Collection Lion Exo 2018-2019
Collection Lion Exo 2018-2019
Collection Lion Exo 2018-2019
ln 𝑥
lim 1 − =1
𝑥→+∞ 𝑥
𝑏
𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 𝑏 − 𝐹 𝑎
𝑎
En effet, construire l’activité mathématique de chaque élève pendant toute séance, gérer la tension entre l’attendu du
programme et l’exigence du socle commun, différencier en fonction des acquis, des rythmes et des besoins des élèves, sont
autant d’objectifs que tout enseignant doit se donner aujourd’hui mais qui ne se réalisent pas facilement.
Or les pistes nouvelles que les auteurs ont ouvertes en cheminant côte à côte sont d’une grande pertinence et véritablement
de nature à avancer efficacement sur toutes ces questions de fond, vrais enjeux de l’enseignement d’aujourd’hui. Chose rare,
toutes ces pistes sont décrites minutieusement, les choix réalisés analysés finement, les raisons de tel ou tel questionnement
élève pesées, les réactions d’élève pointées. La réflexion du lecteur en est d’autant mieux sollicitée, sa capacité à construire
ou reconstruire à sa main, à effectuer des transferts, d’autant mieux stimulée.
Construire un projet personnel en phase avec les objectifs de l’enseignement d’aujourd’hui est, nous le savons, un vrai
défi qu’il faut relever quotidiennement. Mais nous sommes sûrs que vous trouverez dans
« La collection lion exo » des éléments précieux pour vous y aider
La seconde partie de « la collection lion exo » est consacrée aux neuf derniers sujets entièrement corrigés du
baccalauréat (2017, 2016, 2015, 2014,2013, 2012, 2011, 2010 et 2009)
Nous exprimons notre gratitude à tous ceux qui ont apporté leur appui matériel et financier pour la réalisation de cette
Collection. Nous remercions l’ensemble de nos collègues pour leurs encouragements, leurs conseils, leur soutien et leurs
contributions de toutes sortes.
Enfin, nous espérons que « la collection lion exo » répondra à l’attente et aux besoins des utilisateurs
(professeurs et élèves). Afin d’en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec reconnaissance les remarques,
les critiques et les suggestions qu’ils voudront bien nous faire et, par avance, nous les en remercions.
32 BP 42 Abidjan 32
(00225): 01 02 11 66 54 / 06 79 75 14 / 08 21 16 60
Email : christophersanoe@gmail.com
PREMIERE PARTIE
I LIMITES ET CONTINUITE 4
II DERIVEES ET PRIMITIVES 12
III FONCTION LOGARITHME NEPERIEN 23
FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENNE 36
IV FONCTION EXPONENTIELLE ET PUISSANCE
V CALCUL INTEGRAL 46
VI SUITES NUMERIQUES 60
VII EQUATIONS DIFFERENTIELLES 73
VIII PROBABILITES 84
IX NOMBRES COMPLEXES 105
X STATISTIQUES 124
TEXTES AU BAC 132
DEUXIEME PARTIE
LES HUIT DERNIERS SUJETS DU BAC 139
LES CORRIGES DES HUIT DERNIERS SUJETS
153
DU BAC
Introduction
Une fonction étant définie, on peut (théoriquement) calculer l’image 𝑓(𝑎) d’un élément 𝑎 de son ensemble de définition.
Toutefois, dans la pratique, on ne connaîtra 𝑎 que par une valeur approchée. Il n’y a aucune raison à priori de penser que
l’image d’une valeur approchée de 𝑎est une image approchée utilisable de 𝑓(𝑎). C’est pourquoi il est important de connaître
le comportement de la fonction lorsque𝑥 se rapproche de 𝑎. De même pour connaître l’évolution future de phénomènes
modélisés par des fonctions, il peut être intéressant d’envisager le comportement de ces fonctions lorsque la variable 𝑥
devient très grande.
Les préoccupations concernant les notions de limites remontent à l’antiquité. Ces préoccupations furent celles des
philosophes (Aristote (384-322)) autant que celles des mathématiciens. On retrouve ces problèmes tout au long de l’histoire
des mathématiques, mais il fallut attendre le XIX è siècle pour que les recherches qui fondèrent solidement les
mathématiques conduisent à une définition correcte de la notion de limite (Bolzano (1781-1848)) Cauchy (1789- 1857),
Abel (1802-1829), Riemann (1826-1866).
L’émergence du concept de limite fut longue et malaisée, contrariée par les difficultés associées aux notions d’infini,
d’infiniment petit et d’infiniment grand.
« L’infini, plus qu’aucune autre question jusqu’ici, a profondément ému l’âme de l’homme ; l’infini ; plus peut être
qu’aucune autre idée, a exercé une action stimulante et féconde sur son entendement. Mais aussi l’infini, plus
aucune autre notion, a besoin d’être élucidé. » Hilbert, « sur l’infini », 4juin 1925.
FICHE DE COURS
I) Limites et continuité en a
I-1Définiion :
soit une fonction 𝑓 d’ensemble de définition 𝒟𝑓 et deux nombres réels 𝑎 et 𝑙.
On dit que 𝑙 est la limite de 𝑓(𝑥) quand 𝑥 tend vers 𝑎, si la distance entre 𝑓(𝑥) et 𝑙 devient aussi petite que l’on veut lorsque 𝑥
élément de 𝒟𝑓 est de plus en plus proche de 𝑎.
On note : lim𝑥→𝑎 𝑓(𝑥) = 𝑙
Remarque : 𝑎 peu appartenir ou ne pas appartenir à 𝒟𝑓
I-2) Limite à gauche – Limite à droite
Soit 𝑎et𝑙 deux réels. 𝑓 est une fonction et 𝐷𝑓 son ensemble de définition.
Définition : On dit que𝑓 admet une limite à gauche en 𝑎égale à 𝑙 lorsque la restriction 𝑔 de
𝑓 à𝑫𝒇 ∩ −∞; 𝒂 admet en 𝑎 une limite égale à 𝑙.
On note : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒈(𝒙) = 𝒍.
<
On dit que𝑓 admet une limite à droite en 𝑎égale à 𝑙 lorsque la restriction 𝑔 de 𝑓 à
𝑫𝒇 ∩ 𝒂; +∞ admet en 𝑎 une limite égale à 𝑙.
On note : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒈(𝒙) = 𝒍.
>
Propriété
Soient 𝑎et 𝑙 deux nombres réels et 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I de ℝ.
Si 𝑎 ∉ 𝐼, alors on a : 𝑓 admet une limite 𝑙 en 𝑎 si et seulement si 𝑓 admet en 𝑎 une limite à
gauche et une limite à droite égale à 𝑙.
Donc : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝒍.
< >
Si 𝑎 ∈ 𝐼, 𝑓 admet une limite 𝑙 en 𝑎 si et seulement si 𝑓 admet en 𝑎 une limite à
gauche et une limite à droite égale à 𝑙.
Donc : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒇 𝒙 = 𝒇(𝒂)
< >
Théorème 1
Soit 𝑓 une fonction strictement monotone sur un intervalle I, alors 𝑓 réalise une bijection de I sur 𝑓(𝐼). Sa bijection réciproque 𝑓 −1
est une fonction continue et de même sens de variation que la fonction 𝑓.
Exercice 5
Dans chacun des cas suivants étudier la continuité de f en 𝑥0
3𝑥 2 −5𝑥−7
a) 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 − 5𝑥 − 7 , 𝑥0 = 2, b) 𝑓 𝑥 = 4 − 𝑥, 𝑥0 = 4; 𝑐) 𝑓 𝑥 = 8𝑥 3 −5𝑥+3 , 𝑥0 = 1
𝑥−4
𝑑) 𝑓 𝑥 = ; 𝑥 = −2
𝑥+2 0
Exercice 6
𝑥+2−2
𝑓 𝑥 = 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 2
Soit 𝑓 la fonction définie par : 1 2
𝑥−2
3
Etudier la continuité de 𝑓 en 2.
𝑓 𝑥 = 4
𝑥 −4 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 2
Exercice 7
Dans chacun des cas suivants, déterminer 𝑎 pour que 𝑓 soit continue en 𝑥0
𝑥2 − 1 𝑥2 − 𝑥 + 1 − 𝑥
𝑓 𝑥 = , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ℝ∗ ; 𝑓 𝑥 = , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ℝ ∖ 1
𝑥 𝑥−1
𝑓 0 =𝑎 ; 𝑥0 = 0 𝑓 1 =𝑎 ; 𝑥0 == 1
Exercice 8
3x 2 +1−2
Soit la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ x−1
1) Calculer la limite de la fonction 𝑓 en 1.
2) En déduire une fonction 𝑔, prolongement par continuité de 𝑓 en 1.
Exercice 9
Sot 𝑓 la function numérique définie par:𝑓 𝑥 = 𝑥 3 + 𝑥 + 1
1) Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) Déterminer 𝑓( −1; 2 ).
3) Montrer que 𝑓 est une bijection de – 2; 3 sur un intervalle J à préciser.
4) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 a une unique solution réelle dans −1; 0
5) Déterminer une valeur approchée à 10−2 près de cette solution.
Exercice 10
3𝑥−2
Soit 𝑓 𝑥 = 1−𝑥
définie sur ℝ\{1}.
a) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
Interpréter graphiquement chaque résultat en termes d’asymptotes.
Exercice 11
𝑥 2 −3𝑥+3
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥−1
définie sur ℝ\{1} et 𝒞 sa courbe représentative.
𝑐
a) Trouver trois nombres 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que pour tout 𝑥 𝜖 ℝ\{1}; 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−1
b) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥 + 𝑏 et interpréter graphiquement le résultat.
c) Étudier la position de 𝒞 et la droite 𝒟 d’équation : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏.
Exercice 12
𝑥 3 −2𝑥 2 −1
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 +1
définie sur ℝ et 𝒞 sa courbe représentative.
𝑐𝑥 +𝑑
a) Trouver quatre nombre réels a, 𝑏 , 𝑐 et 𝑑 tels que pour tout nombre réel𝑥, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥 2 +1
b) En déduire que 𝒞 admet une asymptote dont on précisera l’équation.
Exercice13
Ecris sous la forme 𝑎𝑞 (𝑎 ∈ ℕ, 𝑞 ∈ ℚ)
3 3 5
25 4× 4×2 2 2× 8 4 4
𝑎) ; 𝑏) 6 ; 𝑐) ; 𝑑) 3 + 1875 + 243
5 2 5
128
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
1) Calculer les limites suivantes.
a) lim𝑥→+∞ ( 5𝑥 − 2 − 𝑥 + 1) ; lim𝑥→−∞ ( 5 − 𝑥 − 1 − 𝑥)
b) lim𝑥→−∞ ( 1 − 𝑥 + 2𝑥) ; lim𝑥→+∞ (𝑥 − 𝑥 2 + 1)
𝑥 2 +1−2
2) Calculer les limites en −∞ et en+∞ de la fonction 𝑓 définie par : 𝑓 𝑥 = 1−𝑥
.
Exercice 2
Dans chacun des cas suivants calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
3𝑥 2 +1+5𝑥 3𝑥 2 +1 𝑥− 𝑥 2 −3𝑥+1
a) 𝑓 𝑥 = ; b) 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 + 𝑥 − 𝑥 2 + 1; c) 𝑓 𝑥 = .; 𝑑) 𝑓 𝑥 =
3𝑥−1 4𝑥 2 +3 2𝑥+ 4𝑥 2 +𝑥
exercice 3
𝛼 𝑥 2 +𝛽
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = 𝑥 2 −𝛾
Déterminer les nombres réels𝛼, 𝛽, 𝛾 sachant que lim𝑥→1 𝑓(𝑥) = −2, lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim𝑥→0 𝑓(𝑥) = 1
Exercice 4
2𝑥 2 +3𝑥−2
Sot𝑓 la fonction numérique définie par:𝑓 𝑥 = 𝑥+3
et 𝒞𝑓 sa courbe representative dans un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
a) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition𝐷𝑓 .
b) Démontrer que 𝒞𝑓 admet une asymptote verticale dont vous préciserez une équation.
𝑐
c) Démontrer qu’il existe trois réels𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que pour tout 𝑥 𝜖 ℝ\{−3} 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥+3
d) En déduire que la droite (𝒟) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 3 est une asymptote oblique à 𝒞𝑓 .
Exercice 5
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥 3 + 4𝑥 2 + 6𝑥 + 1 définie sur ℝ
Démontrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ℝ.
Donner un encadrement de 𝛼 à 10−3 près.
Exercice 6
On considère la fonction : 𝑓: −1; +∞ → −4; +∞
𝑥 → 𝑥 2 + 2𝑥 − 3
1) Justifier que 𝑓 est une bijection.
2) Déterminer la bijection réciproque de 𝑓.
3) Etablir le tableau de variation de 𝑓 −1
4) Construire la représentation graphique de 𝑓, en déduire celle de 𝑓 −1 .
Exercice 3 :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝟑𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 (𝟏+ 𝟐 ) 𝒙 𝟏+ 𝟐 −𝒙 𝟏+ 𝟐 𝟏+ 𝟐 𝟏
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ − 𝟏 =−
𝟑𝒙−𝟏 𝟑𝒙−𝟏 𝒙(𝟑− ) 𝒙(𝟑− ) 𝟑− 𝟑
𝒙 𝒙 𝒙
𝟏 𝟏 𝟏
𝟏 𝟏 𝒙 𝟏+ 𝟐 𝒙 𝟏+ 𝟐 𝟏+ 𝟐 𝟏
𝒙 𝒙 𝒙
car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 =
𝒙𝟐 𝒙 𝒙(𝟑− ) 𝒙(𝟑− ) 𝟑− 𝟑
𝒙 𝒙 𝒙
𝒙+𝟐+ 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏 (𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏) 𝒙𝟐 +𝟒𝒙+𝟒−𝒙𝟐 +𝟑𝒙−𝟏 𝟕𝒙+𝟑
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =
𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏 (𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏 (𝒙+𝟐− 𝒙𝟐 −𝟑𝒙+𝟏
𝟑 𝟑
𝒙(𝟕+𝑿) 𝟕+𝑿 𝟕 𝟏 𝟐 𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ =𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = Car 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝟎
𝟐 𝟑 𝟏 𝟐 𝟑 𝟏 𝟐 𝒙𝟐 𝒙 𝒙
𝒙(𝟏+ + 𝟏− + 𝟐 𝟏+ + 𝟏− + 𝟐
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ (𝒙 + 𝟐 + 𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 + 𝟏)=𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐 + 𝒙𝟐 𝟏 − + =
𝒙 𝒙𝟐
𝟑 𝟏 𝟑 𝟏 𝟐 𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐 + 𝒙 𝟏− + =𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 + 𝟐 − 𝒙 𝟏− + = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙(𝟏 + + 𝟏− + = +∞
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐
Exercice 4:
𝒙 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒙
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒔𝒊𝒏𝒙 =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒙
𝒙
𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 + 𝐭𝐚𝐧 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 + =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =1 ; 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒔𝒊𝒏𝒙 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙 = 𝟏
𝒙 𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙
𝒔𝒊𝒏𝒙
𝐭𝐚𝐧 𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒙
c) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙
=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = × =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =1 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝒙 = 𝟏
𝒙 𝒙 𝒙𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙
𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝑿
d) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 =1
𝟐𝒙 𝟑𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟑𝒙 𝟐 𝟑𝒙 𝑿
𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒙 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝑿
e) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 =1
𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟓 𝟐𝒙 𝟓 𝟐𝒙 𝑿
𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝑿
f) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 =1
𝟓𝒙 𝟑𝒙 𝟓𝒙 𝟓 𝟑𝒙 𝟓 𝟑𝒙 𝑿
𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒙 𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟐 𝟏 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐𝒙
g) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 ( × × )=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × × =𝐥𝐢𝐦 × 𝒕𝒂𝒏𝟓𝒙 𝟓 = car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =
𝐭𝐚𝐧 𝟓𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝟓𝒙 𝟓𝒙 𝟐𝒙 𝒕𝒂𝒏𝟓𝒙 𝒙→𝟎 𝟓 𝟐𝒙
𝟓𝒙
𝒕𝒂𝒏𝟓𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝟓𝒙
sin 𝑥 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒙
h) lim𝑥→0 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 × =1 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 = 𝟏
𝑥 cos 2𝑥 𝒙 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒙
Exercice 5 :
𝒇 est continue en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒙𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 )
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 (𝟑𝒙𝟐 − 𝟓𝒙 − 𝟕 )=𝟑 × 𝟐𝟐 − 𝟓 × 𝟐 − 𝟕=𝟏𝟐 − 𝟏𝟎 − 𝟕 = −𝟓 et 𝒇 𝟐 = −𝟓
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𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟐 = −𝟓 Alors 𝒇 est continue en 2
Ou bien 𝒇 est une fonction polynôme, elle est continue en tout élément de ℝ en particulier en 2.
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝟒 − 𝒙= 𝟒 − 𝟒=0 et 𝒇 𝟒 = 𝟎 alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟒 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟒 = 𝟎 Alors 𝒇 est continue en 4
𝟑𝒙𝟐 −𝟓𝒙−𝟕 𝟑×𝟏𝟐 −𝟓×𝟏−𝟕 𝟑 𝟑 𝟑
c) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 = =− et 𝒇 𝟏 = − alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇 𝒙 = 𝒇 𝟏 = − Alors 𝒇 est continue en 1
𝟖𝒙𝟑 −𝟓𝒙+𝟑 𝟖×𝟏𝟑 −𝟓×𝟏+𝟑 𝟐 𝟐 𝟐
d) 𝑫𝒇 = 𝒙 ∈ ℝ/𝒙 + 𝟐 ≠ 𝟎 . On a : 𝑫𝒇 = ℝ ∖ −𝟐 − 𝟐 ∉ 𝑫𝒇 alors 𝒇 n’est pas continue en -2
Exercice 6
𝒙+𝟐−𝟐 ( 𝒙+𝟐−𝟐)( 𝒙+𝟐+𝟐) 𝒙+𝟐−𝟒 𝒙−𝟐 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> =
𝒙−𝟐 (𝒙−𝟐( 𝒙+𝟐+𝟐) (𝒙−𝟐( 𝒙+𝟐+𝟐) (𝒙−𝟐( 𝒙+𝟐+𝟐) 𝒙+𝟐+𝟐 𝟒
1 3 1 3 3 1
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐< 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐< ( 𝑥 2 − )= 22 − =1 − =
4 4 4 4 4 4
𝟏
On a :𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐> 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟐< 𝒇(𝒙)=𝒇 𝟐 = . Alors 𝒇 est continue en 2.
𝟒
Exercice 7
𝒇 est continue en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒙𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 )
𝒙𝟐 −𝒙 𝒙(𝒙−𝟏)
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 (𝒙 − 𝟏)= -1 et 𝒇(𝟎) = 𝒂
𝒙 𝒙
Alors 𝒂 = −𝟏
𝒙𝟐 −𝒙+𝟏−𝒙 ( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏−𝒙)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙) 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏−𝒙𝟐 −𝒙+𝟏
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙)=𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 =𝐥𝐢𝐦 =𝐥𝐢𝐦 =
𝒙−𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙) 𝒙→𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙) 𝒙→𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙)
−𝟏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦 =− et 𝒇 𝟏 = 𝒂 Alors 𝒂=−
𝒙→𝟏 𝒙𝟐 −𝒙+𝟏+𝒙 𝟐 𝟐
Exercice 8
L’ensemble de définition de 𝒇 est 𝑫𝒇 = 𝒙 ∈ ℝ/𝒙 − 𝟏 ≠ 𝟎 . On a : 𝑫𝒇 = ℝ ∖ 𝟏
𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟐 𝟎
1) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 (𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒓é𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒅′ 𝒊𝒏𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 )
𝒙−𝟏 𝟎
𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟐 𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟐 ( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) 𝟑𝒙𝟐 +𝟏−𝟒 𝟑𝒙𝟐 −𝟑 𝟑 𝒙−𝟏 (𝒙+𝟏) 𝟑(𝒙+𝟏)
= = = == ==
𝒙−𝟏 (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) (𝒙−𝟏)( 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐) 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐
𝟑(𝒙 + 𝟏) 𝟔 𝟑
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 = =
𝒙→𝟏 𝒙→𝟏 𝟑𝒙𝟐 +𝟏+𝟐 𝟒 𝟐
𝟏 ∉ 𝑫𝒇
2) Ona : 𝟑 Donc 𝒇 admet un prolongement par continuité en 𝒙𝟎 =1. Soit 𝒈 la fonction numérique définie
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) =
𝒙≠𝟏 𝟐
𝒈 𝒙 =𝒇 𝒙 𝒔𝒊 𝒙 ≠ 𝟏
par: 𝟑 𝒈 ainsi définie est le prolongement par continuité de 𝒇 en 𝒙𝟎 =1
𝒈 𝟏 =
𝟐
Exercice 9
1) On a 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ ( 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟏) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙𝟑 = −∞
et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ ( 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟏) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝟑 = +∞
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 + 𝟏comme𝟑𝒙𝟐 + 𝟏 > 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ (∆< 𝟎); alors ∀ 𝒙 ∈ ℝ𝒇′ (𝒙) > 0. 𝒇 est continue et strictement
Tableau de variation
𝒙 −∞ +∞
𝒇′ 𝒙 +
+∞
𝒇(𝒙)
−∞
2)Déterminons 𝒇( −𝟏; 𝟐 )
𝒇 est une fonction continue et strictement croissante sur −𝟏; 𝟐 alors 𝒇 −𝟏; 𝟐 = 𝒇 −𝟏 ; 𝒇(𝟐) = −𝟏; 𝟏𝟏
3) Montrons que 𝒇 est une bijection de – 𝟐; 𝟑 sur un intervalle J à préciser
𝒇 est une fonction continue et strictement croissante sur – 𝟐; 𝟑 alors 𝒇 est une bijection de – 𝟐; 𝟑 vers 𝒇 −𝟐; 𝟑 = 𝒇 −𝟐 ; 𝒇 𝟑
= −𝟗; 𝟑𝟏 .Donc 𝑱 = −𝟗; 𝟑𝟏
4) ∀ 𝒙 ∈ −𝟏; 𝟎 , 𝒇 est une fonction continue et strictement croissante alors 𝒇 est une bijection de – 𝟏; 𝟎 vers
𝒇 −𝟏; 𝟎 = 𝒇 −𝟏 ; 𝒇(𝟎) = −𝟏; 𝟏 or Or 𝟎 ∈ −𝟏; 𝟏 . Il existe donc un unique nombre réel 𝜶 tel que : 𝒇 𝜶 = 𝟎 sur −𝟏; 𝟎 .
5) Déterminons une valeur approchée à 𝟏𝟎−𝟐 près de cette solution
Pour donner un encadrement de 𝜶, on utilise la méthode de balayage
Recherche d’un encadrement de 𝜶 par deux décimaux consécutifs d’ordre 1
𝒙 -1 -0,9 -0,8 -0,7 -0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1 0
𝒇(𝒙) - - - - + + + + + + +
On obtient : −𝟎, 𝟕 < 𝛼 < −0,6 et −𝟎, 𝟔— −𝟎, 𝟕 = 𝟎, 𝟏
Introduction
Des techniques empiriques d’approximations de longueurs de courbes, d’aires ou de volumes étaient utilisées par
Archimède et Eudoxe. Les recherches foisonnantes du XIIe siècle introduisent de nouvelles notions (vitesse instantanée,
direction d’un mobile sur sa trajectoire, problèmes d’extremums….) qui provoquent la classification de ces anciennes
techniques et aboutissent aux notions de différentielle et de dérivée. Citons entre autres les travaux de Descartes (1596-
1650),PASCAL (1623-1662)FERMAT (1601-1665), et surtout NEWTON (1642-1727) et LEIBNIZ(1646-1716) qui travaillant
indépendamment découvrent les mêmes résultats et méthodes, mais deux formes radicalement différentes, qui s’opposèrent
au cours des siècles. D’Alembert (1717-1783) clarifie le rôle fondamental des limites dans la dérivation. Enfin, en 1821, les
fondements du calcul différentiel figurent pour la première fois dans les ouvrages d’enseignement de CAUCHY.
Pour préciser le comportement de la fonction f pour les valeurs de 𝑥 voisines d’un réel a, on peut tenter une comparaison de
𝑓 avec des fonctions connues (et en premier lieu, des fonctions du premier degré) prenant la même valeur que 𝑓en 𝑎.
L’étude de l’erreur commise dans ce processus d’approximation conduit à la notion de meilleure approximation affine et à
celle de nombre dérivé, puis à celle de fonction dérivée.
FICHE DE COURS
II-1) DERIVATION
II-1-1) Dérivabilité en a
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎. On dit que 𝑓 est dérivable en 𝑎 si a une limite finie 𝑙 en
𝒙−𝒂
𝑎.
Cette limite 𝑙 est appelée nombre dérivé de 𝑓 en a et est notée 𝑓 ′ 𝑎
II-1-2) Dérivabilité à gauche, dérivabilité à droite en 𝒂
Définition :
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On dit que 𝑓 est dérivable à gauche en 𝒂, si : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 existe et est finie. Cette limite est appelée le nombre
< 𝒙−𝒂
dérivée de 𝑓 à gauche en a.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On note : 𝒇′ 𝒈 𝒂 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂
< 𝒙−𝒂
La droite passant par 𝑨 𝒂, 𝒇(𝒂) et de coefficient directeur 𝒇′ 𝒈 𝒂 est appelée la tangente à gauche à la courbe
représentative de 𝑓 au point 𝐴.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On dit que 𝑓 est dérivable à droite en 𝒂si : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 existe et est finie. Cette limite est appelée le nombre
> 𝒙−𝒂
dérivée de 𝑓 à droite en a.
𝒇 𝒙 −𝒇(𝒂)
On note : 𝒇′ 𝒅 𝒂 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝒂 𝒙−𝒂
>
La droite passant par 𝑨 𝒂, 𝒇(𝒂) et de coefficient directeur 𝒇′ 𝒅 𝒂 est appelée la tangente à droite à la courbe
représentative de 𝑓 au point 𝐴.
Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎.
𝑓 est dérivable en 𝑎 si et seulement si 𝑓 est dérivable à gauche en 𝑎, dérivable à droite en 𝑎 et 𝒇′ 𝒈 𝒂 = 𝒇′ 𝒅 𝒂
Dérivabilité et continuité en 𝒂
Si une fonction est dérivable en a, alors elle est continue en 𝑎. la réciproque est fausse : une fonction peut être continue en 𝑎
sans être dérivable en a
Équation de la tangente (T) en un point A (𝒂 ;𝒇(𝒂))
Une équation de la tangente (T) est donc : 𝑦 − 𝑓(𝑎) = 𝑓’(𝑎)(𝑥 − 𝑎)
Remarque : Lorsque 𝑓 ′ 𝑎 = 0, la tangente à 𝒞 au point 𝑎 est parallèle à l’axe des abscisses.
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Tangente verticale
Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I contenant 𝑎.
𝑓 𝑥 −𝑓(𝑎)
Lorsque la limite à droite ou la limite à gauche en 𝑎 de la fonction 𝑥 ↦ 𝑥−𝑎
est infinie, la courbe représentative de 𝑓
𝑎
admet une demi tangente verticale au point 𝐴 𝑓(𝑎)
.
II-1-3) Dérivabilité sur un intervalle
Définition :Soit 𝑓 une fonction.
- Si 𝑓 est définie sur 𝑎; 𝑏 , on dit que 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 si 𝑓 est dérivable en tout point de 𝑎; 𝑏
- Si 𝑓 est définie sur 𝑎; 𝑏 , on dit que 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 si 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝑎; 𝑏 et
dérivable à droite en 𝑎 et dérivable à gauche en 𝑏.
II-1-4) Fonction dérivée
Soit 𝑓une fonction.
L’ensemble des nombres réels en lesquels 𝑓 est dérivable est appelé ensemble de dérivabilité de 𝑓.
La fonction 𝑥 ⟼ 𝑓′ 𝑥 est appelé dérivée (ou fonction dérivée) de 𝑓.
CALCUL DE DERIVEES
Dérivée de la composée de deux fonctions
Théorème
Soit 𝑢 une fonction dérivable sur un intervalle K et 𝑣 une fonction dérivable sur un intervalle contenant 𝑢(𝐾). La fonction
𝑣 ∘ 𝑢 est dérivable sur 𝐾 et on a : 𝑣 ∘ 𝑢 ′ = 𝑢′ × 𝑣′ ∘ 𝑢 .
Dérivée de la réciproque d’une fonction
Propriété
Soit 𝑓 une fonction dérivable, strictement monotone sur un intervalle K, tel que ∀𝑥 ∈ 𝐾, 𝑓′ 𝑥 ≠ 0.
La fonction f réalise une bijection de K vers 𝑓 𝐾 .
1
La bijection réciproque 𝑓 −1 est dérivable sur f(K) et on a : 𝑓 −1 ′ =
𝑓′ ∘𝑓−1
III PRIMITIVES
Définition : Soit𝑓 une fonction définie sur un intervalle 𝐾.
On appelle primitive de 𝑓 sur 𝐾 toute fonction 𝐹 de 𝐾 vers ℝ telle que, pour tout élément x de k 𝐹’(𝑥) = 𝑓(𝑥).
Propriété :Si 𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐾 alors 𝑓admet une primitive sur 𝐾.
Ensemble des primitives d’une fonction
Propriété 1 : Soit 𝑓une fonction admettant une primitive 𝐹 sur intervalle 𝐾.
Pour tout nombre réel 𝑐, la fonction 𝑥 ⟼ 𝐹 𝑥 + 𝑐est une primitive de 𝑓 sur 𝐾.
Toute primitive de 𝑓 sur 𝐾 est de la forme 𝑥 ⟼ 𝐹 𝑥 + 𝑐, où 𝑐 ∈ ℝ.
Propriété 2
Soit𝑓 une fonction admettant une primitive sur un intervalle 𝐾.𝑦0 un nombre réel et 𝑥0 un élément de 𝐾. Il existe une seule
primitive de 𝑓 sur 𝐾 et une seule qui prend la valeur 𝑦0 en 𝑥0 .
Primitives des fonctions usuelles
𝒙⟼𝒂 𝒙 ⟼ 𝒙𝒏 𝟏 𝟏 𝒙 ⟼ 𝒙𝒓 𝟏
Fonction f 𝒙⟼ 𝒙⟼ 𝒙 ⟼ 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒙 ⟼ 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒙⟼
(𝒂 ∈ ℝ) (𝒏 ∈ ℕ) 𝒙𝒏 𝒙 (𝒓 ∈ ℚ\{−𝟏}) 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙
𝒙𝒏+𝟏 𝟏 𝒙𝒓+𝟏
Primitive F de f 𝒂𝒙 + 𝒄 +𝒄 − +𝒄 𝟐 𝒙+𝒄 −𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒄 +𝒄 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝒄 𝐭𝐚𝐧 𝒙 + 𝒄
𝒏+𝟏 𝒏 − 𝟏 𝒙𝒏−𝟏 𝒓+𝟏
𝟎; +∞ 𝒔𝒊 𝒓 ≥ 𝟎
Domaine de validité ℝ ℝ −∞; 𝟎 ou 𝟎; +∞ 𝟎; +∞ ℝ ℝ ℝ
−∞; 𝟎 𝐬𝐢 𝐫 ≤ 𝟎
𝒖′
𝒖′𝒖𝒏 𝒖′ 𝒖′𝒖𝒓
Fonction 𝒇 (𝒏 ∈ ℕ\{𝟏} 𝒖 𝒖′ 𝐜𝐨𝐬 𝒖 𝒖′ 𝐬𝐢𝐧 𝒖
𝒏∈ℕ 𝒖𝒏 𝒓 ∈ ℚ{−𝟏}
𝑥 2 +𝑥−1
d) 𝑓 𝑥 = 𝑥4
e) 𝑓 𝑥 = 3 3𝑥 − 2 3 ; 𝑓) 𝑓 𝑥 = 4𝑥 𝑥 2 − 1 3
3 4
g) 𝑓 𝑥 = 𝑥 𝑥 − 5
Exercice 12
Dans chacun des cas suivants, déterminer les primitives de la fonction 𝑓 sur un intervalle que l’on précisera.
2𝑥 𝑥−1
a) 𝑓 𝑥 = ; b) 𝑓 𝑥 = ; c) 𝑓 𝑥 = 𝑥 1 − 𝑥 2
𝑥 2 +1 2𝑥 2 −4𝑥−6
Exercice 13
𝑥 3 −𝑥 2 −8𝑥−8
Soit la fonction 𝑓: ⟼ 𝑥−2 2
𝑐
1) Déterminer trois nombres réels 𝑎, 𝑏𝑒𝑡𝑐 𝑡𝑒𝑙𝑠𝑞𝑢𝑒 : ∀𝑥 ∈ ℝ\{2}, 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−2 2
2) En déduire les primitives de 𝑓 sur 2; +∞ .
3) Déterminer celle qui s’annule en 3.
PROBLEME
Soit la fonction numérique 𝑓 définie sur −2; +∞ par :
𝑓 𝑥 = 2𝑥 + 4 si 𝑥 < 0.
𝑓 𝑥 = −𝑥 2 + 2𝑥 + 2 si 𝑥 ≥ 0.
On désigne par 𝒞𝑓 la représentation graphique dans le plan muni d’un repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 . OI=OJ=1,5 cm.
PARTIE A
1) a)- Étudier la continuité de 𝑓 en 0.
b)- Démontrer que 𝒞𝑓 admet au point d’abscisse 0 deux demi-tangentes dont on précisera les équations.
c)- Étudier la dérivabilité de f en -2. Interpréter graphiquement le résultat.
d)- Sur qu’el intervalle 𝑓 est-elle dérivable?
e)- Étudier la branche infinie de 𝒞𝑓 en +∞.
f)- Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 1 est un axe de symétrie à 𝒞𝑓 .
2) a)- Démontrer que le signe de 𝑓’ 𝑥 est celui consigné dans le tableau ci-dessous.
𝑥 -2 0 11 +∞
𝑓′ 𝑥 + + 0 −
PARTIE B
Soit 𝑔, la restriction de 𝑓 à l’intervalle 1; +∞ .
1. a)- Démontrer que 𝑔 est une bijection de 1; +∞ vers un intervalle K à préciser.
b)- Justifier que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝ et que 2 <∝ < 3.
c)- Donner un encadrement de ∝ à 10-2 près.
d)- Sans expliciter𝑔−1 , dresser son tableau de variation.
e)- Montrer que pour tout 𝑥 𝜖 −∞; 3 ,𝑔−1 𝑥 = 1 + 3 − 𝑥.
f)- Calculer alors 𝑔−1 ′ −1 .
EXERCICES ET PROBLEMES DE SYNTHESE
Exercice
Soit la fonction numérique définie sur ℝ par 𝑓 𝑥 = −𝑥 3 + 𝑥 2 − 9𝑥 + 1 de courbe représentative Γ dans un repère
orthonormé 𝑂; 𝑖; 𝑗 , 𝑢𝑛𝑖𝑡é 1 𝑐𝑚 .
1. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
2. Calculer 𝑓′ 𝑥 , étudier son signe. Dresser le tableau de variation complet de 𝑓 sur ℝ
3.a. Ecrire une équation de la tangente 𝑇 à Γ en 𝑥0 = 2.
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b. Etudier la position relative de 𝑇 et Γ
4. Démontrer que Ω 2; −1 est le centre de symétrie de Γ
5. Représenter graphiquement 𝑇 et Γ
6. Justifier que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet trois racines 𝑥1 < 𝑥2 < 𝑥3 . Donner pour chacune d’elles un encadrement
−1
à 10 .
PROBLÈME I
PARTIE A
On considère la fonction polynôme 𝑃 définie par : P 𝑥 = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.
a) Étudier le sens de variation de 𝑃. En déduire son tableau de variation.
b) Démontrer que l’équation P 𝑥 = 0 admet une solution réelle unique ∝, et que ∝ appartient à l’intervalle 1,6; 1,7 .
c) Montrer que ∀𝑥 < ∝, 𝑃 𝑥 < 0 et ∀𝑥 > ∝, 𝑃 𝑥 > 0.
PARTIE B
1−𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = 1+𝑥 3
1) a) Développer et réduire l’expression 𝐴 𝑥 = 1 + 𝑥 𝑥 2 − 𝑥 + 1
b) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Calculer la lim𝑥→−1 𝑓 𝑥 et lim𝑥→−1 𝑓 𝑥 . Donner une interprétation graphique du résultat obtenu.
< >
3) a)-Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓 𝑥 et lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 .
b)-Donner une interprétation graphique du résultat.
𝑃 𝑥
4) a)-Montrer que pour tout x différent de -1, 𝑓′ 𝑥 = 1+𝑥 3 2
b)-En déduire le sens de variation de 𝑓.
5) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2(1−𝛼)
6) a) Montrer que 𝑓 𝛼 = 3(1+𝛼 2) et donner un encadrement de 𝑓 𝛼 à 10−2 près
7) Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur l’intervalle ∝; +∞
a)--Montrer que 𝑔 est une bijection de ∝; +∞ vers un intervalle J à préciser.
b)Calculer 𝑔 0 et 𝑔−1 ′ 1 .
8) Construire 𝒞𝑓 la courbe représentative de 𝑓. (Unité graphique 4 cm).
Problème II
𝑥 3 +3𝑥 2 +10𝑥+5
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ ∖ −1 par 𝑓 𝑥 = , on désigne par 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans
𝑥+1 2
le plan rapporté au repère orthonormal 𝑂, 𝐼, 𝐽 𝑈𝑛𝑖𝑡é 1𝑐𝑚 .
1-a)Calculer lim𝑥→−1 𝑓(𝑥) et lim𝑥→−1 𝑓(𝑥). Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
< >
b)Calculer lim𝑥→−∞ 𝑓(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑓(𝑥)
𝑐𝑥 +𝑑
2-a) Déterminer quatre nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 tels 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥+1 2
b) Démontrer que la droite Δ d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à 𝒞 en +∞ et en −∞
c) Etudier la position de 𝒞 par rapport à Δ .
𝑥 𝑥−1 𝑥+4
3) Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout réel 𝑥 différent de −1 et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥+1 3
4-a) Montrer que le signe de 𝑓 ′ est celui consigné dans le tableau ci-dessous
𝑥 -∞ -4 -1 0 11 +∞
𝑓′ 𝑥 + 0 − + 0 − 0 +
Exercice 2 :une équation de la tangente à la courbe représentative de la fonction f au point d’abscisse 𝒙𝟎.
Une équation de la tangente (T) est donc : 𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 )
𝟐𝟓 𝟓𝟑
a) 𝑻 : 𝒚 = −𝟕𝒙 − 𝟓 ; b) 𝑻 : 𝒚 = − 𝒙+ ; c) 𝑻 : 𝒚 = 𝒙 − 𝟏 ; d) 𝑻 : 𝒚 = 𝒙 + 𝟏
𝟑 𝟗
Exercice 3 : calculons la dérivée des fonctions suivantes
′ ′ ′
a) 𝒇′ 𝒙 = −𝒙𝟓 + 𝒙𝟑 − 𝟒 = −𝒙𝟓 + 𝒙𝟑 + −𝟒 ′ = −𝟓𝒙𝟒 + 𝟑𝒙𝟐 = 𝒙𝟐 −𝟓𝒙𝟐 + 𝟑 .
𝟒 ′ ′
b) 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟏 = 𝟒 𝒙𝟐 + 𝟏 (𝒙𝟐 + 𝟏)𝟑 = 𝟖𝒙(𝒙𝟐 + 𝟏)𝟑 c)𝒇′ 𝒙 = 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑 𝟑 − 𝟒𝒙 ′
𝟑 ′ 𝟑
= 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑 − 𝟒𝒙 + 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑 − 𝟒𝒙 ′ = 𝟏𝟓( 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟐 (𝟑 − 𝟒𝒙) − 𝟒 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟑
= 𝟓𝒙 + 𝟐 𝟐 (𝟐𝟗 − 𝟖𝟎𝒙).
′ ′
𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏 𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)−(𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏)(𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)′ 𝟐𝒙+𝟐 𝒙𝟐 −𝒙−𝟏 − 𝟐𝒙−𝟏 (𝒙𝟐 +𝟐𝒙+𝟏) −𝟑𝒙𝟐 −𝟒𝒙+𝟏
𝒅) 𝒇′ 𝒙 = = = = .
𝒙𝟐 −𝒙−𝟏 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)𝟐 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)𝟐 (𝒙𝟐 −𝒙−𝟏)𝟐
′ 𝟐 ′ ′
𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 = (𝒙 −𝟑𝒙)′ 𝟐𝒙−𝟑 𝒙−𝟏 𝒙−𝟏 𝟑𝒙−𝟐 − 𝟑𝒙−𝟐 ′ 𝒙−𝟏 −𝟑𝒙+𝟒
𝒆) 𝒇′ 𝒙 = = ; f) 𝒇′ 𝒙 = =
(𝟑𝒙−𝟐)𝟐
=
𝟐 𝒙−𝟏(𝟑𝒙−𝟐)𝟐
𝟐 𝒙𝟐 −𝟑𝒙 𝟐 𝒙𝟐 −𝟑𝒙 𝟑𝒙−𝟐
Exercice 4
𝒙+𝟏−𝟏 𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎) 𝟏 𝟏
a) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝒇′ (𝟎) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 et 𝒇′ 𝒙 = . Alors 𝒇′ 𝟎 =
𝒙 𝒙−𝟎 𝟐 𝒙+𝟏 𝟐
𝒙+𝟏−𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟎 =𝒇 𝟎 =
′
𝒙 𝟐
𝒙+𝟏− 𝟐 𝒇 𝒙 −𝒇(𝟏) 𝟏 𝟏
𝒃) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟏 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟏 =𝒇′ (𝟏) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 et 𝒇′ 𝒙 = . Alors 𝒇′ 𝟏 =
𝒙−𝟏 𝒙−𝟏 𝟐 𝒙+𝟏 𝟐 𝟐
𝒙+𝟏− 𝟐 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟏 =𝒇′ 𝟏 =
𝒙−𝟏 𝟐 𝟐
𝒙𝟐 +𝒙+𝟑−𝟑 𝒇 𝒙 −𝒇(𝟐) 𝟐𝒙+𝟏 𝟓
𝒄) 𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟐 =𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟐 =𝒇′ (𝟐) avec 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟑 et 𝒇′ 𝒙 = . Alors 𝒇′ 𝟐 =
𝒙−𝟐 𝒙−𝟐 𝟐 𝒙𝟐 +𝒙+𝟑 𝟔
𝒙𝟐 +𝒙+𝟑−𝟑 𝟓
𝐥𝐢𝐦𝒙⟶𝟐 =𝒇′ 𝟐 =
𝒙−𝟐 𝟔
Exercice 5
1- Une équation de la tangente (T) est donc : 𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 )
𝒙𝟐 +𝟐𝒙−𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Avec 𝒇′ (𝒙) = ; 𝒙𝟎 = 𝟏; 𝒇′ 𝟏 = − 𝒆𝒕 𝒇(𝟏) = − Alors 𝑻 : 𝒚 = − 𝒙−𝟏 −
(𝒙+𝟏)𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟐
𝟏 𝟏
Une équation de la tangente (𝑻) au point d’abscisse 1 est : Alors 𝑻 : 𝒚 = − 𝒙 −
𝟒 𝟒
𝒙𝟐 +𝟐𝒙−𝟒
2- Cela revient à résoudre l’équation 𝒇 (𝒙𝟎 ) = −𝟒 ⟺ ′
= −𝟒 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟒 = −𝟒(𝒙 + 𝟏)𝟐
(𝒙+𝟏)𝟐
−𝟐
On obtient ainsi 𝒙 = −𝟐 𝒐ù 𝒙 = 𝟎 d’où les points 𝑨 −𝟏𝟏
et 𝑩 𝟎𝟏 .
𝟐
3- La tangente est parallèle à ∆ si et seulement si 𝒇′ 𝒙𝟎 = 𝟑𝟐 ⟺ 𝒙 𝒙+𝟏
+𝟐𝒙−𝟒 𝟑
𝟐 = 𝟐
𝟑
Alors 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟒 =
𝟐
𝒙 + 𝟏 𝟐 . Cette équation n’admet pas de solution : alors il n’existe pas de points de 𝓒 en le
quel la tangente est parallèle à ∆ .
Exercice 6
𝟐𝒙+𝒂 𝒙𝟐 +𝟏 −𝟐𝒙 𝒙𝟐 +𝒂𝒙+𝒃 𝟐𝒙𝟑 +𝟐𝒙+𝒂𝒙𝟐 +𝒂−𝟐𝒙𝟑 −𝟐𝒂𝒙𝟐 −𝟐𝒃𝒙
1) ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟐 = 𝟐
𝒙𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏
−𝒂𝒙𝟐 + 𝟐 𝟏 − 𝒃 𝒙 + 𝒂
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 =
𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐
𝒇′ 𝟎 = 𝒂 et 𝒇 𝟎 = 𝒃 alors : 𝑻 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃
Par identification 𝒂 = 𝟑 et 𝒃 = 𝟐
2) Précisons la position de 𝑻 par rapport à 𝓒
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Cela revient à étudier le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚
𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + 𝟐 𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + 𝟐 − 𝟑𝒙𝟑 − 𝟑𝒙 − 𝟐𝒙𝟐 − 𝟐 −𝟑𝒙𝟑 − 𝒙𝟐 𝒙𝟐 −𝟑𝒙 − 𝟏
∀𝒙∈ℝ 𝒇 𝒙 −𝒚= − 𝟑𝒙 + 𝟐 = = =
𝒙𝟐 + 𝟏 𝒙𝟐 + 𝟏 𝒙𝟐 + 𝟏 𝒙𝟐 + 𝟏
𝒙𝟐
∀ 𝒙 ∈ ℝ, > 0, alors le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 dépend de −𝟑𝒙 − 𝟏
𝒙𝟐 +𝟏
𝟏
∀ 𝒙 ∈ −∞; −
𝟑
, 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors 𝓒 est au dessus de 𝑻
𝟏
∀ 𝒙 ∈ − ; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 alors
𝟑
𝓒 est en dessous de 𝑻
Exercice 7
(−𝒙)𝟑 −(−𝒙) −𝒙𝟑 +𝒙 𝒙𝟑 −𝒙
a) ∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟐 ; 𝟐 𝐟 −𝐱 = = =- = −𝒇(𝒙). Donc la fonction𝒇 est impaire.
(−𝒙)𝟐 −𝟒 𝒙𝟐 −𝟒 𝒙𝟐 −𝟒
−𝒙 𝒙
b) ∀ 𝒙 ∈ ℝ; 𝒈 −𝒙 = = = 𝒈(𝒙). Donc la fonction 𝒈 est paire.
(−𝒙)𝟐 +𝟏 𝒙𝟐 +𝟏
Exercice 8
La première méthode consiste à vérifier la définition, c’est-à-dire que 𝒇 𝟐 − 𝒙 = 𝒇 𝒙 pour tout 𝒙 ∈ ℝ.
𝟏 𝟏 𝟏
𝒇(𝟐 − 𝒙)= = = = 𝒇(𝒙)
(𝟐−𝒙)𝟐 −𝟐(𝟐−𝒙)+𝟑 𝟒−𝟒𝒙+𝒙𝟐 −𝟒+𝟐𝒙+𝟑 𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟑
L’égalité 𝒇 𝟐 − 𝒙 = 𝒇 𝒙 est vraie pour tout𝒙 ∈ ℝ: Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est un axe de symétrie à 𝓒 .
La deuxième méthode consiste à chercher l’équation 𝒀 = 𝑭(𝑿) de 𝒙 ↦ 𝒇 𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑è𝒓𝒆 (𝛀; 𝒊; 𝒋) avec 𝑶𝛀 = 𝒊, puis à
établir la parité de 𝑭.
𝒙 =𝑿+𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Par le changement de repère : ; on a : 𝒀 = = = 𝟐 = 𝑭(𝑿)
𝒚=𝒀 (𝟏+𝑿)𝟐 −𝟐(𝟏+𝑿)+𝟑 𝟏+𝟐𝑿+𝑿𝟐 −𝟐−𝟐𝑿+𝟑 𝑿 +𝟏
𝟏 𝟏
𝑭 −𝑿 = = = 𝑭(𝑿) pour tout 𝒙 ∈ ℝ. Alors F est une fonction paire.
(−𝑿)𝟐 +𝟏 𝑿𝟐 +𝟏
Cela signifie que l’axe des ordonnées (𝛀; 𝒋) du nouveau repère, c’est-à-dire la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est axe de symétrie.
Exercice 9
La première méthode consiste à vérifier la définition c’est-à-dire que 𝒇 𝟐𝒂 − 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒃 pour tout 𝒙 ∈ ℝ\{−1}.
(−𝟐−𝒙)𝟐 +𝟑 𝒙𝟐 +𝟑 𝟒+𝟒𝒙+𝒙𝟐 +𝟑 𝒙𝟐 +𝟑 −𝒙𝟐 −𝟒𝒙−𝟕 𝒙𝟐 +𝟑 −𝟒𝒙−𝟒 −𝟒(𝒙+𝟏)
𝒇(−𝟐 − 𝒙)+𝒇(𝒙)= + = + = + = = = −𝟒
(−𝟐−𝒙)+𝟏 𝒙+𝟏 −𝒙−𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏
L’égalité 𝒇 −𝟐 − 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝟐 × (−𝟐) est vraie pour tout 𝒙 ∈ ℝ\{−1}: Alors le point Ω −1
−2
est un axe de symétrie à 𝓒 .
La deuxième méthode consiste à chercher l’équation 𝒀 = 𝑭(𝑿) de 𝒙 ↦ 𝒇 𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑è𝒓𝒆 (𝛀; 𝒊; 𝒋) avec 𝑶𝛀 = −𝒊 − 𝟐𝒋,
puis à établir que 𝑭 est une fonction impaire.
𝒙 = −𝟏 + 𝑿 (−1+𝑋)2 +3 1−2𝑋+𝑋 2 +3 𝑋 2 −2𝑋+4
Par le changement de repère : ; on a : 𝒀 − 𝟐 = = =
𝒚 = −𝟐 + 𝒀 −1+𝑋+1 𝑋 𝑋
2 2
𝑋 − 2𝑋 + 4 𝑋 +4
𝒀= +2 = = 𝐹(𝑋)
𝑋 𝑋
La fonction F est une fonction impaire.
Cela signifie que l’origine du nouveau repère, c’est-à-dire le point Ω −1; −2 est un centre de symétrie.
Exercice 10
𝟏
a) La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = 𝒙𝟑 − 𝒙𝟐 + 𝟕𝒙 + 𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ
𝟐
𝟓 𝟒
b) La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit : 𝑭 𝒙 = 𝒙 − 𝟐𝒙 − + 𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ
∗ 𝟐
𝟐 𝒙
c) 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒙𝟐 + 𝟏 𝟐
= 𝟒𝒙𝟒 + 𝟒𝒙𝟐 + 𝟏
𝟒 𝟒
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = 𝒙𝟓 + 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝑪𝟑 ; 𝑪𝟑 ∈ ℝ
𝟓 𝟑
𝒙𝟐 +𝒙−𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
d) 𝒇 𝒙 = = + −
𝒙𝟒 𝒙𝟐 𝒙𝟑 𝒙𝟒
𝟏 𝟏 𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit : 𝑭 𝒙 = − −
∗
+ + 𝑪𝟒 ; 𝑪𝟒 ∈ ℝ
𝒙 𝟐𝒙𝟐 𝟑𝒙𝟑
Conseils !
Dans la suite, il faut utiliser la forme 𝑼′𝑼𝒏
e) 𝒇 𝒙 = 𝟑 𝟑𝒙 − 𝟐 𝟑 . Posons: 𝑼 𝒙 = 𝟑𝒙 − 𝟐 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟑 ⟺ 𝒇 𝒙 = 𝑼′𝑼𝟑
𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = (𝟑𝒙 − 𝟐)𝟒 +𝑪𝟓 ; 𝑪𝟓 ∈ ℝ
𝟒
f) 𝑓 𝑥 = 4𝑥 𝑥 2 − 1 3 . Posons: 𝑼 𝒙 = 𝑥2 − 1 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 ⟺ 𝒇 𝒙 = 𝟐𝑼′𝑼𝟑
𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = (𝑥2 − 1)𝟒 +𝑪𝟔 ; 𝑪𝟔 ∈ ℝ
𝟐
g) 𝑓 𝑥 = 𝑥 3 𝑥 4 − 5 . Posons: 𝑼 𝒙 = 𝑥4 − 5 alors 𝑼′ 𝒙 = 𝟒𝒙𝟑 ⟺ 𝒇 𝒙 = 𝟏𝟑 𝑼′𝑼
𝟏
La primitive de 𝒇 sur ℝ s’écrit: 𝑭 𝒙 = (𝑥4 − 5)𝟐 +𝑪𝟕 ; 𝑪𝟕 ∈ ℝ
𝟔
Exercice 12
𝟐𝒙 𝑼′
a) 𝒇 𝒙 = Posons : 𝑼 𝒙 = 𝒙𝟐 + 𝟏𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 ⟺ 𝒇 𝒙 =
𝒙𝟐 +𝟏 𝑼
CORRECTION DU PROBLEME
PARTIE A
1- a) Continuité de 𝒇 en 0
𝒇 est continue en 0 si et seulement si 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎)
< >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + 𝟒 = 𝟐 × 𝟎 + 𝟒 = 𝟒 = 𝟐 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 (−𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐) = 𝟐
< >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎) = 𝟐 alors 𝒇 est continue en 0.
< >
𝒇 𝒙 − 𝒇(𝟎) 𝟐𝒙 + 𝟒 − 𝟐 𝟐𝒙 + 𝟒 − 𝟐 ( 𝟐𝒙 + 𝟒 + 𝟐) 𝟐 𝟏
𝒂) 𝒇′ 𝒈 𝟎 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 =
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙( 𝟐𝒙 + 𝟒 + 𝟐) 𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + 𝟒 + 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝒇 𝒙 − 𝒇(𝟎) −𝒙 + 𝟐𝒙 + 𝟐 − 𝟐 −𝒙 + 𝟐𝒙
𝒇′ 𝒅 𝟎 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦(−𝒙 + 𝟐) = 𝟐
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎
𝒇′ 𝒈 𝟎 ≠ 𝒇′ 𝒅 𝟎 alors 𝓒𝒇 admet au point d’abscisse 0 deux demi-tangentes.
𝟏 𝟏
(𝑻𝒈 ): 𝒚 = 𝒙 − 𝟎 + 𝟐 Alors (𝑻𝒈 ): 𝒚 = 𝒙 + 𝟐 et (𝑻𝒅 ): 𝒚 = 𝟐 𝒙 − 𝟎 + 𝟐 Alors (𝑻𝒅 ): 𝒚 = 𝟐𝒙 + 𝟐
𝟐 𝟐
e) D’après la question 1.a) de cette partie 𝒈 est une bijection de 𝟏; +∞ vers −∞; 𝟑 . Alors 𝒈−𝟏 bijection réciproque
de 𝒈 est aussi une bijection de −∞; 𝟑 vers 𝟏; +∞
Pour déterminer 𝒈−𝟏 , on résoud l’équation : 𝒈 𝒙 = 𝒃 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒃 ∈ −∞; 𝟑
𝒈 𝒙 = 𝒃 ⟺ −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 = 𝒃 ⟺ −𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐 − 𝒃 = 𝟎 ; le discriminant de cette équation est : ∆= 𝟒 𝟑 − 𝒃
−𝒃− ∆ −𝟐−𝟐 𝟑−𝒃 −𝒃− ∆ −𝟐−𝟐 𝟑−𝒃
𝒙𝟏 = = =𝟏+ 𝟑−𝒃; 𝒙𝟐 = = =𝟏− 𝟑−𝒃
𝟐𝒂 −𝟐 𝟐𝒂 −𝟐
Seul 𝒙𝟏 = 𝟏 + 𝟑 − 𝒃 ∈ 𝟏; +∞ 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒃 ∈ −∞; 𝟑
On conclut que : pour tout 𝑥 𝜖 −∞; 3 ,𝑔−1 𝑥 = 1 + 3 − 𝑥
−𝟏 −𝟏 𝟏
f) En utilisant l’expression explicite de 𝒈−𝟏 , 𝒈−𝟏 ′
𝒙 = et 𝒈−𝟏 ′
−𝟏 = =−
𝟐 𝟑−𝒙 𝟐 𝟑+𝟏 𝟒
𝟏 𝟏 𝟏
En utilisant le nombre dérivé de la réciproque d’une fonction, on a : 𝒈−𝟏 ′
−𝟏 = = =−
𝒈′ 𝒈−𝟏 (−𝟏) 𝒈′ (𝟑) 𝟒
Le mathématicien écossais John Napier-ou Neper-(1550-1617) inventa le mot et le concept de logarithmes en 1614 dans
sa description de la stupéfiante règle des logarithmes. Son but était de simplifier le calcul d’un produit en le ramenant à celui
d’une somme.
La fonction logarithme népérien est une fonction fantastique qui permet de transformer un produit en une somme et une
division en une soustraction .
Pour vous montrer le pouvoir du logarithme, lisez cette toute petite histoire :
« Un homme de 60 ans se promenait dans la rue et aperçoit une jeune fille qui n’avait guère 25 ans. Elle est magnifique.
Malgré lui son cœur chavire. Il décide de l’approcher pour lui déclarer sa flamme. La jeune fille est touchée, mais elle ne peut
donner une suite à une si prompt rencontre.
Monsieur c’est avec un grand plaisir que j’eusse accepté de vous voir, mais vous êtes un homme mur dont l’expérience fait
de moi une petite fille.
Mademoiselle, ignorez vous donc que l’expérience ne se mesure pas par l’âge mais par le logarithme népérien de celui-ci ?
Regardez moi j’ai une expérience de ln(60)=4,1 et vous de 3,2…nous sommes en réalité plus proche que vous ne le pensiez.
Vous me troublez, mais l’expérience n’attend t elle pas le nombre des années ?
En effet, au cours du temps, l’expérience ne cesse de s’accroitre. Mais comme le logarithme népérien elle croit de moins en
moins vite. Croyez moi, quelque soit votre âge, vous apprendrez moins dans la décennie à venir que celle écoulée.
La jeune fille étonnée suivit le vieil homme dans un parc ou ils discutèrent du secret des nombres…mais au bout de quelques
heures, il du la quitter car son épouse s’impatientait et que comme la fonction exponentielle, la colère d’une femme ne cesse
d’augmenter au cours du temps.
FICHE DE COURS
III-1) Définition et propriétés
III-1-1) Définition
1
La fonction logarithme népérien, notée𝑙𝑛, est la primitive de la fonction 𝑥 → 𝑥 sur 0; +∞ , qui s’annule en 1.
III-1-2) Conséquences
- L’ensemble de définition de la fonction 𝑙𝑛 est 0; +∞
- 𝑙𝑛1 = 0
1
- ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑙𝑛𝑥 ′
=𝑥
- La fonction 𝑙𝑛 est strictement croissante sur 0; +∞
𝒙 = 𝒚 ⟺ 𝒍𝒏𝒙 = 𝒍𝒏𝒚
𝒙 < 𝑦 ⟺ 𝑙𝑛𝑥 < 𝑙𝑛𝑦
En particulier
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒙 < 1 ⟺ 𝑙𝑛𝑥 < 0
𝒙 > 1 ⟺ 𝑙𝑛𝑥 > 0
III-1-3) Propriétés :
Pour tout nombre réel 𝑎 et 𝑏 strictement positifs et pour tout nombre rationnel 𝑟, on a :
𝒂 𝟏
(1) 𝐥𝐧 𝒂𝒃 = 𝐥𝐧 𝒂 + 𝐥𝐧 𝒃 (2) 𝐥𝐧 𝒃
= 𝐥𝐧 𝒂 − 𝐥𝐧 𝒃 (3) 𝐥𝐧 𝒂
= − 𝐥𝐧 𝒂
𝟏 𝟏
(4) 𝐥𝐧 𝒂𝒓 = 𝒓 𝐥𝐧 𝒂 (5) 𝐥𝐧 𝒂 = 𝟐 𝐥𝐧 𝒂 (6) 𝐥𝐧 𝒓 𝒂 = 𝒓 𝐥𝐧 𝒂
III-1-4) Le nombre 𝒆
Il existe un nombre réel noté 𝑒 tel que 𝐥𝐧 𝒆 = 𝟏; 𝒆 est appelé base du logarithme népérien.
𝑥 0 1 e +∞
1
+
𝑙𝑛 ′ 𝑥
1 𝑒
+∞ O
1
ln 𝑥 0
−∞
𝐷 = ln 2 + ln 2 + 2 + ln 2 + 2 + 2 + ln 2 − 2 + 2 .
Exercice 3
Préciser l’ensemble de définition des fonctions suivantes:
ln 𝑥−1 𝑥+2
a) 𝑓 𝑥 = ln 3 − 𝑥 ; 𝑏) 𝑔 𝑥 = ln 𝑥 2 + 1 ; 𝑐) 𝑥 = 𝑥−2
; 𝑑) 𝑘 𝑥 = ln 𝑥+1
;
Exercice 4
Calculer
𝑙𝑛𝑥 10 𝑥 ln 𝑥 ln 𝑥−2 ln 1+𝑥 2
lim𝑥→0 𝑥 ln 𝑥 3 ; lim𝑥→+∞ 𝑥 ln 𝑥 − ln 𝑥 2
; lim𝑥→+∞ 𝑥
; lim𝑥→+∞ 𝑥+1
. lim𝑥→+∞ 2 ln 𝑥+1 ; lim𝑥→0 𝑥2
.
ln 1+3𝑥 (𝑥 2 −𝑥+1)
ln 𝑥𝑙𝑛𝑥 −𝑥
lim𝑥→0 lim𝑥→1 ; lim𝑥→e
2𝑥 𝑥−1 𝑥−𝑒
Exercice 5
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥 + 1 − ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑓 0 =0
a) Étudier la continuité de f en 0.
b) 𝑓 est elle dérivable en 0 ? Interpréter graphiquement le résultat.
Exercice 6
ln 𝑥 1 3
Soit 𝑓 𝑥 = 𝑥
− 2𝑥 − 2 𝑥 + 1 définie sur 0; +∞ et 𝒞 sa courbe représentative.
3
a) Montrer que la droite Δ d’équation : 𝑦 = − 2 𝑥 + 1 est asymptote à 𝒞 en +∞
b) Étudier la position relative de 𝒞 et de Δ .
Exercice 7
Pour chaque fonction, calculer sa dérivée
1 1 1
𝑓1 𝑥 = ln 4 − 𝑥 2 sur −2; 2 ; 𝑓2 𝑥 = sur 0; ∪ ; +∞ ;
1+𝑙𝑛𝑥 𝑒 𝑒
𝑓3 𝑥 = ln 𝑥 − 1 − ln 𝑥 − 2 sur 2; +∞ ; 𝑓4 𝑥 = 𝑥 + 1 ln 𝑥 + 1 − 𝑥 sur −1; +∞ ;
𝑙𝑛𝑥
𝑓5 𝑥 = sur 0; +∞ ; 𝑓6 𝑥 = ln 𝑥 2
− 2 ln 𝑥 + 3 sur 0; +∞
𝑥
Exercice 8
Déterminer une primitive sur 𝐾 des fonctions suivantes :
𝑥−1 4𝑥+2 𝑥
𝑓 𝑥 = 𝑥 2 −2𝑥+3 𝐾 = ℝ ; 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 +𝑥+1 𝐾 = ℝ; 𝑥 = 1−𝑥 2 K= 1; +∞
ln 𝑥 2 1
𝑖 𝑥 = 𝑥
; 𝐾 = 0; +∞ , e) 𝑗 𝑥 = 𝑥 ln 𝑥 ; 𝐾 = 1; +∞
Exercice 9
Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :
a) 𝑥 − 2 ln 𝑥 − 2 = 0 b) ln 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 0
c) ln 𝑥 + 3 + ln 𝑥 + 5 = ln 15 d) ln 2𝑥 + 8 − ln 3𝑥 + 2 = ln 𝑥 + 1
j) ln 𝑥 2 − 4 ≤ ln 𝑥 + 2 k) ln2 𝑥 + 2 ln 𝑥 − 15 ≤ 0
PROBLEME II
Partie A
𝑥+1
Dans cette partie on se propose d’étudier le signe de la fonction numérique 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔 𝑥 = 2𝑥+1 − ln 𝑥
1) Etudier le sens de variation de 𝑔 (on ne cherchera pas à calculer les limites aux bornes de son ensemble de définition).
2-a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝ 𝜖 1; 2
Partie B
2 ln 𝑥
Dans cette partie, on étudie la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ par 𝑓 𝑥 = et on note 𝒞 sa courbe représentative
𝑥 2 +𝑥
dans un repère (O, I, J) (unités : 2 cm sur (OI) ; 4 cm sur (OJ).
2) Calculer 𝑓’(𝑥); justifier que pour tout 𝑥 strictement positif, 𝑓’(𝑥) est du signe de 2𝑥 + 1 𝑔 𝑥 .
3) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2
4) Montrer que 𝑓 ∝ =
∝ 2∝+1
5) Préciser les coordonnées de A point d’intersection de 𝒞 avec l’axe des abscisses.
Écrire l’équation de la tangente (𝑇) à 𝒞 au point d’abscisse 1.
6)Représenter 𝑇 et 𝒞
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice
Soit 𝑓 la fonction définie par :𝑓 𝑥 = ln 𝑥 + 1 − ln 3 − 𝑥
1-a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
b) Calculer les limites aux bornes de 𝒟𝑓
c) Étudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
Page 27 sur 186
2-a) Démontrer que 𝒞 coupe l’axe 𝑂𝐼 en un seul point A dont on déterminera les coordonnées.
b) Démontrer que le point B 0; 1 est un centre de symétrie de 𝒞 .
c) Donner une équation de la tangente (𝑇) à 𝒞 en B.
3) Tracer la courbe représentative 𝒞 de 𝑓.
4) Démontrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 1 admet une solution unique dont on précisera un encadrement à 10−1 près ;
PROBLEMES DE SYNTHESE
PROBLEME I
Le repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 est orthonormé
1) Soit la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ par 𝑔 𝑥 = 𝑥 2 + ln 𝑥 − 2
a) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
b) Étudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
c) Démontrer que l’équation 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝ vérifiant 1,31 <∝< 1,32
d) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥 strictement positif.
2) On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur 0; +∞ , par :
1
𝑓 𝑥 = 𝑥 𝑥 2 + 1 − ln 𝑥 .
a) Donner les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
b) Étudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
2∝2 −1
c) En utilisant la question 1)c), montrer que 𝑓(∝) = ∝
donner une valeur approché de 𝑓(∝) à 0,1 près.
3) Soit 𝐶 la courbe représentative de 𝑓.
a) Montrer que la droite 𝐷 d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à 𝐶𝑓
b) Déterminer les coordonnées du point d’intersection 𝑃 de 𝐷 avec 𝐶𝑓
4) Construire 𝐶𝑓 après avoir tracé (D)
PROBLEME II
𝑥+ln 𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie sur 0; +∞ par : 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 1 +
𝑥2
𝐶𝑓 désigne la courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 (Unité graphique 2 cm).
PARTIE A (Etude d’une fonction auxiliaire).
On considère la fonction 𝑔 définie sur 0; +∞ par :
𝑔 𝑥 = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2 ln 𝑥.
1)-Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞
2)-On considère le polynôme 𝑃 𝑥 = 3𝑥 3 − 𝑥 − 2.
a)-Montrer que 𝑃 𝑥 peut se mettre sous la forme 𝑃 𝑥 = 𝑥 − 1 3𝑥 2 + 3𝑥 + 2 .
b)-Étudier le signe de 𝑃 𝑥 .
3)-Étudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4)-Démontrer que pour toutes les valeurs de 𝑥 strictement positives : 𝑔 𝑥 > 0.
PARTIE B (Etude de la fonction 𝒇).
1)-Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
2)-Démontrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à 𝐶𝑓 en +∞.
𝑔 𝑥
3)-Calculer 𝑓′ 𝑥 et montrer que 𝑓′ 𝑥 = 𝑥3
4)-Étudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5)-Démontrer que l’équation 𝑓 𝑥 = 0 admet une solution unique ∝ et que ∝∈ 0,46; 0,47 .
1
6)-Déterminer une équation de la tangente 𝑇 à 𝐶𝑓 au point 𝐴 .
3
7)-Tracer 𝐶𝑓 .
PARTIE C
Soit la fonction : 𝑥 ⟼ 𝑥 + ln 𝑥
Étudier la fonction et en déduire que ∆ coupe 𝐶 .en un point unique 𝐵 dont on déterminera l’abscisse 𝛽 à 10−2 près.
PROBLEME III
Partie A
La courbe Γ donnée en annexe représente une fonction 𝑔 définie sur 0; +∞
La droite 𝐴𝐵 est tangente à la courbe Γ en 𝐴.
Page 28 sur 186
On donne 𝐴(1; 2) ; 𝐵(0 ; 2) ; C(e ; 1-e2).
1)a) Établir une équation de la droite (𝐴𝐵).
b) Par une lecture graphique donner les valeurs de 𝑔(1) ; 𝑔( 𝑒 ) et 𝑔’(1).
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2) On suppose que 𝑔(𝑥) est de la forme 𝑔(𝑥) = 𝑎 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 2 𝑙𝑛𝑥 si 𝑥 > 0
𝑔(0) = 1.
où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont trois nombres réels.
a) Calculer 𝑔’(𝑥) en fonction de 𝑏 et 𝑐.
b) A l’aide des résultats précédents déterminer les réels a, b et c.
c) On suppose que a =1 ; b =1 et c = -2.
Justifier qu’il existe un unique réel ∝ dans 1; +∞ tel que 𝑔(∝) = 0.
1+∝2
En déduire que ln ∝ = et vérifier que 1,89< ∝< 1,90
2∝2
c) Déduire de ce qui précède le signe de g(x) sur 0; +∞ .
Partie B.
ln 𝑥 2
On considère la fonction 𝑓 de IR vers IR définie par :𝑓 𝑥 = 2 + 1+𝑥 2 et 𝒞𝑓 sa courbe représentative.
1) a) Justifier que 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 ∗.
b) Démontrer que 𝑓 est une fonction paire puis donner une interprétation graphique.
2) a) justifier que la droite d’équation y = 2 est asymptote à 𝒞𝑓 en +∞.
b) Étudier les positions relatives de 𝒞𝑓 et ∆ sur 0; +∞
3) Calculer la limite de 𝑓 en 0 puis interpréter graphiquement le résultat
1
4) a)Justifier que 𝑓(∝) = 2+∝2
b) Déterminer à partir de la question 2) de la partie A un encadrement de 𝑓 ∝ d’amplitude 2.10-2.
2𝑔 𝑥
5) a) Démontrer que ∀ 𝑥 𝜖 0; +∞ , 𝑓′ 𝑥 = .
𝑥 1+𝑥 2 2
ANNEXE
y
3
A
B2
-1 0 1 2 3 4 x
-1
-2
PROBLEMEIV -3
Le but de ce problème est d’étudier la fonction 𝑓 définie sur ℝ par
-4 (𝑥 2 +1)
ln
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
-5 𝑓(0) = 0
On désigne par (𝒞) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) (unité :2cm).
PARTIE A : Etude d’une fonction-6 auxiliaire
C
-7 Page 29 sur 186
2𝑥 2
On considère la fonction 𝑔 définie sur 0; +∞ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +1 − ln
(𝑥 2 + 1).
1- a) Calculer la limite de 𝑔 en +∞
2𝑥 𝑥+1 (1−𝑥)
b) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑔′ (𝑥) = .
(𝑥 2 +1)2
c) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation
2- a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans 0; +∞ et que 1,98 < 𝛼 < 1,99.
3- b) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ 0; 𝛼 ,𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B : Etude de la fonction 𝒇.
1- Montrer que la fonction 𝑓 impaire.
(𝑥 2 +1)
ln
2- a) Justifier que lim𝑥→0 = 1 et en déduire que 𝑓 est dérivable en 0.
𝑥2
b) Calculer la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3- a) Pour tout 𝑥 de 0; +∞ , calculer 𝑓 ′ 𝑥 et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) et 𝑔(𝑥) ont le même signe.
b) En déduire le sens de variation de 𝑓 sur 0; +∞ ,
2
c) Montrer que 𝑓(𝛼) = 1 et donner un encadrement de 𝑓(𝛼) à 10−2 près.
𝛼+
𝛼
d) En utilisant les propriétés de la parité de 𝑓, dresser le tableau de variation de 𝑓 sur ℝ.
4- a) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à la courbe (𝒞) au point O.
b) Construire avec soin la droite (𝑇) et la courbe (𝒞).
Partie C : Etude d’une bijection
Soit la restriction de 𝑓 à l’intervalle – 𝛼; 𝛼 et (Γ) sa courbe dans le même repère que (𝒞).
3- Montrer que est une bijection de – 𝛼; 𝛼 sur un intervalle K à préciser.
4- Soit −1 la réciproque de et (Γ′) sa représentation graphique.
a) Déterminer le plus petit intervalle sur lequel −1 est dérivable.
b) Calculer −1 ′ (0) et interpréter le résultat obtenu.
5- a) Dresser le tableau de variation de −1
c) Construire dans le même repère que (𝒞) la courbe (Γ′). Justifier votre construction.
Calculons :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
A=𝒍𝒏 = −𝒍𝒏𝒆 = −𝟏 ; 𝑩 = 𝒍𝒏 𝒆 = 𝒍𝒏𝒆 = ; 𝑪 = 𝐥𝐧 𝒆 𝒆 = 𝒍𝒏𝒆 + 𝒍𝒏 𝒆 = 𝟏 + = ;
𝒆 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒆 𝟏 𝟏 𝟑 𝟏 𝟏
𝑫 = 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏 𝒆 − 𝒍𝒏𝒆 = − 𝟏 = − ; 𝑬 = 𝒍𝒏 𝒆 = 𝒍𝒏𝒆 =
𝒆 𝟐 𝟐 𝟑 𝟑
Simplifions :
𝟏 𝟑 𝟕
𝐅 = 𝐥𝐧 𝒆𝟑 − 𝐥𝐧 𝒆𝟐 = 𝟑𝒍𝒏𝒆 − 𝟐𝒍𝒏𝒆 = 𝟑 − 𝟐 = 𝟏 ; 𝑮 = 𝟓 𝐥𝐧 + 𝟒 𝐥𝐧 𝒆 𝒆 = 𝟓 −𝒍𝒏𝒆 + 𝟒 𝒍𝒏𝒆 + 𝒍𝒏 𝒆 = −𝟓 + = −
𝒆 𝟐 𝟐
𝑯 = 𝐥𝐧 𝒆𝟐 + 𝒆 − 𝐥𝐧 𝒆𝟐 + 𝟐𝒆 + 𝟏 = 𝒍𝒏𝒆 𝒆 + 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒆 + 𝟏)𝟐 = 𝒍𝒏𝒆 + 𝐥𝐧 𝒆 + 𝟏 − 𝟐 𝐥𝐧 𝒆 + 𝟏 = 𝟏 − 𝐥𝐧(𝒆 + 𝟏)
Exercice 2
𝟐
A= 𝐥𝐧 𝒆 + 𝟏 + 𝐥𝐧 𝒆 − 𝟏 = 𝐥𝐧 𝒆+𝟏 𝒆 − 𝟏 = 𝐥𝐧 𝒆 − 𝟏 = 𝐥𝐧(𝒆 − 𝟏) ;
𝟐
𝑩 = 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟑 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟑 = 𝒍𝒏 𝟐 + 𝟑 𝟐 − 𝟑 = 𝒍𝒏 𝟐𝟐 − 𝟑 = 𝒍𝒏 𝟒 − 𝟑 = 𝒍𝒏𝟏 = 𝟎 ;
𝟓+𝟏 𝟓−𝟏 𝟓+𝟏 𝟓−𝟏 𝟓+𝟏 𝟓−𝟏 𝟓𝟐 −𝟏 𝟒
𝑪 = 𝐥𝐧 + 𝐥𝐧 = 𝒍𝒏 = 𝐥𝐧 = 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏 = 𝒍𝒏𝟏 = 𝟎;
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒
𝑫 = 𝐥𝐧 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟐 + 𝟐 = 𝒍𝒏𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝟐 𝟐− 𝟐+ 𝟐 =
𝟐
𝒍𝒏𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝒍𝒏 𝟐𝟐 − 𝟐 + 𝟐 =𝒍𝒏𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 + 𝟐 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟐 =𝒍𝒏𝟐 + 𝒍𝒏 𝟒 − 𝟐 =
𝒍𝒏𝟐 + 𝒍𝒏𝟐 = 𝟐𝒍𝒏𝟐.
Exercice 3
Exercice 7
𝑼′
La dérivée d’une fonction composée est donnée par (𝒍𝒏𝑼)′ =
𝑼
−𝟐𝒙
a) Si 𝑼 𝒙 = 𝟒 − 𝒙𝟐 alors 𝑼′ 𝒙 = −𝟐𝒙 Donc 𝒇𝟏 ′ 𝒙 = .
𝟒−𝒙𝟐
𝟏 𝟏 𝑽′
b) La fonction 𝒇𝟐 est sous la forme avec 𝑽 𝒙 = 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙. Donc 𝑽′ 𝒙 = 𝒇′𝟐 𝒙 = −
𝑽 𝒙 𝑽𝟐
𝟏
On obtient alors : 𝒇′𝟐 𝒙 = −
𝒙(𝟏+𝒍𝒏𝒙)𝟐
(𝒙−𝟏)′ (𝒙−𝟐)′ 𝟏 𝟏 𝟏
c) 𝒇′𝟑 𝒙 = − = − =− .
𝒙−𝟏 𝒙−𝟐 𝒙−𝟏 𝒙−𝟐 𝒙−𝟏 (𝒙−𝟐)
d) 𝒇𝟒 comporte un produit de fonctions : alors ; 𝒇′𝟒 𝒙 = 𝒙 + 𝟏 ′ 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 + 𝒙 + 𝟏 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 ′
− (𝒙)′
𝟏
𝒇′𝟒 𝒙 = 𝟏 × 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 + 𝒙 + 𝟏 × − 𝟏 = 𝒍𝒏 𝒙 + 𝟏 .
𝒙+𝟏)
𝟏
𝑼 𝒙× −𝟏×𝒍𝒏𝒙 𝟏−𝒍𝒏𝒙
e) La fonction 𝒇𝟓 est sous la forme avec 𝑼 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒆𝒕 𝑽 𝒙 = 𝒙 ; Donc 𝒇′𝟓 𝒙 = 𝒙
=
𝑽 𝒙𝟐 𝒙𝟐
𝟏 𝟐𝒍𝒏𝒙−𝟐 𝟐(𝒍𝒏𝒙−𝟏)
f) 𝒇𝟔 ′ 𝒙 = 𝐥𝐧 𝒙 𝟐
′ − 𝟐(𝐥𝐧 𝒙)′ + 𝟑 ′ = 𝟐 × 𝒍𝒏𝒙 ′
𝒍𝒏𝒙 − 𝟐 × = =
𝒙 𝒙 𝒙
Exercice 8
𝑼′
Il convient de faire apparaître
𝑼
𝒙−𝟏 𝟏 𝟏 𝑼′
a) 𝒇 𝒙 = posons 𝑼 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑 𝒆𝒕 𝑼′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟐 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼′ 𝒙 = 𝒙 − 𝟏 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒇 𝒙 =
𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟑 𝟐 𝟐 𝑼
𝟏
D’où𝑭 𝒙 = 𝒍𝒏 𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟑 + 𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ comme
𝟐
𝟐
𝟏
𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑 > 0 𝑠𝑢𝑟 ℝ (∆< 𝟎); 𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒐𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖𝒆: 𝑭 𝒙 = 𝒍𝒏(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟑) + 𝑪𝟏 ; 𝑪𝟏 ∈ ℝ
𝟐
𝟒𝒙+𝟐 𝑼′
b) 𝒈 𝒙 = posons : 𝑼 𝒙 = 𝒙 + 𝒙 + 𝟏𝒆𝒕 𝑼 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝟐𝑼 𝒙 = 𝟒𝒙 + 𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒈 𝒙 = 𝟐
𝟐 ′ ′
𝒙𝟐 +𝒙+𝟏 𝑼
D’où𝑮 𝒙 = 𝟐𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙 + 𝟏 + 𝑪𝟐 ; 𝑪𝟐 ∈ ℝ comme
𝟐
PARTIE A
𝟏) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒙𝟐 + 𝟒 − 𝟖 𝐥𝐧 𝒙 = +∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎> 𝒍𝒏𝒙 = −∞
𝟒 𝒍𝒏𝒙 𝟒 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 (𝒙𝟐 + 𝟒 − 𝟖 𝐥𝐧 𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝒙 + − 𝟖 = +∞𝒄𝒂𝒓; 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙
𝟏 𝟐𝒙𝟐 −𝟖 𝟐(𝒙𝟐 −𝟒) 𝟐 𝒙−𝟐 (𝒙+𝟐
𝟐) ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒈′ 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟖 × 𝒙 = = = .
𝒙 𝒙 𝒙
𝟐(𝒙+𝟐)
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , > 0alors le signe de 𝒈′ (𝒙) est celui de 𝒙 − 𝟐
𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟐 ,𝒈′ (𝒙) < 0 alors 𝒈 est strictement décroissante
∀ 𝒙 ∈ 𝟐; +∞ ,𝒈′ 𝒙 > 0 alors 𝒈 est strictement croissante.
On dresse ainsi le tableau de variation de 𝒈.
𝑥 0 2 +∞
𝑔′ (𝑥) − 0 +
+∞ +∞
𝑔(𝑥)
8 − 8 ln 8
croissante.
𝟒 𝟒
2) a) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟏 + 𝐥𝐧 𝒙 = −∞ 𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒍𝒏𝒙 = −∞
𝒙𝟐 𝒙𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = −∞ ; alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à (𝓒)
𝟒 𝟒
b) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 + 𝒙𝟐 𝐥𝐧 𝒙 = +∞ 𝒄𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒍𝒏𝒙 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝒇(𝒙)
𝒙
= 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 1 + 𝑥42 𝑙𝑛𝑥
𝑥 𝒙
𝟒
= 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞
𝒍𝒏𝒙
𝒙
=𝟎
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 ; alors la courbe (𝓒) admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑰 en +∞
𝒙
3) Tableau de variation de 𝒇
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𝑥 0 1 +∞
𝑓′(𝑥) + 5 +
+∞
𝑓(𝑥) 0
−∞
y
4) Equation de la tangente au point d’abscisse 1 4 (T)
𝑻 : 𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟏 ;
3
𝒇′ 𝟏 = 𝟓 𝒆𝒕 𝒇 𝟏 = 𝟎 (C)
Alors : 𝑻 : 𝒚 = 𝟓𝒙 − 𝟓 2
5) Représentation graphique de 𝒇 1
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1
-2
-3
-4
-5
-6
Problème II
Comme 𝒈 est strictement décroissante et continue sur 𝟏; 𝟐 et que 𝒈 𝟏 𝒈(𝟐) < 0, d’après le théorème sur la bijection, il
existe un nombre réel 𝜶 unique élément de 𝟏; 𝟐 tel que 𝒈 𝜶 = 𝟎.
d) Pour donner un encadrement de 𝜶, on fait un tableau de valeurs : méthode du balayage
𝒙 1 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2
𝒈(𝒙) 0,67 0,38 0,30 0,22 O,15 0 ,08 0,02 -0,03 -0,09
On en conclut que 𝜶 ∈ 𝟏, 𝟖; 𝟏, 𝟗
3). D’après les questions précédentes, on a :
∀ 𝒙 ∈ 𝟎, 𝜶 ; 𝒙 <∝ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(𝑥) > 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante. Or 𝒈 𝜶 = 𝟎. D’où ∀ 𝒙 ∈ 𝟎, 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 0
∀ 𝒙 ∈ 𝜶, +∞ ; 𝒙 >∝ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(𝑥) < 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante. Or 𝒈 𝜶 = 𝟎. D’où ∀ 𝒙 ∈ 𝜶, +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎, 𝜶 , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶, +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
PARTIE B
𝟏 𝟏
1) 𝐥𝐢𝐦𝑥→0 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑥→0( × 𝟐𝒍𝒏𝒙) = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝑥→0 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝑥→0 𝒍𝒏𝒙 = − ∞
𝒙𝟐 +𝒙 𝒙𝟐 +𝒙
𝐥𝐢𝐦𝑥→0 𝒇(𝒙) = −∞ Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est une asymptote « verticale » à 𝒞 .
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𝟐 𝐥𝐧 𝒙 𝟐𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝒍𝒏𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ × 𝟏 = 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝟎
𝒙𝟐 +𝒙 𝒙𝟐 𝟏+ 𝒙 𝒙
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎 Alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est une asymptote « horizontale » à 𝓒 en +∞
𝟐
𝒙𝟐 +𝒙 −𝟐 𝟐𝒙+𝟏 𝒍𝒏𝒙 𝟐 𝒙+𝟏− 𝟐𝒙+𝟏 𝒍𝒏𝒙
2) ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒇′ 𝒙 = 𝒙
= .
(𝒙𝟐 +𝒙)𝟐 (𝒙𝟐 +𝒙)𝟐
Sur 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 est du signe de 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒍𝒏𝒙. Comme il faut faire apparaître𝒈(𝒙), il convient de factoriser par
𝒙+𝟏
(𝟐𝒙 + 𝟏) soit : 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒍𝒏𝒙 = (𝟐𝒙 + 𝟏) − 𝒍𝒏𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒈(𝒙).
𝟐𝒙+𝟏
Comme 𝟐𝒙 + 𝟏 > 0 sur 𝟎; +∞ , 𝒇 𝒙 est du signe de 𝒈 𝒙 .
′
3) Tableau de variation de 𝒇
𝑥 0 ∝ +∞
𝑓 ′ (𝑥) + 0 −
𝑓(∝)
𝑓(𝑥)
−∞ 0
𝟐
4) Montrons que 𝒇 ∝ =
∝ 𝟐∝+𝟏
𝜶+𝟏
Pour calculer 𝒇(𝜶), il faut utiliser les résultats de la partie A., à savoir la solution de 𝒈 𝜶 = 𝟎. on obtient 𝒍𝒏𝜶 =
𝟐𝜶+𝟏
𝜶+𝟏 𝜶+𝟏
𝟐𝟐𝜶+𝟏 𝟐𝟐𝜶+𝟏 𝜶+𝟏 𝟏 𝟐
Donc 𝒇 𝜶 = = =𝟐 × =
𝜶𝟐 +𝜶 𝜶(𝜶+𝟏) 𝟐𝜶+𝟏 𝜶(𝜶+𝟏) 𝜶(𝟐𝜶+𝟏)
L’abscisse du point d’intercession 𝑨 de 𝓒 avec l’axe des abscisses est solution de l’équation 𝒇 𝒙 = 𝟎 sur 𝟎; +∞ ,
Donc le point 𝑨 𝟏; 𝟎) .
Comme 𝒇′ 𝟏 = 𝟏, 𝒇 𝟏 = 𝟎, l’équation de la tangente 𝓣en 𝑨 s’écrit :𝒚 = 𝒙 − 𝟏
(T)
1
f(a) (C)
a
-1 0 1 2 3 x
-1
-2
-3
INTRODUCTION
Les ponts de lianes font partie du paysage ivoirien. La courbe dessinée par ces ouvrages, de même
que celle engendrée par le câble téléphonique suspendu entre deux poteaux, est appelé « chainette » c’est la courbe suivant
laquelle se tend un fil homogène pesant, flexible et inextensible, suspendu par ses extrémités à deux points fixes.
GALILÉE s’intéressa à cette courbe, qu’il pensait être une parabole. Ce n’est qu’en 1691 que BERNOUILLI, HUYGENS, et
LEIBNITZ en déterminèrent une équation.
L’exponentielle est la seconde des deux fonctions introduites en terminale.
On la définit comme étant la réciproque du logarithme népérien.
Voici donc l’histoire de celle qui est la moitié de 𝑙𝑛 :
Au commencement était la fonction logarithme népérien.
Comme elle était une bijection de 𝟎; +∞ sur ℝ, elle admet donc une réciproque. Ainsi naquit l’exponentielle.
A la manière de deux rivaux, 𝑙𝑛 et 𝑒𝑥𝑝 s’annihilent. En effet :
𝑒𝑥𝑝 [𝑙𝑛𝑎] = 𝑎
𝑙𝑛 [𝑒𝑥𝑝 𝑥 ] = 𝑥.
𝑙𝑛
𝑥𝜖𝑅
𝑎 ∈ 0; +∞
𝑒𝑥𝑝
FICHE DE COURS
IV-1) FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENNE
IV-1-1)Définition et propriétés
a) Définition
La fonction : 𝑥 ⟼ 𝑙𝑛𝑥 est continue et strictement croissante sur 0; +∞ . Elle est donc bijective, on appelle
fonction exponentielle népérienne, sa bijection réciproque ; on note 𝒙 ⟼ 𝒆𝒙𝒑 𝒙 ou𝒙 ⟼ 𝒆𝒙 Conséquences
a)La fonction 𝑙𝑛 est une bijection de 0; +∞ sur ℝ. Donc la fonction exponentielle est une bijection de ℝ vers
0; +∞
𝒆𝒙𝒑: ℝ → 𝟎; +∞
b) La fonction exponentielle est définie sur ℝ. ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝒙𝒑( 𝒙) > 𝟎
c) ∀ 𝒂 ∈ ℝ ; 𝒃 ∈ ℝ∗+ ; 𝒆𝒂 = 𝒃 ⟺ 𝒂 = 𝒍𝒏𝒃 et 𝒍𝒏𝒃 = 𝒂 ⟺ 𝒃 = 𝒆𝒂
d) 𝒆𝒂 = 𝒆𝒃 ⟺ 𝒂 = 𝒃 et 𝒆𝒂 < 𝒆𝒃 ⟺ 𝒂 < 𝑏
e) ∀ 𝒙 ∈ ℝ∗+ ; 𝒆𝒍𝒏𝒙 = 𝒙 et ∀ 𝒚 ∈ ℝ; 𝒍𝒏𝒆𝒚 = 𝒚
f) La fonction exponentielle est dérivable sur ℝ et pour tout nombre réel 𝑥,
On a: 𝒆𝒙𝒑 ’ 𝒙 = 𝒆𝒙𝒑 𝒙
b) Propriétés
Pour tous nombres réels 𝑎 et 𝑏 et pour tout nombre rationnel 𝑟, on a :
𝟏 𝒆𝒂 𝒂
𝒆𝒂+𝒃 = 𝒆𝒂 𝒆𝒃 ; 𝒆−𝒂 = 𝒆𝒂 ; 𝒆𝒂−𝒃 = 𝒆𝒃 ; 𝒆𝒂 𝒃
= 𝒆𝒂𝒃 = 𝒆𝒃 ; 𝒆𝒓𝒂 = 𝒆𝒂 𝒓
Courbe représentative
La courbe de la fonction exponentielle est le symétrique de
celle de la fonction logarithme népérien par rapport à la
droite d’équation 𝑦 = 𝑥.
𝟏 𝒂𝒙 𝒂 𝒙 𝒂𝒙
𝟏 𝒂𝒙+𝒚 = 𝒂𝒙 𝒂𝒚 ; (2) 𝒂−𝒚 = 𝒂𝒚 ; (3) 𝒂𝒙−𝒚 = 𝒂𝒚 ; (4) 𝒂𝒃 𝒙
= 𝒂𝒙 𝒃𝒙 ; (5) = 𝒃𝒙 ; (6) 𝒂𝒙 𝒚
= 𝒂𝒙𝒚
𝒃
IV-2-2)Etude de la fonction 𝒇𝒂 : 𝒙 ⟼ 𝒂𝒙
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Dans cette étude, 𝒞𝑎 désigne la courbe représentative de la fonction 𝑓𝑎 et 𝑎 est différent de 1.
Ensemble de définition
On a : 𝐷𝒇𝒂 = ℝ
Dérivée et sens de variation
On a : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑎 = 𝑒 𝑥
; donc la fonction 𝑓𝑎 est dérivable sur ℝ et sa dérivée est la fonction
𝑥 ln 𝑎
Limites de références
Soit ∝ un nombre réel strictement positif. On a :
𝐥𝐧 𝒙 𝒆𝒙
(1) 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙∝
= 𝟎 ; (2) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙∝ 𝐥𝐧 𝒙 = 𝟎; 𝟑 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙∝ = +∞; 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙∝ 𝒆−𝒙 = 𝟎
𝒆𝟐𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 +𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 + 𝟏 = 𝟐 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 + 𝟏 = 𝟐
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
𝒙𝒆𝒙 𝒙 𝒆𝒙 𝒆𝒙 −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 × = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 −𝟏 = 𝟏 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝟏 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒙 = 𝟏
𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏 𝒙
𝒙
Exercice 5
1.a) 𝒇′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 ′ = 𝟐𝒙 + 𝟏 ′ 𝒆−𝒙 + 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 ′
= 𝟐𝒆−𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 = −𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙
′
𝒆𝟐𝒙 −𝟐 𝒆𝟐𝒙 −𝟐 ′ 𝟏−𝒆𝟐𝒙 − 𝟏−𝒆𝟐𝒙 ′ 𝒆𝟐𝒙 −𝟐 𝟐𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙 +𝟐𝒆𝟐𝒙 𝒆𝟐𝒙 −𝟐 −𝟐𝒆𝟐𝒙
b) 𝒈′ 𝒙 = = 𝟐 = 𝟐 = 𝟐
𝟏−𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙 𝟏−𝒆𝟐𝒙
𝒙 ′ 𝒙 ′ 𝟏+𝒙𝒆𝒙 − 𝒙 𝟏+𝒙𝒆𝒙 ′ 𝟏+𝒙𝒆𝒙 −𝒙 𝒆𝒙 +𝒙𝒆𝒙 𝟏−𝒙𝟐 𝒆𝒙
c) 𝒉′ 𝒙 = = = =
𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟐 𝟏+𝒙𝒆𝒙 𝟐
2) Une primitive des fonctions :
𝟐 +𝟏 𝟏
a) 𝒇 𝒙 = 𝟐𝒙𝒆𝟑𝒙 ; en posant 𝒖 𝒙 = 𝟑𝒙𝟐 + 𝟏 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖′ 𝒙 = 𝟔𝒙 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒇 𝒙 = 𝒖′ (𝒙)𝒆𝒖(𝒙)
𝟑
𝟏 𝟐 +𝟏
D’où la fonction 𝑭: 𝒙 ↦ 𝒆𝟑𝒙 est une primitive de la fonction 𝒇 sur ℝ
𝟑
𝟏−𝒆−𝟐𝒙 𝟏 𝒖′ (𝒙)
b) 𝒈 𝒙 = en posant : 𝒖 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝒆−𝟐𝒙 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖′ 𝒙 = 𝟐(𝟏 − 𝒆−𝟐𝒙 ) Donc 𝒈 𝒙 =
𝟐𝒙+𝒆−𝟐𝒙 𝟐 𝒖(𝒙)
𝟏
D’où la fonction 𝑮: 𝒙 ↦ 𝒍𝒏 𝟐𝒙 + 𝒆−𝟐𝒙 est une primitive de la fonction 𝒇 sur 𝟎; +∞
𝟐
Exercice 6
𝒃𝒆𝒙
a) En réduisant au même dénominateur𝒂𝒆𝒙 + ; ∀ 𝒙 ∈ ℝ ; On obtient :
𝒆𝒙 +𝟑
𝒂𝒆𝟐𝒙 +𝟑𝒂𝒆𝒙 +𝒃𝒆𝒙 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝟑𝒂+𝒃 𝒆𝒙 𝒆𝟐𝒙 −𝒆𝒙
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = = =
𝒆𝒙 +𝟑 𝒆𝒙 +𝟑 𝒆𝒙 +𝟑
𝒂=𝟏 𝒂=𝟏 𝟒𝒆𝒙
Par identification : ⟹ D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = 𝒆𝒙 − 𝒙
𝟑𝒂 + 𝒃 = −𝟏 𝒃 = −𝟒 𝒆 +𝟑
(𝒆𝒙 +𝟑)′
b) 𝒇 𝒙 = 𝒆 − 𝟒 𝒙𝒙
Alors 𝑭 𝒙 = 𝒆 − 𝟒𝒍𝒏 𝒆 + 𝟑 + 𝒄; 𝒄 ∈ ℝ
𝒙 𝒙
𝒆 +𝟑
Or 𝑭 𝟎 = 𝟎; On a : 𝟏 − 𝟒𝒍𝒏𝟒 + 𝒌 = 𝟎 ⟹ 𝒌 = 𝟖𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
𝑭 𝒙 = 𝒆𝒙 − 𝟒𝒍𝒏 𝒆𝒙 + 𝟑 + 𝟖𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
Exercice 7
a) 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝟎 𝒔𝒊 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊 𝒍𝒊𝒎𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝟎 = 𝟎
𝒙𝟐 𝒙 𝟏 𝒆𝒙 −𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 × = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒙 × 𝟏−𝒆𝒙 = 𝟎 car 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 =𝟏
𝟏−𝒆𝒙 𝟏−𝒆𝒙 𝒙
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = 𝒇 𝟎 = 𝟎 Alors 𝒇 est continue en 0
𝒇 𝒙 −𝒇(𝟎)
b) 𝒇 est dérivable en 𝟎 si et seulement si : 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍
𝒙−𝟎
𝒙𝟐
𝒇 𝒙 − 𝒇(𝟎) 𝟏−𝒆𝒙 𝒙 𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 − 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 − 𝒆𝒙−𝟏 = −𝟏
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝟏 − 𝒆 𝒙→𝟎 𝒆 −𝟏 𝒙→𝟎
𝒙
aussi continue et dérivable sur ℝ car une fonction polynôme. La fonction 𝒇 est la somme de deux fonctions continues
et dérivable sur ℝ ; alors 𝒇 est continue et dérivable sur ℝ.
′
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝑒2𝑥 − 𝑥 − 4 = 𝟐𝑒2𝑥 − 1
𝒍𝒏𝟐
b) 𝒇′ 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒙 = − . alors :
𝟐
𝒍𝒏𝟐
∀ 𝒙 ∈ −∞; − , 𝒇′ (𝒙) < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante
𝟐
𝒍𝒏𝟐
∀𝒙∈ − ; +∞ , 𝒇′ (𝒙) > 0 alors 𝒇 est strictement croissante
𝟐
𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒇
𝒙 −∞ ln 2 +∞
−
2
𝒇′ (𝒙) − 0 +
+∞ +∞
𝒇(𝒙)
−7 + ln 2
2
(Cf)
5
-9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1
-2
-3
-4
-5 (D)
-6
Introduction
Les mathématiciens grecs calculaient les aires par des méthodes géométriques consistant à remplacer la région considérée
par un carré de même aire (problème de la quadrature)
Au XVII è siècle, KEPLER (1571-1630) obtient des formules pour calculer le volume de tonneaux à l’aide de décomposition
de régions en domaines élémentaires. Enfin, LEIBNITZ (1646-1716) et NEWTON (1643-1727) construisent, de façon
indépendante et presque simultanée, une méthode pour la détermination des aires et des volumes par le «calcul intégral ».
L’objet de ce chapitre est de définir l’intégrale d’une fonction continue et de mettre en place une technique permettant les
calculs d’aires
FICHE DE COURS
I) INTEGRAL D’UNE FONCTION CONTINUE
I-1) Définition
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝑎; 𝑏 .On appelle intégralede a à b de 𝑓, le nombre réel
𝐹 𝑏 − 𝐹 𝑎 où 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝑎; 𝑏 .
𝑏
On note ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 𝑥 𝑏
𝑎 = 𝐹 𝑏 −𝐹 𝑎
On lit somme ou (intégrale)de a à b de 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 é𝑔𝑎𝑙𝑒 𝐹(x) pris entre 𝑎 et 𝑏.
Remarque
la lettre 𝑥 n’intervient pas dans le calcul de l’intégral, on peut donc la remplacer par n’importe quelle autre lettre différente de
𝑎 et de 𝑏. On dit que 𝑥 est une variable muette.
𝑏 𝑏 𝑏
𝑏
𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑓 𝑦 𝑑𝑦 = 𝑓 𝑧 𝑑𝑧 = ⋯ … … . . = 𝐹 𝑥 𝑎
𝑎 𝑎 𝑎
I-2) Propriétés
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle I. Soient a, b et c des éléments de 𝐼 et∝ un nombre réel.
Propriété 1
𝑎 𝑏 𝑎
∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝐹 𝑎 − 𝐹 𝑎 = 0 ; ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓 𝑥 𝑑𝑥.
Propriété 2 (EGALITE DE CHASLES)
𝑐 𝑏 𝑐
𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 + 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
𝑎 𝑎 𝑏
Propriété 3 (LINEARITE DE L’INTÉGRALE)
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
∫𝑎 𝑓 𝑥 + 𝑔 𝑥 𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔 𝑥 𝑑𝑥 ; ∫𝑎 ∝ 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 = ∝ ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥
On peut sortir le réel ∝ du signe somme, et l’intégrale d’une somme est la somme des intégrales.
Propriété 4 (INEGALITE ET INTEGRATION)
𝑏
Si ∀ 𝑥 ∈ a; b 𝑓 𝑥 ≥ 0 alors ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≥ 0 (la réciproque est fausse)
𝑏 𝑏
Si ∀ 𝑥 ∈ a; b 𝑓 𝑥 ≤ 𝑔 𝑥 alors ∫𝑎 𝑓 𝑥 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔 𝑥 𝑑𝑥
Intégration des fonctions paires et impaires
Propriétés
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝑘 symétriqe par rapport à O.
Pour tout 𝑎 élément de 𝑘, on a :
𝒂 𝒂 𝒂
Si 𝑓 est paire , ∫−𝒂 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟐 ∫𝟎 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 ; si 𝑓 est impaire, ∫−𝒂 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟎.
II ) TECHNIQUE DU CALCUL INTEGRAL
Dans l’écriture d’une fonction 𝑓 dérivable sur un intervalle I, si, en multipliant ou en divisant par un nombre, on peut mettre en
évidence l’une des formes suivantes :
𝒖′ 𝒖′
𝒖′ 𝒖𝜶 ; ;
𝒖∝ 𝒖
; 𝒖′ 𝒆𝒖 ; 𝒖′ × 𝒗′ ∘ 𝒖 alors on en déduit une primitive de 𝑓 sur I
Exercice 7
𝑥 0 1+∞
′
𝑔 (𝑥) ▁
−𝑒 − 2 ▁
+∞
𝑔(𝑥) 2
−∞
Exercice 3
𝝅
𝝅 𝝅
𝒂)𝒙 ⟼ 𝒙𝟑 𝒄𝒐𝒔𝒙 est continue et impaire sur − ; . Donc : ∫𝟑𝝅 𝒙𝟑 𝒄𝒐𝒔𝒙𝒅𝒙 = 𝟎
𝟑 𝟑 −
𝟑
𝒙
𝒃)𝒙 ⟼ est continue et impaire sur −𝟏; 𝟎 .
𝒙𝟐 +𝟏
𝟎 𝒙𝒅𝒙 𝟏 𝒙𝒅𝒙 𝟏 𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 ′ 𝟏 𝟏 𝟏 𝟎 𝒙𝒅𝒙 𝟏
Donc : ∫−𝟏 𝒙𝟐 +𝟏 = − ∫𝟎 = − ∫𝟎 =− (𝒙𝟐 + 𝟏)
𝐥𝐧 = − 𝒍𝒏𝟐 ; Donc : ∫−𝟏 = 𝒍𝒏𝟐
𝒙𝟐 +𝟏 𝟐 𝒙𝟐 +𝟏 𝟐 𝟎 𝟐 𝒙𝟐 +𝟏 𝟐
𝟏−𝒆𝒙 𝟑 𝟏−𝒆𝒙
𝒄) 𝒙 ⟼ est continue et impaire sur −𝟑; 𝟑 . Donc : ∫−𝟑 𝟏+𝒆𝒙 𝒅𝒙 =𝟎
𝟏+𝒆𝒙
𝒖 𝒙 =𝒙−𝟏 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅
𝒄) Posons : ; on a 𝟏 Alors ∫𝟎 𝒙 − 𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝒅𝒙 = − 𝒙 − 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙 +
𝒗′ 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟑𝒙 𝒗(𝒙) = − 𝒄𝒐𝒙𝟑𝒙 𝟑 𝟎
𝟑
𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏
∫ 𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙 𝒅𝒙= − 𝒙 − 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙 + 𝒔𝒊𝒏𝟑𝒙 𝟎
= 𝝅−𝟏 − Donc : ∫𝟎 𝒙 − 𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 𝒅𝒙 = 𝝅 − 𝟐
𝟑 𝟎 𝟑 𝟗 𝟑 𝟑 𝟑
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒅) Posons : ; on a 𝒙 Alors : ∫𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏
− ∫𝟏 𝒅𝒙 = 𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝒙 𝟏
= 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
𝒗′ 𝒙 = 𝟏 𝒗(𝒙) = 𝒙
𝟐
Donc : ∫𝟏 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝟏
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝒆 𝟏 𝒆 𝟏 𝒆 𝟏 𝟏 𝒆
𝒙
𝒆) Posons : ; on a Alors : ∫𝟏 𝒙𝟐 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟑 𝒍𝒏𝒙 − ∫𝟏 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙𝟑 𝒍𝒏𝒙 − 𝒙𝟑
𝒗′ 𝒙 = 𝒙𝟐 𝒗(𝒙) = 𝒙
𝟏 𝟑 𝟑 𝟏 𝟑 𝟑 𝟗 𝟏
𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝑒 𝟏
= 𝒆 − 𝒆 + = (𝟐𝒆 + 𝟏)
𝟑 𝟑 𝟑
Donc : ∫1 𝑥 2 ln 𝑥 𝑑𝑥 = (𝟐𝒆𝟑 + 𝟏)
𝟑 𝟗 𝟗 𝟗 𝟗
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝒆𝟐 𝟑 𝒆𝟐 𝟏 𝟑
𝒙 𝟐 𝒆𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝒆𝟐
𝒇) Posons : ; on a 𝟑 Alors : ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝟏
− ∫𝟏 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 (𝒍𝒏𝒙 −
𝒗′ 𝒙 = 𝒙 𝟐 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟏
𝒗(𝒙) = 𝒙 𝟐
𝟑
4 𝑒 4
= (2𝑒 3 + 1) Donc : ∫1 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 = (2𝑒 3 + 1)
9 9
Exercice 5
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝝅
𝟏)𝑰 + 𝑱 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝒅𝒙 + 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = (𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 + 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒅𝒙 = 𝒙 𝟒 =
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟒
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟒
𝟐
𝟒
𝟐
𝟒
𝟐 𝟐
𝟒 𝟏 𝟏
𝑰−𝑱= 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 − 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = (𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟒 =
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟐 𝟎 𝟐
𝝅
𝑰+𝑱= 𝟏 𝟏
𝟒
𝟏 ; On obtient : 𝑰 = 𝝅+𝟐 et 𝑱 = 𝝅−𝟐
𝟖 𝟖
𝑰−𝑱=
𝟐
𝝅 𝝅 𝝅
𝟒
𝟐
𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝝅 𝟏 𝟏
𝟐) 𝑰 = 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 = + 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟒 = + 𝒔𝒊𝒏 = + = 𝝅 + 𝟐
𝟎 𝟎 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟎 𝟖 𝟒 𝟐 𝟖 𝟒 𝟖
𝝅 𝝅 𝝅
𝟒 𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝝅 𝟏 𝟏
𝑱= 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = − 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 − 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟒 = − 𝒔𝒊𝒏 = − = 𝝅 − 𝟐
𝟎 𝟎 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒 𝟎 𝟖 𝟒 𝟐 𝟖 𝟒 𝟖
𝟏 𝟏
On obtient : 𝑰 = 𝝅+𝟐 et 𝑱 = 𝝅−𝟐
𝟖 𝟖
Exercice 6
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟏 𝟑 𝝅 𝝅𝟑
𝟏) 𝑨 + 𝑩 = 𝒙𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝒅𝒙 + 𝒙𝟐 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 + 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒅𝒙 = 𝒙 =
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟑 𝟎 𝟑
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟐) 𝑨 − 𝑩 = 𝒙𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝒅𝒙 − 𝒙𝟐 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙)𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝒖 𝒙 = 𝒙𝟐 𝒖′ 𝒙 = 𝟐𝒙
À l’aide d’une intégration par partie : ⟹ 𝟏 ;
𝒗′ 𝒙 = 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 𝒗 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙
𝟐
𝝅 𝟏 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
∫𝟎 𝒙𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝟎
− ∫𝟎 𝒙𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙𝒅𝒙 = − ∫𝟎 𝒙𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙𝒅𝒙 ; En posant 𝑰 = ∫𝟎 𝒙𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙𝒅𝒙
𝟐
𝒖 𝒙 =𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝟏 𝝅 𝟏 𝝅 𝟏 𝟏 𝝅 𝝅
⟹ 𝟏 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔: 𝑰 = − 𝒙𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 + ∫𝟎 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙𝒅𝒙 = − 𝒙𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙 + 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 =−
𝒗′ 𝒙 = 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 𝒗 𝒙 = − 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒙
𝟐
𝟐 𝟎 𝟐 𝟐 𝟒 𝟎 𝟐
𝝅
Donc : 𝑨 − 𝑩 =
𝟐
𝒂 𝒃
𝟏) En réduisant au même dénominateur 𝒇 𝒙 = + ; ∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟏 ; On obtient :
𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐
𝒂 𝒙+𝟏 +𝒃 𝒂𝒙+𝒂+𝒃
∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟏 , 𝒇 𝒙 = =
𝒙+𝟏 𝟐 𝒙+𝟏 𝟐
𝒂=𝟐 𝒂=𝟐 𝟐 𝟑
Par identification : ⟹ D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ\ −𝟏 , 𝒇 𝒙 = +
𝒂+𝒃= 𝟓 𝒃=𝟑 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐
𝟑 𝟐𝒙+𝟓 𝟑 𝟐 𝟑 𝟑 𝒅𝒙 𝟑 𝒅𝒙 𝟑 𝟏 𝟑 𝟑
𝟐) ∫𝟎 𝟐 𝒅𝒙 = ∫𝟎 ( + 𝟐 )𝒅𝒙 = 𝟐 ∫𝟎 + 𝟑 ∫𝟎 =𝟐 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏) +𝟑 − = 𝟐𝒍𝒏𝟒 − + 𝟑
𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝟐 𝟎 𝒙+𝟏 𝟎 𝟒
𝟑 𝟐𝒙+𝟓 𝟗
Donc : ∫𝟎 𝟐 𝒅𝒙 = 𝟒𝒍𝒏𝟐 +
𝒙+𝟏 𝟒
Exercice 8
On notera que les fonctions à intégrer sont bien continues sur l’intervalle d’intégration.
𝒂)𝒙 ⟼ 𝟏 + 𝒙𝟐 est strictement croissante sur 𝟎; 𝟏 .
Alors pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , On a : 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟎 ≤ 𝒙𝟐 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟏 ≤ 𝟏 + 𝒙𝟐 ≤ 𝟐 ⟹ 𝟏 ≤ 𝟏 + 𝒙𝟐 ≤ 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Soit ∫𝟎 𝟏𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝟏 + 𝒙𝟐 𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝟐𝒅𝒙 ce qui justifie 𝟏 ≤ ∫𝟎 𝟏 + 𝒙𝟐 𝒅𝒙 ≤ 𝟐
𝟏
𝒃) Il faut faire une étude succincte des variations de la fonction 𝒙 ⟼ sur 𝟎; 𝟏 pour déterminer un encadrement de
𝟐+𝒙−𝒙𝟐
l’intégrale.
𝟐𝒙−𝟏
pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 ; 𝒇′ 𝒙 = .
𝟐(𝟐+𝒙−𝒙𝟐 ) 𝟐+𝒙−𝒙𝟐
𝒙 0 1 +∞
2
𝒇′ (𝒙) − 0 +
𝟐 𝟐
𝟐
𝟐
𝒇(𝒙)
2
3
𝟐 𝟏 𝟐
Par lecture du tableau de variation, on remarque pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , ≤ ≤
𝟑 𝟐+𝒙−𝒙𝟐 𝟐
𝟏𝟐 𝟐 𝟏 𝟐 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐
Comme ∫𝟎 𝒅𝒙 = ; ∫𝟎 = 𝒆𝒕 <
𝟑 𝟑 𝟐 𝟐 𝟐 𝟓
𝟐 𝟏 𝒅𝒙 𝟑 𝟐
On peut conclure : ≤ ∫𝟎 ≤
𝟑 𝟐+𝒙−𝒙𝟐 𝟓
𝟏 𝟏 𝟏
𝒄) pour tout 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟐𝝅 , −𝟏 ≤ 𝒔𝒊𝒏𝟐𝒙 ≤ 𝟏 ⟹ 𝟑 ≥ −𝟑𝒔𝒊𝒏𝒙 ≥ −𝟑 ⟹ 𝟏𝟑 ≥ 𝟏𝟎 − 𝟑𝒔𝒊𝒏𝒙 ≥ 𝟕 ⟹ ≤ ≤
𝟏𝟑 𝟏𝟎−𝟑𝒔𝒊𝒏𝒙 𝟕
𝟐𝝅 𝟏 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟏 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝒅𝒙 𝟐𝝅
Comme ∫𝟎 𝒅𝒙 = 𝒆𝒕 ∫𝟎 𝒅𝒙 = Alors : ≤ ∫𝟎 ≤
𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟕 𝟕 𝟏𝟑 𝟏𝟎−𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝟕
Exercice 9
𝒃𝒆𝒙
𝟏) En réduisant au même dénominateur 𝒂 + ; ∀ 𝒙 ∈ ℝ∗ ; On obtient :
𝒆𝒙 −𝟏
𝒂 𝒆𝒙 −𝟏 +𝒃𝒆𝒙 (𝒂+𝒃)𝒆𝒙 −𝒂
∀ 𝒙 ∈ ℝ∗ , 𝒇 𝒙 = =
𝒆𝒙 −𝟏 𝒆𝒙 −𝟏
𝒂+𝒃= 𝟐 𝒂=𝟑 𝒆𝒙
Par identification : ⟹ D’où : ∀ 𝒙 ∈ ℝ∗ , 𝒇 𝒙 = 𝟑 − 𝒙
−𝒂 = −𝟑 𝒃 = −𝟏 𝒆 −𝟏
𝒍𝒏𝟒
𝟐𝒆𝒙 − 𝟑 𝒍𝒏𝟒
𝒆𝒙 𝒍𝒏𝟒
𝑰= 𝒙
𝒅𝒙 = (𝟑 − 𝒙 )𝒅𝒙 = 𝟑𝒙 − 𝒍𝒏(𝒆𝒙 − 𝟏) = 𝟑𝒍𝒏𝟒 − 𝒍𝒏𝟑 − 𝟑𝒍𝒏𝟐 = 𝟔𝒍𝒏𝟐 − 𝒍𝒏𝟑 − 𝟑𝒍𝒏𝟐
𝒍𝒏𝟐 𝒆 − 𝟏 𝒍𝒏𝟐 𝒆 −𝟏 𝒍𝒏𝟐
𝟖 𝒍𝒏𝟒 𝟐𝒆𝒙 −𝟑 𝟖
2)𝑰 = 𝟑𝒍𝒏𝟐 − 𝒍𝒏𝟑 = 𝒍𝒏𝟖 − 𝒍𝒏𝟑 = 𝒍𝒏 D’où : 𝑰 = ∫𝒍𝒏𝟐 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏
𝟑 𝒆𝒙 −𝟏 𝟑
Exercice 13
𝟐𝒍𝒏𝒙 𝟐𝒍𝒏𝒙
1. ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝐟 𝐱 − 𝐲 = +𝒙−𝟏− 𝒙−𝟏 =
𝒙 𝒙
𝟏
𝟏) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐𝒙 + = +∞ Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à 𝓒𝒇
𝒙𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟐𝒙 + =+∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ (𝒇 𝒙 − 𝟐𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟐𝒙 + − 𝟐𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝒙𝟐
alors la droite d’équation𝒚 = 𝟐𝒙 est asymptote « oblique » à 𝓒𝒇 en +∞
𝟏 ′ 𝟐 𝟐 𝒙𝟑 − 𝟏 𝟐 𝒙 − 𝟏 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏
∀𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇′ 𝒙 = 𝟐𝒙 + 𝟐 = 𝟐 − 𝟑 = =
𝒙 𝒙 𝒙𝟑 𝒙𝟑
𝟐 𝟏+𝒙+𝒙𝟐
∀𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ; > 0 alors le signe de 𝒇′ 𝒙 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒆 𝒙 − 𝟏
𝒙𝟑
∀𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 < 0 alors 𝒇 est strictement décroissante
∀𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒇′ 𝒙 > 0 alors 𝒇 est strictement croissante
Tableau de variation
𝑥 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − 0 +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)
𝟑
𝟐)Représentation graphique
𝒄) Tableau de variation
𝒙 0 +∞
𝒈′ (𝒙) −
+∞
𝒈(𝒙)
−∞
𝒈 𝟏 = −𝟑 × 𝟏𝟐 + 𝟑 − 𝟐 𝐥𝐧 𝟏 = 𝟎
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒙 < 1 alors 𝒈(𝒙) > 𝑔(1) car 𝒈 est strictement décroissante et 𝒈 𝟏 = 𝟎 D’où : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒈(𝒙) > 0
∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒙 > 1 alors 𝒈(𝒙) < 𝒈(𝟏) car 𝒈 est strictement décroissante et 𝒈 𝟏 = 𝟎 D’où : ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒈(𝒙) < 𝟎
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝟏 , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; +∞ , 𝒈(𝒙) < 𝟎
PARTIE B
𝟏
𝟐 𝐥𝐧 𝒙−𝟏−𝟑𝒙𝟐 𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = +∞
𝟏. 𝒂) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 = −∞ car 𝟐𝒙
𝟐𝒙 𝟐𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟎 𝒇(𝒙) = +∞Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est asymptote « verticale » à 𝓒𝒇
𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙
𝟐 𝐥𝐧 𝒙−𝟏−𝟑𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − − 𝒙 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝟐𝒙 𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐𝒙
𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − 𝒙 = −∞
𝟐
𝒍𝒏𝒙
𝟑 𝐥𝐧 𝒙 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − − 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ − = 𝟎 car 𝟏
𝟐 𝒙 𝟐𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ =𝟎
𝟐𝒙
𝟑 𝟑
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 − − 𝒙 = 𝟎 Alors la droite d’équation𝒚 = − 𝒙 est asymptote « oblique » à 𝓒𝒇 en +∞
𝟐 𝟐
𝟑
𝒃) Déterminer les coordonnées du point d’intersection A de 𝓒 et ∆ revient à résoudre l’équation 𝒇 𝒙 = − 𝒙
𝟐
𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟑 𝟑 𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟐 𝐥𝐧 𝒙−𝟏
⟺ − − 𝒙=− 𝒙⟺ − =𝟎⟺ = 𝟎. Comme 𝒙 ≠ 𝟎,l’équation équivaut à 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 = 𝟎
𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐 𝒙 𝟐𝒙 𝟐𝒙
𝟏 𝟏 𝟑
D’où 𝒍𝒏𝒙 = et 𝒙 = 𝒆 = 𝒆 avec 𝒇
𝟐 𝒆 =− 𝒆
𝟐 𝟐
𝟑
Le point 𝑨 a pour coordonnées 𝒆; − 𝒆
𝟐
𝒄) Etudier la position relative de 𝓒 et ∆ revient à étudier le signe de 𝒇 𝒙 − 𝒚 sur 𝟎; +∞
𝒍𝒏𝒙 𝟏 𝟑 𝟑 𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏
𝒇 𝒙 −𝒚 = − − 𝒙− − 𝒙 =
𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐 𝟐𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; 𝒆 , 𝒇 𝒙 − 𝒚 < 0 Alors 𝓒 est en-dessous de 𝓓 et ∀ 𝒙 ∈ 𝒆; +∞ , 𝒇 𝒙 − 𝒚 > 0 alors (𝓒) est au-dessus de (𝓓)
𝟒) Représentation graphique
PARTIE C
𝟏) Voir la représentation graphique
𝟐) On demande de calculer l’aire de la partie du plan comprise entre deux courbes. On a :
𝝀 𝝀 𝝀
𝟑 𝟐𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐
𝟏 𝝀
𝓐 𝝀 = 𝒇 𝒙 − − 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 − 𝒅𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 − 𝒍𝒏𝒙
𝟐 𝟐𝒙 𝒙 𝟐𝒙 𝟐 𝟐 𝒆
𝒆 𝒆 𝒆
𝟏 𝟐
𝟏 𝟏
𝓐 𝝀 = 𝒍𝒏𝝀 − 𝒍𝒏𝝀 + 𝒖. 𝒂
𝟐 𝟐 𝟖
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝒍𝒏𝝀 = +∞
𝟑) 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝒍𝒏𝝀 𝟐
− 𝒍𝒏𝝀 + = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝒍𝒏𝝀 𝒍𝒏𝝀 − + = +∞ 𝒄𝒂𝒓 𝟏 ;
𝟐 𝟐 𝟖 𝟐 𝟐 𝟖 𝒍𝒏𝝀 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒍𝒏𝝀
Lorsque 𝝀 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞, 𝒍′ 𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒓𝒊é𝒆 𝒏′ 𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒊
Introduction :
Les suites ont toujours été présentes dans l’histoire des mathématiques, on les retrouve dans les écrits de toutes les
époques et de toutes les cultures. Leur utilisation permit l’obtention de nombreux résultats avant même que le concept de
fonction ne soit clairement dégagé et devienne opérationnel. On utilisera très vite les notions de suites pour déterminer très
tôt la longueur d’une courbe (par exemple la longueur d’un cercle, en relation avec les valeurs approchées de 𝜋), l’aire de
certains domaines et le volume de certains solides(citons par exemple les travaux d’Archimède (287-212 av J.C.) sur la
détermination de l’aire de parabole).
Ce n’est qu’avec d’Alembert (1717-1783) qu’on commença à se préoccuper de la notion de limite. Cette notion fut précisée
parles travaux de Cauchy (1789-1857), et admise par la totalité de la communauté mathématique après les travaux de
Weierstrass (1815-1817).
FICHE DE COURS
I) GENERALITES
I-1) Définition
On appelle suite numérique, toute fonction de ℕ vers ℝ
Détermination d’une suite numérique
En général une suite numérique 𝑢𝑛 est définie par :
𝑛+1
Une formule explicite exprimant 𝑢𝑛 en fonction de𝑛 (Par exemple 𝑢𝑛 = 2𝑛−3)
ou bien le premier terme et une formule de récurrence exprimant 𝑢𝑛+1 en fonction de 𝑢𝑛 ou bien 𝑢𝑛 en fonction de
𝑢0 = 2
𝑢𝑛−1. (par exemple
∀ 𝑛 ∈ 𝑁: 𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 − 7
I-2) Représentations graphiques
Représentation des termes d’une suite sur l’axe (OI).
𝑢0
Méthode : soit la suite 𝑢 définie par : ∀ 𝑛 ∈ ℕ: 𝑢 ;
𝑛+1 = 𝑓 𝑢𝑛
Soit 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 et soit la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥.
On place 𝑢0 sur l’axe (OI).
𝑢0
On trace la parallèle à (OJ) par 𝑢0 , elle coupe 𝒞𝑓 au point 𝐴 𝑓 𝑢 ;
0
𝑏
La parallèle à (OI) passant par A coupe ∆ au point 𝐵 , puisque 𝐵 ∈ ∆ : 𝑦 = 𝑥, l’ordonnée de B est égale à
𝑢1
𝑢1
son abscisse. Donc 𝐵 𝑢
1
La parallèle à (OJ) passant par B coupe (OI) en 𝑢1
I-3) Raisonnement par récurrence
Pour démontrer qu’une proposition 𝑃 𝑛 , qui concerne un entier 𝑛, est vraie pour tout entier 𝑛 supérieur ou égal à
𝑛0 ,on procède en deux étapes :
1) On démontre que 𝑃 𝑛0 est vraie ;
2) On démontre que : pour tout entier 𝑘 supérieur ou égal à 𝑛0 , si 𝑝(𝑘) est vraie alors 𝑝(𝑘 + 1) est vraie.
I-1) Sens de variation d’une suite numérique
Soit 𝑢𝑛 𝑛∈ 𝐸 une suite numérique.
Si pour tout 𝑛 élément de E, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0,alors la suite 𝑢𝑛 est croissante sur 𝐸
Si pour tout n élément de E, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0 alors la suite 𝑢𝑛 est décroissante sur 𝐸.
Si pour tout n élément de E, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0, alors la suite 𝑢𝑛 est constante sur 𝐸.
Méthode
Pour étudier le sens de variation d’une suite numérique, on peut utiliser l’une des méthodes suivantes :
𝑢0 = 2
Soit la suite numérique 𝑢 définie par : 1
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 4
2
Représenter les 5 premiers termes de la suite 𝑢 sur l’axe (𝑂𝐼).
Exercice 2
𝑢0 = 4
Soit la suite 𝑢 définie par : 3
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛
2
3 𝑛
Démontrer par récurrence sur 𝑛 que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛 = 4 × 2
Exercice 3
𝑢0 = 2
Soit la suite 𝑢 définie par 9
∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 =
6−𝑢𝑛
1) Représenter sur l’axe 𝑂𝐼 les 4 premiers termes de la suite.
2) Démontrer par récurrence sur 𝑛 que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ,(𝑢𝑛 )est majorée par 3.
3) Calculer en fonction de 𝑢𝑛 : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 .
4) En déduire le sens de variation de 𝑢𝑛 .
Exercice 4
Soit 𝑥 un nombre réel. On considère les trois réels 𝑢, 𝑣, 𝑤 définis par :
𝑢 = 𝑥 2 − 2𝑥 − 1 2 ; 𝑣 = 𝑥 2 + 1 2 ; 𝑤 = 𝑥 2 + 2𝑥 − 1 2 .
Montrer que 𝑢, 𝑣, 𝑤 sont trois termes consécutifs d’une suite arithmétique
Exercice 5
𝑢𝑛 est une suite arithmétique telle que 𝑢35 + 𝑢39 = 74
𝑢18 − 𝑢13 = 10
Déterminer le premier terme 𝑢0 et la raison 𝑟 de cette suite.
Exercice 6
Déterminer trois termes consécutifs d’une suite arithmétique dont la somme des termes est 51 et le produit est 4301.
Exercice 7
𝑢0 = 0
Soit 𝑢𝑛 une suite définie par
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2
Montrer que la suite 𝑣𝑛 définie par 𝑣𝑛 = 3𝑢 𝑛 est géométrique
Exercice 8
𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 et 𝑢5 désignent cinq termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 𝑞.
a) Montrer que 𝑢1 𝑢5 = 𝑢3 2
35
b) Déterminer les termes sachant que : 𝑢1 𝑢5 = 25; 𝑢2 + 𝑢3 + 𝑢4 = 2
et 𝑢3 > 0.
Exercice 9
La suite (𝑈𝑛 ), avec 𝑛 ≥ 1, est arithmétique. Déterminer le premier terme 𝑈1 et la raison 𝑟 sachant que :
𝑈7 + 𝑈8 + 𝑈9 = 12 et 𝑈4 + 𝑈8 = −4
Exercice 10
Calculer la somme des termes d’une suite arithmétique : 𝑆15 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈15 sachant que 𝑈4 = 8 et
𝑈7 = −1.
Exercice 11
La suite (𝑈𝑛 ) étant arithmétique, déterminer l’entier 𝑛 tels que : 𝑈𝑛 = −28, 𝑈0 = 5 et
𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛= − 138
Exercice 6
𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont, dans cet ordre, les trois termes consécutifs d’une suite arithmétique.
Calculer ces trois nombres, sachant que leur somme est 9 et la somme de leur carré est 59.
Exercice7
𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont, dans cet ordre, les trois termes consécutifs d’une suite géométrique croissante. Calculer ces trois nombres,
7
sachant que leur somme est 63 et la somme de leur carré est 16
Exercice 8
𝑈0 = 3
On considère la suite 𝑈𝑛 définie par : 2
𝑈𝑛+1 = 1+𝑈 ; ∀𝑛 ∈ ℕ
𝑛
1) Démontrer par récurrence que pour tout𝑛 ∈ ℕ, on a : 0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 3
𝑈 −1
2) On considère la suite 𝑉𝑛 définie pour tout𝑛 ∈ ℕ par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +2
𝑛
Démontrer que la suite 𝑉𝑛 est géométrique.
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛. En déduire la limite de la suite 𝑉𝑛
4) En déduire la limite de la suite 𝑈𝑛
Exercice 9
𝑈0 = 9𝑒
Soit 𝑈𝑛 la suite définie par :
𝑈𝑛+1 = 3 𝑈𝑛 , ∀𝑛 ∈ ℕ
𝑈𝑛
On pose 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 pour tout entier naturel 𝑛.
9
1. Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme 𝑉0
2. Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛. En déduire la limite de la suite 𝑉𝑛
3. En déduire la limite de la suite 𝑈𝑛
Exercice 10
−4
Soit 𝑈𝑛 telle que 𝑈0 = 0 et pour tout entier naturel 𝑛 ; 𝑈𝑛+1 = 4+𝑈
𝑛
1
Soit 𝑉𝑛 telle que, pour tout entier naturel 𝑛, ; 𝑉𝑛 = 2+𝑈 .
𝑛
1
1. Démontrer que la suite 𝑉𝑛 est arithmétique de raison .
2
2
2. Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛 et en déduire que pour tout entier naturel 𝑛,𝑈𝑛 = 𝑛+1 − 2
3. Calculer la limite de la suite 𝑈𝑛 et celle de la suite 𝑉𝑛 .
Exercice 11
Le plan est muni du repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
On considère la suite numérique 𝑈𝑛 𝑛𝜖𝑁 définie par :𝑈0 = 4
1
∀𝑛𝜖ℕ, 𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 − 3
1). Construire les 5 premiers termes de cette suite sur l’axe des abscisses.
1
2)a). Démontrer que ∀𝑛𝜖ℕ∗ , 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 2 𝑈𝑛 − 𝑈𝑛−1 .
Exercice 2
𝟑 𝟎
Pour 𝒏 = 𝟎; 𝑼𝟎 = 𝟒 × = 𝟒×𝟏=𝟒 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑼𝟎 = 𝟒: la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
𝟐
𝟑 𝒌 𝟑 𝒌+𝟏
Supposons que pour tout 𝒌 𝒅𝒆 ℕ : 𝒖𝒌 = 𝟒 × et montrons que 𝒖𝒌+𝟏 = 𝟒 ×
𝟐 𝟐
𝒌 𝒌 𝒌+𝟏
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
∀ 𝒌 ∈ ℕ, 𝒖𝒌+𝟏 = 𝒖𝒌 = × 𝟒 =𝟒× × =𝟒
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟑 𝒌+𝟏
Alors ∀ 𝒌 ∈ ℕ, 𝒖𝒌+𝟏 = 𝟒 donc la relation est vraie pour 𝒏 = 𝒌 + 𝟏
𝟐
𝟑 𝒏
En conclusion∀ 𝒏 ∈ ℕ; 𝒖𝒏 = 𝟒 ×
𝟐
Exercice 3
1.) Représenter sur l’axe 𝑶𝑰 les 4 premiers termes de la suite
𝟗
La suite 𝒖 est définie par une formule de récurrence du type 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) avec 𝒇 𝒙 =
𝟔−𝒙
Soit 𝓒 la courbe représentative de 𝒇 et soit la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝒙
donc∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑
En conclusion∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 ≤ 𝟑. Par conséquent la suite 𝒖 est majorée par 3
𝟗 𝟗−𝟔𝑼𝒏 + 𝑼𝒏 𝟐 𝟑−𝑼𝒏 𝟐
3.) 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟔−𝒖 − 𝒖𝒏 = 𝟔−𝒖𝒏
=
𝟔−𝒖𝒏
;
𝒏
4.) Le sens de variation de 𝒖𝒏
𝟑−𝑼𝒏 𝟐
D’après la question précédente : ∀ 𝒏 ∈ ℕ; 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 =
𝟔−𝒖𝒏
Exercice 5
Par définition de la suite arithmétique de premier terme 𝑼𝟎 et de raison 𝒓: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓
Alors : 𝑼𝟑𝟓 = 𝑼𝟎 + 𝟑𝟓𝒓 ; 𝑼𝟑𝟗 = 𝑼𝟎 + 𝟑𝟗𝒓 ; 𝑼𝟏𝟖 = 𝑼𝟎 + 𝟏𝟖𝒓 𝒆𝒕 𝑼𝟏𝟑 = 𝑼𝟎 + 𝟏𝟑𝒓
𝑼𝟎 + 𝟑𝟓𝒓 + 𝑼𝟎 + 𝟑𝟗𝒓 = 𝟕𝟒 𝟐𝑼𝟎 + 𝟕𝟒𝒓 = 𝟕𝟒 𝒓=𝟐
On obtient le système ; ⟺ ⟺
𝑼𝟎 + 𝟏𝟖𝒓 − 𝑼𝟎 + 𝟏𝟑𝒓 = 𝟏𝟎 𝟓𝒓 = 𝟏𝟎 𝑼𝟎=−𝟑𝟕
Exercice 6
Considérons les trois termes consécutifs 𝒙; 𝒚 𝒆𝒕 𝒛 d’une suite arithmétique de raison 𝒓.
On a alors𝟐𝒚 = 𝒙 + 𝒛 ou bien 𝒙 = 𝒚 − 𝒓 𝒆𝒕 𝒛 = 𝒚 + 𝒓
La somme vaut 51 et le produit 4301 ce qui se traduit par :
𝒙 + 𝒚 + 𝒛 = 𝟓𝟏 𝒚 − 𝒓 + 𝒚 + 𝒚 + 𝒓 = 𝟓𝟏 𝟑𝒚 = 𝟓𝟏 𝒚 = 𝟏𝟕
⟺ ⟺ ⟺
𝒙𝒚𝒛 = 𝟒𝟑𝟎𝟏 𝒚 − 𝒓 𝒚 𝒚 + 𝒓 = 𝟒𝟑𝟎𝟏 𝒚 − 𝒓 𝒚 𝒚 + 𝒓 = 𝟒𝟑𝟎𝟏 𝟏𝟕 𝟏𝟕 − 𝒓 𝟏𝟕 + 𝒓 = 𝟒𝟑𝟎𝟏
⟺ 𝟏𝟕𝟐 − 𝒓𝟐 = 𝟐𝟓𝟑 alors 𝒓𝟐 = 𝟐𝟖𝟗 − 𝟐𝟓𝟑 ; 𝒓𝟐 = 𝟑𝟔 ⟹ 𝒓 = 𝟔 𝒐𝒖 𝒓 = −𝟔
Si 𝒓 = 𝟔: les trois termes sont 11 ; 17 et 23
Si 𝒓 = −𝟔: les trois termes sont 23 ; 17 et 11
Exercice 7
Méthode : pour montrer qu’une suite (𝑼𝒏 ) est géométrique, vous devez montrer que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒𝑼𝒏 , q est un nombre réel
𝑼𝒏 est une suite arithmétique de premier terme 0 et de raison 2. On peut donc, au choix, utiliser 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝟐 ou 𝑼𝒏 =
𝑼𝟎 + 𝟐𝒏 = 𝟐𝒏
𝑽𝒏+𝟏 = 𝟑𝒖𝒏+𝟏 = 𝟑𝑼𝒏 +𝟐 = 𝟑𝟐 × 𝟑𝑼𝒏 = 𝟗 × 𝟑𝑼𝒏 = 𝟗𝑽𝒏 ; 𝑽𝒏+𝟏 = 𝟗𝑽𝒏
Ou bien 𝑽𝒏 = 𝟑 = (𝟑 ) = 𝟗
𝟐𝒏 𝟐 𝒏 𝒏
Ces deux relations prouvent que la suite (𝑽𝒏 ) est géométrique de premier terme 𝑽𝟎 = 𝟏 et de raison 9
Exercice 8
a) Le nombre réel 𝒒 est non nul sinon 𝒖𝟐 = 𝒖𝟑 = 𝒖𝟒 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒖𝟐 + 𝒖𝟑 + 𝒖𝟒 = 𝟎
On a 𝒖𝟑 = 𝒖𝟏 𝒒𝟐 𝒆𝒕 𝒖𝟓 = 𝒖𝟑 𝒒𝟐 alors 𝒖𝟏 𝒖𝟓 = 𝒖𝟏 𝒖𝟑 𝒒𝟐 = 𝒖𝟏 𝒒𝟐 𝒖𝟑 = 𝒖𝟑 𝟐
Si la suite 𝑼𝒏 est géométrique, on a : 𝑼𝒏−𝒌 × 𝑼𝒏+𝒌 = 𝑼𝒏 𝟐 pour tout 𝒏 et tout 𝒌(𝒌 ≤ 𝒏).
En effet, 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏−𝒌 × 𝒒𝒌 et 𝑼𝒏+𝒌 = 𝑼𝒏 × 𝒒𝒌 ce qui explique le résultat.
b) On a 𝒖𝟏 𝒖𝟓 = 𝟐𝟓 soit 𝒖𝟑 𝟐 = 𝟐𝟓. on en déduit alors que 𝒖𝟑 = 𝟓 𝒐𝒖 𝒖𝟑 = −𝟓
Or 𝒖𝟑 > 0 donc 𝒖𝟑 = 𝟓
𝟑𝟓
Connaissant 𝒖𝟑 il est naturel d’exprimer 𝒖𝟐 𝒆𝒕 𝒖𝟒 en fonction de 𝒖𝟑 et de la raison dans 𝒖𝟐 + 𝒖𝟑 + 𝒖𝟒 =
𝟐
𝒖𝟑 𝟓 𝟑𝟓
𝒖𝟐 = 𝒖𝟑 × 𝒒−𝟏 = ; 𝒖𝟒 = 𝒖𝟑 𝒒 : d’où + 𝟓 + 𝟓𝒒 =
𝒒 𝒒 𝟐
𝟓
En multipliant par 𝒒 et en simplifiant par 5 l’équation devient : 𝒒 − 𝒒 + 𝟏 = 𝟎
𝟐
𝟐
𝟗
Son discriminant est : ∆=
𝟒
𝟏
Les solutions de l’équation sont alors : 𝒒 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒒 =
𝟐
𝟓 𝟓
- Si 𝒒 = 𝟐: 𝒖𝟏 = ; 𝒖𝟐 = ; 𝒖𝟑 = 𝟓; 𝒖𝟒 = 𝟏𝟎; 𝒖𝟓 = 𝟐𝟎
𝟒 𝟐
𝟏 𝟓 𝟓
Si 𝒒 = : 𝒖𝟏 = 𝟐𝟎; 𝒖𝟐 = 𝟏𝟎; 𝒖𝟑 = 𝟓; 𝒖𝟒 = ; 𝒖𝟓 =
𝟐 𝟐 𝟒
Exercice 9
Par définition de la suite arithmétique de premier terme 𝑼𝟎 et de raison 𝒓: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 + (𝒏 − 𝟏)𝒓
Alors : 𝑼𝟕 = 𝑼𝟏 + 𝟔𝒓 ; 𝑼𝟖 = 𝑼𝟏 + 𝟕𝒓 ; 𝑼𝟗 = 𝑼𝟏 + 𝟖𝒓 𝒆𝒕 𝑼𝟒 = 𝑼𝟏 + 𝟑𝒓
𝑼𝟕 + 𝑼𝟖 + 𝑼𝟗 = (𝑼𝟏 + 𝟔𝒓) + 𝑼𝟏 + 𝟕𝒓 + 𝑼𝟏 + 𝟖𝒓 = 𝟏𝟐 Alors 𝟑𝒖𝟏 + 𝟐𝟏𝒓 = 𝟏𝟐 ou bien 𝒖𝟏 + 𝟕𝒓 = 𝟒
𝑼𝟒 + 𝑼𝟖 = 𝑼𝟏 + 𝟑𝒓) + 𝑼𝟏 + 𝟕𝒓 = −𝟒 Alors 𝟐𝒖𝟏 + 𝟏𝟏𝒓 = −𝟒
Dans la première équation 𝒖𝟏 = 𝟒 − 𝟕𝒓
Page 68 sur 186
En remplaçant 𝒖𝟏 par sa valeur dans la deuxième équation on obtient : 𝒓 = 𝟒
𝒓 = 𝟒 𝒆𝒕 𝒖𝟏 = −𝟐𝟒
Exercice 10
𝟏𝟔
La somme des 16 premiers termes d’une suite arithmétique de premier 𝑼𝟎 et de raison 𝒓 est : 𝑺𝟏𝟓 = (𝑼𝟎 + 𝑼𝟏𝟓 )
𝟐
𝑺𝟏𝟓 = 𝟖 𝑼𝟎 + 𝑼𝟎 + 𝟏𝟓𝒓 = 𝟖(𝟐𝑼𝟎 + 𝟏𝟓𝒓)
Déterminons la raison et le premier terme
Par définition de la suite arithmétique de premier terme 𝑼𝟎 et de raison 𝒓: 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓
𝟐𝟔 𝒚 𝟐𝟔 𝒚 𝟐𝟔 𝟐
𝒙+𝒚+𝒛= +𝒚+ 𝒚×𝒒 = +𝒚+ 𝒚×𝒒 = 𝒚=
𝟗 ⟺ 𝒒 𝟗 𝒒 𝟗 𝟑
⟺ 𝟑 ⟺ 𝟐
𝟖 𝒚 𝟖 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝟔
𝒙𝒚𝒛 = 𝒚 𝒚×𝒒 = 𝟑 𝟑
𝟐𝟕 𝒒 𝟐𝟕 𝒚 = + + 𝒒=
𝟑 𝒒 𝟑 𝟑 𝟗
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝟔
D’où + + 𝒒=
𝟑𝒒 𝟑 𝟑 𝟗
𝟐 𝟏𝟎
En multipliant par 𝒒 et en simplifiant par l’équation devient : 𝒒𝟐 − 𝒒+𝟏=𝟎
𝟑 𝟑
𝟔𝟒
Son discriminant est : ∆=
𝟗
𝟏
Les solutions de l’équation sont alors : 𝒒 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒒 =
𝟑
𝟐 𝟐
- Si 𝒒 = 𝟐: 𝒙= ; 𝒚= ; 𝒛=𝟐
𝟗 𝟑
𝟏 𝟐 𝟐
- Si 𝒒 = : 𝒙 = 𝟐; 𝒚= ; 𝒛=
𝟑 𝟑 𝟗
Exercice 14
𝟏
On remarque la suite 𝑼 est une suite géométrique de premier terme 𝑼𝟎 = et de raison 𝒒 = 𝟐
𝟑
𝟏−𝒒𝒏+𝟏 𝟐 𝟏−𝟐𝟏𝟏 𝟐 𝟒𝟎𝟗𝟒
𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 Alors 𝑺𝟏𝟎 = =− 𝟏 − 𝟐𝟎𝟒𝟖 =
𝟏−𝒒 𝟑 𝟏−𝟐 𝟑 𝟑
𝟒𝟎𝟗𝟒
D’où : 𝑺𝟏𝟎 =
𝟑
Exercice 15
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟑 𝟏 𝟏𝟎
- 𝑺= 𝟏+ + + +⋯ = 𝟏+ + + +⋯+
𝟑 𝟗 𝟐𝟕 𝟓𝟗𝟎𝟒𝟗 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝟏
𝑺 est la somme de 11 termes d’une suite géométrique de premier terme 𝑼𝟎 = 𝟏 et de raison 𝒒 =
𝟑
𝟏 𝟏𝟏
𝟏− 𝟑 𝟑 𝟏 𝟏𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 𝟏𝟕𝟕𝟏𝟒𝟔 𝟖𝟖𝟓𝟕𝟑
Alors 𝑺 = 𝑼𝟎 𝟏 = 𝟏− = 𝟏− = × =
𝟏− 𝟐 𝟑 𝟐 𝟏𝟕𝟕𝟏𝟒𝟕 𝟐 𝟏𝟕𝟕𝟏𝟒𝟕 𝟓𝟗𝟎𝟒𝟗
𝟑
𝟏 𝒏+𝟏
𝟏 𝟒 𝟐 𝟏 𝒏+𝟏
𝒏(𝒏 + 𝟏) 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝒏→+∞ 𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝑺𝟎,𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝟏− + = + ∞ 𝒄𝒂𝒓:
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝒏(𝒏 + 𝟏)
𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒏→+∞ 𝟐
Exercice 23
Soit 𝑼𝟎 la luminosité avant la traversée d’une plaque de verre.
𝟏 𝟏 𝟏𝟏
Après la traversé d’une plaque, la luminosité devient 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎 − 𝑼𝟎 = 𝟏 − 𝑼𝟎 = 𝑼𝟎
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏 𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟐
Après la traversée de deux plaques, la luminosité devient : 𝑼𝟐 = 𝑼𝟏 − 𝑼𝟏 = 𝟏 − 𝑼𝟏 = 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟏 𝒏
Après la traversée de 𝒏 plaques, la luminosité devient : 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎
𝟏𝟐
𝟏𝟏 𝒏
La lumière perd la moitié de son intensité lorsque est inférieur ou égal à 𝟎, 𝟓.
𝟏𝟐
𝒏 𝒏
𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝒍𝒏 𝟎, 𝟓
≤ 𝟎, 𝟓 ⟺ 𝒍𝒏 ≤ 𝒍𝒏 𝟎, 𝟓 ⟺ 𝒏𝒍𝒏 ≤ 𝒍𝒏 𝟎, 𝟓 ⟺ 𝒏 ≥ 𝟏𝟏
⟺ 𝒏 ≥ 𝟕, 𝟗𝟔𝟔 ⟺
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝒍𝒏
𝟏𝟐
𝒏 ≈ 𝟖 : alors il faut disposer 8 lames identiques pour que, au travers de l’ensemble la lumière perde la moitié de son intensité
Introduction :
Ce chapitre traîte des équations différentielles du premier ordre et du deuxième ordre à coefficients constants, sans second
membre. Il permet de démontrer certains résultats de physique que l’élève a appris à utiliser (oscillation mécanique libre,
décharge d’un condensateur dans un circuit RLC, ). Son champ d’application s’étend également à la géométrie, la
démographie (évolution d’une population), la chimie et la biologie.
FICHE DE COURS
I) NOTION D’EQUATIONS DIFFERENTIELLES
I-1) Définition
On appelle équation différentielle toute équation ayant pour inconnue une fonction, dans laquelle figure au moins une des
dérivées successives de la fonction inconnue.
II) EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU TYPE 𝒇′ + 𝒂𝒇 = 𝟎.
II-1) Définition
On appelle équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants sans second membre, toute équation qui
peut s’écrire :
𝑓 ′ + 𝑎𝑓 = 0. 𝑎 ∈ ℝ∗
II-2) Résolution
Propriété
(E) est l’équation différentielle :𝑓 ′ + 𝑎𝑓 = 0. 𝑎 ∈ ℝ∗
Les seules solutions de l’équation (E) sont les fonctions𝑓𝑘 de ℝ vers ℝ définies par :
𝑓𝑘 𝑥 = 𝑘𝑒 −𝑎𝑥 𝑘 ∈ ℝ .
III) EQUATIONS DIFFERENTIELLES DU TYPE 𝒇" + 𝒂𝒇′ + 𝒃𝒇 = 𝟎.
III-1) Définition
On appelle équation différentielle linéaire de second ordre à coefficients constant sans second membre, toute équation
différentielle qui peut s’écrire : 𝑓" + 𝑎𝑓′ + 𝑏𝑓 = 0. (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2
III-2) Equation caractéristique d’une équation différentielle.
L’équation 𝑟 2 + 𝑎𝑟 + 𝑏 d’inconnue r est appelée équation caractéristique de l’équation différentielle 𝑓" + 𝑎𝑓′ + 𝑏𝑓 = 0.
III-3) Famille de solutions d’une équation différentielle ;
Pour résoudre sur ℝ une équation différentielle du type 𝑦" + 𝑎𝑦′ + 𝑏𝑦 = 0 𝑎 ∈ ℝ𝑒𝑡𝑏 ∈ ℝ , on résoud l’équation
caractéristique 𝑟 2 + 𝑎𝑟 + 𝑏 = 0 et on utilise le tableau suivant :
∆= 𝑎2 − 4𝑏 Solution de l’équation caractéristique. Solution de l’équation différentielle.
∆> 0 Deux solutions réels : 𝑟1 et 𝑟2 𝑥 ⟼ 𝐴𝑒 𝑟1 𝑥 + 𝐵𝑒 𝑟2 𝑥 𝐴 ∈ ℝ; 𝐵 ∈ ℝ
∆= 0 Une solution double : 𝑟 𝑥 ⟼ 𝐴𝑥 + 𝐵 𝑒 𝑟𝑥 𝐴 ∈ ℝ; 𝐵 ∈ ℝ
∆< 0 Deux solutions complexes conjuguées 𝛼 + 𝑖𝛽 et 𝛼 − 𝑖𝛽 𝑥 ⟼ 𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥 𝑒 𝛼𝑥
𝐴 ∈ ℝ; 𝐵 ∈ ℝ
Remarque
Cette méthode permet de retrouver les solutions des équations différentielles
𝑦" − 𝑤 2 𝑦 = 0 et -et 𝑦" + 𝑤 2 𝑦 = 0 𝑤 ∈ ℝ .
1
𝑓′ 𝑡 = − 𝑓(𝑡) 3 − ln(𝑓(𝑡)) si et seulement si la fonction 𝑔 = ln
(𝑓) vérifie, pour tout t de 0; +∞ ,
20
1 3
𝑔′ 𝑡 = 𝑔 𝑡 −
20 20
1 3
′
2. Donner la solution générale de l'équation différentielle : 𝐻 𝑧 = 20 𝑧 − 20
𝑡
3. En déduire qu'il existe un réel 𝐶 tel que, pour tout t de 0; +∞ : 𝑓 𝑡 = 𝑒𝑥𝑝 3 + 𝐶𝑒𝑥𝑝 20
(la notation 𝑒𝑥𝑝 désigne la fonction exponentielle naturelle 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥
𝑡
4. La condition initiale conduit donc à considérer la fonction 𝑓définie par : 𝑓 𝑡 = 𝑒𝑥𝑝 3 − 3𝑒𝑥𝑝 20
a. Déterminer la limite de la fonction f en +∞
b. Déterminer le sens de variation de f sur 0; +∞
c. Résoudre dans 0; +∞ l'inéquation 𝑓(𝑡) < 0,02
Au bout de combien d'années, selon ce modèle, la taille de l'échantillon sera-t-elle inférieure à vingt individus ?
Partie B
En 2005, ce laboratoire de recherche met au point un test de dépistage de la maladie responsable de cette disparition et
fournit les renseignements suivants : " la population testée comporte 50 % d'animaux malades. Si un animal est malade, le
test est positif dans 99 % des cas ; si un animal n'est pas malade, le test est positif dans 0,1 % des cas ".
On note M l'événement " l’animal est malade ", 𝑀l'événement contraire et 𝑇 l'évènement " le test est positif ".
1. Déterminer 𝑃 𝑀 , 𝑃𝑀 𝑇 , 𝑃𝑀 (𝑇).
2. En déduire 𝑃(𝑇)
3. Le laboratoire estime qu'un test est fiable, si sa valeur prédictive, c'est à dire la probabilité qu'un animal soit malade
sachant que le test est positif, est supérieure à 0,999. Ce test est-il fiable ?
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PROBLEME II
Partie A
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 2(𝑒 2𝑥 − 1)
1) Soit la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑥 = 2𝑥𝑒 2𝑥 + 1.
Démontrer que est solution de (𝐸).
2.a)Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝜑 = 𝑓 − est solution de (𝐹). :𝑦 ′ − 2𝑦 = 0.
a) Résoudre (𝐹).
b) En déduire les solutions de (𝐸)
c) Déterminer la solution 𝑓 de (𝐸) vérifiant 𝑓(0) = 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par :𝑓 𝑥 = (2𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 + 1
1-a) Déterminer la limite de 𝑓 en −∞. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑓(𝑥)
c) Démontrer que lim𝑥→+∞ 𝑥
= +∞et interpréter graphiquement le résultat.
2) Étudier le sens de variations de 𝑓, puis dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 𝑥 ≥ 0.
4) Construire 𝒞 , courbe représentative de la fonction 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) (unité
graphique : 2cm).
Partie C
1) Résoudre dans ℝ, l’inéquation 1 − 𝑓 𝑥 ≥ 0.
1
2) On considère l’intégrale I= 4 ∫0 2 1 − f(𝑥) d𝑥.
a) Interpréter graphiquement I puis calculer I.
b) Déterminer l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par la courbe 𝒞𝑓 , la droite ∆ d’équation 𝑦 = 1 et les droites
1
d’équations 𝑥 = 0 et 𝑥 =
2
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
Exercice 1
Résoudre les équations différentielles ci-dessous avec les conditions initiales imposées
𝑎) 𝑓 ′ + 3𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 1 = 1 ; 𝑏) − 𝑓 ′ + 2𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 3 = −2 ; 𝑐) 3𝑓 ′ + 6𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 4 = 2
𝑑) 5𝑓 ′ + 𝑓 = 0 𝑒𝑡𝑓 −5 = 0; 𝑒) 2𝑓 − 5𝑓 ′ = 0 et 𝑓 1 = −1
Exercice 2
Résoudre les équations différentielles ci-dessous avec les conditions initiales imposées
𝑎) 2𝑓 ′′ + 3𝑓 ′ − 2𝑓 = 0 𝑓 0 = 1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 3; 𝑏) 𝑓 ′′ + 2𝑓 ′ + 𝑓 = 0 𝑓 0 = −1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 0
𝑐) 𝑓 ′′ − 2𝑓 ′ + 5𝑓 = 0 𝑓 0 = 1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 3; 𝑑) 3𝑓 ′′ − 2𝑓 ′ + 3𝑓 = 0 𝑓 0 = 0 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = 0
𝑒) 3𝑓 ′′ − 2𝑓 ′ + 7𝑓 = 0 𝑓 0 = 1 𝑒𝑡𝑓 ′ 0 = −1; 𝑓) 25𝑓 ′′ + 𝑓 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑓 𝜋 = 2 𝑒𝑡𝑓 ′ 𝜋 = 3
Exercice 3
On se propose de résoudre sur ℝl’équation différentielle 𝐸 : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ − 8𝑦 = −8𝑥 2 − 12𝑥 − 18
1)On désigne par 𝑃 un polynôme défini par 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐où 𝑎, 𝑏𝑒𝑡𝑐 sont des nombres réels.
Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐pour que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑃 soit solution de (𝐸).
2) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (𝐸’) : 𝑦’’ + 2𝑦 ′ − 8𝑦 = 0
3-a) démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si la fonction 𝑓 − 𝑃 est solution de 𝐸′ .
b) En déduire les solutions sur ℝ de (E), puis celle qui vérifie 𝑓(0) = 0 et 𝑓’(0) = 0.
Exercice 4
Partie A
(𝐸) désigne l’équation différentielle :𝑦’’ + 2𝑦’ + 𝑦 = 0 .
Déterminer les solutions générales de (𝐸).
2) 𝐸′ est l’équation différentielle : 𝑦’’ + 2𝑦 + 𝑦 = 2𝑒 −𝑥
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a) Vérifier que la fonction définie sur ℝ par (𝑥) = 𝑥 2 𝑒 −𝑥 est une solution particulière de 𝐸′ .
b) Démontrer que 𝜑est une solution de (E’) si et seulement si 𝑔 = 𝜑 − est solutions de 𝐸 .
c) Déterminer toutes les solutions de (𝐸’)
d) Déterminer la solution 𝑓 de (𝐸’) satisfaisant aux conditions initiales :
𝑓(0) = 4 et 𝑓’(0) = 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2)2 𝑒 −𝑥 . On désigne par 𝒞 sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormal. (Unité : 1cm)
𝑓(𝑥)
1) Calculer lim𝑥⟶−∞ 𝑓 𝑥 , lim𝑥→−∞ et lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 et interpréter graphiquement les deux derniers résultats.
𝑥
0
2) Étudier les variations de𝑓 et tracer 𝒞 avec soin. (On remarquera que 𝐴 ∈ 𝒞 et
4
−2
𝐵 ∈ 𝒞 ).
0
PROBLEME DE SYNTHESE
Partie A : Équation Différentielle.
On se propose de chercher les fonctions 𝑓de ℝ vers ℝ telles que : pour tout nombre réel 𝑥,
(E) : 𝑓′′ 𝑥 − 4𝑓’ 𝑥 + 4𝑓 𝑥 = 4𝑥 + 8
1). Résoudre sur ℝ l’équation différentielle (E’) : 𝑦′′ − 4𝑦′ + 4𝑦 = 0.
2) On désigne par la fonction définie par : 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏
où 𝑎et 𝑏 sont des nombres réels.
a) Déterminer 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que, pour tout nombre réel𝑥, soit solution de (𝐸).
b) Démontrer qu’une fonction 𝑔est solution de (𝐸)si et seulement si 𝑔 − est solution de (𝐸’).
c) En déduire la solution𝑓 sur ℝ de (𝐸) telle que 𝑓(0) = 3 𝑒𝑡𝑓′(0) = −1.
Partie B : Etude d’une fonction auxiliaire.
On considère la fonction𝑔 de ℝ vers ℝ définie par 𝑔 𝑥 = 1 − 𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 2𝑥
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞et en +∞.
2) Calculer la dérivée de 𝑔(𝑥) pour tout nombre réel 𝑥.
3) En déduire les variations de𝑔 puis dresser son tableau de variation.
4) Calculer 𝑔(0) et déduire que ∀𝑥𝜖 −∞; 0 , 𝑔 𝑥 > 0 𝑒𝑡∀𝑥𝜖 0; +∞ , 𝑔 𝑥 < 0 .
Partie C : Etude de la fonction 𝒇.
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 3 − 𝑥𝑒 2𝑥 . 𝒞𝑓 est la représentation graphique de 𝑓dans
le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝐽 . (Unité 2 cm).
𝑓(𝑥)
1). Calculer lim𝑥⟶−∞ 𝑓(𝑥) ; lim𝑥⟶+∞ 𝑓(𝑥) lim𝑥⟶+∞ .Interpréter graphiquement le dernier résultat.
𝑥
2)a). On suppose que𝑓est dérivable sur ℝ et on note 𝑓’ sa dérivée.
Démontrer que ∀𝑥𝜖ℝ, 𝑓’(𝑥) = 𝑔(𝑥).
b). En déduire le signe de 𝑓’(𝑥), puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
3)a). Montrer que la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥 + 3 est asymptote à 𝒞𝑓 en –∞.
b). Étudier suivant les valeurs de 𝑥 la position relative de ∆ et 𝒞𝑓 .
4).Démontrer que 𝒞𝑓 coupe l’axe des abscisses en deux points 𝛼 et 𝛽.
Justifier que −3,01 < 𝛼 < −3,00 et 0,78 < 𝛽 < 0,79.
5).Tracer la droite ∆ , la courbe 𝒞𝑓 .
Partie D :Calcul d’aire.
0
1)𝛼 𝑒st un nombre réel négatif. Calculer ∫𝛼 𝑥𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties.
2). Calculer en 𝑐𝑚2 l’aire 𝒜 𝛼 de la partie du plan limitée par 𝒞𝑓 , 𝒟 l’axe des ordonnées et la droite d’équation 𝑥 = 𝛼.
3). Calculer : lim𝛼⟶−∞ 𝒜 𝛼 .
𝒕 𝟑 𝒕
b.𝒇 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝒖(𝒕) avec 𝒖 𝒕 = 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 𝒖′ 𝒕 = − 𝒆𝒙𝒑
𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝟑 𝒕 𝒕
𝒇′ 𝒕 = 𝒖′ 𝒕 𝒆𝒙𝒑 𝒖 𝒕 =− 𝒆𝒙𝒑 𝒆𝒙𝒑 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 <0
𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟐𝟎
é𝐝𝐮𝐢𝐭
𝐎𝐧
𝐞𝐧
𝐝 f est strictement décroissante sur 𝟎; +∞
𝐪𝐮𝐞
𝒕 𝒕
c.𝒇 𝒕 < 0,02 ⟺ 𝒆𝒙𝒑 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 < 0,02 Alors 𝟑 − 𝟑𝒆𝒙𝒑 < 𝑙𝑛(0,02)
𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝒕 𝒕 𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑 𝒕 𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑
−𝟑𝒆𝒙𝒑 < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑 ⟺ 𝒆𝒙𝒑 > ⟺ > 𝑙𝑛
𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟑 𝟐𝟎 𝟑
𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟐 − 𝟑
𝒕 > 20𝒍𝒏 ≈ 𝟏𝟔, 𝟕
𝟑
il suffit pour répondre à cette question de résoudre l'inéquation f(t) < 0,02 d'après ce qui précède il faudra 17 année
pour que f(t) < 0,02.
En 2017 la taille de l'échantillon sera inférieure à 20 individus.
Partie B
Un arbre pondéré permet de résumer l'énoncé :
PARTIE C
𝟏
𝟏 − 𝒇 𝒙 ≥ 𝟎 ⟺ 𝟏 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆𝟐𝒙 + 𝟏 ≥ 𝟎 ⟺ − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆𝟐𝒙 ≥ 𝟎 ⟺ 𝟐𝒙 − 𝟏 ≤ 𝟎 alors 𝒙 ≤
𝟐
𝟏
𝑺ℝ = −∞;
𝟐
𝟏
2 .a) 𝑰 est l’aire en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan délimité par la courbe 𝓒𝒇 ; la droite ∆ et les droites d’équations 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 =
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
I= 𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟏 − 𝐟(𝒙) 𝐝𝒙 = 𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟏 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆 𝟐𝒙
− 𝟏 𝐝𝒙 = −𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆 𝟐𝒙
𝐝𝒙
𝟏
A l’aide d’une intégration par partie : 𝑼 𝒙 = 𝟐𝒙 − 𝟏 ⟹ 𝑼 𝒙 = 𝟐 ′
; 𝑽 𝒙 = 𝒆𝟐𝒙 ⟹ 𝑽 𝒙 = 𝒆𝟐𝒙
′
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
𝟏
Donc 𝑰 = −𝟒 (𝟐𝒙 − 𝟏)𝒆𝟐𝒙 𝟐
𝟎
− ∫𝟎 𝒆𝟐𝒙 𝒅𝒙 = −𝟒 (𝒙 − 𝟏)𝒆
𝟐 𝟐𝒙 𝟐
𝟎
= 𝟐𝒆 − 𝟒
𝟐
𝟏
c.) 𝓐 = 𝟒 ∫𝟎 𝟐 𝟏 − 𝐟(𝒙) 𝐝𝒙 = 𝟐𝐞 − 𝟒 𝒄𝒎𝟐
Introduction
La théorie des probabilités est née des problèmes de jeux. En tous pays et de tout temps, les jeux de hasard ont toujours
existé, et ont exercé une sorte de fascination sur les populations. On trouve trace de jeu ressemblant à notre « pile ou face »
dans toutes les sociétés. A chaque jet de pièce, on ne peu prévoir si l’issue sera pile ou face, et le fait que le résultat ait été
dix fois de suite pile ne permet en rien de prévoir le résultat d’un onzième lancer. Et pourtant en moyenne si l’on joue
longtemps, on obtient à peu près autant de pile que de face.
C’est au XVIIe siècle que Pascal (1623-1665), avec la « géométrie du hasard », fournit les premiers fondements de la
théorie des probabilités. Ses échanges de correspondances avec Fermat (1601-1665) fournissent la solution des problèmes
de jeux.
Mais il faut citer avant eux Cardan (1501-1576) et après eux Huygens (1629-1695) qui ont apporté une contribution
conséquente à cette branche des mathématiques.
A l’heure actuelle les probabilités ont acquis une importance considérable et sont présentes dans de nombreuses branches
comme la physique des particules, les statistiques ou les assurances pour n’en citer que quelques unes.
« Ce que nous appelons le hasard n’est et ne peut être que la cause ignorée d’un effet connu ».VOLTAIRE
FICHE DE COURS
I) DENOMBREMENT
Résoudre un problème de dénombrement, c’est calculer le nombre d’éléments d’un ensemble fini.
I-1) Cardinaux d’ensembles finis
a) Définition
Soit 𝐸 un ensemble fini. On appelle cardinal de 𝐸 et on note 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸) le nombre d’éléments de 𝐸
Exemple : 𝐸 = 𝑎; 𝑏; 𝑐; 1; 2; @; 𝛼; 𝛽; 𝜀; ∇
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐸 = 10
b) Réunion-Intersection
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles. On appelle réunion de 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 et on note "𝐴 ∪ 𝐵"et on lit "𝐴 𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝐵", l’ensemble des éléments
appartenant à 𝐴 𝑜𝑢 à 𝐵
Exemple : 𝐴 = 1; 3; 𝛼; 𝛿; ∋ ; 𝐵 = ∋; 2; 1; ∆ alors 𝐴 ∪ 𝐵 = 1; 2; 3; 𝛼; 𝛿; ∆; ∋
On appelle intersection de 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 et on note "𝐴 ∩ 𝐵"et on lit "𝐴 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝐵", l’ensemble des éléments appartenant à 𝐴 𝑒𝑡 à 𝐵
Exemple : 𝐴 = 1; 3; 𝛼; 𝛿; ∋ ; 𝐵 = ∋; 2; 1; ∆ alors 𝐴 ∩ 𝐵 = 1; ∋
Propriété
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles finis : 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 ∪ 𝑩 = 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 + 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑩 − 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩)
c) Produit cartésien
Définition
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles. On appelle produit cartésien de 𝐴 𝑝𝑎𝑟 𝐵 et on note "𝐴 × 𝐵"et on lit "𝐴 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝐵". C’est l’ensemble des
couples 𝑥; 𝑦 tels que 𝑥 ∈ 𝐴 𝑒𝑡 𝑦 ∈ 𝐵
Propriété
Soient 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux ensembles : 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑨 × 𝑩 = 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑨) × 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑩)
Pour tout 𝐸 à 𝑛 éléments : 𝒄𝒂𝒓𝒅 𝑬𝒑 = 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑬) 𝒑 = 𝒏𝒑
I-2) P-uplet, arrangement, permutation
I-2-1) P-uplet d’un ensemble
Définition
Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel non nul.
On appelle p-uplet de E tout élément de l’ensemble 𝐸 𝑝 .
Propriété
Le nombre de 𝑝-uplets d’un ensemble à 𝑛 éléments est : 𝑛𝑝 .
I-2-2) Arrangement de p éléments d’un ensemble fini.
Définition
Soit E un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑝 un entier naturel non nul tel que 𝒑 ≤ 𝒏.
On appelle arrangement de 𝑝 éléments de E tous p-uplets d’éléments de E deux à deux distincts.
Propriété
𝒑
Le nombre d’arrangements de 𝑝 éléments d’un ensemble E à 𝑛 éléments noté 𝑨𝒏 est tel que
𝒑
: 𝑨𝒏 = 𝒏 𝒏 − 𝟏 𝒏 − 𝟐 𝒏 − 𝟑 … . . 𝒏 − 𝒑 + 𝟏 .
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I-2-3) Permutation
Définition
Soit 𝑛 un entier naturel, non nul. E un ensemble fini de cardinal 𝑛. On appelle permutation de E tout arrangement de 𝑛 éléments de E.
Notation
Soit 𝑛 un entier naturel :
𝒏! = 𝒏 𝒏 − 𝟏 𝒏 − 𝟐 … … . 𝟑 × 𝟐 × 𝟏.
Par convention 0! = 1 et 1! = 1.
Propriété
Le nombre de permutation d’un ensemble à 𝑛 éléments est 𝑛!
Propriété
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels non nuls tels que 𝑛 ≥ 𝑝.
𝑝 𝑛!
𝐴𝑛 = ; 𝐴0𝑛 = 1.
𝑛−𝑝 !
I-3) COMBINAISON
Définition
Soit E un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑝 un entier naturel non nul tel 𝑛 ≥ 𝑝. on appelle combinaison de 𝑝 éléments de E tout sous
ensemble de E ayant 𝑝 éléments.
Propriété
𝑝
𝑝 𝐴𝑛
Le nombre de combinaison de p éléments d’un ensemble à n éléments, est tel que : 𝐶𝑛 =
𝑝!
𝑝 𝑝
I-4) Expression de 𝐶𝑛 et 𝐴𝑛 à l’aide de factorielle.
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels non nuls tels que 𝑛 ≥ 𝑝 . alors on a :
𝑝 𝑛! 𝑝 𝑛!
𝐴𝑛 = et𝐶𝑛 =
𝑛−𝑝 ! 𝑝! 𝑛−𝑝 !
Propriété
𝑝 𝑛−𝑝
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels tels que 𝑛 ≥ 𝑝 alors on a : 𝐶𝑛 = 𝐶𝑛 .
I-5) SITUATIONS CLASSSIQUES
Le nombre de :
𝑝
tiragessimultanés de p éléments parmi 𝑛 éléments (𝑝 ≤ 𝑛) est 𝐶𝑛 .
Tirages successifs avec remise de 𝑝 éléments dans un ensemble de cardinal 𝑛 est :𝑛𝑝
𝑝
Tirages successifs sans remise de 𝑝 éléments dans un ensemble de cardinal 𝑛 est :𝐴𝑛
II) PROBABILITE
II-1) calcul de probabilités
II-1-1) Vocabulaire
En général Ω est l’univers associé à une expérience aléatoire. On appelle évènement toute partie (sous ensemble) de Ω. On appelle
évènement élémentaire tout singleton de Ω
Une expérience est dite aléatoire lorsque les résultats liés à cette expérience ne relève pas d’une quelconque prévision (ou ne sont pas
connus d’avance).
Exemple :
On lance un dé truqué (non pipé) à 6faces numérotées de 1à 6. Lorsque celui-ci s’arrête on note le chiffre obtenu sur sa face supérieure
≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 ≫ est l’évènement 2; 4; 6
≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒 4 ≫ est le singleton 4
L’univers Ω = 1; 2; 3; 4; 5; 6
L’ensemble ∅ est un évènement appelé évènement impossible
Ω est un évènement appelé évènement certain.
II-1-2) Évènement contraire
SoitΩ l’ensemble des éventualités d’une expérience et A un événement de Ω. Alors 𝐴est appelé événement contraire de l’évènement
A.
Exemple
Dans l’exemple précédent, A = 2 ; 4 ; 6 et 𝐴 = 1 ; 3 ; 5
II-1-3) Réunion et intersection de deux évènements
Soit A et B deux évènements de Ω.
A et B est l’évènement𝐴 ∩ 𝐵.A ou B est- l’évènement 𝐴 ∪ 𝐵.
II-1-4) Évènement incompatibles
Soit Ω l’ensemble des éventualités d’une expérience. A et B deux évènements de Ω. A et B sont dits incompatibles si𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.
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II-2) Probabilité d’un évènement
II-2-1) Probabilité d’un évènement
Soit Ω l’ensemble des éventualités d’une expérience , 𝒫 Ω l’ensemble des évènements liés à l’expérience .
Définition
On appelle probabilité définie sur l’ensemble 𝒫 Ω toute application 𝑃 de 𝒫 Ω dans l’intervalle 0; 1 telle que :
P(Ω)=1.
𝑃(∅) = 0 .
Si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.alors 𝑃 𝐴 ∪ 𝐵 = P A + P(B)
Propriétés
Soit A et B tel 𝐴 ⊂ Ω et 𝐵 ⊂ Ω et P une probabilité définie sur 𝒫 Ω , alors on a :
Si 𝐴 ⊂ B alors P A ≤ P(B).
𝑃 𝐴∪𝐵 =P A +P B − 𝑃 𝐴∩𝐵
si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅ alors 𝑃 𝐴 ∪ 𝐵 = P A + P B .
II-2-2) Equiprobabilité
On laisse un dé parfait à 6 faces numéroté de 1à 6.
Le dé étant parfait, chaque évènement élémentaire à la même chance de se produire. On dit que les évènements élémentaires sont
3
équiprobables. Dans cette hypothèse, la probabilité d’obtenir un nombre pair est .
6
Remarquons que 𝟑 est le nombre de chiffres pairs et 𝟔 le nombre total de possibilités.
Si Ω = w1 ; w2 ; w3 ; … … … ; wn est un univers fini de 𝑛 éventualités. Il y a équiprobabilité si :
𝑃 𝑤1 = 𝑃 𝑤2 = 𝑃 𝑤3 = ⋯ … … . . = 𝑃 𝑤𝑛
Dans ces conditions la probabilité d’un évènement 𝐴 composé de 𝑘 éventualités est :
𝑘 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝑃 𝐴 = =
𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
Définition
On dit qu’il y a équiprobabilité lorsque toutes les éventualités d’une expérience donnée ont toutes la même probabilité.
Propriété
𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐴
Soit P une probabilité définie sur un univers Ω. Dans l’hypothèse d’équiprobabilité on a :∀ 𝐴 ⊂ Ω, 𝑃 𝐴 =
𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω
Remarques
𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω représente le nombre de cas possibles et 𝑐𝑎𝑟𝑑 𝐴 le nombre de cas favorables à 𝐴. Ainsi on a :
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 à 𝐴
𝑃 𝐴 = E
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
II-3) Probabilités conditionnelles
II-3-1) Probabilités conditionnelles
Définition
Soit Ω l’ensemble des éventualités d’une expérience conduisant à un nombre fini d’éventualités et P une probabilité définie
sur𝒫 Ω ;𝐵un évènement de probabilité non nulle. L’application 𝑃𝐵 : 𝑃 Ω → 0,1
𝑃 𝐴∩𝐵
𝐴⟼
𝑃 𝐵
est une probabilité sur 𝒫 Ω . On l’appelle probabilité conditionnelle de A sachant que B est réalisé et on note
𝑃 𝐴∩𝐵
𝑃𝐵 𝐴 = 𝑃 𝐴 𝐵 =
𝑃 𝐵
Conséquences
𝑃 𝐵∩𝐵 𝑝 𝐵
𝑃𝐵 𝐵 = = =1
𝑃 𝐵 𝑝 𝐵
𝑃 𝐴∩𝐵 𝑝 𝐵
∀ 𝐴 ⊂ Ω tel que 𝐵 ⊂ A on a : 𝑃𝐵 𝐴 = = =1
𝑃 𝐵 𝑝 𝐵
𝑃 𝐵∩𝐶 𝑝 𝐶
∀ 𝐶 ⊂ Ω tel que 𝐶 ⊂ B on a : 𝑃𝐵 𝐶 = =
𝑃 𝐵 𝑝 𝐵
𝑃 𝐴 ∩ 𝐵 = 𝑃 𝐴 × 𝑃𝐴 𝐵 .
𝑃 𝐴 ∩ 𝐵 = 𝑃 𝐵 × 𝑃𝐵 𝐴 .
Propriétés :
𝑃 𝐵 /𝐴 = 1 − 𝑃 𝐵/𝐴
𝑃 𝐵1 ∪ 𝐵2 /𝐴 = 𝑃 𝐵1 /𝐴 + 𝑃 𝐵2 /𝐴 − 𝑃 𝐵1 ∩ 𝐵2 /𝐴
Formule des probabilités totales
Soit 𝐴𝑖 1≤𝑖≤𝑛 un système complet d’évènements de probabilités non nulles. Pour tout évènement 𝐵, on a : 𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑨𝟏 ∩ 𝑩 +
𝑷 𝑨𝟐 ∩ 𝑩 + ⋯ + 𝑷 𝑨𝒏 ∩ 𝑩 = 𝑷 𝑨𝟏 × 𝑷 𝑩/𝑨𝟏 + 𝑷 𝑨𝟐 × 𝑷 𝑩/𝑨𝟐 + ⋯ 𝑷 𝑨𝒏 × 𝑷 𝑩/𝑨𝒏
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II-2-3) Évènements indépendants
Définition
On dit que deux évènements 𝐴 et 𝐵 d’un univers Ω sont indépendants en probabilité lorsque la probabilité de l’un n’est pas modifié par la
réalisation de l’autre.
𝑃𝐴 𝐵 = 𝑃 𝐵
𝐴 et 𝐵 indépendants ⟺ 𝑃𝐵 𝐴 = 𝑃 𝐴
𝑃 𝐴∩𝐵 = P A ×P B
II-4) VARIABLES ALEATOIRES
II-4-1)Définition
Soit P une probabilité définie sur un univers Ω fini. On appelle variable aléatoire réelle 𝑋sur l’univers Ω toute application de Ω dans ℝ.
Notation et vocabulaire
L’ensemble des valeurs prises par 𝑋 est noté 𝑋 Ω et est appelé univers-images de Ω par 𝑋
Supposons que 𝑋 Ω = 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … . . ; 𝑥𝑛 ; l’évènement ≪ 𝑋 prend la valeur 𝑥𝑖 ≫ est noté 𝑋 = 𝑥𝑖
Exemple
Deux joueurs A et B jouent à pile ou face avec deux pièces. A lance les deux pièces
S’il obtient (face, face) il donne 200 F à B. S’il obtient (face ; pile) ou (pile ;face) B lui donne 100 F, s’il obtient (pile ; pile) match nul.
Construire l’application 𝑋: Ω ⟶ ℝ représentant ce jeu.
Solution
L’univers de cette expérience est Ω = P, P ; P, F ; F, P ; F, F
𝑋: Ω ⟶ R
P, P ⟶ 0
P, F ⟶ 100
F, P ⟶ 100
F, F ⟶ −200
X ainsi définie est appelée variable aléatoire.
II-4-2) LOI DE PROBABILITE OU DISTRIBUTION D’UNE VARIABLE ALEATOIRE
Définition
Soit P une probabilité définie sur un univers fini Ω. La loi de probabilité d’une variable aléatoire 𝑋 sur Ω est l’application qui, à toute valeur
𝑥𝑖 de 𝑋 associe la probabilité 𝑃 𝑋 = 𝑥𝑖
Remarque : La loi de probabilité d’une variable aléatoire se présente sous forme de tableau
𝑥𝑖 𝑥1 𝑥2 𝑥3 …………….. 𝑥𝑛
P 𝑋 = 𝑥𝑖 𝑃1 𝑃2 𝑃3 …………….. 𝑃𝑛
𝑛
𝑃𝑖 = 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + ⋯ … … … . +𝑃𝑛 = 1
𝑖=1
II-4-3) Fonction de répartition
Soit 𝑋 une variable aléatoire définie sur un univers Ω muni d’une probabilité 𝑃. La fonction de répartition de 𝑋 est l’application 𝐹 de ℝ
vers 0; 1 définie par 𝐹 𝑋 = 𝑃 𝑋 ≤ 𝑥
Exercice 14 de la fiche
II-4-3) EXPERANCE MATHEMATIQUE
Définition
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 , 𝑥2 ,…….𝑥𝑛 , avec les probabilités 𝑃1 , 𝑃2 , … 𝑃𝑛 .
𝑬 𝑿 = 𝒙𝟏 × 𝑷𝟏 + 𝒙𝟐 × 𝑷𝟐 + 𝒙𝟑 𝑷𝟑 + ⋯ + 𝒙𝒏 × 𝑷𝒏 = 𝒙𝒊 × 𝑷𝒊 = 𝒙𝒊 × 𝑷 𝑿 = 𝒙𝒊
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
II-4-4) VARIANCE , ECART- TYPE D’UNE VARIABLE ALEATOIRE
Définitions
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 , 𝑥2 ,…….𝑥𝑛 , avec les probabilités 𝑃1 , 𝑃2 , … 𝑃𝑛 .
𝒏 𝟐
On appelle variance le réel positif noté 𝑉 𝑋 tel que : 𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝑷 𝑿 = 𝒙𝒊 𝒙𝒊 − 𝑬 𝑿
𝒏 𝟐 𝟐
Ou 𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒙𝒊 𝟐
𝑷 𝑿 = 𝒙𝒊 − 𝑬 𝑿 = 𝑬 𝑿𝟐 − 𝑬 𝑿
On appelle écart-type de la variable aléatoire X le nombre réel noté 𝜹 𝑿 tel que 𝜹 𝑿 = 𝑽 𝑿
II-5) SCHEMA DE BERNOULLI- LOI BINOMIALE
Définition 1
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On appelle épreuve de Bernoulli, toute épreuve aléatoire ne conduisant qu’a deux éventualités (équiprobable ou non) appelés succès noté
𝑆 et échec noté 𝐸.
Définition 2
On appelle schéma de Bernoulli une suite de 𝒏 épreuves de Bernoulli identiques et indépendants.oit 𝑋
Le nombre 𝒏 des épreuves de Bernoulli et la probabilité 𝒑 sont appelés les paramètres du schéma de Bernoulli.
La probabilité d’obtenir 𝑘 succès au cours de 𝒏 épreuves est : 𝑪𝒌𝒏 𝒑 𝒌 × 𝟏 − 𝒑 𝒏−𝒌
Soit schéma de Bernoulli suite de 𝒏 épreuves , 𝑝 la probabilité du succès et 𝑞 l’échec.
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque éventualité de associe le nombre 𝑘 de succès 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 .
La loi de probabilité de 𝑋 est définie par 𝑃 𝑋 = 𝑘 = 𝐶𝑛𝑘 𝑝 𝑘 × 𝑞 𝑛−𝑘 cette loi de probabilité est appelé loi binomiale de
paramètres𝒏 et p
L’espérance mathématique de X est : 𝑬(𝑿) =) 𝒏𝒑
La variance de X est : 𝑽(𝑿) = 𝒏𝒑(𝟏 − 𝒑) = 𝒏𝒑𝒒
Exemple
On lance dix fois de suite un dé non pipé numéroté de 1 à 6. Soit X la variable aléatoire dont la valeur est le nombre de fois que le n° 3
apparaît. Calculer l’espérance mathématique de X et la variance de X.
Solution
1
La probabilité d’obtenir le n° 3 au bout d’un lancer est 𝑝 =
6
1 5 5
Alors l’espérance mathématique est 𝐸(𝑋) = 𝑛𝑝 = 10 × = alors 𝐸(𝑋) =
6 3 3
1 1 10 5 25
La variance est 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝) = 10 × 1− = × =
6 6 6 6 18
𝑿𝒊 4 5 6
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 𝒏 𝟐𝒏 + 𝟏 𝟐
𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟑(𝒏 + 𝟏)
2) Calculons en fonction de 𝒏 l’espérance mathématique de 𝑬(𝑿) de X.
𝟒𝒏+𝟓 𝟐𝒏+𝟏 +𝟔×𝟐 𝟏𝟒𝒏+𝟏𝟕
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟒 × 𝑷 𝑿 = 𝟒 + 𝟓 × 𝑷 𝑿 = 𝟓 + 𝟔 × 𝑷(𝑿 = 𝟔)= =
𝟑(𝒏+𝟏) 𝟑(𝒏+𝟏)
𝟓𝟗
3) Déterminer 𝒏 pour que : 𝑬(𝑿) =
𝟏𝟐
𝟓𝟗 𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 𝟓𝟗
𝑬 𝑿 = ⟺ = ⟺ 𝟏𝟐 𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 = 𝟓𝟗 × 𝟑 𝒏 + 𝟏 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏 = 𝟑
𝟏𝟐 𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟏𝟐
𝟓𝟗
𝑬 𝑿 = ⟺𝒏=𝟑
𝟏𝟐
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4) Déterminer la plus petite valeur de 𝒏 pour laquelle 𝑬(𝑿) < 4,8
𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 𝟒𝟖 𝟏𝟒𝒏 + 𝟏𝟕 𝟒𝟖 −𝟐𝒏 + 𝟏𝟓 𝟏𝟓
𝑬 𝑿 < 4,8 ⟺ < ⟺ − <0⟺ < 0 ⟺ −2𝒏 + 𝟏𝟓 < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛 >
𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟏𝟎 𝟑(𝒏 + 𝟏) 𝟏𝟎 𝟏𝟓(𝒏 + 𝟏) 𝟐
𝒏 > 7,5. Donc la plus petite valeur de 𝒏 pour laquelle 𝑬 𝑿 < 4,8 𝑒𝑠𝑡 8
Exercice 10
𝟑 𝒏+𝟐
1.a) Démontrer que la probabilité 𝑷(𝑨) de l’évènement A peut s’écrire ; 𝑷(𝑨) = ( )
𝟒 𝒏+𝟑
𝑨 est la réunion de deux évènements 𝑨 𝒆𝒕 𝑨′′ ′
Soit l’évènement 𝑨′ : " 𝑶𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍′𝒖𝒓𝒏𝒆 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 ;
𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒐𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟏 "
𝑪 𝒏𝟏 𝑪 𝟏𝟑 𝒏 𝟑 𝟑𝒏
𝑷 𝑨′ = 𝟏
× 𝟏
= × =
𝑪 𝒏+𝟑 𝑪 𝟒 𝒏 + 𝟑 𝟒 𝟒(𝒏 + 𝟑)
Soit l’évènement 𝑨′′ : " 𝑶𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍′𝒖𝒓𝒏𝒆 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 ;
𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒐𝒏 𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟐 𝒆𝒕 𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑼𝟏 "
𝑪 𝟏𝟑 𝑪 𝟏𝟐 𝟑 𝟐 𝟔
𝑷 𝑨′′ = 𝟏 × 𝟏 = 𝒏 + 𝟑 × 𝟒 = 𝟒(𝒏 + 𝟑)
𝑪 𝒏+𝟑 𝑪 𝟒
𝑨 = 𝑨′ ∪ 𝑨′′ 𝑶𝒓 𝑨′ ∩ 𝑨′′ = ∅
𝟑𝒏 𝟔 𝟑𝒏+𝟔 𝟑(𝒏+𝟐) 𝟑 𝒏+𝟐
Donc 𝑷 𝑨 = 𝑷 𝑨′ + 𝑷 𝑨′′ = + = = Alors 𝑷(𝑨) = ( )
𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒 𝒏+𝟑
b.) Déterminons 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑷(𝑨)
𝟑 𝒏+𝟐 𝟑 𝒏+𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑷(𝑨) = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ = car 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ =𝟏
𝟒 𝒏+𝟑 𝟒 𝒏+𝟑
𝟔
2.) Vérifions que 𝑷(𝑩) =
𝟒(𝒏+𝟑)
Si après l’épreuve, l’urne 𝑼𝟐 contient une seule boule blanche, c’est qu’on a tiré dans 𝑼𝟏 une boule noire et dans 𝑼𝟐 une boule
𝑪𝟏 𝑪𝟏 𝟑 𝟐 𝟔 𝟑
blanche. Ainsi on a : 𝑷 𝑩 = 𝟑
𝟏 × 𝟐
= × = . Alors 𝑷(𝑩) =
𝑪𝒏+𝟑 𝑪𝟏
𝟒 𝒏+𝟑 𝟒 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟐(𝒏+𝟑)
3.a) Expliquons pourquoi le joueur n’a aucun intérêt à jouer tant que 𝒏 ne dépasse pas 10
Le joueur mise 20 Francs et son gain maximum est 𝟐𝒏. Donc le joueur n’a aucun n’intérêt de jouer si sa mise est supérieure à
𝟐𝒏. Alors 𝟐𝟎 > 2𝒏 d’où 𝒏 < 10
b.) La loi de probabilité de 𝑿
Les valeurs prises par 𝑿 : 𝑿 𝛀 = 𝟐𝐧 − 𝟐𝟎; 𝐧 − 𝟐𝟎; −𝟐𝟎
𝟔 𝟑(𝒏+𝟐) 𝒏
𝑷(𝟐𝒏 − 𝟐𝟎) = ; 𝑷(𝒏 − 𝟐𝟎) = et 𝑷(−𝟐𝟎) =
𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑)
𝑿𝒊 -20 n-20 2n-20
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝒏 𝟑(𝒏 + 𝟐) 𝟔
𝟒(𝒏 + 𝟑) 𝟒(𝒏 + 𝟑) 𝟒(𝒏 + 𝟑)
b.) le jeu est favorable au joueur si et seulement si l’espérance mathématique est strictement positive.
Démontrons qu’il en est ainsi dès que l’urne 𝑼𝟏 contient au moins 25 boules blanches.
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 =−𝟐𝟎 × 𝑷 𝑿 = −𝟐𝟎 + 𝒏 − 𝟐𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝒏 − 𝟐𝟎 + (𝟐𝒏 − 𝟐𝟎) × 𝑷(𝑿 = 𝟐𝒏 − 𝟐𝟎)
−𝟐𝟎×𝒏+𝟑 𝒏−𝟐𝟎 𝒏+𝟐 +𝟔 𝟐𝒏−𝟐𝟎 𝟑𝒏𝟐 −𝟔𝟐𝒏−𝟐𝟒𝟎 𝟑𝒏+𝟏𝟎 (𝒏−𝟐𝟒)
𝑬 𝑿 = = = ; 𝑬(𝑿) > 0 si et seulement si 𝒏 − 𝟐𝟒 > 0 C’est-à-dire
𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑) 𝟒(𝒏+𝟑)
𝒏 > 24. Ainsi dès que l’urne 𝑼𝟏 contient au moins 25 boules blanches, le jeu est favorable au joueur.
Exercice 11
1.a) Probabilité P1 de gagner dès la première épreuve
L’univers Ω est l’ensemble des secteurs de la roue : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 = 𝟔
𝟏
Soit 𝑨 l’évènement « obtenir la couleur rouge à la première épreuve » : 𝑷𝟏 = 𝑷 𝑨 =
𝟔
b.) Probabilité P2 de gagner à l’issue de la deuxième épreuve
Soit 𝑩 l’évènement « obtenir la couleur bleue à la première épreuve »
Soit 𝑪 l’évènement « obtenir la couleur rouge à la seconde épreuve »
𝟐 𝟏 𝟏
𝑷 𝑩 = = et 𝑷 𝑪 =
𝟔 𝟑 𝟔
Gagner à l’issue de la seconde épreuve est l’évènement 𝑩 ∩ 𝑪 et les évènements 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 sont indépendants.
𝟏 𝟏 𝟏
𝑷𝟐 = 𝑷 𝑩 ∩ 𝑪 = 𝑷 𝑩 × 𝑷 𝑪 = × =
𝟑 𝟔 𝟏𝟖
c.) Probabilité P’ de gagner la partie
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Gagner la partie est l’évènement : 𝑨 ∪ (𝑩 ∩ 𝑪) : 𝑨 𝒆𝒕 (𝑩 ∩ 𝑪) sont incompatibles, d’où
𝟏 𝟏 𝟒 𝟐
𝑷′ = 𝑷 𝑨 ∪ (𝑩 ∩ 𝑪) =𝑷 𝑨 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑪 = + = =
𝟔 𝟏𝟖 𝟏𝟖 𝟗
2.a) les valeurs prises par X
La variable aléatoire 𝑿 prend les valeurs : -2 ; -1 ; 0 ; 4 ; 6
b.) Déterminer en fonction de 𝒙, la loi de probabilité de 𝑿
Notons que la roue possède 𝒙 secteurs, un rouge, trois blancs, (𝒙 − 𝟒) bleus.
𝟑 𝒙−𝟒 𝟑 𝒙−𝟒 𝒙−𝟒 𝟏 𝒙−𝟒 𝟏
𝑷 𝑿 = −𝟐 = ; 𝑷 𝑿 = −𝟏 = × ;𝑷 𝑿=𝟎 = × ;𝑷 𝑿= 𝟒 = ;𝑷 𝑿=𝟔 = ×
𝒙 𝒙 𝒙 𝑿 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
D’où le tableau de la loi de probabilité
𝑿𝒊 -2 -1 0 4 6
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝟑 𝟑(𝒙 − 𝟒) 𝒙−𝟒 𝟐 𝟏 𝒙−𝟒
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐
𝒙−𝟏𝟐
c.) Vérifier que l’espérance mathématique de X est E(X) =
𝒙𝟐
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 =−𝟐 × 𝑷 𝑿 = −𝟐 + −𝟏 × 𝑷 𝑿 = −𝟏 + 𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝟎 + 𝟒 × 𝑷 𝑿 = 𝟒 + 𝟔 × 𝑷(𝑿 = 𝟔)
𝟑 𝟑(𝒙−𝟒) 𝟏 𝒙−𝟒 −𝟔𝒙−𝟑𝒙+𝟏𝟐+𝟒𝒙+𝟔𝒙−𝟐𝟒 𝒙−𝟏𝟐
𝑬 𝑿 = −𝟐 −𝟏 +4× +𝟔× = =
𝒙 𝒙𝟐 𝒙 𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝒙𝟐
𝒙−𝟏𝟐
c.) Le jeu est équitable lorsque 𝑬 𝑿 = 𝟎 ⟺ = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 − 𝟏𝟐 = 𝟎 𝒅 𝒐ù 𝒙 = 𝟏𝟐 ′
𝒙𝟐
d.) Le nombre total de secteur pour que E(X) soit maximale
𝒙 − 𝟏𝟐 ′ 𝒙 − 𝟏𝟐 ′ 𝒙𝟐 − 𝒙𝟐 ′ (𝒙 − 𝟏𝟐) −𝒙𝟐 − 𝟐𝒙(𝒙 − 𝟏𝟐) −𝒙𝟐 + 𝟐𝟒𝒙 −𝒙 + 𝟐𝟒
𝑬′ 𝑿 = = = = =
𝒙𝟐 𝒙𝟐 𝟐 𝒙𝟒 𝒙𝟒 𝒙𝟑
𝑬(𝑿) est maximal lorsque 𝒙 = 𝟐𝟒
Exercice 12
1) la probabilité pour que le lièvre soit tué
Appelons 𝑨 l’évènement « 𝑨 tue le lièvre » ;
𝑩 L’évènement « 𝑩 tue le lièvre » ;
𝑨 ∪ 𝑩 est l’évènement « le lièvre est tué »
En supposant que les évènements 𝑨 𝒆𝒕 𝑩 soient indépendants, ils sont compatibles puisqu’ils peuvent avoir lieu en même
𝟓 𝟒
temps, donc : 𝑷 𝑨 ∪ 𝑩 = 𝑷 𝑨 + 𝑷 𝑩 − 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) avec 𝑷 𝑨 = ; 𝑷 𝑩 =
𝟔 𝟓
𝟓 𝟒 𝟓 𝟒 𝟐𝟗
𝑷 𝑨∪𝑩 = + − × = ≈ 𝟎, 𝟗𝟕
𝟔 𝟓 𝟔 𝟓 𝟑𝟎
2.a) Quand B tire et manque (évènement𝑩) les chances de A d’atteindre le lièvre se trouve diminuer de moitié,
𝟏 𝟓 𝟓
Donc 𝑷(𝑨/𝑩)= × =
𝟐 𝟔 𝟏𝟐
Calculons la probabilité pour que 𝑨 tue le lièvre si 𝑩 : évènement 𝑨 ∩ 𝑩
𝟒 𝟓 𝟏
𝑷 𝑨∩𝑩 =𝑷 𝑩 ×𝑷 𝑨 𝑩 = 𝟏− × = ≃ 𝟎, 𝟎𝟖
𝟓 𝟏𝟐 𝟏𝟐
b.) 𝑩 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝑨 ; L’évènement « le lièvre s’en échappe » est alors 𝑩 ∩ 𝑨
𝟒 𝟓 𝟕
𝑷 𝑩 ∩ 𝑨 = 𝑷 𝑩 × 𝑷(𝑨 𝑩)= 𝟏 − 𝑷(𝑩) × 𝟏 − 𝑷(𝑨 𝑩) = 𝟏 − × 𝟏− = ≃ 𝟎, 𝟏𝟏𝟕
𝟓 𝟏𝟐 𝟔𝟎
Exercice 13
I.1.a) Exprimer en fonction de 𝒙 les probabilités : 𝑷 𝑨 et 𝑷 𝑩/𝑨
𝟐 (𝒙+𝟔)! (𝒙+𝟔)! 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 (𝒙+𝟒)!
Soit Ω l’univers : 𝒄𝒂𝒓𝒅𝛀 = 𝑨 𝒙+𝟔 = = = = 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
(𝒙+𝟔−𝟐)! (𝒙+𝟒)! (𝒙+𝟒)!
A l’évènement : « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national »
Soit 𝑨𝟏 :l’évènement « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national et son second choix sur un chanteur
𝑨𝟏 𝟏
𝒙×𝑨𝒙−𝟏 𝒙(𝒙−𝟏) 𝒙𝟐 −𝒙
national » : 𝑷 𝑨𝟏 = = =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
Soit 𝑨𝟐 :l’évènement « le premier choix de l’auditeur est porté sur un chanteur national et son second choix sur un chanteur
𝑨𝟏 𝟏
𝒙×𝑨𝟔 𝒙×𝟔 𝟔𝒙
international» : 𝑷 𝑨𝟐 = = =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
𝒙(𝒙−𝟏)
b.) Déduisons que 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 =
𝒙+𝟔 (𝒙+𝟓)
𝒙𝟐 −𝒙 𝟔𝒙 𝒙(𝒙+𝟓)
𝑨 = 𝑨𝟏 ∪ 𝑨𝟐 or 𝑨𝟏 ∩ 𝑨𝟐 = ∅ d’où 𝑷 𝑨 = 𝑷 𝑨𝟏 + 𝑷 𝑨𝟐 = + =
𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓 𝒙+𝟔 𝒙+𝟓
𝒙
𝑷 𝑨 =
𝒙+𝟔
1 0,6 G
C
10
0,4 𝐺
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𝑷 𝑮 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑮 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑮 + 𝑷(𝑪 ∩ 𝑮)
𝑷 𝑮 =𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑮 𝑨 +𝑷 𝑩 ×𝑷 𝑮 𝑩 +𝑷 𝑪 ×𝑷 𝑮 𝑪
𝟔 𝟐𝟎 𝟑 𝟑𝟎 𝟏 𝟒𝟎 𝟏𝟐𝟎 + 𝟗𝟎 + 𝟒𝟎 𝟐𝟓𝟎
𝑷 𝑮 = × + × + × = =
𝟏𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝟐𝟓 𝟏
D’où 𝑷 𝑮 = =
𝟏𝟎𝟎 𝟒
4- Calculer la probabilité que l’étudiant soit inscrit dans la filière A sachant que c’est une fille
𝟑
𝑷(𝑨 ∩ 𝑮) 𝟐𝟓 𝟑 𝟏𝟐
𝑷 𝑨 𝑮 = = 𝟏 = ×𝟒=
𝑷(𝑮) 𝟐𝟓 𝟐𝟓
𝟒
5- L’étudiant, choisit au hasard, n’est pas inscrit dans la filière A. calculons alors la probabilité que ce soit une fille
𝟏 𝟏𝟐 𝟏 𝟏𝟑
𝑷(𝑮 ∩ 𝑨) 𝑷(𝑮) × 𝑷(𝑨 𝑮) 𝑷 𝑮 (𝟏 − 𝑷(𝑨 𝑮) 𝟒 𝟏 − 𝟐𝟓 𝟒
×
𝟐𝟓 𝟏𝟑 𝟐 𝟏𝟑
𝑷 𝑮 𝑨 = = = = 𝟑 = 𝟐 = × =
𝑷(𝑨) 𝟏 − 𝑷(𝑨) 𝟏 − 𝑷(𝑨) 𝟏− 𝟏𝟎𝟎 𝟓 𝟐𝟓𝟎
𝟓 𝟓
𝟏𝟑
D’où 𝑷 𝑮 𝑨 =
𝟐𝟓𝟎
6- a).les différentes valeurs prises par la variable aléatoire X
𝑿 Ω = 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑; 𝟒; 𝟓
b.) X est la variable aléatoire donnant le nombre de filles parmi les 5 étudiants. 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres
𝟏
𝒏=𝟓 𝒆𝒕 𝒑 =
𝟒
𝟏 𝟑 𝟓−𝒌
La loi de probabilité de 𝑿 est définie par 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟓 ( )𝒌
𝟒 𝟒
c.) Calculer l’espérance mathématique E(X) de la variable aléatoire X
𝟏 𝟓
𝑬 𝑿 = 𝒏𝒑 = 𝟓 × =
𝟒 𝟒
Exercice 17
Avant de commencer cet exercice, il faut mieux faire un arbre qui résume la situation
1
1- a) Les valeurs prises par 𝑿: 𝑿 𝛀 = 𝟐𝟎; 𝟐𝟎, 𝟓; 𝟐𝟏; 𝟐𝟏, 𝟓; 𝟐𝟐 2 V 20 mn
1
𝟏 𝟓 V
b) Je justifie que 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 = 𝒆𝒕 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 = 4
O 20,5mn
𝟒 𝟏𝟔 1
4
mnmn
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 = 𝑷 𝑽 ∩ 𝑶 + 𝑷 𝑶 ∩ 𝑽 1
2 R 21 mn
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 1
2 V 20,5 mn
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 = × + × = + = = 1
4
𝟐 𝟒 𝟒 𝟐 𝟖 𝟖 𝟖 𝟒 O
1
4 O 21 mn
𝟏
D’où 𝑷(𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓)= 1
4
1
4
𝟒
R 21,5 mn
1
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 = 𝑷 𝑽 ∩ 𝑹 + 𝑷 𝑶 ∩ 𝑶 + 𝑷 𝑹 ∩ 𝑽 2 V 21 mn
1
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐+𝟏+𝟐 𝟓 R 4
O 21,5 mn
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 = × + × + × = + + = = 1
𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟐 𝟖 𝟏𝟔 𝟖 𝟏𝟔 𝟒 4
5 R 22 mn
D’où 𝑃(𝑋 = 21)=
16
c). Déterminer la loi de probabilité de X
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎 = × = ; 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏, 𝟓 = × + × = 𝒆𝒕 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟐 = × =
𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟖 𝟒 𝟒 𝟏𝟔
𝑿𝒊 20 20,5 21 21,5 22
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 𝟏 𝟏 𝟓 𝟏 𝟏
𝟒 𝟒 𝟏𝟔 𝟖 𝟏𝟔
2- Calculer l’espérance mathématique de X
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟐𝟎 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎 + 𝟐𝟎, 𝟓 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟓 + 𝟐𝟏 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏 + 𝟐𝟏, 𝟓 × 𝑷 𝑿 = 𝟐𝟏, 𝟓 + 𝟐𝟐 ×
𝟏 𝟏 𝟓 𝟏 𝟏 𝟑𝟑𝟐
𝑷 𝑿 = 𝟐𝟐 = 20× + 𝟐𝟎, 𝟓 × + 𝟐𝟏 × + 𝟐𝟏, 𝟓 × + 𝟐𝟐 × = = 𝟐𝟎, 𝟕𝟓
𝟒 𝟒 𝟏𝟔 𝟖 𝟏𝟔 𝟏𝟔
Alors 𝑬 𝑿 = 𝟐𝟎, 𝟕𝟓 = 𝟐𝟎𝒎𝒏𝟒𝟓𝒔
En moyenne le livreur mettra 𝟒𝟓𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒂𝒓𝒅
3- a) Calculer la probabilité qu’il arrive à 7 Heures précise chez le client
Il part à 𝟎𝟔𝒉𝟑𝟗𝒎𝒏 de la boulangerie, pour qu’il arrive à 𝟎𝟕 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒓é𝒄𝒊𝒔𝒆 chez le client il mettra 𝟐𝟏𝒎𝒏
𝟓
D’où 𝑷(𝑿 = 𝟐𝟏)=
𝟏𝟔
b) La probabilité qu’il arrive en retard chez le client
Il arrive en retard s’il met plus de 𝟐𝟏𝒎𝒏 pour arriver chez le client.
5 10
4 9
5
3 8
5 9
4 4 8
3 7
5 8
3 4 7
3 6
I) probabilité, pour un joueur pris au hasard, de réussir tous ses tirs au but lors d’un entrainement
Le joueur réussit tous ses tirs au but s’il marque 5 buts à chaque série. Comme la probabilité de marquer 5 buts durant une série
est 0,2 et que les résultats des séries sont indépendants, on a donc : 𝑷𝟏 = 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟐 = (𝟎, 𝟐)𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟒
1) les valeurs prises par X
X est la variable aléatoire égale au nombre de buts réussis par un joueur au cours d’un entrainement. Les valeurs que peut
prendre X sont donc : 𝑿 𝛀 = 𝟔; 𝟕; 𝟖; 𝟗; 𝟏𝟎
2) La loi de probabilité de 𝑿
𝑷 𝑿 = 𝟔 = 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟑 = 𝟎, 𝟎𝟗 ; 𝑷 𝑿 = 𝟕 = 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟓 + 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟑 = 𝟎, 𝟑𝟎; 𝑷 𝑿 = 𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟒
𝑷 𝑿 = 𝟖 = 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟐 + 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟓 + 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟑 = 𝟎, 𝟑𝟕 ; 𝑷 𝑿 = 𝟗 = 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟐 + 𝟎, 𝟐 × 𝟎, 𝟓 = 𝟎, 𝟐𝟎
On présente alors ces résultats sous forme de tableau
𝑿𝒊 6 7 8 9 10
𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 0,09 0,30 0, 37 0,20 0,04
3) Calculer l’espérance mathématique de X
𝑬 𝑿 = 𝑿𝒊 𝑷𝒊 = 𝟔 × 𝑷 𝑿 = 𝟔 + 𝟕 × 𝑷 𝑿 = 𝟕 + 𝟖 × 𝑷 𝑿 = 𝟖 + 𝟗 × 𝑷 𝑿 = 𝟗 + 𝟏𝟎 × 𝑷(𝑿 = 𝟏𝟎)
𝑬 𝑿 = 𝟔 × 𝟎, 𝟎𝟗 + 𝟕 × 𝟎, 𝟑𝟎 + 𝟖 × 𝟎, 𝟑𝟕 + 𝟗 × 𝟎, 𝟐𝟎 + 𝟏𝟎 × 𝟎, 𝟎𝟒 = 𝟕, 𝟖 D’où 𝑬 𝑿 = 𝟕, 𝟖
II) L’entrainement est réussi si le joueur marque au moins 8 buts durant les deux séries.
Alors 𝑷 𝑿 ≥ 𝟖 = 𝑷 𝑿 = 𝟖 + 𝑷 𝑿 = 𝟗 + 𝑷 𝑿 = 𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟑𝟕 + 𝟎, 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟎𝟒 = 𝟎, 𝟔𝟏
D’où 𝑷 𝑿 ≥ 𝟖 = 𝟎, 𝟔𝟏
III) Y est la variable aléatoire égale au nombre de séances d’entrainement réussies ou succès en 10 séances
d’entrainement. Comme pour chaque séance, la probabilité que la séance soit un succès est 𝒑 = 𝟎, 𝟔𝟏 et que les résultats
sont supposés indépendants les unes des autres, on voit alors que Y suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 =
𝟏𝟎 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟔𝟏)
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𝒌
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝟏𝟎 (𝟎, 𝟔𝟏)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟔𝟏)𝟏𝟎−𝒌
1) La probabilité de n’avoir aucun échec lors des 10 séances
𝟏𝟎
𝑷 𝑿 = 𝟏𝟎 = 𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟏𝟎 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝟎 = (𝟎, 𝟔𝟏)𝟓 ≈ 𝟎, 𝟎𝟕
𝟏𝟎
2) La probabilité d’avoir exactement 6 succès
𝟔
𝑷 𝑿=𝟔 =𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟔 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝟒 ≈ 𝟎, 𝟐𝟓𝟎
𝟏𝟎
3) La probabilité d’avoir au moins 1 succès
𝟎
𝑷 𝑿≥𝟏 = 𝟏−𝑷 𝑿 =𝟎 =𝟏−𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟎 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝟏𝟎−𝟎 = 𝟏 − (𝟎, 𝟑𝟗)𝟏𝟎 ≈ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗
𝟏𝟎
IV) Ici on a 𝒏 séances d’entrainement, Y suit une loi binomiale de paramètres (𝒏; 𝒑 = 𝟎, 𝟔𝟏)
𝒌
𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟔𝟏)𝒏−𝒌
𝒏
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟔𝟏)𝟎 × (𝟎, 𝟑𝟗)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟑𝟗)𝒏
𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗 ⟺ 𝟏 − 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟗 ≥ 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏 ; 𝑶, 𝟎𝟏 ≥ 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏
𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟏)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟏) ≤ 𝒍𝒏 𝟎, 𝟑𝟗 𝒏
alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟏) ≤ 𝒏𝒍𝒏(𝟎, 𝟑𝟗) ou 𝒏 ≥ ≈ 𝟒, 𝟖𝟗
𝒍𝒏(𝟎,𝟑𝟗)
𝒏≈𝟓
Exercice 19
Onpeutrésumercettesituation par l’arbresuivant
3 𝑁
𝑘
−−
−𝑁
A 𝑘−3
1 𝑘
6 2
𝑘
𝑁
2
6 B
𝑘−2 𝑁
3 𝑘
6 1
𝑘 𝑁
C
𝑘 − 111 𝑁
𝑘
𝟓
1- a) Montrons que la probabilité qu’il obtienne une boule noire est égale à
𝟑𝒌
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑵 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑵 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑵 + 𝑷 𝑪 ∩ 𝑵
𝟏 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟏 𝟑 + 𝟒 + 𝟑 𝟏𝟎
𝑷 𝑵 =𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑵 𝑨 +𝑷 𝑩 ×𝑷 𝑵 𝑩 +𝑷 𝑪 ×𝑷 𝑵 𝑪 = × + × + × = =
𝟔 𝒌 𝟔 𝒌 𝟔 𝒌 𝟔𝒌 𝟔𝒌
𝟓
D’où 𝑷 𝑵 =
𝟑𝒌
b) Calculons la probabilité que le dé ait amené le 1 sachant que la boule tirée est noire
𝟏 𝟑 𝟏
𝑷(𝑨∩𝑵) 𝑷 𝑨 ×𝑷 𝑵 𝑨 × 𝟏 𝟑𝒌 𝟑
On sait que : 𝑷 𝑨 𝑵 = = = 𝟔 𝒌
𝟓 = 𝟐𝒌
𝟓 = × =
𝑷(𝑵) 𝑷(𝑵) 𝟐𝒌 𝟓 𝟏𝟎
𝟑𝒌 𝟑𝒌
𝟑
D’où 𝑷 𝑨 𝑵 =
𝟏𝟎
𝟏
a. Déterminons 𝒌 pour que la probabilité d’obtenir une boule noire soit supérieure à
𝟐
𝟏 𝟓 𝟏 𝟓 𝟏 𝟏𝟎−𝟑𝒌 𝟏𝟎
𝑷 𝑵 > ⟺ > ⟺ − >0⟺ > 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 10 − 3𝒌 > 0 ; 𝒌 <
𝟐 𝟑𝒌 𝟐 𝟑𝒌 𝟐 𝟔𝒌 𝟑
D’où 𝒌 = 𝟑
𝟏
b. Déterminons𝒌 pour que la probabilité d’obtenir une boule noire soit égale à
𝟑𝟎
𝟏 𝟓 𝟏
𝐏 𝐍 = ⟺ = ⟺ 𝟑𝐤 = 𝟏𝟓𝟎 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐤 = 𝟓𝟎
𝟑𝟎 𝟑𝒌 𝟑𝟎
D’où 𝒌 = 𝟓𝟎
𝒑𝒏 > 0,9999 ⇒ 𝟏 − 𝟎, 𝟒𝒏 > 0,9999 ⟹ −𝟎, 𝟒𝒏 > −𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏 ⟹ 𝟎, 𝟒𝒏 < 0,0001 ⟹ 𝒍𝒏(𝟎, 𝟒𝒏 ) < 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏)
𝒍𝒏 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏
⟹ 𝒏𝒍𝒏 𝟎, 𝟒 < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏 ⟹ 𝒏 > ⟹ 𝒏 ≈ 𝟏𝟎, 𝟎𝟓
𝒍𝒏 𝟎, 𝟒
le plus petit entier n pour lequel 𝒑𝒏 > 0,9999 est donc n = 11
Θ = arg
(𝑧)
𝑣
Θ 𝑢
o
Propriétés
1
arg z1 × z2 = argz1 + argz2 + 2kπ (k ϵℤ) ; 𝑎𝑟𝑔 𝑧
= −𝑎𝑟𝑔𝑧 + 2𝑘𝜋 (𝑧 𝜖 ℂ∗ ; 𝑘 𝜖 ℤ)
𝑧1
𝑎𝑟𝑔 𝑧′ 2
= 𝑎𝑟𝑔𝑧1 − 𝑎𝑟𝑔𝑧2 + 2𝑘𝜋 (𝑧1 , 𝑧2 𝜖 ℂ∗ ; 𝑘 𝜖 ℤ) ; 𝑎𝑟𝑔 𝑧 𝑛 = 𝑛𝑎𝑟𝑔𝑧 + 2𝑘𝜋 (𝑛 𝜖 ℕ; 𝑘 𝜖 ℤ)
Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul
Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul de module 𝑟 d’argumentθ, 𝑧 a pour forme trigonométrique :𝑧 = 𝑟 cos θ + 𝑖 sin θ .
Remarques
On note 𝑒 𝑖θ = cos θ + 𝑖 sin θ.
On a donc 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖Θ est la forme exponentielle de 𝑧.
Un nombre complexe est de module 1 si et seulement si il existe un réel 𝜃 tel que :
𝑧 = cos θ + 𝑖 sin θ.
𝑒 𝑖Θ = 1.
Formule de Moivre
cos θ + 𝑖 sin θ 𝑛 = cos nθ + 𝑖 sin nθ 𝑛 𝜖 ℕ .
Opérations avec la notation exponentielle.
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Soit 𝑧 un nombre complexe tel que 𝑧 = 𝑟 et 𝑎𝑟𝑔 𝑧 = Θ on a : 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖Θ
𝑧1 𝑟 1 1
𝑧1 × 𝑧2 = 𝑟1 × 𝑟2 𝑒 𝑖 θ 1 +θ 2
; 𝑧′ 2
= 𝑟1 𝑒 θ 1 −θ 2 ; 𝑧 = 𝑟 𝑒 −𝑖θ ; 𝑧 𝑛 = 𝑟 𝑛 𝑒 𝑖𝑛 θ .
2
Formules de Euler
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒−𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃
cos 𝜃 = 2
; sin 𝜃 = 2𝑖
4) RÉSOLUTION D’ÉQUATION
a) Racines nièmesd’un nombre complexe
Définition
𝑛 étant un nombre entier naturel non nul et 𝑍 un nombre complexe
On appelle racine nième de 𝑍 tout nombre complexe 𝑧 tel que : 𝑧 𝑛 = 𝑍.
Méthode de détermination
Z = rei𝛼 et 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 où 𝑟, 𝜌 𝜖 ℝ+ ∗ × ℝ+ ∗ et 𝛼, 𝜃 𝜖 ℝ2
𝑛
𝜌= 𝑟
𝑛 i𝛼 𝑛 𝑖𝑛𝜃 𝛼 +2𝑘𝜋 avec 𝑘 𝜖 0,1,2, … . . , 𝑛 − 1 .
𝑍 = 𝑧 ⟺ re = 𝜌 𝑒 ⇔ 𝛼+2𝑘𝜋 𝑛 𝑖
𝜃= d’où 𝑧𝑘 = 𝑟 𝑒 𝑛
𝑛
Propriété
Soit rei𝛼 un nombre complexe non nul et 𝑛 un nombre entier naturel (𝑛 ≥ 2)
𝛼 +2𝑘𝜋
𝑛 𝑖
rei𝛼 admet 𝑛 racines 𝑛ièmestels que : 𝑧𝑘 = 𝑟 𝑒 𝑛 ; 𝑘 𝜖 0,1,2, … . . , 𝑛 − 1 .
Les images de ces racines 𝑛ièmes sont les sommets d’un polygone régulier à 𝑛 côtés inscrit dans le cercle de centre O et de
𝑛
rayon 𝑟.
Remarque
La somme des 𝑛 racines 𝑛ièmes d’un nombre complexe non nul est nulle.
b) Résolution de l’équation du second degré dans ℂ
Propriété
Soit l’équation 𝑎𝑍 2 + 𝑏𝑍 + 𝐶 = 0 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres complexes 𝑎 ≠ 0
On pose : ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 et on désigne par 𝛿 𝑒𝑡 − 𝛿 les racines carrées dans ℂ de ∆.
𝑏
Si : ∆= 0, alors (E) a une solution double : −
2𝑎
−𝑏−𝛿 –𝑏+𝛿
Si : ∆≠ 0, alors (E) a deux solutions distinctes : et
2𝑎 2𝑎
Formule du binôme de newton
Propriété
Pour tous nombres complexes non nuls 𝑥 et 𝑦 pour tout nombre entier naturel 𝑛 plus grand
n n
𝑘
que 1, 𝑥 + 𝑦 𝑛
= Σ 𝐶𝑛𝑘 𝑥 𝑛−𝑘 𝑦 𝑘 ; 𝑥 − 𝑦 𝑛 = Σ (−1)𝑘 𝐶𝑛 𝑥𝑛−𝑘 𝑦𝑘
k=0 k=0
p−1 p p
Triangle de pascal Cn−1 + Cn−1 = Cn
P 0 1 2 3 4 5 6
n
0 1
1 1 1
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
6 1 6 15 20 15 6 1
b)Transformations du plan :Dans toute la suite du cours , (O, I, J) est un repère orthogonal du plan et ℂ représente
l’ensemble des nombres complexes. Soit 𝑧 et 𝑧’ des éléments de ℂ.
1) Symétries
La symétrie orthogonale d’axe (OI) a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑧.
La symétrie orthogonale d’axe (OJ) a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = −𝑧.
La symétrie de centre O a pour écriture complexe : 𝑧′ = −𝑧.
2) Translation
La translation de vecteur 𝑢non nul d’affixe 𝑏 a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑧 + 𝑏.
3) Rotation de centre O
La rotation de centre O et d’angle orienté 𝜃 a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧.
4) Rotation de centre quelconque
Propriété :
𝜃 est un nombre réel et 𝜔 un nombre complexe. La transformation complexe 𝑓 associée à la rotation d’angle orienté 𝜃 et de
centre le point Ωd’affixe 𝜔 est de la forme :
𝑓: ℂ ⟶ ℂ
𝑖𝜃
𝑧 ↦ 𝑒 𝑧 + 𝑏; 𝑏 𝜖 ℂ.
5) Homothétie de centre O.
L’homothétie de centre O et de rapport 𝑘 (𝑘 𝜖 ℝ∗ ) a pour écriture complexe : 𝑧 ′ = 𝑘𝑧.
6) Homothétie de centre quelconque
Propriété
𝑘 𝜖 ℝ∗ . et 𝜔 𝜖 ℂ. La transformation complexe 𝑓 associé à l’homothétie de rapport 𝑘 et de centre Ω d’affixe 𝜔 est de la
forme :
𝑓: ℂ ⟶ ℂ
𝑧 ↦ 𝑘𝑧 + 𝑏; 𝑏 𝜖 ℂ.
c) Les similitudes directes du plan
Définition
Soit 𝑘 un nombre réel strictement positif, on appelle similitude directe du plan orienté et de rapport 𝑘, toute transformation de
ce plan qui multiplie les distances par 𝑘 et conserve les angles orientés.
Remarque :
𝑓 est une similitude directe de rapport 𝑘 et d’angle orienté 𝜃 si et seulement si pour 𝑁 et 𝑀 deux points du plan tels que
𝑀′ 𝑁 ′ = 𝑘𝑀𝑁
𝑓(𝑀) = 𝑀’ et 𝑓(𝑁) = 𝑁’ on a :
𝑚𝑒𝑠 𝑀𝑁 , 𝑀′𝑁′ = 𝜃
Exemples :
Une similitude directe a pour rapport 1 si et seulement si c’est une translation ou une rotation
𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏𝟐 + 𝟏𝟐 𝟐
𝒉) 𝒛 = = = = =𝟏
𝟏−𝒊 𝟏−𝒊 𝟏𝟐 + −𝟏 𝟐 𝟐
𝟐 − 𝟑𝒊 𝟑 + 𝟒𝒊 𝟐 − 𝟑𝒊 𝟑 + 𝟒𝒊 𝟐𝟐 + −𝟑 𝟐 𝟑𝟐 + 𝟒𝟐 𝟏𝟑 × 𝟐𝟓 𝟓 𝟏𝟑 𝟓 𝟏𝟑
𝒊) 𝒛 = = = = = =
𝟔 + 𝟒𝒊 𝟏𝟓 − 𝟖𝒊 𝟔 + 𝟒𝒊 𝟏𝟓 − 𝟖𝒊 𝟔𝟐 + 𝟒𝟐 𝟏𝟓𝟐 + −𝟖 𝟐 𝟓𝟐 × 𝟐𝟖𝟗 𝟏𝟕 𝟓𝟐 𝟑𝟒 𝟏𝟑
𝟓
=
𝟑𝟒
Exercice 4
𝟏 𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = 𝝅
𝟐 𝟐
𝒂 = 𝟏 + 𝒊; 𝒂 = 𝟏𝟐 + 𝟏𝟐 = 𝟐 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒂 alors on a: 𝜽=
𝟏 𝟐 𝟒
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒂 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟒 𝟒
𝟏
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝝅
𝟐
𝒃 = 𝟏 − 𝒊 𝟑; 𝒃 = 𝟏𝟐 + − 𝟑 = 𝟒 = 𝟐 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒃 alors on a: − 𝟑
𝜽 =−
𝟑
𝒔𝒊𝒏𝜽 ==
𝟐
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒃 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 − + 𝒊𝒔𝒊𝒏 −
𝟑 𝟑
𝟑
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝝅
𝒄 = 𝟑 + 𝒊; 𝒄 = 𝟑 + 𝟏𝟐 = 𝟒 = 𝟐 ; soit 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒄 alors on a: 𝟐
𝟏
𝜽=
𝟔
𝒔𝒊𝒏𝜽 =
𝟐
𝝅 𝝅
Ainsi: 𝒄 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟔 𝟔
⟺ 𝒙 − 𝟒𝒙 + 𝟒 + 𝒚 = 𝟒𝒙 − 𝟒𝒙 + 𝟏 + 𝟒𝒚 ⟺ 𝒙 + 𝒚 = 𝟏 ;
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
L’ensemble des points 𝑴 du plan tels que 𝒁 = 𝟏 est le cercle 𝓒𝟏 de centre 𝑶 et de rayon 1 𝒄𝒆𝒓𝒄𝒍𝒆 𝒕𝒓𝒊𝒈𝒐𝒏𝒐𝒎é𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
Exercice 10
Déterminer les racines carrées de 𝒁 revient à déterminer un nombre complexe 𝒛 tel que 𝒛𝟐 = 𝒁
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
a) 𝒁 = 𝟕 + 𝟐𝟒𝒊; 𝒁 = 𝟕 𝟐 + 𝟐𝟒 𝟐 = 𝟒𝟗 + 𝟓𝟕𝟔 = 𝟔𝟐𝟓 = 𝟐𝟓
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟐𝟓
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟕 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟑𝟐 alors
𝟐
𝟐𝒙𝒚 = 𝟐𝟒
𝟐
𝒙 = 𝟏𝟔 ⟹ 𝒙 = 𝟒 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟒
Pour𝒙 = 𝟒 ; 𝒚 = 𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟒 ; 𝒚 = −𝟑
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟕 + 𝟐𝟒𝒊 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟒 + 𝟑𝒊 𝒆𝒕 − 𝟒 − 𝟑𝒊
𝟐
b) 𝒁 = 𝟔 − 𝟔𝒊 𝟑; 𝒁 = 𝟔 𝟐 + −𝟔 𝟑 = 𝟑𝟔 + 𝟏𝟎𝟖 = 𝟏𝟒𝟒 = 𝟏𝟐
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟏𝟐
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟔 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏𝟖 alors
𝟐
𝟐𝒙𝒚 = −𝟔 𝟑
𝒙𝟐 = 𝟗 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = − 𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟑; 𝒚 = 𝟑
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟔 − 𝟔𝒊 𝟑 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟑 − 𝟑𝒊 𝒆𝒕 − 𝟑 + 𝟑𝒊
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𝟐
c) 𝒁 = 𝟏 + 𝒊 𝟑; 𝒁 = 𝟏 𝟐 + 𝟑 = 𝟏+𝟑= 𝟒=𝟐
𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐 = 𝟐
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟏 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟑 alors 𝒙𝟐 =
𝟐
𝟐𝒙𝒚 = 𝟑
𝟑 𝟔 𝟔
⟹𝒙= 𝒐𝒖 𝒙 = −
𝟐 𝟐 𝟐
𝟔 𝟐 𝟔 𝟐
Pour𝒙 = ;𝒚= et Pour 𝒙 = − ; 𝒚=
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟔 𝟐 𝟔 𝟐
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟏 + 𝒊 𝟑 𝒔𝒐𝒏𝒕: +𝒊 𝒆𝒕 − −𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
d)
𝒁 = 𝟕 + 𝟐𝟒𝒊; 𝒁 = 𝟎 𝟐 + −𝟒 𝟐 = 𝟏𝟔 = 𝟒
𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐 = 𝟒
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟎 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟒 alors 𝒙𝟐 =
𝟐
𝟐𝒙𝒚 = −𝟒
𝟐 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = − 𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = − 𝟐 et Pour 𝒙 = − 𝟐 ; 𝒚 = 𝟐
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = −𝟒𝒊 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟐 − 𝟐𝒊 𝒆𝒕 − 𝟐 + 𝟐𝒊
Exercice 11
𝟐
1) 𝒁 = −𝟖 𝟑 + 𝟖 𝟐 = 𝟏𝟗𝟐 + 𝟔𝟒 = 𝟐𝟓𝟔 = 𝟏𝟔
−𝟖 𝟑 𝟑
𝐜𝐨𝐬 𝜽 = =− 𝟓𝝅
𝑨𝒓𝒈 𝒁 = 𝟏𝟔
𝟖 𝟏
𝟐
; 𝜽=
𝟔
𝒔𝒊𝒏𝜽 = =
𝟏𝟔 𝟐
𝟓𝝅
𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝒁 = 𝟏𝟔 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟏𝟔𝒆𝒊 𝟔 ;
𝟔 𝟔
Déterminer les racines carrées de 𝒁 revient à déterminer un nombre complexe 𝒛 tel que 𝒛𝟐 = 𝒁
En posant 𝒛 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒓𝟐 𝒆𝟐𝒊𝜽
𝟓𝝅 𝒓𝟐 = 𝟏𝟔 𝒓=𝟒
𝒛𝟐 = 𝒁 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒓𝟐 𝒆𝟐𝒊𝜽 = 𝟏𝟔𝒆𝒊 𝟔 ⟺ 𝟓𝝅 ; 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏 ; 𝜽 = 𝟓𝝅 + 𝒌𝝅 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝟎; 𝟏
𝟐𝜽 = + 𝟐𝒌𝝅 𝟏𝟐
𝟔
𝒓=𝟒 𝟓𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
Pour 𝒌 = 𝟎: 𝜽 = 𝟓𝝅alors 𝒛𝟎 = 𝟒 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 = 𝟒𝒆𝒊𝟏𝟐
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟐
𝒓=𝟒 𝟕𝝅 𝟕𝝅 𝟕𝝅
Pour 𝒌 = 𝟏: 𝜽 = 𝟏𝟕𝝅 = 𝟐𝝅 − 𝟕𝝅alors 𝒛𝟏 = 𝟒 𝒄𝒐𝒔(− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(− ) = 𝟒𝒆−𝒊𝟏𝟐
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟐 𝟐 𝟐
2) 𝒖𝟐 = 𝟔− 𝟐 +𝒊 𝟔+ 𝟐 = 𝟔− 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟔− 𝟐 𝟔+ 𝟐 − 𝟔+ 𝟐 = −𝟒 𝟏𝟐 + 𝟖𝒊
𝟐
𝒖 = −𝟖 𝟑 + 𝟖𝒊
𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆 𝒖𝟐 = 𝒁 ; Donc les racines carrées de 𝒁 sont 𝒖 𝒆𝒕 − 𝒖
𝒛𝟎 = 𝟔 − 𝟐 + 𝒊 𝟔 + 𝟐 et 𝒛𝟎 = − 𝟔 − 𝟐 − 𝒊 𝟔 + 𝟐
𝟓𝝅 𝟓𝝅
Valeur exacte de 𝐜𝐨𝐬 et de 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝝅 𝟓𝝅 𝟓𝝅
∈ 𝟎; Alors : 𝐜𝐨𝐬 > 0 et 𝐬𝐢𝐧 >0
𝟏𝟐 𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝟔− 𝟐
𝒄𝒐𝒔 =
𝟏𝟐 𝟒
D’où :
𝟓𝝅 𝟔+ 𝟐
𝒔𝒊𝒏 =
𝟏𝟐 𝟒
EXERCICE 12
Posons : 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 avec 𝒙 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒚 ∈ ℝ alors on a : 𝒛𝟐 − 𝒛 + 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 − 𝒙 − 𝒊𝒚 + 𝟐 = 𝟎
⟺ 𝒙𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 − 𝒚𝟐 − 𝒙 + 𝒊𝒚 + 𝟐 = 𝟎 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 − 𝒙 + 𝟐 + 𝒊𝒚 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟎
𝟐 𝟐
𝒙 −𝒚 −𝒙+𝟐 = 𝟎 𝟏
⟺ ; 𝒚 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒚 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙 = −
𝒚 𝟐𝒙 + 𝟏 = 𝟎 𝟐
𝒃 𝟔
𝒁𝟎 = − = =𝟑
𝟐𝒂 𝟐
𝑺ℂ = 𝟑
5) 𝒛𝟐 + 𝒊𝒛 + 𝟏 + 𝟑𝒊 = 𝟎 ; son discriminant est : ∆= 𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 𝟏 + 𝟑𝒊 = −𝟓 − 𝟏𝟐𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= −𝟓 − 𝟏𝟐𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
∆= −𝟓 − 𝟏𝟐𝒊; ∆ = −𝟓 𝟐 + −𝟏𝟐 𝟐 = 𝟐𝟓 + 𝟏𝟒𝟒 = 𝟏𝟔𝟗 = 𝟏𝟑
𝟐 𝟐
𝒙 + 𝒚 = 𝟏𝟑
𝒛 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = −𝟓 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟖 alors
𝟐
𝟐𝒙𝒚 = −𝟏𝟐
𝒙𝟐 = 𝟒 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = −𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟐 ; 𝒚 = 𝟑
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟐 − 𝟑𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟐 + 𝟑𝒊
−𝒃−𝝈 −𝒊−𝟐+𝟑𝒊 −𝒃+𝝈 −𝒊+𝟐−𝟑𝒊
𝒁𝟏 = = = −𝟏 + 𝒊 et 𝒁𝟏 = = = 𝟏 − 𝟐𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺ℂ = −𝟏 + 𝒊; 𝟏 − 𝟐𝒊
Exercice 16
a) Soit 𝒁𝟎 = 𝒃𝒊 la solution imaginaire
Alors 𝒃𝒊 𝟑 + 𝟒 − 𝟓𝒊 𝒃𝒊 𝟐 + 𝟖 − 𝟐𝟎𝒊 𝒃𝒊 − 𝟒𝟎𝒊 = 𝟎 ⟺ −𝒊𝒃𝟑 − 𝟒𝒃𝟐 + 𝟓𝒊𝒃𝟐 + 𝟖𝒃𝒊 + 𝟐𝟎𝒃 − 𝟒𝟎𝒊 = 𝟎
⟹ −𝟒𝒃𝟐 + 𝟐𝟎𝒃 + 𝒊 −𝒃𝟑 + 𝟓𝒃𝟐 + 𝟖𝒃 − 𝟒𝟎 = 𝟎 ⟺ −𝟒𝒃𝟐 + 𝟐𝟎𝒃 = 𝟎 ou
−𝟒𝒃 𝒃 − 𝟓 = 𝟎
𝟑 𝟐
−𝒃 + 𝟓𝒃 + 𝟖𝒃 − 𝟒𝟎 = 𝟎 −𝒃 + 𝟓𝒃𝟐 + 𝟖𝒃 − 𝟒𝟎 = 𝟎
𝟑
𝟐𝒙𝒚 = 𝟐 𝟑
𝟑 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = − 𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = 𝟏 et Pour 𝒙 = − 𝟑 ; 𝒚 = −𝟏 -
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟑 + 𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = − 𝟑 − 𝒊
−𝒃−𝝈 𝟑−𝟑𝒊− 𝟑−𝒊 −𝒃+𝝈 𝟑−𝟑𝒊+ 𝟑+𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = = −𝟐𝒊 et 𝒁𝟐 = = = 𝟑−𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺𝟏 = −𝟐𝒊; 𝟑 − 𝒊
Ainsi les solutions de 𝑬 sont : −𝟐𝒊; 𝟑 − 𝒊 𝒆𝒕 𝟑+𝒊
𝑺ℂ = −𝟐𝒊; 𝟑−𝒊; 𝟑+𝒊
𝟒. 𝒂)Représentation graphique des points 𝑴, 𝑵 𝒆𝒕 𝑸
𝒁𝑻 −𝒁𝑴
𝒃) Le triangle 𝑻𝑸𝑴 est rectangle en 𝑴 si et seulement si : ∈ 𝒊ℝ∗
𝒁𝑸 −𝒁𝑴
𝒁𝑻 − 𝒁𝑴 − 𝟑 + 𝒊 − 𝟑 − 𝒊 −𝟐 𝟑
= = = −𝒊 𝟑
𝒁𝑸 − 𝒁𝑴 𝟑−𝒊− 𝟑−𝒊 𝟐𝒊
𝒁𝑻 −𝒁𝑴
Ainsi : ∈ 𝒊ℝ∗ alors le triangle 𝑻𝑸𝑴 est rectangle en 𝑴
𝒁𝑸 −𝒁𝑴
𝒁𝑻 −𝒁𝑴
𝒁𝑸 −𝒁𝑴
𝒄) Les points 𝑴, 𝑸, 𝑵 𝒆𝒕 𝑻 sont cocycliques si et seulement si : 𝒁𝑻 −𝒁𝑵 ∈ ℝ∗
𝒁𝑸 −𝒁𝑵
Exercice 26
𝟏. 𝒂) Vérifions que 𝒊 est solution l’équation 𝑬
𝒊𝟑 + 𝟔 − 𝟓𝒊 𝒊𝟐 + 𝟏 − 𝟐𝟎𝒊 𝒊 − 𝟏𝟒 − 𝟓𝒊 = −𝒊 − 𝟔 + 𝟓𝒊 + 𝒊 + 𝟐𝟎 − 𝟏𝟒 − 𝟓𝒊 = 𝟎 ;
Donc 𝒊 est solution de l’équation 𝑬
𝒃) Résolvons dans C l’équation (E) : 𝒛𝟐 + 𝟔 − 𝟒𝒊 𝒛 + 𝟓 − 𝟏𝟒𝒊 = 𝟎
∆= 𝟔 − 𝟒𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟓 − 𝟏𝟒𝒊 = 𝟑𝟔 − 𝟒𝟖𝒊 − 𝟏𝟔 − 𝟐𝟎 + 𝟓𝟔𝒊 = 𝟖𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= 𝟖𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
∆= 𝟖𝒊; ∆ = 𝟎 𝟐 + 𝟖 𝟐 = 𝟎 + 𝟔𝟒 = 𝟔𝟒 = 𝟖
𝟐𝒙𝒚 = 𝟖
𝟒 ⟹ 𝒙 = 𝟐 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟐
Pour𝒙 = 𝟐 ; 𝒚 = 𝟐 et Pour 𝒙 = −𝟐 ; 𝒚 = −𝟐 -
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟐 + 𝟐𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟐 − 𝟐𝒊
−𝒃−𝝈 −𝟔+𝟒𝒊−𝟐−𝟐𝒊 −𝒃+𝝈 −𝟔+𝟒𝒊+𝟐+𝟐𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = = −𝟒 + 𝒊 et 𝒁𝟐 = = = −𝟐 + 𝟑𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺𝟏 = −𝟒 + 𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊
𝒄) Résolvons à partir des questions qui précèdent, l’équation 𝑬
Puisque 𝒊 est solution de l’équation 𝑬 on vérifie que :
𝒁 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝟔 − 𝟒𝒊 𝒛 + 𝟓 − 𝟏𝟒𝒊 = 𝒛𝟑 + 𝟔 − 𝟓𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟐𝟎𝒊 𝒛 − 𝟏𝟒 − 𝟓𝒊
Ainsi les solutions de 𝑬 sont : 𝒊; −𝟒 + 𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊
𝑺ℂ = 𝒊; −𝟒 + 𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊
𝟐. 𝒂) Plaçons les points A, B et D dans le repère
𝒖−𝒗 𝒊 − −𝟐 + 𝟑𝒊 𝟐 − 𝟐𝒊 −𝟏 + 𝒊 −𝟏 + 𝒊 𝟏 − 𝒊 −𝟏 + 𝒊 + 𝒊 + 𝟏
𝒃)𝒁 = = = = = = =𝒊
𝒕 − 𝒗 −𝟒 + 𝒊— (−𝟐 + 𝟑𝒊) −𝟐 − 𝟐𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏−𝒊 𝟐
𝝅 𝝅
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒁 = 𝒊 = 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝟐 𝟐
𝒁𝑨 −𝒁𝑩 𝒖−𝒗
𝒄) On sait que 𝒁 = = = 𝒊 ; alors 𝑨𝑩𝑫 est un triangle rectangle isocèle en 𝑩
𝒁𝑫 −𝒁𝑩 𝒕−𝒗
𝟑. 𝒂)𝑺 est une similitude directe par hypothèse et on a :
↷
𝑺
A A
D B
B B’
On sait que 𝑺 conserve les angles orientés. Or 𝑨𝑩𝑫 est un triangle rectangle et isocèle en 𝑩 et 𝑺 𝑩 = 𝑩′ donc 𝑨𝑩𝑩′ est un
triangle rectangle et isocèle en 𝑩′ car image par 𝑺 du triangle 𝑨𝑩𝑫 rectangle et isocèle en 𝑩
𝝅
= 𝒊 ⟹ 𝒎𝒆𝒔 𝑩′𝑩, 𝑩′𝑨 =
𝒁𝑨 −𝒁𝑩′
𝒃)𝑨𝑩𝑩′ est un triangle rectangle et isocèle en 𝑩′ et 𝟐
𝒁𝑩 −𝒁𝑩′
𝑩𝑩′ = 𝑨𝑩
𝝅
On construit le cercle de diamètre 𝑨𝑩 et on place le point 𝑩′ sur ce cercle tel que 𝒎𝒆𝒔 𝑩′𝑩, 𝑩′𝑨 =
𝟐
𝒁 = 𝒂𝒁𝑫 + 𝒃 𝒁𝑩 −𝒁𝑨 𝟏 𝟏
𝟒. 𝒂)𝑺 𝑫 = 𝑩 𝒆𝒕 𝑺 𝑨 = 𝑨 ⟹ 𝑩 . Alors 𝒂 = = − 𝒊
𝒁𝑨 = 𝒂𝒁𝑨 + 𝒃 𝒁𝑫 −𝒁𝑨 𝟐 𝟐
𝒃 𝟏 𝟏
𝑨 est le centre de la similitude 𝑺 donc 𝒁𝑨 = ⟹ 𝒃 = 𝟏 − 𝒂 𝒁𝑨 = − + 𝒊
𝟏−𝒂 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
D’où l’écriture complexe de 𝑺 est : 𝒁 =′
− 𝒊 𝒁− + 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒃)𝑺 𝑩 = 𝑩′ alors 𝒁𝑩′ = − 𝒊 𝒁𝑩 − + 𝒊 = − 𝒊 −𝟐 + 𝟑𝒊 − + 𝒊 = 𝟑𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
D’où : 𝒁𝑩′ = 𝟑𝒊
Introduction
Au XIX è siècle, on appelait statistique l’étude méthodologique des faits sociaux Par des procédés numériques
(classements, dénombrements, inventaires chiffrés, recensement, tableaux…) ; aujourd’hui, ce mot désigne « les techniques
d’interprétation mathématique appliquées à des phénomènes pour lesquels une étude exhaustive de tous les
facteurs est impossible, à cause de leur grand nombre ou de leur complexité ».
De tous temps, on a cherché à connaitre la composition et la richesse des sociétés humaines. En 2238 a v. J-C., l’empereur
chinois Yao faisait déjà procéder a un recensement des productions agricoles, et le cadastre a été institué en Égypte en
1700 av J-C.
Mais c’est à partir du XVIII è siècle que l’on commence à utiliser les données recueillies pour effectuer des prévisions, en les
faisant servir de base à des calculs de probabilités.
A l’heure actuelle, la statistique est devenue un instrument très efficace grâce en particulier au développement de l’algèbre
linéaire et des ordinateurs.
La corrélation entre deux variables statistiques a une très grande importance car son utilisation permet de mettre à jour les
liens cachés de causalité dans certains domaines comme la génétique, l’épistémologie, l’offre et la demande …
Un domaine privilégié d’application des séries statistique à deux variables est celui où l’une des deux variables est le temps.
On obtient ainsi des séries chronologiques dont l’importance est considérable en économie.
Deux variables statistiques étant en corrélation linéaire on utilise plusieurs méthodes d’ajustement.
La méthode d’ajustement par moindre carrés est attribuée à Carl Friedrich Gauss et au mathématicien Français Adrien
Marie le Gendre.
FICHE DE COURS
I SERIE STATISTIQUE DOUBLE
Soit une population Ω d’effectif N et dont chaque élément présente deux caractères X et Y
I-1 Définition
On appelle série statistique double de Ω pour le caractère X et Y l’application qui à chaque élément de Ω associe le couple
𝑥𝑖 ; 𝑦𝑖 où 𝑥𝑖 sont les valeurs du caractère X et 𝑦𝑖 les valeurs de caractère Y.
I-2 Nuage de points associé à une série statistique double
A un tableau à double entrée on peut associer une représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthogonal.
On obtient un ensemble de points appelé nuage de points (on ne représente que les points dont le couple de coordonnées a
un effectif non nul).
II AJUSTEMENT LINÉAIRE –CORRÉLATION LINÉAIRE
II-1Ajustement linéaire
Suivant la forme du nuage de points, on peut trouver une fonction dont la courbe passe par le plus
Si la courbe est une droite on dit qu’on a effectué un ajustement linéaire du nuage de points.
Pour déterminer le meilleur ajustement linéaire, nous utiliserons la méthode dite « des moindres carrées »
Soit 𝒟 la droite d’équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃, 𝒟 est appelée la droite de régression de 𝒚 en 𝒙 et est notée 𝐷𝑦
𝑥
Détermination des coefficients a et b.
𝒟 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌 𝑥𝑖𝑦𝑗
𝑎= ; 𝑏 = 𝑌 − 𝑎𝑋 avec 𝐶𝑂𝑉 𝑋, 𝑌 = 𝑁
− 𝑋𝑌
𝑉 𝑋
La droite 𝒟′ d’équation 𝑥 = 𝑎′𝑦 + 𝑏′ s’appelle la droite de régression de 𝑥 en 𝑦.et est notée 𝐷𝑥 𝑦
′ 𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌
𝑎 = 𝑉 𝑌
. 𝑏 = 𝑋 − 𝑎𝑌
Écart type
𝛿 𝑥 = 𝑉 𝑥
II-2) Corrélation linéaire
Deux variables statistiques X et Y sont dites en corrélation linéaire lorsque la𝛿courbe
𝑦 = de𝑉régression
𝑦 de 𝑦 en 𝑥 et celle de 𝑥
en 𝑦 sont des droites.
Coefficient de corrélation linéaire
On appelle coefficient de corrélation linéaire d’une série statistique double de caractère (X, Y) le nombre réel
𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌 𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌
𝑟= =
𝑉 𝑋 𝑉 𝑌 𝛿 𝑋 𝛿 𝑌
Remarque
𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌 𝐶𝑂𝑉 𝑋,𝑌
1)𝑎 = 𝑉 𝑋
; 𝑎′ = 𝑉 𝑌
𝑟 2 = 𝑎𝑎′ d’où 𝑟 = 𝑎𝑎′
1
2) Si 𝑟 2 = 1 ⟹ 𝑎′ = 𝑎les deux droites 𝒟 𝑒𝑡 𝒟′ sont confondues
On dit que l’ajustement linéaire est parfait.
Si 𝑟 est très proche de 1, alors les droites 𝒟 𝑒𝑡 𝒟′ sont très proche l’une de l’autre.
On dit qu’il y a une bonne corrélation ou une forte corrélation entre les deux variables
En général on considère que la corrélation linéaire entre les deux variables est forte lorsqu’on a : 0,87 ≤ 𝑟 ≤ 1. Cet
ajustement permet de faire des prévisions.
Si 𝑟 = 0, on dit qu’il ya corrélation nulle entre X et Y, ce qui n’exclus pas que l’on puisse ajuster X et Y par une courbe.
III AJUSTEMENT D’UN NUAGE DE POINTS PAR LA METHODE DE MAYER
Principe de la méthode
L’ensemble des points à ajuster est partagé en deux parties disjointes 𝐸1 et 𝐸2 de même effectif dans l’ordre où les
points se présentent. Les deux parties 𝐸1 et 𝐸2 sont alors remplacés respectivement par les points moyens
𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 des nuages qu’ils représentent. (Si le nombre de points du nuage est impair, on met indifféremment le
point central en l’un ou l’autre des nuages partiels).
. La droite 𝒟 d’équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃passant par les points 𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 est appelée la droite de MAYER
Détermination des coefficients a et b
𝒟 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝑦𝐺1 − 𝑦𝐺2
𝑎= ; 𝑏 = 𝑌𝐺 − 𝑎𝑋𝐺
𝑥𝐺1 − 𝑥𝐺2
Remarque :
La droite de MAYER passe par le point moyen du nuage.
par la méthode des moindre carrés, on a obtenu l’équation de la droite de régression de 𝑦 en 𝑥, a est :𝑦 = 9𝑥 + 0,6
1) Calculer 𝑋
2) Exprimer 𝑌en fonction de a.
3) En utilisant 1 et 2, montrer que 𝛼=14.
Exercice 5
Le tableau suivant donne le chiffre d’affaires d’une entreprise, exprimé en millions de francs, pendant huit années
consécutives.
𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8
Page 126 sur 186
𝑐𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑦𝑖 41 68 55 80 95 104 100 122
Tableau de calcul
𝒙𝒊 10 11 13 15 17 18 84
𝒚𝒊 105 107 110 111 112 115 660
𝒙𝒊 𝟐 100 121 169 225 289 324 1228
𝒚𝒊 𝟐 11025 11449 12100 12321 12544 13225 72664
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 1050 1177 1430 1665 1904 2070 9296
2- Déterminer les coordonnées du point moyen G
𝒏 𝒏
𝟏 𝟖𝟒 𝟏 𝟔𝟔𝟎 𝟏𝟒
𝒙= 𝒙𝒊 = = 𝟏𝟒 ; 𝒚 = 𝒚𝒊 = = 𝟏𝟏𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮
𝒏 𝟔 𝒏 𝟔 𝟏𝟏𝟎
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
3- Déterminer 𝑽(𝒙) et 𝑽(𝒚)
𝟐
𝒏 𝒙𝒊 𝟏𝟐𝟐𝟖 𝟔𝟏𝟒 𝟐𝟔 𝟐𝟔
𝑽 𝒙 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒙𝟐 = − 𝟏𝟒𝟐 = − 𝟏𝟗𝟔 = alors 𝑽 𝒙 =
𝟔 𝟑 𝟑 𝟑
𝟐
𝒏 𝒚𝒊 𝟐 𝟕𝟐𝟔𝟔𝟒 𝟐 𝟑𝟔𝟑𝟑𝟐 𝟑𝟐 𝟑𝟐
𝑽 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒚 = − 𝟏𝟏𝟎 = − 𝟏𝟐𝟏𝟎𝟎 = alors 𝑽 𝒚 =
𝟔 𝟑 𝟑 𝟑
4- Calculer 𝑪𝑶𝑽(𝒙, 𝒚) la covariance des variables 𝒙 et 𝒚.
𝟔 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟗𝟐𝟗𝟔 𝟒𝟔𝟒𝟖 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒊=𝟏 𝒏 −𝒙×𝒚= − 𝟏𝟒 × 𝟏𝟏𝟎 = − 𝟏𝟓𝟒𝟎 = alors 𝒄𝒐𝒗 𝒙, 𝒚 =
𝟔 𝟑 𝟑 𝟑
𝟐𝟖
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟐𝟖 𝟑 𝟐𝟖 𝟏𝟒
5- 𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = 𝟑
𝟐𝟔 = × = = et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟑 𝟐𝟔 𝟐𝟔 𝟏𝟑
𝟑
𝟏𝟒 𝟏𝟗𝟔 𝟏𝟐𝟑𝟒
𝒃 = 𝟏𝟏𝟎 − × 𝟏𝟒 = 𝟏𝟏𝟎 − =
𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏𝟑
𝟏𝟒 𝟏𝟐𝟑𝟒
Alors 𝑫𝒚 𝒚= 𝒙+
𝒙 𝟏𝟑 𝟏𝟑
𝟐𝟖
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟐𝟖 𝟐𝟖 𝟕
6- 𝒓= 𝟑
= = = ≈ 𝟎, 𝟗𝟕
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟐𝟔 𝟑𝟐 𝟖𝟑𝟐 𝟖 𝟏𝟑 𝟐 𝟏𝟑
×
𝟑 𝟑
Tableau de calcul
2- Tableau de calcul
𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6 7 8 36
𝒚𝒊 41 67 55 80 95 104 100 122 664
𝒙𝒊 𝟐 1 4 9 16 25 36 49 64 204
𝒚𝒊 𝟐 1681 4489 3025 6400 9025 10826 10000 14884 60032
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 41 134 165 320 475 624 700 976 3435
a-
𝒏 𝒏 𝟗
𝟏 𝟑𝟔 𝟗 𝟏 𝟔𝟔𝟒
𝒙= 𝒙𝒊 = = ; 𝒚= 𝒚𝒊 = = 𝟖𝟑 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑮 𝟐
𝒏 𝟖 𝟐 𝒏 𝟖 𝟖𝟑
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
b- Déterminer 𝑽(𝒙) et 𝒄𝒐𝒗(𝒙; 𝒚)
Problème
On considère la fonction f définie et dérivable sur ℝ par f ( x) x 12 ( x 12 )e2 x de représentation graphique (𝒞) dans le plan
muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 4 cm.
Partie A
1. a) Calculer la limite de f en .
1. b) Démontrer que la droite (D) d’équation y x 12 est une asymptote oblique à (𝒞) en .
1. c) Etudier les positions relatives de (D) et (𝒞).
SUJET II
Exercice 1
Le tableau ci-dessous donne le cours moyen d’une action donnée à la bourse d’Abidjan.
Année 𝟐𝟎𝟎𝟗 𝟐𝟎𝟏𝟎 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝟐𝟎𝟏𝟐 𝟐𝟎𝟏𝟑 𝟐𝟎𝟏𝟒
Rang 𝒙𝒊 de l’année 𝟎 𝟏 𝟐 𝟑 𝟒 𝟓
Prix 𝒚𝒊 en FCFA 𝟓𝟎𝟎 𝟓𝟖𝟎 𝟔𝟗𝟎 𝟖𝟓𝟎 𝟏𝟎𝟓𝟎 𝟏𝟏𝟐𝟎
On désigne par 𝑋 le caractère « rang de l’année » et par 𝑌 le caractère « Prix correspondant à l’année »
1) Représenter le nuage de points associé à la série à la série double 𝑋; 𝑌 dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂; 𝐼; 𝐽
d’unités 1𝑐𝑚 pour une année en abscisse et 1𝑐𝑚 pour 100𝐹𝐶𝐹𝐴 en ordonnée.
2) Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 du nuage et le placer sur la figure précédente.
3) Calculer la variance 𝑉 𝑋 de 𝑋, la variance 𝑉 𝑌 de 𝑌 et la covariance 𝐶𝑂𝑉 𝑋; 𝑌 de la série double 𝑋; 𝑌 .
4) Démontrer que, à 10−2 𝑝𝑟è𝑠 par excès, le coefficient de corrélation linéaire de la série double 𝑋; 𝑌 est égal à 0,99. En
déduire qu’un ajustement affine est justifié.
5) Soit 𝐷 la droite de régression de 𝑌 en 𝑋 par la méthode des moindres carrés.
934
a) Démontrer qu’une équation de 𝐷 est : 𝑦 = 𝑥 + 464,76.
7
b) Tracer la droite 𝐷 dans le repère 𝑂; 𝐼; 𝐽 .
6) En supposant que la tendance constatée se maintienne ; estimer en utilisant la droite 𝐷 :
a) Le cours moyen de cette action au 1𝑒𝑟𝐽𝑎𝑛𝑣𝑖𝑒𝑟 2016
b) A partir de qu’elle année, le cours moyen de l’action considérée dépassera-t-il 2000 𝐹𝐶𝐹𝐴 ?
Exercice 2
1+𝑖
On considère les nombres complexes 𝑧𝑛 définis, pour tout entier naturel 𝑛, par 𝑧0 = 4 et 𝑧𝑛+1 = 𝑧𝑛 . On note 𝑀𝑛 l’image de 𝑧𝑛
2
dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝑢, 𝑣 d’unité graphique 2𝑐𝑚.
1) Ecrire sous forme algébrique, puis sous forme exponentielle, les nombres complexes 𝑧1 ; 𝑧2 ; et 𝑧3 .
2) Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; et 𝑀3 .
3) Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛, le triangle 𝑂𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 est rectangle et isocèle en 𝑀𝑛 +1 .
4) On désigne par 𝑆 la transformation du plan qui applique 𝑀𝑛 sur 𝑀𝑛+1 .déterminer la nature et les éléments caractéristiques de
𝑆.
5) Pour tout entier naturel 𝑛, on pose 𝑑𝑛 = 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 .
2
a) Montrer que 𝑑𝑛 est une suite géométrique de raison et déterminer son premier terme.
2
b) Interpréter géométriquement chacun des nombres 𝑑𝑛
Problème
PARTIE A
Soit 𝑔 la fonction numérique définie par : 𝑔 𝑥 = 𝑒 −𝑥 + 𝑙𝑛 −𝑥 + 1
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔.
2) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et à gauche en 0.
3) On admet que 𝑔 est dérivable sur −∞; 0 .
SUJET III
Exercice 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct 𝑂, 𝐼, 𝐽 d’unité graphique 1𝑐𝑚.
Soit le polynôme 𝑃 𝑍 = 𝑍 3 − 5 + 𝑖 𝑍 2 + 10 + 6𝑖 𝑍 − 8 − 16𝑖
1) Démontrer que l’équation 𝑃 𝑍 = 0 admet une solution imaginaire pure que l’on précisera.
2) Déterminer le polynôme 𝑄 𝑍 tel que 𝑃 𝑍 = 𝑍 − 2𝑖 𝑄 𝑍
3) En déduire la résolution dans ℂ de l’équation 𝑃 𝑍 = 0
4) Soientt 𝐴, 𝐵 et 𝐶 les points d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 3 + 𝑖; 𝑍𝐵 = 2𝑖 et 𝑍𝐶 = 2 − 2𝑖
a) Placer les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶.
b) Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle isocèle.
c) Déterminer l’affixe du point 𝐷 tel que 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme puis construire 𝐷.
5) Soit 𝐸 le symétrique de 𝐴 par rapport au milieu de 𝐵𝐶 .
a) Justifier que l’affixe de 𝐸 est −1 − 𝑖
b) Prouver que 𝐴𝐵𝐸𝐶 est un carré.
c) Démontrer que les points 𝐸, 𝐶 et 𝐷 sont alignés.
1 10
6) Soit Γ l’ensemble des points 𝑀 du plan dont l’affixe 𝑧 vérifie 𝑖𝑧 − 1 + 𝑖 =
2 2
a) Les points 𝐸, 𝐷, 𝐴 et 𝐵 appartiennent-ils à Γ ? justifier votre réponse.
b) Démontrer que 𝑀 ∈ Γ ⇔ 𝑧 − 2 + 2𝑖 = 10
c) En déduire l’ensemble Γ et construire Γ
7) a) Résoudre dans ℂ l’équation 𝐸′ : 𝑍 4 = 8410 −1 + 𝑖 3 . On donnera les solutions de 𝐸′ sous la forme exponentielle.
b)Représenter dans un autre repère direct 𝑂, 𝐼, 𝐽 d’unité 2𝑐𝑚, les points images des solutions de 𝐸′
Exercice 2
Lors d’une épidémie chez les bovins, on s’est aperçu que si la maladie est diagnostiquée tôt chez l’animal, on peut le guérir ; sinon la
maladie est mortelle. Un test est mis au point et essayé sur un échantillon d’animaux dont 1% est porteur de la maladie. On obtient les
résultats suivants :
Page 134 sur 186
Si un animal est porteur de la maladie, le test est positif à 85% des cas.
Si un animal est sain, le test est négatif dans 95% des cas.
On choisit de prendre ces fréquences observées comme probabilités pour la population entière et d’utiliser le test pour un dépistage
préventif de la maladie. On note les évènements suivants :
𝑀 « l’animal est porteur de la maladie »
𝑇 : « le test est positif »
1) Construire un arbre pondéré de probabilités modélisant la situation proposée.
2) Un animal est choisit au hasard.
a) Quelle est la probabilité qu’il soit porteur de la maladie et que son test soit positif ?
b) Démontrer que la probabilité que son test soit positif est 𝑝 = 0,0580.
3) Un animal est choisi au hasard parmi ceux dont le test est positif. Quelle est la probabilité pour qu’il soit porteur de la maladie ?
4) On choisit cinq animaux au hasard. La taille de ce troupeau permet de considérer les épreuves comme indépendantes et
d’assimiler les tirages à des tirages avec remise. On note 𝑋 la variable aléatoire qui, aux cinq animaux choisis, associe le
nombre d’animaux ayant un test positif.
a) Démontrer que 𝑋 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c) Calculer la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
d) Quelle est la probabilité pour qu’au moins un des cinq animaux ait un test positif ?
5) Le coût des soins à prodiguer à un animal ayant réagi positivement au test est de 100000 𝐹𝐶𝐹𝐴 et le coût de l’abattage d’un
animal non dépisté par le test et ayant développé la maladie est de 300000𝐹𝐶𝐹𝐴. On suppose que le test est gratuit.
D’après les données précédentes, la loi de probabilité de la variable aléatoire 𝑌 donnant le coût à engager par animal subissant le test est
donnée par le tableau suivant :
Coût 𝑦𝑖 0 100000 300000
𝑃 𝑌 = 𝑦𝑖 0,9405 0,0580 0,0015
a) Calculer l’espérance mathématique 𝐸 𝑌 de 𝑌. Interpréter ce résultat.
b) Un éleveur possède un troupeau de 200 bovins. Si tout le troupeau est soumis au test, quelle somme doit-il prévoir d’engager ?
Problème
Le plan est muni d’un repère orthonormé 𝑂 , 𝐼, 𝐽 d’unité graphique 2𝑐𝑚
. On considère la fonction 𝑓définie et dérivable sur ℝ par : 𝑓 𝑥 = 𝑥 −
1 + 𝑥 + 2 𝑒 de représentation graphique 𝒞𝑓 .
2 −𝑥
SUJET IV
Exercice 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé 0; 𝑢; 𝑣 , unité 1𝑐𝑚.
11 5
On considère les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = −1 + 𝑖 3; 𝑧𝐵 = −1 − 𝑖 3; 𝑧𝐶 = 2 et 𝑧𝐷 = − + 𝑖 3.
2 2
1) Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷
𝜋
𝑧 𝐵 −𝑧 𝑐
2) a) Vérifier que = 𝑒𝑖 3 .
𝑧 𝐴 −𝑧 𝐶
c) En déduire la nature du triangle 𝐴𝐵𝐶.
d) Démontrer que le centre du cercle Γ1 circonscrit au triangle 𝐴𝐵𝐶 est 𝑂. En déduire le rayon de Γ1
e) Tracer le cercle Γ1
3) a) Déterminer l’ensemble Γ2 des points 𝑀 d’affixe 𝑧 qui vérifient : 𝑧 + 4 − 𝑖 3 = 3
c) Vérifier que le point 𝐴 est élément de Γ2 .
d) Construire Γ2
𝜋 3
4) On appelle 𝑟 la rotation de centre 𝐴 et d’angle et l’homothétie de centre 𝐴 et de rapport – .
3 2
a) Quelles sont les images des points 𝐴 et 𝐵 par la rotation 𝑟 ?
b) Quelles sont les images des points 𝐴 et 𝐶 par l’homothétie ?
5) On pose 𝑓 = °𝑟
a) Justifier que 𝑓 𝐴 = 𝐴 et 𝑓 𝐵 = 𝐷
b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓.
3 3 3
c) Démontrer que l’écriture complexe de 𝑓 est 𝑧 ′ = − − 𝑖 𝑧−4+𝑖 3
4 4
6) Démontrer que l’image du cercle Γ1 par 𝑓 est Γ2 .
Exercice 2
Un glacier situé près du Collège LOUIS LAGRANGE permettant aux élèves du dit collège de se désaltérer est ouvert entre 𝟏𝟐𝒉 et 𝟏𝟕𝒉.
Il propose uniquement deux types de parfum de glace : Malaga et Américain.
Pour des raisons sociales, un élève n’achète qu’une seule glace.
𝟔𝟎% des clients viennent à l’heure de déjeuner entre 𝟏𝟐𝒉 et 𝟏𝟒𝒉.
Parmi les élèves qui achètent une glace entre 𝟏𝟒𝒉 et 𝟏𝟕𝒉, 𝟖𝟎% achète une glace de parfum Américain.
On note les évènements suivants :
𝐷: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 à 𝑙 ′ 𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑑é𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝟏𝟐𝒉 et 𝟏𝟒𝒉 ≫
𝐴: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐è𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑓𝑢𝑚 𝐴𝑚é𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛 ≫
Une étude à montrer que la probabilité pour qu’un client achète une glace de parfum Américain est de 𝟎, 𝟔𝟐.
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑠 ′ 𝑎𝑖𝑑𝑒𝑟𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙è𝑡𝑒𝑟𝑎 𝑎𝑢 𝑓𝑢𝑟 𝑒𝑡 à 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒
1.a) Justifier que 𝑃 𝐴 ∩ 𝐷 = 0,3
b) En déduire 𝑃𝐷 𝐴 et compléter l’arbre pondéré de probabilité correspondante à cette situation.
2) Cinq clients se présentent au glacier et passent leur commande de glace chacun indépendamment des autres.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de glace de parfum Américain que ces élèves achètent.
a) Préciser la loi de probabilité de 𝑋 ainsi que ces paramètres.
b) Déterminer l’espérance mathématique 𝐸 𝑋 et la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
c) Qu’elle est la probabilité que 3 exactement de ces élèves achètent des glaces de parfum Américain ?
PROBLEME
Partie A
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 2(𝑒 2𝑥 − 1)
1) Soit la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑥 = 2𝑥𝑒 2𝑥 + 1.
Démontrer que est solution de (𝐸).
2.a)Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si 𝜑 = 𝑓 − est solution de (𝐹). :𝑦 ′ − 2𝑦 = 0.
a) Résoudre (𝐹).
b) En déduire les solutions de (𝐸)
c) Déterminer la solution 𝑓 de (𝐸) vérifiant 𝑓(0) = 0.
Partie B
SUJET V
Exercice 1
Le tableau suivant représente les notes obtenues par cinq élèves de la Tle D1 en mathématiques et en sciences physiques lors du
dernier devoir.
On désigne par 𝑥𝑖 la note en mathématiques et 𝑦𝑖 la note en sciences physiques.
𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑥𝑖 7 10 11 13 16
𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑦𝑖 8 9 12 12 13
1) Représenter le nuage de points associé à cette série statistique
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G.
3) Calculer 𝑉(𝑥) ; 𝑉(𝑦) et 𝐶𝑂𝑉(𝑥, 𝑦)
4) Calculer 𝑟 le coefficient de corrélation linéaire entre les variables 𝑥 et 𝑦.
Interpréter le résultat obtenu.
5) a) Déterminer une équation de la droite de régression de 𝑦 en 𝑥 et celle de 𝑥 en 𝑦.
b) Tracer (𝒟).
6) Suivant cet ajustement, quelle serait la note en sciences physiques d’un élève qui a obtenu 12 en mathématiques.
Exercice 2
Dans le plan complexe rapporté à un repère 𝑜, 𝑢, 𝑣 orthonormé d’unité graphique 1 cm, on considère les points 𝐴0 , 𝐴1 , 𝐴2 d’affixes
respectives 𝑧0 = 5 − 4𝑖, 𝑧1 = −1 − 4𝑖; 𝑧2 = −4 − 𝑖
1-a) Justifier l’existence d’une unique similitude directe S telle que : 𝑆 𝐴0 , = 𝐴1 et 𝑆 𝐴1 = 𝐴2
1−𝑖 −3+𝑖
b) Établir que l’écriture complexe de S est : 𝑧′ = 𝑧+
2 2
c) En déduire le rapport, l’angle et l’affixe 𝜔 du centre Ωde la similitde S
d) On considère un point M, d’affixe z avec 𝑧 ≠ 0 et son image M’ d’affixe z’.
Vérifier la relation 𝜔 − 𝑧 ′ = 𝑖 𝑧 − 𝑧 ′ ; en déduire la nature du triangle ΩMM ′ .
2) Pour tout entier naturel 𝑛, le point 𝐴𝑛+1 est définie par 𝐴𝑛+1 = 𝑆 𝐴𝑛 et on pose : 𝑢𝑛 = 𝐴𝑛 𝐴𝑛+1. .
a) Placer les points 𝐴0 , 𝐴1 , 𝐴2 et construire géométriquement les points 𝐴3 , 𝐴4 , 𝐴5 , 𝐴6
b) Démontrer que la suite 𝑢𝑛 est géométrique.
3) La suite 𝑣𝑛 est définie sur ℕ par :𝑣𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛 = 𝑛𝑘=0 𝑢𝑘
a) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛.
b) La suite 𝑣𝑛 est elle convergente ?
4) a)Calculer en fonction de 𝑛 le rayon 𝑟𝑛 du cercle circonscrit au triangleΩ𝐴𝑛 𝐴𝑛+1.
b) Déterminer le plus petit entier naturel 𝑝 tel que, pour tout entier naturel 𝑛 : si 𝑛 > 𝑝 alors 𝑟𝑛 < 10−2
PROBLEME
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O ,I,J ).(Unité graphique :5Cm)
PARTIE A
1. Justifier que 𝑔 − ln −1 + 3 = 0.
PARTIE B
6
On considère la fonction 𝑓 définie et dérivable surIR par : 𝑓 𝑥 = −5 + 2𝑒 −𝑥 + . et de représentation graphique (C ).
1+𝑒 −𝑥
PARTIE C
Problème
Le plan est muni d’un repère 𝑂; 𝐼; 𝐽 . L’unité graphique est le centimètre.
Partie A
Soit 𝑔 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑒 −𝑥 où 𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels.
Dans le plans muni du repère 𝑂; 𝐼; 𝐽 , on désigne par :
𝒞 la courbe représentative de 𝑔 ;
𝐷 la droite d’équation 𝑦 = 𝑥.
1-a) On donne : 𝑔 0 = 1. Déterminer la valeur de 𝑏.
c) On admet que la tangente 𝑇 à 𝒞 au point d’abscisse 0 est parallèle à la droite 𝐷 . Déterminer la valeur de 𝑎.
2- Soit la fonction numérique dérivable sur ℝ et définie par : 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 𝑥
a) Soit ′ la fonction dérivée de .
Calculer ′ 𝑥 , pour tout 𝑥 élément de ℝ
b) Dresser le tableau de variation de .
𝑂𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
c) En déduire que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, (𝑥) > 0
Partie B
Soit 𝑓 la fonction dérivable et définie sur ℝ par :𝑓 𝑥 = 𝑥 + 𝑥 + 1 𝑒 −𝑥 .
1-a) Calculer la limite de 𝑓 en −∞
𝑓 𝑥
b) Justifier que : lim𝑥→−∞ = −∞
𝑥
PROBLEME
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur 0; +∞ par : 𝑔 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 2𝑙𝑛𝑥
1 − 𝑎) Déterminer lim𝑥 →0 𝑔(𝑥) et lim𝑥→+∞ 𝑔(𝑥)
𝑏) Calculer 𝑔′ 𝑥 .
𝑐) Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
2 − 𝑎) Démontrer que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼 sur 0; +∞ .
𝑏) Vérifier que 0,4 < 𝛼 < 0,5.
𝑐) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; 𝛼 , 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
𝑓 𝑥 = 𝑒 𝑥 + 2𝑥𝑙𝑛𝑥 − 2𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On considère la fonction 𝑓 définie sur 0; +∞ par :
𝑓 0 =1
On note 𝒞 sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝑗 . L’unité graphique est 4cm.
𝑓(𝑥)
1 − 𝑎) Déterminer lim𝑥 →+∞ 𝑓(𝑥) et lim𝑥 →+∞
𝑥
𝑏) Interpréter graphiquement les résultats.
2 − 𝑎) Démontrer que 𝑓 est continue en 0.
𝑓 𝑥 −𝑓(0)
𝑏) Démontrer que : lim𝑥→0 = −∞
𝑥
𝑐) La fonction 𝑓 est-elle dérivable en 0 ? Justifie la réponse.
𝑑) Interpréter graphiquement le résultat de la question 2. 𝑏).
3 − On admet que 𝑓 est dérivable sur 0; +∞ .
𝑎) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑔(𝑥).
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𝑏) En déduire les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
4 − Tracer la courbe 𝒞 sur l’intervalle 0; 2 . (On prendra 𝛼 = 0,45 et on admettra que la courbe 𝒞 coupe la droite 𝑂𝐼 en deux
points d’abscisses respectives 0,3 et 0,6.)
2 3
5 − 𝑎)On pose 𝐾 = ∫1 𝑥𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 . A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que 𝐾 = 2𝑙𝑛2 −
4
𝑏) Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée par la courbe 𝒞 , la droite 𝑂𝐼 et les droites d’équations respectives 𝑥 = 1 et
𝑥 = 2.
Calculer 𝒜 puis donner l’arrondi d’ordre 2 du résultat.
EXAMEN 7 : Bac D Session normale 2011
Exercice 1
𝑛 2 +2𝑛
On considère la suite numérique 𝑣𝑛 définie sur𝑁 ∗ par :𝑣𝑛 =
𝑛+1 2
1- a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est convergenteet donner sa limite
b) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est croissante.
3
c) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ , ≤ 𝑣𝑛 ≤ 1.
4
2) On pose pour tout entier naturel 𝑛 : 𝑎𝑛 = 𝑣1 × 𝑣2 × 𝑣3 … × 𝑣𝑛 .
𝑛+2
a) Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ , on a : 𝑎𝑛 = .
2 𝑛+1
b) En déduire la limite de la suite 𝑎𝑛 .
3) On pose pour tout entier naturel 𝑛 : 𝑏𝑛 = ln 𝑣1 + ln 𝑣2 + ⋯ + ln 𝑣𝑛 .
a) Démontrer que 𝑏𝑛 est une suite à termes négatifs.
b) Calculer la limite de la suite 𝑏𝑛 .
Exercice 2
La société « Gnamienlait » de Gnamien produit des sachets de lait caillé.
Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque sachet de lait caillé produit, sa masse en gramme (g). La loi de probabilité de X est
définie par le tableau ci-dessous.
𝑥𝑖 𝑒𝑛 𝑔 220 230 240 250 260 270 280
𝑃𝑖 0,08 0,10 a b 0,16 0,15 0,04
a et b sont des nombres réels,
𝑥𝑖 représente la masse du sachet de lait caillé.
𝑃𝑖 la probabilité qu’un sachet de ce lait ait la masse 𝑥𝑖 .
1) a)-Calculer l’espérance mathématique E X de X en fonction de a et b.
b)-Sachant que E X = 250 justifier que a = 0,14 et b = 0,33.
Dans la suite de l’exercice on conservera les valeurs de a et b trouvées à la question 1.b).
2) Gnamien prend au hasard un sachet de lait caillé de sa société. Calculer la probabilité pour que la
masse de ce sachet de lait caillé soit au moins de 250 g.
3) Tiéplé, la fille de Gnamien, prend au hasard et de façon indépendante cinq sachets de lait caillé.
Calculer la probabilité qu’elle ait choisit exactement trois sachets de lait caillé de 220 g.
On prendra l’arrondi d’ordre 3 du résultat.
4) Les sachets de lait sont contrôlés par une machine. Cette machine est réglée pour éliminer en principe les sachets de lait de masse
strictement inférieur à 250 g.
Si un sachet de lait caillé a 240 g, la probabilité qu’il soit éliminé est 0,7.
Si un sachet de lait caillé a 230 g, la probabilité qu’il soit éliminé est 0,8.
Si un sachet de lait caillé a 220 g, il est systématiquement éliminé.
Si un sachet de lait caillé a une masse supérieure ou égale à 250 g, il est systématiquement accepté.
a) Justifier que la probabilité qu’un sachet de lait caillé de 240 g soit éliminé est 0,098.
b) Calculer la probabilité pour qu’un sachet de lait de cette société soit éliminé.
PROBLEME
PARTIE A
2𝑥+1
Soit la fonction numérique dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑔 𝑥 = − + 𝑙𝑛𝑥.
𝑥2
1 − 𝑎) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑔(𝑥)
𝑏) Calculer lim𝑥→0> 𝑔(𝑥)
𝑥 2 +2𝑥+2
2 − 𝑎) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑔′ 𝑥 =
𝑥3
𝑏) En déduire le sens de variation de 𝑔.
𝑐) Dresser le tableau de variation de la fonction 𝑔.
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3 − 𝑎)Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑔 𝑥 = 0 admet une solution unique 𝛼.
𝑏) justifier que 2,55 < 𝛼 < 2,56.
𝑐) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; 𝛼 , 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔(𝑥) > 0.
PARTIE B
1
On considère la fonction dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑓 𝑥 = − 𝑙𝑛𝑥 𝑒 −𝑥 .
𝑥
On note 𝒞 la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal 𝑂, 𝐼, 𝑗 . (Unités graphiques 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 et
𝑂𝐽 = 10𝑐𝑚)
1 − 𝑎) Calculer lim𝑥→0> 𝑓(𝑥) puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑏) Calculer lim𝑥→+∞ 𝑓 𝑥 puis donner une interprétation graphique du résultat
1+𝛼
2 − Démontrer que : 𝑓 𝛼 = − 𝑒 −𝛼
𝛼2
3 − 𝑎) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑓 ′ 𝑥 = 𝑒 −𝑥 . 𝑔(𝑥).
𝑏) En utilisant la partie A, déterminer les variations de 𝑓
𝑐) Dresser le tableau de variation de 𝑓
3 4
4 − Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à la courbe 𝒞 au point d’abscisse 1 est : 𝑦 = − 𝑥 +
𝑒 𝑒
5 − Construire la droite 𝑇 et la courbe 𝒞 dans le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝑗 . On prendra 𝛼 = 2,6.
PARTIE C
1 − Soit la fonction dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑥 = 𝑒 −𝑥 . 𝑙𝑛𝑥
Démontrer que est une primitive de 𝑓 sur 0; +∞
2 − Soit 𝜆 un nombre réel tel que 𝜆 > 0.
𝑎) Calculer , en 𝑐𝑚2 et en fonction de 𝜆, l’aire 𝒜 𝜆 de la partie du plan comprise entre 𝒞 , 𝑂𝐼 et les droites d’équation 𝑥 = 3 et
𝑥 = 𝜆.
𝑏) Calculer lim𝜆→+∞ 𝒜 𝜆
EXAMEN 8 : Bac D Session normale 2010
Exercice 1
Partie A
On considère dans ℂ : l’équation : 𝐸 : 4𝑍 3 − 6𝑖 3𝑍 2 − 3 3 + 𝑖 3 𝑍 − 4 = 0
1) Déterminer les racines carrées de 6 + 6𝑖 3
2) Résoudre dans ℂ : l’équation 2𝑍 2 − 1 + 3𝑖 3 𝑍 − 4 = 0
3 − 𝑎) Développer, réduire et ordonner 2𝑍 + 1 2𝑍 2 − 1 + 3𝑖 3 𝑍 − 4
𝑏) En déduire les solutions de 𝐸 .
1 1 3
4) Soit 𝑍0 = − ; 𝑍1 = − + 𝑖 ; 𝑍2 = 1 + 3𝑖
2 2 2
Exprimer chacun des nombres complexes 𝑍0 ; 𝑍1 et 𝑍2 sous forme trigonométrique.
Partie B
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé direct 𝑂, 𝑢, 𝑣 où l’unité est 1cm, on considère les points 𝑀0 , 𝑀1 et 𝑀2 d’affixes
1 1 3
respectives − ; − + 𝑖 et 1 + 3𝑖
2 2 2
𝜋
𝑆 est la similitude directe de centre 𝑂, d’angle − et de rapport 2.
3
1 − 𝑎) Déterminer l’écriture complexe de 𝑆
𝑏) Justifier que 𝑆 𝑀0 = 𝑀1 et 𝑆 𝑀1 = 𝑀2
2) Soit 𝑀𝑛 un point du plan d’affixe 𝑧𝑛 . On pose pour tout nombre entier naturel 𝑛, 𝑀𝑛+1 = 𝑆 𝑀𝑛
Justifier que 𝑧𝑛 +1 = 1 − 3𝑖 𝑧𝑛 où 𝑧𝑛+1 est l’affixe de 𝑀𝑛+1
3)On considère la suite 𝑈𝑛 définie pour tout entier naturel 𝑛 par 𝑈𝑛 = 𝑧𝑛
𝑎) Démontrer que 𝑈𝑛 est une suite géométrique dont on déterminera la raison et le premier terme.
𝑏) Justifier que la distance 𝑂𝑀12 = 2048
Exercice 2
On test un médicament sur un ensemble d’individus ayant un taux de glycémie anormalement élevé.
Pour cela 60% des individus prennent le médicament, les autres recevant une substance neutre et l’on étudie à l’aide d’un test la baisse
du taux de glycémie.
Chez les individus ayant pris le médicament, on constate une baisse de ce taux avec une probabilité de 0,8.
On ne constate aucune baisse de ce taux pour 90% des personnes ayant reçu la substance neutre.
1- Calculer la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie sachant qu’on a pris le médicament.
2- Démontrer que la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie est 0,52.
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3- On soumet au test un individu pris au hasard. Quelle est la probabilité qu’il ait pris le médicament sachant que l’on constate une
baisse de son taux de glycémie.
4- On contrôle 5 individus au hasard.
a- Quelle est la probabilité d’avoir au moins un individu dont le taux de glycémie a baissé.
5- On contrôle 𝑛 individus pris au hasard. (𝑛 est un entier naturel non nul). Déterminer 𝑛 pour que la probabilité d’avoir au moins
un individu dont le taux de glycémie a baissé soit supérieur à 0,98
PROBLEME
Partie A
Soit la fonction 𝑔 dérivable sur 0; +∞ et définie par : 𝑔 𝑥 = 1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥.
1 − 𝑎) Justifier que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ ,𝑔′ 𝑥 = 1 + 𝑙𝑛𝑥
𝑏) Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation. 𝑂𝑛 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑔
2) En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ ,𝑔 𝑥 > 0.
Partie B
𝑓 0 =0
Soit 𝑓 la fonction définie sur 0; +∞ par : 𝑥
𝑓 𝑥 =
1+𝑥𝑙𝑛𝑥
On note 𝒞 la courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 . 𝑈𝑛𝑖𝑡é 4 𝑐𝑚
1 − 𝑎) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
𝑏) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0.
𝑐) Démontrer qu’une équation de la tangente 𝑇 à la courbe 𝒞 au point 𝑂 est : 𝑦 = 𝑥
𝑑) Démontrer que : 𝒞 est au dessus de 𝑇 sur 0; 1 et 𝒞 est en dessous de 𝑇 sur 1; +∞
2) Démontrer que la droite 𝑂𝐼 est une asymptote à 𝒞 en +∞.
1−𝑥
3 − 𝑎) On suppose que 𝑓 est dérivable sur 0; +∞ . Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ 𝑓 ′ 𝑥 = .
1+𝑥𝑙𝑛𝑥 2
𝑏) En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Construire la droite 𝑇 et la courbe 𝒞 dans le plan muni du repère 𝑂, 𝐼, 𝐽
Partie C
1 − 𝑎) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ 0; +∞ , 𝑓(𝑥) ≤ 1.
1
𝑏) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ 1; 𝑒 , 1 − ≤ 𝑓(𝑥)
1+𝑥
2) Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚 de la partie du plan limitée par 𝒞 , 𝑂𝐼 et les droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
2
2
Démontrer que : 16 𝑒 − 1 + 16𝑙𝑛 ≤ 𝒜 ≤ 16 𝑒 − 1
1+𝑒
11
10
8
G
7
-1 0 de calcul
Tableau 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
Tableau de calcul
𝒙𝒊 2 4 4 5 7 7 8 8 45
𝒚𝒊 3 5 6 7 10 11 8 12 62
𝒙𝒊 𝟐 4 16 16 25 49 49 64 64 287
𝒚𝒊 𝟐 9 25 36 49 100 121 64 144 548
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 6 20 24 35 70 77 64 96 392
.
2) Justifions que le point moyen a pour couple de coordonnées 𝟓, 𝟔𝟑; 𝟕, 𝟕𝟓 .
𝒏 𝒏
𝟏 𝟒𝟓 𝟏 𝟔𝟐 𝟑𝟏
𝒙= 𝒙𝒊 = = 𝟓, 𝟔𝟐𝟓 ≈ 𝟓, 𝟔𝟑 ; 𝒚= 𝒚𝒊 = = = 𝟕, 𝟕𝟓
𝑵 𝟖 𝑵 𝟖 𝟒
𝒊=𝟏 𝒊=𝟏
Alors le point 𝑮 𝟓, 𝟔𝟑: 𝟕, 𝟕𝟓
3) Justifions que : 𝑽 𝑿 = 𝟒, 𝟏𝟖 ; 𝑽 𝒀 = 𝟖, 𝟒𝟒 et 𝑪𝒐𝒗 𝑿; 𝒀 = 𝟓, 𝟑𝟕.
𝟐
𝒏 𝒙𝒊 𝟐𝟖𝟕 𝟑𝟑,𝟒𝟐𝟒𝟖
𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒙𝟐 = − 𝟓, 𝟔𝟑 𝟐
= = 𝟒, 𝟏𝟕𝟖𝟏 Alors 𝑽 𝑿 ≈ 𝟒, 𝟏𝟖
𝟖 𝟖
𝒏 𝒚𝒊 𝟐 𝟓𝟒𝟖 𝟔𝟕,𝟓
𝑽 𝒀 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝒚𝟐 = − 𝟕, 𝟕𝟓 𝟐
= = 𝟖, 𝟒𝟑𝟕𝟓 Alors 𝑽 𝒀 ≈ 𝟖, 𝟒𝟒
𝟖 𝟖
𝟔 𝒙𝒊 ×𝒚𝒊 𝟑𝟗𝟐 𝟒𝟐,𝟗𝟒
𝑪𝒐𝒗 𝑿; 𝒀 = 𝒊=𝟏 −𝒙×𝒚= − 𝟓, 𝟔𝟑 × 𝟕, 𝟕𝟓 = = 𝟓, 𝟑𝟔𝟕𝟓 Alors 𝑪𝒐𝒗 𝑿; 𝒀 ≈ 𝟓, 𝟑𝟕
𝒏 𝟖 𝟖
4.a) Calculons le coefficient de corrélation linéaire de la série 𝑿, 𝒀
6) Utilisons l’ajustement précédent pour répondre à la préoccupation de l’exploitant. On donnera l’arrondi d’ordre
zéro du résultat.
Pour 𝟏𝟔 𝒉𝒂 𝒐𝒏 𝒂: 𝟏𝟔 = 𝟏, 𝟐𝟖𝒙 + 𝟎, 𝟓𝟒
𝟏𝟔 − 𝟎, 𝟓𝟒
𝒙= = 𝟏𝟐, 𝟎𝟕𝟖𝟏𝟐𝟓
𝟏, 𝟐𝟖
𝒙 = 𝟏𝟐 . donc 𝟏𝟐 travailleurs prendraient une exploitation de 𝟏𝟔 𝒉𝒂 d’hévéa.
Exercice 2
1) Résolvons l’équation : 𝒛 ∈ ℂ, 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒁 − 𝟒 = 𝟎.
son discriminant est : ∆= 𝟏 − 𝟑𝒊 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 −𝟒 = 𝟏 − 𝟔𝒊 − 𝟗 + 𝟏𝟔 = 𝟖 − 𝟔𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= 𝟖 − 𝟔𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐
= 𝒙𝟐 + 𝒚 𝟐
∆= 𝟖 − 𝟔𝒊; ∆ = 𝟖 𝟐 + −𝟔 𝟐 = 𝟔𝟒 + 𝟑𝟔 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟎
𝟐 𝟐
𝒙 + 𝒚 = 𝟏𝟎
𝒛𝟐 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟖 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏𝟖 alors
𝟐𝒙𝒚 = −𝟔
𝟐
𝒙 = 𝟗 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = −𝟏 et Pour 𝒙 = −𝟑 ; 𝒚 = 𝟏
Alors les deuxracinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟑 − 𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟑 + 𝒊
−𝒃−𝝈 −𝟏+𝟑𝒊−𝟑+𝒊 −𝒃+𝝈 −𝟏+𝟑𝒊+𝟑−𝒊
𝒁𝟏 = = = −𝟐 + 𝟐𝒊 et 𝒁𝟏 = = =𝟏+𝒊
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺ℂ = 𝟏 + 𝒊; −𝟐 + 𝟐𝒊
2) On pose : ∀ 𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝒛𝟑 + 𝟏 − 𝒊 𝒛𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝒊 𝒛 − 𝟖𝒊.
a) Justifions que 𝑷 −𝟐𝒊 = 𝟎
𝑷 −𝟐𝒊 = −𝟐𝒊 𝟑 + 𝟏 − 𝒊 −𝟐𝒊 𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝒊 −𝟐𝒊 − 𝟖𝒊
𝑷 −𝟐𝒊 = 𝟖𝒊 − 𝟒 + 𝟒𝒊 − 𝟒𝒊 + 𝟒 − 𝟖𝒊
𝑷 −𝟐𝒊 = 𝟎
b) Déterminons les nombres complexes 𝒂 et 𝒃 tels que : ∀𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃 .
𝑷 𝒛 = 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝒃
𝑷 𝒛 = 𝒛𝟑 + 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝟐𝒊𝒛𝟐 + 𝟐𝒂𝒊𝒛 + 𝟐𝒃𝒊
𝑷 𝒛 = 𝒛𝟑 + 𝒂 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝒃 + 𝟐𝒂𝒊 𝒛 + 𝟐𝒃𝒊
𝒂 + 𝟐𝒊 = 𝟏 − 𝒊
𝒂 = 𝟏 − 𝟑𝒊
Par identification : 𝒃 + 𝟐𝒂𝒊 = 𝟐 + 𝟐𝒊 ⟺
𝒃 = −𝟒
𝟐𝒃𝒊 = −𝟖𝒊
∀𝒛 ∈ ℂ, 𝑷 𝒛 = 𝒛 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛 − 𝟒
B D
2
1,5
C
1
0,5
-1
-1,5
A
-2
Problème
Partie A
1.a) Justifions que : 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆−𝒙 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙
− 𝒙 𝟐 𝒆𝒙 = 𝟎
𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒆𝒙
=𝟎
Car 𝟏
donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒙 𝟐 𝒆𝒙
=𝟎
b) Donnons une interprétation graphique du résultat obtenu précédemment.
𝐥𝐢𝐦𝒙→+∞ 𝒇 𝒙 = 𝟎 alors la droite d’équation 𝒚 = 𝟎 est une asymptote à la courbe 𝓒 en +∞
𝒇 𝒙
2.a) Calculons : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 et : 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙
.
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 − 𝒙𝟐 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = −∞ car donc 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆−𝒙 = +∞
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𝟏
𝒇 𝒙 𝟏−𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝟏 −𝒙 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ − 𝒙 = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ − 𝒙 𝒆 = +∞ 𝒙
𝒙 𝒙 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒆−𝒙 = +∞
𝒇 𝒙
𝐥𝐢𝐦
= +∞
𝒙→−∞ 𝒙
b) Donnons une interprétation graphique des résultats obtenus précédemment
𝒇 𝒙
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞ et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙
= +∞ alors la courbe 𝓒 admet une branche parabolique de direction
𝑶𝑱 en
3) a) Démontrer que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆−𝒙
′
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 ′𝒆−𝒙 + 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 ′
= −𝟐𝒙𝒆−𝒙 − 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 𝒆−𝒙
b) Justifions que : ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 − 𝟐 ∪ 𝟏 + 𝟐 , 𝒇′ (𝒙) > 0 ; ∀ 𝒙 ∈ 𝟏 − 𝟐; 𝟏 + 𝟐 , 𝒇′ 𝒙 < 0
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒇′ 𝒙 dépend de 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏
𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏 = 𝟎 a pour discriminant ∆= −𝟐 𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × −𝟏 = 𝟖
−𝒃− ∆ 𝟐−𝟐 𝟐 −𝒃+ ∆ 𝟐+𝟐 𝟐
𝒙𝟏 = = =𝟏− 𝟐 𝒙𝟐 = = =𝟏+ 𝟐
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
c) Dressons le tableau de variation de 𝒇
𝒙 +∞
−∞ 1- 2 1+ 2
𝒇′ (𝒙)
+ 0 - 0 +
𝑓 1− 2 0
𝒇(𝒙)
−∞ 𝑓 1+ 2
4) Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à 𝓒 au point d’abscisse 𝟎 est : 𝒚 = −𝒙 + 𝟏.
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟎 ; 𝒇′ 𝒙𝟎 = −𝟏 𝒆𝒕 𝒇 𝒙𝟎 = 𝟏
𝑻 :𝒚 = − 𝒙 − 𝟎 − 𝟏 Alors 𝑻 : 𝒚 = −𝒙 + 𝟏
5) Soit 𝒉 la fonction définie sur ℝ par : 𝒉 𝒙 = 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙 − 𝟏.
a) On suppose que 𝒉 est dérivable et on note 𝒉′ sa fonction dérivée. Calculons 𝒉′ (𝒙).
∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒉′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙 − 𝟏 ′ = 𝟏 + 𝒙 ′𝒆−𝒙 + 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙 ′ = 𝒆−𝒙 − 𝟏 + 𝒙 𝒆−𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒉′ 𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙
b) Etudions les variations de 𝒉.
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒆−𝒙 > 0 alors le signe de 𝒉′ 𝒙 dépend de −𝒙
Donc ∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟎 , 𝒉′ (𝒙) > 0 ; ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒉′ 𝒙 < 0
c) Calculons 𝒉 𝟎
𝒉 𝟎 = 𝟏 + 𝟎 𝒆𝟎 − 𝟏 = 𝟏 − 𝟏 = 𝟎
Donc 𝒉 𝟎 = 𝟎
Dressons le tableau de variation de 𝒉
𝒙 −∞ 𝟎 +∞
𝒉′ 𝒙 + 𝟎 −
𝟎
𝒉 𝒙
(T) 2,5
1,5
(C) 0,5
-0,5
-1
-1,5
Partie B
Soit 𝝀 un nombre réel de l’intervalle 𝟏; +∞ et 𝑨 𝝀 l’aire en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan limitée par la courbe 𝓒 , la
droite 𝑶𝑰 et les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 et 𝒙 = 𝝀.
𝟏𝟔 𝟒 𝟏+𝝀 𝟐
1) Démontrons, en utilisant deux intégrations par parties, que : 𝑨 𝝀 = − 𝒄𝒎𝟐
𝒆 𝒆𝝀
𝝀 𝝀
𝑨 𝝀 = 𝟐 × 𝟐 ∫𝟏 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟒 ∫𝟏 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝒖 𝒙 = 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒖′ 𝒙 = −𝟐𝒙 𝝀 𝝀 𝝀
Posons : ; on a Alors : ∫𝟏 𝟏 − 𝒙𝟐 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −(𝟏 − 𝒙𝟐 )𝒆−𝒙 − 𝟐 ∫𝟏 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 𝒗 𝒙 = −𝒆−𝒙 𝟏
𝝀
Considérons l’intégrale 𝑰 = ∫𝟏 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝒖 𝒙 =𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝝀 𝝀 𝝀 𝝀
Posons : −𝒙 ; on a Alors : ∫𝟏 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙 + ∫𝟏 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆 𝒗 𝒙 = −𝒆−𝒙 𝟏 𝟏
𝝀 𝝀 𝝀 𝝀
𝑨 𝝀 = −𝟒 −(𝟏 − 𝒙𝟐 )𝒆−𝒙 𝟏
− 𝟐 −𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙 𝟏
= −𝟒 (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟏)𝒆−𝒙 𝟏
= −𝟒 𝟏 + 𝒙 𝟐 𝒆−𝒙 𝟏
𝟐
𝟏𝟔 𝟒 𝟏 + 𝝀
𝑨 𝝀 = −𝟒 𝟏 + 𝝀 𝟐 𝒆−𝝀 − 𝟒𝒆−𝟏 = − 𝒄𝒎𝟐
𝒆 𝒆𝝀
y
3
A'
A
1
O W
-1 0 1 2 3 4 5 x
B
-1
-2
B'
Problème
PARTIE A
Soit 𝒈 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝒈 𝒙 = −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑
𝟑−𝑿
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔, 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓𝒂 à 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝑿 = −𝟐𝒙 + 𝟑 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒙 =
𝟐
𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞
1) Calculons les limites de 𝒈 en −∞ et en +∞.
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝟏 + 𝑿 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒈 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝟏 + −𝟏 + 𝑿 𝒆𝑿 = +∞ car
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆𝑿 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒈 𝒙 = +∞
𝒙→−∞
𝒙 −∞ 𝟑 +∞
𝟐
𝒈′ 𝒙 − 𝟎 +
+∞ −𝟏
𝒈 𝒙
-2
3.a) Démontrons que l’équation 𝑔 𝑥 = 0 admet dans ℝ une solution unique notée 𝛼.
𝟑 𝟑
∀𝒙 ∈ −∞; , 𝒈 est continue et strictement décroissante, alors 𝒈 réalise une bijection de −∞; vers – 𝟐: +∞ or 𝟎 ∈ −𝟐: +∞ .
𝟐 𝟐
𝟑
Donc l’équation : 𝒙 ∈ −∞; , 𝒈 𝒙 = 𝟎 admet une solution unique 𝜶
𝟐
𝒃) Vériifions que 𝟎, 𝟖𝟔 < 𝛼 < 0,87
𝒈 𝟎, 𝟖𝟔 = −1 + 2 − 2 × 0,86 𝑒 −2×0,86+3 ≈ 𝟎, 𝟎𝟎𝟕 ; 𝒈 𝟎, 𝟖𝟕 = −1 + 2 − 2 × 0,87 𝑒 −2×0,87+3 ≈ −𝟎, 𝟎𝟖𝟑
𝒈 𝟎, 𝟖𝟔 et 𝒈 𝟎, 𝟖𝟕 sont de signes contraires alors : 𝟎, 𝟖𝟔 < 𝛼 < 0,87
c) Justifions que : ∀ 𝑥 ∈ −∞; 𝛼 , 𝑔 𝑥 > 0 et ∀ 𝑥 ∈ 𝛼; +∞ , 𝑔 𝑥 < 0.
- ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ ,𝒙 < 𝛼 alors 𝒈(𝒙) > 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante sur −∞; ∝ et de plus 𝒈 𝜶 = 𝟎
Donc : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0
𝟑 𝟑
- ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; ,𝒙 > 𝛼 alors 𝒈(𝒙) < 𝑔(𝛼) car 𝒈 est strictement décroissante sur ∝; et de plus 𝒈 𝜶 = 𝟎
𝟐 𝟐
𝟑
Donc : ∀ 𝒙 ∈ ∝; , 𝒈(𝒙) < 0
𝟐
𝟑 𝟑
∀𝒙 ∈ ; +∞ 𝒈 admet un maximum égal à – 𝟏. Alors ∀ 𝒙 ∈ ; +∞ , 𝒈 𝒙 < 0
𝟐 𝟐
𝟑
Donc : ∀ 𝒙 ∈ ; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
𝟐
En conclusion : ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0 et ∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0
Partie B
𝟑−𝑿
𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔, 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓𝒂 à 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝑿 = −𝟐𝒙 + 𝟑 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒙 =
𝟐
𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞; 𝑿 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 − ∞
𝒇𝒙
1.a) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 et 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞
𝒙
𝟏 𝑿 𝟑 𝑿 𝑿 𝟑 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ − + 𝟏− 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏− + − 𝟏 𝒆𝑿 =−∞
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝑿 𝑿
𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = +∞
𝟐
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞
𝟏
=𝟎 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇 𝒙 = −∞
𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆𝑿 = +∞
𝟏
𝒇 𝒙 −𝒙+ 𝒙−𝟐 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ −𝟏 + 𝟏 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ −𝟏 + 𝟏 + 𝒆𝑿 = +∞
𝒙 𝒙 𝟐𝒙 𝑿−𝟑
𝟏
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ =𝟎 𝒇 𝒙
car 𝑿−𝟑 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = +∞
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝒆 = +∞ 𝑿 𝒙
𝟏 ′ 𝟏 ′ 𝟏
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = −𝒙 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝒙 − × 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 ′
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = −𝟏 + 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 − 𝟐 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝟏 − 𝟐𝒙 + 𝟏 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = −𝟏 + 𝟐 − 𝟐𝒙 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 = 𝒈(𝒙)
𝟐
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙)
b) En déduire les variations de 𝒇.
∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇′ 𝒙 = 𝒈(𝒙) alors le signe de 𝒇′ 𝒙 dépend de 𝒈(𝒙)
: ∀ 𝒙 ∈ −∞; ∝ , 𝒈(𝒙) > 0 alors 𝒇′(𝒙) > 0 donc 𝒇 est continue et strictement croissante sur −∞; ∝ ,
∀ 𝒙 ∈ 𝜶; +∞ , 𝒈(𝒙) < 0 alors 𝒇′(𝒙) < 0 donc 𝒇 est continue et strictement décroissante sur 𝜶; +∞ ,
c) Dressons le tableau de variation de 𝒇.
𝒙 −∞ ∝ +∞
𝒇′ 𝒙 + 0 −
𝑓 ∝
𝒇 𝒙
−∞ −∞
1 3
4) Construire 𝒟 et 𝒞 sur le même graphique. On précisera les points de 𝒞 d’abscisses 0; ; ; 4.
2 2
y
(D)
1
J
-2 -1 0 1 2 3 x
I
-1
-2
(Cf)
-3
5)
𝟑 𝒕
e) A l’aide d’une intégration par partie, justifier que : 𝑰𝒕 = − 𝒆−𝟐𝒕+𝟑
𝟒 𝟐
𝒖 𝒙 =𝒙−
𝟏 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝒕 𝟏 𝟏 𝟏 𝒕 𝟏 𝒕
Posons : 𝟐 ; on a 𝟏 Alors : ∫𝟑 𝒙 − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝒅𝒙 = − (𝒙 − )𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟑 + ∫𝟑 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝒅𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆 −𝟐𝒙+𝟑 𝒗 𝒙 = − 𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
𝟐
𝟏 𝒕 𝟑 𝟑 𝒕 𝟑 𝟑 𝒕
𝒕
= − 𝒙𝒆−𝟐𝒙+𝟑 𝟑 = − 𝒆−𝟐𝒕+𝟑 + 𝒆−𝟐×𝟐+𝟑 = 𝒆−𝟐𝒕+𝟑 + Donc : : 𝑰𝒕 = − 𝒆−𝟐𝒕+𝟑
𝟐 𝟐
𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟒 𝟐
f) Calculons 𝓐 𝒕
g) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝓐 𝒕
𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝓐 𝒕 = 𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝟑 − 𝟐𝒕𝒆−𝟐𝒕+𝟑 = 𝟑 car 𝐥𝐢𝐦 𝒕𝒆−𝟐𝒕+𝟑 = 𝟎
𝒕→+∞
Donc 𝐥𝐢𝐦𝒕→+∞ 𝓐 𝒕 = 𝟑
∆= 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄 = − 𝟑 + 𝒊 𝟐 − 𝟒 𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝟗 + 𝟔𝒊 − 𝟏 − 𝟖 − 𝟖𝒊 = −𝟐𝒊
∆= −𝟐𝒊
Déterminons les racines carrées de ∆= −𝟐𝒊
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒐𝒏 𝒂: 𝒛𝟐 = 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 + 𝟐𝒊𝒙𝒚 et 𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
∆= −𝟐𝒊; ∆ = 𝟎 𝟐 + −𝟐 𝟐 = 𝟎+𝟒= 𝟒=𝟐
𝟐 𝟐
𝒙 +𝒚 =𝟐
𝒛𝟐 = ∆⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟎 ; En ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟐 alors 𝒙𝟐 =
𝟐𝒙𝒚 = −𝟐
𝟏 ⟹ 𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒙 = −𝟏
Pour 𝒙 = 𝟏 ; 𝒚 = −𝟏 et Pour 𝒙 = −𝟏 ; 𝒚 = 𝟏 -
Alors les deux racinescarrées de ∆ 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝝈 = 𝟏 − 𝒊 𝒆𝒕 – 𝝈 = −𝟏 + 𝒊
−𝒃−𝝈 𝟑+𝒊−𝟏+𝒊 −𝒃+𝝈 𝟑+𝒊+𝟏−𝒊
Donc cette équation a deux solutions : 𝒁𝟏 = = =𝟏+𝒊 et 𝒁𝟐 = = =𝟐
𝟐𝒂 𝟐 𝟐𝒂 𝟐
𝑺𝟏 = 𝟐; 𝟏 + 𝒊
3) Déduisons les solutions dans ℂ, de l’équation 𝑬 : 𝒑 𝒛 = 𝟎.
Puisque 𝒑 𝒊 = 𝟎 alors 𝒊 est solution de l’équation 𝑬 on vérifie que :
𝒁 − 𝒊 𝒛𝟐 − 𝟑 + 𝒊 𝒛 + 𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝒛𝟑 − 𝟑 + 𝟐𝒊 𝒛𝟐 + 𝟏 + 𝟓𝒊 𝒛 + 𝟐 − 𝟐𝒊
Ainsi les solutions de 𝑬 sont : 𝟐; 𝒊; 𝟏 + 𝒊
𝑺ℂ = 𝟐; 𝒊; 𝟏 + 𝒊
PARTIE II
1.a) Calculons𝒛𝟏 et 𝒛𝟐
𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟐 𝟐𝒊
𝒛𝟏 = 𝒛𝟎 = ×𝟐= 𝟏+𝒊 ; 𝒛𝟐 = 𝒛𝟏 = 𝟏+𝒊 = = =𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
b) Plaçons les points 𝑨𝟎 , 𝑨𝟏 et 𝑨𝟐 dans le plan complexe.
Donc 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒍𝒏 = 𝟐 𝟐 + 𝟐
Exercice 2
Soit 𝑨: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪ Il y a une affluence de clients≫
𝑩: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪ 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐚𝐦 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐛é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐞≫
Arbre de probabilité
0,7 B
A 𝐵
0,6 0,3
0,4 B
0,4
𝐴
0,6 𝐵
1.a) Calculons la probabilité de l’évènement 𝑬 suivant : « IL y a une affluence de clients et Mariam réalise un bénéfice ».
𝑷 𝑬 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 = 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 = 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟕 = 𝟎, 𝟒𝟐
b) Démontrons que la probabilité 𝒑 𝑩 de l’évènement 𝑩 est égal à 𝟎, 𝟓𝟖
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 + 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩
𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 + 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 =𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟕 + 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟔 = 𝟎, 𝟓𝟖
Mariam a réalisé un bénéfice, Calculons la probabilité qu’il ait eu une affluence de clients ce jour là
𝑷 𝑨∩𝑩 𝑷 𝑨 × 𝑷𝑨 𝑩 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟕
𝑷𝑩 𝑨 = = = = 𝟎, 𝟕𝟐
𝑷 𝑩 𝑷 𝑩 𝟎, 𝟓𝟖
𝟐 −Si on appelle 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de jours où elle réalise un bénéfice sur les 𝟑 jours successifs.
a) Les valeurs prises par 𝑿 sont : 𝑿 𝛀 = 𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑
b) Déterminons la loi de probabilité de 𝑿
Comme pour chaque jour, la probabilité que Mariam réalise un bénéfice est 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟖 et que les résultats sont supposés
indépendants d’un jour à l’autre, on voit alors que 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟖)
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟑 (𝟎, 𝟓𝟖)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝟖)𝟑−𝒌
𝑿=𝒌 𝟎 𝟏 𝟐 𝟑 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍
𝑷 𝑿=𝒌 𝟎, 𝑶𝟕𝟒𝟗𝟐 𝟎, 𝟑𝟎𝟔𝟗𝟑𝟔 𝟎, 𝟒𝟐𝟑𝟖𝟔𝟒 𝟎, 𝟏𝟗𝟓𝟏𝟏𝟐 𝟏
c) Calculons l’espérance mathématique 𝑬 𝑿 de 𝑿
𝑬 𝑿 = 𝒏𝒑 = 𝟑 × 𝟎, 𝟓𝟖 = 𝟏, 𝟕𝟒
3.a) Justifions que pour tout nombre entier naturel 𝒏 supérieur ou égal à 2 : 𝒑𝒏 = 𝟏 − 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏
Ici Mariam réalise un bénéfice pendant 𝒏 jours successifs , 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres (𝒏; 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟖)
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a :
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟐)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟐)𝒏
𝒏
b) Déterminons la valeur minimale de 𝒏 pour qu’on ait 𝒑𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟖)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟐)𝒏
𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 > 0,9999 ⟺ 1 − 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏 > 0,9999 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗 > 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏 ; 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏 > 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏
𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟎𝟎𝟏)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏) < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟒𝟐 𝒏
alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏) < 𝑛𝑙𝑛(0,42) ou 𝒏 > ≈ 𝟏𝟎, 𝟔
𝒍𝒏(𝟎,𝟒𝟐)
𝒏 ≈ 𝟏𝟏
Problème
2.a) Démontrons qu’une fonction 𝝋 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝝋 − 𝒈 est solution de (𝑭).
𝝋 est solution de (𝑬) si et seulement si 𝝋’ 𝒙 + 𝝋 𝒙 = 𝒓 (𝑰)
Or 𝒈 est solution de (𝑬′) alors : 𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒓 (𝑰𝑰)
Si on retranche 𝑰 à (𝑰𝑰), on obtient : 𝝋′ 𝒙 − 𝒈′ 𝒙 + 𝝋 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝟎 alors : 𝝋 − 𝒈 ′ (𝒙) + 𝝋 − 𝒈 (𝒙) = 𝟎
Réciproquement, si 𝝋 − 𝒈 est solution de 𝑭 : 𝒇 − 𝒉 ′ 𝒙 + 𝒇 − 𝒉 (𝒙) = 𝟎
Or 𝒈’ 𝒙 + 𝒈 𝒙 = 𝒓 Par addition, on en déduit que : 𝝋 est solution de (𝑬)
On peut conclure que 𝝋 est solution de (𝑬) si et seulement si la fonction 𝝋 − 𝒈 est solution de 𝑭
b) Résolvons différentielle (𝑭).
𝑭 est sous la forme : 𝒚′ + 𝒂𝒚 = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 = 𝟏 alors 𝒚 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙 𝒌 ∈ ℝ
𝟑
c) Déduisons les solutions 𝝋 de (𝑬) qui vérifie 𝝋 𝟎 = −
𝟐
𝝋 − 𝒈 est solution de 𝑭 ; On a donc 𝝋 − 𝒈 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙 . Alors 𝝋 𝒙 − 𝒈 𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙
𝟏
𝝋 𝒙 = 𝒈 𝒙 + 𝒌𝒆−𝒙 = 𝒌𝒆−𝒙 + 𝒙𝟐 𝒆−𝒙
𝟐
𝟑 𝟑
𝝋 𝟎 =− ⟺𝒌= −
𝟐 𝟐
𝒙𝟐 − 𝟑 −𝒙
𝝋 𝒙 = 𝒆
𝟐
Partie B
Pour les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = −𝒙 ; 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 ⟼ −∞; 𝑿 ⟼ +∞ 𝒆𝒕 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒙 ⟼ −∞; 𝑿 ⟼ +∞
1-a) Calculons𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙).
𝑿𝟐 −𝟑
𝒙𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 −𝟑 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙⟼−∞ 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ 𝒆𝑿 = +∞ car 𝟐
𝟐 𝟐 𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ 𝒆 = +∞
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙⟼−∞
b) Démontrons que la courbe 𝓒 admet en −∞ une branche parabolique de direction celle de 𝑶𝑱
𝒙𝟐 −𝟑 −𝒙 𝑿𝟐 −𝟑
𝒇(𝒙) 𝒆 𝒙𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 −𝟑 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ = −∞
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼−∞ = 𝐥𝐢𝐦 ⟼−∞ 𝟐
=𝐥𝐢𝐦 ⟼−∞ 𝒆 −𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 𝑿⟼+∞ 𝒆 𝑿
= −∞ car −𝟐𝑿
𝒙 𝒙 𝟐𝒙 −𝟐𝑿 𝑿
𝐥𝐢𝐦𝑿⟼+∞ 𝒆 = +∞
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼−∞ = −∞ ; Alors 𝓒 admet une branche parabolique se direction 𝑶𝑱 en −∞
𝒙
2) Calculons la limite de 𝒇 en +∞ et interprétons graphiquement ce résultat
𝒙𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 −𝟑 𝑿𝟐 𝒆𝑿 −𝟑𝒆𝑿 𝐥𝐢𝐦𝑿⟼−∞ (𝑿𝟐 𝒆𝑿 ) = 𝟎
𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝒙 ⟼+∞ 𝒆−𝒙 = 𝐥𝐢𝐦𝑿 ⟼−∞ 𝒆𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿 ⟼−∞ = 𝟎 car
𝟐 𝟐 𝟐 𝐥𝐢𝐦𝑿 ⟼−∞ 𝒆𝑿 = 𝟎
J1 (T)
(Cf)
-2 -1 0 1 2 3 4 x
I
-1
-2
Partie C
𝟏
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculons : ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙.
A l’aide d’une intégration par partie : 𝑼 𝒙 = 𝒙 ⟹ 𝑼′ 𝒙 = 𝟏 ; 𝑽′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 ⟹ 𝑽 𝒙 = −𝒆−𝒙
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙= −𝒙𝒆−𝒙 𝟎
+ ∫𝟎 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = −𝒙𝒆−𝒙 − 𝒆−𝒙 𝟎
= − 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 𝟎
= −𝟐𝒆−𝟏 + 𝟏
𝟏 𝟐
∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙=𝟏 − 𝒆
2.a) Vérifions que 𝒇 est une solution de l’équation différentielle 𝑬 de la partie A
𝒇 solution de 𝑬 signifie que :𝒇′ + 𝒇 = 𝒙𝒆−𝒙
𝒙𝟐 −𝟑 𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
𝒇 𝒙 = 𝒆−𝒙 ; 𝒇′ 𝒙 = 𝒆−𝒙
𝟐 𝟐
𝒙𝟐 −𝟑 𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐 𝒙𝟐 −𝟑+𝟑+𝟐𝒙−𝒙𝟐
Alors 𝒇′ + 𝒇 = 𝒆−𝒙 + 𝒆−𝒙 = 𝒆−𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 = 𝒓
𝟐 𝟐 𝟐
𝒇′ + 𝒇 = 𝒓 : 𝒇 est solution de 𝑬
b) déduisons que : ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = −𝒇′ (𝒙) + 𝒙𝒆−𝒙
d’après la question précédente : 𝒇′ 𝒙 + 𝒇 𝒙 = 𝒙𝒆−𝒙 ; alors ∀ 𝒙 ∈ ℝ, 𝒇 𝒙 = −𝒇′ (𝒙) + 𝒙𝒆−𝒙
↷
𝝋
O O
C B
𝒁𝑩 𝟑−𝟐𝒊 𝟑−𝟐𝒊 𝟓−𝒊 𝟏𝟓−𝟑𝒊−𝟏𝟎𝒊−𝟐 𝟏𝟑−𝟏𝟑𝒊 𝟏𝟑 𝟏−𝒊 𝟏
Donc :𝒁𝑩 = 𝒂𝒁𝑪 Alors : 𝒂 = = = = = = D’où : 𝒂 = 𝟏−𝒊
𝒁𝑪 𝟓+𝒊 𝟓+𝒊 𝟓−𝒊 𝟓𝟐 −𝒊𝟐 𝟐𝟔 𝟐𝟔 𝟐
𝟏
Alors que l’écriture complexe de 𝝋 est : 𝒛′ = 𝟏−𝒊 𝒛
𝟐
b) Déterminons les éléments caractéristiques de 𝝋
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐
𝝋 est une similitude direct de centre 𝑶, de rapport 𝒂 = + − = + = , d’angle 𝜽 tel que :
𝟐 𝟐 𝟒 𝟒 𝟐
𝟏
𝑹𝒆 𝒂 𝟐 𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = 𝟐
=
𝒂 𝟐
𝟐 𝝅
𝟏 𝜽=−
𝑰𝒎 𝒂 − 𝟐 𝟒
𝟐
𝒔𝒊𝒏𝜽 = = 𝟐
=−
𝒂 𝟐
𝟐
c)Déterminons l’affixe du point 𝑫 qui a pour image le point 𝑪 par 𝝋.
𝟏 𝟏 𝟏
𝑫 = 𝝋 𝑪 ⟺ 𝒁𝑫 = 𝟏 − 𝒊 𝒁𝑪 = 𝟏−𝒊 𝟓+𝒊 = 𝟓 + 𝒊 − 𝟓𝒊 + 𝟏 = 𝟑 − 𝟐𝒊 Alors 𝒁𝑫 = 𝟑 − 𝟐𝒊
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏
2-a) Justifions que l’affixe 𝒁𝟏 du point 𝑩𝟏 , image de 𝑩 par 𝝋 est : 𝟏 − 𝟓𝒊
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑩𝟏 = 𝝋 𝑩 ⟺ 𝒁𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝒁𝑩 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 − 𝟐𝒊 = 𝟑 − 𝟐𝒊 − 𝟑𝒊 − 𝟐 = 𝟏 − 𝟓𝒊 Alors 𝒁𝟏 = 𝟏 − 𝟓𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
b) Justifions que le triangle 𝑶𝑩𝑩𝟏 est rectangle isocèle en 𝑩𝟏
𝒁𝑶 −𝒁𝟏
le triangle 𝑶𝑩𝑩𝟏 est rectangle isocèle en 𝑩𝟏 si et seulement si : = 𝒊 𝒐𝒖 − 𝒊
𝒁𝑩 −𝒁𝟏
𝟏 𝟏
𝒁𝑶 −𝒁𝟏 −𝟐 𝟏−𝟓𝒊 −𝟐 𝟏−𝟓𝒊 −𝟏+𝟓𝒊 −𝟏+𝟓𝒊 𝟓−𝒊 −𝟓+𝒊+𝟐𝟓𝒊+𝟓 𝟐𝟔𝒊
: = 𝟏 =𝟏 = = = = =𝒊
𝒁𝑩 −𝒁𝟏 𝟑−𝟐𝒊− 𝟏−𝟓𝒊 𝟔−𝟒𝒊−𝟏+𝟓𝒊 𝟓+𝒊 𝟓+𝒊 𝟓−𝒊 𝟓𝟐 −𝒊𝟐 𝟐𝟔
𝟐 𝟐
𝒁𝑶 −𝒁𝟏
= 𝒊 alors le triangle 𝑶𝑩𝑩𝟏 est rectangle isocèle en 𝑩𝟏
𝒁𝑩 −𝒁𝟏
𝟏 𝒏
3-a) Démontrons par récurrence que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝒊 𝒏 𝒛𝟎
𝟐
𝟏 𝟎
Pour 𝒏 = 𝟎 : 𝒛𝟎 = 𝟏 − 𝒊 𝟎 𝒛𝟎 = Donc la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎
𝟐
𝟏 𝒌
Soit𝒌 ∈ ℕ, supposons ∀𝒌 ∈ ℕ, 𝒛𝒌 = 𝟏 − 𝒊 𝒌 𝒛𝟎
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝒌 𝟏 𝒌+𝟏
𝑩𝒏+𝟏 = 𝝋 𝑩𝒏 ⟺ 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝒏 alors 𝒛𝒌+𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝒌 = 𝟏−𝒊 𝟏 − 𝒊 𝒌 𝒛𝟎 = 𝟏−𝒊 𝒌+𝟏
𝒛𝟎
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝒌+𝟏
Donc ∀𝒌 ∈ ℕ, 𝒛𝒌+𝟏 = 𝟏−𝒊 𝒌+𝟏
𝒛𝟎 c’est-à-dire la relation est vraie pour 𝒏 = 𝒌 + 𝟏
𝟐
𝟏 𝒏
On en déduit que pour tout entier naturel 𝒏, 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝒊 𝒏 𝒛𝟎
𝟐
b) Calculer la distance 𝑶𝑩𝒏 en fonction de 𝒏
𝒏 𝒏 𝒏
𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟐 𝟐 𝟐
𝑶𝑩𝒏 = 𝒛𝒏 − 𝒛𝒐 = 𝟏 − 𝒊 𝒏 𝒛𝟎 = 𝟏−𝒊 𝒏
𝒛𝟎 = 𝟑 − 𝟐𝒊 = 𝟏𝟑 Alors 𝑶𝑩𝒏 = 𝟏𝟑
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
c) Calculer 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑶𝑩𝒏
𝒏
𝟐 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝑶𝑩𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝟏𝟑 = 𝟎 Car 𝟎 < <1
𝟐 𝟐
Exercice 2
Page 164 sur 186
Tableau de calcul
𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6 7 8 9 45
𝒚𝒊 25 27 30 33 34 35 38 41 43 306
𝒙𝒊 𝟐 1 4 9 16 25 36 49 64 81 285
𝒚𝒊 𝟐 625 729 900 1089 1156 1225 1444 1681 1849 10698
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 25 54 90 132 170 210 266 328 387 1662
1) Représenter le nuage de points associé à la série statistique double (X ; Y) dans le plan muni d’un repère orthogonal
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
𝒉 𝒙 𝟏
𝒙 −∞ +∞
𝒇′ 𝒙 +
+∞
𝒇(𝒙)
−∞
y
6
4
(T)
3
2
(D)
1
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1
-2
-3
-4
(Cf)
-5
2)L’aire 𝓐𝒏 en 𝒄𝒎𝟐 de la partie du plan limitée par la courbe 𝓒 , la droite 𝑫 et les droites d’équations 𝒙 = −𝟏 et 𝒙 = 𝒏
𝒏 𝒏 𝒏
𝒏
−𝒙
𝟏 𝟐 𝒏
𝓐𝒏 = 𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 𝒇 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟏 × 𝟏 𝒙+ 𝒙+𝟏 𝒆 𝒅𝒙 = 𝒙𝒅𝒙 + 𝒙 + 𝟏 𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙 + 𝑰𝒏
−𝟏 𝟐 −𝟏
−𝟏 −𝟏 −𝟏
𝟏 𝟏
Donc 𝓐𝒏 = 𝒏𝟐 + −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 − + 𝒆
𝟐 𝟐
3 )Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝓐𝒏
𝟏
𝟏 𝟏 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒏𝟐 = +∞
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝓐𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ 𝒏𝟐 + −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 − + 𝒆 = +∞ car 𝟐
𝟐 𝟐
𝐥𝐢𝐦𝒏→+∞ −𝟐 − 𝒏 𝒆−𝒏 = 𝟎
𝒛𝟑 −𝒛𝟏
𝒃) Déterminons la forme algébrique du nombre complexe
𝒛𝟐 −𝒛𝟏
𝒛𝟑 − 𝒛𝟏 𝟐 + 𝟒𝒊 − 𝟐 𝟒𝒊 𝟐𝒊 𝟐𝒊 𝟏 − 𝒊 𝟐 + 𝟐𝒊
= = = = = =𝟏+𝒊
𝒛𝟐 − 𝒛𝟏 𝟒 + 𝟐𝒊 − 𝟐 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟏 + 𝒊 𝟏+𝒊 𝟏−𝒊 𝟐
𝟐 − 𝒂) Démontrons que l’écriture complexe de 𝑺 est : 𝒁′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁 − 𝟐𝒊
L’écriture complexe de toute similitude directe est : 𝒁′ = 𝒂𝒁 + 𝒃 ; 𝒂, 𝒃 ∈ ℂ𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ∈ ℝ+∗ ∖ 𝟏
↷
𝑺
K K
A B
𝒁𝑲 = 𝒂𝒁𝑲 + 𝒃 𝒁𝑩 −𝒁𝑲 𝒛 −𝒛
Donc : ⟹ 𝒁𝑩 − 𝒁𝑲 = 𝒂 𝒁𝑨 − 𝒁𝑲 Alors : 𝒂 = = 𝟑 𝟏 = 𝟏+𝒊 D’où : 𝒂 = 𝟏 + 𝒊
𝒁𝑩 = 𝒂𝒁𝑨 + 𝒃 𝒁𝑨 −𝒁𝑲 𝒛𝟐 −𝒛𝟏
𝒃
𝒁𝑲 = ⟹ 𝒃 = 𝒁𝑲 𝟏 − 𝒂 = 𝟐 𝟏 − 𝟏 − 𝒊 = −𝟐𝒊 D’où : 𝒃 = −𝟐𝒊
𝟏−𝒂
𝒁′
Alors, l’écriture complexe de 𝑺 est : = 𝟏 + 𝒊 𝒁 − 𝟐𝒊
𝒃) Les affixes respectives des points 𝑰′ et 𝑱′ , images respectives des points 𝑰 et 𝑱 puis placer 𝑰′ et 𝑱′
𝒁𝑰′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁𝑰 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 × 𝟏 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 − 𝟐𝒊 = 𝟏 − 𝒊 D’où : 𝒁𝑰′ = 𝟏 − 𝒊
𝒁𝑱′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁𝑱 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 × 𝒊 − 𝟐𝒊 = 𝒊 − 𝟏 − 𝟐𝒊 = −𝟏 − 𝒊 D’où : 𝒁𝑱′ = −𝟏 − 𝒊
𝟑 −Le rapport et une mesure de l’angle orienté de la similitude directe 𝑺
𝑹𝒆 𝒂 𝟏 𝟐
𝝅
𝒄𝒐𝒔𝜽 = = = 𝝅
𝒂 𝟐 𝟐
𝒂 = 𝟏 + 𝒊; 𝒌 = 𝒂 = 𝟏𝟐 + 𝟏𝟐 = 𝟐 ;𝜽 = 𝑨𝒓𝒈 𝒂 = car : 𝜽=
𝟒 𝑰𝒎 𝒂 𝟏 𝟐 𝟒
𝒔𝒊𝒏𝜽 = = =
𝒂 𝟐 𝟐
𝝅
La similitude 𝑺 a pour rapport 𝒌 = 𝟐 et pour angle orienté𝜽 =
𝟒
4 − 𝑎) voir figure
𝒃)Déterminons le centre et le rayon de 𝒞′ , image de 𝒞 par 𝑆
𝓒 est le cercle de centre 𝛀 d’affixe 𝒁𝛀 = 𝟏 + 𝒊 et de rayon 𝒓 = 𝟐. Alors 𝓒′ est le cercle de centre 𝛀′ = 𝑺 𝛀 et de rayon 𝒓′ = 𝒌𝒓.
𝒁𝛀′ = 𝟏 + 𝒊 𝒁𝛀 − 𝟐𝒊 = 𝟏 + 𝒊 𝟏 + 𝒊 − 𝟐𝒊 = 𝟎 ; 𝒓′ = 𝒌𝒓 = 𝟐 𝟐
′
𝓒′ est le cercle de centre O et de rayon 𝒓 = 𝟐 𝟐
𝒄) Voir figure
𝟓 − 𝑎)La droite 𝐼𝐽 est déterminée par la donnée de deux
points distincts 𝑰 et 𝑱 alors l’image par 𝑺 de la droite 𝑰𝑱 est la droite 𝑰′𝑱′
𝒃) plaçons le point 𝐸 𝑽𝒐𝒊𝒓𝒇𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆
Justifions la positions de 𝐸′
𝑬 étant le point d’intersection de 𝓒 et de la droite 𝑰𝑱 , on en déduit que 𝑬′ est le point d’intersection de 𝓒′ et de la droite 𝑰′𝑱′
𝝅
on a 𝑺 𝑬 = 𝑬′ alors 𝑴𝒆𝒔 𝑲𝑬, 𝑲𝑬′ = 6y
𝟒
Exercice 2 5
1
𝟏) Déterminons les valeurs exactes de 𝒖𝟏 et 𝒖𝟐
𝟏 𝟏 𝟒+ 𝟐
𝒖𝟏 = 𝟐 + 𝒖𝟎 = 𝟐 + × 𝟐 = ;
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟒+ 𝟐 𝟏𝟐+ 𝟐
𝒖𝟐 = 𝟐 + 𝒖𝟏 = 𝟐 + × =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟒
𝟐 − 𝒂)Traçons 𝑫 et la droite ∆ d’équation 𝒚 = 𝒙
𝟑 − 𝒂)Démontrons par récurrence sur𝒏 que : ∀𝒏 ∈ 𝑵 : 𝑼𝒏 ≤ 𝟒
On a : 𝒖𝟎 = 𝟐 alors 𝒖𝟎 < 4 ; la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
Supposons que ∀𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 ≤ 𝟒 et montrons que 𝒖𝒌+𝟏 ≤ 𝟒
𝟏 𝟏 𝟏
∀𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 ≤ 𝟑 ⟹ 𝑼𝒌 ≤ × 𝟒 ⟹ 𝟐 + 𝑼𝒌 ≤ 𝟐 + 𝟐 ⟹
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
𝟐 + 𝑼𝒌 ≤ 𝟒 or 𝑼𝒌+𝟏 = 𝟐 + 𝑼𝒌
𝟐 𝟐
Alors ∀𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟒
En conclusion∀𝒏 ∈ 𝑵: 𝑼𝒏 ≤ 𝟒.
Par conséquent la suite 𝒖 est majorée par 4
𝒃) Démontrons que la suite 𝒖 est croissante.
𝟏 𝟏 𝟏
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝟐 + 𝒖𝒏 − 𝒖𝒏 = 𝟐 − 𝒖𝒏 = 𝟒 − 𝒖𝒏
𝟐 𝟐 𝟐
Or d’après la question précédente ∀𝒏 ∈ 𝑵: 𝑼𝒏 ≤ 𝟒
𝟏
Alors −𝒖𝒏 ≥ −𝟒 ⟹ 𝟒 − 𝒖𝒏 ≥ 𝟎 Donc 𝟒 − 𝒖𝒏 ≥ 𝟎
𝟐
𝟏
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝟒 − 𝒖𝒏 ≥ 𝟎 D’où la suite 𝒖 est croissante
𝟐
𝒄) La suite 𝒖 est une suite croissante et majorée par 4, elle converge vers 4
𝟒 − Démontrons que la suite 𝒗 est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒗𝒏 = 𝒖𝒏 − 𝟒 alors 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟒 = 𝟐 + 𝒖𝒏 − 𝟒 = 𝒖𝒏 − 𝟐 = 𝒖𝒏 − 𝟒 = 𝒗𝒏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 Alors 𝒗 est une suite géométrique de raison et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝒖𝟎 − 𝟒 = 𝟐 − 𝟒
𝟐 𝟐
𝟓 − 𝒂) Déterminons une expression de 𝑻𝒏 en fonction de 𝒏
𝟏
𝑻𝒏 est la somme des 𝒏 + 𝟏 premiers termes d’une suite géométrique de raison et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝟐 − 𝟒
𝟐
𝟏 𝒏+𝟏
𝟏−
𝟐 𝟏 𝒏+𝟏 𝟏 𝒏+𝟏
𝑻𝒏 = 𝒗𝟎 𝟏 =𝟐 𝟐−𝟒 𝟏− Alors 𝑻𝒏 = 𝟐 𝟐−𝟒 𝟏−
𝟏− 𝟐 𝟐
𝟐
𝟏 𝒏+𝟏
𝒃) Justifions que : 𝑺𝒏 = 𝟐 𝟐−𝟒 𝟏− + 𝟒(𝒏 + 𝟏)
𝟐
𝑺𝒏 = 𝒖𝟎+ 𝒖𝟏 +𝒖𝟐 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒗𝟎 + 𝟒 + (𝒗𝟏 + 𝟒)+(𝒗𝟐 + 𝟒) … + (𝒗𝒏 + 𝟒)
𝑺𝒏 = 𝒗𝟎+𝒗𝟏 +𝒗𝟐 + ⋯ + 𝒗𝒏 + 𝟒 𝒏 + 𝟏 = 𝑻𝒏 + 𝟒 𝒏 + 𝟏
𝟏 𝒏+𝟏
D’où : 𝑺𝒏 = 𝟐 𝟐−𝟒 𝟏− + 𝟒(𝒏 + 𝟏)
𝟐
Problème
Pour les calculs de limites on posera à chaque fois 𝑿 = 𝟏 − 𝒙 ⟹ 𝒙 = 𝟏 − 𝑿 et lorsque 𝒙 → −∞, 𝑿 → +∞ ou lorsque 𝒙 → 𝟏, 𝑿 → 𝟎
𝟏 − 𝒂) Calculons 𝒍𝒊𝒎𝒙→−∞ 𝒇(𝒙)
𝟐 𝒍𝒏𝑿
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏 − 𝑿 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝑿 = 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿𝟐 − 𝟐𝑿 + 𝒍𝒏𝑿 =𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝑿 𝑿 − 𝟐 + =+∞
𝑿
𝒍𝒏𝑿
Car 𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = 𝟎 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒇(𝒙) = +∞
𝑿
𝒇(𝒙)
𝒃) Calculons 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞
𝒙
𝒇(𝒙) 𝒙𝟐 −𝟏+𝒍𝒏 𝟏−𝒙 𝟏 𝒍𝒏 𝟏−𝒙 𝟏 𝒍𝒏𝑿
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ 𝒙 − + =𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ 𝟏 − 𝑿 − + = −∞ car
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝟏−𝑿 𝟏−𝑿
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝑿→+∞ = 𝐥𝐢𝐦→+∞ − = 𝟎 𝒇(𝒙)
𝟏−𝑿 𝑿
𝒍𝒏𝑿 𝑿 𝒍𝒏𝑿
Alors 𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = −∞
𝒙
𝐥𝐢𝐦→+∞ = 𝐥𝐢𝐦→+∞ × =𝟎
𝟏−𝑿 𝟏−𝑿 𝑿
𝒇(𝒙)
𝐥𝐢𝐦𝒙→−∞ = −∞ ; La courbe 𝓒 admet une branche parabolique de direction 𝑶𝑱
𝒙
𝒄) 𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 𝑿𝟐 − 𝟐𝑿 + 𝒍𝒏𝑿 = −∞ car 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 𝑿𝟐 − 𝟐𝑿 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦𝑿→𝟎 𝒍𝒏𝑿 = −∞
< > > >
𝐥𝐢𝐦𝒙→𝟏 𝒇(𝒙) = −∞ Alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟏 est asymptote « verticale » à la courbe 𝓒
<
𝟐 − 𝒂) Calculons 𝒇′ 𝒙
𝟏−𝒙 ′ 𝟏 −𝟐𝒙𝟐 +𝟐𝒙−𝟏
∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 = 𝒙𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 ′
= 𝟐𝒙 + = 𝟐𝒙 − =
𝟏−𝒙 𝟏−𝒙 𝟏−𝒙
𝟐𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟏
∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 =
𝒙−𝟏
𝒃) Démontrons que 𝒇 est strictement décroissante sur −∞; 𝟏
∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝟐𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟏 > 0 car son discriminant ∆= −𝟒 < 0 alors le signe de 𝒇′ 𝒙 est celui de 𝒙 − 𝟏 or
𝒙 − 𝟏est négatif sur −∞; 𝟏
D’où : ∀𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇′ 𝒙 < 0 Alors 𝒇 est strictement décroissante sur −∞; 𝟏
𝒄) Tableau de variation de 𝒇
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−∞
𝒙 1
𝒇′ 𝒙 − −
+∞
𝒇 𝒙 -∞
𝟎
𝟓 − 𝒂) Calculer ∫𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 à l’aide d’une intégration par parties
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒖′ (𝒙) = − 𝟎 𝟎 𝟎 𝒙
Posons : ; on a 𝟏−𝒙 Alors :∫𝜶 𝐥𝐧 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝜶
+ ∫𝜶 𝒅𝒙=
𝒗′ 𝒙 = 𝟏 𝒗(𝒙) = 𝒙 𝟏−𝒙
𝟎 𝟎 𝟏 𝟎
𝒙𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝜶
+ ∫𝜶 −𝟏 + 𝒅𝒙= 𝒙𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 − 𝒙 − 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝜶
= 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 + 𝜶
𝟏−𝒙
𝟎
𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶
𝜶
𝜶𝟑
𝒃) Démontrons que la valeur de 𝓐 en unités d’aire est : 𝓐 = − 𝟐𝜶 − 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶
𝟑
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝓐= − ∫𝜶 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = − ∫𝜶 𝒙𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙 𝒅𝒙 = − ∫𝜶 𝒙𝟐 − 𝟏 𝒅𝒙 − ∫𝜶 𝐥𝐧
(𝟏 − 𝒙)𝒅𝒙=
𝟏 𝟎 𝟏
− 𝒙𝟑 − 𝒙 𝜶
− 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 = 𝜶𝟑 − 𝜶 − 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 − 𝜶
𝟑 𝟑
𝜶𝟑
Alors : 𝓐 = − 𝟐𝜶 − 𝟏 − 𝜶 𝒍𝒏 𝟏 − 𝜶 𝒖. 𝒂
𝟑
−𝟎,𝟔𝟓 𝟑
𝒄)pour 𝜶 = −𝟎, 𝟔𝟓 ; 𝓐 = 𝟐 × 𝟐 + 𝟐 × 𝟎, 𝟔𝟓 − 𝟏 + 𝟎, 𝟔𝟓 𝒍𝒏 𝟏 + 𝟎, 𝟔𝟓 ≈ 𝟏, 𝟓𝟐𝟗
𝟑
𝟐
𝓐 ≈ 𝟏, 𝟓𝟐𝟗𝒄𝒎
𝟔 − 𝒂) Calculons 𝒇(−𝟏)
𝒇 −𝟏 = −𝟏 𝟐 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝟐 = 𝟏 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝟐 = 𝒍𝒏𝟐𝒇 −𝟏 = 𝒍𝒏𝟐
𝒃) Démontrons que le nombre dérivé de 𝒇−𝟏 en 𝒍𝒏𝟐 existe
∀ 𝒙 ∈ −∞; 𝟏 , 𝒇 est continue et strictement décroissante, alors 𝒇 réalise une bijection de −∞; 𝟏 vers ℝ. Donc 𝒇−𝟏 est une
bijection de ℝ vers −∞; 𝟏 et en plus 𝒇 −𝟏 = 𝒍𝒏𝟐 ce qui conduit à 𝒇−𝟏 𝒍𝒏𝟐 = −𝟏. D’où le nombre dérivé de 𝒇−𝟏 en 𝒍𝒏𝟐 existe
𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟐
𝒇−𝟏 ′ 𝒍𝒏𝟐 = = = 𝟓 = − 𝒇−𝟏 ′ 𝒍𝒏𝟐 = −
𝒇′ 𝒇−𝟏 𝒍𝒏𝟐 𝒇′ −𝟏 − 𝟓 𝟓
𝟐
𝒄) La courbe représentative 𝓒′ de 𝒇−𝟏 se déduit de celle de 𝓒 par la symétrie orthogonale d’axe la droite ∆ d’équation𝒚 = 𝒙
40
(D)
20 G
(D)
0 1 2 3 4 x
u2 u1
𝒃) La représentation graphique des termes de la suite permet de conjecturer que la suite 𝑼 converge vers 𝟐.
𝟐 − 𝒂)Démontrons que 𝒇 𝟐; 𝟑 ⊂ 𝟐; 𝟑
𝒇 est continue et strictement croissante sur 𝟐; 𝟑 , 𝒇 𝟐; 𝟑 = 𝒇 𝟐 ; 𝒇(𝟑)
𝟏 𝟒 𝟏 𝟏 𝟒 𝟏 𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏𝟑
Or 𝒇 𝟐 = 𝟐+ = × 𝟒 = 𝟐 et 𝒇 𝟑 = 𝟑+ = × = on a : 𝟐; ⊂ 𝟐; 𝟑
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟑 𝟔 𝟔
Donc : 𝒇 𝟐; 𝟑 ⊂ 𝟐; 𝟑
𝒃) En utilisant un raisonnement par récurrence, démontrons que pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑
Pour 𝒏 = 𝟏, 𝑼𝟏 = 𝟑 alors 𝟐 ≤ 𝑼𝟏 ≤ 𝟑 : la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟏.
Supposons la relation vraie pour tout 𝒌 ≥ 𝟏 c’est-à-dire ∀ 𝒌 ∈ ℕ∗ , 𝟐 ≤ 𝑼𝒌 ≤ 𝟑 et montrons que 𝟐 ≤ 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑
On sait que 𝒇 est continue et strictement croissante sur 𝟐; 𝟑 , alors 𝒇(𝟐) ≤ 𝒇 𝒖𝒌 ≤ 𝒇(𝟑)
Alors 𝒇 𝒖𝒌 ∈ 𝒇 𝟐 ; 𝒇(𝟑) = 𝒇 𝟐; 𝟑 ⊂ 𝟐; 𝟑 donc 𝒇 𝒖𝒌 ∈ 𝟐; 𝟑
𝟐 ≤ 𝒇 𝒖𝒌 ≤ 𝟑 or 𝒇 𝒖𝒌 = 𝒖𝒌+𝟏
𝟐 ≤ 𝑼𝒌+𝟏 ≤ 𝟑 La relation est vraie à l’ordre 𝒌 + 𝟏
En conclusion : pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑
𝟑 − 𝒂) Démontrons que la suite 𝑼 est décroissante
𝟏 𝟒 𝟏 𝟒 𝟏 𝟒 𝟏 𝟒−𝑼𝒏 𝟐 𝟐−𝑼𝒏 𝟐+𝑼𝒏
𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏 + − 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏 + − 𝟐𝑼𝒏 = −𝑼𝒏 + = × =
𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝟐𝑼𝒏
𝟐+𝑼𝒏
𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑 ; 𝑼𝒏 > 0 Alors > 0 alors le signe de 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 dépend de celui de 𝟐 − 𝑼𝒏
𝟐𝑼𝒏
On a : 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟑 ⟹ −𝟐 ≥ −𝑼𝒏 ≥ −𝟑 ⟹0≥ 𝟐 − 𝑼𝒏 ≥ −𝟏 ou bien −𝟏 ≤ 𝟐 − 𝑼𝒏 ≤ 𝟎
𝟐 − 𝑼𝒏 < 0 alors 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 < 0 ; La suite 𝑼 est décroissante
𝒃) La suite 𝑼 est décroissante et minorée par 2, alors la suite 𝑼 converge vers 𝟐
𝟒 − 𝒂) Démontrons que pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝟐
𝟏 𝟒 𝟏 𝟒 𝑼𝒏 𝟐−𝟒𝑼𝒏+𝟒
𝑼𝒏 −𝟐 𝑼𝒏+𝟏 −𝟐 𝑼𝒏 + −𝟐 𝑼𝒏 + −𝟒 𝑼𝒏 𝟐 −𝟒𝑼𝒏 +𝟒 𝑼𝒏 −𝟐 𝟐 𝑼𝒏 −𝟐 𝟐
∗
∀ 𝒏 ∈ ℕ 𝑽𝒏 = ; 𝑽𝒏+𝟏 = = 𝟐
𝟏
𝑼𝒏
𝟒 = 𝟐
𝟏
𝑼𝒏
𝟒 = 𝑼𝒏
𝑼𝒏 𝟐+𝟒𝑼𝒏+𝟒
= = =
𝑼𝒏 +𝟐 𝑼𝒏+𝟏 +𝟐 𝑼𝒏 + +𝟐 𝑼𝒏 + +𝟒 𝑼𝒏 𝟐 +𝟒𝑼𝒏 +𝟒 𝑼𝒏 +𝟐 𝟐 𝑼𝒏 +𝟐
𝟐 𝑼𝒏 𝟐 𝑼𝒏 𝑼𝒏
𝑼𝒏 −𝟐 𝟐
Or 𝑽𝒏+𝟏 = = 𝑽𝒏 𝟐 , donc : ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝟐
𝑼𝒏 +𝟐
𝟐𝟏−𝟏 𝟐𝟎
Pour 𝒏 = 𝟏, 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 𝟏 = 𝑽𝟏 : la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟏.
𝟐𝒌−𝟏 𝒌+𝟏 −𝟏
Supposons la relation vraie pour tout 𝒌 ≥ 𝟏 c’est-à-dire ∀ 𝒌 ∈ ℕ∗ ,𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 et montrons que 𝑽𝒌+𝟏 = 𝑽𝟏 𝟐
𝟐
𝟐 𝟐𝒌−𝟏 (𝟐𝒌−𝟏 )×𝟐 𝟐𝒌−𝟏+𝟏 𝟐(𝒌+𝟏)−𝟏
𝑽𝒌+𝟏 = 𝑽𝒌 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏
𝒌+𝟏 −𝟏
𝑽𝒌+𝟏 = 𝑽𝟏 𝟐
La relation est vraie à l’ordre 𝒌 + 𝟏
𝒏−𝟏
En conclusion : pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏, 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 𝟐
𝒄) Calculons 𝑽𝟏 puis exprimons 𝑽𝒏 en fonction de 𝒏
𝑼𝟏 −𝟐 𝟑−𝟐 𝟏 𝟏
𝑽𝟏 = = = 𝑽𝟏 =
𝑼𝟏 +𝟐 𝟑+𝟐 𝟓 𝟓
𝒏−𝟏
𝟐𝒏−𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏
𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 = = 𝟐𝒏−𝟏
; ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ ; 𝑽𝒏 = 𝟐𝒏−𝟏
𝟓 𝟓 𝟓
𝒅) Expressions de 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏
𝑼𝒏 −𝟐 𝟐 𝑽𝒏 +𝟏
𝑽𝒏 = ⟹ 𝑽𝒏 × 𝑼𝒏 + 𝟐𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝟐 ⟹ 𝑼𝒏 𝑽𝒏 − 𝟏 = −𝟐 𝑽𝒏 + 𝟏 alors : 𝑼𝒏 =
𝑼𝒏 +𝟐 𝟏−𝑽𝒏
𝟏
𝟐 +𝟏
𝟓 𝟐𝒏−𝟏
D’où : 𝑼𝒏 = 𝟏
𝟏− 𝒏−𝟏
𝟓 𝟐
1
J
0 1 2 x
I
𝟑
𝟓 − 𝒂) A l’aide d’une intégration par parties, démontrons que : 𝑲 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 −
𝟒
𝟏
𝒖 𝒙 = 𝒍𝒏𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐
𝒙
Posons : ; on a 𝟏 Alors : ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 𝟏
− ∫𝟏 𝒙𝒅𝒙 = 𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙 − 𝒙𝟐 𝟏
𝒗′ 𝒙 = 𝒙 𝒗(𝒙) = 𝒙𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟒
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 𝟐 𝟑
𝑲= 𝟐𝟐 𝒍𝒏𝟐 − × 𝟐𝟐 − 𝟏𝟐 𝒍𝒏𝟏 − × 𝟏𝟐 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝟏 + = 𝟐𝒍𝒏𝟐 − Donc : 𝑲 = ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 = 𝟐𝒍𝒏𝟐 −
𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝒃) Calculons 𝓐 puis donnons l’arrondi d’ordre 2 du résultat.
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝓐 = ∫𝟏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 = 𝟒 × 𝟒 ∫𝟏 𝒆𝒙 + 𝟐𝒙𝒍𝒏𝒙 − 𝟐𝒙 𝒅𝒙=𝟏𝟔 ∫𝟏 𝒆𝒙 − 𝟐𝒙 𝒅𝒙 + 𝟑𝟐 ∫𝟏 𝒙𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙
𝟐 𝟑 𝟗
𝓐 = 𝟏𝟔 𝒆𝒙 − 𝒙𝟐 𝟏
+ 𝟑𝟐𝑲=𝟏𝟔 𝒆𝟐 − 𝟒 − 𝒆 + 𝟏 + 𝟑𝟐 𝟐𝒍𝒏𝟐 − = 𝟏𝟔 𝒆𝟐 − 𝒆 + 𝟒𝒍𝒏𝟐 −
𝟒 𝟐
𝓐 ≈ 𝟒𝟕, 𝟎𝟗𝒄𝒎𝟐
𝒙 0 +∞
𝒈′ 𝒙 +
+∞
𝒈 𝒙
−∞
𝟑 𝟒
𝟒 − Démontrons qu’une équation de la tangente 𝑻 à la courbe 𝓒 au point d’abscisse 1 est : 𝒚 = − 𝒙 +
𝒆 𝒆
𝟑 𝟏
𝑻 :𝒚 = 𝒇′ 𝒙𝟎 𝒙 − 𝒙𝟎 + 𝒇(𝒙𝟎 ) avec 𝒙𝟎 = 𝟏 ; 𝒇′ (𝟏) = − 𝒆𝒕 𝒇 𝟏 =
𝒆 𝒆
𝟑 𝟏 𝟑 𝟒 𝟑 𝟒
𝑻 :𝒚 = − 𝒙−𝟏 + = − 𝒙+ Alors : 𝑻 :𝒚 = − 𝒙 +
𝒆 𝒆 𝒆 𝒆 𝒆 𝒆
𝟓 − Construire la droite 𝑻 et la courbe 𝓒 dans le plan muni du repère 𝑶, 𝑰, 𝒋 . On prendra 𝜶 = 𝟐, 𝟔
(T)
1
J
0 1 2 3 4 5 6 x
I
Partie C
𝟏 − Démontrer que 𝒉 est une primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞
𝒉 est une primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞ si et seulement si : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒉′ 𝒙 = 𝒇(𝒙)
𝟏 𝟏
𝒉′ 𝒙 = 𝒆−𝒙 . 𝒍𝒏𝒙 ′ = −𝒆−𝒙 . 𝒍𝒏𝒙 + × 𝒆−𝒙 = − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙
𝒙 𝒙
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ 𝒉′ 𝒙 = 𝒇(𝒙), alors 𝒉 est une primitive de 𝒇 sur 𝟎; +∞
𝟏
On considère la fonction dérivable sur 𝟎; +∞ et définie par : 𝒇 𝒙 = − 𝒍𝒏𝒙 𝒆−𝒙 .
𝒙
𝟐 − 𝒂) Calculons , en 𝒄𝒎𝟐 l’aire 𝓐 𝝀 de la partie du plan comprise entre 𝓒 , 𝑶𝑰 et les droites d’équation 𝒙 = 𝟑 et 𝒙 = 𝝀.
𝝀 𝝀
𝝀 𝝀 𝒍𝒏𝟑 𝒍𝒏𝝀
𝓐 𝝀 = −𝑶𝑰 × 𝑶𝑱 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = −𝟐 × 𝟏𝟎 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 = −𝟐𝟎 𝒉(𝒙) = −𝟐𝟎 𝒆−𝒙 . 𝒍𝒏𝒙 = 𝟐𝟎 − 𝝀 𝒄𝒎𝟐
𝟑 𝟑 𝒆𝟑 𝒆
𝟑 𝟑
𝒃) Calculons𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀
𝒍𝒏𝟑 𝒍𝒏𝝀 𝒍𝒏𝟑 𝒍𝒏𝝀
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝟐𝟎 − = 𝟐𝟎 × car 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒆𝟑 𝒆𝝀 𝒆𝟑 𝒆𝝀
𝒍𝒏𝟑
𝐥𝐢𝐦 𝓐 𝝀 = 𝟐𝟎 × 𝟑 𝒄𝒎𝟐
𝝀→+∞ 𝒆
CORRECTION EXAMEN 8 : Bac D Session normale 2010
Exercice 1
Partie A
𝟏) Déterminons les racines carrées de 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑
𝟐
Soit 𝒁 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑; 𝒁 = 𝟔 𝟐 + 𝟔 𝟑 = 𝟑𝟔 + 𝟏𝟎𝟖 = 𝟏𝟒𝟒 = 𝟏𝟐
Soit 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 une racine carrée de 𝒁
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟏𝟐
𝒛 = 𝒁 ⟺ 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟔 ; en ajoutant membre à membre les deux premières équations ; on obtient : 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏𝟖 alors
𝟐
𝟐𝒙𝒚 = 𝟔 𝟑
𝒙𝟐 = 𝟗 ⟹ 𝒙 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟑
Pour𝒙 = 𝟑 ; 𝒚 = 𝟑 et Pour 𝒙 = −𝟑; 𝒚 = − 𝟑
Alors les deuxracinescarrées de 𝒁 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑 𝒔𝒐𝒏𝒕: 𝟑 + 𝟑𝒊 𝒆𝒕 − 𝟑 − 𝟑𝒊
𝟐) Résolvons dans ℂ : l’équation 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟎
𝟐
∆= − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 − 𝟒 × 𝟐 × −𝟒 =𝟏 + 𝟔𝒊 𝟑 − 𝟐𝟕 + 𝟑𝟐 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑
∆= 𝒁 = 𝟔 + 𝟔𝒊 𝟑, alors les racines carrées de ∆ sont 𝜹 = 𝟑 + 𝟑𝒊 𝟑 et – 𝝈 = −𝟑 − 𝟑𝒊 𝟑
−𝒃 − 𝝈 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 − 𝟑 − 𝟑𝒊 −𝟐 + 𝟐𝒊 𝟑 𝟏 𝟑
𝒁𝟏 = = = =− +𝒊
𝟐𝒂 𝟐×𝟐 𝟒 𝟐 𝟐
−𝒃+𝝈 𝟏+𝟑𝒊 𝟑+𝟑+ 𝟑𝒊 𝟒+𝟒𝒊 𝟑
𝒁𝟐 = = = = 𝟏 + 𝒊 𝟑+
𝟐𝒂 𝟐×𝟐 𝟒
𝟏 𝟑
𝑺ℂ = − + 𝒊 ;𝟏 + 𝒊 𝟑
𝟐 𝟐
𝟑 − 𝒂) Développons, réduisons et ordonnons 𝟐𝒁 + 𝟏 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒
𝟐𝒁 + 𝟏 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟒𝒁𝟑 − 𝟐 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁𝟐 − 𝟖𝒁 + 𝟐𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒
= 𝟒𝒁𝟑 − 𝟐 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 − 𝟏 𝒁𝟐 − 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟑 + 𝟖 𝒁 − 𝟒
= 𝟒𝒁𝟑 − 𝟔𝒊 𝟑𝒁𝟐 − 𝟑 𝟑 + 𝒊 𝟑 𝒁 − 𝟒 = 𝟎
𝒃) En déduisons les solutions de 𝑬
𝒁′ = 𝟏 − 𝒊 𝟑 𝒁
𝒃) Justifier que 𝑺 𝑴𝟎 = 𝑴𝟏 et 𝑺 𝑴𝟏 = 𝑴𝟐
𝟏 𝟏 𝟑
𝒁′𝟎 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 𝒁𝟎 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 − =− +𝒊 = 𝒁𝟏
𝟐 𝟐 𝟐
On a : 𝒁′𝟎 = 𝒁𝟏 alors 𝑺 𝑴𝟎 = 𝑴𝟏
𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 𝟑 𝟑
𝒁′𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 𝒁𝟏 = 𝟏 − 𝒊 𝟑 − + 𝒊 =− +𝒊 +𝒊 + = 𝟏 + 𝒊 𝟑 = 𝒁𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
On a : 𝒁′𝟏 = 𝒁𝟐 alors 𝑺 𝑴𝟏 = 𝑴𝟐
𝟑 − 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏 𝐨ù 𝒛𝒏+𝟏 𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐢𝐱𝐞 𝐝𝐞 𝑴𝒏+𝟏
𝑴𝒏+𝟏 = 𝑺 𝑴𝒏 Alors 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇 𝒛𝒏
D’où : 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏
𝟑 − 𝒂) Démontrons que 𝑼𝒏 est une suite géométrique dont on déterminera la raison et le premier terme
𝑼𝒏+𝟏 = 𝒛𝒏+𝟏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝟑𝒊 𝒛𝒏 = 𝒛𝒏 = 𝟐 𝒛𝒏 = 𝟐𝑼𝒏
𝟏
𝑼𝒏+𝟏 = 𝟐𝑼𝒏 , la suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique de raison 𝒒 = 𝟐 et de premier terme𝑼𝟎 = 𝒛𝟎 =
𝟐
𝒃) Justifions que la distance 𝑶𝑴𝟏𝟐 = 𝟐𝟎𝟒𝟖
𝟏
La suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique de raison 𝒒 = 𝟐 et de premier terme𝑼𝟎 = alors 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 × 𝒒𝒏
𝟐
𝟏 𝒏 𝒏−𝟏
𝑼𝒏 = × 𝟐 = 𝟐
𝟐
𝑶𝑴𝟏𝟐 = 𝒛𝟏𝟐 − 𝒛𝑶 = 𝒛𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 = 𝟐𝟏𝟏 = 𝟐𝟎𝟒𝟖
Donc : 𝑶𝑴𝟏𝟐 = 𝟐𝟎𝟒𝟖
Exercice 2
Soit 𝑴: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪l'individu a pris le médicament≫
𝑩: 𝒍′ é𝒗è𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 ≪ on constate une baisse du taux de glycémie chez'individu≫
l
Arbre de probabilité
M 𝐵
0,6 0,2
0,1 B
0,4
𝑀
0,9 𝐵
𝟏 − Calculons la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie sachant qu’on a pris le médicament
𝑷𝑴 𝑩 = 𝟎, 𝟖
𝟐 − Démontrer que la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie est 0,52
En appliquant la formule des probabilités totales : 𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑩 ∩ 𝑴 + 𝑷 𝑩 ∩ 𝑴
𝑷 𝑩 = 𝑷 𝑴 × 𝑷𝑴 𝑩 + 𝑷 𝑴 × 𝑷𝑴 𝑩 =𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟖 + 𝟎, 𝟒 × 𝟎, 𝟏 = 𝟎, 𝟓𝟐
𝟑 −La probabilité qu’il ait pris le médicament sachant que l’on constate une baisse de son taux de glycémie
𝑷 𝑩∩𝑴 𝑷 𝑴 × 𝑷𝑴 𝑩 𝟎, 𝟔 × 𝟎, 𝟖
𝑷𝑩 𝑴 = = = = 𝟎, 𝟗𝟐𝟑
𝑷 𝑩 𝑷 𝑩 𝟎, 𝟓𝟐
𝑷𝑩 𝑴 = 𝟎, 𝟗𝟐𝟑
𝟒 −Si on appelle 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre d’individus dont le taux de glycémie a baissé. Comme pour chaque
test, la probabilité d’avoir une baisse du taux de glycémie est 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟐 et que les résultats sont supposés indépendants d’un
individu à l’autre, on voit alors que Y suit une loi binomiale de paramètres (𝒏 = 𝟓 𝒆𝒕 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟐)
Donc pour tout 𝒌 entier naturel, on a : 𝑷 𝑿 = 𝒌 = 𝑪 𝒌𝟓 (𝟎, 𝟓𝟐)𝒌 × (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝟐)𝟓−𝒌
𝒂) La probabilité d’avoir exactement deux personnes dont le taux de glycémie a baissé
𝟐
𝑷 𝑿 = 𝟐 = 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟐 × (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝟐)𝟑 = 𝟎, 𝟐𝟗𝟗
𝟓
𝒃) La probabilité d’avoir au moins un individu dont le taux de glycémie a baissé
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟖)𝟓−𝟎 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟖)𝟓 ≈ 𝟎, 𝟗𝟕𝟓
𝟓
𝟓 −Ici on contrôle 𝒏 individus , 𝑿 suit une loi binomiale de paramètres (𝒏; 𝒑 = 𝟎, 𝟓𝟐)
𝟎
𝑷 𝑿 ≥ 𝟏 = 𝟏 − 𝑷 𝑿 = 𝟎 = 𝟏 − 𝑪 (𝟎, 𝟓𝟐)𝟎 × (𝟎, 𝟒𝟖)𝒏 = 𝟏 − (𝟎, 𝟒𝟖)𝒏
𝒏
𝑷 𝒀 ≥ 𝟏 > 0,98 ⟺ 1 − 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏 > 0,98 alors :𝟏 − 𝟎, 𝟗𝟖 > 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏 ; 𝑶, 𝟎𝟐 > 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏
𝒍𝒏(𝟎,𝟎𝟐)
𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟐) < 𝑙𝑛 𝟎, 𝟒𝟖 𝒏
alors 𝒍𝒏(𝟎, 𝟎𝟐) < 𝑛𝑙𝑛(0,48) ou 𝒏 > ≈ 𝟓, 𝟑𝟑
𝒍𝒏(𝟎,𝟒𝟖)
𝒏≈𝟔
Problème
Partie A
𝟏 − 𝒂) Justifions que : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙
𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 ′ = 𝟏′ + 𝒙′ 𝒍𝒏𝒙 + 𝒙 𝒍𝒏𝒙 ′ = 𝟎 + 𝒍𝒏𝒙 + 𝒙 × = 𝒍𝒏𝒙 + 𝟏
𝒙
Alors : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ ,𝒈′ 𝒙 = 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙
𝒃) Etudions les variations de 𝒈
𝟏
𝒈′ 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝟏 + 𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏𝒙 = −𝟏 ⟺ 𝒙 = 𝒆−𝟏 =
𝒆
𝟏 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; , 𝒈 𝒙 < 0 alors 𝒈 est strictement décroissante sur 𝟎;
′
𝒆 𝒆
𝟏 𝟏
∀𝒙 ∈ ; +∞ , 𝒈′ 𝒙 > 0 alors𝒈 est strictement croissante sur ; +∞
𝒆 𝒆
Tableau de variation de 𝒈
1
𝒙 0 +∞
e
𝒈′ 𝒙 − 0 +
𝑒−1
𝒈 𝒙
𝑒
1
J
(Cf)
0 1 2 e 3 4 x
I
Partie C
𝟏 − 𝒂) Justifions que ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇(𝒙) ≤ 𝟏
∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇 admet en 𝟏 un maximum égal à 𝒇 𝟏 = 𝟏
Donc : ∀ 𝒙 ∈ 𝟎; +∞ , 𝒇(𝒙) ≤ 𝟏
𝟏
𝒃) Démontrons que ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; 𝒆 , 𝟏 − ≤ 𝒇(𝒙)
𝟏+𝒙
𝒙 ∈ 𝟏; 𝒆 ⟺ 𝟏 ≤ 𝒙 ≤ 𝒆 ⟺ 𝒍𝒏𝟏 ≤ 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝒍𝒏𝒆 ⟺ 𝟎 ≤ 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟏
𝟏 𝟏 𝒙 𝒙 𝟏
⟺ 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟏 ⟺ 𝒙𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝒙 ⟺ 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟏 + 𝒙 ⟺ ≤ ⟺ ≤ ⟺𝟏− ≤𝒇 𝒙
𝟏 + 𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏 + 𝒙 𝟏 + 𝒙𝒍𝒏𝒙 𝟏+𝒙
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𝟏
Alors : ∀ 𝒙 ∈ 𝟏; 𝒆 , 𝟏 − ≤ 𝒇(𝒙)
𝟏+𝒙
𝟐
𝟐) Démontrons que : 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏 + 𝟏𝟔𝒍𝒏 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏
𝟏+𝒆
𝟏
On en déduit de 𝟏. 𝒂) et 𝟏. 𝒃) : 𝟏 − ≤ 𝒇(𝒙) ≤ 𝟏
𝟏+𝒙
𝒆 𝟏 𝒆 𝒆 𝒆
∫𝟏 𝟏− 𝒙 𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂 ≤ ∫𝟏 𝟏. 𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂. Avec 𝓐 = ∫𝟏 𝒇 𝒙 𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂 et 𝒖. 𝒂 = 𝟒 × 𝟒 = 𝟏𝟔
𝒅𝒙 × 𝒖. 𝒂 ≤ ∫𝟏 𝒇
𝟏+𝒙
𝒆 𝒆
⟺ 𝟏𝟔 𝒙 − 𝒍𝒏 𝟏 + 𝒙 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒙
𝟏 𝟏
𝟐
⟺ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝒍𝒏 𝟏 + 𝒆 − 𝟏 + 𝒍𝒏𝟐 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏 Or 𝒍𝒏𝟐 − 𝒍𝒏 𝟏 + 𝒆 = 𝒍𝒏
𝟏+𝒆
𝟐
D’où : 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏 + 𝟏𝟔𝒍𝒏 ≤ 𝓐 ≤ 𝟏𝟔 𝒆 − 𝟏
𝟏+𝒆
65
60
G
55
50
45
40
360 410 460 510 560 610 660 710 760 810 860 910 x
Tableau de calcul
𝒙𝒊 350 380 500 450 580 650 700 3610
𝒚𝒊 40 45 50 55 60 65 70 385
𝒙𝒊 𝟐 122500 144400 250000 202500 336400 422500 490000 1968300
𝒚𝒊 𝟐 1600 2025 2500 3025 3600 4225 4900 21875
𝒙𝒊 × 𝒚 𝒊 14000 17100 25000 24750 34800 42250 49000 206900
𝟐 − 𝒂)Calculons le chiffre d’affaires moyen 𝑿
𝒏
𝟏 𝟑𝟔𝟏𝟎
𝑿= 𝒙𝒊 =
𝒏 𝟕
𝒊=𝟏
b) Calculer le coût moyen de production 𝒀
𝒏
𝟏 𝟑𝟖𝟓
𝒀= 𝒚𝒊 = = 𝟓𝟓
𝒏 𝟕
𝒊=𝟏
3 a) Vérifions qu’un arrondi à l’entier de la 𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 de la série statistique est égale à 𝟏𝟏𝟗𝟑
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𝟕 𝑿𝒊 ×𝒀𝒊 𝟐𝟎𝟔𝟗𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟏𝟎 𝟖𝟑𝟓𝟎
𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 = 𝒊=𝟏 𝟕 −𝑿×𝒀= − × 𝟓𝟓 = = 𝟏𝟏𝟗𝟐, 𝟖𝟓𝟕 Alors 𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 ≈ 𝟏𝟏𝟗𝟑
𝟕 𝟕 𝟕
b) Justifions l’existence d’un ajustement linéaire entre x et y
𝒏 𝑿𝒊
𝟐
𝟏𝟗𝟔𝟖𝟑𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟏𝟎 𝟐 𝟕𝟒𝟔𝟎𝟎𝟎
𝑽 𝑿 = 𝒊=𝟏 𝒏 − 𝑿𝟐 = − = = 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒, 𝟒𝟖𝟗𝟖 Alors 𝑽 𝑿 ≈ 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒, 𝟓
𝟕 𝟕 𝟒𝟗
𝒏
𝒀𝒊 𝟐 𝟐𝟏𝟖𝟕𝟓 𝟕𝟎𝟎
𝑽 𝒀 = − 𝒀𝟐 = − 𝟓𝟓 𝟐
= = 𝟏𝟎𝟎
𝒏 𝟕 𝟕
𝒊=𝟏
𝑪𝑶𝑽 𝑿, 𝒀 𝟏𝟏𝟗𝟑
𝒓= = = 𝟎, 𝟗𝟔𝟔𝟖𝟕
𝑽 𝑿 𝑽 𝒀 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒, 𝟓 × 𝟏𝟎𝟎
𝟎, 𝟖𝟕 ≤ 𝒓 ≤ 𝟏 : il existe une forte corrélation entre les deux variables 𝑿 et 𝒀
On peut donc faire un ajustement linéaire entre les variables 𝑿 et 𝒀
4 a) Déterminons une équation de la droite ∆ d’ajustement de y en fonction de x par la méthode des moindre carrés
𝑪𝑶𝑽 𝑿,𝒀 𝟏𝟏𝟗𝟑
𝑫𝒚 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec 𝒂 = = = 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑 et 𝒃 = 𝒚 − 𝒂𝒙
𝒙 𝑽 𝑿 𝟏𝟓𝟐𝟐𝟒,𝟓
𝟑𝟔𝟏𝟎
𝒃 = 𝟓𝟓 − 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑 × = 𝟏𝟒, 𝟓𝟖𝟖
𝟕
Alors 𝑫𝒚 𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑𝒙 + 𝟏𝟒, 𝟓𝟖𝟖
𝒙
𝒃) Tracer la droite ∆
𝟓 −En utilisant la droite ∆ , calculons lecoût de production de l’entreprise Ivoirbois de l’année 2007 si 𝑿 = 𝟖𝟎𝟎𝑴.
𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝟑 × 𝟖𝟎𝟎 + 𝟏𝟒, 𝟓𝟖𝟖 = 𝟕𝟕, 𝟐𝟐𝟖 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔
Exercice 2
𝟏 − Représentation sur l’axe des abscisses les termes 𝑼𝟎 ; 𝑼𝟏 ; 𝑼𝟐 et 𝑼𝟑 de la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ
y
3
1
(D)
-1 0 1 2 3 4 x
u0 u1 u2 u 3u 4
y=x
-1
𝟓
𝟐 − 𝒂) Démontrons par récurrence que la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ est majorée par
𝟐
𝟓
Cela revient à montrer que ∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 <
𝟐
𝟓
On a : 𝒖𝟎 = 𝟎 alors 𝒖𝟎 < ; la relation est vraie pour 𝒏 = 𝟎.
𝟐
𝟓 𝟓
Supposons que ∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 < et montrons que 𝒖𝒌+𝟏 <
𝟐 𝟐
𝟓 𝟑 𝟑 𝟓 𝟑 𝟑 𝟑 𝟓 𝟑
∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝒖𝒌 < ⟹ 𝑼𝒌 < × ⟹ 𝑼𝒌 + 𝟏 < + 𝟏 ⟹ 𝑼𝒌 + 𝟏 ≤ ⟹ ; or 𝑼𝒌+𝟏 = 𝑼𝒌 + 𝟏
𝟐 𝟓 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓
𝟓
Alors ∀ 𝒌 ∈ ℕ: 𝑼𝒌+𝟏 ≤
𝟐
𝟓 𝟓
En conclusion∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 ≤ . Par conséquent la suite 𝒖 est majorée par
𝟐 𝟐
𝒃) Démontrons que la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ converge
𝟓
Toute suite majorée et croissante converge. Or la suite 𝑼𝒏 𝒏∈ℕ est majorée par
𝟐
Démontrons que la suite 𝒖 est croissante.
𝟑 𝟐 𝟐 𝟓 𝟓
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝑼𝒏 + 𝟏 − 𝒖𝒏 = − 𝑼𝒏 + 𝟏 = − 𝒖𝒏 Or d’après la question précédente ∀ 𝒏 ∈ ℕ: 𝑼𝒏 <
𝟓 𝟓 𝟓 𝟐 𝟐
𝟓 𝟓 𝟐 𝟓
Alors −𝒖𝒏 > − ⟹ − 𝒖𝒏 > 0 Donc − 𝒖𝒏 > 0
𝟐 𝟐 𝟓 𝟐
𝟐 𝟓
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = − 𝒖𝒏 > 0 D’où la suite 𝒖 est croissante
𝟓 𝟐
𝟓 𝟓
La suite 𝒖 est une suite croissante et majorée par , elle converge vers
𝟐 𝟐
𝟑 − 𝒂) Démontrons que la suite 𝑽𝒏 𝒏∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
𝟓 𝟓 𝟑 𝟓 𝟑 𝟑 𝟑 𝟓 𝟑
𝒗𝒏 = 𝒖 𝒏 − alors 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏+𝟏 − = 𝑼𝒏 + 𝟏 − = 𝒖𝒏 − = 𝒖𝒏 − = 𝒗𝒏
𝟐 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓 𝟐 𝟓
-2 -1 0 1 2 3 4 x
-1 (Cf)
-2
Partie C
𝟏 − Calculons 𝓐 𝝀 à l’aide d’une intégration par parties
𝝀 𝝀 𝝀
𝓐 𝝀 = ∫𝟎 𝒇 𝒙 − 𝒚 𝒅𝒙 𝒖. 𝒂=𝟐 × 𝟐 ∫𝟎 𝒙𝒆𝟏−𝒙 − 𝒙 + 𝟐 − (−𝒙 + 𝟐) 𝒅𝒙 = 𝟒 ∫𝟎 𝒙𝒆𝟏−𝒙 𝒅𝒙
𝒖 𝒙 =𝒙 𝒖′ 𝒙 = 𝟏 𝝀 𝝀 𝝀
Posons : 𝟏−𝒙 ; on a Alors : 𝓐 𝝀 = 𝟒 −𝒙𝒆𝟏−𝒙 + 𝟒 ∫𝟎 𝒆𝟏−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟒 (−𝒙 − 𝟏)𝒆𝟏−𝒙
𝒗′ 𝒙 = 𝒆 𝒗 𝒙 = −𝒆𝟏−𝒙 𝟎 𝟎
𝓐 𝝀 = 𝟒 −𝝀 − 𝟏 𝒆𝟏−𝝀 + 𝟒𝒆
𝟐 − Déterminons la limite de 𝓐 𝝀 lorsque 𝝀 tend vers +∞
𝝀
𝝀 𝟏
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒆𝝀
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝓐 𝝀 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ 𝟒 −𝝀 − 𝟏 𝒆𝟏−𝝀 + 𝟒𝒆 = 𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ −𝟒𝒆 × 𝝀 + + 𝟒𝒆 = 𝟒𝒆 𝒄𝒎𝟐 car 𝟏
𝒆 𝒆𝝀
𝐥𝐢𝐦𝝀→+∞ =𝟎
𝒆𝝀
𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝓐 𝝀 = 𝟒𝒆 𝒄𝒎
𝝀→+∞