝟏 𝟑 𝟏 𝟐 𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐 + 𝒙 𝟏− + =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐 − 𝒙 𝟏− + = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙(𝟏 + + 𝟏− + = +∞
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐

Exercice 4:
𝒙 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒙
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒔𝒊𝒏𝒙 =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒙
𝒙
𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 + 𝐭𝐚𝐧 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 + =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =1 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒔𝒊𝒏𝒙 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙 = 𝟏
𝒙 𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙
𝒔𝒊𝒏𝒙
𝐭𝐚𝐧 𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒙
c) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙
=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = × =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =1 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙 = 𝟏
𝒙 𝒙 𝒙𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙
𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝑿
d) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 =1
𝟐𝒙 𝟑𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟑𝒙 𝟐 𝟑𝒙 𝑿
𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒙 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝑿
e) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 =1
𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟓 𝟐𝒙 𝟓 𝟐𝒙 𝑿
𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝑿
f) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 =1
𝟓𝒙 𝟑𝒙 𝟓𝒙 𝟓 𝟑𝒙 𝟓 𝟑𝒙 𝑿
𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒙 𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟐 𝟏 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙
g) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 ( × × )=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × × =𝐥𝐢𝐦 × 𝒕𝒂𝒏𝟓𝒙 𝟓 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =
𝐭𝐚𝐧 𝟓𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝒕𝒂𝒏𝟓𝒙 𝒙→𝟎 𝟓 𝟐𝒙
𝟓𝒙
𝒕𝒂𝒏𝟓𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝟓𝒙
sin 𝑥 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒙
h) lim𝑥→0 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 = 𝟏
𝑥 cos 2𝑥 𝒙 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒙
Exercice 5 :
𝒇 est continue en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒙𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 )
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 (𝟑𝒙𝟐 − 𝟓𝒙 − 𝟕 )=𝟑 × 𝟐𝟐 − 𝟓 × 𝟐 − 𝟕=𝟏𝟐 − 𝟏𝟎 − 𝟕 = −𝟓 et 𝒇 𝟐 = −𝟓
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𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟐 = −𝟓 Alors 𝒇 est continue en 2
Ou bien 𝒇 est une fonction polynôme, elle est continue en tout élément de ℝ en particulier en 2.
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝟒 − 𝒙= 𝟒 − 𝟒=0 et 𝒇 𝟒 = 𝟎 alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟒 = 𝟎 Alors 𝒇 est continue en 4
𝟑𝒙𝟐 −𝟓𝒙−𝟕 𝟑×𝟏𝟐 −𝟓×𝟏−𝟕 𝟑 𝟑 𝟑
c) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 = =− et 𝒇 𝟏 = − alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟏 = − Alors 𝒇 est continue en 1
𝟖𝒙𝟑 −𝟓𝒙+𝟑 𝟖×𝟏𝟑 −𝟓×𝟏+𝟑 𝟐 𝟐 𝟐
d) 𝑫𝒇 = 𝒙 ∈ ℝ/𝒙 + 𝟐 ≠ 𝟎 . On a : 𝑫𝒇 = ℝ ∖ −𝟐 − 𝟐 ∉ 𝑫𝒇 alors 𝒇 n’est pas continue en -2
Exercice 6
𝒙+𝟐−𝟐 ( 𝒙+𝟐−𝟐)( 𝒙+𝟐+𝟐) 𝒙+𝟐−𝟒 𝒙−𝟐 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =
𝒙−𝟐 (𝒙−𝟐( 𝒙+𝟐+𝟐) (𝒙−𝟐( 𝒙+𝟐+𝟐) (𝒙−𝟐( 𝒙+𝟐+𝟐) 𝒙+𝟐+𝟐 𝟒
1 3 1 3 3 1
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐< 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐< ( 𝑥 2 − )= 22 − =1 − =
4 4 4 4 4 4
𝟏
On a :𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐< 𝒇(𝒙)=𝒇 𝟐 = . Alors 𝒇 est continue en 2.
𝟒
Exercice 7
𝒇 est continue en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒙𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 )
𝒙𝟐 −𝒙 𝒙(𝒙−𝟏)
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 (𝒙 − 𝟏)= -1 et 𝒇(𝟎) = 𝒂
𝒙 𝒙
Alors 𝒂 = −𝟏
𝒙𝟐 −𝒙+𝟏−𝒙 ( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏−𝒙)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙) 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏−𝒙𝟐 −𝒙+𝟏
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 =𝐥𝐢𝐦 =𝐥𝐢𝐦 =
𝒙−𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙) 𝒙→𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙) 𝒙→𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙)
−𝟏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦 =− et 𝒇 𝟏 = 𝒂 Alors 𝒂=−
𝒙→𝟏 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙 𝟐 𝟐

Exercice 8
L’ensemble de définition de 𝒇 est 𝑫𝒇 = 𝒙 ∈ ℝ/𝒙 − 𝟏 ≠ 𝟎 . On a : 𝑫𝒇 = ℝ ∖ 𝟏
𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟐 𝟎
1) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 (𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒓é𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒅′ 𝒊𝒏𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 )
𝒙−𝟏 𝟎
𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟐 𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟐 ( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) 𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟒 𝟑𝒙𝟐 −𝟑 𝟑 𝒙−𝟏 (𝒙+𝟏) 𝟑(𝒙+𝟏)
= = = == ==
𝒙−𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐
𝟑(𝒙 + 𝟏) 𝟔 𝟑
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 = =
𝒙→𝟏 𝒙→𝟏 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐 𝟒 𝟐
𝟏 ∉ 𝑫𝒇
2) Ona : 𝟑 Donc 𝒇 admet un prolongement par continuité en 𝒙𝟎 =1. Soit 𝒈 la fonction numérique définie
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) =
𝒙≠𝟏 𝟐

𝒈 𝒙 =𝒇 𝒙 𝒔𝒊 𝒙 ≠ 𝟏
par: 𝟑 𝒈 ainsi définie est le prolongement par continuité de 𝒇 en 𝒙𝟎 =1
𝒈 𝟏 =
𝟐
Exercice 9
1) On a 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ ( 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟏) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙𝟑 = −∞
et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟏) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝟑 = +∞
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 + 𝟏comme𝟑𝒙𝟐 + 𝟏 > 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ (∆< 𝟎); alors ∀ 𝒙 ∈ ℝ𝒇′ (𝒙) > 0. 𝒇 est continue et strictement
Tableau de variation
𝒙 −∞ +∞
𝒇′ 𝒙 +
+∞

𝒇(𝒙)

−∞
2)Déterminons 𝒇( −𝟏; 𝟐 )
𝒇 est une fonction continue et strictement croissante sur −𝟏; 𝟐 alors 𝒇 −𝟏; 𝟐 = 𝒇 −𝟏 ; 𝒇(𝟐) = −𝟏; 𝟏𝟏
3) Montrons que 𝒇 est une bijection de – 𝟐; 𝟑 sur un intervalle J à préciser
𝒇 est une fonction continue et strictement croissante sur – 𝟐; 𝟑 alors 𝒇 est une bijection de – 𝟐; 𝟑 vers 𝒇 −𝟐; 𝟑 = 𝒇 −𝟐 ; 𝒇 𝟑
= −𝟗; 𝟑𝟏 .Donc 𝑱 = −𝟗; 𝟑𝟏
4) ∀ 𝒙 ∈ −𝟏; 𝟎 , 𝒇 est une fonction continue et strictement croissante alors 𝒇 est une bijection de – 𝟏; 𝟎 vers
𝒇 −𝟏; 𝟎 = 𝒇 −𝟏 ; 𝒇(𝟎) = −𝟏; 𝟏 or Or 𝟎 ∈ −𝟏; 𝟏 . Il existe donc un unique nombre réel 𝜶 tel que : 𝒇 𝜶 = 𝟎 sur −𝟏; 𝟎 .
5) Déterminons une valeur approchée à 𝟏𝟎−𝟐 près de cette solution
Pour donner un encadrement de 𝜶, on utilise la méthode de balayage
Recherche d’un encadrement de 𝜶 par deux décimaux consécutifs d’ordre 1
𝒙 -1 -0,9 -0,8 -0,7 -0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1 0
𝒇(𝒙) - - - - + + + + + + +
On obtient : −𝟎, 𝟕 < 𝛼 < −0,6 et −𝟎, 𝟔— −𝟎, 𝟕 = 𝟎, 𝟏

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Recherche d’un encadrement de 𝜶 par deux décimaux consécutifs d’ordre 2
𝒙 -0,7 -0,69 -0,68 -0,67 -0,66 -0,65 -0,64 -0,63 -0,62 -0,61 -0,6
𝒇(𝒙) - - + + + + + + + + +
On obtient : −𝟎, 𝟔𝟗 < 𝛼 < −0,68 et −𝟎, 𝟔𝟗— −𝟎, 𝟔𝟖 = 𝟎, 𝟎𝟏
Exercice 10
a) 𝑫𝒇 = −∞; 𝟏 ∪ 𝟏; +∞
𝟑𝒙−𝟐 𝟑𝒙 𝟑𝒙−𝟐 𝟑𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ ( )=−𝟑 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( )=−𝟑
𝟏−𝒙 −𝒙 𝟏−𝒙 −𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = −𝟑 Alors la droite d’équation 𝒚 = −𝟑 est asymptote « horizontale » à la courbe
représentative de 𝒇 en −∞ 𝒆𝒕 𝒆𝒏 + ∞
𝟑𝒙−𝟐 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 (𝟑𝒙 − 𝟐) × =+∞ Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 (𝟑𝒙 − 𝟐) = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 = +∞
< < 𝟏−𝒙 < 𝟏−𝒙 < < 𝟏−𝒙
𝟑𝒙−𝟐 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 (𝟑𝒙 − 𝟐) × =−∞ Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 (𝟑𝒙 − 𝟐) = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 = −∞
> > 𝟏−𝒙 > 𝟏−𝒙 > > 𝟏−𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=+∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=−∞, alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est asymptote à la courbe représentative de 𝒇.
< >
b) Etude de la position de la courbe par rapport à l’asymptote qui est parallèle à (OI)
3𝑥−2 3𝑥−2+3−3𝑥 𝟏
𝒇 𝒙 − −𝟑 = + 3= = . Alors le signe 𝒇 𝒙 − 𝟑 dépend de celui de 𝟏 − 𝒙.
1−𝑥 1−𝑥 𝟏−𝒙
∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 𝒙 − 𝟑 > 0 : la courbe est au dessus de l’asymptote.
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝟑 < 0 : la courbe est en dessous de l’asymptote.
Exercice 11
a) Il faut procéder par identification ou par la division Euclidienne : pour tout 𝒙 ∈ ℝ\{𝟏}.
𝒄 𝒂𝒙+𝒃 𝒙−𝟏 +𝒄 𝒂𝒙𝟐 −𝒂𝒙+𝒃𝒙−𝒃+𝒄 𝒂𝒙𝟐 + −𝒂+𝒃 𝒙−𝒃+𝒄
𝒇(𝒙) = 𝒂𝒙 + 𝒃 + = = = :
𝒙−𝟏 𝒙−𝟏 𝒙−𝟏 𝒙−𝟏
𝒂=𝟏
𝒂𝒙𝟐 + −𝒂+𝒃 𝒙−𝒃+𝒄 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟑
Par identification: = ⟺ 𝒃 − 𝒂 = −𝟑 soit 𝒂 = 𝟏; 𝒃 = −𝟐 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏
𝒙−𝟏 𝒙−𝟏
𝒄−𝒃=𝟑
𝟏
Donc 𝒇 𝒙 = 𝒙 − 𝟐 +
𝒙−𝟏
𝟏 𝟏
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) − 𝒂𝒙 + 𝒃 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 − 𝟐 + − 𝒙 − 𝟐 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( )=0
𝒙−𝟏 𝒙−𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐 = 𝟎. Alors la droite 𝓓 d’équation 𝒚 = 𝒙 − 𝟐 est asymptote « oblique » à 𝓒 en +∞.
c) Cela revient à étudier le signe de 𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐
𝟏 𝟏
𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐 = . Alors le signe de 𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐 dépend du signe de .
𝒙−𝟏 𝒙−𝟏
∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 𝒙 − (𝒙 − 𝟐) < 0 : la courbe 𝒞 est en dessous de 𝒟
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇 𝒙 − (𝒙 − 𝟐) > 0 : la courbe 𝒞 est au dessus de 𝒟
Exercice 12
a) Il faut procéder par identification ou par la division Euclidienne : pour tout 𝒙 ∈ ℝ.
𝒄𝒙+𝒅 𝒂𝒙+𝒃 𝒙𝟐 +𝟏 +𝒄𝒙+𝒅 𝒂𝒙𝟑 +𝒂𝒙+𝒃𝒙𝟐 +𝒃+𝒄𝒙+𝒅 𝒂𝒙𝟑 +𝒃𝒙𝟐 𝒂+𝒄 𝒙+𝒃+𝒅
𝒇(𝒙) = 𝒂𝒙 + 𝒃 + = = = :
𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏
𝒂=𝟏
𝒂𝒙𝟑 +𝒃𝒙𝟐 𝒂+𝒄 𝒙+𝒃+𝒅 𝒙𝟑 −𝟐𝒙𝟐 −𝟏 𝒃 = −𝟐
Par identification: = ⟺ soit 𝒂 = 𝟏; 𝒃 = −𝟐 ; 𝒄 = −𝟏 𝒆𝒕 𝒅 = 𝟏
𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 𝒂+𝒄 =𝟎
𝒃 + 𝒅 = −𝟏
−𝒙+𝟏
Donc 𝒇 𝒙 = 𝒙 − 𝟐 +
𝒙𝟐 +𝟏
−𝒙+𝟏 −𝒙+𝟏
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) − 𝒂𝒙 + 𝒃 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 − 𝟐 + − 𝒙 − 𝟐 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( )=0
𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) − 𝒙 − 𝟐 = 𝟎. Alors la droite 𝓓 d’équation 𝒚 = 𝒙 − 𝟐 est asymptote « oblique » à 𝓒 en +∞.
Exercice 13
𝟏 𝟏 𝟐
𝟑 𝟐 𝟏
𝟐𝟓 𝟐𝟓𝟑 (𝟓𝟐 )𝟑 𝟓𝟑
𝒂) 𝟓
= 𝟓 = 𝟓
= 𝟓
= 𝟓(𝟑−𝟏) = 𝟓−𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏
𝟑 𝟐 𝟏 𝟏
𝟒× 𝟒×𝟐 𝟐 𝟒×𝟒𝟑 ×𝟐×𝟐𝟐 𝟖×(𝟐𝟐 )𝟑 ×𝟐𝟐 𝟐𝟑 ×𝟐𝟑 ×𝟐𝟐
𝒃) 𝟔 = 𝟏 = 𝟏 = 𝟏 = 𝟐(𝟑+𝟑+𝟐−𝟔) = 𝟐𝟒
𝟐 𝟐𝟔 𝟐𝟔 𝟐𝟔
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 𝟏𝟕
𝟓 ( + ) 𝟏𝟕 𝟕 𝟏𝟎
𝟐× 𝟖 𝟐𝟓 ×𝟖𝟐 𝟐𝟓 ×(𝟐𝟑 )𝟐 𝟐𝟓 ×𝟐𝟐 𝟐𝟓 𝟐 𝟐𝟏𝟎
𝒄) = 𝟏 𝟏 = 𝟏 = 𝟏 = 𝟕 = 𝟕 = 𝟐(𝟏𝟎−𝟏𝟎) = 𝟐𝟏𝟎 = 𝟐
𝟓 (𝟏𝟐𝟖𝟓 )𝟐 𝟏𝟐𝟖𝟏𝟎 (𝟐𝟕 )𝟏𝟎 𝟐𝟏𝟎 𝟐𝟏𝟎
𝟏𝟐𝟖
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟓
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝒅) 𝟑 + 𝟏𝟖𝟕𝟓 + 𝟐𝟒𝟑= 𝟑 + 𝟑 × 𝟓𝟒 + 𝟑𝟓 = (𝟑𝟐 )𝟐 + (𝟑 × 𝟓𝟒 )𝟒 + (𝟑𝟓 )𝟒 = 𝟑𝟒 + 𝟑𝟒 × (𝟓𝟒 )𝟒 + 𝟑𝟒 =
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟗
𝟑𝟒 + 𝟓 × 𝟑𝟒 + 𝟑𝟏+𝟒 = 𝟔 × 𝟑𝟒 + 𝟑 × 𝟑𝟒 =𝟗 × 𝟑𝟒 =𝟑𝟐 × 𝟑𝟒 = 𝟑𝟐+𝟒 = 𝟑𝟒
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CHAPITRE II : DERIVEES ET PRIMITIVES

Introduction

Des techniques empiriques d’approximations de longueurs de courbes, d’aires ou de volumes étaient utilisées par
Archimède et Eudoxe. Les recherches foisonnantes du XIIe siècle introduisent de nouvelles notions (vitesse instantanée,
direction d’un mobile sur sa trajectoire, problèmes d’extremums….) qui provoquent la classification de ces anciennes
techniques et aboutissent aux notions de différentielle et de dérivée. Citons entre autres les travaux de Descartes (1596-
1650),PASCAL (1623-1662)FERMAT (1601-1665), et surtout NEWTON (1642-1727) et LEIBNIZ(1646-1716) qui travaillant
indépendamment découvrent les mêmes résultats et méthodes, mais deux formes radicalement différentes, qui s’opposèrent
au cours des siècles. D’Alembert (1717-1783) clarifie le rôle fondamental des limites dans la dérivation. Enfin, en 1821, les
fondements du calcul différentiel figurent pour la première fois dans les ouvrages d’enseignement de CAUCHY.

Pour préciser le comportement de la fonction f pour les valeurs de 𝑥 voisines d’un réel a, on peut tenter une comparaison de
𝑓 avec des fonctions connues (et en premier lieu, des fonctions du premier degré) prenant la même valeur que 𝑓en 𝑎.

L’étude de l’erreur commise dans ce processus d’approximation conduit à la notion de meilleure approximation affine et à
celle de nombre dérivé, puis à celle de fonction dérivée.
FICHE DE COURS
II-1) DERIVATION
II-1-1) Dérivabilité en a
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎. On dit que 𝑓 est dérivable en 𝑎 si a une limite finie 𝑙 en
𝒙−𝒂
𝑎.
Cette limite 𝑙 est appelée nombre dérivé de 𝑓 en a et est notée 𝑓 ′ 𝑎
II-1-2) Dérivabilité à gauche, dérivabilité à droite en 𝒂
Définition :
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On dit que 𝑓 est dérivable à gauche en 𝒂, si : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 existe et est finie. Cette limite est appelée le nombre
< 𝒙−𝒂
dérivée de 𝑓 à gauche en a.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On note : 𝒇′ 𝒈 𝒂 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂
< 𝒙−𝒂
La droite passant par 𝑨 𝒂, 𝒇(𝒂) et de coefficient directeur 𝒇′ 𝒈 𝒂 est appelée la tangente à gauche à la courbe
représentative de 𝑓 au point 𝐴.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On dit que 𝑓 est dérivable à droite en 𝒂si : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 existe et est finie. Cette limite est appelée le nombre
> 𝒙−𝒂
dérivée de 𝑓 à droite en a.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On note : 𝒇′ 𝒅 𝒂 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒙−𝒂
>
La droite passant par 𝑨 𝒂, 𝒇(𝒂) et de coefficient directeur 𝒇′ 𝒅 𝒂 est appelée la tangente à droite à la courbe
représentative de 𝑓 au point 𝐴.
Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎.
𝑓 est dérivable en 𝑎 si et seulement si 𝑓 est dérivable à gauche en 𝑎, dérivable à droite en 𝑎 et 𝒇′ 𝒈 𝒂 = 𝒇′ 𝒅 𝒂
Dérivabilité et continuité en 𝒂
Si une fonction est dérivable en a, alors elle est continue en 𝑎. la réciproque est fausse : une fonction peut être continue en 𝑎
sans être dérivable en a
Équation de la tangente (T) en un point A (𝒂 ;𝒇(𝒂))
Une équation de la tangente (T) est donc : 𝑦 − 𝑓(𝑎) = 𝑓’(𝑎)(𝑥 − 𝑎)
Remarque : Lorsque 𝑓 ′ 𝑎 = 0, la tangente à 𝒞 au point 𝑎 est parallèle à l’axe des abscisses.
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Tangente verticale
Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎.
𝑓 𝑥 −𝑓(𝑎)
Lorsque la limite à droite ou la limite à gauche en 𝑎 de la fonction 𝑥 ↦ 𝑥−𝑎
est infinie, la courbe représentative de 𝑓
𝑎
admet une demi tangente verticale au point 𝐴 𝑓(𝑎)
.
II-1-3) Dérivabilité sur un intervalle
Définition :Soit 𝑓 une fonction.
- Si 𝑓 est définie sur 𝑎; 𝑏 , on dit que 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 si 𝑓 est dérivable en tout point de 𝑎; 𝑏
- Si 𝑓 est définie sur 𝑎; 𝑏 , on dit que 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 si 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 et
dérivable à droite en 𝑎 et dérivable à gauche en 𝑏.
II-1-4) Fonction dérivée
Soit 𝑓une fonction.
L’ensemble des nombres réels en lesquels 𝑓 est dérivable est appelé ensemble de dérivabilité de 𝑓.
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑓′ 𝑥 est appelé dérivée (ou fonction dérivée) de 𝑓.
CALCUL DE DERIVEES
Dérivée de la composée de deux fonctions
Théorème
Soit 𝑢 une fonction dérivable sur un intervalle K et 𝑣 une fonction dérivable sur un intervalle contenant 𝑢(𝐾). La fonction
𝑣 ∘ 𝑢 est dérivable sur 𝐾 et on a : 𝑣 ∘ 𝑢 ′ = 𝑢′ × 𝑣′ ∘ 𝑢 .
Dérivée de la réciproque d’une fonction
Propriété
Soit 𝑓 une fonction dérivable, strictement monotone sur un intervalle K, tel que ∀𝑥 ∈ 𝐾, 𝑓′ 𝑥 ≠ 0.
La fonction f réalise une bijection de K vers 𝑓 𝐾 .
1
La bijection réciproque 𝑓 −1 est dérivable sur f(K) et on a : 𝑓 −1 ′ =
𝑓′ ∘𝑓−1
III PRIMITIVES
Définition : Soit𝑓 une fonction définie sur un intervalle 𝐾.
On appelle primitive de 𝑓 sur 𝐾 toute fonction 𝐹 de 𝐾 vers ℝ telle que, pour tout élément x de k 𝐹’(𝑥) = 𝑓(𝑥).
Propriété :Si 𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐾 alors 𝑓admet une primitive sur 𝐾.
Ensemble des primitives d’une fonction
Propriété 1 : Soit 𝑓une fonction admettant une primitive 𝐹 sur intervalle 𝐾.
Pour tout nombre réel 𝑐, la fonction 𝑥 ⟼ 𝐹 𝑥 + 𝑐est une primitive de 𝑓 sur 𝐾.
Toute primitive de 𝑓 sur 𝐾 est de la forme 𝑥 ⟼ 𝐹 𝑥 + 𝑐, où 𝑐 ∈ ℝ.
Propriété 2
Soit𝑓 une fonction admettant une primitive sur un intervalle 𝐾.𝑦0 un nombre réel et 𝑥0 un élément de 𝐾. Il existe une seule
primitive de 𝑓 sur 𝐾 et une seule qui prend la valeur 𝑦0 en 𝑥0 .
Primitives des fonctions usuelles
𝒙⟼𝒂 𝒙 ⟼ 𝒙𝒏 𝟏 𝟏 𝒙 ⟼ 𝒙𝒓 𝟏
Fonction f 𝒙⟼ 𝒙⟼ 𝒙 ⟼ 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒙 ⟼ 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒙⟼
(𝒂 ∈ ℝ) (𝒏 ∈ ℕ) 𝒙𝒏 𝒙 (𝒓 ∈ ℚ\{−𝟏}) 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙

𝒙𝒏+𝟏 𝟏 𝒙𝒓+𝟏
Primitive F de f 𝒂𝒙 + 𝒄 +𝒄 − +𝒄 𝟐 𝒙+𝒄 −𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒄 +𝒄 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝒄 𝐭𝐚𝐧 𝒙 + 𝒄
𝒏+𝟏 𝒏 − 𝟏 𝒙𝒏−𝟏 𝒓+𝟏

𝟎; +∞ 𝒔𝒊 𝒓 ≥ 𝟎
Domaine de validité ℝ ℝ −∞; 𝟎 ou 𝟎; +∞ 𝟎; +∞ ℝ ℝ ℝ
−∞; 𝟎 𝐬𝐢 𝐫 ≤ 𝟎

𝒖′
𝒖′𝒖𝒏 𝒖′ 𝒖′𝒖𝒓
Fonction 𝒇 (𝒏 ∈ ℕ\{𝟏} 𝒖 𝒖′ 𝐜𝐨𝐬 𝒖 𝒖′ 𝐬𝐢𝐧 𝒖
𝒏∈ℕ 𝒖𝒏 𝒓 ∈ ℚ{−𝟏}

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𝒖𝒏+𝟏 𝟏 𝒖𝒓+𝟏
primitive de 𝒇 +𝒄 − +𝒄 2 𝒖+𝒄 +𝒄 𝐬𝐢𝐧 𝒖 + 𝒄 −𝐜𝐨𝐬 𝒖 + 𝒄
𝒏+𝟏 𝒏 − 𝟏 𝒖𝒏−𝟏 𝒓+𝟏
Sur tout Sur tout
Sur tout Sur tout intervalle où Sur tout intervalle où Sur tout intervalle où
intervalle où intervalle où
Commentaires intervalle où 𝒖 𝒖 est dérivable et ne 𝒖 est dérivable et 𝒖 est dérivable et
𝒖 est 𝒖 est
est dérivable s’annule pas strictement positive positive
dérivable dérivable

IV GENERALITES SUR LES FONCTIONS


Parité
Fonction paire
Définition
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 . On dit que la fonction 𝑓 est paire si 𝐷𝑓 est symétrique par rapport à zéro et
pour tout 𝑥 élément de 𝐷𝑓 , ona : 𝑓 −𝑥 = 𝑓(𝑥).
Le repère étant orthogonal, une fonction est paire si et seulement si l’axe des ordonnées est un axe de symétrie de
sa courbe représentative.
Fonction impaire
Définition
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 . On dit que la fonction 𝑓 est impaire si 𝐷𝑓 est symétrique par rapport à zéro
et pour tout 𝑥 élément de 𝐷𝑓 , ona : 𝑓 −𝑥 = −𝑓(𝑥).
Une fonction est impaire si et seulement si l’origine du repère est un centre de symétrie de sa courbe
représentative.
Centre de symétrie - Axe de symétrie
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 ; 𝒞 sa courbe représentative et 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels.
Centre de symétrie
Le point 𝐴 𝑎𝑏 est un centre de symétrie de 𝒞 si et seulement si ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et
𝑓 2𝑎 − 𝑥 + 𝑓 𝑥 = 2𝑏 𝑜𝑢 ∀ 𝑥 ∈ ℝ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓 𝑎 − 𝑥 + 𝑓 𝑎 + 𝑥 = 2𝑏
Axe de symétrie
La droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est un axe de symétrie de 𝒞 si et seulement si ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓 2𝑎 − 𝑥 =
𝑓 𝑥 𝑜𝑢 ∀ 𝑥 ∈ ℝ; 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓 𝑎 − 𝑥 = 𝑓 𝑎 + 𝑥

Plan d'étude d'une fonction

Ensemble de définition Df.


Éventuelle parité ou périodicité (pour réduire l'ensemble d'étude).
Limites ou valeurs de 𝑓aux bornes des intervalles constituant 𝐷𝑓 et éventuelles asymptotes.
Existence et détermination de 𝑓′(en utilisant les opérations ou la définition) puis signe de𝑓 ′ (𝑥).
Tableau de variation récapitulant les résultats précédents.
Recherche éventuelle d'un centre ou d'un axe de symétrie.
Tracé de la courbe après avoir placé :
- les axes du repère avec la bonne unité ;
- les points particuliers (tangente horizontale ou verticale, intersection avec les axes, ...) ;
- les éventuelles asymptotes.

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
Dans chacun des cas suivants, calculer en utilisant, la définition, le nombre dérivé de la fonction 𝑓 en𝑥0 .
2−3𝑥 1 𝑥+1
𝑎) 𝑓 𝑥 = −3𝑥 2 + 4𝑥 + 5, 𝑥0 = 2; 𝑏) 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
, 𝑥0 = − 2 ; c) 𝑓 𝑥 = 𝑥2
, 𝑥0 = 1;
1
𝑑) 𝑓 𝑥 2𝑥 + 5, 𝑥0 = −
2
Exercice 2
Dans chacun des cas suivants déterminer une équation de la tangente à la courbe représentative de la fonction f au point
d’abscisse 𝑥0.
𝑥 3 +1 1 2−3𝑥
𝑎) 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 − 3𝑥 − 1, 𝑥0 = −2; 𝑏) 𝑓 𝑥 = 𝑥
, 𝑥0 = 3 ; c) 𝑓 𝑥 = 𝑥−2
, 𝑥0 = 0 ;
𝑑) 𝑓 𝑥 = 2𝑥 − 3 , 𝑥0 = 2.
Exercice 3
Déterminer la dérivée des fonctions suivantes :
a) 𝑥 ⟼ −𝑥 5 + 𝑥 3 − 4; 𝑏) 𝑥 ⟼ 𝑥 2 + 1 4 ; 𝑐) 𝑥 ⟼ 5𝑥 + 2 3
3 − 4𝑥 ;
𝑥 2 +2𝑥+1 𝑥−1
𝑑) 𝑥 ⟼ 𝑥 2 −𝑥−1
; 𝑒)𝑥 ⟼ 𝑥 2 − 3𝑥 ; 𝑓) 𝑥 ⟼ 3𝑥−2
Exercice 4
En utilisant la définition du nombre dérivé, calculer les limites suivantes
𝑥+1−1 𝑥+1− 2 𝑥 2 +𝑥+3−3
𝑎) lim𝑥⟶0 𝑥
; b) lim𝑥⟶1 𝑥−1
; 𝑐) lim𝑥⟶2 𝑥−2
Exercice 5
𝑥 2 −3𝑥+1
Soit la fonction 𝑓: 𝑥 ⟶ 𝑥+1
et 𝒞 sa courbe représentative.
1) Déterminer une équation de la tangente à 𝒞 au point d’abscisse 1.
2) Existe-t-il des points de 𝒞 où la tangente a pour coefficient directeur -4 ?
3 1
3) Existe-t-il des points de 𝒞 où la tangente est parallèle à la droite ∆ d’équation𝑦 = 2 𝑥 + 2 ?
Exercice 6
𝑥 2 +𝑎𝑥 +𝑏
On considère la fonction 𝑓 définie par : 𝑓 𝑥 = . 𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels.
𝑥 2 +1
1. Déterminer 𝑎 et 𝑏 pour que la tangente 𝑇 à la représentation graphique 𝒞 de la fonction 𝑓, au point d’abscisse
0 ait pour équation : 𝑦 = 3𝑥 + 2.
2. Préciser la position de 𝑇 par rapport à 𝒞 .
Exercice 7
Étudier la parité des fonctions suivantes, interpréter chaque résultat.
𝑥 3 −𝑥 𝑥
a) 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 −4 sur ℝ\{-2 ;2} b) 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +1
Exercice 8
1
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 −2𝑥+3définie sur ℝ. Montrer que la courbe représentative 𝓒 de 𝑓 admet la droite d’équation 𝑥 = 1 comme
axe de symétrie.
Exercice 9
𝑥 2 +3
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥+1
définie sur ℝ\ {-1}. Montrer que la courbe 𝒞 représentative de 𝑓 admet le point Ω −1; −2 comme
centre de symétrie.
Exercice 10
Dans chacun des cas suivants, déterminer la primitive de la fonction 𝑓 sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
4
a) 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 − 𝑥 + 7 b) 𝑓 𝑥 = 5𝑥 − 2 + 𝑥 2 c) 𝑓 𝑥 = 2𝑥 2 + 1 2

𝑥 2 +𝑥−1
d) 𝑓 𝑥 = 𝑥4
e) 𝑓 𝑥 = 3 3𝑥 − 2 3 ; 𝑓) 𝑓 𝑥 = 4𝑥 𝑥 2 − 1 3

3 4
g) 𝑓 𝑥 = 𝑥 𝑥 − 5

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Exercice 11
Dans chacun des cas suivants, déterminer les primitives de la fonction 𝑓 sur un intervalle k.
3𝑥−1 1 2
a) 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 −2𝑥−1 5
et 𝐾= − 3 ; 1 b) 𝑓 𝑥 = 1+𝑥 4
et 𝐾= −1; +∞ ;
1 3𝑥 2 +2
c) 𝑓 𝑥 = 2 et 𝐾= 0; +∞ d) 𝑓(𝑥) = 3 et 𝐾= −∞; 0
𝑥 𝑥+1 2 𝑥 +2𝑥 3

Exercice 12
Dans chacun des cas suivants, déterminer les primitives de la fonction 𝑓 sur un intervalle que l’on précisera.
2𝑥 𝑥−1
a) 𝑓 𝑥 = ; b) 𝑓 𝑥 = ; c) 𝑓 𝑥 = 𝑥 1 − 𝑥 2
𝑥 2 +1 2𝑥 2 −4𝑥−6
Exercice 13
𝑥 3 −𝑥 2 −8𝑥−8
Soit la fonction 𝑓: ⟼ 𝑥−2 2
𝑐
1) Déterminer trois nombres réels 𝑎, 𝑏𝑒𝑡𝑐 𝑡𝑒𝑙𝑠𝑞𝑢𝑒 : ∀𝑥 ∈ ℝ\{2}, 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−2 2
2) En déduire les primitives de 𝑓 sur 2; +∞ .
3) Déterminer celle qui s’annule en 3.
PROBLEME
Soit la fonction numérique 𝑓 définie sur −2; +∞ par :

𝑓 𝑥 = 2𝑥 + 4 si 𝑥 < 0.
𝑓 𝑥 = −𝑥 2 + 2𝑥 + 2 si 𝑥 ≥ 0.

On désigne par 𝒞𝑓 la représentation graphique dans le plan muni d’un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 . OI=OJ=1,5 cm.
PARTIE A
1) a)- Étudier la continuité de 𝑓 en 0.
b)- Démontrer que 𝒞𝑓 admet au point d’abscisse 0 deux demi-tangentes dont on précisera les équations.
c)- Étudier la dérivabilité de f en -2. Interpréter graphiquement le résultat.
d)- Sur qu’el intervalle 𝑓 est-elle dérivable?
e)- Étudier la branche infinie de 𝒞𝑓 en +∞.
f)- Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 1 est un axe de symétrie à 𝒞𝑓 .
2) a)- Démontrer que le signe de 𝑓’ 𝑥 est celui consigné dans le tableau ci-dessous.

𝑥 -2 0 11 +∞

𝑓′ 𝑥 + + 0 −

b)- En déduire le tableau de variation de 𝑓.

PARTIE B
Soit 𝑔, la restriction de 𝑓 à l’intervalle 1; +∞ .
1. a)- Démontrer que 𝑔 est une bijection de 1; +∞ vers un intervalle K à préciser.
b)- Justifier que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝ et que 2 <∝ < 3.
c)- Donner un encadrement de ∝ à 10-2 près.
d)- Sans expliciter𝑔−1 , dresser son tableau de variation.
e)- Montrer que pour tout 𝑥 𝜖 −∞; 3 ,𝑔−1 𝑥 = 1 + 3 − 𝑥.
f)- Calculer alors 𝑔−1 ′ −1 .
EXERCICES ET PROBLEMES DE SYNTHESE
Exercice
Soit la fonction numérique définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = −𝑥 3 + 𝑥 2 − 9𝑥 + 1 de courbe représentative Γ dans un repère
orthonormé 𝑂; 𝑖; 𝑗 , 𝑢𝑛𝑖𝑡é 1 𝑐𝑚 .
1. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
2. Calculer 𝑓′ 𝑥 , étudier son signe. Dresser le tableau de variation complet de 𝑓 sur ℝ
3.a. Ecrire une équation de la tangente 𝑇 à Γ en 𝑥0 = 2.
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b. Etudier la position relative de 𝑇 et Γ
4. Démontrer que Ω 2; −1 est le centre de symétrie de Γ
5. Représenter graphiquement 𝑇 et Γ
6. Justifier que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet trois racines 𝑥1 < 𝑥2 < 𝑥3 . Donner pour chacune d’elles un encadrement
−1
à 10 .

PROBLÈME I
PARTIE A
On considère la fonction polynôme 𝑃 définie par : P 𝑥 = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.
a) Étudier le sens de variation de 𝑃. En déduire son tableau de variation.
b) Démontrer que l’équation P 𝑥 = 0 admet une solution réelle unique ∝, et que ∝ appartient à l’intervalle 1,6; 1,7 .
c) Montrer que ∀𝑥 < ∝, 𝑃 𝑥 < 0 et ∀𝑥 > ∝, 𝑃 𝑥 > 0.
PARTIE B
1−𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = 1+𝑥 3
1) a) Développer et réduire l’expression 𝐴 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑥 2 − 𝑥 + 1
b) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Calculer la lim𝑥→−1 𝑓 𝑥 et lim𝑥→−1 𝑓 𝑥 . Donner une interprétation graphique du résultat obtenu.
< >
3) a)-Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓 𝑥 et lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 .
b)-Donner une interprétation graphique du résultat.
𝑃 𝑥
4) a)-Montrer que pour tout x différent de -1, 𝑓′ 𝑥 = 1+𝑥 3 2
b)-En déduire le sens de variation de 𝑓.
5) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2(1−𝛼)
6) a) Montrer que 𝑓 𝛼 = 3(1+𝛼 2) et donner un encadrement de 𝑓 𝛼 à 10−2 près
7) Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur l’intervalle ∝; +∞
a)--Montrer que 𝑔 est une bijection de ∝; +∞ vers un intervalle J à préciser.
b)Calculer 𝑔 0 et 𝑔−1 ′ 1 .
8) Construire 𝒞𝑓 la courbe représentative de 𝑓. (Unité graphique 4 cm).
Problème II
𝑥 3 +3𝑥 2 +10𝑥+5
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ ∖ −1 par 𝑓 𝑥 = , on désigne par 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans
𝑥+1 2
le plan rapporté au repère orthonormal 𝑂, 𝐼, 𝐽 𝑈𝑛𝑖𝑡é 1𝑐𝑚 .
1-a)Calculer lim𝑥→−1 𝑓(𝑥) et lim𝑥→−1 𝑓(𝑥). Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
< >
b)Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥)
𝑐𝑥 +𝑑
2-a) Déterminer quatre nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 tels 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥+1 2
b) Démontrer que la droite Δ d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à 𝒞 en +∞ et en −∞
c) Etudier la position de 𝒞 par rapport à Δ .
𝑥 𝑥−1 𝑥+4
3) Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout réel 𝑥 différent de −1 et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥+1 3
4-a) Montrer que le signe de 𝑓 ′ est celui consigné dans le tableau ci-dessous

𝑥 -∞ -4 -1 0 11 +∞

𝑓′ 𝑥 + 0 − + 0 − 0 +

b) Etudier le sens de variation de 𝑓


c) En déduire le tableau de variation de 𝑓.
5) Montrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛽 dans l’intervalle −1; 0
6-a) Montrer que 𝑓 est une bijection de l’intervalle 1; +∞ vers un intervalle 𝐼 à préciser.

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b) Montrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 6 admet une solution unique 𝛼 dans l’intervalle 1; +∞
c) Donner un encadrement de ∝ à 10−2 près.
7) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -8 -7 -6 -5 -4 -3,5 -3 -2 -1 0 0,5 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑓(𝑥) -8 -7,25 -6,5 -5,9 -5,7 -5,8 -6,25 -11 5 4,8 4,75 5 5,6 6,3 7 7,9 8,8 9,7 10,6
Tracer Δ ; la droite d’équation 𝑥 = −1 et 𝒞
8) soit 𝑕 la bijection de 1; +∞ sur 𝐼 telle que 𝑕 𝑥 = 𝑓(𝑥) et 𝑕−1 sa bijection réciproque. 𝐶𝑕 −1 est la courbe
représentative de la fonction 𝑕−1
a) Dresser le tableau de variation de 𝑕−1
b) Tracer 𝐶𝑕 −1 sur la figure de la question 7)
PROBLEME III
4𝑥 3 +8𝑥 2 +7𝑥+6
Soient les fonctions 𝑓 et 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓 𝑥 = 2𝑥+2 2
et
𝑔 𝑥 = −4𝑥 3 − 12𝑥 2 − 9𝑥 + 5 et 𝒞 la courbe représentative de 𝑓.
PARTIE A : Etude de 𝑔
1) Calculer lim𝑥→−∞ 𝑔(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑔(𝑥)
3 1
2) a) Montrer que 𝑔 est strictement croissante sur − 2 ; − 2 et strictement décroissante sur
3 1
−∞; − ∪ − ; +∞
2 2
b) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
1
3.a) montrer que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼 sur − ; +∞
2
b) Vérifier que 0,36 < 𝛼 < 0,37
4) montrer que ∀ 𝑥 ∈ −∞; 𝛼 , 𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) < 0
PARTIE B : Etude de 𝑓
1. démontrer que l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 est −∞; −1 ∪ −1; +∞
2. a) Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥)
b) Calculer lim𝑥→−1 𝑓(𝑥) et lim𝑥→−1 𝑓(𝑥). Interpréter graphiquement le résultat obtenu ;
< >
′ −2𝑔(𝑥)
3) Calculer 𝑓′ 𝑥 et montrer que 𝑓 𝑥 = 2𝑥+2 3
4.a) En utilisant la question 4) de la partie A. étudier le sens de variation de 𝑓.
b) Dresser le tableau de variation de 𝑓
𝑐𝑥 +𝑑
5.a) Déterminer quatre nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 tels que 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 2𝑥+2 2
b) Montrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique en −∞ et en +∞.
c) Etudier la position de 𝒞 et ∆
2𝑥+3 (2𝑥 2 +𝑥+2)
6) Montrer que pour tout 𝑥 différent de −1𝑓 𝑥 = 2𝑥+2 2
et détermine le point d’intersection de (𝒞) avec les
axes de coordonnées.
7) Tracer (𝒞) après avoir tracé ∆ .
Partie C : Etude d’une bijection
Soit 𝑕 la restriction de 𝑓 à l’intervalle 𝛼; +∞ et (Γ) sa courbe dans le même repère que (𝒞).
1- Montrer que 𝑕 est une bijection de 𝛼; +∞ sur un intervalle K à préciser.
2- Soit 𝑕−1 la réciproque de 𝑕 et (Γ′) sa représentation graphique.
a) Déterminer le plus petit intervalle sur le quel 𝑕−1 est dérivable.
b) Dresser le tableau de variation de 𝑕−1 .
′ 25
c) Calculer 𝑕(1) et en déduire 𝑕−1 16
d) Représenter graphiquement (Γ′)

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1

𝒇(𝒙)−𝒇(𝟐) −𝟑𝒙𝟐 +𝟒𝒙+𝟓−𝟏 −𝟑𝒙𝟐 +𝟒𝒙+𝟒 −𝟑𝒙−𝟐 (𝒙−𝟐)


a) 𝒇′ 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 .=
𝒙−𝟐 𝒙−𝟐 𝒙−𝟐 𝒙−𝟐
𝐥𝐢𝐦(−𝟑𝒙 − 𝟐) = −𝟖
𝒙→𝟐
𝟏
𝟏 𝟐−𝟑𝒙 𝟕 −𝟖(𝒙+𝟐)
𝟏 𝒇(𝒙)−𝒇(− ) + −𝟖 𝟏𝟔
𝒇′ −
𝟓(𝒙−𝟐)
b) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−𝟏 𝟏
𝟐
= 𝐥𝐢𝐦 𝒙→−
𝟏
𝒙−𝟐 𝟓
𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−
𝟏 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−𝟏 = .
𝟐 𝟐 𝒙+ 𝟐 𝒙+ 𝟐 𝒙+ 𝟐 𝟓(𝒙−𝟐) 𝟐𝟓
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
𝒇(𝒙)−𝒇(𝟏) 𝟏 𝒇(𝒙)−𝒇(− ) 𝟏
c) 𝒇′ 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 = −𝟑 d) 𝒇′ − = 𝐥𝐢𝐦 𝒙→−
𝟏 𝟏
𝟐
=
𝒙−𝟏 𝟐 𝟐 𝒙+ 𝟐
𝟐

Exercice 2 :une équation de la tangente à la courbe représentative de la fonction f au point d’abscisse 𝒙𝟎.
Une équation de la tangente (T) est donc : 𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 )
𝟐𝟓 𝟓𝟑
a) 𝑻 : 𝒚 = −𝟕𝒙 − 𝟓 ; b) 𝑻 : 𝒚 = − 𝒙+ ; c) 𝑻 : 𝒚 = 𝒙 − 𝟏 ; d) 𝑻 : 𝒚 = 𝒙 + 𝟏
𝟑 𝟗
Exercice 3 : calculons la dérivée des fonctions suivantes
′ ′ ′
a) 𝒇′ 𝒙 = −𝒙𝟓 + 𝒙𝟑 − 𝟒 = −𝒙𝟓 + 𝒙𝟑 + −𝟒 ′ = −𝟓𝒙𝟒 + 𝟑𝒙𝟐 = 𝒙𝟐 −𝟓𝒙𝟐 + 𝟑 .
𝟒 ′ ′
b) 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟏 = 𝟒 𝒙𝟐 + 𝟏 (𝒙𝟐 + 𝟏)𝟑 = 𝟖𝒙(𝒙𝟐 + 𝟏)𝟑 c)𝒇′ 𝒙 = 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑 𝟑 − 𝟒𝒙 ′

𝟑 ′ 𝟑
= 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑 − 𝟒𝒙 + 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑 − 𝟒𝒙 ′ = 𝟏𝟓( 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟐 (𝟑 − 𝟒𝒙) − 𝟒 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑
= 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟐 (𝟐𝟗 − 𝟖𝟎𝒙).
′ ′
𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏 𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)−(𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏)(𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)′ 𝟐𝒙+𝟐 𝒙𝟐 −𝒙−𝟏 − 𝟐𝒙−𝟏 (𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏) −𝟑𝒙𝟐 −𝟒𝒙+𝟏
𝒅) 𝒇′ 𝒙 = = = = .
𝒙𝟐 −𝒙−𝟏 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)𝟐 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)𝟐 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)𝟐
′ 𝟐 ′ ′
𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 = (𝒙 −𝟑𝒙)′ 𝟐𝒙−𝟑 𝒙−𝟏 𝒙−𝟏 𝟑𝒙−𝟐 − 𝟑𝒙−𝟐 ′ 𝒙−𝟏 −𝟑𝒙+𝟒
𝒆) 𝒇′ 𝒙 = = ; f) 𝒇′ 𝒙 = =
(𝟑𝒙−𝟐)𝟐
=
𝟐 𝒙−𝟏(𝟑𝒙−𝟐)𝟐
𝟐 𝒙𝟐 −𝟑𝒙 𝟐 𝒙𝟐 −𝟑𝒙 𝟑𝒙−𝟐

Exercice 4
𝒙+𝟏−𝟏 𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎) 𝟏 𝟏
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝒇′ (𝟎) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 et 𝒇′ 𝒙 = . Alors 𝒇′ 𝟎 =
𝒙 𝒙−𝟎 𝟐 𝒙+𝟏 𝟐
𝒙+𝟏−𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝒇 𝟎 =

𝒙 𝟐
𝒙+𝟏− 𝟐 𝒇 𝒙 −𝒇(𝟏) 𝟏 𝟏
𝒃) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟏 =𝒇′ (𝟏) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 et 𝒇′ 𝒙 = . Alors 𝒇′ 𝟏 =
𝒙−𝟏 𝒙−𝟏 𝟐 𝒙+𝟏 𝟐 𝟐
𝒙+𝟏− 𝟐 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟏 =𝒇′ 𝟏 =
𝒙−𝟏 𝟐 𝟐
𝒙𝟐 +𝒙+𝟑−𝟑 𝒇 𝒙 −𝒇(𝟐) 𝟐𝒙+𝟏 𝟓
𝒄) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟐 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟐 =𝒇′ (𝟐) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟑 et 𝒇′ 𝒙 = . Alors 𝒇′ 𝟐 =
𝒙−𝟐 𝒙−𝟐 𝟐 𝒙𝟐 +𝒙+𝟑 𝟔
𝒙𝟐 +𝒙+𝟑−𝟑 𝟓
𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟐 =𝒇′ 𝟐 =
𝒙−𝟐 𝟔
Exercice 5
1- Une équation de la tangente (T) est donc : 𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 )
𝒙𝟐 +𝟐𝒙−𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Avec 𝒇′ (𝒙) = ; 𝒙𝟎 = 𝟏; 𝒇′ 𝟏 = − 𝒆𝒕 𝒇(𝟏) = − Alors 𝑻 : 𝒚 = − 𝒙−𝟏 −
(𝒙+𝟏)𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟐
𝟏 𝟏
Une équation de la tangente (𝑻) au point d’abscisse 1 est : Alors 𝑻 : 𝒚 = − 𝒙 −
𝟒 𝟒
𝒙𝟐 +𝟐𝒙−𝟒
2- Cela revient à résoudre l’équation 𝒇 (𝒙𝟎 ) = −𝟒 ⟺ ′
= −𝟒 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟒 = −𝟒(𝒙 + 𝟏)𝟐
(𝒙+𝟏)𝟐
−𝟐
On obtient ainsi 𝒙 = −𝟐 𝒐ù 𝒙 = 𝟎 d’où les points 𝑨 −𝟏𝟏
et 𝑩 𝟎𝟏 .
𝟐
3- La tangente est parallèle à ∆ si et seulement si 𝒇′ 𝒙𝟎 = 𝟑𝟐 ⟺ 𝒙 𝒙+𝟏
+𝟐𝒙−𝟒 𝟑
𝟐 = 𝟐
𝟑
Alors 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟒 =
𝟐
𝒙 + 𝟏 𝟐 . Cette équation n’admet pas de solution : alors il n’existe pas de points de 𝓒 en le
quel la tangente est parallèle à ∆ .
Exercice 6
𝟐𝒙+𝒂 𝒙𝟐 +𝟏 −𝟐𝒙 𝒙𝟐 +𝒂𝒙+𝒃 𝟐𝒙𝟑 +𝟐𝒙+𝒂𝒙𝟐 +𝒂−𝟐𝒙𝟑 −𝟐𝒂𝒙𝟐 −𝟐𝒃𝒙
1) ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟐 = 𝟐
𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏
−𝒂𝒙𝟐 + 𝟐 𝟏 − 𝒃 𝒙 + 𝒂
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 =
𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐
𝒇′ 𝟎 = 𝒂 et 𝒇 𝟎 = 𝒃 alors : 𝑻 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃
Par identification 𝒂 = 𝟑 et 𝒃 = 𝟐
2) Précisons la position de 𝑻 par rapport à 𝓒
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Cela revient à étudier le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚
𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + 𝟐 𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + 𝟐 − 𝟑𝒙𝟑 − 𝟑𝒙 − 𝟐𝒙𝟐 − 𝟐 −𝟑𝒙𝟑 − 𝒙𝟐 𝒙𝟐 −𝟑𝒙 − 𝟏
∀𝒙∈ℝ 𝒇 𝒙 −𝒚= − 𝟑𝒙 + 𝟐 = = =
𝒙𝟐 + 𝟏 𝒙𝟐 + 𝟏 𝒙𝟐 + 𝟏 𝒙𝟐 + 𝟏
𝒙𝟐
∀ 𝒙 ∈ ℝ, > 0, alors le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 dépend de −𝟑𝒙 − 𝟏
𝒙𝟐 +𝟏
𝟏
∀ 𝒙 ∈ −∞; −
𝟑
, 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors 𝓒 est au dessus de 𝑻
𝟏
∀ 𝒙 ∈ − ; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 alors
𝟑
𝓒 est en dessous de 𝑻
Exercice 7
(−𝒙)𝟑 −(−𝒙) −𝒙𝟑 +𝒙 𝒙𝟑 −𝒙
a) ∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟐 ; 𝟐 𝐟 −𝐱 = = =- = −𝒇(𝒙). Donc la fonction𝒇 est impaire.
(−𝒙)𝟐 −𝟒 𝒙𝟐 −𝟒 𝒙𝟐 −𝟒
−𝒙 𝒙
b) ∀ 𝒙 ∈ ℝ; 𝒈 −𝒙 = = = 𝒈(𝒙). Donc la fonction 𝒈 est paire.
(−𝒙)𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏
Exercice 8
La première méthode consiste à vérifier la définition, c’est-à-dire que 𝒇 𝟐 − 𝒙 = 𝒇 𝒙 pour tout 𝒙 ∈ ℝ.
𝟏 𝟏 𝟏
𝒇(𝟐 − 𝒙)= = = = 𝒇(𝒙)
(𝟐−𝒙)𝟐 −𝟐(𝟐−𝒙)+𝟑 𝟒−𝟒𝒙+𝒙𝟐 −𝟒+𝟐𝒙+𝟑 𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟑
L’égalité 𝒇 𝟐 − 𝒙 = 𝒇 𝒙 est vraie pour tout𝒙 ∈ ℝ: Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est un axe de symétrie à 𝓒 .
La deuxième méthode consiste à chercher l’équation 𝒀 = 𝑭(𝑿) de 𝒙 ↦ 𝒇 𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑è𝒓𝒆 (𝛀; 𝒊; 𝒋) avec 𝑶𝛀 = 𝒊, puis à
établir la parité de 𝑭.
𝒙 =𝑿+𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Par le changement de repère : ; on a : 𝒀 = = = 𝟐 = 𝑭(𝑿)
𝒚=𝒀 (𝟏+𝑿)𝟐 −𝟐(𝟏+𝑿)+𝟑 𝟏+𝟐𝑿+𝑿𝟐 −𝟐−𝟐𝑿+𝟑 𝑿 +𝟏
𝟏 𝟏
𝑭 −𝑿 = = = 𝑭(𝑿) pour tout 𝒙 ∈ ℝ. Alors F est une fonction paire.
(−𝑿)𝟐 +𝟏 𝑿𝟐 +𝟏
Cela signifie que l’axe des ordonnées (𝛀; 𝒋) du nouveau repère, c’est-à-dire la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est axe de symétrie.
Exercice 9
La première méthode consiste à vérifier la définition c’est-à-dire que 𝒇 𝟐𝒂 − 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒃 pour tout 𝒙 ∈ ℝ\{−1}.
(−𝟐−𝒙)𝟐 +𝟑 𝒙𝟐 +𝟑 𝟒+𝟒𝒙+𝒙𝟐 +𝟑 𝒙𝟐 +𝟑 −𝒙𝟐 −𝟒𝒙−𝟕 𝒙𝟐 +𝟑 −𝟒𝒙−𝟒 −𝟒(𝒙+𝟏)
𝒇(−𝟐 − 𝒙)+𝒇(𝒙)= + = + = + = = = −𝟒
(−𝟐−𝒙)+𝟏 𝒙+𝟏 −𝒙−𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏
L’égalité 𝒇 −𝟐 − 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝟐 × (−𝟐) est vraie pour tout 𝒙 ∈ ℝ\{−1}: Alors le point Ω −1
−2
est un axe de symétrie à 𝓒 .
La deuxième méthode consiste à chercher l’équation 𝒀 = 𝑭(𝑿) de 𝒙 ↦ 𝒇 𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑è𝒓𝒆 (𝛀; 𝒊; 𝒋) avec 𝑶𝛀 = −𝒊 − 𝟐𝒋,
puis à établir que 𝑭 est une fonction impaire.
𝒙 = −𝟏 + 𝑿 (−1+𝑋)2 +3 1−2𝑋+𝑋 2 +3 𝑋 2 −2𝑋+4
Par le changement de repère : ; on a : 𝒀 − 𝟐 = = =
𝒚 = −𝟐 + 𝒀 −1+𝑋+1 𝑋 𝑋
2 2
𝑋 − 2𝑋 + 4 𝑋 +4
𝒀= +2 = = 𝐹(𝑋)
𝑋 𝑋
La fonction F est une fonction impaire.
Cela signifie que l’origine du nouveau repère, c’est-à-dire le point Ω −1; −2 est un centre de symétrie.
Exercice 10
𝟏
a) La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = 𝒙𝟑 − 𝒙𝟐 + 𝟕𝒙 + 𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ
𝟐
𝟓 𝟒
b) La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit : 𝑭 𝒙 = 𝒙 − 𝟐𝒙 − + 𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ
∗ 𝟐
𝟐 𝒙
c) 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐
= 𝟒𝒙𝟒 + 𝟒𝒙𝟐 + 𝟏
𝟒 𝟒
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = 𝒙𝟓 + 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝑪𝟑 ; 𝑪𝟑 ∈ ℝ
𝟓 𝟑
𝒙𝟐 +𝒙−𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
d) 𝒇 𝒙 = = + −
𝒙𝟒 𝒙𝟐 𝒙𝟑 𝒙𝟒
𝟏 𝟏 𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit : 𝑭 𝒙 = − −

+ + 𝑪𝟒 ; 𝑪𝟒 ∈ ℝ
𝒙 𝟐𝒙𝟐 𝟑𝒙𝟑
Conseils !
Dans la suite, il faut utiliser la forme 𝑼′𝑼𝒏
e) 𝒇 𝒙 = 𝟑 𝟑𝒙 − 𝟐 𝟑 . Posons: 𝑼 𝒙 = 𝟑𝒙 − 𝟐 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟑 ⟺ 𝒇 𝒙 = 𝑼′𝑼𝟑
𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = (𝟑𝒙 − 𝟐)𝟒 +𝑪𝟓 ; 𝑪𝟓 ∈ ℝ
𝟒
f) 𝑓 𝑥 = 4𝑥 𝑥 2 − 1 3 . Posons: 𝑼 𝒙 = 𝑥2 − 1 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 ⟺ 𝒇 𝒙 = 𝟐𝑼′𝑼𝟑
𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = (𝑥2 − 1)𝟒 +𝑪𝟔 ; 𝑪𝟔 ∈ ℝ
𝟐
g) 𝑓 𝑥 = 𝑥 3 𝑥 4 − 5 . Posons: 𝑼 𝒙 = 𝑥4 − 5 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟒𝒙𝟑 ⟺ 𝒇 𝒙 = 𝟏𝟑 𝑼′𝑼
𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = (𝑥4 − 5)𝟐 +𝑪𝟕 ; 𝑪𝟕 ∈ ℝ
𝟔

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Exercice 11
𝟑𝒙−𝟏 𝟏 𝑼′
a) 𝒇 𝒙 = 𝟓 posons : 𝑼 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟔𝒙 − 𝟐 = 𝟐(𝒙 − 𝟏) et 𝒇 𝒙 =
𝟐 𝑼𝟓
3𝑥2−2𝑥−1
1
La primitive de 𝒇 sur − 3 ; 1 s’écrit: 𝑭 𝒙 = − 𝟏𝟖 𝟏
𝟒 +𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ
3𝑥2−2𝑥−1
𝟐 𝑼′
b) 𝒇 𝒙 = posons 𝑼 𝒙 = 𝟏 + 𝒙 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟏 et 𝒇 𝒙 = 𝟐
𝟏+𝒙 𝟒 𝑼𝟒
𝟐
La primitive de 𝒇 sur −𝟏; +∞ s’écrit: 𝑭 𝒙 = − +𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ
𝟑(𝒙+𝟏)𝟑
𝟏
𝟏 𝟏 𝑼′
c) 𝒇 𝒙 = 𝟐 = 𝒙
𝟐 posons : 𝑼 𝒙 = 𝒙 + 𝟏alors 𝑼′ 𝒙 = et 𝒇 𝒙 = 𝟐
𝒙 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐 𝒙 𝑼𝟐
𝟐
La primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞ s’écrit: 𝑭 𝒙 = − +𝑪𝟑 ; 𝑪𝟑 ∈ ℝ
𝑥+1
𝟑𝒙𝟐 +𝟐 𝟏 𝑼′
d) 𝒇(𝒙) = 𝟑 posons 𝑼 𝒙 = 𝒙𝟑 + 𝟐𝒙 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 + 𝟐 et 𝒇 𝒙 =
𝟐 𝒙𝟑 +𝟐𝒙 𝟐 𝑼𝟑
𝟏 𝟏
La primitive de 𝒇 sur −∞; 𝟎 s’écrit: 𝑭 𝒙 = − +𝑪𝟒 ; 𝑪𝟒 ∈ ℝ
𝟒 𝒙𝟑 +𝟐𝒙 𝟐

Exercice 12
𝟐𝒙 𝑼′
a) 𝒇 𝒙 = Posons : 𝑼 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟏𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 ⟺ 𝒇 𝒙 =
𝒙𝟐 +𝟏 𝑼

La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = 𝟐 𝒙𝟐 + 𝟏 + 𝒄; 𝒄 ∈ ℝ


𝒙−𝟏 𝟏 𝑼′
b) 𝒇 𝒙 = Posons : 𝑼 𝒙 = 𝟐𝒙𝟐 − 𝟒𝒙 − 𝟔 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼′ 𝒙 = 𝟒𝒙 − 𝟒 = 𝟒(𝒙 − 𝟏) ⟺ 𝒇 𝒙 =
𝟐𝒙𝟐 −𝟒𝒙−𝟔 𝟒 𝑼
𝟏
La primitive de 𝒇 sur −∞; −𝟏 ∪ 𝟑; +∞ s’écrit: 𝑭 𝒙 = 𝟐𝒙𝟐 − 𝟒𝒙 − 𝟔 + 𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ
𝟐
𝟏
𝟏 𝟏
c) 𝒇 𝒙 = 𝒙 𝟏 − 𝒙𝟐 posons 𝑼 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 alors 𝑼′ 𝒙 = −𝟐𝒙 ⟺ 𝒇 𝒙 = − 𝑼′ 𝑼 = − 𝑼′𝑼𝟐
𝟐 𝟐
𝟑
𝟏
La primitive de 𝒇 sur – 𝟏; 𝟏 s’écrit: 𝑭 𝒙 = − (𝟏 − 𝒙𝟐 ) 𝟐 + 𝑪𝟑 ; 𝑪𝟑 ∈ ℝ
𝟑
Exercice 13
1) Il faut procéder par identification ou par la division Euclidienne : pour tout 𝒙 ∈ ℝ\{𝟐}.
𝒄 𝒂𝒙+𝒃 𝒙−𝟐 𝟐 +𝒄 𝒂𝒙+𝒃 𝒙𝟐 −𝟒𝒙+𝟒 +𝒄 𝒂𝒙𝟑 −𝟒𝒂𝒙𝟐 +𝟒𝒂𝒙+𝒃𝒙𝟐 −𝟒𝒃𝒙+𝟒𝒃+𝒄 𝒂𝒙𝟑 + −𝟒𝒂+𝒃 𝒙𝟐 + 𝟒𝒂−𝟒𝒃 𝒙+𝟒𝒃+𝒄
𝒇(𝒙) = 𝒂𝒙 + 𝒃 + = = = = :
(𝒙−𝟐)𝟐 𝒙−𝟐 𝟐 𝒙−𝟐 𝟐 𝒙−𝟐 𝟐 𝒙−𝟐 𝟐
𝒂=𝟏
𝒂𝒙𝟑 + −𝟒𝒂+𝒃 𝒙𝟐 + 𝟒𝒂−𝟒𝒃 𝒙+𝟒𝒃+𝒄 𝒙𝟑 −𝒙𝟐 −𝟖𝒙−𝟖 −𝟒𝒂 + 𝒃 = −𝟏
Par identification: = ⟺ soit 𝒂 = 𝟏; 𝒃 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒄 = −𝟐𝟎
𝒙−𝟐 𝟐 𝒙−𝟐 𝟐 𝟒𝒂 − 𝟒𝒃 = −𝟖
𝟒𝒃 + 𝒄 = −𝟖
−𝟐𝟎
Donc 𝒇 𝒙 = 𝒙 + 𝟑 +
𝒙−𝟐 𝟐
𝟏
2) Une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ 𝒙 + 𝟑 est la fonction 𝒙 ⟼ 𝒙𝟐 + 𝟑𝒙
𝟐
−𝟐𝟎 𝑼′
Pour la fonction 𝒙 ⟼ : On pose 𝑼 𝒙 = 𝒙 − 𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼′ 𝒙 = 𝟏. Donc cette fonction est sur la forme : −𝟐𝟎
𝒙−𝟐 𝟐 𝑼𝟐
−𝟐𝟎 𝟐𝟎
La fonction 𝒙 ⟼ a pour primitive la fonction
𝒙−𝟐 𝟐 𝒙−𝟐
𝟏 𝟐𝟎
La fonction 𝒇 a pour primitive sur 2; +∞ la fonction 𝐹 𝑥 = 𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + + 𝒄; 𝒄 ∈ ℝ
𝟐 𝒙−𝟐
𝟏 𝟐𝟎 𝟔𝟕 𝟔𝟕 𝟏 𝟐𝟎 𝟔𝟕
3) 𝑭 𝟑 = 𝟎 ⟺ × 𝟑𝟐 + 𝟑 × 𝟑 + +𝒄=𝟎⟺ + 𝒄 = 𝟎 Alors 𝒄 = − 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐹 𝑥 = 𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + −
𝟐 𝟑−𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝒙−𝟐 𝟐

CORRECTION DU PROBLEME
PARTIE A
1- a) Continuité de 𝒇 en 0
𝒇 est continue en 0 si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎)
< >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + 𝟒 = 𝟐 × 𝟎 + 𝟒 = 𝟒 = 𝟐 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 (−𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐) = 𝟐
< >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎) = 𝟐 alors 𝒇 est continue en 0.
< >
𝒇 𝒙 − 𝒇(𝟎) 𝟐𝒙 + 𝟒 − 𝟐 𝟐𝒙 + 𝟒 − 𝟐 ( 𝟐𝒙 + 𝟒 + 𝟐) 𝟐 𝟏
𝒂) 𝒇′ 𝒈 𝟎 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 =
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙( 𝟐𝒙 + 𝟒 + 𝟐) 𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + 𝟒 + 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝒇 𝒙 − 𝒇(𝟎) −𝒙 + 𝟐𝒙 + 𝟐 − 𝟐 −𝒙 + 𝟐𝒙
𝒇′ 𝒅 𝟎 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦(−𝒙 + 𝟐) = 𝟐
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎
𝒇′ 𝒈 𝟎 ≠ 𝒇′ 𝒅 𝟎 alors 𝓒𝒇 admet au point d’abscisse 0 deux demi-tangentes.
𝟏 𝟏
(𝑻𝒈 ): 𝒚 = 𝒙 − 𝟎 + 𝟐 Alors (𝑻𝒈 ): 𝒚 = 𝒙 + 𝟐 et (𝑻𝒅 ): 𝒚 = 𝟐 𝒙 − 𝟎 + 𝟐 Alors (𝑻𝒅 ): 𝒚 = 𝟐𝒙 + 𝟐
𝟐 𝟐

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𝟐
𝒇 𝒙 −𝒇(−𝟐) 𝟐𝒙+𝟒−𝟎 𝟐𝒙+𝟒 𝟐𝒙+𝟒
𝒃) 𝒇′ −𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−𝟐 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−𝟐 == 𝐥𝐢𝐦𝒙→−𝟐 𝟐
= +∞
> 𝒙+𝟐 𝒙→−𝟐 𝒙+𝟐 𝒙→−𝟐 𝒙+𝟐 > (𝒙+𝟐) 𝟐𝒙+𝟒 > 𝟐𝒙+𝟒
> >
𝒇 𝒙 − 𝒇(−𝟐)
𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝒇 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝é𝐫𝐢𝐯𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐧 − 𝟐
𝒙+𝟐
𝒙→−𝟐
>
a) 𝒇 est continue sur −𝟐; +∞ et elle n’est pas dérivable en -2 et en 0. Alors 𝒇 est dérivable sur −𝟐; 𝟎 ∪ 𝟎; +∞ .
𝒇(𝒙) −𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟐
𝒃) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ −𝒙𝟐 = −∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =
𝒙 𝒙
−𝒙𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ −𝒙 = −∞
𝒙
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = −∞ alors 𝓒𝒇 admet une branche parabolique de direction (𝑶𝑱) en +∞
𝒙
b) La droite d’équation 𝒙 = 𝒂 est un axe de symétrie à 𝓒𝒇 si et seulement si ∀ 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 et ∀ (𝟐𝒂 − 𝒙) ∈ 𝑫𝒇 on a :
𝒇 𝒙 = 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙)
𝒇 𝟐 − 𝒙 = −(𝟐 − 𝒙)𝟐 + 𝟐 𝟐 − 𝒙 + 𝟐 = − 𝟒 − 𝟒𝒙 + 𝒙𝟐 + 𝟒 − 𝟐𝒙 + 𝟐 = −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 = 𝒇(𝒙)
𝐟 𝐱 = 𝐟(𝟐 − 𝐱) alors la droite d’équation 𝐱 = 𝟏 est un axe de symétrie à 𝓒𝐟 .
′ 𝟏
2.a) ∀ 𝒙 ∈ −𝟐; 𝟎 𝒇′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟒 = Alors ∀ 𝒙 ∈ −𝟐; 𝟎 𝒇′ 𝒙 > 0
𝟐𝒙+𝟒
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 ′ = −𝟐𝒙 + 𝟐 = −𝟐 𝒙 − 𝟏
Alors ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇′ 𝒙 < 0
D’où le signe de 𝒇’ 𝒙 est celui consigné dans le tableau
b) Tableau de variation de 𝒇
𝑥 −2 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + + 0 −
3
𝑓(𝑥) 2
0 −∞
PARTIE B
1.a) ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒈 est continue et strictement décroissante ; alors 𝒈 est une bijection de 𝟏; +∞ vers 𝑲 = −∞; 𝟑
b) ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇 est continue et strictement décroissante ; alors 𝒇 est une bijection de 𝟏; +∞ vers 𝑲 = −∞; 𝟑 or
𝟎 ∈ −∞; 𝟑 donc l’équation𝒇 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶.
Vérifions que 2 <∝ < 3
𝒇 𝟐 = −𝟐𝟐 + 𝟐 × 𝟐 + 𝟐 = 𝟐 et 𝒇 𝟑 = −𝟑𝟐 + 𝟐 × 𝟑 + 𝟐 = −𝟏
𝒇 𝟐 = 𝟐 𝒆𝒕 𝒇 𝟑 = −𝟏 ; 𝒇 𝟐 𝒆𝒕 𝒇 𝟑 sont de signes contraires d’où : 2 <∝ < 3
c) Pour donner un encadrement de 𝜶, on fait un tableau de valeurs :
𝒙 2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9 3
𝒇(𝒙) 2 1,31 1,04 0,75 0,44 0,11 -0,24 -0,61 -1
D’après le tableau 𝒇 𝟐, 𝟕 𝒆𝒕 𝒇(𝟐, 𝟖) sont de signes contraires. On en conclut que 2,7 <∝ < 2,8
De même :
𝒙 2,7 2,73 2,74 2,75 2,76 2,77 2,78 2,79 2,8
𝒇(𝒙) 0,11 0,0071 -0,0276 -0,0625 -0,0976 -0,1329 -0,1684 -0,2041 -0,24
D’après le tableau 𝒇 𝟐, 𝟕𝟑 𝒆𝒕 𝒇(𝟐, 𝟕𝟑) sont de signes contraires. On en conclut que 𝟐, 𝟕𝟑 <∝ < 2,74
d) Tableau de variation de 𝒈−𝟏
𝒙 −∞ 𝟑
𝒈−𝟏 ′ (𝒙) −
+∞
𝒈−𝟏 (𝒙)
𝟏

e) D’après la question 1.a) de cette partie 𝒈 est une bijection de 𝟏; +∞ vers −∞; 𝟑 . Alors 𝒈−𝟏 bijection réciproque
de 𝒈 est aussi une bijection de −∞; 𝟑 vers 𝟏; +∞
Pour déterminer 𝒈−𝟏 , on résoud l’équation : 𝒈 𝒙 = 𝒃 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒃 ∈ −∞; 𝟑
𝒈 𝒙 = 𝒃 ⟺ −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 = 𝒃 ⟺ −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 − 𝒃 = 𝟎 ; le discriminant de cette équation est : ∆= 𝟒 𝟑 − 𝒃
−𝒃− ∆ −𝟐−𝟐 𝟑−𝒃 −𝒃− ∆ −𝟐−𝟐 𝟑−𝒃
𝒙𝟏 = = =𝟏+ 𝟑−𝒃; 𝒙𝟐 = = =𝟏− 𝟑−𝒃
𝟐𝒂 −𝟐 𝟐𝒂 −𝟐
Seul 𝒙𝟏 = 𝟏 + 𝟑 − 𝒃 ∈ 𝟏; +∞ 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒃 ∈ −∞; 𝟑
On conclut que : pour tout 𝑥 𝜖 −∞; 3 ,𝑔−1 𝑥 = 1 + 3 − 𝑥
−𝟏 −𝟏 𝟏
f) En utilisant l’expression explicite de 𝒈−𝟏 , 𝒈−𝟏 ′
𝒙 = et 𝒈−𝟏 ′
−𝟏 = =−
𝟐 𝟑−𝒙 𝟐 𝟑+𝟏 𝟒
𝟏 𝟏 𝟏
En utilisant le nombre dérivé de la réciproque d’une fonction, on a : 𝒈−𝟏 ′
−𝟏 = = =−
𝒈′ 𝒈−𝟏 (−𝟏) 𝒈′ (𝟑) 𝟒

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CHAPITRE III : FONCTION LOGARITHME NEPERIEN

Le mathématicien écossais John Napier-ou Neper-(1550-1617) inventa le mot et le concept de logarithmes en 1614 dans
sa description de la stupéfiante règle des logarithmes. Son but était de simplifier le calcul d’un produit en le ramenant à celui
d’une somme.

La fonction logarithme népérien est une fonction fantastique qui permet de transformer un produit en une somme et une
division en une soustraction .

Pour vous montrer le pouvoir du logarithme, lisez cette toute petite histoire :

« Un homme de 60 ans se promenait dans la rue et aperçoit une jeune fille qui n’avait guère 25 ans. Elle est magnifique.
Malgré lui son cœur chavire. Il décide de l’approcher pour lui déclarer sa flamme. La jeune fille est touchée, mais elle ne peut
donner une suite à une si prompt rencontre.

Monsieur c’est avec un grand plaisir que j’eusse accepté de vous voir, mais vous êtes un homme mur dont l’expérience fait
de moi une petite fille.

Mademoiselle, ignorez vous donc que l’expérience ne se mesure pas par l’âge mais par le logarithme népérien de celui-ci ?
Regardez moi j’ai une expérience de ln(60)=4,1 et vous de 3,2…nous sommes en réalité plus proche que vous ne le pensiez.

Vous me troublez, mais l’expérience n’attend t elle pas le nombre des années ?

En effet, au cours du temps, l’expérience ne cesse de s’accroitre. Mais comme le logarithme népérien elle croit de moins en
moins vite. Croyez moi, quelque soit votre âge, vous apprendrez moins dans la décennie à venir que celle écoulée.

La jeune fille étonnée suivit le vieil homme dans un parc ou ils discutèrent du secret des nombres…mais au bout de quelques
heures, il du la quitter car son épouse s’impatientait et que comme la fonction exponentielle, la colère d’une femme ne cesse
d’augmenter au cours du temps.

FICHE DE COURS
III-1) Définition et propriétés
III-1-1) Définition
1
La fonction logarithme népérien, notée𝑙𝑛, est la primitive de la fonction 𝑥 → 𝑥 sur 0; +∞ , qui s’annule en 1.
III-1-2) Conséquences
- L’ensemble de définition de la fonction 𝑙𝑛 est 0; +∞
- 𝑙𝑛1 = 0
1
- ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑙𝑛𝑥 ′
=𝑥
- La fonction 𝑙𝑛 est strictement croissante sur 0; +∞
𝒙 = 𝒚 ⟺ 𝒍𝒏𝒙 = 𝒍𝒏𝒚
𝒙 < 𝑦 ⟺ 𝑙𝑛𝑥 < 𝑙𝑛𝑦
En particulier
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒙 < 1 ⟺ 𝑙𝑛𝑥 < 0
𝒙 > 1 ⟺ 𝑙𝑛𝑥 > 0
III-1-3) Propriétés :
Pour tout nombre réel 𝑎 et 𝑏 strictement positifs et pour tout nombre rationnel 𝑟, on a :
𝒂 𝟏
(1) 𝐥𝐧 𝒂𝒃 = 𝐥𝐧 𝒂 + 𝐥𝐧 𝒃 (2) 𝐥𝐧 𝒃
= 𝐥𝐧 𝒂 − 𝐥𝐧 𝒃 (3) 𝐥𝐧 𝒂
= − 𝐥𝐧 𝒂
𝟏 𝟏
(4) 𝐥𝐧 𝒂𝒓 = 𝒓 𝐥𝐧 𝒂 (5) 𝐥𝐧 𝒂 = 𝟐 𝐥𝐧 𝒂 (6) 𝐥𝐧 𝒓 𝒂 = 𝒓 𝐥𝐧 𝒂
III-1-4) Le nombre 𝒆
Il existe un nombre réel noté 𝑒 tel que 𝐥𝐧 𝒆 = 𝟏; 𝒆 est appelé base du logarithme népérien.

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A l’aide d’une calculatrice, on obtient une valeur approchée de 𝑒 :𝒆 ≈ 𝟐, 𝟕𝟏𝟖𝟐𝟖𝟏𝟖𝟐𝟖𝟒𝟓𝟔
Conséquences
∀ 𝒙 ∈ ℝ ; 𝒍𝒏𝒆𝒙 = 𝒙
III-1-5 Les limites de référence
𝐥𝐧 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝐥𝐧 𝒙 = −∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙
=𝟎;
>
𝐥𝐧 𝒙. 𝐥𝐧 𝟏+𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒙−𝟏 = 𝟏 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙
=𝟏
III-1-6) Étude et représentation graphique de la fonction 𝒍𝒏
Soit 𝑓: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝑙𝑛𝑥
𝑓 est définie sur 𝟎; +∞
lim𝑥→0 𝑓(𝑥) = −∞ ; la droite d’équation 𝑥 = 0 est asymptote à la courbe représentative de 𝑓
lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥) = +∞
𝑓(𝑥)
lim𝑥→+∞ 𝑥
= 0 ; on dit que la courbe représentative de 𝑓 admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐼)
1
𝑓 est dérivable sur 0; +∞ et 𝑓 ′ 𝑥 =
𝑥
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝑓 ′ 𝑥 > 0 alors 𝑓 est continue et strictement croissante sur 𝟎; +∞
Tableau de variation courbe représentative

𝑥 0 1 e +∞
1
+
𝑙𝑛 ′ 𝑥
1 𝑒
+∞ O
1
ln 𝑥 0
−∞

La tangente à 𝒞 au point d’abscisse 1a pour coefficient directeur 1.


1
la tangente à 𝒞 au point d’abscisse 𝑒 a pour équation : 𝑦 = 𝑒 𝑥.
III-2) Fonction du type : 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏𝒐𝒖(𝒙)
III-2-1) ensemble de définition des fonctions 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏 𝒖(𝒙) et 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏 𝒖(𝒙)
a) Fonction 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏 𝒖(𝒙)
Condition d’existence : 𝒙 ∈ 𝑫𝒖 et 𝒖 𝒙 > 0
b) Fonction 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏 𝒖(𝒙)
Condition d’existence : 𝒙 ∈ 𝑫𝒖 et 𝒖 𝒙 ≠ 𝟎
III-2-2) Dérivée de la fonction 𝒍𝒏𝒐𝒖
Soit 𝑢 une fonction définie sur un intervalle𝐼.
𝒖′
Si 𝑢 est strictement positive et dérivable sur 𝑰, alors 𝒍𝒏𝒐𝒖 est dérivable sur 𝐼 et 𝒍𝒏𝒐𝒖 ′ =
𝒖
𝒖′
III-2-3) Primitive de 𝒖
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 tel que ∀ 𝑥 ∈ 𝑢, 𝑢(𝑥) ≠ 0
𝒖′
- La fonction admet pour primitive sur 𝐼 la fonction 𝒍𝒏 ∘ 𝒖 + 𝒄, 𝒄 ∈ ℝ.
𝒖
𝒖′
- La fonction 𝒖
admet pour primitive sur 𝐼 la fonction 𝒍𝒏 ∘ 𝒖 + 𝒄, 𝒄 ∈ ℝ sur tout intervalle contenu dans 𝐼 sur lequel
𝑢 est strictement positive.
𝒖′
- La fonction 𝒖 admet pour primitive sur 𝐼 la fonction 𝒍𝒏 ∘ (−𝒖) + 𝒄, 𝒄 ∈ ℝ sur tout intervalle contenu dans 𝐼 sur
lequel 𝑢 est strictement négative.
III-3) RESOLUTION D’EQUATIONS ET D’INEQUATIONS

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Méthode
Pour résoudre une équation (ou une inéquation) comportant des logarithmes on peut utiliser le procédé suivant :
 Déterminer les contraintes sur l’inconnue
 Se ramener à une ou plusieurs égalités de la forme : ln 𝑎 = ln 𝑏 𝑜𝑢 ln 𝑎 > ln 𝑏 .
 Conclure
III -4) LOGARITHME DECIMAL
III-4-1) Définition
On appelle fonction logarithme décimal ou logarithme de base 10, la fonction notée 𝑙𝑜𝑔 et définie sur 𝟎; +∞ par
ln 𝑥 1
𝑙𝑜𝑔𝑥 = ln 10 = ln 10 × 𝑙𝑛𝑥
Remarque :
𝑙𝑛 10
𝑙𝑜𝑔10 = 𝑙𝑛 10 = 1
𝑙𝑛𝑒 1
𝑙𝑜𝑔 𝑒 = 𝑙𝑛 10 = 𝑙𝑛 10
𝑙𝑛 1
𝑙𝑜𝑔 1 = 𝑙𝑛 10 = 0
𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒍𝒐𝒈 𝒙 ′
=
𝒙𝒍𝒏𝟏𝟎
III-4-2) Propriétés
La fonction logarithme décimal, a les mêmes propriétés que la fonction logarithme népérien.

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
1 𝑒 3
Calculer 𝐴 = ln ; 𝐵 = ln 𝑒 ;𝐶 = ln 𝑒 𝑒 ;𝐷 = ln ; 𝐸 = 𝑙𝑛 𝑒 ;
𝑒 𝑒
1
Simplifier : 𝐹 = ln 𝑒 3 − ln 𝑒 2 ; 𝐺 = 5 ln 𝑒 + 4 ln 𝑒 𝑒 ; 𝐻 = ln 𝑒 2 + 𝑒 − ln 𝑒 2 + 2𝑒 + 1
Exercice 2
Simplifier les sommes suivantes :
5+1 3−1
A= ln 𝑒 + 1 + ln 𝑒 − 1 ; 𝐵 = ln 2 + 3 + ln 2 − 3 ;𝐶 = ln + ln ;
2 2

𝐷 = ln 2 + ln 2 + 2 + ln 2 + 2 + 2 + ln 2 − 2 + 2 .
Exercice 3
Préciser l’ensemble de définition des fonctions suivantes:
ln 𝑥−1 𝑥+2
a) 𝑓 𝑥 = ln 3 − 𝑥 ; 𝑏) 𝑔 𝑥 = ln 𝑥 2 + 1 ; 𝑐) 𝑕 𝑥 = 𝑥−2
; 𝑑) 𝑘 𝑥 = ln 𝑥+1
;
Exercice 4
Calculer
𝑙𝑛𝑥 10 𝑥 ln 𝑥 ln 𝑥−2 ln 1+𝑥 2
lim𝑥→0 𝑥 ln 𝑥 3 ; lim𝑥→+∞ 𝑥 ln 𝑥 − ln 𝑥 2
; lim𝑥→+∞ 𝑥
; lim𝑥→+∞ 𝑥+1
. lim𝑥→+∞ 2 ln 𝑥+1 ; lim𝑥→0 𝑥2
.
ln 1+3𝑥 (𝑥 2 −𝑥+1)
ln ⁡ 𝑥𝑙𝑛𝑥 −𝑥
lim𝑥→0 lim𝑥→1 ; lim𝑥→e
2𝑥 𝑥−1 𝑥−𝑒
Exercice 5
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥 + 1 − ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑓 0 =0
a) Étudier la continuité de f en 0.
b) 𝑓 est elle dérivable en 0 ? Interpréter graphiquement le résultat.
Exercice 6
ln 𝑥 1 3
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥
− 2𝑥 − 2 𝑥 + 1 définie sur 0; +∞ et 𝒞 sa courbe représentative.
3
a) Montrer que la droite Δ d’équation : 𝑦 = − 2 𝑥 + 1 est asymptote à 𝒞 en +∞
b) Étudier la position relative de 𝒞 et de Δ .
Exercice 7
Pour chaque fonction, calculer sa dérivée
1 1 1
𝑓1 𝑥 = ln 4 − 𝑥 2 sur −2; 2 ; 𝑓2 𝑥 = sur 0; ∪ ; +∞ ;
1+𝑙𝑛𝑥 𝑒 𝑒
𝑓3 𝑥 = ln 𝑥 − 1 − ln 𝑥 − 2 sur 2; +∞ ; 𝑓4 𝑥 = 𝑥 + 1 ln 𝑥 + 1 − 𝑥 sur −1; +∞ ;
𝑙𝑛𝑥
𝑓5 𝑥 = sur 0; +∞ ; 𝑓6 𝑥 = ln 𝑥 2
− 2 ln 𝑥 + 3 sur 0; +∞
𝑥
Exercice 8
Déterminer une primitive sur 𝐾 des fonctions suivantes :
𝑥−1 4𝑥+2 𝑥
𝑓 𝑥 = 𝑥 2 −2𝑥+3 𝐾 = ℝ ; 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 +𝑥+1 𝐾 = ℝ; 𝑕 𝑥 = 1−𝑥 2 K= 1; +∞
ln 𝑥 2 1
𝑖 𝑥 = 𝑥
; 𝐾 = 0; +∞ , e) 𝑗 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥 ; 𝐾 = 1; +∞
Exercice 9
Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :
a) 𝑥 − 2 ln 𝑥 − 2 = 0 b) ln 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 0
c) ln 𝑥 + 3 + ln 𝑥 + 5 = ln 15 d) ln 2𝑥 + 8 − ln 3𝑥 + 2 = ln 𝑥 + 1

e) ln2 𝑥 − 6 ln 𝑥 + 5 = 0 f) 2 ln3 𝑥 + 1 − 9 ln2 𝑥 + 1 − 2 ln 𝑥 + 1 + 9 = 0

g) ln3 𝑥 + 2ln2 𝑥 + ln 𝑥 + 2 = 0 h) ln 2𝑥 − 𝑒 > 1; i) ln 2 − 3𝑥 ≥ 0;

j) ln 𝑥 2 − 4 ≤ ln 𝑥 + 2 k) ln2 𝑥 + 2 ln 𝑥 − 15 ≤ 0

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Exercice 10
𝑥𝑦 = 𝑒 −3
Résoudre sur ℝ2 le système 𝑆 :
𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 2 = −1
Problème I
PARTIE A
Soit la fonction 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + 4 − 8 ln 𝑥
1) Calculer lim𝑥→0> 𝑔 𝑥 et lim𝑥→+∞ 𝑔 𝑥
2) Étudier le sens de variation de 𝑔, en déduire son tableau de variation.
3) Donner le signe de 𝑔 sur 0; +∞ .
PARTIE B
4
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥 2 ln 𝑥 et 𝒞 sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 unité
graphique1𝑐𝑚
𝑔 𝑥
1) Calculer𝑓′ 𝑥 . Montrer que pour tout 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑓′ 𝑥 = 𝑥3
2.a) Calculer lim𝑥→0 𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑥
. Interpréter graphiquement le dernier résultat.
3) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)Déterminer une équation de la tangente 𝑇 au point d’abscisse 1.
5) Tracer 𝑇 et 𝒞

PROBLEME II
Partie A
𝑥+1
Dans cette partie on se propose d’étudier le signe de la fonction numérique 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔 𝑥 = 2𝑥+1 − ln 𝑥
1) Etudier le sens de variation de 𝑔 (on ne cherchera pas à calculer les limites aux bornes de son ensemble de définition).
2-a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝ 𝜖 1; 2

b) Donner un encadrement de ∝ d’amplitude 10−1 ;

3) Déduire de ce qui précède le signe de 𝑔 𝑥 sur 0; +∞ .

Partie B

2 ln 𝑥
Dans cette partie, on étudie la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = et on note 𝒞 sa courbe représentative
𝑥 2 +𝑥
dans un repère (O, I, J) (unités : 2 cm sur (OI) ; 4 cm sur (OJ).

1) Déterminer les limites de 𝑓 aux bornes de 0; +∞ .

Interpréter graphiquement ces résultats.

2) Calculer 𝑓’(𝑥); justifier que pour tout 𝑥 strictement positif, 𝑓’(𝑥) est du signe de 2𝑥 + 1 𝑔 𝑥 .
3) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2
4) Montrer que 𝑓 ∝ =
∝ 2∝+1
5) Préciser les coordonnées de A point d’intersection de 𝒞 avec l’axe des abscisses.
Écrire l’équation de la tangente (𝑇) à 𝒞 au point d’abscisse 1.
6)Représenter 𝑇 et 𝒞
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice
Soit 𝑓 la fonction définie par :𝑓 𝑥 = ln 𝑥 + 1 − ln 3 − 𝑥
1-a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
b) Calculer les limites aux bornes de 𝒟𝑓
c) Étudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
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2-a) Démontrer que 𝒞 coupe l’axe 𝑂𝐼 en un seul point A dont on déterminera les coordonnées.
b) Démontrer que le point B 0; 1 est un centre de symétrie de 𝒞 .
c) Donner une équation de la tangente (𝑇) à 𝒞 en B.
3) Tracer la courbe représentative 𝒞 de 𝑓.
4) Démontrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 1 admet une solution unique dont on précisera un encadrement à 10−1 près ;
PROBLEMES DE SYNTHESE
PROBLEME I
Le repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 est orthonormé
1) Soit la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ par 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 + ln 𝑥 − 2
a) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
b) Étudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
c) Démontrer que l’équation 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝ vérifiant 1,31 <∝< 1,32
d) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥 strictement positif.
2) On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ , par :
1
𝑓 𝑥 = 𝑥 𝑥 2 + 1 − ln 𝑥 .
a) Donner les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
b) Étudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
2∝2 −1
c) En utilisant la question 1)c), montrer que 𝑓(∝) = ∝
donner une valeur approché de 𝑓(∝) à 0,1 près.
3) Soit 𝐶 la courbe représentative de 𝑓.
a) Montrer que la droite 𝐷 d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à 𝐶𝑓
b) Déterminer les coordonnées du point d’intersection 𝑃 de 𝐷 avec 𝐶𝑓
4) Construire 𝐶𝑓 après avoir tracé (D)
PROBLEME II
𝑥+ln 𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie sur 0; +∞ par : 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 1 +
𝑥2
𝐶𝑓 désigne la courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 (Unité graphique 2 cm).
PARTIE A (Etude d’une fonction auxiliaire).
On considère la fonction 𝑔 définie sur 0; +∞ par :
𝑔 𝑥 = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2 ln 𝑥.
1)-Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞
2)-On considère le polynôme 𝑃 𝑥 = 3𝑥 3 − 𝑥 − 2.
a)-Montrer que 𝑃 𝑥 peut se mettre sous la forme 𝑃 𝑥 = 𝑥 − 1 3𝑥 2 + 3𝑥 + 2 .
b)-Étudier le signe de 𝑃 𝑥 .
3)-Étudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4)-Démontrer que pour toutes les valeurs de 𝑥 strictement positives : 𝑔 𝑥 > 0.
PARTIE B (Etude de la fonction 𝒇).
1)-Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
2)-Démontrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à 𝐶𝑓 en +∞.
𝑔 𝑥
3)-Calculer 𝑓′ 𝑥 et montrer que 𝑓′ 𝑥 = 𝑥3
4)-Étudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5)-Démontrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une solution unique ∝ et que ∝∈ 0,46; 0,47 .
1
6)-Déterminer une équation de la tangente 𝑇 à 𝐶𝑓 au point 𝐴 .
3
7)-Tracer 𝐶𝑓 .
PARTIE C
Soit la fonction 𝑕 : 𝑥 ⟼ 𝑥 + ln 𝑥
Étudier la fonction 𝑕 et en déduire que ∆ coupe 𝐶𝑕 .en un point unique 𝐵 dont on déterminera l’abscisse 𝛽 à 10−2 près.
PROBLEME III
Partie A
La courbe Γ donnée en annexe représente une fonction 𝑔 définie sur 0; +∞
La droite 𝐴𝐵 est tangente à la courbe Γ en 𝐴.
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On donne 𝐴(1; 2) ; 𝐵(0 ; 2) ; C(e ; 1-e2).
1)a) Établir une équation de la droite (𝐴𝐵).
b) Par une lecture graphique donner les valeurs de 𝑔(1) ; 𝑔( 𝑒 ) et 𝑔’(1).
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2) On suppose que 𝑔(𝑥) est de la forme 𝑔(𝑥) = 𝑎 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 si 𝑥 > 0
𝑔(0) = 1.
où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois nombres réels.
a) Calculer 𝑔’(𝑥) en fonction de 𝑏 et 𝑐.
b) A l’aide des résultats précédents déterminer les réels a, b et c.
c) On suppose que a =1 ; b =1 et c = -2.
Justifier qu’il existe un unique réel ∝ dans 1; +∞ tel que 𝑔(∝) = 0.
1+∝2
En déduire que ln ∝ = et vérifier que 1,89< ∝< 1,90
2∝2
c) Déduire de ce qui précède le signe de g(x) sur 0; +∞ .
Partie B.
ln 𝑥 2
On considère la fonction 𝑓 de IR vers IR définie par :𝑓 𝑥 = 2 + 1+𝑥 2 et 𝒞𝑓 sa courbe représentative.
1) a) Justifier que 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 ∗.
b) Démontrer que 𝑓 est une fonction paire puis donner une interprétation graphique.
2) a) justifier que la droite d’équation y = 2 est asymptote à 𝒞𝑓 en +∞.
b) Étudier les positions relatives de 𝒞𝑓 et ∆ sur 0; +∞
3) Calculer la limite de 𝑓 en 0 puis interpréter graphiquement le résultat
1
4) a)Justifier que 𝑓(∝) = 2+∝2
b) Déterminer à partir de la question 2) de la partie A un encadrement de 𝑓 ∝ d’amplitude 2.10-2.
2𝑔 𝑥
5) a) Démontrer que ∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑓′ 𝑥 = .
𝑥 1+𝑥 2 2

b) En déduire le signe de 𝑓′ 𝑥 sur 0; +∞ , puis dresser le tableau de variation de 𝑓.


6) Déterminer une équation de la tangente 𝑇 au point d’abscisse 1.
Tracer 𝑇 et construire 𝒞𝑓 . On prendra 𝑓 ∝ = 2,3.

ANNEXE

y
3
A
B2

-1 0 1 2 3 4 x
-1

-2

PROBLEMEIV -3
Le but de ce problème est d’étudier la fonction 𝑓 définie sur ℝ par
-4 (𝑥 2 +1)
ln ⁡
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
-5 𝑓(0) = 0
On désigne par (𝒞) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) (unité :2cm).
PARTIE A : Etude d’une fonction-6 auxiliaire
C
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2𝑥 2
On considère la fonction 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +1 − ln⁡
(𝑥 2 + 1).
1- a) Calculer la limite de 𝑔 en +∞
2𝑥 𝑥+1 (1−𝑥)
b) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑔′ (𝑥) = .
(𝑥 2 +1)2
c) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation
2- a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans 0; +∞ et que 1,98 < 𝛼 < 1,99.
3- b) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ 0; 𝛼 ,𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B : Etude de la fonction 𝒇.
1- Montrer que la fonction 𝑓 impaire.
(𝑥 2 +1)
ln ⁡
2- a) Justifier que lim𝑥→0 = 1 et en déduire que 𝑓 est dérivable en 0.
𝑥2
b) Calculer la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3- a) Pour tout 𝑥 de 0; +∞ , calculer 𝑓 ′ 𝑥 et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) et 𝑔(𝑥) ont le même signe.
b) En déduire le sens de variation de 𝑓 sur 0; +∞ ,
2
c) Montrer que 𝑓(𝛼) = 1 et donner un encadrement de 𝑓(𝛼) à 10−2 près.
𝛼+
𝛼
d) En utilisant les propriétés de la parité de 𝑓, dresser le tableau de variation de 𝑓 sur ℝ.
4- a) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à la courbe (𝒞) au point O.
b) Construire avec soin la droite (𝑇) et la courbe (𝒞).
Partie C : Etude d’une bijection
Soit 𝑕 la restriction de 𝑓 à l’intervalle – 𝛼; 𝛼 et (Γ) sa courbe dans le même repère que (𝒞).
3- Montrer que 𝑕 est une bijection de – 𝛼; 𝛼 sur un intervalle K à préciser.
4- Soit 𝑕−1 la réciproque de 𝑕 et (Γ′) sa représentation graphique.
a) Déterminer le plus petit intervalle sur lequel 𝑕−1 est dérivable.
b) Calculer 𝑕−1 ′ (0) et interpréter le résultat obtenu.
5- a) Dresser le tableau de variation de 𝑕−1
c) Construire dans le même repère que (𝒞) la courbe (Γ′). Justifier votre construction.

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1

Calculons :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
A=𝒍𝒏 = −𝒍𝒏𝒆 = −𝟏 ; 𝑩 = 𝒍𝒏 𝒆 = 𝒍𝒏𝒆 = ; 𝑪 = 𝐥𝐧 𝒆 𝒆 = 𝒍𝒏𝒆 + 𝒍𝒏 𝒆 = 𝟏 + = ;
𝒆 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒆 𝟏 𝟏 𝟑 𝟏 𝟏
𝑫 = 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏 𝒆 − 𝒍𝒏𝒆 = − 𝟏 = − ; 𝑬 = 𝒍𝒏 𝒆 = 𝒍𝒏𝒆 =
𝒆 𝟐 𝟐 𝟑 𝟑
Simplifions :
𝟏 𝟑 𝟕
𝐅 = 𝐥𝐧 𝒆𝟑 − 𝐥𝐧 𝒆𝟐 = 𝟑𝒍𝒏𝒆 − 𝟐𝒍𝒏𝒆 = 𝟑 − 𝟐 = 𝟏 ; 𝑮 = 𝟓 𝐥𝐧 + 𝟒 𝐥𝐧 𝒆 𝒆 = 𝟓 −𝒍𝒏𝒆 + 𝟒 𝒍𝒏𝒆 + 𝒍𝒏 𝒆 = −𝟓 + = −
𝒆 𝟐 𝟐
𝑯 = 𝐥𝐧 𝒆𝟐 + 𝒆 − 𝐥𝐧 𝒆𝟐 + 𝟐𝒆 + 𝟏 = 𝒍𝒏𝒆 𝒆 + 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒆 + 𝟏)𝟐 = 𝒍𝒏𝒆 + 𝐥𝐧 𝒆 + 𝟏 − 𝟐 𝐥𝐧 𝒆 + 𝟏 = 𝟏 − 𝐥𝐧⁡(𝒆 + 𝟏)
Exercice 2
𝟐
A= 𝐥𝐧 𝒆 + 𝟏 + 𝐥𝐧 𝒆 − 𝟏 = 𝐥𝐧 𝒆+𝟏 𝒆 − 𝟏 = 𝐥𝐧 𝒆 − 𝟏 = 𝐥𝐧⁡(𝒆 − 𝟏) ;
𝟐
𝑩 = 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟑 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟑 = 𝒍𝒏 𝟐 + 𝟑 𝟐 − 𝟑 = 𝒍𝒏 𝟐𝟐 − 𝟑 = 𝒍𝒏 𝟒 − 𝟑 = 𝒍𝒏𝟏 = 𝟎 ;
𝟓+𝟏 𝟓−𝟏 𝟓+𝟏 𝟓−𝟏 𝟓+𝟏 𝟓−𝟏 𝟓𝟐 −𝟏 𝟒
𝑪 = 𝐥𝐧 + 𝐥𝐧 = 𝒍𝒏 = 𝐥𝐧 = 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏𝟏 = 𝟎;
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒
𝑫 = 𝐥𝐧 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟐 + 𝟐 = 𝒍𝒏𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝟐 𝟐− 𝟐+ 𝟐 =
𝟐
𝒍𝒏𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝒍𝒏 𝟐𝟐 − 𝟐 + 𝟐 =𝒍𝒏𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟐 =𝒍𝒏𝟐 + 𝒍𝒏 𝟒 − 𝟐 =
𝒍𝒏𝟐 + 𝒍𝒏𝟐 = 𝟐𝒍𝒏𝟐.
Exercice 3

a) 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒇𝒊𝒏𝒊𝒆 𝒔𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊 𝟑 − 𝒙 > 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥 < 3: 𝑫𝒇 = −∞; 𝟑


b) 𝑫𝒆 𝒎ê𝒎𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒈: 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒔𝒖𝒇𝒇𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒙𝟐 + 𝟏 > 0 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝑫𝒈 = ℝ.
𝒙−𝟏> 0
c) 𝑫𝒆 𝒎ê𝒎𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒈: 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒔𝒖𝒇𝒇𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝑫𝒉 = 𝟏; 𝟐 ∪ 𝟐; +∞
𝒙−𝟐≠ 𝟎
𝒙+𝟐
d) 𝒌 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒇𝒊𝒏𝒊𝒆 𝒔𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊 > 𝑂𝒔𝒐𝒊𝒕𝑫𝒌 = −∞; −𝟐 ∪ −𝟏; +∞
𝒙+𝟏
Exercice 4
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 𝐥𝐧 𝒙𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 𝟑𝒍𝒏𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝑶 𝟑 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎;
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 − 𝐥𝐧 𝒙 𝟐 =? On lève l’indétermination « ∞ − ∞» en factorisant, au choix ; par 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝒐𝒖 𝒑𝒂𝒓 (𝒍𝒏𝒙)𝟐 .
𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 − 𝐥𝐧 𝒙 𝟐
=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏 − = +∞ 𝒄𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆𝒕 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝟏
𝒙
𝒍𝒏𝒙𝟏𝟎 𝟏𝟎𝒍𝒏𝒙 𝒍𝒏𝒙 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏𝟎 = 𝟎 𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎;
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒙 𝒙
−𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏𝒙 = +∞𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦 = 𝟏 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏𝒙 = + ∞
𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟏 𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟏 𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟏 𝒙→+∞
𝟐 𝟐
𝐥𝐧 𝒙−𝟐 𝒍𝒏𝒙(𝟏− ) )(𝟏− 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝟐 𝐥𝐧 𝒙+𝟏
= 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏𝒙
𝟏 = 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏𝒙
𝟏 = 𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝟐 𝒍𝒏𝒙
=0
𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙(𝟐+ ) 𝒙→+∞ (𝟐+ )
𝒍𝒏𝒙 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐧 𝟏+𝒙𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = ? posons 𝑿 = 𝒙𝟐 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝟎; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝟎alors
𝒙𝟐
𝐥𝐧 𝟏+𝒙𝟐 𝐥𝐧⁡
(𝑿+𝟏)
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 = 𝟏 𝒄𝒂𝒓 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒓é𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔.
𝒙𝟐 𝑿
𝐥𝐧 𝟏 + 𝟑𝒙 𝑿
𝐥𝐢𝐦 =? 𝒑𝒐𝒔𝒐𝒏𝒔 𝑿 = 𝟑𝒙 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 = ; 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝟎, 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔
𝒙→𝟎 𝟐𝒙 𝟑
𝐥𝐧 𝟏+𝟑𝒙 𝟑 𝐥𝐧⁡
(𝑿+𝟏) 𝟑 𝐥𝐧⁡
(𝑿+𝟏)
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 = 𝒄𝒂𝒓 = 𝟏.
𝟐𝒙 𝟐 𝑿 𝟐 𝑿
𝒙𝒍𝒏𝒙−𝒙 𝒙(𝒍𝒏𝒙−𝟏) 𝒙(𝒍𝒏𝒙−𝒍𝒏𝒆) 𝒍𝒏𝒙−𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝐞 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝐞 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝐞 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒆 𝒙 × 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝐞 = 𝒆 × 𝒍𝒏𝒆 ′ = 𝒆 × = 𝟏.
𝒙−𝒆 𝒙−𝒆 𝒙−𝒆 𝒙−𝒆 𝒆
Exercice 5
a) Étudions la continuité de f en 0
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝐥𝐧 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝐱𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝐱𝐥𝐧 𝒙 = 𝟎 car
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 = 𝟎 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟎 = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝟎.
b) Dérivabilité de f en 0.
𝒇 𝒙 −𝒇 𝟎 𝒙 𝐥𝐧 𝒙+𝟏 −𝐥𝐧 𝒙
Il s’agit de déterminer le nombre dérivé en calculant𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =
𝒙−𝟎 𝒙

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𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 (𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝐥𝐧 𝒙) = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏 𝒙 + 𝟏 = 𝒍𝒏𝟏 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞ Donc la fonction 𝒇 n’est pas
dérivable en 0. A l’origine, la courbe représentative de 𝒇 admet une tangente « verticale ».
Exercice 6
𝟑
a) La droite 𝚫 d’équation : 𝒚 = − 𝒙 + 𝟏 est asymptote à 𝓒 en +∞si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( 𝒇 𝒙 − 𝒚) = 𝟎
𝟐
𝟑 𝐥𝐧 𝒙 𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ (𝒇 𝒙 − − 𝒙 + 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦⁡𝒙→+∞ ( − )=0 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝟐 𝒙 𝟐𝒙 𝒙 𝟐𝒙
𝟑
Donc la droite 𝚫 d’équation : 𝒚 = − 𝒙 + 𝟏 est asymptote à 𝓒 en +∞.
𝟐
b) Étudier la position relative de 𝓒 et de 𝚫 revient à étudier le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚.
𝟐𝒍𝒏𝒙−𝟏
𝒇 𝒙 −𝒚= or sur 𝟎; +∞ 𝟐𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 dépend de 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟏.
𝟐𝒙
𝟏 𝟏
∀𝒙 ∈ 𝟎; +𝒆 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 𝟎 alors 𝓒 est en dessous de 𝚫 et∀𝒙 ∈ 𝒆𝟐 ; +∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 𝟎 alors 𝓒 est au dessus de 𝚫
𝟐

Exercice 7
𝑼′
La dérivée d’une fonction composée est donnée par (𝒍𝒏𝑼)′ =
𝑼
−𝟐𝒙
a) Si 𝑼 𝒙 = 𝟒 − 𝒙𝟐 alors 𝑼′ 𝒙 = −𝟐𝒙 Donc 𝒇𝟏 ′ 𝒙 = .
𝟒−𝒙𝟐
𝟏 𝟏 𝑽′
b) La fonction 𝒇𝟐 est sous la forme avec 𝑽 𝒙 = 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙. Donc 𝑽′ 𝒙 = 𝒇′𝟐 𝒙 = −
𝑽 𝒙 𝑽𝟐
𝟏
On obtient alors : 𝒇′𝟐 𝒙 = −
𝒙(𝟏+𝒍𝒏𝒙)𝟐
(𝒙−𝟏)′ (𝒙−𝟐)′ 𝟏 𝟏 𝟏
c) 𝒇′𝟑 𝒙 = − = − =− .
𝒙−𝟏 𝒙−𝟐 𝒙−𝟏 𝒙−𝟐 𝒙−𝟏 (𝒙−𝟐)
d) 𝒇𝟒 comporte un produit de fonctions : alors ; 𝒇′𝟒 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 ′ 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 + 𝒙 + 𝟏 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 ′
− (𝒙)′
𝟏
𝒇′𝟒 𝒙 = 𝟏 × 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 + 𝒙 + 𝟏 × − 𝟏 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝟏 .
𝒙+𝟏)
𝟏
𝑼 𝒙× −𝟏×𝒍𝒏𝒙 𝟏−𝒍𝒏𝒙
e) La fonction 𝒇𝟓 est sous la forme avec 𝑼 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒆𝒕 𝑽 𝒙 = 𝒙 ; Donc 𝒇′𝟓 𝒙 = 𝒙
=
𝑽 𝒙𝟐 𝒙𝟐
𝟏 𝟐𝒍𝒏𝒙−𝟐 𝟐(𝒍𝒏𝒙−𝟏)
f) 𝒇𝟔 ′ 𝒙 = 𝐥𝐧 𝒙 𝟐
′ − 𝟐(𝐥𝐧 𝒙)′ + 𝟑 ′ = 𝟐 × 𝒍𝒏𝒙 ′
𝒍𝒏𝒙 − 𝟐 × = =
𝒙 𝒙 𝒙
Exercice 8
𝑼′
Il convient de faire apparaître
𝑼
𝒙−𝟏 𝟏 𝟏 𝑼′
a) 𝒇 𝒙 = posons 𝑼 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑 𝒆𝒕 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼′ 𝒙 = 𝒙 − 𝟏 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒇 𝒙 =
𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟑 𝟐 𝟐 𝑼
𝟏
D’où𝑭 𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟑 + 𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ comme
𝟐
𝟐
𝟏
𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑 > 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ (∆< 𝟎); 𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒐𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖𝒆: 𝑭 𝒙 = 𝒍𝒏(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑) + 𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ
𝟐
𝟒𝒙+𝟐 𝑼′
b) 𝒈 𝒙 = posons : 𝑼 𝒙 = 𝒙 + 𝒙 + 𝟏𝒆𝒕 𝑼 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝟐𝑼 𝒙 = 𝟒𝒙 + 𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒈 𝒙 = 𝟐
𝟐 ′ ′
𝒙𝟐 +𝒙+𝟏 𝑼
D’où𝑮 𝒙 = 𝟐𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙 + 𝟏 + 𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ comme
𝟐

𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏 > 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ (∆< 𝟎); 𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒐𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖𝒆: 𝑮 𝒙 = 𝟐𝒍𝒏(𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏) + 𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ


𝒙 𝟏 𝟏 𝑼′
c) 𝒉 𝒙 = posons : 𝑼 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆𝒕 𝑼′ 𝒙 = −𝟐𝒙 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 − 𝑼′ 𝒙 = 𝒙 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒉 𝒙 = −
𝟏−𝒙𝟐 𝟐 𝟐 𝑼
𝟏
D’où𝑯 𝒙 = 𝟐𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙𝟐 + 𝑪𝟑 ; 𝑪𝟑 ∈ ℝ comme 𝟏 − 𝒙𝟐 < 0 𝑠𝑢𝑟 𝟏; +∞ ;: 𝑯 𝒙 = − 𝒍𝒏(𝒙𝟐 − 𝟏) + 𝑪𝟑 ; 𝑪𝟑 ∈ ℝ
𝟐
𝟏 𝑼𝒏+𝟏
d) En écrivant𝒊 𝒙 = (𝒍𝒏𝒙) on reconnaît une expression du type 𝑼′𝑼 qui a pour primitive
𝟐 𝒏
𝒙 𝒏+𝟏
𝟏
On en déduitune primitive 𝑰 : 𝑰 𝒙 = (𝒍𝒏𝒙)𝟑 +𝑪𝟒 ; 𝑪𝟒 ∈ ℝ
𝟑
𝟏
𝑼′
e) En exprimant𝒋 sous la forme 𝒋 𝒙 = 𝒙
on reconnaît . D’où 𝑱 𝒙 = 𝒍𝒏 𝒍𝒏𝒙 + 𝑪𝟓 ; 𝑪𝟓 ∈ ℝ
𝒍𝒏𝒙 𝑼
Exercice 9
a) Contraintes sur l’inconnue :𝒙 − 𝟐 > 0 ⟺ 𝑥 > 𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ∈ 𝟐; +∞
Pour tout 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ , 𝒙 − 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒙 − 𝟐 = 𝟎 𝒐𝒖 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒙 = 𝟐𝒐𝒖 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟐 = 𝒍𝒏𝟏
Alors 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 − 𝟐 = 𝟏 ⟺ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟑
L’ensemble des solutions de 𝑬 𝒆𝒔𝒕: 𝟑
Contraintes sur l’inconnues : 𝒙𝟐 − 𝒙 − 𝟏 > 0 ⟺ 𝒙 −
𝟏− 𝟓 𝟏+ 𝟓 𝟏− 𝟓 𝟏+ 𝟓
b) 𝒙− > 0𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ∈ −∞; ∪ ; +∞
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏− 𝟓 𝟏+ 𝟓
∀ 𝒙 ∈ −∞; ∪ ; +∞ , 𝐥𝐧 𝒙𝟐 − 𝒙 − 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝐥𝐧 𝒙𝟐 − 𝒙 − 𝟏 = 𝒍𝒏𝟏 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒙 − 𝟐 = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 = −𝟏 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟐
𝟐 𝟐
L’ensemble des solutions de 𝑬 𝒆𝒔𝒕: – 𝟏; 𝟐
c) Contraintes sur l’inconnue : 𝒙 + 𝟑 > 0 𝑒𝑡 𝑥 + 5 > 0 ⟺ 𝑥 > −3 𝑒𝑡 𝑥 > −5 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ∈ −𝟑; +∞
∀ 𝒙 ∈ −𝟑; +∞ , 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟑 + 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟓 = 𝐥𝐧 𝟏𝟓 ⟺ 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟑 (𝒙 + 𝟓) = 𝐥𝐧 𝟏𝟓 ⟺ 𝒙 + 𝟑 𝒙 + 𝟓 = 𝟏𝟓 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔: 𝒙 𝒙 + 𝟖 = 𝟎 ⟺
𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟖 seul 𝟎 ∈ −𝟑; +∞ alors l’ensemble des solutions de 𝑬 𝒆𝒔𝒕: 𝟎 .
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𝟐
d) Contraintes sur l’inconnue :𝟐𝒙 + 𝟖 > 0, 3𝒙 + 𝟐 > 0 𝑒𝑡 𝑥 + 1 > 0 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ∈ − ; +∞
𝟑
𝐥𝐧 𝟐𝒙 + 𝟖 − 𝐥𝐧 𝟑𝒙 + 𝟐 = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 ⟺ 𝐥𝐧 𝟐𝒙 + 𝟖 = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 + 𝒍𝒏(𝟑𝒙 + 𝟐) ⟺ 𝟐𝒙 + 𝟖 = 𝒙 + 𝟏 𝟑𝒙 + 𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔:
𝟐
(𝒙 + 𝟐) 𝒙 − 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟐 seul 𝟏 ∈ − ; +∞ Donc l’ensemble des solutions de 𝑬 𝒆𝒔𝒕: 𝟏 .
𝟑
e) Contraintes sur l’inconnue : 𝒙 ∈ 𝟎; +∞
Soit 𝒙 élément 𝟎; +∞ ; posons : 𝑿 = 𝒍𝒏𝒙 alors 𝑿𝟐 − 𝟔𝑿 + 𝟓 = 𝟎 ⟺ 𝑿 − 𝟏 𝑿 − 𝟓 = 𝟎 ⟺ 𝑿 = 𝟏 𝒐𝒖 𝑿 = 𝟓 alors 𝒍𝒏𝒙 =
𝟏 𝒐𝒖 𝒍𝒏𝒙 = 𝟓 ⟺ 𝒙 = 𝒆 𝒐𝒖 𝒙 = 𝒆𝟓 Alors l’ensemble des solutions de 𝑬 𝒆𝒔𝒕: 𝒆; 𝒆𝟓
𝒆 𝒆
h). Contraintes sur l’inconnue :𝟐𝒙 − 𝒆 > 0 ⟺ 𝒙 > 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ∈ ; +∞
𝟐 𝟐
𝐥𝐧 𝟐𝒙 − 𝒆 > 1 ⟺ 𝒍𝒏 𝟐𝒙 − 𝒆 > 𝑙𝑛𝑒 ⟺ 2𝒙 − 𝒆 > 𝑒 ⟺ 𝑥 > 𝑒 Alors l’ensemble des solutions de 𝑰 𝒆𝒔𝒕: 𝒆; +∞
𝟐 𝟐
i) Contraintes sur l’inconnue :𝟐 − 𝟑𝒙 > 0 ⟺ 𝒙 < 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ∈ −∞;
𝟑 𝟑
𝟏 𝟏
𝐥𝐧 𝟐 − 𝟑𝒙 ≥ 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏 𝟐 − 𝟑 ≥ 𝒍𝒏𝟏 ⟺ 𝟐 − 𝟑𝒙 ≥ 𝟏 ⟺ 𝒙 ≤ 𝐀𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝑰 𝒆𝒔𝒕; −∞;
𝟑 𝟑
k) Contraintes sur l’inconnue : 𝒙 ∈ 𝟎; +∞
Soit 𝒙 élément 𝟎; +∞ ; posons : 𝑿 = 𝒍𝒏𝒙 alors 𝑿𝟐 + 𝟐𝑿 − 𝟏𝟓 ≤ 𝟎 ⟺ 𝑿 + 𝟓 𝑿 − 𝟑 ≤ 𝟎 ⟺ −𝟓 ≤ 𝑿 ≤ 𝟑 ⟺ −𝟓 ≤ 𝒍𝒏𝒙 ≤
𝟑 ⟺ 𝒆−𝟓 ≤ 𝒙 ≤ 𝒆𝟑 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝑰 𝒆𝒔𝒕; 𝒆−𝟓 ; 𝒆𝟑
Exercice 10
𝒆−𝟑
Le système est défini si 𝒙 > 0 𝑒𝑡 𝑦 ≠ 0. Comme 𝒙 = , cela implique que 𝒚 > 0.
𝒚
𝒆−𝟑 𝒆−𝟑
Donc : 𝐥𝐧 + 𝒍𝒏𝒚𝟐 = −𝟏 ⟺ 𝒍𝒏 × 𝒚𝟐 = −𝟏 ⟺ 𝒍𝒏 𝒆−𝟑 𝒚 = −𝟏 ⟺ 𝒍𝒏𝒆−𝟑 + 𝒍𝒏𝒚 = −𝟏 ⟺ 𝒍𝒏𝒚 = 𝟐 ⟺ 𝒚 = 𝒆𝟐 et 𝒙 = 𝒆−𝟓
𝒚 𝒚

L’ensemble des couples solutions de 𝑆 est : 𝒆−𝟓 ; 𝒆𝟐

CORRECTION DES PROBLEMES


Problème I

PARTIE A
𝟏) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒙𝟐 + 𝟒 − 𝟖 𝐥𝐧 𝒙 = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒍𝒏𝒙 = −∞
𝟒 𝒍𝒏𝒙 𝟒 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 (𝒙𝟐 + 𝟒 − 𝟖 𝐥𝐧 𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝒙 + − 𝟖 = +∞𝒄𝒂𝒓; 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙
𝟏 𝟐𝒙𝟐 −𝟖 𝟐(𝒙𝟐 −𝟒) 𝟐 𝒙−𝟐 (𝒙+𝟐
𝟐) ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟖 × 𝒙 = = = .
𝒙 𝒙 𝒙
𝟐(𝒙+𝟐)
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , > 0alors le signe de 𝒈′ (𝒙) est celui de 𝒙 − 𝟐
𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟐 ,𝒈′ (𝒙) < 0 alors 𝒈 est strictement décroissante
∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ ,𝒈′ 𝒙 > 0 alors 𝒈 est strictement croissante.
On dresse ainsi le tableau de variation de 𝒈.
𝑥 0 2 +∞
𝑔′ (𝑥) − 0 +
+∞ +∞
𝑔(𝑥)
8 − 8 ln 8

𝟑) ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈 admet en 2 un minimum égal à 𝟖 − 𝟖𝒍𝒏𝟐 > 0 alors ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈(𝒙) > 0


PARTIE B
𝟒
1) 𝒇 est du type 𝑼𝑽 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑼 𝒙 = 𝟏 + 𝒆𝒕 𝑽 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 alors on a :
𝒙𝟐
𝟒 𝟒 −𝟐𝒙 𝟒 𝟏 −𝟖𝒍𝒏𝒙 𝒙𝟐 +𝟒 𝒙𝟐 +𝟒−𝟖 𝐥𝐧 𝒙 𝒈(𝒙)
𝒇′𝒙) = (𝟏 + )′𝒍𝒏𝒙 + (𝟏 + )(𝒍𝒏𝒙)′ = 𝟒 × 𝒍𝒏𝒙 + (𝟏 + ) = + = =
𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝒙𝟒 𝒙𝟐 𝒙 𝒙𝟑 𝒙𝟑 𝒙𝟑 𝒙𝟑
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇 (𝒙) est celui de 𝒈 𝒙 . 𝑶𝒓 ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈(𝒙) > 0 Donc𝒇 est strictement
𝟑 ′

croissante.
𝟒 𝟒
2) a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟏 + 𝐥𝐧 𝒙 = −∞ 𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞
𝒙𝟐 𝒙𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = −∞ ; alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à (𝓒)
𝟒 𝟒
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 + 𝒙𝟐 𝐥𝐧 𝒙 = +∞ 𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝒇(𝒙)
𝒙
= 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 1 + 𝑥42 𝑙𝑛𝑥
𝑥 𝒙
𝟒
= 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝒍𝒏𝒙
𝒙
=𝟎
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 ; alors la courbe (𝓒) admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑰 en +∞
𝒙
3) Tableau de variation de 𝒇
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𝑥 0 1 +∞
𝑓′(𝑥) + 5 +
+∞
𝑓(𝑥) 0
−∞
y
4) Equation de la tangente au point d’abscisse 1 4 (T)
𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟏 ;
3
𝒇′ 𝟏 = 𝟓 𝒆𝒕 𝒇 𝟏 = 𝟎 (C)
Alors : 𝑻 : 𝒚 = 𝟓𝒙 − 𝟓 2

5) Représentation graphique de 𝒇 1

-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1

-2

-3

-4

-5

-6

Problème II

1) Etudions le sens de variation de 𝒈.


𝒙+𝟏 𝟏 𝟏
Sur 𝟎; +∞ 𝒈′ 𝒙 = ( − 𝐥𝐧 𝒙)’=− − . 𝒈′ (𝒙) est strictement négatif sur 𝟎; +∞ car la somme deux nombres
𝟐𝒙+𝟏 (𝟐𝒙+𝟏)𝟐 𝒙
négatifs. Donc 𝒈 est strictement décroissante sur 𝟎; +∞
2 .a) la question incite à calculer 𝒈 𝟏 𝒆𝒕 𝒈(𝟐) puis à les faire figurer dans le tableau de variation de 𝒈. Dès lors, l’application
𝟐 𝟑
du théorème de la bijection devient très simple pour la résolution de 𝒈 𝒙 = 𝟎. 𝒈 𝟏 = 𝒆𝒕 𝒈 𝟐 = − 𝒍𝒏𝟐 ≈ −𝟎, 𝟎𝟗
𝟑 𝟓
On dresse le tableau de variation de 𝒈 :
𝑥 0 1 2 +∞
𝑔′ (𝑥) −
2
3
𝑔(𝑥) −0,09

Comme 𝒈 est strictement décroissante et continue sur 𝟏; 𝟐 et que 𝒈 𝟏 𝒈(𝟐) < 0, d’après le théorème sur la bijection, il
existe un nombre réel 𝜶 unique élément de 𝟏; 𝟐 tel que 𝒈 𝜶 = 𝟎.
d) Pour donner un encadrement de 𝜶, on fait un tableau de valeurs : méthode du balayage
𝒙 1 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2
𝒈(𝒙) 0,67 0,38 0,30 0,22 O,15 0 ,08 0,02 -0,03 -0,09
On en conclut que 𝜶 ∈ 𝟏, 𝟖; 𝟏, 𝟗
3). D’après les questions précédentes, on a :
∀ 𝒙 ∈ 𝟎, 𝜶 ; 𝒙 <∝ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(𝑥) > 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante. Or 𝒈 𝜶 = 𝟎. D’où ∀ 𝒙 ∈ 𝟎, 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 0
∀ 𝒙 ∈ 𝜶, +∞ ; 𝒙 >∝ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(𝑥) < 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante. Or 𝒈 𝜶 = 𝟎. D’où ∀ 𝒙 ∈ 𝜶, +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎, 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶, +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
PARTIE B
𝟏 𝟏
1) 𝐥𝐢𝐦𝑥→0 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑥→0( × 𝟐𝒍𝒏𝒙) = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝑥→0 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝑥→0 𝒍𝒏𝒙 = − ∞
𝒙𝟐 +𝒙 𝒙𝟐 +𝒙
𝐥𝐢𝐦𝑥→0 𝒇(𝒙) = −∞ Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est une asymptote « verticale » à 𝒞 .
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𝟐 𝐥𝐧 𝒙 𝟐𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝒍𝒏𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ × 𝟏 = 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎
𝒙𝟐 +𝒙 𝒙𝟐 𝟏+ 𝒙 𝒙
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎 Alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est une asymptote « horizontale » à 𝓒 en +∞
𝟐
𝒙𝟐 +𝒙 −𝟐 𝟐𝒙+𝟏 𝒍𝒏𝒙 𝟐 𝒙+𝟏− 𝟐𝒙+𝟏 𝒍𝒏𝒙
2) ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒇′ 𝒙 = 𝒙
= .
(𝒙𝟐 +𝒙)𝟐 (𝒙𝟐 +𝒙)𝟐
Sur 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 est du signe de 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒍𝒏𝒙. Comme il faut faire apparaître𝒈(𝒙), il convient de factoriser par
𝒙+𝟏
(𝟐𝒙 + 𝟏) soit : 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒍𝒏𝒙 = (𝟐𝒙 + 𝟏) − 𝒍𝒏𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒈(𝒙).
𝟐𝒙+𝟏
Comme 𝟐𝒙 + 𝟏 > 0 sur 𝟎; +∞ , 𝒇 𝒙 est du signe de 𝒈 𝒙 .

3) Tableau de variation de 𝒇

𝑥 0 ∝ +∞
𝑓 ′ (𝑥) + 0 −
𝑓(∝)
𝑓(𝑥)
−∞ 0

𝟐
4) Montrons que 𝒇 ∝ =
∝ 𝟐∝+𝟏
𝜶+𝟏
Pour calculer 𝒇(𝜶), il faut utiliser les résultats de la partie A., à savoir la solution de 𝒈 𝜶 = 𝟎. on obtient 𝒍𝒏𝜶 =
𝟐𝜶+𝟏
𝜶+𝟏 𝜶+𝟏
𝟐𝟐𝜶+𝟏 𝟐𝟐𝜶+𝟏 𝜶+𝟏 𝟏 𝟐
Donc 𝒇 𝜶 = = =𝟐 × =
𝜶𝟐 +𝜶 𝜶(𝜶+𝟏) 𝟐𝜶+𝟏 𝜶(𝜶+𝟏) 𝜶(𝟐𝜶+𝟏)
L’abscisse du point d’intercession 𝑨 de 𝓒 avec l’axe des abscisses est solution de l’équation 𝒇 𝒙 = 𝟎 sur 𝟎; +∞ ,
Donc le point 𝑨 𝟏; 𝟎) .
Comme 𝒇′ 𝟏 = 𝟏, 𝒇 𝟏 = 𝟎, l’équation de la tangente 𝓣en 𝑨 s’écrit :𝒚 = 𝒙 − 𝟏

(T)
1

f(a) (C)
a
-1 0 1 2 3 x

-1

-2

-3

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CHAPITRE IV : FONCTION EXPONENTIELLE NÉPERIENNE

INTRODUCTION

Les ponts de lianes font partie du paysage ivoirien. La courbe dessinée par ces ouvrages, de même
que celle engendrée par le câble téléphonique suspendu entre deux poteaux, est appelé « chainette » c’est la courbe suivant
laquelle se tend un fil homogène pesant, flexible et inextensible, suspendu par ses extrémités à deux points fixes.
GALILÉE s’intéressa à cette courbe, qu’il pensait être une parabole. Ce n’est qu’en 1691 que BERNOUILLI, HUYGENS, et
LEIBNITZ en déterminèrent une équation.
L’exponentielle est la seconde des deux fonctions introduites en terminale.
On la définit comme étant la réciproque du logarithme népérien.
Voici donc l’histoire de celle qui est la moitié de 𝑙𝑛 :
Au commencement était la fonction logarithme népérien.
Comme elle était une bijection de 𝟎; +∞ sur ℝ, elle admet donc une réciproque. Ainsi naquit l’exponentielle.
 A la manière de deux rivaux, 𝑙𝑛 et 𝑒𝑥𝑝 s’annihilent. En effet :
𝑒𝑥𝑝 [𝑙𝑛𝑎] = 𝑎
𝑙𝑛 [𝑒𝑥𝑝 𝑥 ] = 𝑥.
𝑙𝑛

𝑥𝜖𝑅
𝑎 ∈ 0; +∞

𝑒𝑥𝑝

FICHE DE COURS
IV-1) FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENNE
IV-1-1)Définition et propriétés
a) Définition
La fonction : 𝑥 ⟼ 𝑙𝑛𝑥 est continue et strictement croissante sur 0; +∞ . Elle est donc bijective, on appelle
fonction exponentielle népérienne, sa bijection réciproque ; on note 𝒙 ⟼ 𝒆𝒙𝒑 𝒙 ou𝒙 ⟼ 𝒆𝒙 Conséquences
a)La fonction 𝑙𝑛 est une bijection de 0; +∞ sur ℝ. Donc la fonction exponentielle est une bijection de ℝ vers
0; +∞
𝒆𝒙𝒑: ℝ → 𝟎; +∞
b) La fonction exponentielle est définie sur ℝ. ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝒙𝒑( 𝒙) > 𝟎
c) ∀ 𝒂 ∈ ℝ ; 𝒃 ∈ ℝ∗+ ; 𝒆𝒂 = 𝒃 ⟺ 𝒂 = 𝒍𝒏𝒃 et 𝒍𝒏𝒃 = 𝒂 ⟺ 𝒃 = 𝒆𝒂
d) 𝒆𝒂 = 𝒆𝒃 ⟺ 𝒂 = 𝒃 et 𝒆𝒂 < 𝒆𝒃 ⟺ 𝒂 < 𝑏
e) ∀ 𝒙 ∈ ℝ∗+ ; 𝒆𝒍𝒏𝒙 = 𝒙 et ∀ 𝒚 ∈ ℝ; 𝒍𝒏𝒆𝒚 = 𝒚
f) La fonction exponentielle est dérivable sur ℝ et pour tout nombre réel 𝑥,
On a: 𝒆𝒙𝒑 ’ 𝒙 = 𝒆𝒙𝒑 𝒙
b) Propriétés
Pour tous nombres réels 𝑎 et 𝑏 et pour tout nombre rationnel 𝑟, on a :
𝟏 𝒆𝒂 𝒂
𝒆𝒂+𝒃 = 𝒆𝒂 𝒆𝒃 ; 𝒆−𝒂 = 𝒆𝒂 ; 𝒆𝒂−𝒃 = 𝒆𝒃 ; 𝒆𝒂 𝒃
= 𝒆𝒂𝒃 = 𝒆𝒃 ; 𝒆𝒓𝒂 = 𝒆𝒂 𝒓

IV-1-2) Equations et inéquations comportant exponentielle


Méthode :
Pour résoudre une équation ou inéquation comportant des exponentielles, on peut :

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- Se ramener à une comparaison d’exponentielles
- Comparer le logarithme de deux nombres positifs
IV-I-3) Etude de la fonction exponentielle
Sens de variation
La fonction exponentielle varie dans le même sens que sa fonction réciproque, la fonction 𝑙𝑛 ; elle est donc
strictement croissante de ℝvers 0; +∞ . On en déduit le tableau de variation ci-dessous.

Courbe représentative
La courbe de la fonction exponentielle est le symétrique de
celle de la fonction logarithme népérien par rapport à la
droite d’équation 𝑦 = 𝑥.

IV-1-4) Les limites de références


𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒐 𝒙
= 𝟏 ;𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆𝒙 = 𝟎; 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙𝒆𝒙 = 𝟎; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙
= +∞.
IV-1-5)DERIVEES - PRIMITIVES
a) Dérivées
Propriété
Soit 𝑢 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼. La fonction 𝒙 ⟼ 𝒆𝒖(𝒙) est dérivable sur 𝐼 et 𝒆𝒖 ′
= 𝒖′𝒆𝒖
b)Primitives
Soit 𝑢 une fonction dérivablesur un intervalle 𝐼.
La fonction 𝒙 ⟼ 𝒖′𝒆𝒖(𝒙) admet pour primitive sur 𝐼 la fonction𝒙 ⟼ 𝒆𝒖(𝒙) + 𝒄; 𝒙 ∈ ℝ
IV-2) Fonction exponentielle de base a (a> 0)
IV-2-1) Définition et propriétés
a) Définition
Soit a un nombre réel strictement positif.
On appelle fonction exponentielle de base a, la fonction 𝐞𝐱𝐩⁡ (𝒙)𝒂 : ℝ → ℝ∗+
𝒙 ⟼ 𝒂𝒙
Pour tout nombre réel 𝑥, on a 𝐞𝐱𝐩⁡ (𝒙)𝒂 = 𝒂𝒙 = 𝒆𝒙 𝐥𝐧 𝒂
b) Propriétés
Propriété 1
Pour tout nombre réel 𝑎 strictement positif et pour tout nombre réel 𝑥, on a :
ln 𝑎 𝑥 = 𝑥 ln 𝑎.
Propriété 2
Pour tout nombre réel 𝑎 et 𝑏 strictement positifs et pour tous nombres réels 𝑥 et 𝑦, on a :

𝟏 𝒂𝒙 𝒂 𝒙 𝒂𝒙
𝟏 𝒂𝒙+𝒚 = 𝒂𝒙 𝒂𝒚 ; (2) 𝒂−𝒚 = 𝒂𝒚 ; (3) 𝒂𝒙−𝒚 = 𝒂𝒚 ; (4) 𝒂𝒃 𝒙
= 𝒂𝒙 𝒃𝒙 ; (5) = 𝒃𝒙 ; (6) 𝒂𝒙 𝒚
= 𝒂𝒙𝒚
𝒃

IV-2-2)Etude de la fonction 𝒇𝒂 : 𝒙 ⟼ 𝒂𝒙
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Dans cette étude, 𝒞𝑎 désigne la courbe représentative de la fonction 𝑓𝑎 et 𝑎 est différent de 1.
Ensemble de définition
On a : 𝐷𝒇𝒂 = ℝ
Dérivée et sens de variation
On a : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑎 = 𝑒 𝑥
; donc la fonction 𝑓𝑎 est dérivable sur ℝ et sa dérivée est la fonction
𝑥 ln 𝑎

𝑓𝑎 ′ telle que 𝑓𝑎 𝑥 = 𝑙𝑛𝑎 𝑒


′ 𝑥 ln 𝑎
= 𝑎 𝑥 𝑙𝑛𝑎
𝑓𝑎 ′ est du signe de 𝑙𝑛𝑎 ; on distingue deux cas : 0 < 𝑎 < 1 et 𝑎 > 1
𝟏𝒆𝒓 𝒄𝒂𝒔: 𝟎 < 𝑎 < 1 𝟐è𝒎𝒆 𝒄𝒂𝒔: 𝒂 > 1
On a ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓𝑎 𝑥 < 0 ; donc, 𝑓𝑎 est

On a ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓𝑎′ 𝑥 > 0 ; donc, 𝑓𝑎 est
continue et strictement décroissante sur ℝ continue et strictement croissante sur ℝ
Etude aux bornes de l’ensemble de définition
𝒆𝒓
𝟏 𝒄𝒂𝒔: 𝟎 < 𝒂 < 𝟏 𝟐è𝒎𝒆 𝒄𝒂𝒔: 𝒂 > 1
On a : lim𝑥→+∞ 𝑎 𝑥 = 0 On a : lim𝑥→−∞ 𝑎 𝑥 = 0
La droite 𝑂𝐼 est asymptote à 𝒞𝑎 en +∞ La droite 𝑂𝐼 est asymptote à 𝒞𝑎 en −∞
On a : lim𝑥→−∞ 𝑎 𝑥 = +∞ On a : lim𝑥→+∞ 𝑎 𝑥 = +∞
𝑎𝑥 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑎 𝑎𝑥 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑎
lim = lim 𝑙𝑛𝑎 = −∞ lim = lim 𝑙𝑛𝑎 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥𝑙𝑛𝑎 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥𝑙𝑛𝑎
𝒞𝑎 admet une branche parabolique de 𝒞𝑎 admet une branche parabolique de direction
direction celle de 𝑂𝐽 celle de 𝑂𝐽
Tableau de variation
𝒆𝒓
𝟏 𝒄𝒂𝒔: 𝟎 < 𝑎 < 1 𝟐è𝒎𝒆 𝒄𝒂𝒔: 𝒂 > 1
𝑥 −∞ 0 1 +∞ 𝑥 −∞ 0 1 +∞
𝑓𝑎 ′ (𝑥) 𝑓𝑎 ′ (𝑥)
+∞ 0
1 𝑎
𝑓𝑎 (𝑥) 𝑓𝑎 (𝑥) 1
𝑎
0 +∞
IV-3) FONCTIONS PUISSANCES D’EXPOSANT ∝
Définition
Soit ∝ un nombre réel non nul
Pour tout nombre réel strictement positif 𝑥 : 𝑥 ∝ = 𝑒 ∝𝑙𝑛𝑥
On appelle fonction puissance d’exposant ∝, la fonction : 𝑥 → 𝑥 ∝
Fonction 𝒖∝ ∝ ∈ ℝ .
Propriété 1
Soit ∝ un nombre réel et 𝑢 une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle k.
La fonction 𝑢∝ est dérivable sur K et on a : 𝑢∝ ′ =∝ 𝑢′𝑢∝−1
Propriété 2
Soit ∝ un nombre réel différent de -1, 𝑢 une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K. la fonction
𝑢 ∝+1
𝑢′𝑢∝ admet pour primitive sur K la fonction ∝+1
CROISSANCE COMPAREE DE 𝒍𝒏𝒙, 𝒆 , 𝒙 𝒙 ∝

Limites de références
Soit ∝ un nombre réel strictement positif. On a :
𝐥𝐧 𝒙 𝒆𝒙
(1) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙∝
= 𝟎 ; (2) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙∝ 𝐥𝐧 𝒙 = 𝟎; 𝟑 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙∝ = +∞; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙∝ 𝒆−𝒙 = 𝟎

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :
3
1) 𝑒 3𝑥+1 = 7; 2) 𝑒 𝑥−3 = 1; 3) 𝑒 2𝑥−1 = 6; 4)𝑒 −𝑥−4 − 6 = 0; 5) 𝑒 𝑥+3 + 2 = 1; 6) 𝑒 𝑥+3 + 2 = 2;
7) 3𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 2 = 0 ; 8) 𝑒 3𝑥+1 + 𝑒 3𝑥+1 −6= 0 ; 9) 𝑒 −3𝑥−1 > 3 ; 10) 𝑒 𝑥−6 > 1;
11)𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 2 ≥ 0; 12)𝑒 2𝑥 + 3𝑒 𝑥 + 4 < 0.
Exercice 2
Soit le polynôme 𝑃 𝑥 = 𝑥 4 + 7𝑥 3 − 7𝑥 2 − 43𝑥 + 42
1) Vérifier que 1 et −3 sont des racines de 𝑃 𝑥
2) a) Factoriser𝑃 𝑥
b) Résoudre dans ℝ, l’équation 𝑃 𝑥 = 0
3) En déduire la résolution dans ℝ de l’équation 𝑒 4𝑥 + 7𝑒 3𝑥 − 7𝑒 2𝑥 − 43𝑒 𝑥 + 42 = 0
Exercice 3
2𝑒𝑥
Soit 𝑓 𝑥 = 1−𝑒𝑥 sur ℝ∗ et 𝒞 sa courbe représentative.
Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de l’ensemble de définition.
Interpréter ces résultats en termes d’asymptote pour la courbe 𝒞 .
Exercice 4
Calculer les limites suivantes :
𝑒 2𝑥 −2 5−𝑒 −𝑥 𝑒 2𝑥 −1 𝑥𝑒 𝑥
lim𝑥→+∞ ; lim𝑥→+∞ 𝑥 2 − 𝑥 + 1 𝑒 −𝑥 ; lim𝑥→−∞ ; lim𝑥→0 ;lim𝑥→0 𝑒 𝑥 −1
𝑒 3𝑥 +1 1+2𝑒 𝑥 𝑥
Exercice 5
1) Calculer les dérivées des fonctions suivantes :
𝑥
a) 𝑓 𝑥 = 2𝑥 + 1 𝑒 −𝑥 ; b) 𝑔 𝑥 =
𝑒2𝑥 −2
1−𝑒2𝑥
;c) 𝑕 𝑥 =
1+𝑥𝑒𝑥
;
2) Calculer une primitive des fonctions suivantes :
2 +1
a) 𝑓 𝑥 = 2𝑥𝑒 3𝑥 sur ℝ
1−𝑒−2𝑥
b) 𝑔 𝑥 = 2𝑥+𝑒−2𝑥sur 0; +∞
Exercice 6
𝑒𝑥 𝑒𝑥 −1
Soit 𝑓 𝑥 = définie sur ℝ.
𝑒𝑥 +3
𝑏𝑒𝑥
a) Déterminer 𝑎 et 𝑏 tels que pour tout 𝑥 réel, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑒𝑥 +3
b) Calculer la primitive de 𝑓 qui s’annule en 𝑥 = 0.
Exercice 7
𝑥2
𝑓 𝑥 = 1−𝑒 𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≠ 0
Soit la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par :
𝑓 0 =0
a) Montrer que la fonction 𝑓 est continue en 0
b) Étudier la dérivabilité de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat.
Exercice 8
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = 𝑒 2𝑥 − 𝑥 − 4
On désigne par 𝒞 la représentation graphique de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
1) Déterminer la limite de 𝑓 en −∞.
2) Étudier le comportement de 𝑓 en +∞.
3-a) Justifier la dérivabilité de 𝑓 sur ℝ et donner l’expression de 𝑓’(𝑥).
b) Déterminer les variations de 𝑓 sur ℝ.
4-a) Démontrer que la droite 𝐷 d’équation 𝑦 = −𝑥 − 4 est une asymptote à 𝒞 en −∞.
c) Construire la droite 𝐷 et la courbe 𝒞 .

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PROBLEMES DE SYNTHESE
Problème I
𝑒 2𝑥
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥 −1et 𝒞𝑓 sa courbe représentative
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 et calculer les limites aux bornes de 𝐷𝑓
2) Démontrer que la courbe Γ d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à 𝒞𝑓 en +∞.
Préciser la position relative de Γ et 𝒞𝑓 .
3) Étudier les variations de 𝑓 et tracer Γ et 𝒞𝑓 .
Problème II
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 d’unité 4cm.
Partie A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par : 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥 2 𝑒 𝑥
1) Calculer lim𝑥⟶−∞ 𝑔 𝑥 et lim𝑥→+∞ 𝑔 𝑥 .
2) Déterminer 𝑔′ 𝑥 , ∀ 𝑥 ∈ ℝ et montrer que 𝑔′ 𝑥 = −𝑥 2 + 𝑥 𝑒 𝑥 .
3) Déterminer le sens de variation de 𝑔, puis dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique ∝ telle que
0,70 <∝< 0,71.
5) en déduire que ∀ 𝑥 ∈ −∞; ∝ , 𝑔 𝑥 > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ∝; +∞ , 𝑔 𝑥 < 0.
Partie B
𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par :𝑓 𝑥 = on désigne par 𝒞𝑓 sa représentation graphique.
1+𝑥𝑒𝑥
1) On considère la fonction 𝑕 définie par : 𝑕 𝑥 = 1 + 𝑥𝑒 𝑥 .
Étudier les variations de 𝑕 et montrer que 𝑓 est définie sur ℝ.
2) Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓 𝑥 et lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 . interpréter graphiquement le dernier résultat.
3)-a) On suppose que 𝑓 est dérivable et on note 𝑓’ sa dérivée.
𝑔𝑥
Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ; 𝑓 ′ (𝑥) =
1+𝑥𝑒𝑥 2
b) En déduire le signe de 𝑓’, puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Montrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à 𝒞𝑓 en −∞.
∝2
5) Prouver que 𝑓 ∝ = et encadrer 𝑓 ∝ par deux nombres décimaux consécutifsd’ordre 2.
∝+1
6) Dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 , tracer 𝒞𝑓 .
Partie C
soit 𝑘 la restriction de 𝑓 à ∝; +∞ .
1-a) justifier que 𝑘 est une bijection.
b) Dresser le tableau de variation de la réciproque 𝑘 −1 .
∝2
2-a) Prouver que 𝑘 −1 n’est pas dérivable en
∝+1
1
b) Calculer 𝑘 1 et prouver que 𝑘 −1 est dérivable en
1+𝑒
c) Tracer 𝒞𝑘 −1 .
Problème III
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . L’unité graphique est 2 cm.
𝑥
On considère la fonction 𝑓 dérivable sur ℝ et définie par : 𝑓 𝑥 = 2𝑥 + 4 𝑒 −2 − 𝑥.
On note 𝒞𝑓 la courbe représentative de la fonction 𝑓.
Partie AEtude d’une fonction auxiliaire
𝑥
Soit 𝑕 la fonction numérique dérivable sur ℝ et définie par : 𝑕 𝑥 = 𝑥 + 𝑒 2
1) Étudier le sens de variation de 𝑕.
2) Calculer les limites de 𝑕 en −∞ et en +∞.
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3) Démontrer que l’équation 𝑕(𝑥) = 0 admet dansℝ une solution unique ∝ tel que– 𝑂, 71 <∝< −0,70.
En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; ∝ ,𝑕 𝑥 < 0 ; ∀ 𝑥 ∈ ∝; +∞ , 𝑕 𝑥 > 0 .
Partie BEtude de la fonction 𝑓
𝑥
Pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓 𝑥 = 2𝑥 + 4 𝑒 −2 − 𝑥.
4
1-a) Démontrer que 𝑓 ∝ = −2−∝ − ∝
b) En déduire un encadrement de 𝑓 ∝ d’amplitude 0,1.
𝑥
2-a) Pour tout réel 𝑥 calculer 𝑓’(𝑥) et démontrer que 𝑓’(𝑥) = −𝑕′ (𝑥)𝑒 − 2

b) En déduire les variations de 𝑓.


𝑓 𝑥
3-a) Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓 𝑥 ; lim𝑥→−∞ puis interpréter graphiquement ces résultats
𝑥
b) Calculer lim𝑥→ +∞ 𝑓 𝑥 .
c) Démontrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = −𝑥 est une asymptote à 𝒞𝑓 en +∞.
4-a) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
b) Construire la droite ∆ et la courbe 𝒞𝑓 dans le plan muni d’un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
5-a) A l’aide d’une intégration par parties, calculer pour tout réel 𝑥 :
𝑡
𝑥
𝐼 𝑥 = ∫0 2𝑡 + 4 𝑒 −2 𝑑𝑡.
b) En déduire en 𝑐𝑚2 l’aire 𝒜 de la partie du plan limitée par 𝒞𝑓 , la droite ∆ , la droite 𝑂𝐼 et la droite d’équation
𝑥 = 2.
Problème IV
Partie A
Le plan est muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽). L’unité graphique est 2 cm.
1
On considère la fonction numérique 𝑓 dérivable et définie sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = (𝑥 − )𝑒 2𝑥 − 4(𝑥 − 1)𝑒 𝑥 − 2
2
On note 𝒞 𝑙𝑎 courbe représentative de la fonction 𝑓.
1- a) Calculer la limite de 𝑓 en −∞ puis interpréter graphiquement le résultat
1 4 4 2
b) Démontrer que pour tout réel non nul 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 (1 − 2𝑥 − 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 2𝑥 );
𝑓(𝑥)
c) Calculerlim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim𝑥→+∞ 𝑥
puis interpréter graphiquement ces résultats
𝑥
2- a) Démontrer que 𝑓′(𝑥) = 2𝑥𝑒 (𝑒 − 1)𝑥

b) Dresser le tableau de variation de 𝑓


3-a) Démontrer que la courbe 𝒞 coupe l’axe des abscisses en un point dont l’abscisse est ∝
b) Montrer que : – 1,7 <∝< −1,6.
4.a) Tracer avec soin la courbe 𝒞 . On prendra ln2≈ 0,7
b) Utiliser 𝒞 pour donner, suivant les valeurs du réel k, le nombre de solution de l’équation : 𝐸𝑘 : 𝑥𝜖ℝ ; 𝑓(𝑥) = 𝑘.
𝑥 1
5) Soit la fonction 𝐻 définie sur ℝ par : 𝐻 𝑥 = (2 − 2)𝑒 2𝑥 + 4(2 − 𝑥)𝑒 𝑥
a) Justifier que la fonction 𝐻 est une primitive sur ℝ de la fonction : 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) + 2
b) En déduire sur ℝ, la primitive 𝐹 de la fonction 𝑓, qui prend la valeur −1 en 0
Partie B
1
Soit𝑔la fonction numérique définie par : 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 − 4𝑥 𝑙𝑛𝑥 − 2 𝑥 2 − 8𝑥 + 4 𝑠𝑖 𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑔(0) = 0
On note 𝒞𝑔 sa courbe représentative dans un nouveau repère orthonormé d’unité 2 cm.
1.a) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑔
b) Justifier que pour tout réel 𝑥 strictement positif, 𝑔 𝑥 = 𝑓 𝑙𝑛𝑥
2.a) Étudier la continuité de 𝑔 à droite en 0.
b) Étudier la dérivabilité de 𝑔 à droite en 0, puis interpréter graphiquement le résultat
𝑔 𝑥
c) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑔 𝑥 𝑒𝑡 lim𝑥→+∞
𝑥
3) Étudier le sens de variation de 𝑔 , puis dresser son tableau de variation.
4.a) Déduire de la partie A-3.a), un encadrement de l’abscisse du point d’intersection de 𝒞𝑔 avec l’axe des abscisses .
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4.a) Tracer avec soin la courbe 𝒞𝑔 et la tangente en son point d’abscisse 0.
Problème V
Soit la fonction numérique définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = 2𝑥+1 − 4𝑥 de courbe représentative 𝒞 dans un repère orthonormé
(unité 2 cm)
Partie A
1) Calculerlim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 et lim𝑥→−∞ 𝑓 𝑥 . interpréter graphiquement le dernier résultat
2)-a) Justifier que 𝑓 𝑥 peut s’écrire 𝑒 𝑥 ln 2 2 − 𝑒 𝑥 ln 2 ;
b) Calculer 𝑓’(𝑥) et montrer que 𝑓’ est du signe de 1 − 𝑒 𝑥 ln 2 .
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓 sur ℝ.
3) Représenter graphiquement 𝒞 . (On fera figurer les points d’abscisses -1,0,1, 2).
Partie B
3
Avec la précision permise par le graphique, résoudre : 𝐸1 : 𝑓 𝑥 = et 𝐸2 : 𝑓 𝑥 = −2
4
2) On se propose de trouver les solutions exactes des équations 𝐸1 et 𝐸2 .
En posant 𝑋 = 2𝑥 , montrer que :
𝐸1 Équivaut à 4𝑋 2 − 8𝑋 + 3 = 0
𝐸2 Équivaut à 𝑋 2 − 2𝑋 − 2 = 0
Calculer les solutions exactes de 𝐸1 et 𝐸2

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1
𝒍𝒏𝟕−𝟏 𝒍𝒏𝟕−𝟏
1) 𝒆𝟑𝒙+𝟏 = 𝟕 ⟺ 𝒍𝒏(𝒆𝟑𝒙+𝟏 ) = 𝒍𝒏𝟕 ⟺ 𝟑𝒙 + 𝟏 = 𝒍𝒏𝟕 ⟺ 𝟑𝒙 = 𝒍𝒏𝟕 − 𝟏 ⟺ 𝒙 = alors𝑺ℝ =
𝟑 𝟑
2) 𝒆𝒙−𝟑 = 𝟏 ⟺ 𝒍𝒏(𝒆𝒙−𝟑 ) = 𝒍𝒏𝟏 ⟺ 𝒙 − 𝟑 = 𝟎 ⟺ 𝒙 = 𝟑 ⟺ alors 𝑺ℝ = 𝟑
𝟏+𝒍𝒏𝟔 𝟏+𝒍𝒏𝟔
3) 𝒆𝟐𝒙−𝟏 = 𝟔 ⟺ 𝒍𝒏 𝒆𝟐𝒙−𝟏 = 𝒍𝒏𝟔 ⟺ 𝟐𝒙 − 𝟏 = 𝒍𝒏𝟔 ⟺ 𝒙 = alors 𝑺ℝ =
𝟐 𝟐
4) 𝒆 −𝒙−𝟒
− 𝟔 = 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏(𝒆 −𝒙−𝟒
) = 𝒍𝒏𝟔 ⟺ −𝒙 − 𝟒 = 𝒍𝒏𝟔 ⟺ 𝒙 = −𝟒 − 𝒍𝒏𝟔 alors𝑺ℝ = −𝟒 − 𝒍𝒏𝟔
5) 𝒆𝒙+𝟑 + 𝟐 = 𝟏 alors 𝒆𝒙+𝟑 = −𝟏 alors : 𝑺ℝ =∅
𝟑 𝟏
6) 𝒆 𝒙+𝟑
+ =𝟐⟺𝒆 𝒙+𝟑
= ⟺ 𝒍𝒏𝒆 𝒙+𝟑
= −𝒍𝒏𝟐 ⟺ 𝒙 + 𝟑 = −𝒍𝒏𝟐 alors 𝑺ℝ = −𝟑 − 𝒍𝒏𝟐
𝟐 𝟐
𝟐
7) On pose 𝒆𝒙 = 𝑿 et l’équation devient : 𝟑𝑿𝟐 − 𝟓𝑿 + 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝟑𝑿 − 𝟐 𝑿 − 𝟏 = 𝟎 alors 𝑿 = 𝒐𝒖 𝑿 = 𝟏
𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
Pour 𝑿 = , 𝒆𝒙 = alors 𝒙 = 𝒍𝒏 et pour 𝑿 = 𝟏, 𝒆𝒙 = 𝟏 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 = 𝟎
𝟑 𝟑 𝟑
𝟐
𝑺ℝ = 𝟎; 𝒍𝒏
𝟑
8) On pose 𝒆𝟑𝒙+𝟏 = 𝑿; 𝒆𝟑𝒙+𝟏 = 𝑿𝟐 et l’équation devient : 𝑿𝟐 + 𝑿 − 𝟔 = 𝟎 ⟺ 𝑿 + 𝟑 𝑿 − 𝟐 = 𝟎 alors 𝑿 =
−𝟏+𝒍𝒏𝟒
𝟐 𝒐𝒖 𝑿 = −𝟑 seul 𝑿 = 𝟐 est acceptable. Alors 𝒆𝟑𝒙+𝟏 = 𝟐 ⟺ 𝒙 =
𝟑
−𝟏 + 𝒍𝒏𝟒
𝑺ℝ =
𝟑
−𝟏−𝒍𝒏𝟑
9) 𝒆−𝟑𝒙−𝟏 > 3 ⟺ 𝑙𝑛𝒆−𝟑𝒙−𝟏 > 𝑙𝑛𝟑 ⟺ −𝟑𝒙 − 𝟏 > 𝑙𝑛𝟑 ⟺ −𝟑𝒙 > 1 + 𝑙𝑛𝟑 ⟺ 𝟑𝒙 < −1 − 𝑙𝑛𝟑 ⟺ 𝒙 <
𝟑
−𝟏 − 𝒍𝒏𝟑
𝑺ℝ = −∞;
𝟑
10) 𝒆𝒙−𝟔 > 1 ⟺ 𝑙𝑛𝒆𝒙−𝟔 > 𝑙𝑛𝟏 ⟺ 𝒙 − 𝟔 >⟺ 𝑥 > 6𝑺ℝ = 𝟔; +∞
11) On pose 𝒆𝒙 = 𝑿 et l’inéquation devient : 𝑿𝟐 − 𝟑𝑿 + 𝟐 ≥ 𝟎 ⟺ 𝑿 − 𝟏 𝑿 − 𝟐 ≥ 𝟎
En utilisant la règle du signe d’un polynôme du second degré, 𝑿 doit vérifier : 𝑿 ≤ 𝟏 𝒐𝒖 𝑿 ≥ 𝟐 soit 𝒆𝒙 ≤ 𝟏 ou
𝒆𝒙 ≥ 𝟐 alors 𝒙≤𝟎 ou𝒙 ≥ 𝒍𝒏𝟐𝑺ℝ = −∞; 𝟎 ∪ 𝒍𝒏𝟐; +∞
12) Remarquons que l’inéquation 𝒆𝟐𝒙 + 𝟑𝒆𝒙 + 𝟒 < 0 est composée d’une somme d’exponentielle qui ne peut pas être
négative. 𝑺ℝ = ∅
Exercice 2
1) 𝑷 𝟏 = 𝟏𝟒 + 𝟕 × 𝟏𝟑 − 𝟕 × 𝟏𝟐 − 𝟒𝟑 × 𝟏 + 𝟒𝟐 = 𝟏 + 𝟕 − 𝟕 − 𝟒𝟑 + 𝟒𝟐 = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑷 𝟏 = 𝟎
𝑷 −𝟑 = −𝟑 𝟒 + 𝟕 × −𝟑 𝟑 − 𝟕 × −𝟑 𝟐 − 𝟒𝟑 × −𝟑 + 𝟒𝟐 = 𝟖𝟏 − 𝟏𝟖𝟗 − 𝟔𝟑 + 𝟏𝟐𝟗 + 𝟒𝟐 = 𝟎
𝑷 𝟏 = 𝑷 −𝟑 = 𝟎 ; Alors 𝟏 et −𝟑 sont des racines de 𝑷 𝒙
2.a) d’après la question précédente 𝑷 𝒙 peut s’écrire sous la forme 𝑷 𝒙 = 𝒙 − 𝟏) 𝒙 + 𝟑 𝒙𝟐 + 𝒂𝒙 + 𝒃
Après développement et réduction, on obtient : 𝑷 𝒙 = 𝒙𝟒 + 𝒂 + 𝟐 𝒙𝟑 + 𝟐𝒂 + 𝒃 − 𝟑 𝒙𝟐 + 𝟐𝒃 − 𝟑𝒂 𝒙 − 𝟑𝒃
𝒂+𝟐=𝟕
𝟐𝒂 + 𝒃 − 𝟑 = −𝟕
Par identification : alors 𝒂 = 𝟓 𝒆𝒕 𝒃 = −𝟏𝟒
𝟐𝒃 − 𝟑𝒂 = −𝟒𝟑
−𝟑𝒃 = 𝟒𝟐
D’où : 𝑷 𝒙 = 𝒙 − 𝟏) 𝒙 + 𝟑 𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 − 𝟏𝟒
𝑷 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒙 − 𝟏) 𝒙 + 𝟑 𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 − 𝟏𝟒 = 𝟎 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟑 𝒐𝒖 𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 − 𝟏𝟒 = 𝟎
𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 − 𝟏𝟒 = 𝟎 ; Le discriminant de cette équation est : ∆= 𝟓𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × −𝟏𝟒 = 𝟖𝟏
−𝒃− ∆ −𝟓−𝟗 −𝒃+ ∆ −𝟓+𝟗
𝒙𝟏 = = = −𝟕 et 𝒙𝟐 = = =𝟐
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
L’ensemble des solutions de l’équation 𝑷 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒔𝒕 𝑺ℝ = −𝟕; −𝟑; 𝟏; 𝟐
3) On pose 𝑿 = 𝒆𝒙 avec 𝑿 > 0 l’équation devient : 𝑿𝟒 + 𝟕𝑿𝟑 − 𝟕𝑿𝟐 − 𝟒𝟑𝑿 + 𝟒𝟐 = 𝟎
On obtient d’après la question précédente 𝑿 = −𝟕 𝒐𝒖 𝑿 = −𝟑 𝒐𝒖 𝑿 = 𝟏 𝒐𝒖 𝑿 = 𝟐
⟺ 𝒆𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒆𝒙 = 𝟐 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝟐
𝑺ℝ = 𝟎; 𝒍𝒏𝟐

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Exercice 3
𝟐𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆𝒙 = 𝟎 Donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎
𝟏−𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎 ; Alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est asymptote « horizontale » à la courbe 𝓒 en −∞
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎< 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎< 𝟐𝒆𝒙 × = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎< 𝒆𝒙 = 𝟏; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎< 𝟏 − 𝒆𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎< = +∞
𝟏−𝒆𝒙 𝟏−𝒆𝒙
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝟐𝒆𝒙 × = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒆𝒙 = 𝟏; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝟏 − 𝒆𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> = −∞
𝟏−𝒆𝒙 𝟏−𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎< 𝒇 𝒙 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒇 𝒙 = −∞ ; Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à 𝓒
𝟐𝒆𝒙 𝟐𝒆𝒙 𝟐 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 = −𝟐 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝟏−𝒆𝒙 𝒆𝒙 𝒙 −𝟏 −𝟏 𝒆𝒙
𝒆 𝒆𝒙

𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = −𝟐 ; Alors la droite d’équation 𝒚 = −𝟐 est asymptote « horizontale » à la courbe 𝓒 en +∞


Exercice 4
𝟐 𝟐
𝒆𝟐𝒙 −𝟐 𝒆𝟐𝒙 𝟏− 𝟐𝒙 𝟏− 𝟐𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆
𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆
𝟏 =𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒆𝟑𝒙 +𝟏 𝒆𝟐𝒙 𝒆𝒙 + 𝒙 𝒆𝒙 + 𝒙 𝒆𝒙
𝒆 𝒆
𝒙𝟐 −𝒙+𝟏 𝒙𝟐 𝒙 𝟏 𝒆𝒙 𝒙𝜶
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − + = 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = +∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒆𝒙 𝒆𝒙 𝒆𝒙 𝒆𝒙 𝒙𝜶 𝒆𝒙
𝟏
𝟓−𝒆−𝒙 𝟓− 𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆
= −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆𝒙 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞
𝟏+𝟐𝒆𝒙 𝟏+𝟐𝒆𝒙 𝒆𝒙

𝒆𝟐𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 +𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 + 𝟏 = 𝟐 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 + 𝟏 = 𝟐
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
𝒙𝒆𝒙 𝒙 𝒆𝒙 𝒆𝒙 −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 × = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 −𝟏 = 𝟏 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 = 𝟏
𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝒙
𝒙
Exercice 5
1.a) 𝒇′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 ′ = 𝟐𝒙 + 𝟏 ′ 𝒆−𝒙 + 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 ′
= 𝟐𝒆−𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 = −𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙

𝒆𝟐𝒙 −𝟐 𝒆𝟐𝒙 −𝟐 ′ 𝟏−𝒆𝟐𝒙 − 𝟏−𝒆𝟐𝒙 ′ 𝒆𝟐𝒙 −𝟐 𝟐𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙 +𝟐𝒆𝟐𝒙 𝒆𝟐𝒙 −𝟐 −𝟐𝒆𝟐𝒙
b) 𝒈′ 𝒙 = = 𝟐 = 𝟐 = 𝟐
𝟏−𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙
𝒙 ′ 𝒙 ′ 𝟏+𝒙𝒆𝒙 − 𝒙 𝟏+𝒙𝒆𝒙 ′ 𝟏+𝒙𝒆𝒙 −𝒙 𝒆𝒙 +𝒙𝒆𝒙 𝟏−𝒙𝟐 𝒆𝒙
c) 𝒉′ 𝒙 = = = =
𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟐
2) Une primitive des fonctions :
𝟐 +𝟏 𝟏
a) 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒙𝒆𝟑𝒙 ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 + 𝟏 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖′ 𝒙 = 𝟔𝒙 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒇 𝒙 = 𝒖′ (𝒙)𝒆𝒖(𝒙)
𝟑
𝟏 𝟐 +𝟏
D’où la fonction 𝑭: 𝒙 ↦ 𝒆𝟑𝒙 est une primitive de la fonction 𝒇 sur ℝ
𝟑
𝟏−𝒆−𝟐𝒙 𝟏 𝒖′ (𝒙)
b) 𝒈 𝒙 = en posant : 𝒖 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝒆−𝟐𝒙 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖′ 𝒙 = 𝟐(𝟏 − 𝒆−𝟐𝒙 ) Donc 𝒈 𝒙 =
𝟐𝒙+𝒆−𝟐𝒙 𝟐 𝒖(𝒙)
𝟏
D’où la fonction 𝑮: 𝒙 ↦ 𝒍𝒏 𝟐𝒙 + 𝒆−𝟐𝒙 est une primitive de la fonction 𝒇 sur 𝟎; +∞
𝟐
Exercice 6
𝒃𝒆𝒙
a) En réduisant au même dénominateur𝒂𝒆𝒙 + ; ∀ 𝒙 ∈ ℝ ; On obtient :
𝒆𝒙 +𝟑
𝒂𝒆𝟐𝒙 +𝟑𝒂𝒆𝒙 +𝒃𝒆𝒙 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝟑𝒂+𝒃 𝒆𝒙 𝒆𝟐𝒙 −𝒆𝒙
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = = =
𝒆𝒙 +𝟑 𝒆𝒙 +𝟑 𝒆𝒙 +𝟑
𝒂=𝟏 𝒂=𝟏 𝟒𝒆𝒙
Par identification : ⟹ D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙 − 𝒙
𝟑𝒂 + 𝒃 = −𝟏 𝒃 = −𝟒 𝒆 +𝟑
(𝒆𝒙 +𝟑)′
b) 𝒇 𝒙 = 𝒆 − 𝟒 𝒙𝒙
Alors 𝑭 𝒙 = 𝒆 − 𝟒𝒍𝒏 𝒆 + 𝟑 + 𝒄; 𝒄 ∈ ℝ
𝒙 𝒙
𝒆 +𝟑
Or 𝑭 𝟎 = 𝟎; On a : 𝟏 − 𝟒𝒍𝒏𝟒 + 𝒌 = 𝟎 ⟹ 𝒌 = 𝟖𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
𝑭 𝒙 = 𝒆𝒙 − 𝟒𝒍𝒏 𝒆𝒙 + 𝟑 + 𝟖𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
Exercice 7
a) 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝟎 𝒔𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊 𝒍𝒊𝒎𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝟎 = 𝟎
𝒙𝟐 𝒙 𝟏 𝒆𝒙 −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 × = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 × 𝟏−𝒆𝒙 = 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝟏−𝒆𝒙 𝟏−𝒆𝒙 𝒙
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝟎 = 𝟎 Alors 𝒇 est continue en 0
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
b) 𝒇 est dérivable en 𝟎 si et seulement si : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍
𝒙−𝟎
𝒙𝟐
𝒇 𝒙 − 𝒇(𝟎) 𝟏−𝒆𝒙 𝒙 𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 − 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 − 𝒆𝒙−𝟏 = −𝟏
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝟏 − 𝒆 𝒙→𝟎 𝒆 −𝟏 𝒙→𝟎
𝒙

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𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙−𝟎
= −𝟏; 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒇 est dérivable en 𝟎
La courbe représentative de 𝒇 admet une tangente de coefficient directeur – 𝟏 au point d’abscisse 𝟎
Exercice 8
1) 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆𝟐𝒙 − 𝒙 − 𝟒 = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆𝟐𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝒙 − 𝟒 = +∞
𝒆𝟐𝒙 𝟒 𝒆𝟐𝒙
2) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝟐𝒙 − 𝒙 − 𝟒 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 −𝟏− = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = +∞
𝒙 𝒙 𝒙
3) a) la fonction 𝒙 ↦ 𝒆 est continue et dérivable sur ℝ car une fonction exponentielle et la fonction 𝒙 ↦ −𝒙 − 𝟒 est
𝟐𝒙

aussi continue et dérivable sur ℝ car une fonction polynôme. La fonction 𝒇 est la somme de deux fonctions continues
et dérivable sur ℝ ; alors 𝒇 est continue et dérivable sur ℝ.

∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝑒2𝑥 − 𝑥 − 4 = 𝟐𝑒2𝑥 − 1
𝒍𝒏𝟐
b) 𝒇′ 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒙 = − . alors :
𝟐
𝒍𝒏𝟐
∀ 𝒙 ∈ −∞; − , 𝒇′ (𝒙) < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante
𝟐
𝒍𝒏𝟐
∀𝒙∈ − ; +∞ , 𝒇′ (𝒙) > 0 alors 𝒇 est strictement croissante
𝟐
𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒇

𝒙 −∞ ln 2 +∞

2
𝒇′ (𝒙) − 0 +
+∞ +∞

𝒇(𝒙)
−7 + ln 2
2

4.a) La droite 𝑫 d’équation 𝒚 = −𝒙 − 𝟒 est une asymptote à 𝓒 en −∞ si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 — 𝒙 − 𝟒 = 𝟎


𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 — 𝒙 − 𝟒 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆𝟐𝒙 = 𝟎 ; alors la droite 𝑫 d’équation 𝒚 = −𝒙 − 𝟒 est une asymptote à 𝓒 en −∞
c) Représentation graphique de 𝒇

(Cf)
5

-9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x

-1

-2

-3

-4

-5 (D)

-6

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CHAPITRE VI : CALCUL INTEGRAL

Introduction

Les mathématiciens grecs calculaient les aires par des méthodes géométriques consistant à remplacer la région considérée
par un carré de même aire (problème de la quadrature)

Au XVII è siècle, KEPLER (1571-1630) obtient des formules pour calculer le volume de tonneaux à l’aide de décomposition
de régions en domaines élémentaires. Enfin, LEIBNITZ (1646-1716) et NEWTON (1643-1727) construisent, de façon
indépendante et presque simultanée, une méthode pour la détermination des aires et des volumes par le «calcul intégral ».

L’objet de ce chapitre est de définir l’intégrale d’une fonction continue et de mettre en place une technique permettant les
calculs d’aires

FICHE DE COURS
I) INTEGRAL D’UNE FONCTION CONTINUE
I-1) Définition
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝑎; 𝑏 .On appelle intégralede a à b de 𝑓, le nombre réel
𝐹 𝑏 − 𝐹 𝑎 où 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝑎; 𝑏 .
𝑏
On note ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 𝑥 𝑏
𝑎 = 𝐹 𝑏 −𝐹 𝑎
On lit somme ou (intégrale)de a à b de 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 é𝑔𝑎𝑙𝑒 𝐹(x) pris entre 𝑎 et 𝑏.
Remarque
la lettre 𝑥 n’intervient pas dans le calcul de l’intégral, on peut donc la remplacer par n’importe quelle autre lettre différente de
𝑎 et de 𝑏. On dit que 𝑥 est une variable muette.
𝑏 𝑏 𝑏
𝑏
𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑓 𝑦 𝑑𝑦 = 𝑓 𝑧 𝑑𝑧 = ⋯ … … . . = 𝐹 𝑥 𝑎
𝑎 𝑎 𝑎
I-2) Propriétés
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle I. Soient a, b et c des éléments de 𝐼 et∝ un nombre réel.
Propriété 1
𝑎 𝑏 𝑎
∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 𝑎 − 𝐹 𝑎 = 0 ; ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.
Propriété 2 (EGALITE DE CHASLES)
𝑐 𝑏 𝑐
𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 + 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
𝑎 𝑎 𝑏
Propriété 3 (LINEARITE DE L’INTÉGRALE)
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
∫𝑎 𝑓 𝑥 + 𝑔 𝑥 𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔 𝑥 𝑑𝑥 ; ∫𝑎 ∝ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = ∝ ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
On peut sortir le réel ∝ du signe somme, et l’intégrale d’une somme est la somme des intégrales.
Propriété 4 (INEGALITE ET INTEGRATION)
𝑏
Si ∀ 𝑥 ∈ a; b 𝑓 𝑥 ≥ 0 alors ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≥ 0 (la réciproque est fausse)
𝑏 𝑏
Si ∀ 𝑥 ∈ a; b 𝑓 𝑥 ≤ 𝑔 𝑥 alors ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔 𝑥 𝑑𝑥
Intégration des fonctions paires et impaires
Propriétés
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝑘 symétriqe par rapport à O.
Pour tout 𝑎 élément de 𝑘, on a :
𝒂 𝒂 𝒂
Si 𝑓 est paire , ∫−𝒂 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟐 ∫𝟎 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 ; si 𝑓 est impaire, ∫−𝒂 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟎.
II ) TECHNIQUE DU CALCUL INTEGRAL
Dans l’écriture d’une fonction 𝑓 dérivable sur un intervalle I, si, en multipliant ou en divisant par un nombre, on peut mettre en
évidence l’une des formes suivantes :
𝒖′ 𝒖′
𝒖′ 𝒖𝜶 ; ;
𝒖∝ 𝒖
; 𝒖′ 𝒆𝒖 ; 𝒖′ × 𝒗′ ∘ 𝒖 alors on en déduit une primitive de 𝑓 sur I

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Utilisation des primitives usuelles
Fonction 𝑢′ 𝑢′ 𝑒 𝑢 𝑢′𝑢∝ 𝑢′ 𝑢′ × 𝑣′ ∘ 𝑢 𝑢′ 𝑐𝑜𝑠 𝑢 𝑢′ 𝑠𝑖𝑛 𝑢
𝑢 𝑢∝
Primitive ln 𝑢 + 𝑐 𝑒𝑢 + 𝑐 1 1 𝑣∘𝑢 𝑠𝑖𝑛 𝑢 + 𝑐 −𝑐𝑜𝑠 𝑢 + 𝑐
𝑢∝+1 + 𝑐 − +𝑐
∝ +1 ∝ −1 𝑢∝−1
Commentaires 𝑢≠0 𝑢>0 𝑢≠0

Intégration par parties


Propriété
Soit 𝒖 et𝒗 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐾 telles que les dérivées 𝒖’ et𝒗’ sont continues sur 𝐾,
𝑎 et 𝑏 deux éléments de 𝐾.
𝒃 𝒃
On a :∫𝒂 𝒖 𝒕 . 𝒗′ 𝒕 𝒅𝒕 = 𝒖 𝒕 . 𝒗 𝒕 𝒃
𝒂 − ∫𝒂 𝒖′ 𝒕 . 𝒗 𝒕 𝒅𝒕
III)CALCUL D’AIRES
Exemple introductif
Dans un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽), tracer la droite (𝒟) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1,
coupant l’axe des ordonnées en 𝐽.
𝐾 est le point de (𝒟) d’abscisse 3 positive et 𝑃 est le projeté orthogonal de K sur
l’axe des abscisses. Ainsi OJKP est un trapèze rectangle.
1. Déterminer l’aire du trapèze en fonction de .
1
(𝑜𝑛 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝒜𝑡𝑟𝑎𝑝 è𝑧𝑒 = (𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑒𝑠) × 𝑕𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟
2
3
2. Calculer ∫0 𝑥 + 1 𝑑𝑥 .
3. Comparer les résultats obtenus.
III-1) Aire d’une partie du plan limité par une courbe et l’axe (OI).
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽). Soit 𝑓 une fonction continue sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 et 𝒞 sa courbe représentative. Soit
∆ la partie du plan limitée par 𝒞 ; 𝑂𝐼 et les droites d’équations 𝑥 = 𝑎 et 𝑥 = 𝑏.
1er cas :𝒇 est positive sur 𝒂; 𝒃 .
b
Aire ∆ = f 𝑥 d𝑥
a
Remarque1 :
∆ est aussi l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) tels que𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
Remarque 2:
Lorsqu’on demande l’aire en 𝑐𝑚2 , on multiplie le résultat par l’unité d’aire qui est 𝑂𝐼 × 𝑂𝐽.
Exemple : Si (𝑂, 𝐼, 𝐽) est tel que 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 et 𝑂𝐽 = 3 𝑐𝑚, l’unité d’aire est
2𝑐𝑚 × 3𝑐𝑚 = 6 𝑐𝑚2 .
2ème cas : 𝒇 est négative sur 𝒂; 𝒃 .
b 𝑎≤𝑥≤𝑏
Aire ∆ = − ∫a f 𝑥 d𝑥 avec
𝑓 𝑥 ≤𝑦≤0
3ème cas : 𝒇 est une fonction continue et quelconque sur 𝒂; 𝒃
c d b
Aire ∆ = f 𝑥 d𝑥 − f 𝑥 d𝑥 + f 𝑥 d𝑥
a c d

III-2) Aires d’une partie du plan limitée par deux courbes


Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝑎; 𝑏 . 𝒞𝑓 𝑒𝑡 𝒞𝑔 leurs
courbes représentatives dans un repère orthonormée (O, I, J).
Lorsque𝑓 ≤ 𝑔 sur 𝑎; 𝑏 , l’aire du domaine ∆ délimité par 𝒞𝑓 𝑒𝑡 𝒞𝑔 les
droites d’équations 𝑥 = 𝑎et 𝑥 = 𝑏 est :
𝑏
𝒜 ∆ = 𝑔 𝑡 − 𝑓 𝑡 𝑑𝑡
𝑎

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋
2 −2 𝑑𝑡 3
𝑎) ∫−1 2𝑥 3 𝑑𝑥 ; 𝑏) ∫−1 𝑡3
; 𝑐) ∫2 𝑥 3 − 3𝑥 2 𝑑𝑥; 𝑑) ∫04 sin 4𝑥𝑑𝑥
Exercice 2(calcul de base)
Calculer les intégrales suivantes.
𝜋
1 2𝑥 1 𝑥 6 2 2 𝑒𝑥 1
2 𝑑𝑥 ; 𝑏) ∫−2
𝑎) ∫0 𝑥 2 +1
𝑑𝑥 ; 𝑐) ∫3 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑑) ∫0 𝑒 𝑥 +3
𝑑𝑥 ; 𝑒) ∫ 2𝜋 sin4 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑓) ∫−2 𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 𝑑𝑥 ;
𝑥 2 +9 − 2
𝜋 𝜋
2 1 1 𝑒 3 ln 𝑥 𝑒3 1 𝑒3 1 1+tan 2 𝑥
𝑔) ∫ tan 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑕)
6
𝜋 ∫1 𝑥 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑖) ∫1 𝑥
𝑑𝑥; 𝑗) ∫1 𝑥 ln 𝑥
𝑑𝑥 ; 𝑘) ∫1 𝑥 ln 𝑥 2 𝑑𝑥 ; 𝑙) ∫𝜋
3
tan 𝑥
𝑑𝑥
−6 𝑒 𝑒 𝑒 4
Exercice 3(utilisation de la parité dans le calcul intégral)
Utiliser la parité pour calculer les intégrales suivantes :
𝜋
0 𝑥𝑑𝑥 3 1−𝑒 𝑥 0 𝑑𝑥 2𝜋
∫−3𝜋 𝑥 3 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑑𝑥 ; ∫−1 𝑥 2 +1 ; ∫−3 1+𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; ∫−𝜋 (𝑐𝑜𝑠𝑥 )2 ; ∫−2𝜋 (𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝑥 )𝑑𝑥 ;
3 4

Exercice 4(Intégration par parties)


A l’aide d’une intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
2 3 𝜋 2 𝑒
𝑎) ∫0 2𝑥 + 1 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑏) ∫2 2𝑥 + 1 ln 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑐) ∫0 𝑥 − 1 sin 3𝑥 𝑑𝑥; 𝑑) ∫1 ln 𝑥 𝑑𝑥; 𝑒) ∫1 𝑥 2 ln 𝑥 𝑑𝑥;
𝑒2
𝑓) 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥
1
Exercice 5
𝜋 𝜋
Soit 𝐼 = ∫04 cos2 𝑥 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫04 sin2 𝑥 𝑑𝑥
1) calculer. 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 − 𝐽. En déduire les valeurs de 𝐼 et 𝐽
2) Retrouver les résultats précédents par un calcul direct en linéarisant cos 2 𝑥 𝑒𝑡 sin2 𝑥.
Exercice 6
𝜋 𝜋
On considère les intégrales : 𝐴 = ∫0 𝑥 2 cos2 𝑥 𝑑𝑥 et 𝐵 = ∫0 𝑥 2 sin2 𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐴 + 𝐵
2) Et 𝐴 − 𝐵 à l’aide de deux intégrations par partie.
3) En déduire les valeurs de𝐴 et 𝐵.
Exercice 7
2𝑥+5
On considère la fonction 𝑓 : 𝑥 ↦ 𝑥+1 2
𝑑𝑥
𝑎 𝑏
1) Déterminer deux nombres réels 𝑎 et 𝑏 tels que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ\ −1 , 𝑓 𝑥 = 𝑥+1 + 𝑥+1 2
3 2𝑥+5
2) En déduire la valeur de ∫0 𝑑𝑥
𝑥+1 2
Exercice 8
Sans chercher à calculer l’intégrale, démontrer les encadrements proposés
1 2 1 𝑑𝑥 3 2 2𝜋 2𝜋 𝑑𝑥 2𝜋
𝑎) 1 ≤ ∫0 1 + 𝑥 2 𝑑𝑥 ≤ 2 ; 𝑏) ≤ ∫0 ≤ ; 𝑐) ≤ ∫0 ≤
3 2+𝑥−𝑥 2 5 13 10−3 sin 𝑥 7
Exercice 9(technique du calcul intégral)
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋 𝜋
1 3𝑥 2 −4𝑥+1 4 2 −6𝑥+5 1 2 0 2𝑥+3
∫0 (𝑥 −2𝑥 2 +𝑥−5)3
3 𝑑𝑥 ; ∫03 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 𝑑𝑥 ;∫1 (𝑥 − 3)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; ∫04 (2𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 2 )𝑒 𝑡𝑎𝑛𝑥 −𝑥 𝑑𝑥 ; ∫−1 𝑥 2 +3𝑥+5 𝑑𝑥 ;
𝜋
0 ln ⁡
(1−𝑥)
∫𝜋3 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑥𝑑𝑥 ; ∫−1 𝑥−1
𝑑𝑥
2
Exercice 10
𝑥2
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = 2
− 𝑙𝑛𝑥 et 𝑔 𝑥 = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥.
a. Calculer la dérivée de𝑔. En déduire une primitive 𝐹 de 𝑓 sur 0; +∞
𝑒
b. Calculer alors l’intégrale∫1 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 .
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Exercice11
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = (𝑥 2 + 2𝑥 − 3)𝑒 𝑥
1. Déterminer les nombres a, b et c tels que la fonction 𝐹 définie surℝpar
𝐹 𝑥 = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐)𝑒 𝑥 soit une primitive de𝑓 sur ℝ
0
2. En déduire l’intégrale ∫−3 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Exercice 12
1) Déterminer deux réels a et b tels que, pour tout 𝑥 de 0; +∞ , on ait :
2𝑒𝑥 −3 𝑏𝑒𝑥
𝒇 𝒙 =
𝑒𝑥 −1
= 𝑎 + 𝑒𝑥−1.
𝑙𝑛 4 2𝑒 𝑥 −3
En déduire l’intégrale 𝐼 = ∫𝑙𝑛 2 𝑒 𝑥 −1
𝑑𝑥.
2) Donner la valeur de 𝐼 sous la forme 𝑙𝑛𝛼, où 𝛼 est un rationnel.
Exercice 13
2𝑙𝑛𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie sur 0; +∞ par : 𝑓(𝑥) = + 𝑥 − 1 et (𝒞) sa courbe représentative dans un repère
𝑥
orthonormal d’unité 2𝑐𝑚.
La droite (𝒟) a pour équation 𝑦 = 𝑥 − 1
1. a. Etudier la position relative de la courbe (𝒞) et de la droite (𝒟).
b. Montrer que (𝒟) est asymptote à (𝒞) en +∞.
2. Montrer que la fonction 𝐺, définie sur 0; +∞ par : 𝐺(𝑥) = (𝑙𝑛𝑥)2 , est une primitive de la fonction 𝑔 définie par
2𝑙𝑛𝑥
𝑔(𝑥) = 𝑥
.
3. Déduire des questions précédentes l’aire, en 𝑐𝑚2 , de la partie du plan limitée par la courbe (𝒞), la droite (𝒟) et
les droites d’équation 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
Exercice 14
1
Soit 𝑓 𝑥 = 2𝑥 + définie sur 0; +∞ et sa courbe représentative dans un repère orthogonal (unités : 2cm sur l’axe des
𝑥2
abscisses et 1 cm sur l’axe des ordonnées).
1) Faire une étude succincte de 𝑓. (on remarquera que 𝒞𝑓 admet la droite ∆ d’équation 𝑦 = 2𝑥 comme asymptote en
+∞)
2) Représenter graphiquement 𝒞𝑓 et ∆ .
1
≤𝑥≤1
3) Colorier le domaine 𝒟1 défini par 2
0≤𝑦≤𝑓 𝑥
Calculer l’aire de 𝒟1 en cm2.
4)Soit ∝ un nombre réel ∝> 1 . Colorier le domaine 𝒟∝ limité par les droites d’équations 𝑥 = 1, 𝑥 =∝, 𝒞𝑓 et
∆ . Calculer, en cm2.l’aire𝒜 ∝ de 𝒟∝ . Que peut-on dire de lim∝→+∞ 𝒜 ∝ ?
PROBLEME RESOLU
Partie A
Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur 0; +∞ par : 𝑔 𝑥 = −3𝑥 2 + 3 − 2 ln 𝑥
1) Calculer lim𝑥→0 𝑔 𝑥 et lim𝑥→+∞ 𝑔 𝑥 .
2) On note 𝑔’ la dérivée de 𝑔.
−2 3𝑥2 +1
a) Montrer que :∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑔′ 𝑥 = 𝑥
b) Étudier le sens de variation de 𝑔.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3) Calculer 𝑔(1).et donner le signe de 𝑔(𝑥) sur 0; +∞
Partie B
2 ln 𝑥−1−3𝑥2
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = et 𝒞𝑓 sa courbe représentative dans un repère
2𝑥
orthonormal (unité 1 cm)

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1-a) Calculer lim𝑥→0 𝑓 𝑥 . Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3
Calculer lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 , et montrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = − 2 𝑥 est asymptote à 𝒞𝑓 en +∞.
b) Déterminer les coordonnées du point d’intersection A de 𝒞 et ∆ .
c) Étudier la position relative de 𝒞 et ∆ 𝑠ur 0; +∞ .
𝑔(𝑥)
2) Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥 2
∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ .En déduire le sens de variation de 𝑓.
3) Dresser le tableau de variation de f.
4) Représenter 𝒞 et ∆ .
Partie C
Soit un nombre réel 𝜆 élément de 𝑒; +∞ .
1) Colorier la partie du plan limitée par 𝑥 = 𝑒, 𝑥 = 𝜆, 𝒞𝑓 et ∆ .
2) Calculer, en unités d’aire et en fonction de 𝜆, l’aire 𝒜 𝜆 du domaine colorié précédemment. (on pourra remarquer que
2 ln 𝑥−1 1 1
2𝑥
= 𝑥 ln 𝑥 − 2𝑥 pour 𝑥 > 0).
3) Calculerlim𝜆→+∞ 𝒜 𝜆 .
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋
2 3 3 2 +1 2 1 1 1
𝐼1 = ∫1 𝑥 2 − 𝑥 2 𝑑𝑥 ; 𝐼2 = ∫02 2𝑠𝑖𝑛2𝑥𝑑𝑥 ; 𝐼3 = ∫ 2 𝑢𝑒 𝑢 𝑑𝑢 ; 𝐼4 = ∫0 𝑢 2𝑢2 + 1 𝑑𝑢 ; 𝐼5 = ∫2 𝑢2
𝑒𝑢 𝑑𝑢
𝜋 𝜋 𝜋 5
𝑐𝑜𝑠𝑥 1 𝑥+1 𝑒 𝑡𝑎𝑛𝑥 −1 𝑥 3 −𝑥
𝐼6 = ∫𝜋2 𝑑𝑥 ; 𝐼7 = ∫0 𝑑𝑥 ; 𝐼8 = ∫𝜋4 𝑑𝑥 ; 𝐼9 = ∫𝜋2 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑒 2𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑑𝑥 ; 𝐼10 = ∫−2 𝑑𝑥
𝑠𝑖𝑛𝑥 2𝑥 2 +4𝑥+5 𝑐𝑜𝑠𝑥 2 𝑥4
6 6 3
Exercice 2
A l’aide d’intégrations par parties, calculer les intégrales suivantes :
5 1 2 𝜋
1 𝜋
𝑥−1 2𝑥 + 1 𝑙𝑛𝑥 4 𝑥
𝑎) 𝑙𝑛 𝑑𝑥 ; 𝑏) 𝑑𝑥; 𝑐) 𝑑𝑥; 𝑑) 𝑑𝑥; 𝑒) 𝑥 𝑥 + 1 𝑑𝑥; 𝑓) 𝑥 2 cos 𝑥 𝑑𝑥;
𝑥 𝑒𝑥 𝑥2 0 cos2 𝑥 0 0
3 −1 1
𝜋
1 1
2
𝑔) 𝑥 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥; 𝑕) 3𝑥 2 − 𝑥 + 1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑖) 𝑒 2𝑥 cos 3𝑥 𝑑𝑥
𝜋
0 0 −
2
Exercice 3
1 𝑎 𝑏𝑥 +𝑐
1) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : 𝑥 𝑥 2 +1
= 𝑥 + 𝑥 2 +1
1 1
2) calculer ∫1 𝑥 𝑥 2 +1 𝑑𝑥
2
1 𝑙𝑛𝑥
3) A l’aide d’une intégration par parties, calculer ∫1 𝑥 𝑥 2 +1 𝑑𝑥
2
Exercice 4
𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 −1
Soit 𝑓 𝑥 = définie sur ℝ
𝑒 𝑥 +3
𝑏𝑒 𝑥
1) Déterminer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑥 +3
2
2) Calculer : ∫1 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
Exercice 5
𝜋 𝜋
On considère les intégrales : 𝐴 = ∫0 𝑒 𝑥 cos 2 𝑥 𝑑𝑥 et 𝐵 = ∫0 𝑒 𝑥 sin2 𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐴 + 𝐵
2) Et 𝐴 − 𝐵 à l’aide de deux intégrations par partie.
3) En déduire les valeurs de𝐴 et 𝐵.
Exercice 6
2 1 𝑑𝑥 2
Démontrer que 9 ≤ ∫−1 8+𝑥 3 ≤ 7

Exercice 7

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𝜋
sinn 𝑥
soit 𝐼𝑛 𝑛𝜖𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫03 cos 𝑥 𝑑𝑥
𝜋 1 𝑎 cos 𝑥 𝑏 cos 𝑥
1) Déterminer deux nombres réels 𝑎 et 𝑏 tels que : ∀ 𝑥 𝜖 0; 3 , cos 𝑥 = 1−sin 𝑥 + 1+sin 𝑥
2) Calculer 𝐼0 et 𝐼1
𝜋
3) Calculer l’intégrale∫03 sinn 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥.
4) En déduire l’expression de𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 en fonction de 𝑛, puis la valeur de𝐼2 , 𝐼3 , 𝐼4 et 𝐼5 .
Exercice 8
Soit 𝑛 un entier naturel non nul.
0 0
On note 𝐼𝑛 = ∫−2 𝑥 𝑛 𝑥 + 2𝑑𝑥 et 𝐼0 = ∫−2 𝑥 + 2 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼0 .
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼1 . En déduire la valeur de 5𝐼1 + 4𝐼0 .
−4𝑛
3) En utilisant une intégration par parties, montrer que pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝐼𝑛 = 2𝑛+3 𝐼𝑛−1
Calculer la valeur exacte de 𝐼5 .
PROBLEMES DE SYNTHESE
PROBLEME I
2 ln 𝑥
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 +
𝑥
𝒞 sa courbe représentative dans un repère. (Unité 2 cm).
Partie A
On considère la fonction 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 + 2 − 2𝑙𝑛𝑥
1) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞;
2 𝑥−1 𝑥+1
2-a) Justifier que ∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑔′ 𝑥 = 𝑥
b) En déduire le sens de variation de 𝑔, puis dresser son tableau de variation.
3) Justifier que ∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑔 𝑥 > 0.
Partie B
1-a) Calculer la limite de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑔𝑥
2-a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓′ 𝑥 =
𝑥2
b) En déduire le sens de variation de 𝑓, puis dresser son tableau de variation.
3-a) Démontrer que la droite 𝒟 d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à 𝒞 en +∞.
Préciser la position relative de 𝒞 par rapport à 𝒟 .
b) Déterminer les coordonnées du point A de 𝒞 en lequel la tangente est parrallèle à 𝒟 .
4-a) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à 𝒞 au point d’abscisse 1.
Tracer 𝒟 ; (𝑇) la tangente en A et construire 𝒞 .
5-a) Démontrer que 𝑓 est une bijection de 0; +∞ sur un intervalle 𝐾 à préciser.
On note 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
b) Calculer 𝑓 1 , en déduire 𝑓 −1 ′ 1 ;
c) Construire 𝒞′ , la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère (O,I,J).
6) Calculer l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par 𝒞 , la droite 𝒟 et les droites d’équations
𝑥 = 1 et 𝑥 = 2.
PROBLEME II
Partie A
On considère la fonction numérique 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 − 2 ln 𝑥
1) Étudier le sens de variation de 𝑔.
2) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) sur 0; +∞ .
Partie B
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𝑥 1+ln 𝑥
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ par : 𝑓 𝑥 = 2 + 𝑥
On appelle 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormal (O, I, J) (unité : 2 cm)
1) Déterminer la limite de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat.
2-a) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑥
b) Montrer que la droite ∆ d’équation𝑦 = 2 est asymptote à la courbe 𝒞 .
c) Déterminer la position de 𝒞 par rapport à ∆ sur 0; +∞ .
Montrer en particulier que ∆ coupe 𝒞 en un point A que l’on déterminera.
3) Étudier le sens de variation de 𝑓.
Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Montrer qu’il existe un point B, et un seul, de la courbe 𝒞 où la tangente (𝑇) à 𝒞 est parallèle à ∆ . Préciser les
coordonnées de B.
5) Montrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 a une solution unique ∝ et que 0,34 <∝< 0,35.
6) Tracer la courbe 𝒞 et les droites ∆ et 𝑇 .
Partie C
𝑛 −2
On considère la suite numérique 𝑥𝑛 définie par : 𝑥𝑛 = 𝑒 2 ∀ 𝑛 ∈ ℕ
1-a) Montrer que 𝑥𝑛 est une suite géométrique dont on déterminera le premier terme et la raison.
b) Montrer que 𝑥𝑛 est une suite croissante.
𝑥 𝑥
2) Pour tout entier naturel 𝑛, on pose : 𝑎𝑛 = 4 ∫𝑥 𝑛 +1 𝑓 𝑥 − 2 𝑑𝑥 .
𝑛
a) Donner une interprétation géométrique de 𝑎𝑛.
2𝑛+1
b) Montrer que 𝑎𝑛 = 2
pour tout nombre entier naturel 𝑛.En déduire que 𝑎𝑛 est une suite arithmétique.
Problème III
𝑒 𝑥 −1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 +1
On désigne par (𝒞) sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthogonal (O ; 𝑖 ;𝑗) (unités graphiques 2𝑐𝑚
sur l’axe des abscisses et 5𝑐𝑚 sur l’axe des ordonnées).
PARTIE A : Etude de fonctions auxiliaires
1- Soit 𝑕 la fonction définie sur ℝ par 𝑕(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 + 1.
Etudier le sens de variation de 𝑕 et démontrer que 𝑕(𝑥) > 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
2- Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2 − 𝑒 𝑥
a) Déterminer les limites de 𝑔 en−∞ et en +∞
b) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser le tableau des variations de 𝑔
c) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) =0 admet deux solutions dans ℝ. On notera 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 ces solutions avec 𝛼 > 𝛽.
Prouver que 1,14< 𝛼 <1,15.
d) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
PARTIE B : Etude de la fonction 𝑓 et tracé de la courbe (𝒞)
1- Déterminer les limites de 𝑓 en−∞ et en +∞. Interpréter graphiquement les résultats trouvés.
𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
2- a)Montrer que, pour tout 𝑥 appartenant à ℝ, 𝑓′(𝑥) = (𝑥𝑒 𝑥 +1)2
b)En déduire le sens de variation de la fonction 𝑓 et dresser le tableau des variations de 𝑓.
1
3- a) Etablir que 𝑓(𝛼) = 𝛼 +1.
b) En utilisant l’encadrement de 𝛼 établi dans la question A2), déterminer un encadrement de 𝑓 𝛼 d’amplitude
10−2 .
4- Etablir une équation de la tangente (T) au point d’abscisse 0.
(𝑥+1)𝑢(𝑥)
5- a) Etablir que, pour tout 𝑥 appartenant à ℝ, 𝑓(𝑥) − 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 +1
avec 𝑢(𝑥) = −𝑥𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥 − 1
b) Etudier le sens de variation de la fonction 𝑢. En déduire le signe de 𝑢(𝑥).
c) Déduire des questions précédentes la position de la courbe (𝒞) par rapport à la droite (T).
6- Tracer 𝒞 et (T).

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On pourra admettre que −1,85 < 𝛽 < −1,84 et −1,19 < 𝑓(𝛽) < −1,18
PARTIE C : Calcul d’aire
𝑒 𝑥 +𝑥𝑒 𝑥
1- Montrer que, pour tout 𝑥 appartenant à ℝ, 𝑓 𝑥 = 𝑥𝑒 𝑥 +1
− 1, puis en déduire une fonction primitive de 𝑓 sur ℝ.
2-Calculer, en𝑐𝑚2 , l’aire 𝒜 de la partie du plan délimitée par la courbe (𝒞), l’axe 𝑂𝐼 et les droites d’équations
𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1
Problème IV
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité 2 cm.
Partie A
Le tableau ci-dessous est le tableau de variation de la fonction g définie sur 0; +∞ par
g(x) = 𝑎 + 𝑏𝑥 𝑒 𝑥 + 2 − 2 ln 𝑥.

𝑥 0 1+∞

𝑔 (𝑥) ▁
−𝑒 − 2 ▁
+∞

𝑔(𝑥) 2
−∞

1) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏.


2) On suppose que 𝒂 = 𝟏 et 𝒃 = −𝟏.
a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 1,35< 𝛼 < 1,36
b) En déduire que : ∀ 𝑥 𝜖 0, 𝛼 , g (𝑥)> 0 et ∀ 𝑥 𝜖 𝛼; +∞ , g (𝑥)< 0.
Partie B
𝑥
𝑓 𝑥 = 𝑒𝑥 −2 ln 𝑥
On considère la fonction f définie sur 0; +∞ par
𝑓 0 =0
On désigne par 𝒞 sa représentation graphique.
1) Démontrer que f est continue en 0.
2) 𝑓 est elle dérivable en 0 ? Justifier votre réponse.
Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3) Déterminer la limite de f en +∞. interpréter graphiquement le résultat obtenu.
4) On suppose que f est dérivable sur 0; +∞ et on note f’ sa dérivée.
𝑔(𝑥)
Démontrer que 𝑓 ′ 𝑥 = 2∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ . En déduire le signe de 𝑓′.
𝑒𝑥 −2 ln 𝑥
1
5-a) Démontrer que𝑓(𝛼) =
𝑒𝛼 − 𝛼2
b) Déterminer un encadrement de 𝑓(𝛼)par deux décimaux consécutifs d’ordre 2. En déduire que 0,42 est une valeur
approchée de 𝑓 𝛼 à 10-2 près.
6) Dresser le tableau de variation de f.
7) Construire (𝒞)et préciser ses tangentes aux points d’abscisses respectives 0 et 𝛼.
Partie C
𝜆
1- En effectuant une intégration par parties, calculer en fonction de 𝜆 les intégrales 𝐼 𝜆 = ∫1 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡
𝜆
𝐽 𝜆 = ∫1 (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 𝑑𝑥.
𝜆
2- Soit 𝜆 un nombre réel supérieur à 1 et on pose 𝒜 𝜆 = ∫1 𝑓 𝑥 𝑑𝑥. En utilisant la question 1) et l’encadrement
de 𝑓 𝑥 : 𝑥𝑒 −𝑥 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 . ∀ 𝑥 ≥ 1, déduire un encadrement de 𝒜 𝜆 .
2 3
3- On pose lim𝜆⟶+∞ A 𝜆 = ℓ. Démontrer que : ≤ℓ≤
𝑒 𝑒

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1
𝟐 𝟐 𝟏 𝟐 𝟐𝟒 −𝟏 𝟒 𝟏𝟔 𝟏 𝟏𝟓 𝟏𝟓 2 𝟏𝟓
𝒂) ∫−𝟏 𝟐𝒙𝟑 𝒅𝒙 = 𝟐 ∫−𝟏 𝒙𝟑 𝒅𝒙 = 𝟐 𝒙𝟒 −𝟏
=𝟐 − =𝟐 − =𝟐× = ; D’où: ∫−1 2𝑥 3 𝑑𝑥 =
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
−𝟐 𝒅𝒕 −𝟏 𝒅𝒕 𝟏 −𝟏 𝟏 −𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 −2 𝑑𝑡 𝟑
𝒃) ∫−𝟏 𝒕𝟑 = − ∫−𝟐 𝟑 =− − 𝟐 −𝟐 = = − = − = ; D’où : ∫−1 𝑡 3 =
𝒕 𝟐𝒕 𝟐𝒕𝟐 −𝟐 𝟐(−𝟏)𝟐 𝟐(−𝟐)𝟐 𝟐 𝟖 𝟖 𝟖
𝟑 𝟏 𝟑𝟒 𝟐𝟒 𝟏𝟏 3 𝟏𝟏
𝒄) ∫𝟐 𝟑
𝒙 − 𝟑𝒙 𝟐
𝒅𝒙 = 𝟒
𝒙 − 𝒙𝟑 𝟑𝟐 = −𝟑 𝟑
− −𝟐 𝟑
=− ; D’où : ∫2 𝑥 − 3𝑥 2 𝑑𝑥 = −
3
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝝅 𝝅 𝜋
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 1
𝒅) ∫𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝒙𝒅𝒙 = − 𝒄𝒐𝒔𝟒𝒙
𝟒 𝟒
𝟎
= − 𝒄𝒐𝒔𝝅 + 𝒄𝒐𝒔𝟎 = + = ; D’où: ∫0 sin 4𝑥𝑑𝑥 =
4
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟐 2
Exercice 2
𝟐𝒙 𝑼′ (𝒙)
𝒂) Posons 𝒇 𝒙 = 𝟐 en considérant 𝑼 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟏 ; on a : 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 𝒆𝒕 𝒇 𝒙 =
𝒙𝟐 +𝟏 𝑼(𝒙) 𝟐
𝟏 𝟏
𝟐𝒙 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐𝒙 𝟏
𝒅𝒙 = − =− 𝟐 + =− +𝟏= ; 𝑫′ 𝒐ù: 𝒅𝒙 =
𝟎 𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐 𝒙𝟐 + 𝟏 𝟎 𝟏 + 𝟏 𝟎𝟐 + 𝟏 𝟐 𝟐 𝟎 𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐 𝟐
𝒙 𝟏 𝑼′ (𝒙)
𝒃) posons 𝒇 𝒙 = et considérons : 𝑼 𝒙 = 𝒙 + 𝟗 ; on a : 𝑼 𝒙 = 𝟐𝒙 𝒆𝒕 𝒇 𝒙 = 𝟐 ′
𝒙𝟐 +𝟗 𝟐 𝑼(𝒙)
𝟏 𝒙 𝟏 𝟏 𝒙
∫−𝟐 𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐
+𝟗 = +𝟗− −𝟐
+ 𝟗 = 𝟏𝟎 − 𝟏𝟑 ; D’où :
𝟏𝟐 (−𝟐)𝟐
∫−𝟐 𝟐 𝒅𝒙 = 𝟏𝟎 − 𝟏𝟑
𝒙 +𝟗 𝒙 +𝟗
𝟐 𝟏
𝒄) Posons 𝒇 𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 et considérons : 𝑼 𝒙 = −𝒙𝟐 alors 𝑼′ 𝒙 = −𝟐𝒙 𝒆𝒕 𝒇 𝒙 = − 𝑼′ (𝒙)𝒆𝑼(𝒙)
𝟐
𝟔 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 )𝟐 𝟏 𝟏 𝒆𝟐𝟕 +𝟏 𝟔 𝟐 𝒆𝟐𝟕 +𝟏
∫𝟑 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = − 𝒆−𝒙 𝟔𝟑 = − 𝒆−(𝟔) + 𝒆−(𝟑 = − 𝒆−𝟑𝟔 + 𝒆−𝟗 = 𝟑𝟔 ; D’où : ∫𝟑 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟑𝟔
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝒆 𝟐𝒆
𝑒𝑥 𝑼′ (𝒙)
𝑑) Posons 𝒇 𝒙 = et considérons : 𝑼 𝒙 = 𝑒 𝑥 + 3alors 𝑼′ 𝒙 = 𝑒 𝑥 𝒆𝒕 𝒇 𝒙 =
𝑒 𝑥 +3 𝑼(𝒙)
𝟐 𝒆𝒙 𝟐 𝒆𝟐 +𝟑 𝟐 𝒆𝒙 𝒆𝟐 +𝟑
∫𝟎 𝒆𝒙 +𝟑 𝒅𝒙 (𝒆𝒙 + 𝟑)
= 𝐥𝐧⁡ 𝟎
= 𝐥𝐧 𝒆𝟐 + 𝟑 − 𝐥𝐧 𝟒 = 𝒍𝒏 D’où : ∫𝟎 𝒆𝒙 +𝟑 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏
𝟒 𝟒
𝑒)Posons : 𝒇 𝒙 = 𝐬𝐢𝐧𝟒 𝒙 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ; 𝑼 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝒙 ⟹ 𝑼′ 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒇 𝒙 = 𝑼′ (𝒙) × 𝑼(𝒙) 𝟒
𝝅 𝝅 𝟓 𝟓 𝝅
𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝟐 𝟐
∫−𝟐𝝅 𝐬𝐢𝐧𝟒 𝒙 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 = (𝒔𝒊𝒏𝒙)𝟓 𝟐
𝝅 = 𝒔𝒊𝒏 − 𝒔𝒊𝒏 − = + = ; D’où : ∫𝟐𝝅 𝐬𝐢𝐧𝟒 𝒙 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 =
𝟐
𝟓 − 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟓 𝟓 − 𝟐
𝟓
𝟐
𝒇) Posons : 𝒇 𝒙 = 𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 − 1 et considérons : 𝑼 𝒙 = 𝑒 𝑥 − 1 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝑒 𝑥 𝒆𝒕 𝒇 𝒙 = 𝑼′ (𝒙) × 𝑼(𝒙)
𝟏
𝟏 𝒙 𝟏 𝟏 𝟏
𝒆𝒙 𝒆𝒙 − 𝟏 𝒅𝒙 = 𝒆 −𝟏 𝟐 = 𝒆 − 𝟏 𝟐 − 𝒆−𝟐 − 𝟏 𝟐 = (𝒆𝟐 − 𝟐𝒆 + 𝟐𝒆−𝟐 − 𝒆−𝟒 )
−𝟐 𝟐 −𝟐 𝟐 𝟐
𝒔𝒊𝒏𝒙 − 𝒄𝒐𝒔𝒙 ′
𝒈) Posons : 𝒇 𝒙 = 𝒕𝒂𝒏𝒙 = = alors
𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙
𝝅 𝝅
𝝅 𝝅 𝟑 𝟑
𝟔
∫ 𝐭𝐚𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = −𝒍𝒏 𝒄𝒐𝒔𝒙
𝝅
𝟔
𝝅 = − 𝐥𝐧 𝒄𝒐𝒔 + 𝐥𝐧 𝒄𝒐𝒔 − = −𝒍𝒏 + 𝒍𝒏 =𝟎;
−𝟔 − 𝟔 𝟔 𝟐 𝟐
𝟔
𝟏 𝟏 𝟏 ′ 𝟏
𝒉) Posons : 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙 = − 𝒆𝒙 = −𝑼′𝒆𝑼 Alors
𝒙𝟐 𝒙
𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝟐
∫𝟏 𝒆𝒙 𝒅𝒙 = −𝒆𝒙 = −𝒆𝟐 + 𝒆𝟏 = 𝒆𝟐 𝒆𝟐 − 𝟏 D’où : ∫𝟏 𝒆𝒙 𝒅𝒙 = 𝒆𝟐 𝒆𝟐 − 𝟏
𝒙𝟐 𝟏 𝒙𝟐
𝐥𝐧 𝒙 𝟏
𝒊) Posons : 𝒇 𝒙 = = × 𝒍𝒏𝒙 = 𝑼′ 𝒙 × 𝑼 𝒙 𝒆𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒂𝒏𝒕 𝑼 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙
𝒙 𝒙
𝒆𝟑 𝐥𝐧 𝒙 𝟏 𝟐 𝒆
𝟑 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝒆𝟑 𝐥𝐧 𝒙
∫𝟏 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝟏 = 𝐥𝐧𝐞𝟑 𝟐
− 𝐥𝐧 = 𝟑𝟐 − −𝟏 𝟐
= (𝟗 − 𝟏) = 𝟒 D’où : ∫𝟏 𝒅𝒙 = 𝟒
𝒆 𝒙 𝟐 𝒆
𝟐 𝐞 𝟐 𝟐 𝒆 𝒙
𝟏
𝟏 𝒍𝒏𝒙 ′ 𝑼′ (𝒙)
𝒋) Posons : 𝒇 𝒙 = = 𝒙
= = en posant 𝑼 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙
𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒍𝒏𝒙 𝒍𝒏𝒙 𝑼(𝒙)
𝒆𝟑 𝟏 𝒆𝟑 𝟏 𝒆𝟑 𝟏
∫𝟏 𝒅𝒙 = 𝐥𝐧⁡𝒍𝒏𝒙 𝟏 = 𝒍𝒏 𝒍𝒏𝒆𝟑 − 𝒍𝒏 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏𝟑 − 𝒍𝒏𝟏 = 𝒍𝒏𝟑 ; D’où : ∫𝟏 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝟑
𝒆 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒆
𝒆 𝒆 𝒙 𝐥𝐧 𝒙
𝟏
1 𝒍𝒏𝒙 ′ 𝑼′ (𝒙)
𝒌) Posons : 𝒇 𝒙 = = 𝒙
= = en posant 𝑼 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙
𝑥 ln 𝑥 2 (𝒍𝒏𝒙)𝟐 (𝒍𝒏𝒙)𝟐 𝑼(𝒙)𝟐
𝒆𝟑 𝟏 𝟏 𝒆𝟑 𝟏 𝟏 𝟏 𝟒 𝒆𝟑 𝟏 𝟒
∫𝟏 𝟐 𝒅𝒙 = − 𝟏 =− + 𝟏 =− −𝟏=− ; D’où : ∫𝟏 𝒅𝒙 =−
𝒆 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒍𝒏𝒙 𝒆 𝒍𝒏𝒆𝟑 𝒍𝒏 𝟑 𝟑 𝒆 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝟐 𝟑
𝒆
1+tan 2 𝑥 𝑡𝑎𝑛𝑥 ′ 𝑈 ′ (𝑥)
𝒍) Posons : 𝒇 𝒙 = = = en posant 𝑼 𝒙 = 𝒕𝒂𝒏𝒙
tan 𝑥 𝑡𝑎𝑛𝑥 𝑈(𝑥)
𝝅 𝟐 𝝅 𝝅
𝟑 𝟏+𝐭𝐚𝐧 𝒙 𝝅 𝝅 𝒍𝒏𝟑 𝟏+𝐭𝐚𝐧𝟐 𝒙 𝒍𝒏𝟑
∫𝝅 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒙 𝟑
𝝅 = 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏 − 𝒍𝒏 𝒕𝒂𝒏 = 𝒍𝒏 𝟑 − 𝒍𝒏𝟏 = ; D’où : ∫𝝅𝟑 𝒅𝒙 =
𝐭𝐚𝐧 𝒙 𝟑 𝟒 𝟐 𝐭𝐚𝐧 𝒙 𝟐
𝟒 𝟒 𝟒

Exercice 3
𝝅
𝝅 𝝅
𝒂)𝒙 ⟼ 𝒙𝟑 𝒄𝒐𝒔𝒙 est continue et impaire sur − ; . Donc : ∫𝟑𝝅 𝒙𝟑 𝒄𝒐𝒔𝒙𝒅𝒙 = 𝟎
𝟑 𝟑 −
𝟑
𝒙
𝒃)𝒙 ⟼ est continue et impaire sur −𝟏; 𝟎 .
𝒙𝟐 +𝟏
𝟎 𝒙𝒅𝒙 𝟏 𝒙𝒅𝒙 𝟏 𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 ′ 𝟏 𝟏 𝟏 𝟎 𝒙𝒅𝒙 𝟏
Donc : ∫−𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 = − ∫𝟎 = − ∫𝟎 =− (𝒙𝟐 + 𝟏)
𝐥𝐧⁡ = − 𝒍𝒏𝟐 ; Donc : ∫−𝟏 = 𝒍𝒏𝟐
𝒙𝟐 +𝟏 𝟐 𝒙𝟐 +𝟏 𝟐 𝟎 𝟐 𝒙𝟐 +𝟏 𝟐
𝟏−𝒆𝒙 𝟑 𝟏−𝒆𝒙
𝒄) 𝒙 ⟼ est continue et impaire sur −𝟑; 𝟑 . Donc : ∫−𝟑 𝟏+𝒆𝒙 𝒅𝒙 =𝟎
𝟏+𝒆𝒙

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𝟏 𝝅
𝒅)𝒙 ⟼ est continue et paire sur − ; 𝟎
(𝒄𝒐𝒔𝒙)𝟐 𝟒
𝝅 𝝅
𝟎 𝒅𝒙 𝒅𝒙 𝟎 𝒅𝒙
Donc : ∫−𝝅 = ∫𝟎 𝟒 = 𝒕𝒂𝒏𝒙 𝟒 =𝟏 Donc : ∫−𝝅 =𝟏
(𝒄𝒐𝒔𝒙)𝟐
𝟒 (𝒄𝒐𝒔𝒙)𝟐 𝟎 (𝒄𝒐𝒔𝒙)𝟐 𝟒
𝟐𝝅
𝒆)𝒙 ⟼ 𝒙 − 𝒔𝒊𝒏𝒙 est continue et impaire sur – 𝟐𝝅; 𝟐𝝅 . Donc : ∫−𝟐𝝅(𝒙 − 𝒔𝒊𝒏𝒙)𝒅𝒙 = 𝟎
Exercice 4
𝒖 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒖′ 𝒙 = 𝟐 𝟐 𝟏 𝟐 𝟐
𝒂) Posons : ; on a 𝟏 Alors : ∫𝟎 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆𝟐𝒙 𝒅𝒙 = (𝟐𝒙 + 𝟏)𝒆𝟐𝒙 − ∫𝟎 𝒆𝟐𝒙 𝒅𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆𝟐𝒙 𝒗 𝒙 = 𝒆𝟐𝒙 𝟐 𝟎
𝟐
𝟐 𝟐
= 𝒙𝒆𝟐𝒙 𝟎
= 𝟐𝒆𝟒 Donc : ∫𝟎 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆𝟐𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐𝒆𝟒
𝒖′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒖 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝒙 𝟑 𝟑 𝟑
𝒃) Posons : ; on a 𝟏 Alors ∫𝟐 𝟐𝒙 + 𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝒙 𝒍𝒏𝒙 𝟐
− ∫𝟐 (𝒙 + 𝟏) 𝒅𝒙
𝒗 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒗′ 𝒙 =
𝒙
𝟏 𝟑 𝟗 𝟕 𝟑 𝟗 𝟕
= 𝒙 + 𝒙 𝒍𝒏𝒙 − 𝒙 − 𝒙
𝟐 𝟐
𝟐
= 𝟔𝒍𝒏 − Donc : ∫𝟐 𝟐𝒙 + 𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟔𝒍𝒏 𝟐 − 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐

𝒖 𝒙 =𝒙−𝟏 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅
𝒄) Posons : ; on a 𝟏 Alors ∫𝟎 𝒙 − 𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝒅𝒙 = − 𝒙 − 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙 +
𝒗′ 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟑𝒙 𝒗(𝒙) = − 𝒄𝒐𝒙𝟑𝒙 𝟑 𝟎
𝟑
𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏
∫ 𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙 𝒅𝒙= − 𝒙 − 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙 + 𝒔𝒊𝒏𝟑𝒙 𝟎
= 𝝅−𝟏 − Donc : ∫𝟎 𝒙 − 𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝒅𝒙 = 𝝅 − 𝟐
𝟑 𝟎 𝟑 𝟗 𝟑 𝟑 𝟑
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒅) Posons : ; on a 𝒙 Alors : ∫𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏
− ∫𝟏 𝒅𝒙 = 𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝒙 𝟏
= 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
𝒗′ 𝒙 = 𝟏 𝒗(𝒙) = 𝒙
𝟐
Donc : ∫𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝒆 𝟏 𝒆 𝟏 𝒆 𝟏 𝟏 𝒆
𝒙
𝒆) Posons : ; on a Alors : ∫𝟏 𝒙𝟐 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟑 𝒍𝒏𝒙 − ∫𝟏 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙𝟑 𝒍𝒏𝒙 − 𝒙𝟑
𝒗′ 𝒙 = 𝒙𝟐 𝒗(𝒙) = 𝒙
𝟏 𝟑 𝟑 𝟏 𝟑 𝟑 𝟗 𝟏
𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝑒 𝟏
= 𝒆 − 𝒆 + = (𝟐𝒆 + 𝟏)
𝟑 𝟑 𝟑
Donc : ∫1 𝑥 2 ln 𝑥 𝑑𝑥 = (𝟐𝒆𝟑 + 𝟏)
𝟑 𝟗 𝟗 𝟗 𝟗
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝒆𝟐 𝟑 𝒆𝟐 𝟏 𝟑
𝒙 𝟐 𝒆𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝒆𝟐
𝒇) Posons : ; on a 𝟑 Alors : ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝟏
− ∫𝟏 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 (𝒍𝒏𝒙 −
𝒗′ 𝒙 = 𝒙 𝟐 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟏
𝒗(𝒙) = 𝒙 𝟐
𝟑
4 𝑒 4
= (2𝑒 3 + 1) Donc : ∫1 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 = (2𝑒 3 + 1)
9 9
Exercice 5
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝝅
𝟏)𝑰 + 𝑱 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝒅𝒙 + 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = (𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 + 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒅𝒙 = 𝒙 𝟒 =
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟒
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟒
𝟐
𝟒
𝟐
𝟒
𝟐 𝟐
𝟒 𝟏 𝟏
𝑰−𝑱= 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 − 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = (𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟒 =
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟐 𝟎 𝟐
𝝅
𝑰+𝑱= 𝟏 𝟏
𝟒
𝟏 ; On obtient : 𝑰 = 𝝅+𝟐 et 𝑱 = 𝝅−𝟐
𝟖 𝟖
𝑰−𝑱=
𝟐
𝝅 𝝅 𝝅
𝟒
𝟐
𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝝅 𝟏 𝟏
𝟐) 𝑰 = 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 = + 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟒 = + 𝒔𝒊𝒏 = + = 𝝅 + 𝟐
𝟎 𝟎 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟎 𝟖 𝟒 𝟐 𝟖 𝟒 𝟖
𝝅 𝝅 𝝅
𝟒 𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝝅 𝟏 𝟏
𝑱= 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = − 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 − 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟒 = − 𝒔𝒊𝒏 = − = 𝝅 − 𝟐
𝟎 𝟎 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟎 𝟖 𝟒 𝟐 𝟖 𝟒 𝟖
𝟏 𝟏
On obtient : 𝑰 = 𝝅+𝟐 et 𝑱 = 𝝅−𝟐
𝟖 𝟖
Exercice 6

𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟏 𝟑 𝝅 𝝅𝟑
𝟏) 𝑨 + 𝑩 = 𝒙𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝒅𝒙 + 𝒙𝟐 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 + 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙 =
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟑 𝟎 𝟑
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟐) 𝑨 − 𝑩 = 𝒙𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝒅𝒙 − 𝒙𝟐 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎

𝒖 𝒙 = 𝒙𝟐 𝒖′ 𝒙 = 𝟐𝒙
À l’aide d’une intégration par partie : ⟹ 𝟏 ;
𝒗′ 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒗 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙
𝟐
𝝅 𝟏 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
∫𝟎 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟎
− ∫𝟎 𝒙𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙𝒅𝒙 = − ∫𝟎 𝒙𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙𝒅𝒙 ; En posant 𝑰 = ∫𝟎 𝒙𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙𝒅𝒙
𝟐

𝒖 𝒙 =𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝝅 𝝅
⟹ 𝟏 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔: 𝑰 = − 𝒙𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 + ∫𝟎 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙 = − 𝒙𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 + 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 =−
𝒗′ 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝒗 𝒙 = − 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙
𝟐
𝟐 𝟎 𝟐 𝟐 𝟒 𝟎 𝟐
𝝅
Donc : 𝑨 − 𝑩 =
𝟐

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𝝅𝟑
𝑨+𝑩= 𝟏 𝟏
𝟑) 𝟑
𝝅
; On obtient : 𝑨 = 𝟐𝝅𝟑 + 𝟑𝝅 et 𝑩 = 𝟐𝝅𝟑 − 𝟑𝝅
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝑨−𝑩=
𝟐
Exercice 7

𝒂 𝒃
𝟏) En réduisant au même dénominateur 𝒇 𝒙 = + ; ∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟏 ; On obtient :
𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐
𝒂 𝒙+𝟏 +𝒃 𝒂𝒙+𝒂+𝒃
∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟏 , 𝒇 𝒙 = =
𝒙+𝟏 𝟐 𝒙+𝟏 𝟐
𝒂=𝟐 𝒂=𝟐 𝟐 𝟑
Par identification : ⟹ D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟏 , 𝒇 𝒙 = +
𝒂+𝒃= 𝟓 𝒃=𝟑 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐
𝟑 𝟐𝒙+𝟓 𝟑 𝟐 𝟑 𝟑 𝒅𝒙 𝟑 𝒅𝒙 𝟑 𝟏 𝟑 𝟑
𝟐) ∫𝟎 𝟐 𝒅𝒙 = ∫𝟎 ( + 𝟐 )𝒅𝒙 = 𝟐 ∫𝟎 + 𝟑 ∫𝟎 =𝟐 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏) +𝟑 − = 𝟐𝒍𝒏𝟒 − + 𝟑
𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐 𝟎 𝒙+𝟏 𝟎 𝟒
𝟑 𝟐𝒙+𝟓 𝟗
Donc : ∫𝟎 𝟐 𝒅𝒙 = 𝟒𝒍𝒏𝟐 +
𝒙+𝟏 𝟒
Exercice 8

On notera que les fonctions à intégrer sont bien continues sur l’intervalle d’intégration.
𝒂)𝒙 ⟼ 𝟏 + 𝒙𝟐 est strictement croissante sur 𝟎; 𝟏 .
Alors pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , On a : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟎 ≤ 𝒙𝟐 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟏 ≤ 𝟏 + 𝒙𝟐 ≤ 𝟐 ⟹ 𝟏 ≤ 𝟏 + 𝒙𝟐 ≤ 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Soit ∫𝟎 𝟏𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝟏 + 𝒙𝟐 𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝟐𝒅𝒙 ce qui justifie 𝟏 ≤ ∫𝟎 𝟏 + 𝒙𝟐 𝒅𝒙 ≤ 𝟐
𝟏
𝒃) Il faut faire une étude succincte des variations de la fonction 𝒙 ⟼ sur 𝟎; 𝟏 pour déterminer un encadrement de
𝟐+𝒙−𝒙𝟐
l’intégrale.
𝟐𝒙−𝟏
pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 ; 𝒇′ 𝒙 = .
𝟐(𝟐+𝒙−𝒙𝟐 ) 𝟐+𝒙−𝒙𝟐
𝒙 0 1 +∞
2
𝒇′ (𝒙) − 0 +
𝟐 𝟐
𝟐
𝟐
𝒇(𝒙)
2
3
𝟐 𝟏 𝟐
Par lecture du tableau de variation, on remarque pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , ≤ ≤
𝟑 𝟐+𝒙−𝒙𝟐 𝟐
𝟏𝟐 𝟐 𝟏 𝟐 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐
Comme ∫𝟎 𝒅𝒙 = ; ∫𝟎 = 𝒆𝒕 <
𝟑 𝟑 𝟐 𝟐 𝟐 𝟓
𝟐 𝟏 𝒅𝒙 𝟑 𝟐
On peut conclure : ≤ ∫𝟎 ≤
𝟑 𝟐+𝒙−𝒙𝟐 𝟓
𝟏 𝟏 𝟏
𝒄) pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟐𝝅 , −𝟏 ≤ 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟑 ≥ −𝟑𝒔𝒊𝒏𝒙 ≥ −𝟑 ⟹ 𝟏𝟑 ≥ 𝟏𝟎 − 𝟑𝒔𝒊𝒏𝒙 ≥ 𝟕 ⟹ ≤ ≤
𝟏𝟑 𝟏𝟎−𝟑𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟕
𝟐𝝅 𝟏 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟏 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝒅𝒙 𝟐𝝅
Comme ∫𝟎 𝒅𝒙 = 𝒆𝒕 ∫𝟎 𝒅𝒙 = Alors : ≤ ∫𝟎 ≤
𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟕 𝟕 𝟏𝟑 𝟏𝟎−𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝟕
Exercice 9

𝟑𝒙𝟐 −𝟒𝒙+𝟏 𝒖′ (𝒙)


𝒂) Soit : 𝒇 𝒙 = ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒙𝟑 − 𝟐𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝟓, on a 𝒖′ 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 − 𝟒𝒙 + 𝟏 et 𝒇 𝒙 =
(𝒙𝟑 −𝟐𝒙𝟐 +𝒙−𝟓)𝟑 𝒖(𝒙)𝟑
𝟏 𝟑𝒙𝟐 −𝟒𝒙+𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑𝒙𝟐 −𝟒𝒙+𝟏
∫𝟎 𝒅𝒙 = − =− + =𝟎 D’où : ∫𝟎 𝒅𝒙 = 𝟎
(𝒙𝟑 −𝟐𝒙𝟐 +𝒙−𝟓)𝟑 𝟐(𝒙𝟑 −𝟐𝒙𝟐 +𝒙−𝟓)𝟐 𝟎 𝟓𝟎 𝟓𝟎 (𝒙𝟑 −𝟐𝒙𝟐 +𝒙−𝟓)𝟑

𝒃) Soit : 𝒇 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝒙𝒄𝒐𝒔𝟑 𝒙 ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝒙, on a 𝒖′ 𝒙 = −𝒔𝒊𝒏𝒙 et 𝒇 𝒙 = −𝒖′ (𝒙) × 𝒖(𝒙)𝟑


𝝅 𝝅
𝟏 𝟏 𝟒
𝝅
𝟏 𝟏 𝟏𝟓 𝟏𝟓
∫𝟎𝟑 𝒔𝒊𝒏𝒙𝒄𝒐𝒔𝟑 𝒙 𝒅𝒙 = − 𝟒 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝟒 𝟑
𝟎
=− + = D’où : ∫𝟎𝟑 𝒔𝒊𝒏𝒙𝒄𝒐𝒔𝟑 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟔𝟒
𝟒 𝟐 𝟒 𝟔𝟒
𝟏
𝒄) Soit : 𝒇 𝒙 = ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟔𝒙 + 𝟓, on a 𝒖′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟔 et 𝒇 𝒙 = 𝒖′ (𝒙) × 𝒆𝒖(𝒙)
𝟐
𝟒 𝟐 −𝟔𝒙+𝟓 𝟏 𝟐 −𝟔𝒙+𝟓 𝟒 𝟏 𝟒 𝟐 −𝟔𝒙+𝟓 𝟏
∫𝟏 (𝒙 − 𝟑)𝒆𝒙 𝒅𝒙 = 𝒆𝒙 𝟏
= (𝒆−𝟑 − 𝟏) D’où : ∫𝟏 (𝒙 − 𝟑)𝒆𝒙 𝒅𝒙 = (𝒆−𝟑 − 𝟏)
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝒕𝒂𝒏𝒙−𝒙𝟐 𝟏
𝒅) Soit : 𝒇 𝒙 = (𝟐𝒙 − 𝒆 ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒕𝒂𝒏𝒙 − 𝒙 , on a 𝒖 𝒙 = −𝟐𝒙 + 𝟐 ′
et 𝒇 𝒙 = −𝒖′ (𝒙) × 𝒆𝒖(𝒙)
𝒄𝒐𝒔𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝒙𝟐
𝝅
𝟏 𝟐 𝟐
𝝅 𝟏𝟔−𝝅𝟐 𝝅
𝟏 𝟐 𝟏𝟔−𝝅𝟐
∫𝟎𝟒 (𝟐𝒙 − 𝒄𝒐𝒔𝒙𝟐 )𝒆𝒕𝒂𝒏𝒙−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒆𝒕𝒂𝒏𝒙−𝒙 𝟒 =𝟏−𝒆 𝟏𝟔 D’où : ∫𝟎𝟒(𝟐𝒙 − )𝒆𝒕𝒂𝒏𝒙−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟏 − 𝒆 𝟏𝟔
𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙𝟐
𝟐𝒙+𝟑 𝒖′ (𝒙)
𝒆) Soit : 𝒇 𝒙 = ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + 𝟓, on a 𝒖′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟑 et 𝒇 𝒙 =
𝒙𝟐 +𝟑𝒙+𝟓 𝒖(𝒙)
𝟎 𝟐𝒙+𝟑 𝟎 𝟎 𝟐𝒙+𝟑 𝟓
∫−𝟏 𝒙𝟐 +𝟑𝒙+𝟓 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟑𝒙 + 𝟓) 𝟐
−𝟏
= 𝒍𝒏𝟓 − 𝒍𝒏𝟑 D’où : ∫−𝟏 𝒙𝟐 +𝟑𝒙+𝟓 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝟑
𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒖′ (𝒙)
𝒇) Soit : 𝒇 𝒙 = 𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏𝒙 = ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝒙, on a 𝒖′ 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝒙 et 𝒇 𝒙 =
𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒖(𝒙)

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𝝅 𝝅 𝝅
𝟑 𝟑 𝟑
∫𝝅𝟑 𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏𝒙𝒅𝒙 = 𝒍𝒏 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟑
𝝅 = 𝒍𝒏 − 𝒍𝒏𝟏 = 𝒍𝒏 D’où : ∫𝝅𝟑 𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏𝒙𝒅𝒙 = 𝒍𝒏
𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐
ln ⁡
(1−𝑥) 𝟏 𝟏
𝒈) Soit : 𝒇 𝒙 = = 𝒍𝒏(𝟏 − 𝒙) × ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏(𝟏 − 𝒙), on a 𝒖′ 𝒙 = − et 𝒇 𝒙 = −𝒖′ (𝒙) × 𝒖(𝒙)
𝑥−1 𝟏−𝒙 𝟏−𝒙
𝟎 𝒍𝒏(𝟏−𝒙) 𝟏 𝟎 𝟏 𝟎 𝒍𝒏(𝟏−𝒙) 𝟏
∫−𝟏 𝒅𝒙 = − 𝒍𝒏(𝟏 − 𝒙) 𝟐
−𝟏
= 𝒍𝒏𝟐 𝟐
D’où : ∫−𝟏 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝟐 𝟐
𝟏−𝒙 𝟐 𝟐 𝟏−𝒙 𝟐
Exercice 10
a- ∀𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ; 𝒈′ 𝒙 = 𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝒙 ′ = 𝒍𝒏𝒙 + 𝟏 − 𝟏 = 𝒍𝒏𝒙
𝒙𝟐 𝟏
Alors ona : 𝒇 𝒙 = − 𝒈′ (𝒙) Donc 𝑭 𝒙 = 𝒙𝟑 − 𝒈(𝒙)
𝟐 𝟔
𝟏
D’où une primitive 𝑭 de 𝒇 sur 𝟎; +∞ est : 𝑭 𝒙 = 𝒙𝟑 − 𝒙𝒍𝒏𝒙 + 𝒙
𝟔
𝒆 𝟏 𝒆 𝟏 𝟏 𝟏 𝟕 𝒆 𝟏
b- ∫𝟏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟑 − 𝒙𝒍𝒏𝒙 + 𝒙 𝟏
= 𝒆𝟑 − 𝒆 + 𝒆 − − 𝟏 = 𝒆𝟑 − D’où : ∫𝟏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = (𝒆𝟑 − 𝟕)
𝟔 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔
Exercice 11

1- 𝑭 est une primitive de 𝒇 sur ℝ si et seulement si : 𝑭′ 𝒙 = 𝒇 𝒙


𝑭′ 𝒙 = 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 𝒆𝒙 ′ = (𝒂𝒙𝟐 + (𝟐𝒂 + 𝒃)𝒙 + 𝒃 + 𝒄)𝒆𝒙
𝒂=𝟏
𝑭′ 𝒙 = 𝒇 𝒙 ⟺ 𝟐𝒂 + 𝒃 = 𝟐 alors : 𝒂 = 𝟏 ; 𝒃 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒄 = −𝟑
𝒃 + 𝒄 = −𝟑
D’où : 𝑭 𝒙 = (𝒙𝟐 − 𝟑)𝒆𝒙
𝟎 𝟎 𝟎
2-∫−𝟑 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = (𝒙𝟐 − 𝟑)𝒆𝒙 −𝟑
= −𝟑 − 𝟔𝒆−𝟑 = −𝟑(𝟏 + 𝟐𝒆−𝟑 ) D’où : ∫−𝟑 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 == −𝟑(𝟏 + 𝟐𝒆−𝟑 )
Exercice 12

𝒃𝒆𝒙
𝟏) En réduisant au même dénominateur 𝒂 + ; ∀ 𝒙 ∈ ℝ∗ ; On obtient :
𝒆𝒙 −𝟏
𝒂 𝒆𝒙 −𝟏 +𝒃𝒆𝒙 (𝒂+𝒃)𝒆𝒙 −𝒂
∀ 𝒙 ∈ ℝ∗ , 𝒇 𝒙 = =
𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏
𝒂+𝒃= 𝟐 𝒂=𝟑 𝒆𝒙
Par identification : ⟹ D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ∗ , 𝒇 𝒙 = 𝟑 − 𝒙
−𝒂 = −𝟑 𝒃 = −𝟏 𝒆 −𝟏
𝒍𝒏𝟒
𝟐𝒆𝒙 − 𝟑 𝒍𝒏𝟒
𝒆𝒙 𝒍𝒏𝟒
𝑰= 𝒙
𝒅𝒙 = (𝟑 − 𝒙 )𝒅𝒙 = 𝟑𝒙 − 𝒍𝒏(𝒆𝒙 − 𝟏) = 𝟑𝒍𝒏𝟒 − 𝒍𝒏𝟑 − 𝟑𝒍𝒏𝟐 = 𝟔𝒍𝒏𝟐 − 𝒍𝒏𝟑 − 𝟑𝒍𝒏𝟐
𝒍𝒏𝟐 𝒆 − 𝟏 𝒍𝒏𝟐 𝒆 −𝟏 𝒍𝒏𝟐
𝟖 𝒍𝒏𝟒 𝟐𝒆𝒙 −𝟑 𝟖
2)𝑰 = 𝟑𝒍𝒏𝟐 − 𝒍𝒏𝟑 = 𝒍𝒏𝟖 − 𝒍𝒏𝟑 = 𝒍𝒏 D’où : 𝑰 = ∫𝒍𝒏𝟐 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏
𝟑 𝒆𝒙 −𝟏 𝟑
Exercice 13
𝟐𝒍𝒏𝒙 𝟐𝒍𝒏𝒙
1. ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝐟 𝐱 − 𝐲 = +𝒙−𝟏− 𝒙−𝟏 =
𝒙 𝒙

∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 ; 𝐟(𝐱) − 𝐲 ≤ 𝟎 alors (𝓒)est en dessous de 𝓓 et ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ ; 𝐟(𝐱) − 𝐲 ≥ 𝟎 alors(𝓒) est au-dessus de(𝓓)

𝐛. 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( 𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 alors la droite 𝓓 est asymptote à 𝓒 en +∞


𝟐𝒍𝒏𝒙
2. ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝐆′ (𝐱) = alors 𝑮 est une primitive de 𝒈 sur 𝟎; +∞ .
𝒙
𝒆 𝒆 𝟐𝒍𝒏𝒙 𝐞
3. 𝓐=𝟐× 𝟐 ∫𝟏 (𝐟 𝐱 − 𝐲)𝐝𝐱 = 𝟒 ∫𝟏 𝐝𝐱 = 𝟒 (𝒍𝒏𝒙)𝟐 𝟏
= 𝟒𝐜𝐦𝟐
𝒙
Exercice 14

𝟏
𝟏) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + = +∞ Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à 𝓒𝒇
𝒙𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟐𝒙 + =+∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ (𝒇 𝒙 − 𝟐𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟐𝒙 + − 𝟐𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝒙𝟐
alors la droite d’équation𝒚 = 𝟐𝒙 est asymptote « oblique » à 𝓒𝒇 en +∞
𝟏 ′ 𝟐 𝟐 𝒙𝟑 − 𝟏 𝟐 𝒙 − 𝟏 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏
∀𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟐 = 𝟐 − 𝟑 = =
𝒙 𝒙 𝒙𝟑 𝒙𝟑
𝟐 𝟏+𝒙+𝒙𝟐
∀𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ; > 0 alors le signe de 𝒇′ 𝒙 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒆 𝒙 − 𝟏
𝒙𝟑
∀𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante
∀𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇′ 𝒙 > 0 alors 𝒇 est strictement croissante
Tableau de variation
𝑥 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − 0 +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)
𝟑

𝟐)Représentation graphique

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𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟕
𝟑)Par définition, l’aire 𝓐𝟏 de 𝓓𝟏 est donnée par : 𝓐𝟏 = ∫𝟏 𝟐𝒙 + 𝒅𝒙 + 𝒙𝟐 − 𝟏 = 𝒖. 𝒂
𝟐 𝒙𝟐 𝒙 𝟐 𝟒
𝟕
Ici 𝟏𝒖. 𝒂 = 𝟐𝒄𝒎𝟐 . Donc : 𝓐𝟏 = 𝒄𝒎𝟐 = 𝟑, 𝟓𝒄𝒎𝟐
𝟐
𝟒)Sur 𝟏; 𝜶 , 𝓒 est au-dessus de ∆, l’aire 𝓐(𝜶), en 𝒄𝒎𝟐 , de 𝓓𝜶 vaut donc :
𝜶 𝜶
𝟏 𝟏 𝜶 𝟐
𝓐 𝜶 =𝟐 𝒇 𝒙 − 𝟐𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐 =𝟐 − = 𝟐− 𝒄𝒎𝟐
𝒙𝟐 𝒙 𝟏 𝜶
𝟏 𝟏
𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝓐 𝜶 = 𝐥𝐢𝐦 𝟐 − = 𝟐𝒄𝒎𝟐
𝜶→+∞ 𝒙→+∞ 𝜶
Problème résolu
PARTIE A

𝟏) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 −𝟑𝒙𝟐 + 𝟑 − 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝟐 = 𝟎𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞


𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ −𝟑𝒙𝟐 + 𝟑 − 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝟐 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝟐 𝟔𝒙𝟐 + 𝟐 −𝟐 𝟑𝒙𝟐 + 𝟏
𝟐. 𝒂)∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 = −𝟑𝒙𝟐 + 𝟑 − 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 ′ = −𝟔𝒙 − = − =
𝒙 𝒙 𝒙
𝒃)∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈 (𝒙) < 0 alors 𝒈 est strictement décroissante

𝒄) Tableau de variation
𝒙 0 +∞
𝒈′ (𝒙) −
+∞
𝒈(𝒙)
−∞
𝒈 𝟏 = −𝟑 × 𝟏𝟐 + 𝟑 − 𝟐 𝐥𝐧 𝟏 = 𝟎
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒙 < 1 alors 𝒈(𝒙) > 𝑔(1) car 𝒈 est strictement décroissante et 𝒈 𝟏 = 𝟎 D’où : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒈(𝒙) > 0
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒙 > 1 alors 𝒈(𝒙) < 𝒈(𝟏) car 𝒈 est strictement décroissante et 𝒈 𝟏 = 𝟎 D’où : ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒈(𝒙) < 𝟎
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒈(𝒙) < 𝟎
PARTIE B
𝟏
𝟐 𝐥𝐧 𝒙−𝟏−𝟑𝒙𝟐 𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = +∞
𝟏. 𝒂) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 = −∞ car 𝟐𝒙
𝟐𝒙 𝟐𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = +∞Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à 𝓒𝒇
𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙
𝟐 𝐥𝐧 𝒙−𝟏−𝟑𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − − 𝒙 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝟐𝒙 𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐𝒙
𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − 𝒙 = −∞
𝟐
𝒍𝒏𝒙
𝟑 𝐥𝐧 𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − − 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − = 𝟎 car 𝟏
𝟐 𝒙 𝟐𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝟐𝒙
𝟑 𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − − 𝒙 = 𝟎 Alors la droite d’équation𝒚 = − 𝒙 est asymptote « oblique » à 𝓒𝒇 en +∞
𝟐 𝟐
𝟑
𝒃) Déterminer les coordonnées du point d’intersection A de 𝓒 et ∆ revient à résoudre l’équation 𝒇 𝒙 = − 𝒙
𝟐
𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟑 𝟑 𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟐 𝐥𝐧 𝒙−𝟏
⟺ − − 𝒙=− 𝒙⟺ − =𝟎⟺ = 𝟎. Comme 𝒙 ≠ 𝟎,l’équation équivaut à 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 = 𝟎
𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐 𝒙 𝟐𝒙 𝟐𝒙
𝟏 𝟏 𝟑
D’où 𝒍𝒏𝒙 = et 𝒙 = 𝒆 = 𝒆 avec 𝒇
𝟐 𝒆 =− 𝒆
𝟐 𝟐
𝟑
Le point 𝑨 a pour coordonnées 𝒆; − 𝒆
𝟐
𝒄) Etudier la position relative de 𝓒 et ∆ revient à étudier le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 sur 𝟎; +∞
𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟑 𝟑 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏
𝒇 𝒙 −𝒚 = − − 𝒙− − 𝒙 =
𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐 𝟐𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝒆 , 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 Alors 𝓒 est en-dessous de 𝓓 et ∀ 𝒙 ∈ 𝒆; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors (𝓒) est au-dessus de (𝓓)

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′ 𝟐
𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 − 𝟔𝒙 × 𝟐𝒙 − 𝟐 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 𝟒 − 𝟏𝟐𝒙𝟐 − 𝟒𝒍𝒏𝒙 + 𝟐 + 𝟔𝒙𝟐
𝟐)∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇 𝒙 = ′
= 𝒙 =
𝟐𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟒𝒙𝟐
𝟐 𝟐
𝟐 −𝟑𝒙 + 𝟑 − 𝟐𝒍𝒏𝒙 −𝟑𝒙 + 𝟑 − 𝟐𝒍𝒏𝒙
= =
𝟒𝒙𝟐 𝟐𝒙𝟐
−𝟑𝒙𝟐 + 𝟑 − 𝟐𝒍𝒏𝒙 𝒈(𝒙)
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = =
𝟐𝒙𝟐 𝟐𝒙𝟐
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝟐𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇 (𝒙) dépend du signe de 𝒈(𝒙)
𝟐 ′

Donc : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 > 0 alors 𝒇 est strictement croissante


Et ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ 𝒇′ (𝒙) < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante
𝟑) On peut dresser le tableau de variation suivant :
𝒙
01 + ∞
𝒇′ (𝒙) 0
−2
𝒇(𝒙)
−∞ −∞

𝟒) Représentation graphique

PARTIE C
𝟏) Voir la représentation graphique
𝟐) On demande de calculer l’aire de la partie du plan comprise entre deux courbes. On a :
𝝀 𝝀 𝝀
𝟑 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐
𝟏 𝝀
𝓐 𝝀 = 𝒇 𝒙 − − 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 − 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 − 𝒍𝒏𝒙
𝟐 𝟐𝒙 𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐 𝒆
𝒆 𝒆 𝒆
𝟏 𝟐
𝟏 𝟏
𝓐 𝝀 = 𝒍𝒏𝝀 − 𝒍𝒏𝝀 + 𝒖. 𝒂
𝟐 𝟐 𝟖
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝒍𝒏𝝀 = +∞
𝟑) 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝒍𝒏𝝀 𝟐
− 𝒍𝒏𝝀 + = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝒍𝒏𝝀 𝒍𝒏𝝀 − + = +∞ 𝒄𝒂𝒓 𝟏 ;
𝟐 𝟐 𝟖 𝟐 𝟐 𝟖 𝒍𝒏𝝀 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒍𝒏𝝀
Lorsque 𝝀 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞, 𝒍′ 𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒓𝒊é𝒆 𝒏′ 𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒊

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CHAPITRE V : SUITES NUMÉRIQUES

Introduction :

Les suites ont toujours été présentes dans l’histoire des mathématiques, on les retrouve dans les écrits de toutes les
époques et de toutes les cultures. Leur utilisation permit l’obtention de nombreux résultats avant même que le concept de
fonction ne soit clairement dégagé et devienne opérationnel. On utilisera très vite les notions de suites pour déterminer très
tôt la longueur d’une courbe (par exemple la longueur d’un cercle, en relation avec les valeurs approchées de 𝜋), l’aire de
certains domaines et le volume de certains solides(citons par exemple les travaux d’Archimède (287-212 av J.C.) sur la
détermination de l’aire de parabole).

Ce n’est qu’avec d’Alembert (1717-1783) qu’on commença à se préoccuper de la notion de limite. Cette notion fut précisée
parles travaux de Cauchy (1789-1857), et admise par la totalité de la communauté mathématique après les travaux de
Weierstrass (1815-1817).

FICHE DE COURS
I) GENERALITES

I-1) Définition
On appelle suite numérique, toute fonction de ℕ vers ℝ
Détermination d’une suite numérique
En général une suite numérique 𝑢𝑛 est définie par :
𝑛+1
Une formule explicite exprimant 𝑢𝑛 en fonction de𝑛 (Par exemple 𝑢𝑛 = 2𝑛−3)
ou bien le premier terme et une formule de récurrence exprimant 𝑢𝑛+1 en fonction de 𝑢𝑛 ou bien 𝑢𝑛 en fonction de
𝑢0 = 2
𝑢𝑛−1. (par exemple
∀ 𝑛 ∈ 𝑁: 𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 − 7
I-2) Représentations graphiques
Représentation des termes d’une suite sur l’axe (OI).
𝑢0
Méthode : soit la suite 𝑢 définie par : ∀ 𝑛 ∈ ℕ: 𝑢 ;
𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛
Soit 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 et soit la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥.
On place 𝑢0 sur l’axe (OI).
𝑢0
On trace la parallèle à (OJ) par 𝑢0 , elle coupe 𝒞𝑓 au point 𝐴 𝑓 𝑢 ;
0
𝑏
La parallèle à (OI) passant par A coupe ∆ au point 𝐵 , puisque 𝐵 ∈ ∆ : 𝑦 = 𝑥, l’ordonnée de B est égale à
𝑢1
𝑢1
son abscisse. Donc 𝐵 𝑢
1
La parallèle à (OJ) passant par B coupe (OI) en 𝑢1
I-3) Raisonnement par récurrence
Pour démontrer qu’une proposition 𝑃 𝑛 , qui concerne un entier 𝑛, est vraie pour tout entier 𝑛 supérieur ou égal à
𝑛0 ,on procède en deux étapes :
1) On démontre que 𝑃 𝑛0 est vraie ;
2) On démontre que : pour tout entier 𝑘 supérieur ou égal à 𝑛0 , si 𝑝(𝑘) est vraie alors 𝑝(𝑘 + 1) est vraie.
I-1) Sens de variation d’une suite numérique
Soit 𝑢𝑛 𝑛∈ 𝐸 une suite numérique.
Si pour tout 𝑛 élément de E, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0,alors la suite 𝑢𝑛 est croissante sur 𝐸
Si pour tout n élément de E, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0 alors la suite 𝑢𝑛 est décroissante sur 𝐸.
Si pour tout n élément de E, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0, alors la suite 𝑢𝑛 est constante sur 𝐸.
Méthode
Pour étudier le sens de variation d’une suite numérique, on peut utiliser l’une des méthodes suivantes :

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1ére méthode : on compare 𝑢𝑛+1 et 𝑢𝑛 , ce qui revient à étudier le signe de 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛. .
𝑢
2ème méthode : lorsque la suite est à termes positifs. On compare 𝑢𝑛 +1 et 1 ;
𝑛
3ème méthode : lorsque la suite est définie par une formule explicite de type 𝑢𝑛 = 𝑓 𝑛 , on étudie le sens de variation
de la fonction 𝑓. la suite 𝑢 et la fonction𝑓 ont le même sens de variation.
Lorsque la suite est définie par une formule de récurrence du type 𝑢𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛 on utilise le raisonnement par
récurrence.
I-5) Suites majorées, suites minorées, suites bornées.
On dit qu’une suite numérique 𝑢 définie sur une partie 𝐸 de ℕ est :
Majorée s’il existe un nombre 𝑀 tel que, ∀ 𝑛 ∈ 𝐸, 𝑢𝑛 ≤ 𝑀
Minorée s’il existe un nombre réel 𝑚 tel que,∀ 𝑛 ∈ 𝐸, 𝑢𝑛 ≥ 𝑚.
Bornée s’il elle est à la fois majorée et minorée
Positive si elle est minorée par 0.
Négative si elle est majorée par 0.
II) SUITES ARITHMETIQUES SUITES GEOMETRIQUES

Suites arithmétiques Suites géométriques


Premier terme u0 u0
Raison r r∈ℝ q q∈ℝ
formule de récurrence un+1 = un + r un+1 = qun
un = u0 + nr un = u0 qn
Formule explicite
un = up + n − p r un = up qn−p
Somme des n premiers termes 𝒏+𝟏 1 − qn+1
𝑢 0 + 𝑢𝑛 u0 × q≠1
𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛 𝟐 1−q
III) CONVERGENCE
III-1) Définitions
Une suite u est convergente lorsqu’elle admet une limite finie en +∞.
Une suite croissante et majorée converge.
Une suite décroissante et minorée converge
Une suite est divergente lorsqu’elle n’est pas convergente.
III-2) Convergence d’une suite géométrique
Soit 𝑢 une suite géométrique de raison 𝑞 et de 1er terme 𝑢0
Si 𝑞 = 1 ; 𝑢 converge vers 𝑢0
Si 𝑞 = −1 ; 𝑢 diverge.
Si −1 < 𝑞 < 1 𝑢 converge vers 0.
Si 𝑞 > 1 ou 𝑞 < −1 𝑢 diverge.

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1

𝑢0 = 2
Soit la suite numérique 𝑢 définie par : 1
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 4
2
Représenter les 5 premiers termes de la suite 𝑢 sur l’axe (𝑂𝐼).
Exercice 2

𝑢0 = 4
Soit la suite 𝑢 définie par : 3
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛
2
3 𝑛
Démontrer par récurrence sur 𝑛 que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛 = 4 × 2
Exercice 3
𝑢0 = 2
Soit la suite 𝑢 définie par 9
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 =
6−𝑢𝑛
1) Représenter sur l’axe 𝑂𝐼 les 4 premiers termes de la suite.
2) Démontrer par récurrence sur 𝑛 que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ,(𝑢𝑛 )est majorée par 3.
3) Calculer en fonction de 𝑢𝑛 : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 .
4) En déduire le sens de variation de 𝑢𝑛 .
Exercice 4
Soit 𝑥 un nombre réel. On considère les trois réels 𝑢, 𝑣, 𝑤 définis par :
𝑢 = 𝑥 2 − 2𝑥 − 1 2 ; 𝑣 = 𝑥 2 + 1 2 ; 𝑤 = 𝑥 2 + 2𝑥 − 1 2 .
Montrer que 𝑢, 𝑣, 𝑤 sont trois termes consécutifs d’une suite arithmétique
Exercice 5
𝑢𝑛 est une suite arithmétique telle que 𝑢35 + 𝑢39 = 74
𝑢18 − 𝑢13 = 10
Déterminer le premier terme 𝑢0 et la raison 𝑟 de cette suite.
Exercice 6
Déterminer trois termes consécutifs d’une suite arithmétique dont la somme des termes est 51 et le produit est 4301.
Exercice 7
𝑢0 = 0
Soit 𝑢𝑛 une suite définie par
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2
Montrer que la suite 𝑣𝑛 définie par 𝑣𝑛 = 3𝑢 𝑛 est géométrique
Exercice 8
𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 et 𝑢5 désignent cinq termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 𝑞.
a) Montrer que 𝑢1 𝑢5 = 𝑢3 2
35
b) Déterminer les termes sachant que : 𝑢1 𝑢5 = 25; 𝑢2 + 𝑢3 + 𝑢4 = 2
et 𝑢3 > 0.

Exercice 9
La suite (𝑈𝑛 ), avec 𝑛 ≥ 1, est arithmétique. Déterminer le premier terme 𝑈1 et la raison 𝑟 sachant que :
𝑈7 + 𝑈8 + 𝑈9 = 12 et 𝑈4 + 𝑈8 = −4
Exercice 10
Calculer la somme des termes d’une suite arithmétique : 𝑆15 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈15 sachant que 𝑈4 = 8 et
𝑈7 = −1.
Exercice 11
La suite (𝑈𝑛 ) étant arithmétique, déterminer l’entier 𝑛 tels que : 𝑈𝑛 = −28, 𝑈0 = 5 et
𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛= − 138

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Exercice 12
1 1
La suite (𝑈𝑛 ) étant une suite géométrique de raison 2, déterminer l’entier 𝑛 tel que : 𝑈𝑂 = 4 et 𝑈𝑛 = 4
Exercice 13
8 26
Trois nombres 𝑥 , 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont les trois termes consécutifs d’une suite géométrique. Leur produit est 27 et leur somme est 9 .
Déterminer ces trois nombres.
Exercice 14
2𝑛
Calculer la somme : 𝑆10 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈10 sachant que 𝑈𝑛 = pour tout entier 𝑛.
3
Exercice 15
1 1 1 1
Calculer les sommes suivantes : 𝑆 = 1 + 3 + 9 + 27 + ⋯ 59049 et 𝑅 = 1 + 2 + 4 + 8 + ⋯ + 16384
Exercice 16
Dans un village de Côte d’Ivoire, vit un très vieil homme, au milieu de ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et
arrières-arrières-petits enfants. Chacun d’eux a le même nombre n d’enfants (sauf les arrières-arrières-petits enfants qui n’ont
pas encore procréé) et tous sont en vie.
1). Calculer en fonction de 𝑛, le nombre de membres de la famille.
2). On suppose que la famille comprend 2801 personnes. Combien le patriarche a-t-il eu d’enfants ?
Exercice 17

Soit 𝑈𝑛 𝑛 𝜖 ℕ la suite définie par : 𝑈0 = 2


1
∀ 𝑛 𝜖 ℕ, 𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 + 4
1). Le plan est muni du repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
1
a). Tracer les droites (D) et (∆) d’équations respectives 𝑦 = 2 𝑥+4 et 𝑦 = 𝑥 puis construire les quatre premiers termes de la
suite 𝑈𝑛 sur l’axe des abscisses.
b).Utiliser cette construction pour conjecturer le sens de variation et la limite de 𝑈𝑛 .
2). Soit 𝑉𝑛 𝑛 𝜖 ℕla suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 8.
a). Démontrer que 𝑉𝑛 est une suite géométrique.
b). Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
c). En déduire la limite de la suite 𝑉𝑛 , puis de la suite 𝑈𝑛 .
Exercice 18
𝑈1 = 1
Soit 𝑈𝑛 𝑛 𝜖 ℕ la suite définie par :
∀ 𝑛𝜖ℕ, 𝑈𝑛+1 = 1 + 10𝑈𝑛
a). Calculer𝑈2 , 𝑈3 , 𝑈4 𝑒𝑡𝑈5 .
b). Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛 non nul, 𝑈𝑛 est la somme de 𝑛 termes consécutifs d’une suite géométrique que
l’on déterminera.
c). En déduire l’expression de 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
Exercice 19
Un véhicule coûte 30 000 000 F. Il se déprécie de 20% par an ; c’est-à-dire que son prix de revente baisse de 20% par an.
1). Quelle est la valeur du véhicule au bout de 5 ans ?
2). On suppose que pendant la même période, les prix des véhicules neufs de ce type augmentent de 5% par an.
a). Quelle somme l’entreprise doit prévoir pour remplacer le véhicule au bout de 5 ans ?
b). On suppose que le véhicule coûte 30 000 000 en 2014, en quelle année le prix du véhicule doublera ?
Exercice 20
3𝜋
Soit 𝑟 un nombre réel strictement positif, 𝑢 le nombre complexe de module 𝑟 et d’argument − 4
.
1- On considère la suite (𝐴𝑛 ) de points définie par :
- 𝐴0 = 0
- L’affixe de 𝐴1 est 𝑖
3𝜋
- ∀ 𝑛 ≥ 2, 𝐴𝑛 est l’image de 𝐴𝑛−2 par la similitude directe de centre 𝐴𝑛−1 , de rapport 𝑟 et d’angle − 4
. On
désigne par 𝑍𝑛 l’affixe de 𝐴𝑛 .
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a- Ecrire, pour tout entier naturel 𝑛 non nul et distinct de 1, une relation entre 𝑍𝑛 , 𝑍𝑛−1 et 𝑍𝑛−2 .
b- Démontrer que : ∀ 𝑛 ≥ 2, 𝑍𝑛 − 𝑍𝑛 −1 = (−𝑢)𝑛−1 𝑖.
2- Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude directe 𝑠, qui transforme 𝐴0 en 𝐴1 et 𝐴1 en 𝐴2 .
Exercice 21
𝑍0 = 1
On définit les nombres complexes 𝑍𝑛 de la manière suivante : 1 2
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑍𝑛+1 = 𝑍𝑛 + 𝑖
3 3
1- Pour tout entier n, on pose 𝑈𝑛 = 𝑍𝑛 − 𝑖
a) Montrer que la suite U est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison.
b)Calculer 𝑈𝑛 puis 𝑍𝑛 en fonction de n
2- a)Exprimer en fonction de n la partie réelle (𝑥𝑛 ) et la partie imaginaire (𝑦𝑛 ) de 𝑈𝑛 .
b)Déterminer les limites des suites (𝑥𝑛 ) et (𝑦𝑛 ) et celle de (𝑈𝑛 ).
3- En déduire la limite de la suite (𝑍𝑛 )
4- Sachant que : 𝑆𝑛 = 𝑈0+ 𝑈1 +𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 et 𝑇𝑛 = 𝑍0+ 𝑍1 +𝑍2 + ⋯ + 𝑍𝑛
Calculer 𝑆𝑛 puis 𝑇𝑛 en fonction de n.
Exercice 22
2
𝑈0 =
3
U est la suite numérique définie par : 1 𝑛+2
𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 + 2 2
(∀ 𝑛 ∈ ℕ)
1- Calculer 𝑈1 et 𝑈2 .
2- V est la suite définie par :pour tout entier naturel 𝑛, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 2 − 𝑛.
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme 𝑉0 .
3- Calculer 𝑉𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛. Etudier la convergence de la suite U
4- 𝑆0,𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Exprimer 𝑆0,𝑛 en fonction de 𝑛. Etudier lim𝑛→+∞ 𝑆0,𝑛
Exercice23
1
En testant une certaine lame de verre, on a constaté que la lumière perd 12 de son intensité en traversant cette lame.
Combien doit-on disposer de lames identiques pour que, au travers de l’ensemble, la lumière perde la moitié de son
intensité ?
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
𝑈0 = 2
Soit la suite 𝑈𝑛 définie par :
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 2
Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 ≤ 2
Exercice 2
𝑈0 = 2
Soit la suite 𝑈𝑛 définie par :
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 3
Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = 3 − 2𝑛
Exercice 3
On pose : ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑆𝑛 = 12 + 22 + 32 + ⋯ + 𝑛2 = 𝑛𝑘=1 𝑘 2
a. Calculer𝑆1 , 𝑆2 , 𝑆3 , 𝑆4 .
b. Exprimer 𝑆𝑛+1 en fonction de 𝑆𝑛
𝑛 𝑛+1 (𝑛+2)
c. Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑆𝑛 = 6
Exercice 4
1
Soient 𝑈𝑛 et 𝑉𝑛 les suites définies pour tout entier naturel 𝑛 par : 𝑈0 = 9, 𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 − 3 ;
𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 6.
1) Représenter les 5 premiers termes de la suite 𝑈 sur l’axe 𝑂𝐼
2). Montrer que 𝑉𝑛 est une suite géométrique à termes positifs.
3.a. Calculer 𝑆𝑛 = 𝑉0+𝑉1 +𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 puis 𝑇𝑛 = 𝑈0+ 𝑈1 +𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛

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b. calculer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛
c. Déterminer lim𝑛→+∞ 𝑆𝑛 et lim𝑛→+∞ 𝑇𝑛
4. On définit la suite 𝑊𝑛 par 𝑊𝑛 = 𝑙𝑛𝑉𝑛 pour tout entier 𝑛.
Montrer que la suite 𝑊𝑛 est une suite arithmétique.
5. Calculer le produit 𝑃𝑛 = 𝑉0 × 𝑉1 × 𝑉2 × … × 𝑉𝑛 en fonction de𝑛.
En déduire lim𝑛→+∞ 𝑃𝑛
6.Calculer𝑄𝑛 = 𝑊0+ 𝑊1 +𝑊2 + ⋯ + 𝑊𝑛 en fonction de 𝑛 et déterminer lim𝑛→+∞ 𝑄𝑛
Exercice 5
𝑈𝑛+2 = 5𝑈𝑛+1 − 6𝑈𝑛
Considérons la suite 𝑈𝑛 définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ, par : 𝑈0 = 1
𝑈1 = 2
Démontrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ : 𝑈𝑛 = 2 𝑛

Exercice 6
𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont, dans cet ordre, les trois termes consécutifs d’une suite arithmétique.
Calculer ces trois nombres, sachant que leur somme est 9 et la somme de leur carré est 59.
Exercice7
𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont, dans cet ordre, les trois termes consécutifs d’une suite géométrique croissante. Calculer ces trois nombres,
7
sachant que leur somme est 63 et la somme de leur carré est 16
Exercice 8
𝑈0 = 3
On considère la suite 𝑈𝑛 définie par : 2
𝑈𝑛+1 = 1+𝑈 ; ∀𝑛 ∈ ℕ
𝑛
1) Démontrer par récurrence que pour tout𝑛 ∈ ℕ, on a : 0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 3
𝑈 −1
2) On considère la suite 𝑉𝑛 définie pour tout𝑛 ∈ ℕ par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +2
𝑛
Démontrer que la suite 𝑉𝑛 est géométrique.
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛. En déduire la limite de la suite 𝑉𝑛
4) En déduire la limite de la suite 𝑈𝑛
Exercice 9
𝑈0 = 9𝑒
Soit 𝑈𝑛 la suite définie par :
𝑈𝑛+1 = 3 𝑈𝑛 , ∀𝑛 ∈ ℕ
𝑈𝑛
On pose 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 pour tout entier naturel 𝑛.
9
1. Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme 𝑉0
2. Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛. En déduire la limite de la suite 𝑉𝑛
3. En déduire la limite de la suite 𝑈𝑛
Exercice 10
−4
Soit 𝑈𝑛 telle que 𝑈0 = 0 et pour tout entier naturel 𝑛 ; 𝑈𝑛+1 = 4+𝑈
𝑛
1
Soit 𝑉𝑛 telle que, pour tout entier naturel 𝑛, ; 𝑉𝑛 = 2+𝑈 .
𝑛
1
1. Démontrer que la suite 𝑉𝑛 est arithmétique de raison .
2
2
2. Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛 et en déduire que pour tout entier naturel 𝑛,𝑈𝑛 = 𝑛+1 − 2
3. Calculer la limite de la suite 𝑈𝑛 et celle de la suite 𝑉𝑛 .
Exercice 11
Le plan est muni du repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛𝜖𝑁 définie par :𝑈0 = 4
1
∀𝑛𝜖ℕ, 𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 − 3
1). Construire les 5 premiers termes de cette suite sur l’axe des abscisses.
1
2)a). Démontrer que ∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 2 𝑈𝑛 − 𝑈𝑛−1 .

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1 𝑛
b). En déduire que : ∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑈𝑛 +1 − 𝑈𝑛 = −5 .
2
c). Quel est le sens de variation de la suite 𝑈𝑛 ?
1
3)a). Démontrer que ∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑈𝑛 + 6 = 𝑈𝑛−1 + 6 .
2
1 1 𝑛
b). En déduire que ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑈𝑛 + 6 = 2
𝑈0 + 6 2
.
c). Calculer la limite de la suite 𝑈𝑛 .
Exercice 12
1
𝑈0 = 3
On considère les suites 𝑈𝑛 𝑛𝜖𝑁 et 𝑉𝑛 𝑛𝜖𝑁 définies par : 3 3 𝑙𝑛 désigne la fonction
2
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 et 𝑉𝑛 = ln 𝑈
2 2 𝑛
logarithme népérien.
1). Calculer 𝑉0 .
2). Démontrer que 𝑉𝑛 est une suite géométrique de raison 2.
3). Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
4). Calculer la limite de 𝑉𝑛 .
5). Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛 et déduire la limite de 𝑈𝑛 .
6). Pour tout entier naturel n, non nul on pose :
𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ … … … + 𝑉𝑛−1 et 𝑇𝑛 = 𝑈0 × 𝑈1 × 𝑈2 × … … .× 𝑈𝑛−1
a). Démontrer que : 𝑆𝑛 = 1 − 2𝑛 ln 2.
2 𝑛
b). Justifier que : 𝑇𝑛 = 𝑒 𝑆𝑛 .
3
c). Exprimer 𝑇𝑛 en fonction de n.
Exercice 13
Soit 𝑎 un nombre réel donné. On considère les suites 𝑈 et 𝑉 définies par :
1
 𝑈0 = 3, 𝑈1 = 5, et ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑈𝑛+2 = 𝑎 + 1 2 𝑈𝑛+1 + 𝑎 − 2 𝑈𝑛 .
2
 ∀𝑛𝜖ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 .
I). On pose : a = 1
1). Démontrer que la suite 𝑉 est constante et donner sa valeur.
2). En déduire que𝑈 est une suite arithmétique dont la raison est égale à 2.
3). On pose :𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ … . +𝑈𝑛 .Exprimer 𝑢𝑛 puis 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛.
II). On pose : 𝑎 = −5.
1). Démontrer que 𝑉est une suite géométrique dont la raison est égale à 7.
2). Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n.
3). Pour tout entier𝑛 supérieur ou égal à 1, exprimer en fonction de 𝑛 la somme
𝑇𝑛 où 𝑇𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ … … … + 𝑉𝑛
4). Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑇𝑛 .
5). En déduire que la suite 𝑈est divergente.
Exercice 14
𝑈0 = 1
On se propose d’étudier la suite(𝑈𝑛 ) définie sur l’ensemble des entiers naturels ℕpar : puis la
∀∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 𝑒 −𝑈𝑛 ,
𝑛
convergence de la suite(𝑆𝑛 ) définie par 𝑆𝑛 = 𝑝=0 𝑈𝑝 pour tout n
1- a)Montrer pour pour tout entier n, 𝑈𝑛 est strictement positif.
b)Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante.
c)En déduire qu’elle converge et trouver sa limite.
2- Montrer que pour tout entier n de ℕ 𝑈𝑛+1 = 𝑒 −𝑆𝑛 et en déduire que 𝑆𝑛 tend vers +∞ quand n tend vers +∞

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1
𝟏
La suite 𝒖 est définie par une formule de récurrence du type 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙 + 𝟒
𝟐
Soit 𝓓 la courbe représentative de 𝒇 et soit la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝒙

Exercice 2
𝟑 𝟎
Pour 𝒏 = 𝟎; 𝑼𝟎 = 𝟒 × = 𝟒×𝟏=𝟒 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼𝟎 = 𝟒: la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
𝟐
𝟑 𝒌 𝟑 𝒌+𝟏
Supposons que pour tout 𝒌 𝒅𝒆 ℕ : 𝒖𝒌 = 𝟒 × et montrons que 𝒖𝒌+𝟏 = 𝟒 ×
𝟐 𝟐
𝒌 𝒌 𝒌+𝟏
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
∀ 𝒌 ∈ ℕ, 𝒖𝒌+𝟏 = 𝒖𝒌 = × 𝟒 =𝟒× × =𝟒
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟑 𝒌+𝟏
Alors ∀ 𝒌 ∈ ℕ, 𝒖𝒌+𝟏 = 𝟒 donc la relation est vraie pour 𝒏 = 𝒌 + 𝟏
𝟐
𝟑 𝒏
En conclusion∀ 𝒏 ∈ ℕ; 𝒖𝒏 = 𝟒 ×
𝟐
Exercice 3
1.) Représenter sur l’axe 𝑶𝑰 les 4 premiers termes de la suite

𝟗
La suite 𝒖 est définie par une formule de récurrence du type 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) avec 𝒇 𝒙 =
𝟔−𝒙
Soit 𝓒 la courbe représentative de 𝒇 et soit la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝒙

2.) Démontrons par récurrence sur 𝒏 que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ : 𝒖𝒏 est majorée par 3

Cela revient à montrer que ∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 ≤ 𝟑


On a : 𝑼𝟎 = 𝟐 alors 𝑼𝟎 < 2 ; la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
Supposons que ∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌 ≤ 𝟑 et montrons que 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑
𝟏 𝟏 𝟗 𝟗
∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌 ≤ 𝟑 ⟹ −𝑼𝒌 ≥ −𝟑 ⟹ 𝟔 − 𝑼𝒌 ≥ 𝟑 ⟹ ≤ ⟹ ≤ 𝟑 ; or 𝑼𝒌+𝟏 =
𝟔−𝑼𝒌 𝟑 𝟔−𝑼𝒌 𝟔−𝑼𝒌

donc∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑
En conclusion∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 ≤ 𝟑. Par conséquent la suite 𝒖 est majorée par 3
𝟗 𝟗−𝟔𝑼𝒏 + 𝑼𝒏 𝟐 𝟑−𝑼𝒏 𝟐
3.) 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟔−𝒖 − 𝒖𝒏 = 𝟔−𝒖𝒏
=
𝟔−𝒖𝒏
;
𝒏
4.) Le sens de variation de 𝒖𝒏
𝟑−𝑼𝒏 𝟐
D’après la question précédente : ∀ 𝒏 ∈ ℕ; 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 =
𝟔−𝒖𝒏

Or ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝟑 − 𝑼𝒏 𝟐 > 0 alors le signe de 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 est celui de 𝟔 − 𝒖𝒏


D’après la question 2) ∀ 𝒏 ∈ ℕ 𝑼𝒏 < 3 alors 𝟔 − 𝑼𝒏 > 3 > 0
∀ 𝒏 ∈ ℕ; 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 > 0, d’où la suite 𝑼 est strictement croissante

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Exercice 4
Pour prouver que 𝒖, 𝒗, 𝒘 sont trois termes consécutifs d’une suite arithmétique, on a le choix :
Soit on montre que 𝒗 − 𝒖 = 𝒘 − 𝒗 (valeur de la raison), soit que 𝟐𝒗 = 𝒖 + 𝒘
Ici, la première méthode est plus rapide grâce à la différence de deux carrés.
𝒗 − 𝒖 = 𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐 − 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝟏 − (𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏) 𝒙𝟐 + 𝟏 + (𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏) == 𝟒𝒙 𝒙 − 𝟏 (𝒙 + 𝟏)
𝒘 − 𝒗 = 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟏 𝟐 − 𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟏 − (𝒙𝟐 + 𝟏) 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟏 + (𝒙𝟐 + 𝟏) = 𝟒𝒙 𝒙 − 𝟏 (𝒙 + 𝟏)
Comme 𝒗 − 𝒖 = 𝒘 − 𝒗 , les termes 𝒖, 𝒗 𝒆𝒕 𝒘 sont donc trois termes consécutifs d’une suite arithmétique.

Exercice 5
Par définition de la suite arithmétique de premier terme 𝑼𝟎 et de raison 𝒓: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓
Alors : 𝑼𝟑𝟓 = 𝑼𝟎 + 𝟑𝟓𝒓 ; 𝑼𝟑𝟗 = 𝑼𝟎 + 𝟑𝟗𝒓 ; 𝑼𝟏𝟖 = 𝑼𝟎 + 𝟏𝟖𝒓 𝒆𝒕 𝑼𝟏𝟑 = 𝑼𝟎 + 𝟏𝟑𝒓
𝑼𝟎 + 𝟑𝟓𝒓 + 𝑼𝟎 + 𝟑𝟗𝒓 = 𝟕𝟒 𝟐𝑼𝟎 + 𝟕𝟒𝒓 = 𝟕𝟒 𝒓=𝟐
On obtient le système ; ⟺ ⟺
𝑼𝟎 + 𝟏𝟖𝒓 − 𝑼𝟎 + 𝟏𝟑𝒓 = 𝟏𝟎 𝟓𝒓 = 𝟏𝟎 𝑼𝟎=−𝟑𝟕

Exercice 6
Considérons les trois termes consécutifs 𝒙; 𝒚 𝒆𝒕 𝒛 d’une suite arithmétique de raison 𝒓.
On a alors𝟐𝒚 = 𝒙 + 𝒛 ou bien 𝒙 = 𝒚 − 𝒓 𝒆𝒕 𝒛 = 𝒚 + 𝒓
La somme vaut 51 et le produit 4301 ce qui se traduit par :
𝒙 + 𝒚 + 𝒛 = 𝟓𝟏 𝒚 − 𝒓 + 𝒚 + 𝒚 + 𝒓 = 𝟓𝟏 𝟑𝒚 = 𝟓𝟏 𝒚 = 𝟏𝟕
⟺ ⟺ ⟺
𝒙𝒚𝒛 = 𝟒𝟑𝟎𝟏 𝒚 − 𝒓 𝒚 𝒚 + 𝒓 = 𝟒𝟑𝟎𝟏 𝒚 − 𝒓 𝒚 𝒚 + 𝒓 = 𝟒𝟑𝟎𝟏 𝟏𝟕 𝟏𝟕 − 𝒓 𝟏𝟕 + 𝒓 = 𝟒𝟑𝟎𝟏
⟺ 𝟏𝟕𝟐 − 𝒓𝟐 = 𝟐𝟓𝟑 alors 𝒓𝟐 = 𝟐𝟖𝟗 − 𝟐𝟓𝟑 ; 𝒓𝟐 = 𝟑𝟔 ⟹ 𝒓 = 𝟔 𝒐𝒖 𝒓 = −𝟔
Si 𝒓 = 𝟔: les trois termes sont 11 ; 17 et 23
Si 𝒓 = −𝟔: les trois termes sont 23 ; 17 et 11
Exercice 7
Méthode : pour montrer qu’une suite (𝑼𝒏 ) est géométrique, vous devez montrer que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒𝑼𝒏 , q est un nombre réel
𝑼𝒏 est une suite arithmétique de premier terme 0 et de raison 2. On peut donc, au choix, utiliser 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝟐 ou 𝑼𝒏 =
𝑼𝟎 + 𝟐𝒏 = 𝟐𝒏
𝑽𝒏+𝟏 = 𝟑𝒖𝒏+𝟏 = 𝟑𝑼𝒏 +𝟐 = 𝟑𝟐 × 𝟑𝑼𝒏 = 𝟗 × 𝟑𝑼𝒏 = 𝟗𝑽𝒏 ; 𝑽𝒏+𝟏 = 𝟗𝑽𝒏
Ou bien 𝑽𝒏 = 𝟑 = (𝟑 ) = 𝟗
𝟐𝒏 𝟐 𝒏 𝒏

Ces deux relations prouvent que la suite (𝑽𝒏 ) est géométrique de premier terme 𝑽𝟎 = 𝟏 et de raison 9

Exercice 8
a) Le nombre réel 𝒒 est non nul sinon 𝒖𝟐 = 𝒖𝟑 = 𝒖𝟒 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒖𝟐 + 𝒖𝟑 + 𝒖𝟒 = 𝟎
On a 𝒖𝟑 = 𝒖𝟏 𝒒𝟐 𝒆𝒕 𝒖𝟓 = 𝒖𝟑 𝒒𝟐 alors 𝒖𝟏 𝒖𝟓 = 𝒖𝟏 𝒖𝟑 𝒒𝟐 = 𝒖𝟏 𝒒𝟐 𝒖𝟑 = 𝒖𝟑 𝟐
Si la suite 𝑼𝒏 est géométrique, on a : 𝑼𝒏−𝒌 × 𝑼𝒏+𝒌 = 𝑼𝒏 𝟐 pour tout 𝒏 et tout 𝒌(𝒌 ≤ 𝒏).
En effet, 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏−𝒌 × 𝒒𝒌 et 𝑼𝒏+𝒌 = 𝑼𝒏 × 𝒒𝒌 ce qui explique le résultat.
b) On a 𝒖𝟏 𝒖𝟓 = 𝟐𝟓 soit 𝒖𝟑 𝟐 = 𝟐𝟓. on en déduit alors que 𝒖𝟑 = 𝟓 𝒐𝒖 𝒖𝟑 = −𝟓
Or 𝒖𝟑 > 0 donc 𝒖𝟑 = 𝟓
𝟑𝟓
Connaissant 𝒖𝟑 il est naturel d’exprimer 𝒖𝟐 𝒆𝒕 𝒖𝟒 en fonction de 𝒖𝟑 et de la raison dans 𝒖𝟐 + 𝒖𝟑 + 𝒖𝟒 =
𝟐
𝒖𝟑 𝟓 𝟑𝟓
𝒖𝟐 = 𝒖𝟑 × 𝒒−𝟏 = ; 𝒖𝟒 = 𝒖𝟑 𝒒 : d’où + 𝟓 + 𝟓𝒒 =
𝒒 𝒒 𝟐
𝟓
En multipliant par 𝒒 et en simplifiant par 5 l’équation devient : 𝒒 − 𝒒 + 𝟏 = 𝟎
𝟐
𝟐
𝟗
Son discriminant est : ∆=
𝟒
𝟏
Les solutions de l’équation sont alors : 𝒒 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒒 =
𝟐
𝟓 𝟓
- Si 𝒒 = 𝟐: 𝒖𝟏 = ; 𝒖𝟐 = ; 𝒖𝟑 = 𝟓; 𝒖𝟒 = 𝟏𝟎; 𝒖𝟓 = 𝟐𝟎
𝟒 𝟐
𝟏 𝟓 𝟓
Si 𝒒 = : 𝒖𝟏 = 𝟐𝟎; 𝒖𝟐 = 𝟏𝟎; 𝒖𝟑 = 𝟓; 𝒖𝟒 = ; 𝒖𝟓 =
𝟐 𝟐 𝟒

Exercice 9
Par définition de la suite arithmétique de premier terme 𝑼𝟎 et de raison 𝒓: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 + (𝒏 − 𝟏)𝒓
Alors : 𝑼𝟕 = 𝑼𝟏 + 𝟔𝒓 ; 𝑼𝟖 = 𝑼𝟏 + 𝟕𝒓 ; 𝑼𝟗 = 𝑼𝟏 + 𝟖𝒓 𝒆𝒕 𝑼𝟒 = 𝑼𝟏 + 𝟑𝒓
𝑼𝟕 + 𝑼𝟖 + 𝑼𝟗 = (𝑼𝟏 + 𝟔𝒓) + 𝑼𝟏 + 𝟕𝒓 + 𝑼𝟏 + 𝟖𝒓 = 𝟏𝟐 Alors 𝟑𝒖𝟏 + 𝟐𝟏𝒓 = 𝟏𝟐 ou bien 𝒖𝟏 + 𝟕𝒓 = 𝟒
𝑼𝟒 + 𝑼𝟖 = 𝑼𝟏 + 𝟑𝒓) + 𝑼𝟏 + 𝟕𝒓 = −𝟒 Alors 𝟐𝒖𝟏 + 𝟏𝟏𝒓 = −𝟒
Dans la première équation 𝒖𝟏 = 𝟒 − 𝟕𝒓
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En remplaçant 𝒖𝟏 par sa valeur dans la deuxième équation on obtient : 𝒓 = 𝟒
𝒓 = 𝟒 𝒆𝒕 𝒖𝟏 = −𝟐𝟒

Exercice 10
𝟏𝟔
La somme des 16 premiers termes d’une suite arithmétique de premier 𝑼𝟎 et de raison 𝒓 est : 𝑺𝟏𝟓 = (𝑼𝟎 + 𝑼𝟏𝟓 )
𝟐
𝑺𝟏𝟓 = 𝟖 𝑼𝟎 + 𝑼𝟎 + 𝟏𝟓𝒓 = 𝟖(𝟐𝑼𝟎 + 𝟏𝟓𝒓)
Déterminons la raison et le premier terme
Par définition de la suite arithmétique de premier terme 𝑼𝟎 et de raison 𝒓: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓

Alors : 𝑼𝟒 = 𝑼𝟎 + 𝟒𝒓 = 𝟖 ; 𝑼𝟕 = 𝑼𝟎 + 𝟕𝒓 = −𝟏 et 𝑼𝟏𝟓 = 𝑼𝟎 + 𝟏𝟓𝒓


𝑼𝟎 + 𝟒𝒓 = 𝟖
Donc en faisant la différence membre à membre on obtient : 𝟑𝒓 = −𝟗 Alors 𝒓 = −𝟑
𝑼𝟎 + 𝟕𝒓 = −𝟏
En remplaçant 𝒓 par sa valeur dans l’une des deux équations on obtient 𝑼𝟎 = 𝟐𝟎
Donc : 𝑺𝟏𝟓 = 𝟖 𝟐𝑼𝟎 + 𝟏𝟓𝒓 = 𝟖 𝟐 × 𝟐𝟎 + 𝟏𝟓 −𝟑 = −𝟒𝟎
D’où : 𝑺𝟏𝟓 = −𝟒𝟎
Exercice 11
𝒏+𝟏 𝒏+𝟏 −𝟐𝟑(𝒏+𝟏)
On a : 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝑼𝒏 = 𝟓 − 𝟐𝟖 =
𝟐 𝟐 𝟐
−𝟐𝟑(𝒏 + 𝟏)
𝑺𝒏 = −𝟏𝟑𝟖 ⟺ = −𝟏𝟑𝟖 ⟺ −𝟐𝟑 𝒏 + 𝟏 = −𝟐𝟕𝟔 ⟺ 𝒏 + 𝟏 = 𝟏𝟐 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏 = 𝟏𝟏
𝟐
Exercice 12
𝟏 𝒏
On a 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 𝒒𝒏 où q est la raison de la suite. Alors 𝑼𝒏 = 𝟒 ×
𝟐
𝟏 𝒏 𝟏 𝟏 𝒏 𝟏 𝟏 𝒏 𝟏 𝟒
Par identification : 𝟒 × = 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 = ⟺ = Donc 𝒏 = 𝟒
𝟐 𝟒 𝟐 𝟏𝟔 𝟐 𝟐
Exercice 13
Considérons les trois termes consécutifs 𝒙; 𝒚 𝒆𝒕 𝒛 d’une suite géométrique de raison 𝒒.
𝒚
On a alors𝒚𝟐 = 𝒙 × 𝒛 ou bien 𝒙 = 𝒆𝒕 𝒛 = 𝒚 × 𝒒
𝒒
𝟐𝟔 𝟖
La somme vaut et le produit ce qui se traduit par :
𝟗 𝟐𝟕

𝟐𝟔 𝒚 𝟐𝟔 𝒚 𝟐𝟔 𝟐
𝒙+𝒚+𝒛= +𝒚+ 𝒚×𝒒 = +𝒚+ 𝒚×𝒒 = 𝒚=
𝟗 ⟺ 𝒒 𝟗 𝒒 𝟗 𝟑
⟺ 𝟑 ⟺ 𝟐
𝟖 𝒚 𝟖 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝟔
𝒙𝒚𝒛 = 𝒚 𝒚×𝒒 = 𝟑 𝟑
𝟐𝟕 𝒒 𝟐𝟕 𝒚 = + + 𝒒=
𝟑 𝒒 𝟑 𝟑 𝟗
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝟔
D’où + + 𝒒=
𝟑𝒒 𝟑 𝟑 𝟗
𝟐 𝟏𝟎
En multipliant par 𝒒 et en simplifiant par l’équation devient : 𝒒𝟐 − 𝒒+𝟏=𝟎
𝟑 𝟑
𝟔𝟒
Son discriminant est : ∆=
𝟗
𝟏
Les solutions de l’équation sont alors : 𝒒 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒒 =
𝟑
𝟐 𝟐
- Si 𝒒 = 𝟐: 𝒙= ; 𝒚= ; 𝒛=𝟐
𝟗 𝟑
𝟏 𝟐 𝟐
- Si 𝒒 = : 𝒙 = 𝟐; 𝒚= ; 𝒛=
𝟑 𝟑 𝟗

Exercice 14
𝟏
On remarque la suite 𝑼 est une suite géométrique de premier terme 𝑼𝟎 = et de raison 𝒒 = 𝟐
𝟑
𝟏−𝒒𝒏+𝟏 𝟐 𝟏−𝟐𝟏𝟏 𝟐 𝟒𝟎𝟗𝟒
𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 Alors 𝑺𝟏𝟎 = =− 𝟏 − 𝟐𝟎𝟒𝟖 =
𝟏−𝒒 𝟑 𝟏−𝟐 𝟑 𝟑
𝟒𝟎𝟗𝟒
D’où : 𝑺𝟏𝟎 =
𝟑
Exercice 15
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟑 𝟏 𝟏𝟎
- 𝑺= 𝟏+ + + +⋯ = 𝟏+ + + +⋯+
𝟑 𝟗 𝟐𝟕 𝟓𝟗𝟎𝟒𝟗 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝟏
𝑺 est la somme de 11 termes d’une suite géométrique de premier terme 𝑼𝟎 = 𝟏 et de raison 𝒒 =
𝟑
𝟏 𝟏𝟏
𝟏− 𝟑 𝟑 𝟏 𝟏𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 𝟏𝟕𝟕𝟏𝟒𝟔 𝟖𝟖𝟓𝟕𝟑
Alors 𝑺 = 𝑼𝟎 𝟏 = 𝟏− = 𝟏− = × =
𝟏− 𝟐 𝟑 𝟐 𝟏𝟕𝟕𝟏𝟒𝟕 𝟐 𝟏𝟕𝟕𝟏𝟒𝟕 𝟓𝟗𝟎𝟒𝟗
𝟑

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𝟖𝟖𝟓𝟕𝟑
D’où 𝑺=
𝟓𝟗𝟎𝟒𝟗
𝑅 = 1 + 2 + 4 + 8 + ⋯ + 16384 = 1 + 21 + 22 + 23 + ⋯ + 214
𝑹 est la somme de 15 termes d’une suite géométrique de premier terme 𝑽𝟎 = 𝟏 et de raison 𝒒 = 𝟐
𝟏−𝟐𝟏𝟓
Alors 𝑹 = 𝑼𝟎 = − 𝟏 − 𝟐𝟏𝟓 = 𝟐𝟏𝟓 − 𝟏 = 𝟑𝟐𝟕𝟔𝟕
𝟏−𝟐
D’où 𝑹 = 𝟑𝟐𝟕𝟔𝟕
Exercice 16
a) Calculons en fonction de 𝒏, le nombre de membres de la famille
Le vieillard à 𝒏 enfants ; 𝒏 × 𝒏 petits enfants ; 𝒏 × 𝒏 × 𝒏 arrière- petits enfants et 𝒏 × 𝒏 × 𝒏 × 𝒏 arrières-arrières petits
enfants. (car chacun a le même nombre 𝒏 d’enfants)
𝒏𝟓 −𝟏
Le nombre de membres de la famille est : 𝟏 + 𝒏 + 𝒏𝟐 + 𝒏𝟑 + 𝒏𝟒 = car 𝟏 + 𝒏 + 𝒏𝟐 + 𝒏𝟑 + 𝒏𝟒 est la somme de 5 termes
𝒏−𝟏
d’une suite géométrique de premier terme 1 et de raison 𝒏
𝒏𝟓 −𝟏
b) On résout l’équation = 𝟐𝟖𝟎𝟏 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏 = 𝟕.
𝒏−𝟏
Le patriarche a eu 7 enfants.
Exercice 17
1.a) Voir exercice 1
b) le graphique conduit à conjecturer que la suite 𝑼𝒏 est croissante et converge vers 8.
2.a) Démontrer que 𝑽𝒏 est une suite géométrique
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑽𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝟖 = 𝑼𝒏 + 𝟒 − 𝟖 = 𝑼𝒏 − 𝟒 = 𝑼𝒏 − 𝟖 = 𝑽𝒏 Alors 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
Donc ; 𝑽𝒏 est une suite géométrique de raison 𝒒 = et de premier terme 𝑽𝟎 tel que 𝑽𝟎 = 𝑼𝟎 − 𝟖 = −𝟔
𝟐
b.) Exprimer 𝑽𝒏 puis 𝑼𝒏 .en fonction de 𝒏
𝟏
𝑽𝒏 est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝑽𝟎 tel que 𝑽𝟎 = −𝟔 : 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 𝒒𝒏 ∀𝒏𝝐ℕ
𝟐
𝟏 𝒏 −𝟔
On a : ∀ 𝒏𝝐 ℕ, 𝑽𝒏 = −𝟔 =
𝟐 𝟐𝒏
−𝟔
Donc : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ 𝑼𝒏 = 𝑽𝒏 + 𝟖 = +𝟖
𝟐𝒏
c.) En déduire la limite de la suite 𝑽𝒏 , puis de la suite 𝑼𝒏
𝟏
On a : 𝟎 < < 1 ; donc : 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑽𝒏 = 𝟎
𝟐
On en déduit que : 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼𝒏 = 𝟖
Exercice 18
𝑼𝟐 = 𝟏 + 𝟏𝟎𝑼𝟏 = 𝟏 + 𝟏𝟎 = 𝟏𝟏𝑼𝟑 = 𝟏 + 𝟏𝟎𝑼𝟐 = 𝟏 + 𝟏𝟎 𝟏 + 𝟏𝟎 = 𝟏 + 𝟏𝟎 + 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟏𝟏
𝑼𝟒 = 𝟏 + 𝟏𝟎𝑼𝟑 = 𝟏 + 𝟏𝟎 𝟏 + 𝟏𝟎 + 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏 + 𝟏𝟎 + 𝟏𝟎𝟎 + 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟏𝟏𝟏𝟏
𝑼𝟓 = 𝟏 + 𝟏𝟎𝑼𝟒 = 𝟏 + 𝟏𝟎 𝟏 + 𝟏𝟎 + 𝟏𝟎𝟎 + 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟏 + 𝟏𝟎 + 𝟏𝟎𝟎 + 𝟏𝟎𝟎𝟎 + 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
a.) D’après a.) on a : 𝑼𝟓 = 𝟏 + 𝟏𝟎 + 𝟏𝟎𝟐 + 𝟏𝟎𝟑 + 𝟏𝟎𝟒 + ⋯ 𝟏𝟎𝒏
Alors pour tout entier naturel 𝒏 non nul, 𝑼𝒏 est la somme de 𝒏 termes consécutifs d’une suite géométrique de premier terme
𝑼𝟏 = 𝟏 et de raison 𝒒 = 𝟏𝟎
b.) l’expression de 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏
𝟏−𝟏𝟎𝒏 𝟏
𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 =− 𝟏 − 𝟏𝟎𝒏 ;
𝟏−𝟏𝟎 𝟗
𝟏
D’où : 𝑼𝒏 = 𝟏𝟎𝒏 − 𝟏
𝟗
Exercice 19
1) Recherchons une suite permettant de déterminer la valeur du véhicule d’année en année.
Posons 𝑼𝟎 = 𝟑𝟎𝑴 (𝑴 = 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏)
Désignons par 𝑼𝒏 la valeur du véhicule 𝒏 années après (𝒏 ≥ 𝟏)
𝟐𝟎
𝑼𝟏 = 𝑼𝟎 − 𝑼 = 𝟏 − 𝟎, 𝟐 𝑼𝟎 = 𝟎, 𝟖𝑼𝟎
𝟏𝟎𝟎 𝟎
𝟐𝟎
De même : 𝑼𝟐 = 𝑼𝟏 − 𝑼𝟏 = 𝟏 − 𝟎, 𝟐 𝑼𝟏 = 𝟎, 𝟖𝑼𝟏
𝟏𝟎𝟎
𝟐𝟎
Par itération : 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏 = 𝟏 − 𝟎, 𝟐 𝑼𝒏 = 𝟎, 𝟖𝑼𝒏
𝟏𝟎𝟎
𝑼𝒏+𝟏 = 𝟎, 𝟖𝑼𝒏 ; Les nombres réels 𝑼𝒏 sont les termes d’une suite géométrique de 1er terme 𝑼𝟎 = 𝟑𝟎𝑴 et de raison 0,8
𝑼𝒏 = 𝑈0 × 𝑞𝑛 = 30𝑀 × 𝟎, 𝟖 𝒏
La valeur du véhicule 5 ans après est : 𝑼𝟓 = 30𝑀 × 𝟎, 𝟖 𝟓 = 𝟗, 𝟖𝟑𝟎𝟒𝑴
2) Posons 𝑽𝟎 = 𝟑𝟎𝑴 (𝑴 = 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏)
a.) Désignons par 𝑽𝒏 le prix du véhicule neuf, 𝒏 années après (𝒏 ≥ 𝟏)
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𝟓
𝑽𝟏 = 𝑽𝟎 + 𝑽 = 𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟓 𝑽𝟎 = 𝟏, 𝟎𝟓𝑽𝟎
𝟏𝟎𝟎 𝟎
𝟓
De même : 𝑽𝟐 = 𝑽𝟏 + 𝑽𝟏 = 𝟏 + 𝟎, 𝑶𝟓 𝑽𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟓𝑽𝟏
𝟏𝟎𝟎
𝟓
Par itération : 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 − 𝑽𝒏 = 𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟓 𝑽𝒏 = 𝟏, 𝟎𝟓𝑽𝒏
𝟏𝟎𝟎
𝑽𝒏+𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟓𝑽𝒏 ; Les nombres réels 𝑽𝒏 sont les termes d’une suite géométrique de 1er terme 𝑽𝟎 = 𝟑𝟎𝑴 et de
raison 1,05
𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × 𝒒𝒏 = 𝟑𝟎𝑴 × 𝟏, 𝟎𝟓 𝒏
Le prix du véhicule neuf 5 ans après est : 𝑽𝟓 = 30𝑀 × 𝟏, 𝟎𝟓 𝟓 = 𝟑𝟖, 𝟐𝟖𝟖𝑴
b.) On cherche 𝒏 tel que 𝑽𝒏 = 𝟔𝟎𝑴; 𝑶𝒓 𝑽𝒏 = 30𝑀 × 𝟏, 𝟎𝟓 𝒏
𝒏 𝒏 𝒏 𝒍𝒏𝟐
30𝑀 × 𝟏, 𝟎𝟓 = 𝟔𝟎𝑴 ⟺ 𝟏, 𝟎𝟓 = 𝟐 ⟺ 𝒍𝒏 𝟏, 𝟎𝟓 = 𝒍𝒏𝟐 ⟺ 𝒏𝒍𝒏 𝟏, 𝟎𝟓 = 𝒍𝒏𝟐 ⟺ 𝒏 =
𝒍𝒏(𝟏,𝟎𝟓)
𝒏 ≈ 𝟏𝟓
Le prix du véhicule doublera en 𝟐𝟎𝟐𝟗
Exercice 20
1.a) Ecrivons, pour tout entier naturel 𝒏 non nul et distinct de 1, une relation entre 𝒁𝒏 , 𝒁𝒏−𝟏 et 𝒁𝒏−𝟐
Toute similitude directe a pour écriture complexe : 𝒁′ = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒁 + 𝒃
𝟑𝝅
D’où 𝒁′ = 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁 + 𝒃
𝟑𝝅 𝟑𝝅
𝑺 𝑨𝒏−𝟐 = 𝑨𝒏 ⟹ 𝒁𝒏 = 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁𝒏−𝟐 + 𝒃 avec 𝒁𝒏−𝟏 = 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁𝒏−𝟏 + 𝒃 car le centre est le seul point invariant.
𝟑𝝅
𝒃 = 𝟏 − 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁𝒏−𝟏
𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝟑𝝅
Donc : 𝒁𝒏 = 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁𝒏−𝟐 + 𝟏 − 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁𝒏−𝟏 ⟹ 𝒁𝒏 = 𝒓𝒆−𝒊 𝟒 𝒁𝒏−𝟐 − 𝒁𝒏−𝟏 + 𝒁𝒏−𝟏
D’où 𝒁𝒏 = 𝒖 𝒁𝒏−𝟐 − 𝒁𝒏−𝟏 + 𝒁𝒏−𝟏
b.) Démontrer que : ∀ 𝒏 ≥ 𝟐, 𝒁𝒏 − 𝒁𝒏−𝟏 = (−𝒖)𝒏−𝟏 𝒊
On a : 𝒁𝒏 − 𝒁𝒏−𝟏 = 𝒖 𝒁𝒏−𝟐 − 𝒁𝒏−𝟏
𝒁𝟐 − 𝒁𝟏 = 𝒖 𝒁𝟎 − 𝒁𝟏 = −𝒊𝒖 = (−𝒖)𝟏 𝒊
𝒁𝟑 − 𝒁𝟐 = 𝒖 𝒁𝟏 − 𝒁𝟐 = −𝒖 𝒁𝟐 − 𝒁𝟏 = −𝒖(−𝒖)𝟏 𝒊 = (−𝒖)𝟐 𝒊
La propriété est vraie au rang 𝒏 = 𝟐 𝒆𝒕 𝒏 = 𝟑. Supposons qu’elle est vraie pour tout 𝒌 ≥ 𝟐. alors: 𝒁𝒌 − 𝒁𝒌−𝟏 = (−𝒖)𝒌−𝟏 𝒊
Et montrons que : ∀ 𝒌 ≥ 𝟐𝒁𝒌+𝟏 − 𝒁𝒌 = (−𝒖)(𝒌+𝟏)−𝟏 𝒊
On : 𝒁𝒌+𝟏 − 𝒁𝒌 = 𝒖 𝒁𝒌−𝟏 − 𝒁𝒌 = −𝒖 𝒁𝒌 − 𝒁𝒌−𝟏 = −𝒖(−𝒖)𝒌−𝟏 𝒊 = (−𝒖)(𝒌+𝟏)−𝟏 𝒊
Alors : 𝒁𝒌+𝟏 − 𝒁𝒌 = (−𝒖)(𝒌+𝟏)−𝟏 𝒊. Cette est alors vraie
En conclusion : ∀ 𝒏 ≥ 𝟐, 𝒁𝒏 − 𝒁𝒏−𝟏 = (−𝒖)𝒏−𝟏 𝒊
2.) Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude directe, qui transforme 𝑨𝟎 en 𝑨𝟏 et 𝑨𝟏 en 𝑨𝟐
𝒁 = 𝒂𝒁𝟎 + 𝒃
On a : 𝑺 𝑨𝟎 = 𝑨𝟏 𝒆𝒕 𝑺 𝑨𝟏 = 𝑨𝟐 ⟹ 𝟏 en faisant la différence membre à membre on obtient :
𝒁𝟐 = 𝒂𝒁𝟏 + 𝒃
𝒁𝟐 −𝒁𝟏
𝒂= = −𝒖 et 𝒃 = 𝒁𝟏 − 𝒂𝒁𝟎 = 𝒊
𝒁𝟏 −𝒁𝟎
𝝅
Alors 𝑺 est une similitude directe de centre le point 𝑨𝟏 de rapport 𝒓 et d’angle
𝟒
Exercice 21
1.a) Démontrer que 𝑼 est une suite géométrique
𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑼𝒏+𝟏 = 𝒁𝒏+𝟏 − 𝒊 = 𝒁𝒏 + 𝒊 − 𝒊 = 𝒁𝒏 − 𝒊 = 𝒁𝒏 − 𝒊 = 𝑼𝒏 Alors 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝟏
Donc ; U est une suite géométrique de raison 𝒒 = et de premier terme 𝑼𝟎 tel que 𝑼𝟎 = 𝒁𝟎 − 𝒊 = 𝟏 − 𝒊
𝟑
b.) Exprimer 𝑼𝒏 puis 𝒁𝒏 .en fonction de 𝒏
𝟏
𝑼𝒏 est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝑼𝟎 tel que 𝑼𝟎 = 𝟏 − 𝒊 : 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 𝒒𝒏 ∀𝒏𝝐ℕ
𝟑
𝟏 𝒏 𝟏−𝒊
On a : ∀ 𝒏𝝐 ℕ, 𝑼𝒏 = (𝟏 − 𝒊) =
𝟑 𝟑𝒏
𝟏−𝒊
Donc : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ 𝒁𝒏 = 𝑼𝒏 + 𝒊 = +𝒊
𝟑𝒏
2.a) Exprimons en fonction de n la partie réelle (𝒙𝒏 ) et la partie imaginaire (𝒚𝒏 ) de 𝑼𝒏
𝟏 𝒏
𝟏 𝒏
𝟏 𝒏
𝟏 𝒏 𝒙𝒏 =
∀ 𝒏 𝝐 ℕ, 𝑼𝒏 = 𝟏 − 𝒊 = −𝒊 ⟹ 𝟑
𝟑 𝟑 𝟑 𝟏 𝒏
𝒚𝒏 = −
𝟑
b.) Déterminons les limites (𝒙𝒏 ) et (𝒚𝒏 ) et celle de (𝑼𝒏 ).

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𝟏
On a : 𝟎 < < 1 ; donc : 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒙𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒚𝒏 = 𝟎 alors 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼𝒏 = 𝟎
𝟑
3.) On en déduit que : 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒁𝒏 = 𝒊
4.) Calculer𝑺𝒏 𝒆𝒕𝑻𝒏
𝟏 𝒏+𝟏
𝟏− 𝟑 𝟏 𝒏+𝟏
𝟑
𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 𝟏
= 𝟏−𝒊 𝟏−
𝟏− 𝟐 𝟑
𝟑

𝑻𝒏 = 𝒁𝟎+ 𝒁𝟏 +𝒁𝟐 + ⋯ + 𝒁𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒊 + (𝑼𝟏 + 𝒊)+(𝑼𝟐 + 𝒊) … + (𝑼𝒏 + 𝒊)


𝑻𝒏 = 𝑼𝟎+ 𝑼𝟏 +𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏 + 𝒏 + 𝟏 𝒊 = 𝑺𝒏 + 𝒏 + 𝟏 𝒊
𝟑 𝟏 𝒏+𝟏
𝑻𝒏 = 𝟏 − 𝒊 𝟏 − + 𝒏+𝟏 𝒊
𝟐 𝟑
Exercice 22
𝟏 𝟏+𝟐 𝟏 𝟐 𝟑 𝟏 𝟑 𝟒+𝟗 𝟐 𝟒+𝟗 𝟐
a) 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎 + = × + = + = ; d’où : 𝑼𝟏 =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏 𝟐+𝟐 𝟏 𝟒+𝟗 𝟐 𝟒 𝟒+𝟗 𝟐 𝟐 𝟒+𝟑𝟑 𝟐 𝟒+𝟑𝟑 𝟐
𝑼𝟐 = 𝑼𝟐 + = × + = + = ; d’où : 𝑼𝟏 =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟏𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝟒 𝟐 𝟐𝟒 𝟐𝟒
b) Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme 𝑽𝟎
𝟏 𝒏+𝟐 𝟐 𝒏 𝟐 𝒏 𝟏
𝑽𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏+𝟏 𝟐− 𝒏+𝟏 = 𝑼 + 𝟐−𝒏−𝟏= 𝑼𝒏 + + 𝟏 − 𝒏 − 𝟏 = 𝑼𝒏 − = (𝑼𝒏 𝟐 − 𝒏)
𝟐 𝒏 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
Or 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 𝟐 − 𝒏 Alors 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏
𝟐
𝟏 𝟐 𝟐
Donc la suite V est une suite géométrique raison 𝒒 = et le premier terme 𝑽𝟎 = 𝑼𝟎 𝟐 − 𝟎 =
𝟐 𝟑
c) Calculons 𝑽𝒏 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏
𝟏 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟏 𝒏
La suite V est une suite géométrique de raison 𝒒 = et de premier terme 𝑽𝟎 = alors 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 𝒒𝒏 d’où : 𝑽𝒏 = ;
𝟐 𝟑 𝟑 𝟐
𝑽𝒏 𝒏 𝟐 𝟏 𝒏 𝒏 𝟐 𝟏 𝒏 𝒏
𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 𝟐 − 𝒏 alors 𝑼𝒏 = + = + D’où : 𝑼𝒏 = +
𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐
Etudions la convergence de la suite U
𝒏 𝟏 𝒏
𝟐 𝟏 𝒏 =𝟎 𝐥𝐢𝐦
𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 + = +∞ 𝒄𝒂𝒓: 𝒏→+∞ 𝟐
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝟑 𝟐 𝟐 𝐥𝐢𝐦 𝒏 = +∞
𝒏→+∞
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼𝒏 = +∞ ; alors la suite U diverge
d) Exprimer 𝑺𝟎,𝒏 en fonction de 𝒏
𝟎 𝑽𝟏 𝟏 𝑽𝟎
𝑽𝟐 𝟐 𝑽𝒏 𝒏
𝑺𝟎,𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏 = + + + + + +⋯+ +
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
𝑺𝟎,𝒏 = 𝑽𝟎 + 𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 + ⋯ + 𝑽 𝒏 + (𝟎 + 𝟏 + 𝟐 + ⋯ + 𝒏) =
𝟐
𝟏 𝒏+𝟏
𝟏 𝟐 𝟐 𝟏− 𝒏(𝒏+𝟏) 𝟏 𝟒 𝟐 𝟏 𝒏+𝟏 𝒏(𝒏+𝟏)
𝑺𝟎,𝒏 = 𝟐
𝟏 + = 𝟏− +
𝟐 𝟑 𝟏− 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐
𝟐

𝟏 𝒏+𝟏
𝟏 𝟒 𝟐 𝟏 𝒏+𝟏
𝒏(𝒏 + 𝟏) 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝒏→+∞ 𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝑺𝟎,𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝟏− + = + ∞ 𝒄𝒂𝒓:
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝒏(𝒏 + 𝟏)
𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒏→+∞ 𝟐
Exercice 23
Soit 𝑼𝟎 la luminosité avant la traversée d’une plaque de verre.
𝟏 𝟏 𝟏𝟏
Après la traversé d’une plaque, la luminosité devient 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎 − 𝑼𝟎 = 𝟏 − 𝑼𝟎 = 𝑼𝟎
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏 𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟐
Après la traversée de deux plaques, la luminosité devient : 𝑼𝟐 = 𝑼𝟏 − 𝑼𝟏 = 𝟏 − 𝑼𝟏 = 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟏 𝒏
Après la traversée de 𝒏 plaques, la luminosité devient : 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎
𝟏𝟐
𝟏𝟏 𝒏
La lumière perd la moitié de son intensité lorsque est inférieur ou égal à 𝟎, 𝟓.
𝟏𝟐
𝒏 𝒏
𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝒍𝒏 𝟎, 𝟓
≤ 𝟎, 𝟓 ⟺ 𝒍𝒏 ≤ 𝒍𝒏 𝟎, 𝟓 ⟺ 𝒏𝒍𝒏 ≤ 𝒍𝒏 𝟎, 𝟓 ⟺ 𝒏 ≥ 𝟏𝟏
⟺ 𝒏 ≥ 𝟕, 𝟗𝟔𝟔 ⟺
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝒍𝒏
𝟏𝟐
𝒏 ≈ 𝟖 : alors il faut disposer 8 lames identiques pour que, au travers de l’ensemble la lumière perde la moitié de son intensité

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CHAPITRE VII : EQUATIONS DIFFERENTIELLES

Introduction :

Ce chapitre traîte des équations différentielles du premier ordre et du deuxième ordre à coefficients constants, sans second
membre. Il permet de démontrer certains résultats de physique que l’élève a appris à utiliser (oscillation mécanique libre,
décharge d’un condensateur dans un circuit RLC, ). Son champ d’application s’étend également à la géométrie, la
démographie (évolution d’une population), la chimie et la biologie.

FICHE DE COURS
I) NOTION D’EQUATIONS DIFFERENTIELLES
I-1) Définition
On appelle équation différentielle toute équation ayant pour inconnue une fonction, dans laquelle figure au moins une des
dérivées successives de la fonction inconnue.
II) EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU TYPE 𝒇′ + 𝒂𝒇 = 𝟎.
II-1) Définition
On appelle équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants sans second membre, toute équation qui
peut s’écrire :
𝑓 ′ + 𝑎𝑓 = 0. 𝑎 ∈ ℝ∗
II-2) Résolution
Propriété
(E) est l’équation différentielle :𝑓 ′ + 𝑎𝑓 = 0. 𝑎 ∈ ℝ∗
Les seules solutions de l’équation (E) sont les fonctions𝑓𝑘 de ℝ vers ℝ définies par :
𝑓𝑘 𝑥 = 𝑘𝑒 −𝑎𝑥 𝑘 ∈ ℝ .
III) EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU TYPE 𝒇" + 𝒂𝒇′ + 𝒃𝒇 = 𝟎.
III-1) Définition
On appelle équation différentielle linéaire de second ordre à coefficients constant sans second membre, toute équation
différentielle qui peut s’écrire : 𝑓" + 𝑎𝑓′ + 𝑏𝑓 = 0. (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2
III-2) Equation caractéristique d’une équation différentielle.
L’équation 𝑟 2 + 𝑎𝑟 + 𝑏 d’inconnue r est appelée équation caractéristique de l’équation différentielle 𝑓" + 𝑎𝑓′ + 𝑏𝑓 = 0.
III-3) Famille de solutions d’une équation différentielle ;
Pour résoudre sur ℝ une équation différentielle du type 𝑦" + 𝑎𝑦′ + 𝑏𝑦 = 0 𝑎 ∈ ℝ𝑒𝑡𝑏 ∈ ℝ , on résoud l’équation
caractéristique 𝑟 2 + 𝑎𝑟 + 𝑏 = 0 et on utilise le tableau suivant :
∆= 𝑎2 − 4𝑏 Solution de l’équation caractéristique. Solution de l’équation différentielle.
∆> 0 Deux solutions réels : 𝑟1 et 𝑟2 𝑥 ⟼ 𝐴𝑒 𝑟1 𝑥 + 𝐵𝑒 𝑟2 𝑥 𝐴 ∈ ℝ; 𝐵 ∈ ℝ
∆= 0 Une solution double : 𝑟 𝑥 ⟼ 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑟𝑥 𝐴 ∈ ℝ; 𝐵 ∈ ℝ
∆< 0 Deux solutions complexes conjuguées 𝛼 + 𝑖𝛽 et 𝛼 − 𝑖𝛽 𝑥 ⟼ 𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥 𝑒 𝛼𝑥
𝐴 ∈ ℝ; 𝐵 ∈ ℝ

Remarque
Cette méthode permet de retrouver les solutions des équations différentielles
𝑦" − 𝑤 2 𝑦 = 0 et -et 𝑦" + 𝑤 2 𝑦 = 0 𝑤 ∈ ℝ .

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
Dans chacun des cas suivants vérifier que la fonction f est solution de l’équation différentielle (E) sur l’intervalle 𝐾.
a) 𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑒 2𝑥 , 𝐸 : 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ − 2𝑦 = 4𝑒 2𝑥 𝑒𝑡𝐾 = ℝ
b) 𝑓 𝑥 = 𝑒 −𝑥 + 𝑥, 𝐸 : 𝑦 ′′′ + 𝑦 ′′ = 0 𝑒𝑡 𝐾 = ℝ
2 2
c) 𝑓 𝑥 = 𝑥 , 𝐸 : 𝑦 ′′ + 𝑥 𝑦 ′ = 0 𝑒𝑡 𝐾 = 0; +∞
d) 𝑓 𝑥 = 2𝑥, 𝐸 : 𝑦𝑦 ′ = 1 𝑒𝑡 𝐾 = 0; +∞
e) 𝑓 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 , 𝐸 : 𝑥𝑦 ′ − 𝑦 = 𝑥 𝑒𝑡 𝐾 = 0; +∞
Exercice 2
Dans chacun des cas suivants, résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E) et déterminer la solution vérifiant la condition
initiale donnée.
a) 𝐸 : 𝑦 ′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡𝑦 0 = 2; 𝑏) 3𝑦 ′ + 𝑦 = 0 𝑒𝑡𝑦 1 = 𝑒
c) (E) : 𝑦 ′ + 𝑦 ln 2 = 0 𝑒𝑡𝑦 1 = 1; 𝑑) 𝐸 :𝑦 ′ = 𝑦𝑒𝑡𝑦 1 = −1.
Exercice 3
Le plan est muni du repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Déterminer la fonction 𝑓 dérivable sur ℝ telle que 2𝑓 ′ + 𝑓 = 0 et dont la courbe représentative admet en son point
3
d’abscisse −2 une tangente de coefficient directeur
5
Exercice 4
Dans chacun des cas suivants, résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E) et déterminer la solution vérifiant les conditions
initiales données.
𝑎) 𝐸 : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0, 𝑦 0 = −1 𝑒𝑡𝑦 ′ 0 = 0
𝑏) 𝐸 : 𝑦 ′′ +16𝑦 = 0, 𝑦 0 = 0 𝑒𝑡𝑦 ′ 0 = −1
𝑐) 𝐸 : 𝑦 ′′ − ln 2 2 𝑦 = 0, 𝑦 0 = 1 𝑒𝑡𝑦 2 = −1
𝑑) 𝐸 : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ − 3𝑦 = 0, 𝑦 0 = 3 𝑒𝑡𝑦 ′ 0 = −1
𝑒) 𝐸 : 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ + 𝑦 = 0, 𝑦 0 = −1 𝑒𝑡𝑦 0 = 3.
Exercice 5
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −2𝑥
1) Vérifier que la fonction 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑥 + 1 𝑒 −2𝑥 est solution sur ℝ de (E)
2) Démontrer qu’une fonction 𝑓 + 𝑔est solution de (E) si set seulement si la fonction 𝑓 est solution de l’équation
différentielle :𝑦 ′ + 2𝑦 = 0.
3) En déduire les solutions sur ℝ de 𝐸 .
Exercice 6
1
On considère l’équation différentielle : 𝐸 : 𝑓 ′′ − 𝑓 ′ + 4 𝑓 = 0
1) Résoudre dans ℝ l’équation 𝐸 .
2) Déterminer la solution de 𝐸 qui vérifie les deux conditions suivantes :
-Sa représentation graphique 𝒞 passe par le point 𝑀 0; 4 .
-La tangente à la courbe 𝒞 au point d’abscisse 2 a pour coefficient directeur 0.
Exercice 7
On se propose de chercher les fonctions f de ℝ vers ℝ telles que : pour tout nombre réel 𝑥,
(𝐸) : 𝑓’’(𝑥) − 4𝑓(𝑥) = 4(𝑥 − 1)2 − 2
1)On désigne par 𝑔 un polynôme défini par 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐où 𝑎, 𝑏𝑒𝑡𝑐 sont des nombres réels.
Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐pour que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑔 soit solution de (𝐸).
2) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (𝐸’) : 𝑦’’ − 4𝑦 = 0
3-a) Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si la fonction 𝑓 − 𝑔 est solution de 𝐸′ .
b) En déduire les solutions sur ℝ de (E), puis celle qui vérifie 𝑓(0) = 0 et 𝑓’(0) = 0.
Exercice 8

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1
1) Résoudre dans ℝ l’équation différentielle 𝐸 𝑦’ + 2 𝑦 = 0 .
2) Déterminer la solution qui prend la valeur 𝑒 pour𝑥 = −1
1
3) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que la fonction g définie par 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 soit solution de 𝐸′ 𝑦’ + 𝑦 = 𝑥.
2
4-a) Montrer que 𝑓 est solution de (2) si et seulement si (𝑓 − 𝑔) est solution de (1)
b) En déduire la forme de toutes les solutions de(2).
c) Déterminer celle dont la représentation graphique passe par l’origine.
Exercice 9
5
1) Résoudre l’équation différentielle 𝑦’’ − 3𝑦’ + 2 𝑦 = 0 (1).
5
2) Soit l’équation différentielle 𝑦’’ − 3𝑦’ + 𝑦 = 𝑒 3𝑥 2
2
2
a) Montrer que la fonction 𝑕 définie par 𝑕 𝑥 = 5 𝑒 3𝑥 est solution de (2).
b) On admettra qu’une fonction 𝑓 est solution de (2) si et si seulement si la fonction 𝑓 − 𝑕est solution de (1). En déduire les
solutions de (2).
2
c) Déterminer la solution 𝑓 de (2) dont la courbe représentative 𝒞 dans un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽) passe par le point 𝐴 0; 5 et
dont la tangente en𝐴 à 𝒞 a pour coefficient directeur 2.
PROBLEMES RESOLUS
PROBLEMEI

Les parties A et B sont indépendantes.


Un laboratoire de recherche étudie l'évolution d'une population animale qui semble en voie de disparition.
Partie A
En 2000, une étude est effectuée sur un échantillon de cette population dont l'effectif initial est égal à mille.
Cet échantillon évolue et son effectif, exprimé en milliers d'individus, est approché par une fonction f du temps (exprimé en
années à partir de l'origine 2000).
D'après le modèle d'évolution choisi, la fonction f est dérivable, strictement positive sur 0; +∞ , et satisfait l'équation
1
différentielle : 𝐸 𝑦 ′ = − 20 𝑦(3 − 𝑙𝑛𝑦)
1. Démontrer l'équivalence suivante :
Une fonction f, dérivable, strictement positive sur 0; +∞ ; vérifie, pour tout t de 0; +∞

1
𝑓′ 𝑡 = − 𝑓(𝑡) 3 − ln⁡(𝑓(𝑡)) si et seulement si la fonction 𝑔 = ln⁡
(𝑓) vérifie, pour tout t de 0; +∞ ,
20

1 3
𝑔′ 𝑡 = 𝑔 𝑡 −
20 20
1 3

2. Donner la solution générale de l'équation différentielle : 𝐻 𝑧 = 20 𝑧 − 20
𝑡
3. En déduire qu'il existe un réel 𝐶 tel que, pour tout t de 0; +∞ : 𝑓 𝑡 = 𝑒𝑥𝑝 3 + 𝐶𝑒𝑥𝑝 20
(la notation 𝑒𝑥𝑝 désigne la fonction exponentielle naturelle 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥
𝑡
4. La condition initiale conduit donc à considérer la fonction 𝑓définie par : 𝑓 𝑡 = 𝑒𝑥𝑝 3 − 3𝑒𝑥𝑝 20
a. Déterminer la limite de la fonction f en +∞
b. Déterminer le sens de variation de f sur 0; +∞
c. Résoudre dans 0; +∞ l'inéquation 𝑓(𝑡) < 0,02
Au bout de combien d'années, selon ce modèle, la taille de l'échantillon sera-t-elle inférieure à vingt individus ?
Partie B
En 2005, ce laboratoire de recherche met au point un test de dépistage de la maladie responsable de cette disparition et
fournit les renseignements suivants : " la population testée comporte 50 % d'animaux malades. Si un animal est malade, le
test est positif dans 99 % des cas ; si un animal n'est pas malade, le test est positif dans 0,1 % des cas ".
On note M l'événement " l’animal est malade ", 𝑀l'événement contraire et 𝑇 l'évènement " le test est positif ".
1. Déterminer 𝑃 𝑀 , 𝑃𝑀 𝑇 , 𝑃𝑀 (𝑇).
2. En déduire 𝑃(𝑇)
3. Le laboratoire estime qu'un test est fiable, si sa valeur prédictive, c'est à dire la probabilité qu'un animal soit malade
sachant que le test est positif, est supérieure à 0,999. Ce test est-il fiable ?
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PROBLEME II
Partie A
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 2(𝑒 2𝑥 − 1)
1) Soit𝑕 la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑕 𝑥 = 2𝑥𝑒 2𝑥 + 1.
Démontrer que 𝑕 est solution de (𝐸).
2.a)Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝜑 = 𝑓 − 𝑕 est solution de (𝐹). :𝑦 ′ − 2𝑦 = 0.
a) Résoudre (𝐹).
b) En déduire les solutions de (𝐸)
c) Déterminer la solution 𝑓 de (𝐸) vérifiant 𝑓(0) = 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par :𝑓 𝑥 = (2𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 + 1
1-a) Déterminer la limite de 𝑓 en −∞. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑓(𝑥)
c) Démontrer que lim𝑥→+∞ 𝑥
= +∞et interpréter graphiquement le résultat.
2) Étudier le sens de variations de 𝑓, puis dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 𝑥 ≥ 0.
4) Construire 𝒞 , courbe représentative de la fonction 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) (unité
graphique : 2cm).
Partie C
1) Résoudre dans ℝ, l’inéquation 1 − 𝑓 𝑥 ≥ 0.
1
2) On considère l’intégrale I= 4 ∫0 2 1 − f(𝑥) d𝑥.
a) Interpréter graphiquement I puis calculer I.
b) Déterminer l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par la courbe 𝒞𝑓 , la droite ∆ d’équation 𝑦 = 1 et les droites
1
d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 =
2

EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
Résoudre les équations différentielles ci-dessous avec les conditions initiales imposées
𝑎) 𝑓 ′ + 3𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 1 = 1 ; 𝑏) − 𝑓 ′ + 2𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 3 = −2 ; 𝑐) 3𝑓 ′ + 6𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 4 = 2
𝑑) 5𝑓 ′ + 𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 −5 = 0; 𝑒) 2𝑓 − 5𝑓 ′ = 0 et 𝑓 1 = −1
Exercice 2
Résoudre les équations différentielles ci-dessous avec les conditions initiales imposées
𝑎) 2𝑓 ′′ + 3𝑓 ′ − 2𝑓 = 0 𝑓 0 = 1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 3; 𝑏) 𝑓 ′′ + 2𝑓 ′ + 𝑓 = 0 𝑓 0 = −1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 0
𝑐) 𝑓 ′′ − 2𝑓 ′ + 5𝑓 = 0 𝑓 0 = 1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 3; 𝑑) 3𝑓 ′′ − 2𝑓 ′ + 3𝑓 = 0 𝑓 0 = 0 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 0
𝑒) 3𝑓 ′′ − 2𝑓 ′ + 7𝑓 = 0 𝑓 0 = 1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = −1; 𝑓) 25𝑓 ′′ + 𝑓 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑓 𝜋 = 2 𝑒𝑡𝑓 ′ 𝜋 = 3
Exercice 3
On se propose de résoudre sur ℝl’équation différentielle 𝐸 : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ − 8𝑦 = −8𝑥 2 − 12𝑥 − 18
1)On désigne par 𝑃 un polynôme défini par 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐où 𝑎, 𝑏𝑒𝑡𝑐 sont des nombres réels.
Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐pour que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑃 soit solution de (𝐸).
2) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (𝐸’) : 𝑦’’ + 2𝑦 ′ − 8𝑦 = 0
3-a) démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si la fonction 𝑓 − 𝑃 est solution de 𝐸′ .
b) En déduire les solutions sur ℝ de (E), puis celle qui vérifie 𝑓(0) = 0 et 𝑓’(0) = 0.
Exercice 4
Partie A
(𝐸) désigne l’équation différentielle :𝑦’’ + 2𝑦’ + 𝑦 = 0 .
Déterminer les solutions générales de (𝐸).
2) 𝐸′ est l’équation différentielle : 𝑦’’ + 2𝑦 + 𝑦 = 2𝑒 −𝑥
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a) Vérifier que la fonction𝑕 définie sur ℝ par 𝑕(𝑥) = 𝑥 2 𝑒 −𝑥 est une solution particulière de 𝐸′ .
b) Démontrer que 𝜑est une solution de (E’) si et seulement si 𝑔 = 𝜑 − 𝑕 est solutions de 𝐸 .
c) Déterminer toutes les solutions de (𝐸’)
d) Déterminer la solution 𝑓 de (𝐸’) satisfaisant aux conditions initiales :
𝑓(0) = 4 et 𝑓’(0) = 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2)2 𝑒 −𝑥 . On désigne par 𝒞 sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormal. (Unité : 1cm)
𝑓(𝑥)
1) Calculer lim𝑥⟶−∞ 𝑓 𝑥 , lim𝑥→−∞ et lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 et interpréter graphiquement les deux derniers résultats.
𝑥
0
2) Étudier les variations de𝑓 et tracer 𝒞 avec soin. (On remarquera que 𝐴 ∈ 𝒞 et
4
−2
𝐵 ∈ 𝒞 ).
0
PROBLEME DE SYNTHESE
Partie A : Équation Différentielle.
On se propose de chercher les fonctions 𝑓de ℝ vers ℝ telles que : pour tout nombre réel 𝑥,
(E) : 𝑓′′ 𝑥 − 4𝑓’ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 4𝑥 + 8
1). Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E’) : 𝑦′′ − 4𝑦′ + 4𝑦 = 0.
2) On désigne par 𝑕 la fonction définie par : 𝑕 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏
où 𝑎et 𝑏 sont des nombres réels.
a) Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que, pour tout nombre réel𝑥, 𝑕 soit solution de (𝐸).
b) Démontrer qu’une fonction 𝑔est solution de (𝐸)si et seulement si 𝑔 − 𝑕 est solution de (𝐸’).
c) En déduire la solution𝑓 sur ℝ de (𝐸) telle que 𝑓(0) = 3 𝑒𝑡𝑓′(0) = −1.
Partie B : Etude d’une fonction auxiliaire.
On considère la fonction𝑔 de ℝ vers ℝ définie par 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 2𝑥
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞et en +∞.
2) Calculer la dérivée de 𝑔(𝑥) pour tout nombre réel 𝑥.
3) En déduire les variations de𝑔 puis dresser son tableau de variation.
4) Calculer 𝑔(0) et déduire que ∀𝑥𝜖 −∞; 0 , 𝑔 𝑥 > 0 𝑒𝑡∀𝑥𝜖 0; +∞ , 𝑔 𝑥 < 0 .
Partie C : Etude de la fonction 𝒇.
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 3 − 𝑥𝑒 2𝑥 . 𝒞𝑓 est la représentation graphique de 𝑓dans
le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 . (Unité 2 cm).
𝑓(𝑥)
1). Calculer lim𝑥⟶−∞ 𝑓(𝑥) ; lim𝑥⟶+∞ 𝑓(𝑥) lim𝑥⟶+∞ .Interpréter graphiquement le dernier résultat.
𝑥
2)a). On suppose que𝑓est dérivable sur ℝ et on note 𝑓’ sa dérivée.
Démontrer que ∀𝑥𝜖ℝ, 𝑓’(𝑥) = 𝑔(𝑥).
b). En déduire le signe de 𝑓’(𝑥), puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
3)a). Montrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 + 3 est asymptote à 𝒞𝑓 en –∞.
b). Étudier suivant les valeurs de 𝑥 la position relative de ∆ et 𝒞𝑓 .
4).Démontrer que 𝒞𝑓 coupe l’axe des abscisses en deux points 𝛼 et 𝛽.
Justifier que −3,01 < 𝛼 < −3,00 et 0,78 < 𝛽 < 0,79.
5).Tracer la droite ∆ , la courbe 𝒞𝑓 .
Partie D :Calcul d’aire.
0
1)𝛼 𝑒st un nombre réel négatif. Calculer ∫𝛼 𝑥𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
2). Calculer en 𝑐𝑚2 l’aire 𝒜 𝛼 de la partie du plan limitée par 𝒞𝑓 , 𝒟 l’axe des ordonnées et la droite d’équation 𝑥 = 𝛼.
3). Calculer : lim𝛼⟶−∞ 𝒜 𝛼 .

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1
a. 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙 + 𝒆𝟐𝒙 , 𝒇′ 𝒙 = 𝒆𝒙 + 𝟐𝒆𝟐𝒙 et 𝒇′′ 𝒙 = 𝒆𝒙 + 𝟒𝒆𝟐𝒙
Alors 𝒚′′ + 𝒚′ − 𝟐𝒚 = 𝒆𝒙 + 𝟒𝒆𝟐𝒙 + 𝒆𝒙 + 𝟐𝒆𝟐𝒙 − 𝟐(𝒆𝒙 + 𝒆𝟐𝒙 )=𝟒𝒆𝟐𝒙 . D’où : 𝒚′′ + 𝒚′ − 𝟐𝒚 = 𝟒𝒆𝟐𝒙 ∀𝒙 ∈ ℝ
b. 𝒇 𝒙 = 𝒆−𝒙 + 𝒙 ; 𝒇′ 𝒙 = −𝒆−𝒙 + 𝟏 ; 𝒇′′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 ; 𝒇′′′ 𝒙 = −𝒆−𝒙
Donc: 𝒚′′′ + 𝒚′′ = −𝒆−𝒙 + 𝒆−𝒙 = 𝟎 D’où : 𝒚′′′ + 𝒚′′ = 𝟎 ∀ 𝒙 ∈ ℝ
𝟐 𝟐 𝟒
c. 𝒇 𝒙 = ; 𝒇′ 𝒙 = − ; 𝒇′′ 𝒙 =
𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝟑
𝟐 𝟒 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟐
Donc: 𝒚′′ + 𝒚′ = − × = − =𝟎 D’où : 𝒚′′ + 𝒚′ = 𝟎 ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞
𝒙 𝒙𝟑 𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝟑 𝒙𝟑 𝒙
′ 𝟐 𝟏
d. 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒙 ; 𝒇 𝒙 = =
𝟐 𝟐𝒙 𝟐𝒙
′ 𝟏
Donc: 𝒚𝒚 = 𝟐𝒙 × =𝟏 D’où : 𝒚𝒚′ = 𝟏
𝟐𝒙
e. 𝒇 𝒙 = 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 − 𝒙 ; 𝒇′ 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙
Donc: 𝒙𝒚′ − 𝒚 = 𝒙 𝒍𝒏𝒙 − 𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝒙 = 𝒙 D’où: 𝒙𝒚′ − 𝒚 = 𝒙 ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞
Exercice 2
Remarque: Les seules solutions de l’équation (E) sont les fonctions𝒇𝒌 de ℝ vers R définies par :𝒇𝒌 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒂𝒙 𝒌 ∈ ℝ
a. 𝑬 : 𝒚′ − 𝟑𝒚 = 𝟎 et 𝒚 𝟎 = 𝟐
𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆𝟑𝒙 ; comme 𝒚 𝟎 = 𝟐 alors 𝒌𝒆𝟑×𝟎 = 𝟐 ⟹ 𝒌 = 𝟐 D’où: 𝒚 𝒙 = 𝟐𝒆𝟑𝒙
𝟏
b. 𝑬 : 𝟑𝒚′ + 𝒚 = 𝟎 ⟺ 𝒚′ + 𝟑 𝒚 = 𝟎
𝟏 𝟏 𝟒 𝟏
𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆−𝟑𝒙 ; comme 𝒚 𝟏 = 𝒆 alors 𝒌𝒆−𝟑×𝟏 = 𝒆 ⟹ 𝒌 = 𝒆𝟑 D’où: 𝒚 𝒙 = 𝒆𝟑(𝟒−𝒙)
c. 𝑬 : 𝒚′ + 𝒚𝒍𝒏𝟐 = 𝟎 et 𝒚 𝟏 = 𝟏
𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙𝒍𝒏𝟐; comme 𝒚 𝟏 = 𝟏 alors 𝒌𝒆−𝒍𝒏𝟐 = 𝟏 ⟹ 𝒌 = 𝟐 D’où: 𝒚 𝒙 = 𝟐𝒆−𝒙𝒍𝒏𝟐
d. 𝐸 :𝑦 ′ = 𝑦 ⟺ 𝒚′ − 𝒚 = 𝟎𝑒𝑡𝑦 1 = −1
𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆𝒙 ; comme 𝒚 𝟏 = −𝟏 alors 𝒌𝒆𝟏 = −𝟏 ⟹ 𝒌 = −𝒆−𝟏 D’où: 𝒚 𝒙 = −𝒆𝒙−𝟏
Exercice 3
On sait que l’équation : 𝒚′ + 𝒂𝒚 = 𝟎 a pour solution sur ℝ : 𝒇𝒌 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒂𝒙 𝒌 ∈ ℝ .
𝟏 𝟏
Ici, 𝒂 = car 𝟐𝒇′ + 𝒇 = 𝟎 é𝒒𝒖𝒊𝒗𝒂𝒖𝒕 à𝒇′ + 𝒇 = 𝟎
𝟐 𝟐
𝟏
− 𝒙
Donc : 𝒇 𝒙 = 𝒌𝒆 𝟐
𝟑 𝟑
Sa courbe représentative admet en son point d’abscisse −𝟐 une tangente de coefficient directeur signifie que : 𝒇′ −𝟐 =
𝟓 𝟐
𝟏 ′ 𝟏
− 𝒙 1 − 𝒙
Or 𝑓 𝑥 = 𝒌𝒆
′ 𝟐 = − 𝒌𝒆 𝟐
2
𝟏 𝟏
𝟑 1 𝟑
𝒇′ −𝟐 = ⟺ − 𝒌𝒆 = alors : 𝒌 = −𝟑𝒆−𝟏 D’où 𝒇 𝒙 = −𝟑𝒆−𝟏 𝒆−𝟐𝒙 = −𝒆−(𝟏+𝟐𝒙)
𝟐 2 𝟐
Exercice 4
a. 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎.
Son équation caractéristique est : 𝒓𝟐 + 𝟐𝒓 + 𝟏 = 𝟎
Le discriminant de cette équation caractéristique est : ∆= 𝟎
On obtient une unique solution : 𝒓𝟎 = −𝟏
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = (𝑨 + 𝑩𝒙)𝒆−𝒙 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
Comme 𝒚 𝟎 = −𝟏 en remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝑨 = −𝟏
On sait de plus, que 𝒚′ 𝟎 = 𝟎. Il convient donc de calculer la dérivée de 𝒇(𝒙). Soit 𝒇′𝒙) = (𝑩 − 𝑨 − 𝑩𝒙)𝒆−𝒙
Alors, 𝒚′ 𝟎 = 𝟎 ⟺ 𝑩 − 𝑨 = 𝟎. On en déduit que 𝑨 = 𝟏𝒆𝒕𝑩 = 𝟏
La solution particulière cherchée est : 𝒇 𝒙 = (𝟏 + 𝒙)𝒆−𝒙
b. 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ + 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 avec 𝒘 = 𝟒
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒄𝒐𝒔 𝟒𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏(𝟒𝒙) 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
Comme 𝒚 𝟎 = 𝟎 en remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝑨 = 𝟎
On sait de plus, que 𝒚′ 𝟎 = −𝟏. Il convient donc de calculer la dérivée de 𝒇(𝒙). Soit 𝒇′𝒙) = 𝑩𝒔𝒊𝒏 𝟒𝒙 ′ = 𝟒𝑩𝒄𝒐𝒔(𝟒𝒙)
𝟏
𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔, 𝒚′ 𝟎 = −𝟏 ⟺ 𝟒𝑩 = −𝟏. 𝑶𝒏 𝒆𝒏 𝒅é𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝑨 = 𝟎 𝒆𝒕 𝑩 = −
𝟒
𝟏
La solution particulière cherchée est : 𝒇 𝒙 = − 𝒔𝒊𝒏(𝟒𝒙)
𝟒
c. 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ − 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 avec 𝒘 = 𝒍𝒏𝟐
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Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒆𝒙𝒍𝒏𝟐 + 𝑩𝒆−𝒙𝒍𝒏𝟐 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
𝟏
Comme 𝒚 𝟎 = 𝟏 en remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝟐𝑨 + 𝑩 = 𝟏
𝟐
𝟏
On sait de plus, que 𝒚 𝟐 = −𝟏. en remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝟒𝑨 + 𝑩 = −𝟏
𝟒
𝟏
On en déduit que 𝑨 = − 𝒆𝒕𝑩 = 𝟒
𝟐
𝟏
La solution particulière cherchée est : 𝒇 𝒙 = − 𝒆𝒙𝒍𝒏𝟐 + 𝟒𝒆−𝒙𝒍𝒏𝟐
𝟐
d. 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎.
Son équation caractéristique est : 𝒓𝟐 + 𝟐𝒓 − 𝟑 = 𝟎
Le discriminant de cette équation caractéristique est : ∆= 𝟏𝟔
On obtient les solutions 𝒓𝟏 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒓𝟐 = −𝟑
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒆𝒙 + 𝑩𝒆−𝟑𝒙 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
Comme 𝒚 𝟎 = 𝟑 en remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝑨 + 𝑩 = 𝟑
On sait de plus, que 𝒚′ 𝟎 = −𝟏. Il convient donc de calculer la dérivée de 𝒇(𝒙). Soit 𝒇′𝒙) = (𝑨𝒆𝒙 − 𝟑𝑩𝒆−𝟑𝒙 = −𝟏
Alors, 𝒚′ 𝟎 = 𝟎 ⟺ 𝑨 − 𝟑𝑩 = −𝟏. On en déduit que 𝑨 = 𝟐𝒆𝒕𝑩 = 𝟏
La solution particulière cherchée est : 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒆𝒙 + 𝒆−𝟑𝒙
e. 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎.
Son équation caractéristique est : 𝒓𝟐 + 𝒓 + 𝟏 = 𝟎
𝟐
Le discriminant de cette équation caractéristique est : ∆= −𝟑 = 𝟑𝒊
𝟏 𝟑 𝟏 𝟑
On obtient les solutions 𝒓𝟏 = − − 𝒊 𝒆𝒕 𝒓𝟐 = − + 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
𝟑 𝟑
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒄𝒐𝒙 𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝒆−𝟐𝒙 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
𝟐 𝟐
Comme 𝒚 𝟎 = −𝟏 en remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝑨 = −𝟏
𝟑𝑩−𝑨 𝟑
On sait de plus, que 𝒚′ 𝟎 = 𝟑. Il convient donc de calculer la dérivée de 𝒇(𝒙). Soit 𝒇′𝒙) = 𝒄𝒐𝒙 𝒙 +
𝟐 𝟐
(−𝟑𝑨−𝑩𝟐)𝒔𝒊𝒏 𝟑𝟐𝒙𝒆−𝟏𝟐𝒙
𝟑𝑩−𝑨 𝟑−𝟔
Alors, 𝒚′ 𝟎 = 𝟑 ⟺ = 𝟑. On en déduit que 𝑨 = −𝟏𝒆𝒕𝑩 =
𝟐 𝟑
𝟏
𝟑 𝟑−𝟔 𝟑
La solution particulière cherchée est : 𝒇 𝒙 = −𝒄𝒐𝒙 𝒙 + 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝒆−𝟐𝒙
𝟐 𝟑 𝟐
Exercice 5
1) La fonction 𝒈: 𝒙 ⟼ 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙 est solution sur ℝ de (E) si seulement si 𝒈′ + 𝟐𝒈 = 𝒆−𝟐𝒙
𝒈 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙 𝒆𝒕 𝒈′ 𝒙 = 𝒆−𝟐𝒙 − 𝟐(𝒙 + 𝟏)𝒆−𝟐𝒙
′ −𝟐𝒙
𝒈 + 𝟐𝒈 = 𝒆 − 𝟐 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙 + 𝟐 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙 = 𝒆−𝟐𝒙
D’où : 𝒈′ + 𝟐𝒈 = 𝒆−𝟐𝒙 . Alors la fonction 𝒈: 𝒙 ⟼ 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙 est solution sur ℝ de (E)
2) 𝒇 + 𝒈 solution de 𝑬 signifie : 𝒇 + 𝒈 ′ + 𝟐 𝒇 + 𝒈 = 𝒆−𝟐𝒙
Alors :( 𝒇′ + 𝟐𝒇) + 𝒈′ + 𝟐𝒈 = 𝒆−𝟐𝒙 comme 𝒈′ + 𝟐𝒈 = 𝒆−𝟐𝒙 ; on obtient : 𝒇′ + 𝟐𝒇 = 𝟎
Donc : la fonction 𝒇 est solution de l’équation différentielle :𝒚′ + 𝟐𝒚 = 𝟎.
D’où : ( 𝒇 + 𝒈)est solution de (E) si set seulement si la fonction 𝒇 est solution de l’équation différentielle :𝒚′ + 𝟐𝒚 = 𝟎.
3) Soit 𝐸′ : 𝒚′ + 𝟐𝒚 = 𝟎.
On sait que l’équation : 𝒚′ + 𝒂𝒚 = 𝟎 a pour solution sur ℝ : 𝒇𝒌 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒂𝒙 𝒌 ∈ ℝ .
Ici : 𝒂 = 𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒇 𝒙 = 𝒌𝒆−𝟐𝒙
D’après 2) ( 𝒇 + 𝒈)est solution de (E). alors les solutions de 𝑬 sont les fonctions du type : 𝒙 ⟼ 𝑥 + 𝑘 + 1 𝑒−2𝑥
Exercice 6
1) 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎.
𝟏
Son équation caractéristique est : 𝒓𝟐 − 𝒓 + = 𝟎
𝟒
Le discriminant de cette équation caractéristique est : ∆= 𝟎
𝟏
On obtient une unique solution : 𝒓𝟎 =
𝟐
𝟏
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = (𝑨 + 𝑩𝒙)𝒆𝟐𝒙 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
2) La représentation graphique 𝓒 passe par le point 𝑴 𝟎; 𝟒 signifie : 𝒇 𝟎 = 𝟒
En remplaçant dans l’expression de 𝒇(𝒙), on obtient : 𝑨 = 𝟒
La tangente à la courbe 𝓒 au point d’abscisse 2 a pour coefficient directeur 0 signifie : 𝒇′ 𝟐 = 𝟎

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𝟏
𝟏 𝟏
Il convient donc de calculer la dérivée de 𝒇(𝒙). Soit 𝒇′𝒙) = (𝑩 + 𝑨 + 𝑩𝒙)𝒆𝟐𝒙
𝟐 𝟐
𝟏
Alors, 𝒚′ 𝟎 = 𝟎 ⟺ 𝟐𝑩 + 𝑨 = 𝟎. On en déduit que 𝑨 = 𝟒𝒆𝒕𝑩 = −𝟏
𝟐
𝟏
La solution particulière cherchée est : 𝒇 𝒙 = (𝟒 − 𝒙)𝒆𝟐𝒙
Exercice 7
1) 𝒈 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝒈’’(𝒙) − 𝟒𝒈(𝒙) = 𝟒(𝒙 − 𝟏)𝟐 − 𝟐=𝟒𝒙𝟐 − 𝟖𝒙 + 𝟐
𝒈 𝒙 = 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 ; 𝒈′ 𝒙 = 𝟐𝒂𝒙 + 𝒃 𝒆𝒕 𝒈′′ 𝒙 = 𝟐𝒂
𝒈 𝒙 − 𝟒𝒈 𝒙 = 𝒂 − 𝟒 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 = −𝟒𝒂𝒙𝟐 − 𝟒𝒃𝒙 + 𝒂 − 𝟒𝒄
′′

Alors : = −𝟒𝒂𝒙𝟐 − 𝟒𝒃𝒙 + 𝒂 − 𝒄 = 𝒙𝟐 − 𝟖𝒙 + 𝟐


−𝟒𝒂 = 𝟒 𝒂 = −𝟏
Par identification : −𝟒𝒃 = −𝟖 ⟺ 𝒃 = 𝟐
𝟐𝒂 − 𝟒𝒄 = 𝟐 𝒄 = −𝟏
Alors 𝒈 𝒙 = −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟏
2) 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ − 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 avec 𝒘 = 𝟐
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒆𝟐𝒙 + 𝑩𝒆−𝟐𝒙 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
3- a) 𝒇 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝒇’’ 𝒙 − 𝟒𝒇 𝒙 = 𝟒 𝒙 − 𝟏 𝟐 − 𝟐 (𝑰)
Or 𝒈 est solution de (𝑬) alors : 𝒈’’ 𝒙 − 𝟒𝒈 𝒙 = 𝟒 𝒙 − 𝟏 𝟐 − 𝟐 (𝑰𝑰)
Si on retranche 𝑰𝑰 à (𝑰), on obtient : 𝒇′′ 𝒙 − 𝒈′′ 𝒙 − 𝟒 𝒇 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝟎 ce qui s’écrit :
𝒇 − 𝒈 ′′ (𝒙) − 𝟒 𝒇 − 𝒈 (𝒙) = 𝟎. Donc (𝒇 − 𝒈) est solution de (𝑬′)
Réciproquement, si 𝒇 − 𝒈 est solution de 𝑬′ : 𝒇 − 𝒈 ′′ (𝒙) − 𝟒 𝒇 − 𝒈 (𝒙) = 𝟎.
Or 𝒈’’ 𝒙 − 𝟒𝒈 𝒙 = 𝟒 𝒙 − 𝟏 𝟐 − 𝟐 Par addition, on en déduit que : 𝒇 est solution de (𝑬)
On peut conclure que 𝒇 est solution de (𝑬) si et seulement si la fonction 𝒇 − 𝒈 est solution de 𝑬′
On a donc 𝒇 − 𝒈 𝒙 = 𝑨𝒆𝟐𝒙 + 𝑩𝒆−𝟐𝒙 . Alors 𝒇 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝑨𝒆𝟐𝒙 + 𝑩𝒆−𝟐𝒙
𝒇 𝒙 = 𝒈 𝒙 + 𝑨𝒆𝟐𝒙 + 𝑩𝒆−𝟐𝒙 = 𝑨𝒆𝟐𝒙 + 𝑩𝒆−𝟐𝒙 − 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟏
𝒇 𝟎 = 𝟎⟺𝑨+𝑩−𝟏=𝟎
On sait de plus, que 𝒇′ 𝟎 = 𝟎. Il convient donc de calculer la dérivée de 𝒇(𝒙). Soit 𝒇′𝒙) = 𝟐𝑨𝒆𝟐𝒙 − 𝟐𝑩𝒆−𝟐𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟐
Alors, 𝒇′ 𝟎 = 𝟎 ⟺ 𝟐𝑨 − 𝟐𝑩 + 𝟐 = 𝟎. On en déduit que 𝑨 = 𝟎𝒆𝒕𝑩 = 𝟏
D’où 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝟐𝒙 − 𝒙 − 𝟏 𝟐
Exercice 8
𝟏
1) 𝑬 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′ + 𝒂𝒚 = 𝟎 avec 𝒂 =
𝟐
𝟏
− 𝒙
Les solutions de 𝑬 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝒌𝒆 𝟐 𝒌∈ℝ
𝟏 𝟏
2) 𝒇 −𝟏 = 𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒆: 𝒌𝒆 = 𝒆 Alors, 𝒌 = 𝒆𝟐
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
La seule solution est : 𝒇 𝒙 = 𝒆𝟐 𝒆−𝟐𝒙 = 𝒆𝟐(𝟏−𝒙)
𝟏
3) 𝒈 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝒈’ 𝒙 + 𝒈(𝒙) = 𝒙
𝟐
𝒈 𝒙 = 𝒂𝒙 + 𝒃 ; 𝒈′ 𝒙 = 𝒂
𝟏 𝟏
𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒂 + (𝒂𝒙 + 𝒃)
𝟐 𝟐
𝟏
𝟏 𝟏
𝒂=𝟏
𝟐
Alors : 𝒂𝒙 + 𝒂 + 𝒃 = 𝒙 Par identification : 𝟏
ou encore 𝒂 = 𝟐 𝒆𝒕 𝒃 = −𝟒
𝟐 𝟐
𝒂+ 𝒃=𝟎
𝟐
On en conclut que 𝒈 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟒
𝟏
4- a) 𝒇 est solution de (𝑬′) si et seulement si 𝒇’ 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝒙 (𝑰)
𝟐
𝟏
Or 𝒈 est solution de (𝑬′) alors : 𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒙 (𝑰𝑰)
𝟐
𝟏
Si on retranche 𝑰𝑰 à (𝑰), on obtient : 𝒇′ 𝒙 − 𝒈′ 𝒙 + 𝒇 𝒙 −𝒈 𝒙 = 𝟎 ce qui s’écrit :
𝟐
𝟏
𝒇−𝒈 ′
𝒙 + 𝒇 − 𝒈 (𝒙) = 𝟎. Donc (𝒇 − 𝒈) est solution de (𝑬)
𝟐
𝟏
Réciproquement, si 𝒇 − 𝒈 est solution de 𝑬 : 𝒇 − 𝒈 ′
𝒙 + 𝒇 − 𝒈 (𝒙) = 𝟎
𝟐
𝟏
Or 𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒙 Par addition, on en déduit que : 𝒇 est solution de (𝑬′)
𝟐
On peut conclure que 𝒇 est solution de (𝑬′) si et seulement si la fonction 𝒇 − 𝒈 est solution de 𝑬
𝟏 𝟏
On a donc 𝒇 − 𝒈 𝒙 = 𝒌𝒆−𝟐𝒙 . Alors 𝒇 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝒌𝒆−𝟐𝒙

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𝟏 𝟏
𝒇 𝒙 = 𝒈 𝒙 + 𝒌𝒆−𝟐𝒙 = 𝒌𝒆−𝟐𝒙 + 𝟐𝒙 − 𝟒
5- b) 𝓒 , courbe représentative de 𝒙 ⟼ 𝒇 𝒙 , passe par l’origine O équivaut à 𝒇 𝟎 = 𝟎
soit 𝒌 − 𝟒 = 𝟎
𝟏
D’où 𝒇 𝒙 = 𝟒𝒆−𝟐𝒙 + 𝟐𝒙 − 𝟒
Exercice 9
1) 𝟏 est une équation différentielle de la forme : 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎.
𝟓
Son équation caractéristique est : 𝒓𝟐 − 𝟑𝒓 + = 𝟎
𝟐
𝟑+𝒊 𝟑−𝒊
∆= −𝟏 = 𝒊𝟐 ; 𝒓𝟏 = 𝒆𝒕 𝒓𝟐 =
𝟐 𝟐
𝟑
𝟏 𝟏
Les solutions de 𝟏 s’écrivent donc : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏( 𝒙) 𝒆𝟐𝒙 𝑨 ∈ ℝ; 𝑩 ∈ ℝ
𝟐 𝟐
𝟓
2.a) 𝒉 est solution de 𝟐 si et seulement si : 𝒉’’ − 𝟑𝒉’ + 𝒉 = 𝒆𝟑𝒙
𝟐
𝟐 𝟑𝒙 𝟔 𝟑𝒙 𝟏𝟖 𝟑𝒙
𝒉 𝒙 = 𝒆 ; 𝒉′ 𝒙 = 𝒆 ; 𝒉′′ 𝒙 = 𝒆
𝟓 𝟓 𝟓
𝟓 𝟏𝟖 𝟏𝟖 𝟓 𝟐
Alors 𝒉’’ − 𝟑𝒉’ + 𝒉 = 𝒆𝟑𝒙 − 𝒆𝟑𝒙 + × 𝒆𝟑𝒙 = 𝒆𝟑𝒙
𝟐 𝟓 𝟓 𝟐 𝟓
𝒉 est effectivement solution de (𝟐)
𝟓 𝟓
1- b) 𝒇 est solution de 𝟐 signifie : 𝒇’’ − 𝟑𝒇’ + 𝒇 = 𝒆𝟑𝒙 ; 𝒉 est solution de 𝟐 signifie : 𝒉’’ − 𝟑𝒉’ + 𝒉 = 𝒆𝟑𝒙
𝟐 𝟐
𝟓 𝟓 𝟓
⟺ 𝒇’’ − 𝟑𝒇’ + 𝒇 = 𝒉’’ − 𝟑𝒉’ + 𝒉 alors : 𝒇 − 𝒉 ′′
−𝟑 𝒇−𝒉 + ′
𝒇−𝒉 =𝟎
𝟐 𝟐 𝟐
D’où : 𝒇 est solution de (2) si et si seulement si la fonction 𝒇 − 𝒉est solution de (𝟏)
𝟑
𝟏 𝟏
On a alors 𝒇 − 𝒉 𝒙 = 𝑨𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏( 𝒙) 𝒆𝟐𝒙
𝟐 𝟐
𝟑 𝟑
𝟏 𝟏 𝒙 𝟏 𝟏
𝒇 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝑨𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏( 𝒙) 𝒆 𝟐 ; 𝒇 𝒙 = 𝒈 𝒙 + 𝑨𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏( 𝒙) 𝒆𝟐𝒙
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟑
𝟏 𝟏 𝟐
D’où : 𝒇 𝒙 = 𝑨𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝑩𝒔𝒊𝒏( 𝒙) 𝒆𝟐𝒙 + 𝒆𝟑𝒙
𝟐 𝟐 𝟓
2 2 𝟐 𝟐
𝓒 passe par le point 𝐴 0; 5 :𝑓 0 = 5
⟺ 𝑨 + = alors : 𝑨 = 𝟎
𝟓 𝟓
Le coefficient directeur de la tangente en 𝑨 𝒙𝟎 ; 𝒇(𝒙𝟎 est 𝒇′ (𝒙𝟎 )
𝟑
𝟐 𝑩 𝟏 𝟑𝑩 𝟏 𝟔
Donc 𝒇′ 𝟎 = ; calculons 𝒇′ 𝒙 : 𝒇′ 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔 𝒙 + 𝒔𝒊𝒏( 𝒙) 𝒆𝟐𝒙 + 𝒆𝟑𝒙
𝟓 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟓
𝟐 𝑩 𝟔 𝟖
𝒇′ 𝟎 = ⟺ + =𝟐 Soit 𝑩 =
𝟓 𝟐 𝟓 𝟓
𝟖 𝟑𝒙 𝟏 𝟐
𝒇 𝒙 = 𝒆𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝒙 + 𝒆𝟑𝒙
𝟓 𝟐 𝟓
CORRECTION DES PROBLEMES
PROBLEME I
𝒇′ (𝒕) 𝟏
1- 𝒈 𝒕 = 𝒍𝒏(𝒇 𝒕 ⟹ 𝒈′ 𝒕 = or 𝒇′ 𝒕 = − 𝒇 𝒕 𝟑 − 𝐥𝐧 𝒇 𝒕 𝒆𝒕𝒇 𝒕 > 0 𝑠𝑢𝑟 𝟎; +∞
𝒇(𝒕) 𝟐𝟎
𝒇′ (𝒕) 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
⟺ =− 𝟑 − 𝒍𝒏(𝒇(𝒕) ⟺ 𝒈′ 𝒕 = − 𝟑 − 𝒈(𝒕) ⟺ 𝒈′ 𝒕 = 𝒈 𝒕 −
𝒇(𝒕) 𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝟏 𝟑
2- 𝑯 𝒛′ = 𝒛−
𝟐𝟎 𝟐𝟎
l'équation différentielle (𝑯) est de la forme 𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃
la solution générale de l'équation différentielle est de la forme 𝒛′𝒕) = 𝑪𝒆𝒂𝒕 + 𝒃 où C est une constante réelle
quelconque.
𝟑
𝒕 − 𝒕 𝒕
𝟐𝟎
𝒛 𝒕 = 𝑪𝒆𝟐𝟎 − 𝟏
= 𝟑 + 𝑪𝒆𝟐𝟎 = 𝟑 + 𝑪𝒆𝒙𝒑
𝟐𝟎
𝟐𝟎
3- Or d'après 1. ( partie A ) 𝒚 solution de (𝑬) équivaut à 𝒛 = 𝒍𝒏𝒚 solution de (H) équivaut à 𝒚 = 𝒆𝒛
𝒕
𝒇 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝟑 + 𝑪𝒆𝒙𝒑
𝟐𝟎
4- On a : 𝒇 𝟎 = 𝟏 ( en l'an 2000 l'éffectif initial est de 1000 )
𝟎
𝒇 𝟎 = 𝒆𝒙𝒑 𝟑 + 𝑪𝒆𝒙𝒑 = 𝟏 ⟺ 𝐞𝐱𝐩 𝟑 + 𝑪 = 𝟏 ⟺ 𝟑 + 𝑪 = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑪 = −𝟑
𝟐𝟎
𝒕
La condition initiale conduit donc à considérer la fonction f définie par : 𝒇 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑
𝟐𝟎
𝒕 𝒕
a.𝒇 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 posons : 𝑿 = 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑
𝟐𝟎 𝟐𝟎

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𝒕 𝒕
𝐥𝐢𝐦𝒕⟶+∞ = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦𝒕⟶+∞ 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 = −∞ et 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆𝑿 = 𝟎
𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒕 = 𝟎
𝒕⟶+∞

𝒕 𝟑 𝒕
b.𝒇 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝒖(𝒕) avec 𝒖 𝒕 = 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 𝒖′ 𝒕 = − 𝒆𝒙𝒑
𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝟑 𝒕 𝒕
𝒇′ 𝒕 = 𝒖′ 𝒕 𝒆𝒙𝒑 𝒖 𝒕 =− 𝒆𝒙𝒑 𝒆𝒙𝒑 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 <0
𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟐𝟎

é𝐝𝐮𝐢𝐭
𝐎𝐧
𝐞𝐧
𝐝 f est strictement décroissante sur 𝟎; +∞
𝐪𝐮𝐞
𝒕 𝒕
c.𝒇 𝒕 < 0,02 ⟺ 𝒆𝒙𝒑 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 < 0,02 Alors 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 < 𝑙𝑛(0,02)
𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝒕 𝒕 𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑 𝒕 𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑
−𝟑𝒆𝒙𝒑 < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑 ⟺ 𝒆𝒙𝒑 > ⟺ > 𝑙𝑛
𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟑 𝟐𝟎 𝟑
𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑
𝒕 > 20𝒍𝒏 ≈ 𝟏𝟔, 𝟕
𝟑
il suffit pour répondre à cette question de résoudre l'inéquation f(t) < 0,02 d'après ce qui précède il faudra 17 année
pour que f(t) < 0,02.
En 2017 la taille de l'échantillon sera inférieure à 20 individus.
Partie B
Un arbre pondéré permet de résumer l'énoncé :

1. P(M) = 0,5 ( 50 % des animaux testé sont malades )


PM(T) = 0,99 ( 99 % des animaux qui sont malades sont testé positif )
𝑷𝑴 (𝑻)= 0,001 ( 0,1 % des animaux qui ne sont pas malades sont testé positif )
2.
P(M ∩T) = PM(T) P(M) = 0,99 0,5 = 0,495
P(𝑴 ∩T) = 𝑷𝑴 (𝑻) × 𝑷(𝑴)= 0,001 0,5 = 0,0005
P(T) = P(M ∩T) + P(𝑴 ∩T) = 0,4955
𝑷(𝑴∩𝑻) 𝟎,𝟒𝟗𝟓
3. 𝑷𝑻 𝑴 = = ≈ 𝟎, 𝟗𝟗𝟖𝟗𝟗 < 0,999
𝑷(𝑻) 𝟎,𝟒𝟗𝟓𝟓
donc le test n'est pas fiable.
𝐏𝐫𝐨𝐛𝐥è𝐦𝐞 𝐈𝐈
PARTIE A
1) 𝒉 solution de 𝑬 signifie que :𝒉′ − 𝟐𝒉 = 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏)
𝒉 𝒙 = 𝟐𝒙𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 ; 𝒉′ 𝒙 = 𝟐𝒆𝟐𝒙 + 𝟒𝒙𝒆𝟐𝒙
Alors 𝒉′ − 𝟐𝒉 = 𝟐𝒆𝟐𝒙 + 𝟒𝒙𝒆𝟐𝒙 − 𝟐 𝟐𝒙𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟐𝒆𝟐𝒙 + 𝟒𝒙𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒙𝒆𝟐𝒙 − 𝟐 = 𝟐𝒆𝟐𝒙 − 𝟐 = 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏)
𝒉′ − 𝟐𝒉 = 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏) : 𝒉 est solution de 𝑬
2.a) 𝒇 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝒇’ 𝒙 − 𝟐𝒇 𝒙 = 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏) (𝑰)
Or 𝒉 est solution de (𝑬′) alors : 𝒉’ 𝒙 − 𝟐𝒉 𝒙 = 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏) (𝑰𝑰)
Si on retranche 𝑰𝑰 à (𝑰), on obtient : 𝒇 𝒙 − 𝒉 𝒙 − 𝟐 𝒇 𝒙 − 𝒉 𝒙 = 𝟎 ce qui s’écrit :
′ ′

Réciproquement, si 𝒇 − 𝒉 est solution de 𝑭 : 𝒇 − 𝒉 ′ 𝒙 − 𝟐 𝒇 − 𝒉 (𝒙) = 𝟎


Or 𝒉’ 𝒙 − 𝟐𝒉 𝒙 = 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏) Par addition, on en déduit que : 𝒇 est solution de (𝑬)
On peut conclure que 𝒇 est solution de (𝑬) si et seulement si la fonction 𝝋 = 𝒇 − 𝒉 est solution de 𝑭
b) 𝑭 est sous la forme : 𝒚′ + 𝒂𝒚 = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 = −𝟐 alors 𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙 𝒌 ∈ ℝ
On a donc 𝒇 − 𝒉 𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙 . Alors 𝒇 𝒙 − 𝒉 𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙
𝒇 𝒙 = 𝒉 𝒙 + 𝒌𝒆𝟐𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙 + 𝟐(𝒆𝟐𝒙 − 𝟏)
c) 𝒇 − 𝒉 est solution de 𝑭 ; On a donc 𝒇 − 𝒉 𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙 . Alors 𝒇 𝒙 − 𝒉 𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙
𝒇 𝒙 = 𝒉 𝒙 + 𝒌𝒆𝟐𝒙 = 𝒌𝒆𝟐𝒙 + 𝟐𝒙𝒆𝟐𝒙 + 𝟏

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d)𝒇 𝟎 = 𝟎 ⟺ 𝒌 + 𝟏 = 𝟎 ; 𝒌 = −𝟏
𝒇 𝒙 = (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 + 𝟏
PARTIE B
Pour les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = 𝟐𝒙 ; 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 ⟼ −∞; 𝑿 ⟼ +∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 ⟼ −∞; 𝑿 ⟼ +∞
1.a) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ (𝟐𝒙𝒆𝟐𝒙 − 𝒆𝟐𝒙 + 𝟏) = 𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ (𝑿𝒆𝑿 − 𝒆𝑿 + 𝟏) = 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼−∞ 𝒇(𝒙) = 𝟏 ; alors la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝟏 est asymptote horizontale à 𝓒𝒇 en −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ (𝑿 − 𝟏) = +∞
𝒃) 𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝑿 − 𝟏 𝒆𝑿 + 𝟏 = +∞ car
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒆𝑿 = +∞
𝒇(𝒙) 𝒆𝟐𝒙 𝟏 𝟐𝒆𝑿 𝟐 𝟐 𝟐
𝒄) 𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ = 𝐥𝐢𝐦 ⟼+∞ 𝟐𝒆𝟐𝒙 − + =𝐥𝐢𝐦 ⟼+∞ 𝟐𝒆𝑿 − + = 𝐥𝐢𝐦 ⟼+∞ 𝒆𝑿 𝟐 − + = +∞
𝒙 𝒙 𝒙 𝑿 𝑿 𝑿 𝑿𝒆𝑿
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ = +∞ ; Alors 𝓒𝒇 admet une branche parabolique se direction 𝑶𝑱 en +∞
𝒙
2) ∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒇′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 ′ = 𝟐𝒆𝟐𝒙 + 𝟐 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆𝟐𝒙 = 𝟒𝒙𝒆𝟐𝒙 D’où ∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒇′ 𝒙 = 𝟒𝒙𝒆𝟐𝒙
∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝟒𝒆 > 𝟎 Alors le signe de 𝒇 𝒙 est celui de 𝒙
𝟐𝒙 ′

∀𝒙 ∈ −∞; 𝟎 , 𝒇′ 𝒙 < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 est strictement décroissante.


∀𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 est strictement croissante.
Tableau de variation de 𝒇
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − 0 +
𝟏 +∞
𝑓(𝑥)
𝟎

3) ∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒇 admet un minimum relatif en 𝟎 égal à 0. Alors ∀𝒙 ∈ ℝ 𝒇(𝒙) ≥ 𝟎


4) 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒓é𝒔𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆

PARTIE C
𝟏
𝟏 − 𝒇 𝒙 ≥ 𝟎 ⟺ 𝟏 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 ≥ 𝟎 ⟺ − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆𝟐𝒙 ≥ 𝟎 ⟺ 𝟐𝒙 − 𝟏 ≤ 𝟎 alors 𝒙 ≤
𝟐
𝟏
𝑺ℝ = −∞;
𝟐
𝟏
2 .a) 𝑰 est l’aire en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan délimité par la courbe 𝓒𝒇 ; la droite ∆ et les droites d’équations 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 =
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
I= 𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟏 − 𝐟(𝒙) 𝐝𝒙 = 𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟏 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆 𝟐𝒙
− 𝟏 𝐝𝒙 = −𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆 𝟐𝒙
𝐝𝒙
𝟏
A l’aide d’une intégration par partie : 𝑼 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟏 ⟹ 𝑼 𝒙 = 𝟐 ′
; 𝑽 𝒙 = 𝒆𝟐𝒙 ⟹ 𝑽 𝒙 = 𝒆𝟐𝒙

𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
𝟏
Donc 𝑰 = −𝟒 (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 𝟐
𝟎
− ∫𝟎 𝒆𝟐𝒙 𝒅𝒙 = −𝟒 (𝒙 − 𝟏)𝒆
𝟐 𝟐𝒙 𝟐
𝟎
= 𝟐𝒆 − 𝟒
𝟐
𝟏
c.) 𝓐 = 𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟏 − 𝐟(𝒙) 𝐝𝒙 = 𝟐𝐞 − 𝟒 𝒄𝒎𝟐

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CHAPITRE X : PROBABILITES

Introduction
La théorie des probabilités est née des problèmes de jeux. En tous pays et de tout temps, les jeux de hasard ont toujours
existé, et ont exercé une sorte de fascination sur les populations. On trouve trace de jeu ressemblant à notre « pile ou face »
dans toutes les sociétés. A chaque jet de pièce, on ne peu prévoir si l’issue sera pile ou face, et le fait que le résultat ait été
dix fois de suite pile ne permet en rien de prévoir le résultat d’un onzième lancer. Et pourtant en moyenne si l’on joue
longtemps, on obtient à peu près autant de pile que de face.
C’est au XVIIe siècle que Pascal (1623-1665), avec la « géométrie du hasard », fournit les premiers fondements de la
théorie des probabilités. Ses échanges de correspondances avec Fermat (1601-1665) fournissent la solution des problèmes
de jeux.
Mais il faut citer avant eux Cardan (1501-1576) et après eux Huygens (1629-1695) qui ont apporté une contribution
conséquente à cette branche des mathématiques.
A l’heure actuelle les probabilités ont acquis une importance considérable et sont présentes dans de nombreuses branches
comme la physique des particules, les statistiques ou les assurances pour n’en citer que quelques unes.
« Ce que nous appelons le hasard n’est et ne peut être que la cause ignorée d’un effet connu ».VOLTAIRE

FICHE DE COURS
I) DENOMBREMENT
Résoudre un problème de dénombrement, c’est calculer le nombre d’éléments d’un ensemble fini.
I-1) Cardinaux d’ensembles finis
a) Définition
Soit 𝐸 un ensemble fini. On appelle cardinal de 𝐸 et on note 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸) le nombre d’éléments de 𝐸
Exemple : 𝐸 = 𝑎; 𝑏; 𝑐; 1; 2; @; 𝛼; 𝛽; 𝜀; ∇
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐸 = 10
b) Réunion-Intersection
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles. On appelle réunion de 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 et on note "𝐴 ∪ 𝐵"et on lit "𝐴 𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝐵", l’ensemble des éléments
appartenant à 𝐴 𝑜𝑢 à 𝐵
Exemple : 𝐴 = 1; 3; 𝛼; 𝛿; ∋ ; 𝐵 = ∋; 2; 1; ∆ alors 𝐴 ∪ 𝐵 = 1; 2; 3; 𝛼; 𝛿; ∆; ∋
On appelle intersection de 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 et on note "𝐴 ∩ 𝐵"et on lit "𝐴 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝐵", l’ensemble des éléments appartenant à 𝐴 𝑒𝑡 à 𝐵
Exemple : 𝐴 = 1; 3; 𝛼; 𝛿; ∋ ; 𝐵 = ∋; 2; 1; ∆ alors 𝐴 ∩ 𝐵 = 1; ∋
Propriété
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles finis : 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 ∪ 𝑩 = 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 + 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑩 − 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩)
c) Produit cartésien
Définition
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles. On appelle produit cartésien de 𝐴 𝑝𝑎𝑟 𝐵 et on note "𝐴 × 𝐵"et on lit "𝐴 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝐵". C’est l’ensemble des
couples 𝑥; 𝑦 tels que 𝑥 ∈ 𝐴 𝑒𝑡 𝑦 ∈ 𝐵
Propriété
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles : 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 × 𝑩 = 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑨) × 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑩)
Pour tout 𝐸 à 𝑛 éléments : 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑬𝒑 = 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑬) 𝒑 = 𝒏𝒑
I-2) P-uplet, arrangement, permutation
I-2-1) P-uplet d’un ensemble
Définition
Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel non nul.
On appelle p-uplet de E tout élément de l’ensemble 𝐸 𝑝 .
Propriété
Le nombre de 𝑝-uplets d’un ensemble à 𝑛 éléments est : 𝑛𝑝 .
I-2-2) Arrangement de p éléments d’un ensemble fini.
Définition
Soit E un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑝 un entier naturel non nul tel que 𝒑 ≤ 𝒏.
On appelle arrangement de 𝑝 éléments de E tous p-uplets d’éléments de E deux à deux distincts.
Propriété
𝒑
Le nombre d’arrangements de 𝑝 éléments d’un ensemble E à 𝑛 éléments noté 𝑨𝒏 est tel que
𝒑
: 𝑨𝒏 = 𝒏 𝒏 − 𝟏 𝒏 − 𝟐 𝒏 − 𝟑 … . . 𝒏 − 𝒑 + 𝟏 .
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I-2-3) Permutation
Définition
Soit 𝑛 un entier naturel, non nul. E un ensemble fini de cardinal 𝑛. On appelle permutation de E tout arrangement de 𝑛 éléments de E.
Notation
Soit 𝑛 un entier naturel :
𝒏! = 𝒏 𝒏 − 𝟏 𝒏 − 𝟐 … … . 𝟑 × 𝟐 × 𝟏.
Par convention 0! = 1 et 1! = 1.
Propriété
Le nombre de permutation d’un ensemble à 𝑛 éléments est 𝑛!
Propriété
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels non nuls tels que 𝑛 ≥ 𝑝.
𝑝 𝑛!
𝐴𝑛 = ; 𝐴0𝑛 = 1.
𝑛−𝑝 !
I-3) COMBINAISON
Définition
Soit E un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑝 un entier naturel non nul tel 𝑛 ≥ 𝑝. on appelle combinaison de 𝑝 éléments de E tout sous
ensemble de E ayant 𝑝 éléments.
Propriété
𝑝
𝑝 𝐴𝑛
Le nombre de combinaison de p éléments d’un ensemble à n éléments, est tel que : 𝐶𝑛 =
𝑝!
𝑝 𝑝
I-4) Expression de 𝐶𝑛 et 𝐴𝑛 à l’aide de factorielle.
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels non nuls tels que 𝑛 ≥ 𝑝 . alors on a :
𝑝 𝑛! 𝑝 𝑛!
𝐴𝑛 = et𝐶𝑛 =
𝑛−𝑝 ! 𝑝! 𝑛−𝑝 !
Propriété
𝑝 𝑛−𝑝
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels tels que 𝑛 ≥ 𝑝 alors on a : 𝐶𝑛 = 𝐶𝑛 .
I-5) SITUATIONS CLASSSIQUES
Le nombre de :
𝑝
tiragessimultanés de p éléments parmi 𝑛 éléments (𝑝 ≤ 𝑛) est 𝐶𝑛 .
Tirages successifs avec remise de 𝑝 éléments dans un ensemble de cardinal 𝑛 est :𝑛𝑝
𝑝
Tirages successifs sans remise de 𝑝 éléments dans un ensemble de cardinal 𝑛 est :𝐴𝑛

II) PROBABILITE
II-1) calcul de probabilités
II-1-1) Vocabulaire
En général Ω est l’univers associé à une expérience aléatoire. On appelle évènement toute partie (sous ensemble) de Ω. On appelle
évènement élémentaire tout singleton de Ω
Une expérience est dite aléatoire lorsque les résultats liés à cette expérience ne relève pas d’une quelconque prévision (ou ne sont pas
connus d’avance).
Exemple :
On lance un dé truqué (non pipé) à 6faces numérotées de 1à 6. Lorsque celui-ci s’arrête on note le chiffre obtenu sur sa face supérieure
≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 ≫ est l’évènement 2; 4; 6
≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒 4 ≫ est le singleton 4
L’univers Ω = 1; 2; 3; 4; 5; 6
L’ensemble ∅ est un évènement appelé évènement impossible
Ω est un évènement appelé évènement certain.
II-1-2) Évènement contraire
SoitΩ l’ensemble des éventualités d’une expérience 𝒠 et A un événement de Ω. Alors 𝐴est appelé événement contraire de l’évènement
A.
Exemple
Dans l’exemple précédent, A = 2 ; 4 ; 6 et 𝐴 = 1 ; 3 ; 5
II-1-3) Réunion et intersection de deux évènements
Soit A et B deux évènements de Ω.
A et B est l’évènement𝐴 ∩ 𝐵.A ou B est- l’évènement 𝐴 ∪ 𝐵.
II-1-4) Évènement incompatibles
Soit Ω l’ensemble des éventualités d’une expérience. A et B deux évènements de Ω. A et B sont dits incompatibles si𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.
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II-2) Probabilité d’un évènement
II-2-1) Probabilité d’un évènement
Soit Ω l’ensemble des éventualités d’une expérience 𝒠, 𝒫 Ω l’ensemble des évènements liés à l’expérience 𝒠.
Définition
On appelle probabilité définie sur l’ensemble 𝒫 Ω toute application 𝑃 de 𝒫 Ω dans l’intervalle 0; 1 telle que :
P(Ω)=1.
𝑃(∅) = 0 .
Si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.alors 𝑃 𝐴 ∪ 𝐵 = P A + P(B)
Propriétés
Soit A et B tel 𝐴 ⊂ Ω et 𝐵 ⊂ Ω et P une probabilité définie sur 𝒫 Ω , alors on a :
Si 𝐴 ⊂ B alors P A ≤ P(B).
𝑃 𝐴∪𝐵 =P A +P B − 𝑃 𝐴∩𝐵
si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅ alors 𝑃 𝐴 ∪ 𝐵 = P A + P B .
II-2-2) Equiprobabilité
On laisse un dé parfait à 6 faces numéroté de 1à 6.
Le dé étant parfait, chaque évènement élémentaire à la même chance de se produire. On dit que les évènements élémentaires sont
3
équiprobables. Dans cette hypothèse, la probabilité d’obtenir un nombre pair est .
6
Remarquons que 𝟑 est le nombre de chiffres pairs et 𝟔 le nombre total de possibilités.
Si Ω = w1 ; w2 ; w3 ; … … … ; wn est un univers fini de 𝑛 éventualités. Il y a équiprobabilité si :
𝑃 𝑤1 = 𝑃 𝑤2 = 𝑃 𝑤3 = ⋯ … … . . = 𝑃 𝑤𝑛
Dans ces conditions la probabilité d’un évènement 𝐴 composé de 𝑘 éventualités est :
𝑘 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝑃 𝐴 = =
𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
Définition
On dit qu’il y a équiprobabilité lorsque toutes les éventualités d’une expérience donnée ont toutes la même probabilité.
Propriété
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐴
Soit P une probabilité définie sur un univers Ω. Dans l’hypothèse d’équiprobabilité on a :∀ 𝐴 ⊂ Ω, 𝑃 𝐴 =
𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω
Remarques
𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω représente le nombre de cas possibles et 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐴 le nombre de cas favorables à 𝐴. Ainsi on a :
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 à 𝐴
𝑃 𝐴 = E
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
II-3) Probabilités conditionnelles
II-3-1) Probabilités conditionnelles
Définition
Soit Ω l’ensemble des éventualités d’une expérience conduisant à un nombre fini d’éventualités et P une probabilité définie
sur𝒫 Ω ;𝐵un évènement de probabilité non nulle. L’application 𝑃𝐵 : 𝑃 Ω → 0,1
𝑃 𝐴∩𝐵
𝐴⟼
𝑃 𝐵
est une probabilité sur 𝒫 Ω . On l’appelle probabilité conditionnelle de A sachant que B est réalisé et on note
𝑃 𝐴∩𝐵
𝑃𝐵 𝐴 = 𝑃 𝐴 𝐵 =
𝑃 𝐵
Conséquences
𝑃 𝐵∩𝐵 𝑝 𝐵
𝑃𝐵 𝐵 = = =1
𝑃 𝐵 𝑝 𝐵
𝑃 𝐴∩𝐵 𝑝 𝐵
∀ 𝐴 ⊂ Ω tel que 𝐵 ⊂ A on a : 𝑃𝐵 𝐴 = = =1
𝑃 𝐵 𝑝 𝐵
𝑃 𝐵∩𝐶 𝑝 𝐶
∀ 𝐶 ⊂ Ω tel que 𝐶 ⊂ B on a : 𝑃𝐵 𝐶 = =
𝑃 𝐵 𝑝 𝐵
𝑃 𝐴 ∩ 𝐵 = 𝑃 𝐴 × 𝑃𝐴 𝐵 .
𝑃 𝐴 ∩ 𝐵 = 𝑃 𝐵 × 𝑃𝐵 𝐴 .
Propriétés :
𝑃 𝐵 /𝐴 = 1 − 𝑃 𝐵/𝐴
𝑃 𝐵1 ∪ 𝐵2 /𝐴 = 𝑃 𝐵1 /𝐴 + 𝑃 𝐵2 /𝐴 − 𝑃 𝐵1 ∩ 𝐵2 /𝐴
Formule des probabilités totales
Soit 𝐴𝑖 1≤𝑖≤𝑛 un système complet d’évènements de probabilités non nulles. Pour tout évènement 𝐵, on a : 𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑨𝟏 ∩ 𝑩 +
𝑷 𝑨𝟐 ∩ 𝑩 + ⋯ + 𝑷 𝑨𝒏 ∩ 𝑩 = 𝑷 𝑨𝟏 × 𝑷 𝑩/𝑨𝟏 + 𝑷 𝑨𝟐 × 𝑷 𝑩/𝑨𝟐 + ⋯ 𝑷 𝑨𝒏 × 𝑷 𝑩/𝑨𝒏
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II-2-3) Évènements indépendants
Définition
On dit que deux évènements 𝐴 et 𝐵 d’un univers Ω sont indépendants en probabilité lorsque la probabilité de l’un n’est pas modifié par la
réalisation de l’autre.
𝑃𝐴 𝐵 = 𝑃 𝐵
𝐴 et 𝐵 indépendants ⟺ 𝑃𝐵 𝐴 = 𝑃 𝐴
𝑃 𝐴∩𝐵 = P A ×P B
II-4) VARIABLES ALEATOIRES
II-4-1)Définition
Soit P une probabilité définie sur un univers Ω fini. On appelle variable aléatoire réelle 𝑋sur l’univers Ω toute application de Ω dans ℝ.
Notation et vocabulaire
L’ensemble des valeurs prises par 𝑋 est noté 𝑋 Ω et est appelé univers-images de Ω par 𝑋
Supposons que 𝑋 Ω = 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … . . ; 𝑥𝑛 ; l’évènement ≪ 𝑋 prend la valeur 𝑥𝑖 ≫ est noté 𝑋 = 𝑥𝑖
Exemple
Deux joueurs A et B jouent à pile ou face avec deux pièces. A lance les deux pièces
S’il obtient (face, face) il donne 200 F à B. S’il obtient (face ; pile) ou (pile ;face) B lui donne 100 F, s’il obtient (pile ; pile) match nul.
Construire l’application 𝑋: Ω ⟶ ℝ représentant ce jeu.
Solution
L’univers de cette expérience est Ω = P, P ; P, F ; F, P ; F, F
𝑋: Ω ⟶ R
P, P ⟶ 0
P, F ⟶ 100
F, P ⟶ 100
F, F ⟶ −200
X ainsi définie est appelée variable aléatoire.
II-4-2) LOI DE PROBABILITE OU DISTRIBUTION D’UNE VARIABLE ALEATOIRE
Définition
Soit P une probabilité définie sur un univers fini Ω. La loi de probabilité d’une variable aléatoire 𝑋 sur Ω est l’application qui, à toute valeur
𝑥𝑖 de 𝑋 associe la probabilité 𝑃 𝑋 = 𝑥𝑖
Remarque : La loi de probabilité d’une variable aléatoire se présente sous forme de tableau
𝑥𝑖 𝑥1 𝑥2 𝑥3 …………….. 𝑥𝑛
P 𝑋 = 𝑥𝑖 𝑃1 𝑃2 𝑃3 …………….. 𝑃𝑛
𝑛

𝑃𝑖 = 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + ⋯ … … … . +𝑃𝑛 = 1
𝑖=1
II-4-3) Fonction de répartition
Soit 𝑋 une variable aléatoire définie sur un univers Ω muni d’une probabilité 𝑃. La fonction de répartition de 𝑋 est l’application 𝐹 de ℝ
vers 0; 1 définie par 𝐹 𝑋 = 𝑃 𝑋 ≤ 𝑥
Exercice 14 de la fiche
II-4-3) EXPERANCE MATHEMATIQUE
Définition
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 , 𝑥2 ,…….𝑥𝑛 , avec les probabilités 𝑃1 , 𝑃2 , … 𝑃𝑛 .

On appelle expérannce mathématique de X le nombre réel noté 𝑬 𝑿 tel que :


𝒏 𝒏

𝑬 𝑿 = 𝒙𝟏 × 𝑷𝟏 + 𝒙𝟐 × 𝑷𝟐 + 𝒙𝟑 𝑷𝟑 + ⋯ + 𝒙𝒏 × 𝑷𝒏 = 𝒙𝒊 × 𝑷𝒊 = 𝒙𝒊 × 𝑷 𝑿 = 𝒙𝒊
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
II-4-4) VARIANCE , ECART- TYPE D’UNE VARIABLE ALEATOIRE
Définitions
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 , 𝑥2 ,…….𝑥𝑛 , avec les probabilités 𝑃1 , 𝑃2 , … 𝑃𝑛 .

𝒏 𝟐
On appelle variance le réel positif noté 𝑉 𝑋 tel que : 𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝑷 𝑿 = 𝒙𝒊 𝒙𝒊 − 𝑬 𝑿
𝒏 𝟐 𝟐
Ou 𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒙𝒊 𝟐
𝑷 𝑿 = 𝒙𝒊 − 𝑬 𝑿 = 𝑬 𝑿𝟐 − 𝑬 𝑿
On appelle écart-type de la variable aléatoire X le nombre réel noté 𝜹 𝑿 tel que 𝜹 𝑿 = 𝑽 𝑿
II-5) SCHEMA DE BERNOULLI- LOI BINOMIALE
Définition 1
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On appelle épreuve de Bernoulli, toute épreuve aléatoire ne conduisant qu’a deux éventualités (équiprobable ou non) appelés succès noté
𝑆 et échec noté 𝐸.
Définition 2
On appelle schéma de Bernoulli une suite de 𝒏 épreuves de Bernoulli identiques et indépendants.oit 𝑋
Le nombre 𝒏 des épreuves de Bernoulli et la probabilité 𝒑 sont appelés les paramètres du schéma de Bernoulli.
La probabilité d’obtenir 𝑘 succès au cours de 𝒏 épreuves est : 𝑪𝒌𝒏 𝒑 𝒌 × 𝟏 − 𝒑 𝒏−𝒌
Soit 𝒠schéma de Bernoulli suite de 𝒏 épreuves , 𝑝 la probabilité du succès et 𝑞 l’échec.
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque éventualité de 𝒠 associe le nombre 𝑘 de succès 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 .
La loi de probabilité de 𝑋 est définie par 𝑃 𝑋 = 𝑘 = 𝐶𝑛𝑘 𝑝 𝑘 × 𝑞 𝑛−𝑘 cette loi de probabilité est appelé loi binomiale de
paramètres𝒏 et p
L’espérance mathématique de X est : 𝑬(𝑿) =) 𝒏𝒑
La variance de X est : 𝑽(𝑿) = 𝒏𝒑(𝟏 − 𝒑) = 𝒏𝒑𝒒
Exemple
On lance dix fois de suite un dé non pipé numéroté de 1 à 6. Soit X la variable aléatoire dont la valeur est le nombre de fois que le n° 3
apparaît. Calculer l’espérance mathématique de X et la variance de X.
Solution
1
La probabilité d’obtenir le n° 3 au bout d’un lancer est 𝑝 =
6
1 5 5
Alors l’espérance mathématique est 𝐸(𝑋) = 𝑛𝑝 = 10 × = alors 𝐸(𝑋) =
6 3 3
1 1 10 5 25
La variance est 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝) = 10 × 1− = × =
6 6 6 6 18

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
On dispose de cinq gâteaux. Chacune des trois personnes en choisit un pour le manger. Combien y a-t-il de choix possibles ?
Exercice2
Sur des planchettes de bois mobiles, on écrit les lettres du mot « voyage ». À l’aide de ces planchettes combien peut-on écrire de mots de
quatre lettres ayant un sens ou non?
Même question pour le mot catalogue.
Exercice 3
Un livreur a dix courses à faire. De combien de manières différentes peut il organiser son travail, s’il veut réaliser les courses dans un
ordre quelconque?
Exercice 4
De combien de manières différentes cinq personnes peuvent-elles se ranger sur un rang ?
Si une des cinq personnes doit occuper le centre, combien y a-t-il de manières différentes de les ranger ?
Exercice 5
Un groupe folklorique comprend huit hommes et huit femmes. De combien de façons différentes peut on constituer 8 couples?
Exercice 6
Une association comportant 20 membres dont 12 hommes et 8 femmes, désire former un comité de 5 personnes dans lequel doivent se
trouver au moins deux hommes, et 2 femmes. Trouver de combien de façons on peut former ce comité si :
a- Chaque membre de l’association accepte de faire partie du comité
b- Deux hommes refusent d’en faire partie
Exercice 7
Une urne contient 12 boules : 5 rouges, 4 blanches, 3 noires. En supposant l’équiprobabilité du tirage d’une boule quelconque, on
demande la probabilité, pour qu’en tirant simultanément quatre boules de l’urne, on obtienne
1) 4 boules rouges
2) Aucune boule rouge
3) Au moins une boule rouge
4) Une boule rouge, une blanche et deux noires.
Exercice 8
Les résultats de cet exercice seront donnés sous forme décimale arrondie au centième.
Un camp d’adolescents propose des stages d’activités nautiques pour débutants avec au choix :
Planche à voile, plongée et ski nautique.
Lors d’un stage donné, ce camp accueille vingt jeunes dont sept seront initiés à la planche à voile, huit à la plongée et cinq au ski
nautique.
Chaque stagiaire ne pratique qu’une seule des trois activités.
I. On forme un groupe de 3 stagiaires choisis au hasard parmi les vingt.
a. Combien de groupes est-il possible de former ?
b. Déterminez la probabilité de chacun des évènements suivants :
A : « Les trois stagiaires pratiquent des activités différentes ».
B : « Les trois stagiaires pratiquent la même activité ».
C : « Au moins l’un des trois stagiaires pratique le ski nautique ».
II. Parmi les trois stagiaires un seul se prénomme Christian.
Chaque jour onchoisit un groupe de trois stagiaires chargés du service au repas de midi.
a. Montrez que la probabilité que Christian soit choisi un jour donné pour le service de midi est égale à 0,15.
b. La durée du stage est de cinq jours. Quelle est la probabilité de ne jamais choisir Christian pour le service de midi pendant le séjour ?
c. Quelle est la probabilité de le choisir exactement une fois ?
d. Montrez que la probabilité de choisir au moins deux fois Christian est inférieure à 0,2.
Exercice 9
Une urne U contient une boule portant le numéro 1 et deux boules portant le numéro 2. Une urne V contient une boule portant le numéro 4
et 𝑛 boules portant le numéro 3. On tire au hasard une boule de U, une boule de V et on désigne par X la variable aléatoire qui, à chaque
tirage associe la somme des numéros obtenus par les deux boules.
1- Déterminer en fonction de 𝑛 la loi de probabilité de X.
2- Calculer en fonction de 𝑛 l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) de X.
59
3- Déterminer 𝑛 pour que : 𝐸(𝑋) =
12
4- Déterminer la plus petite valeur de 𝑛 pour laquelle 𝐸(𝑋) < 4,8
Exercice10

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On dispose de deux urnes 𝑈1 et 𝑈2 contenant des boules indiscernables au toucher. 𝑈1 Contient 𝑛 boules blanches et 3 boules noires (𝑛
est un entier supérieur ou égal à 1). 𝑈2 contient 2 boules blanches et 1boule noire. On tire au hasard une boule de 𝑈1 et on la remet dans
𝑈2 puis on tire au hasard une boule de 𝑈2 et on la remet dans 𝑈1 ; l’ensemble de ces opérations constitue un épreuve.
1- On considère l’évènement A : « après l’épreuve, les deux urnes se retrouvent chacune dans leur configuration de départ »
3 𝑛+2
a- Démontrer que la probabilité 𝑃(𝐴) de l’évènement A peut s’écrire ; 𝑃(𝐴) = ( )
4 𝑛+3
b- Déterminer la limite de 𝑃(𝐴) lorsque n tend vers l’infini.
2- On considère l’évènement B : « après l’épreuve, l’urne 𝑈2 contient une seule boule blanche » Vérifier que la probabilité 𝑃(𝐵)
3
peut s’écrire ; 𝑃(𝐵) =
2(𝑛+3)
3- Un joueur mise 20 francs et effectue une épreuve. A l’issue de cette épreuve , on compte les boules blanches contenues dans
𝑈2 .
- Si 𝑈2 contient 1 seule boule blanche, le joueur reçoit 2𝑛 francs ;
- Si 𝑈2 contient 2 boules blanches, le joueur reçoit 𝑛 francs ;
- Si 𝑈2 contient 3 boules blanches, le joueur ne reçoit rien.
a- Explique pourquoi le joueur n’a aucun intérêt à jouer tant que 𝑛 ne dépasse pas 10.
Dans la suite, on considère 𝑛 > 10 et on introduit la variable aléatoire X qui prend pour valeur les gains algébriques du joueur
b- Déterminer la loi de probabilité de X
c- Calculer l’espérance mathématique de X
On dit que le jeu est favorable au joueur si et seulement si l’espérance mathématique est strictement positive. Démontrer qu’il en est ainsi
dès que l’urne 𝑈1 contient au moins 25 boules blanches.
Exercice 11
1) On considère une roue de loterie divisée en six secteurs égaux :
Un secteur est rouge, trois sont blancs et deux sont bleus.
Un joueur fait tourner cette roue et regarde la couleur obtenue. Si elle est rouge, il gagne ; si elle est blanche il perd ; si elle est bleue il
doit refaire tourner la roue. Si à l’issue de cette deuxième épreuve, la couleur obtenue est rouge, le joueur gagne ; si elle est blanche ou
bleue il perd.
Calculer les probabilités suivantes :
i. Probabilité P1 de gagner dès la première épreuve.
ii. Probabilité P2 de gagner à l’issue de la deuxième épreuve.
iii. Probabilité P’ de gagner la partie.
2) La roue possède maintenant x secteurs égaux (x est un nombre entier supérieur ou égal à quatre) ; un secteur est rouge ; trois sont
blancs et les autres sont bleus. Le principe du jeu reste le même que précédemment si le joueur gagne à la première épreuve il reçoit 4
F ; s’il perd à cette première épreuve il verse 2 F, s’il obtient un secteur rouge à la seconde épreuve il reçoit 6 F ; s’il obtient un secteur
blanc il verse 1 F et s’il obtient un secteur bleu, il ne reçoit ni ne verse rien.
On appelle X la variable aléatoire réelle, égale à +A si le joueur a gagné A F, à –B si le joueur a perdu B F.
a) Quelles sont les valeurs prises par X ?
b) Déterminer en fonction de x, la loi de probabilité de X.
c) Vérifier que l’espérance mathématique de X est E(X) = 𝑥−12
𝑥2
.
d) Quel doit être le nombre total de secteurs pour que le jeu soit équitable ?
e) Quel doit être le nombre total de secteurs pour que E(X) soit maximale ?
Exercice 12
Deux chasseurs A et B aperçoivent ensemble un lièvre et tirent simultanément
1) Sachant que A atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et B, 4 sur 5 ; quelle est la probabilité pour que le lièvre soit tué ?
2) En fait B a tiré.
a) Quelle est la probabilité pour que A tue le lièvre sachant que si B tire et manque les chances de A d’atteindre le lièvre se trouve
diminuée de moitié ?
b) Dans ces conditions B a tiré le premier puis A, quelle est la probabilité pour le lièvre d’en échapper
Exercice 13
A une émission radio diffusée dénommée « je vote mon artiste préféré » ; l’animateur demande aux auditeurs de classer deux chanteurs
parmi 6 chanteurs internationaux et 𝑥 chanteurs nationaux 𝑥 𝜖 𝐼𝑁 .
On note A l’évènement : « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national ».
B : « le deuxième choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national ».
I.1.a) Exprimer en fonction de 𝑥 les probabilités : 𝑃 𝐴 et 𝑃 𝐵/𝐴 .
𝑥(𝑥−1)
b) En déduire que 𝑃 𝐴 ∩ 𝐵 =
𝑥+6 (𝑥+5)

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2) A la fin de l’émission, on constate qu’une fois sur deux le choix d’un auditeur est porté sur deux chanteurs nationaux.
a).En déduire que 𝑥 vérifie la relation : 𝑥 2 − 13𝑥 − 30 = 0
b).Combien y -a-t-il de chanteurs nationaux sur cette liste ?
II.1) On admet qu’il y a 15 chanteurs nationaux sur cette liste. On désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui à un classement d’un auditeur
associe le nombre de chanteurs nationaux.
a) Donner la loi de probabilité de 𝑋.
10
b) Vérifier que l’espérance mathématique de 𝑋, E 𝑋 = .
7
c) Calculer la variance 𝑉(𝑋)et l’écart type𝛿 𝑋 de 𝑋.
1
2) On pose P= , la probabilité qu’un auditeur choisisse deux artistes nationaux.
2
𝑛 (𝑛 ∈ 𝐼𝑁) auditeurs participent au jeu, et on désigne par Y la variable aléatoire égale au nombre d’auditeurs ayant choisi deux
chanteurs nationaux.
a) Justifier que Y suit une loi binomiale.
1
b) Pour tout entier naturel ∈ 0, 𝑛 , justifier que P 𝑌 = 𝑘 = 𝐶𝑛𝑘 .
2𝑛
c) Soit 𝑃𝑛 la probabilité pour qu’au moins un auditeur choisisse deux chanteurs nationaux.
Déterminer le nombre minimum d’auditeurs ayant participé au jeu pour que 𝑃𝑛 ≥ 0,999.
Exercice 14
Un sondage effectué dans la commune de Yopougon à propos de la construction du pont de lièvre rouge a donné les résultats suivants :
 65% des personnes interrogées sont contre la construction du pont.
 Parmi les personnes qui sont contre la construction, 70% sont des conseillers communaux.
 Parmi les personnes favorables à la construction, 45% sont des conseillers communaux.
On note 𝐶 l’évènement « la personne interrogée est contre la construction » et 𝐹 l’évènement « la personne interrogée est un conseiller
communal ».
1) Calculer les probabilités 𝑃 𝐶 , 𝑃 𝐹/𝐶
2) Calculer la probabilité de l’évènement 𝐹.
3) En déduire 𝑃 𝐹
4) Calculer 𝑃(𝐶 𝐹 )
Exercice 15
Une population d’élèves comportant 40% de bacheliers a subi un test de recrutement en première année d’une grande école. Ce test a
donné les résultats suivants :
75% des bacheliers sont admis et 52% des non bacheliers sont admis
Partie A
On choisit au hasard un élève de la population. On note :
B l’évènement : « l’élève est bachelier » T l’évènement : « l’élève est admis au test »
A l’évènement : « l’élève est bachelier et est admis au test».
1- Préciser chacune des probabilités suivantes :
a- La probabilité 𝑃(𝐵) de l’évènement B
b- La probabilité 𝑃𝐵 (𝑇) de T sachant que B est réalisé ;
c- La probabilité 𝑃𝐵 (𝑇) sachant que B n’est pas réalisé.
2- Démontrer que la probabilité de l’évènement A est égal à 0,3.
3- Calculer la probabilité de l’évènement T ;
4- Déduire des questions précédentes que les évènements B et T ne sont pas indépendants.
25
5- Démontrer que la probabilité pour qu’un élève admis au test soit bachelier est égal à
51
Partie B
On choisit au hasard 5 élèves de la population étudiée. On note X la variable aléatoire égale au nombre d’étudiants bacheliers et admis au
test parmi les 5 choisis.
1- Démontrer que la probabilité pour que 3 seulement des 5 élèves choisis soient bacheliers et admis au test est égal à 0,1323.
2- Calculer l’espérance mathématique et la variance de X.
Exercice16
Une université propose à ses étudiants trois orientations et trois seulement : Une filière A, une filière B et une filière C.
Chaque étudiant de l’université est inscrit dans une des trois filières et une seule.
- Les effectifs de la filière A sont le double de ceux de la filière B
- Les effectifs de la filière B sont le triple de ceux de la filière C.
On sait de plus que :

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- 20% des élèves de la filière A sont des filles ;
- 70% des élèves de la filière B sont des garçons ;
- 60% des élèves de la filière C sont des garçons ;
On choisit au hasard un étudiant de cette université.
On note A l’évènement : « l’étudiant est inscrit dans la filière A » ; On note B l’évènement : « l’étudiant est inscrit dans la filière B » ; On
note C l’évènement : « l’étudiant est inscrit dans la filière C»
On note G l’évènement : « l’étudiant est un garçon »
1- Calculer les probabilités des évènements A, B et C.
2- Calculer la probabilité que l’étudiant soit inscrit dans la filière A et soit une fille.
1
3- Montrer que P(𝐺 )=
4
4- Calculer la probabilité que l’étudiant soit inscrit dans la filière A sachant que c’est une fille.
5- L’étudiant, choisit au hasard, n’est pas inscrit dans la filière A. calculer alors la probabilité que ce soit une fille.
6- On prend cinq (5) étudiants.
On désigne par X la variable aléatoire donnant le nombre de filles parmi les 5 étudiants.
a- Donner les différentes valeurs prises par la variable aléatoire X
b- Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X.
c- Calculer l’espérance mathématique E(X) de la variable aléatoire X.
Exercice 17
Un livreur de pain qui fait son service à moto, doit servir tous les jours un client à 7 heures précises. La livraison de pain chez ce client est
indépendante d’un jour à l’autre.
Habituellement, le livreur met 20 minutes de la boulangerie au domicile de ce client ; mais la mairie à fait installer sur son trajet deux feux
tricolores non synchronisés et indépendants.
-s’il arrive à un feu orange, il s’arrête 30 secondes et repart.
-s’il arrive à un feu rouge, il s’arrête 60 secondes et repart.
Pour chaque feu :
1
-la probabilité d’être vert à l’arrivée du livreur est :
2
1
-La probabilité d’être orange à l’arrivée est :
4
On note X la variable aléatoire égale au temps mis en minutes par le livreur pour arriver au domicile du client.
1-a) justifier que l’ensemble des valeurs prises par X est 20; 20,5; 21; 21,5; 22
(Ou pourra éventuellement s’aider d’un arbre des probabilités).
1 5
b) Justifier que 𝑃(𝑋 = 20,5)= et 𝑃(𝑋 = 21)=
4 16
c) Déterminer la loi de probabilité de X.
2) Calculer l’espérance mathématique de X. interpréter ce résultat.
3) Le livreur part à 06H39 mn de la boulangerie
a) Calculer la probabilité qu’il arrive à 7 Heures précise chez le client.
b) Calculer la probabilité qu’il arrive en retard chez le client.
4) Pour cette question, on donnera l’arrondi d’ordre 3 de chaque résultat.
a) Calculer la probabilité pour que le pain soit livré exactement trois fois à 7 heures précises pendant 10 jours.
b) Calculer la probabilité pour que le pain soit livré au moins une fois à 7 heures précises pendant 10 jours
Exercice 18
JOSE MORHINO, manager du prestigieux club de la première ligue anglaise Manchester United a étudié les statistiques de tir au but
(pénalty) de ses joueurs. Il a alors remarqué que sur une série de cinq tirs au but, un joueur pris au hasard dans son équipe marque
 5 buts avec une probabilité de 0,2.
 4 buts avec une probabilité de 0,5.
 3 buts avec une probabilité de 0,3.
Chaque joueur à l’entrainement, tire 2 séries de 5 ballons. On admet que les résultats d’un joueur à chacune des 2 séries sont
indépendants.
Soit X la variable aléatoire égal au nombre de tirs au but réussis par un joueur au cours d’un entrainement.
I.
1. Calculer la probabilité, pour un joueur pris au hasard, de réussir tous ses tirs au but lors d’un entrainement.
2. Quelles sont les valeurs prises par X ?
3. Établir la loi de probabilité de X. (on pourra s’aider d’un arbre de choix).
4. Calculer l’espérance mathématique de X.
II.
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JOSE MORHINO considère que le joueur a réussi l’épreuve des tirs au but lorsque 𝑋 ≥ 8. Montrer que la probabilité pour un joueur de
réussir cette épreuve lors d’un entraînement est égale à 0,61.
III. Chaque joueur participe à 10 séances d’entrainement. On admet que les épreuves de tirs au but sont indépendantes les
unes des autres. On appelle Y la variable aléatoire égale au nombre de succès d’un joueur à l’épreuve des tirs au but au
cours de ses 10 entrainements, c’est à dire le nombre de fois où il a marqué au moins 8 buts.
Si au cours d’une séance d’entrainement, il ne marque pas au moins 8 buts, on dit qu’il y a eu un échec.
Les résultats seront donnés par défaut, avec 3 chiffres après la virgule.
Calculer pour un joueur :
1. La probabilité de n’avoir aucun échec lors des 10 séances.
2. La probabilité d’avoir exactement 6 succès.
3. La probabilité d’avoir au moins 1 succès.
IV. Calculer le nombre minimal d’entrainement auxquels doit participer un joueur pour que la probabilité d’avoir au moins un
succès sont supérieure à 0,99.
Exercice 19
Un joueur dispose d’un dé cubique, bien équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à 6 et 3 urnes U1, U2 et U3 contenant chacune k
boules, où k représente un entier naturel supérieur ou égal à 3.
Il y a 3 boules noires dans U1, 2 boules noires dans l’urne U2 et une boule noire dans l’urne U3, et toutes les autres boules contenues dans
les urnes sont blanches.Les boules sont indiscernables au toucher.
Une partie se déroule de la façon suivante : le joueur lance le dé, s’il obtient le numéro 1, il prend une boule dans l’urne U1, note sa
couleur et la remet dans l’urne U1.
S’il obtient un multiple de 3, il prend au hasard une boule dans l’urne U2, note sa couleur et la remet dans l’urne U2.
Si le numéro amené n’est ni 1 ni un multiple de 3, il prend au hasard une boule dans l’urne U3, note sa couleur et la remet dans l’urne U3.
On désigne par A, B, C et N les évènements suivants :
A : « le dé amène le numéro 1 » ; B : « le dé amène un multiple de 3 » ; C : « le dé amène un numéro qui n’est ni 1, ni un multiple de 3 »
et N : « la boule tirée est noire ».
1. Le joueur joue une partie.
5
a) Montrer que la probabilité qu’il obtienne une boule noire est égale à
3𝑘
b) Calculer la probabilité que le dé ait amené le 1 sachant que la boule tirée est noire.
1
c) Déterminer 𝑘 pour que la probabilité d’obtenir une boule noire soit supérieur à
2
1
d) Déterminer 𝑘 pour que la probabilité d’obtenir une boule noire soit égale à
30
1
2. Dans cette question, 𝑘 est choisi pour que la probabilité d’obtenir une boule noire en jouant une partie est égale à
30
Le joueur joue 20 parties, indépendantes les unes des autres.
Calculer sous forme exacte, puis arrondie à 10-3, la probabilité qu’il obtienne au moins une fois une boule noire.
Exercice 20
Une enquête est réalisée auprès des clients d'une compagnie aérienne.
Elle révèle que 40% des clients utilisent la compagnie pour des raisons professionnelles, que 35% des clients utilisent la compagnie pour
des raisons touristiques et le reste pour diverses autres raisons.
Sur l'ensemble de la clientèle, 40% choisit de voyager en première classe et le reste en seconde classe.
En fait, 60% des clients pour raisons professionnelles voyagent en première classe, alors que seulement 20% des clients pour raison
touristiques voyagent en première classe.
On choisit au hasard un client de cette compagnie. On suppose que chaque client à la même probabilité d'être choisi.
On note :
A l'événement « le client interrogé voyage pour des raisons professionnelles »
T l'événement « le client interrogé voyage pour des raisons touristiques »
D l'événement « le client interrogé voyage pour des raisons autres que professionnelles ou touristiques »
V l'événement « le client interrogé voyage en première classe ».
Si E et F sont deux événements, on note P(E) la probabilité que E soit réalisé, et PF (E) la probabilité que E soit réalisé sachant que F est
réalisé. D'autre part, on notera l'événement contraire de E .
1.Déterminer: P(A), P(T), P(V), PA(V) et PT(V).
2.a. Déterminer la probabilité que le client interrogé voyage en première classe et pour des raisons professionnelles.
b. Déterminer la probabilité que le client interrogé voyage en première classe et pour des raisons touristiques.
c. En déduire la probabilité que le client interrogé voyage en première classe et pour des raisons autres que professionnelles ou
touristiques.
3. Déterminer la probabilité que le client interrogé voyage pour des raisons professionnelles sachant qu'il a choisi la première classe.
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4. Soit un entier n supérieur ou égal à 2. On choisit n « clients de cette compagnie aérienne d'une façon indépendante.
On note pn la probabilité qu'au moins un de ces clients voyage en seconde classe.
a. Prouver que : pn = 1 - 0,4n .
b. Déterminer le plus petit entier n pour lequel pn> 0,9999.
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
Partie A
A la salle de jeux de la mairie annexe de Niangon dans la commune de Yopougon se trouve une urne qui contient 3 boules rouges, 3
boules noires, 3 boules vertes et 3 boules jaunes. On tire au hasard et simultanément 3 boules. Toutes les boules étant indiscernables au
toucher.
1- Calculer le nombre de tirages possibles distincts.
2- Soit X la variable aléatoire numérique égale au nombre de couleurs présentes dans des tirages.
a- Trouver 𝑋(Ω) l’ensemble des valeurs prises par X.
b- Déterminer la loi de probabilité de X.
136
c- Justifier que l’espérance mathématique de X est 𝐸(𝑋) = .
55
d- Calculer la variance V(X) et l’écart type 𝜍(𝑋) de X.
3- Soit Y la variable aléatoire égale au nombre de boules rouges présente dans chacun des tirages de 3 boules.
a- Trouver 𝑌(Ω) l’ensemble des valeurs prises par Y.
b- Déterminer la loi de probabilité de Y.
7
c- En déduire que la probabilité de l’évènement « 𝑌 ≥ 2 » est égale à .
55
Partie B
Pour gagner au jeu du tirage de la partie A, il est nécessaire d’obtenir au moins 2 boules rouges dans chacun des tirages parmi les trois
1
boules tirées. Mais on estime que 10% des joueurs sont des tricheurs et que la probabilité pour un tricheur de gagner est égale à . T et G
2
sont les évènements suivants :
T : « Le joueur est un tricheur »et G : « le joueur gagne le jeu »
1- a. Calculer 𝑃 𝑇 (𝐺) c’est-à-dire la probabilité pour un non tricheur de gagner le jeu (on pourra éventuellement s’aider d’un
arbre de probabilité)
b. Calculer 𝑃(𝑇 ∩ 𝐺) c’est-à-dire la probabilité d’être à la fois non tricheur et gagner au jeu.
c- Calculer 𝑃(𝑇 ∩ 𝐺) c’est-à-dire la probabilité d’être à la fois tricheur et gagner au jeu.
181
d- Déduire des questions précédentes que la probabilité de gagner au jeu est égale à 𝑃(𝐺) = .
1100
2- Un joueur a gagné au jeu. Quelle est la probabilité pour ce joueur d’être un tricheur ?
3- On choisit au hasard et de façon indépendante 20 joueurs parmi de très nombreux joueurs. Calculer, sous forme d’un nombre
décimal d’ordre 3, la probabilité qu’aucun de ces 20 joueurs ne gagne.
Exercice 2
Pour les questions I et II, on donnera les résultats sous forme de fraction et sous forme décimale approchée par défaut à
𝟏𝟎−𝟑 près.
Un enfant joue avec 20 billes : 13 rouges et 7vertes. Il met 10 rouges et 3 vertes dans une boite cylindrique et le reste dans une boite
cubique.
I- Dans un premier jeu, il choisit simultanément trois billes au hasard dans la boite cubique et il regarde combien de billes
rouges il a choisit. On appelle X la variable aléatoire correspondant au nombre de billes rouges choisies.
1- Déterminer la loi de probabilité de X.
2- Calculer l’espérance mathématique de X.
II- Un second jeu est organisé de telle sorte que l’enfant choisisse d’abord au hasard une des deux boites, puis qu’il prenne
alors une bille, toujours au hasard dans la boite choisie. On considère les évènements suivants :
𝐶1 : « l’enfant choisit la boite cubique » ;
𝐶2 : « l’enfant choisit la boite cylindrique »
R : « l’enfant prend une bille rouge »
V : « l’enfant prend une bille verte »
1- Représenter par un arbre pondéré la situation correspondante à ce second jeu.
2- Calculer la probabilité de l’évènement R.
3- Sachant que l’enfant a choisit une bille rouge, quelle est la probabilité qu’elle provienne de la boite cylindrique ?
III- L’enfant produit n fois de suite son second jeu, en remettant à chaque fois la bille tirée à sa place.
1- Exprimer en fonction de n, la probabilité 𝑃𝑛 que l’enfant ait pris au moins une bille rouge au cours de ses n choix.
2- Calculer la plus petite valeur de n pour laquelle 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1
Chaque personne choisit un gâteau et le mange. Et on en mange 3 parmi 5.
𝑨 𝟑𝟓 = 𝟔𝟎 Choix possibles.
Exercice 2
Ecrire un mot de quatre lettres revient à faire un choix ordonné de 4 planchettes parmi les 6. Les lettres du mot voyage étant
toutes distinctes, on a : 𝑨 𝟒𝟔 = 𝟑𝟔𝟎 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔.
Pour le mot « catalogue » contenant 2 A
- Nombres de mots de 4 lettres contenant un seul A ou aucun A : 𝑨 𝟒𝟖 = 𝟏𝟔𝟖𝟎
- Nombre de mots de 4 lettres contenant 2 A ; on a : 𝑪 𝟐𝟒 choix pour les 2 A et 𝑨 𝟐𝟕 choix possibles pour les 2 autres
lettres, on a : 𝑪 𝟐𝟒 × 𝑨 𝟐𝟕 = 𝟐𝟓𝟐.
Au total 1680+252=1932 mots.
Exercice 3
Il y a 10 choix possibles pour la première course. Celle-ci étant faite il y a 9 choix possibles pour la seconde ……..ainsi de suite.
Donc il y aura 𝟏𝟎 × 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 × 𝟔 × 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 = 𝟏𝟎! = 𝟑 𝟔𝟐𝟖 𝟖𝟎𝟎 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔𝒆𝒔.
Exercice 4
Il y aura 𝟓! = 𝟏𝟐𝟎 𝒎𝒂𝒏𝒊è𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓 𝟓 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒖𝒏 𝒓𝒂𝒏𝒈
Il y aura 𝟒! = 𝟐𝟒 𝒎𝒂𝒏𝒊è𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒊 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝟓 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆.
Exercice 5
Il s’agit d’applications bijectives de l’ensemble des huit hommes vers l’ensemble des huit femmes, donc :
𝟖! = 𝟒𝟎 𝟑𝟐𝟎 𝒇𝒂ç𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒖𝒑𝒍𝒆𝒔.
Exercice 6
𝟐
a. Il peut y avoir 2 hommes et 3 femmes 𝑪 𝟏𝟐 × 𝑪 𝟑𝟖 ou 3 hommes et 2 femmes 𝑪 𝟏𝟐
𝟑
× 𝑪 𝟐𝟖
𝟐
Au total𝑪 𝟏𝟐 × 𝑪 𝟑𝟖 + 𝑪 𝟏𝟐
𝟑
× 𝑪 𝟐𝟖 = 𝟗 𝟖𝟓𝟔 𝒇𝒂ç𝒐𝒏𝒔.
𝟐
b. Il peut y avoir 2 hommes et 3 femmes 𝑪 𝟏𝟎 × 𝑪 𝟑𝟖 ou 3 hommes et 2 femmes 𝑪 𝟏𝟎
𝟑
× 𝑪 𝟐𝟖
𝟐
Au total 𝑪 𝟏𝟎 × 𝑪 𝟑𝟖 + 𝑪 𝟏𝟎
𝟑
× 𝑪 𝟐𝟖 = 𝟓 𝟖𝟖𝟎 𝒇𝒂ç𝒐𝒏𝒔
Exercice 7
𝟒
L’univers 𝛀 est l’ensemble des parties de 4 boules prises parmi les douze : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 = 𝑪 𝟏𝟐 = 𝟒𝟗𝟓.
1) La probabilité d’obtenir 4 boules rouges
Soit 𝑨 l’évènement « obtenir 4 boules rouges »
On choisit 4boules rouges parmi les 5 et aucune donc parmi les 7 autres non rouges : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝑨 = 𝑪 𝟒𝟓 = 𝟓
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑨 𝟓 𝟏
𝑷 𝑨 = = = ≈ 𝟎, 𝟎𝟏𝟎
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 𝟒𝟗𝟓 𝟗𝟗
2) La probabilité de n’obtenir aucune boule rouge
Soit 𝑩 l’évènement « obtenir aucune boule rouge »
On choisit 4boules parmi les 7 non rouges et aucune donc parmi les 5 rouges : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝑨 = 𝑪 𝟒𝟕 = 𝟑𝟓
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑩 𝟑𝟓 𝟕
𝑷 𝑩 = = = ≈ 𝟎, 𝟕𝟎𝟕
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 𝟒𝟗𝟓 𝟗𝟗
3) Probabilité d’obtenir au moins une boule rouge
L’évènement 𝑪 « obtenir au moins une boules rouge » est l’évènement contraire de 𝑩. Donc : 𝑪 = 𝑩.
𝟕 𝟗𝟐
𝑷 𝑪 = 𝟏−𝑷 𝑩 =𝟏− = = 𝟎, 𝟗𝟐𝟗
𝟗𝟗 𝟗𝟗
4) Probabilité d’obtenir une boule rouge, Une boule blanche et 2 boules noires.
Soit 𝑫 l’évènement «obtenir une boule rouge, Une boule blanche et 2 boules noires »
𝟏 𝟏 𝟐
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑫 = 𝑪 × 𝑪 × 𝑪 = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝟔𝟎
𝟓 𝟒 𝟑
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑫 𝟔𝟎 𝟒
𝑷 𝑫 = = = ≈ 𝟎, 𝟏𝟐𝟏
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 𝟒𝟗𝟓 𝟑𝟑
Exercice 8
1.a) Il y a 20 stagiaires, on veut en choisir 3. Cela revient à choisir 3 éléments parmi 20. C’est donc le nombre de combinaisons
de 3 éléments parmi 20. Le nombre de choix possibles pour les groupes de 3 est donc :
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𝟑 𝟐𝟎! 𝟐𝟎! 𝟐𝟎 × 𝟏𝟗 × 𝟏𝟖
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 = 𝑪 = = = = 𝟏𝟏𝟒𝟎
𝟐𝟎 𝟑! (𝟐𝟎 − 𝟑)! 𝟑! × 𝟏𝟕! 𝟑×𝟐×𝟏
b.) A : « Les trois stagiaires pratiquent des activités différentes »
𝟏 𝟏 𝟏
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑨 = 𝑪 × 𝑪 × 𝑪 = 𝟕 × 𝟖 × 𝟓 = 𝟐𝟖𝟎
𝟕 𝟖 𝟓
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑨 𝟐𝟖𝟎 𝟏𝟒
𝑷 𝑨 = = = ≈ 𝟎, 𝟐𝟒𝟓𝟔
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 𝟏𝟏𝟒𝟎 𝟓𝟕
B : « Les trois stagiaires pratiquent la même activité ».
L’évènement B : « Les trois stagiaires pratique la même activité » correspond à choisir 3 stagiaires parmi ceux initiés à la
planche à voile, 3 stagiaires parmi ceux initiés à la plongée ou 3 stagiaires parmi ceux initiés au ski.
𝟑 𝟑 𝟏
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑩 = 𝑪 + 𝑪 + 𝑪 = 𝟑𝟓 + 𝟓𝟔 + 𝟏𝟎 = 𝟏𝟎𝟏
𝟕 𝟖 𝟓
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑩 𝟏𝟎𝟏
𝑷 𝑩 = = ≈ 𝟎, 𝟎𝟖𝟖𝟔
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 𝟏𝟏𝟒𝟎
C : « Au moins l’un des trois stagiaires pratique le ski nautique ».
L’évènement C : est « Au moins l’un des trois stagiaires pratique le ski nautique ».l’évènement contraire de 𝑪 est : « Aucun des
trois stagiaires pratique le ski nautique ». il correspond au choix de 3 stagiaires parmi les 15 qui ne font pas le Ski.
𝟑
𝒄𝒂𝒓𝒅𝑪 = 𝑪 = 𝟒𝟓𝟓
𝟏𝟓
𝟒𝟓𝟓 𝟗𝟏
La probabilité de 𝑪 est alors 𝑷 𝑪 = =
𝟏𝟏𝟒𝟎 𝟐𝟐𝟖
𝟗𝟏 𝟏𝟑𝟕
𝑷 𝑪 = 𝟏− = ≈ 𝟎, 𝟔𝟎𝟎𝟗
𝟐𝟐𝟖 𝟐𝟐𝟖
II.a) On sait qu’il y a chaque jour 1140 choix possibles de 3 stagiaires parmi 20.
Choisir un groupe de 3 avec Christian revient à choisir Christian et 2 stagiaires parmi les 19 qui ne sont pas Christian.
𝑪𝟐 𝟏𝟕𝟏 𝟓𝟕
𝑷 = 𝟏 × 𝟏𝟗 𝟑 = 𝟏𝟏𝟒𝟎 = 𝟑𝟖𝟎 = 𝟎, 𝟏𝟓
𝑪 𝟐𝟎
b.) Si on appelle 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de fois que Christian est choisi durant le séjour de 5 jours, 𝑿 suit une
loi binomiale de paramètre 𝒏 = 𝟓, 𝑷 = 𝟎, 𝟏𝟓 .
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟓 (𝟎, 𝟏𝟓)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟏𝟓)𝟓−𝒌
En particulier, la probabilité de ne jamais choisir Christian durant le séjour est : 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝑪 𝟎𝟓 (𝟎, 𝟏𝟓)𝟎 × (𝟎, 𝟖𝟓)𝟓−𝟎 =
(𝟎, 𝟖𝟓)𝟓 ≈ 𝟎, 𝟒𝟒𝟑𝟕
c.) La probabilité de choisir exactement une fois Christian est : 𝑷 𝑿 = 𝟏 = 𝑪 𝟏𝟓 (𝟎, 𝟏𝟓)𝟏 × (𝟎, 𝟖𝟓)𝟒 ≈ 𝟎, 𝟑𝟗𝟏𝟓
d.) La probabilité de choisir au moins 2 fois Christian est : 𝑷 𝑿 ≥ 𝟐 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 − 𝑷 𝑿 = 𝟏
les calculs précédents montrent bien alors que cette Probabilité est inférieure à 0,2.
Exercice 9
1) Déterminons en fonction de 𝒏 la loi de probabilité de 𝑿
On peut représenter le contenu de chaque urne par : 𝑼 𝑩𝟏 ; 𝑩𝟐 ; 𝑩𝟐 ; 𝑽 𝑩𝟒 ; 𝑩𝟑 ; 𝑩𝟑 ; … … … … . 𝑩𝟑
Soit 𝛀 l’univers de l’expérience. Alors 𝑿 𝛀 = 𝟒; 𝟓; 𝟔
𝑪𝟏 𝟏
𝑪𝒏 𝒏
𝑿 𝑩𝟏 ; 𝑩𝟑 = 𝟒 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑷(𝑿 = 𝟒)= 𝟏
× = ;
𝑪𝟏
𝟑
𝟏
𝑪𝒏+𝟏 𝟑(𝒏+𝟏)
𝑪𝟏
𝟏 𝑪𝟏
𝟏 𝑪𝟏
𝟐
𝟏
𝑪𝒏 𝟏 𝟐𝒏 𝟐𝒏+𝟏
𝑿 𝑩𝟏 ; 𝑩𝟒 ∪ (𝑩𝟐 ; 𝑩𝟑 ) = 𝟓 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑷(𝑿 = 𝟓)= × + × = + =
𝑪𝟏
𝟑
𝟏
𝑪𝒏+𝟏 𝑪𝟏
𝟑
𝟏
𝑪𝒏+𝟏 𝟑(𝒏+𝟏) 𝟑(𝒏+𝟏) 𝟑(𝒏+𝟏)
𝑪𝟏
𝟐 𝑪𝟏
𝟏 𝟐
𝑿 𝑩𝟐 ; 𝑩𝟒 = 𝟔 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑷(𝑿 = 𝟔)= × =
𝑪𝟏
𝟑
𝟏
𝑪𝒏+𝟏 𝟑(𝒏+𝟏)

𝑿𝒊 4 5 6
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 𝒏 𝟐𝒏 + 𝟏 𝟐
𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟑(𝒏 + 𝟏)
2) Calculons en fonction de 𝒏 l’espérance mathématique de 𝑬(𝑿) de X.
𝟒𝒏+𝟓 𝟐𝒏+𝟏 +𝟔×𝟐 𝟏𝟒𝒏+𝟏𝟕
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟒 × 𝑷 𝑿 = 𝟒 + 𝟓 × 𝑷 𝑿 = 𝟓 + 𝟔 × 𝑷(𝑿 = 𝟔)= =
𝟑(𝒏+𝟏) 𝟑(𝒏+𝟏)
𝟓𝟗
3) Déterminer 𝒏 pour que : 𝑬(𝑿) =
𝟏𝟐
𝟓𝟗 𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 𝟓𝟗
𝑬 𝑿 = ⟺ = ⟺ 𝟏𝟐 𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 = 𝟓𝟗 × 𝟑 𝒏 + 𝟏 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏 = 𝟑
𝟏𝟐 𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟏𝟐
𝟓𝟗
𝑬 𝑿 = ⟺𝒏=𝟑
𝟏𝟐
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4) Déterminer la plus petite valeur de 𝒏 pour laquelle 𝑬(𝑿) < 4,8
𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 𝟒𝟖 𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 𝟒𝟖 −𝟐𝒏 + 𝟏𝟓 𝟏𝟓
𝑬 𝑿 < 4,8 ⟺ < ⟺ − <0⟺ < 0 ⟺ −2𝒏 + 𝟏𝟓 < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛 >
𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟏𝟎 𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟏𝟎 𝟏𝟓(𝒏 + 𝟏) 𝟐
𝒏 > 7,5. Donc la plus petite valeur de 𝒏 pour laquelle 𝑬 𝑿 < 4,8 𝑒𝑠𝑡 8
Exercice 10
𝟑 𝒏+𝟐
1.a) Démontrer que la probabilité 𝑷(𝑨) de l’évènement A peut s’écrire ; 𝑷(𝑨) = ( )
𝟒 𝒏+𝟑
𝑨 est la réunion de deux évènements 𝑨 𝒆𝒕 𝑨′′ ′

Soit l’évènement 𝑨′ : " 𝑶𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍′𝒖𝒓𝒏𝒆 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 ;
𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒐𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟏 "
𝑪 𝒏𝟏 𝑪 𝟏𝟑 𝒏 𝟑 𝟑𝒏
𝑷 𝑨′ = 𝟏
× 𝟏
= × =
𝑪 𝒏+𝟑 𝑪 𝟒 𝒏 + 𝟑 𝟒 𝟒(𝒏 + 𝟑)
Soit l’évènement 𝑨′′ : " 𝑶𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍′𝒖𝒓𝒏𝒆 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 ;
𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒐𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟏 "
𝑪 𝟏𝟑 𝑪 𝟏𝟐 𝟑 𝟐 𝟔
𝑷 𝑨′′ = 𝟏 × 𝟏 = 𝒏 + 𝟑 × 𝟒 = 𝟒(𝒏 + 𝟑)
𝑪 𝒏+𝟑 𝑪 𝟒
𝑨 = 𝑨′ ∪ 𝑨′′ 𝑶𝒓 𝑨′ ∩ 𝑨′′ = ∅
𝟑𝒏 𝟔 𝟑𝒏+𝟔 𝟑(𝒏+𝟐) 𝟑 𝒏+𝟐
Donc 𝑷 𝑨 = 𝑷 𝑨′ + 𝑷 𝑨′′ = + = = Alors 𝑷(𝑨) = ( )
𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒 𝒏+𝟑
b.) Déterminons 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑷(𝑨)
𝟑 𝒏+𝟐 𝟑 𝒏+𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑷(𝑨) = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = car 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ =𝟏
𝟒 𝒏+𝟑 𝟒 𝒏+𝟑
𝟔
2.) Vérifions que 𝑷(𝑩) =
𝟒(𝒏+𝟑)
Si après l’épreuve, l’urne 𝑼𝟐 contient une seule boule blanche, c’est qu’on a tiré dans 𝑼𝟏 une boule noire et dans 𝑼𝟐 une boule
𝑪𝟏 𝑪𝟏 𝟑 𝟐 𝟔 𝟑
blanche. Ainsi on a : 𝑷 𝑩 = 𝟑
𝟏 × 𝟐
= × = . Alors 𝑷(𝑩) =
𝑪𝒏+𝟑 𝑪𝟏
𝟒 𝒏+𝟑 𝟒 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟐(𝒏+𝟑)

3.a) Expliquons pourquoi le joueur n’a aucun intérêt à jouer tant que 𝒏 ne dépasse pas 10
Le joueur mise 20 Francs et son gain maximum est 𝟐𝒏. Donc le joueur n’a aucun n’intérêt de jouer si sa mise est supérieure à
𝟐𝒏. Alors 𝟐𝟎 > 2𝒏 d’où 𝒏 < 10
b.) La loi de probabilité de 𝑿
Les valeurs prises par 𝑿 : 𝑿 𝛀 = 𝟐𝐧 − 𝟐𝟎; 𝐧 − 𝟐𝟎; −𝟐𝟎
𝟔 𝟑(𝒏+𝟐) 𝒏
𝑷(𝟐𝒏 − 𝟐𝟎) = ; 𝑷(𝒏 − 𝟐𝟎) = et 𝑷(−𝟐𝟎) =
𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑)
𝑿𝒊 -20 n-20 2n-20
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝒏 𝟑(𝒏 + 𝟐) 𝟔
𝟒(𝒏 + 𝟑) 𝟒(𝒏 + 𝟑) 𝟒(𝒏 + 𝟑)

b.) le jeu est favorable au joueur si et seulement si l’espérance mathématique est strictement positive.
Démontrons qu’il en est ainsi dès que l’urne 𝑼𝟏 contient au moins 25 boules blanches.
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 =−𝟐𝟎 × 𝑷 𝑿 = −𝟐𝟎 + 𝒏 − 𝟐𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝒏 − 𝟐𝟎 + (𝟐𝒏 − 𝟐𝟎) × 𝑷(𝑿 = 𝟐𝒏 − 𝟐𝟎)
−𝟐𝟎×𝒏+𝟑 𝒏−𝟐𝟎 𝒏+𝟐 +𝟔 𝟐𝒏−𝟐𝟎 𝟑𝒏𝟐 −𝟔𝟐𝒏−𝟐𝟒𝟎 𝟑𝒏+𝟏𝟎 (𝒏−𝟐𝟒)
𝑬 𝑿 = = = ; 𝑬(𝑿) > 0 si et seulement si 𝒏 − 𝟐𝟒 > 0 C’est-à-dire
𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑)
𝒏 > 24. Ainsi dès que l’urne 𝑼𝟏 contient au moins 25 boules blanches, le jeu est favorable au joueur.
Exercice 11
1.a) Probabilité P1 de gagner dès la première épreuve
L’univers Ω est l’ensemble des secteurs de la roue : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 = 𝟔
𝟏
Soit 𝑨 l’évènement « obtenir la couleur rouge à la première épreuve » : 𝑷𝟏 = 𝑷 𝑨 =
𝟔
b.) Probabilité P2 de gagner à l’issue de la deuxième épreuve
Soit 𝑩 l’évènement « obtenir la couleur bleue à la première épreuve »
Soit 𝑪 l’évènement « obtenir la couleur rouge à la seconde épreuve »
𝟐 𝟏 𝟏
𝑷 𝑩 = = et 𝑷 𝑪 =
𝟔 𝟑 𝟔
Gagner à l’issue de la seconde épreuve est l’évènement 𝑩 ∩ 𝑪 et les évènements 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 sont indépendants.
𝟏 𝟏 𝟏
𝑷𝟐 = 𝑷 𝑩 ∩ 𝑪 = 𝑷 𝑩 × 𝑷 𝑪 = × =
𝟑 𝟔 𝟏𝟖
c.) Probabilité P’ de gagner la partie
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Gagner la partie est l’évènement : 𝑨 ∪ (𝑩 ∩ 𝑪) : 𝑨 𝒆𝒕 (𝑩 ∩ 𝑪) sont incompatibles, d’où
𝟏 𝟏 𝟒 𝟐
𝑷′ = 𝑷 𝑨 ∪ (𝑩 ∩ 𝑪) =𝑷 𝑨 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑪 = + = =
𝟔 𝟏𝟖 𝟏𝟖 𝟗
2.a) les valeurs prises par X
La variable aléatoire 𝑿 prend les valeurs : -2 ; -1 ; 0 ; 4 ; 6
b.) Déterminer en fonction de 𝒙, la loi de probabilité de 𝑿
Notons que la roue possède 𝒙 secteurs, un rouge, trois blancs, (𝒙 − 𝟒) bleus.
𝟑 𝒙−𝟒 𝟑 𝒙−𝟒 𝒙−𝟒 𝟏 𝒙−𝟒 𝟏
𝑷 𝑿 = −𝟐 = ; 𝑷 𝑿 = −𝟏 = × ;𝑷 𝑿=𝟎 = × ;𝑷 𝑿= 𝟒 = ;𝑷 𝑿=𝟔 = ×
𝒙 𝒙 𝒙 𝑿 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
D’où le tableau de la loi de probabilité
𝑿𝒊 -2 -1 0 4 6
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝟑 𝟑(𝒙 − 𝟒) 𝒙−𝟒 𝟐 𝟏 𝒙−𝟒
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐

𝒙−𝟏𝟐
c.) Vérifier que l’espérance mathématique de X est E(X) =
𝒙𝟐
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 =−𝟐 × 𝑷 𝑿 = −𝟐 + −𝟏 × 𝑷 𝑿 = −𝟏 + 𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝟎 + 𝟒 × 𝑷 𝑿 = 𝟒 + 𝟔 × 𝑷(𝑿 = 𝟔)
𝟑 𝟑(𝒙−𝟒) 𝟏 𝒙−𝟒 −𝟔𝒙−𝟑𝒙+𝟏𝟐+𝟒𝒙+𝟔𝒙−𝟐𝟒 𝒙−𝟏𝟐
𝑬 𝑿 = −𝟐 −𝟏 +4× +𝟔× = =
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝒙𝟐
𝒙−𝟏𝟐
c.) Le jeu est équitable lorsque 𝑬 𝑿 = 𝟎 ⟺ = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 − 𝟏𝟐 = 𝟎 𝒅 𝒐ù 𝒙 = 𝟏𝟐 ′
𝒙𝟐
d.) Le nombre total de secteur pour que E(X) soit maximale
𝒙 − 𝟏𝟐 ′ 𝒙 − 𝟏𝟐 ′ 𝒙𝟐 − 𝒙𝟐 ′ (𝒙 − 𝟏𝟐) −𝒙𝟐 − 𝟐𝒙(𝒙 − 𝟏𝟐) −𝒙𝟐 + 𝟐𝟒𝒙 −𝒙 + 𝟐𝟒
𝑬′ 𝑿 = = = = =
𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝟐 𝒙𝟒 𝒙𝟒 𝒙𝟑
𝑬(𝑿) est maximal lorsque 𝒙 = 𝟐𝟒
Exercice 12
1) la probabilité pour que le lièvre soit tué
Appelons 𝑨 l’évènement « 𝑨 tue le lièvre » ;
𝑩 L’évènement « 𝑩 tue le lièvre » ;
𝑨 ∪ 𝑩 est l’évènement « le lièvre est tué »
En supposant que les évènements 𝑨 𝒆𝒕 𝑩 soient indépendants, ils sont compatibles puisqu’ils peuvent avoir lieu en même
𝟓 𝟒
temps, donc : 𝑷 𝑨 ∪ 𝑩 = 𝑷 𝑨 + 𝑷 𝑩 − 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) avec 𝑷 𝑨 = ; 𝑷 𝑩 =
𝟔 𝟓
𝟓 𝟒 𝟓 𝟒 𝟐𝟗
𝑷 𝑨∪𝑩 = + − × = ≈ 𝟎, 𝟗𝟕
𝟔 𝟓 𝟔 𝟓 𝟑𝟎
2.a) Quand B tire et manque (évènement𝑩) les chances de A d’atteindre le lièvre se trouve diminuer de moitié,
𝟏 𝟓 𝟓
Donc 𝑷(𝑨/𝑩)= × =
𝟐 𝟔 𝟏𝟐
Calculons la probabilité pour que 𝑨 tue le lièvre si 𝑩 : évènement 𝑨 ∩ 𝑩
𝟒 𝟓 𝟏
𝑷 𝑨∩𝑩 =𝑷 𝑩 ×𝑷 𝑨 𝑩 = 𝟏− × = ≃ 𝟎, 𝟎𝟖
𝟓 𝟏𝟐 𝟏𝟐
b.) 𝑩 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝑨 ; L’évènement « le lièvre s’en échappe » est alors 𝑩 ∩ 𝑨
𝟒 𝟓 𝟕
𝑷 𝑩 ∩ 𝑨 = 𝑷 𝑩 × 𝑷(𝑨 𝑩)= 𝟏 − 𝑷(𝑩) × 𝟏 − 𝑷(𝑨 𝑩) = 𝟏 − × 𝟏− = ≃ 𝟎, 𝟏𝟏𝟕
𝟓 𝟏𝟐 𝟔𝟎
Exercice 13
I.1.a) Exprimer en fonction de 𝒙 les probabilités : 𝑷 𝑨 et 𝑷 𝑩/𝑨
𝟐 (𝒙+𝟔)! (𝒙+𝟔)! 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 (𝒙+𝟒)!
Soit Ω l’univers : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 = 𝑨 𝒙+𝟔 = = = = 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
(𝒙+𝟔−𝟐)! (𝒙+𝟒)! (𝒙+𝟒)!
A l’évènement : « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national »
Soit 𝑨𝟏 :l’évènement « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national et son second choix sur un chanteur
𝑨𝟏 𝟏
𝒙×𝑨𝒙−𝟏 𝒙(𝒙−𝟏) 𝒙𝟐 −𝒙
national » : 𝑷 𝑨𝟏 = = =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓

Soit 𝑨𝟐 :l’évènement « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national et son second choix sur un chanteur
𝑨𝟏 𝟏
𝒙×𝑨𝟔 𝒙×𝟔 𝟔𝒙
international» : 𝑷 𝑨𝟐 = = =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
𝒙(𝒙−𝟏)
b.) Déduisons que 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 =
𝒙+𝟔 (𝒙+𝟓)
𝒙𝟐 −𝒙 𝟔𝒙 𝒙(𝒙+𝟓)
𝑨 = 𝑨𝟏 ∪ 𝑨𝟐 or 𝑨𝟏 ∩ 𝑨𝟐 = ∅ d’où 𝑷 𝑨 = 𝑷 𝑨𝟏 + 𝑷 𝑨𝟐 = + =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
𝒙
𝑷 𝑨 =
𝒙+𝟔

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𝟏 𝟏
𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑩 𝑨) 𝑨 𝒙−𝟏 × 𝑨 𝒙+𝟔 𝒙 − 𝟏 (𝒙 + 𝟔) 𝒙 − 𝟏
𝑷 𝑩 𝑨 = = = =
𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟓
𝒙 𝒙−𝟏 𝒙(𝒙 − 𝟏)
𝑷 𝑨∩𝑩 =𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑩 𝑨 = × =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙 + 𝟔 (𝒙 + 𝟓)
2.a) Déduisons que 𝒙 vérifie la relation : 𝒙𝟐 − 𝟏𝟑𝒙 − 𝟑𝟎 = 𝟎
𝟏
On constate qu’une fois sur deux le choix d’un auditeur est porté sur deux chanteurs nationaux revient à poser : 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 =
𝟐
𝒙(𝒙−𝟏) 𝟏
alors = ⟺ 𝟐𝒙 𝒙 − 𝟏 = 𝒙 + 𝟔 𝒙 + 𝟓 𝒅𝒐𝒏𝒄: 𝟐𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟏𝟏𝒙 + 𝟑𝟎
𝒙+𝟔 (𝒙+𝟓) 𝟐
D’où : 𝒙𝟐 − 𝟏𝟑𝒙 − 𝟑𝟎 = 𝟎
b.) le nombre de chanteurs nationaux sur cette liste
L’équation 𝒙𝟐 − 𝟏𝟑𝒙 − 𝟑𝟎 = 𝟎 admet deux solutions réels : 𝒙 = −𝟐 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟏𝟓 𝒎𝒂𝒊𝒔 − 𝟐 𝒆𝒔𝒕 𝒏é𝒈𝒂𝒕𝒊𝒇.
Alors il y a 𝟏𝟓 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒖𝒙 𝒔𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆.
II.1.a) La loi de probabilité de 𝑿
Les valeurs prises par 𝑿 sont : 𝑿 𝛀 = 𝟎; 𝟏; 𝟐
𝟎
𝑨𝟏𝟓 ×𝑨𝟐 𝟏𝟓 𝟏
𝟏
𝑨𝟏𝟓 ×𝑨𝟏 𝟏 𝟏
𝟔+𝑨𝟔×𝑨𝟔 𝟏𝟓×𝟔+𝟔×𝟏𝟓 𝟏𝟖𝟎 𝟑
𝟐
𝑨𝟏𝟓 ×𝑪𝟎 𝟏𝟓×𝟏𝟒 𝟏
𝑷 𝑿=𝟎 = 𝟐
𝟔
= = ;𝑷 𝑿=𝟏 = 𝟐 = = = ; 𝑷 𝑿=𝟐 = 𝟐
𝟔
= =
𝑨𝟐𝟏 𝟒𝟐𝟎 𝟏𝟒 𝑨𝟐𝟏 𝟒𝟐𝟎 𝟒𝟐𝟎 𝟕 𝑨𝟐𝟏 𝟒𝟐𝟎 𝟐

D’où le tableau de loi de probabilité de 𝑿


𝑿𝒊 0 1 2
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝟏 𝟑 𝟏
𝟏𝟒 𝟕 𝟐
𝟏𝟎
b.) vérifions que 𝑬 𝑿 =
𝟕
𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 𝟏𝟎
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 =𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝟎 + 𝟏 × 𝑷 𝑿 = 𝟏 + 𝟐 × 𝑷 𝑿 = 𝟐 = 𝟎 × +𝟏× +𝟐× = +𝟏=
𝟏𝟒 𝟕 𝟐 𝟕 𝟕
𝟏𝟎
Alors 𝑬 𝑿 =
𝟕
c.) Calculer la variance 𝑽(𝑿) et l’écart type 𝜹 𝑿 de 𝑿
𝟐 𝟏 𝟑 𝟏 𝟏𝟎 𝟐 𝟑 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟗
𝑽 𝑿 = 𝑬 𝑿𝟐 − 𝑬 𝑿 = 𝟎𝟐 × + 𝟏𝟐 × + 𝟐𝟐 × − = +𝟐− =
𝟏𝟒 𝟕 𝟐 𝟕 𝟕 𝟒𝟗 𝟒𝟗
𝟏𝟗
𝑽 𝑿 =
𝟒𝟗
𝟏𝟗 𝟏𝟗
𝝈 𝑿 = 𝑽(𝑿)= = ≈ 𝟎, 𝟔𝟐𝟑
𝟒𝟗 𝟕
2.a) Justifions que Y suit une loi binomiale
On effectue 𝒏 fois la même épreuve dans les conditions identiques avec la probabilité constante et les choix indépendants ;
𝟏
donc 𝒀 suit une loi binomiale de paramètre (𝒏; )
𝟐
𝟏
b.) Pour tout entier naturel ∈ 𝟎, 𝒏 , justifier que P 𝒀 = 𝒌 = 𝑪𝒌𝒏
𝟐𝒏
𝒌 𝒏−𝒌 𝒌 𝒏−𝒌 𝒏−𝒌+𝒌 𝒏
𝒌 𝒌 𝟏 𝟏 𝒌 𝟏 𝟏 𝒌 𝟏 𝒌 𝟏
𝑷 𝒀 = 𝒌 = 𝑪 𝒑𝒌 𝟏 − 𝒑 𝒏−𝒌
=𝑪 𝟏− =𝑪 =𝑪 =𝑪
𝒏 𝒏 𝟐 𝟐 𝒏 𝟐 𝟐 𝒏 𝟐 𝒏 𝟐
𝟏
P 𝒀 = 𝒌 = 𝑪𝒌𝒏 𝒏
𝟐
c.) Déterminons le nombre minimum d’auditeurs ayant participé au jeu pour que 𝑷𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗
𝟎 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏
𝑷 𝒀 ≥𝟏 =𝟏−𝑷 𝒀 = 𝟎 =𝟏−𝑪 = 𝟏−
𝒏 𝟐 𝟐
𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗 ⟺ 𝟏 − ≥ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟗𝟗 ≥ ; 𝑶, 𝟎𝟎𝟏 ≥
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝒏 𝟏 𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟎𝟏)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟏) ≤ 𝒍𝒏 alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟏) ≤ 𝒏𝒍𝒏 ou 𝒏 ≥ ≈ 𝟗, 𝟗𝟔𝟔
𝟐 𝟐 −𝒍𝒏𝟐
𝒏 ≈ 𝟏𝟎
Exercice 14

1) Calculer les probabilités 𝑷 𝑪 , 𝑷 𝑭/𝑪 , 𝑷 𝑪/𝑭 0,7 F


𝑷 𝑪 = 𝟔𝟓% =
𝟔𝟓
= 𝟎, 𝟔𝟓 ; 0
𝟏𝟎𝟎
0,65 C 0,3 𝐹
𝟕𝟎
𝑷 𝑭 𝑪 = 𝟕𝟎% = = 𝟎, 𝟕 ;
𝟏𝟎𝟎
0,45 F
2) Calculer la probabilité de l’évènement 𝑭
En appliquant la formule des probabilités totales :
0,35 𝐶
𝑷 𝑭 = 𝑷 𝑭 ∩ 𝑪 + 𝑷 𝑭 ∩ 𝑪 = 𝑷 𝑪 × 𝑷 𝑭 𝑪 + 𝑷(𝑪) × 𝑷(𝑭 𝑪) 0,55 𝐹

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𝑷 𝑭 = 𝟎, 𝟔𝟓 × 𝟎, 𝟕 + 𝟎, 𝟑𝟓 × 𝟎, 𝟒𝟓 = 𝟎, 𝟔𝟏𝟐𝟓
3) En déduire 𝑷 𝑭
On sait que : 𝑷 𝑭 = 𝟏 − 𝑷 𝑭 = 𝟏 − 𝟎, 𝟔𝟏𝟐𝟓 = 𝟎, 𝟑𝟖𝟕𝟓
4) Calculer 𝑃(𝐶 𝐹 )
𝑷(𝑪∩𝑭) 𝑷 𝑪 ×𝑷 𝑭 𝑪 𝟎,𝟔𝟓×𝟎,𝟕
On sait que 𝑷 𝑪 𝑭 = = = ≃ 𝟎, 𝟕𝟒𝟑
𝑷(𝑭) 𝑷(𝑭) 𝟎,𝟔𝟏𝟐𝟓
Exercice 15
0,75 T
1.a) La probabilité 𝑷(𝑩) de l’évènement B
𝑷 𝑩 = 𝟒𝟎% =
𝟒𝟎
= 𝟎, 𝟒 ; B 𝑇
𝟏𝟎𝟎
0,4 0,25
b.) La probabilité 𝑷𝑩 (𝑻) de T sachant que B est réalisé 0,5 T
𝟕𝟓 2
𝑷𝑩 𝑻 = 𝟕𝟓% = 0,6𝟕𝟓
= 𝟎,
𝟏𝟎𝟎 𝐵
0,48 𝑇
c.) La probabilité 𝑷𝑩 (𝑻) sachant que B n’est pas réalisé
𝟓𝟐
𝑷𝑩 𝑻 = 𝟓𝟐% = = 𝟎, 𝟓𝟐.
𝟏𝟎𝟎
2 .) Démontrons que la probabilité de l’évènement A est égal à 0,3
𝑷 𝑨 = 𝑷 𝑩 ∩ 𝑻 = 𝑷 𝑩 × 𝑷 𝑻 𝑩 = 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟕𝟓 = 𝟎, 𝟑 d’où 𝑷 𝑨 = 𝟎, 𝟑
3.) Calculer la probabilité de l’évènement T
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑻 = 𝑷 𝑻 ∩ 𝑩 + 𝑷 𝑻 ∩ 𝑩 = 𝑷 𝑩 × 𝑷 𝑻 𝑩 + 𝑷(𝑩) × 𝑷(𝑻 𝑩)
𝑷 𝑻 = 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟕𝟓 + 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟓𝟐 = 𝟎, 𝟔𝟏𝟐 d’où 𝑷 𝑻 = 𝟎, 𝟔𝟏𝟐
4.) Déduisons des questions précédentes que les évènements B et T ne sont pas indépendants
𝑷 𝑩 ∩ 𝑻 = 𝟎, 𝟑 𝒆𝒕 𝑷(𝑩) × 𝑷(𝑻) = 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟔𝟏𝟐 = 𝟎, 𝟐𝟒𝟒𝟖
On a donc 𝑷(𝑩 ∩ 𝑻) ≠ 𝑷(𝑩) × 𝑷 𝑻 ; on en déduit que 𝑩 𝒆𝒕 𝑻 ne sont pas indépendants.
𝟐𝟓
5.) Démontrer que la probabilité pour qu’un élève admis au test soit bachelier est égal à
𝟓𝟏
𝑷(𝑩∩𝑻) 𝟎,𝟑 𝟑𝟎𝟎 𝟐𝟓×𝟏𝟐 𝟐𝟓 𝟐𝟓
On sait que 𝑷𝑻 𝑩 = = = = = d’où 𝑷𝑻 𝑩 =
𝑻 𝟎,𝟔𝟏𝟐 𝟔𝟏𝟐 𝟓𝟏×𝟏𝟐 𝟓𝟏 𝟓𝟏
Partie B
1) Démontrer que la probabilité pour que 3 seulement des 5 élèves choisis soient bacheliers et admis au test est égal à
0,1323
X est la variable aléatoire égale au nombre d’étudiants bacheliers et admis au test parmi les 5 choisis. 𝑿 suit une loi binomiale
de paramètres 𝒏 = 𝟓 𝒆𝒕 𝑷 = 𝟎, 𝟑
𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟓 (𝟎, 𝟑)𝒌 𝟏 − 𝟎, 𝟑 𝟓−𝒌 ; alors 𝑷 𝑿 = 𝟑 = 𝑪 𝟑𝟓 (𝟎, 𝟑)𝟑 𝟎, 𝟕 𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟐𝟑
D’où 𝑷 𝑿 = 𝟑 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟐𝟑
Calculer l’espérance mathématique de la variance de X
𝑿 suit une loi binomiale de paramètres 𝒏 = 𝟓 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟑 alors 𝑬 𝑿 = 𝒏𝒑 = 𝟓 × 𝟎, 𝟑 = 𝟏, 𝟓
Exercice 16
1- Calculons les probabilités des évènements A, B et C
Dans cette université ; on a 3 filières seulement , alors : 𝑷 𝑨 + 𝑷 𝑩 + 𝑷 𝑪 = 𝟏
Les effectifs de la filière A sont le double de ceux de la filière B se traduit par : 𝑷 𝑨 = 𝟐𝑷(𝑩)
Les effectifs de la filière B sont le triple de ceux de la filière C se traduit par : 𝑷 𝑩 = 𝟑𝑷(𝑪)
𝑷 𝑨 +𝑷 𝑩 +𝑷 𝑪 = 𝟏 𝑷 𝑨 +𝑷 𝑩 +𝑷 𝑪 =𝟏
D’où le système : 𝑷 𝑨 = 𝟐𝑷(𝑩) ⟺ 𝑷 𝑨 = 𝟐𝑷(𝑩) alors en remplaçant 𝑷 𝑨 𝒆𝒕 𝑷 𝑪
𝟏
𝑷 𝑩 = 𝟑𝑷(𝑪) 𝑷 𝑪 = 𝑷(𝑪)
𝟑
𝟏 𝟏𝟎
Par leur expression dans la première équation on obtient : 𝟐𝑷 𝑩 + 𝑷 𝑩 + 𝑷 𝑩 = 𝟏 ⟺ 𝑷 𝑩 = 𝟏.
𝟑 𝟑
𝟑 𝟔 𝟑 𝟏
D’où 𝑷 𝑩 = ; 𝑷 𝑨 = = 𝒆𝒕 𝑷 𝑪 =
𝟏𝟎 𝟏𝟎 𝟓 𝟏𝟎
2- Calculer la probabilité que l’étudiant soit inscrit dans la filière A et soit une fille
On peut résumer cette situation par un arbre de probabilité 0,8 G
𝟑 𝟐𝟎 𝟑 3 A 0
𝑷 𝑨∩𝑮 =𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑮 𝑨 = × = 0,2 𝐺
𝟓 𝟏𝟎𝟎 𝟐𝟓 5
3- Montrer que P(𝑮)=
𝟏
3 0,7 G
𝟒
10
En appliquant la formule des probabilités totales : B
0,3 𝐺

1 0,6 G
C
10
0,4 𝐺
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𝑷 𝑮 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑮 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑮 + 𝑷(𝑪 ∩ 𝑮)
𝑷 𝑮 =𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑮 𝑨 +𝑷 𝑩 ×𝑷 𝑮 𝑩 +𝑷 𝑪 ×𝑷 𝑮 𝑪
𝟔 𝟐𝟎 𝟑 𝟑𝟎 𝟏 𝟒𝟎 𝟏𝟐𝟎 + 𝟗𝟎 + 𝟒𝟎 𝟐𝟓𝟎
𝑷 𝑮 = × + × + × = =
𝟏𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝟐𝟓 𝟏
D’où 𝑷 𝑮 = =
𝟏𝟎𝟎 𝟒
4- Calculer la probabilité que l’étudiant soit inscrit dans la filière A sachant que c’est une fille
𝟑
𝑷(𝑨 ∩ 𝑮) 𝟐𝟓 𝟑 𝟏𝟐
𝑷 𝑨 𝑮 = = 𝟏 = ×𝟒=
𝑷(𝑮) 𝟐𝟓 𝟐𝟓
𝟒
5- L’étudiant, choisit au hasard, n’est pas inscrit dans la filière A. calculons alors la probabilité que ce soit une fille
𝟏 𝟏𝟐 𝟏 𝟏𝟑
𝑷(𝑮 ∩ 𝑨) 𝑷(𝑮) × 𝑷(𝑨 𝑮) 𝑷 𝑮 (𝟏 − 𝑷(𝑨 𝑮) 𝟒 𝟏 − 𝟐𝟓 𝟒
×
𝟐𝟓 𝟏𝟑 𝟐 𝟏𝟑
𝑷 𝑮 𝑨 = = = = 𝟑 = 𝟐 = × =
𝑷(𝑨) 𝟏 − 𝑷(𝑨) 𝟏 − 𝑷(𝑨) 𝟏− 𝟏𝟎𝟎 𝟓 𝟐𝟓𝟎
𝟓 𝟓
𝟏𝟑
D’où 𝑷 𝑮 𝑨 =
𝟐𝟓𝟎
6- a).les différentes valeurs prises par la variable aléatoire X
𝑿 Ω = 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑; 𝟒; 𝟓
b.) X est la variable aléatoire donnant le nombre de filles parmi les 5 étudiants. 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres
𝟏
𝒏=𝟓 𝒆𝒕 𝒑 =
𝟒
𝟏 𝟑 𝟓−𝒌
La loi de probabilité de 𝑿 est définie par 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟓 ( )𝒌
𝟒 𝟒
c.) Calculer l’espérance mathématique E(X) de la variable aléatoire X
𝟏 𝟓
𝑬 𝑿 = 𝒏𝒑 = 𝟓 × =
𝟒 𝟒
Exercice 17
Avant de commencer cet exercice, il faut mieux faire un arbre qui résume la situation
1
1- a) Les valeurs prises par 𝑿: 𝑿 𝛀 = 𝟐𝟎; 𝟐𝟎, 𝟓; 𝟐𝟏; 𝟐𝟏, 𝟓; 𝟐𝟐 2 V 20 mn
1
𝟏 𝟓 V
b) Je justifie que 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 = 𝒆𝒕 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 = 4
O 20,5mn
𝟒 𝟏𝟔 1
4
mnmn
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 = 𝑷 𝑽 ∩ 𝑶 + 𝑷 𝑶 ∩ 𝑽 1
2 R 21 mn
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 1
2 V 20,5 mn
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 = × + × = + = = 1
4
𝟐 𝟒 𝟒 𝟐 𝟖 𝟖 𝟖 𝟒 O
1
4 O 21 mn
𝟏
D’où 𝑷(𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓)= 1
4
1
4
𝟒
R 21,5 mn
1
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 = 𝑷 𝑽 ∩ 𝑹 + 𝑷 𝑶 ∩ 𝑶 + 𝑷 𝑹 ∩ 𝑽 2 V 21 mn
1
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐+𝟏+𝟐 𝟓 R 4
O 21,5 mn
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 = × + × + × = + + = = 1
𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟐 𝟖 𝟏𝟔 𝟖 𝟏𝟔 𝟒 4

5 R 22 mn
D’où 𝑃(𝑋 = 21)=
16
c). Déterminer la loi de probabilité de X
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎 = × = ; 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏, 𝟓 = × + × = 𝒆𝒕 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟐 = × =
𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟖 𝟒 𝟒 𝟏𝟔
𝑿𝒊 20 20,5 21 21,5 22
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝟏 𝟏 𝟓 𝟏 𝟏
𝟒 𝟒 𝟏𝟔 𝟖 𝟏𝟔
2- Calculer l’espérance mathématique de X
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟐𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎 + 𝟐𝟎, 𝟓 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 + 𝟐𝟏 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 + 𝟐𝟏, 𝟓 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏, 𝟓 + 𝟐𝟐 ×
𝟏 𝟏 𝟓 𝟏 𝟏 𝟑𝟑𝟐
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟐 = 20× + 𝟐𝟎, 𝟓 × + 𝟐𝟏 × + 𝟐𝟏, 𝟓 × + 𝟐𝟐 × = = 𝟐𝟎, 𝟕𝟓
𝟒 𝟒 𝟏𝟔 𝟖 𝟏𝟔 𝟏𝟔
Alors 𝑬 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟕𝟓 = 𝟐𝟎𝒎𝒏𝟒𝟓𝒔
En moyenne le livreur mettra 𝟒𝟓𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒂𝒓𝒅
3- a) Calculer la probabilité qu’il arrive à 7 Heures précise chez le client
Il part à 𝟎𝟔𝒉𝟑𝟗𝒎𝒏 de la boulangerie, pour qu’il arrive à 𝟎𝟕 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒓é𝒄𝒊𝒔𝒆 chez le client il mettra 𝟐𝟏𝒎𝒏
𝟓
D’où 𝑷(𝑿 = 𝟐𝟏)=
𝟏𝟔
b) La probabilité qu’il arrive en retard chez le client
Il arrive en retard s’il met plus de 𝟐𝟏𝒎𝒏 pour arriver chez le client.

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𝟏 𝟏 𝟑
𝑷 𝑿 ≥ 𝟐𝟏, 𝟓 = 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏, 𝟓 + 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟐 = + =
𝟖 𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝟑
D’où 𝑷 𝑿 ≥ 𝟐𝟏, 𝟓 =
𝟏𝟔
4- a) Si on appelle 𝒀 la variable aléatoire égale au nombre de fois que le pain soit livré à 7 Heures précise pendant
𝟓
𝟏𝟎 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔, 𝒀 suit une loi binomiale de paramètre 𝒏 = 𝟏𝟎, 𝑷 = .
𝟏𝟔
𝒌 𝟓 𝟓 𝟏𝟎−𝒌
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝟏𝟎 ( )𝒌 × (𝟏 − )
𝟏𝟔 𝟏𝟔
En particulier, la probabilité pour que le pain soit livré exactement trois fois à 7 heures précises pendant 10 jours est : 𝑷 𝑿 =
𝟑=𝑪𝟑𝟏𝟎(𝟓𝟏𝟔)𝟑×(𝟏𝟏𝟏𝟔)𝟕≈𝟎,𝟐𝟔𝟔
b) La probabilité la probabilité pour que le pain soit livré au moins une fois à 7 heures précises pendant 10 jours est :
𝟎 𝟓 𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 =𝟏 − 𝑪 𝟏𝟎 ( )𝟎 × ( )𝟏𝟎−𝟎 = 𝟏 − ( )𝟏𝟎 ≈ 𝟎, 𝟗𝟕𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔 𝟏𝟔
d.) La probabilité de choisir au moins 2 fois Christian est : 𝑷 𝑿 ≥ 𝟐 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 − 𝑷 𝑿 = 𝟏
Exercice 18
Avant de commencer cet exercice, il faut mieux faire un arbre qui résume la situation :un joueur tire donc séries
de 5 ballons. Pour chaque série, le joueur marque 3 ou 4 ou 5 buts avec des probabilités respectives de 0,2 ou 0,5 ou 0,3. Ceci
conduit alors à l’arbre suivant

5 10
4 9
5
3 8

5 9

4 4 8
3 7
5 8
3 4 7
3 6

I) probabilité, pour un joueur pris au hasard, de réussir tous ses tirs au but lors d’un entrainement
Le joueur réussit tous ses tirs au but s’il marque 5 buts à chaque série. Comme la probabilité de marquer 5 buts durant une série
est 0,2 et que les résultats des séries sont indépendants, on a donc : 𝑷𝟏 = 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟐 = (𝟎, 𝟐)𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟒
1) les valeurs prises par X
X est la variable aléatoire égale au nombre de buts réussis par un joueur au cours d’un entrainement. Les valeurs que peut
prendre X sont donc : 𝑿 𝛀 = 𝟔; 𝟕; 𝟖; 𝟗; 𝟏𝟎
2) La loi de probabilité de 𝑿
𝑷 𝑿 = 𝟔 = 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟑 = 𝟎, 𝟎𝟗 ; 𝑷 𝑿 = 𝟕 = 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟓 + 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟑 = 𝟎, 𝟑𝟎; 𝑷 𝑿 = 𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟒
𝑷 𝑿 = 𝟖 = 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟐 + 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟓 + 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟑 = 𝟎, 𝟑𝟕 ; 𝑷 𝑿 = 𝟗 = 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟐 + 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟓 = 𝟎, 𝟐𝟎
On présente alors ces résultats sous forme de tableau
𝑿𝒊 6 7 8 9 10
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 0,09 0,30 0, 37 0,20 0,04
3) Calculer l’espérance mathématique de X
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟔 × 𝑷 𝑿 = 𝟔 + 𝟕 × 𝑷 𝑿 = 𝟕 + 𝟖 × 𝑷 𝑿 = 𝟖 + 𝟗 × 𝑷 𝑿 = 𝟗 + 𝟏𝟎 × 𝑷(𝑿 = 𝟏𝟎)
𝑬 𝑿 = 𝟔 × 𝟎, 𝟎𝟗 + 𝟕 × 𝟎, 𝟑𝟎 + 𝟖 × 𝟎, 𝟑𝟕 + 𝟗 × 𝟎, 𝟐𝟎 + 𝟏𝟎 × 𝟎, 𝟎𝟒 = 𝟕, 𝟖 D’où 𝑬 𝑿 = 𝟕, 𝟖
II) L’entrainement est réussi si le joueur marque au moins 8 buts durant les deux séries.
Alors 𝑷 𝑿 ≥ 𝟖 = 𝑷 𝑿 = 𝟖 + 𝑷 𝑿 = 𝟗 + 𝑷 𝑿 = 𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟑𝟕 + 𝟎, 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟎𝟒 = 𝟎, 𝟔𝟏
D’où 𝑷 𝑿 ≥ 𝟖 = 𝟎, 𝟔𝟏
III) Y est la variable aléatoire égale au nombre de séances d’entrainement réussies ou succès en 10 séances
d’entrainement. Comme pour chaque séance, la probabilité que la séance soit un succès est 𝒑 = 𝟎, 𝟔𝟏 et que les résultats
sont supposés indépendants les unes des autres, on voit alors que Y suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 =
𝟏𝟎 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟔𝟏)
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𝒌
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝟏𝟎 (𝟎, 𝟔𝟏)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟔𝟏)𝟏𝟎−𝒌
1) La probabilité de n’avoir aucun échec lors des 10 séances
𝟏𝟎
𝑷 𝑿 = 𝟏𝟎 = 𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟏𝟎 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝟎 = (𝟎, 𝟔𝟏)𝟓 ≈ 𝟎, 𝟎𝟕
𝟏𝟎
2) La probabilité d’avoir exactement 6 succès
𝟔
𝑷 𝑿=𝟔 =𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟔 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝟒 ≈ 𝟎, 𝟐𝟓𝟎
𝟏𝟎
3) La probabilité d’avoir au moins 1 succès
𝟎
𝑷 𝑿≥𝟏 = 𝟏−𝑷 𝑿 =𝟎 =𝟏−𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟎 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝟏𝟎−𝟎 = 𝟏 − (𝟎, 𝟑𝟗)𝟏𝟎 ≈ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗
𝟏𝟎
IV) Ici on a 𝒏 séances d’entrainement, Y suit une loi binomiale de paramètres (𝒏; 𝒑 = 𝟎, 𝟔𝟏)
𝒌
𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟔𝟏)𝒏−𝒌
𝒏
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟎 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟑𝟗)𝒏
𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗 ⟺ 𝟏 − 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟗 ≥ 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏 ; 𝑶, 𝟎𝟏 ≥ 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏
𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟏)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟏) ≤ 𝒍𝒏 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏
alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟏) ≤ 𝒏𝒍𝒏(𝟎, 𝟑𝟗) ou 𝒏 ≥ ≈ 𝟒, 𝟖𝟗
𝒍𝒏(𝟎,𝟑𝟗)
𝒏≈𝟓
Exercice 19
Onpeutrésumercettesituation par l’arbresuivant

3 𝑁
𝑘
−−
−𝑁
A 𝑘−3
1 𝑘
6 2
𝑘
𝑁
2
6 B
𝑘−2 𝑁
3 𝑘
6 1
𝑘 𝑁
C

𝑘 − 111 𝑁
𝑘

𝟓
1- a) Montrons que la probabilité qu’il obtienne une boule noire est égale à
𝟑𝒌
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑵 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑵 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑵 + 𝑷 𝑪 ∩ 𝑵
𝟏 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟏 𝟑 + 𝟒 + 𝟑 𝟏𝟎
𝑷 𝑵 =𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑵 𝑨 +𝑷 𝑩 ×𝑷 𝑵 𝑩 +𝑷 𝑪 ×𝑷 𝑵 𝑪 = × + × + × = =
𝟔 𝒌 𝟔 𝒌 𝟔 𝒌 𝟔𝒌 𝟔𝒌
𝟓
D’où 𝑷 𝑵 =
𝟑𝒌
b) Calculons la probabilité que le dé ait amené le 1 sachant que la boule tirée est noire
𝟏 𝟑 𝟏
𝑷(𝑨∩𝑵) 𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑵 𝑨 × 𝟏 𝟑𝒌 𝟑
On sait que : 𝑷 𝑨 𝑵 = = = 𝟔 𝒌
𝟓 = 𝟐𝒌
𝟓 = × =
𝑷(𝑵) 𝑷(𝑵) 𝟐𝒌 𝟓 𝟏𝟎
𝟑𝒌 𝟑𝒌
𝟑
D’où 𝑷 𝑨 𝑵 =
𝟏𝟎
𝟏
a. Déterminons 𝒌 pour que la probabilité d’obtenir une boule noire soit supérieure à
𝟐
𝟏 𝟓 𝟏 𝟓 𝟏 𝟏𝟎−𝟑𝒌 𝟏𝟎
𝑷 𝑵 > ⟺ > ⟺ − >0⟺ > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 10 − 3𝒌 > 0 ; 𝒌 <
𝟐 𝟑𝒌 𝟐 𝟑𝒌 𝟐 𝟔𝒌 𝟑
D’où 𝒌 = 𝟑
𝟏
b. Déterminons𝒌 pour que la probabilité d’obtenir une boule noire soit égale à
𝟑𝟎
𝟏 𝟓 𝟏
𝐏 𝐍 = ⟺ = ⟺ 𝟑𝐤 = 𝟏𝟓𝟎 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐤 = 𝟓𝟎
𝟑𝟎 𝟑𝒌 𝟑𝟎
D’où 𝒌 = 𝟓𝟎

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1) X est la variable aléatoire égale au nombre de parties réussies ou succès en 20 parties. Comme pour chaque partie, la
𝟏
probabilité que la partie soit un succès est 𝒑 = et que les résultats sont supposés indépendants les uns des autres,
𝟑𝟎
𝟏
on voit alors que X suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 = 𝟐𝟎 𝒆𝒕 𝒑 = )
𝟑𝟎
𝒌 𝟏 𝟏 𝟐𝟎−𝒌
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝟐𝟎 ( )𝒌 × (𝟏 − )
𝟑𝟎 𝟑𝟎
En particulier la probabilité qu’il obtienne au moins une fois une boule noire est :
𝟎 𝟏 𝟎 𝟐𝟗 𝟐𝟗
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 =𝟏−𝑷 𝑿 =𝟎 =𝟏−𝑪 ( ) × ( )𝟐𝟎−𝟎 = 𝟏 − ( )𝟐𝟎
𝟐𝟎 𝟑𝟎 𝟑𝟎 𝟑𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 ≈ 𝟎, 𝟒𝟗𝟐
Exercice 20

Un arbre pondéré pour résumer l'énoncé :

A l'événement « le client interrogé voyage pour des raisons professionnelles »


T l'événement « le client interrogé voyage pour des raisons touristiques »
D l'événement « le client interrogé voyage pour des raisons autres que professionnelles ou touristiques »
P(V) = 0,40 ; P(𝑽) = 0,60
F l'événement « le client interrogé voyage en première classe ».
Si E et F sont deux événements, on note p(E) la probabilité que E soit réalisé, et pF (E) la probabilité que E soit réalisé sachant
que F est réalisé. D'autre part, on notera 𝑬l'événement contraire de E.
1. P(A) = 0,4 ; P(T) = 0,6 p(V) = 0,4 , PA(V) = 0,6 ; PT(V) =0,2
2.a. P(A∩ V) = PA(V) P(A) = 0,6 0,4 = 0,24
b. P(T ∩V) = PA(T) P(A) = 0,2 0,35 = 0,07
c. P(A ∩V) + P(T ∩V) + P(D ∩V) = P(V)
d'où P(D ∩V) = P(V) - P(A ∩V) - P(T ∩V) = 0,4 - 0,24 - 0,07 = 0,09
La probabilité que le client interrogé voyage en première classe et pour des raisons autres que professionnelles ou touristiques
est de 0,09 .
3. La probabilité que le client interrogé voyage pour des raisons professionnelles sachant qu'il a choisi la première classe est de
0,6 :
𝑷(𝑨∩𝑽) 𝟎,𝟐𝟒
𝑷𝑽 (𝑨) = = = 0,6.
𝑽 𝟎,𝟒
4. a. Notons 𝑽𝒏 : 𝒍′é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕"au moins un de ces 𝒏 clients voyage en seconde classe "
alors 𝑽𝒏 représente l'évènement : " aucun des 𝒏 clients voyage en seconde classe "
On choisit 𝒏 « clients de cette compagnie aérienne d'une façon indépendante donc :
𝒑𝒏 = P(𝑽𝒏 ) = 1 - P(𝑽𝒏 ) = 1 - 0,4n .

𝒑𝒏 > 0,9999 ⇒ 𝟏 − 𝟎, 𝟒𝒏 > 0,9999 ⟹ −𝟎, 𝟒𝒏 > −𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏 ⟹ 𝟎, 𝟒𝒏 < 0,0001 ⟹ 𝒍𝒏(𝟎, 𝟒𝒏 ) < 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏)

𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏
⟹ 𝒏𝒍𝒏 𝟎, 𝟒 < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏 ⟹ 𝒏 > ⟹ 𝒏 ≈ 𝟏𝟎, 𝟎𝟓
𝒍𝒏 𝟎, 𝟒
le plus petit entier n pour lequel 𝒑𝒏 > 0,9999 est donc n = 11

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CHAPITRE VIII : NOMBRES COMPLEXES
Introduction
Le XIX siècle s’est émerveillé sur « ces nombres qui mêlent le réel et l’imaginaire ! ».
La construction des nombres complexes a enregistré la contribution d’éminents mathématiciens à qui s’est posé la nécessité
de trouver une racine carré de -1!
Citons Euler, Hamilton, Cauchy…
Jean le Rond d’Alembert (1717-1783) conjectura, sans pouvoir le prouver, que « dans l’ensemble des nombres complexes,
tout polynôme de degré 𝑛 a exactement 𝑛 racines… »
Niels Henrik Abel et Évariste Galois apportèrent la preuve de cette base fondamentale de l’algèbre.
L’écriture d’un nombre complexe sous forme exponentielle est due à Euler.
Elle facilite les calculs dans ℂ car elle transforme les règles de calcul sur les produits et les quotients en règles de calcul sur
les puissances.
La formule 𝑒 𝑖𝜋 + 1 = 0, qui aurait été écrite la première fois par Euler, a frappé les imaginations du fait qu’elle lie entre eux,
de façon simple, cinq nombres fondamentaux, dont trois (𝑖, 𝑒 𝑒𝑡 𝜋) restaient à l’époque, quelque peu mystérieux.

Léonardo EULER (1707-1783)


FICHE DE COURS
1-Définition : forme algébrique d’un nombre complexe
On suppose le nombre 𝑖, solution de l’équation 𝑥 2 + 1 = 0
Remarque : le nombre 𝑖 n’est pas un nombre réel puisque 𝑖 2 = −1
Définition
On appelle nombre complexe tout nombre écrit sous la forme : 𝑎 + 𝑖𝑏ou 𝑎 + 𝑏𝑖où 𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels.
L’ensemble des nombres complexes est noté ℂ.
a) Forme algébrique d’un nombre complexe
Définition
L’écriture 𝑎 + 𝑖𝑏 (𝑎, 𝑏 sont des nombres réels) est appelé forme algébrique du nombre complexe .
𝑎 est appelé la partie réel de 𝑧. on note : 𝑎 = 𝑅𝑒 𝑧 .
𝑏 est appelé la partie imaginaire de z on note : 𝑏 = 𝐼𝑚(𝑧).
b) Identification de deux nombres complexes
Propriété 𝑎 = 𝑎′
𝑎, 𝑏, 𝑎’ et 𝑏’ étant des nombres réels on a ; 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑎′ + 𝑖𝑏 ⇔‘ 𝑏 = 𝑏′
2) Conjugué, inverse et quotient d’un nombre complexe
Définition
𝑎 et 𝑏 étant deux nombres réels, le conjugué de 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 est 𝑧 = 𝑎 − 𝑖𝑏.
Propriété 1
𝑧 est réel si et seulement si 𝑧 = 𝑧
𝑧 est imaginaire si et seulement si 𝑧 = −𝑧
𝑧 + 𝑧 = 2𝑅𝑒 𝑧 et 𝑧 − 𝑧 = 2𝑖𝐼𝑚𝑒 𝑧
Propriété 2
Soit 𝑧 et 𝑧’ deux nombres complexes
1 1 𝑧 𝑧
𝑧 + 𝑧′ = 𝑧 + 𝑧′ ; 𝑧 − 𝑧′ = 𝑧 − 𝑧′ ; 𝑧 × 𝑧′ = 𝑧 × 𝑧′ ; 𝑧
=𝑍 𝑧≠0 ; 𝑧
= 𝑍 𝑧 ≠ 0 . 𝑧 = 𝑧.
3) Affixe-Module -Argument
a) Affixe d’un point d’un vecteur
On appelle plan complexe, le plan rapporté à un repère orthonormal(𝑂, 𝑢, 𝑣 )
Définition
Au nombre complexe 𝑧 d’écriture 𝑎 + 𝑖𝑏, on peut associer :
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1) Le point 𝑀 de coordonnées (𝑎 ; 𝑏) dans le plan complexe.
𝑧 s’appelle l’affixe du point 𝑀 ; 𝑀 s’appelle le point image du nombre complexe 𝑧
𝑎
2) Le vecteur 𝑂𝑀 de coordonnées dans le repère 𝑂, 𝑢, 𝑣 .
𝑏
𝑧 s’appelle l’affixe du vecteur 𝑂𝑀 ; 𝑂𝑀 s’appelle le vecteur image du nombre complexe 𝑧.
b) Propriétés des affixes
Propriétés
1) 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 ont pour affixes respectives 𝑧 et 𝑧’, 𝑘 𝜖 ℝ alors 𝑢 + 𝑣 a pour affixe 𝑧 + 𝑧’ , 𝑘𝑢 a pour affixe 𝑘𝑧.
2) Soit 𝐴 et 𝐵 deux points du plan complexe, d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 alors l’affixe du vecteur 𝐴𝐵 est 𝑧𝐵 − 𝑧𝐵 .
c) Module d’un nombre complexe
Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe d’image 𝑀.
Le module de 𝑧 est : 𝑂𝑀 = 𝑧 = 𝑧𝑧
Si 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 alors 𝑧 = 𝑎2 + 𝑏 2
Propriété
A et B étant deux points d’affixes respectives. 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 alors on a : 𝐴𝐵 = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
Règles de calcul
1 1
z = z ; z + z′ ≤ z + z′ (Inégalité du triangle) ; = ( 𝑧 𝜖 ℂ∗
𝑧 𝑧
𝑧 𝑧
𝑧 × 𝑧′ = 𝑧 × 𝑧′ ; 𝑧 𝑛 = 𝑧 𝑛
𝑛𝜖ℕ ; 𝑧′
= 𝑧′
(𝑧 ′ 𝜖 ℂ∗ ).
Argument d’un nombre complexe
Définition
Soit 𝑜, 𝑢, 𝑣 un repère du plan. Etant donné un nombre complexe non nul 𝑧 d’image 𝑀, l’argument de 𝑧 est :
𝐴𝑟𝑔 𝑧 = 𝑀𝑒𝑠(𝑢, 𝑂𝑀).
𝑀(𝑧)

Θ = arg⁡
(𝑧)
𝑣
Θ 𝑢
o

Propriétés
1
arg z1 × z2 = argz1 + argz2 + 2kπ (k ϵℤ) ; 𝑎𝑟𝑔 𝑧
= −𝑎𝑟𝑔𝑧 + 2𝑘𝜋 (𝑧 𝜖 ℂ∗ ; 𝑘 𝜖 ℤ)
𝑧1
𝑎𝑟𝑔 𝑧′ 2
= 𝑎𝑟𝑔𝑧1 − 𝑎𝑟𝑔𝑧2 + 2𝑘𝜋 (𝑧1 , 𝑧2 𝜖 ℂ∗ ; 𝑘 𝜖 ℤ) ; 𝑎𝑟𝑔 𝑧 𝑛 = 𝑛𝑎𝑟𝑔𝑧 + 2𝑘𝜋 (𝑛 𝜖 ℕ; 𝑘 𝜖 ℤ)
Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul
Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul de module 𝑟 d’argumentθ, 𝑧 a pour forme trigonométrique :𝑧 = 𝑟 cos θ + 𝑖 sin θ .
Remarques
On note 𝑒 𝑖θ = cos θ + 𝑖 sin θ.
On a donc 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖Θ est la forme exponentielle de 𝑧.
Un nombre complexe est de module 1 si et seulement si il existe un réel 𝜃 tel que :
𝑧 = cos θ + 𝑖 sin θ.
𝑒 𝑖Θ = 1.
Formule de Moivre
cos θ + 𝑖 sin θ 𝑛 = cos nθ + 𝑖 sin nθ 𝑛 𝜖 ℕ .
Opérations avec la notation exponentielle.
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Soit 𝑧 un nombre complexe tel que 𝑧 = 𝑟 et 𝑎𝑟𝑔 𝑧 = Θ on a : 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖Θ
𝑧1 𝑟 1 1
𝑧1 × 𝑧2 = 𝑟1 × 𝑟2 𝑒 𝑖 θ 1 +θ 2
; 𝑧′ 2
= 𝑟1 𝑒 θ 1 −θ 2 ; 𝑧 = 𝑟 𝑒 −𝑖θ ; 𝑧 𝑛 = 𝑟 𝑛 𝑒 𝑖𝑛 θ .
2
Formules de Euler
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒−𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃
cos 𝜃 = 2
; sin 𝜃 = 2𝑖
4) RÉSOLUTION D’ÉQUATION
a) Racines nièmesd’un nombre complexe
Définition
𝑛 étant un nombre entier naturel non nul et 𝑍 un nombre complexe
On appelle racine nième de 𝑍 tout nombre complexe 𝑧 tel que : 𝑧 𝑛 = 𝑍.
Méthode de détermination
Z = rei𝛼 et 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 où 𝑟, 𝜌 𝜖 ℝ+ ∗ × ℝ+ ∗ et 𝛼, 𝜃 𝜖 ℝ2
𝑛
𝜌= 𝑟
𝑛 i𝛼 𝑛 𝑖𝑛𝜃 𝛼 +2𝑘𝜋 avec 𝑘 𝜖 0,1,2, … . . , 𝑛 − 1 .
𝑍 = 𝑧 ⟺ re = 𝜌 𝑒 ⇔ 𝛼+2𝑘𝜋 𝑛 𝑖
𝜃= d’où 𝑧𝑘 = 𝑟 𝑒 𝑛
𝑛
Propriété
Soit rei𝛼 un nombre complexe non nul et 𝑛 un nombre entier naturel (𝑛 ≥ 2)
𝛼 +2𝑘𝜋
𝑛 𝑖
rei𝛼 admet 𝑛 racines 𝑛ièmestels que : 𝑧𝑘 = 𝑟 𝑒 𝑛 ; 𝑘 𝜖 0,1,2, … . . , 𝑛 − 1 .
Les images de ces racines 𝑛ièmes sont les sommets d’un polygone régulier à 𝑛 côtés inscrit dans le cercle de centre O et de
𝑛
rayon 𝑟.
Remarque
La somme des 𝑛 racines 𝑛ièmes d’un nombre complexe non nul est nulle.
b) Résolution de l’équation du second degré dans ℂ
Propriété
Soit l’équation 𝑎𝑍 2 + 𝑏𝑍 + 𝐶 = 0 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres complexes 𝑎 ≠ 0
On pose : ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 et on désigne par 𝛿 𝑒𝑡 − 𝛿 les racines carrées dans ℂ de ∆.
𝑏
Si : ∆= 0, alors (E) a une solution double : −
2𝑎
−𝑏−𝛿 –𝑏+𝛿
Si : ∆≠ 0, alors (E) a deux solutions distinctes : et
2𝑎 2𝑎
Formule du binôme de newton
Propriété
Pour tous nombres complexes non nuls 𝑥 et 𝑦 pour tout nombre entier naturel 𝑛 plus grand
n n
𝑘
que 1, 𝑥 + 𝑦 𝑛
= Σ 𝐶𝑛𝑘 𝑥 𝑛−𝑘 𝑦 𝑘 ; 𝑥 − 𝑦 𝑛 = Σ (−1)𝑘 𝐶𝑛 𝑥𝑛−𝑘 𝑦𝑘
k=0 k=0
p−1 p p
Triangle de pascal Cn−1 + Cn−1 = Cn
P 0 1 2 3 4 5 6
n
0 1
1 1 1
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
6 1 6 15 20 15 6 1

Nombres complexes et transformations du plan


Quelques configurations de base
Soient 𝐴, 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 les points d’affixes 𝑧𝐴 ; 𝑧𝐵 ; 𝑧𝐶 𝑒𝑡 𝑧𝐷
Propriétés

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𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 étant trois points distincts du plan complexe on a :
𝑧 −𝑧
𝐴𝑟𝑔 𝑧𝐶 −𝑧𝐴 = 𝑚𝑒𝑠 𝐴𝐵; 𝐴𝐶 .
𝐵 𝐴
𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴 ∗
Si 𝜖 ℝ alors les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés.
𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴 ∗
Si 𝜖 𝑖ℝ alors 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle en 𝐴.
𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
𝜋 𝜋
𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴 𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴
Si
𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
= 𝑒 𝑖 3 ouSi 𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
= 𝑒 −𝑖 3 alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 est équilatéral
𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴 𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴
Si
𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
= 𝑒 𝑖𝜃 ouSi 𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
= 𝑒 −𝑖𝜃 𝜃 ≠ 𝑘𝜋; 𝑘 𝜖 ℤ alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle en A.
𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴 𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴
Si
𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
= 𝑖ouSi 𝑧𝐵 −𝑧 𝐴
= −𝑖alors le triangle ABC est rectangle isocèle en A.
𝑧 𝐶 −𝑧𝐵 𝑧𝐷 −𝑧𝐵
Si
𝑧 𝐶 −𝑧 𝐴
∶ 𝑧𝐷 −𝑧 𝐴

𝜖 ℝ Alors les points 𝐴; 𝐵; 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont cocycliques.

b)Transformations du plan :Dans toute la suite du cours , (O, I, J) est un repère orthogonal du plan et ℂ représente
l’ensemble des nombres complexes. Soit 𝑧 et 𝑧’ des éléments de ℂ.
1) Symétries
La symétrie orthogonale d’axe (OI) a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑧.
La symétrie orthogonale d’axe (OJ) a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = −𝑧.
La symétrie de centre O a pour écriture complexe : 𝑧′ = −𝑧.
2) Translation
La translation de vecteur 𝑢non nul d’affixe 𝑏 a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑧 + 𝑏.
3) Rotation de centre O
La rotation de centre O et d’angle orienté 𝜃 a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧.
4) Rotation de centre quelconque
Propriété :
𝜃 est un nombre réel et 𝜔 un nombre complexe. La transformation complexe 𝑓 associée à la rotation d’angle orienté 𝜃 et de
centre le point Ωd’affixe 𝜔 est de la forme :
𝑓: ℂ ⟶ ℂ
𝑖𝜃
𝑧 ↦ 𝑒 𝑧 + 𝑏; 𝑏 𝜖 ℂ.
5) Homothétie de centre O.
L’homothétie de centre O et de rapport 𝑘 (𝑘 𝜖 ℝ∗ ) a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑘𝑧.
6) Homothétie de centre quelconque
Propriété
𝑘 𝜖 ℝ∗ . et 𝜔 𝜖 ℂ. La transformation complexe 𝑓 associé à l’homothétie de rapport 𝑘 et de centre Ω d’affixe 𝜔 est de la
forme :
𝑓: ℂ ⟶ ℂ
𝑧 ↦ 𝑘𝑧 + 𝑏; 𝑏 𝜖 ℂ.
c) Les similitudes directes du plan
Définition
Soit 𝑘 un nombre réel strictement positif, on appelle similitude directe du plan orienté et de rapport 𝑘, toute transformation de
ce plan qui multiplie les distances par 𝑘 et conserve les angles orientés.
Remarque :
𝑓 est une similitude directe de rapport 𝑘 et d’angle orienté 𝜃 si et seulement si pour 𝑁 et 𝑀 deux points du plan tels que
𝑀′ 𝑁 ′ = 𝑘𝑀𝑁
𝑓(𝑀) = 𝑀’ et 𝑓(𝑁) = 𝑁’ on a :
𝑚𝑒𝑠 𝑀𝑁 , 𝑀′𝑁′ = 𝜃
Exemples :
Une similitude directe a pour rapport 1 si et seulement si c’est une translation ou une rotation

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Une homothétie est une similitude directe de rapport 𝑘 .
La composée de deux similitudes de rapports respectifs 𝑘1 et 𝑘2 est une simillitude directe de rapport 𝑘1 𝑘2 .
1
L’application réciproque d’une similitude directe de rapport 𝑘 est une similitude de rapport
𝑘
Écriture complexe d’une similitude directe du plan
Toute similitude directe du plan a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 𝑎 𝜖 ℂ∗ ; 𝑏 𝜖 ℂ .
Éléments caractéristiques d’une similitude directe
Si 𝑆 est une similitude directe du plan d’écriture complexe 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 𝑎 𝜖 ℂ∗ ; 𝑏 𝜖 ℂ alors
𝑎 = 𝑘 est le rapport de 𝑆.
arg 𝑎 = 𝜃 + 2𝑘𝜋 𝑘 𝜖 ℤ est l’angle de 𝑆.
𝑏
𝑧Ω = 1−𝑎 est l’affixe du centre Ω de S (𝑎 ≠ 1).

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
Donner la forme algébrique de chacun des nombres complexes suivants :
a) 𝑧 = 2 + 𝑖 1 − 𝑖 − 3 − 2𝑖 2
+ 5 − 𝑖 5 + 𝑖 ; b) 𝑧 = 3𝑖 2 + 8𝑖 − 7 5 − 2𝑖 + 1 + 2𝑖 2
;
1 1 5+7𝑖 4−3𝑖
c) 𝑧 = ; d) 𝑧 = ; e) 𝑧 = ; f) 𝑧 =
3+2𝑖 2−𝑖 3 1+𝑖 𝑖
Exercice 2
Quel est le nombre complexe conjugué de chacun des nombres complexes suivants
1 3−𝑖
a) 𝑧 = 2 + 4𝑖; b) 𝑧 = 1 − 5𝑖; c) 2𝑖 4 − 𝑖 ; d) 𝑧 = 3 + 𝑖 −5𝑖 + 3 ; e)𝑧 = ; f) 𝑧 = ;g) 𝑧 = 5; 𝑧 = 6𝑖.
2+𝑖 6𝑖−2
Exercice 3
Calculer le module de chacun des nombres complexes suivants
a) 𝑧 = 2 + 4𝑖; b) 𝑧 = 1 − 5𝑖; c) −7 + 𝑖; d) 𝑧 = −1 − 3𝑖; e)𝑧 = −6𝑖;
1+𝑖 2−3𝑖 3+4𝑖
f) 𝑧 = −8; g) 𝑧 = 2+𝑖 3 3+𝑖 5 2 + 𝑖 5 ; h) 𝑧 = ; i) 𝑧 =
1−𝑖 6+4𝑖 15−8𝑖
Exercice 4
Ecris sous forme trigonométrique chacun des nombres complexes suivants:
𝑎 = 1 + 𝑖; 𝑏 = 1 − 𝑖 3; 𝑐 = 3 + 𝑖; 𝑑 = 𝑖;
Exercice 5
On donne 𝑧 = 1 + 𝑖 1 − 𝑖 3 . Calculer𝑧.
Écris sous forme trigonométrique chacun des nombre complexes suivants :
1−𝑖 3
(1) 𝑧1 = 1 + 3 + 𝑖 1 − 3 ; (2) 𝑧2 =
1−𝑖
Exercice 6
On donne 𝑧 = 3 + 𝑖
a) Écris 𝑧 sous forme trigonométrique et exponentielle
b) En déduire 𝑧 2013
Exercice 7
1) Déterminer le module et un argument de définie par :𝑧1 =
6+𝑖 2
2
; 𝑧2 = 1 − 𝑖 ; 𝑧 = 𝑧𝑧1
2
7𝜋 7𝜋
2) En déduire les valeurs exacte de cos 12 et sin 12
Exercice 8
1
On donne les deux nombres complexes définis par : 𝑧1 = −1 − 𝑖; 𝑧2 =
2
+ 𝑖 23
𝑧1
1) Écris sous forme algébrique
𝑧2
𝑧1
2) En déduire un module et un argument de
𝑧2
11𝜋 11𝜋
3) Déduire des questions précédentes les valeurs exactes cos 12
et sin 12
Exercice 9
Le plan est muni d’un repère orthonormal direct 𝑜, 𝑢, 𝑣 .
1 𝑧−2
Au point 𝑚 d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 , avec z≠ , on associe le point 𝑀 d’affixe 𝑍 =
2 2𝑧−1
1) Exprimer les coordonnées 𝑋 et 𝑌 de M à l’aide des coordonnées 𝑥 et 𝑦 de 𝑚.
2) Déterminer l’ensemble des points 𝑚 du plan tels que :
a) 𝑍 soit un réel.
b) Z soit un imaginaire pur
c) 𝑍 = 1
Exercice 10
Déterminer les racines carrées des nombres complexes suivants :
a) 𝑍 = 7 + 24𝑖; b) 𝑧 = 6 − 6𝑖 3 ; c)Z=1 + 𝑖 3 ; d) 𝑧 = −4𝑖

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Exercice 11
On donne les nombres complexes 𝑧 et 𝑢 définis par : 𝑧 = −8 3 + 8𝑖 et 𝑢 = 6 − 2 + 𝑖 6+ 2 .
1) Écrire le nombre complexe 𝑧 sous forme trigonométrique.
Déterminer les racines carrées de 𝑧 sous la forme trigonométrique.
2) Calculer 𝑢2 .
Utiliser ce résultat pour exprimer les racines carrées de z sous leur forme algébrique.
5𝜋 5𝜋
En déduire la valeur exacte de cos 12 et de sin 12
Exercice 12
Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧 2 − 𝑧 + 2 = 0.
Exercice 13
Soit 𝑧 = 1 + 𝑖 3 un nombre complexe.
1) Mettre 𝑧 sous forme trigonométrique
2) Déduire les racines cubiques de 𝑧
Exercice14
Résoudre dans ℂ l’équation (E) : 𝑧4 = 8 2 −1 + 𝑖 .
Exercice 15
Résoudre dans ℂ les équations suivantes :
(1) 𝑧 2 + 4 = 0; 2 𝑧 2 − 5𝑧 + 9 = 0; (3) 𝑧 2 − 𝑧 − 2 = 0; 4 : 𝑧 2 − 6𝑧 + 9 = 0;(5) 𝑧 2 + 𝑖𝑧 + 1 + 3𝑖 = 0;
Exercice 16
Soit l’équation (E) : 𝑧 3 + 4 − 5𝑖 𝑧 2 + 8 − 20𝑖 𝑧 − 40𝑖 = 0
a) Montrer que (E) admet une solution imaginaire pure et la déterminer.
b) Montrer que (E) peut se mettre sous la forme : 𝑧 − 5𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏 ; 𝑎, 𝑐 ∈ ℂ.
c) Résoudre dans ℂ l’équation (E)
Exercice 17
Soit 𝑃 le polynôme défini par : 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 − 11 + 2𝑖 𝑧 2 + 2 17 + 7𝑖 𝑧 − 42
1) Démontrer qu’il existe un nombre réel 𝛼 solution de l’équation : 𝑃 𝑧 = 0
2) Déterminer le polynôme Q tel que : 𝑃 𝑧 = 𝑧 − 𝛼 𝑄 𝑧 .
3) Résoudre dans ℂ l’équation : 𝑃 𝑧 = 0.
Exercice 18
A, B, C, D étant des points d’affixes respectives : 3 + 2𝑖; 3 + 𝑖; −2𝑖; 1 − 𝑖.Calculer 𝑚𝑒𝑠 𝐴𝐵, 𝐶𝐷
Exercice 19
A, B, C étant des points d’affixes respectives −1 − 𝑖; 2 + 3𝑖; −10 − 13𝑖. Démontrer que A, B et C sont alignés.
Exercice 20
3
𝐴,𝐵,𝐶 étant des points d’affixes respectives −1 − 𝑖 ; 4 + 𝑖; −2 + 2 𝑖. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle en A.
Exercice 21
Dans le plan complexe à tout point M d’affixe 𝑍, on associe le point 𝑀′d’affixe𝑍 ′ définie par :
1) 𝑍′ = 𝑍 + 1 + 2𝑖
2) 𝑍′ = −3𝑖𝑍 + 2 − 𝑖
Déterminer les éléments caractéristiques de la transformation f du plan qui, à tout point M d’affixe 𝑍 associe le point M’ d’affixe𝑍′.
Exercice 22
Dans le plan complexe soit les points 𝑀 et 𝑀′ d’affixes 𝑍et 𝑍 ′ respectivement tels que :𝑍 + 𝑍 ′ = 2
1) Démontrer que le point 𝑀′ est l’image du point 𝑀 par la symétrie S de centre le point I d’affixe 1.
𝜋
2) Soit 𝑟 la rotation de centre O d’affixe 0 et d’angle 2 Démontrer que 𝑟 ⋄ 𝑠 est une rotation dont on précisera le centre et l’angle.
Exercice 23
Dans le plan complexe, on considère le point 𝐴 d’affixe 2 et les transformations suivantes :
- h est l’homothétie de centre 𝐴 et de rapport 2.
𝜋
- 𝑟 est la rotation de centre 𝑂 et d’angle
3

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1) Quelle est la nature des transformations 𝑟 ∘ 𝑕 et 𝑕 ∘ 𝑟? Pour chacune précisons les éléments géométriques.
2) Donner l’écriture analytique de 𝑟 ∘ 𝑕.
Exercice 24
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Soit 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 deux nombres réels ; 𝑔𝛼,𝛽) l’application de ℘ 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℘ qui à tout 𝑀 d’affixe 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 associe le point 𝑀′
𝑥 ′ = 𝛼𝑥 − 𝛽𝑦 − 𝛽
d’affixe 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ tel que ′
𝑦 = 𝛽𝑥 + 𝛼𝑦 + 𝛼 + 1
1- Ecrire 𝑍′ sous la forme 𝑍 ′ = 𝑎𝑍 + 𝑏 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres complexes à déterminer en fonction de 𝛼 𝑒𝑡 𝛽.
2- On prend 𝛼 = 0 𝑒𝑡 𝛽 = 1. Précise la nature et les éléments caractéristiques de 𝑔(0,1).
3- Déterminer 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que 𝑔𝛼 ,𝛽) soit une translation dont on déterminera son vecteur 𝑢 .
𝜋
4- Déterminer 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que 𝑔𝛼 ,𝛽) soit une similitude directe de rapport 2 d’angle 4 . Déterminer alors l’affixe de
son centre
Exercice 25
a est un nombre réel quelconque. On considère dans ℂ l’équation (E) :
𝑧 3 − 𝑖𝑎 + 2 3 𝑧 2 + 2𝑖𝑎 3 + 4 𝑧 − 4𝑎𝑖 = 0
1) Déterminer le nombre réel a pour que −2𝑖 soit solution de l’équation (E).
2) Déterminer le polynôme complet Q de degré 2 tel que :
∀ 𝑧 𝜖 ℂ , 𝑧 3 + 2𝑖 − 2 3 𝑧 2 + 4 − 4𝑖 3 𝑧 + 8𝑖 = 𝑄 𝑧 𝑧 − 3 − 𝑖 .
3) Résoudre l’équation (E). pour 𝑎 = −2
4) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct 𝑂, 𝐼, 𝐽 ,, on donne les points d’affixes respectives : 3 +
𝑖; −2𝑖 et 3 − 𝑖 .
a) Représenter dans le repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 , les points N, M et Q (on prendra 2 cm pour l’unité)
b) T représente le symétrique de M par rapport à (OJ)
Démontrer que le triangle TMQ est rectangle en M.
Démontrer que les points M, Q, N et T sont cocycliques.
Exercice 26
Le plan complexe est muni du repère orthonormé 𝑜, 𝑒1 , 𝑒2
On considère l’équation : ∀ 𝑧 𝜖 ℂ , 𝑧 3 + 6 − 5𝑖 𝑧 2 + 1 − 20𝑖 𝑧 − 14 − 5𝑖 = 0
1-a) Vérifier que 𝑖 est solution l’équation (E)
b) Résoudre dans C l’équation (E) : 𝑧 2 + 6 − 4𝑖 𝑧 + 5 − 14𝑖 = 0
c) résoudre à partir des questions qui précèdent, l’équation (E)
2) On considère les points A, B et D d’affixes respectives 𝑢 = 𝑖, 𝑣 = −2 + 3𝑖 et 𝑡 = −4 + 𝑖
a) Place les points A, B et D dans le repère..
𝑢−𝑣
b) Écrire le nombre complexe 𝑍 = 𝑡−𝑣 sous forme trigonométrique.
c) En déduire que le triangle ABD est rectangle isocèle en B.
3) Soit S la similitude directe de centre A qui transforme D en B et B’ est l’image de B par S.
a) Justifier que le triangle ABB’ est rectangle isocèle en B’.
b) Déterminer l’écriture complexe de S.
c) Calculer l’affixe de B’.
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
1) Résoudre dans ℂ l’équation (E) : 𝑧4 + 𝑧3 + 𝑧 2 + 𝑧 + 1 = 0(On pourra poser 𝑍 = 𝑧 + 𝑧
1
)
2𝜋 2𝜋
2) Démontrer que cos 5 + 𝑖sin est solution de
5
l’équation (E)
2𝜋 2𝜋
3) En déduire la valeur exacte de cos 5 et sin 5
Exercice 2
On considère les points 𝐴 𝑖 ; 𝐵 3 − 𝑖 𝑒𝑡 𝐶 1 + 2𝑖
1) Place ces points dans le plan muni d’un repère orthonormé (unité 1 cm)
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2) Déterminer et construire
a) L’ensemble des points 𝑀 𝑧 tels que 𝑧 − 𝑖 = 3
b) L’ensemble des points 𝑀 𝑧 tels que 𝑧 − 𝑖 = 𝑧 − 3𝑖
c) L’ensemble des points 𝑀 𝑧 tels que 𝑧 − 3 + 𝑖 = 𝑧 − 2 − 2𝑖
Exercice 3
Soit 𝐴 3 + 𝑖 , 𝐵 2𝑖 , 𝐶 2 − 2𝑖
1) placer les points A, B et C et démontrer que le triangle ABC est rectangle isocèle.
2) Déterminer l’affixe du point D tel que ABCD soit un parallélogramme. Placer le point D.
3) Déterminer l’affixe du point E, symétrique de A par rapport au milieu de 𝐴𝐵 .
Exercice 4
Soit 𝑜𝑖, 𝑖𝑗, 𝑗 un repère orthonormé du plan
Soit 𝑀 un point du plan d’affixe 𝑍 et soit 𝑓 l’application du plan dans lui-même qui à tout point 𝑀 d’affixe 𝑍 associe un point
𝑀′ d’affixe 𝑍 ′ définie par :𝑍 ′ = 1 − 𝑖 𝑍 + 2 − 𝑖
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓.
2) Quelle est l’image par 𝑓 du cercle de centre O et de rayon2 ?
3) Déterminer l’ensemble des points 𝑀 d’affixe 𝑍 du plan tel que l’on ait : 1 − 𝑖 𝑍 + 2 − 𝑖 = 2
Exercice 5
Dans le plan complexe muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 , les points ont pour affixes respectivement 3 + 𝑖 𝑒𝑡 − 3 + 𝑖 . On
3−𝑖 3
désigne par S la similitude directe d’écriture complexe :𝑧′ = 2
𝑧– 3 + 𝑖
1) Déterminer les images par S des points O et A.
2) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
3) Soit 𝒞 le cercle de centre O et de rayon 2 et 𝒞′ son image par S.
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de 𝒞′ .
b) construire 𝒞′ .
Exercice 6
1) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation 𝑧 2 − 2𝑧 + 2 = 0
2) Soient K, L, M les points d’affixes respectives : 𝑧𝑘 = 1 + 𝑖; 𝑧𝐿 = 1 − 𝑖; 𝑧𝑀 = −𝑖 3
Placer ces points dans le plan muni d’un repère orthonormal directe. 𝑜, 𝑒1 , 𝑒2 . Unité graphique 2 cm. On completera la
figure dans les questions suivantes
3-a) on appelle N le symétrique du point M par rapport au point L.
Vérifier que l’affixe 𝑧𝑁 du point N est : 2 + 𝑖 3 − 2 .
𝜋
b) La rotation 𝑟 de centre O et d’angle 2 transforme le point M en le point A et le point N en le point C.
Déterminer les affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐶 des points A et C.
Déterminer l’affixe de l’image du point L par cette rotation r.
c) la translation t de vecteur 𝑢d’affixe 2𝑖 transforme le point M en le point D et point le N en le point B.
Déterminer les affixes 𝑧𝐷 et 𝑧𝐵 respectives des points D et B
Détermine l’affixe de l’image du point L par cette translation t.
𝑧 𝐴 −𝑧𝐵
4-a) Montrer que : =𝑖
𝑧 𝐶 −𝑧𝐵
Que peu on déduire pour le triangle ABC?
b) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?

CORRECTION DES EXERCICES


Exercice 1
𝒂)𝒛 = 𝟐 + 𝒊 𝟏 − 𝒊 − 𝟑 − 𝟐𝒊 𝟐
+ 𝟓 − 𝒊 𝟓 + 𝒊 =𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝒊 − 𝒊𝟐 − 𝟗 − 𝟏𝟐𝒊 + 𝟒𝒊𝟐 + 𝟐𝟓 − 𝒊𝟐

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= 𝟐 − 𝒊 + 𝟏 − 𝟗 + 𝟏𝟐𝒊 + 𝟒 + 𝟐𝟓 + 𝟏 = 𝟐𝟒 + 𝟓𝒊 Alors 𝒛 = 𝟐𝟒 + 𝟏𝟏𝒊
𝟐
𝒃)𝒛 = 𝟑𝒊 𝟐 + 𝟖𝒊 − 𝟕 𝟓 − 𝟐𝒊 + 𝟏 + 𝟐𝒊 = 𝟔𝒊 + 𝟐𝟒𝒊𝟐 − 𝟑𝟓 + 𝟏𝟒𝒊 + 𝟏 + 𝟒𝒊 + 𝟒𝒊𝟐
= 𝟔𝒊 − 𝟐𝟒 − 𝟑𝟓 + 𝟏𝟒𝒊 + 𝟏 + 𝟒𝒊 − 𝟒=−𝟔𝟐 + 𝟐𝟒𝒊 Alors 𝒛 = −𝟔𝟐 + 𝟐𝟒𝒊
𝟏 𝟑−𝟐𝒊 𝟑−𝟐𝒊 𝟑−𝟐𝒊 𝟑 𝟐 𝟑 𝟐
𝒄)𝒛 = = = = = − 𝒊 Alors 𝒛 = − 𝒊
𝟑+𝟐𝒊 𝟑+𝟐𝒊 𝟑−𝟐𝒊 𝟑𝟐 − 𝟐𝒊 𝟐 𝟗+𝟒 𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏𝟑
𝟏 𝟐+𝒊 𝟑 𝟐+𝒊 𝟑 𝟐−𝒊 𝟑 𝟐 𝟑 𝟐 𝟑
𝒅)𝒛 = = = 𝟐 = = + 𝒊 Alors 𝒛 = + 𝒊
𝟐−𝒊 𝟑 𝟐−𝒊 𝟑 𝟐+𝒊 𝟑 𝟐𝟐 − 𝟑𝒊 𝟒+𝟑 𝟕 𝟕 𝟕 𝟕

𝟓+𝟕𝒊 𝟓+𝟕𝒊 𝟏−𝒊 𝟓−𝟓𝒊+𝟕𝒊−𝟕𝒊𝟐 𝟓+𝟐𝒊+𝟕 𝟏𝟐+𝟐𝒊


𝒆)𝒛 = = = = = = 𝟔+𝒊 Alors: 𝒛 = 𝟔 + 𝒊
𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏−𝒊 𝟏𝟐 −𝒊𝟐 𝟏+𝟏 𝟐
𝟒−𝟑𝒊 −𝒊 𝟒−𝟑𝒊 −𝟒𝒊+𝟑𝒊𝟐 −𝟒𝒊−𝟑
𝒇)𝒛 = = = = = −𝟑 − 𝟒𝒊 Alors: 𝒛 = −𝟑 − 𝟒𝒊
𝒊 −𝒊×𝒊 −𝒊𝟐 𝟏
Exercice 2
𝒂)𝒛 = 𝟐 + 𝟒𝒊 = 𝟐 − 𝟒𝒊
𝒃)𝒛 = 𝟏 − 𝟓𝒊 = 𝟏 + 𝟓𝒊
𝒄)𝒛 = 𝟐𝒊 𝟒 − 𝒊 = 𝟐𝒊 × (𝟒 − 𝒊) = −𝟐𝒊 𝟒 + 𝒊 = −𝟖𝒊 + 𝟐 = 𝟐 − 𝟖𝒊
𝒅)𝒛 = 𝟑 + 𝒊 −𝟓𝒊 + 𝟑 = (𝟑 + 𝒊) × (−𝟓𝒊 + 𝟑) = 𝟑 − 𝒊 𝟓𝒊 + 𝟑 = 𝟏𝟓𝒊 + 𝟗 + 𝟓 − 𝟑𝒊 = 𝟏𝟒 + 𝟏𝟐𝒊
𝟏 𝟏 𝟏 𝟐+𝒊 𝟐+𝒊 𝟐 𝟏
𝒆)𝒛 = = = = = 𝟐 𝟐
= + 𝒊
𝟐+𝒊 𝟐+𝒊 𝟐−𝒊 𝟐+𝒊 𝟐−𝒊 𝟐 −𝒊 𝟓 𝟓
𝟑−𝒊 𝟑−𝒊 𝟑+𝒊 𝟑 + 𝒊 −𝟐 + 𝟔𝒊 −𝟔 + 𝟏𝟖𝒊 − 𝟐𝒊 − 𝟔 −𝟏𝟐 𝟏𝟔 𝟑 𝟐
𝒇)𝒛 = = = = = =− + 𝒊=− + 𝒊
𝟔𝒊 − 𝟐 𝟔𝒊 − 𝟐 −𝟔𝒊 − 𝟐 −𝟐 − 𝟔𝒊 −𝟐 + 𝟔𝒊 𝟒 + 𝟑𝟔 𝟒𝟎 𝟒𝟎 𝟏𝟎 𝟓
𝒈)𝒛 = 𝟓
𝒉)𝒛 = 𝟔𝒊 = −𝟔𝒊
Exercice 3
𝒂) 𝒛 = 𝟐 + 𝟒𝒊 = 𝟐𝟐 + 𝟒𝟐 = 𝟒 + 𝟏𝟔 = 𝟐𝟎 = 𝟐 𝟓
𝒃) 𝒛 = 𝟏 − 𝟓𝒊 = 𝟏𝟐 + −𝟓 𝟐 = 𝟏 + 𝟐𝟓 = 𝟐𝟔
𝒄) 𝒛 = −𝟕 + 𝒊 = −𝟕 𝟐 + 𝟏𝟐 + 𝟒𝟗 + 𝟏 = 𝟓𝟎 = 𝟓 𝟐
𝒅) 𝒛 = −𝟏 − 𝟑𝒊 = −𝟏 𝟐 + −𝟑 𝟐 = 𝟏 + 𝟗 = 𝟏𝟎
𝒆) 𝒛 = 𝟔𝒊 = 𝟎𝟐 + −𝟔 𝟐 = 𝟑𝟔 = 𝟔
𝒇) 𝒛 = −𝟖 = −𝟖 𝟐 + 𝟎𝟐 = 𝟔𝟒 = 𝟖
𝒈) 𝒛 = 𝟐+𝒊 𝟑 𝟑+𝒊 𝟓 𝟐+𝒊 𝟓 𝟐+𝒊 𝟑 𝟑+𝒊 𝟓 𝟐+𝒊 𝟓
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
= 𝟐 + 𝟑 𝟑 + 𝟓 𝟐 + 𝟓 = 𝟓 × 𝟖 × 𝟕=𝟐 𝟕𝟎

𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏𝟐 + 𝟏𝟐 𝟐
𝒉) 𝒛 = = = = =𝟏
𝟏−𝒊 𝟏−𝒊 𝟏𝟐 + −𝟏 𝟐 𝟐

𝟐 − 𝟑𝒊 𝟑 + 𝟒𝒊 𝟐 − 𝟑𝒊 𝟑 + 𝟒𝒊 𝟐𝟐 + −𝟑 𝟐 𝟑𝟐 + 𝟒𝟐 𝟏𝟑 × 𝟐𝟓 𝟓 𝟏𝟑 𝟓 𝟏𝟑
𝒊) 𝒛 = = = = = =
𝟔 + 𝟒𝒊 𝟏𝟓 − 𝟖𝒊 𝟔 + 𝟒𝒊 𝟏𝟓 − 𝟖𝒊 𝟔𝟐 + 𝟒𝟐 𝟏𝟓𝟐 + −𝟖 𝟐 𝟓𝟐 × 𝟐𝟖𝟗 𝟏𝟕 𝟓𝟐 𝟑𝟒 𝟏𝟑
𝟓
=
𝟑𝟒
Exercice 4
𝟏 𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = 𝝅
𝟐 𝟐
𝒂 = 𝟏 + 𝒊; 𝒂 = 𝟏𝟐 + 𝟏𝟐 = 𝟐 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒂 alors on a: 𝜽=
𝟏 𝟐 𝟒
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒂 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟒 𝟒
𝟏
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝝅
𝟐
𝒃 = 𝟏 − 𝒊 𝟑; 𝒃 = 𝟏𝟐 + − 𝟑 = 𝟒 = 𝟐 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒃 alors on a: − 𝟑
𝜽 =−
𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 ==
𝟐
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒃 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 −
𝟑 𝟑
𝟑
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝝅
𝒄 = 𝟑 + 𝒊; 𝒄 = 𝟑 + 𝟏𝟐 = 𝟒 = 𝟐 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒄 alors on a: 𝟐
𝟏
𝜽=
𝟔
𝒔𝒊𝒏𝜽 =
𝟐
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒄 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟔 𝟔

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𝟎
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = 𝟎 𝝅
𝟏
𝒅 = 𝒊; 𝒅 = 𝟎𝟐 + 𝟏𝟐 = 𝟏 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒅 alors on a: 𝟏 𝜽=
𝟐
𝒔𝒊𝒏𝜽 = = 𝟏
𝟏
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒅 = 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟐 𝟐
Exercice 5
𝒛= 𝟏+𝒊 𝟏−𝒊 𝟑 = 𝟏−𝒊 𝟑+𝒊+ 𝟑
D’où : 𝒛 = 𝟏 + 𝟑 + 𝒊 𝟏 − 𝟑
𝟏 𝒛𝟏 = 𝟏 + 𝟑 + 𝒊 𝟏 − 𝟑 Alors 𝒛𝟏 = 𝒛
𝟐
𝒛𝟏 = 𝒛 = 𝟏 + 𝒊 𝟏 − 𝒊 𝟑 = 𝟏 𝟐 + 𝟏 𝟐 × 𝟏 𝟐 + − 𝟑 =𝟐 𝟐;
𝝅 𝝅 𝝅
𝑨𝒓𝒈 𝒛𝟏 = 𝑨𝒓𝒈 𝟏 + 𝒊 + 𝑨𝒓𝒈 𝟏 − 𝒊 𝟑 = − = − ;
𝟒 𝟑 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
Alors : 𝒛𝟏 = 𝟐 𝟐 𝒄𝒐𝒔 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 −
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟐
𝟏−𝒊 𝟑 𝟏−𝒊 𝟑 𝟏−𝒊 𝟑 𝟏𝟐 + − 𝟑 𝟐
𝟐 𝒛𝟐 = ; alors 𝒛𝟐 = = = = = 𝟐
𝟏−𝒊 𝟏−𝒊 𝟏−𝒊 𝟏𝟐 +𝟏𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 𝟕𝝅
𝑨𝒓𝒈 𝒛𝟐 = 𝑨𝒓𝒈 𝟏 − 𝒊 𝟑 − 𝑨𝒓𝒈 𝟏 − 𝒊 = − − =−
𝟑 𝟒 𝟏𝟐
𝟕𝝅 𝟕𝝅
D’où : 𝒛𝟐 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 −
𝟏𝟐 𝟏𝟐
Exercice 6
𝟑
𝟐 𝒄𝒐𝒙𝜽 = 𝝅
a) 𝒁 = 𝟑 + 𝟏𝟐 = 𝟒 = 𝟐 ; 𝑨𝒓𝒈 𝒁 = 𝟐
𝟏
;𝜽=
𝟔
𝒔𝒊𝒏𝜽 =
𝟐
𝝅
𝝅 𝝅
𝒁 = 𝟐(𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 ) =𝟐𝒆𝒊𝟔
𝟔 𝟔
𝝅 𝝅 𝟐𝟎𝟏𝟑 𝟔𝟕𝟏𝝅 𝟔𝟕𝟏𝝅
b) 𝒁𝟐𝟎𝟏𝟑
= 𝟐(𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 ) = 𝟐𝟐𝟎𝟏𝟑 𝐜𝐨𝐬 + 𝒊𝒔𝒊𝒏( )
𝟔 𝟔 𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝒁𝟐𝟎𝟏𝟑 = 𝟐𝟐𝟎𝟏𝟑 𝒄𝒐𝒔 𝟑𝟑𝟔𝝅 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝟑𝟑𝟔𝝅 − =𝟐𝟐𝟎𝟏𝟑 𝒄𝒐𝒔 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 − = −𝟐𝟐𝟎𝟏𝟑 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Exercice 7
𝟔
𝟐 𝟑
𝟔+𝒊 𝟐 𝟔+𝒊 𝟐 𝟔
𝟐
+ 𝟐
𝟐
𝟖 𝟐 𝟐
𝒄𝒐𝒙𝜽 = = 𝝅
𝟐 𝟐
1) 𝒁𝟏 = = = = = = 𝟐 ; 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 = ;𝜽=
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟔
𝟐 𝟏
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝟐 𝟐
𝟏 𝟐
𝒄𝒐𝒙𝜽 = = 𝝅
𝟐 𝟐
𝒁𝟐 = 𝟏 𝟐 + −𝟏 𝟐 = 𝟐; 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟐 = ;𝜽=−
𝟏 𝟐 𝟒
𝒔𝒊𝒏𝜽 = − =−
𝟐 𝟐
𝒛𝟏 𝒁𝟏 𝟐 𝒛𝟏 𝝅 𝝅 𝟓𝝅
𝒁 = = = = 𝟏; 𝑨𝒓𝒈 𝒁 = 𝑨𝒓𝒈 = 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 − 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟐 = − − =
𝒛𝟐 𝒁𝟐 𝟐 𝒛𝟐 𝟔 𝟒 𝟏𝟐
𝟕𝝅 𝟓𝝅
𝟓𝝅 𝟕𝝅
𝒄𝒐𝒔 = −𝒄𝒐𝒔
𝟏𝟐 𝟏𝟐
2) 𝑹𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔: 𝟕𝝅 𝟓𝝅
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝒔𝒊𝒏 = 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟔+𝒊 𝟐
𝒛𝟏 𝟔+𝒊 𝟐 ( 𝟔+𝒊 𝟐)(𝟏+𝒊) 𝟔− 𝟐 𝟔+ 𝟐
Or 𝒛 = = 𝟐
= = = +𝒊
𝒛𝟐 𝟏−𝒊 𝟐(𝟏−𝒊) 𝟐 𝟏−𝒊 (𝟏+𝒊) 𝟒 𝟒
𝟕𝝅 𝟓𝝅 𝟔− 𝟐
𝒄𝒐𝒔 = −𝒄𝒐𝒔 =−
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟒
D’où :
𝟕𝝅 𝟓𝝅 𝟔+ 𝟐
𝒔𝒊𝒏 = 𝒔𝒊𝒏 =
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟒
Exercice 8
𝒛𝟏 −𝟏−𝒊 𝟐(−𝟏−𝒊) 𝟐 −𝟏−𝒊 (𝟏−𝒊 𝟑) 𝟏− 𝟑 −𝟏− 𝟑
1) =𝟏 𝒊 𝟑
= = = +𝒊
𝒛𝟐 + 𝟏+𝒊 𝟑 𝟏+𝒊 𝟑 𝟏−𝒊 𝟑 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝒛𝟏 −𝟏− 𝟑 −𝟏+ 𝟑
D’où : = + 𝒊
𝒛𝟐 𝟐 𝟐
𝒛𝟏 𝒁𝟏 −𝟏 𝟐 + −𝟏 𝟐 𝟐 𝒛𝟏
2) = = = = 𝟐 ; 𝑨𝒓𝒈 = 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 − 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟐
𝒛𝟐 𝒁𝟐 𝟐 𝟏 𝒛𝟐
𝟏 𝟐 𝟑
+
𝟐 𝟐

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𝟏
−𝟏 𝟐 𝟐 𝟏
𝒄𝒐𝒙𝜽 = =− 𝟑𝝅
𝒄𝒐𝒙𝜽 = = 𝝅
𝟐 𝟐 𝟏 𝟐
𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 = ⟹𝜽=− et 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 = 𝟑
;𝜽=
𝟏 𝟐 𝟒 𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 = − =− 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝟐
=
𝟑
𝟐 𝟐
𝟏 𝟐
𝒛𝟏 𝟑𝝅 𝝅 𝟏𝟑𝝅 𝟏𝟏𝝅
Donc : 𝑨𝒓𝒈 = 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 − 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟐 = − − =− = −𝟐𝝅 +
𝒛𝟐 𝟒 𝟑 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝒛𝟏 𝟏𝟏𝝅
D’où : 𝑨𝒓𝒈 =
𝒛𝟐 𝟏𝟐
Exercice 9
𝒙+𝒊𝒚−𝟐 𝒙−𝟐+𝒊𝒚 𝒙−𝟐+𝒊𝒚 𝟐𝒙−𝟏−𝟐𝒊𝒚 𝟐𝒙𝟐 −𝒙−𝟐𝒊𝒙𝒚−𝟒𝒙+𝟐+𝟒𝒊𝒚+𝟐𝒊𝒙𝒚−𝒊𝒚+𝟐𝒚𝟐
𝟏) Posons 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚; 𝒐𝒏 𝒂: 𝒁 = = = =
𝟐 𝒙+𝒊𝒚 −𝟏 𝟐𝒙−𝟏+𝟐𝒊𝒚 𝟐𝒙−𝟏+𝟐𝒊𝒚 𝟐𝒙−𝟏−𝟐𝒊𝒚 𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐
𝟐𝒙𝟐 +𝟐𝒚𝟐 −𝟓𝒙+𝟐
𝟐𝒙𝟐 +𝟐𝒚𝟐 −𝟓𝒙+𝟐 +𝟑𝒊𝒚 𝟐𝒙𝟐 +𝟐𝒚𝟐 −𝟓𝒙+𝟐
𝑿=
𝟑𝒚 𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐
𝒁= = +𝒊 ;⟹
𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐 𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐 𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐 𝟑𝒚
𝒀=
𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐
𝟑𝒚
𝟐. 𝒂)𝒁 ∈ ℝ ⟺ 𝑰𝒎 𝒁 = 𝟎. Alors = 𝟎 ; donc 𝒚 = 𝟎
𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐
L’ensemble des points 𝑴 du plan tels que 𝒁 soit un réel est la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝟎
𝟐𝒙𝟐 +𝟐𝒚𝟐 −𝟓𝒙+𝟐
𝒃)𝒁 ∈ 𝒊ℝ ⟺ 𝑹𝒆 𝒁 = 𝟎 Alors = 𝟎; Donc : 𝟐𝒙𝟐 + 𝟐𝒚𝟐 − 𝟓𝒙 + 𝟐 = 𝟎
𝟐𝒙−𝟏 𝟐 +𝟒𝒚𝟐
𝟐 𝟐
𝟓 𝟓 𝟐𝟓 𝟓 𝟗
𝟐 𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝒚 𝟐 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒙 − − + 𝒚𝟐 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒙 − + 𝒚𝟐 =
𝟐 𝟒 𝟏𝟔 𝟒 𝟏𝟔
𝟓 𝟐 𝟑 𝟐
𝒁 ∈ 𝒊ℝ ⟺ 𝒙 − + 𝒚𝟐 = ;
𝟒 𝟒
𝟓
𝟑
L’ensemble des points 𝑴 du plan tels que 𝒁 soit un imaginaire pur est le cercle 𝓒 de centre 𝛀 𝟒
𝟎
et de rayon
𝟒
𝒛−𝟐
𝒄) 𝒁 = 𝟏 ⟺ = 𝟏 ⟺ 𝒛 − 𝟐 = 𝟐𝒛 − 𝟏
𝟐𝒛 − 𝟏
𝒙 − 𝟐 + 𝒊𝒚 = 𝟐𝒙 − 𝟏 + 𝟐𝒊𝒚 ⟺ 𝒙 − 𝟐 𝟐 + 𝒚 𝟐 = 𝟐𝒙 − 𝟏 𝟐 + 𝟐𝒚 𝟐

⟺ 𝒙 − 𝟒𝒙 + 𝟒 + 𝒚 = 𝟒𝒙 − 𝟒𝒙 + 𝟏 + 𝟒𝒚 ⟺ 𝒙 + 𝒚 = 𝟏 ;
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

L’ensemble des points 𝑴 du plan tels que 𝒁 = 𝟏 est le cercle 𝓒𝟏 de centre 𝑶 et de rayon 1 𝒄𝒆𝒓𝒄𝒍𝒆 𝒕𝒓𝒊𝒈𝒐𝒏𝒐𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆

Exercice 10
Déterminer les racines carrées de 𝒁 revient à déterminer un nombre complexe 𝒛 tel que 𝒛𝟐 = 𝒁
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
a) 𝒁 = 𝟕 + 𝟐𝟒𝒊; 𝒁 = 𝟕 𝟐 + 𝟐𝟒 𝟐 = 𝟒𝟗 + 𝟓𝟕𝟔 = 𝟔𝟐𝟓 = 𝟐𝟓
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟐𝟓
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟕 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟑𝟐 alors
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = 𝟐𝟒
𝟐
𝒙 = 𝟏𝟔 ⟹ 𝒙 = 𝟒 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟒
Pour𝒙 = 𝟒 ; 𝒚 = 𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟒 ; 𝒚 = −𝟑
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟕 + 𝟐𝟒𝒊 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟒 + 𝟑𝒊 𝒆𝒕 − 𝟒 − 𝟑𝒊
𝟐
b) 𝒁 = 𝟔 − 𝟔𝒊 𝟑; 𝒁 = 𝟔 𝟐 + −𝟔 𝟑 = 𝟑𝟔 + 𝟏𝟎𝟖 = 𝟏𝟒𝟒 = 𝟏𝟐
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟏𝟐
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟔 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏𝟖 alors
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = −𝟔 𝟑
𝒙𝟐 = 𝟗 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = − 𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟑; 𝒚 = 𝟑
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟔 − 𝟔𝒊 𝟑 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟑 − 𝟑𝒊 𝒆𝒕 − 𝟑 + 𝟑𝒊
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𝟐
c) 𝒁 = 𝟏 + 𝒊 𝟑; 𝒁 = 𝟏 𝟐 + 𝟑 = 𝟏+𝟑= 𝟒=𝟐
𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐 = 𝟐
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟏 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟑 alors 𝒙𝟐 =
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = 𝟑
𝟑 𝟔 𝟔
⟹𝒙= 𝒐𝒖 𝒙 = −
𝟐 𝟐 𝟐
𝟔 𝟐 𝟔 𝟐
Pour𝒙 = ;𝒚= et Pour 𝒙 = − ; 𝒚=
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟔 𝟐 𝟔 𝟐
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟏 + 𝒊 𝟑 𝒔𝒐𝒏𝒕: +𝒊 𝒆𝒕 − −𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
d)
𝒁 = 𝟕 + 𝟐𝟒𝒊; 𝒁 = 𝟎 𝟐 + −𝟒 𝟐 = 𝟏𝟔 = 𝟒
𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐 = 𝟒
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟎 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟒 alors 𝒙𝟐 =
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = −𝟒
𝟐 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = − 𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = − 𝟐 et Pour 𝒙 = − 𝟐 ; 𝒚 = 𝟐
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = −𝟒𝒊 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟐 − 𝟐𝒊 𝒆𝒕 − 𝟐 + 𝟐𝒊
Exercice 11
𝟐
1) 𝒁 = −𝟖 𝟑 + 𝟖 𝟐 = 𝟏𝟗𝟐 + 𝟔𝟒 = 𝟐𝟓𝟔 = 𝟏𝟔
−𝟖 𝟑 𝟑
𝐜𝐨𝐬 𝜽 = =− 𝟓𝝅
𝑨𝒓𝒈 𝒁 = 𝟏𝟔
𝟖 𝟏
𝟐
; 𝜽=
𝟔
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝟏𝟔 𝟐
𝟓𝝅
𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝒁 = 𝟏𝟔 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟏𝟔𝒆𝒊 𝟔 ;
𝟔 𝟔
Déterminer les racines carrées de 𝒁 revient à déterminer un nombre complexe 𝒛 tel que 𝒛𝟐 = 𝒁
En posant 𝒛 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒓𝟐 𝒆𝟐𝒊𝜽
𝟓𝝅 𝒓𝟐 = 𝟏𝟔 𝒓=𝟒
𝒛𝟐 = 𝒁 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒓𝟐 𝒆𝟐𝒊𝜽 = 𝟏𝟔𝒆𝒊 𝟔 ⟺ 𝟓𝝅 ; 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏 ; 𝜽 = 𝟓𝝅 + 𝒌𝝅 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏
𝟐𝜽 = + 𝟐𝒌𝝅 𝟏𝟐
𝟔
𝒓=𝟒 𝟓𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
Pour 𝒌 = 𝟎: 𝜽 = 𝟓𝝅alors 𝒛𝟎 = 𝟒 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟒𝒆𝒊𝟏𝟐
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟐
𝒓=𝟒 𝟕𝝅 𝟕𝝅 𝟕𝝅
Pour 𝒌 = 𝟏: 𝜽 = 𝟏𝟕𝝅 = 𝟐𝝅 − 𝟕𝝅alors 𝒛𝟏 = 𝟒 𝒄𝒐𝒔(− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(− ) = 𝟒𝒆−𝒊𝟏𝟐
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟐 𝟏𝟐

𝟐 𝟐 𝟐
2) 𝒖𝟐 = 𝟔− 𝟐 +𝒊 𝟔+ 𝟐 = 𝟔− 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟔− 𝟐 𝟔+ 𝟐 − 𝟔+ 𝟐 = −𝟒 𝟏𝟐 + 𝟖𝒊
𝟐
𝒖 = −𝟖 𝟑 + 𝟖𝒊
𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆 𝒖𝟐 = 𝒁 ; Donc les racines carrées de 𝒁 sont 𝒖 𝒆𝒕 − 𝒖
𝒛𝟎 = 𝟔 − 𝟐 + 𝒊 𝟔 + 𝟐 et 𝒛𝟎 = − 𝟔 − 𝟐 − 𝒊 𝟔 + 𝟐
𝟓𝝅 𝟓𝝅
Valeur exacte de 𝐜𝐨𝐬 et de 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
∈ 𝟎; Alors : 𝐜𝐨𝐬 > 0 et 𝐬𝐢𝐧 >0
𝟏𝟐 𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝟔− 𝟐
𝒄𝒐𝒔 =
𝟏𝟐 𝟒
D’où :
𝟓𝝅 𝟔+ 𝟐
𝒔𝒊𝒏 =
𝟏𝟐 𝟒
EXERCICE 12
Posons : 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 avec 𝒙 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒚 ∈ ℝ alors on a : 𝒛𝟐 − 𝒛 + 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 − 𝒙 − 𝒊𝒚 + 𝟐 = 𝟎
⟺ 𝒙𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 − 𝒚𝟐 − 𝒙 + 𝒊𝒚 + 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 − 𝒙 + 𝟐 + 𝒊𝒚 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟎
𝟐 𝟐
𝒙 −𝒚 −𝒙+𝟐 = 𝟎 𝟏
⟺ ; 𝒚 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒚 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙 = −
𝒚 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟎 𝟐

- Si 𝒚 = 𝟎 , 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊è𝒓𝒆 é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐𝒏 𝒂: 𝒙 − 𝒙 + 𝟐 = 𝟎


𝟐

∆= −𝟕 < 0 donc l’équation 𝟏 n’admet pas de solution dans ℝ


𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏𝟏
- Si 𝒙 = − , 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊è𝒓𝒆 é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐𝒏 𝒂: −
𝟐 𝟐
− 𝒚𝟐 + + 𝟐 = 𝟎 ⟺
𝟐 𝟒
− 𝒚𝟐 = 𝟎

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𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
⟺ −𝒚 +𝒚 = 𝟎⟺𝒚= ou 𝒚 = −
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏𝟏 𝟏 𝟏𝟏
D’où : 𝑺ℂ = − + 𝒊 ;− − 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Exercice 13
𝟏
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝝅
𝟐
1)𝒁 = 𝟏 + 𝒊 𝟑 ; 𝒁 = 𝟏 𝟐 + 𝟑 = 𝟏 + 𝟑 = 𝟒 = 𝟐, on a : 𝑨𝒓𝒈(𝒁) 𝟑
; 𝜽=
𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 =
𝟐
𝝅 𝝅
+ 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝒁 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔
𝟑 𝟑
2) Déterminer les racines cubiques de 𝒁 revient à déterminer un nombre complexe 𝒛 tel que 𝒛𝟑 = 𝒁
En posant 𝒛 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟑 = 𝒓𝟑 𝒆𝟑𝒊𝜽
𝟑
𝝅 𝒓𝟑 = 𝟐 𝒓= 𝟐
𝒛𝟑 = 𝒁 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒓𝟑 𝒆𝟑𝒊𝜽 = 𝟐𝒆𝒊𝟑 ⟺ 𝝅 ; 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏; 𝟐 ; 𝝅 𝟐 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏; 𝟐
𝟑𝜽 = + 𝟐𝒌𝝅 𝜽 = + 𝒌𝝅
𝟑 𝟗 𝟑
𝟑
𝒓= 𝟐 𝟑 𝝅 𝝅 𝟑 𝒊
𝝅
Pour 𝒌 = 𝟎: 𝝅 alors 𝒛𝟎 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟐𝒆 𝟗
𝜽= 𝟗 𝟗
𝟗
𝟑
𝒓= 𝟐 𝟕𝝅 𝟕𝝅 𝟕𝝅
𝟐𝒆𝒊 𝟗
𝟑 𝟑
Pour 𝒌 = 𝟏: 𝟕𝝅 alors 𝒛𝟏 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 =
𝜽= 𝟗 𝟗
𝟗
𝟑
𝒓= 𝟐 𝟓𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝟐𝒆−𝒊 𝟗
𝟑 𝟑
Pour 𝒌 = 𝟐: 𝟏𝟑𝝅 𝟓𝝅alors 𝒛𝟐 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔(− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(− ) =
𝜽= = 𝟐𝝅 − 𝟗 𝟗
𝟗 𝟗
𝝅 𝟕𝝅 𝟓𝝅
𝟐 𝒆 𝒊 𝟗 , 𝒛𝟏 = 𝟐 𝒆 𝒊 𝟗 , 𝒛𝟐 = 𝟐𝒆−𝒊 𝟗
𝟑 𝟑 𝟑
Alors les racines cubiques de 𝒁 = 𝟏 + 𝒊 𝟑 sont : 𝒛𝟎 =
Exercice 14
Solution
Résoudre l’équation (E) : 𝒛𝟒 = 𝟖 𝟐 −𝟏 + 𝒊 , revient à déterminer les racines quatrièmes du nombre complexe 𝒁 =
𝟖 𝟐 −𝟏 + 𝒊
Et Déterminer les racines quatrièmes de 𝒁 revient à déterminer un nombre complexe 𝒛 tel que 𝒛𝟒 = 𝒁
En posant 𝒛 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟒 = 𝒓𝟒 𝒆𝟒𝒊𝜽
𝟐 𝟐
𝒁 = −𝟖 𝟐 + 𝟖𝒊 𝟐 ; 𝒁 = −𝟖 𝟐 + 𝟖 𝟐 = 𝟏𝟐𝟖 + 𝟏𝟐𝟖 = 𝟐𝟓𝟔 = 𝟏𝟔, on a :
𝟖 𝟐 𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 = − =− 𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝟑𝝅
𝑨𝒓𝒈(𝒁) 𝟏𝟔 𝟐
; 𝜽= Alors 𝒁 = 𝟏𝟔 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟏𝟔𝒆𝒊 𝟒
𝟖 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝟏𝟔 𝟐
𝟑𝝅 𝒓𝟒 = 𝟏𝟔 𝒓=𝟐
𝒛𝟒 = 𝒁 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒓𝟒 𝒆𝟒𝒊𝜽 = 𝟏𝟔𝒆𝒊 𝟒 ⟺ 𝟑𝝅 ; 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑 ; 𝜽 = 𝟑𝝅 + 𝟏 𝒌𝝅 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑
𝟒𝜽 = + 𝟐𝒌𝝅 𝟏𝟔 𝟐
𝟒
Les solutions de l’équation 𝑬 sont donc les nombres complexes 𝒛𝒌 de la forme suivante :
𝟑𝝅 𝟏 𝟑𝝅 𝟏
𝒛𝒌 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒌𝝅 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 + 𝒌𝝅 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑
𝟏𝟔 𝟐 𝟏𝟔 𝟐
𝒓=𝟐 𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝟑𝝅
Pour 𝒌 = 𝟎: 𝜽 = 𝟑𝝅alors 𝒛𝟎 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟐𝒆𝒊𝟏𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝟏𝟔
𝒓=𝟐 𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟏𝝅
Pour 𝒌 = 𝟏: 𝜽 = 𝟏𝟏𝝅alors 𝒛𝟏 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟐𝒆𝒊 𝟏𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝟏𝟔
𝒓=𝟐 𝟏𝟑𝝅 𝟏𝟑𝝅 𝟏𝟑𝝅
Pour 𝒌 = 𝟐: 𝜽 = 𝟏𝟗𝝅 = 𝟐𝝅 − 𝟏𝟑𝝅alors 𝒛𝟐 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔(− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(− ) = 𝟐𝒆−𝒊 𝟏𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝒓=𝟐 𝟓𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
Pour 𝒌 = 𝟑: 𝜽 = 𝟐𝟕𝝅 = 𝟐𝝅 − 𝟓𝝅alors 𝒛𝟑 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔(− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(− ) = 𝟐𝒆−𝒊𝟏𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝟏𝟔 𝟏𝟔
𝟑𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟑𝝅 𝟓𝝅
Alors les racines quatrièmes de 𝒁 = 𝟖 𝟐 −𝟏 + 𝒊 sont : 𝒛𝟎 = 𝟐𝒆𝒊𝟏𝟔 , 𝒛𝟏 = 𝟐𝒆𝒊 𝟏𝟔 ,𝒛𝟐 = 𝟐𝒆−𝒊 𝟏𝟔 , 𝒛𝟑 = 𝟐𝒆−𝒊𝟏𝟔
L’équation 𝑬 admet exactement quatre solutions 𝒛𝟎 , 𝒛𝟏 , 𝒛𝟏 , 𝒛𝟑 qui correspondent respectivement aux valeurs𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑 𝒅𝒆 𝒌
Exercice 15
1) 𝒛𝟐 + 𝟒 = 𝟎 alors 𝒛𝟐 − 𝟐𝒊 𝟐
= 𝟎 ⟺ 𝒁 − 𝟐𝒊 𝒁 + 𝟐𝒊 = 𝟎 Donc 𝒁 = 𝟐𝒊 𝒐𝒖 𝒁 = −𝟐𝒊
𝑺ℂ = −𝟐𝒊; 𝟐𝒊
𝟐
2) 𝒛𝟐 − 𝟓𝒛 + 𝟗 = 𝟎 ; son discriminant est : ∆= −𝟓 𝟐
− 𝟒 × 𝟏 × 𝟗 = −𝟏𝟏 = 𝟏𝟏𝒊

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𝟓− 𝟏𝟏𝒊 𝟓+ 𝟏𝟏𝒊
𝒁𝟏 = et 𝒁𝟐 =
𝟐 𝟐
𝟓 − 𝟏𝟏𝒊 𝟓 + 𝟏𝟏𝒊
𝑺ℂ = ;
𝟐 𝟐
3) 𝒛𝟐 − 𝒛 − 𝟐 = 𝟎 ; son discriminant est : ∆= −𝟏 𝟐
− 𝟒 × 𝟏 × (−𝟐) = 𝟗
𝟏−𝟑 𝟏+𝟑
𝒁𝟏 = = −𝟏 et 𝒁𝟐 = =𝟐
𝟐 𝟐
𝑺ℂ = −𝟏; 𝟐
4) 𝒛 − 𝟔𝒛 + 𝟗 = 𝟎 ; son discriminant est : ∆= −𝟔 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟗 = 𝟎
𝟐 𝟐

𝒃 𝟔
𝒁𝟎 = − = =𝟑
𝟐𝒂 𝟐
𝑺ℂ = 𝟑
5) 𝒛𝟐 + 𝒊𝒛 + 𝟏 + 𝟑𝒊 = 𝟎 ; son discriminant est : ∆= 𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 𝟏 + 𝟑𝒊 = −𝟓 − 𝟏𝟐𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= −𝟓 − 𝟏𝟐𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
∆= −𝟓 − 𝟏𝟐𝒊; ∆ = −𝟓 𝟐 + −𝟏𝟐 𝟐 = 𝟐𝟓 + 𝟏𝟒𝟒 = 𝟏𝟔𝟗 = 𝟏𝟑
𝟐 𝟐
𝒙 + 𝒚 = 𝟏𝟑
𝒛 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = −𝟓 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟖 alors
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = −𝟏𝟐
𝒙𝟐 = 𝟒 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = −𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟐 ; 𝒚 = 𝟑
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟐 − 𝟑𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟐 + 𝟑𝒊
−𝒃−𝝈 −𝒊−𝟐+𝟑𝒊 −𝒃+𝝈 −𝒊+𝟐−𝟑𝒊
𝒁𝟏 = = = −𝟏 + 𝒊 et 𝒁𝟏 = = = 𝟏 − 𝟐𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺ℂ = −𝟏 + 𝒊; 𝟏 − 𝟐𝒊
Exercice 16
a) Soit 𝒁𝟎 = 𝒃𝒊 la solution imaginaire
Alors 𝒃𝒊 𝟑 + 𝟒 − 𝟓𝒊 𝒃𝒊 𝟐 + 𝟖 − 𝟐𝟎𝒊 𝒃𝒊 − 𝟒𝟎𝒊 = 𝟎 ⟺ −𝒊𝒃𝟑 − 𝟒𝒃𝟐 + 𝟓𝒊𝒃𝟐 + 𝟖𝒃𝒊 + 𝟐𝟎𝒃 − 𝟒𝟎𝒊 = 𝟎
⟹ −𝟒𝒃𝟐 + 𝟐𝟎𝒃 + 𝒊 −𝒃𝟑 + 𝟓𝒃𝟐 + 𝟖𝒃 − 𝟒𝟎 = 𝟎 ⟺ −𝟒𝒃𝟐 + 𝟐𝟎𝒃 = 𝟎 ou
−𝟒𝒃 𝒃 − 𝟓 = 𝟎
𝟑 𝟐
−𝒃 + 𝟓𝒃 + 𝟖𝒃 − 𝟒𝟎 = 𝟎 −𝒃 + 𝟓𝒃𝟐 + 𝟖𝒃 − 𝟒𝟎 = 𝟎
𝟑

Soit 𝒃 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒃 = 𝟓 seul 𝒃 = 𝟓 vérifie la deuxième équation,


D’où l’équation 𝑬 admet une solution imaginaire pure 𝒁𝟎 = 𝟓𝒊
b) 𝟓𝒊 est une solution de l’équation 𝑬 , alors l’équation 𝑬 peut s’écrire : 𝒛 − 𝟓𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 ; 𝒂, 𝒄 ∈ ℂ
On a, 𝒛 − 𝟓𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 = 𝒛𝟑 + 𝒂 − 𝟓𝒊 𝒛𝟐 + 𝒃 − 𝟓𝒂𝒊 𝒛 − 𝟓𝒊𝒃
𝒂 − 𝟓𝒊 = 𝟒 − 𝟓𝒊
Par identification : 𝒃 − 𝟓𝒂𝒊 = 𝟖 − 𝟐𝟎𝒊 alors : 𝒂 = 𝟒 𝒆𝒕 𝒃 = 𝟖
−𝟓𝒊𝒃 = −𝟒𝟎𝒊
D’où l’équation 𝑬 : 𝒛 − 𝟓𝒊 𝒛𝟐 + 𝟒𝒛 + 𝟖
c) Soit l’équation : 𝒛𝟐 + 𝟒𝒛 + 𝟖 = 𝟎, son discriminant est ∆= 𝟒𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟖 = −𝟏𝟔 = 𝟒𝒊 𝟐
−𝟒−𝟒𝒊 −𝟒+𝟒𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = −𝟐 − 𝟐𝒊 𝒆𝒕 𝒁𝟐 = = −𝟐 + 𝟐𝒊
𝟐 𝟐
On en déduit que les solutions de 𝑬 dans ℂ sont : 𝟓𝒊; −𝟐 − 𝟐𝒊 𝒆𝒕 − 𝟐 + 𝟐𝒊
𝑺ℂ = 𝟓𝒊; −𝟐 − 𝟐𝒊 ; −𝟐 + 𝟐𝒊
Exercice 17
1) Soit 𝒁𝟎 = 𝜶 la solution réelle
Alors 𝜶 𝟑 − 𝟏𝟏 + 𝟐𝒊 𝜶 𝟐 + 𝟐 𝟏𝟕 + 𝟕𝒊 𝜶 − 𝟒𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝜶𝟑 − 𝟏𝟏𝜶𝟐 − 𝟐𝒊𝜶𝟐 + 𝟑𝟒𝜶 + 𝟏𝟒𝒊𝜶 − 𝟒𝟐 = 𝟎
𝟑 𝟐 𝜶𝟑 − 𝟏𝟏𝜶𝟐 + 𝟑𝟒𝜶 − 𝟒𝟐 = 𝟎
⟹ 𝜶𝟑 − 𝟏𝟏𝜶𝟐 + 𝟑𝟒𝜶 − 𝟒𝟐 + 𝒊(−𝟐𝜶𝟐 + 𝟏𝟒𝜶) = 𝟎 ⟺ 𝜶 − 𝟏𝟏𝜶 𝟐 + 𝟑𝟒𝜶 − 𝟒𝟐 = 𝟎 ou
−𝟐𝜶 + 𝟏𝟒𝜶 = 𝟎 −𝟐𝜶 𝜶 − 𝟕 = 𝟎
Soit 𝜶 = 𝟎 𝒐𝒖 𝜶 = 𝟕 seul 𝜶 = 𝟕 vérifie la première équation,
D’où l’équation 𝑬 admet une solution 𝒁𝟎 = 𝟕
2) 𝟕 est une solution de l’équation 𝑬 , alors l’équation 𝑬 peut s’écrire : 𝒛 − 𝟕 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 ; 𝒂, 𝒄 ∈ ℂ
On a, 𝒛 − 𝟕 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 = 𝒛𝟑 + 𝒂 − 𝟕 𝒛𝟐 + 𝒃 − 𝟕𝒂 𝒛 − 𝟕𝒃
𝒂 − 𝟕 = −𝟏𝟏 − 𝟐𝒊
Par identification : 𝒃 − 𝟕𝒂 = 𝟑𝟒 + 𝟏𝟒𝒊 alors : 𝒂 = −𝟒 − 𝟐𝒊 𝒆𝒕 𝒃 = 𝟔
−𝟕𝒃 = −𝟒𝟐
D’où le polynôme 𝑸 𝒁 = 𝒁𝟐 − 𝟐 𝟐 + 𝒊 + 𝟔
3) Soit l’équation : 𝒛𝟐 − 𝟐 𝟐 + 𝒊 𝒛 + 𝟔 = 𝟎, son discriminant est ∆= −𝟐 𝟐 + 𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟔 = −𝟏𝟐 + 𝟏𝟔𝒊
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Déterminons les racines carrées de ∆= −𝟏𝟐 + 𝟏𝟔𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐
= 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐
= 𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐
∆= −𝟏𝟐 + 𝟏𝟔𝒊; ∆ = −𝟏𝟐 𝟐 + 𝟏𝟔 𝟐 = 𝟏𝟒𝟒 + 𝟐𝟓𝟔 = 𝟒𝟎𝟎 = 𝟐𝟎
𝟐 𝟐
𝒙 + 𝒚 = 𝟐𝟎
𝒛𝟐 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = −𝟏𝟐 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟖 alors
𝟐𝒙𝒚 = 𝟏𝟔
𝟐
𝒙 = 𝟒 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = 𝟒 et Pour 𝒙 = −𝟐 ; 𝒚 = −𝟒
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟐 + 𝟒𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟐 − 𝟒𝒊
−𝒃−𝝈 𝟒+𝟐𝒊−𝟐−𝟒𝒊 −𝒃+𝝈 𝟒+𝟐𝒊+𝟐+𝟒𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = =𝟏−𝒊 et 𝒁𝟐 = = = 𝟑 + 𝟑𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
On en déduit que les solutions de 𝑬 dans ℂ sont : 𝟕; 𝟏 − 𝒊 𝒆𝒕 𝟑 + 𝟑𝒊
𝑺ℂ = 𝟕; 𝟏 − 𝒊; 𝟑 + 𝟑𝒊
Exercice 18
𝒁𝑪𝑫 𝒁𝑫 −𝒁𝑪
𝒎𝒆𝒔 𝑨𝑩, 𝑪𝑫 = 𝒂𝒓𝒈 + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈 + 𝟐𝒌𝝅 ;
𝒁𝑨𝑩 𝒁𝑩 −𝒁𝑨
𝟏−𝒊+𝟐𝒊 𝟏+𝒊
𝒎𝒆𝒔 𝑨𝑩, 𝑪𝑫 =𝒂𝒓𝒈 + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈 + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈 −𝟏 + 𝒊 + 𝟐𝒌𝝅
𝟑+𝒊− 𝟑−𝟐𝒊 −𝒊
𝟑𝝅
Donc : 𝒎𝒆𝒔 𝑨𝑩, 𝑪𝑫 = + 𝟐𝒌𝝅
𝟒
Exercice 19
𝒁𝑪−𝒁𝑨
Les points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 sont alignés si et seulement si : ∈ ℝ∗
𝒁𝑩 −𝒁𝑨
𝒁𝑪 −𝒁𝑨 −𝟏𝟎−𝟏𝟑𝒊+𝟏+𝒊 −𝟗−𝟏𝟐𝒊 −𝟑 𝟑+𝟒𝒊
= = = = −𝟑 ;
𝒁𝑩 −𝒁𝑨 𝟐+𝟑𝒊+𝟏+𝒊 𝟑+𝟒𝒊 𝟑+𝟒𝒊
𝒁𝑪 −𝒁𝑨
= −𝟑 Alors les points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 sont alignés
𝒁𝑩 −𝒁𝑨
Exercice 20
𝒁𝑪−𝒁𝑨
Le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle en 𝑨 si et seulement si : ∈ 𝒊ℝ∗
𝒁𝑩 −𝒁𝑨
𝟑
𝒁𝑪 −𝒁𝑨 −𝟐+𝟐𝒊+𝟏+𝒊 −𝟐+𝟓𝒊 −𝟐+𝟓𝒊 𝟓−𝟐𝒊 𝟐𝟗𝒊 𝟏
= = = = = 𝒊;
𝒁𝑩 −𝒁𝑨 𝟒+𝒊+𝟏+𝒊 𝟐(𝟓+𝟐𝒊) 𝟐 𝟓+𝟐𝒊 𝟓−𝟐𝒊 𝟐×𝟐𝟗 𝟐
𝒁𝑪 −𝒁𝑨 𝟏
= 𝒊 Alors le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle en 𝑨
𝒁𝑩 −𝒁𝑨 𝟐
Exercice 21
1) 𝒁′ = 𝒁 + 𝟏 + 𝟐𝒊, la transformation du plan associé à cette écriture complexe est une translation de vecteur 𝒖 d’affixe
𝟏 + 𝟐𝒊
𝝅
2) 𝒁′ = −𝟑𝒊𝒁 + 𝟐 − 𝒊 en posant : 𝒂 = −𝟑𝒊, 𝒂 = 𝟑 , 𝑨𝒓𝒈 𝒂 = −
𝟐
𝝅
Alors la transformation du plan associé à cette écriture complexe est une similitude plane directe de rapport 𝟑, d’angle − et de
𝟐
𝟐−𝒊 −𝟏−𝟕𝒊
centre le point 𝛀 d’affixe 𝒁𝛀 = =
𝟏+𝟑𝒊 𝟏𝟎
Exercice 22
𝒁+𝒁′
1) On a 𝒁 + 𝒁′ = 𝟒 ⟹ = 𝟏 alors le point 𝑰 d’affixe 𝟏 est le milieu de 𝑴𝑴′ , donc 𝑴′ est l’image de 𝑴 par 𝑺
𝟐
2) D’après la première question 𝑺𝑰 est la symétrie centrale de centre 𝑰, 𝑺𝑰 est aussi une rotation d’angle
𝝅 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒔𝒚𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅′ 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝝅 . Alors 𝒓𝒐𝒔 est la composée d’une rotation d’angle
𝝅 𝝅
𝝅 de centre 𝑰 d’affixe 1 et d’une rotation de centre O d’affixe 0 et d’angle . D’où l’angle de 𝒓𝒐𝒔 est 𝜽 = 𝝅 + =
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
𝟐𝝅 − ⟹ 𝜽 = −
𝟐 𝟐
L’écriture complexe de 𝒔 est : 𝒁′ = −𝒁 + 𝟒
L’écriture complexe de 𝒔 est : 𝒁′ = 𝒊𝒁
Donc l’écriture complexe de 𝒓𝒐𝒔 est : 𝒁′ = −𝒊𝒁 + 𝟒𝒊
𝟒𝒊
Soit 𝛀 le centre de 𝒓𝒐𝒔. Alors on a : 𝒁𝛀 = = 𝟐(𝟏 + 𝒊)
𝟏+𝒊
𝝅
Ainsi 𝒓𝒐𝒔 est une rotation d’angle − et de centre 𝛀 d’affixe 𝟐(𝟏 + 𝒊)
𝟐
Exercice 23
𝝅
1) 𝒓 et 𝒉 étant respectivement une rotation de centre 𝑶 d’angle et une homothétie de centre 𝑨 𝟐 et de rapport 2, alors
𝟑
𝝅
𝒓 ∘ 𝒉 et 𝒉 ∘ 𝒓 sont des similitudes directes de rapport 2 et d’angle
𝟑
L’écriture complexe de 𝒉 est : 𝒁′ = 𝒌𝒁 + 𝒃 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 = 𝟐 𝒆𝒕 𝒃 = 𝟏 − 𝒌 𝒁𝑨 = −𝟐
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Donc : 𝒁′ = 𝟐𝒁 − 𝟐
𝝅
𝝅 𝟏+ 𝟑𝒊
L’écriture complexe de 𝒓 est : 𝒁′ = 𝒆𝒊𝜽 𝒁 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝜽 = Donc : 𝒁′ = 𝒆𝒊𝟑 𝒁 = 𝒁
𝟑 𝟐
𝟏+ 𝟑𝒊
Donc 𝒓 ∘ 𝒉 a pour écriture complexe : 𝒁′ = 𝟐𝒁 − 𝟐 ⟹ 𝒁′ = 𝟏 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟏 + 𝟑𝒊
𝟐
− 𝟏+ 𝟑𝒊 −𝟏− 𝟑𝒊 𝟑− 𝟑𝒊
Soit 𝛀𝟏 le centre de 𝒓 ∘ 𝒉, donc 𝒁𝛀𝟏 = = =
𝟏− 𝟏+ 𝟑𝒊 − 𝟑𝒊 𝟑
𝝅 𝟑− 𝟑𝒊
D’où 𝒓 ∘ 𝒉 est une similitude plane directe de rapport 2, d’angle et de centre 𝛀𝟏 d’affixe
𝟑 𝟑
𝟏+ 𝟑𝒊
𝒉 ∘ 𝒓 a pour écriture complexe : 𝒁 = 𝟐′ ′
𝒁 − 𝟐 ⟹ 𝒁 = 𝟏 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟐
𝟐
−𝟐 𝟐 −𝟐 𝟑𝒊
Soit 𝛀𝟐 le centre de 𝒉 ∘ 𝒓, donc 𝒁𝛀𝟐 = = =
𝟏− 𝟏+ 𝟑𝒊 𝟑𝒊 𝟑
𝝅 −𝟐 𝟑𝒊
D’où 𝒉 ∘ 𝒓 est une similitude plane directe de rapport 2, d’angle et de centre 𝛀𝟐 d’affixe
𝟑 𝟑
2) D’après la première question 𝒓 ∘ 𝒉 a pour écriture complexe : 𝒁′ = 𝟏 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟏 + 𝟑𝒊 ;
En posant 𝒁 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒆𝒕 𝒁′ = 𝒙′ + 𝒊𝒚′ 𝒙, 𝒚; 𝒙′ ; 𝒚′ ∈ ℝ on a : 𝒙′ + 𝒊𝒚′ = 𝟏 + 𝟑𝒊 𝒙 + 𝒊𝒚 − 𝟏 + 𝟑𝒊
Donc : 𝒙′ + 𝒊𝒚′ = 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝟏 + 𝒊 𝒚 + 𝟑𝒙 − 𝟑
𝒙′ = 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝟏
Donc l’écriture analytique de 𝒓 ∘ 𝒉 est :
𝒚′ = 𝒚 + 𝟑𝒙 − 𝟑
Exercice 24
Méthode : pour déterminer l’écriture complexe d’une application du plan dans lui-même d’expression analytique donnée, on
peut procéder de la façon suivante :
- Ecrire 𝒁′ = 𝒙′ + 𝒊𝒚′ et remplacer 𝒙′ et 𝒚′ en fonction de 𝒙 et 𝒚.
𝒁+𝒁 𝒁−𝒁
- Remplacer 𝒙 par , 𝒚 par et développer l’expression obtenue en fonction de 𝒁 𝒆𝒕 𝒁
𝟐 𝟐𝒊
𝒙′ = 𝜶𝒙 − 𝜷𝒚 − 𝜷
1) On a : que ′ ⟹ 𝒙′ + 𝒊𝒚′ = 𝜶𝒙 − 𝜷𝒚 − 𝜷 + 𝒊 𝜷𝒙 + 𝜶𝒚 + 𝜶 + 𝟏
𝒚 = 𝜷𝒙 + 𝜶𝒚 + 𝜶 + 𝟏
𝒙′ + 𝒊𝒚′ = 𝒙 𝜶 + 𝜷𝒊 + 𝒚 −𝜷 + 𝒊𝜶 − 𝜷 + 𝜶𝒊 + 𝒊
𝐙+𝐙 𝐙−𝐙
𝒙′ + 𝒊𝒚′ = 𝜶 + 𝜷𝒊 + −𝜷 + 𝒊𝜶 − 𝜷 + 𝜶𝒊 + 𝒊
𝟐 𝟐𝐢
𝜶 + 𝜷𝒊 −𝜷 + 𝒊𝜶 −𝜷 + 𝒊𝜶 −𝜷 + 𝒊𝜶
𝒙′ + 𝒊𝒚′ = + 𝒁+ − 𝒁 − 𝜷 + 𝜶𝒊 + 𝒊
𝟐 𝟐𝒊 𝟐 𝟐𝒊
𝒙′ + 𝒊𝒚′ = 𝜶 + 𝜷𝒊 𝒁 − 𝜷 + 𝜶𝒊 + 𝒊
𝒁′ = 𝜶 + 𝜷𝒊 𝒁 − 𝜷 + 𝜶𝒊 + 𝒊 ; 𝒂 = 𝜶 + 𝜷𝒊 et 𝒃 = −𝜷 + 𝜶𝒊 + 𝒊
𝝅
2) Si 𝜶 = 𝟎 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟏 ; alors 𝒁′ = 𝒊𝒁 − 𝟏 + 𝒊: 𝒈 𝟎,𝟏 est une rotation d’angle et de centre 𝛀 d’affixe
𝟐
−𝟏 + 𝒊
𝒁𝛀 = = −𝟏
𝟏−𝒊
3) 𝒈(𝜶,𝜷) est une translation si et seulement si 𝜶 + 𝜷𝒊 = 𝟏 alors : 𝜶 = 𝟏 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟎 le vecteur 𝒖 a pour affixe 𝟐𝒊
𝝅
𝝅
4) 𝒈(𝜶,𝜷) est une similitude directe de rapport 𝟐 d’angle si et seulement si 𝜶 + 𝜷𝒊 = 𝟐𝒆𝒊𝟒 = 𝟏 + 𝒊
𝟒
Par identification 𝜶 = 𝟏 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟏
−𝟏+𝟐𝒊
L’écriture complexe de 𝒈(𝟏,𝟏) est : 𝒁′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁 − 𝟏 + 𝟐𝒊; soit 𝛀 son centre alors 𝒁𝛀 = = 𝟐−𝒊
𝟏−𝟏−𝒊
Exercic 25
𝟏) − 𝟐𝒊 est solution de 𝑬 si et seulement si : −𝟐𝒊 𝟑
− 𝒊𝒂 + 𝟐 𝟑 −𝟐𝒊 𝟐
+ 𝟐𝒊𝒂 𝟑 + 𝟒 −𝟐𝒊 − 𝟒𝒂𝒊 = 𝟎
𝟖𝒊 + 𝟒 𝒊𝒂 + 𝟐 𝟑 + 𝟒𝒂 𝟑 − 𝟖𝒊 − 𝟒𝒂𝒊 = 𝟎 ⟺ 𝟖 𝟑 + 𝟒𝒂 𝟑 = 𝟎 ⟺ 𝟒 𝟑 𝒂 + 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒂 = −𝟐
−𝟐𝒊 𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝑬 𝐬𝐢 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐢 𝐚 = −𝟐
𝟐)𝒛𝟑 + 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟑 𝒛𝟐 + 𝟒 − 𝟒𝒊 𝟑 𝒛 + 𝟖𝒊 = 𝑸 𝒛 𝒛 − 𝟑 − 𝒊
𝑸 𝒁 est de la forme 𝒁𝟐 + 𝜶𝒁 + 𝜷 avec 𝜶, 𝜷 des nombres complexes. On a donc :
𝑸 𝒛 𝒛 − 𝟑 − 𝒊 = 𝒛 − 𝟑 − 𝒊 𝒁𝟐 + 𝜶𝒁 + 𝜷 = 𝒛𝟑 + 𝜶 − 𝟑 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝜷 − 𝟑𝜶 − 𝒊𝜶 𝒛 − 𝟑𝜷 − 𝜷𝒊
𝜶 − 𝟑 − 𝒊 = 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟑
Par identification 𝜷 − 𝟑𝜶 − 𝒊𝜶 = 𝟒 − 𝟒𝒊 𝟑 ⟹ 𝜶 = − 𝟑 + 𝟑𝒊 ; 𝜷 = −𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑
−𝜷 𝟑 + 𝒊 = 𝟖𝒊
Alors 𝑸 𝒁 = 𝒁𝟐 + − 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑
𝟑) Lorsque 𝒂 = −𝟐, l’équation 𝑬 devient : 𝒛𝟑 + 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟑 𝒛𝟐 + 𝟒 − 𝟒𝒊 𝟑 𝒛 + 𝟖𝒊 = 𝟎

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Or d’après la question précédente on a : ∀ 𝒛 𝝐 ℂ , 𝒛𝟑 + 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟑 𝒛𝟐 + 𝟒 − 𝟒𝒊 𝟑 𝒛 + 𝟖𝒊 = 𝑸 𝒛 𝒛 − 𝟑 − 𝒊 avec
𝑸 𝒁 = 𝒁𝟐 + − 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑
Ainsi 𝒛𝟑 + 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟑 𝒛𝟐 + 𝟒 − 𝟒𝒊 𝟑 𝒛 + 𝟖𝒊 = 𝟎 ⟺ 𝒛 − 𝟑 − 𝒊 𝒁𝟐 + − 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑 = 𝟎
⟺ 𝒛 − 𝟑 − 𝒊 = 𝟎 ou 𝒁𝟐 + − 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑
Résolvons l’équation : 𝒁𝟐 + − 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑 = 𝟎
𝟐
∆= − 𝟑 + 𝟑𝒊 − 𝟒 × 𝟏 × −𝟐 − 𝟐𝒊 𝟑 = 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟑
Déterminons les racines carrées de ∆= 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟑
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐
= 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐
= 𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐
𝟐
∆= 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟑; ∆ = 𝟐 𝟐 + 𝟐 𝟑 = 𝟒 + 𝟏𝟐 = 𝟏𝟔 = 𝟒
𝟐 𝟐
𝒙 +𝒚 =𝟒
𝒛 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟐 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟔 alors 𝒙𝟐 =
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = 𝟐 𝟑
𝟑 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = − 𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = 𝟏 et Pour 𝒙 = − 𝟑 ; 𝒚 = −𝟏 -
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟑 + 𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = − 𝟑 − 𝒊
−𝒃−𝝈 𝟑−𝟑𝒊− 𝟑−𝒊 −𝒃+𝝈 𝟑−𝟑𝒊+ 𝟑+𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = = −𝟐𝒊 et 𝒁𝟐 = = = 𝟑−𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺𝟏 = −𝟐𝒊; 𝟑 − 𝒊
Ainsi les solutions de 𝑬 sont : −𝟐𝒊; 𝟑 − 𝒊 𝒆𝒕 𝟑+𝒊
𝑺ℂ = −𝟐𝒊; 𝟑−𝒊; 𝟑+𝒊
𝟒. 𝒂)Représentation graphique des points 𝑴, 𝑵 𝒆𝒕 𝑸

𝒁𝑻 −𝒁𝑴
𝒃) Le triangle 𝑻𝑸𝑴 est rectangle en 𝑴 si et seulement si : ∈ 𝒊ℝ∗
𝒁𝑸 −𝒁𝑴

𝒁𝑻 − 𝒁𝑴 − 𝟑 + 𝒊 − 𝟑 − 𝒊 −𝟐 𝟑
= = = −𝒊 𝟑
𝒁𝑸 − 𝒁𝑴 𝟑−𝒊− 𝟑−𝒊 𝟐𝒊
𝒁𝑻 −𝒁𝑴
Ainsi : ∈ 𝒊ℝ∗ alors le triangle 𝑻𝑸𝑴 est rectangle en 𝑴
𝒁𝑸 −𝒁𝑴
𝒁𝑻 −𝒁𝑴
𝒁𝑸 −𝒁𝑴
𝒄) Les points 𝑴, 𝑸, 𝑵 𝒆𝒕 𝑻 sont cocycliques si et seulement si : 𝒁𝑻 −𝒁𝑵 ∈ ℝ∗
𝒁𝑸 −𝒁𝑵

𝒁𝑻 −𝒁𝑵 − 𝟑+𝒊+𝟐𝒊 − 𝟑+𝟑𝒊


Or : = = =𝒊 𝟑
𝒁𝑸 −𝒁𝑵 𝟑−𝒊+𝟐𝒊 𝟑+𝒊
𝒁𝑻 −𝒁𝑴
𝒁𝑸 −𝒁𝑴 −𝒊 𝟑
𝒁𝑻 −𝒁𝑵 = = −𝟏 ∈ ℝ∗ ; alors les points 𝑴, 𝑸, 𝑵 𝒆𝒕 𝑻 sont cocycliques
𝒊 𝟑
𝒁𝑸−𝒁𝑵

Exercice 26
𝟏. 𝒂) Vérifions que 𝒊 est solution l’équation 𝑬
𝒊𝟑 + 𝟔 − 𝟓𝒊 𝒊𝟐 + 𝟏 − 𝟐𝟎𝒊 𝒊 − 𝟏𝟒 − 𝟓𝒊 = −𝒊 − 𝟔 + 𝟓𝒊 + 𝒊 + 𝟐𝟎 − 𝟏𝟒 − 𝟓𝒊 = 𝟎 ;
Donc 𝒊 est solution de l’équation 𝑬
𝒃) Résolvons dans C l’équation (E) : 𝒛𝟐 + 𝟔 − 𝟒𝒊 𝒛 + 𝟓 − 𝟏𝟒𝒊 = 𝟎
∆= 𝟔 − 𝟒𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟓 − 𝟏𝟒𝒊 = 𝟑𝟔 − 𝟒𝟖𝒊 − 𝟏𝟔 − 𝟐𝟎 + 𝟓𝟔𝒊 = 𝟖𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= 𝟖𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
∆= 𝟖𝒊; ∆ = 𝟎 𝟐 + 𝟖 𝟐 = 𝟎 + 𝟔𝟒 = 𝟔𝟒 = 𝟖

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𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐 = 𝟖
𝒛 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟎 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟖 alors 𝒙𝟐 =
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = 𝟖
𝟒 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = 𝟐 et Pour 𝒙 = −𝟐 ; 𝒚 = −𝟐 -
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟐 + 𝟐𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟐 − 𝟐𝒊
−𝒃−𝝈 −𝟔+𝟒𝒊−𝟐−𝟐𝒊 −𝒃+𝝈 −𝟔+𝟒𝒊+𝟐+𝟐𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = = −𝟒 + 𝒊 et 𝒁𝟐 = = = −𝟐 + 𝟑𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺𝟏 = −𝟒 + 𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊
𝒄) Résolvons à partir des questions qui précèdent, l’équation 𝑬
Puisque 𝒊 est solution de l’équation 𝑬 on vérifie que :
𝒁 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝟔 − 𝟒𝒊 𝒛 + 𝟓 − 𝟏𝟒𝒊 = 𝒛𝟑 + 𝟔 − 𝟓𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟐𝟎𝒊 𝒛 − 𝟏𝟒 − 𝟓𝒊
Ainsi les solutions de 𝑬 sont : 𝒊; −𝟒 + 𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊
𝑺ℂ = 𝒊; −𝟒 + 𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊
𝟐. 𝒂) Plaçons les points A, B et D dans le repère

𝒖−𝒗 𝒊 − −𝟐 + 𝟑𝒊 𝟐 − 𝟐𝒊 −𝟏 + 𝒊 −𝟏 + 𝒊 𝟏 − 𝒊 −𝟏 + 𝒊 + 𝒊 + 𝟏
𝒃)𝒁 = = = = = = =𝒊
𝒕 − 𝒗 −𝟒 + 𝒊— (−𝟐 + 𝟑𝒊) −𝟐 − 𝟐𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏−𝒊 𝟐
𝝅 𝝅
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒁 = 𝒊 = 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟐 𝟐
𝒁𝑨 −𝒁𝑩 𝒖−𝒗
𝒄) On sait que 𝒁 = = = 𝒊 ; alors 𝑨𝑩𝑫 est un triangle rectangle isocèle en 𝑩
𝒁𝑫 −𝒁𝑩 𝒕−𝒗
𝟑. 𝒂)𝑺 est une similitude directe par hypothèse et on a :

𝑺
A A
D B
B B’
On sait que 𝑺 conserve les angles orientés. Or 𝑨𝑩𝑫 est un triangle rectangle et isocèle en 𝑩 et 𝑺 𝑩 = 𝑩′ donc 𝑨𝑩𝑩′ est un
triangle rectangle et isocèle en 𝑩′ car image par 𝑺 du triangle 𝑨𝑩𝑫 rectangle et isocèle en 𝑩
𝝅
= 𝒊 ⟹ 𝒎𝒆𝒔 𝑩′𝑩, 𝑩′𝑨 =
𝒁𝑨 −𝒁𝑩′
𝒃)𝑨𝑩𝑩′ est un triangle rectangle et isocèle en 𝑩′ et 𝟐
𝒁𝑩 −𝒁𝑩′
𝑩𝑩′ = 𝑨𝑩
𝝅
On construit le cercle de diamètre 𝑨𝑩 et on place le point 𝑩′ sur ce cercle tel que 𝒎𝒆𝒔 𝑩′𝑩, 𝑩′𝑨 =
𝟐
𝒁 = 𝒂𝒁𝑫 + 𝒃 𝒁𝑩 −𝒁𝑨 𝟏 𝟏
𝟒. 𝒂)𝑺 𝑫 = 𝑩 𝒆𝒕 𝑺 𝑨 = 𝑨 ⟹ 𝑩 . Alors 𝒂 = = − 𝒊
𝒁𝑨 = 𝒂𝒁𝑨 + 𝒃 𝒁𝑫 −𝒁𝑨 𝟐 𝟐
𝒃 𝟏 𝟏
𝑨 est le centre de la similitude 𝑺 donc 𝒁𝑨 = ⟹ 𝒃 = 𝟏 − 𝒂 𝒁𝑨 = − + 𝒊
𝟏−𝒂 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
D’où l’écriture complexe de 𝑺 est : 𝒁 =′
− 𝒊 𝒁− + 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒃)𝑺 𝑩 = 𝑩′ alors 𝒁𝑩′ = − 𝒊 𝒁𝑩 − + 𝒊 = − 𝒊 −𝟐 + 𝟑𝒊 − + 𝒊 = 𝟑𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
D’où : 𝒁𝑩′ = 𝟑𝒊

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CHAPITRE IX : STATISTIQUES

Introduction

Au XIX è siècle, on appelait statistique l’étude méthodologique des faits sociaux Par des procédés numériques
(classements, dénombrements, inventaires chiffrés, recensement, tableaux…) ; aujourd’hui, ce mot désigne « les techniques
d’interprétation mathématique appliquées à des phénomènes pour lesquels une étude exhaustive de tous les
facteurs est impossible, à cause de leur grand nombre ou de leur complexité ».
De tous temps, on a cherché à connaitre la composition et la richesse des sociétés humaines. En 2238 a v. J-C., l’empereur
chinois Yao faisait déjà procéder a un recensement des productions agricoles, et le cadastre a été institué en Égypte en
1700 av J-C.
Mais c’est à partir du XVIII è siècle que l’on commence à utiliser les données recueillies pour effectuer des prévisions, en les
faisant servir de base à des calculs de probabilités.
A l’heure actuelle, la statistique est devenue un instrument très efficace grâce en particulier au développement de l’algèbre
linéaire et des ordinateurs.
La corrélation entre deux variables statistiques a une très grande importance car son utilisation permet de mettre à jour les
liens cachés de causalité dans certains domaines comme la génétique, l’épistémologie, l’offre et la demande …
Un domaine privilégié d’application des séries statistique à deux variables est celui où l’une des deux variables est le temps.
On obtient ainsi des séries chronologiques dont l’importance est considérable en économie.
Deux variables statistiques étant en corrélation linéaire on utilise plusieurs méthodes d’ajustement.
La méthode d’ajustement par moindre carrés est attribuée à Carl Friedrich Gauss et au mathématicien Français Adrien
Marie le Gendre.
FICHE DE COURS
I SERIE STATISTIQUE DOUBLE
Soit une population Ω d’effectif N et dont chaque élément présente deux caractères X et Y
I-1 Définition
On appelle série statistique double de Ω pour le caractère X et Y l’application qui à chaque élément de Ω associe le couple
𝑥𝑖 ; 𝑦𝑖 où 𝑥𝑖 sont les valeurs du caractère X et 𝑦𝑖 les valeurs de caractère Y.
I-2 Nuage de points associé à une série statistique double
A un tableau à double entrée on peut associer une représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthogonal.
On obtient un ensemble de points appelé nuage de points (on ne représente que les points dont le couple de coordonnées a
un effectif non nul).
II AJUSTEMENT LINÉAIRE –CORRÉLATION LINÉAIRE
II-1Ajustement linéaire
Suivant la forme du nuage de points, on peut trouver une fonction dont la courbe passe par le plus
Si la courbe est une droite on dit qu’on a effectué un ajustement linéaire du nuage de points.
Pour déterminer le meilleur ajustement linéaire, nous utiliserons la méthode dite « des moindres carrées »
Soit 𝒟 la droite d’équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃, 𝒟 est appelée la droite de régression de 𝒚 en 𝒙 et est notée 𝐷𝑦
𝑥
Détermination des coefficients a et b.
𝒟 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌 𝑥𝑖𝑦𝑗
𝑎= ; 𝑏 = 𝑌 − 𝑎𝑋 avec 𝐶𝑂𝑉 𝑋, 𝑌 = 𝑁
− 𝑋𝑌
𝑉 𝑋
La droite 𝒟′ d’équation 𝑥 = 𝑎′𝑦 + 𝑏′ s’appelle la droite de régression de 𝑥 en 𝑦.et est notée 𝐷𝑥 𝑦
′ 𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌
𝑎 = 𝑉 𝑌
. 𝑏 = 𝑋 − 𝑎𝑌

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Tableaux de calcul
𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑥𝑖 2 𝑦𝑖 2 𝑥𝑖 𝑦𝑖 Moyennes
𝑥1 𝑦1 𝑥1 2 𝑦1 2 𝑥1 𝑦1
𝑥2 𝑦2 𝑥2 2 𝑦2 2 𝑥2 𝑦2 𝑥=
1 𝑛
𝑖=1 𝑥𝑖 ;𝑦 =
1 𝑛
𝑖=1 𝑦𝑖
𝑁 𝑁
𝑥3 𝑦3 𝑥3 2 𝑦3 2 𝑦3 𝑥3
Variances
𝑥𝑛 𝑦𝑛 𝑥𝑛 2 𝑦𝑛 2 𝑥𝑛 𝑦𝑛
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1
𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑥𝑖 2
𝑦𝑖 2
𝑥𝑖 𝑦𝑖 𝑉 𝑥 = 𝑥 2 − 𝑥2
𝑁 𝑖=1 𝑖
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛
1
𝑉 𝑦 = 𝑦 2 − 𝑦2
𝑁 𝑖=1 𝑖

Écart type

𝛿 𝑥 = 𝑉 𝑥
II-2) Corrélation linéaire
Deux variables statistiques X et Y sont dites en corrélation linéaire lorsque la𝛿courbe
𝑦 = de𝑉régression
𝑦 de 𝑦 en 𝑥 et celle de 𝑥
en 𝑦 sont des droites.
Coefficient de corrélation linéaire
On appelle coefficient de corrélation linéaire d’une série statistique double de caractère (X, Y) le nombre réel
𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌 𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌
𝑟= =
𝑉 𝑋 𝑉 𝑌 𝛿 𝑋 𝛿 𝑌
Remarque
𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌 𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌
1)𝑎 = 𝑉 𝑋
; 𝑎′ = 𝑉 𝑌
𝑟 2 = 𝑎𝑎′ d’où 𝑟 = 𝑎𝑎′
1
2) Si 𝑟 2 = 1 ⟹ 𝑎′ = 𝑎les deux droites 𝒟 𝑒𝑡 𝒟′ sont confondues
On dit que l’ajustement linéaire est parfait.
Si 𝑟 est très proche de 1, alors les droites 𝒟 𝑒𝑡 𝒟′ sont très proche l’une de l’autre.
On dit qu’il y a une bonne corrélation ou une forte corrélation entre les deux variables
En général on considère que la corrélation linéaire entre les deux variables est forte lorsqu’on a : 0,87 ≤ 𝑟 ≤ 1. Cet
ajustement permet de faire des prévisions.
Si 𝑟 = 0, on dit qu’il ya corrélation nulle entre X et Y, ce qui n’exclus pas que l’on puisse ajuster X et Y par une courbe.
III AJUSTEMENT D’UN NUAGE DE POINTS PAR LA METHODE DE MAYER
Principe de la méthode
L’ensemble des points à ajuster est partagé en deux parties disjointes 𝐸1 et 𝐸2 de même effectif dans l’ordre où les
points se présentent. Les deux parties 𝐸1 et 𝐸2 sont alors remplacés respectivement par les points moyens
𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 des nuages qu’ils représentent. (Si le nombre de points du nuage est impair, on met indifféremment le
point central en l’un ou l’autre des nuages partiels).
. La droite 𝒟 d’équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃passant par les points 𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 est appelée la droite de MAYER
Détermination des coefficients a et b
𝒟 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝑦𝐺1 − 𝑦𝐺2
𝑎= ; 𝑏 = 𝑌𝐺 − 𝑎𝑋𝐺
𝑥𝐺1 − 𝑥𝐺2
Remarque :
La droite de MAYER passe par le point moyen du nuage.

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EXERCICES RESOLUS
Exercice 1
On considère la série statistique déterminée par le tableau ci-dessous
𝑥𝑖 10 11 13 15 17 18
𝑦𝑖 105 107 110 111 112 115
1) Représenter le nuage de points associé à cette série statistique.
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G.
3) Déterminer 𝑉(𝑥) et 𝑉(𝑦).
4) Calculer 𝐶𝑂𝑉(𝑥, 𝑦) la covariance des variables 𝑥 et 𝑦.
5) Déterminer une équation de la droite ∆ de régression de 𝑦 en 𝑥. Tracer ∆
6) Calculer le coefficient de corrélation de cette série et l’interpréter.
Exercice 2
Le tableau suivant représente les notes obtenues par cinq élèves de la TleD1 en mathématiques et en sciences physiques lors du
dernier devoir.
On désigne par 𝑥𝑖 la note en mathématiques et 𝑦𝑖 la note en sciences physiques.
𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑥𝑖 7 10 11 13 16
𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑦𝑖 8 9 12 12 13
1) Représenter le nuage de points associé à cette série statistique
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G.
3) Calculer 𝑉(𝑥) ; 𝑉(𝑦) et 𝐶𝑂𝑉(𝑥, 𝑦)
4) Calculer 𝑟 le coefficient de corrélation linéaire entre les variables 𝑥 et 𝑦.
Interpréter le résultat obtenu.
5) a) Déterminer une équation de la droite de régression de 𝑦 en 𝑥.
b) Tracer (𝒟).
6) Suivant cet ajustement, quelle serait la note en sciences physiques d’un élève qui a obtenu 12 en mathématiques.
Exercice 3
Un pharmacien observe, durant les 6 premiers mois de l’ouverture de son officine, le chiffre d’affaire en millions de francs CFA. Le
résultat de l’observation est résumé dans le tableau suivant où X désigne le numéro du mois et y le chiffres d’affaires
correspondant
𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
𝑦𝑖 12 13 15 19 21 22
1) Calculer 𝑥et 𝑦les moyennes des variables 𝑥 et 𝑦.
2) Représenter graphiquement le nuage de points de cette série statistique double ainsi que le point moyen G. (unités : 2 cm en
abscisses et 1 cm pour deux unités en ordonnées).
3) Calculer la variance 𝑉(𝑥) de 𝑥 et la covariance𝐶𝑂𝑉(𝑥, 𝑦) de 𝑥 et 𝑦.
LES RESULTATS SERONT DONNES SOUS FORME DE FRACTIONS IRREDUCTIBLES
78
4) Démontrer qu’une équation de la droite ∆ de régression de 𝑦 en 𝑥 est : 𝑦 = 𝑥 + 9,2
35
5) Tracer la droite ∆ .
6) En utilisant la droite ∆ , calculer une estimation du chiffre d’affaire de cette pharmacie à la fin du 7ème mois.
Exercice 4
On donne la série statistique suivante à variables :
𝑥𝑖 1,2 1,4 1,6 1,8 2
𝑦𝑖 13 12 𝛼 16 20

par la méthode des moindre carrés, on a obtenu l’équation de la droite de régression de 𝑦 en 𝑥, a est :𝑦 = 9𝑥 + 0,6
1) Calculer 𝑋
2) Exprimer 𝑌en fonction de a.
3) En utilisant 1 et 2, montrer que 𝛼=14.
Exercice 5
Le tableau suivant donne le chiffre d’affaires d’une entreprise, exprimé en millions de francs, pendant huit années
consécutives.
𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8
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𝑐𝑕𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑦𝑖 41 68 55 80 95 104 100 122

1) Représenter le nuage de points 𝑀𝑖 1≤𝑖≤8 associé à cette série statistique.


2) a) Calculer les coordonnées de G point moyen du nuage.
b) Déterminer une équation de la droite de régression de y en x et représenter cette droite.
3) On partage le nuage en deux parties d’effectifs égaux : 𝑀𝑖 1≤𝑖≤4 et 𝑀𝑖 5≤𝑖≤8
a) Calculer les coordonnés de G1 et G2, points moyen respectifs des nuages partiels ainsi obtenus.
b) Déterminer une équation de la droite (G1G2) et représenter cette droite.
Démontrer que G appartient à la droite (G1G2)
Cette droite est une droite d’ajustement de la série ; la méthode utiliser est appelée méthode de Mayer.
4) En supposant que l’évolution du chiffre d’affaire de cette entreprise gardera la même tendance, déterminer ce chiffre
d’affaire pour la 9è année :
a) A l’aide de la droite de régression de y en x.
b) A l’aide de la droite (G1G2).
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
Le tableau suivant donne la tension artérielle moyenne y en fonction de l’âge x d’une population.
â𝑔𝑒 𝑥𝑖 36 42 48 54 60 66
𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑦𝑖 11,8 14 12,6 15 15,5 15,1

1) Représenter le nuage de points associé à cette série.


2) Déterminer une équation de la droite de régression de y en x et une équation de la droite de régression de x en y.
tracer ces deux droites.
3) Calculer le coefficient de corrélation linéaire.
4) Une personne de 70 ans a une tension artérielle de 16,2.cela vous parait il « normal ».
Exercice 2
La directrice des ressources humaines d’une entreprise doit embaucher des ouvriers. Lors de précédents recrutements
pour les postes d’analogues, il a fait une étude statistique et a dressé le tableau suivant. :
𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠é𝑠 𝑥𝑖 60 000 64000 68 000 72 000
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑛𝑑𝑖𝑑𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑦𝑖 11 17 20 25
1) Représenter le nuage de point associés à cette série.
2) Déterminer la droite de régression de y en x.
3) En déduire une estimation du salaire que doit proposer la directrice si elle veut 30 ouvriers.
b) Sur la base de l’ajustement linéaire ainsi réalisé, calculer la note probable en mathématiques d’un candidat qui a
obtenu 15 en sciences physiques.
Exercice 3
Les chiffres d’affaires d’une entreprise à la fin de chacune de ses huit premières années sont donnés dans le tableau ci –
dessous ils sont exprimés en millions de francs.
Années 1 2 3 4 5 6 7 8
Chiffres
5 11 12 14 17 18 21 24
d’affaires

a) Représenter ce nuage de points ‘(années en abscisses, chiffre d’affaires en ordonnées)


b) Calculer le point moyen G1 du nuage partiel constitué des quatre premiers points.
Placer G1 sur le graphique.
c) Calculer le point moyen G2 du nuage partiel constitué des quatre premiers points. Placer G2 sur le graphique.
d) Déterminer une équation de la droite (∆) passant par G1 et G2. Tracer ∆ . la droite ∆ ainsi obtenue s’appelle
droite de Mayer.
e) En utilisant l’équation de ∆ déterminée en d), évaluer le chiffre d’affaires prévisible pour la 9è année.

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CORRECTION DES EXERCICES
Exercice 1
𝟏 −Représentons le nuage de points associé à cette série statistique

Tableau de calcul
𝒙𝒊 10 11 13 15 17 18 84
𝒚𝒊 105 107 110 111 112 115 660
𝒙𝒊 𝟐 100 121 169 225 289 324 1228
𝒚𝒊 𝟐 11025 11449 12100 12321 12544 13225 72664
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 1050 1177 1430 1665 1904 2070 9296
2- Déterminer les coordonnées du point moyen G
𝒏 𝒏
𝟏 𝟖𝟒 𝟏 𝟔𝟔𝟎 𝟏𝟒
𝒙= 𝒙𝒊 = = 𝟏𝟒 ; 𝒚 = 𝒚𝒊 = = 𝟏𝟏𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮
𝒏 𝟔 𝒏 𝟔 𝟏𝟏𝟎
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
3- Déterminer 𝑽(𝒙) et 𝑽(𝒚)
𝟐
𝒏 𝒙𝒊 𝟏𝟐𝟐𝟖 𝟔𝟏𝟒 𝟐𝟔 𝟐𝟔
𝑽 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒙𝟐 = − 𝟏𝟒𝟐 = − 𝟏𝟗𝟔 = alors 𝑽 𝒙 =
𝟔 𝟑 𝟑 𝟑
𝟐
𝒏 𝒚𝒊 𝟐 𝟕𝟐𝟔𝟔𝟒 𝟐 𝟑𝟔𝟑𝟑𝟐 𝟑𝟐 𝟑𝟐
𝑽 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒚 = − 𝟏𝟏𝟎 = − 𝟏𝟐𝟏𝟎𝟎 = alors 𝑽 𝒚 =
𝟔 𝟑 𝟑 𝟑
4- Calculer 𝑪𝑶𝑽(𝒙, 𝒚) la covariance des variables 𝒙 et 𝒚.
𝟔 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟗𝟐𝟗𝟔 𝟒𝟔𝟒𝟖 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒙×𝒚= − 𝟏𝟒 × 𝟏𝟏𝟎 = − 𝟏𝟓𝟒𝟎 = alors 𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 =
𝟔 𝟑 𝟑 𝟑
𝟐𝟖
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟐𝟖 𝟑 𝟐𝟖 𝟏𝟒
5- 𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = 𝟑
𝟐𝟔 = × = = et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟑 𝟐𝟔 𝟐𝟔 𝟏𝟑
𝟑
𝟏𝟒 𝟏𝟗𝟔 𝟏𝟐𝟑𝟒
𝒃 = 𝟏𝟏𝟎 − × 𝟏𝟒 = 𝟏𝟏𝟎 − =
𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏𝟑
𝟏𝟒 𝟏𝟐𝟑𝟒
Alors 𝑫𝒚 𝒚= 𝒙+
𝒙 𝟏𝟑 𝟏𝟑
𝟐𝟖
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟐𝟖 𝟐𝟖 𝟕
6- 𝒓= 𝟑
= = = ≈ 𝟎, 𝟗𝟕
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟐𝟔 𝟑𝟐 𝟖𝟑𝟐 𝟖 𝟏𝟑 𝟐 𝟏𝟑
×
𝟑 𝟑

𝟎, 𝟖𝟕 ≤ 𝟎, 𝟗𝟕 ≤ 𝟏 ; on a une très bonne corrélation.


Exercice 2
𝟏 −Représentons le nuage de points associé à cette série statistique

Tableau de calcul

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𝒙𝒊 7 10 11 13 16 57
𝒚𝒊 8 9 12 12 13 54
𝒙𝒊 𝟐 49 100 121 169 256 695
𝒚𝒊 𝟐 64 81 144 144 169 602
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 56 90 132 156 208 642
𝟐 −Déterminer les coordonnées du point moyen G
𝒏 𝒏 𝟓𝟕
𝟏 𝟓𝟕 𝟏 𝟓𝟒 𝟓
𝒙= 𝒙𝒊 = =; 𝒚= 𝒚𝒊 = 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮 𝟓𝟒
𝑵 𝟓 𝑵 𝟓
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏 𝟓
3- calculons𝑽(𝒙); 𝑽 𝒚 𝒆𝒕𝒄𝒐𝒗(𝒙, 𝒚)
𝒏 𝒙𝒊
𝟐 𝟔𝟗𝟓 𝟓𝟕 𝟐 𝟐𝟐𝟔 𝟐𝟐𝟔
𝑽 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒙𝟐 = − = alors 𝑽 𝒙 =
𝟓 𝟓 𝟐𝟓 𝟐𝟓
𝒏 𝒚𝒊
𝟐
𝟐 𝟔𝟎𝟐 𝟓𝟒 𝟐 𝟗𝟒 𝟗𝟒
𝑽 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝟓 −𝒚 = − = alors 𝑽 𝒚 =
𝟓 𝟓 𝟐𝟓 𝟐𝟓
𝟓 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟔𝟒𝟐 𝟓𝟕 𝟓𝟒 𝟑𝟐𝟏𝟎−𝟑𝟎𝟕𝟖 𝟏𝟑𝟐 𝟏𝟑𝟐
𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝟓 −𝒙×𝒚= − × = = alors 𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 =
𝟓 𝟓 𝟓 𝟐𝟓 𝟐𝟓 𝟐𝟓
𝟏𝟑𝟐
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟏𝟑𝟐 𝟏𝟑𝟐 𝟔𝟔
4- 𝒓= 𝟐𝟓
= = = ≈ 𝟎, 𝟗𝟎𝟔
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟐𝟐𝟔 𝟗𝟒 𝟐𝟏𝟐𝟒𝟒 𝟐 𝟓𝟑𝟏𝟏 𝟓𝟑𝟏𝟏
×
𝟐𝟓 𝟐𝟓

𝟎, 𝟖𝟕 ≤ 𝟎, 𝟗𝟎𝟔 ≤ 𝟏 ; on a une très bonne corrélation


𝟏𝟑𝟐
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟏𝟑𝟐 𝟐𝟓 𝟏𝟑𝟐 𝟔𝟔
5- 𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = 𝟐𝟓
𝟐𝟐𝟔 = × = = et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟐𝟓 𝟐𝟐𝟔 𝟐𝟐𝟔 𝟏𝟏𝟑
𝟐𝟓
𝟓𝟒 𝟔𝟔 𝟓𝟕 𝟔𝟏𝟎𝟐 − 𝟑𝟕𝟔𝟐 𝟐𝟑𝟒𝟎 𝟒𝟔𝟖
𝒃= − × = = =
𝟓 𝟏𝟏𝟑 𝟓 𝟓𝟔𝟓 𝟓𝟔𝟓 𝟏𝟏𝟑
𝟔𝟔 𝟒𝟔𝟖
Alors 𝑫𝒚 𝒚= 𝒙+
𝒙 𝟏𝟏𝟑 𝟏𝟏𝟑
6- Suivant cet ajustement, quelle serait la note en sciences physiques d’un élève qui a obtenu 12 en mathématiques
𝟔𝟔 𝟒𝟔𝟖 𝟏𝟐𝟔𝟎
𝒚= × 𝟏𝟐 + = ≈ 𝟏𝟏, 𝟏𝟓
𝟏𝟏𝟑 𝟏𝟏𝟑 𝟏𝟏𝟑
La note en sciences physiques d’un élève qui a obtenu 12 en mathématiques serait 11
Exercice 3
Tableau de calcul
𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6 21
𝒚𝒊 12 13 15 19 21 22 102
𝒙𝒊 𝟐 1 4 9 16 25 36 91
𝒚𝒊 𝟐 144 169 225 361 441 484 1824
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 12 26 45 76 105 132 396
1- Calculer 𝒙et 𝒚les moyennes des variables 𝒙 et 𝒚
𝒏 𝒏
𝟏 𝟐𝟏 𝟕 𝟏 𝟏𝟎𝟐
𝒙= 𝒙𝒊 = = ; 𝒚= 𝒚𝒊 = = 𝟏𝟕
𝑵 𝟔 𝟐 𝑵 𝟔
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
2- Représenter graphiquement le nuage de points de cette série statistique double ainsi que le point moyen G. (unités : 2
cm en abscisses et 1 cm pour deux unités en ordonnées

3- Calculer la variance 𝑽(𝒙) de 𝒙 et la covariance 𝑪𝑶𝑽(𝒙, 𝒚) de 𝒙 et 𝒚

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𝒏 𝒙𝒊
𝟐 𝟗𝟏 𝟕 𝟐 𝟓𝟒𝟔−𝟒𝟒𝟏 𝟏𝟎𝟓 𝟑𝟓 𝟑𝟓
𝑽 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒙𝟐 = − = = = Alors 𝑽 𝒙 =
𝟔 𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟔 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟑𝟗𝟔 𝟕 𝟏𝟏𝟗 𝟏𝟑 𝟏𝟑
𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒙×𝒚= − × 𝟏𝟕 = 𝟔𝟔 − = Alors 𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 =
𝟔 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏𝟑
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟏𝟑 𝟏𝟐 𝟕𝟖
4- 𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = 𝟐
𝟑𝟓 = × = et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟐 𝟑𝟓 𝟑𝟓
𝟏𝟐
𝟕𝟖 𝟕 𝟑𝟗 𝟒𝟔
𝒃 = 𝟏𝟕 − × = 𝟏𝟕 − = = 𝟗, 𝟐
𝟑𝟓 𝟐 𝟓 𝟓
𝟕𝟖
Alors 𝑫𝒚 𝒚= 𝒙 + 𝟗, 𝟐
𝒙 𝟑𝟓
5- Tracer la droite ∆
6- En utilisant la droite ∆ , calculer une estimation du chiffre d’affaire de cette pharmacie à la fin du 7ème mois
𝟕𝟖 𝟕𝟖
𝒚= × 𝟕 + 𝟗, 𝟐 = + 𝟗, 𝟐 = 𝟐𝟒, 𝟖
𝟑𝟓 𝟓
Le chiffre d’affaire de cette pharmacie à la fin du 𝟕è𝒎𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒆𝒔𝒕𝒊𝒎é à 𝟐𝟒, 𝟓 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄𝒔.
𝟐𝟖
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟐𝟖 𝟐𝟖 𝟕
7- 𝒓= 𝟑
= = = ≈ 𝟎, 𝟗𝟕
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟐𝟔 𝟑𝟐 𝟖𝟑𝟐 𝟖 𝟏𝟑 𝟐 𝟏𝟑
×
𝟑 𝟑

𝟎, 𝟖𝟕 ≤ 𝟎, 𝟗𝟕 ≤ 𝟏 ; on a une très bonne corrélation.


Exercice 4
1- Calculons 𝑿
𝟓
𝟏 𝟏, 𝟐 + 𝟏, 𝟒 + 𝟏, 𝟔 + 𝟏, 𝟖 + 𝟐 𝟖
𝑿= 𝒙𝒊 = =
𝟓 𝟓 𝟓
𝒊=𝟏
2- Exprimer 𝒀en fonction de a.
𝟓
𝟏 𝟏𝟑 + 𝟏𝟐 + 𝜶 + 𝟏𝟔 + 𝟐𝟎 𝟔𝟏 + 𝜶
𝒀= 𝒚𝒊 = =
𝟓 𝟓 𝟓
𝒊=𝟏
3- En utilisant 1 et 2, montrons que a=14
l’équation de la droite de régression de 𝒚 en 𝒙, a savoir :𝒚 = 𝟗𝒙 + 𝟎, 𝟔
𝒃 = 𝒀 − 𝒂𝑿
𝟔𝟏+𝜶 𝟖 𝟔𝟏+𝜶−𝟕𝟐
Par identification : 𝟎, 𝟔 = −𝟗× ⟺ = 𝟎, 𝟔 ⟺ 𝜶 − 𝟏𝟏 = 𝟎, 𝟔 × 𝟓 ⟺ 𝜶 = 𝟏𝟏 + 𝟑
𝟓 𝟓 𝟓
Alors 𝜶 = 𝟏𝟒
Exercice 5
1- Représenter le nuage de points 𝑴𝒊 𝟏≤𝒊≤𝟖 associé à cette série statistique

2- Tableau de calcul
𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6 7 8 36
𝒚𝒊 41 67 55 80 95 104 100 122 664
𝒙𝒊 𝟐 1 4 9 16 25 36 49 64 204
𝒚𝒊 𝟐 1681 4489 3025 6400 9025 10826 10000 14884 60032
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 41 134 165 320 475 624 700 976 3435
a-
𝒏 𝒏 𝟗
𝟏 𝟑𝟔 𝟗 𝟏 𝟔𝟔𝟒
𝒙= 𝒙𝒊 = = ; 𝒚= 𝒚𝒊 = = 𝟖𝟑 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮 𝟐
𝒏 𝟖 𝟐 𝒏 𝟖 𝟖𝟑
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
b- Déterminer 𝑽(𝒙) et 𝒄𝒐𝒗(𝒙; 𝒚)

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𝟖 𝒙𝒊
𝟐 𝟐𝟎𝟒 𝟗 𝟐 𝟓𝟏 𝟖𝟏 𝟏𝟎𝟐−𝟖𝟏 𝟐𝟏 𝟐𝟏
𝑽 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝟖 − 𝒙𝟐 = − = − = = alors 𝑽 𝒙 =
𝟖 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝟖 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟑𝟒𝟑𝟓 𝟗 𝟑𝟒𝟑𝟓−𝟐𝟗𝟖𝟖 𝟒𝟒𝟕 𝟒𝟒𝟕
𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝟖 −𝒙×𝒚= − × 𝟖𝟑 = = alors 𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 =
𝟖 𝟐 𝟖 𝟖 𝟖
𝟒𝟒𝟕
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟒𝟒𝟕 𝟒 𝟏𝟒𝟗
𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = 𝟖
𝟐𝟏 = × = et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟖 𝟐𝟏 𝟏𝟒
𝟒
𝟏𝟒𝟗 𝟗 𝟐𝟑𝟐𝟒 − 𝟏𝟑𝟒𝟏 𝟗𝟖𝟑
𝒃 = 𝟖𝟑 − × = =
𝟏𝟒 𝟐 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝟏𝟒𝟗 𝟗𝟖𝟑
Alors 𝑫𝒚 𝒚= 𝒙+
𝒙 𝟏𝟒 𝟐𝟖
𝟓
𝟏+𝟐+𝟑+𝟒 𝟒𝟏+𝟔𝟕+𝟓𝟓+𝟖𝟎
3- a) 𝑮𝟏 a pour coordonnées : ; ; d’où 𝑮𝟏 𝟐
𝟐𝟒𝟑
𝟒 𝟒
𝟒
𝟏𝟑
𝟓+𝟔+𝟕+𝟖 𝟗𝟓+𝟏𝟎𝟒+𝟏𝟎𝟎+𝟏𝟐𝟐
𝑮𝟐 a pour coordonnées : ; ; d’où 𝑮 𝟐 𝟒𝟐𝟏
𝟐
𝟒 𝟒
𝟒
421 243 89
𝑌𝐺 2 −𝑌𝐺 1 − 89 89 9 1328 −801 527
b.) 𝒟 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 = 4 4
= = 2
= et 𝑏 = 𝑌𝐺 − 𝑎𝑋𝐺 = 83 − × = =
𝑋 𝐺 2 −𝑋𝐺 1 13 −5 4 8 8 2 16 16
2 2
𝟖𝟗 𝟓𝟐𝟕
La droite (𝑮𝟏 𝑮𝟐 ) a pour équation : 𝒚 = 𝒙+
𝟖 𝟏𝟔
𝟖𝟗 𝟓𝟐𝟕 𝟖𝟗 𝟗 𝟓𝟐𝟕 𝟖𝟎𝟏+𝟓𝟐𝟕 𝟏𝟑𝟐𝟖
𝑮 appartient (𝑮𝟏 𝑮𝟐 ) si et seulement si : 𝒚𝑮 = 𝒙𝑮 + on a : 𝒚𝑮 = × + = = = 𝟖𝟑
𝟖 𝟏𝟔 𝟖 𝟐 𝟏𝟔 𝟏𝟔 𝟏𝟔
Ou bien : 𝑮 est l’isobarycentre des points du nuage. D’après le théorème des barycentres partiels, 𝑮 est le barycentre de
𝑮𝟏 , 𝟒 et 𝑮𝟐 , 𝟒 ; donc 𝑮 appartient à la droite (𝑮𝟏 𝑮𝟐 )
4- le chiffre d’affaires que peut espérer l’entreprise pour la 9ème année est obtenu en cherchant l’ordonnée du point
d’abscisse 9 de la droite d’ajustement.
𝟏𝟒𝟗 𝟗𝟖𝟑 𝟐𝟔𝟖𝟐+𝟗𝟖𝟑
a- Avec la droite de régression de y en x, on obtient : 𝒚= ×𝟗+ = = 𝟏𝟑𝟎, 𝟖𝟗
𝟏𝟒 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝟖𝟗 𝟓𝟐𝟕 𝟏𝟔𝟎𝟐+𝟓𝟖𝟕 𝟐𝟏𝟐𝟗
b- Avec la droite (𝑮𝟏 𝑮𝟐 ), on obtient : 𝒚 = ×𝟗+ = = = 𝟏𝟑𝟑, 𝟎𝟔
𝟖 𝟏𝟔 𝟏𝟔 𝟏𝟔
La méthode de Mayer permet généralement d’obtenir des résultats assez proches de ceux obtenus par la méthode des moindres
carrés et nécessite moins de calculs.

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TEXTES DU BAC
SUJET I
Exercice 1
Le plan complexe est muni du repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽
On considère l’équation 𝐸 :∀𝑧𝜖ℂ , 𝑧 3 − 6 + 𝑖 3 𝑧 2 + 11 + 4𝑖 3 𝑧 − 6 − 3𝑖 3 = 0
1-a) Démontrer que l’équation 𝐸 admet deux solutions réelles et les déterminer.
b) Résoudre dans ℂ l’équation (E) :
2) On considère les points A, B, 𝐶, 𝐸 et 𝐺 d’affixes respectives 3, 2 + 𝑖 3, −1, 7 et 11 + 4𝑖 3
a) Place les points A, B, 𝐶, 𝐸 et 𝐺 dans le repère.
b) Démontrer que le triangle 𝐼𝐴𝐵 est équilatéral.
c) Démontrer que les points 𝐵, 𝐶 et 𝐺 sont alignés.
d) Déterminer l’affixe du point 𝐹 de l’axe des abscisses tel que le triangle 𝐸𝐹𝐺 soit équilatéral.
3) Soit 𝒡 la transformation du plan de centre C qui transforme 𝐺 en 𝐵 et 𝐻 est l’image de 𝐸 par 𝒡.
a) Déterminer l’écriture complexe de 𝒡.
b) Donner la nature et les éléments caractéristiques de 𝒡
c) Calculer l’affixe de 𝐻.
4) Soit 𝒞 le cercle de centre 𝐴 et de rayon 2. Déterminer 𝒞′ image du cercle 𝒞 par 𝒡.
Exercice 2
Le personnel d’un collège de Yopougon est reparti en trois catégories : les enseignants permanents, les enseignants vacataires et le
personnel administratif.
71% du personnel sont des enseignants permanents et 12% sont du personnel administratif.
67% du personnel administratif sont des femmes et 92% des enseignants permanents sont des hommes.
On donnera une valeur approchée de tous les résultats à 𝟏𝟎−𝟒 près.
1) On interroge au hasard un membre du personnel de ce collège.
a) Quelle est la probabilité d’interroger un homme enseignant permanent ?
b) Quelle est la probabilité d’interroger un homme du personnel administratif ?
c) On sait que 80% du personnel est masculin. Calculer la probabilité d’interroger un homme enseignant vacataire.
d) En déduire la probabilité d’interroger un homme sachant que la personne interrogée fait partie des enseignants vacataires.
2) La société de téléphonie mobile « ORANGE » souhaite envoyer un courrier publicitaire à 10 personnes qui travaillent dans ce
collège. Elle a la liste du personnel, mais ne connait pas la fonction de chacun. Elle choisie au hasard 10 noms de la liste (en
raison de la taille de la population, on suppose qu’il s’agit de 10 tirages s indépendants successifs indépendants avec remises)
a) Quelle est la probabilité que, sur les 10 courriers envoyés, 3 exactement soient reçu par le personnel administratif ?
b) Quelle est la probabilité que, sur les 10 courriers envoyés, 1 au moins soit reçus par le personnel administratif ?

Problème
On considère la fonction f définie et dérivable sur ℝ par f ( x)   x  12  ( x  12 )e2 x de représentation graphique (𝒞) dans le plan
muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 4 cm.

Partie A

Soit la fonction g définie et dérivable sur ℝ par g ( x)  2 x  e .


2 x

1. Etudier les limites en +∞ et en -∞ de g .


2. Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variation.
3. a) Démontrer que l’équation g ( x)  0 admet une unique solution  dans ℝ telle que 0, 28    0, 29.
x ]  ;  [, g ( x) < 0
3. b) Démontrer que :  .
x ] ; [, g ( x) > 0
Partie B

1. a) Calculer la limite de f en  .
1. b) Démontrer que la droite (D) d’équation y   x  12 est une asymptote oblique à (𝒞) en  .
1. c) Etudier les positions relatives de (D) et (𝒞).

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2. a) Calculer la limite de f en  .
f ( x)
2. b) Calculer la limite en  de . Donner l’interprétation graphique de ce résultat.
x
3. a) Démontrer que f ( )  1    41 .
3. b) En déduire un encadrement de f ( ) par deux nombres décimaux d’ordre 2.
Démontrer que pour tout nombre réel x , f ( x)  g ( x)e .
2x
4. a)
4. b) En déduire les variations de et dresser son tableau de variation.
5. a) Résoudre dans ℝ l’équation f ( x)  0 .
5. b) En déduire que (𝒞) et (OI) se coupe au point O et en un point A dont on précisera les coordonnés.
6. ) Placer le point A, tracer (D) puis construire (𝒞).
Partie C
Soit les fonctions H et h définies et dérivables sur ℝ par : H(x)  (ax  b)e et h( x)  ( x  12 )e
2x 2x
1. .
Déterminer les nombres réels a et b pour que H soit une primitive sur ℝ de h .
2. En déduire les primitives sur ℝ de f .

SUJET II
Exercice 1
Le tableau ci-dessous donne le cours moyen d’une action donnée à la bourse d’Abidjan.
Année 𝟐𝟎𝟎𝟗 𝟐𝟎𝟏𝟎 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝟐𝟎𝟏𝟐 𝟐𝟎𝟏𝟑 𝟐𝟎𝟏𝟒
Rang 𝒙𝒊 de l’année 𝟎 𝟏 𝟐 𝟑 𝟒 𝟓
Prix 𝒚𝒊 en FCFA 𝟓𝟎𝟎 𝟓𝟖𝟎 𝟔𝟗𝟎 𝟖𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟓𝟎 𝟏𝟏𝟐𝟎
On désigne par 𝑋 le caractère « rang de l’année » et par 𝑌 le caractère « Prix correspondant à l’année »
1) Représenter le nuage de points associé à la série à la série double 𝑋; 𝑌 dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂; 𝐼; 𝐽
d’unités 1𝑐𝑚 pour une année en abscisse et 1𝑐𝑚 pour 100𝐹𝐶𝐹𝐴 en ordonnée.
2) Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 du nuage et le placer sur la figure précédente.
3) Calculer la variance 𝑉 𝑋 de 𝑋, la variance 𝑉 𝑌 de 𝑌 et la covariance 𝐶𝑂𝑉 𝑋; 𝑌 de la série double 𝑋; 𝑌 .
4) Démontrer que, à 10−2 𝑝𝑟è𝑠 par excès, le coefficient de corrélation linéaire de la série double 𝑋; 𝑌 est égal à 0,99. En
déduire qu’un ajustement affine est justifié.
5) Soit 𝐷 la droite de régression de 𝑌 en 𝑋 par la méthode des moindres carrés.
934
a) Démontrer qu’une équation de 𝐷 est : 𝑦 = 𝑥 + 464,76.
7
b) Tracer la droite 𝐷 dans le repère 𝑂; 𝐼; 𝐽 .
6) En supposant que la tendance constatée se maintienne ; estimer en utilisant la droite 𝐷 :
a) Le cours moyen de cette action au 1𝑒𝑟𝐽𝑎𝑛𝑣𝑖𝑒𝑟 2016
b) A partir de qu’elle année, le cours moyen de l’action considérée dépassera-t-il 2000 𝐹𝐶𝐹𝐴 ?
Exercice 2
1+𝑖
On considère les nombres complexes 𝑧𝑛 définis, pour tout entier naturel 𝑛, par 𝑧0 = 4 et 𝑧𝑛+1 = 𝑧𝑛 . On note 𝑀𝑛 l’image de 𝑧𝑛
2
dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝑢, 𝑣 d’unité graphique 2𝑐𝑚.
1) Ecrire sous forme algébrique, puis sous forme exponentielle, les nombres complexes 𝑧1 ; 𝑧2 ; et 𝑧3 .
2) Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; et 𝑀3 .
3) Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛, le triangle 𝑂𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 est rectangle et isocèle en 𝑀𝑛 +1 .
4) On désigne par 𝑆 la transformation du plan qui applique 𝑀𝑛 sur 𝑀𝑛+1 .déterminer la nature et les éléments caractéristiques de
𝑆.
5) Pour tout entier naturel 𝑛, on pose 𝑑𝑛 = 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 .
2
a) Montrer que 𝑑𝑛 est une suite géométrique de raison et déterminer son premier terme.
2
b) Interpréter géométriquement chacun des nombres 𝑑𝑛
Problème
PARTIE A
Soit 𝑔 la fonction numérique définie par : 𝑔 𝑥 = 𝑒 −𝑥 + 𝑙𝑛 −𝑥 + 1
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔.
2) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et à gauche en 0.
3) On admet que 𝑔 est dérivable sur −∞; 0 .

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1
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ −∞; 0 ; 𝑔′ 𝑥 = −𝑒 −𝑥 +
𝑥
b) Etudier le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥 et déduire les variations de 𝑔.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
4) Démontrer que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼 dans −∞; 0 puis vérifier que −0,2 < 𝛼 < −0,1. Donner
un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,01.
5) Déduire de tout ce qui précède que : ∀𝑥 ∈ −∞; 𝛼 ; 𝑔 𝑥 > 0 et ∀𝑥 ∈ 𝛼; 0 ; 𝑔 𝑥 < 0
6) Justifier que 𝑙𝑛 −𝛼 = −1 − 𝑒 −𝛼 .
PARTIE B
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 d’unité graphique 4𝑐𝑚. On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur −∞; 0 par :
𝑓 𝑥 = 𝑒 −𝑥 − 𝑥𝑙𝑛 −𝑥 𝑠𝑖𝑥 < 0
. on désigne par 𝒞 la représentation graphique de 𝑓 dans le repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
𝑓 0 =1
1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 et interpréter géométriquement le résultat.
3) Justifier que 𝒞 admet en −∞ une branche parabolique dont on précisera la direction.
4) On admet que 𝑓 est dérivable sur −∞; 0
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ −∞; 0 ; 𝑓 ′ 𝑥 = −𝑔(𝑥)
b) En déduire les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
5) a) Démontrer que 𝑓 𝛼 = 1 + 𝛼 𝑒 −𝛼 + 𝛼
b) En déduire un encadrement de 𝑓 𝛼 d’amplitude 3. 10−2 .
6) Construire 𝒞 . On prendra 𝛼 = −0,12 et 𝑓 𝛼 = 0,87
PARTIE C
Soit 𝑡 un nombre réel tel que −1 ≤ 𝑡 < 0
1) Hachurer sur le graphique, la partie ∆ 𝑡 du plan limité par 𝒞 , l’axe 𝑂𝐼 et les droites d’équations respectives 𝑥 = −1 et
𝑥 = 𝑡.
𝑡
2) Calculer ∫−1 𝑥𝑙𝑛 −𝑥 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
3) En déduire l’aire 𝒜 𝑡 de ∆ 𝑡 en 𝑐𝑚2 .
4) Calculer la limite à gauche en 0 de 𝒜 𝑡 .

SUJET III
Exercice 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct 𝑂, 𝐼, 𝐽 d’unité graphique 1𝑐𝑚.
Soit le polynôme 𝑃 𝑍 = 𝑍 3 − 5 + 𝑖 𝑍 2 + 10 + 6𝑖 𝑍 − 8 − 16𝑖
1) Démontrer que l’équation 𝑃 𝑍 = 0 admet une solution imaginaire pure que l’on précisera.
2) Déterminer le polynôme 𝑄 𝑍 tel que 𝑃 𝑍 = 𝑍 − 2𝑖 𝑄 𝑍
3) En déduire la résolution dans ℂ de l’équation 𝑃 𝑍 = 0
4) Soientt 𝐴, 𝐵 et 𝐶 les points d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 3 + 𝑖; 𝑍𝐵 = 2𝑖 et 𝑍𝐶 = 2 − 2𝑖
a) Placer les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶.
b) Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle isocèle.
c) Déterminer l’affixe du point 𝐷 tel que 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme puis construire 𝐷.
5) Soit 𝐸 le symétrique de 𝐴 par rapport au milieu de 𝐵𝐶 .
a) Justifier que l’affixe de 𝐸 est −1 − 𝑖
b) Prouver que 𝐴𝐵𝐸𝐶 est un carré.
c) Démontrer que les points 𝐸, 𝐶 et 𝐷 sont alignés.
1 10
6) Soit Γ l’ensemble des points 𝑀 du plan dont l’affixe 𝑧 vérifie 𝑖𝑧 − 1 + 𝑖 =
2 2
a) Les points 𝐸, 𝐷, 𝐴 et 𝐵 appartiennent-ils à Γ ? justifier votre réponse.
b) Démontrer que 𝑀 ∈ Γ ⇔ 𝑧 − 2 + 2𝑖 = 10
c) En déduire l’ensemble Γ et construire Γ
7) a) Résoudre dans ℂ l’équation 𝐸′ : 𝑍 4 = 8410 −1 + 𝑖 3 . On donnera les solutions de 𝐸′ sous la forme exponentielle.
b)Représenter dans un autre repère direct 𝑂, 𝐼, 𝐽 d’unité 2𝑐𝑚, les points images des solutions de 𝐸′
Exercice 2
Lors d’une épidémie chez les bovins, on s’est aperçu que si la maladie est diagnostiquée tôt chez l’animal, on peut le guérir ; sinon la
maladie est mortelle. Un test est mis au point et essayé sur un échantillon d’animaux dont 1% est porteur de la maladie. On obtient les
résultats suivants :
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 Si un animal est porteur de la maladie, le test est positif à 85% des cas.
 Si un animal est sain, le test est négatif dans 95% des cas.
On choisit de prendre ces fréquences observées comme probabilités pour la population entière et d’utiliser le test pour un dépistage
préventif de la maladie. On note les évènements suivants :
 𝑀 « l’animal est porteur de la maladie »
 𝑇 : « le test est positif »
1) Construire un arbre pondéré de probabilités modélisant la situation proposée.
2) Un animal est choisit au hasard.
a) Quelle est la probabilité qu’il soit porteur de la maladie et que son test soit positif ?
b) Démontrer que la probabilité que son test soit positif est 𝑝 = 0,0580.
3) Un animal est choisi au hasard parmi ceux dont le test est positif. Quelle est la probabilité pour qu’il soit porteur de la maladie ?
4) On choisit cinq animaux au hasard. La taille de ce troupeau permet de considérer les épreuves comme indépendantes et
d’assimiler les tirages à des tirages avec remise. On note 𝑋 la variable aléatoire qui, aux cinq animaux choisis, associe le
nombre d’animaux ayant un test positif.
a) Démontrer que 𝑋 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c) Calculer la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
d) Quelle est la probabilité pour qu’au moins un des cinq animaux ait un test positif ?
5) Le coût des soins à prodiguer à un animal ayant réagi positivement au test est de 100000 𝐹𝐶𝐹𝐴 et le coût de l’abattage d’un
animal non dépisté par le test et ayant développé la maladie est de 300000𝐹𝐶𝐹𝐴. On suppose que le test est gratuit.
D’après les données précédentes, la loi de probabilité de la variable aléatoire 𝑌 donnant le coût à engager par animal subissant le test est
donnée par le tableau suivant :
Coût 𝑦𝑖 0 100000 300000
𝑃 𝑌 = 𝑦𝑖 0,9405 0,0580 0,0015
a) Calculer l’espérance mathématique 𝐸 𝑌 de 𝑌. Interpréter ce résultat.
b) Un éleveur possède un troupeau de 200 bovins. Si tout le troupeau est soumis au test, quelle somme doit-il prévoir d’engager ?
Problème
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂 , 𝐼, 𝐽 d’unité graphique 2𝑐𝑚
. On considère la fonction 𝑓définie et dérivable sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = 𝑥 −
1 + 𝑥 + 2 𝑒 de représentation graphique 𝒞𝑓 .
2 −𝑥

PARTIE A 𝑬𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏𝒆𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒙𝒊𝒍𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆


On considère la fonction 𝑔 définie et dérivable sur ℝ par : 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑒 −𝑥
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞
2) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔( 𝑥 = 𝑥 − 2 2 𝑒 −𝑥
3) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet une seule solution 𝛼 dans ℝ tel que 0,35 < 𝛼 < 0,36.
5) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; 𝛼 , 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞, , 𝑔(𝑥) > 0.
PARTIE B 𝑬𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒇 𝒆𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒄𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝓒𝒇
1) Calculer la limite de 𝑓 en +∞
2) Démontrer que 𝒞𝑓 admet en −∞ une branche parabolique dont on précisera la direction.
3) a) Démontrer que 𝑓 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
b)En déduire le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
4) a) Justifier que 𝛼 2 + 2 = 2𝛼 + 𝑒 𝛼
b)En déduire que 𝑓 𝛼 = 𝛼 1 + 2𝑒 −𝛼
c) Déterminer un encadrement de 𝑓 𝛼 à 10−2 près par deux nombres décimaux consécutifs.
5) Soit ∆ la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1
a) Démontrer que la droite ∆ est une asymptote oblique à 𝒞𝑓 en +∞
b) Etudier les positions relatives de 𝒞𝑓 par rapport à ∆
6) Déterminer une équation de la tangente 𝑇 à 𝒞𝑓 au point 𝑂 (origine du repère).
7) Construire avec soin les droites 𝑇 et ∆ puis la courbe 𝒞𝑓 .
PARTIE C 𝑪𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍 𝒅′𝒂𝒊𝒓𝒆 -
Soit 𝜆 un nombre réel strictement positif. On désigne par D 𝜆 la partie du plan délimitée par 𝒞𝑓 ; ∆ et les droites d’équations 𝑥 = 0
et 𝑥 = 𝜆.
1) Pour 𝜆 = 3, hachurer sur le graphique 𝐷 3 .

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2) En utilisant deux intégrations par parties, démontrer que l’aire 𝒜 𝜆 de D 𝜆 en 𝑐𝑚2 est :
𝒜 𝜆 = 4 4 − 𝜆2 + 2𝜆 + 4 𝑒 −𝜆 𝑐𝑚2
3) Calculer lim𝜆→+∞ 𝒜 𝜆 ;

SUJET IV
Exercice 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé 0; 𝑢; 𝑣 , unité 1𝑐𝑚.
11 5
On considère les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = −1 + 𝑖 3; 𝑧𝐵 = −1 − 𝑖 3; 𝑧𝐶 = 2 et 𝑧𝐷 = − + 𝑖 3.
2 2
1) Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷
𝜋
𝑧 𝐵 −𝑧 𝑐
2) a) Vérifier que = 𝑒𝑖 3 .
𝑧 𝐴 −𝑧 𝐶
c) En déduire la nature du triangle 𝐴𝐵𝐶.
d) Démontrer que le centre du cercle Γ1 circonscrit au triangle 𝐴𝐵𝐶 est 𝑂. En déduire le rayon de Γ1
e) Tracer le cercle Γ1
3) a) Déterminer l’ensemble Γ2 des points 𝑀 d’affixe 𝑧 qui vérifient : 𝑧 + 4 − 𝑖 3 = 3
c) Vérifier que le point 𝐴 est élément de Γ2 .
d) Construire Γ2
𝜋 3
4) On appelle 𝑟 la rotation de centre 𝐴 et d’angle et 𝑕 l’homothétie de centre 𝐴 et de rapport – .
3 2
a) Quelles sont les images des points 𝐴 et 𝐵 par la rotation 𝑟 ?
b) Quelles sont les images des points 𝐴 et 𝐶 par l’homothétie 𝑕 ?
5) On pose 𝑓 = 𝑕°𝑟
a) Justifier que 𝑓 𝐴 = 𝐴 et 𝑓 𝐵 = 𝐷
b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓.
3 3 3
c) Démontrer que l’écriture complexe de 𝑓 est 𝑧 ′ = − − 𝑖 𝑧−4+𝑖 3
4 4
6) Démontrer que l’image du cercle Γ1 par 𝑓 est Γ2 .
Exercice 2
Un glacier situé près du Collège LOUIS LAGRANGE permettant aux élèves du dit collège de se désaltérer est ouvert entre 𝟏𝟐𝒉 et 𝟏𝟕𝒉.
Il propose uniquement deux types de parfum de glace : Malaga et Américain.
Pour des raisons sociales, un élève n’achète qu’une seule glace.
𝟔𝟎% des clients viennent à l’heure de déjeuner entre 𝟏𝟐𝒉 et 𝟏𝟒𝒉.
Parmi les élèves qui achètent une glace entre 𝟏𝟒𝒉 et 𝟏𝟕𝒉, 𝟖𝟎% achète une glace de parfum Américain.
On note les évènements suivants :
𝐷: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 à 𝑙 ′ 𝑕𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑑é𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝟏𝟐𝒉 et 𝟏𝟒𝒉 ≫
𝐴: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑕è𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑓𝑢𝑚 𝐴𝑚é𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛 ≫
Une étude à montrer que la probabilité pour qu’un client achète une glace de parfum Américain est de 𝟎, 𝟔𝟐.
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑠 ′ 𝑎𝑖𝑑𝑒𝑟𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙è𝑡𝑒𝑟𝑎 𝑎𝑢 𝑓𝑢𝑟 𝑒𝑡 à 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒
1.a) Justifier que 𝑃 𝐴 ∩ 𝐷 = 0,3
b) En déduire 𝑃𝐷 𝐴 et compléter l’arbre pondéré de probabilité correspondante à cette situation.
2) Cinq clients se présentent au glacier et passent leur commande de glace chacun indépendamment des autres.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de glace de parfum Américain que ces élèves achètent.
a) Préciser la loi de probabilité de 𝑋 ainsi que ces paramètres.
b) Déterminer l’espérance mathématique 𝐸 𝑋 et la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
c) Qu’elle est la probabilité que 3 exactement de ces élèves achètent des glaces de parfum Américain ?
PROBLEME
Partie A
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 2(𝑒 2𝑥 − 1)
1) Soit 𝑕 la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑕 𝑥 = 2𝑥𝑒 2𝑥 + 1.
Démontrer que 𝑕 est solution de (𝐸).
2.a)Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝜑 = 𝑓 − 𝑕 est solution de (𝐹). :𝑦 ′ − 2𝑦 = 0.
a) Résoudre (𝐹).
b) En déduire les solutions de (𝐸)
c) Déterminer la solution 𝑓 de (𝐸) vérifiant 𝑓(0) = 0.
Partie B

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On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par :𝑓 𝑥 = (2𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 + 1
1-a) Déterminer la limite de 𝑓 en −∞. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑓(𝑥)
c) Démontrer que lim𝑥→+∞ = +∞et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥
2) Étudier le sens de variations de 𝑓, puis dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 𝑥 ≥ 0.
4) Construire 𝒞 , courbe représentative de la fonction 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) (unité graphique : 2cm).
Partie C
1) Résoudre dans ℝ, l’inéquation 1 − 𝑓 𝑥 ≥ 0.
1
2) On considère l’intégrale I= 4 ∫0 2 1 − f(𝑥) d𝑥 .
a) Interpréter graphiquement I puis calculer I.
b) Déterminer l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par la courbe 𝒞𝑓 , la droite ∆ d’équation 𝑦 = 1 et les droites d’équations
1
𝑥 = 0 et 𝑥 =
2

SUJET V
Exercice 1
Le tableau suivant représente les notes obtenues par cinq élèves de la Tle D1 en mathématiques et en sciences physiques lors du
dernier devoir.
On désigne par 𝑥𝑖 la note en mathématiques et 𝑦𝑖 la note en sciences physiques.
𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑥𝑖 7 10 11 13 16
𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑦𝑖 8 9 12 12 13
1) Représenter le nuage de points associé à cette série statistique
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G.
3) Calculer 𝑉(𝑥) ; 𝑉(𝑦) et 𝐶𝑂𝑉(𝑥, 𝑦)
4) Calculer 𝑟 le coefficient de corrélation linéaire entre les variables 𝑥 et 𝑦.
Interpréter le résultat obtenu.
5) a) Déterminer une équation de la droite de régression de 𝑦 en 𝑥 et celle de 𝑥 en 𝑦.
b) Tracer (𝒟).
6) Suivant cet ajustement, quelle serait la note en sciences physiques d’un élève qui a obtenu 12 en mathématiques.
Exercice 2
Dans le plan complexe rapporté à un repère 𝑜, 𝑢, 𝑣 orthonormé d’unité graphique 1 cm, on considère les points 𝐴0 , 𝐴1 , 𝐴2 d’affixes
respectives 𝑧0 = 5 − 4𝑖, 𝑧1 = −1 − 4𝑖; 𝑧2 = −4 − 𝑖
1-a) Justifier l’existence d’une unique similitude directe S telle que : 𝑆 𝐴0 , = 𝐴1 et 𝑆 𝐴1 = 𝐴2
1−𝑖 −3+𝑖
b) Établir que l’écriture complexe de S est : 𝑧′ = 𝑧+
2 2
c) En déduire le rapport, l’angle et l’affixe 𝜔 du centre Ωde la similitde S
d) On considère un point M, d’affixe z avec 𝑧 ≠ 0 et son image M’ d’affixe z’.
Vérifier la relation 𝜔 − 𝑧 ′ = 𝑖 𝑧 − 𝑧 ′ ; en déduire la nature du triangle ΩMM ′ .
2) Pour tout entier naturel 𝑛, le point 𝐴𝑛+1 est définie par 𝐴𝑛+1 = 𝑆 𝐴𝑛 et on pose : 𝑢𝑛 = 𝐴𝑛 𝐴𝑛+1. .
a) Placer les points 𝐴0 , 𝐴1 , 𝐴2 et construire géométriquement les points 𝐴3 , 𝐴4 , 𝐴5 , 𝐴6
b) Démontrer que la suite 𝑢𝑛 est géométrique.
3) La suite 𝑣𝑛 est définie sur ℕ par :𝑣𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛 = 𝑛𝑘=0 𝑢𝑘
a) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛.
b) La suite 𝑣𝑛 est elle convergente ?
4) a)Calculer en fonction de 𝑛 le rayon 𝑟𝑛 du cercle circonscrit au triangleΩ𝐴𝑛 𝐴𝑛+1.
b) Déterminer le plus petit entier naturel 𝑝 tel que, pour tout entier naturel 𝑛 : si 𝑛 > 𝑝 alors 𝑟𝑛 < 10−2
PROBLEME

Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O ,I,J ).(Unité graphique :5Cm)

PARTIE A

On considère la fonction 𝑔 définie et dérivable sur IR par : 𝑔 𝑥 = −2 + 2𝑒 −𝑥 + 𝑒 −2𝑥 .

1. Justifier que 𝑔 − ln −1 + 3 = 0.

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2. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.(On ne demande pas de calculer les limites de 𝑔 en l’infini)
∀𝑥 ∈ −∞; −ln⁡ (−1 + 3) ; 𝑔(𝑥) > 0
3. Démontrer que :
∀𝑥 ∈ − ln −1 + 3 ; +∞ ; 𝑔(𝑥) < 0

PARTIE B
6
On considère la fonction 𝑓 définie et dérivable surIR par : 𝑓 𝑥 = −5 + 2𝑒 −𝑥 + . et de représentation graphique (C ).
1+𝑒 −𝑥

1. a) Calculer la limite de 𝑓 en −∞.


𝑓(𝑥)
b) Calculer la limite en −∞ de .Donner une interprétation graphique du résultat.
𝑥
2. a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 1 est une asymptote horizontale à (C ) en +∞
b) Etudier la position relative de (C ) et (D).
−2𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
3. a) Démontrer que pour tout 𝑥 élément deIR ; 𝑓 ′ 𝑥 = .
(1+𝑒 −𝑥 )²
b) En déduire les variations de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4. Déterminer une équation de la tangente (T ) à (C ) au point d’abscisse 0.
5. a) Résoudre dansIR l’équation : 𝑓 𝑥 = 0.
b) En déduire que (C ) coupe l’axe des abscisses aux points O et A. (On donnera les coordonnées de A)
6. Placer A ,construire (D ) ;(T ) et la courbe (C ).

PARTIE C

Soit F la fonction définie et dérivable sur IR par : 𝐹 𝑥 = −5𝑥 − 2𝑒 −𝑥 + 6 ln 1 + 𝑒 𝑥 .

1. a) Démontrer que F est une primitive sur IR de 𝑓.


b) Démontrer que pour tout 𝑥 élément deIR , 𝐹 𝑥 = 𝑥 − 2𝑒 −𝑥 + 6 ln 1 + 𝑒 −𝑥 .
2. Soit 𝛾 un nombre réel strictement positif. On désigne par A(𝛾) l’aire en 𝐶𝑚² de la partie du plan délimitée par la droite (D ) ,la courbe (C ) et
les droites d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝛾
a) Calculer A(𝛾).
b) Calculer la limite de A(𝛾) en +∞.

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LES NEUF DERNIERS SUJETS DU BAC ENTIEREMENT RESOLUS
EXAMEN 1 : Bac D Session normale 2017
Exercice 1
Dans le cadre du recensement portant sur le nombre de travailleurs dans les champs d’hévéa, un agent recenseur a visité
huit 08 exploitations. Un exploitant voudrait estimer le nombre de travailleurs que prendrait une exploitation de 16 𝑕𝑎
d’hévéa. Pour cela l’agent recenseur a recueilli les informations consignées dans le tableau ci-dessus.
Nombre 𝑥 de travailleurs 2 4 4 5 7 7 8 8
Superficie exploitée 𝑦 en 𝑕𝑎 3 5 6 7 10 11 8 12
1) Représente le nuage de points correspondant à la série statistique double 𝑋; 𝑌 dans le plan muni d’un repère
orthonormé.
On prendra sur l’axe des abscisses 1𝑐𝑚 pour un travailleur et sur l’axe des ordonnées 1𝑐𝑚 pour une superficie de 1 𝑕𝑎.
Pour les questions 2), 3) ; 4) et 5), les résultats seront arrondis à l’ordre 2.
2) Justifie que le point moyen a pour couple de coordonnées 5,63; 7,75 .
3) On note 𝑉 𝑋 la variance de 𝑋, 𝑉 𝑌 la variance de 𝑌 et 𝐶𝑂𝑉 𝑋; 𝑌 la covariance de 𝑋 et 𝑌.
Justifie que : 𝑉 𝑋 = 4,18 ; 𝑉 𝑌 = 8,44 et 𝐶𝑜𝑣 𝑋; 𝑌 = 5,37.
4.a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de la série 𝑋, 𝑌 .
b) Interpréter le résultat obtenu précédemment.
5.a) Justifie qu’une équation de la droite 𝒟 d’ajustement de 𝑌 en 𝑋 par la méthode des moindres carrées est :
𝑦 = 1,28𝑥 + 0,54.
b) Tracer 𝒟 sur le graphique précédent.
6) Utilise l’ajustement précédent pour répondre à la préoccupation de l’exploitant. On donnera l’arrondi d’ordre zéro du
résultat.
Exercice 2
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 . L’unité graphique est 2 𝑐𝑚.
1) Résous l’équation : 𝑧 ∈ ℂ, 𝑧 2 + 1 − 3𝑖 𝑍 − 4 = 0.
2) On pose : ∀ 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃 𝑧 = 𝑧 3 + 1 − 𝑖 𝑧 2 + 2 + 2𝑖 𝑧 − 8𝑖.
a) Justifie que 𝑃 −2𝑖 = 0
b) Déterminer les nombres complexes 𝑎 et 𝑏 tels que : ∀𝑧 ∈ ℂ, 𝑃 𝑧 = 𝑧 + 2𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏 .
c) Déduire des questions précédentes les solutions de l’équation : 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃 𝑧 = 0.
3) Soit 𝐴, 𝐵 et 𝐶 les points d’affixes respectives −2𝑖; −2 + 2𝑖 et 1 + 𝑖. on note 𝐷 le symétrique de 𝐴 par rapport au point
𝑂.
a) Place les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 dans le plan complexe.
b) Démontre que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle isocèle en 𝐶.
c) Démontre que les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 sont cocycliques.
Problème
Partie A
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = 1 − 𝑥 2 𝑒 −𝑥 . On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans le plan
muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . L’unité graphique est 2𝑐𝑚.
1.a) Justifie que : lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 = 0
b) Donne une interprétation graphique du résultat obtenu précédemment.
𝑓 𝑥
2.a) Calcule : lim𝑥→−∞ 𝑓 𝑥 et : lim𝑥→−∞ 𝑥
.
b) Donne une interprétation graphique des résultats obtenus précédemment.
3) On suppose que 𝑓 est dérivable et on note 𝑓′ sa fonction dérivée.
a) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑥 2 − 2𝑥 − 1 𝑒 −𝑥 .
b) Justifie que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; 1 − 2 ∪ 1 + 2 , 𝑓 ′ (𝑥) > 0 ; ∀ 𝑥 ∈ 1 − 2; 1 + 2 , 𝑓′ 𝑥 < 0
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓. 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑓 1 − 2 et 𝑓 1 + 2
4) Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à 𝒞 au point d’abscisse 0 est : 𝑦 = −𝑥 + 1.
5) Soit 𝑕 la fonction définie sur ℝ par : 𝑕 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑒 −𝑥 − 1.

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a) On suppose que 𝑕 est dérivable et on note 𝑕′ sa fonction dérivée. Calculer 𝑕′ (𝑥).
b) Etudier les variations de 𝑕.
c) Calculer 𝑕 0 et dresser le tableau de variation de 𝑕. On ne demande pas de calculer les limites de 𝑕.
d) Justifie que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑕(𝑥) ≤ 0.
e) Vérifier que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 𝑥 + 𝑥 − 1 = 1 − 𝑥 𝑕(𝑥).
f) Déduis des questions précédentes la position relative de 𝒞 et 𝑇 .
6) Tracer la tangente 𝑇 et la courbe 𝒞 . On prendra : 𝑓 1 − 2 = 1,3 et 𝑓 1 − 2 = −0,4.
Partie B
Soit 𝜆 un nombre réel de l’intervalle 1; +∞ et 𝐴 𝜆 l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan limitée par la courbe 𝒞 , la droite
𝑂𝐼 et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝜆.
16 4 1+𝜆 2
1) Démontrer, en utilisant deux intégrations par parties, que : 𝐴 𝜆 = 𝑒
− 𝑒𝜆
𝑐𝑚2 .
2) Déterminer la limite de 𝐴 𝜆 lorsque 𝜆 tend vers +∞.
EXAMEN 2 : Bac D Session normale 2016
Exercice 1
1) On considère la fonction 𝑕 dérivable et définie sur l’intervalle 0; 1 par 𝑕 𝑥 = 2𝑥 − 𝑥 2 .
a) Démontrer que 𝑕 est strictement croissante sur l’intervalle 0; 1 .
b) En déduire que l’image de l’intervalle 0; 1 par 𝑕 est l’intervalle 0; 1
3
2) Soit 𝑢 la suite définie par : 𝑢0 = et ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑕 𝑢𝑛 .
7
a) par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 0 < 𝑢𝑛 < 1
b) Démontrer que la suite 𝑢 est croissante.
c) Justifier que la suite 𝑢 est convergente.
4) On considère la suite 𝑣 définie par : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛 = 𝑙𝑛 1 − 𝑢𝑛
a) Démontrer que 𝑣 est une suite géométrique de raison 2.
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction 𝑛.
c) Calculer la limite de la suite 𝑣
d) En déduire la limite de la suite 𝑢.
Exercice 2
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 , 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑕𝑖𝑞𝑢𝑒: 2𝑐𝑚 .
On considère la transformation 𝜑 du plan qui, à tout point 𝑀 d’affixe 𝑧, associe le point 𝑀′ d’affixe 𝑧′ telle que :
3 3
𝑧′ = 1 − 𝑖 𝑧 + 2𝑖
3 3
1) Soit Ω le point d’affixe 2.
a) Vérifier que : 𝜑 Ω = Ω
b) Justifier que 𝜑 est une similitude directe dont on précisera les éléments caractéristiques.
𝑧 ′ −𝑧 3
2-a) Démontrer que : ∀ 𝑧 ≠ 2, =𝑖 .
2−𝑧 3
b) En déduire que le triangle 𝑀Ω𝑀′ est rectangle en 𝑀.
c) Donner un programme de construction de l’image 𝑀′ par 𝜑 d’un point 𝑀 donné.
3- a) Placer les points 𝐴 et 𝐵 d’affixes respectives −1 + 𝑖 et 5 − 𝑖 dans Le plan muni du repère 𝑂, 𝑢, 𝑣 .
Construire les images respective 𝐴′ et 𝐵′ de 𝐴 et 𝐵 par 𝜑.
b) On note 𝑧𝐴 , 𝑧𝐵 , 𝑧𝐴′ et 𝑧𝐵′ les affixes respectives des points 𝐴, 𝐵, 𝐴′ et 𝐵′. Démontrer que : 𝑧𝐴′ − 𝑧𝐴 = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐵′ .
c) En déduire la nature du quadrilatère 𝐴𝐴′𝐵𝐵′.
Problème
PARTIE A
Soit 𝑔 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔 𝑥 = −1 + 2 − 2𝑥 𝑒 −2𝑥+3
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2.a) Soit 𝑔′ la fonction dérivée de 𝑔. Justifier que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ 𝑥 = 4𝑥 − 6 𝑒 −2𝑥+3
b) Etudier le signe de 𝑔′ 𝑥 suivant les valeurs de 𝑥.

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3
c) Justifier que 𝑔 = −2.
2
d) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3.a) Démontrer que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet dans ℝ une solution unique notée 𝛼.
b) Vérifier que : 0,86 < 𝛼 < 0,87.
c) Justifier que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; 𝛼 , 𝑔 𝑥 > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔 𝑥 < 0.
Partie B
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 , 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑕𝑖𝑞𝑢𝑒: 2𝑐𝑚 .
1
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = −𝑥 + 𝑥 − 𝑒 −2𝑥+3 .
2
On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓.
𝑓 𝑥
1.a) Calculer lim𝑥 →−∞ 𝑓 𝑥 et lim𝑥 →−∞
𝑥
b) En déduire que 𝒞 admet une branche parabolique de direction 𝑂𝐽 en −∞.
2.a) Calculer lim𝑥 →+∞ 𝑓 𝑥
b) Démontrer que la droite 𝒟 d’équation 𝑦 = −𝑥 est asymptote à 𝒞 en +∞.
c) Etudier la position de 𝒞 par rapport à 𝒟 .
3.a) 𝑓 ′ la fonction dérivée de 𝑓. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑔 𝑥 .
b) En déduire les variations de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓. 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑓 𝛼 .
1 3
4) Construire 𝒟 et 𝒞 sur le même graphique. On précisera les points de 𝒞 d’abscisses 0; ; ; 4.
2 2
𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 ∶ 𝛼 = 0,865 et 𝑓 𝛼 = 0,4.
3
5) Soit 𝑡 un nombre réel strictement supérieur à . On désigne par 𝒜 𝑡 l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan limitée par la courbe
2
3
𝒞 , la droite 𝒟 et les droites d’équations 𝑥 = et 𝑥 = 𝑡.
2
𝑡 1
On pose : 𝐼𝑡 = ∫3 𝑥 − 𝑒 −2𝑥+3
𝑑𝑥
2 2
3 𝑡
a) A l’aide d’une intégration par partie, justifier que : 𝐼𝑡 = − 𝑒 −2𝑡+3
4 2
b) En déduire 𝒜 𝑡
c) Calculer lim𝑡→+∞ 𝒜 𝑡
EXAMEN 3 : Bac D Session normale 2015
Exercice 1
PARTIE I
On considère la fonction 𝑝 définie sur ℂ par ∀ 𝑧 ∈ ℂ, 𝑝 𝑧 = 𝑧 3 − 3 + 2𝑖 𝑧 2 + 1 + 5𝑖 𝑧 + 2 − 2𝑖.
1.a) Calculer 𝑝 𝑖
b) Déterminer deux nombres complexes 𝑎 et 𝑏 tels que : 𝑝 𝑧 = 𝑧 − 𝑖 𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏
2) Résoudre dans ℂ, de l’équation : 𝑧 2 − 3 + 𝑖 𝑧 + 2 + 2𝑖
3) En déduire les solutions dans ℂ, de l’équation 𝐸 : 𝑝 𝑧 = 0.
PARTIE II
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 , d’unité 5𝑐𝑚.
1+𝑖
On pose : 𝑧0 = 2 et ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛 +1 = 𝑧𝑛 .
2
On note 𝐴𝑛 le point du plan d’affixe 𝑧𝑛 .
1.a) Calculer 𝑧1 et 𝑧2 .
b) Placer les points 𝐴0 , 𝐴1 et 𝐴2 dans le plan complexe.
2) On considère la suite 𝑈 définie par ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 .
2
a) Justifier que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = 𝑧𝑛 .
2
2
b) Démontrer que 𝑈 est une suite géométrique de raison et de premier terme 2.
2
c) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
3) On désigne par 𝐴0 𝐴1 + 𝐴1 𝐴2 + 𝐴2 𝐴3 + ⋯ + 𝐴𝑛−1 𝐴𝑛 , la longueur de la ligne brisée 𝐴0 𝐴1 𝐴2 𝐴3 … 𝐴𝑛−1 𝐴𝑛 𝑛 ∈ ℕ∗ .
On pose ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑙𝑛 = 𝐴0 𝐴1 + 𝐴1 𝐴2 + 𝐴2 𝐴3 + ⋯ + 𝐴𝑛−1 𝐴𝑛
a) Calculer 𝑙𝑛 .
b) En déduire lim𝑛→+∞ 𝑙𝑛 .
Exercice 2
Mariam, une jeune diplômée sans emploi, a reçu un fonds et décide d’ouvrir un restaurant. Après un moi d’activité, elle constate que :

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 Pour un jour donné, la probabilité qu’il y ait une affluence de clients est 0,6 ;
 Lorsqu’il y a une affluence de clients, la probabilité qu’elle réalise un bénéfice est 0,7 ;
 Lorsqu’il n y a pas d’affluence de clients, la probabilité qu’elle réalise un bénéfice est 0,4.
On désigne par 𝐴 l’évènement « Il y a une affluence de clients » et par 𝐵 l’évènement « Mariam réalise un bénéfice »
1) On choisit un jour au hasard.
a) Calculer la probabilité de l’évènement 𝐸 suivant : « IL y a une affluence de clients et Mariam réalise un bénéfice ».
b) Démontrer que la probabilité 𝑝 𝐵 de l’évènement 𝐵 est égal à 0,58.
c) Mariam a réalisé un bénéfice.
Calculer la probabilité qu’il ait eu une affluence de clients ce jour là.
𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙 ′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 2 𝑑𝑢 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡.
2) Mariam veut faire des prévisions pour trois jours successifs donnés.
On désigne par 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de jours où elle réalise un bénéfice sur les 3 jours successifs.
a) Déterminer les valeurs prises par 𝑋.
b) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c) Calculer l’espérance mathématique 𝐸 𝑋 de 𝑋.
3) Soit 𝑛 un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2. On note 𝑝𝑛 la probabilité que Mariam réalise au moins une fois un
bénéfice pendant 𝑛 jours successifs sur une période de 𝑛 jours.
a) Justifier que pour tout nombre entier naturel 𝑛 supérieur ou égal à 2 : 𝑝𝑛 = 1 − 0,42 𝑛
b) Déterminer la valeur minimale de 𝑛 pour qu’on ait 𝑝𝑛 ≥ ,9999.
Problème
PARTIE A
Soit 𝑟 la fonction définie sur ℝ par : 𝑟 𝑥 = 𝑥𝑒 −𝑥 .
On considère l’équation différentielle 𝐸 : 𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑟
1
Soit 𝑔 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 𝑒 −𝑥 .
2
1) Démontrer que 𝑔 est solution de l’équation (𝐸).
2) Soit l’équation différentielle 𝐹 : 𝑦 ′ + 𝑦 = 0
a) Démontrer qu’une fonction 𝜑 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝜑 − 𝑔 est solution de (𝐹).
b) Résoudre différentielle (𝐹).
3
c) En déduire les solutions 𝜑 de (𝐸) qui vérifie 𝜑 0 = −
2
Partie B
𝑥 2 −3
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie surℝ par :𝑓 𝑥 = 𝑒 −𝑥
2
On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal 𝑂, 𝐼, 𝐽 , d’unités graphiques : 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚, 𝑂𝐽 =
4𝑐𝑚.
1-a) Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥).
b) Démontrer que la courbe 𝒞 admet en −∞ une branche parabolique de direction celle de 𝑂𝐽 .
2) Calculer la limite de 𝑓 en +∞ et interpréter graphiquement ce résultat.
3+2𝑥−𝑥 2
3.a) Soit 𝑓 ′ la fonction dérivée de 𝑓. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′ 𝑥 = 𝑒 −𝑥
2
b) Étudier les variations de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3 3
4) Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à la courbe 𝒞 au point d’abscisse 0 est : 𝑦 = 𝑥 − .
2 2
5) Etudier les positions relatives de 𝒞 par rapport à l’axe des abscisses.
6) Représenter graphiquement 𝑇 et 𝒞 .
Partie C
1
1) A l’aide d’une intégration par parties, calculer : ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 .
2.a) Vérifier que 𝑓 est une solution de l’équation différentielle 𝐸 de la partie A.
b) En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 𝑥 = −𝑓 ′ (𝑥) + 𝑥𝑒 −𝑥 .
c) En utilisant la question précédente, calculer en 𝑐𝑚2 l’aire 𝒜 de la partie du plan limitée par la courbe 𝒞 , la droite 𝑂𝐼 et les
droites d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1

EXAMEN 4 : Bac D Session normale 2014


Exercice 1
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct 𝑂; 𝑢; 𝑣 .
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On note 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points d’affixes respectives 3 − 2𝑖 et 5 + 𝑖. On désigne par 𝜑 la similitude directe de centre 𝑂 qui transforme 𝐶 en
𝐵.
1
i. a) Démontrer que l’écriture complexe de 𝜑 est : 𝑧 ′ = 1 − 𝑖 𝑧.
2
b) Déterminer les éléments caractéristiques de 𝜑.
c) Déterminer l’affixe du point 𝐷 qui a pour image le point 𝐶 par 𝜑.
1
ii. a) Justifier que l’affixe 𝑍1 du point 𝐵1 , image de 𝐵 par 𝜑 est : 1 − 5𝑖
2
b) Justifie que le triangle 𝑂𝐵𝐵1 est rectangle isocèle en 𝐵1
iii. On définit les points suivants : 𝐵0 = 𝐵 et ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝐵𝑛 +1 = 𝜑 𝐵𝑛 . On note : 𝑧𝑛 l’affixe de 𝐵𝑛
1 𝑛
a) Démontrer par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛 = 1 − 𝑖 𝑛 𝑧0
2
b) Calculer la distance 𝑂𝐵𝑛 en fonction de 𝑛.
c) Calculer lim𝑛→+∞ 𝑂𝐵𝑛
Exercice 2
Pour étudier l’évolution du nombre de bacheliers accédant aux étudessupérieurs, le Ministère du Plan d’un pays a diligenté une enquête
depuis l’an 2003. Les résultats de cette enquête sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Rang X de l’année 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre Y de diplômés (en milliers) 25 27 30 33 34 35 38 41 43
1) Représenter le nuage de points associé à la série statistique double (X ; Y) dans le plan muni d’un repère orthogonal 𝑂; 𝐼; 𝐽 .
𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑕𝑖𝑞𝑢𝑒: 1𝑐𝑚
0
𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑕𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 Ω
24
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G de la séris statistique 𝑋, 𝑌
3) Justifier que :
20
a) La variance de X est
3
44
b) La covariance de 𝑋 et 𝑌 est
3
98
4 -a) Sachant que la variance de 𝑌 est égale à , déterminer la valeur du coefficient de corrélation linéaire.
3
b)Justifier que ce résultat permet d’envisager un ajustement linéaire.
5) Soit 𝐷 la droite d’ajustement de 𝑌 en 𝑋 obtenue par la méthode des moindres carrés.
a) Déterminer une équation de 𝐷 .
b) Tracer 𝐷
6) On suppose que l’évolution se poursuit de la même manière au cours des années suivantes. Donner une estimation du
nombre de bacheliers qui accéderont aux études supérieures en 2020.

Problème
Le plan est muni d’un repère 𝑂; 𝐼; 𝐽 . L’unité graphique est le centimètre.
Partie A
Soit 𝑔 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑒 −𝑥 où 𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels.
Dans le plans muni du repère 𝑂; 𝐼; 𝐽 , on désigne par :
𝒞 la courbe représentative de 𝑔 ;
𝐷 la droite d’équation 𝑦 = 𝑥.
1-a) On donne : 𝑔 0 = 1. Déterminer la valeur de 𝑏.
c) On admet que la tangente 𝑇 à 𝒞 au point d’abscisse 0 est parallèle à la droite 𝐷 . Déterminer la valeur de 𝑎.
2- Soit 𝑕 la fonction numérique dérivable sur ℝ et définie par : 𝑕 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥
a) Soit 𝑕′ la fonction dérivée de 𝑕.
Calculer 𝑕′ 𝑥 , pour tout 𝑥 élément de ℝ
b) Dresser le tableau de variation de 𝑕.
𝑂𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑕 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
c) En déduire que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑕(𝑥) > 0
Partie B
Soit 𝑓 la fonction dérivable et définie sur ℝ par :𝑓 𝑥 = 𝑥 + 𝑥 + 1 𝑒 −𝑥 .
1-a) Calculer la limite de 𝑓 en −∞
𝑓 𝑥
b) Justifier que : lim𝑥→−∞ = −∞
𝑥

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c) Donner une interprétation graphique de ces résultats.
2-a) Calculer la limite de 𝑓 en +∞
b) Démontrer que 𝐷 est asymptote à 𝒞 en +∞
c) Etudier les positions relatives de 𝒞 et 𝐷
3-a) On désigne par 𝑓′ la fonction dérivée de 𝑓
2-a) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ,𝑓’(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑕(𝑥)
b) Déterminer le sens de variation de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Construire sur le même graphique 𝑇 , 𝐷 et 𝒞
5-a) Démontrer que 𝑓 est une bijection de ℝ dans ℝ
b) On note 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓. Calculer 𝑓 −1 ′ 1
c) Construire Γ la courbe représentative de 𝑓 −1 sur le même graphique que 𝒞
Partie C
𝑛
On pose : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝐼𝑛 = ∫−1 𝑡 + 1 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
1) A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝐼𝑛 = −2 − 𝑛 𝑒 −𝑛 + 𝑒
5) Calculer l’aire 𝒜𝑛 en 𝑐𝑚2 de la partie du plan limitée par la courbe 𝒞 , la droite 𝐷 et les droites d’équations 𝑥 = −1 et
𝑥=𝑛
6) Calculer lim𝑛→+∞ 𝒜𝑛

EXAMEN 5 : Bac D Session normale 2013


Exercice 1
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct 𝑂, 𝐼, 𝐽 , on désigne par K, A et B les points d’affixes respectives
𝑧1 = 2, 𝑧2 = 4 + 2𝑖 et 𝑧3 = 2 + 4𝑖. L’unité graphique est 2cm.
1-a) Placer les points K, A et B
𝑧 −𝑧
b)Déterminer la forme algébrique du nombre complexe 3 1
𝑧 2 −𝑧 1
2) On note 𝑆 la similitude directe de centre K qui transforme A en
a) Démontrer que l’écriture complexe de 𝑆 est : 𝑍 ′ = 1 + 𝑖 𝑍 − 2𝑖
b) Déterminer les affixes respectives des points 𝐼′ et 𝐽′ , images respectives des points 𝐼 et 𝐽 puis placer 𝐼′ et 𝐽′
3) Déterminer le rapport et une mesure de l’angle orienté de la similitude directe 𝑆.
4) Soit 𝒞 le cercle de centre Ω 1; 1 et de rayon 2.
a) Tracer 𝒞 .
b) Déterminer le centre et le rayon de 𝒞′ , image de 𝒞 par 𝑆
c) Construire 𝒞′
5-a) Déterminer puis construire l’image par 𝑆 de la droite 𝐼𝐽 .
𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒍′ 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝑺 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 𝑰𝑱 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔.
b)On désigne par E le point d’intersection de 𝒞 et la droite 𝐼𝐽 d’abscisse négative. Placer E et l’image E’ de E par 𝑆. Justifier la
position du point E’.
Exercice 2
𝑢0 = 2
On considère la suite numérique 𝑢 définie par : 1 .
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 2 + 𝑢𝑛
2
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . L’unité graphique est 2 cm.
1 − Déterminer les valeurs exactes de 𝑢1 et 𝑢2 .
1
2 − Soit 𝑓 la fonction définie par : 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 2 et de représentation graphique 𝐷 .
2
a) Tracer 𝐷 et la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥.
b) Placer 𝑢0 sur l’axe 𝑂𝐼 .
c) A l’aide de 𝐷 et ∆ , placer les termes 𝑢1 , 𝑢2 et 𝑢3 de la suite 𝑢 sur l’axe 𝑂𝐼
3 − 𝑎) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 ≤ 4
𝑏) Démontrer que la suite 𝑢 est croissante.
𝑐) En déduire que la suite 𝑢 est convergente.
4 − On considère la suite 𝑣 définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 4, pour tout nombre entier naturel 𝑛.
Démontrer que la suite 𝑣 est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison.
5 − On pose, pour tout nombre entier naturel 𝑛 :
𝑇𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 la somme des 𝑛 + 1 premiers termes de la suite 𝑣
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𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛 la somme des 𝑛 + 1 premiers termes de la suite 𝑢
a) Déterminer une expression de 𝑇𝑛 en fonction de 𝑛.
1
b) Justifier que : 𝑆𝑛 = 2 2−4 1− +4 𝑛+1 .
2 𝑛 +1
c) Déterminer la limite de 𝑆𝑛
PROBLEME
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . L’unité graphique est 2 cm.
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur −∞; 1 par : 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 − 1 + 𝑙𝑛 1 − 𝑥 .
On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓
1 − 𝑎) Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥).
𝑓(𝑥)
𝑏)Calculer lim𝑥→−∞ puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑥
𝑐) Calculer la limite de 𝑓 à gauche en 1 puis donner une interprétation graphique du résultat.
2 − 𝑎) Pour tout nombre réel 𝑥 de l’intervalle −∞; 1 , calculer 𝑓 ′ (𝑥).
𝑏) Démontrer que 𝑓 est strictement décroissante sur −∞; 1 .
𝑐) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3 − 𝑎) Démontrer que l’équation 𝐸 : 𝑥 ∈ −∞; 1 , 𝑓 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼.
𝑏) Justifier que −0,7 < 𝛼 < −0,6
4 − 𝑎) Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à 𝒞 au point d’abscisse 0 est : 𝑦 = −𝑥 − 1.
𝑏) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 −2 −1,5 −1 −0,75 −0,5 −0,25 0,25 0,5 0,75
𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥) 4,1 2,2 0,7 0,1 −0,3 −0,7 −1,2 −1,4 −1,8
Tracer 𝑇 et 𝒞
−𝟑 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏
𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒍𝒂𝒏 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕é𝒓𝒊𝒔é𝒆 𝒑𝒂𝒓
−𝟒 ≤ 𝒚 ≤ 𝟔
5) On désigne par 𝒜 l’aire de la partie du plan délimitée par 𝒞 , la droite 𝑂𝐼 et les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = 0.
0
𝑎) Calculer ∫𝛼 𝑙𝑛 1 − 𝑥 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
𝛼3
𝑏) Démontrer que la valeur de 𝒜 en unités d’aire est : 𝒜 = − 2𝛼 − 1 − 𝛼 𝑙𝑛 1 − 𝛼
3
𝑐) Déterminer en 𝑐𝑚 l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de 𝒜 pour 𝛼 = −0,65
2

6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓 et 𝒞′ la courbe représentative de 𝑓 −1 dans le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 .


a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en 𝑙𝑛2 existe puis le calculer.
c) Construire la courbe 𝒞′ et sa tangente ∆ au point d’abscisse 𝑙𝑛2 sur la figure de la question 4 − 𝑏).

EXAMEN 6 : Bac D Session normale 2012


Exercice 1
Madame kouamé, statisticienne à la retraite, crée une petite entreprise de fabrication de colliers traditionnels. Dans l’intention de faire
des prévisions pour la production de colliers de l’année 2011 elle a fait l’état des ventes des huit types de colliers fabriqués en 2010.
Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Type de colliers 1 2 3 4 5 6 7 8
Prix 𝑥𝑖 de vente en centaines de francs CFA du collier de
54 60 66 72 84 90 96 102
type 𝑖
Nombre 𝑦𝑖 de dizaines de colliers vendus au prix 𝑥𝑖 18 16 15 13 10 9 8 7

On désigne par : X le caractère « prix de vente du collier »


Y « le caractère « nombre de colliers vendus au prix X ».
1) Représenter graphiquement le nuage de points associer à la série statistique double de caractère (X ; Y) dans le plan muni d’un
repère orthogonal (O, I, J). On prendra 2 cm pour dix centaines de francs sur (OI) et 2 cm pour deux dizaines de colliers sur (OJ).
2) Calculer les coordonnées du point moyen G du nuage.
3) a) Calculer la variance V(x) de X.
b) Calculer la covariance COV(x ; y) de la série statistique double de caractère(x ; y).
c) On admet que v(y)=14,50. Démontrer que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire est égal à -0,99.
4) Soit (𝒟) la droite de régression de y en x par la méthode des moindres carrés.
a) Justifier que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient directeur de (𝒟).est égal à -0,23.
b) Démontrer qu’une équation de la droite de la droite (𝒟) est : −0,23𝑥 + 29,94

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5) Pour l’année 2011, Madame kouamé souhaite fabriquer un nouveau type de collier qu’elle vendrait à 11 500 francs CFA l’unité.
Combien de colliers de ce type pourrait-elle vendre selon l’ajustement linéaire réalisé?
Exercice 2
𝑈1 = 3
On considère la suite numérique 𝑈 définie sur ℕ∗ par : 1 4
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 +
2 𝑈𝑛
1 4
1) On considère la fonction 𝑓 définie sur 0; +∞ par : 𝑓 𝑥 = 𝑥+ . On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans la
2 𝑥
plan muni d’un repère orthogonal 𝑂, 𝐼, 𝐽 où les unités respectives sur 𝑂𝐼 et 𝑂𝐽 sont 4cm et 2cm. La courbe 𝒞 et la
droite 𝐷 d’équation 𝑦 = 𝑥 sont tracées sur la feuille annexe à rendre avec la copie.
a) Représenter sur l’axe des abscisses 𝑂𝐼 les termes 𝑈1 , 𝑈2 , et 𝑈3 de la suite 𝑈 en utilisant la La courbe 𝒞 et la droite 𝐷 .
b) Quelle conjecture peut-on faire quand à la convergence de la suite 𝑈 ?
2) On admet que 𝑓 est continue et strictement croissante sur 2; 3
a) Démontrer que 𝑓 2; 3 ⊂ 2; 3
b) En utilisant un raisonnement par récurrence, démontré que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 2 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 3.
3)
a) Démontrer que la suite 𝑈 est décroissante.
b) En déduire que la suite 𝑈 est convergente.
𝑈𝑛 −2
4) On considère la suite 𝑉 définie sur ℕ∗ par : 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +2
a) Démontrer que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 2 .
2 𝑛 −1
b) Démontrer par récurrence que pour tout entier 𝑛 ≥ 1, 𝑉𝑛 = 𝑉1 .
c) Calculer 𝑉1 puis exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
d) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
e) Démontrer que lim𝑛→+∞ 𝑉 = 0. En déduire la limite de 𝑈.

PROBLEME
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur 0; +∞ par : 𝑔 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 2𝑙𝑛𝑥
1 − 𝑎) Déterminer lim𝑥 →0 𝑔(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑔(𝑥)
𝑏) Calculer 𝑔′ 𝑥 .
𝑐) Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
2 − 𝑎) Démontrer que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼 sur 0; +∞ .
𝑏) Vérifier que 0,4 < 𝛼 < 0,5.
𝑐) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; 𝛼 , 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 2𝑥𝑙𝑛𝑥 − 2𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On considère la fonction 𝑓 définie sur 0; +∞ par :
𝑓 0 =1
On note 𝒞 sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝑗 . L’unité graphique est 4cm.
𝑓(𝑥)
1 − 𝑎) Déterminer lim𝑥 →+∞ 𝑓(𝑥) et lim𝑥 →+∞
𝑥
𝑏) Interpréter graphiquement les résultats.
2 − 𝑎) Démontrer que 𝑓 est continue en 0.
𝑓 𝑥 −𝑓(0)
𝑏) Démontrer que : lim𝑥→0 = −∞
𝑥
𝑐) La fonction 𝑓 est-elle dérivable en 0 ? Justifie la réponse.
𝑑) Interpréter graphiquement le résultat de la question 2. 𝑏).
3 − On admet que 𝑓 est dérivable sur 0; +∞ .
𝑎) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑔(𝑥).
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𝑏) En déduire les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
4 − Tracer la courbe 𝒞 sur l’intervalle 0; 2 . (On prendra 𝛼 = 0,45 et on admettra que la courbe 𝒞 coupe la droite 𝑂𝐼 en deux
points d’abscisses respectives 0,3 et 0,6.)
2 3
5 − 𝑎)On pose 𝐾 = ∫1 𝑥𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 . A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que 𝐾 = 2𝑙𝑛2 −
4
𝑏) Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par la courbe 𝒞 , la droite 𝑂𝐼 et les droites d’équations respectives 𝑥 = 1 et
𝑥 = 2.
Calculer 𝒜 puis donner l’arrondi d’ordre 2 du résultat.
EXAMEN 7 : Bac D Session normale 2011
Exercice 1
𝑛 2 +2𝑛
On considère la suite numérique 𝑣𝑛 définie sur𝑁 ∗ par :𝑣𝑛 =
𝑛+1 2
1- a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est convergenteet donner sa limite
b) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est croissante.
3
c) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ , ≤ 𝑣𝑛 ≤ 1.
4
2) On pose pour tout entier naturel 𝑛 : 𝑎𝑛 = 𝑣1 × 𝑣2 × 𝑣3 … × 𝑣𝑛 .
𝑛+2
a) Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ , on a : 𝑎𝑛 = .
2 𝑛+1
b) En déduire la limite de la suite 𝑎𝑛 .
3) On pose pour tout entier naturel 𝑛 : 𝑏𝑛 = ln 𝑣1 + ln 𝑣2 + ⋯ + ln 𝑣𝑛 .
a) Démontrer que 𝑏𝑛 est une suite à termes négatifs.
b) Calculer la limite de la suite 𝑏𝑛 .
Exercice 2
La société « Gnamienlait » de Gnamien produit des sachets de lait caillé.
Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque sachet de lait caillé produit, sa masse en gramme (g). La loi de probabilité de X est
définie par le tableau ci-dessous.
𝑥𝑖 𝑒𝑛 𝑔 220 230 240 250 260 270 280
𝑃𝑖 0,08 0,10 a b 0,16 0,15 0,04
a et b sont des nombres réels,
𝑥𝑖 représente la masse du sachet de lait caillé.
𝑃𝑖 la probabilité qu’un sachet de ce lait ait la masse 𝑥𝑖 .
1) a)-Calculer l’espérance mathématique E X de X en fonction de a et b.
b)-Sachant que E X = 250 justifier que a = 0,14 et b = 0,33.
Dans la suite de l’exercice on conservera les valeurs de a et b trouvées à la question 1.b).
2) Gnamien prend au hasard un sachet de lait caillé de sa société. Calculer la probabilité pour que la
masse de ce sachet de lait caillé soit au moins de 250 g.
3) Tiéplé, la fille de Gnamien, prend au hasard et de façon indépendante cinq sachets de lait caillé.
Calculer la probabilité qu’elle ait choisit exactement trois sachets de lait caillé de 220 g.
On prendra l’arrondi d’ordre 3 du résultat.
4) Les sachets de lait sont contrôlés par une machine. Cette machine est réglée pour éliminer en principe les sachets de lait de masse
strictement inférieur à 250 g.
 Si un sachet de lait caillé a 240 g, la probabilité qu’il soit éliminé est 0,7.
 Si un sachet de lait caillé a 230 g, la probabilité qu’il soit éliminé est 0,8.
 Si un sachet de lait caillé a 220 g, il est systématiquement éliminé.
 Si un sachet de lait caillé a une masse supérieure ou égale à 250 g, il est systématiquement accepté.
a) Justifier que la probabilité qu’un sachet de lait caillé de 240 g soit éliminé est 0,098.
b) Calculer la probabilité pour qu’un sachet de lait de cette société soit éliminé.
PROBLEME
PARTIE A
2𝑥+1
Soit la fonction numérique dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑔 𝑥 = − + 𝑙𝑛𝑥.
𝑥2
1 − 𝑎) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑔(𝑥)
𝑏) Calculer lim𝑥→0> 𝑔(𝑥)
𝑥 2 +2𝑥+2
2 − 𝑎) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑔′ 𝑥 =
𝑥3
𝑏) En déduire le sens de variation de 𝑔.
𝑐) Dresser le tableau de variation de la fonction 𝑔.
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3 − 𝑎)Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼.
𝑏) justifier que 2,55 < 𝛼 < 2,56.
𝑐) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; 𝛼 , 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) > 0.
PARTIE B
1
On considère la fonction dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑓 𝑥 = − 𝑙𝑛𝑥 𝑒 −𝑥 .
𝑥
On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal 𝑂, 𝐼, 𝑗 . (Unités graphiques 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 et
𝑂𝐽 = 10𝑐𝑚)
1 − 𝑎) Calculer lim𝑥→0> 𝑓(𝑥) puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑏) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 puis donner une interprétation graphique du résultat
1+𝛼
2 − Démontrer que : 𝑓 𝛼 = − 𝑒 −𝛼
𝛼2
3 − 𝑎) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑒 −𝑥 . 𝑔(𝑥).
𝑏) En utilisant la partie A, déterminer les variations de 𝑓
𝑐) Dresser le tableau de variation de 𝑓
3 4
4 − Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à la courbe 𝒞 au point d’abscisse 1 est : 𝑦 = − 𝑥 +
𝑒 𝑒
5 − Construire la droite 𝑇 et la courbe 𝒞 dans le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝑗 . On prendra 𝛼 = 2,6.
PARTIE C
1 − Soit 𝑕 la fonction dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑕 𝑥 = 𝑒 −𝑥 . 𝑙𝑛𝑥
Démontrer que 𝑕 est une primitive de 𝑓 sur 0; +∞
2 − Soit 𝜆 un nombre réel tel que 𝜆 > 0.
𝑎) Calculer , en 𝑐𝑚2 et en fonction de 𝜆, l’aire 𝒜 𝜆 de la partie du plan comprise entre 𝒞 , 𝑂𝐼 et les droites d’équation 𝑥 = 3 et
𝑥 = 𝜆.
𝑏) Calculer lim𝜆→+∞ 𝒜 𝜆
EXAMEN 8 : Bac D Session normale 2010
Exercice 1
Partie A
On considère dans ℂ : l’équation : 𝐸 : 4𝑍 3 − 6𝑖 3𝑍 2 − 3 3 + 𝑖 3 𝑍 − 4 = 0
1) Déterminer les racines carrées de 6 + 6𝑖 3
2) Résoudre dans ℂ : l’équation 2𝑍 2 − 1 + 3𝑖 3 𝑍 − 4 = 0
3 − 𝑎) Développer, réduire et ordonner 2𝑍 + 1 2𝑍 2 − 1 + 3𝑖 3 𝑍 − 4
𝑏) En déduire les solutions de 𝐸 .
1 1 3
4) Soit 𝑍0 = − ; 𝑍1 = − + 𝑖 ; 𝑍2 = 1 + 3𝑖
2 2 2
Exprimer chacun des nombres complexes 𝑍0 ; 𝑍1 et 𝑍2 sous forme trigonométrique.
Partie B
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 où l’unité est 1cm, on considère les points 𝑀0 , 𝑀1 et 𝑀2 d’affixes
1 1 3
respectives − ; − + 𝑖 et 1 + 3𝑖
2 2 2
𝜋
𝑆 est la similitude directe de centre 𝑂, d’angle − et de rapport 2.
3
1 − 𝑎) Déterminer l’écriture complexe de 𝑆
𝑏) Justifier que 𝑆 𝑀0 = 𝑀1 et 𝑆 𝑀1 = 𝑀2
2) Soit 𝑀𝑛 un point du plan d’affixe 𝑧𝑛 . On pose pour tout nombre entier naturel 𝑛, 𝑀𝑛+1 = 𝑆 𝑀𝑛
Justifier que 𝑧𝑛 +1 = 1 − 3𝑖 𝑧𝑛 où 𝑧𝑛+1 est l’affixe de 𝑀𝑛+1
3)On considère la suite 𝑈𝑛 définie pour tout entier naturel 𝑛 par 𝑈𝑛 = 𝑧𝑛
𝑎) Démontrer que 𝑈𝑛 est une suite géométrique dont on déterminera la raison et le premier terme.
𝑏) Justifier que la distance 𝑂𝑀12 = 2048
Exercice 2
On test un médicament sur un ensemble d’individus ayant un taux de glycémie anormalement élevé.
Pour cela 60% des individus prennent le médicament, les autres recevant une substance neutre et l’on étudie à l’aide d’un test la baisse
du taux de glycémie.
Chez les individus ayant pris le médicament, on constate une baisse de ce taux avec une probabilité de 0,8.
On ne constate aucune baisse de ce taux pour 90% des personnes ayant reçu la substance neutre.
1- Calculer la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie sachant qu’on a pris le médicament.
2- Démontrer que la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie est 0,52.
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3- On soumet au test un individu pris au hasard. Quelle est la probabilité qu’il ait pris le médicament sachant que l’on constate une
baisse de son taux de glycémie.
4- On contrôle 5 individus au hasard.
a- Quelle est la probabilité d’avoir au moins un individu dont le taux de glycémie a baissé.
5- On contrôle 𝑛 individus pris au hasard. (𝑛 est un entier naturel non nul). Déterminer 𝑛 pour que la probabilité d’avoir au moins
un individu dont le taux de glycémie a baissé soit supérieur à 0,98
PROBLEME
Partie A
Soit la fonction 𝑔 dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑔 𝑥 = 1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥.
1 − 𝑎) Justifier que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ ,𝑔′ 𝑥 = 1 + 𝑙𝑛𝑥
𝑏) Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation. 𝑂𝑛 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑔
2) En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ ,𝑔 𝑥 > 0.
Partie B
𝑓 0 =0
Soit 𝑓 la fonction définie sur 0; +∞ par : 𝑥
𝑓 𝑥 =
1+𝑥𝑙𝑛𝑥
On note 𝒞 la courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . 𝑈𝑛𝑖𝑡é 4 𝑐𝑚
1 − 𝑎) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
𝑏) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0.
𝑐) Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à la courbe 𝒞 au point 𝑂 est : 𝑦 = 𝑥
𝑑) Démontrer que : 𝒞 est au dessus de 𝑇 sur 0; 1 et 𝒞 est en dessous de 𝑇 sur 1; +∞
2) Démontrer que la droite 𝑂𝐼 est une asymptote à 𝒞 en +∞.
1−𝑥
3 − 𝑎) On suppose que 𝑓 est dérivable sur 0; +∞ . Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ 𝑓 ′ 𝑥 = .
1+𝑥𝑙𝑛𝑥 2
𝑏) En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Construire la droite 𝑇 et la courbe 𝒞 dans le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝐽
Partie C
1 − 𝑎) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑓(𝑥) ≤ 1.
1
𝑏) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ 1; 𝑒 , 1 − ≤ 𝑓(𝑥)
1+𝑥
2) Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚 de la partie du plan limitée par 𝒞 , 𝑂𝐼 et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
2

2
Démontrer que : 16 𝑒 − 1 + 16𝑙𝑛 ≤ 𝒜 ≤ 16 𝑒 − 1
1+𝑒

EXAMEN 9 : Bac D Session normale 2009


Exercice 1
L’entreprise Ivoirbois, spécialisée dans l’industrie du bois, envisage de faire des prévisions pour l’année 2007 du coût de production
des feuilles de contre plaqués en fonction du chiffre d’affaires. Elle dispose à cet effet des statistiques résumées dans le tableau ci-
dessous :
Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Chiffres d’affaires x
350 380 500 450 480 650 700
(en millions de francs)
Cout de production y
40 45 50 55 60 65 70
(en millions de francs)

1) Représenter graphiquement le nuage de points associé à la série statistique double(x ; y).


Dans le plan rapporté à un repère orthogonal (O, I, J). (On prendra 1 cm pour 50 millions de francs en abscisses et 1 cm pour 5
millions de francs en ordonnées).
2 a) Calculer le chiffre d’affaires moyen 𝑋
b) Calculer le coût moyen de production 𝑌
3 a) Vérifier qu’un arrondi à l’entier de la COV(x,y) de la série statistique est égale à 1193.
b) Justifier l’existence d’un ajustement linéaire entre x et y.
4 a) Déterminer une équation de la droite ∆ d’ajustement de y en fonction de x par la méthode des moindre carrés.
b) Construire ∆ dans le repère (O, I, J).
5) Utiliser l’ajustement précédent pour prévoir le coût de production de l’entreprise Ivoirbois de l’année 2007 est de 800 millions de
francs.
Exercice 2

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𝑈0 = 0
Soit la suite définie 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ par : 3
𝑈𝑛 +1 = 𝑈𝑛 + 1
5
1 − Dans le plan rapporté à un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 , représenter sur l’axe des abscisses les termes 𝑈0 ; 𝑈1 ; 𝑈2 et 𝑈3 de la suite
𝑈𝑛 𝑛∈ℕ 𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑔𝑟𝑎𝑝𝑕𝑖𝑞𝑢𝑒 2 𝑐𝑚 .
5
2 − 𝑎) Démontrer par récurrence que la suite 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ est majorée par .
2
𝑏) Démontrer que la suite 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ converge.
5
3 − Soit la suite 𝑉𝑛 𝑛∈ℕ définie par ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 −
2
𝑎) Démontrer que la suite 𝑉𝑛 𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
𝑏) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
𝑐) Déterminer la limite de 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ .
Problème
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable sur ℝ et définie par : 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑥 𝑒 1−𝑥 − 1
1 − 𝑎) Justifier que la limite de 𝑔 en +∞ est −1
𝑏) Déterminer la limite de 𝑔 en −∞.
2 − 𝑎) Démontrer que, pour tout 𝑥 élément de ℝ, 𝑔′ 𝑥 = 𝑥 − 2 𝑒 1−𝑥
𝑏) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3 − 𝑎) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼.
𝑏) Justifier que : 0,4 < 𝛼 < 0,5
4 − En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; ∝ , 𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
On considère la fonction 𝑓 dérivable sur ℝ et définie par 𝑓 𝑥 = 𝑥𝑒 1−𝑥 − 𝑥 + 2
On note 𝒞 la courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . 𝑈𝑛𝑖𝑡é 2 𝑐𝑚
1 − Déterminer la limite de 𝑓 en −∞ et en +∞
2 − 𝑎) Démontrer que 𝑓 est une primitive de 𝑔.
𝑏) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3 − 𝑎) Démontrer que la droite 𝐷 d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une asymptote oblique à 𝒞 en +∞
𝑏) Etudier la position relative de 𝐷 et 𝒞 .
4 − Démontrer que 𝒞 admet en −∞ une branche parabolique de direction 𝑂𝐽 .
5 − Déterminer une équation de la tangente 𝑇 au point d’abscisse 1.
1
6 − Démontrer que 𝑓 𝛼 = 1 − 𝛼 +
1−𝛼
7 − Justifier que, pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓 −𝑥 + 2 = 𝑒 𝑥−1 𝑓(𝑥)
8 − On admet que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet exactement deux solutions. On appelle 𝛽 l’une de ces solutions.
Démontrer que – 𝛽 + 2 est l’autre solution.
9 − Tracer 𝐷 , 𝑇 et 𝒞 . 𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 0,4 𝑒𝑡 𝛽 = 2,5
Partie C
Soit 𝜆 un nombre réel strictement positif et 𝒜 𝜆 l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par 𝒞 , la droite 𝐷 d’équation 𝑦 =
−𝑥 + 2 et les droites d’équations respectives 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝜆.
1 − Calculer 𝒜 𝜆 à l’aide d’une intégration par parties.
2 − Déterminer la limite de 𝒜 𝜆 lorsque 𝜆 tend vers +∞.

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EXAMEN 1 : Bac D Session normale 2017
Exercice 1
1) Représentons le nuage de points correspondant à la série statistique double 𝑿; 𝒀
y
12

11

10

8
G
7

-1 0 de calcul
Tableau 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
Tableau de calcul
𝒙𝒊 2 4 4 5 7 7 8 8 45
𝒚𝒊 3 5 6 7 10 11 8 12 62
𝒙𝒊 𝟐 4 16 16 25 49 49 64 64 287
𝒚𝒊 𝟐 9 25 36 49 100 121 64 144 548
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 6 20 24 35 70 77 64 96 392
.
2) Justifions que le point moyen a pour couple de coordonnées 𝟓, 𝟔𝟑; 𝟕, 𝟕𝟓 .
𝒏 𝒏
𝟏 𝟒𝟓 𝟏 𝟔𝟐 𝟑𝟏
𝒙= 𝒙𝒊 = = 𝟓, 𝟔𝟐𝟓 ≈ 𝟓, 𝟔𝟑 ; 𝒚= 𝒚𝒊 = = = 𝟕, 𝟕𝟓
𝑵 𝟖 𝑵 𝟖 𝟒
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
Alors le point 𝑮 𝟓, 𝟔𝟑: 𝟕, 𝟕𝟓
3) Justifions que : 𝑽 𝑿 = 𝟒, 𝟏𝟖 ; 𝑽 𝒀 = 𝟖, 𝟒𝟒 et 𝑪𝒐𝒗 𝑿; 𝒀 = 𝟓, 𝟑𝟕.
𝟐
𝒏 𝒙𝒊 𝟐𝟖𝟕 𝟑𝟑,𝟒𝟐𝟒𝟖
𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒙𝟐 = − 𝟓, 𝟔𝟑 𝟐
= = 𝟒, 𝟏𝟕𝟖𝟏 Alors 𝑽 𝑿 ≈ 𝟒, 𝟏𝟖
𝟖 𝟖
𝒏 𝒚𝒊 𝟐 𝟓𝟒𝟖 𝟔𝟕,𝟓
𝑽 𝒀 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒚𝟐 = − 𝟕, 𝟕𝟓 𝟐
= = 𝟖, 𝟒𝟑𝟕𝟓 Alors 𝑽 𝒀 ≈ 𝟖, 𝟒𝟒
𝟖 𝟖
𝟔 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟑𝟗𝟐 𝟒𝟐,𝟗𝟒
𝑪𝒐𝒗 𝑿; 𝒀 = 𝒊=𝟏 −𝒙×𝒚= − 𝟓, 𝟔𝟑 × 𝟕, 𝟕𝟓 = = 𝟓, 𝟑𝟔𝟕𝟓 Alors 𝑪𝒐𝒗 𝑿; 𝒀 ≈ 𝟓, 𝟑𝟕
𝒏 𝟖 𝟖
4.a) Calculons le coefficient de corrélation linéaire de la série 𝑿, 𝒀

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𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟓,𝟑𝟕
𝒓= = 𝟎, 𝟗𝟎𝟒𝟒𝟕𝟏 Alors 𝒓 ≈ 𝟎, 𝟗𝟎
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟒,𝟏𝟖×𝟖,𝟒𝟒

b) Interprétons le résultat obtenu précédemment


𝟎, 𝟖𝟕 < 𝒓 < 1 donc la corrélation linéaire est forte . On peut donc faire un ajustement linéaire par la méthode des moindres
carrées.
5.a) Justifions qu’une équation de la droite 𝓓 d’ajustement de 𝒀 en 𝑿 par la méthode des moindres carrées
est :
𝒚 = 𝟏, 𝟐𝟖𝒙 + 𝟎, 𝟓𝟒.
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟓,𝟑𝟕
𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = = 𝟏, 𝟐𝟖 et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝑽 𝑿 𝟒,𝟏𝟖
𝒃 = 𝟕, 𝟕𝟓 − 𝟏, 𝟐𝟖 × 𝟓, 𝟔𝟑 = 𝟎, 𝟓𝟒
Alors 𝑫𝒚 𝒚 = 𝟏, 𝟐𝟖𝒙 + 𝟎, 𝟓𝟒
𝒙
b) Traçons 𝓓 sur le graphique précédent.
La droite 𝓓 passe par le point moyen 𝑮 𝟓, 𝟔𝟑; 𝟕, 𝟕𝟓
𝒙 𝟓, 𝟔𝟑 𝟔
𝒚 𝟕, 𝟕𝟓 𝟖, 𝟐𝟐

6) Utilisons l’ajustement précédent pour répondre à la préoccupation de l’exploitant. On donnera l’arrondi d’ordre
zéro du résultat.
Pour 𝟏𝟔 𝒉𝒂 𝒐𝒏 𝒂: 𝟏𝟔 = 𝟏, 𝟐𝟖𝒙 + 𝟎, 𝟓𝟒
𝟏𝟔 − 𝟎, 𝟓𝟒
𝒙= = 𝟏𝟐, 𝟎𝟕𝟖𝟏𝟐𝟓
𝟏, 𝟐𝟖
𝒙 = 𝟏𝟐 . donc 𝟏𝟐 travailleurs prendraient une exploitation de 𝟏𝟔 𝒉𝒂 d’hévéa.
Exercice 2
1) Résolvons l’équation : 𝒛 ∈ ℂ, 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟒 = 𝟎.
son discriminant est : ∆= 𝟏 − 𝟑𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 −𝟒 = 𝟏 − 𝟔𝒊 − 𝟗 + 𝟏𝟔 = 𝟖 − 𝟔𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= 𝟖 − 𝟔𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐
= 𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐
∆= 𝟖 − 𝟔𝒊; ∆ = 𝟖 𝟐 + −𝟔 𝟐 = 𝟔𝟒 + 𝟑𝟔 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟎
𝟐 𝟐
𝒙 + 𝒚 = 𝟏𝟎
𝒛𝟐 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟖 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏𝟖 alors
𝟐𝒙𝒚 = −𝟔
𝟐
𝒙 = 𝟗 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = −𝟏 et Pour 𝒙 = −𝟑 ; 𝒚 = 𝟏
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟑 − 𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟑 + 𝒊
−𝒃−𝝈 −𝟏+𝟑𝒊−𝟑+𝒊 −𝒃+𝝈 −𝟏+𝟑𝒊+𝟑−𝒊
𝒁𝟏 = = = −𝟐 + 𝟐𝒊 et 𝒁𝟏 = = =𝟏+𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺ℂ = 𝟏 + 𝒊; −𝟐 + 𝟐𝒊

2) On pose : ∀ 𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝒛𝟑 + 𝟏 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝒊 𝒛 − 𝟖𝒊.
a) Justifions que 𝑷 −𝟐𝒊 = 𝟎
𝑷 −𝟐𝒊 = −𝟐𝒊 𝟑 + 𝟏 − 𝒊 −𝟐𝒊 𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝒊 −𝟐𝒊 − 𝟖𝒊
𝑷 −𝟐𝒊 = 𝟖𝒊 − 𝟒 + 𝟒𝒊 − 𝟒𝒊 + 𝟒 − 𝟖𝒊
𝑷 −𝟐𝒊 = 𝟎
b) Déterminons les nombres complexes 𝒂 et 𝒃 tels que : ∀𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 .
𝑷 𝒛 = 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃
𝑷 𝒛 = 𝒛𝟑 + 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝟐𝒊𝒛𝟐 + 𝟐𝒂𝒊𝒛 + 𝟐𝒃𝒊
𝑷 𝒛 = 𝒛𝟑 + 𝒂 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝒃 + 𝟐𝒂𝒊 𝒛 + 𝟐𝒃𝒊
𝒂 + 𝟐𝒊 = 𝟏 − 𝒊
𝒂 = 𝟏 − 𝟑𝒊
Par identification : 𝒃 + 𝟐𝒂𝒊 = 𝟐 + 𝟐𝒊 ⟺
𝒃 = −𝟒
𝟐𝒃𝒊 = −𝟖𝒊
∀𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛 − 𝟒

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c) Déduisons des questions précédentes les solutions de l’équation : 𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝟎.
𝑷 𝒛 = 𝟎 ⟺ 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛 − 𝟒 = 𝟎
𝒛 + 𝟐𝒊 = 𝟎 ou 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛 − 𝟒 = 𝟎
𝒛 = −𝟐𝒊 ou 𝒛 = −𝟐 + 𝟐𝒊 ou 𝒛 = 𝟏 + 𝒊
𝑺ℂ = −𝟐𝒊; −𝟐 + 𝟐𝒊; 𝟏 + 𝒊

3) a) Place les points 𝑨, 𝑩, 𝑪 et 𝑫 dans le plan complexe


2,5y

B D
2

1,5

C
1

0,5

-3 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 x


-0,5

-1

-1,5

A
-2

b) Démontrons que le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle isocèle en 𝑪.


𝒁𝑩 −𝒁𝑪 𝒁𝑩 −𝒁𝑪
Le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle isocèle en 𝑪 si et seulement si : = 𝒊 ou = −𝒊
𝒁𝑨 −𝒁𝑪 𝒁𝑨 −𝒁𝑪
𝒁𝑩 −𝒁𝑪 −𝟐+𝟐𝒊−𝟏−𝒊 −𝟑+𝒊 −𝟑+𝒊 −𝟏+𝟑𝒊 𝟑−𝟗𝒊−𝒊−𝟑 −𝟏𝟎𝒊
== = = = = = −𝒊
𝒁𝑨 −𝒁𝑪 −𝟐𝒊−𝟏−𝒊 −𝟏−𝟑𝒊 −𝟏−𝟑𝒊 −𝟏+𝟑𝒊 𝟏+𝟗 𝟏𝟎
𝒁𝑩 −𝒁𝑪
= −𝒊 Alors le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle isocèle en 𝑪
𝒁𝑨 −𝒁𝑪
c) Démontrons que les points 𝑨, 𝑩, 𝑪 et 𝑫 sont cocycliques.
𝒁𝑩 −𝒁𝑪
𝒁𝑨 −𝒁𝑪
Les points 𝑨, 𝑩, 𝑪 𝒆𝒕 𝑫 sont cocycliques si et seulement si : 𝒁𝑩 −𝒁𝑫 ∈ ℝ∗
𝒁𝑨 −𝒁𝑫
𝒁𝑩 −𝒁𝑫 −𝟐+𝟐𝒊−𝟐𝒊 −𝟐 𝟏 𝟏
Or : = = = =− 𝒊
𝒁𝑨 −𝒁𝑫 −𝟐𝒊−𝟐𝒊 −𝟒𝒊 𝟐𝒊 𝟐
𝒁𝑩 −𝒁𝑪
𝒁𝑨 −𝒁𝑪 −𝒊
𝒁𝑩 −𝒁𝑫 = 𝟏 = 𝟐 ∈ ℝ∗ ; alors les points 𝑨, 𝑩, 𝑪 𝒆𝒕 𝑫 sont cocycliques
− 𝒊
𝒁𝑨 −𝒁𝑫 𝟐

Problème
Partie A
1.a) Justifions que : 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆−𝒙 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙
− 𝒙 𝟐 𝒆𝒙 = 𝟎
𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙
=𝟎
Car 𝟏
donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 𝟐 𝒆𝒙
=𝟎
b) Donnons une interprétation graphique du résultat obtenu précédemment.
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎 alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est une asymptote à la courbe 𝓒 en +∞
𝒇 𝒙
2.a) Calculons : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 et : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙
.
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 − 𝒙𝟐 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = −∞ car donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆−𝒙 = +∞
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𝟏
𝒇 𝒙 𝟏−𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝟏 −𝒙 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ − 𝒙 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ − 𝒙 𝒆 = +∞ 𝒙
𝒙 𝒙 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆−𝒙 = +∞
𝒇 𝒙
𝐥𝐢𝐦
= +∞
𝒙→−∞ 𝒙
b) Donnons une interprétation graphique des résultats obtenus précédemment
𝒇 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙
= +∞ alors la courbe 𝓒 admet une branche parabolique de direction
𝑶𝑱 en
3) a) Démontrer que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆−𝒙

∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 ′𝒆−𝒙 + 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 ′
= −𝟐𝒙𝒆−𝒙 − 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆−𝒙
b) Justifions que : ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 − 𝟐 ∪ 𝟏 + 𝟐 , 𝒇′ (𝒙) > 0 ; ∀ 𝒙 ∈ 𝟏 − 𝟐; 𝟏 + 𝟐 , 𝒇′ 𝒙 < 0
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇′ 𝒙 dépend de 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏
𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 = 𝟎 a pour discriminant ∆= −𝟐 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × −𝟏 = 𝟖
−𝒃− ∆ 𝟐−𝟐 𝟐 −𝒃+ ∆ 𝟐+𝟐 𝟐
𝒙𝟏 = = =𝟏− 𝟐 𝒙𝟐 = = =𝟏+ 𝟐
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
c) Dressons le tableau de variation de 𝒇
𝒙 +∞
−∞ 1- 2 1+ 2
𝒇′ (𝒙)
+ 0 - 0 +

𝑓 1− 2 0
𝒇(𝒙)

−∞ 𝑓 1+ 2
4) Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à 𝓒 au point d’abscisse 𝟎 est : 𝒚 = −𝒙 + 𝟏.
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟎 ; 𝒇′ 𝒙𝟎 = −𝟏 𝒆𝒕 𝒇 𝒙𝟎 = 𝟏
𝑻 :𝒚 = − 𝒙 − 𝟎 − 𝟏 Alors 𝑻 : 𝒚 = −𝒙 + 𝟏
5) Soit 𝒉 la fonction définie sur ℝ par : 𝒉 𝒙 = 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙 − 𝟏.
a) On suppose que 𝒉 est dérivable et on note 𝒉′ sa fonction dérivée. Calculons 𝒉′ (𝒙).
∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒉′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙 − 𝟏 ′ = 𝟏 + 𝒙 ′𝒆−𝒙 + 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙 ′ = 𝒆−𝒙 − 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉′ 𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙
b) Etudions les variations de 𝒉.
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒉′ 𝒙 dépend de −𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟎 , 𝒉′ (𝒙) > 0 ; ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒉′ 𝒙 < 0
c) Calculons 𝒉 𝟎
𝒉 𝟎 = 𝟏 + 𝟎 𝒆𝟎 − 𝟏 = 𝟏 − 𝟏 = 𝟎
Donc 𝒉 𝟎 = 𝟎
Dressons le tableau de variation de 𝒉
𝒙 −∞ 𝟎 +∞
𝒉′ 𝒙 + 𝟎 −
𝟎
𝒉 𝒙

d) Justifions que ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉(𝒙) ≤ 𝟎


∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉 admet un maximum en 𝟎 égal à 𝟎. Donc ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉(𝒙) ≤ 𝟎
e) Vérifions que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 + 𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙 𝒉(𝒙)
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 + 𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 + 𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 + 𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 − 𝟏
Donc 𝒇 𝒙 + 𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙 𝒉(𝒙)
f) Déduisons des questions précédentes la position relative de 𝓒 et 𝑻
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝒇 𝒙 + 𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙 𝒉(𝒙)
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Or ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉(𝒙) ≤ 𝟎
Donc ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 ; alors la courbe 𝓒 est en dessous de la tangente 𝑻
Et ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors la courbe 𝓒 est au dessus de la tangente 𝑻
6) Tracons la tangente 𝑻 et la courbe 𝓒 . On prendra : 𝒇 𝟏 − 𝟐 = 𝟏, 𝟑 et 𝒇 𝟏 − 𝟐 = −𝟎, 𝟒.
y

(T) 2,5

1,5

(C) 0,5

-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 x

-0,5

-1

-1,5

Partie B
Soit 𝝀 un nombre réel de l’intervalle 𝟏; +∞ et 𝑨 𝝀 l’aire en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan limitée par la courbe 𝓒 , la
droite 𝑶𝑰 et les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 et 𝒙 = 𝝀.
𝟏𝟔 𝟒 𝟏+𝝀 𝟐
1) Démontrons, en utilisant deux intégrations par parties, que : 𝑨 𝝀 = − 𝒄𝒎𝟐
𝒆 𝒆𝝀
𝝀 𝝀
𝑨 𝝀 = 𝟐 × 𝟐 ∫𝟏 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟒 ∫𝟏 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝒖 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒖′ 𝒙 = −𝟐𝒙 𝝀 𝝀 𝝀
Posons : ; on a Alors : ∫𝟏 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −(𝟏 − 𝒙𝟐 )𝒆−𝒙 − 𝟐 ∫𝟏 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 𝒗 𝒙 = −𝒆−𝒙 𝟏

𝝀
Considérons l’intégrale 𝑰 = ∫𝟏 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙

𝒖 𝒙 =𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝝀 𝝀 𝝀 𝝀
Posons : −𝒙 ; on a Alors : ∫𝟏 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙 + ∫𝟏 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆 𝒗 𝒙 = −𝒆−𝒙 𝟏 𝟏

𝝀 𝝀 𝝀 𝝀
𝑨 𝝀 = −𝟒 −(𝟏 − 𝒙𝟐 )𝒆−𝒙 𝟏
− 𝟐 −𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙 𝟏
= −𝟒 (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟏)𝒆−𝒙 𝟏
= −𝟒 𝟏 + 𝒙 𝟐 𝒆−𝒙 𝟏

𝟐
𝟏𝟔 𝟒 𝟏 + 𝝀
𝑨 𝝀 = −𝟒 𝟏 + 𝝀 𝟐 𝒆−𝝀 − 𝟒𝒆−𝟏 = − 𝒄𝒎𝟐
𝒆 𝒆𝝀

2) Déterminons la limite de 𝑨 𝝀 lorsque 𝝀 tend vers +∞.


𝟏𝟔 𝟒 𝟏+𝝀 𝟐 𝟏𝟔 𝟒 𝟖𝝀 𝟒𝝀𝟐 𝟏𝟔
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝑨 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦 − = 𝐥𝐢𝐦 − 𝝀 − − 𝝀 =
𝝀→+∞ 𝒆 𝒆𝝀 𝝀→+∞ 𝒆 𝒆 𝒆 𝝀 𝒆 𝒆

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EXAMEN 2 : Bac D Session normale 2016
Exercice 1
1) On considère la fonction 𝒉 dérivable et définie sur l’intervalle 𝟎; 𝟏 par 𝒉 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝒙𝟐 .
a) Démontrons que 𝒉 est strictement croissante sur l’intervalle 𝟎; 𝟏 .

∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒉′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝒙𝟐 = 𝟐 − 𝟐𝒙 = 𝟐 𝟏 − 𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒉′ 𝒙 > 0 alors 𝒉 est strictement croissante sur 𝟎; 𝟏
b) En déduire que l’image de l’intervalle 𝟎; 𝟏 par 𝒉 est l’intervalle 𝟎; 𝟏
𝒉 est continue et strictement croissante sur 𝟎; 𝟏 , 𝒉 𝟎; 𝟏 = 𝒉 𝟎 ; 𝒉(𝟏)
Or 𝒉 𝟎 = 𝟐 × 𝟎 − 𝟎𝟐 = 𝟎 et 𝒉 𝟏 = 𝟐 × 𝟏 − 𝟏𝟐 = 𝟐 − 𝟏 = 𝟏
Donc : 𝒉 𝟎; 𝟏 = 𝟎; 𝟏
𝟑
2) Soit 𝒖 la suite définie par : 𝒖𝟎 = et ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒉 𝒖𝒏 .
𝟕
a) Démontrons par récurrence que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝟎 < 𝒖𝒏 < 1
𝟑
Pour 𝒏 = 𝟎, 𝑼𝟎 = alors 𝟎 ≤ 𝑼𝟎 ≤ 𝟏 : la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
𝟕
Supposons la relation vraie pour tout 𝒌 ≥ 𝟎 c’est-à-dire ∀ 𝒌 ∈ ℕ, 𝟎 ≤ 𝑼𝒌 ≤ 𝟏 et montrons que 𝟎 ≤ 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟏
On sait que 𝒉 est continue et strictement croissante sur 𝟎; 𝟏 , alors 𝒉(𝟎) ≤ 𝒉 𝒖𝒌 ≤ 𝒉(𝟏)
Alors 𝒉 𝒖𝒌 ∈ 𝒉 𝟎 ; 𝒉(𝟏) = 𝒉 𝟎; 𝟏 = 𝟎; 𝟏 donc 𝒉 𝒖𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏
𝟎 ≤ 𝒉 𝒖𝒌 ≤ 𝟏 or 𝒉 𝒖𝒌 = 𝒖𝒌+𝟏
𝟎 ≤ 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟏 La relation est vraie à l’ordre 𝒌 + 𝟏
En conclusion : pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟎, 𝟎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟏
b) Démontrons que la suite 𝒖 est croissante.
𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟐𝑼𝒏 − 𝑼𝒏 𝟐 − 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝑼𝒏 𝟐 = 𝑼𝒏 𝟏 − 𝑼𝒏
𝟎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟏 ; 𝑼𝒏 > 0 Alors le signe de 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 dépend de celui de 𝟏 − 𝑼𝒏
On a : 𝟎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟎 ≥ −𝑼𝒏 ≥ −𝟏 ⟹1≥ 𝟏 − 𝑼𝒏 ≥ 𝟎 ou bien 𝟎 ≤ 𝟏 − 𝑼𝒏 ≤ 𝟏
𝟏 − 𝑼𝒏 ≥ 𝟎 alors 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 ≥ 𝟎 ; La suite 𝑼 est croissante
c) Justifier que la suite 𝒖 est convergente.
La suite 𝑼 est croissante et majorée par 1, alors la suite 𝑼 converge vers 𝟏
3) On considère la suite 𝒗 définie par : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒗𝒏 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒖𝒏
a) Démontrons que 𝒗 est une suite géométrique de raison 𝟐.
𝒗𝒏 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝑼𝒏 alors 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝟐𝑼𝒏 + 𝑼𝒏 𝟐 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝑼𝒏 𝟐
= 𝟐𝒍𝒏 𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟐𝒗𝒏
𝟒
𝒗𝒏+𝟏 = 𝟐𝒗𝒏 Alors 𝒗 est une suite géométrique de raison 2 et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝑼𝟎 = 𝒍𝒏
𝟕
b) Exprimons 𝒗𝒏 en fonction 𝒏.
𝟒
𝒗 est une suite géométrique de raison 2 et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝒍𝒏
𝟕
𝟒
𝒗𝒏 = 𝒗𝟎 𝒒𝒏 = 𝟐𝒏 × 𝒍𝒏
𝟕
c) Calculons la limite de la suite 𝒗
𝟒 𝟒
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒗𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟐𝒏 × 𝒍𝒏 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟐𝒏 = +∞ et 𝒍𝒏 < 0
𝟕 𝟕
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒗𝒏 = −∞
d) En déduisons la limite de la suite 𝒖.
𝒗𝒏 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒖𝒏 ⟺ 𝑼𝒏 = 𝟏 − 𝒆𝑽𝒏
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟏 − 𝒆𝑽𝒏 = 𝟏 car lorsque 𝒏 → +∞, 𝑽𝒏 → −∞ donc 𝒆𝑽𝒏 ⟶ 𝟎
𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝟏
𝒏→+∞
Exercice 2
1) Soit 𝛀 le point d’affixe 𝟐.
a) Vérifions que : 𝝋 𝛀 = 𝛀
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝒛′𝛀 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝛀 + 𝟐𝒊 = 𝟏−𝒊 × 𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝟐𝒊 =𝟐
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝒛′𝛀 = 𝒛𝛀 = 𝟐 alors 𝝋 𝛀 = 𝛀
Justifions que 𝝋 est une similitude directe dont on précisera les éléments caractéristiques
- 𝝋 𝛀 = 𝛀 alors 𝛀 est le centre de 𝝋
𝟐
𝟑 𝟑 𝟑 𝟏𝟐 𝟐 𝟑
- 𝒂=𝟏−𝒊
𝟑
; 𝒌= 𝒂 = 𝟏𝟐 + −
𝟑
= 𝟏+ =
𝟗 𝟗
=
𝟑

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𝑹𝒆 𝒂 𝟏 𝟑 𝟑
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = 𝟐 𝟑
= =
𝒂 𝟐 𝟑 𝟐
𝟑 𝝅
- 𝑨𝒓𝒈 𝒂 car : 𝟑 𝜽=−
𝑰𝒎 𝒂 − 𝟏 𝟔
𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 = = 𝟐 𝟑
=−
𝒂 𝟐
𝟑
𝟐 𝟑 𝝅
Donc 𝝋 est une similitude directe de centre 𝛀 d’affixe 𝟐 de rapport 𝒌 = et d’angle 𝜽 = −
𝟔
𝟑
𝒛′ −𝒛 𝟑
2-a) Démontrer que : ∀ 𝒛 ≠ 𝟐, =𝒊 .
𝟐−𝒛 𝟑
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝒛′ −𝒛 𝟏−𝒊 𝒛+𝟐𝒊 −𝒛 −𝒊 𝒛+𝟐𝒊 𝒊 𝟐−𝒛 𝟑
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
∀𝒛≠𝟐 = = = =𝒊
𝟐−𝒛 𝟐−𝒛 𝟐−𝒛 𝟐−𝒛 𝟑
𝒛′ −𝒛 𝟑
Donc ∀ 𝒛 ≠ 𝟐, =𝒊
𝟐−𝒛 𝟑
b) En déduisons que le triangle 𝑴𝛀𝑴′ est rectangle en 𝑴.
𝒛′ −𝒛 𝒛𝑴′ −𝒛𝑴 𝟑
∀ 𝒛 ≠ 𝟐, = = 𝒊 alors le triangle 𝑴𝛀𝑴′ est rectangle en 𝑴
𝟐−𝒛 𝒛𝛀 −𝒛𝑴 𝟑
c) Donnons un programme de construction de l’image 𝑴′ par 𝝋 d’un point 𝑴 donné.
𝝅
𝐌′ = 𝝋 𝐌 et 𝒎𝒆𝒔 𝛀𝐌, 𝛀𝐌′ = − et le triangle 𝑴𝛀𝑴′ est rectangle en 𝑴
𝟔
4- a) Plaçons les points 𝑨 et 𝑩 d’affixes respectives −𝟏 + 𝒊 et 𝟓 − 𝒊 dans Le plan muni du repère 𝑶, 𝒖, 𝒗 .

y
3
A'

A
1

O W
-1 0 1 2 3 4 5 x
B
-1

-2
B'

Construisons les images respective 𝑨′ et 𝑩′ de 𝑨 et 𝑩 par 𝝋.


𝝅
𝐀′ = 𝝋 𝐀 et 𝒎𝒆𝒔 𝛀𝐀, 𝛀𝐀′ = − et le triangle 𝑨𝛀𝑨′ est rectangle en 𝑨
𝟔
𝝅
De même 𝐁′ = 𝝋 𝐁 et 𝒎𝒆𝒔 𝛀𝐁, 𝛀𝐁′ = − et le triangle 𝑩𝛀𝑩′ est rectangle en 𝑩
𝟔
b) On note 𝒛𝑨 , 𝒛𝑩 , 𝒛𝑨′ et 𝒛𝑩′ les affixes respectives des points 𝑨, 𝑩, 𝑨′ et 𝑩′.
Démontrons que : 𝒛𝑨′ − 𝒛𝑨 = 𝒛𝑩 − 𝒛𝑩′ .
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝒛𝑨′ − 𝒛𝑨 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝐀 + 𝟐𝒊 − 𝒛𝑨 = 𝒊 𝟐 − 𝒛𝑨 = 𝒊 𝟑−𝒊
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝒛𝑩′ − 𝒛𝑩 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝐁 + 𝟐𝒊 − 𝒛𝑩 = 𝒊 𝟐 − 𝒛𝑩 = 𝒊 −𝟑 + 𝒊 = − 𝒊 𝟑−𝒊
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
Donc 𝒛𝑨′ − 𝒛𝑨 = − 𝒛𝑩′ − 𝒛𝑩 = 𝒛𝑩 − 𝒛𝑩′

c) En déduisons la nature du quadrilatère 𝑨𝑨′𝑩𝑩′.


D’après la question précédente, 𝒛𝑨′ − 𝒛𝑨 = 𝒛𝑩 − 𝒛𝑩′ alors 𝑨𝑨′𝑩𝑩′ est un parallélogramme.

Problème
PARTIE A
Soit 𝒈 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝒈 𝒙 = −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑
𝟑−𝑿
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔, 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓𝒂 à 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝑿 = −𝟐𝒙 + 𝟑 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒙 =
𝟐
𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞
1) Calculons les limites de 𝒈 en −∞ et en +∞.
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝟏 + 𝑿 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝟏 + −𝟏 + 𝑿 𝒆𝑿 = +∞ car
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆𝑿 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒈 𝒙 = +∞
𝒙→−∞

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𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆𝑿 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ −𝟏 + −𝟏 + 𝑿 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ −𝟏 − 𝒆𝑿 + 𝑿𝒆𝑿 = −𝟏 car
𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆𝑿 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦 𝒈 𝒙 = −𝟏
𝒙→+∞
2.a) Soit 𝒈 la fonction dérivée de 𝒈. Justifions que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈′ 𝒙 = 𝟒𝒙 − 𝟔 𝒆−𝟐𝒙+𝟑

∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈′ 𝒙 = −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 ′ = 𝟐 − 𝟐𝒙 ′ × 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 ′ = −𝟐𝒆−𝟐𝒙+𝟑 − 𝟐 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑


∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈′ 𝒙 = −𝟐 − 𝟒 + 𝟒𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝟒𝒙 − 𝟔 𝒆−𝟐𝒙+𝟑
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈′ 𝒙 = 𝟒𝒙 − 𝟔 𝒆−𝟐𝒙+𝟑
b) Etudions le signe de 𝒈′ 𝒙 suivant les valeurs de 𝒙.
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 > 0 alors le signe de 𝒈′ 𝒙 dépend de 𝟒𝒙 − 𝟔
𝟑 𝟑
∀ 𝒙 ∈ −∞; , 𝒈′ 𝒙 < 0 et ∀𝒙∈ ; +∞ , 𝒈′ 𝒙 > 0
𝟐 𝟐
𝟑
c) Justifions que 𝒈 = −𝟐.
𝟐
𝟑
𝟑 𝟑
𝒈 = −𝟏 + 𝟐 − 𝟐 × 𝒆−𝟐×𝟐+𝟑 = −𝟏 − 𝒆𝟎 = −𝟏 − 𝟏 = −𝟐
𝟐 𝟐
𝟑
𝒈 = −𝟐
𝟐
d) Dressons le tableau de variation de 𝒈.
𝟑
∀ 𝒙 ∈ −∞; , 𝒈′ 𝒙 < 0 alors 𝒈 est continue et strictement décroissante
𝟐
𝟑
∀𝒙∈ ; +∞ , 𝒈′ 𝒙 > 0 alors 𝒈 est continue et strictement croissante
𝟐

𝒙 −∞ 𝟑 +∞
𝟐
𝒈′ 𝒙 − 𝟎 +
+∞ −𝟏
𝒈 𝒙
-2

3.a) Démontrons que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet dans ℝ une solution unique notée 𝛼.
𝟑 𝟑
∀𝒙 ∈ −∞; , 𝒈 est continue et strictement décroissante, alors 𝒈 réalise une bijection de −∞; vers – 𝟐: +∞ or 𝟎 ∈ −𝟐: +∞ .
𝟐 𝟐
𝟑
Donc l’équation : 𝒙 ∈ −∞; , 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶
𝟐
𝒃) Vériifions que 𝟎, 𝟖𝟔 < 𝛼 < 0,87
𝒈 𝟎, 𝟖𝟔 = −1 + 2 − 2 × 0,86 𝑒 −2×0,86+3 ≈ 𝟎, 𝟎𝟎𝟕 ; 𝒈 𝟎, 𝟖𝟕 = −1 + 2 − 2 × 0,87 𝑒 −2×0,87+3 ≈ −𝟎, 𝟎𝟖𝟑
𝒈 𝟎, 𝟖𝟔 et 𝒈 𝟎, 𝟖𝟕 sont de signes contraires alors : 𝟎, 𝟖𝟔 < 𝛼 < 0,87
c) Justifions que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; 𝛼 , 𝑔 𝑥 > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔 𝑥 < 0.
- ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ ,𝒙 < 𝛼 alors 𝒈(𝒙) > 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante sur −∞; ∝ et de plus 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0
𝟑 𝟑
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; ,𝒙 > 𝛼 alors 𝒈(𝒙) < 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante sur ∝; et de plus 𝒈 𝜶 = 𝟎
𝟐 𝟐
𝟑
Donc : ∀ 𝒙 ∈ ∝; , 𝒈(𝒙) < 0
𝟐
𝟑 𝟑
∀𝒙 ∈ ; +∞ 𝒈 admet un maximum égal à – 𝟏. Alors ∀ 𝒙 ∈ ; +∞ , 𝒈 𝒙 < 0
𝟐 𝟐
𝟑
Donc : ∀ 𝒙 ∈ ; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
𝟐
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
Partie B
𝟑−𝑿
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔, 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓𝒂 à 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝑿 = −𝟐𝒙 + 𝟑 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒙 =
𝟐
𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞
𝒇𝒙
1.a) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞
𝒙
𝟏 𝑿 𝟑 𝑿 𝑿 𝟑 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ − + 𝟏− 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏− + − 𝟏 𝒆𝑿 =−∞
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝑿 𝑿
𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = +∞
𝟐
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞
𝟏
=𝟎 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞
𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆𝑿 = +∞
𝟏
𝒇 𝒙 −𝒙+ 𝒙−𝟐 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝟏 + 𝟏 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝟏 + 𝟏 + 𝒆𝑿 = +∞
𝒙 𝒙 𝟐𝒙 𝑿−𝟑
𝟏
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ =𝟎 𝒇 𝒙
car 𝑿−𝟑 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆 = +∞ 𝑿 𝒙

b) En déduire que 𝓒 admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑱 en −∞.


𝒇 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞ alors la courbe 𝓒 admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑱 en −∞.
𝒙

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2.a) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙
𝟏 𝑿 𝟑 𝑿 𝑿 𝟑 𝑿𝒆𝑿
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ − + 𝟏− 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ − + 𝒆𝑿 − =−∞
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ = −∞
𝟐
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆𝑿 = 𝟎 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = −∞
𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆 = 𝟎
b) Démontrons que la droite 𝓓 d’équation 𝒚 = −𝒙 est asymptote à 𝓒 en +∞.
𝟏 𝟏 𝑿𝒆𝑿 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆𝑿 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 + 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙− 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆𝑿 − = 𝟎Car
𝟐 𝟐 𝟐 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆𝑿 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝟎 alors la droite 𝓓 d’équation 𝒚 = −𝒙 est asymptote oblique à 𝓒 en +∞.

c) Etudions la position de 𝓒 par rapport à 𝓓 .


𝟏 𝟏
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 − 𝒚 = −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 + 𝒙 = 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑
𝟐 𝟐
𝟏
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 > 0 alors le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 dépend de 𝒙 −
𝟐
𝟏
∀ 𝒙 ∈ −∞; , < 0 alors la courbe 𝓒 est en dessous de la droite 𝓓
𝟐
𝟏
∀𝒙∈ ; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors la courbe 𝓒 est au dessus de la droite 𝓓
𝟐
3.a) 𝒇 la fonction dérivée de 𝒇. Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈 𝒙 .

𝟏 ′ 𝟏 ′ 𝟏
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝒙 − × 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 ′
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = −𝟏 + 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 − 𝟐 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝒈(𝒙)
𝟐
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙)
b) En déduire les variations de 𝒇.
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙) alors le signe de 𝒇′ 𝒙 dépend de 𝒈(𝒙)
: ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0 alors 𝒇′(𝒙) > 0 donc 𝒇 est continue et strictement croissante sur −∞; ∝ ,
∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0 alors 𝒇′(𝒙) < 0 donc 𝒇 est continue et strictement décroissante sur 𝜶; +∞ ,
c) Dressons le tableau de variation de 𝒇.
𝒙 −∞ ∝ +∞
𝒇′ 𝒙 + 0 −
𝑓 ∝
𝒇 𝒙
−∞ −∞
1 3
4) Construire 𝒟 et 𝒞 sur le même graphique. On précisera les points de 𝒞 d’abscisses 0; ; ; 4.
2 2
y

(D)
1
J

-2 -1 0 1 2 3 x
I

-1

-2
(Cf)

-3

5)
𝟑 𝒕
e) A l’aide d’une intégration par partie, justifier que : 𝑰𝒕 = − 𝒆−𝟐𝒕+𝟑
𝟒 𝟐
𝒖 𝒙 =𝒙−
𝟏 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝒕 𝟏 𝟏 𝟏 𝒕 𝟏 𝒕
Posons : 𝟐 ; on a 𝟏 Alors : ∫𝟑 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝒅𝒙 = − (𝒙 − )𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟑 + ∫𝟑 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝒅𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆 −𝟐𝒙+𝟑 𝒗 𝒙 = − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝟐

𝟏 𝒕 𝟑 𝟑 𝒕 𝟑 𝟑 𝒕
𝒕
= − 𝒙𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟑 = − 𝒆−𝟐𝒕+𝟑 + 𝒆−𝟐×𝟐+𝟑 = 𝒆−𝟐𝒕+𝟑 + Donc : : 𝑰𝒕 = − 𝒆−𝟐𝒕+𝟑
𝟐 𝟐
𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟒 𝟐
f) Calculons 𝓐 𝒕

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𝒕 𝟏
𝓐 𝒕 = 𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 × ∫𝟑 −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 + 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐 × 𝟐 × 𝑰𝒕 = 𝟒𝑰𝒕 = 𝟑 − 𝟐𝒕𝒆−𝟐𝒕+𝟑 𝒄𝒎𝟐
𝟐 𝟐

g) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝓐 𝒕
𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝓐 𝒕 = 𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝟑 − 𝟐𝒕𝒆−𝟐𝒕+𝟑 = 𝟑 car 𝐥𝐢𝐦 𝒕𝒆−𝟐𝒕+𝟑 = 𝟎
𝒕→+∞
Donc 𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝓐 𝒕 = 𝟑

CORRECTION EXAMEN 3 : Bac D Session normale 2015


Exercice 1
PARTIE I
𝟏. 𝒂) calculons 𝒑 𝒊
𝒑 𝒊 = 𝒊𝟑 − 𝟑 + 𝟐𝒊 𝒊𝟐 + 𝟏 + 𝟓𝒊 𝒊 + 𝟐 − 𝟐𝒊 = −𝒊 + 𝟑 + 𝟐𝒊 + 𝒊 − 𝟓 + 𝟐 − 𝟐𝒊 = 𝟎 ;
𝒑 𝒊 =𝟎
b) Déterminons deux nombres complexes 𝒂 et 𝒃 tels que : 𝒑 𝒛 = 𝒛 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃
𝒛 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 = 𝒛𝟑 + 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 − 𝒊𝒛𝟐 − 𝒂𝒊𝒛 − 𝒃𝒊 =𝒛𝟑 + 𝒂 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝒃 − 𝒂𝒊 𝒛 − 𝒃𝒊
𝒂 − 𝒊 = −𝟑 − 𝟐𝒊
𝒂 = −𝟑 − 𝒊
Par identification : 𝒃 − 𝒂𝒊 = 𝟏 + 𝟓𝒊 ⟺
𝒃 = 𝟐 + 𝟐𝒊
−𝒃𝒊 = 𝟐 − 𝟐𝒊
2) Résolvons dans ℂ, l’équation : 𝒛 − 𝟑 + 𝒊 𝒛 + 𝟐 + 𝟐𝒊
𝟐

∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄 = − 𝟑 + 𝒊 𝟐 − 𝟒 𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝟗 + 𝟔𝒊 − 𝟏 − 𝟖 − 𝟖𝒊 = −𝟐𝒊
∆= −𝟐𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= −𝟐𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
∆= −𝟐𝒊; ∆ = 𝟎 𝟐 + −𝟐 𝟐 = 𝟎+𝟒= 𝟒=𝟐
𝟐 𝟐
𝒙 +𝒚 =𝟐
𝒛𝟐 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟎 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟐 alors 𝒙𝟐 =
𝟐𝒙𝒚 = −𝟐
𝟏 ⟹ 𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟏
Pour 𝒙 = 𝟏 ; 𝒚 = −𝟏 et Pour 𝒙 = −𝟏 ; 𝒚 = 𝟏 -
Alors les deux racinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟏 − 𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟏 + 𝒊
−𝒃−𝝈 𝟑+𝒊−𝟏+𝒊 −𝒃+𝝈 𝟑+𝒊+𝟏−𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = =𝟏+𝒊 et 𝒁𝟐 = = =𝟐
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺𝟏 = 𝟐; 𝟏 + 𝒊
3) Déduisons les solutions dans ℂ, de l’équation 𝑬 : 𝒑 𝒛 = 𝟎.
Puisque 𝒑 𝒊 = 𝟎 alors 𝒊 est solution de l’équation 𝑬 on vérifie que :
𝒁 − 𝒊 𝒛𝟐 − 𝟑 + 𝒊 𝒛 + 𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝒛𝟑 − 𝟑 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 + 𝟓𝒊 𝒛 + 𝟐 − 𝟐𝒊
Ainsi les solutions de 𝑬 sont : 𝟐; 𝒊; 𝟏 + 𝒊
𝑺ℂ = 𝟐; 𝒊; 𝟏 + 𝒊
PARTIE II
1.a) Calculons𝒛𝟏 et 𝒛𝟐
𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟐 𝟐𝒊
𝒛𝟏 = 𝒛𝟎 = ×𝟐= 𝟏+𝒊 ; 𝒛𝟐 = 𝒛𝟏 = 𝟏+𝒊 = = =𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
b) Plaçons les points 𝑨𝟎 , 𝑨𝟏 et 𝑨𝟐 dans le plan complexe.

2) On considère la suite 𝑼 définie par ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 = 𝒛𝒏+𝟏 − 𝒛𝒏 .


𝟐
2. a) Justifions que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 = 𝒛𝒏 .
𝟐
𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 −𝟏+𝒊 −𝟏+𝒊 𝟐
∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 = 𝒛𝒏+𝟏 − 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 − 𝒛𝒏 = − 𝟏 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐
Donc ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 = 𝒛𝒏
𝟐
𝟐
b) Démontrons que 𝑼 est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝟐.
𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟏+𝒊 𝟐 𝟏+𝒊 𝟐 𝟐 𝟐
∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 = 𝒛𝒏 alors 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 = 𝑼𝒏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 alors 𝑼 est une suite géométrique de raison et de premier terme𝑼𝟎 = 𝒛𝟎 = ×𝟐= 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
c) Expression de 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏.

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𝒏
𝟐 𝟐
𝑼 est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝟐, 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 𝒒𝒏 = 𝟐
𝟐 𝟐
𝒏
𝟐
∀ 𝒏 ∈ ℕ,𝑼𝒏 = 𝟐
𝟐
3) a)Calculons𝒍𝒏
𝒏
𝟐 𝒏
𝟏−𝒒𝒏−𝟏−𝟎+𝟏 𝟏− 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐
𝒍𝒏 = 𝑨𝟎 𝑨𝟏 + 𝑨𝟏 𝑨𝟐 + 𝑨𝟐 𝑨𝟑 + ⋯ + 𝑨𝒏−𝟏 𝑨𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝑼𝟏 + ⋯ 𝑼𝒏−𝟏 = 𝑼𝟎 = 𝟐 𝟐
= 𝟏−
𝟏−𝒒 𝟏− 𝟐− 𝟐 𝟐
𝟐
𝒏
𝟐 𝟐 𝟐
𝒍𝒏 = 𝟏−
𝟐− 𝟐 𝟐
b) Déduisons𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒍𝒏
𝒏 𝒏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒍𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟏− = = 𝟐 𝟐 + 𝟐 car 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ =𝟎
𝟐− 𝟐 𝟐 𝟐− 𝟐 𝟐

Donc 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒍𝒏 = 𝟐 𝟐 + 𝟐
Exercice 2
Soit 𝑨: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪ Il y a une affluence de clients≫
𝑩: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪ 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐚𝐦 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐛é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐞≫
Arbre de probabilité
0,7 B

A 𝐵
0,6 0,3
0,4 B
0,4
𝐴
0,6 𝐵

1.a) Calculons la probabilité de l’évènement 𝑬 suivant : « IL y a une affluence de clients et Mariam réalise un bénéfice ».
𝑷 𝑬 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 = 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 = 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟕 = 𝟎, 𝟒𝟐
b) Démontrons que la probabilité 𝒑 𝑩 de l’évènement 𝑩 est égal à 𝟎, 𝟓𝟖
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 + 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩
𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 + 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 =𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟕 + 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟔 = 𝟎, 𝟓𝟖
Mariam a réalisé un bénéfice, Calculons la probabilité qu’il ait eu une affluence de clients ce jour là
𝑷 𝑨∩𝑩 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟕
𝑷𝑩 𝑨 = = = = 𝟎, 𝟕𝟐
𝑷 𝑩 𝑷 𝑩 𝟎, 𝟓𝟖
𝟐 −Si on appelle 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de jours où elle réalise un bénéfice sur les 𝟑 jours successifs.
a) Les valeurs prises par 𝑿 sont : 𝑿 𝛀 = 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑
b) Déterminons la loi de probabilité de 𝑿
Comme pour chaque jour, la probabilité que Mariam réalise un bénéfice est 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟖 et que les résultats sont supposés
indépendants d’un jour à l’autre, on voit alors que 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟖)
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟑 (𝟎, 𝟓𝟖)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝟖)𝟑−𝒌
𝑿=𝒌 𝟎 𝟏 𝟐 𝟑 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍
𝑷 𝑿=𝒌 𝟎, 𝑶𝟕𝟒𝟗𝟐 𝟎, 𝟑𝟎𝟔𝟗𝟑𝟔 𝟎, 𝟒𝟐𝟑𝟖𝟔𝟒 𝟎, 𝟏𝟗𝟓𝟏𝟏𝟐 𝟏
c) Calculons l’espérance mathématique 𝑬 𝑿 de 𝑿
𝑬 𝑿 = 𝒏𝒑 = 𝟑 × 𝟎, 𝟓𝟖 = 𝟏, 𝟕𝟒
3.a) Justifions que pour tout nombre entier naturel 𝒏 supérieur ou égal à 2 : 𝒑𝒏 = 𝟏 − 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏
Ici Mariam réalise un bénéfice pendant 𝒏 jours successifs , 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres (𝒏; 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟖)
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a :
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟐)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟐)𝒏
𝒏
b) Déterminons la valeur minimale de 𝒏 pour qu’on ait 𝒑𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟖)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟐)𝒏
𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 > 0,9999 ⟺ 1 − 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏 > 0,9999 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗 > 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏 ; 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏 > 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏
𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟎𝟎𝟏)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏) < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏
alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏) < 𝑛𝑙𝑛(0,42) ou 𝒏 > ≈ 𝟏𝟎, 𝟔
𝒍𝒏(𝟎,𝟒𝟐)
𝒏 ≈ 𝟏𝟏
Problème

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PARTIE A
1) Démontrons que 𝒈 est solution de l’équation (𝑬).
𝒈 solution de 𝑬 signifie que :𝒈′ + 𝒈 = 𝒓
𝟏 𝟏
𝒈 𝒙 = 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 ; 𝒈′ 𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
Alors 𝒈′ + 𝒈 = 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 + 𝒙𝒆−𝒙 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 = 𝒓
𝟐 𝟐
𝒈 + 𝒈 = 𝒓 : 𝒈 est solution de 𝑬

2.a) Démontrons qu’une fonction 𝝋 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝝋 − 𝒈 est solution de (𝑭).
𝝋 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝝋’ 𝒙 + 𝝋 𝒙 = 𝒓 (𝑰)
Or 𝒈 est solution de (𝑬′) alors : 𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒓 (𝑰𝑰)
Si on retranche 𝑰 à (𝑰𝑰), on obtient : 𝝋′ 𝒙 − 𝒈′ 𝒙 + 𝝋 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝟎 alors : 𝝋 − 𝒈 ′ (𝒙) + 𝝋 − 𝒈 (𝒙) = 𝟎
Réciproquement, si 𝝋 − 𝒈 est solution de 𝑭 : 𝒇 − 𝒉 ′ 𝒙 + 𝒇 − 𝒉 (𝒙) = 𝟎
Or 𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒓 Par addition, on en déduit que : 𝝋 est solution de (𝑬)
On peut conclure que 𝝋 est solution de (𝑬) si et seulement si la fonction 𝝋 − 𝒈 est solution de 𝑭
b) Résolvons différentielle (𝑭).
𝑭 est sous la forme : 𝒚′ + 𝒂𝒚 = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 = 𝟏 alors 𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙 𝒌 ∈ ℝ
𝟑
c) Déduisons les solutions 𝝋 de (𝑬) qui vérifie 𝝋 𝟎 = −
𝟐
𝝋 − 𝒈 est solution de 𝑭 ; On a donc 𝝋 − 𝒈 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙 . Alors 𝝋 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙
𝟏
𝝋 𝒙 = 𝒈 𝒙 + 𝒌𝒆−𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙 + 𝒙𝟐 𝒆−𝒙
𝟐
𝟑 𝟑
𝝋 𝟎 =− ⟺𝒌= −
𝟐 𝟐
𝒙𝟐 − 𝟑 −𝒙
𝝋 𝒙 = 𝒆
𝟐
Partie B
Pour les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = −𝒙 ; 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 ⟼ −∞; 𝑿 ⟼ +∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 ⟼ −∞; 𝑿 ⟼ +∞
1-a) Calculons𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙).
𝑿𝟐 −𝟑
𝒙𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 −𝟑 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ 𝒆𝑿 = +∞ car 𝟐
𝟐 𝟐 𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ 𝒆 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙⟼−∞
b) Démontrons que la courbe 𝓒 admet en −∞ une branche parabolique de direction celle de 𝑶𝑱
𝒙𝟐 −𝟑 −𝒙 𝑿𝟐 −𝟑
𝒇(𝒙) 𝒆 𝒙𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 −𝟑 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼−∞ = 𝐥𝐢𝐦 ⟼−∞ 𝟐
=𝐥𝐢𝐦 ⟼−∞ 𝒆 −𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 𝑿⟼+∞ 𝒆 𝑿
= −∞ car −𝟐𝑿
𝒙 𝒙 𝟐𝒙 −𝟐𝑿 𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ 𝒆 = +∞
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼−∞ = −∞ ; Alors 𝓒 admet une branche parabolique se direction 𝑶𝑱 en −∞
𝒙
2) Calculons la limite de 𝒇 en +∞ et interprétons graphiquement ce résultat
𝒙𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 𝒆𝑿 −𝟑𝒆𝑿 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼−∞ (𝑿𝟐 𝒆𝑿 ) = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑿 ⟼−∞ 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿 ⟼−∞ = 𝟎 car
𝟐 𝟐 𝟐 𝐥𝐢𝐦𝑿 ⟼−∞ 𝒆𝑿 = 𝟎

𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒇(𝒙) = 𝟎; alors la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝟎 est asymptote horizontale à 𝓒 en +∞


𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
3.a) Soit 𝒇′ la fonction dérivée de 𝒇. Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙
𝟐
′ ′
𝒙𝟐 −𝟑 𝒙𝟐 −𝟑 ′ 𝒙𝟐 −𝟑 𝒙𝟐 −𝟑 𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 = 𝒆−𝒙 + 𝒆−𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙 = 𝒆−𝒙
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
D’où ∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙
𝟐
b) Étudions les variations de 𝒇.
∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒆−𝒙 > 𝟎 Alors le signe de 𝒇′ 𝒙 est celui de 𝟑 + 𝟐𝒙 − 𝒙𝟐 or 𝟑 + 𝟐𝒙 − 𝒙𝟐 = − 𝒙 + 𝟏 𝒙 − 𝟑
∀𝒙 ∈ −∞; −𝟏 ∪ 𝟑; +∞ , 𝒇′ 𝒙 < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 est strictement décroissante.
∀𝒙 ∈ −𝟏; 𝟑 , 𝒇′ 𝒙 > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 est strictement croissante.
d) Dressons le tableau de variations de 𝒇
𝒙 +∞
−∞ -1 3
𝒇′ (𝒙)
- 0 + 0 -

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−∞ 3𝑒 −3
𝒇(𝒙)
-e 0
𝟑 𝟑
4) Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à la courbe 𝓒 au point d’abscisse 0 est : 𝒚 = 𝒙 − .
𝟐 𝟐
𝟑 𝟑
𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇 𝒙𝟎 avec 𝒙𝟎 = 𝟎 ; 𝒇′ 𝒙𝟎 = 𝒇′ 𝟎 = et 𝒇 𝒙𝟎 = 𝒇 𝟎 = −
𝟐 𝟐
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝑻 :𝒚 = 𝒙−𝟎 − Alors une équation de la tangente 𝑻 à la courbe 𝓒 au point d’abscisse 0 est : 𝒚 = 𝒙 −
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
5) Etudions les positions relatives de 𝓒 par rapport à l’axe des abscisses.
𝒙𝟐 −𝟑 𝒙𝟐 −𝟑
𝓒 ∩ 𝑶𝑰 : 𝒇 𝒙 = 𝟎 ⇔ 𝒆−𝒙 = 𝟎 alors = 𝟎 𝒄𝒂𝒓 ∀𝒙 ∈ ℝ ; 𝒆−𝒙 > 𝟎
𝟐 𝟐
𝓒 coupe la droite 𝑶𝑰 au points d’abscisses − 𝟑 et 𝟑
𝓒 est au dessus de la droite 𝑶𝑰 sur les intervalles −∞; − 𝟑 et 𝟑; +∞
𝓒 est en dessous de la droite 𝑶𝑰 sur l’ intervalle − 𝟑; 𝟑
6) Représentons graphiquement 𝑻 et 𝓒 .
y

J1 (T)

(Cf)

-2 -1 0 1 2 3 4 x
I

-1

-2

Partie C
𝟏
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculons : ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙.
A l’aide d’une intégration par partie : 𝑼 𝒙 = 𝒙 ⟹ 𝑼′ 𝒙 = 𝟏 ; 𝑽′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 ⟹ 𝑽 𝒙 = −𝒆−𝒙
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙= −𝒙𝒆−𝒙 𝟎
+ ∫𝟎 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙 𝟎
= − 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 𝟎
= −𝟐𝒆−𝟏 + 𝟏
𝟏 𝟐
∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙=𝟏 − 𝒆
2.a) Vérifions que 𝒇 est une solution de l’équation différentielle 𝑬 de la partie A
𝒇 solution de 𝑬 signifie que :𝒇′ + 𝒇 = 𝒙𝒆−𝒙
𝒙𝟐 −𝟑 𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
𝒇 𝒙 = 𝒆−𝒙 ; 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙
𝟐 𝟐
𝒙𝟐 −𝟑 𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐 𝒙𝟐 −𝟑+𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
Alors 𝒇′ + 𝒇 = 𝒆−𝒙 + 𝒆−𝒙 = 𝒆−𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 = 𝒓
𝟐 𝟐 𝟐
𝒇′ + 𝒇 = 𝒓 : 𝒇 est solution de 𝑬
b) déduisons que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = −𝒇′ (𝒙) + 𝒙𝒆−𝒙
d’après la question précédente : 𝒇′ 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 ; alors ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = −𝒇′ (𝒙) + 𝒙𝒆−𝒙

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c) En utilisant la question précédente, calculons en 𝒄𝒎𝟐 l’aire 𝓐 de la partie du plan limitée par la courbe 𝓒 , la droite
𝑶𝑰 et les droites d’équations 𝒙 = 𝟎 et 𝒙 = 𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝓐 = −𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 ∫𝟎 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = −𝟐 × 𝟒 ∫𝟎 −𝒇′ (𝒙) + 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙=−𝟖 − ∫𝟎 𝒇′ 𝒙 𝒅𝒙 + ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =
𝟏 𝟏 𝒙𝟐 −𝟑 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 𝟐 𝟏 𝟏
−𝟖 −𝒇 𝒙 𝟎
+ ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =−𝟖 − 𝒆−𝒙 𝟎
+ ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =−𝟖 − +𝟏− = −𝟖 − −
𝟐 𝒆 𝟐 𝒆 𝟐 𝒆
−𝟏 𝟐
𝓐 = 𝟒 + 𝟖𝒆 𝒄𝒎

CORRECTION EXAMEN 4 : Bac D Session normale 2014


Exercice 1
𝟏
1- a) Démontrons que l’écriture complexe de 𝝋 est : 𝒛′ = 𝟏 − 𝒊 𝒛.
𝟐
L’écriture complexe de toute similitude directe de centre O est : 𝒁 = 𝒂𝒁 ; 𝒂 ∈ ℂ 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ∈ ℝ+ ∗ ∖ 𝟏 ′


𝝋
O O
C B
𝒁𝑩 𝟑−𝟐𝒊 𝟑−𝟐𝒊 𝟓−𝒊 𝟏𝟓−𝟑𝒊−𝟏𝟎𝒊−𝟐 𝟏𝟑−𝟏𝟑𝒊 𝟏𝟑 𝟏−𝒊 𝟏
Donc :𝒁𝑩 = 𝒂𝒁𝑪 Alors : 𝒂 = = = = = = D’où : 𝒂 = 𝟏−𝒊
𝒁𝑪 𝟓+𝒊 𝟓+𝒊 𝟓−𝒊 𝟓𝟐 −𝒊𝟐 𝟐𝟔 𝟐𝟔 𝟐
𝟏
Alors que l’écriture complexe de 𝝋 est : 𝒛′ = 𝟏−𝒊 𝒛
𝟐
b) Déterminons les éléments caractéristiques de 𝝋
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐
𝝋 est une similitude direct de centre 𝑶, de rapport 𝒂 = + − = + = , d’angle 𝜽 tel que :
𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟐
𝟏
𝑹𝒆 𝒂 𝟐 𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = 𝟐
=
𝒂 𝟐
𝟐 𝝅
𝟏 𝜽=−
𝑰𝒎 𝒂 − 𝟐 𝟒
𝟐
𝒔𝒊𝒏𝜽 = = 𝟐
=−
𝒂 𝟐
𝟐
c)Déterminons l’affixe du point 𝑫 qui a pour image le point 𝑪 par 𝝋.
𝟏 𝟏 𝟏
𝑫 = 𝝋 𝑪 ⟺ 𝒁𝑫 = 𝟏 − 𝒊 𝒁𝑪 = 𝟏−𝒊 𝟓+𝒊 = 𝟓 + 𝒊 − 𝟓𝒊 + 𝟏 = 𝟑 − 𝟐𝒊 Alors 𝒁𝑫 = 𝟑 − 𝟐𝒊
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
2-a) Justifions que l’affixe 𝒁𝟏 du point 𝑩𝟏 , image de 𝑩 par 𝝋 est : 𝟏 − 𝟓𝒊
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑩𝟏 = 𝝋 𝑩 ⟺ 𝒁𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝒁𝑩 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 − 𝟐𝒊 = 𝟑 − 𝟐𝒊 − 𝟑𝒊 − 𝟐 = 𝟏 − 𝟓𝒊 Alors 𝒁𝟏 = 𝟏 − 𝟓𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
b) Justifions que le triangle 𝑶𝑩𝑩𝟏 est rectangle isocèle en 𝑩𝟏
𝒁𝑶 −𝒁𝟏
le triangle 𝑶𝑩𝑩𝟏 est rectangle isocèle en 𝑩𝟏 si et seulement si : = 𝒊 𝒐𝒖 − 𝒊
𝒁𝑩 −𝒁𝟏
𝟏 𝟏
𝒁𝑶 −𝒁𝟏 −𝟐 𝟏−𝟓𝒊 −𝟐 𝟏−𝟓𝒊 −𝟏+𝟓𝒊 −𝟏+𝟓𝒊 𝟓−𝒊 −𝟓+𝒊+𝟐𝟓𝒊+𝟓 𝟐𝟔𝒊
: = 𝟏 =𝟏 = = = = =𝒊
𝒁𝑩 −𝒁𝟏 𝟑−𝟐𝒊− 𝟏−𝟓𝒊 𝟔−𝟒𝒊−𝟏+𝟓𝒊 𝟓+𝒊 𝟓+𝒊 𝟓−𝒊 𝟓𝟐 −𝒊𝟐 𝟐𝟔
𝟐 𝟐
𝒁𝑶 −𝒁𝟏
= 𝒊 alors le triangle 𝑶𝑩𝑩𝟏 est rectangle isocèle en 𝑩𝟏
𝒁𝑩 −𝒁𝟏
𝟏 𝒏
3-a) Démontrons par récurrence que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝒊 𝒏 𝒛𝟎
𝟐
𝟏 𝟎
Pour 𝒏 = 𝟎 : 𝒛𝟎 = 𝟏 − 𝒊 𝟎 𝒛𝟎 = Donc la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎
𝟐
𝟏 𝒌
Soit𝒌 ∈ ℕ, supposons ∀𝒌 ∈ ℕ, 𝒛𝒌 = 𝟏 − 𝒊 𝒌 𝒛𝟎
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝒌 𝟏 𝒌+𝟏
𝑩𝒏+𝟏 = 𝝋 𝑩𝒏 ⟺ 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝒏 alors 𝒛𝒌+𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝒌 = 𝟏−𝒊 𝟏 − 𝒊 𝒌 𝒛𝟎 = 𝟏−𝒊 𝒌+𝟏
𝒛𝟎
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝒌+𝟏
Donc ∀𝒌 ∈ ℕ, 𝒛𝒌+𝟏 = 𝟏−𝒊 𝒌+𝟏
𝒛𝟎 c’est-à-dire la relation est vraie pour 𝒏 = 𝒌 + 𝟏
𝟐
𝟏 𝒏
On en déduit que pour tout entier naturel 𝒏, 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝒊 𝒏 𝒛𝟎
𝟐
b) Calculer la distance 𝑶𝑩𝒏 en fonction de 𝒏
𝒏 𝒏 𝒏
𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟐 𝟐 𝟐
𝑶𝑩𝒏 = 𝒛𝒏 − 𝒛𝒐 = 𝟏 − 𝒊 𝒏 𝒛𝟎 = 𝟏−𝒊 𝒏
𝒛𝟎 = 𝟑 − 𝟐𝒊 = 𝟏𝟑 Alors 𝑶𝑩𝒏 = 𝟏𝟑
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
c) Calculer 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑶𝑩𝒏
𝒏
𝟐 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑶𝑩𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟏𝟑 = 𝟎 Car 𝟎 < <1
𝟐 𝟐
Exercice 2
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Tableau de calcul
𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6 7 8 9 45
𝒚𝒊 25 27 30 33 34 35 38 41 43 306
𝒙𝒊 𝟐 1 4 9 16 25 36 49 64 81 285
𝒚𝒊 𝟐 625 729 900 1089 1156 1225 1444 1681 1849 10698
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 25 54 90 132 170 210 266 328 387 1662

1) Représenter le nuage de points associé à la série statistique double (X ; Y) dans le plan muni d’un repère orthogonal

43

42

41

40

39

38

37

36

35

34

33

32

31

30

29

28

27

26

25

24
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x

𝟐 −Déterminer les coordonnées du point moyen G


𝒏 𝒏
𝟏 𝟒𝟓 𝟏 𝟑𝟎𝟔 𝟓
𝒙= 𝒙𝒊 = = 𝟓; 𝒚= 𝒚𝒊 = = 𝟑𝟒 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮
𝒏 𝟗 𝒏 𝟗 𝟑𝟒
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
𝟐𝟎
3-a) Justifions que La variance de X est
𝟑
𝟐
𝒏 𝒙𝒊 𝟐 𝟐𝟖𝟓 𝟐 𝟐𝟖𝟓−𝟐𝟐𝟓 𝟔𝟎 𝟐𝟎
𝑽 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒙 = −𝟓 = = Alors 𝑽 𝒙 =
𝟗 𝟗 𝟗 𝟑
𝟒𝟒
b) Justifions que la covariance de 𝑿 et 𝒀 est 𝟑
𝟗 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟏𝟔𝟔𝟐 𝟏𝟔𝟔𝟐−𝟏𝟓𝟑𝟎 𝟏𝟑𝟐 𝟒𝟒
𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝟗 −𝒙×𝒚= − 𝟓 × 𝟑𝟒 = = Alors 𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 =
𝟗 𝟗 𝟗 𝟑
4-a) Déterminons la valeur du coefficient de corrélation linéaire
𝟒𝟒
𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 𝟑 𝟒𝟒 𝟒𝟒 𝟐𝟐
𝒓= = = = ≈ 𝟎, 𝟗𝟗𝟒
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟐𝟎 𝟗𝟖 𝟏𝟗𝟔𝟎 𝟏𝟒 𝟏𝟎 𝟕 𝟏𝟎
×
𝟑 𝟑

b)Justifions que ce résultat permet d’envisager un ajustement linéaire.


𝟎, 𝟖𝟕 ≤ 𝟎, 𝟗𝟗𝟒 ≤ 𝟏 ; on a une très bonne corrélation ; donc un ajustement linéaire
5-a) Déterminer une équation de 𝑫
𝟒𝟒
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟒𝟒 𝟏𝟏
𝑫 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = 𝟑
𝟐𝟎 = = et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝑽 𝑿 𝟐𝟎 𝟓
𝟑
𝟏𝟏
𝒃 = 𝟑𝟒 − × 𝟓 = 𝟐𝟑
𝟓
𝟏𝟏
Alors 𝑫 𝒚= 𝒙 + 𝟐𝟑
𝟓
6)Donner une estimation du nombre de bacheliers qui accéderont aux études supérieures en 2020.
𝟏𝟏 𝟑𝟏𝟑
𝟐𝟐𝟎 correspond à la 𝟏𝟖è𝒎𝒆 𝒂𝒏𝒏é𝒆, donc 𝒙 = 𝟏𝟖 Alors 𝒚 = 𝟓
× 𝟏𝟖 + 𝟐𝟑 =
𝟓
≈ 𝟔𝟑

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Donc 𝟔𝟑 bacheliers accéderont aux études supérieures en 2020
Problème
Partie A
1-a) On donne : 𝒈 𝟎 = 𝟏. Déterminons la valeur de 𝒃
𝒈 𝟎 = 𝟏 ⟺ 𝟎 + 𝒂 × 𝟎 + 𝒃 𝒆−𝟎 = 𝟏 Alors 𝒃 = 𝟏
b) On admet que la tangente 𝑻 à 𝓒 au point d’abscisse 𝟎 est parallèle à la droite 𝑫 . Déterminons la valeur de 𝒂.
𝑻 // 𝑫 ⟺ 𝒈′ 𝟎 = 𝟏
𝒈′ 𝒙 = 𝒙 + 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒆−𝒙 ′ =𝟏 + 𝒂𝒆−𝒙 − 𝒂𝒙 + 𝒃 𝒆−𝒙 = 𝟏 + −𝒂𝒙 + 𝒂 − 𝒃 𝒆−𝒙
𝒈′ 𝟎 = 𝟏 ⟺ 𝟏 + −𝒂 × 𝟎 + 𝒂 − 𝒃 𝒆−𝟎 = 𝟏 donc 𝒂 − 𝒃 = 𝟎 Alors 𝒂 = 𝒃 = 𝟏
2-a) Calculons 𝒉′ 𝒙 , pour tout 𝒙 élément de ℝ
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉′ 𝒙 = 𝒆𝒙 − 𝒙 ′ = 𝒆𝒙 − 𝟏 Alors ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉′ 𝒙 = 𝒆𝒙 − 𝟏
b) Dressons le tableau de variation de 𝒉
𝒙 −∞ 0 +∞
𝒉′ 𝒙 − 𝟎 +

𝒉 𝒙 𝟏

c) En déduire que ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉(𝒙) > 0


∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉 admet un minimum en 𝟎 égal à 𝟏 qui est positif, alors ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉(𝒙) > 0
Partie B
Pour les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = −𝒙 ⟹ 𝒙 = −𝑿 et lorsque 𝒙 → −∞, 𝑿 → +∞ ou
lorsque 𝒙 → +∞, 𝑿 → −∞
1-a) Calculons la limite de 𝒇 en −∞
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝑿 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙 + 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 =𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝑿 + −𝑿 + 𝟏 𝒆𝑿 =−∞ car
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝑿 + 𝟏 𝒆𝑿 = −∞
Donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = −∞
𝒇 𝒙
b) Justifions que : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞
𝒙
𝒇 𝒙 𝒙+ 𝒙+𝟏 𝒆−𝒙 −𝑿+ −𝑿+𝟏 𝒆𝑿 𝒆𝑿
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏 + 𝑿 − 𝟏 = +∞
𝒙 𝒙 −𝑿 𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ (𝑿 − 𝟏) = +∞ 𝒇 𝒙
car 𝒆𝑿 Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = +∞ 𝒙
𝑿
c) Donnons une interprétation graphique de ces résultats
𝒇 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = −∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞ alors 𝓒 admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑱
𝒙
2-a) Calculons la limite de 𝒇 en +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 =𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ −𝑿 + −𝑿 + 𝟏 𝒆𝑿 =𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ −𝑿 − 𝑿𝒆𝑿 + 𝒆𝑿 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ (−𝑿) = +∞
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆𝑿 = 𝟎 Donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = +∞
𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆𝑿 = 𝟎
b) Démontrons que 𝑫 est asymptote à 𝓒 en +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 −𝑿 + 𝟏 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦 −𝑿𝒆𝑿 + 𝒆𝑿 = 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑿→−∞ 𝑿→−∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝟎 Alors la droide 𝑫 d’équation 𝒚 = 𝒙 est asymptote à 𝓒 en +∞
c) Etudions les positions relatives de 𝓒 et 𝑫
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 dépend de 𝒙 + 𝟏 :
Donc : ∀ 𝒙 ∈ −∞; −𝟏 , 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 alors 𝓒 est en dessous de 𝑫
∀ 𝒙 ∈ −𝟏; +∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors 𝓒 est au dessus de 𝑫
3-a) Démontrer que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇’(𝒙) = 𝒆−𝒙 𝒉(𝒙)
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒙 + 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 ′ = 𝟏 + 𝒆−𝒙 − 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 = 𝟏 + −𝒙 + 𝟏 − 𝟏 𝒆−𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝒆−𝒙
𝒙 𝒆𝒙 −𝒙
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝒆−𝒙 = 𝟏 − = = 𝒆𝒙 − 𝒙 𝒆−𝒙 = 𝒆−𝒙 𝒉(𝒙)
𝒆𝒙 𝒆𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇’(𝒙) = 𝒆−𝒙 𝒉(𝒙)
b) Déterminons le sens de variation de 𝒇
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇’(𝒙) = 𝒆−𝒙 𝒉(𝒙) or ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝒙 > 0, donc le signe de 𝒇’(𝒙) est celui de 𝒉 𝒙
D’où ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇’(𝒙) > 0 ; 𝒇 est strictement croissante sur ℝ.
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c) Dressons le tableau de variation de 𝒇.

𝒙 −∞ +∞
𝒇′ 𝒙 +
+∞

𝒇(𝒙)

−∞

4) Construire sur le même graphique 𝑻 , 𝑫 et 𝓒

y
6

4
(T)
3

2
(D)
1

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

-4
(Cf)
-5

5-a) Démontrons que 𝒇 est une bijection de ℝ dans ℝ


∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 est continue et strictement croissante, alors 𝒇 est une bijection de ℝ dans ℝ
b) On note 𝒇−𝟏 la bijection réciproque de 𝒇. Calculons 𝒇−𝟏 ′ 𝟏
𝟏 𝟏 𝟏
𝒇−𝟏 ′ (𝟏) = = = =𝟏 Alors 𝒇−𝟏 ′ (𝟏) = 𝟏
𝒇′ 𝒇−𝟏 𝟏 𝒇′ 𝟎 𝟏

c) Construire 𝚪 la courbe représentative de 𝒇−𝟏 sur le même graphique que 𝓒


Voir représentation graphique
Partie C
𝒏
On pose : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑰𝒏 = ∫−𝟏 𝒕 + 𝟏 𝒆−𝒕 𝒅𝒕
1) A l’aide d’une intégration par parties, démontrons que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑰𝒏 = −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 + 𝒆
𝒖 𝒕 =𝒕+𝟏 𝒖′ 𝒕 = 1 𝒏 𝒏 𝒏
Posons : −𝒕 ; on a Alors : ∫−𝟏 𝒕 + 𝟏 𝒆−𝒕 𝒅𝒕 = −(𝒕 + 𝟏)𝒆−𝒕 −𝟏 + ∫−𝟏 𝒆−𝒕 𝒅𝒕
𝒗′ 𝒕 = 𝒆 𝒗 𝒙 = −𝒆−𝒕
𝒏
= −𝒕 − 𝟐 𝒆−𝒕 −𝟏 = −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 − −𝒆 Donc : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝑰𝒏 = −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 + 𝒆

2)L’aire 𝓐𝒏 en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan limitée par la courbe 𝓒 , la droite 𝑫 et les droites d’équations 𝒙 = −𝟏 et 𝒙 = 𝒏
𝒏 𝒏 𝒏
𝒏
−𝒙
𝟏 𝟐 𝒏
𝓐𝒏 = 𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟏 × 𝟏 𝒙+ 𝒙+𝟏 𝒆 𝒅𝒙 = 𝒙𝒅𝒙 + 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝑰𝒏
−𝟏 𝟐 −𝟏
−𝟏 −𝟏 −𝟏
𝟏 𝟏
Donc 𝓐𝒏 = 𝒏𝟐 + −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 − + 𝒆
𝟐 𝟐

3 )Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝓐𝒏
𝟏
𝟏 𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒏𝟐 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝓐𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒏𝟐 + −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 − + 𝒆 = +∞ car 𝟐
𝟐 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 = 𝟎

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CORRECTION EXAMEN 5 : Bac D Session normale 2013
Exercice 1
𝟏 − 𝒂)

𝒛𝟑 −𝒛𝟏
𝒃) Déterminons la forme algébrique du nombre complexe
𝒛𝟐 −𝒛𝟏
𝒛𝟑 − 𝒛𝟏 𝟐 + 𝟒𝒊 − 𝟐 𝟒𝒊 𝟐𝒊 𝟐𝒊 𝟏 − 𝒊 𝟐 + 𝟐𝒊
= = = = = =𝟏+𝒊
𝒛𝟐 − 𝒛𝟏 𝟒 + 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟏 + 𝒊 𝟏+𝒊 𝟏−𝒊 𝟐
𝟐 − 𝒂) Démontrons que l’écriture complexe de 𝑺 est : 𝒁′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁 − 𝟐𝒊
L’écriture complexe de toute similitude directe est : 𝒁′ = 𝒂𝒁 + 𝒃 ; 𝒂, 𝒃 ∈ ℂ𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ∈ ℝ+∗ ∖ 𝟏

𝑺
K K
A B
𝒁𝑲 = 𝒂𝒁𝑲 + 𝒃 𝒁𝑩 −𝒁𝑲 𝒛 −𝒛
Donc : ⟹ 𝒁𝑩 − 𝒁𝑲 = 𝒂 𝒁𝑨 − 𝒁𝑲 Alors : 𝒂 = = 𝟑 𝟏 = 𝟏+𝒊 D’où : 𝒂 = 𝟏 + 𝒊
𝒁𝑩 = 𝒂𝒁𝑨 + 𝒃 𝒁𝑨 −𝒁𝑲 𝒛𝟐 −𝒛𝟏
𝒃
𝒁𝑲 = ⟹ 𝒃 = 𝒁𝑲 𝟏 − 𝒂 = 𝟐 𝟏 − 𝟏 − 𝒊 = −𝟐𝒊 D’où : 𝒃 = −𝟐𝒊
𝟏−𝒂
𝒁′
Alors, l’écriture complexe de 𝑺 est : = 𝟏 + 𝒊 𝒁 − 𝟐𝒊
𝒃) Les affixes respectives des points 𝑰′ et 𝑱′ , images respectives des points 𝑰 et 𝑱 puis placer 𝑰′ et 𝑱′
𝒁𝑰′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁𝑰 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 × 𝟏 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 − 𝟐𝒊 = 𝟏 − 𝒊 D’où : 𝒁𝑰′ = 𝟏 − 𝒊
𝒁𝑱′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁𝑱 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 × 𝒊 − 𝟐𝒊 = 𝒊 − 𝟏 − 𝟐𝒊 = −𝟏 − 𝒊 D’où : 𝒁𝑱′ = −𝟏 − 𝒊
𝟑 −Le rapport et une mesure de l’angle orienté de la similitude directe 𝑺
𝑹𝒆 𝒂 𝟏 𝟐
𝝅
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = = 𝝅
𝒂 𝟐 𝟐
𝒂 = 𝟏 + 𝒊; 𝒌 = 𝒂 = 𝟏𝟐 + 𝟏𝟐 = 𝟐 ;𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒂 = car : 𝜽=
𝟒 𝑰𝒎 𝒂 𝟏 𝟐 𝟒
𝒔𝒊𝒏𝜽 = = =
𝒂 𝟐 𝟐
𝝅
La similitude 𝑺 a pour rapport 𝒌 = 𝟐 et pour angle orienté𝜽 =
𝟒
4 − 𝑎) voir figure
𝒃)Déterminons le centre et le rayon de 𝒞′ , image de 𝒞 par 𝑆
𝓒 est le cercle de centre 𝛀 d’affixe 𝒁𝛀 = 𝟏 + 𝒊 et de rayon 𝒓 = 𝟐. Alors 𝓒′ est le cercle de centre 𝛀′ = 𝑺 𝛀 et de rayon 𝒓′ = 𝒌𝒓.
𝒁𝛀′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁𝛀 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 𝟏 + 𝒊 − 𝟐𝒊 = 𝟎 ; 𝒓′ = 𝒌𝒓 = 𝟐 𝟐

𝓒′ est le cercle de centre O et de rayon 𝒓 = 𝟐 𝟐
𝒄) Voir figure
𝟓 − 𝑎)La droite 𝐼𝐽 est déterminée par la donnée de deux
points distincts 𝑰 et 𝑱 alors l’image par 𝑺 de la droite 𝑰𝑱 est la droite 𝑰′𝑱′
𝒃) plaçons le point 𝐸 𝑽𝒐𝒊𝒓𝒇𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆
Justifions la positions de 𝐸′
𝑬 étant le point d’intersection de 𝓒 et de la droite 𝑰𝑱 , on en déduit que 𝑬′ est le point d’intersection de 𝓒′ et de la droite 𝑰′𝑱′
𝝅
on a 𝑺 𝑬 = 𝑬′ alors 𝑴𝒆𝒔 𝑲𝑬, 𝑲𝑬′ = 6y
𝟒
Exercice 2 5

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1
𝟏) Déterminons les valeurs exactes de 𝒖𝟏 et 𝒖𝟐
𝟏 𝟏 𝟒+ 𝟐
𝒖𝟏 = 𝟐 + 𝒖𝟎 = 𝟐 + × 𝟐 = ;
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟒+ 𝟐 𝟏𝟐+ 𝟐
𝒖𝟐 = 𝟐 + 𝒖𝟏 = 𝟐 + × =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟒
𝟐 − 𝒂)Traçons 𝑫 et la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝒙
𝟑 − 𝒂)Démontrons par récurrence sur𝒏 que : ∀𝒏 ∈ 𝑵 : 𝑼𝒏 ≤ 𝟒
On a : 𝒖𝟎 = 𝟐 alors 𝒖𝟎 < 4 ; la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
Supposons que ∀𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 ≤ 𝟒 et montrons que 𝒖𝒌+𝟏 ≤ 𝟒
𝟏 𝟏 𝟏
∀𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 ≤ 𝟑 ⟹ 𝑼𝒌 ≤ × 𝟒 ⟹ 𝟐 + 𝑼𝒌 ≤ 𝟐 + 𝟐 ⟹
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
𝟐 + 𝑼𝒌 ≤ 𝟒 or 𝑼𝒌+𝟏 = 𝟐 + 𝑼𝒌
𝟐 𝟐
Alors ∀𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟒
En conclusion∀𝒏 ∈ 𝑵: 𝑼𝒏 ≤ 𝟒.
Par conséquent la suite 𝒖 est majorée par 4
𝒃) Démontrons que la suite 𝒖 est croissante.
𝟏 𝟏 𝟏
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝟐 + 𝒖𝒏 − 𝒖𝒏 = 𝟐 − 𝒖𝒏 = 𝟒 − 𝒖𝒏
𝟐 𝟐 𝟐
Or d’après la question précédente ∀𝒏 ∈ 𝑵: 𝑼𝒏 ≤ 𝟒
𝟏
Alors −𝒖𝒏 ≥ −𝟒 ⟹ 𝟒 − 𝒖𝒏 ≥ 𝟎 Donc 𝟒 − 𝒖𝒏 ≥ 𝟎
𝟐
𝟏
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝟒 − 𝒖𝒏 ≥ 𝟎 D’où la suite 𝒖 est croissante
𝟐
𝒄) La suite 𝒖 est une suite croissante et majorée par 4, elle converge vers 4
𝟒 − Démontrons que la suite 𝒗 est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒗𝒏 = 𝒖𝒏 − 𝟒 alors 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟒 = 𝟐 + 𝒖𝒏 − 𝟒 = 𝒖𝒏 − 𝟐 = 𝒖𝒏 − 𝟒 = 𝒗𝒏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 Alors 𝒗 est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝒖𝟎 − 𝟒 = 𝟐 − 𝟒
𝟐 𝟐
𝟓 − 𝒂) Déterminons une expression de 𝑻𝒏 en fonction de 𝒏
𝟏
𝑻𝒏 est la somme des 𝒏 + 𝟏 premiers termes d’une suite géométrique de raison et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝟐 − 𝟒
𝟐
𝟏 𝒏+𝟏
𝟏−
𝟐 𝟏 𝒏+𝟏 𝟏 𝒏+𝟏
𝑻𝒏 = 𝒗𝟎 𝟏 =𝟐 𝟐−𝟒 𝟏− Alors 𝑻𝒏 = 𝟐 𝟐−𝟒 𝟏−
𝟏− 𝟐 𝟐
𝟐
𝟏 𝒏+𝟏
𝒃) Justifions que : 𝑺𝒏 = 𝟐 𝟐−𝟒 𝟏− + 𝟒(𝒏 + 𝟏)
𝟐
𝑺𝒏 = 𝒖𝟎+ 𝒖𝟏 +𝒖𝟐 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒗𝟎 + 𝟒 + (𝒗𝟏 + 𝟒)+(𝒗𝟐 + 𝟒) … + (𝒗𝒏 + 𝟒)
𝑺𝒏 = 𝒗𝟎+𝒗𝟏 +𝒗𝟐 + ⋯ + 𝒗𝒏 + 𝟒 𝒏 + 𝟏 = 𝑻𝒏 + 𝟒 𝒏 + 𝟏
𝟏 𝒏+𝟏
D’où : 𝑺𝒏 = 𝟐 𝟐−𝟒 𝟏− + 𝟒(𝒏 + 𝟏)
𝟐
Problème
Pour les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = 𝟏 − 𝒙 ⟹ 𝒙 = 𝟏 − 𝑿 et lorsque 𝒙 → −∞, 𝑿 → +∞ ou lorsque 𝒙 → 𝟏, 𝑿 → 𝟎
𝟏 − 𝒂) Calculons 𝒍𝒊𝒎𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)
𝟐 𝒍𝒏𝑿
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏 − 𝑿 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿𝟐 − 𝟐𝑿 + 𝒍𝒏𝑿 =𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿 𝑿 − 𝟐 + =+∞
𝑿
𝒍𝒏𝑿
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = 𝟎 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = +∞
𝑿
𝒇(𝒙)
𝒃) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞
𝒙
𝒇(𝒙) 𝒙𝟐 −𝟏+𝒍𝒏 𝟏−𝒙 𝟏 𝒍𝒏 𝟏−𝒙 𝟏 𝒍𝒏𝑿
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙 − + =𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏 − 𝑿 − + = −∞ car
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝟏−𝑿 𝟏−𝑿
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = 𝐥𝐢𝐦→+∞ − = 𝟎 𝒇(𝒙)
𝟏−𝑿 𝑿
𝒍𝒏𝑿 𝑿 𝒍𝒏𝑿
Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = −∞
𝒙
𝐥𝐢𝐦→+∞ = 𝐥𝐢𝐦→+∞ × =𝟎
𝟏−𝑿 𝟏−𝑿 𝑿
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = −∞ ; La courbe 𝓒 admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑱
𝒙
𝒄) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 𝑿𝟐 − 𝟐𝑿 + 𝒍𝒏𝑿 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 𝑿𝟐 − 𝟐𝑿 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 𝒍𝒏𝑿 = −∞
< > > >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) = −∞ Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est asymptote « verticale » à la courbe 𝓒
<
𝟐 − 𝒂) Calculons 𝒇′ 𝒙
𝟏−𝒙 ′ 𝟏 −𝟐𝒙𝟐 +𝟐𝒙−𝟏
∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 ′
= 𝟐𝒙 + = 𝟐𝒙 − =
𝟏−𝒙 𝟏−𝒙 𝟏−𝒙
𝟐𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟏
∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 =
𝒙−𝟏
𝒃) Démontrons que 𝒇 est strictement décroissante sur −∞; 𝟏
∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝟐𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟏 > 0 car son discriminant ∆= −𝟒 < 0 alors le signe de 𝒇′ 𝒙 est celui de 𝒙 − 𝟏 or
𝒙 − 𝟏est négatif sur −∞; 𝟏
D’où : ∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 < 0 Alors 𝒇 est strictement décroissante sur −∞; 𝟏
𝒄) Tableau de variation de 𝒇
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−∞
𝒙 1
𝒇′ 𝒙 − −
+∞
𝒇 𝒙 -∞

𝟑 − 𝒂) Démontrons que l’équation 𝑬 : 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶


∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 est continue et strictement décroissante, alors 𝒇réalise une bijection de −∞; 𝟏 vers ℝ or 𝟎 ∈ ℝ. Donc l’équation
𝑬 : 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶
𝒃) Justifions que – 𝟎, 𝟕 < 𝛼 < −0,7
𝒇 −𝟎, 𝟕 = −𝟎, 𝟕 𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏 𝟏 + 𝟎, 𝟕 ≈ 𝟎, 𝟎𝟐𝟎𝟔 ; 𝒇 −𝟎, 𝟔 = −𝟎, 𝟔 𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏 𝟏 + 𝟎, 𝟔 ≈ −𝟎, 𝟏𝟕𝟎
𝒇 −𝟎, 𝟕 et 𝒇 −𝟎, 𝟔 sont de signes contraires alors : −𝟎, 𝟕 < 𝛼 < −0,6
𝟒 − 𝒂) Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à 𝓒 au point d’abscisse 0 est : 𝒚 = −𝒙 − 𝟏.
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟎 ; 𝒇′ 𝒙𝟎 = −𝟏 𝒆𝒕 𝒇 𝒙𝟎 = −𝟏
𝑻 :𝒚 = − 𝒙 − 𝟎 − 𝟏 Alors 𝑻 : 𝒚 = −𝒙 − 𝟏
𝒃)

𝟎
𝟓 − 𝒂) Calculer ∫𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 à l’aide d’une intégration par parties
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒖′ (𝒙) = − 𝟎 𝟎 𝟎 𝒙
Posons : ; on a 𝟏−𝒙 Alors :∫𝜶 𝐥𝐧 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝜶
+ ∫𝜶 𝒅𝒙=
𝒗′ 𝒙 = 𝟏 𝒗(𝒙) = 𝒙 𝟏−𝒙

𝟎 𝟎 𝟏 𝟎
𝒙𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝜶
+ ∫𝜶 −𝟏 + 𝒅𝒙= 𝒙𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 − 𝒙 − 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝜶
= 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 + 𝜶
𝟏−𝒙
𝟎

𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶
𝜶
𝜶𝟑
𝒃) Démontrons que la valeur de 𝓐 en unités d’aire est : 𝓐 = − 𝟐𝜶 − 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶
𝟑
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝓐= − ∫𝜶 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = − ∫𝜶 𝒙𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 = − ∫𝜶 𝒙𝟐 − 𝟏 𝒅𝒙 − ∫𝜶 𝐥𝐧⁡
(𝟏 − 𝒙)𝒅𝒙=
𝟏 𝟎 𝟏
− 𝒙𝟑 − 𝒙 𝜶
− 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 = 𝜶𝟑 − 𝜶 − 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 − 𝜶
𝟑 𝟑
𝜶𝟑
Alors : 𝓐 = − 𝟐𝜶 − 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 𝒖. 𝒂
𝟑
−𝟎,𝟔𝟓 𝟑
𝒄)pour 𝜶 = −𝟎, 𝟔𝟓 ; 𝓐 = 𝟐 × 𝟐 + 𝟐 × 𝟎, 𝟔𝟓 − 𝟏 + 𝟎, 𝟔𝟓 𝒍𝒏 𝟏 + 𝟎, 𝟔𝟓 ≈ 𝟏, 𝟓𝟐𝟗
𝟑
𝟐
𝓐 ≈ 𝟏, 𝟓𝟐𝟗𝒄𝒎
𝟔 − 𝒂) Calculons 𝒇(−𝟏)
𝒇 −𝟏 = −𝟏 𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝟐 = 𝟏 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝟐 = 𝒍𝒏𝟐𝒇 −𝟏 = 𝒍𝒏𝟐
𝒃) Démontrons que le nombre dérivé de 𝒇−𝟏 en 𝒍𝒏𝟐 existe
∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 est continue et strictement décroissante, alors 𝒇 réalise une bijection de −∞; 𝟏 vers ℝ. Donc 𝒇−𝟏 est une
bijection de ℝ vers −∞; 𝟏 et en plus 𝒇 −𝟏 = 𝒍𝒏𝟐 ce qui conduit à 𝒇−𝟏 𝒍𝒏𝟐 = −𝟏. D’où le nombre dérivé de 𝒇−𝟏 en 𝒍𝒏𝟐 existe
𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟐
𝒇−𝟏 ′ 𝒍𝒏𝟐 = = = 𝟓 = − 𝒇−𝟏 ′ 𝒍𝒏𝟐 = −
𝒇′ 𝒇−𝟏 𝒍𝒏𝟐 𝒇′ −𝟏 − 𝟓 𝟓
𝟐
𝒄) La courbe représentative 𝓒′ de 𝒇−𝟏 se déduit de celle de 𝓒 par la symétrie orthogonale d’axe la droite ∆ d’équation𝒚 = 𝒙

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CORRECTION EXAMEN 6 : Bac D Session normale 2012
Exercice 1
𝟏 − 𝒓𝒆𝒑𝒓é𝒔𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒖𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔
y

40
(D)
20 G

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 x

𝟐) Calculons les coordonnées du point moyen 𝑮


Tableau de calcul
𝒙𝒊 54 60 66 72 84 90 96 102 624
𝒚𝒊 18 16 15 13 10 9 8 7 96
𝒙𝒊 𝟐 2916 3600 4356 5184 7056 8100 9216 10404 50832
𝒚𝒊 𝟐 324 256 225 169 100 81 64 49 1268
𝒙𝒊 × 𝒚𝒊 972 960 990 936 840 810 768 714 6990
𝒏 𝒏
𝟏 𝟔𝟐𝟒 𝟏 𝟗𝟔 𝟕𝟖
𝑿= 𝑿𝒊 = = 𝟕𝟖 ; 𝒀 = 𝒀𝒊 = = 𝟏𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮
𝒏 𝟖 𝒏 𝟖 𝟏𝟐
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
𝟑 − 𝒂)Calculons la variance 𝑽(𝑿) de 𝑿
𝟐
𝒏 𝑿𝒊 𝟓𝟎𝟖𝟑𝟐 𝟐𝟔
𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝑿𝟐 = − 𝟕𝟖𝟐 = 𝟔𝟑𝟓𝟒 − 𝟔𝟎𝟖𝟒 = Alors 𝑽 𝒙 = 𝟐𝟕𝟎
𝟖 𝟑
𝒃) Calculer 𝑪𝑶𝑽(𝒙, 𝒚) la covariance des variables 𝑿 et 𝒀.
𝟖 𝑿𝒊 ×𝒀𝒊 𝟔𝟗𝟗𝟎 𝟑𝟒𝟗𝟓 𝟐𝟒𝟗 𝟐𝟒𝟗
𝒄𝒐𝒗 𝑿, 𝒀 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒀×𝒀= − 𝟕𝟖 × 𝟏𝟐 = − 𝟗𝟑𝟔 = − Alors 𝒄𝒐𝒗 𝑿, 𝒀 = −
𝟖 𝟒 𝟒 𝟒
𝒄)Démontrons que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire est égal à -0,99
𝟐𝟒𝟗
𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 − 𝟏𝟒𝟗
𝟒
𝒓= =−
≈ −𝟎, 𝟗𝟗𝟒𝟖𝟖𝟔𝒓 ≈ −𝟎, 𝟗𝟗
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟐𝟕𝟎 × 𝟏𝟒, 𝟓𝟎 𝟏𝟐 𝟒𝟑𝟓
𝟒 − 𝒂)Justifions que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient directeur de (𝓓).est égal à -0,23
𝟐𝟒𝟗
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 − 𝟐𝟒𝟗 𝟐𝟒𝟗
𝒂 = = 𝟒
=− =− ≈ −𝟎, 𝟐𝟑𝟎𝟓𝟓𝟓𝟓 Alors 𝒂 ≈ −𝟎, 𝟐𝟑
𝑽 𝑿 𝟐𝟕𝟎 𝟒×𝟐𝟕𝟎 𝟏𝟎𝟖𝟎
𝒃)Démontrons qu’une équation de la droite de la droite (𝓓) est : −𝟎, 𝟐𝟑𝒙 + 𝟐𝟗, 𝟗𝟒
𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙 = 𝟏𝟐 + 𝟎, 𝟐𝟑 × 𝟕𝟖 = 𝟐𝟗, 𝟗𝟒
𝒙

Alors 𝑫𝒚 𝒚 = −𝟎, 𝟐𝟑𝒙 + 𝟐𝟗, 𝟗𝟒


𝒙
𝟓 − 𝒙 = 𝟏𝟏𝟓𝟎𝟎 = 𝟏𝟏𝟓 𝒆𝒏 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄𝒔
𝒚 = −𝟎, 𝟐𝟑 × 𝟏𝟏𝟓 + 𝟐𝟗, 𝟗𝟒 = 𝟑, 𝟒𝟗
Elle pourra vendre environ 𝟑𝟓 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒊𝒆𝒓𝒔
Exercice 2
𝟏 − 𝒂)

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y

(D)

0 1 2 3 4 x
u2 u1
𝒃) La représentation graphique des termes de la suite permet de conjecturer que la suite 𝑼 converge vers 𝟐.
𝟐 − 𝒂)Démontrons que 𝒇 𝟐; 𝟑 ⊂ 𝟐; 𝟑
𝒇 est continue et strictement croissante sur 𝟐; 𝟑 , 𝒇 𝟐; 𝟑 = 𝒇 𝟐 ; 𝒇(𝟑)
𝟏 𝟒 𝟏 𝟏 𝟒 𝟏 𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏𝟑
Or 𝒇 𝟐 = 𝟐+ = × 𝟒 = 𝟐 et 𝒇 𝟑 = 𝟑+ = × = on a : 𝟐; ⊂ 𝟐; 𝟑
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟑 𝟔 𝟔
Donc : 𝒇 𝟐; 𝟑 ⊂ 𝟐; 𝟑
𝒃) En utilisant un raisonnement par récurrence, démontrons que pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑
Pour 𝒏 = 𝟏, 𝑼𝟏 = 𝟑 alors 𝟐 ≤ 𝑼𝟏 ≤ 𝟑 : la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟏.
Supposons la relation vraie pour tout 𝒌 ≥ 𝟏 c’est-à-dire ∀ 𝒌 ∈ ℕ∗ , 𝟐 ≤ 𝑼𝒌 ≤ 𝟑 et montrons que 𝟐 ≤ 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑
On sait que 𝒇 est continue et strictement croissante sur 𝟐; 𝟑 , alors 𝒇(𝟐) ≤ 𝒇 𝒖𝒌 ≤ 𝒇(𝟑)
Alors 𝒇 𝒖𝒌 ∈ 𝒇 𝟐 ; 𝒇(𝟑) = 𝒇 𝟐; 𝟑 ⊂ 𝟐; 𝟑 donc 𝒇 𝒖𝒌 ∈ 𝟐; 𝟑
𝟐 ≤ 𝒇 𝒖𝒌 ≤ 𝟑 or 𝒇 𝒖𝒌 = 𝒖𝒌+𝟏
𝟐 ≤ 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑 La relation est vraie à l’ordre 𝒌 + 𝟏
En conclusion : pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑
𝟑 − 𝒂) Démontrons que la suite 𝑼 est décroissante
𝟏 𝟒 𝟏 𝟒 𝟏 𝟒 𝟏 𝟒−𝑼𝒏 𝟐 𝟐−𝑼𝒏 𝟐+𝑼𝒏
𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏 + − 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏 + − 𝟐𝑼𝒏 = −𝑼𝒏 + = × =
𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝟐𝑼𝒏
𝟐+𝑼𝒏
𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑 ; 𝑼𝒏 > 0 Alors > 0 alors le signe de 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 dépend de celui de 𝟐 − 𝑼𝒏
𝟐𝑼𝒏
On a : 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑 ⟹ −𝟐 ≥ −𝑼𝒏 ≥ −𝟑 ⟹0≥ 𝟐 − 𝑼𝒏 ≥ −𝟏 ou bien −𝟏 ≤ 𝟐 − 𝑼𝒏 ≤ 𝟎
𝟐 − 𝑼𝒏 < 0 alors 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 < 0 ; La suite 𝑼 est décroissante
𝒃) La suite 𝑼 est décroissante et minorée par 2, alors la suite 𝑼 converge vers 𝟐
𝟒 − 𝒂) Démontrons que pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝟐
𝟏 𝟒 𝟏 𝟒 𝑼𝒏 𝟐−𝟒𝑼𝒏+𝟒
𝑼𝒏 −𝟐 𝑼𝒏+𝟏 −𝟐 𝑼𝒏 + −𝟐 𝑼𝒏 + −𝟒 𝑼𝒏 𝟐 −𝟒𝑼𝒏 +𝟒 𝑼𝒏 −𝟐 𝟐 𝑼𝒏 −𝟐 𝟐

∀ 𝒏 ∈ ℕ 𝑽𝒏 = ; 𝑽𝒏+𝟏 = = 𝟐
𝟏
𝑼𝒏
𝟒 = 𝟐
𝟏
𝑼𝒏
𝟒 = 𝑼𝒏
𝑼𝒏 𝟐+𝟒𝑼𝒏+𝟒
= = =
𝑼𝒏 +𝟐 𝑼𝒏+𝟏 +𝟐 𝑼𝒏 + +𝟐 𝑼𝒏 + +𝟒 𝑼𝒏 𝟐 +𝟒𝑼𝒏 +𝟒 𝑼𝒏 +𝟐 𝟐 𝑼𝒏 +𝟐
𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝑼𝒏

𝑼𝒏 −𝟐 𝟐
Or 𝑽𝒏+𝟏 = = 𝑽𝒏 𝟐 , donc : ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝟐
𝑼𝒏 +𝟐

𝒃) Démontrons par récurrence que pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 𝟐𝒏−𝟏

𝟐𝟏−𝟏 𝟐𝟎
Pour 𝒏 = 𝟏, 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 𝟏 = 𝑽𝟏 : la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟏.
𝟐𝒌−𝟏 𝒌+𝟏 −𝟏
Supposons la relation vraie pour tout 𝒌 ≥ 𝟏 c’est-à-dire ∀ 𝒌 ∈ ℕ∗ ,𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 et montrons que 𝑽𝒌+𝟏 = 𝑽𝟏 𝟐
𝟐
𝟐 𝟐𝒌−𝟏 (𝟐𝒌−𝟏 )×𝟐 𝟐𝒌−𝟏+𝟏 𝟐(𝒌+𝟏)−𝟏
𝑽𝒌+𝟏 = 𝑽𝒌 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏
𝒌+𝟏 −𝟏
𝑽𝒌+𝟏 = 𝑽𝟏 𝟐
La relation est vraie à l’ordre 𝒌 + 𝟏
𝒏−𝟏
En conclusion : pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 𝟐
𝒄) Calculons 𝑽𝟏 puis exprimons 𝑽𝒏 en fonction de 𝒏
𝑼𝟏 −𝟐 𝟑−𝟐 𝟏 𝟏
𝑽𝟏 = = = 𝑽𝟏 =
𝑼𝟏 +𝟐 𝟑+𝟐 𝟓 𝟓
𝒏−𝟏
𝟐𝒏−𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏
𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 = = 𝟐𝒏−𝟏
; ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ ; 𝑽𝒏 = 𝟐𝒏−𝟏
𝟓 𝟓 𝟓
𝒅) Expressions de 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏
𝑼𝒏 −𝟐 𝟐 𝑽𝒏 +𝟏
𝑽𝒏 = ⟹ 𝑽𝒏 × 𝑼𝒏 + 𝟐𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝟐 ⟹ 𝑼𝒏 𝑽𝒏 − 𝟏 = −𝟐 𝑽𝒏 + 𝟏 alors : 𝑼𝒏 =
𝑼𝒏 +𝟐 𝟏−𝑽𝒏
𝟏
𝟐 +𝟏
𝟓 𝟐𝒏−𝟏
D’où : 𝑼𝒏 = 𝟏
𝟏− 𝒏−𝟏
𝟓 𝟐

𝒅) Démontrer que 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑽 = 𝟎


𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑽 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒏−𝟏 =𝟎 Car 𝟎 < < 1
𝟓 𝟐 𝟓
𝟐 𝑽𝒏 +𝟏 𝟐 𝟎+𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = = 𝟐 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼 = 𝟐
𝟏−𝑽𝒏 𝟏−𝟎
PROBLEME
Partie A
𝟏 − 𝒂) Déterminons 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒈(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙)
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𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 = −∞ car Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒈(𝒙) = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙 = 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 = +∞ car Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙) = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = −∞
𝒃) Calculons 𝒈′ 𝒙
𝟐 𝒙𝒆𝒙 +𝟐 𝒙𝒆𝒙 +𝟐
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ; 𝒈′ 𝒙 = 𝒆𝒙 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 ′ = 𝒆𝒙 + = Alors ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ; 𝒈′ 𝒙 =
𝒙 𝒙 𝒙
𝒄) Sens de variation de 𝒈
𝒙𝒆𝒙 +𝟐
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒙 > 0; 𝑥𝒆𝒙 > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 >0
𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ > 0 , 𝒈 est continue et strictement croissante sur 𝟎; +∞
, 𝒈′ (𝒙)
Tableau de variation de 𝒈
𝒙 0 +∞
𝒈′ 𝒙 +
+∞
𝒈 𝒙
−∞

𝟐 − 𝒂) Démontrons que l’équation 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 sur 𝟎; +∞


∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈 est continue et strictement croissante, alors 𝒈 réalise une bijection de 𝟎; +∞ vers ℝ or 𝟎 ∈ ℝ. Donc l’équation ,
𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 sur 𝟎; +∞
𝒃) Justifions que 𝟎, 𝟒 < 𝛼 < 0,5
𝒇 𝟎, 𝟒 = 𝒆 𝟎,𝟒 + 𝟐𝒍𝒏 𝟎, 𝟒 ≈ −𝟎, 𝟑𝟒𝟎𝟕 ; 𝒇 𝟎, 𝟓 = 𝒆 𝟎,𝟓 + 𝟐𝒍𝒏 𝟎, 𝟓 ≈ 𝟎, 𝟐𝟔𝟐𝟒
𝒇 𝟎, 𝟒 et 𝒇 𝟎, 𝟓 sont de signes contraires alors : 𝟎, 𝟒 < 𝛼 < 0,5
𝒄) Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) > 0
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒙 < 𝛼 comme 𝒈 est strictement croissante sur 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 𝑔(𝛼) or 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 0
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒙 > 𝛼 comme 𝒈 est strictement croissante sur 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 𝑔(𝛼) or 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 0
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) > 0
Partie B
𝒇(𝒙)
𝟏 − 𝒂) Déterminons 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝒙
𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
= +∞
𝒆𝒙 𝒙
- 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙 + 𝟐𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝟐𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟐 + ∞ car 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝒙 𝒙→+∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 = +∞
Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = +∞
𝒆𝒙
𝒇(𝒙) 𝒆𝒙 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = +∞ 𝒇(𝒙)
- 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ + 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟐 = +∞ car : 𝒙 Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = +∞
𝒙 𝒙 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝒇(𝒙)
𝒃) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = +∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = +∞ ; Alors 𝓒 admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑱
𝒙
𝟐 − 𝒂) Démontrons que 𝒇 est continue en 𝟎.
𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝟎 𝒔𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎)
𝒙→𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 + 𝟐𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝟐𝒙 = 𝟏 Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 = 𝟏 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝟎 = 𝟏 ; alors 𝒇 est continue en 𝟎.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
𝒃)Démontrer que : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = −∞
𝒙
𝒆𝒙 −𝟏
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎) 𝒆𝒙 +𝟐𝒙𝒍𝒏𝒙−𝟐𝒙−𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟐 = −∞ Car 𝒙
𝒙 𝒙 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
𝒄) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 n’est pas finie, alors la fonction 𝒇 n’est pas dérivable en 𝟎
𝒙
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
𝒅) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = −∞ donc 𝓒 admet une tangente verticale au point 𝑨 𝟎; 𝟏
𝒙
𝟑 − 𝒂) Démontrons que ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙)
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒆𝒙 + 𝟐𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝟐𝒙 − 𝟏 ′ = 𝒆𝒙 + 𝟐 𝒍𝒏𝒙 + 𝟏 − 𝟐 = 𝒆𝒙 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 + 𝟐 − 𝟐 = 𝒆𝒙 + 𝟐𝒍𝒏𝒙 = 𝒈(𝒙)
Donc : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙)
𝒃) Les variations de 𝒇
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙), alors le signe de 𝒇′ (𝒙) est celui de 𝒈(𝒙)
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒇′(𝒙) < 0 : 𝒇 est continue et strictement décroissante sur 𝟎; 𝜶
∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒇′(𝒙) > 𝟎 : 𝒇 est continue et strictement croissante sur 𝜶; +∞
Tableau de variation de 𝒇

𝒙 0 +∞
𝒇′ 𝒙 − 0 +
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1 +∞
𝒇 𝒙
𝒇 ∝

𝟒 − Représentation graphique de 𝒇 sur l’intervalle 𝟎; 𝟐


y

1
J

0 1 2 x
I

𝟑
𝟓 − 𝒂) A l’aide d’une intégration par parties, démontrons que : 𝑲 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 −
𝟒
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐
𝒙
Posons : ; on a 𝟏 Alors : ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝟏
− ∫𝟏 𝒙𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 − 𝒙𝟐 𝟏
𝒗′ 𝒙 = 𝒙 𝒗(𝒙) = 𝒙𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 𝟐 𝟑
𝑲= 𝟐𝟐 𝒍𝒏𝟐 − × 𝟐𝟐 − 𝟏𝟐 𝒍𝒏𝟏 − × 𝟏𝟐 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝟏 + = 𝟐𝒍𝒏𝟐 − Donc : 𝑲 = ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 −
𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝒃) Calculons 𝓐 puis donnons l’arrondi d’ordre 2 du résultat.
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝓐 = ∫𝟏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 = 𝟒 × 𝟒 ∫𝟏 𝒆𝒙 + 𝟐𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝟐𝒙 𝒅𝒙=𝟏𝟔 ∫𝟏 𝒆𝒙 − 𝟐𝒙 𝒅𝒙 + 𝟑𝟐 ∫𝟏 𝒙𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙

𝟐 𝟑 𝟗
𝓐 = 𝟏𝟔 𝒆𝒙 − 𝒙𝟐 𝟏
+ 𝟑𝟐𝑲=𝟏𝟔 𝒆𝟐 − 𝟒 − 𝒆 + 𝟏 + 𝟑𝟐 𝟐𝒍𝒏𝟐 − = 𝟏𝟔 𝒆𝟐 − 𝒆 + 𝟒𝒍𝒏𝟐 −
𝟒 𝟐
𝓐 ≈ 𝟒𝟕, 𝟎𝟗𝒄𝒎𝟐

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CORRECTION EXAMEN 7 : Bac D Session normale 2011
Exercice 1
𝟏 − 𝒂) Démontrons que la suite 𝑽𝒏 est convergente.
𝒏𝟐 +𝟐𝒏 𝒏𝟐 +𝟐𝒏 𝒏𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑽𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟐
= 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ =𝟏; 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑽𝒏 = 𝟏
𝒏+𝟏 𝒏𝟐 +𝟐𝒏+𝟏 𝒏𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑽𝒏 existe et est finie, alors la suite 𝑽𝒏 est convergente
𝒃) Démontrons que la suite 𝑽𝒏 est croissante
𝒙𝟐 +𝟐𝒙
La suite 𝑽𝒏 est définie par une formule explicite du type 𝑽𝒏 = 𝒇(𝒏) avec 𝒇 𝒙 = 𝟐
𝒙+𝟏
Etudions le sens de variation de 𝒇 sur 𝟏; +∞

𝒙𝟐 +𝟐𝒙 𝟐𝒙+𝟐 𝒙+𝟏 𝟐 −𝟐 𝒙+𝟏 𝒙𝟐 +𝟐𝒙 𝟐 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐 −𝒙𝟐 −𝟐𝒙 𝟐 𝒙+𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝟐 = 𝟒 = 𝟒 = 𝟒
𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏
𝟐 𝒙+𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇 𝒙 = ′
𝟒
𝒙+𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇′ 𝒙 > 0 la fonction 𝒇 est strictement croissante.
Comme la suite 𝑽𝒏 et la fonction 𝒇 ont même sens de variation on conclut que la suite 𝑽𝒏 est croissante
𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒓𝒆𝒓 𝑽𝒏+𝟏 𝒆𝒕 𝑽𝒏 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕 à 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒆𝒓 𝑽𝒏+𝟏 − 𝑽𝒏
𝟑
𝒄) Démontrons que ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , ≤ 𝑽𝒏 < 1
𝟒
𝟏𝟐 +𝟐×𝟏 𝟑
On a 𝑽𝟏 = 𝟐
= , la suite 𝑽𝒏 est une suite croissante qui converge vers 𝟏, alors son plus petit terme est son premier terme. Donc :
𝟏+𝟏 𝟒
𝟑
∀𝒏 ∈ ℕ∗ , ≤ 𝑽𝒏 < 1
𝟒
𝒏+𝟐
𝟐 − 𝒂) Démontrons par récurrence sur 𝒏 que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒂𝒏 =
𝟐 𝒏+𝟏
𝟑
𝒂𝒏 = 𝒗𝟏 × 𝒗𝟐 × 𝒗𝟑 … × 𝒗𝒏 alors 𝒂𝟏 = 𝒗𝟏 =
𝟒
𝒏+𝟐 𝟏+𝟐 𝟑
𝒂𝒏 = ; alors 𝒂𝟏 = = : la relation est donc vraie à l’ordre 1
𝟐 𝒏+𝟏 𝟐 𝟏+𝟏 𝟒
𝒌+𝟐
Supposons cette relation vraie à l’ordre 𝒌 (𝒌 ∈ ℕ∗ ) c’est-à-dire ∀ 𝒌 ∈ ℕ∗ , on a : 𝒂𝒌 = et montrons que
𝟐 𝒌+𝟏
(𝒌 + 𝟏) + 𝟐
𝒂𝒌+𝟏 =
𝟐 (𝒌 + 𝟏) + 𝟏
𝒌+𝟐
𝒂𝒌 = 𝒗𝟏 × 𝒗𝟐 × 𝒗𝟑 … × 𝒗𝒌 alors 𝒂𝒌+𝟏 = 𝒗𝟏 × 𝒗𝟐 × 𝒗𝟑 … × 𝒗𝒌 × 𝒗𝒌+𝟏 = × 𝒗𝒌+𝟏
𝟐 𝒌+𝟏
𝒂𝒌
𝒌+𝟐 𝒌+𝟏 𝟐+𝟐 𝒌+𝟏 𝒌+𝟐 𝒌+𝟏 𝒌+𝟑 𝒌+𝟑 𝒌+𝟏 +𝟏
𝒂𝒌+𝟏 = × = × = =
𝟐 𝒌+𝟏 𝒌+𝟏 +𝟏 𝟐 𝟐 𝒌+𝟏 (𝒌 + 𝟐)𝟐 𝟐 𝒌+𝟐 𝟐 𝒌+𝟏
𝒌+𝟏 +𝟏
On vérifie que 𝒂𝒌+𝟏 =
𝟐 𝒌+𝟏
𝒏+𝟐
En conclusion : ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒂𝒏 =
𝟐 𝒏+𝟏
𝒃)Déduisons la limite de la suite 𝒂𝒏
𝒏+𝟐 𝒏+𝟐 𝒏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒂𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = . alors : 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒂𝒏 =
𝟐 𝒏+𝟏 𝟐𝒏+𝟐 𝟐𝒏 𝟐 𝟐
𝟑 − 𝒂) Démontrons que 𝒃𝒏 est une suite à termes négatifs
𝟑 𝟑
D’après la question 𝟏 − 𝒄) ≤ 𝑽𝒏 < 1 alors 𝒍𝒏 ≤ 𝒍𝒏𝑽𝒏 < 𝑙𝑛𝟏 ⟹ 𝒍𝒏𝑽𝒏 < 0
𝟒 𝟒
Alors 𝒃𝒏 est la somme de 𝒏 termes d’une suite négative.
𝒃) Calculons la limite de la suite 𝒃𝒏
𝒃𝒏 = 𝐥𝐧 𝒗𝟏 + 𝐥𝐧 𝒗𝟐 + ⋯ + 𝐥𝐧 𝒗𝒏 = 𝒍𝒏 𝒗𝟏 × 𝒗𝟐 × 𝒗𝟑 … × 𝒗𝒏 = 𝒍𝒏𝒂𝒏

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𝟏
𝐥𝐢𝐦 𝒃𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏𝒂𝒏 = 𝒍𝒏 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒏 = 𝒍𝒏 = −𝒍𝒏𝟐
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝒃𝒏 = −𝒍𝒏𝟐
𝒏→+∞
Exercice 2
𝟏 − 𝒂) Calculons l’espérance mathématique 𝑬 𝐗 de 𝑿 en fonction de 𝒂 et 𝒃
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟐𝟐𝟎 × 𝟎, 𝟎𝟖 + 𝟐𝟑𝟎 × 𝟎, 𝟏𝟎 + 𝟐𝟒𝟎 × 𝒂 + 𝟐𝟓𝟎 × 𝒃 + 𝟐𝟔𝟎 × 𝟎, 𝟏𝟔 + 𝟐𝟕𝟎 × 𝟎, 𝟏𝟓 + 𝟐𝟖𝟎 × 𝟎, 𝟎𝟒
𝑬 𝑿 = 𝟏𝟑𝟑, 𝟗 + 𝟐𝟒𝟎𝒂 + 𝟐𝟓𝟎𝒃
𝒃)Sachant que 𝑬 𝐗 = 𝟐𝟓𝟎 justifier que a = 0,14 et b = 0,33
𝑬 𝑿 = 𝟐𝟓𝟎 ⟺ 𝟏𝟑𝟑, 𝟗 + 𝟐𝟒𝟎𝒂 + 𝟐𝟓𝟎𝒃 = 𝟐𝟓𝟎 Alors : 𝟐𝟒𝟎𝒂 + 𝟐𝟓𝟎𝒃 = 𝟏𝟏𝟔, 𝟏
De plus on sait que 𝑷𝒊 = 𝟏 ⟺ 𝟎, 𝟎𝟖 + 𝟎, 𝟏𝟎 + 𝒂 + 𝒃 + 𝟎, 𝟏𝟔 + 𝟎, 𝟏𝟓 + 𝟎, 𝟎𝟒 = 𝟏
Alors : 𝒂 + 𝒃 = 𝟎, 𝟒𝟕
𝟐𝟒𝟎𝒂 + 𝟐𝟓𝟎𝒃 = 𝟏𝟏𝟔, 𝟏
Déterminer 𝒂 et 𝒃 revient à résoudre le système :
𝒂 + 𝒃 = 𝟎, 𝟒𝟕
𝟐𝟒𝟎𝒂 + 𝟐𝟓𝟎𝒃 = 𝟏𝟏𝟔, 𝟏 𝒃 = 𝟎, 𝟒𝟕 − 𝒂
⟹ ⟹ −𝟏𝟎𝒂 = −𝟏, 𝟒 alors 𝒂 = 𝟎, 𝟏𝟒
𝒂 + 𝒃 = 𝟎, 𝟒𝟕 𝟐𝟒𝟎𝒂 + 𝟐𝟓𝟎 𝟎, 𝟒𝟕 − 𝒂 = 𝟏𝟏𝟔, 𝟏
𝒃 = 𝟎, 𝟒𝟕 − 𝟎, 𝟏𝟒 = 𝟎, 𝟑𝟑
Finalement 𝒂 = 𝟎, 𝟏𝟒 et 𝒃 = 𝟎, 𝟑𝟑
𝟐 −Calculons la probabilité pour que la masse de ce sachet de lait caillé soit au moins de 250 g
𝑷 𝑿 ≥ 𝟐𝟓𝟎 = 𝟎, 𝟑𝟑 + 𝟎, 𝟏𝟔 + 𝟎, 𝟏𝟓 + 𝟎, 𝟎𝟒 = 𝟎, 𝟔𝟖
𝑷 𝑿 ≥ 𝟐𝟓𝟎 = 𝟎, 𝟔𝟖
𝟑 − Calculer la probabilité qu’elle ait choisit exactement trois sachets de lait caillé de 220 g
Soit 𝒀 la variable aléatoire égale au nombre de sachets de lait caillé de 220 g choisi par Tiéplé
Comme chaque choix conduit à 2 éventualités : soit le sachet a 220g ou non
Alors 𝒀 suit une loi binomiale de paramètres 𝒏 = 𝟓; 𝒑 = 𝟎, 𝟎𝟖
𝟑
𝑷 𝒀 = 𝟑 = 𝑪 𝟎, 𝟎𝟖 𝟑 × 𝟏 − 𝟎, 𝟎𝟖 𝟓−𝟑 = 𝟏𝟎 × 𝟎, 𝟎𝟖𝟑 × 𝟎, 𝟗𝟐 𝟐 ≈ 𝟎, 𝟎𝟎𝟒𝟑𝟑
𝟓
𝟒 − 𝒂)Justifions que la probabilité qu’un sachet de lait caillé de 240 g soit éliminé est 0,098
Soit 𝑨 : L’évènement « le sachet de lait caillé est accepté » et 𝑬: L’évènement « le sachet de lait caillé est éliminé » et 𝑩𝟐𝟒𝟎 : L’évènement « le
sachet de lait à 240g »
𝑷 𝑩𝟐𝟒𝟎 ∩ 𝑬 = 𝑷 𝑩𝟐𝟒𝟎 × 𝑷𝑩𝟐𝟒𝟎 𝑬 = 𝟎, 𝟏𝟒 × 𝟎, 𝟕 = 𝟎, 𝟎𝟗𝟖
𝒃) Calculons la probabilité pour qu’un sachet de lait de cette société soit éliminé
En appliquant la formule des probabilités totales
𝑷 𝑬 = 𝑷 𝑩𝟐𝟐𝟎 ∩ 𝑬 + 𝑷 𝑩𝟐𝟑𝟎 ∩ 𝑬 + 𝑷 𝑩𝟐𝟒𝟎 ∩ 𝑬 = 𝟎, 𝟏𝟒 × 𝟎, 𝟕 + 𝟎, 𝟏𝟎 × 𝟎, 𝟖 + 𝟎, 𝟎𝟖 × 𝟏 = 𝟎, 𝟐𝟓𝟖
𝑷 𝑬 = 𝟎, 𝟐𝟓𝟖
PROBLEME
Partie A
𝟏 − 𝒂) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙)
𝟐𝒙+𝟏 𝟐
𝟐𝒙+𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − =𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − + 𝒍𝒏𝒙 = +∞ car 𝒙𝟐 𝒙
𝒙𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙) = +∞
𝒙→+∞
𝒃) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒈(𝒙)
𝟐𝒙+𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 − + 𝒍𝒏𝒙 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟏 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝟐 = 𝟎
> > 𝒙𝟐 > > >
𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙) = −∞
𝒙→𝟎
>
𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟐
𝟐 − 𝒂) Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 =
𝒙𝟑
𝟐𝒙+𝟏 ′ 𝟐𝒙+𝟏 𝒙𝟐 − 𝒙𝟐 ′ 𝟐𝒙+𝟏 𝟏 𝟐𝒙𝟐 −𝟐𝒙 𝟐𝒙+𝟏 𝟏 𝟐𝒙−𝟐 𝟐𝒙+𝟏 𝒙𝟐
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 = − + 𝒍𝒏𝒙 =− + =− + =− +
𝒙𝟐 𝒙𝟒 𝒙 𝒙𝟒 𝒙 𝒙𝟑 𝒙𝟑
𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟒𝒙+𝟐 𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟐 𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟐
= . ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 =
𝒙𝟑 𝒙𝟑 𝒙𝟑
𝒃) Déduisons le sens de variation de 𝒈
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒙𝟑 > 0, alors le signe de 𝒈′ dépend de 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐
Or 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 est positif car son discriminant est négatif
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 > 0 alors 𝒈 est strictement croissante.
Dressons le tableau de variation de la fonction 𝒈

𝒙 0 +∞
𝒈′ 𝒙 +
+∞
𝒈 𝒙
−∞

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𝟑 − 𝒂) Démontrons que l’équation 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶.
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈 est continue et strictement croissante, alors 𝒈 réalise une bijection de 𝟎; +∞ vers ℝ or 𝟎 ∈ ℝ. Donc l’équation ,
𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 sur 𝟎; +∞
𝒃) Justifions que 𝟐, 𝟓𝟓 < 𝛼 < 2,56
𝟐×𝟐,𝟓𝟓+𝟏 𝟐×𝟐,𝟓𝟔+𝟏
𝒇 𝟐, 𝟓𝟓 = − 𝟐 + 𝒍𝒏𝟐, 𝟓𝟓 ≈ −𝟎, 𝟎𝟎𝟐 ; 𝒇 𝟐, 𝟓𝟔 = − 𝟐 + 𝒍𝒏𝟐, 𝟓𝟔 ≈ 𝟎, 𝟎𝟎𝟔
𝟐,𝟓𝟓 𝟐,𝟓𝟔
𝒇 𝟐, 𝟓𝟓 et 𝒇 𝟐, 𝟓𝟔 sont de signes contraires alors : 𝟐, 𝟓𝟓 < 𝛼 < 2,56
𝒄) Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) > 0
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒙 < 𝛼 comme 𝒈 est strictement croissante sur 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 𝑔(𝛼) or 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 0
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒙 > 𝛼 comme 𝒈 est strictement croissante sur 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 𝑔(𝛼) or 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 0
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒈(𝒙) < 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) > 0
PARTIE B
𝟏 − 𝒂) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒇(𝒙) puis donnons une interprétation graphique du résultat
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆−𝒙 = 𝟏
> > 𝒙 > 𝒙 > >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = +∞ ; alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à la courbe 𝓒
>
𝒃) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 puis donner une interprétation graphique du résultat
𝟏
𝟏 𝟏 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙
− = 𝟎 car 𝒍𝒏𝒙
𝒙 𝒙𝒆 𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒆𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎 Alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est asymptote « horizontale » à 𝓒 en +∞
𝟏+𝜶
𝟐 − Démontrer que : 𝒇 𝜶 = − 𝒆−𝜶
𝜶𝟐
𝟏 𝟐𝜶+𝟏 𝟐𝜶+𝟏
𝒇 𝜶 = − 𝒍𝒏𝜶 𝒆−𝜶 ; d’après la question 𝑨. 𝟑 − 𝒂) : 𝒈 𝜶 = 𝟎 ⟹ − + 𝒍𝒏𝜶 = 𝟎 alors : 𝒍𝒏𝜶 =
𝜶 𝜶𝟐 𝜶𝟐
𝟏 𝟐𝜶+𝟏 𝜶−𝟐𝜶−𝟏 𝜶+𝟏 𝟏+𝜶
𝒇 𝜶 = − 𝒆−𝜶 = 𝒆−𝜶 − 𝒆−𝜶 Donc : 𝒇 𝜶 = − 𝟐 𝒆−𝜶
𝜶 𝜶𝟐 𝜶𝟐 𝜶𝟐 𝜶
𝟑 − 𝒂) Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 . 𝒈(𝒙)
𝟏 ′ 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 = − − 𝒆−𝒙 − − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 = − − − + 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙=
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙
𝟐𝒙+𝟏 𝟐𝒙+𝟏
− + 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 or 𝒈 𝒙 = − + 𝒍𝒏𝒙
𝒙𝟐 𝒙𝟐
D’où : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 . 𝒈(𝒙)
𝒃) En utilisant la partie A, déterminons les variations de 𝒇
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 . 𝒈(𝒙) ; or 𝒆−𝒙 > 0 donc le signe de 𝒇′ (𝒙) est celui de 𝒈(𝒙)
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝜶 , 𝒇′(𝒙) < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante sur 𝟎; 𝜶
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒇′(𝒙) > 0 alors 𝒇 est strictement croissante sur 𝜶; +∞
𝒄) Dressons le tableau de variation de 𝒇
𝒙 0 ∝ +∞
𝒇′ 𝒙 − 0 +
+∞ 𝟎
𝒇 𝒙 𝒇 ∝

𝟑 𝟒
𝟒 − Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à la courbe 𝓒 au point d’abscisse 1 est : 𝒚 = − 𝒙 +
𝒆 𝒆
𝟑 𝟏
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟏 ; 𝒇′ (𝟏) = − 𝒆𝒕 𝒇 𝟏 =
𝒆 𝒆
𝟑 𝟏 𝟑 𝟒 𝟑 𝟒
𝑻 :𝒚 = − 𝒙−𝟏 + = − 𝒙+ Alors : 𝑻 :𝒚 = − 𝒙 +
𝒆 𝒆 𝒆 𝒆 𝒆 𝒆
𝟓 − Construire la droite 𝑻 et la courbe 𝓒 dans le plan muni du repère 𝑶, 𝑰, 𝒋 . On prendra 𝜶 = 𝟐, 𝟔

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y

(T)

1
J

0 1 2 3 4 5 6 x
I

Partie C
𝟏 − Démontrer que 𝒉 est une primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞
𝒉 est une primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞ si et seulement si : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒉′ 𝒙 = 𝒇(𝒙)
𝟏 𝟏
𝒉′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 . 𝒍𝒏𝒙 ′ = −𝒆−𝒙 . 𝒍𝒏𝒙 + × 𝒆−𝒙 = − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙
𝒙 𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒉′ 𝒙 = 𝒇(𝒙), alors 𝒉 est une primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞
𝟏
On considère la fonction dérivable sur 𝟎; +∞ et définie par : 𝒇 𝒙 = − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 .
𝒙
𝟐 − 𝒂) Calculons , en 𝒄𝒎𝟐 l’aire 𝓐 𝝀 de la partie du plan comprise entre 𝓒 , 𝑶𝑰 et les droites d’équation 𝒙 = 𝟑 et 𝒙 = 𝝀.
𝝀 𝝀
𝝀 𝝀 𝒍𝒏𝟑 𝒍𝒏𝝀
𝓐 𝝀 = −𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = −𝟐 × 𝟏𝟎 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = −𝟐𝟎 𝒉(𝒙) = −𝟐𝟎 𝒆−𝒙 . 𝒍𝒏𝒙 = 𝟐𝟎 − 𝝀 𝒄𝒎𝟐
𝟑 𝟑 𝒆𝟑 𝒆
𝟑 𝟑
𝒃) Calculons𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀
𝒍𝒏𝟑 𝒍𝒏𝝀 𝒍𝒏𝟑 𝒍𝒏𝝀
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝟐𝟎 − = 𝟐𝟎 × car 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒆𝟑 𝒆𝝀 𝒆𝟑 𝒆𝝀
𝒍𝒏𝟑
𝐥𝐢𝐦 𝓐 𝝀 = 𝟐𝟎 × 𝟑 𝒄𝒎𝟐
𝝀→+∞ 𝒆
CORRECTION EXAMEN 8 : Bac D Session normale 2010
Exercice 1
Partie A
𝟏) Déterminons les racines carrées de 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑
𝟐
Soit 𝒁 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑; 𝒁 = 𝟔 𝟐 + 𝟔 𝟑 = 𝟑𝟔 + 𝟏𝟎𝟖 = 𝟏𝟒𝟒 = 𝟏𝟐
Soit 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 une racine carrée de 𝒁
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟏𝟐
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟔 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏𝟖 alors
𝟐

𝟐𝒙𝒚 = 𝟔 𝟑
𝒙𝟐 = 𝟗 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = 𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟑; 𝒚 = − 𝟑
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒆𝒕 − 𝟑 − 𝟑𝒊
𝟐) Résolvons dans ℂ : l’équation 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟎
𝟐
∆= − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 − 𝟒 × 𝟐 × −𝟒 =𝟏 + 𝟔𝒊 𝟑 − 𝟐𝟕 + 𝟑𝟐 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑
∆= 𝒁 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑, alors les racines carrées de ∆ sont 𝜹 = 𝟑 + 𝟑𝒊 𝟑 et – 𝝈 = −𝟑 − 𝟑𝒊 𝟑
−𝒃 − 𝝈 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 − 𝟑 − 𝟑𝒊 −𝟐 + 𝟐𝒊 𝟑 𝟏 𝟑
𝒁𝟏 = = = =− +𝒊
𝟐𝒂 𝟐×𝟐 𝟒 𝟐 𝟐
−𝒃+𝝈 𝟏+𝟑𝒊 𝟑+𝟑+ 𝟑𝒊 𝟒+𝟒𝒊 𝟑
𝒁𝟐 = = = = 𝟏 + 𝒊 𝟑+
𝟐𝒂 𝟐×𝟐 𝟒
𝟏 𝟑
𝑺ℂ = − + 𝒊 ;𝟏 + 𝒊 𝟑
𝟐 𝟐
𝟑 − 𝒂) Développons, réduisons et ordonnons 𝟐𝒁 + 𝟏 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒
𝟐𝒁 + 𝟏 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟒𝒁𝟑 − 𝟐 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁𝟐 − 𝟖𝒁 + 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒
= 𝟒𝒁𝟑 − 𝟐 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 − 𝟏 𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 + 𝟖 𝒁 − 𝟒
= 𝟒𝒁𝟑 − 𝟔𝒊 𝟑𝒁𝟐 − 𝟑 𝟑 + 𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟎
𝒃) En déduisons les solutions de 𝑬

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𝟒𝒁𝟑 − 𝟔𝒊 𝟑𝒁𝟐 − 𝟑 𝟑 + 𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟎 ⟺ 𝟐𝒁 + 𝟏 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒
Alors 𝟐𝒁 + 𝟏 = 𝟎 ou 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟎
𝟏 𝟏 𝟑
𝒁𝟎 = − ; 𝒁𝟏 = − + 𝒊 ; 𝒁𝟐 = 𝟏 + 𝒊 𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟑
𝑺ℂ = − ; − + 𝒊 ;𝟏 +𝒊 𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
𝟒 −Exprimons chacun des nombres complexes 𝒁𝟎 ; 𝒁𝟏 et 𝒁𝟐 sous forme trigonométrique
𝑹𝒆 𝒁𝟎
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = −𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝒁𝟎
𝒁𝟎 = − ; 𝒁𝟎 = alors 𝒁𝟎 = 𝒄𝒐𝒔𝝅 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝝅 car si 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟎 ⟺ 𝑰𝒎 𝒁𝟎
𝟐 𝟐 𝟐
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =𝟎
𝒁𝟎
𝟏
Donc :𝒁𝟎 = 𝒄𝒐𝒔𝝅 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝝅
𝟐
𝑹𝒆 𝒁𝟏 𝟏
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 = =−
𝟏 𝟑 𝟏 𝟐 𝟑 𝟏 𝟑 𝒁𝟏 𝟐 𝟐𝝅
𝒁𝟏 = − + 𝒊 ; 𝒁𝟏 = − + = + = 𝟏 et si 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟏 on a : 𝑰𝒎 𝒁𝟏 𝟑
; 𝜽=
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝒁𝟏 𝟐
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝒁𝟏 = 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟑 𝟑
𝑹𝒆 𝒁𝟐 𝟏
𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 = =
𝒁𝟐 𝟐 𝝅
𝒁𝟐 = 𝟏 + 𝒊 𝟑 ; 𝒁𝟐 = 𝟏 𝟐 + 𝟑 = 𝟏 + 𝟑 = 𝟐 et si 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒁𝟐 on a : 𝑰𝒎 𝒁𝟐 𝟑
; 𝜽=
𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝒁𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
Donc : 𝒁𝟐 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟑 𝟑
Partie B
𝟏 − 𝒂) Déterminons l’écriture complexe de 𝑺
L’écriture complexe d’une similitude plane directe de centre 𝑶 , d’angle 𝜽 et de rapport 𝒌 est : 𝒁′ = 𝒌𝒆𝒊𝜽 𝒁
𝝅
𝝅 𝝅 𝟏 𝟑
Alors : 𝒁′ = 𝟐𝒆−𝒊𝟑 𝒁 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 − 𝒁=𝟐 −𝒊 𝒁= 𝟏−𝒊 𝟑 𝒁
𝟑 𝟑 𝟐 𝟐

𝒁′ = 𝟏 − 𝒊 𝟑 𝒁
𝒃) Justifier que 𝑺 𝑴𝟎 = 𝑴𝟏 et 𝑺 𝑴𝟏 = 𝑴𝟐
𝟏 𝟏 𝟑
𝒁′𝟎 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 𝒁𝟎 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 − =− +𝒊 = 𝒁𝟏
𝟐 𝟐 𝟐
On a : 𝒁′𝟎 = 𝒁𝟏 alors 𝑺 𝑴𝟎 = 𝑴𝟏
𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 𝟑 𝟑
𝒁′𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 𝒁𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 − + 𝒊 =− +𝒊 +𝒊 + = 𝟏 + 𝒊 𝟑 = 𝒁𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
On a : 𝒁′𝟏 = 𝒁𝟐 alors 𝑺 𝑴𝟏 = 𝑴𝟐
𝟑 − 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏 𝐨ù 𝒛𝒏+𝟏 𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐢𝐱𝐞 𝐝𝐞 𝑴𝒏+𝟏
𝑴𝒏+𝟏 = 𝑺 𝑴𝒏 Alors 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇 𝒛𝒏
D’où : 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏
𝟑 − 𝒂) Démontrons que 𝑼𝒏 est une suite géométrique dont on déterminera la raison et le premier terme
𝑼𝒏+𝟏 = 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 = 𝟐 𝒛𝒏 = 𝟐𝑼𝒏
𝟏
𝑼𝒏+𝟏 = 𝟐𝑼𝒏 , la suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique de raison 𝒒 = 𝟐 et de premier terme𝑼𝟎 = 𝒛𝟎 =
𝟐
𝒃) Justifions que la distance 𝑶𝑴𝟏𝟐 = 𝟐𝟎𝟒𝟖
𝟏
La suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique de raison 𝒒 = 𝟐 et de premier terme𝑼𝟎 = alors 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 × 𝒒𝒏
𝟐
𝟏 𝒏 𝒏−𝟏
𝑼𝒏 = × 𝟐 = 𝟐
𝟐
𝑶𝑴𝟏𝟐 = 𝒛𝟏𝟐 − 𝒛𝑶 = 𝒛𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 = 𝟐𝟏𝟏 = 𝟐𝟎𝟒𝟖
Donc : 𝑶𝑴𝟏𝟐 = 𝟐𝟎𝟒𝟖

Exercice 2
Soit 𝑴: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪l'individu a pris le médicament≫
𝑩: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪ on constate une baisse du taux de glycémie chez'individu≫
l
Arbre de probabilité

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0,8 B

M 𝐵
0,6 0,2
0,1 B
0,4
𝑀
0,9 𝐵

𝟏 − Calculons la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie sachant qu’on a pris le médicament
𝑷𝑴 𝑩 = 𝟎, 𝟖
𝟐 − Démontrer que la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie est 0,52
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑩 ∩ 𝑴 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑴
𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑴 × 𝑷𝑴 𝑩 + 𝑷 𝑴 × 𝑷𝑴 𝑩 =𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟖 + 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟏 = 𝟎, 𝟓𝟐
𝟑 −La probabilité qu’il ait pris le médicament sachant que l’on constate une baisse de son taux de glycémie
𝑷 𝑩∩𝑴 𝑷 𝑴 × 𝑷𝑴 𝑩 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟖
𝑷𝑩 𝑴 = = = = 𝟎, 𝟗𝟐𝟑
𝑷 𝑩 𝑷 𝑩 𝟎, 𝟓𝟐
𝑷𝑩 𝑴 = 𝟎, 𝟗𝟐𝟑
𝟒 −Si on appelle 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre d’individus dont le taux de glycémie a baissé. Comme pour chaque
test, la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie est 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟐 et que les résultats sont supposés indépendants d’un
individu à l’autre, on voit alors que Y suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 = 𝟓 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟐)
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟓 (𝟎, 𝟓𝟐)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝟐)𝟓−𝒌
𝒂) La probabilité d’avoir exactement deux personnes dont le taux de glycémie a baissé
𝟐
𝑷 𝑿 = 𝟐 = 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟐 × (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝟐)𝟑 = 𝟎, 𝟐𝟗𝟗
𝟓
𝒃) La probabilité d’avoir au moins un individu dont le taux de glycémie a baissé
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟖)𝟓−𝟎 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟖)𝟓 ≈ 𝟎, 𝟗𝟕𝟓
𝟓
𝟓 −Ici on contrôle 𝒏 individus , 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres (𝒏; 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟐)
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟖)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟖)𝒏
𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 > 0,98 ⟺ 1 − 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏 > 0,98 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟖 > 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏 ; 𝑶, 𝟎𝟐 > 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏
𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟐)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟐) < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏
alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟐) < 𝑛𝑙𝑛(0,48) ou 𝒏 > ≈ 𝟓, 𝟑𝟑
𝒍𝒏(𝟎,𝟒𝟖)
𝒏≈𝟔
Problème
Partie A
𝟏 − 𝒂) Justifions que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙
𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 ′ = 𝟏′ + 𝒙′ 𝒍𝒏𝒙 + 𝒙 𝒍𝒏𝒙 ′ = 𝟎 + 𝒍𝒏𝒙 + 𝒙 × = 𝒍𝒏𝒙 + 𝟏
𝒙
Alors : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙
𝒃) Etudions les variations de 𝒈
𝟏
𝒈′ 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏𝒙 = −𝟏 ⟺ 𝒙 = 𝒆−𝟏 =
𝒆
𝟏 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; , 𝒈 𝒙 < 0 alors 𝒈 est strictement décroissante sur 𝟎;

𝒆 𝒆
𝟏 𝟏
∀𝒙 ∈ ; +∞ , 𝒈′ 𝒙 > 0 alors𝒈 est strictement croissante sur ; +∞
𝒆 𝒆
Tableau de variation de 𝒈
1
𝒙 0 +∞
e
𝒈′ 𝒙 − 0 +
𝑒−1
𝒈 𝒙
𝑒

𝟐 − En déduisons que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈 𝒙 > 0.


𝟏 𝒆−𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈 admet en un minimum positif égal à .
𝒆 𝒆
Donc : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈 𝒙 > 0
Partie B

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𝟏 − 𝒂) Etudions la continuité de 𝒇 en 𝟎
𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝟎 𝒔𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎)
𝒙→𝟎
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝒍𝒏𝒙 = 𝟎
𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝟎 = 𝟎 ; alors 𝒇 est continue en 𝟎.
𝒃) Etudions la dérivabilité de 𝒇 en 𝟎
𝒙
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎) −𝟎 𝒙 𝟏 𝟏
𝒇′ 𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙
= 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙𝒍𝒏𝒙 =
𝒙−𝟎 𝒙 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝒙 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
𝟎 𝒇′ 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏, alors la fonction 𝒇 est dérivable en 𝟎
𝒙−𝟎
𝒄) Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à la courbe 𝓒 au point 𝑶 est : 𝒚 = 𝒙
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟎 ; 𝒇′ (𝟎) = 𝟏 𝒆𝒕 𝒇 𝟎 = 𝟎
𝑻 :𝒚 = 𝟏 𝒙 − 𝟎 + 𝟎 = 𝒙 Alors : 𝑻 :𝒚 = 𝒙
𝒅) Démontrons que : 𝓒 est au dessus de 𝑻 sur 𝟎; 𝟏 et 𝓒 est en dessous de 𝑻 sur 𝟏; +∞
𝒙 𝒙 − 𝒙 − 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 −𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝒙𝟐
𝒇 𝒙 −𝒚= −𝒙= = = × −𝒍𝒏𝒙
𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈 𝒙 = 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 > 0, 𝒙𝟐 > 0 alors le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒙 est celui de – 𝒍𝒏𝒙
𝒇 𝒙 − 𝒙 = 𝟎 ⟺ −𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏𝒙 = 𝒍𝒏𝟏 ⟺ 𝒙 = 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒇 𝒙 − 𝒙 > 0 alors 𝓒 est au dessus de 𝑻 sur 𝟎; 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒙 > 0 alors 𝓒 est en dessous de 𝑻 sur 𝟏; +∞
𝟐) Démontrons que la droite 𝑶𝑰 est une asymptote à 𝓒 en +∞
𝟏
𝒙 𝒙 𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 = 𝟎 car 𝒙
𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝒙 +𝒍𝒏𝒙 +𝒍𝒏𝒙
𝒙 𝒙 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝟎, la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 𝒍′ 𝒂𝒙𝒆 𝑶𝑰 est asymptote à 𝓒 en +∞
𝟏−𝒙
𝟑 − 𝒂) On suppose que 𝒇 est dérivable sur 𝟎; +∞ . Démontrons que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒇′ 𝒙 =
𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐
𝒙 ′ 𝒙′ 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 −𝒙 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 ′ 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙−𝒙 𝒍𝒏𝒙+𝟏 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙−𝒙𝒍𝒏𝒙−𝒙 𝟏−𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = = = = =
𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐
𝟏−𝒙
D’où : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒇′ 𝒙 =
𝟏+𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐
𝒃) En déduisons les variations de 𝒇
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟐 > 0 alors le signe de 𝒇′ (𝒙) est celui de 𝟏 − 𝒙
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒇′ (𝒙) > 0 alors 𝒇 est strictement croissante sur 𝟎; 𝟏
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ ,𝒇′ (𝒙) < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante sur 𝟏; +∞
Dressons le tableau de variation de 𝒇
𝒙 0 1 +∞
𝒇′ 𝒙 + 0 −
𝒇 𝒙 1
0 0

𝟒) Construction de la droite 𝑻 et de la courbe 𝓒 dans le plan muni du repère 𝑶, 𝑰, 𝑱


y
(T)

1
J
(Cf)

0 1 2 e 3 4 x
I

Partie C
𝟏 − 𝒂) Justifions que ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇(𝒙) ≤ 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇 admet en 𝟏 un maximum égal à 𝒇 𝟏 = 𝟏
Donc : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇(𝒙) ≤ 𝟏
𝟏
𝒃) Démontrons que ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; 𝒆 , 𝟏 − ≤ 𝒇(𝒙)
𝟏+𝒙
𝒙 ∈ 𝟏; 𝒆 ⟺ 𝟏 ≤ 𝒙 ≤ 𝒆 ⟺ 𝒍𝒏𝟏 ≤ 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝒍𝒏𝒆 ⟺ 𝟎 ≤ 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟏
𝟏 𝟏 𝒙 𝒙 𝟏
⟺ 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟏 ⟺ 𝒙𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝒙 ⟺ 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟏 + 𝒙 ⟺ ≤ ⟺ ≤ ⟺𝟏− ≤𝒇 𝒙
𝟏 + 𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏 + 𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏+𝒙
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𝟏
Alors : ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; 𝒆 , 𝟏 − ≤ 𝒇(𝒙)
𝟏+𝒙
𝟐
𝟐) Démontrons que : 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏 + 𝟏𝟔𝒍𝒏 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏
𝟏+𝒆
𝟏
On en déduit de 𝟏. 𝒂) et 𝟏. 𝒃) : 𝟏 − ≤ 𝒇(𝒙) ≤ 𝟏
𝟏+𝒙
𝒆 𝟏 𝒆 𝒆 𝒆
∫𝟏 𝟏− 𝒙 𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂 ≤ ∫𝟏 𝟏. 𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂. Avec 𝓐 = ∫𝟏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂 et 𝒖. 𝒂 = 𝟒 × 𝟒 = 𝟏𝟔
𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂 ≤ ∫𝟏 𝒇
𝟏+𝒙
𝒆 𝒆
⟺ 𝟏𝟔 𝒙 − 𝒍𝒏 𝟏 + 𝒙 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒙
𝟏 𝟏
𝟐
⟺ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝒍𝒏 𝟏 + 𝒆 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝟐 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏 Or 𝒍𝒏𝟐 − 𝒍𝒏 𝟏 + 𝒆 = 𝒍𝒏
𝟏+𝒆
𝟐
D’où : 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏 + 𝟏𝟔𝒍𝒏 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏
𝟏+𝒆

CORRECTION EXAMEN 9 : Bac D Session normale 2009


Exercice 1
1) Représentons graphiquement le nuage de points associé à la série statistique double(x ; y)
y
(D)
70

65

60

G
55

50

45

40
360 410 460 510 560 610 660 710 760 810 860 910 x

Tableau de calcul
𝒙𝒊 350 380 500 450 580 650 700 3610
𝒚𝒊 40 45 50 55 60 65 70 385
𝒙𝒊 𝟐 122500 144400 250000 202500 336400 422500 490000 1968300
𝒚𝒊 𝟐 1600 2025 2500 3025 3600 4225 4900 21875
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 14000 17100 25000 24750 34800 42250 49000 206900
𝟐 − 𝒂)Calculons le chiffre d’affaires moyen 𝑿
𝒏
𝟏 𝟑𝟔𝟏𝟎
𝑿= 𝒙𝒊 =
𝒏 𝟕
𝒊=𝟏
b) Calculer le coût moyen de production 𝒀
𝒏
𝟏 𝟑𝟖𝟓
𝒀= 𝒚𝒊 = = 𝟓𝟓
𝒏 𝟕
𝒊=𝟏
3 a) Vérifions qu’un arrondi à l’entier de la 𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 de la série statistique est égale à 𝟏𝟏𝟗𝟑
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𝟕 𝑿𝒊 ×𝒀𝒊 𝟐𝟎𝟔𝟗𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟏𝟎 𝟖𝟑𝟓𝟎
𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 = 𝒊=𝟏 𝟕 −𝑿×𝒀= − × 𝟓𝟓 = = 𝟏𝟏𝟗𝟐, 𝟖𝟓𝟕 Alors 𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 ≈ 𝟏𝟏𝟗𝟑
𝟕 𝟕 𝟕
b) Justifions l’existence d’un ajustement linéaire entre x et y
𝒏 𝑿𝒊
𝟐
𝟏𝟗𝟔𝟖𝟑𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟏𝟎 𝟐 𝟕𝟒𝟔𝟎𝟎𝟎
𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝑿𝟐 = − = = 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒, 𝟒𝟖𝟗𝟖 Alors 𝑽 𝑿 ≈ 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒, 𝟓
𝟕 𝟕 𝟒𝟗
𝒏
𝒀𝒊 𝟐 𝟐𝟏𝟖𝟕𝟓 𝟕𝟎𝟎
𝑽 𝒀 = − 𝒀𝟐 = − 𝟓𝟓 𝟐
= = 𝟏𝟎𝟎
𝒏 𝟕 𝟕
𝒊=𝟏
𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 𝟏𝟏𝟗𝟑
𝒓= = = 𝟎, 𝟗𝟔𝟔𝟖𝟕
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒, 𝟓 × 𝟏𝟎𝟎
𝟎, 𝟖𝟕 ≤ 𝒓 ≤ 𝟏 : il existe une forte corrélation entre les deux variables 𝑿 et 𝒀
On peut donc faire un ajustement linéaire entre les variables 𝑿 et 𝒀
4 a) Déterminons une équation de la droite ∆ d’ajustement de y en fonction de x par la méthode des moindre carrés
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟏𝟏𝟗𝟑
𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = = 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑 et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒,𝟓
𝟑𝟔𝟏𝟎
𝒃 = 𝟓𝟓 − 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑 × = 𝟏𝟒, 𝟓𝟖𝟖
𝟕
Alors 𝑫𝒚 𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑𝒙 + 𝟏𝟒, 𝟓𝟖𝟖
𝒙
𝒃) Tracer la droite ∆
𝟓 −En utilisant la droite ∆ , calculons lecoût de production de l’entreprise Ivoirbois de l’année 2007 si 𝑿 = 𝟖𝟎𝟎𝑴.
𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑 × 𝟖𝟎𝟎 + 𝟏𝟒, 𝟓𝟖𝟖 = 𝟕𝟕, 𝟐𝟐𝟖 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔
Exercice 2
𝟏 − Représentation sur l’axe des abscisses les termes 𝑼𝟎 ; 𝑼𝟏 ; 𝑼𝟐 et 𝑼𝟑 de la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ

y
3

1
(D)

-1 0 1 2 3 4 x
u0 u1 u2 u 3u 4
y=x
-1

𝟓
𝟐 − 𝒂) Démontrons par récurrence que la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ est majorée par
𝟐
𝟓
Cela revient à montrer que ∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 <
𝟐
𝟓
On a : 𝒖𝟎 = 𝟎 alors 𝒖𝟎 < ; la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
𝟐
𝟓 𝟓
Supposons que ∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 < et montrons que 𝒖𝒌+𝟏 <
𝟐 𝟐
𝟓 𝟑 𝟑 𝟓 𝟑 𝟑 𝟑 𝟓 𝟑
∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 < ⟹ 𝑼𝒌 < × ⟹ 𝑼𝒌 + 𝟏 < + 𝟏 ⟹ 𝑼𝒌 + 𝟏 ≤ ⟹ ; or 𝑼𝒌+𝟏 = 𝑼𝒌 + 𝟏
𝟐 𝟓 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓
𝟓
Alors ∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌+𝟏 ≤
𝟐
𝟓 𝟓
En conclusion∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 ≤ . Par conséquent la suite 𝒖 est majorée par
𝟐 𝟐
𝒃) Démontrons que la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ converge
𝟓
Toute suite majorée et croissante converge. Or la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ est majorée par
𝟐
Démontrons que la suite 𝒖 est croissante.
𝟑 𝟐 𝟐 𝟓 𝟓
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝑼𝒏 + 𝟏 − 𝒖𝒏 = − 𝑼𝒏 + 𝟏 = − 𝒖𝒏 Or d’après la question précédente ∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 <
𝟓 𝟓 𝟓 𝟐 𝟐
𝟓 𝟓 𝟐 𝟓
Alors −𝒖𝒏 > − ⟹ − 𝒖𝒏 > 0 Donc − 𝒖𝒏 > 0
𝟐 𝟐 𝟓 𝟐
𝟐 𝟓
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = − 𝒖𝒏 > 0 D’où la suite 𝒖 est croissante
𝟓 𝟐
𝟓 𝟓
La suite 𝒖 est une suite croissante et majorée par , elle converge vers
𝟐 𝟐
𝟑 − 𝒂) Démontrons que la suite 𝑽𝒏 𝒏∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
𝟓 𝟓 𝟑 𝟓 𝟑 𝟑 𝟑 𝟓 𝟑
𝒗𝒏 = 𝒖 𝒏 − alors 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏+𝟏 − = 𝑼𝒏 + 𝟏 − = 𝒖𝒏 − = 𝒖𝒏 − = 𝒗𝒏
𝟐 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓

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𝟑 𝟑 𝟓 𝟓
𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 alors 𝑽𝒏 𝒏∈ℕ est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝒖𝟎 − = −
𝟓 𝟓 𝟐 𝟐
𝒃) Exprimons 𝑽𝒏 puis 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏
𝟑 𝟓
𝑽𝒏 𝒏∈ℕ est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝒗𝟎 = − alors 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × 𝒒𝒏
𝟓 𝟐
𝟓 𝟑 𝒏
Donc : ∀ 𝒏 ∈ 𝑵, 𝑽𝒏 = −
𝟐 𝟓
𝟓 𝟓 𝟓 𝟑 𝒏
𝒗𝒏 = 𝒖𝒏 − alors 𝑼𝒏 = 𝑽𝒏 + ∀ 𝒏 ∈ 𝑵, 𝑼𝒏 = 𝟏−
𝟐 𝟐 𝟐 𝟓
𝒄) Déterminer la limite de 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ
𝟓 𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑼𝒏 = car 𝟎< <1
𝟐 𝟓
Problème
Dans les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = 𝟏 − 𝒙 ⟺ 𝒙 = 𝟏 − 𝑿: 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒙 ⟶ −∞; 𝑿 → +∞ et 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒙 →
+∞; 𝑿 → −∞
Partie A
𝟏 − 𝒂) Justifions que la limite de 𝒈 en +∞ est −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 − 𝒙 𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆𝑿 − 𝟏 = −𝟏 car 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆𝑿 = 𝟎
Alors : 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒈(𝒙) = −𝟏
𝒃) Déterminons la limite de 𝒈 en −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒈(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 − 𝒙 𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿𝒆𝑿 − 𝟏 = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆𝑿 = 𝟎
Alors : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒈(𝒙) = +∞
𝟐 − 𝒂) Démontrons que, pour tout 𝒙 élément de ℝ, 𝒈′ 𝒙 = 𝒙 − 𝟐 𝒆𝟏−𝒙
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈′ 𝒙 = 𝟏 − 𝒙 𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 ′ = 𝟏 − 𝒙 ′ 𝒆𝟏−𝒙 + 𝟏 − 𝒙 𝒆𝟏−𝒙 ′ − 𝟏′ = −𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 − 𝒙 𝒆𝟏−𝒙
Donc : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈′ 𝒙 = 𝒙 − 𝟐 𝒆𝟏−𝒙
𝒃) Etudions les variations de 𝒈
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝟏−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒈′ (𝒙) est celui de 𝒙 − 𝟐
- ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟐 ,𝒈′ (𝒙) < 0 alors 𝒈 est strictement décroissante sur −∞; 𝟐
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ 𝒈′ (𝒙) > 0 alors 𝒈 est strictement croissante sur 𝟐; +∞
Tableau de variation de 𝒈
𝒙 −∞ 2 +∞
𝒈′ 𝒙 − 0 +
+∞ 1 −𝟏
𝒈 𝒙 − 1+
𝑒

. 𝟑 − 𝒂) Démontrons que l’équation 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶


∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟐 , 𝒈 est continue et strictement décroissante alors 𝒈 réalise une bijection de −∞; 𝟐 vers 𝒈 −∞; 𝟐 =
− −𝟏 + 𝒆−𝟏 ; +∞ or 𝟎 ∈ − −𝟏 + 𝒆−𝟏 ; +∞ donc l’équation 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 sur −∞; 𝟐
Et ∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ 𝒈 admet un maximum égal à – 𝟏. Alors ∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ , 𝒈 𝒙 < −1
En conclusion : l’équation 𝒙 ∈ ℝ, 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶
𝒃) Justifier que : 𝟎, 𝟒 < 𝛼 < 0,5
𝒈 𝟎, 𝟒 = 𝟏 − 𝟎, 𝟒 𝒆𝟏−𝟎,𝟒 − 𝟏 = 𝟎, 𝟎𝟗𝟑𝟐𝟕 et 𝒈 𝟎, 𝟓 = (𝟏 − 𝟎, 𝟓)𝒆𝟏−𝟎,𝟓 − 𝟏 = −𝟎, 𝟏𝟕𝟓
𝒈(𝟎, 𝟒) et 𝒈(𝟎, 𝟓) sont de signes contraires alors 𝟎, 𝟒 < 𝛼 < 0,5
𝟒 − En déduisons que : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
- ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ ,𝒙 < 𝛼 alors 𝒈(𝒙) > 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante sur −∞; ∝ et de plus 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; 𝟐 ,𝒙 > 𝛼 alors 𝒈(𝒙) < 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante sur ∝; 𝟐 et de plus 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc : ∀ 𝒙 ∈ ∝; 𝟐 , 𝒈(𝒙) < 0
∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ 𝒈 admet un maximum égal à – 𝟏. Alors ∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ , 𝒈 𝒙 < −1
Donc : ∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
Partie B
𝟏 − Déterminons la limite de 𝒇 en −∞ et en +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏 − 𝑿 𝒆𝑿 − 𝟏 − 𝑿 + 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆𝑿 − 𝑿𝒆𝑿 + 𝑿 + 𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
=𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿𝒆𝑿 −𝟏+ + = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿𝒆𝑿 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ =𝟎
𝑿 𝒆𝑿 𝑿𝒆𝑿 𝑿 𝒆𝑿
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞
𝒙→−∞

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𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦 𝟏 − 𝑿 𝒆𝑿 − 𝟏 − 𝑿 + 𝟐 = 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝑿 − 𝑿𝒆𝑿 + 𝑿 + 𝟏 = −∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑿→−∞ 𝑿→−∞
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝒆 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝑿→−∞ 𝑿𝒆
𝑿 𝑿
=𝟎
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞
𝒙→+∞
𝟐 − 𝒂) Démontrons que 𝒇 est une primitive de 𝒈
𝒇 est une primitive de 𝒈 si et seulement si 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙)
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 ′ = 𝒙′ 𝒆𝟏−𝒙 + 𝒙 𝒆𝟏−𝒙 ′ + −𝒙 + 𝟐 ′ = 𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 = 𝟏 − 𝒙 𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 = 𝒈(𝒙)
D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙) donc 𝒇 est une primitive de 𝒈
𝒃) Etudions les variations de 𝒇
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙), alors le signe de 𝒇′ (𝒙) dépend du signe de 𝒈(𝒙)
- ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒇′(𝒙) > 0 alors 𝒇 est strictement croissante sur −∞; ∝
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒇′(𝒙) < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante sur 𝜶; +∞
Dressons le tableau de variation de 𝒇
𝒙 −∞ ∝ +∞
𝒇′ 𝒙 + 0 −
𝑓 ∝
𝒇 𝒙
−∞ −∞

𝟑 − 𝒂) Démontrons que la droite 𝑫 d’équation 𝒚 = −𝒙 + 𝟐 est une asymptote oblique à 𝓒 en +∞


𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 − (— 𝒙 + 𝟐) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝟏−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 𝟏 − 𝑿 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝑿 − 𝑿𝒆𝑿 = 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑿→−∞ 𝑿→−∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝟎 alors la droite 𝑫 d’équation 𝒚 = −𝒙 + 𝟐 est une asymptote oblique à 𝓒 en +∞
𝒃) Etudions la position relative de 𝑫 et 𝓒
𝒇 𝒙 − 𝒚 = 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 − — 𝒙 + 𝟐 = 𝒙𝒆𝟏−𝒙
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝟏−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇 𝒙 — 𝒙 + 𝟐 est celui de 𝒙
- ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟎 ,𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 alors 𝓒 est en dessous de 𝑫
- ∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors 𝓒 est au dessus de 𝑫
𝟒 − Démontrons que 𝓒 admet en −∞ une branche parabolique de direction 𝑶𝑱
𝒇(𝒙) 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 𝟐 𝟐
𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝟏−𝒙 − 𝟏 + = 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝑿 − 𝟏 + = +∞
𝒙→−∞ 𝒙 𝒙→−∞ 𝒙 𝒙→−∞ 𝒙 𝑿→+∞ 𝟏−𝑿
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞ Alors 𝓒 admet en −∞ une branche parabolique de direction 𝑶𝑱
𝒙
𝟓 − Déterminons une équation de la tangente 𝑻 au point d’abscisse 1
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟏 ; 𝒇′ 𝟏 = −𝟏 𝒆𝒕 𝒇 𝟏 = 𝟐
𝑻 :𝒚 = −𝟏 𝒙 − 𝟏 + 𝟐 = 𝒙 Alors : 𝑻 :𝒚 = −𝒙 + 𝟑
𝟏
𝟔 − Démontrer que 𝒇 𝜶 = 𝟏 − 𝜶 +
𝟏−𝜶
𝟏
𝒇 𝜶 = 𝜶𝒆𝟏−𝜶 − 𝜶 + 𝟐 ; d’après la question 𝟑 − 𝒂) 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝑨 𝒈 𝜶 = 𝟏 − 𝜶 𝒆𝟏−𝜶 − 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒆𝟏−𝜶 =
𝟏−𝜶
𝟏 𝜶 𝟏 𝟏
𝒇 𝜶 = 𝜶× −𝜶+𝟐 = − 𝜶 + 𝟐 = −𝟏 + −𝜶+𝟐 =𝟏−𝜶+
𝟏−𝜶 𝟏−𝜶 𝟏−𝜶 𝟏−𝜶
𝟏
D’où : 𝒇 𝜶 = 𝟏 − 𝜶 +
𝟏−𝜶
𝟕 − Justifions que, pour tout nombre réel 𝒙, 𝒇 −𝒙 + 𝟐 = 𝒆𝒙−𝟏 𝒇(𝒙)
𝒙
𝒇 −𝒙 + 𝟐 = −𝒙 + 𝟐 𝒆𝟏−(−𝒙+𝟐) − (−𝒙 + 𝟐) + 𝟐= −𝒙 + 𝟐 𝒆−𝟏+𝒙 + 𝒙 = 𝒆−𝟏+𝒙 −𝒙 + 𝟐 + = 𝒆𝟏−𝒙 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐
𝒆−𝟏+𝒙
Or 𝒇 𝒙 = 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 alors : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 −𝒙 + 𝟐 = 𝒆𝒙−𝟏 𝒇(𝒙)
𝟖 − Démontrons que si 𝜷 est l’une des solutions de l’équation 𝒇 𝒙 = 𝟎 alors – 𝜷 + 𝟐 est l’autre solution
D’après la question précédente, ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 −𝒙 + 𝟐 = 𝒆𝒙−𝟏 𝒇(𝒙) alors si 𝜷 est solution de l’équation 𝒇 𝒙 = 𝟎 ; on a :
𝒇 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒇 𝜷 = 𝟎 ; donc : 𝒇 −𝜷 + 𝟐 = 𝒆𝜷−𝟏 𝒇 𝜷 = 𝟎 ⟺ 𝒇 −𝜷 + 𝟐 = 𝟎
𝒇 −𝜷 + 𝟐 = 𝟎 alors : – 𝜷 + 𝟐 est solution de l’équation 𝒇 𝒙 = 𝟎
𝟗 − Traçons 𝑫 , 𝑻 et 𝓒 . 𝑶𝒏 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒂 𝜶 = 𝟎, 𝟒 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟐, 𝟓

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y
(T)
3
(D)

-2 -1 0 1 2 3 4 x

-1 (Cf)

-2

Partie C
𝟏 − Calculons 𝓐 𝝀 à l’aide d’une intégration par parties
𝝀 𝝀 𝝀
𝓐 𝝀 = ∫𝟎 𝒇 𝒙 − 𝒚 𝒅𝒙 𝒖. 𝒂=𝟐 × 𝟐 ∫𝟎 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 − (−𝒙 + 𝟐) 𝒅𝒙 = 𝟒 ∫𝟎 𝒙𝒆𝟏−𝒙 𝒅𝒙
𝒖 𝒙 =𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝝀 𝝀 𝝀
Posons : 𝟏−𝒙 ; on a Alors : 𝓐 𝝀 = 𝟒 −𝒙𝒆𝟏−𝒙 + 𝟒 ∫𝟎 𝒆𝟏−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟒 (−𝒙 − 𝟏)𝒆𝟏−𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆 𝒗 𝒙 = −𝒆𝟏−𝒙 𝟎 𝟎

𝓐 𝝀 = 𝟒 −𝝀 − 𝟏 𝒆𝟏−𝝀 + 𝟒𝒆
𝟐 − Déterminons la limite de 𝓐 𝝀 lorsque 𝝀 tend vers +∞
𝝀
𝝀 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒆𝝀
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝟒 −𝝀 − 𝟏 𝒆𝟏−𝝀 + 𝟒𝒆 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ −𝟒𝒆 × 𝝀 + + 𝟒𝒆 = 𝟒𝒆 𝒄𝒎𝟐 car 𝟏
𝒆 𝒆𝝀
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒆𝝀
𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝓐 𝝀 = 𝟒𝒆 𝒄𝒎
𝝀→+∞

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