Charpentes Acier Ocr
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Première édition
Premier tirage avril 1991
ISBN O-88811-O71-5
Imprimé au Canada P
par Universal Offset Limited
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Jeanne-d'Arc:
Julie
Andreanne Mélanie
Jean-Sebastien Andréanne
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PRÉEACE
En publiant, après dix ans, un deuxième ouvrage sur le calcul des charpentes d'acier,
André Picard et Denis Beaulieu proposent aux ingénieurs francophones un outil
indispensable, tout en démontrant la profondeur de leur engagement comme éducateurs.
Depuis sa parution en 1981, "Calcul aux états limites des charpentes d'acier" s'est
imposé comme le principal ouvrage de référence dans la plupart des universités
francophones canadiennes et des bureaux d`études québécois. Ce nouveau texte, très
différent, remplace le premier, en apportant une mise à jour nécessaire mais aussi en
amenant le lecteur beaucoup plus loin.
À une époque où un intense effort mondial de recherche ne cesse de produire un
nombre toujours croissant d'améliorations technologiques, les praticiens et les étudiants
ont de plus en plus besoin d'ouvrages complets et à jour. Les auteurs répondent
exactement à ce besoin, faisant la synthèse des tout derniers résultats et montrant
f
comment ils s'intègrent aux normes ou les complètent. Ils illustrent à profusion, par de
nombreux exemples numériques, les différentes méthodes disponibles pour intégrer
concrètement au processus de dimensionnement les améliorations théoriques et les
résultats expérimentaux livrés par la recherche.
C'est dfailleurs une des grandes qualités de cet ouvrage de ne jamais occulter le
lien unissant les normes et les méthodes de dimensionnement aux résultats de recherche
dans lesquels elles prennent racine; s'il y a incertitude quant à la validité d'une formule
dans un cas donné, l'ingénieur peut toujours remonter aux sources et y trouver sa
réponse.
Les auteurs ont très justement choisi de ne faire qu'un seul texte, très complet, qui
puisse servir aussi bien l'étudiant débutant que le praticien et le chercheur. ll est
inévitable que le premier ne pourra envisager de tout absorber du premier coup et devra
laisser de côté, au premier passage, les notions plus avancées. D'un autre côté, l'ingénieur
chevronné pourra souvent passer en accéléré sur les notions fondamentales qu'il maîtrise
bien pour concentrer son attention sur les sujets plus avancés ou les développements
plus récents. Mais au fond, pour l`étudiant, quelle meilleure préparation à la vie
professionnelle que de pouvoir situer correctement, dans leur *contexte global, les notions
et méthodes avec lesquelles il réalise son apprentissage.
Ceci étant, je suis convaincu que tous, praticiens comme étudiants, auront grand
intérêt à lire à fond la remarquable introduction présentée au premier chapitre. Les
auteurs y réussissent un tour d'horizon de l'ensemble des grands principes et des
approches d'ingénieur qui constituent la base du dimensionnement des charpentes
d`acier. Certains concepts sont présentés ici, avec force illustrations, avec une clarté et
une efficience inédites. De façon générale, on demeure impressionné par le souci de
transparence des auteurs et par la richesse du contenu.
Tout auteur doit s'astreindre à des efforts considérables et à des sacrifices person-
nels importants. Pour André Picard et Denis Beaulieu, on ne peut y voir que l'e×pression
de leur foi dans leur mission d'éducateurs et de leur volonté de bien servir leur
profession. Il faut espérer qu'ils tireront satisfaction de voir leur ouvrage devenir un
guide indispensable et un appui précieux pour un nombre important d'étudiants et de
praticiens.
Yves M. Giroux
Université Laval
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AVANT-PROPOS
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MISE AU POINT
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CHAPITRE I - INTRODUCTION
Géneralites 1
Systeme international d unites (SI) Qigg pom, ¿/5 2
Calcul aux etats limites
4
1.3.1 Charges d utilisation et charges ponderees 4
1.3.2 Probabilite de rupture
4
1.3.3 Regles fondamentales
Définition des coefficients utilises dans le calcul aux etats limites
1.4.1 Calcul des batiments
1.4.2 Calcul des ponts
Modeles de calcul des efforts dus aux charges
1.5.1 Modeles des materiaux
1.5.2 Modèles géométriques
Systèmes de résistance aux charges de gravité dans les charpentes d acier
Systemes de résistance aux charges horizontales dans les charpentes d acier
1.7.1 Cadres rigides en acier
1.7.2 Contreventements verticaux en treillis
1.7.3 Refends en beton arme et en acier
1.7.4 Cadres a contreventements excentriques
Distribution des charges horizontales aux elements du systeme stabilisant
Élaboration d un proiet
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CHAPITRE I
INTRGDUCTION
1.1 GÉNÉRALITÉS
Le calcul aux états limites est maintenant couramment utilisé au Canada
pour le dimensionnement des charpentes. I.'Association canadienne de norma-
lisation (ACNOR/ CSA) a adopté des règles de calcul basées sur les états limites
dans toutes les éditions récentes de ses normes traitant du calcul des charpentes,
du moins pour les matériaux de construction usuels. Il en est de même dans
plusieurs pays.
La philosophie du calcul aux états limites peut se résumer ainsi. Toutes les
charpentes, temporaires ou permanentes, doivent satisfaire aux deux exigences
fondamentales suivantes : ne pas s'effondrer (exigence de sécurité) et avoir une
bonne tenue en service pour l'usage prévu (exigence de bon comportement). À
partir de ces deux exigences, on définit deux catégories d'états limites : les états
limites ultimes et les états limites d 'utilisation
Les états limites ultimes sont ceux qui mettent en cause la sécurité :ce sont
les états limites de résistance et de fatigue des pièces et les états limites d'équi-
libre et de stabilité des charpentes. Le rnot rupture est souvent associé aux états
limites ultimes. Toutefois, un état limite ultime ne signifie pas forcément une
rupture avec dislocation des pièces et effondrement. La plastification et les
grandes déformations qui en résultent sont souvent considérées comme une
rupture; l'état limite ultime est alors un état limite de grandes déformations
plastiques conduisant à des désordres structuraux qui rendent la charpente
inutilisable, en tout ou en partie, sans qu'il y ait nécessairement effondrement.
Les états limites d'uti1isation sont ceux qui mettent en cause le compor-
tement de la charpente en service : ce sont les états limites de déformation, de
fissuration et de vibration. Les états limites d'utilisation concernent tous les
phénomènes pouvant compromettre l'exploitation de l'ouvrage, soit parce qu'ils
sont incommodants pour les utilisateurs, soit parce qu'ils causent des dommages
aux éléments non structuraux ou qu'ils nuisent au bon fonctionnement de
Téquipement. Ainsi, un pont qui, en service normal, présenterait des vibrations
ou des flèches excessives, indisposerait les utilisateurs. Il est même possible
que certaines personnes, dont le seuil de perceptibilité au mouvement est aigu,
refuseraient de franchir le pont. Un comportement en service inadéquat peut
donc rendre la structure inutilisable tant que ne sont pas prises des mesures
correctives, auxquelles sont associés des coûts additionnels.
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Le calcul aux états limites consiste à définir les différents états limites à
considérer dans le dimensionnement d'une charpente et à vérifier qu`aucun état
limite ne sera dépassé. La particularité de cette méthode de calcul est le fait que
la sécurité, associée aux états limites ultimes, est évaluée en tenant compte de la
variabilité statistique des sollicitations et de la résistance, et qu'à un indice de
sécurité donné il est possible d'associer une probabilité de rupture. En fait, dans
le calcul aux états limites, le concept de coefficient de sécurité n'est pas utilisé; il a
été remplacé par le concept de probabilité de rupture, tel qu'expliqué plus loin.
l
Un multi-étage' est soumis à diverses
combinaisons de charges
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CHAPITRE! -~ INTRODUCTION
Les unités du SI les plus utilisées dans le calcul des charpentes sont le mètre
(m), unité de longueur, le kilogramme (kg), unité de masse, et le newton (N),
unité de force. Le newton est la force qui communique à un corps ayant une
masse d'un kilogramme, une accélération d'un mètre par seconde carrée (1N =
1 kg-m/s2). Uaccélération due à la gravité terrestre étant de 9,81 m/secz, une
masse d'un kilogramme exerce donc une force de 9,81 newtons. En conséquence,
si les charges sont données en kilogrammes (kg), en kilogrammes par mètre (kg/
rn) ou en kilogrammes par mètre carré (kg/m2), il faut les multiplier par 9,81
pour obtenir les forces que ces charges exercent en newtons (N), en newtons par
mètre (N/ m), ou en newtons par mètre carré (N/m2).
Tableau 1.1
Unités courantes et équivalences
Les préfixes les plus utilisés sont les lettres minuscules k et m pour kilo
(103) et milli (10"3), et la lettre majuscule M pour méga (106). Par exemple, un
millimètre (mm) est égal à 1O“3 mètre alors tqu'un méganewton (MN) est égal à
106 newtons.
Dans le système SI, l'unité de contrainte ou de pression est le pascal (Pa)
qui est égal à un newton par mètre carré (1 Pa = 1 Ni/m2). Comme cette unité est
très petite, dans le calcul des charpentes on utilise le mégapascal (MPa) qui est
égal à un newton par millimètre carré (1 MPa = 1 MN/m2 = 106 N/m2 = 1 N/
mm2)i
Généralement, dans le calcul des charpentes, on exprime les longueurs en
mètres (m), les forces en kilonewtons (kN), les moments fléchissants en
kilonewtons-mètres (kN~m), les charges par unité de longueur en kilonewtons
par mètre (kN/ m), les charges par unité de surface en kilonewtons par mètre
carré (kN/m2 = kPa), les contraintes en mégapascals (MPa) et les déplacements
translationnels dus aux déformations en millimètres (mm). Pour les dimensions
et les propriétés géométriques des sections en acier, on utilise le millimètre
comme unité. Afin de travailler avec des données numériques ne contenant pas
plus de cinq ou six chiffres, il est souvent nécessaire d'utiliser le facteur 10.
Dans ce cas, il a été convenu que ce facteur doit être élevé à une puissance qui
est un multiple de 3.
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être une force ou un moment, ce qui n'est pas précisé dans cet exemple puisqu'on
n'utilise pas d'unités. _
La variabilité de la résistance résulte des hypothèses admises dans les
équations de calcul de la résistance et de la variabilité des paramètres dont
dépend la résistance. Ces paramètres sont les dimensions des pièces et les
propriétés mécaniques des matériaux. La variabilité dela résistance résulte
également des imprécisions lors de la construction.
oS=5
S Ê Ua=8
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De
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' 40 Z = R-s
Note: La surface hachurée donne la probabilité de rupture.
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deuxième cas (figure 1.1b), les écarts types sont plus grands de même que la
probabilité de rupture.
Z = R- S
GZ =\/0'š+O'12g
Ê- /3 GZ = 0 *
/4 = ---
GZ
Pour les deux cas considérés sur la figure 1.1, Z = 40et on obtient :
40 = 4,0
B = -16 . cas; fig.
(premier . 1.1.a)
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CHAPITRE! - INTRODUCTION
Tableau 1.2 * g
Probabilités de rupture pour une distribution normale
[3 Probabilités de rupture
2,00 z,3× 10*2
2,32 1,0×10-*2
2,50 0,sz× 10*2
3,00 1,4 ×10~3
3,09 1,0×10*3
3,50 2,3 × 104
3,71 1,0× 1O`4
4,00 3,2 × 10-5
4,26 1,0× 1O"5
4,50 3,0 × 10-6
4,75 1,0× 10-6
Dans le calcul aux états limites, on tient compte cle la variabilité des
sollicitations à l'aide de coefficients de pondération et de simultanéité des
charges. Les coefficients de pondération des charges tiennent compte de la
variabilité des charges elles-mêmes, tel que montré sur la figure 1.2. Les
coefficients de simultanéité des charges tiennent compte du fait que certaines
combinaisons de charges sont moins probables que d'autres.
ÊA
..-
Cette surface donne la
Dens
de
eprobab probabilité de dépasse-
ment de la surcharge
pondérée
/ / _›
Valeur moyenne \.____ UL L Surcharge
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de
té
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probab Cette surface donne la probabilité
d'avoir une valeur inférieure à la
Dans valeur nominale.
ou- - -~ D
'J
>-
..*fl.t\
\
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Valeur moyenne
Limite élastique
Valeur nominale utilisée dans les calculs
Fig. 1.3 - Variabilité de la limite élastique de l 'acier de charpente.
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CHAPITRE/ _ INTRODUCTION
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CHAPITRE/ - INTRODUCTION
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sf = îîîãîïY.*”íîšiî"i?î9fãïfî.î.Îli,l T
Dans cette équation, les variables D, L, Q et T représentent l'effort dû à
<1”
chacune des charges d'utilisation définies précédemment.
Les valeurs prescrites dans le Code national du bâtiment du Canada pour
les coefficients de charge sont données dans le tableau 1.3. Pour les charges de
construction, la valeur du coefficient de pondération ne doit pas être inférieure
à 1,25.
On note dans le tableau 1.3 que le coefficient de pondération de la charge
sismique est égal à 1,0. Cette charge est considérée comme exceptionnelle et la
valeur prescrite dans le Code national du bâtiment correspond à un état limite
ultime. ll n'est donc pas nécessaire de la majorer.
Tableau 1.3
Coefficients de pondération des charges et coefficients
de tenue pour le calcul des bâtiments
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CHAPITRE! - INTRODUCTION
les valeurs supérieures à 1,0 pour les coefficients de charge. Toutefois, lorsque
la sollicitation due à la charge permanente s'oppose à celle due aux autres
charges, il faut s'intéresSer aux valeurs de la charge permanente inférieures à la
moyenne, d'où une valeur égale ou inférieure à 1,0 pour le coefficient
de pondération de la charge permanente. Ainsi, dans le cas de soulèvement et
de renversement, la charge permanente a un effet stabilisant qui s'oppose à
l'effet déstabilisant produit par les charges latérales dues au vent ou aux séismes.
Dans ce cas, il faut utiliser au = 0,85 pour la charge permanente, selon la réfé-
rence [1.3].
Le coefficient de risque, qui affecte les charges autres que la charge
permanente, tient compte des conséquences d'effondrement en fonction de
l'usage du bâtiment. Ce coefficient est généralement égal à 1,0. Toutefois, lorsque
dans certains cas prévisibles, quoique exceptionnels, on peut admettre un plus
grand risque, le coefficient ypeut être réduit jusqu'à 0,80. C'est le cas des
bâtiments pour lesquels on peut démontrer que Peffondrement n'entraînerait
aucun risque corporel ou autre conséquence grave.
Le coefficient de simultanéité des charges (1//) affecte les charges autres que
la char ã e P ermanente Cl ui, _P ar définition, est tou`ours
l _ P résente. Ce coefficient
prend l'une des valeurs Suivantes selon le cas considéré :
- 1;/ = 1,0 lorsqu'une seule des charges L, Q ou T agit avec la charge D;
- 1// = 0,7 lorsque deux des charges L, Q ou T agissent avec la charge D;
- 1// = 0,6 lorsque les trois charges agissent avec la charge D.
Le coefficient de simultanéité des charges tient compte du fait que les
surcharges sont transitoires et que la probabilité qu'elles atteignent
simultanément les valeurs prescrites est extrêmement faible. Ce coefficient
s'applique donc également lorsqu'il s'agit de vérifier les états limites
d'utilisation. La simultanéité d'action des charges d'utilisation est représentée
par la relation: D+ i;/(L+Q+ T).
Les valeurs des coefficients a et 1//définies précédemment s'appliquent à
tous les bâtiments couverts par le Code national du bâtiment, quel que soit le
matériau utilisé pour la charpente. Par contre, les coefficients de tenue, qui
tiennent compte de la variabilité statistique de la résistance, dépendent du
matériau choisi pour la charpente.
La norme canadienne utilisée pour le calcul des charpentes de bâtiments
en acier est la norme CAN/ CSA-S16.1~M89“. Les coefficients de tenue donnés
dans le tableau 1.3 sont tirés de cette norme et tiennent compte de l'imprécision
des équations de calcul de la résistance, de la variabilité des dimensions des
pièces, de la variabilité des propriétés mécaniques de l'acier, des imprécisions
de construction et du type de rupture. .
Tel qu'indiqué dans le tableau 1.3, le coefficient de tenue (gb) est en général
égal à 0,9. Toutefois, dans certains cas, l'utilisation de qi = 0,9 ne couvrait pas
adéquatement l'imprécision des équations de calcul de la résistance, observée
lors d'essais expérimentaux. Dans ces cas, on a préféré ajuster les équations de
calcul de la résistance plutôt que de réduire la valeur de ¢.
13
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAP/THE! -- INTRODUCTION
Dans les ouvrages routiers, les longueurs des travées et les conditions
d`appui sont aussi bien différentes de celles qu'on retrouve dans les bâtiments.
Les variations de longueur du tablier, dues aux gradients thermiques, au retrait
et au fluage du béton, exigent des conditions d'appui qui restreignent le moins
possible ces variations, sinon les déformations forcées peuvent causer des efforts
très importants.
Compte tenu des conditions d'appui, il est généralement suffisant de
considérer uniquement les charges permanentes et la surcharge routière incluant
l'impact, pour le dimensionnement des tabliers de ponts. Toutes les autres
charges prescrites (charges dues au vent, au freinage des véhicules, aux séismes,
à la poussée des glaces, etc.) sollicitent principalement les culées et les piles.
Par conséquent, le chargement critique pour le dimensionnement des
tabliers de pont est, en général, constitué des charges permanentes et de la
surcharge routière incluant l'impact. Dans ce cas, la règle fondamentale du calcul
aux états limites pour la vérification de la sécurité (états limites ultimes) peut
,a .
SÊCÎIÎÊÎ
Tableau 1.4
Coefficients de pondération des charges et coefficients
de tenue pour le calcul des ponts
au =1,20 ou 0,90
ans = 1,60 '
a¿ = 1,60 ,
¢ = 0, 95 (dans les équations de résistance des pièces en acier, en général)
415,,= 0, 67 (résistance des boulons et résistance à l'écrasement
autour des boulons)
¢¢ == 0, 70 (résistance du béton dans les poutres mixtes)
¢s¢ = 0, 80 (résistance des goujons dans les poutres mixtes)
tp, = 0, 85 (acier d'armature dans les dalles de béton des poutres mixtes)
15
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les coefficients de tenue spécifiés dans la norme S61-5 pour les charpentes
d'acier, sont donnés dans le tableau 1.4. Les remarques faites à la sous›section
précédente au sujet du coefficient de tenue s'appliquent également dans le cas
de la résistance des pièces de pont en acier.
PD
er
er
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c u -tr a c k c u -tr a c k
. CHAPITRE/ - INTRODUCTION
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0) (U Tn Y*-C
17
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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1 Mécanisme
Mp ,Mp
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2 ,._ _ _
>:M(£=i):ï'*%ã-':)(t¿*)-(ï"-`1_å5)(r'=)~Mp*Mp=°
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wup = -E59 (voir aussi la fig. 1.6)
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! - INTRODUCTION
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19
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Ces hypothèses sont exigeantes et, pour les respecter et pouvoir utiliser la
théorie plastique, des conditions particulières doivent être satisfaites (voir
l'article 8.5 de la norme 516.1-M891-4). Ces conditions concernent, entre autres,
la ductilité de l'acier, les supports latéraux contre le déversement et la capacité
de la section de subir de grandes rotations plastiques sans voilement (sections
de classe 1, aussi appelées sections plastiques; voir le chapitre 7). De plus, la
déformabilité plastique des pièces ne doit pas être compromise par une rupture
prématurée des assemblages. Pour s'assurer d'une capacité suffisante, les forces
dans les assemblages correspondant à la plastification des pièces sont majorées
pour le calcul des composantes de Fassemblage, soit les pièces de transfert et les
connecteurs (boulons et soudures).
20 V
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ CHAPITRE I -- INTRODUCTION
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rtnchant <%..,<ir ll lI ir li ir ll
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.__ l
Elio aab l
Réponse élasto-plastique
se au >~
Il est reconnu que dans les deux cas la déformation limite de la charpente
(Au) sera la même, que la réponse soit élastique ou inélastique. Si la déformation
de la charpente correspondant à Vep est calculée avec la théorie élastique (cas
usuel), cette déformation (A2) doit être multipliée par le facteur de ductilité (R)
pour obtenir la déformation limite (Au = RAe ). C'est ce qui est recommandé dans
le Code national du bâtiment du Canadaié. Plus la charpente est ductile, plus le
facteur R est grand. Ce facteur est évidemment égal au rapport Ve/ Vep, selon la
figure 1.7. ›
21
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
inélastique est alors concentré aux extrémités des poutres, de préférence avant
l'assemblage.
ll faut contrôler la déformation limite de la charpente (Au), sinon les effets
de deuxième ordre et les dommages à la structure peuvent devenir importants.
Comme l'indique la figure 1.8, si on impose une limite à Au, la rotation aux
extrémités des poutres est également limitée. Dans la référence [1.3], la limite
imposée à Au est ht/100 (0,01 hr) ou li,/50 (0,02 h,). La rotation plastique attein-
drait donc 0,01 ou 0,02 radians s'il y avait formation d'un mécanisme. Même si,
en général, la limite imposée à Au ne permet pas d'atteindre un mécanisme de
ruine, l'ordre de grandeur des rotations inélastiques obtenu par la théorie
plastique reste valable.
----> .
+ 4.
llf +
A
ht ep="h-ul-
--›› `hUCD
l
ml» win f/-*N ---L
vep
Fig, 1,8 - Rotation plastique nécessaire à la formation d'un mécanisme
de dissipation d 'énergie.
1.5.2 Modèlesgéométriques
Pour le calcul des effets des charges, les normes de calcul reconnaissent
deux méthodes d'analyse basées sur le modèle géométrique : l'analyse du
premier ordre basée sur la géométrie initiale de la structure; l'analyse du
deuxième ordre basée sur la structure déformée par les charges qu'elle supporte
ou par les imperfections géométriques initiales.
22
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ - INTRODUCTION
usfip «xqp
H l l
"_ Î
Le problème est illustré sur la figure 1.9 pour le cas d'un portique simple.
Si les moments fléchissants aux joints B et C de ce portique sont obtenus
d'une analyse du premier ordre (portique non déformé), ils sont égaux à Hh/2.
A cause de la déformation latérale du portique, il y a des effets P-A et les
moments à ces joints sont en réalité égaux à Hh/2 + PA.
Il n'est pas toujours nécessaire de déterminer les effets des charges sur la
base d'une analyse du deuxième ordre. Considérons comme exemple le cadre
rigide contreventé montré sur la figure 1.10a. Selon la référence [1.6], si la
rigidité latérale du contreventement est au moins 5 fois plus grande que celle
du cadre rigide, on peut déterminer les efforts dans le cadre rigide par une
analyse du premier ordre. On a alors un cadre rigide à noeuds fixes. Dans ce
cas, les charges latérales et les effets P-A sont repris par le contreventement seul.
Pour le cadre à noeuds déplaçables montré sur la figure 1.10b, il est essentiel
d'évaluer les effets du deuxième ordre. (Note : le calcul des rigidités latérales
relatives est illustré sur la figure 1.42.)
L`anal se du deuxième ordre eut être très raffinée et inclure les trois t es
de non-linearites : comportement non lineaire des assemblages pour tenir
. y 1 × p o I I 1
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ »- INTRODUCTION
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N
11 = sos × 106 mnt*
LT* II" (wsio× 129)
12 = 761×i06rnm4
(Wsao×123)
tuO-V_ 0. r- h=em_›l E = zoo ooo Mea = 200 RN/mmg
L--«L = 12 m _--›i
a) Géométrie
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I rn I Q. I ni I cx
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ff.. 55"
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"`
bl C/“V85 Veffífale c) Charge horizontale
EXEMPLE 1.1
Dans cet exemple, il s'agit de calculer les efforts et les déformations par
une analyse du premier ordre, et de pondérer et combiner les efforts pour la
vérification des états limites ultimes. La charge permanente sur la poutre (wp)
est égale à 20 kN/m et la surcharge (w¿ ) à 30 l<N/m. La charge de vent (Q) est
égale à 15 kN. Cette charge a été obtenue en considérant une pression due au
'vent ayant une probabilité annuelle de dépassement de 1/30. ll faut utiliser
cette pression pour le calcul de la résistance des pièces de la charpente alors
que, pour le calcul des déformations dues au vent, on utilise une pression moins
élevée, correspondant à une probabilité annuelle de dépassement de 1/ 101-3.
Solution
~ Équations pour le calcul des efforts et des déformations
Pour le portique montré sur la figure 1.11, la charge verticale produit les
efforts et déformations suivants :
Rfl=Rd=*”%L*
L2
M,,=A4,=--ïîè-Î
25
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
` -.gli 1
ou kïilrll L + arf
1 E1
où k1=Êh-1 et k2=-il
wi? (M,,+M›
Mt? :T+"'-.'i`_C`
4 2
Av: +(Mb+M¿)L
_._Î..:._--__
R,-R,-2¿. h
Mb=..Mc=%_Il
1<2=12sss1<N~m
w=w¿=30kN/m
26
h a n g e Vi h a n g e Vi
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ -- INTROJUCTION
2
Mb =Mc =~-35lî<lÊ-=~197kN»m=-197oo014\1-mm
12×1,8235
Av:
5×s0×12×<12oo0›36 ** 2×197oo0×(120oo›2
6 =30mm
384><200×761×10 16×200×761×1()
Le déplacement latéral produit par la charge horizontale est égal à :
A :1s×e×eo006×1s7×1o*5 : 12 mm
1) Charge permanente (D )
w = wp = 20 kN / m
Ra=R,,=39~š3-*°:=12o1<1\1
2o×122
M1” =M° =-----=~1321<N-
12×1,s2s5 m
2
MQ =å0_>š.l_'~š._-132=22814\I-m
2) Surcharge (L)
w = w¿ = 30 kN/ m
Ra = Rd = 180 l<N
27
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M,,=M,=~1971<N-m
MQ =3431<N
3) Charge horizontale (Q)
Q = 15 kN
R,=R,=l5-1-î2íÉi=7,s1<1\1
M,,=-M,=l5-åîí-6-=451<N-m
MQ =O
Considérant que la charge horizontale peut agir dans les deux directions,
on obtient pour les noeuds B et C :
Vf =-Cf =(1,25×120)+(1,5×7,5)=1611<N
28
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! -- INTRODUCTION
On vérifie les états limites ultimes en comparant les efforts pondérés aux
résistances pondérées (équation 1.1).
* On peut calculer directement les efforts pondérés si les charges sont
pondérées avant de faire le calcul des efforts. Dans ce cas, pour cet exemple, on
utiliserait les charges suivantes :
charge permanente + surcharge:
wf =1,25wD +1,5w¿ =(1,25><20)+(1,5×30)= 70 kN/m
Qf=0
charge permanente + charge horizontale :
'wf = 1,25wD == 25 kN/m
Dans cet exemple, il s'agit d'évaluer les effets du deuxième ordre pour le
portique montré sur la figure 1.11. Ces effets seront évalués en utilisant la
méthode des charges horizontales fictives et la méthode du facteur dîzmplification,
deux méthodes basées sur une analyse élastique linéaire. Ces méthodes sont
expliquées avec plus de détails à la sous-section 8.3.3. Il ne s'agit ici que d'une
introduction au calcul des effets du deuxième ordre à l'aide d'un exemple
simple.
Selon les résultats de l'exemple 1.1, le cas de chargement critique pour le
portique est celui où les charges de gravité agissent seules (charge permanente
+ surcharge). Toutefois, nous considérerons également le troisieme cas de
chargement (charge permanente + surcharge + charge horizontale), afin
d'illustrer les calculs des effets P - A pour le cas où il y a une charge latérale et
pour le cas où il n'y en a pas.
Les moments fléchissants obtenus à l'exemple 1.1 sont montrés sur la
figure 1.12. Il est commode de séparer les moments dus aux charges de gravité,
dénotés Mfg, de ceux dus à la charge transversale, dénotés Mf,. Le moment
fléchissant incluant les effets de deuxième ordre est dénoté Mf . Ce moment est
donné par l'équation (1.4) si on utilise la méthode des charges horizontales
fictives, et par l'équation (1.5) si on utilise la méthode du facteur d'amplification.
29
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
w¿=70kN/m
lllrïllll
f'\(4`e1 46%
Mfg
(kN - m)
w = 56,5 kN / m
1s,7s¿N
4372 272 Á7 47%
Mfg + M n
(KN * ml (kN - m)
Solution
a) Brève présentation des méthodes de calcul
La méthode des charges horizontales fictives peut s'expliquer simplement
en considérant le portique de la figure 1.9 identique à celui de notre exemple.
On a mentionné précédemment que les moments fléchissants aux joints B et C,
incluant les effets de deuxième ordre, sont égaux à : Hh/2+Pf Af.
À noter qu'on utilise la notation Af pour bien indiquer qu'il s'agit
d'un déplacement sous l'action des charges pondérées. On rappelle que les
efforts, qui servent à vérifier les états limites ultimes, se calculent avec les
charges pondérées. Le paramètre Af représente le déplacement latéral relatif de
l'étage considéré. Dans notre exemple, il n'y a qu'un seul étage et, comme les
30
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ _ INTRODUCTION
* Hh _ Hh H'h
Mf*=î*Pftf*î*“î
La charge horizontale fictive, H ', est donc égale à (une équation plus
générale est présentée à la sous-section 8.3.3) :
Áf
H*=21›, T <1.e›
On charge maintenant le portique avec une charge horizontale totale égale
à H + H '. La valeur de Af augmente, ce qui permet de calculer une nouvelle
valeur de H '. La méthode est donc itérative mais la convergence est très rapide
à moins que la charpente soit trop flexible.
La méthode du facteur d'amplification consiste à multiplier les moments
fléchissants, dus aux charges latérales et obtenus d'une analyse du premier
ordre, par le facteur suivant :
uz = -_--1--~ (1.7)
ízcfjíziffi
1.. _____* __.
El/f h
Les paramètres qui n'ont pas été définis dans cette équation sont : h,
hauteur de l'étage considéré; 2ÎCf, somme des charges axiales pondérées dans
tous les poteaux de l'étage considéré, résultant de l'action des charges de
gravité; El/f, somme des efforts tranchants pondérés dans tous les poteaux de
l'étage considéré, égale à la somme des charges latérales pondérées au~dessus
de cet étage.
Pour le portique considéré dans cet exemple, on a :
2
¿(f=.H.ÎL :KH (1_g)
6 2 kl
où K est la constante de flexibilité du portique en mm/N. Donc, si la charge H
est en newtons, on a :
2
1<=í§999-)-{2+10267/126Î3J= s20,9×1o*6 mm/N
6 2×10267×10
31
_*" "” "“
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
5e,s×12_
Pf=î_¿--_33910\1
Le déplacement latéral dû à la charge horizontale pondérée est donné par
l'équation (1.8) :
12 93 =1,46
H'=z 339 -'-
X (3000)
H+H'=l5,75+1,46=17,21l<N
1413 =1,e 0 kN
H'= 2×339(6000)
-¢-
H+H'=l5,75+l,60= 17,35 kN
H'=2×339 (14-'î”î)=1,e1kN
6000
H+H'=15,75+1,s1=17,3e 1<N
71,: 820,9 ×1,0'6 × 17 330 =14,2s mm
Le moment fléchissant dû à la charge latérale, incluant les effets de
deuxième ordre et dénoté Mk, est donc égal à :
* (H-tH')h 17,36 6
M,,=---5-=-~2-fi-=s2,11<1\1-m
Considérant que la charge latérale peut agir dans les deux directions, on
obtient de l'équation (1.4) pour les joints B et C et pour ce cas de chargement
(figure 1.12b) :
Mf =372+52,l=424,lkN-m
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ - INTRODUCTION
70×12
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Avec ces valeurs numériques et les équations (1.6) et (1.8), on peut uti~
liser la méthode des charges horizontales fictives pour calculer les effets du
deuxième ordre.
4,2 kN
'C
f\12,s
D
12,5 f\
Mii
(kN-m)
M;,= =ÉlššÉ=14,2m.m
u2 = ___-L-_ = 1,13
1- ÊÉQ
4,2 6000
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAP/TRE/ - INTHÔDUCTION
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
et une charpente de plancher mixte. Ainsi sur la figure 1.14, si les points de
soudure sont remplacés par des goujons, on a une charpente de plancher mixte
dite «conventionnelle» par opposition à une charpente de plancher mixte
alvéolée décrite plus loin. (Note : les mots «composite» et «mixte» sont
synonymes.)
"\ "\
aÎ I I f a
7 Poutres à âme
ï A 1 7 pleine ou ajourée
ï .. // F* Poutres principales
Y ff
a) Vue en plan.
Tole nervuree _ \1 *
\_¢
Point de soudure /I 5
poutre `\ j j / /1
ame pleine \ _/ _ /,
.' /
_ \_ _ /
Poulre principale /*
(généralement parallèle A' /
aux nervures de la tôle) -'››-›*
b) Perspective
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ -- INTRODUCTION
\V r» l
outre principale
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c u -tr a c k c u -tr a c k
lilll
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»{*
mëïlïl
o1s@o2sLe \e le la0›l4@0›l8L
Flaidisseur
iiii /v
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! -- INTRODUCTION
Goujons
V/7 Tôle nervurée
1°C-'* -7°: ï`-Î'Î'è* ïï “.-§*Z:` "W -Ê 'ÎÎ '9 l›
1.~;.:.*¿»====\i ..-* 1
" =1-' AI,-***“\-A
95 1'* :ki
A Poutre
principale
îi
1i
Poutre à âme pleine Les ailes des poutres
ne sont pas taillées
Note: L'armature de la dalle n'est pas montrée sur la figure.
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Tóle nervuree
Gouions
Poutre maîtresse
Fig. 1.19 - Tôles nervurées déposées sur les poutres maîtresses d'un pont.
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CHAPITRE! - INTRODUCTION
f 1. , § le- Poutre
¿ Canalisation _ , É¿ Canalisations l
Piot de solidarlsation
Poutre
l---_-~ Poutre extérieure--~›'<-simplement ~›l~*~_- Poutre interieure '
appuyée
Membrure inférieure d'une poutre Vierendeel
Dans l'autre direction, les poutres, qui supportent la dalle de béton, passent
au travers des ouvertures dans les poutres Vierendeel et s'appuient sur la
membrure inférieure de ces poutres. Le système structural est montré sur la
figure 1.20b; à une poutre avec porte-à-faux succède une poutre simplement
appuyée. On note que les nervures du coffrage métallique sont perpendiculaires
aux poutres comme dans les charpentes de plancher mixte conventionnelles.
En ce qui concerne l'armature de la dalle, une charpente alvéolée requiert des
dispositions constructives particulières qui sont bien illustrées dans la référence
[1.7]. Le calcul des charpentes de plancher mixte conventionnelles ou alvéolées
fait l'objet du chapitre 9.
Iusqu'a« maintenant, on a insisté sur le rôle structural premier des planchers
et tabliers de pont, à savoir supporter les charges de gravité. L/autre rôle
structural de ces éléments horizontaux consiste à agir comme diaphragmes qui
transmettent les charges latérales au système de résistance à ces charges, c'est-
à-dire au système assurant la stabilité latérale de la charpente. Il faut donc
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L
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CHAP/TRE! -- IN IRØDUC
Dans les charpentes d'acier, les trois principaux types d'éléments pouv
assurer la stabilité latérale sont les suivants :
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Noeuds rigides
, """" _-T. __”-'
Élevation A-A
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CHAPITRE! - INTRC UL _» . Oil
d'utilisation, il suffit entre autres de limiter les flèches horizontales pour que
les utilisateurs de l'ouvrage ne soient pas incommodés par les déplacements
latéraux et pour que les composantes non structurales ne soient pas
endommagées par des flèches horizontales excessives.
Î
H
1' ,_l__,?«
l
_.. ._
i
>Îi--+va_ÿ>
J. A l
_L Î ..i. .L J..
› *Contreventement en "X"
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il la r Q) Refends en béton armé
@ Contreventements en treillis
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CHAPITRE/ -- INTRODUCTION
zones de forte activité sismique, on utilise des cadres rigides uniquement pour
la ductilité, les autres éléments du système de résistance aux charges
horizontales étant dimensionnés pour la totalité de ces charges. Par contre,
comparés aux refends et aux contreventements, les cadres rigides ont une
flexibilité latérale relativement grande. De plus, les poteaux des cadres rigides
subissent des efforts de flexion importants en plus de la charge axiale, ce qui
nécessite des sections plus lourdes.
Pour les bâtiments peu élevés, cinq ou dix étages au maximum selon
l'intensité des charges de vent ou sismiques à considérer, le système de
résistance aux charges horizontales peut comprendre uniquement des cadres
rigides en acier. En effet, tant qu'un cadre rigide peut résister aux charges
horizontales et subir des déplacements latéraux acceptables, sans qu'il soit
nécessaire de grossir les sections des poutres et des poteaux obtenues pour les
charges de gravité, le système de cadres rigides est efficace. À cause du
coefficient de simultanéité des charges, il faut que le bâtiment ait une certaine
hauteur avant que les charges horizontales contrôlent le dimensionnement.
Cependant, à cause de la flexibilité des cadres rigides en acier, définie comme
le déplacement latéral produit par une charge horizontale unitaire, les cadres
rigides de plus d'une dizaine d'étages sont généralement inefficaces pour
résister seuls aux charges horizontales. En effet, les déplacements latéraux et
les effets P - A deviennent trop importants.
La flexibilité des cadres rigides est due au fait que les flèches horizontales
résultent principalement des déformations flexionnelles des poutres et des
poteaux. Un contreventement vertical en treillis est plus rigide parce que les
flèches horizontales résultent principalement des déformations axiales des
membrures. Il est plus difficile d'obtenir une grande rigidité flexionnelle qu'une
grande rigidité axiale.
Sur la figure 1.25, on présente une équation permettant de calculer approxi~
mativement le déplacement latéral relatif d'un niveau quelconque d'un cadre
rigide. Ce déplacement comprend deux composantes principales, celle due à la
flexion des poutres (Mg) et celle due à la flexion des poteaux (MC ). Une
composante secondaire, qui n'apparaît pas dans l'équation, est celle due à la
déformation axiale des poteaux. L'équation montre bien que la flexibilité
latérale d'un cadre rigide est directement proportionnelle à la hauteur des
étages (h) et à l'espacement des poteaux (L), et inversement proportionnelle à
la rigidité flexionnelle des poutres (Elg) et des poteaux (BIC).
Les principales composantes de la flexibilité des cadres rigides en acier
ayant été bien identifiées, plusieurs solutions ont été proposées et utilisées
pour réduire cette flexibilité.
Pour les poutres de cadres rigides avec dalle participante, on peut
considérer l'augmentation de la rigidité flexionnelle des poutres due à l'action
composite. Lorsque les charges de gravité agissent en même temps que les
charges latérales (figure 1.26) il peut y avoir renversement d'efforts à certains
noeuds de sorte que les poutres sont soumises à un moment de flexion positif
sur une plus grande longueur. Dans les zones de moments fléchissants positifs,
la dalle de béton augmente considérablement la rigidité flexionnelle des
poutres. Dans les zones de moments négatifs, l'armature de la dalle parallèle à
C 47
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Fig. 1,25 - Déplacement latéral relatif d'un niveau quelconque d'un cadre,
dû aux charges horizontales.
On peut aussi réduire les déplacements latéraux des cadres rigides en acier
en utilisant des poteaux mixtes 1-8, ce qui de plus protège les poteaux d'acier
contre le feu (figure 1.27). Si nécessaire, ces poteaux peuvent être dimensionnés
pour résister efficacement à la flexion composée double, c'est-à-dire charge
axiale et moments fléchissants autour des deux axes principaux. Un peut donc
avoir un système de cadres rigides bidirectionnels en périphérie du bâtiment
avec poutres et poteaux mixtes, ce qui constitue un système à la fois rigide et
ductile pour résister aux charges horizontales.
Si les cadres rigides sont placés en périphérie, une autre façon d'augmenter
la rigidité des cadres en acier, c'est d'utiliser des poutres de rive profondes.
Des poutres de rive en treillis et même des murets préfabriqués en béton armé
ont été utilisés pour former, avec des poteaux en acier, des cadres rigides
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"H“m“““____,
_-..minl|l|ll'Éii "H““um“___ ....uulllll||iiiiiiiii
I “_ .aliiiii , .lliiiii
"'l l l l l l l l l lili li ~*-ll l l l l l l l l l l l l "
Fig. 1.26 - Combinaison des charges de gravité et des charges latérales.
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`v _'q-..'s~î¿'~¢`.-
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._2,
r_›._\ "o, o"`.*°,-'.
':_-".
Cμ«.O~'¢
ll faut souligner que, pour les bâtiments très élevés, un noyau central seul
est insuffisant pour résister aux charges horizontales. En effet, les dimensions
en plan du noyau sont généralement trop petites, ce qui en fait un porte-à-faux
| trop élancé. ll faut donc que l'enveloppe extérieure du bâtiment fasse partie du
I système de résistance aux charges horizontales.
!
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CHAPITRE! - INTRODUCTIOI
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c u -tr a c k c u -tr a c k
sworlfiä «
'“'”
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§§§§f*.=sr.1t==*š-ie; *Ut V ..
Un n'a* ee-*S I
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P3
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axe; _;
› ~*'.*:-`,'*“›*,:
:
f
›' /'¢
_ *vr ›
._ ~×.,_.hmväv <7 Ê l __ Ø Ø' »*~'
i.. l
Le système de treillis alternés (figure 1.29), utilisé pour les bâtiments, est
une variante des contreventements en treillis*-8. Ce système est constitué de
poutres à treillis de la hauteur d'un étage (2,5 à 3 m) traversant complètement
l'édifice suivant la plus courte dimension (15 à 35 m; portées usuelles, 20 à
25 m). Ces poutres sont disposées en quinconce de telle façon que chaque
plancher repose alternativement sur la membrure supérieure d'un treillis et
sur la membrure inférieure du treillis adjacent (figure 1.29a). Dans le sens
longitudinal, l'espacement des poteaux supportant les treillis peut varier de 4
à 10 mètres environ, ce qui donne à chaque étage un espace libre pouvant varier
entre 8 et 20 mètres. Ce système de treillis alternés peut être utilisé efficacement
lorsque les partitions sont permanentes comme dans les hôtels et les édifices à
appartements.
En plus de supporter les charges verticales des planchers, les poutres à
treillis servent à transmettre aux fondations les charges horizontales
transversales. Ces charges passent du plancher à la membrure supérieure de la
poutre à treillis, ensuite dans l'âme du treillis jusqu'au plancher suivant et ainsi
de suite jusqu'aux fondations. Dans le sens longitudinal, on peut stabiliser le
bâtiment par des cadres rigides, des contreventements en treillis ou des refends.
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CHAPITRE! - INTRØDUCTION
,F->A
i
2,5 a
3,0 m
v
\
l
L> A
Treillis alternés i-- 8 ä 20 m -*i
al Ézévaiion zimgnudinale.
/- Panneau de type Vierendeel
I .
l
15 à 35 m --~*~*---*-*i
b) Coupe transversale A - A.
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
hiL <
--7 V ( 1.9 )
Selon la référence {1.10], la limite donnée par l'équation (1.9) est trop élevée
pour les contreventements avec diagonales simples et pour les contreven-
tements en X dimensionnés pour la traction seulement. Une valeur limite égale
à 4 serait plus appropriée dans ces deux cas.
Le calcul des déplacements latéraux, pour évaluer les effets P - A , est aussi
relativement simple. Le déplacement latéral total, à un étage quelconque, d'un
contreventement en X ou en K dimensionné pour la compression et la traction, est
donné par l'équation suivante :
3
A*=-----
Qi 4 3 2 2 ' "J Ldi
il 24EIht(xi--4h 1951+
* 6I'ltxt*) + 2 ( Qi ~, šQ])L2AdjE
**-i_- ( 1.10 l
Les principaux paramètres de cette équation sont définis sur la figure 1.30.
Le paramètre Ad; représente l'aire de la section d'une diagonale quelconque.
On obtient le déplacement latéral relatif d'un étage quelconque en soustrayant
du déplacement latéral total de cet étage le déplacement latéral total de l'étage
précédent (Ag = Ah- ~ Ali _ 1). _
›
Le premier terme de l'equation (1.10) représente la déformation due à la
flexion du treillis, c'est-à-dire celle qui résulte de la déformation axiale des
poteaux. Tenant compte approximativement de la variation de l'aire de la
section des poteaux, le moment d'inertie "équivalent" est donné par :
2 ffhf
1=------F1
ht (1 _ 11)
Le paramètre II* cle cette équation est défini sur la figure 1.30. Il est calculé
avec l'aire de la section des poteaux à un étage quelconque.
1
Le deuxième terme de l'equation (1.10) représente la déformation due à
l'effort tranchant, c'est-à-dire celle qui résulte de la déformation axiale des
diagonales.
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! - INTRODUCTION
, Q..
.
*fer-_~;-l, il Qt=_§;1Qj
,
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' li 0 în
i' '_1=1'
,Q _ l
iQ*
li, Vs/
l-l
Q, . l/
/v
Q
2 2 Coupe dans
A¿\ les poteaux
I*-*I i |._;
1 Q1
i
Ij=2A¿(_Ê_)2
lx
l«-i-l__----›
Fig. 1.30 - Calcul du déplacement latéral total d'un niveau quelconque d'un
contreventement en treillis.
EXEMPLE 1.3
55
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Q) 40kN› Á_
3600
© 65kN> P
A1=A2=12300mm
3600 A3=A4=742OfTlm2
Ad1= Ad2= mm
4
000
.L
lmml
«_--l.=s000_--›l
Fig. 1.31 - Données de I 'exemple 1.3.
Solution
Q, =s5+s0+ss+40=2201<N
h, = 4000+ 3<3e00› = 14 s00 mm
11 = 12: 2 (12 300) <4000›2 = 393 600 ×106 mar*
13 = 14 = 20420) (40009 = 237 440 ×106
L'équation (1.11) donne :
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! -- INTRODUCTION
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Puits d'ascenseurs
Escaliers
* * * * * ~ * -* *
*.1 Èï
lil 1
K Poteau
Plaques d'acier
I I
b) Refends en acier
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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bu
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! -- INTRODUCTION
5 S
'Î\ Linteau
5
-Î'
` S
s ___ s
s ___ s
s ___ s
A Charpente d'acier
Fig. 1.33 - Refend en béton armé constitue' de deux murs couplés par des linteaux.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
rigidité et ductilité. Toutes ces questions ont fait l'objet de très nombreuses
publications qui ne relèvent pas du contenu de ce texte. 0n peut cependant
énumérer quelques idées maîtresses.
Lorsqu'on fait le calcul de la résistance ultime d'un refend en béton armé,
il est préférable de supposer une rupture en flexion plutôt qu'une rupture en
cisaillement. En effet, le refend a une plus grande rigidité et une meilleure
ductilité si l'armature de cisaillement n'a pas atteint sa limite élastique quand
la résistance ultime en flexion est atteinte.
La ductilité d'un refend en béton armé dépend entre autres de la géométrie
de la section, de l'arrangement de l'armature et de l'état de confinement du
béton. Un peut augmenter la ductilité d'un refend en concentrant l'armature
verticale aux deux bouts du refend et en confinant le béton à l'intérieur de cette
armature à l'aide d'étriers ou d'épingles reliant les deux rangs d'armature
verticale. La norme CAN3-A233-M841-1* contient toutes les exigences à satis-
faire pour avoir des refends en béton armé ductiles.
Pour obtenir une bonne ductilité dans les murs couplés, les poutres de
couplage ou linteaux doivent être l'élément le plus faible, c'est-à-dire que
l'armature de la plupart des linteaux doit atteindre la limite élastique avant
celle des murs. De plus, il faut éviter les ruptures par glissement ou par tension
diagonale dans les linteaux*-12.
Si la rigidité en flexion et en cisaillement des linteaux est très faible, les
murs sont simplement entretoisés, donc soumis aux mêmes déformations
horizontales de sorte que chaque mur constitue un refend indépendant et les
efforts horizontaux sont distribués entre les refends proportionnellement à
leurs inerties.
Un refend en acier est beaucoup plus facile et plus rapide à construire
qu'un refend en béton armé. En effet, comme les poutres et les poteaux sont
déjà en place, il suffit de combler le vide entre ces pièces à l'aide de plaques
d'acier. Tel que montré sur la figure 1.34, ces plaques sont soudées sur des
plaques de transfert qui sont elles-mêmes soudées en usine sur les poutres et
les poteaux. On utilise des boulons de montage pour tenir les plaques de refend
en place pendant les opérations de soudage sur le chantier.
Si on compare un refend en acier à une poutre assemblée à âme mince
(chapitre 10), les poutres du refend sont équivalentes aux raidisseurs verticaux
d'une poutre assemblée, les poteaux sont équivalents aux ailes supérieure et
inférieure et les plaques d'acier jouent le rôle de l'âme. La seule différence tient
au fait que les plaques d'âme d'un refend sont discontinues (une à chaque
étage), alors que l'âme d'une poutre assemblée n'est constituée que d'une seule
plaque continue sur toute la longueur de la poutre (sauf si la poutre est très
longue; dans ce cas, un joint de montage assure la continuité de l'âme).
Contrairement aux refends en béton armé qui doivent être conçus pour
résister aux charges de gravité et aux charges latérales, les plaques d'âme d'un
refend en acier peuvent être dimensionnées pour résister aux charges latérales
seulement. Ces plaques peuvent être raidies ou non raidies, comme le montre
la figure 1.34.
60
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
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y
y
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lic
C
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w w
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o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! - lNTHOLUt, TIUN
Si le bâtiment est situé dans une zone où les charges sismiques ne sont pas
importantes, les refends en acier sont constitués de plaques minces non raidies.
Dans ce cas la résistance pré-flambement de l'âme est faible. Comme les plaques
d'âme d'un refend en acier travaillent surtout en cisaillement, il s'agit d'un
flambement incliné de l'âme, dû àla contrainte principale de compression. La
résistance postflambement provient du champ de tension qui se développe
approximativement dans la direction de la contrainte principale de traction.
Plaques de transfert j
1/4 Î .t
~~~~~~~~~ -~ I
_. _. ¿ _,-
-Boulons de montage É
l 1 ï `\ Plaque
È~ non raidie
.7 J __L___ W
Ê
a) Refends constitués dé plaques non raidies.
Ê Raidisseur horizontal
b) Plaque raidie.
Fig. 1.34 - Refends en acier.
PD
er
er
!
!
W
W
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y
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to
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lic
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w w
w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
,`§___¢ L;
L___.
L ._ i
Fig. 1.35 - Modèle d'analyse propose' dans la référence [1.13].
Avec ces hypothèses, l'inclinaison des bielles est donnée par l'équation
suivante où w représente l'épaisseur de la plaque d'âme,*IC et AC , le moment
d'inertie et l'aire de la section des poteaux, et Ag l'aire de la section des poutres:
1+ïL_
62
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
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!
W
W
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w
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE/ - /NTRODUCTION
n'est pas très élevé et l'imprécision sur la valeur de Gest sans conséquence puis-
.qu'à ce niveau on utilise généralement une plaque d'épaisseur minimale. On
spécifie une épaisseur minimale pour faciliter les opérations de manutention
de la plaque.
PD
er
er
!
!
W
W
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y
bu
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k
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lic
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C
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
\Î /È
Ê å 4 €-
¿__g
. ïm
4 4 4 å 4
i* L i*š L 'i r***-f~*L*-*i 1**-*L-~*
a) Diagonales simples b) En K ¢) En V
i-. . i.
mi
9 7 Si: dc “i V
e+0,5d¢-_->i _
Fig. 1.36 - Principales conjïguratíons de contreventements excentriques.
64 _
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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W
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C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! -~ INTRODUCTION
65
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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lic
C
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
«tsi *tie
l--_~L------›› 1--L./2-~l*-~u2-›.
__ _L_ .
l%*@@<a>l
__ L
Les trois questions les plus importantes concernant le calcul des contre-
ventements excentriques sont les suivantes. Quelle est la longueur maximale
du chaînon? Quelle est la valeur de l*effort tranchant dans un chaînon
quelconque dû à l'action des charges sismiques? Quel est l'espacement des
raidisseurs qui va éliminer toute possibilité de rupture prématurée due au
voilement pendant que l'âme se déforme plastiquement? Dans le texte qui suit,
on répond brièvement à ces trois questions.
L'effort tranchant plastique (Vp) et le moment de flexion plastique (Mp)
sont obtenus des équations suivantes :
vp = 0/sswiiify (1.13)
Mp = zx Py (1.14)
Dans ces équations, Py représente la limite élastique de l'acier et Z, le
module de section plastique par rapport à l'axe fort de la section (voir le cha-
pitre 2). Les autres paramètres sont définis sur la figure 1.38.
Après la plastification en cisaillement, l'âme passe rapidement en régime
d'écrouissage. Selon les données expérimentales compilées dans la référence
[1.15], à cause de l'écrouissage de l'âme, l'effort tranchant dans le chaînon peut
66
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
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C
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w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! - INTRODUCTION
<2'4M'” 16 M” (115)
6' 1,sv,, ' ' V, '
1,sv Y
×s Q-J
* 1,5)/p
L Q -| Y
1,5 vp e=2,4 Mp
Fig. 1.38 - Équilibre des efforts sollicitant le chaînon à l'état limite ultime.
Vai hi = Vši
e+d
vc, = vg, (1.17)
Zl/bi hi = Vg,'[L-(€+d,¿)l
` 67
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
W
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C
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
11,- EQI-
1/gie _.. " (1.19)
On peut démontrer que cette équation est également valide pour les
contreventements avec diagonales simples et les contreventements en K1-15.
<
ll i+1
› «ii lio
Vgi
( e + d c) vd vm vb' Vci
2
L 'I
aS74w-6000tpw-0,211 (1.20)
Cette équation est présentée sous une forme différente dans la référence
{1.4]. En respectant la limite imposée par l'équation (1.20), on obtient une très
68
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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C
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o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! - INTRODUCTION
v ii-
v,- :K+-nmf-L (1.21)
111 2
Ê dk
k=-'l
69
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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lic
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
VELÎI'
V-/_
-~----
m+n
(1.22)
Zn?
k=l
_ Q › d ›1
V (transversal)
I I I I I ,
a
I I I I I
_ © ~<--§- V (longitudinal)
î 1 1: I ï
p b
I I x@: I'
< L >1
..
v1=va/L =\/C/L
v3=o
Fig. 1.40 - Système de résistance aux charges horizontales comprenant
trois éléments.
Dans l'équation (1.22), on a un signe "~" parce qu'il faut définir les sens
d'action des efforts produits par la torsion. Si on choisit un système d'axes ayant
son origine au centre de rigidité de telle sorte que l'effort tranchant V agit dans
une direction positive, la répartition de V donne alors un signe "+" dans
l'équation (1.21) et un signe "-" dans l'équation (1.22).
Un exemple de calcul de la répartition cle l'effort tranchant horizontal est
donné sur la figure 1.41 pour un système comprenant quatre éléments ayant
tous la même rigidité. Ces quatre éléments peuvent être répartis à travers la
structure ou former un noyau.
70
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
W
W
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C
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w w
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w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE I -- INTRODUCTION
Centre de gravité
4
x _a2+b2
_ +4* b kg *"""“`2
R
;<:if:×\cb
.«-\
__\/ea
N<
__/_ï_\_/_
a22
+b
Vea
V .
L..
*Ø-m›+
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2 " as»
Veb
rr
lT1°2 V V3:==-V4:-E---ã
n :Z * a +b
v -*'
- -b b
“*=ïa' ~d2=Ê' *“=*=ï*“**=ï
Fig. 1.41 - Système de résistance aux charges horizontales
comprenant quatre éléments de même rigidité.
71
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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!
!
W
W
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C
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C T1 T2
Rte- 53
et 53 83
C
. . _ . . . . C T1 53
Rigtdltes relatives au niveau 3 si R3 = 1,0 1 R3 = *Î
53
C
R? = ÊL
öT2
3
Fig. 1.42 - Évaluation des rigidités relatives.
PD
er
er
!
!
W
W
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y
bu
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k
k
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lic
C
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w
o
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE I _ INTRODUCTION
›
m : nombre d' elements parallèles à V (i _ 1 à m)
P =--Y-5-* (1.25)
74 k ašl
Îfflî*
Si on substitue la valeur de p dans l'équation (1.23), on obtient :
R rl
vk =ve ~,,;;;-'<-'“- (1.26)
2<Rk @EI
k=1
v,- = v R1' +
~,-n-;;1-'--'-- (1.27)
_>› 202,, di)
.Îlvlë 7€' =1
VE RJ'
Vj ="";;;l*"-°°'*°' (1.28)
Xi Rk dšl
k=1
73
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
@ Centre de rigidité
1
1Î,5 I I
<
Q) *--*~ ® -- °1""Ît-***+ ©
) 4 e=3
1__%__ @D
. 28,33 I ›L 21,67
20 >1< 30
lml
H
Élément nlgicmés ti nde Raz *Ellen Torsirm mai
relatives ifâflChaflî
2,0 -28,33 -170 1605 0,333 V -0,044 V 0,289 V
1,0 -8,33 -25 69 0,167 V *0,006 V 0,161 V
3,0 21,67 195 1409 0,500 V 0,050 V 0,550 V
2,5 12,50 94 391 0 -0,024 V -0,024 V
(.J1-l>COI\)-* 2,5 -12,50 -94 391 O 0,024 V 0,024 V
A 1 X = 38651 q
Éléments 1, 2 et 3: équation (1.27)
Eléments 4 et 5: équation (1.28)
Fig. 1.43 - Exemple de calcul de la répartition de Pefiort trancltarzt
horizontal à un niveau quelconque.
EXEMPLE 1.4
74
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE! - INTRODUCTION
Solution
È-: :28,33n1
(2,0+1,0+3,0)
Dans l'autre direction, le centre de rigidité se situe au centre de la distance
séparant les éléments 4 et 5 puisque ces deux éléments ont les mêmes rigidités
relatives.
Connaissant la ligne d'action de l'effort tranchant V et la position du
centre de rigidité, on peut déterminer l'excentricité de l'effort tranchant hori-
zontal.
Les calculs de la répartition de l'effort tranchant sont résumés dans un
tableau présenté sur la figure 1.43. Lorsque cet effort agit dans la direction
indiquée, c'est l'élément 3 qui est le plus sollicité.
75
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Choix de
Fonctions (arrangement
du général de l'espace
bâtiment fonctionnel
Codes
de construction
et règlements
locaux
Choix des .
matériaux
de construction
Plans
d'urbanisme
C/)i'T`lfl'l~Z CU et
zonage
D Éouipè
U Ptuni-oisciPuNA|aE
Santé
et
sécurité
publiques
Préparation
des plans
Topographie préliminaires
rnšm-r"mOIJ*u
du site et
études
géotechniques
Disponibilité
des Estimation
matériaux des coûts
PD
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CHAPITRE I -- INTRODUCTION
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ CHAPITRE! -- INTRODUCTION
De la conception ù la réalisation
79
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
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lic
C
C
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w
o
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.d o .c .d o .c
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construction est très utile lors de la préparation des plans. En effet, ce qui peut
être clairement illustré par un dessin n'est pas nécessairement facilement
réalisable sur un chantier. Quant au devis, il contient une description détaillée
des travaux à exécuter et des exigences minimales à satisfaire. Il peut aussi
contenir des recommandations sur le procédé de construction à utiliser.
Suite à l'appel d'offres pour la réalisation de la charpente, le groupe
d'études examine les diverses soumissions et le contrat est généralement
attribué au plus bas soumissionnaire si ce dernier présente des garanties de
solvabilité acceptables.
L'entreprise qui accepte de construire la charpente métallique doit préparer
des plans d'atelier qui seront soumis à l'ingénieur concepteur pour approbation.
Ces plans donnent les dimensions et les autres détails de la préparation de
toutes les pièces et assemblages de la charpente. Il faut rappeler que les
charpentes d'acier sont des charpentes préfabriquées et que, par conséquent,
une grande partie du travail se fait en atelier, d'où un meilleur contrôle de la
qualité. L'entreprise doit également préparer les plans de montage de la
charpente, en considérant avec soin les problèmes de stabilité pendant le
montage.
La dernière étape du travail du groupe d'études en charpente concerne la
surveillance des travaux pour s'assurer que la charpente est érigée selon les
plans et devis. Lorsque l'ouvrage est complété et que toutes les inspections ont
été faites, l'utilisation de l'ouvrage est autorisée et le propriétaire peut en
prendre possession.
Le contenu de ce volume ne concerne qu'une petite partie du travail de
l'ingénieur en structure, soit le dimensionnement des pièces d'une charpente
d'acier»de manière à satisfaire les états limites ultimes et les états limites
d'utilisation.
RÉFÉRENCES
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CHAPITRE/ - INTRODUCHON
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CHAPITRE 11
IJACIER ET sEs PROPRIETES
2.1 GENERALITES
L'acier est l'élément de base d'un si grand nombre de produits de la
civilisation actuelle, qu'il serait presque impossible de les énumérer tous. Son
utilisation est très répandue parce que, pour une application bien déterminée,
il est généralement possible de fabriquer un acier rencontrant toutes les
exigences relatives à cette application. Ainsi, on est parvenu, par des additions
de molybdène, de chrome, de vanadium, de nickel, de tungstène ou de titane,
à développer des aciers résistant au fluage à des températures élevées,
dépassant 600 "C (éléments de moteurs, de réacteurs, cle turbines; tubes de
synthèse chimique à haute température et haute pression, etc.). Au-delà de
250 “C environ, les aciers usuels, soumis à une contrainte constante, subissent
une déformation plastique qui augmente avec le temps, plus ou moins
rapidement selon la température. Cette déformation plastique permanente
constitue le phénomène du fluage 2-1. Pour les aciers spéciaux mis au point, la
déformation reste acceptable ã des températures très élevées pendant toute la
durée de 1'emploi à ces températures.
Ijutilisation de l'acier comme matériau de construction est très diversifiée,
car il se présente sous des formes très variées : profilés, tôles fortes, tôles minces
nervurées (galvanisées, peintes ou plastifiées), câbles, barres de toutes sortes,
incluant les barres d'armature à béton, etc. De tous les matériaux de
construction usuels, l'acier est celui qui présente la plus grande résistance pour
une section donnée, quel que soit le type d'effort appliqué.
La métallurgie du fer, de la fonte et de l'acier, appelée sidérurgie, est de
loin la branche la plus importante de la métallurgie. C'est une science relati-
vement jeune même si la connaissance du fer est très ancienne (âge du fer :
premier millénaire avant I.-C.). Depuis que l'acier est produit industriellement,
soit depuis plus d'une centaine d'années, les principes théoriques de base
appliqués dans les procédés sidérurgiques n'ont pas changé. Toutefois,
aujourd'hui, les moyens de production sont plus puissants et les procédés de
plus en plus perfectionnés. Dans le texte qui suit, on se limitera à une
description sommaire du procédé général de fabrication de l'acier, sans décrire
les particularités des divers procédés modernes de fabrication.
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chimiques suivants : aluminium (Al), azote (N), bore (B), chrome (Cr),
cobalt (Co), colombium (Cb), cuivre (Cu), molybdène (Mo), nickel (Ni),
niobium (Nb), phosphore (P), sélénium (Se), silicium (Si), soufre (S), titane (Ti),
tungstène (W), vanadium (V).
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éléments ont une grande influence sur les propriétés de l'acier. Par exemple, si
on augmente la quantité de carbone dans l'acier, la résistance et la dureté de
l'acier augmentent mais sa ductilité et sa résilience diminuent. Le manganèse a
un effet similaire au *carbone sauf qu'une augmentation du pourcentage de
manganèse augmente la résilience. Dans la fabrication de l'acier, le rapport
carbone/ manganèse est très soigneusement contrôlé afin d'obtenir la résistance,
la ductilité, la résilience et la dureté désirées.
Les diverses nuances des aciers de charpente canadiens sont définies à la
section 2.6. La composition chimique de ces aciers est donnée dans la référence
[22]. On y note que la teneur maximale en carbone est comprise entre 0,16 % et
0,28 % de la composition chimique totale. Chaque nuance a une teneur
maximale prescrite, la valeur la plus courante étant 0,20 %. La teneur en
manganèse des aciers de charpente se situe entre 0,30 % et 1,65%. Il s'agit, dans
ce cas, d'un pourcentage minimal et maximal. En ce qui concerne la teneur
résiduelle en impuretés, surtout le phosphore et le soufre, elle est de 0,05 % au
maximum. Pour certaines nuances, cette valeur est réduite de moitié.
Du point de vue de la composition chimique, l'usage s'était établi de classer
les aciers suivant la teneur en carbone à laquelle on peut associer une dureté
relative. Les aciers dont la teneur en carbone est inférieure à 0,10 % sont
considérés comme extra doux; ceux dont la teneur en carbone est supérieure à
0,40 % sont considérés comme durs. Entre ces deux limites, on a les aciers doux
(0,10 % à 0,20 %), mi-doux (0,20 % à 0,30 %) et mi-durs (0,30 % à 0,40 %). Cette
classification ne convient pas aux aciers de construction et elle n'est guère plus
utilisée.
Les aciers de charpente modernes, mis sur le marché au cours des trente
dernières années, sont généralement classés de la façon suivante: aciers non
alliés, aciers faiblement alliés et aciers traités thermiquement. Comme le montre
le tableau 2.1, avec cette classification on peut définir cinq catégories d'aciers
de charpente.
Les aciers non alliés sont des aciers au carbone et au manganèse. Ils
comprennent les aciers dits ordinaires et les aciers à haute-résistance. Ces
derniers sont obtenus en augmentant la teneur en carbone. Les aciers faiblement
alliés sont obtenus par l'incorporation d'un ou de plusieurs éléments chimiques.
Les aciers à haute résistance sont obtenus, non pas en augmentant la teneur en
carbone, comme c'est le cas pour les aciers non alliés, mais en ajoutant des
éléments tels que le colombium et le vanadium. Les aciers américains ASTM
A441 et A572 sont des aciers faiblement alliés à haute résistance2-3. Les aciers
faiblement alliés résistant à la corrosion atmosphérique sont obtenus en ajoutant
du chrome, du cuivre et du nickel.
Les aciers de construction traités thermiquement sont des aciers trempés
et revenus. Ces traitements leur donnent une limite élastique très élevée. Les
aciers canadiens 700Q et 700QT et l'acier américain ASTM A514 sont des
exemples d'aciers traités thermiquementflfl-3.
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Tableau 2.1 ~
Classification générale des aciers de charpente
Même si la com
j P osition chimi
fl ue détermine
, _ les P ro P riétés mécani Clues
éventuelles de l'acier, les ro rietes mecani ues obtenues de endent du
. et de Plammage
procédé de fabrication P . du taux de refroidissement
de l'acier, _ . et
des traitements thermiques subséquents auxquels peut être soumis l'acier.
Comme il n'est toujours pas possible de passer directement du minerai à
l'acier, la sidérurgie moderne comporte, comme à ses débuts, deux étapes
fondamentales, soit la production de la fonte à partir du minerai et la production
de l'acier à partir de la fonte. La première étape est une opération réductrice du
minerai (épuration primaire), alors que la seconde est une opération oxydante
d'affinage. Deux appareils principaux permettent de parcourir ces deux étapes:
le haut fourneau et le four d'affinage.
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Les traitements de recuit ont pour but d'adoucir l'acier, d'affiner son grain,
de restaurer l'homogénéité de sa structure moléculaire ou de libérerles
contraintes internes. Pour certains types de recuit, la température atteinte
permet la transformation de la ferrite en austénite. Dans tous les cas, le
refroidissement est lent de sorte que l'austénite redevient de la ferrite s'il y a eu
préalablement transformationll.
La trempe permet d'améliorer de manière significative les propriétés
mécaniques de l'acier et d'obtenir une grande dureté. La trempe est caractérisée
par un refroidissement rapide au jet d'air ou d'eau, après transformation de la
ferrite en austénite. Lors de ce refroidissement rapide, les atomes de carbone,
insérés dans la structure moléculaire de l'austénite, gênent le réarrangement
des atomes de fer en ferrite. On obtient alors une structure moléculaire aux
mailles distordues, appelée martensite. La trempabilité des aciers dépend de la
possibilité d'obtenir la structure martensitique. Les aciers non alliés, ayant une
teneur en carbone inférieure à 0,2 % environ, sont peu trempablesî-1.
La structure martensitique, caractérisée par un réseau moléculaire dans
lequel sont bloqués des atomes de carbone, confère à l'acier une grande dureté.
Cependant, cette dureté s'accompagne d'une grande fragilité résultant des
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tensions internes causées par la trempe. En général, l'acier ne peut pas être
utilisé tel quel sans subir un revenu, le plus tôt possible après la trempe. Le
revenu consiste à chauffer l'acier à une température relativement basse (entre
300 et 500 "C), à le maintenir à cette température pendant un temps déterminé
(exemple : pour les tôles, 3 à 8 minutes par millimètre d'épaisseur), et à le laisser
refroidir lentement. Le chauffage libère le carbone emprisonné dans le réseau
moléculaire. L'acier reste dur mais sa fragilité diminue2-1.
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S200 x 43). Ce sont les premiers profilés qui ont été produits sur laminoirs;
aujourd'hui ils sont d'usage moins courant et, au Canada, on ne produit que
les séries S200, S250 et S310.
~ Profilés en C
Ces profilés, aussi appelés profilés en U, sont constitués de deux ailes
raccordées à l'âme en leur extrémité (figure 2.2). Comme dans le cas précédent,
la face intérieure des ailes est inclinée par rapport à la face extérieure et
l'épaisseur des ailes (t), donnée dans les tables des propriétés des sections, est
l'épaisseur moyenne. On les désigne par les lettres C ou MC suivies de la
profondeur nominale en mm et de la masse en kg/ m (exemple : C250x37,
MC460x86). On ajoute la lettre M pour identifier les profilés plus difficiles à
trouver sur le marché.
Pour tous les profilés en C appartenant à la même série, la profondeur de
la section (d) et l'épaisseur moyenne des ailes (t) sont constantes. Par contre,
l'épaisseur de l'âme (w) varie de façon marquée alors que la largeur des ailes
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varie plus légèrement. Ainsi, dans la série C250 qui comprend quatre profilés,
les sections ont une profondeur de 254 mm et l'épaisseur moyenne des ailes est
égale à 11 mm.
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C, MC WT
- Profilés en T
Ces profilés sont obtenus en coupant longitudinalement, au centre de
l'âme, des profilés en I à ailes parallèles. Ainsi, avec le profilé W460xl06 on
obtient deux profilés WT230x53.
- Comières à ailes égales ou inégales
Ce sont des laminés avec deux ailes perpendiculaires (figure 2.3). On les
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- Tubes
Selon le mode de fabrication des tubes d'acier, on distingue les tubes sans
joint et les tubes soudés.
Les tubes sans soudure sont obtenus par transformation d'un bloc d'acier
plein, tel un lingot. Cette transformation comprend d'abord le perçage du bloc
pour obtenir une ébauche courte et épaisse, et le laminage par allongement et
amincissement de cette ébauche. ll existe diverses techniques de laminage telles
que le laminage sur mandrin et le laminage par extrusion.
Les tubes soudés sont obtenus par formage d'un produit plat et par
soudage des rives rapprochées par le formage. Lorsque les dimensions de la
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Toutes les sections WWF, WRF et WWT appartenant à la même série ont
une profondeur constante, égale à la valeur utilisée pour identifier la série.
Ainsi, les six profilés de la série WWF1l00 ont une profondeur (d) égale à
1100 mm.
Les profilés soudés WWF sont d'usage assez répandu au Canada, étant
donné que la plus grosse section laminée n'a que 610 mm de profondeur
(W610x241). On distingue les séries utilisées comme poutres de celles utilisées
comme poteaux. Les dix séries WWF700 à WWF2000 comprennent les sections
utilisées comme poutres. Ces sections sont plus profondes que larges (d > b).
Par exemple, les six profilés de la série WWF1100 ont des ailes de largeur 300,
400, 500 ou 550 mm. Les sept séries WWF350 à WWF650 comprennent les
sections utilisées comme poteaux. Pour ces sections, la largeur des ailes est
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égale à la profondeur dela section (b = d), ce qui rend les sections plus efficaces
comme poteaux (voir le chapitre 6). Donc, pour les profilés utilisés comme
poteaux et appartenant à la même série, seule l'épaisseur des ailes et de l'âme
varie.
Les profilés soudés WRF sont regroupés en cinq séries, WRF1000 à
WRF1800. Ils sont utilisés comme poutres de pont avec dalle de béton
participante reliée à l'aile supérieure plus étroite (voir le chapitre 9).
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Quant aux profilés WWT, ils sont obtenus à partir des profilés WWF utilisés
comme poteaux. Les profilés en T soudés les plus profonds appartiennent à la
série WWT275.
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L'utilisation des tôles minces est très répandue sous forme de tôles
ondulées ou nervurées produites par emboutissage ou pliage à froid. Il existe
de nombreux profils de tôles minces ondulées ou nervurées, selon leur
utilisation comme toiture, comme coffrage de plancher en béton ou comme
bardage (revêtement extérieur; figure 2.5). Ces tôles peuvent être galvanisées,
peintes ou plastifiées et leur épaisseur se situe entre 0,50 et 2,75 mm.
Avec des tôles d'acier on peut également obtenir, par formage à froid, des
profilés de formes très variées comme ceux montrés sur la figure 2.5c.
Tableau 2.2
Exemple de présentation des dimensions et propriétés géométriques
des sections en acier
H d b t w A 1,, Z,
Profile (mm) (mm) (mm) (mm) (mm2) (106mm4) (103mm3),
°"×'ãf°° 1800 550 45,0 18,0 80 500 45 800 56 600
Les propriétés géométriques que l'on retrouve dans ces tables sont l'aire de la
section (A), les moments d'inertie (Ix, ly), les modules élastiques de la section
(SX , Sy), les rayons de giration (rx , ry) et, dans certains cas, les constantes
de torsion (I, Cw). On rappelle que: 5,, =vI,,/0,5d; S =Iy/0,512; rf = 1,,/A;
rÿz = Iy /A . Pour les cornières, sections sans symétrie, on clbnne le rayon de giration
minimum (rz) et l'orientation de l'axe d'inertie minimum (axe z) par rapport aux
axes x et y parallèles aux ailes (voir la figure 2.3). La position du centre de gravité
de toutes les sections qui ne sont pas doublement symétriques (C, WT, WWT,
WRF, L) est également donnée.
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Pour les sections avec symétrie double, on trouve dans les tables du
"Handbook of Steel Construction" les modules plastiques de la section (Zx, Zy).
Cette propriété est utilisée pour le calcul *cle la résistance limite en flexion d'une
section qui peut se plastifier complètement (chapitre 7). Elle permet de calculer
le moment fléchissant qui produit la plastification totale de lasection (MP), c'est-
à-dire le moment fléchissant agissant sur la section lorsque toutes les fibres ont
atteint la limite élastique de l'acier (Py). Le module de section plastique est égal
à deux fois le moment statique (Q) de l'aire de la demi-section par rapport à
l'axe considéré. Deux exemples de calcul sont donnés sur la figure 2.6.
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Tableau 2.3
Classification des profilés laminés
Type de profilés Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
W610 ×82 et 92 W920 X201 @ 313 incl. W920× 342 @ 446 incl
W530 × 66 @ 85 incl. W840 ×176@226 W840>< 299 @ 359 "
W460×52@106 " W760 ×l47@3l4 W360× 216 @ 314 "
W410×39@85 " W690×125@ 265 W310><179@283 "
W360×33@79 " W610×10l@241
W W310×21 @S6 " W530× 92 @219
W250×18@67 " W460×l13@177
W200×l5@7l " W410×lO0@ 149
WISO x13 @S7 " W360×9l @196
W130 × 24 et 28 W310 >< 97 @ 158
Wl00 × 19 W250 × 73 @ 167
M ]usqu'à 56 kg / rn W200× 86 etlO0
97
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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98
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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Plateau , ~
Ecrouzssage ______?____
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Dilatation (%)
99
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XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
répond aux exigences des normes. Pour l'acier de charpente, les normes
canadiennes exigent un pourcentage d'allongement minimal à la rupture
de 15 %1-2.
Au cours d'un essai de traction, l'allongement longitudinal de l'épr0uvette
s'accompagne d'une réduction des dimensions transversales. C'est l'effet de
Poisson. î.e coefficient de Poisson (v) est égal au rapport de la contraction
transversale sur la dilatation longitudinale (v = et/2). Dans le domaine
élastique ce rap_porte_st égal a 0,3.
La courbe cisaillement-distorsion de l'acier (1-y) est analogue à la courbe
G-s obtenue en traction. La pente du tronçon rectiligne de la phase élastique
s'appelle le module d'élasticité transversale ou module de Coulomb (G). Pour
un matériau isotrope tel que l'acier, on peut démontrer l'existence de la relation
suivante entre les modules de Young et de Coulomb :
E Gg:M¢b\›LE. DE V2 C›°'2_-'F*L`iuÈ,e,v~.'Î sit.
G='_.¿'H'f\j§ (×aut-o\N\§ ?9\¢-=*'>¢tÀ (2-1)
È: Mobvμtî» VE *(oc›1~1Gr.
Dans le domaine élastique, la' valeur du module de Coulomb de l'acier est
donc égale à 77 O00 MPa.
,f/Øb ›
' 100
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
e
Solution
- Comportement élastique
Dans la première phase du chargement, on a un comportement élastique
et l'équilibre des forces donne l'équation suivante :
P=O'1A1+2Ö'2 A2 Y (3)
Á=ÁL1=AL2=81L1=82L2
A__0'1L1__0'2L2
E __ E (c)
L1
02 =01 -- (d)
L2
P
01 = --_----- (e)
( A1 + 21., A2)
L2
Finalement, dans le domaine élastique, la flèche verticale est obtenue en
portant l'équation (e) dans (c). E
íÁ1+---L-*Z-JE
L2
Avec les données numériques définies sur la figure 2.8, l'équation (e) donne
01 = P / 600 et l'équation (d), 02 = 0,75 G1. On constate que c'est la barre
centrale qui est la plus sollicitée et qui atteint en premier la limite élastique (300
MPa). La charge est alors égale à :
101
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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W
W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
// / / / / / «'//
Á
A2 I / /
L2 , I L2
L, A1
Poutre indéformable
fe»-~t--t~~t~~t-~t-~t~-¢~++»-*W
L L/2. ›l< L/2e J
P = WL F, = 300 MPa
A, = sooo mm: L, = sooo mm
A2 = 2000 mm L2 = 4000 mm
f`
>
P(KN2100? ~
1800- *“'“'“““'"“"°"'"
A 0 I I I 1 1 I I 1 1 ›_
0 2 4 6 8
A (mm)
Fig. 2.8 - Exemple d'adaptation plastique.
- Comportement élasto-plastique
Dans la deuxième phase du chargement, la barre centrale se déforme
librement et la contrainte dans cette barre reste constante à 300 MPa. La
contrainte dans les deux autres barres augmente graduellement jusqu'à
300 MPa.
102
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
G :(P-300141) ( )
2 _“°*"'-O2 S
<P~sooA,›L2
2t=----_ 11
2,421; ( )
Lorsque 0-2 atteint la limite élastique, la charge ultime (Pu) et la flèche
correspondante, obtenues avec les équations (g) et (h), sont égales à 2100 l<N et
6 mm respectivement. Ces résultats sont illustrés sur la figure 2.8.
Dans cet exemple, la ductilité et la plasticité de l'acier ont permis
l'adaptation plastique de la charpente, c'est-à~dire une redistribution de la
charge lorsque la barre centrale a atteint la limite élastique. Dans certains cas,
ce phénomène d'adaptation permet de simplifier considérablement les règles
de calcul des constructions en acier, d'où l'importance de la ductilité et de la
plasticité.
103
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
_-1; Á
\I +
Énerg
e
+
27 ------------- -~
+
Température de transition
correspondant à 27 joutes
'l . ”
Temperature (°C)
Fig. 2.9 - Détermination de la température de transition d'une
nuance d'acier.
104
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Le nombre des nuances d'acier peut être théoriquement infini puisqu'il est
possible de changer les caractéristiques chimiques et mécaniques de l'acier,
soit par les techniques de fabrication, soit par 1'addition d'éléments d'alliages
en nombre et en pourcentage variables. Cependant, pour des raisons pratiques
et économiques, on produit un nombre limité de nuances d'acier. Au Canada,
les normes C40.2O~M19872*5 et G40.21-M19872-2 fournissent les prescriptions
relatives aux divers aciers de construction. f 9
La norme ACNOR G40.20M contient les exigences générales de fabrication
des aciers de construction. Les valeurs des tolérances, ou écarts admissibles
entre les valeurs théoriques recherchées et les valeurs réelles, sont définies dans
cette norme : tolérances dans la composition chimique, tolérances
dimensionnelles pour les produits en acier, etc. On y trouve également les règles
concernant la préparation des éprouvettes, la conduite des essais de contrôle
de qualité, l'identification des produits en acier et la réparation des défauts de
fabrication.
Les .nuances d'acier, leur composition chimique, leurs caractéristiques
mécaniques ainsi que la disponibilité des produits laminés dans chaque nuance
d'acier.sont définies dans la norme ACNOR G40.21'M. Les nuances d'acier sont
désignées par un chiffre correspondant à la valeur minimale garantie de la
limite élastique, suivi d'une lettre identifiant le type d'acier. Les diverses
nuances d'acier sont données dans le tableau 2.4. Dans ce tableau,l'ingénieur
chargé de projets trouvera l'essentiel desinformations nécessaires à la
conception. Ces informations ont été tirées des tableaux 1, 2, 7, 8 et 9 de la
référence [2.2].
Les huit types d'acier du tableau 2.4 (G, W, WT, R, A, AT, Q et QT) sont
décrits de la façon suivante :
- Type G aciers de construction d'usage général
Les aciers de cette qualité sont surtout destinés aux assemblages boulonnés
ou aux assemblages soudés en atelier dans des conditions bien contrôlées. La
composition chimique de ce type d'acier ne garantit pas un soudage toujours
satisfaisant dans des conditions normales de chantier.
- Type W aciers soudables ~
Il s'agit d'aciers à soudabilité améliorée. Ils conviennent aux constructions
soudées pour lesquelles la résilience à basses températures n'est pas un critère
de choix du type d'acier. Ces aciers sont surtout utilisés pour les éléments de
charpente dans les bâtiments.
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h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Tableau 2.4
Nuances d'aciers canadiens etpropriétés mécaniques
Nuance Limite élastique Disponibilité Contrainte de rupture
G40. 21M Py (MPa) des profilés minimale, Fu (MPa)
230 G 230 Groupes 1 à 5 380
350 G 350 Groupes 1 à 3 480
400 G 400 Groupes 1 à 3 550
Notes :
- Les produits plats laminés sont disponibles dans toutes les nuances d'acier,
sauf les nuances 350C, 400C, 380W et 380WT. Leur disponibilité dans une
nuance donnée dépend de l'épaisseur.
- Les groupes de profilés laminés sont définis dans le tableau 2.3.
106
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
- :
aciers patinables
Les aciers de cette qualité offrent une résistance à la corrosion
atmosphérique environ quatre fois supérieure à celle des aciers ordinaires. Ce
type d'acier patinable est principalement utilisé pour la fabrication de tôles
minces employées comme revêtement extérieur dans les bâtiments (voir la
figure 2.5b).
- Type A :aciers patinables et soudables
Ce type d'acier offre une résistance àla corrosion atmosphérique environ
quatre fois supérieure à celle des aciers ordinaires. Il convient aux constructions
soudées pour lesquelles la résilience à basses températures n'est pas un critère
de choix du type d'acier.
- Type A : aciers patinables et soudables, à résilience améliorée
En plus d'offrir une grande résistance à la corrosion atmosphérique, ce
type d'acier convient aux constructions soudées pour lesquelles on doit prévoir
une bonne résilience à basses températures. Pour ce type d'acier, il faut spécifier
la température d'utilisation. Ces aciers sont notamment utilisés pour les ponts
et le matériel de transport.
- :
aciers faiblement alliés, trempés et revenus
Ce type d'acier, utilisé pour la fabrication de tôles fortes, possède une limite
élastique très élevée. Même si ces aciers sont faciles à souder, leurs propriétés
ne doivent pas être altérées par le soudage, surtout dans les zones chauffées.
On utilise ce type d'acier pour la construction de charpentes légères de grande
résistance.
- Type QT : aciers faiblement alliés, trem és et revenus, à résilience
P
amelioree
En plus d'avoir une limite élastique très élevée, ces aciers possèdent une
bonne résistance à la rupture fragile et conviennent aux constructions soudées
pour lesquelles on doit prévoir une bonne résilience à basses températures.
Comme pour tous les aciers à résilience améliorée, il faut spécifier la
température d'utilisation. Même si ces aciers sont faciles à souder, leurs
propriétés ne doivent pas être altérées par le soudage, particulièrement dans
les zones chauffées. Ce type d'acier est utilisé pour les constructions légères de
grande résistance (ponts, grues) et pour le matériel de transport.
Les nuances d'acier de charpente les plus fréquemment utilisées sont l'acier
G40.21M-300W pour les bâtiments et l'acier G40.21M-350AT pour les ponts.
ant illustre l'utilisation des tableaux 2.3 et 2.4. <'--*--* p.
IG
I EXEMPLE 2.2 L V97
du profilé laminé W360x262 peut se plastifier complètement en
compression et en flexion. L'aire de la section (A) est égale à,3_3\_50_Q.1nm2 et le
module plastique de la section par rapport à l'axe fort (Zx) est égal à
5260x1l)în1m_ο;Calculer la capacité plastique en compression axiale (Cy) et en
flexion (Mpx) si la nuance d'acier est G40.21M-300W.
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
..›e`”"¿T`I`ÎM `\'~,
1" . ,f
p ft?
On note, dans le tableau 2.3, que le profilé appartient au groupe 3. Selon le
tableau 2.4, les profilés de ce groupe sont disponibles dans la nuance d'acier
G40.21M-300W. Toutefois, la valeur minimale garantie de la limite élastique
est inférieure à 300 MPa parce que les ailes et l'âme de la section sont trop
épaisses. Selon le tableau 2.4, la limite élastique est égale à 29;(£\_/I_I_Îa. On a donc:
J
L'acier peut être très esthétique
PD
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
RÉFÉRENCES
[ 2.1 ] OFFICE TECHNIQUE POUR IJUTILISATION DE L'AClER
(O.T.U.A), L'acier et sa mise en oeuvre, Elysées la Défense, Paris,
1984.
[2.2 ] CANADIAN STANDARDS ASSOCIATION, Structural quality steels,
CAN/CSA-G40.21-M87, Rexdale, Ontario, 1987.
[2.3 ] BETI-ILEI-IEM STEEL CORPORATION, Steels for buildings and bridge
construction, Technical Bulletin TB-302, 1988.
[2.4 ] CANADIAN INSTITUTE OF STEEL CONSTRUCTION, Handbook of
steel construction, Sth Edition, Willowdale, Ontario, 1991.
[2.5 ] CANADIAN STANDARDS ASSOCIATION, General requirements for
rolled or welded structural quality steel, CAN/ CSA-G40.20-M87,
Rexdale, Ontario, 1987.
109
h a n g e Vi h a n g e Vi
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE HI
PIÈCES EN TRAcT1oN
3.1 INTRGDUCTION
3.1.1 Définition
Une pièce soumise à un effort de traction pure est une pièce sollicitée par
une force appliquée au centre de gravité de la section et tendant à allonger la
pièce.
Dans les charpentes d'acier, les pièces sollicitées en traction sont, en théorie,
assez faciles à dimensionner puisque la distribution des contraintes est
considérée uniforme sur toute la section. Tel n'est pas toujours le cas puisqu'il
existe, au voisinage des assemblages, une distribution non uniforme des
contraintes conditionnée par la disposition géométrique des éléments de
liaison.
Dans le dimensionnement des pièces sollicitées en traction, il faut donc
tenir compte des excentricités dans les assemblages, du décalage en cisaillement
ainsi que de la possibilité de rupture sur la section nette. Pour le
dimensionnement, il s'agit en fait de décider quel type de section utiliser et
comment réaliser les assemblages pour rendre la section la plus efficace
possible.
PD
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W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
3.2.1 Câbles
Les câbles sont constitués de plusieurs fils parallèles ou de plusieurs
torons. Un toron est constitué de fils enroulés en hélice autour d'un fil central.
Les fils sont généralement faits d'aciers spéciaux à très haute résistance, ayant
une limite élastique variant entre 1000 et 1400 MPa et une contrainte de rupture
variant entre 1200 et 2200 MPa. Une difficulté particulière se pose en ce qui a
trait aux attaches à réaliser aux extrémités; des organes spéciaux sont requis
vu la grande capacité des pièces et leurs petites dimensions.
Les fils, les torons et les câbles sont utilisés comme éléments porteurs dans
les toitures suspendues de vastes enceintes (stades, salles de concert, hangars
d'avions, ...), dans les bâtiments avec planchers suspendus, dans les ponts
haubanés et les ponts suspendus, dans les machines de levage (grues) dans les
bennes funiculaires et les téléphériques. On les utilise également comme
haubans dans les tours élevées (radio, télévision) et comme tirants d'ancrage.
Les toitures suspendues peuvent avoir lesformes les plus diverses et les
plus esthétiques, voire même futuristes. Elles sont souvent composées d'une
résille formée par des câbles tendus dans deux directions. Si cette résille est
recouverte d'une toile ou d'une membrane synthétique, on a une toiture
suspendue légère. Si la résille est recouverte d'éléments préfabriqués lourds,
on a une toiture lourde moins sujette au battement qui peut se produire dans
les toitures légères sous l'action du vent. Par contre, le calcul d'une toiture
lourde est souvent plus complexe car il faut tenir compte, dans la fabrication
des éléments qui recouvrent la résille, de l'élongation continuelle des câbles
sous le poids croissant de la toiture pendant la construction. On trouvera plus
d'informations sur l'analyse des toitures suspendues dans les ouvrages
spécialisés dans ce domaine (références [32] à [3.4]).
Les bâtiments avec planchers suspendus, qui n'ont pas fait l'objet de
discussions au chapitre 1, sont un cas particulier des bâtiments à noyau. Les
P lanchers sont sus P endus à l'aide de tirants à une structure très ri 3 ide P lacée
111
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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5
Tirants
U
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Iï
I
“léÎiii.e\\\` I .
Noyau
7/1/ ////////////////////////////////////////////////////
3.2.2 Tubes
Les structures spatiales tridimensionnelles de grandes portées, utilisées
comme toitures ou planchers, constituent une utilisation spéciale et
particulièrement intéressante des tubes en acier, comme pièces en traction et
en compression. Les éléments constitutifs de ces structures en treillis peuvent
être orientés dans les directions les plus variées et les plus conformes au bon
écoulement des efforts le long des barres du treillis jusqu'aux appuis. L'absence
d'éléments porteurs principaux, telles les poutres, différencieces structures
spatiales des structures classiques à deux dimensions. Uoptimisation du choix
des pièces a démontré que les profils creux, carrés ou circulaires étaient les
plus appropriés pour ces charpentes spatiales, tout en étant les plus
esthétiquesfl-5.
112
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Goussets soudes
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..¿._.___.___._._.._...._._..
IA ~
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"i""". """"
Vue A-A
a) Assemblages avec goussets et profilés en T,
-. -::;._ ›
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113
h a n g e Vi h a n g e Vi
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c u -tr a c k c u -tr a c k
M / Tirant Panne
ií“Î'*
/
/mm
mï
Portique \É
E
1
--_._......_
Barre circulaire
[Plaque ` .___
Panne
,išï-Î-\
/\
Fig. 3.3 - Utilisation de tirants dans les toitures inclinées de bâtiments industriels.
114
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans les façades de bâtiments, les traverses servent à supporter une partie
de l'enveloppe extérieure et à transmettre les pressions du vent aux poteaux.
Comme traverses, on utilise fréquemment des profilés en C laminés ou formés à
froid qui, sous le poids de l'enveloppe extérieure, sont fléchis par rapport à l'axe
faible. On utilise des tirants pour réduire la portée des traverses (figure 3.4).
*vw-_-/'
L
`1 Á
ll* 1: J
Tirant
A
/- Traverse
. l * ii 2
A<~1
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Revêtement
Tirant
\- fifarlavz
\\\
ux \\\§
n›
Traverse
7/'ÈÈ/I/IÎ/JI/lH/I/i
Coupe A-A
b) Tirant agissant comme support latéral.
(charges de vent)
Fig. 3.4 - Utilisation de tirants dans lesfaçades de bâtiments.
115
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Sous l'action du vent, les traverses sont fléchies par rapport à l'axe fort et
les tirants réduisent la longueur des traverses sans support latéral. En effet, les
tirants empêchent le déversement de l'aile en compression de la traversefll. Si le
vent agit dans la direction indiquée sur la figure 3.4b (succion), l'aile en
compression des traverses est donc supportée latéralement aux poteaux et aux
endroits où l'on a des tirants.
Lorsqu'on utilise des barres circulaires comme tirants ou contre-
ventements, les extrémités sont souvent filetées, ce qui facilite l'assemblage et
permet d'appliquer une tension initiale dans les barres. Cette tension initiale a
pour but de réduire les vibrations qui peuvent causer le desserrage des boulons.
On peut aussi utiliser des tendeurs de réglage pour appliquer un effort de
traction dans les barres de contreventement lors du montage. Si les barres sont
filetées, on doit tenir compte dans les calculs de résistance que les filets
réduisent d'environ 25 % l'aire de la section. ;
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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-...__-_ ___
Î :ll VIÎlμzgl
quelques points le long _
de l'axe longitudinal
t
LAU.
Î.`.Î_`.Î__Î".IÉÎ.E-lÎ.Î :'Îfl__
Pièces composées à *'**~*~ '""
!f8\/GFSGS de ÎÎEÎSOH Pièces composées triangulées
[ c ) c 3 c ) <9
Pièces composées avec tôles pertorées
Fig. 3.5 - Quelques exemples de sections composées.
3.3.1 Généralités
La section d'une pièce en acier est généralement constituée de plaques
reliées entre elles par des congés de raccordement dans le cas de sections
laminées. Si Passemblage d'une pièce travaillant en traction est réalisé à l'aide
de soudure, et si toutes les plaques constituant la section sont soudées, toute
l'aire de la section de la pièce est disponible pour résister à l'effort de traction
(figure 3.6a). Par contre, si les plaques constituant la section ne sont pas toutes
soudées (figure 3.6b), une portion seulement de l'aire de la section de la pièce
est efficace pour résister à la traction à cause du décalage en cisaillement qui
fait l'objet de la sous-section 3.4.2. Toutefois, comme il n'y a pas de trous dans
un assemblage soudé, l'aire de la section résistante, au droit de Fassemblage,
est calculée à partir de l'aire brute de la section (Ag).
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Gousset
Plaque (épaisseur t) *
Tr
Gousset
.rl
I Profile en C (a|re A)
3>L____
. _____l3> Coupe A-A
b) Section résistante SA.
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Ai il l iA
lt.
Al
Soudure
1
Soudure
/////////////////
î\ "\ “\ Y\fi
Coupe A~A
Fig. 3.7 - Assemblage par boulonnage avec pièce de
transfert soudée à l'usine.
-../
= 'W ' "/C 119
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CU:
CE
A5 ' t'>.›..«.t . .1 ago fsertlct. et u Q.,
I L'aire dela section nette effective (Ane) est obtenue en faisant la somme des
aires nettes (An) de tous les segments situés le long d'une ligne potentielle de
rupture passant ou non par les trous de boulon.
I ^~«**fJe*etstitf
tt F t
A n 1 eues *unes
L'aire nette d'un segment sollicité en traction, cfest-_à-d_ire__,dont le plan est
I ,I1<*2j1î€1f}§1lCU1š1,i{§å, ävlfhš=1_¿<_,€;__=,§}§,_l',effOrt&Q_egtraction, est calculée avec l'équation
suivante (segment droit) :
I
L Le calcul de wn est illustré sur la figure 3.8 pour une plaque. Cette plaque
peut représenter une des parois constituant la section de la pièce travaillant en
I traction. '
| @ \t t
\_
1
._, 8 _
E
wz
®
\. /1 9 I w2
/
\ ,»*' 'W 1 1 _ W u_.
_.-Q03O\-.1Q$- -
I l Lignet-2-s«4~s¢A,,e=An=wnt2
Ang A,,e=[2(w1+w2)›sD}i2
Ligne6-7*8«9-lO:Ane=An=wnt1
I An9=[2(w1+w2)-3D]t,
U An =0,eL,,l (35)
Le calcul de Ln est illustré sur la figure 3.9 et la constante 0,6 est une valeur
U arrondie de 1/ «ÎIÎ qui découle du critère de rupture de von Mises-Henckym'
Si la section critique contient des segments inclinés par rapport à l'axe
longitudinal de la pièce, comme c'est généralement le casdans les assemblages
I dont les trous de boulons sont disposés en quinconce (figure 3.9b), la section
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<-fl! 1 ill. L,;___| Llgne7 3 4 8
' ' *J A;-|e=An=W6\ÎD
;,;:›l A,,e=(2w1+w2-2o)i, M
tj;
U 1 e¿~¿›f-:~Î::“ -ugnei-2-3-4~s›s;
5 9s_š4_, 2 Ane=2An=_{g,5Ln+Wn¿_”íD
1 I_lW1
I K i
œ :B Ane: (L1+L2-1,so›+(w2-o:']t
rss llå
L1 L2
I a) Boulons axés.
M»-› i
__..».._..W«--«~«*-“›^~"=››~«, É; v,,f:¿_;NÈ_Ê/\wav/g 'I €f`*L×5.1' *W
3 \
sie ïz -¿<*›*t.e c
17 ,9 I -Ligne9-3-4-10: å`:*`ïš3"ÿ:¿iC›ñ"
H 1 1 *l~`ã1=W2 Ane = An=WnÎ1
* I
6 «1 74ÿl IW
g:iw2 A ng =2w
l(1+ w 2)+ w 3 ›2Dt
I1
U _ t lwt -ugne7-2-s-4-5-8;
10
LIÎÇJ Ane=zAn=(w,.+w*,.›i1
I L S A ne*-{2w w
__,J,+__3+ 2(w 2*4g
iz)-4Dt
11
-Ligne1›2~3~4-5-6: I
I An9=ZAn==(O,6Ln+Wn+W'n)l1 ~P`l*î`>C Cl Uv*
1' ig. 3.9 - Calcul de l 'aire nette de segments droits, parallèles et inclinés.
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Si la pièce en traction comprend des trous dans plus d'un plan, comme
dans le cas d'une cornière, il suffit de déplier la section et d'app1iquer les
équations précédentes, en apportant les ajustements indiqués sur la figure 3.10
pour le calcul de la largeur brute (wg) et de lécartement (g4) des trous.
et*zi
93 W2 1 “Zac
I t _L i
11 too
1 2 f
\ Q3
/ {È} -*- î wg Wo = Wi + W2
çÿ ZÔMM
\es l
1 ll lIll
94=91+92f'Îy
G>*3>* ul»
Ul
"<t;:r;***:
Données pour l'exemple 3.1: w1 =100 mm 91 =65 mm
w2=2()0 mm g2=7O mm
t=20mm g3=9Omm
Fig. 3.10 › Pièce en traction avec trolls dans plus d'un plan.
EXEMPLE 3.1
Une cornière 200 x 100 x 20 mm est attachée à d'autres pièces par trois
rangées de boulons M20 (diamètre : 20 mm), deux rangées dans l'aile de 200 mm
et une rangée dans l'aile de 100 mm. Les données du problème sont résumées
sur lajigure 3.10. La cornière est en acier G40.21M-300W (Py = 300 MPa, Pu =
450 MPa).
b) Déterminer l'aire dela section nette effective si S est égal à '50 mm.
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Solution
a) Si l'aire nette effective d'une section droite passant par deux boulons est
égale à l'aire nette effective d'une section brisée passant par trois boulons, on a
le pas le plus efficace.
' wg=w1+w2-¢=10o+2o0~2o=2somm
D=d+4mm=24mm (PM)
I @section <1r<›ue=1-2-4-5
A,œ=/in ==w,, t=(w¿,-2D)t
' v 'Nl ,,,_¿¿_._ t_____`
I , s2 52 V 41'??
w,,+w,.=2so+¿Î¿Ö.+E-ñš~<s×24›=20s+šš5 «ll _ Çšceãššš
¿...ZgO~
2 2
U Ane =l2os+-lusJ2o=4,1s0+-_-ÎÂ =4s40 mmz
8280
UU rx - “c
De cette équation, on obtient donc le pas le plus efficace, soit S = 70 mm et
I l'aire de la section nette effective correspondante est égale à 4640 mmï.
I Sectionbrisée:1~2-3-4-5
I
w,.+w;.=20s+Êîí(-@_=22o,4mm
8280
“““ 4 *× 20
An e = 220, JC = 4408 mm 2 < 4640 mm 2
I Il convient de noter que l'assemb1age de la figure 3.10 ne contient aucun
segment sollicité en cisaillement pur, pouvant potentiellement conduire à la
rupture de la pièce. Par conséquent, l'équation (3.5) n'est pas utilisée dans cet
H exemple.
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3.4.1 Excentricités
Il n'est pas toujours possible de transmettre une force de traction à une
pièce sans qu'il y ait d'excentricité de cette force par rapport au centre de gravité
de la section. Cest le cas, entre autres, d'une cornière attachée au joint par une
seule aile. Même si la soudure ou les boulons sont ,disposés de manière à
éliminer l'excentricité de la force de traction dans un plan parallèle à l'axe
longitudinal de la pièce, l'excentricité de la force dans un plan perpendiculaire
à cet axe ne peut être éliminée (figure 3.11a).
Y
Gousset ¿_l=(M3__1miúi\Q
_. L2
r-L1---›1
A.N. _
W 4.
v\
_-*Y b,`§§×
+<-L2*
ti A'*M\Î .`å«'Y«W«
_
u
Gousset
'
l sn
O00!
I
i
. =. -. šk.-:_ _
>L_.___\/t\
> _ . _ _-_4 Coupe A-A
` b) Assemblage boulonné.
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Plus les plaques non reliées sont profondes, plus le décalage en cisaillement
est significatif. En d'autres termes, l'efficacité d'une section est réduite si l'aire
de la section des composantes non reliées augmente par rapport à l'aire totale
de la section de la pièce sollicitée en traction. La distance ï mesurée entre le
plan de cisaillement et le centre de gravité de la portion de la pièce tributaire
du gousset sur la figure 3.12, est une mesure approximative de l'importance de
l'effet du décalage en cisaillement.
On admet aussi que, plus l'assemblage est long, plus grandes sont les
chances que la distribution des contraintes soit uniforme à la fin de
l'assemblage. La longueur L mesurée sur la figure 3.12 entre le premier et le
dernier boulon ou entre le début et la fin d'un cordon de soudure, selon le cas,
est une autre dimension à considérer pour la mesure de cet effet. p
›i< plwsî est -çaible plus la eecilw
¿%_§l ¿{`(_¿¿aœ áwíeå cg dela demi-
.
se-cltion en I
_'-""
V
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1 X .
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c u -tr a c k c u -tr a c k
l
(b 2 2d/ 3) et pour les profilés en T obtenus de ces sections, lorsque les ailes
seule reliées par au moins trois rangées transversales de boulons (voir
fi .12a),. ar
1. : \_\g'W_,-
90 An, (3.9)
(a.<i)(s./U)
B) Pour les profilés en I qui ne respectent pas la règle énoncée en (A)
concernant la largeur des ailes, pour les profilés en T obtenus de ces sections, rš
ainsi que pour tous les autres types de sections, y compris les sections
assemblées, lorsque les ailes comportent au moins trois rangées transversales
de boulons, on a : . ›,..=«
C) Enfin, pour tous les profilés ne comportant que deux rangées trans-
versales de boulons, on a :
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Dans les équations (3.9) à (3.11), l'aire nette effective est évaluée à l'aide
des équations (3.4) et (3.6) seulement. L'équation (3.5) ne s`applique pas puisque
le calcul de la résistance de la pièce sur la section nette réduite, pour tenir
compte du phénomène de décalage en cisaillement, ne fait intervenir que des
contraintes axiales et non des contraintes de cisaillement, tel qu'illustré sur la
figure 3.12.
Dans le cas (A), l'aire des ailes est dominante, ce qui a pour effet que 3? est
faible et que la section est plus efficace. Dans le cas (B), le coefficient 0,85 est
une valeur moyenne entre les valeurs limites 0,67 et 0,90 qui englobent la
majorité des sections de cette catégorie. Si les ailes sont reliées par deux rangées
transversales de boulons seulement, le décalage en cisaillement dans la pièce
est plus sévère et il en résulte une plus grande réduction de l'aire nette effective
(cas C).
A «- Assemblages soudés
Le décalage en cisaillement affecte les pièces soudées au même titre que
les pièces boulonnées et le phénomène est, à toutes fins pratiques, traité de la
même façon. Puisque, dans les assemblages soudés, l'aire de la section n'est pas
réduite par la présence de trous comme dans les assemblages boulonnés, c'est
l'aire de la section brute (Ag), plutôt que l'aire de la section nette effective (Ane),
qui est considérée dans le calcul de l'aire nette effective réduite (Age) de la
section résistante. -
Lorsque les cordons de soudure frontaux ou latéraux transmettent l'effort de
traction à toutes les composantes d'une section, l'aire de la section résistante,
au droit de l'assemblage, est égale à l'aire de la section brute (Ag, = Ag).
Par contre, lorsque des cordons de soudure frontaux ne transmettent
l'effort de traction qu'à quelques composantes d'une section, l'aire de la section
résistante est égale à I 'aire des composantes soudées seulement. Le décalage en
cisaillement dans ce cas est beaucoup trop prononcé à la fin de l'assemblage
pour que l'on puisse tenir compte des composantes non soudées. Ainsi, sur la
figure 3.l2a, l'aire de la section résistante du profilé en I serait égale à l`aire des
ailes si, au lieu de boulons, des cordons de soudure frontaux étaient utilisés
pour relier les ailes aux goussets.
Lorsque des cordons de soudure latéraux ne transmettent l'effort de
traction qu'à quelques composantes d'une section, les règles énoncées précé›
demment en (A) et en (B) pour les assemblages boulonnés, de même que les
équations (3.9) et (3.10) qui y sont associées, s'appliquent aux assemblages
soudés sauf que Am, = Ag . La règle (C) n'a pas de signification pratique pour
les assemblages soudés.
Les plaques soudées sollicitées en traction font toutefois exception à la
règle. Des essais en laboratoirea-13 ont en effet démontré que les plaques qui
transmettent des efforts de traction à l'aide de deux cordons latéraux, tel
qu'illustré sur la figure 3.13a, ont tendance à se rupturer prématurément, sous
l'influence du décalage en cisaillement, lorsque les cordons de soudure sont
trop écartés. L'intensité du phénomène est fonction de la longueur (L) des
cordons de soudure et de la distance (w) séparant les deux cordons.
128 I
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XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Gousset
/ og. de la portion tributaire
du cordon supérieur
w/4 1
w/4 l T "
:--__--_› f A'ne=('l'“É“)Ag
w/4
w/4
i!-'H-5
Lzw
-L
a) Cordons de soudure latéraux.
Á l
f l Tr
È* Ag = WI
3_-_-_î_______ÿ
i
Gousset
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I l`
| 1
W _ _ - T
'~'Z\ Y\. ' *- Dr* A'ne=Ag
.\'*'-3.
%
I
b) Cordons de soudure frontaux.
I Les coefficients proposés dans la référence [3.8] sont des valeurs repré-
sentatives obtenues de l'équation (3.7) avec Ane = Ag, pour chacune des trois
I catégories suivantes d'assemblages (voir la figure 3.13) :
A) Lorsque L 2 2w«:
| B)
§A;, = 0,87 A
Lorsque 1,5w 5 L < 2w:
i~.........s..,.,..~«-«»....»... 00 (3.13)
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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II`lâX
S 300
e
<3 is)
En général, on utilise comme longueur libre la distance centre à centre des
points de retenue.
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c u -tr a c k c u -tr a c k
\\
3.
I eux profilés en I sont assemblés bout à bout à l'aide de la u ci
recouvrement placées sur les ailes et sur l'âme. La figure 3.14 illustrep lesq détails
es e
d'assembla d 'l ` ' ' ` *' ' 1 `
_ ge es ai es sollicitées en traction. ll sagit d évalueriltépaisseur
I minimalede la plaque de recouvrement pour résister à un effort de traction
pondéré dans chaque aile égal à 625 kN. _ A cier
' d es pieces
" - G40 21M 300W
<_y.:30QM1î.3.P~
P s.450MPfl>›b@H19f1S M22- 7 ' l M
I Boutons M 22 Plaque
" ' de recouvrement
“
A/ d epaisseurtg
e2skN
:::::.0
o}:+ + + +I:t + + + .0 1,/ _,
I
1
¿§%::::
s2si<N
l
,'C + + +
..
+"' + + +
_i
I Profilé en l
/ 35 3 @ 70
.0 lît~3
; @ 70 35
\ Profilé en I
35
35
1 570* = [mm]
Solution
I Il faut premièrement assurer la plastification de la section brute.
Ag = 200t
H r,=¢A¿,ryzïrf
T, =O,9×200t×0,3002625kN
133
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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lic
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w
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m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tr,_, = 0,85><0,9×148t×0,4502625l<N `
r'~›› * 1
Èt212,27mmî¿
On choisit finalement une plaque de 14 mm d'épaisseur.
_..., *á @L ¿r.s:›*W›..~.›».. 3 (1, ëf ._ :K `\ i<¿¿_.. .
t
\.~.~"` M L ly
,
U '~,'_/,>_.f'{?/
K; Qi
,_.
Solution
»\r›®)l V, = V4 =ss,4i<N
lLv, =v,,= seš5,5M=30,9i<N
iÎ'Î<1Ã`
Au niveau 3, la résultante des forces de vent est égale à 157,6 l<l\l et elle est
excentrée de 2,86 rn par rapport au centre géométrique (voir figure 3.16b).
e\«›~..l1t'.f f,\~;.«.l:rî',,«' ««««W»-« =-j¿&°
_;C_> 3. ÿμû .ff @MQ ft» ,l~_.,_,Ç¿a),
V3 =(1,15×zs>¿3,Zs›+(1,15×165523 ..a.«›
L.. ¿ 3
irJf.,mu-_r›-.
Z
V3 =120,8+36,8 == 157,6 kN
134
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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2,3
@È, I trirllt I I
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a) líue, en plan, nivear¿,j.,r,2, et_3_,(44 x 2_§_,§ rp)
-I* ,C
(\;_"_ N
.\N *lrr X
I
pf .lé
}_ ._ . _._ .
¿,_Y,¿,*, v,;_,"È_},{Á/, b) Vue en élëvafion, façades nord et sud
I ce ›
`l"”\ ttt* .(tft Îtîäre, 15
.« ftf ,
0U E in =~*».f`
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t. E_*›5\
*" '“-“J-.ng
"
i3* * 1
L s@a3--4
I )a<€«~~›- * '
Il35
c) Vue en élévation, façades est (8 m) et ouest (1 1,5 m)
I 135
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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w w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
V2 =1,15×44×4 = 202,4 kN QE
Va = V¿, =101,2kN
vC=v,,=0
Les charges latérales d'utilisation sollicitant le contreventement à dimen-
sionner sont montrées sur la figure 3.17a. On a également indiqué sur cette
figure les charges concentrées provenant des poutrelles espacées de 2,83 m et
la charge uniforme produite par le revêtement extérieur. La portion de ces
charges de gravité, supportée par les diagonales du contreventement, est
évaluée de la façon suivante (voir la figure 3.17b) :
Au niveau 2 :
*vb
PD =4,o×2,s3×4=45,31<N
tag,
PL =2,5×2,s3×4=2s,31<N
šjgfj wD =7,01<N/m
RD=114,41<N
R¿=4s,21<N V
Les dia onales entre les niveaux 3 et 4 sont com rimées ar les charees de
g › . a I p P 0
PD
er
er
!
!
W
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C
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w
m
m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
entre les niveaux 2 et 3. Ces diagonales sont dimensionnées comme des pièces
travaillant en traction. En effet, on admet que, sous les charges latérales, la
diagonale en compression flambe et que toute la charge horizontale est reprise \L
par la diagonale en traction. Selon les deux hypothèses précédentes, les Q
diagonales entre les niveaux 1 et 2 ne supportent que les charges latérales et
elles sont dimensionnées elles aussi comme des pièces travaillant en traction.
1-=-~»~2Êa--~»m>¿~
C
v4 A= 56,4 RN
a
Î Le
LD
sv
. 14-«I
~ a
L.
| _*Y*" __,_,,W...,..›.V..~.-M __U1ui
|
l~s*f<-~14--›l @vl
,. Q *-Y-›
-_x» rv, Q
§< ~.22 ›l< 22 *J lîsfiqšarw
mi2%.
.___Z_
l`\,z _ . ;
«i<«* *» * .<r“">l ,
*"§“'“
1 L-H >l
tb) Niveau3(44x23,5 m). -
ÎT
a îvz = 202,4 kN D
Q.
137
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
4 <1,zs›<4s,s›+<1,s›<46,s›=12e,si<N
l
cf (1,z5›<4s,5›+<1,s><se,s›=111,s1<N
i ' ___M,_<1,.f¿V5»›M<¿i§¿p7s›+<o,7›<1,s›(4@,z+e.6,s›=14a,91<Nl§
Cf
\Mg
_.
--
N É
X.
15
*it s
Q.¿;`§`Z*=;0 _*
//là
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G tigš
>i
> g
, ` _ v-
(Ô 3,5 1 <;.`o/
| * 8Ê,§7kN fillulilillir: ,_
Jbl
. . Û ---9* ---3
P = 45 3 kN ` (Vs- \!LlU«\
7 kN / m 'f'
. r P LD = 28.2kNr`>~
l ` V ›
/il
4 * \iz I ~\<2Â.'L>
“' R et17"-›~b* V * ' ' lose*
I ' Ã ' 51)' af \
101,2 ×N , , 2 é 1
l A Ê <›
| l--- 8,5 -_-1
3 @ 2,83 U A
(a) -P P (c) ÊNS
I ka μaäl W imi
Fi
I P*-L <---L--*I
2 2
Q=1,25WL+
2L
(bl
| 138
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I- <š'5,*5l VN
48 2×5 84 `:ã=*"
T =_4--1--=35,2kN L/ 5 _ c
L 2×4,0
\i_e¿«»____:§_: Tš/
TQ = (56,4 +s6,5› 5,84 =19e,41<N »»»-›°W A
4,25 s<fl.<4+<¿s,s~. N29* K*
(1 1 25) (83 I 5)+(1 I 5)(196 1 4)*399kN
_
Zrμe mñ + Ac ië
Tf " <1 25)<ss,s›+<o,7›<1,s›(19s,4+as,2›=s4s1<N -*°*¢= i°'°*é'*
I Tf = 399 kN
Ê Entre les niveaux 1 et 2 :
I T
,= 15<56 4+s64,25
I I 5+1o12›5 84 =so:-:kN
I I I
PD
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er
!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
!<-_--500----*î
Q WT 285 x 69 8 WW
P
ri i&¿w\§“l\ip l
Boulons M 20
0
ab /\A
«äa
t›
4,25
O
A\ 8
T,=54skN
= épaisseur de l'âme-
du WT 265 x 69
'*
%il 1.
"x 26,5
21°ÎÊ
lX1 504-7
Coupe A-A {mm]
I 140
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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C
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m
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
T, =§~_f)-Îf-3i=l`271,51<i\i = TRC
Ag =10e0 mmz
D=2o+4=24mm (voir pliûl)
La cornière peut se rompre sur la section transversale passant par le trou
du premier boulon, tel qu'illustré sur la figure 3.19a. Dans ce cas, l'aire de la
section nette effective est égale à :
9
` _
.μ
6*
0
9
70
4**S''°«›,4î'
'\ 49
\\\*°“"
2
I >\ **«.6
0, f. f
@Q
\/ V
189%'
kg bg dm/
Il faut réduire .la valeur de Ane ainsi calculée pour tenir compte du
décalage en cisaillement qui se produit dans la section parce qu'une des ailes
de la cornière n'est pas boulonnée au gousset. Puisqu'il y a quatre rangées
transversales de boulons, on utilise l'équation (3.10). \¿.§¿\,-. ..2._ 127 WW (gg, @sa
**«. I li V ” ~l« ~ <«f .ciJ :De
^ rf\~
Age =0,85 Am =0,85×868 ç'737,8 mm 2 1/“-` “
":.:.*ï ;z1:*:í1î.::; ft `\___ÿ///
Il est aussi possible que la rupture de la pièce se produise par déchirure
des cornières, tel qu'illustré sur la figure 3.19b. L'aire de la section nette effective
correspondante est obtenue des équations (3.4) et (3.5). ›
LU f\ t 0: (0 LV» It
141
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k 1 A *¿ \ } \ A c u -tr a c k
A04, : “^“"_L _:À> + UU\{\¿?,._)¿ {__Q_f(,(¿¿~\,›\,l¿»,\ 8,, g
AM = tem VM = ,4N._,_\
C'est donc l'équation (3.17) qui contrôle puisque la valeur de Age du
premier mode de rupture est inférieure à la valeur de An du deuxième mode.
1t~]¿M_-.-6-«*šš¿lA,. (\_/oit p. \si Î
12,, 2 450 une 2 ~\so___i¿¿_ 2.
T, =0,85×0,9×787,8×0,450 ,MM
T,=2s41<N<'rI =271,51<N ~n0<~.*-O
__:__,___
La section choisie n'est donc pas assez résistante. On procede alorsyà un
nouveau choix de section en examinant les tables de propriétés des cornières
de la référence {3.14] :
Ag = 1300 mmz
T, = 0,85×0,9×1036×0,450 = 357 kN
Il est intéressant de souligner que, si l'assemblage n'avait comporté que
trois boulons avec les mêmes espacements, c'est la déchirure de la cornière,
telle qu'illustrée sur la figure 3.19b, qui aurait contrôlé le dimensionnement de
la piece. En effet, la distance du premier boulon au bout de la pièce serait alors
égale à 150 mm, ce qui donne Ane = 820 mmz et T, = 282 kN.
142
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
!
!
W
W
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O
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Am, =(1-Ê)
* An, =[1-T8-6-)
15,8 888 = 792 mm bfs .tee ctiai. feãçš ie t 518
fîï éï l<2@1 Ê.
v
Q ~
,«L~..
1
(foi
if
1îït...»1).J:*..»w<.;».,r.., 8:.,
9.121 eg- csfišts
Cette valeur doit être comparée à Age = 737,8 mmz obtenue avec l'équa-
tion (3.10) de la norme S16.1~M89. C121*-H)
271 5 = 298 1
L = __;
0,912 mm
La disposition retenue pour la soudure est montrée sur la figure 3.20a, soit
deux cordons latéraux de 110 mm et un cordon frontal de 80 mm.
7 La section brute (Ag) d'une cornière 80 x 60 x 10 mm est égale à 1300 mmï
et l'équation (3159)) donne le même résultat que précédemment :
ÿrlê-
T, = <1) Ag Py =0,9×1300×0,300=351kN
I 14 3
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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!
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m
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Cordon de soudure de 6 mm
Q L 80 x 60 x 10
| \N eg /Gousset
Cordon de 8** A
I soudure de 6 mm 14.7 mm 9
Plan de rupture potentielle ` Tr = 2735 KN
a) Géométrie de l'assemblage. b) Déchirure de la cornzere
Îfi
I 14,7 mm
W\ = 543 kN
8
b) Déchirure du gousset.
I An, =(80×10›+0,8(110×10›=148088812
I T,=0,85›<0,9><1480×0,450=508i<N
144
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u - t r a c k ..
Si l'élancement des diagonales doit être limité à 300, les calculs suivants
démontrent que les deux cornières doivent être attachées ensemble au centre
de leur longueur et que les cornières doivent être placées avec les ailes les plus
longues dos-à-dos.
Pour une cornière seule, on obtient :
rmin = rz = 12,8 mm
Pour les deux cornières, si les ailes les plus courtes sont dos-à-dos, on
obtient:
rmin = rx = 17,3 mm
rmm = rx = 24,9 mm
_ 145
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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!
W
W
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
,..1 E1
U Î .f/¢'_?WfiMM`\
1 EXEMPLE 3.4. I,
`~\ ,,./”
"“”""l8éÎJå charpente de la toiture montrée sur la figure 3.21 est composée de huit
I treillis espacés de 9 m et ayant une portée de 36 m, et de poutrelles à âme
ajourée s'appuyant sur la membrure supérieure de ces treillis à tous les 3 m.
Les barres verticales et les diagonales des treillis sont des tubes carrés et les
' membrures supérieures et inférieures sont des sections de type W. Il s'agit de
dimensionner les pièces travaillant en traction et supportant les efforts
maximaux. Tous les assemblages sont soudés.
I Le C,l1e£.ë.¢.f,P@fm2n@fif@ @St ësflle ä 2/5 KN/m2. sf la Suf¢_h.8rss..à__3,25 1<NLm2«
Les sections utilisées sont en acier G40.21M-350W (Py = 350 MPa, Fu = 460 MPa).
l Solution
I
R=218×-1-2Ê=1298kN `í 8.8-8 *¿ .-.4 "?_š....ft:':t'Îîî?"`*,....,
f*¿_ » I
**š...%..”"*'f'll5i'iL2
L'effort de traction maximal dans la membrure inférieure se produit au
I centre de la portée. En considérant l'équilibre de la partie à gauche de la coupe
n-n indiquée sur la figure 3.21b, cet effort de traction est donné par :
1481' kn 30
I (1298-gl-5-)15~218(12+9+8+8›
rf, __ 2 3,42 __ 8818 kN
I L'effort de traction maximal dans les diagonales se produit aux extrémités,
c'est-à-dire dans les membrures identifiées par la lettre a sur la figure 3.21b.
Cet effort de traction est égal à :
I (1298 -Êåå)
| rf, = -_--{7 = 1880 kN
b) Choix des sections
Si on suppose que les assemblages soudés résistent efficacement aux efforts
I imposés, on peut utiliser l'équation (3.15) qui donne :
I .4,-2-ÊÊÊ-_=10527mm2
0,9×0,350
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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y
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C
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w
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
`._
\` \-Treillis [ml
Poutrelle à âme ajourée
a) Vue en plan dela toiture (81 x 36 m). A
zw x<›l\. zva K
Pf2›.~*'”1 1 1 1 IW: 1 1 1 lïlï.
“Î
m . . 3,1 *«~«::
°'f**° f
f=«=\z%i<›i D@'a"^ R =iz.~fi<.› wi
1: «~12@3 4
Plaque de renforcement
(si nécessaire)
Î ,Puf-"_¢””.
\\\\\\
å VIIII/:IIIIIJ
~c) Détail A.
147
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
!
!
W
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O
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lic
C
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w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
est retenue latéralement au centre, l'équation (3.18) est satisfaite (18 000/ 63,6 =
283 < 300).
148
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans le passé, les bielles ont été utilisées surtout dans les ponts comme
pièces pouvant résister à des efforts de traction. Aujourd'hui, 1'intérêt qu'on
« peut porter aux bielles, se situe au niveau de la réhabilitation ou du
renforcement des structures, puisqu'on n`utilise pratiquement plus ce type de
piece.
Les bielles sont généralement coupées dans des plaques et ont la
particularité de comporter, à chaque extrémité, un trou de grande dimension
perforé dans une section élargie de la pièce. On utilise des chevilles pour
attacher les bielles aux autres pièces de la structure.
Le calcul des bielles est relativement simple. ll suffit d'appliquer les
quelques règles empiriques énoncées dans la référence [3.8] et résumées sur la
figure 3.22.
La résistance àla traction est égale àla plus critique des valeurs suivantes,
où tp = 0,9, A1 est l'aire de la section brute dans la partie la plus étroite de la
pièce, et An est l'aire de la section nette mesurée perpendiculairement à l'axe de
la pièce au niveau du trou :
LA lfZ¢>l$jo¢M¿,Q : (á #,u,<§'j7e`g11%3'19)
eefet-
¢= @ap
1 A1 : aire de la section 1 - 1
A2 2 aire de la section 2 - 2
An 1 aire de la section n - n
1 1 t : épaisseur de la pièce autour du trou
unit. __ l D : diamètre du trou
DC 2 diamètre de la cheville
T, 1 résistance pondérée en traction
w : largeur de la pièce
D S DC + 1 mm
2 0,9 A1
=21'33A'
¢ A1 Fy } T ' “<o7s
' ¢ A ft F Y
H ll :›":N
=2at
w3>--l3>>
2 r ul
Fig. 3.22 - Normes canadiennes sur les bielles.
149
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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er
er
!
!
W
W
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lic
C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
autour des trous aux extrémités de la pièces-1°. Les calculs sont basés sur la
plastification de la pièce et non sur la rupture.
I Pk Èi l'épaisseur de la bielle est constante, il peut être démontré que les règles
énoncées sur la figure 3.22 limitent la largeur (tv) de la pièce à 6t.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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lic
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w w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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I 2 - vérification de la déchirure du gousset aux extrémités des pièces
assemblées travaillant en traction;
5a ~ vérification des efforts sur quelques sections du gousset.
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M ,= h T, cos ot
4 profilés C
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d`é-paisseurt Vf = 2 T' Sm Q
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I Dans les calculs, on admet que les boulons, utilisés pour attacher au gousset
une pièce chargée axialement, se partagent également l'effort à transmettre au
gousset
I 151
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Les analyses par éléments finis ont confirmé les résultats de Whitmore,
c'est-à-dire que la distribution des contraintes et la localisation des contraintes
maximales diffèrent substantiellement de celles prédites par la théorie des
poutres. Toutefois, aucune des contraintes calculées par la méthode des
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éléments finis n'était supérieure aux valeurs maximales prédites par la théorie
des poutresfi-11. Il semble a priori conservateur d`admettre que la résistance
pondérée en flexion est égale au moment qui produit la plastification des fibres
extrêmes de la section (My), multiplié par le facteur tp; cependant, on n'a
aucune confirmation expérimentale de cette hypothèse.
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Étant donné que l'effort de traction dans les diagonales (543 l<N) a été
obtenu en admettant que seule la diagonale en traction était effective pour
résister aux charges de vent (exemple 3.3, section 3.6), l'effort tranchant hori-
zontal dans lfame de la section W'I`265x69 est donné pariloir la figure 3.18) ;
4 25
v =s43 _-'-=s9skN
f ×s,s4
En utilisant l'équation (3.24), on obtient (voir la figure 3.18) :
¢l› t:
V, = 0,50×0,9×500×14,7× 0,450 = 1488 l<N> 395 kN
L lwjepa cle `q¢›u-es-rt C12* 'sel
\*i“= ._Q
3.9 RÉSISTANCE DES PIÈCES À LA FATIGUE »
La rupture.d'une pièce en acier ne se produit pas toujours à la suite de la
plastification et de l'écrouissage de la section, tel que décrit à la section 2.5. Une
pièce peut se casser sous un chargement cyclique produisant des *contraintes
maximales bientinférieures là la limite élastique.¿On a alors* une rupture par
-fatigue. _
On définit la fatigue comme étant la rupture progressive d'une pièce
soumise ã un chargement cyclique, c'est-à-diireã desvariations de contraintes
fréquentes, généralement produites par la surcharge. La rupture est due à la
propagation dans le matériau d'une micro-fissure qui se forme à une
imperfection interne (très rare dans le cas de l'acier), à un défaut de surface ou
aux points de contact et de frottement avec une autre pièce. Le mécanisme* de la”
rupture comprend troisphasgs : la formation de la fissure, %
fis sure e t la fracture
il .
154
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107
Cycles de chargement à la rupture, N
' Pour la soudure de raidisseurs transversaux sur les ailes ou les ames
des poutres assemblées, on doit considérer 83 MPa.
Chaque détail de construction illustré sur la figure 3.25 fait l'objet d'une
*description dans le tableau 4(B) de la norme 516.1-M89. Un détermine ainsi à
quelle catégorie appartient le détail considéré et à laquelle des courbes de
résistance à la fatigue, identifiées par les lettres a, b, b-1, c, d, e, f, w et y sur la
figure 3.24, il faut se référer.
Seules les pièces soumises à des variations de contraintes de traction
doivent être vérifiées, c'est-à-dire les pièces travaillant en traction et les pièces
S fléchies. Les variations de contrainte de cisaillement dans les soudures doivent
également être vérifiées. Tel que mentionné à la sous-section 1.3.1, la fatigue
est un état limite ultime qui se vérifie avec les charges d'utilisation parce que la
rupture par fatigue se produit sous les charges d 'utilisation Il faut vérifier que
les variations de contraintes produites par les charges d'utilisation (oa) sont
inférieures ou égales aux variations de contraintes admissibles (F9) obtenues de
la figure 3.24 ou du tableau 4(A) de la norme 816.1-M89, pour un nombre donné
de cycles de chargement. Il faut, de plus, vérifier que l'effort pondéré maximal
est inférieur ou égal à la résistance pondérée statique.
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a) Exemple 7 de l'appendice K (SI6.1 - M89).
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c u -tr a c k c u -tr a c k
2,0×106 +_-=0,91+0,10=1,01=
106 1,0
2,2×106 107
I On peut donc considérer que les deux profilés en C ne risquent pas de se
rompre par fatigue. Il faut de plus s'assurer que la résistance à la fatigue de la
I soudure d'angle est suffisante (voir la sous-section 5.10.1).
I RÉFÉRENCES
I [ai] GAYLORD, E.H., GAYLORD, C.N., Design of steel structures, chap. 3,
McGraw-Hill, New York, 1972.
I l 3.2] OTTO, F., SCHLEYER, F.I<., Tensile structures, vol. 2, M.I.T. Press,
Boston, Mass. 1969.
[aa] BETHLEHEM STEEL COMPANY, Cable roof structures, Booklet 2318,
Bethlehem, Pa.
U [34] BETHLEHEM STEEL COMPANY, Hanging roofs, Booklet 2319, Beth-
lehem, Pa.
I (3.51 CHAMBRE SYNDICALE DES FABRICANTS DE TUBES D'AClER,
Structures spatiales, Notice 1042, C.S.F.T.A., Paris, 1974.
[ae] MAKOWSKI, Z.S., Constructions spatiales en acier, Centre belgo-
I [3.7]
luxembourgeois d'information sur l'acier, Bruxelles, 1964.
BIRKEMOE, P.C., Behaviour and design of girts and purlins for negative
pressure, Comptes Rendus de la conférence canadienne d'ingé-
I nierie des structures 1976, Canadian Steel Industries Construc-
tion Council, Toronto, Ontario.
I [as] CANADIAN STANDARDS ASSOCIATION, Limit states design of steel
structures, CAN/ CSA - S16.1-M89, Rexdale, Ontario, 1989.
[3.9l MENDELSON, A., Plasticity: theory and application, MacMillan, New
York, 1968.
I [310] MCGUIRE, W., Steel structures, Prentice-Hall Inc., Englewood Cliffs,
New Jersey, 1968.
I 159
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c u -tr a c k c u -tr a c k
[3.11] KULAK, G.L., FISHER, ].W., STRUIK, ].H.A., Guide to design criteria for
bol ted and rioeted joints, chap. 6, Iohn Wiley and Sons, Toronto,
zfld edition, 1987.
[3.12i MUNSE, W.H. and E. CHESSON, Ir., Riveted and bolted joints : net sec-
tion design, ]. Struct. Div. A.S.C.E., Vol. 89, ST.1, Feb. 1963.
[3.13 AMERICAN WELDING BUREAU, Report of the structural welding
Committee, 1931.
[3.14_ CANADIAN INSTITUTE OE STEEL CONSTRUCTION, Handbook of
Steel Construction, 59) Edition, Willowdale, Ontario, 1991.
[315] PROULX, J., Dimensionnement et construction de I 'aréna de 1'llní'oersité
Laval, Comptes Rendus de la conférence canadienne d'ingénie-
rie des structures 1976, Canadian Steel Industries Construction
Council, Toronto, Ontario.
[3.16l CRAN, ].A., KEEN, R.G., BRADY, FJ., HUNSBERGER, A.C., IPE,
L.W., LACHAPELLE, L.A., COSSETTE, R. and ROCYS, S.,
Hollow structural sections - Design manual for connections, The
Steel Company of Canada, 2“d Edition, 1981.
[3.17] AMERICAN WELDING SOCIETY, Structural welding code - Steel, AWS
01.1-85,591 Edition, chap. 10, 1985.
[3.18] WHITMORE, R.E., Experimental investigation of stresses in gusset plates,
University of Tennesse Eng. Exp. Station, Bulletin 16, 1952.
[3.19] HARDASH, S.G. and BJORI-IOVDE, R., New design criteria for gusset plates
in tension, A.I.S.C. Eng. Iournal, 2nd quarter, 1985, pp 77-94.
[3.20] BIORI-IOVDE, R., Limit states design consideration for gusset plates, ]nl
Construct. Steel Research, 9, 1988, pp 61-73.
[3.21] MADAYAG, A.F., Metal fatigue theory and design, Iohn Wiley and Sons,
New York, 1969.
[3.22] MINER, M.A., Cumulatioe damage in fatigue, ]nl of Applied Mechanics,
Vol. 12, 1945, pp. A159-A164.
[3.23] ROLFE, S.T., BARSOM, ].M., Fracture and fatigue control in structures -
Application offracture mechanics, Prentice-Hall Inc., Englewood
Cliffs, N.]. , 1987.
[324] FISHER, ].W., ALBRECHT, P.A., YEN, B.T., KLINGERMAN, D.].,
MCNAMEE, B.M., Fatigue strength of steel beams with welded stif-
feners and attachments, National Academy of Sciences,
Washington, D.C., 1974.
[325] FISHER, ].W., Fatigue and fracture in steel bridges, ]ohn Wiley and Sons
Inc. 1934. Traduction française par ICOM-Construction métal-
lique, Etude de cas de fissuration dans les ponts métalliques, EPFL,
Lauzanne, Suisse.
160
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE Iv
ASSEMBLAGES BoULoNNÉs
4.1 1NTRoDUcTIoN
4.1.1 Généralités
Les pièces des charpentes d'acier sont assemblées par boulonnage et par
soudage et, généralement, à l'aide de pièces de transfert. Les éléments
constitutifs d'un assemblage , aussi appelé joint, sont les connecteurs (boulons
et soudures), les pièces de transfert et, si nécessaire, les raidisseurs. Les pièces
de transfert sont des plaques ou de courts profilés qui permettent de transférer
un ou plusieurs efforts, d'une des pièces assemblées à une autre. Parfois, à
cause des concentrations d'efforts dans les joints, il est nécessaire de raidir les
pièces assemblées au droit des assemblages. Dans ce cas, en plus du calcul des
connecteurs et des pièces de transfert, il faut dimensionner les raidisseurs.
Comme les charpentes d'acier sont des charpentes préfabriquées, les pièces
à assembler et les pièces de transfert sont d'abord préparées en atelier : coupage
aux dimensions requises, forage ou poinçonnement des trous, soudage des
raidisseurs... De plus, une partie de Passemblage est généralement réalisée en
usine à l'aide de soudure, l'autre partie étant réalisée sur le chantier par
boulonnage. Ainsi les pièces de transfert sont soudées en atelier sur une des
pièces principales à assembler. On complète l'assemblage des pièces par
boulonnage, lors du montage sur le chantier. Le temps de montage d'une
charpente d'acier dépend surtout du temps nécessaire pour assembler les
pièces. En plus d'accélérer le montage, les assemblages boulonnés sur le chantier
permettent de meilleures possibilités de réglage et d'ajustage de la charpente.
Il faut noter que certains types d'assemblages sont entièrement soudés, en
partie à l'usine et en partie sur le chantier. Il est également possible de concevoir
des assemblages entièrement boulonnés. Toutefois, la facilité de fabrication et
de montage doit être considérée dans la conception des assemblages et la regle
de bonne pratique énoncée précédemment, à savoir soudage en usine et
boulonnage sur le chantier, permet d'atteindre plus efficacement cet objectif
dans la plupart des cas. En général, à la facilité de montage de la charpente
correspondent des conditions plus sécuritaires pour les monteurs.
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Le montage d'une charpente d'acier sur le chantier
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CHAPITRE IV - ASSEMBLAGES BOULONNEc
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0) Assemblage concentrique en cisaillement.
(effort tranchant pur)
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Assemblage
concentrique profjjé en j\`
iiji
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+ 4- j i + + Vf
V' + 4-
+ Î_Î IT «~
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rfLI! \Assemblage
excentrique
c) Join! de continuité ou de montage.
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c u -tr a c k c u -tr a c k
carbone, ayant une contrainte de rupture minimale en traction (Pub) de 830 MPa.
Ce sont les boulons à haute résistance les plus utilisés. Les boulons A490M sont
faits d'acier allié, trempé et revenu, à teneur moyenne en carbone, ayant une
contrainte de rupture minimale de 1040 MPa. lls sont surtout utilisés pour
l'assemblage de pièces en acier à haute résistance ou lorsque le concepteur
désire réduire le nombre total de boulons dans un assemblage donné.
Proiiléten T ï \N
_,«f¢> ,e¿~
2 Profiles en C\ / i~› 1,
/ I
\fe ntem DL §_r;;&›¢.
if» ~
P _ =';› i"¿'>4›:4' :
, , = Ê«rÃe;¿
a) Assemblage concentngue en traction et en cisaillement. *^**"'“
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CHAPITRE IV - ASSEMBLAGES BOULCN: .;.
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CHAPITRE IV - ASSEMBLAGES 8OULO.«rv ,.,
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1I Force de serrage finale
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...
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II Force de serrage minimale (T0 )
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CHAPITRE IV -- ASSEMBLAGES BOULONMES
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c u -tr a c k c u -tr a c k
2 cornières
> Q,
P lt 1*/ t: 3 P 3.. 209
D 2 3 Cl
e 2 1,5 d
(d = diamètre du boulon)
Gousset
(<1)
K pas
. *r*°*r*>*1*ei È*
+- 9* f -1--f
:::::::::: ":.::*::*_*:.:*_*-_t: Q
r“tn
P . §. .§. .§. _l__Î.
r›»I
VII: YIIQVIIIA V/II:
i U 1.
K1 e,zd+6mmsids24mm
gab-zu-12mm
2: g22(k1+d)
I
. il
I
.
1//1 r///77/////J vm
Gt' *et
I:*:g b
Coupe A-A
(11)
Fig. 4.5 - Détails concernant le boulonnage.
176
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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k
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C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE IV -- ASSEMBLAGES BOULONNES
PD
er
er
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!
W
W
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O
N
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y
bu
bu
to
to
k
k
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lic
C
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w
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m
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
er
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bu
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C
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w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
.A-
*.
179
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
!
W
W
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N
N
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k
lic
lic
C
C
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m
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I iso
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
QÈI _ P
P , en-,\\\\\s
Plan de cisaillement
'
(m =
ig] P/2
p 7/ &\\\
\\\\¢%s\\\\\\\\\\\\“
l.U.l P/2
Ê
Plans de cisaillement
(m = 2)
b) Císaillement double (filets exclus).
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
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y
y
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bu
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C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ii Ab T0 T, V, tm = 1)
(mm) (mm2) (kN) (1<N) filets exclus filets inclus
(kN) (kN)
16 201 ss 84 67 47
20 314 137 131 105 73
22 380 166 158 127 89
24 452 197 188 151 106
27 573 250 239 191 134
30 707 sos 295 236 165
36 1018 444 425 340 238
Note : Les valeurs de Tb présentées dans la norme S16.1-M89 sont légèrement
supérieures, à cause d'un calcul plus précis de la section résistante. Y
N N
-_ + - 5 2-*
._ - S
< T \_. _/ /"""Î :H L__/
O.
Dans cette équation, Vf et Tf sont respectivement l'effort tranchant et
l'effort de traction sollicitant un boulon, et produits par les charges pondérées.
Si on compare l'équation (4.2) à l'équation (4.3), valide lorsque les filets
sont exclus des plans de cisaillement, on obtient :
V, = ml-(-)-'-59) T, = 0,80 m T,
0 75
182
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
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bu
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C
C
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE IV - ASSEMBLAGES BOULONNES
v,=\/Emi",
Si les filets sont exclus des plans de cisaillement, \/Ê = 0,80 et ,B = 0,64; si
les filets sont inclus, \/E = 0,56 et [3 = 0,31.
Si on reporte la dernière équation dans l'équation d'interaction, on obtient :
2
l-Vi]
711
«+fl<T,)2 se <T,›2
Si on introduit l'équation (4.2) dans cette dernière équation, on obtient
l'équation proposée dans la norme 816.1-M89.
183
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
l V, _ m C1 ks Tbîlí _ (4.6)
Dans cette équation, c1 est un coefficient statistique qui ramène la
probabilité de glissement à une valeur acceptable. En effet, les deux paramètres
fondamentaux de l'équation (4.6), le coefficient de frottement et la force
de serrage finale, supérieure à la force de serrage minimale donnée par
l'équation (4.1), ont une grande variabilité par rapport à la valeur moyenne,
dans le cas de ks, et par rapport à la force de serrage minimale dans le cas de Tb.
Les résultats d'un très grand nombre d'essais sont présentés dans la réfé-
rence [-4.3] sous forme d'histogrammes montrant la distribution statistique de
la force de serrage obtenue par le méthode du tour d'écrou, et celle du coefficient
de frottement pour différents états des surfaces en contact. Avec ces résultats,
il est possible de calculer la valeur de c1 pour n'importe quelle probabilité de
glissement. Comme on a considéré la variabilité statistique de la force de serrage
par rapport à la valeur minimale, on peut substituer Péqugtion (4.1) dans
l'équation (4.6). ïl›?*î7ÎÎ
Î. -..V _.- - ._ _
3 V5 = 0,525 m C1 ks Ab Pub . _-. -. _-,
(4.7)
au .4 1... š«
PD
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er
!
!
W
W
O
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N
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C
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m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ CHAPITRE IV - ASSEMBLAGES BOULONNÈS
I résister sans glissement à l'effort total produit par les charges d'utilisation, est
moindre puisque la résistance au glissement générée par un boulon est plus
grande. Ayant moins de boulons, la probabilité de glissement est évidemment
I plus grande.
I Tableau 4.2
Valeurs de cl et ks
I .
Etats des surfaces C1
4 1 S
en contact A325M A490M
I Surfaces propres à l'état brut 0,82 0,78 0,33
(non traitées)
I Y- -Î-<10V
Vs+T0_, 4s
(.>
*¢a». . _ . »«
On note que si T = Tb, l'effort V doit être nul puisqu'il n'y a plus de
I résistance au glissement. Substituant l'équation (4.1) dans cette dernière
équation, on obtient l'équation suivante pour le calcul de la résistance au
ar boulon, dans le cas de traction et de cisaillement combinés :
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
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k
k
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lic
C
C
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m
m
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
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er
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!
W
W
O
O
N
N
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lic
C
C
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m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L'équation (4.10) n'est valide que pour des rapports e/d S 3, ce qui signifie
que la valeur maximale de obu est égale à 3 Pu. On rappelle que la pince
longitudinale minimale (e) est à toutes fins utiles égale à 1,5d et que
l'espacement entre les boulons (p) est au moins égal à 3d. Donc, pour le cas
où e 2 3d et p 2 3d, la pression diamétrale ultime est invariable (obb, = 3P,,) et
l'ovalisation des trous ne dépend que de l'épaisseur des pièces. Autrement dit,
il y a possibilité de mise hors service par ovalisation excessive des trous lorsque
e 2 3d.
..
Profile en
CÊ /P
Gousset
L _ _
Rupture par ovalisation
excessive des trous
\
4
//4.-1.'
'*//J \
\l.___.šlQ.
\>*
Pression uniforme/ \</
b) Hypothèses de calcul.
187
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
!
W
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C
C
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w
m
m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
0,s0m/1,, Pu, t
iz-«Î-~ É 1 QW" Ègum 412)
elf., (
Si e est plus grand que 3d, on remplace e par 3d dans l'équation (4.12), et si
les filets sont inclus dans les plans de cisaillement, on remplace la constante
0,60 par 0,42.
Pour les boulons travaillant en cisaillement simple (rn = 1), t est l'épaisseur
minimale de chacune des plaques assemblées (figure 4.621). Pour les boulons
travaillant en cisaillement double (m = 2), t est l'épaisseur minimale de la
plaque ayant deux surfaces de contact (plaque centrale sur la figure 4.6b).
L'épaisseur des deux autres plaques, celles n'ayant qu'une surface de contact,
doit être au moins égale à 0,5t. Dans ce cas, la pince e doit évidemment être la
même dans toutes les plaques.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Le coefficient 0,85 dans les équations (4.15) et (4.16) tient compte du fait qu'au-
delà de la rupture, il n'y a plus aucune réserve de capacité.
Soit t et L, l'épaisseur et la largeur brute de la surface tendue ou cisaillée, et
L,, la largeur nette de cette surface. Avec cette notation, les paramètres Ag et /ln
sont donnés par :
1 A¿=Lt (4.17)
189
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
=10 mm
=21O mm
=20 mm
CJo_r°›-› =24 mm
=210-(3×24)=138 mm
= 300 MPa
= 450 MP8
Une piece de transfert, ou une partie de cette pièce, telle l'aile d un profile
en T peut travailler en flexion Ce cas est traité dans le calcul des assemblages
travaillant en traction
@si
OOl
T = li) Lt Fy 2 Tf
a)Plast1ficatLon de la section brute.
T =oss¢(L-2D)iFu2T,
b) Rupture en traction.
y'~*L1**l
CZ]
nas (L2~o):F +os¢[2(L,-1,so›t]F,, zrf
c) Rupture en traction et cisaillement combinés.
Fig 49 Plastzfication et rupture d'une plaque de transfert
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
!
!
W
W
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N
N
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Phénomène ÎÎCIUEIÎÎOP*
4.5.1 Comportement
L'étude du comportement des assemblages concentriques en cisaillement
se ramène à l'étude du modèle montré sur la figure 4.10. Dans ce type d'assem-
blage, l'effort sollicitant le groupe de boulons agit dans un plan perpendiculaire
à l'axe des boulons et passe par le centre de gravité du groupe. Le serrage
contrôlé des boulons n'est pas requis pour ce type d'assemblage, sauf pour les
cas mentionnés àla sous-section 4.2.2. _
Quoiqu'il s'agisse du type d'assemblages le plus simple à calculer, comme
on le verra plus loin, l'analyse théorique de ce type d'assemblages est assez
complexetfi. Il faut d'abord connaître les lois de comportement des plaques et
des boulons, c'est-à-dire la courbe effort-allongement des plaques dans les
domaines élastique et plastique et la courbe effort tranchant-déformation
transversale d'un boulon en cisaillement. Ces deux courbes sont obtenues
191
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
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C
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m
m
w w
w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
+ .
-L + + +
1 îl P/2
P l i
<--(1 g __..
.9 '
+ 1 J _. .,_ . ,_
t P/2
i m =2,n=1o) 11
` a) Demi-assemblage à double recouvrement.
i
P i
i ve-~~- ~ ~~~+T»
2-(~*-*~l*-~l~ * -*-*
nm- WT- --î
Excentricité
__ï_._L., l
4- W
1-+--«~~ i ï
+44
*
b) Effets secondaires dans un assemblage à simple recouvrement.
192
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
!
W
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
0 80<P_1O35-O,2Lf<10
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ll est important de souligner qu'il faut appliquer deux fois l'équation (4.11),
soit à la piece de transfert et à la pièce assemblée. En effet, les deux parametres
principaux de l'équation (4.11), e et t, n'ont généralement pas les mêmes
valeurs pour la pièce de transfert et la pièce assemblée. On calcule donc deux
valeurs de B, et on choisit la plus petite valeur pour le calcul du nombre de
boulons, si les boulons travaillent en cisaillement simple (m = 1, figures 4.6a et
4.l0b).
Si les boulons travaillent en cisaillement double, il y a un desdeux éléments
assemblés, la pièce de transfert ou la pièce principale, dont le taux de travail à
la pression diamétrale est la moitié de celui de l'autre élément. Pour l'élément
dont le taux de travail est réduit de moitié, la valeur de m est égale à 2 dans
l'équation (4.20). Pour l'autre élément, m = 1. Dans le cas de cisaillement
double, on a donc deux valeurs différentes de m à utiliser dans l'équation (4.20),
auxquelles correspondent, en général, deux valeurs différentes de B..
EXEMPLE 4.1
îi
L? Profilé en T soudé
WT 265 x 69 (w = 14,7 mm)
/\
l T, = 543 KN
ml È-:î.;Êîll='ãÎ:Lr2s,5
111?7«-“Êã lmml
Coupe A - A
Solution
Pour les boulons, l'effort de traction pondéré dans la paire de cornieres
devient un effort tranchant concentrique (P = Tf), si les boulons sont placés au
194
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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!
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W
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
La pince longitudinale (e) dans les cornières est égale à 30 mm (figure 4.11)
et l'épaisseur de chaque cornière est égale à 10 mm. Avec ces données,
l-equation ((1`i?.'1ša))donne : Er t tx) Qfi R _ Cg: 95%?
_` G, : '50 w\ wi
B, (cornieres)=0,67×30×10×0,450î90,5lcl\l 1 .gz to ,NM
_ . I' _ --H FU 2 M/\AAIAAL
Comme il y a deux cornières, l equation (4.20) avec m = 2 donne le nombre
de boulons, considérant l'état limite ultime de pression diamétrale excessive
dans les cornières. \l **********"
> F .
n 2 ig- = 3,00 boulons _..._-.j
t 2.--.. VV\ v/' *
2 × 90, 5
195
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
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C
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
P5
} ri ._> -_
Vs ( 4.21 )
r___,_,i..fi~_-J V
Dans cette équation, P5 représente l'effort total d'utilisation sollicitant
l'assemblage et VS la résistance au glissement générée par le serrage d'un
boulon. La valeuT'de Vs est donnée par l'équation (4.7). (p. tea)
V5 =0,525×2×O,82×0,33×314×0,830=74 kN
PD
er
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W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
197
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
' ï/\/\.Z'“'
i-..-1 _ __:
7
Z”
L-_._ ` .`._.
|_“_'_____`_'__| CÎ.ÎÎ.'.'.Î.Î.Î. .
L *-/\-/\-/7'"
a) Cornière simple.
"*§/gg-g_Z-"~ î-/\/xff'
,
l________ r_____\ "'Ii""" Illllllill
li lillIl
li ll
li ll
Il .LJ .
_ j
I ^___.._.- .-~-,*-,_
<_`
K
l
I
_ I l `
i__"_-___';';i C-_..._ZÎ.Î. 1 ,
-_`,\/î,_-.. \/\/\/-
b) Profile' en T.
` "/'\/\_/'“
| | .J Il ll ll Il ll ll Il
01.
“'."',
“I (_ . ›
'\/
i_~_~_"_f::i i::::::::
*~ "/\/-\_/`
c) Plaque latérale.
PD
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lic
C
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w w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Toutes ces configurations peuvent être utilisées pour relier l'âme d'une
poutre secondaire à l'âme d'une poutre principale (voir les figures 1.17 et 1 .18).
ll faut toutefois se préoccuper de la résistance locale de l'âme de la pièce
supportante, poteau ou poutre principale, surtout dans le cas d'un assemblage
avec plaque latérale, à cause de la butée très localisée de cette plaque.
L'assemblage avec un profilé en T et celui avec plaque latérale (figures
4.12 b et c) ont moins de déformabilité inélastique. On peut améliorer leur
flexibilité, c'est-à-dire faciliter la rotation de la poutre, en utilisant des trous
oblongs dans le sens horizontal. Dans ce cas, le serrage contrôlé des boulons est
à proscrire puisqu'on veut que l'assemblage glisse. D'autres recommandations
pratiques pour améliorer la flexibilité de ces deux configurations d'assemblages
sont présentées dans les références {4.6] et [4.7].
_
il
Comière de Î g
_ retenue latérale ï
100×100x6mm
. \ Autre position _ .
possible de la A ï 4
I cornière de retenue |..__j_a_..l 1
I
||1
mnrwcapl-1111101 -'f _ïÎ
VÎIJÊ fffll
PD
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lic
C
C
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w
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans les calculs, la partie boulonnée d'un joint flexible est considérée comme
un assemblage concentrique en cisaillement. Tel qu'expliqué plus loin pour les
assemblages à cornières jumelées, l'excentricité de la réaction est considérée dans
le calcul de la soudure.
En ce qui concerne la longueur de la pièce de transfert (L), elle dépend
géométriquement du nombre de boulons et, du point de vue résistance, elle doit
être suffisante pour que la résistance au cisaillement soit adéquate (voir la figure
4.8). De plus, cette longueur ne doit pas être inférieure a la demi-profondeur de la
poutre. La pièce de transfert est généralement placée dans la partie supérieure de
l'âme, de manière à reprendre immédiatement les charges provenant de la poutre
et à assurer la stabilité latérale de la poutre.
Deux assemblages avec consoles d'appui sont montrés sur la figure 4.13.
Cet assemblage comprend, en plus de la console d'appui, une cornière de retenue
latérale fixée sur l'aile supérieure ou sur l'âme de la poutre et qui sert de support
latéral contre le déversement. Cette cornière doit être assez mince pour ne pas
trop restreindre la rotation de la poutre; on utilise fréquemment une cornière
100 x 100 x 6 mm.
9 Cette configuration d'assemblage peut être entièrement soudée. La console
d`appui est soudée en usine alors que la cornière de retenue latérale est soudée sur
le chantier. Une soudure en chantier est également utilisée pour fixer la poutre à la
console d'appui. Pour cette configuration d'assemblage, la soudure sur le chantier
est relativement facile.
Si on utilise une cornière comme console d'appui, on doit vérifier la capacité
en flexion de l'aile de la cornière sur laquelle s'appuie la poutre. Si l'épaisseur de
l'aile de la cornière est insuffisante, on peut raidir la cornière ou utiliser un autre
profilé. Des exemples de calcul de consoles d'appui soudées sont présentés dans le
chapitre. 5. L'exemple 4.10 illustre le calcul d'une console d'appui boulonnée.
200
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Centre de gravité
"/\/\/.__ de la soudure
mî llfllå
il
_.
-"'*<.f\,/-§_¿*-
ex Îfîíîí-`
l«~«g-41
a) Boulonnage au poteau.
""\/'\/î/*""'G1 '
1 `l'*ll"`e2
1 **"**:i:'““
. I lil
1 g1 Ã Entaille pour
t. le montage
ÎÊÎÈIÎ-È,/Il`
b) Boulonnage à Ia poutre.
201
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
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k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
à déterminer. Pour simplifier les calculs,ion admet que les boulons sont soumis à
un effort tranchant pur (assemblage concentrique), alors qu'on considère
l'excentricité de la réaction dans le calcul des soudures (figure 4.14). Cette
hypothèse est justifiée par le fait que la partie soudée de l'assemblage a une rigidité
plus grande que la partie boulonnée.
Lorsqu'il est nécessaire d`entailler une aile de la poutre, on coupe l'aile
inférieure pour réduire les effets de l'entaille, puisque la réaction est
généralement dirigée vers le haut. Parfois, il est nécessaire d'entailler l'aile
supérieure de la poutre (figures l.l7 et 4.15). Dans ce cas, la réaction peut
produire la déchirure d'un coin de l'âme (figure 4.15).
\_/Y\»
Coupe A-A
)>
<-- )>
4*
-- av//av//1/m
.t/
4
*L W
5
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I C Q
11, _
- Ö*L_`
` __'' §7_', *zz/I//0////1
ÎT*ï_: .:*_':;"_ îÎ:
il
xi
______,L›'&.
Dèchirure de coin
Î
Surface de rupture idèalisée si
la reaction des boulons agit vers
le haut (cas usuel)
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
n 2 Êêç- = 1, 57 boulons
178
En tenant compte des paramètres e1, eg et eg montrés sur la figure 4.14b et
dont les valeurs sont données sur la figure 4.16, l'équation (4.11) donne :
B, (âme) = 0,67× 40×9,9×0,450 = 119 kN
B, (cornières) = 0, 67 × 35 × 8 × 0, 450 = 84 l<N
Lorsqu`on considère la pression diamétrale dans l'âme de la poutre,
l'équation (4.20) donne :
203
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
n 2 -4-2-8-Q* = 1, 67 boulons
2 × 84
L'état limite critique est la pression diamétrale dans l'âme de la poutre et
on doit utiliser 3 boulons.
- Choix et vérification des cornières
On choisit deux cornières 90 x 75 x 8 mm d'une longueur égale à la demi-
profondeur dela poutre, soit lu = 0,5d = 230 mm. Chaque cornière est soumise à
un effort tranchant égal à V/2, soit 140 l<N. La surface brute cisaillée est égale à:
Ag = 230 ×8 = 1840 mmz. La surface nette cisaillée est égale à : An = [230-
(s×26)18=1z1emm2. ^
La résistance pondérée est donnée par les équations (4.14) et (4.16).
V, (plastification) = 0,9 × 1840 >< (0,6 x 0,300) = 298 kN
V, (rupture) = 0, 50 X 0,9 × 1216 × 0,450 = 246 kN
V, =246kN>140l<N
On vérifiera dans le chapitre 5 si les deux cordons de soudure verticaux,
ayant 230 mm de longueur, sont suffisants pour reprendre l'effort tranchant de
280 l<N (exemple 5.7).
*f-`_/\/'\_í" _
Î__15 2 cornières 90 × 75 × 8 mm
.
/ K m
._
* co
t *O~
" Î s 0 o
ï".'$9“&
_
_ Ln
« m _0
4° 35 W 460 × 82
55» w = 9,9 mm
953
203,
HSS
2032
X- 2
d =460 mm
L.
204
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ttt* ttt
| “ Q
O O
IrO
\ \\\\\\\\\
\\\\\\\
:
Fig. 4.17 - Assemblage avec plaque frontale.
|
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 4.4
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
| ^ *I
I 4 225 kN 225 kN
w4so×e1 W460×61
' w=8,1mm
d=45O mm
' un
W 53Ô X 82 A
j+
ss»j s ao4o sssolsossμj<~2ao-›{
I lit l<1oo›l 13
I
j W530x82
w=9,5 mm pr
@_.WÊ"'" " Q
Y*
l"'l QV
Coupe A - A {mm}
I 207
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
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to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
n 2 22-5- = 3, 57 boulons
63
Pour supporter la charge de 225 l<N transmise par chaque poutre, on doit
utiliser un nombre impair de boulons à cause de l'entaille du coin de la plaque
de transfert. On aura donc 5 boulons effectifs par poutre, soit un total de six
boulons pour l'assemblage complet.
V, =322l<N>225l<N
2×225
B, =0,67×60×9,5><0,450= 172kN>Bf
208
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
| et Ph et au couple de torsion; I
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
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bu
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
l.._._.__._--1_ .__---›l
P`9 P
` V
P=VPf+P§
_›7 tan 0 = Ph I Pv
yÀ Ph \
Point dapplicatlon
<--*x de la charge 9
O O Om__.lA
H O O O Ov._yÎm
O O O l'\
l ,
o o o o ×
T»o o o
%*\,\§\f\B
210
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
211
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
n .4 (427)
(100 p,) (100 p,) ,
100
“ZCOfl,pr' eo
Pode
urédu
rcentage
20
0
O l 2 3 4 5
Rapport ex / rm
212
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 4.5
Deux profilés C230x30, dont les ailes sont entaillées, sont raccordés par
boulonnage à un poteau W200x86, tel que montré sur la figure 4.21. ll s'agit de
faire le calcul de l'assemblage par la méthode élastique. Boulons A325M avec
filets inclus dans le plan de cisaillement; acier des pièces : G40.2lM-300W,
F., = 450 MPa.
Solution
- Arrangement géométrique des boulons
Compte tenu de la largeur de l'aile du poteau (209 mm), il ne peut y avoir
que deux files verticales de boulons (ny = 2). On choisit un espacement de
120 mm entre ces deux files, valeur couramment utilisée pour cette largeur de
l'aile.
Compte tenu de la hauteur des profilés C230x30 (229 mm), il ne peut y
avoir que trois files horizontales de boulons (nx = 3). On choisit un espacement
de 80 mm entre les files horizontales, valeur qui est également couramment
utilisée. ~
Le nombre de boulons raccordant chaque profilé C230x30 au poteau est
donc égal à 6 (n = nx ny = 6).
A
I 200 kN Al
W
286
x00
-.,. ,. *~g-W
30 k
j-_ _2 s_. _. 34
l*al.-
*l
0›;+so› figñîo M
+5* +6 ï2so×ao
-ÿs -*Ht _ _ _ _ _ __
`
.....i....
Ê
JT,4+l . . l*›l~*12o-›l-*l
+
.: 44 44 .
Coupe A ~ A
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Vf 2
1 100 + 32 o25×6o 2 + 15 + 32 o2s×so 2
6 47 200 6 47 200
V, = 80,7 1<N
Comme les boulons travaillent en cisaillement simple et que les filets sont
inclus dans le plan de cisaillement, on choisit dans le tableau 4.1 des boulons
Mzz.
V, = 89 kN > vf
On peut vérifier avec l'équation (4.12) si l'épaisseur de l'âme des profilés
C230x30 est suffisante pour résister à la pression diamétrale. La constante 0,60
de cette équation doit être remplacée par 0,42 (filets inclus).
t2 =8,7mm
34×450
w = 11,4 mm > 8,7 mm
L'épaisseur de l'aile du poteau (20,6 mm) est évidemment suffisante
puisque l'équation (4.12) donne une valeur plus faible, la valeur de e étant plus
grande, soit e = 44 mm.
La vérification de la flexion et du cisaillement dans l'âme des profilés
C230x30 sera faite plus loin (exemple 4.6).
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
les déformations en cisaillement des boulons et les forces dans les boulons résultant
de ces déformations.
En fait, l'hypothèse fondamentale d'un comportement élastique est fausse car
le comportement de l'assemblage est essentiellement non linéaire et inélastique.
D'abord, la relation effort-déformation d'un boulon travaillant en cisaillement
n'est pas linéaire et ne montre pas de limite élastique bien définie. De plus, la
plastification autour des boulons dans les pièces assemblées, due à la pression
diamétrale, rend le comportement de l'assemblage inélastique des le début du
chargement.
w--*-L
YA äe
_ _ _ \
I l 1 1 1 1 1
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\
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2 CD
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___ 191_\Q ._ ..- *- fl",
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PD
er
er
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W
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
216
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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bu
bu
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k
k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
0,7 Fub
o,eFub * - - - - - - - -~-~--~---~r»
/\
.OUI-S>~ *nT15
5
(MPa
Eement,'C *\ ,has Fub (1_e-0,4/i)o,s_s
decsa .O3Fub
allé
....
0,1 Fub
Au = 8,6 mm\
_ 0 Á
Ê |\) À O7 œ . .L C)
Déformation transversale, A (mm)
Fig. 4.23 - Courbe contrainte-déformation d'un
boulon en cisaillement.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ni=i/ xÊ+\/Ê \Î
Boulon quelconque
/_Î-_.îî_ À
V
\W\ 1 _\)/
YU, "
si....... _ __."
o.1.n. Xi
rs :
. Y-
Puh = 2 V1' Sln (Zi = Z S
f=1 1'=1 Ri
La première valeur de Pu, obtenue de l'équilibre des forces, est donnée par:
218
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tl
2 Vi Ri
P :_lîl________. 4.37
“Z (ex+r,,) ( )
to
W
ÎU1 :;-è*'~"=-î----
X :_Î[`4=›5".rs
EXEMPLE 4.6
- Calculs préliminaires
Avec les données de la figure 4.21, on obtient les valeurs suivantes :
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
19 = 8,53 degrés
47 200
T01= =25mm
R5 = 22,20 mm R6 = 98,74 mm
A1: 1 iïííg-
130,57 3,so=s,32mm
A2 = Au = 8,60 mm
220
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
A3=5,08 mm A4=8,12mm
Á5=1,4Ômm Á5=6,50mm
1 2 8
-1--O O
PU
1% Y
Y /\/
5 6
«1-o --~ --@«›¢ --› C.G. X
cin. x š/es
C0
lo
3 4 e=8,53o
1_____. . ex =ã¿6,7 mm
= mm
l*----120--ï-*l O
Avec Pub =830 MPa, l'équation (4.31) donne les résultats suivants :
221
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
= 125 2 1 --'-_
35 73 132,5 --L-
35 73 122,6 --'--
-74 22
P” l ' (33,42)+ (130,67)+ (77,25)
+129,6 ---"M722
123,39 +34,6 ---578
22,20 +127,0 -W
93,74 1
Pub: 42,2kN
11,2 = [(125,2×33,42)+(132,5×130,67)+(122,6×77,25)+(129,6×123,39)
+(34,6×22,20)+(127,0×93,74)]/(316,7+39)
P,,2 = 191,9 1<N
Les deux valeurs de Pb sont suffisamment rapprochées pour admettre que
le centre de rotation est à 39 mm du centre de gravité du groupe de boulons.
L'équation (4.38) donne :
P, = 127,6(-3-33):
330 105,4 kN > P = 101,1 1<N
- Calculs initiaux
Avant de commencer les calculs itératifs, supposons qu'on veut savoir
approximativement si Farrangement de six boulons M20 est adéquat, sans
passer par une analyse élastique.
On peut alors utiliser l'équation (4.27) et la courbe de la figure 4.20 qui a
été tracée à partir des résultats d'analyses à l'état limite ultime, tel que précisé
à la sous-section précédente.
222
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
n = -11m)->í1Q-11-L = 6, 3 boulons
(100 ~78) 73
=1 105 4 =75,9°/
1~-'-
'J' Ool 6×73) °
n= L = 5,7 boulons
(100 - 75,9) 73
Évidemment, ces derniers calculs ne peuvent pas être faitsiavant d'avoir
complété l'analyse ä l'état limite ultime.
- Vérification de l'âme des profilés C230x30
Selon la figure 4.21, la surface brute cisaillée est égale à : Ag = 228 x
11,4 = 2599 mm . La surface nette cisaillée est égale à : /1,, = [228-(3 x 24)] 11,4
= 1778 mmz. La résistance pondérée en cisaillement est donnée par les
équations (4.14) et (4.16).
V,=360l<l\l>P=101,1l<N _
Avant de vérifier la résistance en flexion de l'âme (section rectangulaire :
228 x 11,4), il faut calculer le module de section plastique (Zr), réduit par la
présence des trous de boulons M20. Selon la figure 2.6 du chapitre 2, on a :
2
z,= -2[(24×11,4)30+(12×11,4)6] b
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
P, = c V, 2 P . (4.40)
Tableau 4.4
Valeurs du coefficient C pour deux files verticales de boulons
(source : référence [4.10])
l“""L_Î P
80'ÎP
=*t*"-'80-*i O
O
L___gî~JC
O {rnm]
224
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 4,7
101,1
Cmin :T 1,38 5
c=1,32+-¿î§%(2,33f1,32)=1,497>c,,,,,,
P, =1,497×73=109,3l<N>P=101,1kN
La valeur de P, (109,3 kN) est plus grande que celle obtenue à l'exemple
4.6 (P, = 105,4 kN). Si, en plus d'admettre que la charge P = 101,1 kN est
verticale, on admet que L = ex = 317 mm (voir la figure 4.25), on obtient par
interpolation entre L = 300 mm et L = 400 mm, suivie de l'interpolation pour
g = 120 mm :
40
C =1,27 +24O(
--- 2,31-1,27 )
C=1,443
P, =1,443×73=105,3kN> P
225
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Cette valeur est presque identique à celle obtenue à l'exemple 4.6 parce
que l'angle d'inclinaison de la charge résultante par rapport à la verticale est
petit (9 = 8,53 degrés; faible valeur de la charge horizontale relativement à la
charge verticale).
rl
V 2 R-
rn
,pgz _ LMD
i=1 _ (4.42)
226
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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y
y
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C
C
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m
m
w w
w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE IV - ASSEMBLAGES 8OULONi\..:b
I P8 2 P, «(4.43)
Dans cette équation, P, représente la charge d utilisation, ou charge de
I service, appliquée sur l'assemblage.
Selon la référence [4.10], on peut utiliser les tables qui donnent le coefficient
C pour vérifier l'état limite de glissement même si ces tables ont été développées
pour l'état limite ultime. On peut donc écrire :
PS = c V, 2 P, _ (4.44)
I On utilise les tables de la meme façon qu explique précédemment, soit en
calculant la valeur minimale requise du coefficient (Cmin = P5 / Vs).
1 , Vs \Q
<3* Vs P9
' vl è yA Ê?
(1.
* 5 › _ _ Ç >. V
I 0.1.13. X ce. X
P . 15
l Ø Vs ' ¢
I I* lo T* L >
l « 227
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
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k
lic
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2P Distribution de la pression
f sous la tête du boulon
ív Q O
Réaction due à
l'effet de levier
Tf=Pf+*Q Tf=P[+Q
| 223
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
!
!
W
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w w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Le modèle montré sur la figure 4.27 est utilisé pour l'analyse. On doit noter
que 2Pf représente l'effort externe appliqué à deux boulons, et Tf l'effort de
traction dans un boulon incluant l'effet de levier. La méthode d`analyse est
basée sur les hypothèses suivantes, validées par les études expérimentales
rapportées dans la référence [4.3], et illustrées sur la figure 4.28 :
- il n'y a que deux files de boulons, parallèles au plan de chargement. S'il y a
quatre files de boulons, l'effet de levier calculé ne s'applique qu'aux files
intérieures;
~ la réaction due à l'effet de levier est concentrée aux bords de l'aile. Cette
hypothèse est valide à l'état limite ultime si la distance a est inférieure ou
égale à 1,25b. (Note : dans les calculs on utilise a = 1,25b si la valeur réelle de
a dépasse 1,25b);
~ compte tenu de la distribution de la pression sous la tête du boulon (figure
4.27), le point d'application de l'effort de traction Tf, sur la plaque, est situé
vis-à-vis la face de la tige du boulon, du côté intérieur (section j - j sur la
figure 4.28); ' '
~ il y a un point d'inflexion dans la déformée de l'aile du profilé en T, entre la
face de l'âme et le point d'application de l'effort Tf.
Le moment de flexion maximal dans l'aile se produit à la face de l'âme et
il est dénoté Mf . Le moment fléchissant à la section j -j est égal à or 5M; où le
produitra 5 dépend de la flexibilité de l'aile. '
Le paramètre 5 est égal au rapport de l'aire nette de la section fléchie
vis-à-vis une file de boulons, sur l'aire de la section à la face de l'âme, en
négligeant le congé de raccordement de l'aile à l'âme. On a donc :
au 12: ãr..f.=.fÎï.4
< w«'%:. .»«m«%>fš)@"va ' `- t .
=.___.__[P"<d+2)l*=_.__P”(“*2ll ` i (4.45)
pl p íe.*¿"€ï›iÎ;
g,. . . ¿.“*°*****'*=~**»-**-v“'”^***'“*“””““^*`*'“*“'*^“"^'**'“*"'“"“““““`l 3 åå §*,*>¿';=»;,1
Le paramètre or dépend directement de l'effet de levier, soit du rapport
Q/Pf, c'est-à-dire de la flexibilité de l'aile. Quand or = 0, l'effet de levier est nul,
ce qui signifie que l'aile est suffisamment épaisse pour que le point d'infle×ion
soit à la section j - j. Quand oz = 1,0, on a l'effet de levier maximal, ce qui signifie
que l'épaisseur de l'aile est telle que le point d'inflexion est à sa distance
maximale de la section j - j.
Considérant le corps libre montré sur la figure 4.28, la somme des moments
de flexion par rapport à la section j - j donne :
Qu' = 61 5 M, (4.47)
229
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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bu
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C
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w
w
m
m
w w
w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I J| _
J
¿Pfî “W”
i,
` ._ _ Q
Î1 Pr I fiåä
Zpf | d+2mm
. f_=$=___2--b. .
I
| š __),-\` YT: *Q
- - -«> b- a~__¢
f> I Î *Q Mim” 1
L 'Ti A _ OLÖM, ,
b'--T--a' J
J
_ .El
b=b*°-Sd gz2(k,+d)
a_ = a + O75 d (vonr' f`xgure 4 _ 5)
_ _.__._9
'W
b_ 2 . 'r .
a = P_L'_9_ v
2 fiv Ø
vf' î
a* *›\` Q~*
§ .1-
\9 Q V
z>, 4
î
230
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
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O
O
N
N
y
y
bu
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k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Mf =
JF' Q" (4.48)
i_s,M,_.,c_mi_art,i«,,,,.__.,s,,,..› _
La section fléchie de l'aile est une section rectangulaire de dimensions t et
p. Tel que démontré sur la figure 2.6, le module de section plastique (Z) d'une
section rectangulaire ayant ces dimensions est égal à p t2/ 4. La résistance
pondérée en flexion (Mr) est égale au moment fléchissant qui produit la
plastification totale de la section (MP = Z Py) multiplié par le coefficient de
tenue égal à 0,9. On a donc :
M 2 QÎÎQ
Mi: Ê-4¿zAn @aw
Les deux dernières équations donnent :
¢>_ 43h
_¢›pPy(1+a5)
mam
I
ΧTW
gi.: NÊ
Quand a = 1,0, on obtient l'épaisseur minimale de l'aile, tel qu'expliqué
précédemment.
”`”`”““”“”““*ã
ç
Pour utiliser cette équation, il faut connaître b', 5 et p. La valeur du
paramètre b, montré sur la figure 4.28, se situe entre une fois et demie et deux
fois et demie le diamètre du boulon (l,5d S b S 2,5d), ce qui donne pour le
paramètre b' : d é b' S 2d. La valeur du paramètre 5 est généralement comprise
aa
entre 0,75 et 0,85. Quand au paramètre μ, sa valeur minimale est 3d mais ce sont
généralement des considérations d'ordre géométrique qui fixent sa valeur
(valeur courante : p = 100 mm). On note dans l'équation (4.51) que l'épaisseur
minimale est directement proportionnelle à b' et inversement proportionnelle
à p. On a donc intérêt à avoir une valeur minimale de b' et une valeur maximale
de p, mais, comme l'indique la figure 4.28, b' dépend également de considé-
rations d'ordre géométrique.
Quand oz = 0,0, on obtient l'épaisseur maximale et l'effet de levier est nul.
f - 43h' 45m
('
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ 1 4Pf Ô'
@__ --¿__1 (4.53)
5 ¢PffPy
On note que, si t, štmax donné par (4.52), la valeur de aest nulle de même
que l'effet de levier, comme l'indique l'équation (4.54) qui suit. On note
également que, si on substitue (4.53) dans (4.50), on obtient t=t, _ Donc,
lorsque l'épaisseur a été choisie telle que t, > tmm, il est inutile de vérifier
l'équation (4.50).
En combinant les équations (4.47) et (4.48), on peut calculer l'effet de levier.
a5 b'
Q = P, [T-+7.-5) L (4.54)
La méthode de calcul de l'effet de levier comprend les étapes suivantes :
- calcul de tmin avec (4.51) en supposant b' = 1,5d et p = 100 mm, à moins que
des considérations de géométrie imposent une valeur à p; la valeur de 5 est
obtenue de (4.45);
- choix d'une épaisseur telle que tr > tmin ;
- calcul des paramètres géométriques p, b' eta' selon le diamètre et l'arran-
gement des boulons et compte tenu du profilé choisi à l'étape précédente;
»
- calcul de aavec l'equation (4.53);
- calcul de l'effet de levier avec (4.54) et calcul de Tf = Pf + Q;
- vérification de T, 2 Tf ; si cette relation est satisfaite, le diamètre du boulon
est suffisant, sinon il faut Faugmenter.
La méthode de calcul est illustrée dans les exemples des sections suivantes.
232
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ïr,=Pf+Q=ã+Q Q (4.55)
.En appliquant la règle fondamentale du calcul aux états limites (T, 2 Tf), on
obtient l'équation suivante :
P
n 2 -----
Tr _ Q ( 4.56 )
EXEMPLE 4.8
M
P: f : l60×10 3 =467kN
d-t 353-10,7
On note, sur la figure 4.29, que cet effort de traction agit dans un plan
1_ _ horizontal (âme du profilé en T) et qu'il y a seulement deux files de boulons
parallèles à ce plan (première hypothèse' de la théorie de la section 4.8).
De plus, compte tenu de la largeur de l'aile du poteau (203 mm) et de la présence
de l'âme du poteau, il ne peut y avoir que deux boulons par file. On a donc
n = 4 et Pf= 467/4=1l7 kN.
Pour le dimensionnement du profilé en T et le calcul de l'effet de levier, on
suit les étapes de la méthode de calcul proposée à la fin de la section 4.8. On a
donc : b' = l,5d = 33 mm et p = 100 mm.
ll faut noter que cette valeur du paramètre p est réaliste. En effet, comme
l'aile du poteau W3l0x60 a 203 mm de largeur, le profilé en T aura une longueur
de 200 mm (paramètre L sur la figure 4.28). Donc, p = L/2 = 100 mm.
A 233
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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w w
w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
5: 100-(22+2› :M6
100
Les épaisseurs minimale et maximale de l'aile du profilé en T sont données
par les équations (4.51) et (4.52).
4×117×33
f - = --------=1s,os
mm \]o,9×1oo×o,s00×1,7e mm
l 4×117×s3
=.i_-_--_-=25,92
ma* o,9×1oo×0,a0o mm
On choisit le profilé W230x48,5 dont l'aile a 19 mm d'épaisseur et une
largeur de 193 mm, ce qui permet de choisir g = 100 mm (valeur courante).
r\/-\_/*tr
WT 230 48,5
«›*<-Î ////Ø X A
il-»--1"'JLL
Lag __ *_ _
wseo ×a9 5
».› _ ÿ
` f l
Leu.
Raidisseurs
\\\\ JS
1 1 . __r_
b ä
I _ _ _ . ..._
':*:..__::
lÌ ÇÎ1
»\\ \ »\›\
ws1o×5o{b=2°3mm
Î
b,=19smm
“ls” mm WT2ao×4a,5 1:19 mm .
Waso×s9{d=353'“"“ w=11,'4mm
t=10,7mm
234
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE IV - ASSEMBL/\GES BOULO›\lN_-b
h= = =44 Bnqnq
2 2 '
b'=b~0,5d=44,a-11=33,3mm
b ~ _
a=--fz3 =---1932100 =46,5mm<1,z5b
a'=a+0,5d=57,5 mm
L'équation (4.53) donne :
a_ 1 { 4×117×55,s _1}:0,788<1,0
_ 0,76 0,9 × 100 ×(19)2 × 0,300
L'équation (4.54) permet de calculer la réaction due à l'effet de levier.
0 7ss×0 75
=117 --'----'--~ sa 5 =25,41<N
-'-
Q [1+(o,7ss×0,76›i(57,5) _
L'effet de levier représente donc 21,7 % de l'effort de traction directe
(Q/Pf = 0,217). Avec le tableau 4.1, on vérifie que : ~
Tf = 1l7+25,4 = 142,4 kN <T, = 158 kN
Le lecteur peut vérifier qu'il n'est pas possible de réduire le diametre des
boulons.
- Remarques finales '
L'âme du profilé W230×48,5 est soudée à l'usine sur l'aile de la poutre, en
retournant la poutre pour faciliter l'exécution des soudures longitudinales
montrées sur la figure 4.29. La capacité en traction de l'âme est égale à : 0,9
x 200 x 11,4 x 0,300 = 616 kN > 467 kN.
Comme le moment de flexion agit toujours dans le même sens, l'effort
de compression dans l'aile inférieure est transmis par contact. Pour transmettre
cet effort on peut souder, en atelier, une plaque à l'extrémité de la poutre. Cette
plaque est boulonnée au poteau sur le chantier et les boulons servent à trans-
férer l'effort tranchant. On peut vérifier que deux boulons, ayant 22 mm de
diamètre et travaillant en cisaillement simple, sont suffisants pour transmettre
l'effort tranchant de 85 kN.
235
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
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lic
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C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L'effet de levier, considéré dans cet exemple, est celui résultant de la flexion
de l'aile du profilé en T qui agit comme pièce de transfert (effet de levier sur la
vue en élévation de la figure 4.29). Il est très important de noter que l'effet de
levier peut résulter de la flexion de l'aile du poteau (effet de levier sur la vue en
plan de la figure 4.29). L'aile du poteau étant plus mince que celle du profilé
en T, s'il n'y avait pas de raidisseurs, la flexion de l'aile du poteau serait critique.
Le calcul des raidisseurs est discuté dans le chapitre suivant (voir aussi
l'exemple 4.11).
ll convient de souligner que l'effet de levier ne se produit pas seulement
dans les profilés en T. Supposons que, dans un assemblage similaire à celui de
la figure 4.29, on remplace le profilé en T par une cornière dont l'aile horizontale
est soudée sur l'aile de poutre et l'aile verticale boulonnée au poteau. Dans ce
cas, la déformation de l'aile verticale de la cornière n'a pas de point d'inflexion,
contrairement à l'aile du profilé en T montré sur la figure 4.27, parce qu'il n'y a
qu'une seule file de boulons. La théorie présentée à la section 4.8 n'est donc pas
valable dans ce cas, puisque deux des hypothèses de cette théorie ne sont pas
respectées. Quoiqu'il en soit, pour des cornières de dimensions courantes, un
tel assemblage ne pourrait transmettre qu'un faible moment de flexion. Il y a
également un effet de levier dans l'assemblage par plaque d'extrémité montré
sur la figure 4.3c. Il est question de ce type d'assemblage àla sous-section 4.1 1.3.
Vf = E122 (4.57)
rz
S'il y a un effet de levier, l'effort de traction pondéré dans un boulon,
incluant l'effet de levier, est égal à : V
236
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
-_---(P
Sm “Z +/3<1›¢<>f~. 002
112 --flš----Ê-- .(4.59)
0›56fi (¢z› /lb Fublz
Si le nombre de boulons est inconnu, les étapes du calcul sont les suivantes:
a) estimation du nombre de boulons avec (4.59); b) calcul de l'épaisseur de la
paroi fléchie de la pièce de transfert et de l'effet de levier avec les équations
(4.51) à (4.54) où Pf = P cos oz/n; c) calcul de Vf et Tf avec *(4.57) et (4.58),
d) vérification de l'équation (4.5).
Si des limitations géométriques font en sorte que le nombre de boulons est
connu, l'équation (4.59) est inutile et seules les trois dernières étapes du calcul
sont nécessaires.
EXEMPLE 4.9
A Un profilé en C, dont les ailes sont entaillées, est raccordé à une autre
pièce à l'aide d'une paire de cornières, tel que montré sur la figure 4.30. Il s'agit
de calculer le nombre de boulons requis et de faire le choix des cornières. Acier
des pièces :Py = 300 MPa; boulons A325M, d = 20 mm, Pub == 830 MPa, filets inclus
dans le plan de cisaillement.
'I
g=130 mm
H--5°
.umuuuuauummuv
Î
L l00 X 100 X 15
'1.,:_
(X
= 280
C250 × 37
w = 13,4 mm
P = 735 kN lmml
Fig. 4.30 - Assemblage de I 'exemple 4.9.
237
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution _
- Calcul du nombre de boulons A
L`effort tranchant et l'effort normal sollicitant l'assemblage sont respec-
tivement égaux à :
Psina=735sin28=345l<N
Pcosoc=735cos28=649l<N
Négligeant pour l'instant l'effet de levier, le nombre de boulons est donné
par l'équation (4.59) où le paramètre li est égal à 0,41 pour des boulons A325M
avec filetage inclus dans le plan de cisaillement (sous-section 4.3.3). Comme il
n'y a qu'un seul plan de cisaillement (m = 1), on a donc :
n2
(545›2 + 0,41(e49›2 2
: 6,46 boulons
0,56 × 0,41 x (0,67 × 314 × 0,830)
On utilise donc 8 boulons, ce qui donne :
P, = ÊÎ = 81,1 kN
8
- Choix des cornières .
S'il y a un cordon de soudure à Pextrémité du profilé en C, entre les deux
cornières, on peut admettre que les deux cornières se comportent comme le
profilé en T montré sur la figure 4.27. On peut donc utiliser les équations (4.51)
à (4.54).
La longueur des cornières indiquée sur la figure 4.30 est obtenue par
géométrie, le profilé en C ayant 254 mm de profondeur. La valeur moyenne du
paramètre p, défini sur la figure 4.28, est égale à : p = L/4 = 370/ 4 = 92,5 mm.
Avec cette valeur de p, l'équation (4.45) donne 5 = 0,76.
Avec P, = 81,1 1<N,p`= 92,5 mm, 5: 0,76 e-tb'=1,5d = 50 mm, on absent ae
(4.51) et (4.52) : tmin = 14,9 mm et tm, = 19,7 mm. On choisit des cornières
100 x 100 x 16 mm. »
Les paramètres géométriques pour le calcul de l'effet de levier sont donnés
par :
b: g-u;~2t=130-1Ê,4-32 =42'3mm
b'=b~0,`5a=a2,5mm
11 =-__--213'Ê"13° =41,7 mm <1,25z›
a'=a+O,5d=51,7 mm
238
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE IV -- ASSEMBLAGES BOULONNES
- Vérification finale
Les équations (4.57) et (4.58) donnent :
v,=ÊÊÊ=4a,11<N
Tf=-6%+19,7=100,skN
»
Il ne reste qu'à vérifier l'equation (4.5).
V: _1_'§%1_9_ (4.50)
T=ÎÈ-5E-î9'- (4.61)
Si on introduit ces deux équations dans l'équation (4.9), on obtient une
équation pour calculer le nombre de boulons requis par l'état limite de
glissement. '
239
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
240
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ll n'est donc pas facile de déterminer les efforts dans les boulons à l'état
limite ultime. Si la plastification de la plaque d'extrémité survient avant la
rupture des boulons les plus critiques, il y aura une certaine uniformisation
des efforts dans les boulons localisés autour de l'aile en traction. Cette
uniformisation est aussi favorisée par les déformations plastiques des boulons
mêmes. D'autre part, les déformations de la plaque d'extrémité sous les charges
pondérées doivent rester faibles, sinon le moment fléchissant à transmettre ne
serait atteint qu'après une rotation de l'extrémité de la poutre incompatible
avec les hypothèses classiques d'encastrement ou de continuité parfaite. De
plus, il y a l'effet de levier dû aux déformations de la plaque et de l'aile du
poteau.
Les recherches théoriques et expérimentales montrent que la déformation
de la plaque d'extrémité cause un déplacement de l'axe de rotation ou axe
neutre, vers l'aile comprimée de la poutre, à mesure que le moment fléchissant
appliqué à l'assemblage augmente. À l'ultime, toutes les recherches confirment
que l'axe de rotation se situe près de l'aile comprimée. De plus, les essais sur
des assemblages avec quatre boulons disposés symétriquement autour de l'aile
en traction montrent que ce sont les boulons à l'intérieur de l'aile qui sont les
plus sollicités. Cela est peut~être dû au fait qu'une portion du moment de flexion
est transmise par l'âme de la poutre. 2
4 //̀
. . f -
Note . Si le moment de flexion agit dans les deux sens I l'assemblage est symétrique _
Fig. 4.31 - Assemblage par plaque d'extrémité sur un poteau.
241
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
121)/Îf Tm P cos a
Tf At +-*--';'_'+QST7
242
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
12 Mf Tm
Tf = ---¿- A,+Q$T, (4.64)
BD i
_
I. + +' T
' + + rm
. . Mi D XA
Il
I]
i
. 0,5 p
L_6 _..l
Fig. 4.32 - Analyse élastique d'un assemblage excentrique en
traction.
Mf Tm Pcosa
Tf Ab +*--n'-*'
M
T, = A, (4.65)
243
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans ces équations, A1, est l'aire nominale d'un boulon, et I le moment
d'inertie du groupe de boulons par rapport à l'axe de flexion (axe x sur la figure
4.32). Si nx représente le nombre de files de boulons parallèles à l'axe x, on
démontre facilement que :
2 2_ 1):R/ab
1:11/lb Plšnx (457)
Cette équation n'est valide que si les distances entre les files de boulons
parallèles à l'axe x sont constantes et égales à μ, et si toutes les files ont le même
nombre de boulons.
Selon l'équation (4.67), la constante géométrique de l'assemblage est
donnée par :
2
R =%-(nf ~1) (4.58)
Si on introduit l'équation (4.67) dans (4.65) et (4.66), on obtient : .
Mf fm Pcosa
_ Mf 7'
T, -.=--E-"L (4.70)
Ces deux équations donnent des valeurs conservatrices de Tf comparées à
celles obtenues de (4.63) et (4.64) avec Q = 0. Elle sont quand même
suffisamment précises pour le dimensionnement.
La méthode de calcul élastique, proposée pour les assemblages
excentriques en traction, comprend les étapes suivantes :
- choix du nombre de boulons et de l'arrangement géométrique, en tenant
compte du fait que le paramètre D est très significatif;
~ calcul approximatif de Tf avec l'équation (4.69) ou (4.70) et choix du
diamètre des boulons; '
- calcul de l'épaisseur minimale de la paroi boulonnée avec l'équation (4.51);
- calcul des paramètres géométriques b' et a', du paramètre oz avec (4.53), et
de l'effet de levier avec (4.54);
- vérification de l'équation (4.63) ou (4.64).
Cette méthode de calcul est illustrée par l'exemple suivant.
EXEMPLE 4.10
244
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Mf=340×l60==54400l<N-mm `
T _ 54400×100:136kN
f" 40000
\,z'""f"*<-L=150_-1' 'XX/"_"
P=340 kN
U 00p
=
300_q
=
` " [mm] tJ*:1:2_l5
Profilé WT 265 x 61,5 :t= 21,2 mm; w = 13,1 mm
245
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Selon le tableau 4.1, il faut choisir des boulons M22 pour cet arrangement
(T, = 158 kN > Tf ). Si on veut utiliser des boulons M20 (T, = 131 kN), il faut
modifier Yarrangement des boulons en augmentant le pas (p), de maniere a
augmenter la constante géométrique de l'assemblage (R) et reduire Tf.
On utilise des boulons M22, ce qui donne, pour le profilé en T, la longueur
totale suivante : D = 3p = 300 mm.
- Choix du profilé en T
Pour déterminer l'épaisseur de l'aile du profilé en T, on considère l'effet de
levier dans les boulons les plus sollicités. On utilise l'équation (4.51) avec Pf = Tf
= 136 kN, b' -= 1,5d= 33 mm et ådonné par (4.45).
5: 100-24 :D176
100
4 135 33
t“““='\i09 100 0>2Î00×175=19'4mm
I X X I I
b=---W = 48,45 mm
a=---~212;11O ==51mm<1,25b
a'= 51+11= 62 mm
az 1 4><136><37å45 _1 20189610
0,76 0,9×100×(21,2) ><0,300
0 89×0 76 37 45
:155 --+--~'--- -›- =s5,11<N
Q [1+(0,89×O,76)M 62 J
246
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ 247
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Ê Ê
Cl
K f-\/'\_×
\
ššä
5!
ll¿
M: !\ Mi
(b) (C)
Fig. 4.34 - Assemblages avec plaques d'extrémité.
Les modes de rupture suivants doivent être considérés dans les calculs :
- la plastification ou le flambement de l'âme du poteau vis-à-vis de l'aile
comprimée de la poutre;
- la plastification de l'aile du poteau au droit de l'aile tendue de la poutre;
- la rupture des boulons ou des soudures;
Mr
P=---- (4.71)
d-ff
248
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
De nombreux essais ont montré que l'effet de levier dans les assemblages
par plaque d'extrémité ne dépasse pas 20 %, si les plaques sont dimensionnées
avec les équations présentées plus loin. Le facteur 1,2 dans l'équation suivante
tient donc compte d'un effet de levier de 20 %. Si nt représente le nombre de
boulons qui reprennent l'effort de traction (quatre ou huit boulons selon la
figure 4.31), l'effort de traction dans un boulon est donné par :
Tf elzfîgr,
nt (4.72)
92
B--l Ik- -Tl 1,5 5
bl + i Ê 1+
1,5 d I + 5 1 3d
1 b1 _ &Wu
gi b ¿ .- g, L0
Section en T r T T 3d
équivalente bz
* Q§.\\\i\\\ 4 + “1,5 d
\\
92 -›l l›« w
b1= 1 * 5 d tszw
9i~if+3d 2(i< +d)§g 5
B=b,+2t, - 1 2€'
d: diamètre des boulons
Fig. 4.35 - Définition des paramètres géométriques.
1
Pour déterminer l'épaisseur de la plaque d'extrémité dans le cas où nf = 4,
on considère la flexion de la section en T équivalente, montrée sur les figures
4.35 et 4.36a (flexion dans un plan vertical). La plaque d'extrémité représente
l'aile de la section en T alors que l'âme est représentée par l'aile de la poutre.
249
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1, 2 1% (4.75)
1/
O,5P
l J'
y
9l F'
91
i 0,5 P _
- Aile de la poutre
9141
0,5 P
jfî 15214
l 0,5 P
Âme de la poutre
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
:P 2 ,Ø PLabzFy (4.74)
Âme du poteau _
In
P 92 4 P
* bfc1 Wc
I Aile de la poutre
I 'I
tm +1 l*
......_..._
Ô f Sd
f Ö
91 L2
l`__""`l
å*Y +4*
l"- _ ?-" " i ___________
__;
liîîll
_" 4
+
Ô
+
Sd
lJ:îï@_l sur W»
L1=2,5g1 L2=g`+10,5d
(4 boulons) (8 boulons)
d: diamètre des boulons l
Fig. 4.37 - Vérification de la flexion de l 'aile du poteau.
L'équation (4.51), obtenue lors de l'étude de l'effet cle levier, donne à toutes
fins utiles la même épaisseur minimale que la méthode de calcul dela référence
[4.17], à condition de bien définir les paramètres géométriques. En se référant
aux figures 4.28 et 4.37, on a :
251
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
b=0,5(g2-wc)
b'=b~0,5d
'(4.75)
p=0,5L1 Sint =4
p=O,25L2 sin, ==8
[›_12s--›
Q =100 I
li---›l
35
4* +
_ tp = 20 mm
w
¿=-›l~›l= 80
4 + Poutre: W360 x 89
d =353 mm
bf=128mm
LD
Q Îf=10,7mm
LO
(\l
Poteau: W31O x 60
bfC=203 mm
, 1fC=13,1 mm
4 'U\$.fl\›`.'\ fl \. \fl.' \ .'›\-È f wC=7,5 mm
. __L_>t k1=20mm
-1'--.---_i-- “ f
l~*-150*-4-T [mm]
. Note: Voir aussi la figure 4.29.
Fig. 4.38 ~ Assemblage de l'exemple 4.11.
Solution
- Diamètre des boulons et épaisseur de la plaque
L'effort de traction (P) causé par le moment fléchissant a été calculé à
l'exemple 4.8 et il est égal à 467 l<N. Avec n, = 4, l'équation (4.72) donne :
rf =---“X467 =1401<N§T,
4
| 252
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Selon le tableau 4.1, on doit choisir des boulons M22. Quatre boulons sont
suffisants pour résister à l'effort de traction et deux boulons pour résister à
l'effort tranchant (filets inclus : 2 x 89 = 178 kN > Vf: 85 kN).
Selon les figures 4.35 et 4.36a, le calcul des paramètres géométriques donne:
Choix : gl = 80 mm
-1 ._
b1=--azf=------80
210'7=34,s5mm
32 2z(1<1+d›=2<2o+22›=8smm
Choix : gz = l0Omm
B=bf+2tf =128+(2><10,7)=149,4mm
Choix : B = 150 mm
467×34 65
f P>_.,/----'---=.-19,99
o,9×15o×o son mm .
On choisit une plaque ayant 20 mm d'épaisseur, 150 mm de largeur et
435 mm de hauteur. La géométrie finale est montrée sur la figure 4.38.
- Vérification de I 'épaisseur de Z 'aile du poteau
Tel qu'expliqué dans le texte, pour cette vérification on utilise l'équation
(4.51), avec les paramètres géométriques définis par les équations (4.75) :
p= 0,5L1=l0Omm
5: 100-(22+2› 20,76 ^
100
253
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1>f=-1-Î-=fî§Z=116,s1<N
nt 4
t _ __ 4×116,8×35,25 __186mm>t
“““"\(0,9×10o×0,3oo×1,7e" ' f”
L'épaisseur de l'aile du poteau (tfc = 13,1 mm) est insuffisante. Il faut donc
ajouter des raidisseurs, comme le montre la figure 4.29.
EXEMPLE 4.12
Q iE1000x350›_<32mm
Raidisseur: ts =_ 10 mm
90.*
110 91)
8 .
-3-
WWF800x154
d = 800 mm
bf = 300 mm
t f = 20 mm
.1 w=10mm
. bm =350 mm
\/"_*\“*\ t = so
wwFsso×a1s WC'° = 20 mm
mm
[mm] k1 = 20 mm
Note: L'assemblage de la poutre à gauche du poteau n'est
pas montré sur le dessin.
Fig. 4.39 - Assemblage de I 'exemple 4.12.
254
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
1325×103
P=-----=1 91<N
800-20 69
Tf : 1,2×1699 :255kNSTr
8
Selon le tableau 4.1, on doit choisir des boulons M30. Huit boulons sont
nécessaires pour résister à l'effort de traction. En supposant que les filets sont
inclus dans le plan de cisaillement (V, = 165 kN), on a besoin de 2,67 boulons
pour reprendre l'effort tranchant (440/ 165 = 2,67). Un utilise quatre boulons,
ce qui donne un total de 12 boulons M30. L
En se référant aux figures 4.35 et 4.36b, on obtient les valeurs suivantes
pour les paramètres géométriques :
g1=tf+3d=20+(3×30)=110mm
_g2-w_1a0-10:
b2_---2 _.----2u 69mm
B=bf+2tf =300+(2×20)=340mm
_ 1699 × eo = 31,52
1/--_»-_-~
ti' > 0,9 × 380 × 0, 300 mm
Øn choisit une plaque de 32 mm d'épaisseur, 350 mm de largeur et 1000 de
hauteur.
- Vérification de 1 'épaisseur de l 'aile du poteau
Les paramètres géométriques définis par les équations (4.75) sont égaux à
(voir aussi la figure 4.37) :
255
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
b'=b-0,5d=5s-15=40mm
L2 :gl +10,54:110+(10,5×a0)=42smm
p=0,25L2 =0,z5><425=10e,25 mm
5: 106,25
P). :Â = ---1699 = 212,4 kN
Tit 8
4×212,4×4O _
f min 2jl
0,9><10«s,2s><0,s0 >< , ~ 2544 mm< *fc
256 7
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Fourrures de remplissage
+
++
+
5* Plaque de
continuité
2 Înll||ulm|II›mlmmu=
A Soudure à pénétration
partielle réalisée au
t chantier
[ÎZ ZI]
I5 Aïwî
2 : =
Coupe A - A
Fig. 4.40 - Joints de montage dans les poteaux: sections de la même série.
25
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
On note, sur la figure 4.40, que les faces intérieures des ailes des deux
poteaux coïncident, ce qui signifie que les deux sections appartiennent à la
même série. En effet, on a mentionné dans le chapitre 2 que les profilés en I
laminés appartenant à la même série ont la même distance entre les faces
intérieures des ailes. Ainsi, pour tous les profilés de la série W310 utilisés
comme poteaux (W310x60 à W3lOx283), cette distance est égale à 277 mm.
Dans le cas de sections appartenant à la même série, si les surfaces en
contact ont été usinées pour transmettre l'effort de compression par contact
direct (cas usuel), les composantes de l'assemblage ne servent qu'à tenir les
poteaux en place, et les fourrures montrées sur la figure 4.40 ne servent que de
remplissage. L'assemblage boulonné est concentrique en cisaillement et,
théoriquement, il n'est pas sollicité. ll doit toutefois être capable de transférer
50 % de la résistance pondérée en compression du poteau supérieur (0,5 C,).
Les joints de montage montrés sur la figure 4.41 relient des sections de
poteaux quelconques. Dans le cas de l'assemblage de la figure 4.4la, les
fourrures doivent transmettre un effort puisque la surface de la plus petite
section, qui n'est pas appuyée, doit être libérée de ses contraintes avant
d'atteindre les plaques de continuité.
Cr
~ Fourrure de '
_- ' L-cztransfert
6 1
_.__,_._._. .....__*_...
^ 5 Plaque de
V continuité
c, A
(H) (b)
Fig. 4.41 - Joints de montage dans les poteaux: sections quelconques.
258
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
On peut admettre que l'effort à transmettre aux fourrures est égal à Cf. Cet
effort est dénoté P et, avec cette hypothèse, P = Cf. On peut aussi tenir compte
de la surface de contact entre les deux sections, qui est égale à dw, où .d et w
sont respectivement la profondeur et l'épaisseur de l'âme de la plus petite
section. On obtient alors : P = [1 - (dw//1)] Cf où A est l'aire de la plus petite
section. .
Soit nf , le nombre de boulons qui relient les deux fourrures au plus petit
poteau, avant le début des plaques de continuité. Comme l'assemblage est
'concentrique en cisaillement, on a nf = P/ V, où V, est la résistance en cisail-
lement d'un boulon. ll faut également vérifier la pression diamétrale dans l'aile
de la plus petite section et dans les fourrures. Comme l'indique l'équation (4.20),
le nombre de boulons peut dépendre de la pression diamétrale.
Dans le joint de montage de la figure 4.41b, on utilise une plaque pour
diffuser l'effort de compression de la plus petite vers la plus grande section. Ce
joint de montage est utilisé dans le cas de sections très différentes et aussi dans
le cas de décentrement des sections.
La figure 4.42 montre un joint de montage dans une pièce fléchie ou tendue.
Si chacune des fourrures a une épaisseur inférieure ou égale à 6 mm, elles ne
servent que de remplissage et ne se prolongent pas au-delà des plaques de
continuité, comme sur la figure 4.40. Si chacune des fourrures a une épaisseur
supérieure à 6 mm, il faut les prolonger, tel que montré sur la figure 4.42. De
plus, il faut attacher chaque fourrure à la plus petite des pièces avec assez de
boulons ou de soudure pour que l'effort soit redistribué entre la pièce et la
fourrure, avant le début des plaques de continuité (section M ~ M sur la
figure 4.42).
Le but de ce transfert de force est de minimiser la flexion dans les tiges des
boulons qui relient trois parois, soit la plaque de continuité, la fourrure et l'aile
de la plus petite pièce. Alternativement, on peut étendre les plaques de
continuité jusqu'à l'extrémité des fourrures mais en ajoutant assez d'attaches
pour que la capacité de chaque fourrure soit disponible à la section M - M,
comme précédemment.
Les équations qui suivent concernent le calcul de la force à transférer aux
fourrures avant la section M ~ M. Elles peuvent être utilisées pour le calcul des
boulons ou de la soudure avant les plaques de continuité. En plus de la notation
définie sur la figure 4.42, on utilise les définitions suivantes : A1 aire de la
section d'une fourrure; A2 aire de la section d'une aile de la plus petite des
pièces; A aire de toute la section de la plus petite des pièces; A, aire de la section
résistante à la coupe M - M.
Considérons d'abord la pièce fléchie (figure 4.42b). L'effort de compression
et de traction dans les ailes de la plus petite des pièces est donné par :
Mr
Tf :Cf z rd-0
259
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
T1 = A T, (4.77)
V _.
Dans le cas d'une pièce en traction (figure 4.42c), l'aire de la section qui
résiste à l'effort de traction Tf, à la section M -M, est égale à :
A, =2A1+A (4.78)
, Mf
È
*I!“““
š--~
sg.
Note: ljefiort tranchant (V, ) et le couvre-joint d'âme
ne sont pas montrés sur 1a figure.
_ (0)
MI M
Cf 1 C1 1 T1
Ô ru
, d *I h V J'
1
-bl /
I T1
\ M \ M
Pièce en flexion \Pièce en traction
(12) (C)
Fig. 4.42 - Calcul des attaches des fourrures.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
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lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tlf 2% (4.79)
Dans une pièce en flexion, la plaque de continuité et les boulons qui relient
cette plaque à une des pièces, doivent transférer l'effort Tf ou Cf. Pour
l'assemblage de la figure 4.42a, le nombre de boulons requis, pour attacher une
plaque de continuité à une des pièces, est égal à : n = Tf/ V, . Dans ce cas, le
nombre de boulons dans le joint de montage, pour transférer la flexion, est égal
à : 411 + 2nf. À ce nombre, il faut ajouter les boulons du couvre-joint d'âme, qui
transfèrent l'effort tranchant.
Dans le cas d'une pièce en tract-ion, s'il n'y a pas de couvre-joint d'âme, la
plaque de continuité et les boulons qui relient cette plaque à une des pièces
doivent transférer un effort égal à 0,5Tf.
S'il y a un couvre-joint d'âme dans une pièce en traction, les couvre~joints
des ailes transmettent une portion de l'effort Tf égale à Tf (A - Aw) /A, où Au, est
l`aire de l'âme de la plus petite des pièces, égale à hw, w étant l'épaisseur de
l'âme. Le nombre de boulons requis pour attacher une plaque de continuité à
une des pièces est égal à : n = (),5Tf (A - Aw)/AV,. Pour les deux couvre-joints
d'ailes, le nombre de boulons est égal à : 411 + Znf. Pour un demi-couvre-joint
d'âme, le nombre de boulons est égal à Tf Au,/AV, . '
Pour le calcul de l'épaisseur des plaques de continuité, on considère la
résistance à la traction de ces plaques (chapitre 3). Il faut également vérifier la
résistance à la pression diamétrale dans les plaques de continuité et dans les
fourrures.
EXEMPLE 4.13 `
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
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w
w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
14
11
j
95 j I
. 1 - I l
+296 l
--.C
ll- I_ "III..
j + + + + + + + I
203 ::_:::: _ O: :_ :_"'_** 209
j + _+ + + + ¿-- - - + + 1- -- «-54 l
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
=94,s1<1\i>B,=3§¿Î-L-3-=71,s1<1×i
B,(p<;›u1re› =.0,67×33×11×0,450
=109,41<N>Bf =%=7s,11<N
Il n'était pas nécessaire de vérifier la résistance à la pression diamétrale
dans les plaques de continuité puisque ces plaques sont plus épaisses que l'aile
de la plus petite poutre. L'épaisseur des plaques de continuité a été obtenue, à
l'exemple 3.2, en considérant la résistance àla traction (T, 2 T; = 625 kN), ce qui
a donné tp 2 1`2,3 mm. Quant à la résistance en traction des fourrures, elle est
supérieure à 287,3 kN.
263
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
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k
k
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lic
C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I/1
a torigine
__- _
/ /šššj.. ï/Ê”
/ ' \È
/ I
6 I rotation d'ensemble du joint
ot : rotation propre du joint
(1 = 0: Joint parfaitement rigide
OL ¢ O: Joint imparfaitement rigide
Fig. 4.44 - Rotation d'ensemble et rotation propre d'un assemblage.
I
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
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C
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w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
i MA f®
|
1
Pa ( 1.2-az )
ZL2 @=--l-[Pa(L2-az)-2ML21
seit _________________
I P
(A B
M l*-*~a
l<*--*-L*~*-›i
Cf)
>
\ Pa (L2 - az) (1
6 EI L Rotation à l'extrémité A
265
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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!
W
W
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N
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
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C
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L/`__M"*
; '1
. J
v-
1
PD
er
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!
W
W
O
O
N
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1-2 1 1
.È.^_flï 21,17; .9í_f_fl.=3._×_=25'9
Mp I ap
1,01] .
0,3
/
/ /1 1
/
zz
/
“M“'06
Mp'
0
O 2 4 6 8 10 12 14
(1
ag (source: référence 4.21)
Fig. 4.47 - Courbes moment-rotation expérimentale et théorique.
268
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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k
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ 1
7- -""3"È'Îl-1;" (4.80)
“"î
Dans cette équation, les unités du facteur de flexibilité sont (N- mm)"1 si
EI est exprimé en N-mmz et L en mm. On note que, pour un assemblage
,parfaitement rigide (Â0 = 0), le facteur de fixité est égal à 1,0. Pour un
assemblage parfaitement flexible (lo = 0°), le facteur de fixité est nul.
Pour l'analyse sur ordinateur, deux cas peuvent se présenter. Dans le
premier cas, les courbes expérimentales de comportement des assemblages
montrent que le comportement est quasi linéaire, du début du chargement
jusqu'au niveau des charges pondérées. Autrement dit, la portion linéaire de la
courbe moment-rotation expérimentale est assez longue pour que le facteur de
flexibilité soit considéré constant, ce qui signifie que le facteur de fixité est
également constant. _ ^
Ce cas est le plus simple; il suffit d'introduire dans un programme
d'ordinateur classique, basé sur la méthode matricielle de rigidité, des matrices
de correction comprenant le facteur de fixitém. Ces matrices sont utilisées pour
corriger la matrice de rigidité des membrures et la matrice des efforts dans la
structure retenue. Par exemple, les moments d'encastrement aux extrémités
d'une poutre, soumise à une charge uniforme pondérée (w), sont donnés par :
wL2 2-
L2
M, = 0,83
1É.”__
12
La rigidité du joint est donc égale à 81,8 %, soit le point d'intersection dela
droite de transition avec la courbe R sur la figure 4.45. Le lecteur doit noter
qu'il s'agit d'un point similaire à celui de la figure 4.45, puisque, sur cette figure,
la poutre n'est retenue qu'à une extrémité et qu'elle est soumise à une charge
concentrée.
Le deuxième cas est celui où la courbe moment-rotation expérimentale
des assemblages utilisés dans la charpente est essentiellement non linéaire. Il
faut alors tenir compte de la variabilité du facteur de flexibilité. Il s'agit de
définir la courbe moment-rotation par une équation non linéaire et d'effectuer
quelques cycles d'analyse linéaire. Après chaque cycle, le facteur de flexibilité
est modifié en fonction de la rotation obtenue et cette nouvelle valeur de  est
269
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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C
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w
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
š C P̀- 1 I I I I I I I I I I I I I I i i I 1 I I I 1 1 l 1 I l I I I I 11
Momen
1<Mf
1<M,~---- Mu="'“¢
¢ = 0,67
1
X*
>
Rotation
Fig. 4.48 - Linéarisation du comportement de l'assemblage.
270
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
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to
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
RÉFÉRENCES
[4.1] CANADIAN STANDARDS ASSOCIATION, Limit states design of steel
structures, CAN /CSA «S16.1-M89, Rexdale, Ontario, 1989.
[4.2] NOTCH, LS., Bolt preload measurements using ultrasonics methods, A.I.S.C.
Eng. Journal, vol. 22, no 2, 1985. * '
[43] KULAK, G.L., FISHER, ].W., STRUIK, ].H.A., Guide to design criteria for
bolted and riveted joints, chap. 4, 5, 17, John Wiley and Sons, Toronto,
28 édition, 1987.
[4.4] YURA, ].A., FRANK, K.H., Testing method to determine the slip
coefficientfor coatings used in bolted joints, A.I.S.C. Eng. Journal, vol.
22, no 3, 1985.
[45] ARIBERT, ].M., MACHALY, E.S., Comportement à la rupture et
dimensionnement optimal d'assemblages concentriques par boulons à
haute résistance, Construction métallique, no 1, 1975.
[té] ASTANEH, A., NADER, M.N., Design of tee framing shear connections,
A.I.S.C. Eng. Journal, vol. 26, no 1, 1989.
[4.7] INSTITUT CANADIEN DE LA CONSTRUCTION EN ACIER,
Connections for steel structures, Willowdale, Ontario, 1989
(disponible en français : Assemblages pour les charpentes d 'acier).
[4.8] VAN DALEN, K., MACINTYRE, I., The rotational behaviour of clipped
end plate connections, Can. I. Civ. Eng., vol. 15, no 1, 1988.
[4.9] BRANDT, D.G., Rapid determination of ultimate strength of eccentrically
loaded bolt groups, A.I.S.C. Eng. Journal, vol. 19, no 4, 1982.
(Discussion : MARSI-I, C., vol. 19, no 4, 1982; IWANKIW, N., vol. 20,
no1, 1983)
[4.10] CANADIAN INSTITUTE OF STEEL CONSTRUCTION, Handbook of
steel construction, Sm Edition, Willowdale, Ontario, 1991.
[4.11] KI-IALILI, D., Recherche sur l'assemblage par boulonnage d'une plaque
d 'extrémité, Construction métallique, no 4, 1972.
[4.12] DELESQUES, R., Le calcul des assemblages boulonnés par platine
d extrémité, Construction métallique, no 4, 1972,
271
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
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N
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C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
272
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
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N
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C
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w
o
o
.c .c
.d o
c u -tr a c k
~s.,\wu`~« étaw» .d o
c u -tr a c k
CHAPITRE v
ASSEMBLAGES soUDÉs
5.1 INTRODUCTION
Comme il est assez fréquent qu'un assemblage soit partiellement réalisé à
l'usine par soudage pour être ensuite complété sur le chantier par boulonnage,
on peut considérer ce chapitre comme la suite du précédent. De plus, les
commentaires généraux des sections 4.1, 4.6 et 4.13, qui concernent le calcul, le
comportement et la réalisation des assemblages, s'appliquent également au
présent chapitre, que les assemblages soient partiellement ou entièrement
soudés. Les commentaires sur les coefficients de tenue de la sous-section 4.2.5
restent également pertinents et, pour la soudure, on utilise çbw = 0,67.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
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k
k
lic
lic
C
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1 A _
›
l
Les sections tubulaires sont généralement
assemblées par soudage
* --*› _. ,î
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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!
!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
275
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Bouclier gazeux ,_ ..
. 3 ' Voltage _-_
Laitier 1
Soudure \ _ L'
l
..._
. ..., 1jf'
\ \\
a) Soudage avec électroîe enrobéï (SMA W).
Élemrode-\
4l V
'_ Tube d'allmentation
Flux il-~"_) en flux _
_ -' l; Voltage -
Soudure , V,
o
ou ko «pg° Vvq. 21°› o 'u
QQ
Q ia-
cbuqU Ds u°:>v°ob - °°0 . _ .
1».~›.«.~._~;=-.*.;-1,« .=.-f-2-.='¿~ j.=;~;,=
-1-L-* '
Iuoao 'r0
- Zsïfl 'an¢.°oouQvo°00 si-“
O
@Q
1°
~":'0'V00
o aaa
,vnc u,oa0
au 5
o Udoooogz G06Qdv °°0n° lès
0°o
- .~;_=..=.ïÎ*Λ*ï5'›~*.~.-:.-«-` ~;
.__ -*:_.'-.
. *'* .'«~.='›*.*m-r:'*,'.---= : ' - ,` \
x\\ Ø
xv __ __ Métal de base*
e"e la '°" Métal fondu
b) Soudage sausflux (SAW).
Grâce aux énergies élevées qu'il met en jeu, le soudage sous flux permet de
réaliser en une seule asse une soudure à rainure sur une é aisseur allant
s P n ` p
]usqu'a 12 mm, ou une soudure d'angle ayant ]usqu'a 12 mm de grosseursfi. De
P lus, la _artici ation du métal de base à la_ com osition de la zone fondue
_ est
P lus elevee,
_ comme le montre une comP araison des rofondeurs de P énétration
sur la figure 5.1.
A276
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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W
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lic
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C
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m
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
a) Soudage à plat.
b) Soudage ù I'horizon!aIe.
PD
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!
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C
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m
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w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
aussi appelées soudures bout à bout (figure 5.3). Pour les joints soudés, en T
ou en coin, on peut utiliser des soudures à rainure ou des soudures d'angle
(figure 5.4). Pour les joints à recouvrement, on peut utiliser des soudures d'angle
ou des soudures à bouchons (figure 5.5).
_..
c) Rainure en demi V
åg..
d) Rainure en demi V.
avec latte de soutien. (PÉHÉIMÎÎOH pdrlielle)
PD
er
er
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!
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Ê-
ll) Rainure en J double. d) Rainure en U.
(soudage des deux côtés) (pénétration partielle)
` @ È
È
iÿ
PD
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
la référence [51]. Il est à noter que, dans des pièces épaisses, on peut avoir des
soudures à rainure à pénétration partielle des deux côtés, avec une portion
centrale de l'épaisseur non soudée. Dans ce cas, l'épaisseur efficace totale est
égale à la somme des épaisseurs efficaces de chaque côté.
P \ P
P /
P2
' _ ` P/2
a) Soudures d'angle.
U\ .2
CIÎII
Coupe A-A
b) Soudures d'angle et soudures à bouchons.
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
U~*>j o il
_. i' *1:$2S“-ãîšïÊä'iÊïIÈ'Î'ï:':ïÎï^'
a. .rt A J. 1. ,_
».¢.›. «.....¢.,. «.«.»..›.›..I ”.~
.›. ..^ .-. 4. x .›. __:___;¿;;¿;;9
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-. f. .-. .›. f. f. .«. .. J. a. .-. .›. . ,¿¿c;:§¢:;:;.¿:-:§`:-.;o_c;_:2:;É¿›;¿¿.,;5;.›:=._.';:;:ç¿
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¢. .-. .. .›. 1. ,_ 1. .-. .›.
-. .. f. .-. .-. *'2fi'I53€§:›:¢.-.-..2;.;'§;5;:;›ç,`_*š-,_«¿ . * 1. .-. .-. .-. .. .-. .. .-. .~. .-
. .. f. *~››;:;:;,-:;._-;;.;.;;.;;,_«- .›. ›. .-. .›. .. .~. x ,. .. .-.
D 0. «. _._.¢°,.;_..¢_.;:šzÿ.;5r,;.;;:¿¢¢:}'.--
-'-. :-gg:-:::._»¿.,_:§'.;§:{fi.;. -.;¿;:;;§_:;_*¢:;:~'--
.-. .-. .. 4. .. .›. .-. f. .«. .-. ^ 1. .-. «. .-. .›. .›. .-. .-.
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. .. x ..^.. .. 1. .. ,. .›. s. \,
_§::¿:¿:¿;-úy
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..-. .. ... .. ›. 1. «. .-. .›. .. .. .
{
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.fr ¢. 1. I. «. ~. .. .. »
å. f. .~ 1. - «. .«. ¢.
281
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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m
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Si on utilise une soudure d'angle avec côtés inégaux, ce qui est peu
fréquent, la section théorique du cordon est celle du plus grand triangle
rectangle qu'on peut placer à l'intérieur de la section réelle du cordon. Dans ce
cas, on peut calculer l'épaisseur efficace avec l'équation donnée sur la figure
5.6b.
Si les pièces à raccorder par des soudures d'angle ne sont pas perpen-
diculaires entre elles, la section du cordon de soudure d'angle n'est pas un
triangle rectangle. Dans ce cas, l`épaisseur efficace dépend de l`angle oz, défini
sur la figure 5.7, et de l'angle d'intersection des pièces (/5). On calculetw à l'aide
des équations présentées sur la figure 5.7.
/ ,/`
91.2/
f ¢
",«
1 1 1'
i<-----D2--_-+1 l<---D1---~›1
[52 00° ` gs 120°
L'ang1e d'intersection des pièces peut varier entre 60 et 120 degrés. Si cet
angle est supérieur à 120°, on ne peut pas considérer que la soudure d'angle est
n ne peut pas admettre que la soudure transmet un
ej_fg_r_t. Dans le cas d'un angle inférieur à 60°, la soudure d'angle est généralement
utilisée comme renfort avec une soudure à rainure à pénétration partielle. On
rencontre cette combinaison de soudures dans les treillis à sections tubulaires
et, si certaines conditions sont satisfaites, on peut considérer cette combinaison
comme une soudure à rainure à pénétration totale (voir la référence [5.l]).
282 S
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
La section critique d'un cordon de soudure d'angle, dénotée AQ, est une
section rectangulaire dont l'aire est ,égale à l'épaisseur efficace multipliée par la
longueur du cordon voir la figure 5.6c). La surface de fusion,
dénotée Am, est la surface du meta de base qui est fondue durant le soudage. Si
la soudure d'angle a deux côtés égaux, la surface de fusion dans chacune des
pièces jointes est égale à la irosseur nominale du cordon multipliée par la
longueur utile du cordon L'axe d'un cordon de soudure d'angle est
une ligne perpendiculaire a a section triangulaire du cordon et parallèle à la
longueur du cordon. Ces définitions sont utilisées à la section 5.3 pour le calcul
de la résistance pondérée de la soudure d'angle et du métal de base.
Le troisième type de soudure structurale, la soudure à bouchon, est montré
sur la figure 5.5b. Pour réaliser ce type de soudure, on perce des trous dans une
des pièces à joindre et ces trous sont remplis de soudure, totalement ou
partiellement,.selon l'épaisseur de la pièce percée. Si cette pièce travaille en
traction, il faut évidemment tenir compte de la présence des trous et calculer
l'aire nette de la section. Dans les assemblages soudés des charpentes d'acier,
on utilise presque exclusivement des soudures à rainure ou des soudures
d'angle. Les soudures à bouchonsjsont rarement utilisées. Il ne sera donc pas
question de ce type de soudure dans ce chapitre. On trouvera dans la référence
[5.1] toutes les règles de détails concernant ce type de soudure.
283
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
284 '
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
l
Soudage par points pour l'installation
d'un coffrage métallique
285
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
admissibles avec les charges d'utilisation, puisque les rivets ont été calculés en
considérant la charge admissible par rivet. La contribution des boulons ajoutés,
sous les charges d'utilisation, est calculée en considérant la résistance au
glissement générée par le serrage des boulons. Pour un calcul à l'état limite
ultime, il faut connaître la courbe charge-déformation des boulons et des rivets.
La compatibilité des déformations et l'équilibre des forces permettent d'évaluer
la charge ultime.
En fait, il est préférable de remplacer les rivets par des boulons à haute
résistance à serrage contrôlé; ce qui peut s'avérer nécessaire si l'espace est trop
restreint pour l'addition de boulons. Dans un assemblage relativement long, il
peut être suffisant de remplacer uniquement les rivets aux deux extrémités de
l'assemblage, plutôt que ceux qui sont situés à l'intérieur. Le remplacement de
rivets par des boulons à serrage contrôlé doit se faire suivant une séquence
préétablie, étudiée avec soin. Ce remplacement augmente la résistance à la
fatigue de l'assemblage. e
L'addition de soudure dans un vieil assemblage riveté ou boulonné pose
toujours le problème de la soudabilité de l'acier existant, qui peut être évaluée.
Le principal avantage de la soudure est sa compacité, c'est-à-dire l'espace
relativement restreint qu'elle occupe. Si on ajoute de la soudure dans un joint
riveté ou boulonné, on peut, selon la référence [5.2], admettre que les rivets ou
les boulons reprennent la charge présente au moment du renforcement. La
soudure est calculée pour reprendre toute charge additionnelle. Cette règle est
conservatrice. Enfin, notons qu`il est probable que la soudure réduise la
résistance àla fatigue, si l'assemblage est soumis à des charges cycliques.
286
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I
1
Joint à recouvrement Joint en T
a).Assemblages~ç-Gncentriques. fivaîr
_ |**- 9x----*l
$P
Joint à
recouvrement I
,
r~*~**.
Am'
Joint en T I
_.._Î.Î
Plan de contact V
287
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
288 P
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
__ 1.. .lio
"' 150
T _i
ra) [mm]
45° I /.`.à\
70°
(c) (d)
30° 1*
' V
QI.'l-\fini
\m\ \ =
30°
(e) (I)
Fig. 5.10 - Représentation symbolique des soudures.
289
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
290
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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C
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w w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tableau 5.1
Compatibilité des électrodesveiîdu métal de base
(source :référence [5.1])
291
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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er
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
292
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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C
C
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m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
d'une quantité égale à 2D, à chaque extrémité sans soudure de retour. Dans ce
cas, on utilise donc pour les calculs une longueur réduite.
25i1
V U
<-
I
ÎZZÎ1 >25m
_ m
a) Gmsseur nominale minimale. (dépend de la pièce la plus épaisse)
t2s12mm , Dmjn=5mm
l2<t2s20mm , Dmi,-j=6mm
t2> 20 mm , Dmin = 8 mm
'(15 6 mm , D S Î1
t1>6mm , D$t1-2mm
Si on utilise une soudure a rainure pour joindre bout a bout deux plaques
d épaisseurs differentes ou de largeurs differentes, on doit chanfreiner les
pieces, tel que montre sur les figures 5 13c et d Cette regle ne s applique pas
aux joints de montage dans les poteaux (voir la figure 4 40)
Dautres regles de details concernant lexecution des soudures sont
donnees dans la reference [5 1] Celles qui sont presentees ici sont les plus
courantes
293
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L.
a) Soudures de retour.
Profile en C
11>\ A
ro WV
/
2,5 / '
1 t7
c) Épaisseurs inégales.
vUI
/ /
I
\
(Il
\
_|\)
...a
)Largeurs inégales.
Ê-.\
PD
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
X1, 2 Fu. Il en est de même pour la limite élastique : ~ 0,85X,, > Py. Cette
conclusion reste évidemment valide si l'électrode est de qualité supérieure à
l'électrode compatible.
Pour les nuances d'acier 70OQ et 70OQT, soudées avec une électrode E760,
la résistance de la soudure est plus faible que celle du métal de base. Dans ce
cas, pour le calcul de la résistance de la soudure, on peut utiliser les mêmes
équations que celles présentées plus bas pour les soudures à pénétration
partielle, sauf que l'épaisseur efficace de la soudure est égale à l'épaisseur totale
de la pièce la plus mince. * .
'La figure 5.14 montre une soudure à pénétration partielle soumise à un
effort de traction (sollicitation perpendiculaire à l'axe du cordon de soudure)-.
Les essais rapportés dans la référence ï{5.4], sur lesquels sont basées les recom-
mandations des références [5.1] et [5.2], montrent que l'excentricité de la force
appliquée par rapport à la soudure ne réduit pas la résistance du joint.
P t' P
Tr = ¢w An Fu 2 P (5-1)
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
f
P
Ø
Aire dela surface cisaillée = Am = A W = An 4:,
A ri: voir la figure 5.14
Fig. 5.15 - Soudure igpénétration partielle soumise à un effort de tranchant.
Puisque, pour le cas considéré ici, Am = Aw, l'équation (5.2) est plus
critique (V,.,,, < Vrw) si r,i›Fy < ¢›,,,X,,. Si on admet qu'il y a compatibilité entre métal
de base et métal d'apport (tableau 5.1), l'équation (5.2) est effectivement plus
critique, sauf pour les aciers dont la limite élastique (Py) est égale a 380, 480 et
700 MPa.
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
La figure 5.16 montre que les cordons latéraux sont les moins résistants
mais les plus ductiles, la déformation à la rupture étant maximale pour ces
cordons. On observe le phénomène contraire pour les cordons frontaux, soit
une résistance maximale et une ductilité minimale. L'équation présentée sur la
figure 5.16 prédit assez bien la déformation ultime des cordons.
Quelques analyses théoriques ont confirmé les observations expérimen~
tales,݈ savoir que le plan de rupture de la soudure d'angle varie avec
l'orientation de la charge5~7›5-8. Selon ces résultats, on peut admettre que, pour
un cordon latéral, le plan de rupture de la soudure d'angle correspond à la
section critique définie sur la figure 5.6. Pour un cordon frontal, le plan de
rupture de la soudure d'angle correspond à une des surfaces de fusion définies
sur la figure 5.6, celle qui est parallèle àla charge. Ces hypothèses sont résumées
sur la figure 5.17.
297
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
* ti
. 6 = Oo \tà
2,0 5 ` ` 9 gbo i P
\ (cordorlt latérÿ'
0,5 i
Soudure E410
D = 6,35 mm
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
V *
ï-›.
Plans de rupture
(hypothèse)
I Surface d'un plan: A m
b) Cordonsfrontaux (Ô = 90 °). '
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
pour les calculs pratiques. Même dans le cas des assemblages soudés excen-
triques, l'équation (5.7) donne des résultats. précis.
300
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tableau 5.2 V
Résistance pondérée d 'une soudure d'angle
5 0,750 1,075
8 0,912 1,290
8 1,215 1,720
10 1,520 2,150
12 1,824 2, 580
8 14 2,128 8,010
16 2,432 3, 440
Soudure E480
0=0, m: 0,707, qu, =0,152kN/mm/mm
9=90, m =l,0, 11,90 =O,2l5l<N/mm/ mm
P t
5 --~ (5.13)
U 5?-Ê-É
U S (5.14)
QN :Pk:
QQI'
Dans le cas de cisaillement dans la pièce soudée (figure 5.18b), on considère
la résistance au cisaillement par unité de longueur du métal de base, égale
à 0,67 (2) Py t. Si la surface est cisaillée par un cordon, on obtient :
301
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Egggtxvicowèmwt
Lu,sue7¢qf
0e7¢Pf
os-L-JL œ1œ
W
Pour une surface cisaillée par deux cordons, on a :
0e7¢P¢
osfë-l~ @im
2%
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII lflflûûûããgûñfiñflñll
Ø
›+
n\ nx\an
'(1
t1 >i
Surfaces en traction = bt
f///// ///
l \¢u.-1.una
t t
l"`b_'l 2 surfaces cisaillées 2 surfaces cisaillees
par 2 cordons par 4 cordons
(surfaces cisaillées = bt)
b) Cisaillement hors de la surface de fusion.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les équations (5.13) à (5.16) signifient simplement qu'il est inutile que la
résistance pondérée de la soudure d'angle soit plus grande que celle de la pièce
soudée. Les limites données par ces équations ne sont pas imposées; elles sont
recommandées. Si la grosseur nominale de la soudure d'angle (D) est
supérieure aux limites recommandées, la capacité du joint soudé est limitée
par la résistance pondérée du métal de base (voir l'exemple 5.2).
303
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
D 2 .__._Ê__.. (5.18)
71
2q.L.
ri 1
i=l
Dans cette équation, les valeurs de q,,* sont données par les équations (5.9)
et (5.11). Si on néglige l'effet de l'orientation de la charge sur la résistance de la
soudure d'angle, m = 0,707 et toutes les valeurs de qu- sont égales à qm. On
obtient alors : I 1
D 2__P__ (5.19)
qro Lt
Centre de gravite
des soudures y
A M j
P L _ V .Y _-îå b
yl
L2 Z L1
:L2 ,eX=O,5b'y1
. Y
S|L1=(Tš)L2*,e×=O
a) Centrage possible des soudures.
P
Centre de gravité
des soudures
ll faut noter que la longueur d'un cordon de soudure d'angle est toujours
mesurée àla racine du cordon. Les exemples suivants illustrent l'utilisation de
ces équations. `
304
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 5.1
Le gousset montré sur la figure 5.20 est sollicité par une charge pondérée
concentrique de 685 kN. Il s'agit de déterminer la grosseur nominale des
cordons de soudure d'angle. Acier des pièces : G40.2lM-300W; métal d'apport
compatible selon le tableau 5.1 : soudure E480.
50 100
0
Lo
L0
(\l P =685 kN
0')
O
LO
Solution
- Calcul de la grosseur du cordon
Supposons d'abord qu'on tient compte de l'augmentation de la résistance
des cordons avec l'angle 6. Cette prise en compte de la résistance additionnelle
devrait être assez significative, compte tenu de l'importance du cordon frontal.
Selon le tableau 5.2, pour les cordons latéraux et le cordon frontal respec-
tivement, on a :
q,,,=0,152l<N/mm/mm
305
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dzå-Êï¿=5,42mm
D 2 __-*í§5-- = 6, 78 mm
O, 152 × 666, 4
On choisit un cordon de 8 mm de grosseur nominale.
- Vérification du métal de base 1 .
La résistance pondérée en cisaillement du métal de base sur la surface de
fusion est obtenue de l'équation (5.4) :
V'”'
Vw 0,707MY
(pm Xu 1
---=--------> ( p oureecr
'1 t o <1e s com paifbi es )
306
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
j---170-_-›j_L
i T
O .
0')
(\I
I 8,1
\X.\ \ .\fl
8-l Coupe.A~A
Solution
Dans ce type d'assemblage, les excentricités sont très faibles et, par
conséquent, négligeables. De plus, la soudure d'angle est sollicitée paral-
lèlement à son axe (cordons latéraux) et, selon le tableau 5.2, le flux de
cisaillement résistant par millimètre de grosseur nominale est égal à :
q,==q,,,=0,152l<N/mm/mm
' 807
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
DS 0.s7×0,9×0,300×8,1=4,82mm
2><0,152 V
La longueur de la plaque est donc suffisante. ll est à noter qu'il n'est pas
nécessaire de vérifier la résistance du métal de base sur la surface de fusion. En
effet, on a des cordons latéraux et compatibilité entre le métal de base et le
métal d'apport. ll est donc inutile de vérifier l'équation (5.4), tel qu'expliqué à
la fin de l'exemple précédent.
P,=CDL2P (5.20)
I 308
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
P
P
mi
I
*- et ce.
L cc. ..._kl.-›1Î
Î-L-«_l
L- KL-.l
Cas numéro 1 Cas numéro 2
P P
Î r
1 i<- i<L--I
I* '*L`1
j.
Cas numéro 3 Cas numéro 4
j.
Î J. ce. fi:
1 l<~ i<L-›l
1- 1___›i
Cas numéro 5 V Cas numéro 6
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Première configuration
Dans ce cas, il y a deux cordons latéraux (9 == 0) eton obtient de l'équation
(5.17) :
pr:2DqroL
C = 2 am (5.21)
*Deuxième configuration _ .
Dans ce deuxième cas, il y a deux cordons frontaux (9 = 90) et l'équation
(5.17) donne :
Pr =2D (1)90 L
C = 24,99 (5.22)
Pr=2Dqr90 kL+DqroL
C:2k¿lr90+flro (5-23)
Quatrième configuration
Dans ce cas, il y a un cordon frontal et un cordon latéral et on (obtient :
Pr:Dqr90 kL+DqroL A
(5.24)
C = k (1)90 + fifa
Si on néglige l'effet de l'angle 9, on obtient C å (1 + k) qm.
Cinquième configuration
Dans cecas, il y a deux cordons frontaux de longueur kL et deux cordons
latéraux de longueur L, ce qui donne :
Pr = 2D 61,90 lCL+2Dq,.0 L
310
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Sixième configuration
Dans ce cas, il y a deux cordons frontaux de longueur L et deux cordons
latéraux de longueur kL.
C:2(qy9O+kqf0)
Tableau 5.3
Valeurs du coefficient C pour un assemblage
concentrique et pour une électrode E480
(quatre premières configurations de la figure 5.22)
k Cas no 3 Cas no 4
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Pour faciliter les calculs à l'état limite ultime des assemblages excentriques
en torsion, le "Handbook of steel construction" (référence [5.10]) contient
quelques tables donnant la valeur du coefficient C pour diverses excentricités
et pour les six configurations de soudure d'angle montrées sur la figure 5.22. ll
est étonnant de noter dans ces tables que les valeurs de C, quand l 'excentricité
tend vers zéro, sont égales à celles des tableaux 5.3 et 5.4 pour lesquelles l'effet
de l'angle 0 est négligé. Pourtant, dans le texte accompagnant ces tables, il est
mentionné que l'effet de 0 a été pris en compte. Sans doute les auteurs ont~ils
voulu retrouver les valeurs obtenues des équations proposées dans la norme
Sl6.1-M8951 pour les assemblages concentriques. Ces équations négligent l'effet
de l'angle 0 mais la norme n'interdit pas d'en tenir compte.
Tableau 5.4
Valeurs du coefficient C pour un assemblage concentrique
et pour une électrode E480
(deux dernières configurations de la figure 5.22)
k Cas no 5 Cas no 6
V Effet ae o Effet ae 8 Effet ae 8 Effet ae 0
considéré négligé considéré négligé
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
'U
<-- -
-__-
| _L
X
P P
| ,M1
G)(=ãL“_{ 9×=aL*l
fm I
| L
\ Centre de gravité
de la soudure
L
' L-KL--1 L»-kL-«I
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I adimensionnels a et k définis sur les figures 5.22 et 5.23. Il s'agit d'une courbe
moyenne, mais tout à fait suffisante pour le dimensionnement.
i r
100
I
I 80
n,pr
| ** 60 -------- -_
deréducto
| 40 f
rcentage ._ l4._* _.
I Pou
20
I 0 .
l 0 1 2 3 4 5
Rapport ex/ rm
Note: Cette courbe est valide pour les configurations de soudure
I d'angle montrées sur la figure 5.22.
Fig. 5.24 - Pourcentage de réduction de la capacite' d 'un
assemblage soudé excentrique en torsion.
Une comparaison -des courbes des figures 4.20 et 5.24 montre que l'ex-
centricité cause une réduction plus rapide de capacité pour les assemblages
boulonnés. A cause de la continuité des cordons, la soudure est plus efficace.
I Pour un assemblage soudé excentrique en torsion, l'équation (5.17) peut
s'écrire :
100- "
U P, ={.Îö-Ö-ÊL)DÃq,,~ Li 2P (5.27)
Il est important de souligner que le pourcentage de réduction donné par
| la courbe de la figure 5.24 est relatif à un assemblage concentrique et que
les valeurs de pr qui ont servi à tracer cette courbe ont été calculées à partir
des valeurs du "Handbook of steel construction”-1°. Or, tel qu'expliqué
U 314
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
100 P
D 2 ---- -- *(5.28)
{100" Pr) qro Lt
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
«nr
*oL;o
<
=\/Pv +Ph
L_:_k,________l = (1+2k)
R (I +1 ) (5 31)
316
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
D2 îî-Â (5.32)
f
Dans cette équation, q, est donné par les équations (5.9) et (5.1 1) si on tient
compte de l'angle ûdéfini sur la figure 5.25. Si on néglige l'orientation de Qfpar
rapport à l'axe du cordon (cas usuel pour la méthode élastique), alors rn = 0,707
et q, = qw = (0,67) (0,707) ¢w Xu = 0,317 Xu (valeur minimale de q,).
Pour utiliser les équations (5.30) à (5.32), on suppose d'abord un arran-
gement géométrique des cordons de soudure, si cet arrangement n'est
pas connu; ensuite, on calcule R avec l'équation (5.31), Qf avec l'équation (5.30)
et D avec l'équation (5.32). Si la valeur de D ainsi obtenue dépasse la grosseur
nominale maximale permise, il faut modifier l'arrangement géométrique,
c'est-à-dire augmenter la longueur des cordons ou en ajouter d'autres.
Dans tous les calculs relatifs à la géométrie d'un groupe de cordons de
soudure d'angle, on considère la soudure comme une ligne située à la racine du
cordon.
EXEMPLE 5.3
La console d'appui montrée sur la figure 5.26 est constituée d'une paire de
cornières soudées sur l'intérieur des ailes d'un poteau. Chaque cornière est
reliée au poteau à l'aide de quatre cordons de soudure d'angle formant un
contour fermé. Il s'agit de déterminer la grosseur nominale de la soudure
d'angle. Acier des pièces : G40.21M-300W; électrode compatible : E480.
Solution 4
ex = 120+ 45 = 165 mm
xm = 45 mm
ym = 75 mm
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
t-*120~Î
_.../\/°\/\Z
2P=310 kN 2P
LO O
"""1Ã
L150x100x13
μ________*.:'r L1
50
W250
73
X
Configuration de la
soudure d'angle
*-14
_.Î`/\/-\/\_
2®
.Ft
O p
L_f.`î_l
μÊå_.l
Fig. 5.26 - Assemblage de l 'exemple 5.3.
-51:---165 =1 89
rm 's7,5 '
La figure 5.24 donne pf = 58 %. Avec am = 0,152 kN/mm/mm (tableau 5.2),
on obtient de l'équation (5.28) :
318
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
3 _
1,, =ix2=%=2si2s0 mmg
903
Iy3= Îy4=T2-=Ô0 750mm
3
R = 2(281 250+ 506 250+ 303 750+ 60 750) = 2 304 000 mm3
Les valeurs numériques des termes de l'équation (5.30) sont :
P, 155 ,szaiav
--=--=
L, 480 0 / mm
Mxl= =0,500kN/mm
R 2304000
Mym : 25 s7s×75:O,833kN/mm
R 2304000
1tan9=í'-'-=í1§~=0,6
ym 75
tan 9=-y-'¿=-?-ã=1,67
xm 45
319
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
oz-1-=-1l=e,s<s mm
0,184
Dz-li?-=7,70mm
0,152
Le but de cet exemple est d`illustrer le cas dela torsion pure pour lequel le
centre de rotation de l'assemblage est confondu avec le centre de gravité des
soudures. La deuxième hypothèse de l'analyse élastique est alors valide. De
plus, il faut poser q, = qro parce que la rupture de la soudure d'angle se produit
sur un plan à 45° (figure 5.17a). .
Une pièce tubulaire circulaire est soudée sur une plaque a l'aide d'un
cordon de soudure d'angle entourant la section (figure 5.27). ll faut déterminer
la grosseur nominale de la soudure d'angle si la pièce est soumise à un couple
de torsion pondéré de 50 000 l<l\l - mm. Acier du tube : G40.21M~350W; électrode
compatible : E480, qro = 0,152 kN/mm/mm.
. Uz __. _.
1683
Hss-168,3 oo × 7,95
Fig. 5.27 - Assemblage de l'exemple 5.4.
320
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
Dg =11m
0,152
Pour le calcul de la constante géométrique de l'assemblage, on utilise la
définition de cette constante.
3
R = 2fr(---ïóîg) = 3 744 055 mma
Pour la torsion pure, l'équation (5.30) s'écrit :
Qf:%\/(xši+yši›5Dqro
M
Qf : “R” r 5 D qro
D2 :7l39mm
3 744 055 ×0,152
321
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
onu.
Centre de
rotation \_
5°
A 3.eÁ.9-Iides
Centre de gravité
soudures
[1 l-«I r> r--
-< _1g_ _ _ _ _
9:
6` 1***.2--Î~ Xm
322
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1,2
î---Au=0,91imm
I
0,8 45° I
G707 _ ._ ._ . _ _ _ _ _ _ . _ _ _ _ -______._.___^U
= 2:Ê3Ei“l“l
r Gizoo
O “cn
Q
/Qgg
0,4
Courbes obtenues des équations
(5.33), (5.34), (5.36) à (5.38)
0,2
0 _
0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
A i
P,,1=4L2Qa› (5.40)
i=l
323
h a n g e Vi h a n g e Vi
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F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
* 4L Qi Ti
P == il-Î--~ 5.41
M2 (ex + ro) ( )
Si les deux valeurs de Pu sont égales, la position exacte du centre de
rotation a été trouvée. La résistance pondérée de l'assemblage soudé est alors
donnée par l'équation suivante, où çbw = 0,67 :
P, = çzöw Pu (5.42)
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les données de l'exemple sont présentées sur la figure 5.30. Les calculs
peuvent être faits sans définir les paramètres D et L. Seuls les paramètres
adimensionnels sont connus.
Dans l'exemple, on présente les calculs d'une seule ítération pour une
division de la soudure en 11 éléments. L'équation proposée pour calculer Qu
est une droite [équation (5.34)l, mais la méthode reste valide quelle que soit
l'équation utilisée pour calculer ce paramètre.
j----_kL*-*-*~j
f** _
4_ 3 2 I 1 I
3- AL=0,2L
5.roy Pu
L * GVU X
',LatJ.?.,-.t.__.l
70
8' 9 10 11
4%-*
Solution
- Calculs préliminaires
R = 0, 4634 1.3
325
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m
w w
w
w
o
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tableau 5.5
Résumé des calculs : trois premières étapes
Les trois étapes suivantes, qui font appel aux équations (5.33), (5.34) et
(5.39), sont résumées dans le tableau 5.6. j
Tableau 5.6
Résumé des calculs : troisième à cinquième étape
326
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Les deux dernières étapes de l'analyse, qui font appel aux équations (5.36)
à (5.41), sont résumées dans le tableau 5.7.
La somme des valeurs de l'avant dernière colonne de ce tableau et
l'équation *(5.40) donnent :
P111 ='(0,2L)(3,644Q90)
Tableau 5.7
Résumé des calculs :deux dernières étapes
2: 3,644Q9,, 4,i04LQ90
P :<0,2L)(4,104LQ90›
“2 (i,2i.+0,22i.›
Pu, = 0,1359or. (PN)
Les deux valeurs de Pu ne sont pas égales, ce qui signifie que la position du
centre de rotation n'est pas tout à fait exacte. Si on calcule la valeur moyenne de
Pu, l'équation (5.42) donne :
P., = 0.210201.
P, =(0,e7›<0,2i02DL›=0,i41oL . .
La constante 0,141 est en kN/ mm/ mm. La référence {5.10] donne 0,144
comme valeur de cette constante pour le cas étudié dans cet exemple. Le lecteur
327
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!
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m
m
w w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
doit toutefois noter que la valeur 0,141 n'est pas la valeur finale de la constante
puisque P,,1 n'est pas égal à P,,2. La valeur finale sera un peu plus faible, puis-
qu'il faut réduire ro.
L'exemple présenté ici donne une valeur plus faible que celle de la réfé~
rence [5.10] pour deux raisons : le nombre d'éléments choisis est trop faible,
c'est-à-dire que la longueur AL = 0,2L est trop longue; dans la référence [5.10],
on utilise une équation un peu moins conservatrice que l'équation (5.34) pour
le calcul de Qu.
- Approximation .
La méthode approximative présentée à la sous-section 5.5.1 donne (voir la
figure 5.23) :
51:-›----1'2L =1,si
r,,, 0,6634 I.
La figure 5.24 donne p, = 56 %. Pour la configuration géométrique de la
soudure d'angle étudiée dans cet exemple (figure 5.30), l'équation (5.28) peut
s'écrire :
100-
P, =(-T06-'Î1jD(i+2k›L q,,,
P, =0,44DL(2,2×0,152)
P,=0,147Di.
Pour cet exemple, la méthode approximative surévalue légèrement la
capacité. On rappelle que la courbe de la figure 5.24 est une courbe moyenne. La
méthode approximative est basée sur cette courbe.
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c u -tr a c k c u -tr a c k
P
D_--
>CL '(545)
.
Tableau 5.8
Valeurs du coefficient C pour le contourfermé de la 'figure 5.23
(source .' référence l5.10])
a lc
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0.
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c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 5.6
ex =aL=165 mm
a=l§ã=1,10
150
kL=90mm
k = 0, 6
Selon le tableau 5.8, le coefficient C est égal à :
c= =0,233m/mm/mm
De l'équation (5.45), on obtient :
- 155
D 2 ------ = 4, 43
0,233×i50 mm
À l'exemple 5.3, la méthode approximative a donné D 2 5,06 mm. Compte
tenu de l'épaisseur des pièces soudées, on a choisi D = 6 mm. La méthode
élastique a donné D = 8 mm. Dans certains cas, la différence entre l'analyse à
l'état limite ultime et l'analyse élastique peut varier du simple au double.
PD
er
er
!
!
W
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O
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C
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m
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c u -tr a c k c u -tr a c k
"0,67¢›P,
1*o; au
`“°`“""”°°
gael
6.6
'
Pour les deux valeurs de Py et Xu les plus courantes (300 et 480 MPa res-
pectivement), on obtient selon le tableau 5.2 : 2; \Q gd .
2×0,152×D
t2
0,67×0,9×0,300
| il Al"
a) Cordons verticaux.
`-"'\..»--`.,-\__
aL P P
kL
BJ
kL
""“\f-\fg
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'_/\«\«/vl .
=?¿ P"
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L
i,/9
jl*
Xu T1'
L ' Yo
2 T2
-î-›-
L _
tçriic L
Fy
l _
Pression de contact
Contraintes dans la soudure
332
___ ¿_____
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PD
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_2L(1+k) '
yo -----(Q+
2) (5.51)
` Py t
01.1 Q = Κ*-'E
u
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c u -tr a c k c u -tr a c k
__L(1+k›
{P,,*--a(Q+2)(1=yf _ zD1<x,,›+--_-aJ
Dktxu P,,,,,,. ,_ > ,.4
t (5.55)
On rappelle que l'équation (5.53) est valide pour a 2 0,4 (modèle de flexion).
Tel qu'expliqué précédemment, on peut interpoler entre PH, et P,4 lorsque (1 <
0,4. Uneinterpolation linéaire donne; r
a 2 (P -P )
P7* : Pra
Dans les deux sous-sections qui suivent, on applique la théorie à deux cas
particuliers mais fréquents, en tenant compte des résultats expérimentaux.
334
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE V - ASSEMBLAGES SOUD£ê
F tl.
P,,=-1-- (azo,4, t§40mm›
a(Q+2)
Les résultats d'essais présentés dans la référence [5.12] montrent que cette
équation suréoalue d'environ 20 % la résistance ultime des assemblages. Pour
retrouver les valeurs tabulées dans le "Handbook of steel construction"5~1°,
obtenues à partir du concept de centre instantané de rotation, on doit réduire
Pu de 50 %. L'équation (5.54) donne donc : .
Py ÎL
P, = 0,5 (flu, ï '(5.57)
Dans la référence [5.l0], cette équation est écrite sous la forme suivante :
P, = C' L 2 P (5.58)
Selon la théorie présentée ici, le coefficient C' est égal à :
if f
c' = 0,5 ¢,, Ez-QYÎ5 (avec H 20,4) (5.59›
Pro:2qroDL
Cfnax = 2 qro D
PD
er
er
!
!
W
W
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N
N
y
y
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C
C
w
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m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
la longueur des cordons (L), et la largeur de butée (t). Si l'on dispose de tables
comme celles de la référence [5.10], il suffit de choisir, avec les paramètres
connus a et t, une grosseur nominale de la soudure (D) donnant un coefficient
C' égal ou supérieur à la valeur minimale requise, égale à P/ L. On vérifie
ensuite si l'équation (5.46) ou (5.47) est satisfaite.
Si l'on ne dispose pas de tables, les calculs ne sont pas plus longs, compte
tenu de la théorie présentée ici. Connaissant t, on choisit D de telle sorte que
l'équation (5.46) soit satisfaite, ce qui donne D S t/ 1,7 si Py = 300 MPa et X1, =
480 MPa. Ensuite, il suffit de calculer Q avec l'équation (5.52) et C' avec
l'équation (5.59), si a 2 0,4. Enfin, on vérifie si l'équation (5.58) est satisfaite.
Sia < 0,4, les calculs sont un peu plus longs puisqu'il faut évaluer Pn, et P,4
et interpoler avec l'équation (5.56).
Tableau 5.9
Valeurs du coefficient C'pour Py = 400 MPa et*X,, = 480 MPa
l
t(mm) l
D (mm) 5 6 8 12 10 16
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m
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c u -tr a c k c u -tr a c k
P _DLx,, 1,4Q-0,08
“_ a Q+2
_
c_0,5¢,,, _>§_ 1,4Q~0,0s
a“(------Q+2l (5.52)
Dans les équations (5.60) et (5.62), qui ne sont valides que si a 2 0,4, la
valeur de Q est obtenue de l'équation (5.52).
Dans la référence [5.5], on présente quelques valeurs du coefficient C pour
les consoles d'appui raidies où k = 0,2. Ces valeurs ont été obtenues par la
théorie du centre instantané de rotation et en posant les trois hypothèses
suivantes : Py = 300 MPa, Xu = 480 MPa et t = l,7D. _
Avec ces trois hypothèses, les équations (5.52) et (5.62) donnent :
Q: s00×1,7D :L0625
48013
C:0I5×0,67× 0,4s0×(1,4075]
5 50525
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c u -tr a c k c u -tr a c k
C = 9f_9¿7.'§j9. (5.53)
La valeur de Pn, obtenue de l'équation (5.48) est égale à z
P,,,=2><1,2><0,152><DL=0,365DL
Tableau 5.10
Valeurs du coefficient C (unités : kN/mm/mm)
a C _ a C
PD
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!
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c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
poutre. Ensuite, il est transmis aux soudures par les ailes perpendiculaires à
l'âme de la poutre. Ce cheminement de l'effort tranchant dans des plans
perpendiculaires entre eux fait en sorte que l'assemblage est excentrique en
torsion si on considère le dernier trajet de l'effort tranchant, c`est-à-dire
l'excentricité entre le talon des cornières et la soudure (figure 5.33b). Par contre,
si on considère l'excentricité entre la file verticale de boulons et la face du
poteau, l'assemblage soudé est excentrique en flexion. La rotation de la poutre
et la déformabilité des cornières produisent une force de butée dans la partie
inférieure des cornières.
Dans ce dernier cas, on recommande de vérifier l'effet des deux
excentricités sur la soudure, tel qu'illustré par l'exemple suivant.
5-«Î`šIf›'i`i
I O
L 0,5 Vf GX *
V O O
0'5 f Excentricîté négiigée
pour les boulons
0,5 V, i
a) Soudage sur la poutre.
L 0,5 Vfex
Excentricité négiigée
J pour les boulons e×
0,5 Vf 0,5 Vf 0,5 V,
b) Soudage sur le poteau.
340
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EXEMPLE 5.7
_ E1 _ Z2. = 0 326
“ L 250 ' _ 1
Le tableau 5.8 donne la valeur du coefficient C pour le contour fermé
montré sur la figure 5.23 (configuration tubulaire de la soudure). Si la valeur
du paramètre k est égale à 0, il n'y a plus de cordons horizontaux et on retrouve
deux cordons verticaux seuls.
L=
230
j--L
2s0_~j
=
|...75_1 \L
._.-f//%_,«-**~ï__ _
341
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w w
w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
On peut donc utiliser les valeurs de C données dans le tableau 5.8, dans la
colonne correspondant à lc = 0, en ayant soin de diviser ces valeurs par 2. En
interpolant entre a = 0,3 et a = 0,4, on obtient du tableau 5.8 : .
c =å-(0,275-%%*Î(0,275-0,229)j=0,152kN/mm/mm
Si l'assemblage était concentrique, on aurait C = am = 0,152l<N / mm/ mm
(voir le tableau 5.2). L'équation (5.45) donne : j
D 2 --E1-Q--~ = 4,61 mm
0, 132 >< 230
PD
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!
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c u -tr a c k c u -tr a c k
0300><16x230 =2s1,21<N
P = , 0,57 -'_----_
*4 OSX ( 0,4×4,00 l
La valeur de Pn, est égale à :
2
P =s49 5+-(ÊÊÊÊ)-(2s1,2-349,5)
' ' 0,15
P, = s07,s1<N
Dans ce cas, la résistance à l'effort tranchant de l'assemblage soudé est
égale à :
v,=P,=s07,51<N>v,=2s01<N
Pour cet exemple, il y a peu de différences entre les calculs obtenus pour
une assemblage excentrique en torsion et ceux obtenus pour un assemblage
excentrique en flexion. En réalité, il y a interaction entre les deux modes de
comportement mais le recours à une théorie plus complexe n'est pas justifié
pour ce type d'assemblages.
É 343
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c u -tr a c k c u -tr a c k
"'19
_ 0,5 N "\_/\__/__,
EP
__ Ê
Warm t.
Î|_ __,Î i Q (_ @+10
_) mm Section critique
pour laflexion L
j___¿ __1 dela cornière l
E-595 mm l.___La......l
**"/\---*"\_ 1
Notes: e = excentricité pour le calcul de la cornière
ex = excentricité pour le calcul de la soudure
344
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c u -tr a c k c u -tr a c k
LP
(Î{%l)¿+Pc-1u05N+g-iœzo 65m
345
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c u -tr a c k c u -tr a c k
g = 20 mm
Avec Py = 0,300 l<N/mmz et P = 225 kN, l'équation (5.66) devient :
ex = (0,5)(31)+ 20 = 35,5 mm
a=îlf-=Î'-5-'Ê-=0,2s4
L 125
Puisque la valeur t = 19,5 mm n'est pas incluse dans le tableau 5.9, il faut
utiliser les équations (5.52) et (5.57). La valeur du paramètre D doit être connue
pour utiliser ces équations.
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ï Î s17
i 9-»
` 1, W46O X 74 _
Î R=22skN Glšj
6 ss
W310
107
X
.i
Cormere 125 × 90 x 13 ›
'TL
10 i .i
R20 * *- u
io
l-2ao~›l
(waeo × 74 1 kb = si mm) ..___305_____
Fig. 5.36 - Assemblage de l'exemple 5.8.
225
D_-_-----=5,92
>z×o,152×12s mm
Comme l'assemblage est excentrique, la grosseur nominale requise est plus
grande. Avec une cornière d'épaisseur 13 mm, la grosseur nominale du cordon
peut atteindre 10 mm. On choisit une valeur intermédiaire, soit D = 8 mm.
L'équation' (5.52) donne :
Qz:-›00×19,s=1,523
480><8
347
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
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to
k
k
lic
lic
C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_ Raidisseurs
Flexion *-\\
\ \
Voilement \ \
I I
/ l
L
Fig. 5.37 - Raidissement localisé de parois minces.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
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lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Il faut noter que, si la force concentrée de la figure 5.37 est une force de
traction, le problème de la flexion de l'aile reste présent, mais il ne peut y avoir
voilement de l'âme.
Lorsque les calculs montrent que les parois sont trop minces, comme ce fut
le cas à l'exemple 4.11, on ajoute des raidisseurs soudés sur les parois à renforcer
(figure 5.37). En effet, il ne serait pas économique de changer la section de la
pièce pour éliminer un problème localisé. ll faut évidemment que les raidisseurs
soient suffisamment résistants pour remplir leur rôle. Il faut, entre autres,
vérifier le voilement des raidisseurs.
La difficulté que présente le problème de raidissement des parois minces
n'est pas le calcul des raidisseurs. C'est plutôt de dériver les équations qui
permettent de déterminer les forces à considérer dans le calcul des raidisseurs.
La théorie est relativement complexe car il s'agit d'un problème de plaque où
l'élancement de la plaque et les conditions de retenue jouent un rôle
déterminant.
Dans les deux sous-sections qui suivent, nous considérerons les raidisseurs
des consoles d'appui et les raidisseurs dans les joints rigides. Dans ce dernier
cas, la théorie présentée s'applique à toute transmission de forces concentrées
qui survient dans les mêmes conditions, quel que soit le type d'assemblages.
On note que la figure 5.38 que la longueur minimale d 'appui, dénotée N, est
mesurée à partir du bout de la console d'appui, alors que, dans une console non
raidie, elle est mesurée à partir du bout de la poutre (voir la figure 5.35). Compte
tenu du fait qu'une console d'appui raidie est plus rigide, il est vraisemblable
que l'excentricité de la réaction (ex) soit plus grande.
On rappelle que la longueur d'appui minimale (N) est obtenue en consi-
dérant la plastification ou le flambement local de l'âme de la poutre, due à la
pression d'appui (chapitre 7). La valeur minimale de N est égale à kb, soit la
distance verticale entre la face extérieure de l'aile de la poutre et la fin du congé
reliant l'aile à l'âme (figure 5.35). Etant donné que, dans les consoles d'appui
raidies, les charges à transmettre sont plus importantes, la longueur N est plus
grande que la valeur minimale.
,Tel qu'indiqué sur la figure 5.38, la longueur de la console d'appui (W) est
au moins égale à la longueur d'appui minimale plus le dégagement au bout de
349
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XC e XC e
F- w F- w
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!
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W
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
N-J
Raidisseur
fin T
ta_›<--W-*>: ' 1'":-:lLl.:*t'_"l
«- Face d'attache
N* W2N+g
P €X=W-0,5N
Z0,4L+t
Îl .___W._._›,
.rn
kL :: 0,2 L
350
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XC e XC e
F- w F- w
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C
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w
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m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
215.29.
f JÎ 5
Cette limite à l'élancement du raidisseur fournit l'équation suivante pour
le calcul de l'épaisseur t. Dans cette équation, Py est la limite élastique de l'acier
du raidisseur en MPa.
fzw)/FF?
-E66'-° (5.69)
1 9 xr-
“
b
._›i
W
W>b+g
e×=0,5b+g
*
X
20,4L+t
-si
Ç?.N"*\
A '“9x*l
L .
`\
› <-íw
351
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XC e XC e
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C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tel qu'indiqué sur la figure 5.40, il s'agit de calculer une console d'appui
raidie pour un pont roulant qui transmet à la console une charge pondérée
maximale de 870 kN. Acier des pièces : G40.21M-300W; électrode compatible
E480.
-.\/-\_,
870 kN
40
87 kN
.
'ÿvrzz
\4
\-.\\4_-.\\\\\\\
e x = 147 mm ã
-Zã'}”'C'á W530 x 138 ""-'ÿ"-!%Î
W. 8 14
|
14 k I
1*-*
370*- 14 V
1 Raidisseur
(si nécessaire)
= 549 mm
= 214 mm
wsso ×138 = 23.6 mm
ã..o'c1 =14,7 mm
k42 mm
352
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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PD
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er
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!
W
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C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
- Calculs préliminaires
Les calculs préliminaires permettent de calculer la longueur de la console
d'appui (W), l`épaisseur minimale de la plaque verticale et de fixer une limite à
la grosseur nominale des cordons de soudure d'angle.
La longueur de la console d'appui ne dépend que de considérations
géométriques, pour le cas considéré dans cet exemple (figures 5.39 et 5.40).
W>b+g=214+40=254mrn
Choix : W = 260 mm
L'équation (5.69) donne :
t2 = 22,5 mm
200
Choix: t= 24 mm
Ds-Ê-=-gf*-=14,1mm
1,7 1,7
- Calcul de la soudure
Uexcentricité à considérer pour le calcul de la soudure reliant la console
au poteau est égale à (figure 5.39) :
ex =0,5b+g=(O,5×214)+40=147 mm
L=î=-C-=ï'Z=s67,5mm
a 0,4
C=0,185kN/mm/mm
353
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C
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m
m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Choix :D = 14 mm
fc ¿ =11,g mm
0,67×0,9×0,300
PD
er
er
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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1
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M 12 iî j Ã
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<~
Mn
\_. Z-`í'“<"
. 1
ine bl
M12 > Mn lA
Plastiiication ou
8 voilement de l'âme
Les forces pour lesquelles l'assemblage est calculé ne peuvent pas être
atteintes si les déformations locales des parois minces constituant la section du
poteau conduisent à une rupture prématurée de certaines composantes de
l'assemblage. À ce sujet, il faut considérer deux problèmes. ll y a d'abord les
déformations locales du poteau dues aux forces concentrées de traction et de
355
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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m
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
640000 M;
A B,-(DZUC (fb+5kc){ }2Î (5.71)
./`../-ï/-y`
1 .
<-kc
. db
5°
. \
5;*
ksî.-tb
+c-›| 2,5 ..1 A
l._.kc
1~ IIIIIII ~___¿_____l
____,\fé`
1 _\§\\\\\\\
____,_ .___lj
<7
Wc
"“` \ \ \.\§\ \ \ \ Á
Mr
P5 =--B, (5.72)
db
Les raidisseurs doivent reprendre cette force sans voiler. On s'assure qu'il
n'y aura pas de voilement dans les raidisseurs en limitant l'élancement bs/ts
défini sur la figure 5.43, à la valeur suivante :
ii, < 170
-_--- (5.73)
f. ./19,.
357
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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bC IIJIIIIlI
358
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w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
¢›(zbg islrys 2 P,
F
t 2--S-- (5.75)
S 2¢ b; P...
On choisit la plus grande des valeurs de ts obtenues de l'équation (5.73) ou
(5.74) et de l'équation (5.75).
Au niveau de l'aile en traction de la poutre, les raidisseurs ont pourbut de
limiter la flexion de l'aile du poteau (figure 5.41). La flexion excessive de l'aile
peut causer une rupture prématurée de la soudure reliant l'aile de la poutre au
poteau, dans le cas de raccordement direct de cette aile au poteau. Le même
problème peut survenir dans le cas de raccordement indirect à l'aide d'une
plaque de continuité soudée sur le poteau. Une déformation trop grande de
l'aile, due à la flexion, cause des concentrations de contraintes dans la soudure.
La résistance à la flexion de l'aile du poteau dépend surtout de l'épaisseur
de l'aile (tc). Dans la référence [5.2], on propose l'équation suivante pour vérifier
la résistance de l'aile à l'effort de traction transmis par la poutre (figure 5.42).
M .
T, =7¢f§ Pycz--Â (5.76)
du
Dans cette équation, <1) = 0,9. Si l'équation n'est pas satisfaite, il faut placer
des raidisseurs, entre les ailes du poteau, vis-à-vis la ligne d'action de la force de
traction. La force pondérée que doivent reprendre les raidisseurs est égale à :
P =.]ÎIi.-T
S Y <5 77) '
Pour éviter toute erreur d'installation des raidisseurs, on utilise les mêmes
raidisseurs au niveau de l'aile en traction et de l'aile en compression de la
poutre. Pour le calcul de ts avec l'équation (5.75), on utilise donc la valeur
maximale de Ps obtenue des équations (5.72) et (5.77).
La deuxième question soulevée précédemment concerne le cisaillement
de la paroi d'âme située entre les raidisseurs, lorsqu'il y a transfert de flexion
au poteau. Pour vérifier la résistance au cisaillement de cette paroi, considérons
l'assemblage montré sur la figure 5.44. Dans cet assemblage, les moments
fléchissants dans les poutres agissent tous les deux dans le sens horaire
(renversement d'efforts sous les charges latérales, dans la poutre à gauche). Les
efforts tranchants dans les poutres et le poteau ne sont pas montrés sur cette
figure. En plus d'être relativement faible, l`effet de ces efforts sur le cisaillement
de la paroi est favorable. 4
Tel qu'indiqué sur la figure 5.44, l'effort tranchant pondéré transmis à la
paroi est égal à :
Mfz Mn
Vf =---
dbz + --*
du (5 . 78)
359
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PD
PD
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W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Mis
ÎÎ
^'-*"§v*'î4_-
Î Tl/ ' *l
6 t 7 . Î
., pj
Résistance au *
cisaillement de l .
cette zone *'"'h C""*
Lg;-`f__“íî-
l--dc:-*
L___,Y
Mu
Vn
VV$ îVv = VV _
_ Mia Mn
+ 'az-:I-*
Vn
Fig. 5.44 - Résistance au cisaillement de la zone de transfert. ›
Compte tenu des conditions de retenue de cette paroi (présence des ailes
et des raidisseurs), on admet que la mise hors service de la paroi survient par
plastification, à un taux de contrainte égal à 0,55 Fyc, ce qui correspond
approximativement à la limite élastique en cisaillement. On a donc l'équation
suivante où ¢ = 0,90 :
v, = ¢ (w, a,›<o,ss1=y,› 2 vf
w° "0,ss¢a,ry,
>--Y-f-- (5.79)
g
Il faut noter que, dans l'équation (5.79), on utilise dc si le poteau est un
profilé laminé. Si la section du poteau est une section assemblée ou une section
WWF, il faut remplacer dc par hc.
Si l'équation (5.79) n'est pas satisfaite, il faut renforcer l'âme du poteau
dans la zone de transfert. À cette fin, on peut utiliser une paire de raidisseurs
placés en diagonale (figure 5.44) ou épaissir l'âme à l'aide d'une plaque de
renfort (figure 5.45).
360
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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. :1:ï:«:-:~:~:~:›:1:›:-:«:«:~:«:«:›:-:;:;:;:;:;:;:;.;:;.;:;:;:;:;:;:;:;:;:;.;._._'
gl*
fffllll V-55"' ' -WW'
F- 1: .-~-__...-.¢.;.,.;.2,.,1.,.1,.,.1.1.,.,,_,.,.¿.¢.;_,.,.,. I I
,2 (5,80,
S 2 gl) bg Fys cos 6 A
C i> Vf (ssi)
w + _-*------- .
P 0,s5¢a,1=y,
L'épaisseur de la plaque de renfort est donc donnée par l'équation suivante,
si on considère la mise hors service par plastification :
361
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PD
PD
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er
!
!
W
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Vf
1,, 2 ------w, <s.sz›
0,55 ¢ ii, Py,
ll faut également s'assurer qu'il n'y aura pas voilement de la plaque de
renfort avant la plastification. Comme la plaque est retenue sur les quatre côtés,
on a la limite suivante :
fi <› 670
fr vår
> mvãr
r, _--_
670 » < 5.83 ›
Si un assemblage est conçu pour dissiper les forces sismiques, la ductilité
devient alors un critère de dimensionnement aussi important que la résistance,
tel qu'expliqué à la sous-section 1.5.1. Certaines équations présentées
précédemment sont alors modifiées pour améliorer la ductilité de l'assemblage,
entre autres les équations (5.81) à (5.83), si le comportement inélastique assurant
la ductilité provient des poutres et de la zone de transfert. Dans ce cas, il n'est
pas recommandé d'utiliser des raidisseurs en diagonale pour renforcer la zone
de transfert, mais plutôt une plaque de renfort dont l'épaisseur est déterminée
par une équation différente de (5.82). Les informations nécessaires aux calculs
sont présentées dans la référence [5.2].
Enfin, notons que toutes les soudures assurantla liaison des raidisseurs
au poteau doivent être calculées pour résister aux efforts transmis aux
raidisseurs. L'exemple présenté à la section suivante illustre l'utilisation des
équations qui précèdent.
PD
er
er
!
!
W
W
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N
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bu
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to
to
k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
utilise une plaque latérale soudée sur le poteau en usine. Lors du montage,
pendant que l'appareil de levage retient la poutre, les ouvriers la fixent au
poteau à l'aide de boulons qui ne servent qu'à supporter temporairement la
poutre (boulons de montage). La plaque latérale est soudée en chantier sur
l'âme de la poutre (cordon de soudure d'angle). On peut également utiliser des
boulons à haute résistance pour raccorder l'âme de la poutre à la plaque latérale.
§_?l-n--_
0ss\.o-\We
- -5'
il _'
1
i
3\
l. ›
Plaque de continuité
Boulons de montage
l _
Î
. Autre possibifi ÿ ~ |
le
Cette plaque est nécessaire si
. la oornière d'appui ne sert qu'a Cûmièœ d.appU¿
supporter la poutre pendant le montage
' ses
h a n g e Vi h a n g e Vi
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m
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
plus étroite que l'aile de la poutre, elle est raccordée à l'aile par des soudures
d'angle, à l'extrémité et sur les deux côtés de la plaque. Entre la soudure à
rainure et le début de la soudure d'angle, il est recommandé de ne pas souder
la plaque de continuité sur une longueur au moins égale à 1,2 fois la largeur de
la plaque dans le but d'obtenir une meilleure ductilité.
La figure 5.47a montre un tronçon de poutre raccordé à un poteau à l'aide
de soudures entièrement réalisées à l'usine. Sur le chantier, une poutre est
raccordée par boulonnage à ce tronçon, près de la section où le moment de
flexion devient nul (point d'inflexion). La figure 5.47b montre un autre type
d'assemblage réalisé par soudage en usine et boulonnage sur le chantier. Deux
plaques de continuité sont soudées sur le poteau, en usine. Les ailes de la poutre
sont boulonnées à ces plaques en chantier. Pour faciliter l'insertion de la poutre
entre les deux plaques, une cale est prévue au niveau de l'aile supérieure de la
poutre.
Soudures a ramure
ou soudures d'angle
Assemblage
par plaques
(a) d'extrémité
Assemblage boulonné
anti-glissement pour les alles
flè
217./
D
sv
PD
er
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W
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C
C
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w w
w
w
o
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
sépare les effets de ces trois types d'efforts. On admet que le moment fléchissant
est concentré dans les ailes des poutres et transmis uniquement par les ailes,
alors que l'effort tranchant, concentré dans l'âme, est repris par une attache
indépendante qui ne transmet que l'effort tranchant. Quant à l'effort normal, il
est transmis par les ailes comme le moment de flexion, (la moitié de l'effort
normal dans chaque aile). Il faut noter que, dans les cadres rigides, l'effort
normal dans les poutres est généralement petit comparé aux deux autres efforts.
La force à transmettre par chacune des ailes (P), due au moment fléchis-
sant, est égale à Mf/dg, où Mf est le moment fléchissant produit par la
combinaison des charges pondérées la plus défavorable, et db est la profondeur
de la poutre. L'attache qui transmet l'effort tranchant doit être dimensionnée
pour résister à la combinaison des charges pondérées la plus défavorable pour
cet effort. Cette combinaison n'est pas nécessairement celle qui produit le
moment maximal au joint. Comme on admet que les mécanismes de transfert
de l'effort tranchant et du moment fléchissant agissent indépendamment l'un
de l'autre, on doit déterminer le moment fléchissant maximal et l'effort
tranchant maximal agissant au joint. '
Les assemblages décrits précédemment sont considérés comme parfai-
tement rigides (figures 5.46 et 5.47). La section 4.13 du chapitre précédent traite
de la rigidité des assemblages.
EXEMPLE 5.10
NI
_ Vf=`l60kN
Mf= 325 KN 'm
W310x
107 v M
D ' WMGXG7 ws10×107 w410×-57
Ê , 311,0 410,0
___, lin ke = 34 306,0 179,0
1 17,0 14,4
277 å-o'o_ 10,9 8,8
_____,/*___ V
365
h a n g e Vi h a n g e Vi
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
- Transfert de l'effort tranchant
On calcule d'abord le nombre de boulons, ce qui permet de déterminer la
hauteur de la plaque latérale. Selon le tableau 4.1, la résistance au cisaillement
d'un boulon M20, travaillant en cisaillement simple avec filets inclus, est égale à:
V, = 73 kN
Le nombre de boulons est donc égal à :
n =l§-Q=2,2boulons '
73
Si on choisit des espacements de 70 mm entre les boulons et des distances
aux bords de 35 mm, la hauteur de la plaque latérale, dénotée L, est
approximativement égale à la demi-profondeur de la poutre (L = 210 mm =
0,5 db = 205 mm), ce qui donne un arrangement géométrique convenable, tel
qu'indiqué sur la figure 5.49.
__ _Î_____ -_
,_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ 1
`ÊîfîîïîîïïîîfiîÊ72$ÊïÎïÊ:ÎïfÉIÊÎÉïÊZ:î:î:î:5:ï:î:î:1:î:2:î:ï:î:ï:î2ï: ' I
I
. 0 35 \
7° \
' . \
\
L Sã _ _ _ _ __ \
V IP. 210 × 90 × 7 mm
2 0,5 d C*
*6 V _-*_/'î*,»
* lE160x110x12m lTl
---<1 C = 31 1 -›|
5 __ 16100
5 ` 16100
8 ls UÎ
, V ._ 10140
Kï'fl'fÉI'JJ§lZ*JWI'L`
1 -il
5 FE
5 270x140×22mm
im ml
Fig. 5.49 - Détails de l 'assemblage de l'exemple 5.10.
| 366
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
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to
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
¿2 =5,95mm
35×45O
Choix: t=7mm
Avec cette épaisseur, on peut obtenir la grosseur maximale de la soudure
d'angle reliant la plaque latérale au poteau, En effet, en tenant compte de la
résistance du métal de base hors de la surface de fusion, on obtient de l'équation
(5.16) :
DS O,67×O,9><O,300×7 =4I16mm
2×0,152
Comme on ne peut pas choisir une soudure d'angle plus petite que 5 mm,
il y a deux solutions : soit augmenter l'épaisseur de la plaque à 9 mm, ce qui
donne D S 5,35 mm; soit considérer que la résistance est limitée par le métal de
base.
Si on retient la deuxième solution, la résistance pondérée du métal de base,
par unité de longueur, est égale à :
l
Q,,,,=o,67 ¢1=y ¢= o,67×0,9×0,soo×7= 1,27 kN/mm
l
I
1
Comme la plaque latérale a une hauteur de 210 mm, la résistance du métal
de base à l'effort tranchant est égale à : .
v,,,,=Q,,,L=1,27×210=267kN>1/f =1601<N
Il faut noter qu'en utilisant l'équation qui précède, on a supposé un
assemblage soudé concentrique. Dans un joint rigide, on peut négliger
l'excentricité de la réaction puisqu'il y a transfert de flexion.
La plaque latérale a donc comme dimensions : 210 x 90 x 7 mm. La
résistance de cette plaque à l'effort tranchant est plus critique sur la surface
nette que sur la surface brute (voir la figure 4.8). On a donc :
V, =0,50><0,9×966×O,450=196l<N>Vf =160kN
p:____f_=s25×10
M 3
=793kN
11,, 410
367
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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k
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lic
C
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m
w w
w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
tr, = ¢ Ag Py 2 P
12 225-Z
140 = 20,98 mm
Choix :t= 22 mm
Si on considere le cisaillement de l'aile de la poutre hors de la surface de
fusion (épaisseur cisaillée : 14,4 mm), l'équation (5.15) s'applique. On a donc :
D S 0,67×O,9×0,300×14,4 : 17,14 mm
0,152
L, 2 --ZÎL-« = 326 mm
0, 152 × 16
Comme le cordon frontal a 140 mm de longueur, les deux cordons latéraux
ont chacun 100 mm de longueur (Lt = 140 + 200 = 340 mm). Entre la soudure à
rainure, qui relie la plaque de continuité au poteau, et le début de la soudure
d'angle, on ne soude pas la plaque de continuité sur une longueur égale à 1,2
fois sa largeur (1,2 x 140 = 168 mm). La plaque de continuité a donc les
dimensions suivantes : 270 x 140 x 22 mm. ›'
- Raídisseurs horizontaux ,
On vérifie d'abord l'élancement de l'âme du poteau (voir la figure 5.48) :
11, 277
--=--_=z5,4 s00
---=46,2
w, 10,9 < 1/300
On peut donc utiliser l'équation (5.70) pour vérifier la résistance à
l'écrasement de l'âme du poteau, vis-à-vis1'aile comprimée de la poutre.
Mr = 793 kN
B, < ---
db
368
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XC e XC e
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m
w w
w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Selon la figure 5.43, la largeur de chaque raidisseur doit respecter les limites
suivantes :
bs so,5<z1, -»w,›=0,5<a06-10,9›=147,6mm
11, 20,501, -w,›+1,5 1, =0,5(179-10,9›+(1,5×17)=109,6mm
Pour limiter l'élancement des raidisseurs, on choisit la valeur minimale,
soit bs = 110 mm. La limite à l'élancement, donnée par l'équation (5.73), fournit
une première valeur pour l'épaisseur des raidisseurs :
6 ./If' f-*
,S 2¿__.ri=21<l¿<_§9.Q=11,2mm *
170 170
Pour tenir compte du congé à la jonction de l'âme et de l'aile du poteau, les
coins de chaque raidisseur sont coupés sur une longueur de 20 mm. La largeur
effective (bg) est donc égale à 90 mm (voir la figure 5.43). Avec l'équation (5.75)
on obtient donc : *
1,2.---Ê-59----=5,11~1~.n1
2×0,9×90×0,s00
On choisit ts = 12 mm et chaque raidisseur horizontal a les dimensions
suivantes : 160 x 110 x 12 mm.
La soudure d'angle reliant chaque paire de raidisseurs à l'aile du poteau
doit résister à la force pondérée Ps == 250 kN. Pour résister à cette force, il y a
quatre cordons de soudure ayant chacun 90 mm de longueur (Lt =4b§ =
360 mm). De l'équation (5.19), on obtient :
oz--Ê-59--=4,6mm
0,152×s60
369
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XC e XC e
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325×103 793 kN
V, =-1-ig-=
L'équation (5.82) donne :
_ -10,9=6,smm
P 0,s5×0,9×s11×0,s00 .
On a donc besoin d'une plaque de renfort. L'équation'(5.83), qui tient
compte du voilement de cette plaque, fournit une deuxième valeur pour
l'épaisseur. ,
,p2_z__n_›_<..__
v2›0<›=7,2......
670
370
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XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
.1
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 5.11 ~
Un profilé tubulaire est soudé sur un gousset, tel qu'indiqué sur la figure
5.50. La charge permanente d'utilisation produit un effort de traction dans le
profilé tubulaire égal à 525 kN. La charge cyclique d'utilisation produit un effort
axial dans le profilé variant de - 75 kN (compression) à 325 kN (traction).
Il s'agit de faire le calcul de la soudure d'angle pour résister à un maximum
de deux millions de cycles (F5, = 65 MPa). Acier des pièces: tube, Py = 350 MPa;
gousset, Py = 300 MPa; électrode compatible : E480, qm = 0,152 kN/mm/mm.
372
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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Solution
Dg =13,2mm
0,152
10 220 10 220
10 220 10 220
""l""""""""""'
Coupe A-A
**1_ JA × 14* 18
kmanxså
ïlûïfifair//'
fiïš
l
HSS 152.4 x 152.4 x 9.53 mm
Dg =10,7mm
2×0,152
Choix : D = 10 mm
- Résistance à la charge pondérée statique . _
lfeffort de traction pondéré maximal sollicitant le profilé tubulaire est
égal à :
4 373
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XC e XC e
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11,2--1lí*í--=75:››mm
0,15z×10
- Résistance à la fatigue
L'effort axial cyclique, produit par les charges d'utilisation, dénoté PC, est
égal à : 1
PC = 325 ~ (*-75) = 400 l<N
P
TC= $F5r=Ô5MPâ
3
Lt 2 =87Qmm
0,707 × 10x65
PD
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.
I ,-...,,..,.,.,,
_ ,m ......,..
1 A >.-1 í
`\\\ \flfíld
\\\
\ \ \ \ \ \ `l\\\\W\\1 _
-9-10
T2
.1~/\L
f1)Profile' en T.
flljzllfi' .
'I
\ :apa'1o11vzrf11l1z.rz1
b) Comière d'appui.
Les sections tubulaires sont donc plus appropriées pour construire des
treillis de type Warren, à cause de la grande efficacité en compression de ces
375
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XC e XC e
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sections. En effet, les sections tubulaires carrées ou circulaires n'ont pas d'axe
faible de flambement. Si on utilise des sections ouvertes, comme des profilés en
T ou des cornières, la configuration Pratt convient mieux parce que les sections
ouvertes ont un axe faible de flambement et que cette configuration permet de
réduire la longueur des pièces en compression. On note que le treillis Warren a
moins de membrures d'âme et moins de joints que le treillis Pratt pour une
même longueur totale.
lè
l t,î........,,._Il ! I
›
\/V 1
a) Treillis de type Warren (joints en K).
1?
1*--~Ls-***1 1*-*-L¢~*1 S
L..
l 1 5
b) Treillis de type Pratt (joints en N). '
PD
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est longue, plus la portion de l'effort vertical, qui atteint la paroi de la membrure
de l'aile, est faible. Dans la référence [5.16], on mentionne que la longueur de
chevauchement minimale est égale à 25 % (q 2 0,25 p). Toutefois, il est
préférable d'utiliser une valeur de chevauchement plus grande si l'excentricité
définie sur la figure 5.53b reste inférieure à ho/ 2, ce qui permet de négliger les
effets de l'excentricité. Il faut noter que si la longueur cle chevauchement est
égale à 100 %, il n'y a qu'une seule coupe à faire dans la membrure qui
chevauche.
1*b<›*1
V t...
922(ï1+i2)
il *
Î g /
I *ij*Î1
, bt
a) Ecartement des membrures d 'âme.
r*b°*1
le 4~
S *W
s « si r--*a
q20,25p
'U
Q,
..~=*
gui
b) Chevauchement des membrures d'âme. ~
Fig. 5.53 - Assemblages les plus courants pour les treillis à sections tubulaires.
378
h a n g e Vi h a n g e Vi
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a) Joint avec plaque de renfort.
\ /\ /
\\/ \ l/
PD
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sont en contact, les membrures d'âme sont raccordées par soudage aux parois
frontales de la membrure d'aile, comme sur les figures 5.53 et 5.54a.
Du point de vue théorique, nous n'allons considérer que les assemblages
avec écartement cles membrures d'âme (figure 5.53a). Pour le calcul de la
résistance de ces assemblages, il existe présentement des équations plus précises
que celles présentées dans la référence [5.l5]. Ces équations plus exactes
résultent des nombreux travaux de recherche réalisés pour le compte de
CIDECT (Comité international pour le développement et l'étude de la
construction tubulaire). L'utilisation de ces équations est expliquée dans la
référence [5.17] et illustrée par des exemples dans la référence [5.l8].
Pour calculer la résistance en flexion de la paroi de la membrure d'aile,
dans un joint avec écartement des membrures d'âme, nous allons présenter les
équations approximatives de la référence [5.l5]. Selon la référence [5.l9], ces
équations sont très utiles pour le dimensionnement préliminaire et elles
donnent des capacités qui se situent généralement du côté de la sécurité par
rapport aux équations plus exactes.
Ces équations donnent la charge verticale pondérée (P,) que l'on peut
appliquer sur la paroi horizontale de la membrure d'aile, compte tenu de sa
résistance en flexion. Si les forces concentrées perpendiculaires à cette paroi,
dues aux charges pondérées, dénotées P sur la figure 5.55, sont inférieures à la
résistance pondérée, on peut alors utiliser un joint avec écartement des
membrures d'âme. Si P est largement supérieur à Pr, il faut augmenter les
largeurs des membrures d'âme (121 et bg) et réduire leur épaisseur, si c'est
possible, ou utiliser un joint avec chevauchement des membrures d'âme. Si P
n'est que légèrement supérieur à P,, il est vraisemblable que la théorie exacte
donne P < P,. Dans tous ces calculs, il faut tenir compte des profilés tubulaires
existants.
La notation utilisée dans les équations est définie sur la figure 5.55.
L'indice o est utilisé pour la membrure d'aile alors que les indices 1 et 2 sont
utilisés pour les membrures d'âme comprimées et tendues respectivement. Tel
que mentionné précédemment, la largeur des membrures d'âme relative à celle
de la membrure d'aile joue un rôle prédominant dans le calcul de la résistance
d'un assemblage avec écartement des membrures d'âme. Le paramètre [3
quantifie la notion de largeur relative :
5 = ___._.__..°'5
“gi + 52) (5.84)
0
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si 0,5</350,875;
P, = 50 ¢ to 1fy,,[1+3.2 (zfi -1)] (5.86)
Si,3S0,5:
, P, = 50 ¢ to Py, (5.87)
F1 3 F2
\
\ "12
\ ` \ hi
t1 Î2 .
À
\
\ _ \
\ \
t+O G1 \\\ I G2
Fog W *~ ~
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lI
I.
j L-. l"_;r:j i*ri i. 1. |NI'u'W
1- >- _-._-: i. ___
< . _
V Yá"
yã"
P = F1sin61 = F2 sin 62
Notes: 1) P: composantes verticales qui peuvent produire des déformations
locales dans la paroi de la membrure de l'aile.
2) Les dimensions bo , bj et bz sont perpendiculaires au dessin.
PD
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Il est bien démontré, dans la référence {5.l6], que les équations (5.85) à
(5.87) se situent généralement du côté de la sécurité par rapport à la théorie
plus exacte. Il y a toutefois une exception. En effet, lorsque /3 est grand et
lorsque la membrure d'aile est constituée d'un profilé tubulaire de faible
hauteur et de faible épaisseur (ha et to petits), il peut arriver que l'état limite
ultime critique soit la capacité en cisaillement des parois verticales de la
membrure d'aile plutôt que la flexion de la paroi horizontale qui reçoit les forces
des membrures d'âme.
Dans ce cas, on propose de calculer P, avec l'équation suivantes-16:
r;=a9¢fp¢,w,+a2u›Jšîμ (ssœ
0
j
μ.. 1-(1*,B)íA FW] if. (5.89)
0
Si l'équation (5.88) donne une valeur de P, plus faible que l'une des
équations (5.85) à (5.97), le cisaillement des parois verticales est plus critique
(cas peu fréquent).
EXEMPLE 5.12
a=m=@=@=%amm
taux de compression = 0, 3
382
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Solution
~ Première série de données
Les équations (5.84) et (5.89) donnent :
P, =50×0,9×4,78×0,850[1+8,2 (1,5-1)]
P, = 195,7 kN
P, =187,81<N
Dans ce cas, le cisaillement des parois verticales de la membrure d'aile est
plus critiqueet P, = 137,6 kN.
Le lecteur doit considérer la dernière partie de ce chapitre comme une
introduction à l'étude des treillis à sections tubulaires. Un traitement détaillé
de ce sujet dépasse le contenu de ce volume. Pour le dimensionnement et
l'analyse de ce type de treillis, le concepteur devra consulter d'autres ouvrages,
entre autres les cinq dernières références de ce chapitre.
383
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XC e XC e
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RÉFÉRENCES
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c u -tr a c k c u -tr a c k
[5.16] CRAN, J.A., Hollow structural sections - Warren and Pratt truss
connections ~ Weld gap and overlap joints using rectangular chord
members, Technical bulletin 22, Hamilton, 1982.
[517] PACKER, ].A., BIRKEMØE, P.C., TUCKER, W.]., Conception de joints
avec écartement et chevauchement pour fermes HSS à membrure
simple, Symposium canadien sur les HSS, Stelco Inc., 1983.
[5.18] PACKER, ].A., Design examples for HSS trusses, Can. J. Civ. Eng., vol. 13,
no 4, 1986.
[5.19] CRAN, J.A., The engineer's -guide to hollow sections, Can. Society for
Civil Eng., Annual Conference, Proceedings, vol. 1A, p. 367-
386, 1989.
385
__.._4
h a n g e Vi h a n g e Vi
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c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE vr
PIÈCES EN coMPREss1oN PURE
6.1 INTRODUCTIGN
6.1.1 Définition
La pièce sollicitée en compression la plus connue et la plus étudiée est le
poteau qui constitue une des composantes essentielles des bâtiments. Les pièces
sollicitées en compression pure ne se limitent toutefois pas aux poteaux. La
théorie présentée dans ce chapitre s'applique aussi aux pièces de contre-
ventement, auxéléments comprimés des treillis, des poutres composées et des
poteaux assemblés et elle est un cas limite des pièces comprimées et fléchies
étudiées au chapitre 8.
Les pièces comprimées ont un comportement bien différent des pièces
tendues pour deux raisons principales. Alors que les efforts de traction ont
pour effet de redresser les pièces, les efforts de compression ont plutôt tendance
à les faire fléchir. Ce phénomène, communément appelé flambement, condi-
tionne le comportement de la plupart des pièces comprimées. De plus, comme
nous l'avons vu au chapitre 3, la résistance des pièces en traction est grandement
affectée par les trous pratiqués pour les assemblages boulonnés. La résistance
des pièces comprimées, par contre, est évaluée sur la section brute (A = Ag)
puisqu'il y a transfert de compression par contact entre les boulons et les parois
des trous.
En général, les iècescomprimées résistent à des charges largement
inférieures à la limitequi correspond à la plastification totale de la
section brute, à cause ¢ u am ement.Plus la pièce est élancée ,_p1us la résistance
est faible. On peut à la limite supposer que la résistance de la pièce sera nulle
pour un élancement L/r égal à l'intini, oùtsïest la longueur de la pièce e
le rayon de giration minimal de la section de la pièce.
Comme nous le verrons plus loin, la résistance au flambement d'une pièce
comprimée est aussi grandement influencée par le type de section, le degré de
retenue aux extrémités de la pièce, la présence de contraintes résiduelles
découlant du procédé de fabrication, les imperfections du matériau, la déformée
initiale de la pièce, l'excentricité du chargement, etc.
Théoriquement, une pièce est dite en compression pure lorsque la ligne
d'action de la force de compression passe par le centre de gravité de la section
aux deux extrémités de la pièce. Idéalement, la piece *doit être parfaitement
droite, symétrique par rapport aux axes principaux, homogène et isotrope,
386
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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Profilé en C Profilé en T Profilé en I
Éi d 1
-LCornières
dos-.à-dos
Cornières
en étoile
ÎIÎ
Caissons avec profilé en C
i!|_f-"-'_|!i
î i î 1 Î i
“fi
|*-* =|; .Il
Î Î _
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*-
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b) Sections composées.
Fig. 6.1 - Types de pièces en compression.
388
h a n g e Vi h a n g e Vi
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
courbe semblable à celle montrée sur la figure 6.2. La résistance ultime diminue
rapidement en fonction de l'élancement.
>-
A Élancement
Fig. 6.2 - Courbe de comportement des pièces en compression pure.
` 389
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
6.1.3 Contraintesrésiduelles
On sait d'ores et déjà que les contraintes résiduelles influencent de fa_ç_Q;1
s_i_g¿iifica_tive le comportement des pièces conjprimées._Avant d'étudier de quelle
façon les contraintes résiduelles agissent sur les pièces, il convient de décrire
brièvement le phénomène. La référence [6.1] présente un excellent rappel
historique sur le sujet et traite des différents aspects des contraintes résiduelles.
Les contraintes résiduelles résultent principalement des opérations
de laminage, de soudage ou de redressement des pièces. Ces contraintes sont
parallèles à l'axe longitudinal de la membrure (i.e. contraintes normales) et
sont intimement liées à la forme de la section et au mode de fabrication. Les
contraintes résiduelles sont en équilibre interne, c'est~à-dire que l'intégrale des
contraintes dans les zones tendues est égale à l`intégrale des contraintes dans
les zones comprimées.
390
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Pour une section en I laminée_à chaud, le bout des ailes se refroidit plus
rapidement que les zones près de la jonction âme-aile. En se refroidissant, le
bout des ailes se contracte et devient plus rigide. Lorsque les zones intérieures
de la section veulent se raccourcir en refroidissant, le bout des ailes qui s'est
solidifié empêche les zones intérieures de se contracter librement. Les zones
qui se solidifient en dernier se trouvent finalement tendues, les zones s'étant
solidifiées en premier étant au contraire comprimées. *
Une distribution caractéristique des contraintes réãjduelles dues au lami-
nage est présentée, à titre d'exemple, sur la figure 6.3aÎpour un profilé en I. La
distribution varie d'une section à l'autre mais garde généralement la même
allure.
Il a été observé expérimentalement que la distribution et l'intensité des
contraintes résiduelles dans les ailes des sections de même type étaient prati-
quement indépendantes de la limite élastique (Fy)6*3. Il convient de noter que
c'est la distribution des contraintes dans les ailes qui influence le plus la
résistance des profilés en I.
Dans les profilés lourds, les contraintes résiduelles varient sur l'épaisseur
des plaques. La différence entre les contraintes sur la surface d'une plaque et
celles mesurées au centre de la plaque peut atteindre 70 MPa. Ces variations
ont cependant peu d'effet sur la résistance de la pièce.
La contrainte résiduelle maximale de traction induite dans la région immé-
diate d'une soudure ou d'une extrémité coupée au chalumeau peut excéder la
limite élastique (Py) des plaques. Comme l'indiquent les figures 6.3b et c, sur
les bords laminés il y a des contraintes résiduelles de compression alors que
sur les bords coupés au chalumeau, ce sont des contraintes résiduelles de
traction._ll en résulte que la soudure aile-âme de profilés en I formés de plaques
_à bords laminés fait augmenter davantage la contrainte résiduelle de compres-
sion dans le bout des ailes (Qgure 6.3b), ce qui a un effet négatif sur
rݤsion d'une telle sectiovn, comme on le verra plus loin.
On peut conclure d'après la figure 6.3, que les profilés en I soudés, formés de
plaques dont les bords sont coupés au chalumeau, devraient offrir une
résistance plus grande aux charges de compression.
Toutefois, pour des sections caissons fabriquées de plaques à bords laminés
ou à bords coupés au chalumeau, la différence de résistance est faible puisque
les soudures induisent indifféremment des contraintes résiduelles de traction
aux coins. Des valeurs typiques de contraintes sont données sur la figure 6.3d.
La présence de contraintes résiduelles fait en sorte que la section com-
primée commence à se plastifier de façon progressive à une étape
de chargement inférieure à l'étape correspondant à la plastification
totale de la pièce. Pour l'acier de nuance G40.2lM-300W, on évalue, à titre
d'exemple, que les effets des contraintes résiduelles commencent à se faire sentir
lorsque la contrainte normale de compression produite par les charges externes
atteint 70 % de la limite élastique (Py), niveau que l`on appelle limite de pro-
portionnalité. La plastification progressive causée par les contraintes résiduelles
affectegrandement la résistance des pièces en co Comme on le verra
dans les sections qui suivent. L'effet se fait sentir davantage chez
391
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I les aciers à faible résistance (Py < 300 MPa) puisque les contraintes résiduelles
sont proportionnellement plus grandes.
l Les dilatations résiduelles sont les déformations unitaires corres-
pondant aux contraintes résidue es. eur distribution suit celle des contraintes
résiduelles.
I (-) (-)
(+) (+)
(_) :compression
I ( + ) : tension
(*)
I a) Section en I Iaminée.
(distribution caractéristique)
I (_) ('*)
V <+› Ô _ <+› V
(avant soudage) (après SGUÖHQG)
l b) Plaque à bords laminés.
(-) (**)l
I (+) L A 1 (+) Q Ã ;
(avant soudage) (ãpfèS Sûudage)
U c) Plaque â bords coupés au chalumeau.
U 392
h a n g e Vi h a n g e Vi
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2,0
.9_
FY
/
/I Profilé e n I
I
1-0- " ("'%(i0ngueur=.o,s m)"“"""""""'
1-...)
Dlébut du voilement
i
Piastification totale de la sectiqn
l
0,5 - i i
I Début de plastification au bout des ailes i
(0 = 0,7 Fy )
393
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(11) (b)
Cas 1 Cas 2 Cas 3
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396
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-êî='**Ê°Î' (6.1)
C C
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š
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J' .
C
(0) lb)
Fig. 6.6 - Modèle d'Euler.
v=Bsinkz (6.5)
Àz=L,v=0etonobtientBsinkL=O
La constante B ne peut être nulle, car d'après l'équation (6.5), U serait nul
quel que soit z, ce qui contredit l'hypothèse de départ. On a donc :
sin kL = 0
i 397
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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398
h a n g e Vi h a n g e Vi
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c u -tr a c k c u -tr a c k
cr:-ÀQÀ
(Fy'0'r) _ _ _ “ ” “ _ “ _ “ ” _ _ _ “ _ * “ _ ~ * - ~ --
C
Zone de
flambement
Cas réel élastique
V (Ê-)
tîiíiC
-›x L.. ,_ *
a° V (*2-)
Fig. 6.7 - Courbe contrainte-déformation dans le domaine élastique.
L'équation d'Euler peut aussi être utilisée lorsque les conditions de retenue
aux extrémités de la pièce comprimée sont différentes de celles du modèle
de base. Les équations (6.8) et (6.9), telles que formulées, ne s'appliquent qu'au
modèle de pièce articulée illustré sur les figures 6.6 et 6.7. Une telle condition
ne se rencontre jamais en pratique. On conçoit intuitivement qu'un'faible degré
de retenue rotationnelle aux extrémités de la pièce permet une augmentation
substantielle de la capacité des pièces élancées à résister aux charges de
compression.
Il est possible de tenir comptede cet effet de façon plus ou moins parfaite
dans l'équation d'Euler en modifiant la longueur (L) de la ièce. Cette approche
pratique nous conduit au concept de la longueur effectivelfiutilisé dans presque
toutes les normes à travers le monde. La valeur du facteurcommunément
appelé coefiicient de longueur effective, dépend bien sûr des conditions de retenue
aux extrémités de la pièce.
La longueur équivalente KL est la distance mesurée entre les points
d'infle×ion (ou points de moment nul) de la pièce déformée. Ainsi, la pièce
montrée sur la figure 6.6 a une valeur de K égale à 1,0. Une discussion _
beaucoup plus détaillée du concept de longueur effective est présentée aux
sections 6.5 et 6.6.
»
L'équation (6.9) peut alors s'écrire sous la forme suivante :
zz E
(IE = Îãïî (6.10)
› 399
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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Fig. 6.8 - Pièce avec défauts de rectitude.
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1':
les points de retenue (ao S L/1000). C'est la valeur qu'on utilise généralement
dans les modèles de calcul pour évaluer la capacité réelle des pièces com-
primées.
La déformée finalefirzlcorrespondant au flambement ou la valeur maxi-
male de la flèche au centre de la pièce (a) peut donc être simplement obtenue
en multipliant vo ou ao par le terme entre parenthèses dans l'équation (6.14).
Ce terme, communément appelé coefficient d 'amplification est non linéaire et est
une fonction de la charge C.
.,-.
1 . f* =1
402
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c u -tr a c k c u -tr a c k
E X2 fi/1,=ET*f
1-:,=Îj/,E 1 (6.18)
)( L'équation (6.16) devient à son tour égale à :
Ca -_: ÎKK
Ê 'Ê î.,.;1À.,. t,.«(<5È~*lfi..Î. (619)
403
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c u -tr a c k c u -tr a c k
P.. ....`
\_ __»
Yi Y
Zones piastifiées
considérant la présence
des contraintes résiduelles × ×
Ie<I
CI I3
(a) (b)
Fig. 6.9 - Moment d'inertie efficace d'une section comprimée
partiellement plastifiée.
404
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I o=%A
Pièce parfaitement droite
F -~~--- - ~ - ~ ~ - -- -
I y i Î Î Î i i i _______r-
\ Cas réel
C
Zone de
V (¿) flambement
L 2 élastique
|
i`Î_____ ¢
i 1
-›i i<~
ao
W “IV
Fig. 6.10 - Courbe contrainte-déformation dans le domaine inélastique.
Il faut aussi tenir compte du fait que le moment d'inertie efficacelgã est, à
une étape donnée du chargement, variable le long de la pièce, car la flexion due
aux défauts de rectitude varie le long de la pièce selon l'équation de la déformée
initiale vo. À la section où ce moment est maximal, on a le moment d'inertie
efficace minimal.
Il faut procéder par intégration numérique pour calculer la résistance
maximale en compression d'une pièce réelle se comportant inélastiquement et
pour tracer la courbe contrainte-déformation représentée sur la figure 6.10.
405
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
comportement des pièces comprimées, nous allons examiner le cas d'un profilé
reconstitué soudé formé de plaques laminées ou coupées au chalumeau (voir
la figure óœ P1572
Conformément à ce qui a déjà été dit, un profilé formé de plaques coupées
au chalumeau devrait présenter une résistance plus élevée qu'un profilé
similaire formé de plaques laminées. Ceci est illustré sur la figure 6.11, tirée de
la référence [6.1]. Le coefficient d'élancement adimensionnel présenté en
abscisse sera défini à la section 6.7. On présente sur la même figure les résultats
obtenus pour le cas où les contraintes résiduelles dans la pièce ont été réduites
par un procédé quelconque reconnu.
1 ,2 1
Contraintes résiduelles réduites
1,0 ' ' ourbe d a'Euler (Eq.
C' " 6.l1)
Les courbures montrées sur la figure 6.11 ont été calculées par un
programme d'ordinateur en considérant les effets des contraintes résiduelles
mesurées et ceux d'une courbure initiale de forme sinusoïdale avec une intensité
maximale (ao) égale à L/1000. Cette approche de calcul est à la base des
recommandations de la norme 816.1-M896-4.
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O
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8
Élancement, À.
Fig. 6.12 - Influence des défauts de rectitude.
407
h a n g e Vi h a n g e Vi
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c u -tr a c k c u -tr a c k
1,2 ` l l l
Courbe d'Euler (Éq. 6.11)
1
z Assemblages avec cornières
1.0 š~ "'“ I' sur les ailes supérieure et `"
=\ inférieure (valeur moyenne)
\ \ (figure 4.13)
Ca
___ 0 I ›
Gy '6 Assemblages avec plaque frontale \\ \ \
(valeur moyenne) (figure 4.17) \ \
0,4
Assemblages
.
à cornières jumelées \_
(figure Î14) SÉ16.1 - M89, courbe no 2 \`\`
0,2 I
( q. 6.45) I
` 1'". _
04
'
l
Zone d'utilisation courante
l 1 ,25
0 I l" 1 « › Îl
O 0,2 0,4 0,5 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 20
Élancement, Ã
Fig. 6.13 - Influence du degré de retenue aux extrémités des pièces comprimées.
PD
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
l sur la figure 6.13 les courbes de comportement pour une pièce quelconque en
considérant des retenues aux extrémités qui correspondent à des valeurs de K
409
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
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W
W
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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c u -tr a c k c u -tr a c k
l
°š .-jo:
A4/ Point d'inilexion réel
I Position initiale
L "Ê-E)
(__
.0'NI 1'" Z<
N in-_ N
M z
dzv M (Cv__Î_] A
,1Z2:'Ei:" si
dzv
-@TZ-'ink
2 Moz
'U='°“'I“'“'
EL
M z
v=Asinkz+Bcoskz+--5°? (6.21)
411
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M0 z Sinkz
U
=-- -----
C11. sinkil (62)
. 2
.gi : 4,4934
E1 L
20,19i31 zo,19EA
CC, = ---Ê--=----T (6.24)
1- (L/f)
Sion compare Cc, ainsi obtenu à C5 de l'équation (6.11), on a :
C riz
K: I-6-=,I----=0,7 .2
Cc, 20,19 (6 5)
M
dzv M (Cv+'lÊ_î)
,¿Z2`"E1"” E1
412
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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PD
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VI - PIÈCES EN COMPRESSZJ1 r *HL
d2U 2 M Z
ÿk U = ~°'ÊÎqî'
v=Acoskz+Bsinkz-% (6.27)
T___.
'M Point d'inlle×ion imaginaire
l \
| \
j)/Position initiale
\
\
| \ A :déplacement latéral
j~_-A
“li \
le
5 :déformée de la pièce
M0}*$'\
2L *
.Ag
/
/
O
*\..
1'"
si O0
/ V
o\\
N11*-'-r- -1-i*--}
l- 1- O
šN -_›
-
l _ (0) (b)
Fig. 6.15 - Longueur effective d'une pièce avec extrémité
retenue et avec déplacement relatif des extrémités.
413
M
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
W
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
V v v v 1› Y L v 1
.uflt Iš É 0,0 l'i'¿'î'2'Â*% 0 IQ Il 1:'.:'î"*' .
_
" "`
Buckled shape of I `_
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column is shown \ `
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1̀ II I
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Á A
Figure F1
Effective Length of Columns
(See Clause F2.)
ii.
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_C_.f.'.=_*L
B1 21.
251 ,REA
c =î--=---- (6.29)
U “L” (2112 T
retenue `~..
"
idéalisés I.. *=-
\
-."`
_ ""
".. . -f" -_
` "`
"-._. -,.f "__-f"
` `
I`
1 , _ ,
V le
théîriäïs 1,0 0.7 0.50 2,0 2,0 1,0
p Valeurs
suggérées 1,0 0,8 0.65 2,0 2,0 1,2
414
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
W
W
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VI - PIÈCES EN COMPRE _» . . URE
Sur la figure 6.16, on remarque que, lorsque le déplacement latéral est nul,
le coefficient de longueur effective est compris entre 0,5 et 1,0. La limite
inférieure correspond au cas où les deux extrémités de la pièce sont
parfaitement encastrées. Lorsque le déplacement latéral est permis, la valeur
de K est comprise entre 1,0 et l'infini. La limite supérieure est hypothétique et
correspond au cas où les deux extrémités de la pièce sont parfaitement
articulées. Une telle pièce serait très certainement soutenue par un élément plus
rigide dans une charpente. En pratique, plusieurs cas sont couverts par les
valeurs fournies sur la figure 6.16 et il est possible d'interpoler dans d'autres cas.
Ces nomogrammes ne peuvent être utilisés que lorsque les rigidités I/L
des différentes pièces sont connues, c'est-à-dire lorsqu'un choix préliminaire
des sections a été fait. Pour le dimensionnement préliminaire, on peut utiliser
les valeurs de K obtenues par simple interpolation entre les cas limites de la
figure 6.16.
415
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
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!
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W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Gu K GL . Gu K GL
500°°
, ""' 1 ° “500v looo .0 2°*8 530
*0,0 _. *0,0 solo '°' solo
s,o 5.0 so,o 5,0 z›o,o
3,0 "°*9› 3.0 20.0 4,0 20.0
2,0 _. 2,0 _
top 1,0 j io,o
-*0,8 Ê a,o s,o
°*° 7 °'8
sa5' o 2:s'o
0,1 0,1 ~ *
gg ___0_-, <3.: 4.0 2,0 4.0
* ' so s,o
0,4 o,4 '
0.5 °›3 2,0 2,0
1,5
0,2 "QG 0.2 .
l,O I,O
o,| - 0,1
0 --0,5 _ , o = o |,o o
1
a) Déplacement latéral empêché. b) Déplacement latéral pemis. ( )
416
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
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C
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Lorsque la stabilité latérale d'une charpente est assurée en totalité par des
systèmes adéquats de résistance aux charges latérales (refends en acier ou en
béton, contreventements en treillis), on peut considérer que les déplacements
relatifs des extrémités des poteaux sont nuls même si ce n'est jamais le cas.
Cn peut donc utiliser des valeurs de K inférieures à l'unité pour le
dimensionnement des poteaux. Il est très important de s'assurer, dans pareil
cas, que toutes les charges horizontales ainsi que les effets du deuxième ordre
(ou de stabilité de type P-A) sont entièrement repris par les *systèmes de
contreventement6*l4. Un peut se référer à l'exemple 3.3 où, pour le dimen-
sionnement des diagonales du treillis de contreventement, on a augmenté
l'effort de traction dans les diagonales de 8 % pour tenir compte des effets du
deuxième ordre.
Les poteaux d'une charpente dont la rigidité des assemblages assure seule
la stabilité de la structure (cadres rigides), étaient jusqu'à récemment dimen-
sionnés pour des valeurs de K supérieures à l'unité puisque, dans pareil cas, le
déplacement relatif des extrémités des poteaux n'est pas nul.
417
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
418
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
G-G Cf ssi
'_ ¢Ci§ (I)
Puisque Cf est une valeur pondérée, il faut aussi pondérer la charge d'Euler
donnée par l'équation'(6.11). Le terme entre parenthèses est égal à (E, /E) et est
généralement appelé le coefficient d'ajustement. Il existe des tables pour les
valeurs de ce coefficient en fonction du paramètre C, (C, 2 Cf) et pour diffé-
rentes nuances d'acier6-16'617.
On note, sur la figure 6.2, que pour des poteaux élancés, les deux courbes
se superposent; le coefficient d'ajustement est alors égal à 1,0 et le compor-
tement est élastique. Pour les poteaux trapus, on peut supposer des réductions
assez significatives en raison de l'écart qui existe entre les courbes. Le coefficient
d'ajustement peut, à la limite, réduire la rigidité de 94 %.
Même si l'équation (6.31) semble pratique, son utilisation dans les calculs
l'est moins puisqu'elle implique un processus itérati}""~l5å 6-17. Dans la plupart
des cas, heureusement, le coefficient de longueur effective inélastique ne diffère
pas de façon significative de son équivalent élastique et il est sécuritaire de
négliger cet effet.
Géométrie et déformée uniformes; joints rigides
Une des principales limites de la méthode vient du fait que les équations à
la base des nomogrammes ont été dérivées selon l'hypothèse d'un cadre avec
joints rigides de géométrie uniforme, qui se déforme suivant un mode très
régulier, pour chacun des deux cas illustrés sur la figure 6.1865.
Toute dérogation à ces hypothèses entraîne des valeurs erronées du coef-
ficient de longueur effective. On réalise, par conséquent, que l'application de la
méthode des nomogrammes aux charpentes irrégulières peut entraîner des
erreurs importantes, difficilement quantifiables.
Un des cas les plus évidents est celui d'une charpente contenant des pièces
avec une ou des extrémités articulées ou encastrées.
En ce qui a trait aux poutres ou autres types de pièces, ä l'exclusion des
poteaux, on peut dans certains cas simples apporter des corrections à l'équation
(6.30). ll suffit de multiplier le rapport 1,,/LP par le facteur correctif fp, donné
sur la figure 6.19, pour le cas approprié.
419
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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!
W
W
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
c .^^c
ec @G
e, GA
GA BB BB Z 6 A
GB GA 1 GA GB
e °^
ec
A ec
`____,¿,*P”"î-
le Cl?
a) Déplacement latéral empêché. ll) Déplacement latéral permis.
(courbure simple) (courbure double)
Fig. 6.18 - Hypothèses sur la rotation des poutres.
Les poteaux, par contre, sont traités d'une façon différente et les calculs sont
plus élaborés. Dans les références [6.l8] et [6.19], il est démontré que la présence
de conditions particulières (articulations, encastrements) aux extrémités éloi-
gnées des poteaux supérieurs et inférieurs des modèles montrés sur la figure
6.18 peuvent conduire à des valeurs de K parfois sécuritaires et parfois non
sécuritaires pour le poteau central. Dans le cas du modèle où le déplacement
latéral est permis, les résultats sont systématiquement et très nettement non
sécuritaires dans les conditions d'utilisation pratique.
La méthode de correction requiert l'utilisation de quelques équations pour
chaque combinaison de conditions de retenue. La valeur de K est obtenue des
nomogrammes de la figure 6.17 pour des valeurs de G modifiées.
Les méthodes de calcul proposées n'apportent toutefois qu'une réponse
partielle aux problèmes associés à la présence de particularités dans les
charpentes, comme nous le verrons plus loin.
420
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Extremlte encastree
Extremite artlculee dans un element de Joints semi-rigides
"es grande ngldne aux deux extremrtes
Î(l /L
G,__..4_§....
Î(fvIr> /Lp) Ip Ip
Déplacement
latéral permis r›=° r›=7
p = 1,0 : Poutre avec jolnts rigides aux deux extremltes (cas fondamental de la theorle)
ÎP
= 0,0 1 Poutre artlculee aux deux extremttes
1
Ye 2 zen., 'Y = sert.,
1+ L 1+ L
Ye et 'Yp sont des facteurs de flxlte semblables a Y defini par l'equation (4 80) Le facteur
de flexibilité Ã0 , deflnl a la section 4 13 est generalement obtenu expérimentalement
1,0
0,8
'Ye eplacement lateral empeche
0,6
Yp deplacement lateral permis
Y
0,4
0,2
O
0 0_5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5
l"l"l ›-1
PD
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!
W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Par contre, dans les charpentes non contreventées, les poteaux qui peuvent
encore offrir une certaine résistance au déplacement latéral avant d'atteindre la
rupture, servent de supports aux autres poteaux. Une approche simple et
sécuritaire veut que la rupture ne survienne que lorsque tous les poteaux à un
niveau donné ont atteint leur charge critique, c'est-à-dire lorsque
2 C 2 2 C,,, où 2 C est la somme des charges de gravité dans les poteaux au
niveau considéré et 2 CC, est la somme des charges critiques de flambement
de chaque poteau à ce niveaufi-15. Il s'agit dans ce cas d'un phénomène de
comportement collectif ou global pour chaque étage.
Un cas particulier et très intéressant est celui des poteaux articulés contre-
ventés que l'on rencontre très souvent, tant dans les bâtiments industriels que
dans les multi-étagés. La figure 6.20 illustre quelques cas simples de poteaux
articulés, stabilisés par des poteaux plus rigides.
P1 P2 P1 P2
B C B C
I A D A D
J » » -' af» .›°
(a) (bl
P2 P1 P2
B C E
I A D F
4 (rl
Fig. 6.20 - Cadres avec poteaux articulés.
423
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
et A_.
P, A
°-la ~.l.
P, ,P2
h .'21
_..______Y__l
>
J.
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h
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424
h a n g e Vi h a n g e Vi
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
6.6.1 Introduction
La majeure partie de la discussion contenue dans cette section va a
l'encontre de ce que l'ingénieur est habitué de lire.
425
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
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!
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VI - PIÈCES EN -COMPRESSLJN PURE
| ls
A2: 1_2CA1]a1
Vh
(ass)
| ..
Selon l'équation (6.34), le facteur d'amplification est égal à :
1
=------
2 CA1
(6.37)
PD
er
er
!
!
W
W
O
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N
N
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lic
C
C
w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1
De plus, le terme 2 C5 obtenu de l'equation (6.11), est la somme des
charges critiques de flambement élastique, calculées pour tous les poteaux de
l'étage, en considérant des valeurs appropriées de K. Dans l'équation (6.15),
il s'agissait de Ce obtenu avec K = 1,0 puisque la pièce étudiée était articulée à
ses deux extrémités.
Si CE est correctement évalué, l'équation (6.38) donne des résultats équi-
valents à ceux de l'équation (6.37). ll est important de souligner qu'il faut
évaluer C5 avec K obtenu par une analyse structurale. ll est également possible
d'obtenir des résultats convenables avec l'équation (6.38) sans faire la
sommation des efforts à la condition, une fois de plus, que le comportement
d'ensemble soit considéré dans la définition de CE 6-23. Øn obtient alors :
1
u2=---
1__Ê_
CE
Dans le but d'éviter toute confusion dans la suite de la discussion,
définissons C1; comme la charge de flambement élastique obtenue en
considérant le coefficient de longueur effective (K) et CU, la charge de
flambement élastique obtenue d'une analyse de flambement. De cette façon, si une
valeur inadéquate cle K est utilisée dans l'évaluation de C5, la valeur de CE est
différente de celle de CU. Comme les deux valeurs doivent être égales,
l'équation précédente devient :
u2 = -l-C- (6.39)
1-....
CCT
Dans cette équation, C est la charge axiale agissant dans le poteau. Consi-
dérant la nouvelle définition de CU, une première valeur du coefficient de
longueur effective peut être obtenue de l'équation (6.11), en posant CC, = CE :
c
K2 = -L <e.4o›
CCT
Dans cette équation, Ce = rcz EI/L2 (équation 6.8) et CC, est obtenu par une
analyse de flambement élastique. La version la plus élaborée d'une telle analyse
est celle qui fait appel aux méthodes matricielles et à un programme
d'ordinateur6-25. Bien que l'équation (6.40) soit de formulation très simple, son
utilisation est difficile à cause de l'évaluation de CU. Il est toutefois possible
d'obtenir une approximation de Cc, en considérant U2 égal à l'infini dans
l'équation (6.37) et en posant 2 Cc, = 2 C. On obtient ainsi 2 CC, = 2 V h/A1.
Pour des structure courantes, il existe des méthodes plus simples d'évaluer
K. Une approche des plus intéressantes a été présentée dans la référence [624]
et utilisée dans les références [621] et {6.23]. ll est possible de réécrire l'équation
(6.39) de la façon suivante :
_l_.=l1_._!_.
Ccr C UZ
428
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C ,.›*
lW
/...Î
t/
, . ›« o
v if ›*¿
7
Les pièces en compression se retrouvent en très grand nombre dans les bâtiments
429
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
430
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
A2 54 6
u2 :_-=-_'--=1,36
I A1 40,1
5485
_
I Ag D _ e
]< 18290 'L 18290 ”]
2
c =-'É-ÊÂ.-=116so1<N
C
11680 1
K2fl” :K2CD :K2EF :_---1-~_~
I 267 [ 1,36) =11,6
H 431
m
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
On obtient donc K = 3,4. Ainsi, les poteaux articulés ont une valeur de K
différente de 1,0! Avec K = 3,4, l'équation (6.40) donne Cc, = 11 680/3, 42 = 1010 l<N.
Donc, 2 CC, = 3 × 1010 = 3030 l<N. Une analyse de flambement élastique par
ordinateur donne une charge de flambement élastique égale à 3025 kN. Tel que
déjà mentionné, une approximation de Z Cc, peut être obtenue de l'équation (6.37)
lorsque LI2 est égal à l'infini. .
EC =Ã_fl=À3.?_<_5_í1§§_=314(,1<1×1
°' A1 40,1
Enfin, lorsqu'on entre 2 CC, = 3030 l<N àla place de 2 CE dans l'équation
(6.38), on obtient le même résultat que précédemment :
uz -
1 -
_
1...
3030
On peut enfin s'attarder à calculer U2 à l'aide de l'équation (6.37) :
“Z 2 1__s×267×4o,1 “'34
23 × 5485
Ce résultat est assez pres de 1,36 pour être acceptable. On peut donc
conclure que K, évalué à l'aide d'une analyse structurale, est valide pour
le calcul des effets P-A (facteur d'amplification) et pour le calcul de la charge
de flambement élastique de la charpente. Toutefois, personne ne dimensionnera
le poteau AB autrement qu'avec K = 1,0. Pour évaluer la résistance du poteau
articulé dans ce cas-ci, la valeur de K obtenue par analyse structurale peut
induire en erreur. ll faut considérer K = 1,0 obtenu de la méthode cles nomo-
grammes.
Par contre, si on utilise KAB = KE; :1,0 dans l'équation (6.38) pour le
calcul de U2, on obtient U2 = 1,03, ce qui diffère de 1,36. Certains prétendent
que c'est KAB = K5; = <×= et KCD = 2,08, obtenus du nomogramme d'alignement
de la figure 6.17b qu'il faut utiliser dans l'équation (6.38), ce qui donne
LI2 = 1,42“2. Les valeurs de K pour les poteaux articulés sont égales à l'infini
puisque selon la théorie qui a conduit à la dérivation du nomogramme de la
figure 6.17b, les poteaux articulés sont libres de se déplacer latéralement et
sont par conséquent "instables". Nous reprendrons cette discussion au
chapitre 8.
Si, pour pousser plus loin la discussion sur le paradoxe, les moments
d'inertie des poteaux articulés AB et EF sur la figure 6.22 étaient réduits
à 8 × 106 mm4 et que la structure était analysée à nouveau, les valeurs obtenues
ne seraient pas différentes de celles des premières analyses puisque les poteaux
articulés ne résistent pas aux charges latérales et que les charges de gravité
sont inchangées. Ainsi KCD=3,4 mais KN; et.KE;,. calculés à partir de
l'équation (6.41), sont réduits à 0,72 puisque la valeur de Ce, fonction de I, est
réduite.
Ce Z az ×z0oך;×10“'” :S25 kN
5485
432
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
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N
N
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y
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to
to
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C
C
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w
m
m
w w
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w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2 :K2BF =-ëä
KA”
1---L =os2
2e7[ 1,36 '
›
Pour ces deux poteaux, si on applique l'equation (6.11), en regard de la
définition précédente de Ca, on a :
2 2 6
CCr=Âï= =1010m
<1<L›2 (0,72 × 5485?
Ce résultat est le même qu'auparavant et XCC, = 3 × 1010 = 3030 kN = 2 CE.
Le facteur d'amplification LI2, obtenu de l'équation (6.38), est par conséquent
toujours égal à 1,36, tel qu'obtenu de l'analyse structurale.
En toute logique, si l'on désire calculer la résistance des poteaux articulés
et obtenir CE avec l'équation (6.11), on doit considérer K = 1,0 obtenu des nomo-
grammes (par définition, CE est différent de Cc, dans ce cas).
CE-.=I =5251<N
(1,0 × 548s›2 -
Avec un moment d'inertie égal à 178 × 10 6 mm4, la résistance CE == Ce était
égale à 11 680 kN. La réduction du moment d'inertie affecte donc de façon
significative la résistance des poteaux articulés, ce que l'on admettra facilement.
Il convient toutefois de souligner que l'utilisation de K = 1,0 dans le calcul des
poteaux articulés est conditionnelle au fait que les effets dés tabilisateurs de type P-A
sont repris en totalité parle poteau CD et les poutres qui s 'y rattachent.
Ces calculs démontrent que, pour un poteau articulé, K peut être
supérieur ou inférieur à 1,0 mais que, dans un cas comme dans l'autre, ces
valeurs de K sont appropriées pour le calcul de la charge de flambement
élastique de la charpente et le facteur d'amplification LI2 seulement. Par
contre, ces valeurs de K ne doivent pas être utilisées pour le dimensionnement
des poteaux articulés puisque cela entraîne des erreurs très importantes.
Le paradoxe s'explique en partie par le fait que le facteur K, qui découle
d'une analyse de flambement élastique sous charges de gravité agissant seules,
n'est pas représentatif et ne s'applique pas à l'étude du mode de rupture des
poteaux soumis à d'autres conditions de chargement. ll y aurait donc deux
facteurs K impliqués, tel que mentionné au début de cette section : un premier
pour tenir compte de la stabilité globale de la charpente (K = 3,4 ou
K = 0,72 pour chacun des exemples considérés) et un deuxieme pour le calcul
de la stabilité individuelle des poteaux (K = 1,0 pour les poteaux articulés).
Dans la référence [6.21], il est démontré que le paradoxe s'applique aussi
aux cas des charpentes rigides et des charpentes avec joints à rigidité variable.
Dans le premier cas, il s'agit de faire varier la charge C dans les poteaux pour
trouver des valeurs différentes de K (voir l'équation 6.41). Dans le deuxième, il
suffit, à titre d'exemple, de faire varier la rigidité des assemblages pour faire
varier U; (voir l'équation 6.37) et obtenir des valeurs de K différentes selon
l'équation (6.41).
433
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Pour les assemblages à rigidité partielle, il n'y a pas de solution facile pour
un calcul précis de K. Il n'y a qu'une analyse du deuxième ordre, telle celle
décrite ä la sous-section 1.5.2 et reprise au chapitre 8, combinée à un dimen-
sionnement avec K = 1,0, qui donnera une solution satisfaisante.
Comme deuxième exemple, considérons les charpentes montrées sur la
figure 6.23.
A ›
0 Elo I J
C C
B C F
A D E
Selon la méthode des nomogrammes, KCD = 2,0 dans chacun des cas
illustrés puisque GU = <×›,G¿ =0 et que les charpentes ne sont pas contre-
ventées. Toutefois, puisque le poteau CD sur la figure 6.23c n'est sollicité que
par des charges déstabilisatrices du deuxiéme ordre, il n'est pas justifié de
procéder à une étude de flambement. ll est démontré, dans la référence [6.23],
que l'on contourne cette difficulté en ayant recours à une simple analyse P-A. En
appliquant à rebours l'équation (6.40), on obtient K = 1,81, ce qui est près de 2,0.
En réalité, lorsque le poteauCD sur la figure 6.23c "flambe", il est sollicité
en flexion et non en compression. En appliquant l'équation (6.40) au calcul du
434
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
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O
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k
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lic
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2 6
Ce = = 11530 kN
5485
11 680 1
K2 =_- 1~-__ =1o,s5
267 ( 1,31)
2
Kco =
azra, 3×2e7+o ' 21e×267 = 10,58
257 MCD
435
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
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to
k
k
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lic
C
C
w
w
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
11
2cE=-2%-<-2€-*1=0+Î62fÎÊ2-+0=29201<1\1
_ 1 _
“2*î§*›2ïe7'*1*22
' 2920
Par la méthode de l'analyse structurale, on a :
2 C zåillfíšg.-.=33171<1\1
°' 3,252
_. 1 _
uz---3-¿<-Ê-5?--1,32
1_
3317
_ 1 _
u2..î-56?--1,10
2920
Cette valeur est incorrecte puisque différente de 1,32 obtenue plus haut.
En fait, l`équation (6.39) est appropriée mais elle ne doit pas être utilisée avec
CC, = CE obtenu de la méthode des nomogrammes. Vérifions maintenant avec
la méthode basée sur l'analyse structurale : `
¢,-&§¿.>.-m...v
3,25
436
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
N
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y
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k
k
lic
lic
C
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w
m
m
w w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1
u2 = --_--
1 267 = 1 ' 32
1106
La réponse exacte est obtenue, confirmant la validité de l'équation (6.39)
lorsqu 'elle est utilisée conjointement avec la valeur de K obtenue par une analyse
structurale. De cette façon, le phénomène de comportement global, qui carac-
térise les cadres non contreventés, est considéré de façon adéquate.
En utilisant K = 3,25, on considère la charge réelle qui existe dans le poteau CD
lors du flambement et tous les poteaux flambent simultanément. En utilisant
K = 2,0, on ne considère pas la véritable charge dans le poteau CD lors du
flambement.
Dans la référence [6.23], on a appliqué les deux méthodes au dimen~
sionnement du poteau CD de la charpente montrée sur la figure 6.23a. Dans le
but d'accentuer l'imprécision de la technique présentée dans la sous-section
précédente (référence [6.15]) et qui est basée sur la méthode des nomogra mmes,
on a considéré que le poteau n'était pas chargé axialement.
La méthode des nomogrammes implique le choix d`une section W360x634
alors que la méthode basée sur l'analyse structurale conduit à la section
W360x110. Une analyse de flambement élastique donne le même résultat que
l'analyse structurale suggérant ainsi que la méthode recommandée dans la
référence [6.15] est inadéquate et peut conduire à des choix de sections beaucoup
trop sécuritaires.
On a toujours cru que l'utilisation du concept de longueur effective était
pleinement justifiée dans le calcul de charpentes sollicitées par des charges de
gravité seulement. Il peut être démontré que cela est vrai si on fait appel à la
méthode de l'analyse structurale, mais faux si on utilise la méthode des nomo-
grammes. * - A
On constate finalement que le concept de longueur effective de flambement
n'est pas aussi facile à comprendre qu'on a pu le prétendre ou qu'on a pu le
croire. Devant la confusion engendrée par le paradoxe ou par les multiples
correctifs à apporter à la méthode des nomogrammes, il est fortement suggéré
d'abandonner l'usage du coefficient K.
En ce qui a trait au facteur d'amplification (U2), la solution est plus facile.
Il s'agit en effet d'utiliser l'équation (6.37) qui est indépendante de K, au lieu de
faire appel à l'équation (6.38) qui est fonction de K. Avec l'équation (6.37), il est
possible de procéder à des analyses du deuxième ordre approximatives mais
relativement précises, qui permettent de tenir compte de façon acceptable et
rationnelle de la plupart des phénomènes décrits dans les sections 6.5 et 6.6.
C'est la position qu'a adoptée la norme 816.1-M89 et qui sera davantage
développée dans le chapitre 8. Rappelons toutefois que, pour les structures
contreventées, il est toujours possible d'utiliser K 3 1,0. Cela ne cause pas de
problême puisqu'il s'agit d'un phénomène local qui n'implique, à toutes fins
pratiques, qu'une seule piece comprimée à la fois plutôt que l'ensemble des
pieces.
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h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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!
W
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m
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
` r
A -5-Il l-}- (6.43)
T 7: E
438
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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C
C
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m
m
w w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1,2 j 1 1 l 1
-94- Courbe d'Euler Courbe 1
*ll A Fy . (C, = (1) A Fy X2)
' HSS - catégorie H
- Sections à contraintes résiduelles réduites
1 ,0 V/ - Quelques sections en acier à haute résistance”
_\ \ Courbe 2
\_ \\
_
\
1
- HSS - catégorie C
- Profilés laminés doublement symétriques
015 - Cornières dos-à-dos
\l
\ \\ \ A - WWF (bords coupés au chalumeau)
. \ Courbe 3
06 j - WWF (bords laminés) _
' Courbe 1 \ \ - Profilés laminés ou reconstituée très lourds il
Courbe 2 / / (
Courbe 3 / \_ \ \\ j
0,4 \ “ 1
' * _/
/,Ç
/
Les courbes de la figure 6.24 sont présentées dans la référence [6.4] sous
forme d'équations multiples. La norme ne présente en fait que les courbes 1
et 2, d'usage plus courant, et suggère de façon implicite le recours à la
référence [6.1] pour les cas spéciaux nécessitant l'utilisation de la courbe 3.
Les courbes 1, 2 et 3 sont décrites par les équations suivantes :
(C) 2,8< Ã
2
Cr : ¢AFy Ã_2:
1970000 f š::è{›'§"*-'î*")*,. *yiiçi)
(KL/r)
439
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
W
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
(547)
440 a/lt›\0.~l.2)
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
!
W
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C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
441
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
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lic
C
C
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m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
c,=Îïå-Ê-HQ-1/Q2-4i2)5¢AF, g (6.46)
Le paramètre@dans cette équation est défini par l'équation (6.49) avec
oz = 0,103 pour la courbe 1, oc = 0,293 pour la courbe 2 et or = 0,622 pour la
courbe 3 :
Q=1+6(,1-0,15›+)12 (6.49›
On peut vérifier que, pour à = 1,0 sur la courbe 2, l'équation (6.45b) donne
C, = 0,611 (li/1123, et l'équation (6.48) C, = 0,610 ¢ Alïy. _ .
Tel que mentionné précédemment, la norme américaine de calcul des
charpentes d'acier a adopté une courbe unique pour le calcul des pièces en
compression pures-“qzçette courbe se situe légèrement au-dessus de la courbe
no 2 sur la figure 6lî2 puisqu'elle a été dérivée pour une déformation initiale
maximale des pièces égale à L/1500 au lieu de L/1000. La courbe *est entière-
ment décrite par les deux équations suivantes :
Selon la référence [6.16], (1) = 0,85 dans les équations (6.50), alors que dans
la norme canadienne, (1) = 0,9.
442
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les poteaux sont un des éléments les plus critiques d'une charpente
PD
er
er
!
!
W
W
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lic
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Ce premier choix sera en général insatisfaisant mais, selon que la section choisie
est trop forte ou trop faible, on saura dans quelle direction faire les corrections
pour procéder à un second choix. Ce procédé converge d'habitude très rapi-
dement, tel qu'illustré par l'exemple 6.1 de la section suivante.
Pour démarrer les calculs, on peut déterminer l'aire minimale requise de
la pièce n u u - ession en considérant la résistance pondérée maximale de la
piece (C, - ¢›AF et l equation fondamentale du calcul aux etats limites pour
les pièces en compression (C, 2 Cf). On obtient ainsi :
Cf
Az-~ (65U
<1 P,
Il faut noter qu'on ne tient pas compte de la présence des trous dans une
pièce boulonnée sollicitée en compression. En effet, les boulons peuvent trans-
mettre l'effort de compression avant la section nette, ce qui n'est pas le cas dans
les pièces en traction.
Il est parfois plus réaliste de faire un choix préliminaåejçjtgle section en
considérant la limite d'élancement donnée par l'équation ( .47). C'est le cas,
entre autres, des diagonales de contreventement dont le dimensionnement est
souvent contrôlé par cette limite.
r 2% (6.52)
444
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Y.-›| |-to
19,8-4
l /2 A=1s5omm2
1 * I×=1,s4×1o6mm“"
i 109 rx.-=31,5mm 6
X _______¿ __X 1y=o,791×1o mm4
/'i rz=16,1 mm
L*-2í75 il
A = 2 ×1sso = ssoo mm2
IX =2×1,e4× 1o5=s,2s× 106 mm“ -
r =315mm
>
Iy=(2×o,791×1o›+2×1aso19s+ NE)2
CD
Centre de gravité
. =4,01x1O6mm
PD
er
er
!
!
W
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C
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
100 10 _--=
--= zoo
10 < t/300 11,55
La limite étant satisfaite, on s'assure ainsi que le voilement local ne se
produira pas avant le flambement global de la pièce.
ll faut ensuite déterminer lequel des deux axes de flambement de la pièce,
x-x ou y-y, est le plus critique. Comme nous le verrons à la section 6.8, qui
r 1
-mm
31,5
K KT L ) 1,03›;5951o 158
y ,
On constate que c'est l`élancement par rapport à l'axe xx qui gouverne et
que l'élancement de la cornière seule n'excede pas cette valeur. Une fois cette
vérification effectuée, il faut modifier (KL/r)¿,, selon l'équation (6.65)Pp(fé-
sentée à la section 6.8, pour tenir compte de l'influence du connecteur sur le
mode de flambement par flexion autour de l`axe y-y. Si on suppose que les
cornières sont reliées à l'aide de soudures, l'élancement équivalent est égal à :
447
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
m '
57
l.~
re* “lt” '
.___`
C, = ¢/11-“y (0,009+0,s77 A 4)
C, = 0,9 × 3300 ><0,300 (0,009 + 0,877 × 2,38 "2›
c, =1461<N
1 Cette valeur de la résistance pondérée est suffisamment rapprochée de
Cf = 146, 8 kN pour être acceptable mais, tel que démontré à l'exemple 6.5, c'est
le flambement en flexion-torsion qui donne la résistance minimale, et la section
est insuffisante.
Alternativement, après avoir calculé le rapport de l'élancement critique,
(K L/r)e = 193, on peut utiliser la première série de tables dela référence {6.32]
pour obtenir la valeur de la contrainte pondérée (C,/A), ce qui donne :
Cf
_-
A = 44,3 MP 8
448
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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CHAPITRE VI - PIÈCES EN COMPRES' '
O
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k
lic
lic
C
C
C, = 44,3×3300×10“3 =145,21<N
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
A2-ÈÊ9__=3520mm2
O, 9 × 0, 350
Un examen des tables de propriétés des sections de la référence {6.32] nous
ind i que que les profilés suivants sont les plus légers de leur catégorie à satisfaire
1'é q uation (6 . 51) : HSS 127 . 0x127 . 0x7 . 95 (A = 3620 mmz) , HSS 152 _ 4x152.4x7.95
(A = 4430 mmz) et HSS 177.8x177.8x6.35 (A = 4250 mmz, r = 69,6 mm).
Comme on soupçonne que la résistance ultime de la pièce ne correspond
pas à la plastification de la section, le profilé le plus léger n'est pas considéré et
OUC hoisit le profilé suivant le moins lourd, soit le HSS 177.8x177.8x6.35.
C, = ¢/1Fy<0,051+0,301;1"2›
.fitrtii
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
£Ê= =105 4
r 55,4 '
2. = 105,4 =1,40
fi ×z00000
~2
C, = 0,9 × 7970×0,350 (0,051+ 0,801 × 1,40 0)
C, = 1154 kN
Cette valeur de C, n'est que très légèrement supérieure à Cf = 1140 kN. On
pourrait donc conclure que le profilé HSS 177.8x177.8x12.7 de catégorie H est
la section la plus économique que lonqpuisse trouver.
Si on utilise les équations (6.48) et ( .49), on obtient un résultat à peu près
semblable. Puisqu'on est sur la courbe 1, a = 0,103 et on obtient :
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
._
1 7 w350 × 45 a wsso × 45
3000 w31o×79
._
1 l l l l lW4l0X46
l l l l l l lb lW41OX46
l l l l l l
500
4
W310
158×
"LWQ77 C . 770;-7
I--I y_ _y 1--1
Solution
En raison de la symétrie géométrique du cadre et de la symétrie des
charges, on peut considérer que, pour ce cas de chargement, les pieces a-b et
b-c se comportent comme des poteaux en compression pure. Il faut vérifier les
possibilités de flambement dans le plan du cadre et hors du plan du cadre.
Vérification du poteau a~b
a) Flambement dans le plan du cadre PAW
On détermine K, à l'aide du nomogramme de la figure 6.l7a. ll faut
d'abord calculer les rapports de rigidités au sommet et à la base du poteau avec
,, _ ç››“ll5 _, , _ , _
1 equation (6.30). Les proprietes des sections sont donnees sur la figure 6.26.
Pour les extrémités supérieures et inférieures du poteau a~b, on obtient
respectivement :
6
Z <1,/L,›=lÎ'~7ããå9-= 59 000
451
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2 122 106 .
2(1,,/L,,›=-if-óñã---=40557
59000
C U =---=1,45
40557
177×106 _--=14477
=_---- 385×106
Em/LC) 3000 + 4500 8
2×155×10"”
L =----_=52000
2%/ F) 5000
144 778 = 2,78
G L = ----
52 000
On obtient KX = 0,85 sur le nomogramme de la figure 6.17a. Le rapport
d'élancement autour de l'axe x-x est donc égal à :
K, Ly = 1,0×3000 = 47,7
ry 62, 9
Puisque le rapport d'élancement par rapport à l'axe y-y est le plus élevé,
c'est le flambement autour de cet axe qui gouverne. On calcule ensuite la
résistance pondérée (C,) en déterminant d'abord le coefficient d'élancement
adimensionnel Â. Pour l'acier G40.21M-300W, la constante qui multiplie le
rapport d'élancement dans l'équation de Il (équation 6.43), est égale à 0,0123.
Ona donc:
íêa. .9-45?
 = 47,7×0,0123 = 0,59
Puisque 0,15 < Â 51,0, on calcule C, avec l'équation (6.45b).
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VI - PIÈCES EN COMPRESSICN C iz:
Gu = 2,78
L'attache du poteau à la fondation n'est pas conçue pour résister aux
moments fléchissants. Par conséquent, on admet un joint simple pour le calcul
du rapport de rigidité à la base du poteau. Tel qu'expliqué à la sous-section
6.5.3, on considère dans un tel cas que :
pfillt,
GL = 10,0
Le nomogramme de la figure 6.17a permet d'obtenir KX en reliant par une
droite GU et GL.
K, = 0,93
K, L., _ 0,93×4500 :go 1
1
rx 139 '
I
l
b) Flambement hors du plan du cadre
Comme pour lepoteau a~b, Ky = 1,0. On a donc :
U
K, Ly :1,0×4500 :57,0
ry 78,9
C, = 0,9i><20100×0,300(1,035-0,202 ×0,7-0,222×0,72)
C, = 4259 kN
Selon les tables de la référence [6.32], pour (K L)¿, = 4500 mm, on trouve
C, = 4250 l<l\l.
Dans cet exemple, on n'a pas vérifié les élancements des parois minces des
sections W310×79 et W310x158. On laisse au lecteur le soin de vérifier que ces
élancements satisfont les limites définies à la sous-section 6.3.1.
PtÎ?”l'*i
EXEMPLE 6.4
r**_*_
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
poteau sont nuls. De plus, on peut admettre que la rotation aux points de
retenue est totalement libre, de sorte que K, = Ky = 1,0. Acier G40.21M-300W.
, oD=1280i<N
» cL= 900 kN
L× = 5000 mm
Ly = 2500 mm
5000
KX = KY =1,0
Fy = 300 MPa
'~.
L-2500-›l<-2500-J
`×_Î--><
54
'_
__'~<
» .
a) Elévation b) Pmfll
Propriétés de la section W310 x 97 utilisées dans les calculs:
bû = 152,5
›.-5......4,
- an,...
A=12300mm2 t_ l-.-*l _;,* '
rx =134mm
À
7,2›l
ry =77mm
rx/ry=1,74 W = 9,9
...nui n.¢..~.¢. la-11:27
; lmml
Solution
y rx/ry 1,75
454
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Cette valeur étant supérieure à la longueur effective réelle (Ky Ly), égale à
2500 mm, elle est donc retenue pour les calculsqμw
Ne connaissant pas les propriétés A/et'rÿde la section, il est difficile de
se servir directement des équations (6.45) et on a avantage à utiliser des tables
de calcul. Si on utilise les tables de la référence [6.32], on note que, pour
une longueur effective KL de 2860 mm, la section W310x97 a une résistance
pondérée de 2974 kN, obtenue par interpolation entre les valeurs correspondant
à KL = 2750 et 3000 mm. Pour le profilé choisi, rx/ry = 1,74, valeur à toutes fins
pratiques égale à l'hypothèse de départ.
La vérification de la section comprend les calculs suivants :
*_f_<¿ë›2_L<1_>_<ï02-,,3
7,, 134 '
K, L, =1,0×2500 :32 5
r, 77 '
On retient le rapport d'élancement maximal (37,3) et on obtient de la
première série de tables de la référence [6.32] la contrainte pondérée suivante :
C,/A = 241,7 MPa.
455
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ne fournit aucune indication sur la façon dont une telle vérification pourrait
être effectuée.
Le flambement par flexion›torsion est un phénomène complexe. ll existe
plusieurs ouvrages sur le sujet, mais pratiquement aucun n'est à la portée du
praticien. La référence [6.16] fournit cependant quelques équations qui
permettent d'évaluer la résistance en compression de profilés de sections
doublement symétriques, unisymétriques et asymétriques. Ces équations ont
été appliquées et discutées dans la référence [6.33].
'r Pour les sections à symétrie simple telles les sections en C, T ou les cornières
dos-à-dos, le mode de flambement par flexion-torsion peut souvent être le mode
de flambement le plus critiqueöl. La référence [6.16] couvre les modes de
'ii flambement par flexion et flexion-torsion dans les tables de résistance des pieces
comprimées qui y sont présentées, mais ce n'est pas le cas de la référence [64]
| “il qui laisse à l'utilisateur le soin de vérifier que le mode de flambement par
flexion-torsion ne contrôle pas. Cela ne devrait pas*être le cas cependant.
Quant aux sectigns dissymétriques, telles les cornières, c'est très souvent
le mode de rupture par flexion-torsion qui risque de contrôlet6*1_ La référence
[6.16] ne fournit pas de tables de résistance pour les cornières, prétendant qu'il
11
est impossible d'éviter les excentricités au niveau des attaches et qu'il est
nécessaire de tenir compte des moments induits par les excentricités dans la
pièce, en plus de vérifier la rupture par flexion-torsion. ll s'agit donc d'un
poteau-poutre de nature instable. La référence [6.16] se limite à fournir un
exemple de calcul d'une cornière sollicitée en compression. Il convient de
souligner que la référence [6.34] est un ouvrage tres complet sur l'utilisation et
le calcul des cornières.
z
En fait, il s'agit de calculer un coefficient d'élancement adimensionnelm
pour le flambement par flexion-torsion et de l'utiliser dans les équations (6.44)
à (6.46) à la place du coefficient À. Le coefficient (Â) de l'équation (6.43),
rappelons-le, ne permet de tenir compte que du flambement par flexion.
Dans la référence [6.16], Â, est utilisé avec les équations (6.50), puisqu'il
s'agit d'une référence américaine.
Par définition donc,
1 - Fi'
E'-' Fe <554› “
PD
er
er
!
!
W
W
CHAPITRE VI - PIÈCES EN COMPFIESSIOI .
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
- Pour les sectionsdoulîlement symétriques, S
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2 EC
1 F, =[í”---t4+C]i--Â-~ (5.55)
(1<,L)2 (Ix+IÈ/ )
«- Pour les sections à symétrie simple, où l 'axe 1/-_1¿ est l 'axe de symétrie,
P +P 4P P H
P, =-_î-"---'í'{1~\l1-_-¿'-*¿--îz-- (5.55)
2H (P5? +Pa)2
~ Pour les sections dissymétriques, F, est la plus petite racine de l'équation
cubique suivante :
@Z = xå + yš + 13? + rã (6.58)
2 2
H=1-[›---x°;Î,V°] A (5.59)
ro
E
2
rw, = --Îî-, (5.50)
(ttt)
ZE
5,, =-_”---5 (5.51)
I'
È/
2 EC
Pa : lï_._.§›._+c;1 1
--5, (5.52)
<1<,1.) /1),,
Tous les autres parametres de ces équations ont été définis précédemment.
"""""-'
"7"'-""-_`-
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
,O =32,3-l¿Q=27,3mm
Puisque, pour la plupart des profilés à symétrie simple et dissymétriques,
les propriétés I et Cu, ne sont pas tabulées dansla* référence [6.32], il faut
calculer ces quantités. Les constantes de torsion et de gauchissement n'ont été
calculées, dans cette référence, que pour les profilés à symétrie double et pour
les profilés en C afin de faciliter le calcul du déversement (voir le chapitre 7).
Il y aurait lieu de calculer ces quantités pour les autres types de profilés afin de
faciliter les vérifications de flambement en flexion-torsion et en torsion.
. _ i>~§°5 _.
Selon l'equation (7.24), on a pour une corniere :
3 3
I: 95×10 +70×10 __=55,0O×10:-1 mm4
458
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
53+859 1- 1--------î-
P, =---+ 4×53×859×0,75
2×0,75 (534-859)
1=,=52,2MPa
1,: î9(l=2,4
52,2 - **--**
Cette valeur est légèrement supérieure à 2. = 2,38 calculé à l'exemple 6.1,
indiquant que le mode de flexion-torsion contrôle dans ce cas~ci. Puisque
2,0 < le S 3,6, on utilise l'équation (6.45dq) de la courbe 2.
i7~ l-\O
EXEMPLE 6.6
459
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
Les différentes propriétés géométriques du profilé C 200×17, utilisées
dans les calculs, ont été tirées des tables des propriétés des sections d'acier de
la référence [632] et sont présentées sur la figure 6.28. Il faut toutefois prendre
note qu'il a fallu inverser les axes x-x et y-y de facon à ce que l'axe de symétrie
soit l'axe y-y, comme le prévoit la formulation de l'équation (6.56).
EO x .
l Propriétés géométriques du profilé C 200 x 17:
A=2170 mmz w.-=5,6 mm
' C d Iy = 13,5 X105 mm4 IX = 0,544 ,(106 mm4
Ceflffe de , GW? e r, = 78,9 mm rx = 15,8 mm
*°'S'°“ \¿ j /9'a`“œ .1 = 50.2 × 103 mmf cw= 4,34 × 109 mme
Y * 0-'Y ,=14,5 mm E,,=20,3 mm
56
' W yo =(E°-É'-)+y=(20,3--«å-)+14,5
' y0=32mm x°=Omm
460
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C, = 0,9×2170×0,300 = 586 kN
461
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Soudures Boulons
›\\\\\\\\\\\\\\\\* L \\\\ \\\\\\\\* L\\\
Vila'//arf////////1 T T vr/J W/rp/4 vl//z
\\\\\ \\\\\
' 0
" '* '”<<*.- :<<¿<<<< r<<<"*
i-_»-4 ...__.._*_..
_-i.-?_,v-*-I-I
1, +
+ i*
É)
ss-52-5-îs4s0mm ïs jj ,__.,
ÎS/2
S/2 1""**“ï"î:is/2
S il §
*Î1:_*:.ii\,.
a) Points d'attache en quinconce.
,-v-`.f>n.f*_\,..
+il+
, 'ls ..¿¿. - .
ssë/.§=£sao0mm ¿****+ 1*| I f
Y ._ 1i _
+ jj +
"'__"_îI..Lí'f-"'
b) Points d'altache alignés transversalement. '
ii
Il
il
ds ¿^ :l 'O'-
db 21,5 b I ¿
s S40 05 : ii 4, II s
(d: diamètre du boulon
l j I*-<9* Î
4 E: 4 I
c) Attaches aux extrémités
462
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
dl S r, (5.53)
*tj
il > Î
"L ' 1A
__L YI Z
o. _.
V7/ I/I
x-« . -_-x
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.\ \ \ \ * "\\\\\`
\ \ \'
IU1 KL |
_- ÎÎÎÎÇÎ 1f
r/ /1;/gna_
rmÎ
Z y
/ 1
y ZI EST CoupeA-A
ylllll 'lllllî KL
KL
dj É 0,5 TZ
463
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans cette équation, les rapports d'élancement (K L/r) et (dl /rz) sont tels
que définis plus haut. Le coefficient K' est égal à 1,0 si les éléments connecteurs
sont des boulons à serrage minimal. Il est égal à 0,65 si les boulons sont serrés
suivant la méthode du tour d'écrou définie à la sous-section 4.2.2 (boulons
précontraints) ou si on utilise de la soudure.
À titre d'exemple, pour la flexion par rapport à l'axe x-x des cornières
jumelées montrées sur la figure 6.30, il n'y a pas lieu de calculer un rapport
d'élancement équivalent puisqu'aucun effort de cisaillement n'est développé
par la flexion dans l'attache boulonnée. Il en est tout autrement pour la flexion
par rapport à l'autre axe. Ce problème est traité à l'exemple 6.1.
Les boulons ou soudures, ainsi que toute pièce d'attache, doivent être
dimensionnés pour résister à un effort de cisaillement égal à 1 % de la charge
de compression totale agissant sur la pièce composée. Il est connu que l'effort
de cisaillement est maximal dans les régions de forte courbure.
Seules les cornières disposées en étoile (voir la figure 6.1b) sont exemptées
de la vérification du rapport d'élancement équivalent, à condition que les
cornières soient reliées en au moins deux points équivalents le long de la pièce.
Règle générale, quel que soit le type de pièce composée, on admet que la
ruine de la pièce survient par plastification ou flambement global, avant que ne
survienne le voilement local d'une des parois minces des composantes de la
section. Ainsi, les limites d'élancement définies à la sous-section 6.3.1
s'appliquent intégralement aux parois des composantes des poteaux à section
composée.
464
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Étrésíllon 1I '
Plaque d'extrémité ~
c) Plaques '
d22-Ê-; d32a fl2
da
Á _ _..., ___.__._
Â.
1260 S__
1›:;:""' I'ï§:_î _ _ š-r'_ _ _
i (boulons) I
d) B ou l onnage ou sou ci age d es p l aques a
intermédiaires ou d'extrémité Q = 0,025 C, î
S 5150 mm Cf
de soudure égale à:
Lsz d-åî-ou-33
Cl -44--uÿ
×._ ~-x
\OI
\ \*i\ \ \ IO- íflb'
\\ \ \ \`\
I
\\\\\\\\\\ I\\\\\\\“ l
x
”<
~< ~f:
Fig. 6.31 - Règles concernant les pièces composées triangulées.
EXEMPLE 6.7
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
y, / Étrésillons
| ' 1
_'=~ã')\\\\\\\ s\\\\\)\à;, L = mm
' Kx=Ky=1,0
I caso × so Acier G4o.21 M - zoo w
X Assemblage par contact
×"` d = 22 mm
0
\ \. \~\ \ I \\\\\
I
Boulons A 325 M Ab= seo mm2
. \xx ,\\\ . ____
1
,fn rl Ô/evo. F Mpa
s.*.\\\\\\\\\ \\\\\\\\\~:
yl
(<1)
Z
z
(b)
X-2... _ .
(C)
le-s
Fig. 6.32 - Poteau à section composée de l'exemple 6. 7.
Solution
a) Résistance pondérée du poteau
La résistance du poteau est contrôlée par l'élancement selon l'axe x-x, à
condition de choisir la distance entre les profilés C380x60 de telle manière que
l`élancement selon l'axe y-y soit inférieur ou égal à celui selon l'axe x-x.
On note que le rayon de giration par rapport à l'axe x~x de deux profilés en
C est égal au rayon de giration d'un seul de ces profilés par rapport au même
axe. Les propriétés géométriques du profilé C380x60 sont données sur la figure
6.32b.
466
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
K, L, _ 1,o×60oo _43 5
fx ` 138 '
Si on utilise les tables appropriées de la référence [6.32] avec cette valeur
du rapport d'élancement et pour Py = 300 MPa , on trouve :
C,
-=2saM1=
A El
8 2
1, =(2×3,s4×io6›+2×7s70 (5) 2 29o×1o 6
De cette dernière équation, on obtient e 2 273 mm.
Selon la notation de la figure 6.32c,
a= 235+(2×55)=345 mm
dl = 2a = 690 mm
Il faut s'assurer que cette valeur satisfait l'équation (6.63). On sait que c'est
l'élancement autour de l'axe x-x qui gouverne puisque e,- > 233,6 mm .
K
dl rz = 43,5×22,5 = 979 mm
T'
467
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
iîí C380 X 60
440
-Ô
S = 135
a3=s5o + U 0 -¢ ¿1¢-1 'Q'
-Ô _~}
Î-
135
+ + .Li
«bO
*L-*
34 ššl rr
›23 5 -Illœss
a = 345
[mm]
Î
5~ "-W
Fig. 6.33 - Arrangement géométrique du poteau
1 à section composée de l'exemple 6.7.
| C,=§Ê×f*§§-=62,2i4×1
2 345
I La largeur de l`étrésillon est déterminée en considérant la pince trans-
versale minimale (e, 2 d + 6 mm). Comme le diamètre du boulon (d) est égal à
22 mm, la pince transversale minimale est égale à 28 mm *et on choisit 60 mm
I .ia
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
A=60t
6013
Imin =Î= Sta
rm = \Ê = 0,289:
L'épaisseur de l'étrésillon est déterminée à partir de l'élancement limite
sur la figure 6.31b.
_Ifi'£= 5140
rmin 0,289t
t2 12,1 mm
On choisit t = 14 mm et on calcule la résistance pondérée en compression
de l'étrésillon.
A=6o×14=s4omm2 =/ig
rmin =0,289×14 = 4,05 mm
_ÎÉ.Î:e=l›_9.š_4§.§=120,5
Tmin 4,05
469
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
R, =2×62,2×î'Χ-=ss1<N
488
La résistance pondérée à la pression diamétrale (B,) et la résistance
pondérée en cisaillement d'un boulon (V,), travaillant en cisaillement simple,
avec filet inclus dans le plan de cisaillement, sont données par les équations
(4.3) et (4.1 1) respectivement. Il s'agit de vérifier l'écrasement autour du boulon
dans l'étrésillon et dans l'aile du profilé C380x60 dont les épaisseurs sont
respectivement 14 et 16,5 mm. On rappelle que, dans les équations suivantes, le
coefficient de tenue est égal à 0,67.
v,>R,,=s81<N
La valeur de V, aurait pu être obtenue directement du tableau 4.1. La
résistance à la pression diamétrale de l'étrésillon est donnée par :
B, (étrésillon) = di e t I-`,, = 0,67 x 48 × 14 × 0,450 = 203 kN > 62,2 kN
La résistanceflà la pression diamétrale du profilé en C est égale à :
B, (profilé en C)= 3¢ d t Pu = 3×O,67 ×22× 16,5×O,450= 328 kN > 88 kN
f) Plaques aux extrémités du poteau
Se référant aux règles présentées sur la figure 6.31c, on a :
dg 2a=345 mm
12-“Ê-=~3-ï§=5,75
60 60
mm
On choisit t= 6 mm et dg = 350 mm.
Il faut qu`il y ait au moins trois boulons dont l'espacement respecte les
limites suivantes : 3dSSS150 mm. L'arrangement final est indiqué sur la
figure 6.33.
Enfin, on réalise qu'il faudra ajuster les longueurs des plaques et l'espa-
cement des étrésillons pour en arriver à un systeme qui soit géométriquement
réalisable, compte tenu de la longueur du poteau.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VI -› PIÈCES EN COMPRESSION .'U.iE
4* +2
- + .+._ d) R2-40mm
(boulons)
1 8 -
. 2 400 mm ›
' î "_" .tn\\\\\\ \\\\\\\\\ \\\\\\\\\
71;” 'ui vr;
I I
\\\
\Il/I1.
\\\\\\ «I/Il\ \ \ \ \A
\\\\\
\\\\\\\\* \\\\\\\\' n\\\\\\\
3
OU du1
U?
fl̀ reS \f
471
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
î.l.50,7å“Xi5- et?-šs50
ds
_K L Kxl-x
Sl-%-l>0,8-ñ*› I qîq.
d__j_ 5 Q 5 et d..L S 40 I
fz 1 rY 'Z
(île U'
S
L 6
+-
-Î-
V = 0,025 C d \\\\\\\"`
=\\\\\\\
__ \\\\\\\\\\\\\\
“ml
D m
._._._. _.
î `\\\\\9's\\\\\\
3
M = V 0.?-+1
"" - `<3
Q
~<'
N
n = nombre de plans parallèles î
~aa
1*~. Ê.
N
_u}
Q,
.._.
EXEMPLE 6.8
472
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
x L, :1,0×15000 :78,9
rx 190
iÈ_= =73 3
204,5 '
- *-
Ê '- *-
Traverse de liaison
._».+- \ ry = 42,9 mm
î.*îÎiF“r_'ïlÎ
= 400 mmi W460 X 89
,.`_/-`.,›
Q. Ul
v-`.í\f~_,,
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Cf
A = 169,3 MP a
--
K L
-1-1-= 73,3 >o,8-13!-Ê-if-= o,s×7s,9 =6s,1
ry rx
On a donc:
.di 5 Q,5_KL.ll
rz ry
~L-1lS40
rzg
Dans ces équations, rz est le rayon de giration minimal d'un des profilés
constituant la section composée. Comme il s'agit d'une section bisymétrique,
rz = ry = 42,9 mm.
d1š0,6×73,3×42,9 == 1887 mm
d1 S 40 ×42,9 = 1716 mm
Les dimensions minimales des traverses sont indiquées sur la figure 6.35a.
d52a==400mm
iz-“Î-=É42Q~=6,67mm
60 60
d=a1+a5 =17oo+4oo=z1oomm
Selon la figure 6.35c, l'effort tranchant (Vf) et le moment fléchissant (Mf)
agissant sur chacune des traverses, sont respectivement égaux à :
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M,=2so×9É-=46,o1c×i-m
2
Ces efforts ne doivent pas dépasser les résistances pondérées des traverses,
obtenues des équations (7.66) et (3.24) pour la flexion et le cisaillement
respectivement.
M,=¢zPy2M,
v,=o,5o¢1.,,f1=,,zv,
Dans la première de ces équations, Z est le module de section plastique.
Pour une section rectangulaire de largeur t et de hauteur d5 (section d'une
traverse), ce module est égal à tdš /4 . Dans la deuxième équation, le paramètre
Ln est égal àla hauteur de la traverse (dg). Il est toutefois nécessaire de tenir
compte de la présence des trous de boulons dans le calcul de Z et Ln. Ces
calculs ont été négligés dans le présent exemple par mesure de simplicité et
parce que les calculs qui suivent démontrent qu'il y a surcapacité.
2
M, =o,9×ïî<§î99-×soo=86,4×1o6 N-mm
M, >46,01<N-m
v, ==o,5×o,9×4oo×s×o,4so=64s1<N
V, >230kN
La section choisie pour la traverse est donc satisfaisante. Il ne reste qu'à
faire le calcul de l'assemblage à chaque extrémité des traverses pour les efforts
Vf et Mf calculés précédemment. ll s'agit d'un assemblage excentrique en
cisaillement et le lecteur peut se référer à la section 4.7 pour le calcul de ce type
d'assemblage.
Il convient de noter que l'élancement de l'âme (h/w) de la section W460×89
est égal à 40,8, ce qui est supérieur à la limite permise 67g/`/Îy' = 38,7. Cette
limite permet à la section d'atteindre la contrainte pon érée maximale en
compression soit C,/A = ¢ Py = 270 MPa. Étant donné que, dans cet exemple,
la contrainte pondérée en compression est limitée par le flambement
(C,/A = 169,3 MPa), et que l'élancement de l'âme de la section W460×89 ne
dépasse pas de façon significative la limite permise, les calculs qui précèdent
sont considérés comme satisfaisants.
475
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
RÉRÉRENCES
476
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
477
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VII
POUTRES
7.1 INTRUDUCTION
7.1.1 Généralités
La poutre est, avec le poteau, la pièce que l'on retrouve le plus fréquem-
ment dans les charpentes. Sa fonction principale est de recevoir les charges de
gravité et de les transmettre aux appuis.
Si les charges sont perpendiculaires à l'axe longitudinal de la poutre (axe
z), et si le plan de chargement de la poutre (plan yz) passe par le centre de
torsion de la section, la poutre n'est soumise qu'à un effort tranchant et à un
lt
moment fléchissant (cas usuel; figure 7.1). Dans ce cas, les charges ne produisent
pas de moment de torsion dans la poutre. La combinaison flexion-torsion est
traitéeàla section7.9. ***** **~ * * *** **
I: Généralement, le concepteur choisit, pour l_a poutre, une section telle que
la poutre soit fléchie par rapport à son axe fort (axe x) et telle que le plan de
chargement soit un plan de symétrie de la section (flexion symétrique; figure
L
7.1). Dans ce cas, le plan de chargement (yz) passe par le centre de torsion de la
ii
section puisque le centre de torsion se situe sur l'axe de symetrie de la section
(axe y). Seule la flexion symétrique est considérée dans ce chapitre.
Dans les bâtiments, on utilise pour les poutres surtout des profilés en I
in-vw-“_
laminés ou soudés (W, WWF) et des treillis (voir la figure 5.52). Parfois, pour
les grandes portées et dans le cas de charges exceptionnelles, on utilise des
poutres assemblées, constituées de plaques minces pour les âmes et les ailes et
fi!
ti de raidisseurs servant à renforcer ces parois minces. Les poutres assemblées
L* ayant une section en I ou une section caisson, sont utilisées plus fréquemment
î: pour les ponts, car les portées et les charges sont telles que la capacité des
sections standardisées, laminées ou soudées, est insuffisante. Le calcul des
poutres assemblées fait l'objet du chapitre 10.
Pour les profilés standardisés, c'est généralement le moment fléchissant
qui est l'effort critique et c'est en considérant cet effort qu'on fait le choix de la
section. Il suffit de déterminer le moment maximal produit par les charges
pondérées (Mf) et de choisir une section telle que la règle fondamentale de la
méthode de calcul aux états limites soit vérifiée, c'est-à-dire Mr 2Mf.
Dans les charpentes à joints souples, le moment fléchissant maximal se
produit généralement au centre de la portée de la poutre et sa valeur est plus
élevée que dans les charpentes à ioints rigides ou les moments fléchissants sont
478
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Centre de gravlte /
et de torsion
a) Section bisymétrique.
Y
× Centre de torsion
Y
X
b) Sections unisymétriques.
Notes: - Plan de chargement ou plan de flexion = plan yz.
- Axe de flexion = axe x.
Fig. 7.1 - Définition de laflexion symétrique.
479
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
~ 1
I_
\\`\\
I/////Il///I//I//A
Renforts LA
Coupe A›A
a) Ouverture renforcée.
WII J
W36O x 79 d X ** ~--X
Boulons M 22
VI 7// I/J
>:›ï '~ÎÎ"9'Ô
Coupe A-A
b) Poutre de I'exemple 7.1.
Fig. 7.2 - Trous dans les pièces fléchies.
480
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 7.1
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Q, =2×3ss×(Ê-Îíïä-§L§j=121×103 mm3
Sxri :Sx'Qt
Zxn : zx "' Qt
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Pour la piéce flechie montrée sur la figuré 7.3, on peut obtenir la relation
moment courbure en considérant un tronçon élémentaire de la piece, d
longueur dz En étudiant la rotation d'une section par rapport à l'autre, on
obtient, avec la notation définie sur la figuré 7.3, la relation suivante
85 dz=y5 dû
a
Étant donne que Rd 6 est egal à dz, cette équation peut s'écrire :
=--=* 71
R :rayon de..courbur.e.________~, _,
or =-1-:corbre
R u u
Ix : moment d'inertie de la section
par rapport à l'axe de flexion
85 :déformation unitaire de la
fibre supérieure
1
5 df)
\ ___”_____í R il
_¿__
.fil
l
Fig 7 3 Deformation d'une piècefléchie.
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_.. <f§.=_1_&I.4_s_ 72
85 E E1X V)
En combinant les équations (7.1) et (7.2), on obtient l'équation suivante,
valide dans le domaine élastique seulement :
M
oz =---
EI ( 7. 3)
I
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Î
_'“__ è _
1 M 4 M Î ÊY yS=o,5d
d sh e. . +. _ Ê
1
___*
t
T
L
Î 2e
s$=-ge), oz=-Χ;$=-FX
wh2
M=Fy[m(d-t)+-5-]
11) Plasüflcation des ailes (My < M < Mp ).
MA
MD _ . ~ _ . . _ _ _ _ _ Z Ø _* μ ->
/
My -- - _ - - /
t &
// Effet des contraintes résiduelles
/ I
six
Q-- - -- `<
av
b) Courbe théorique.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
--«T
-*I "' i _
i~155
25-*i
i*-i330--Î
45"!
4
Section laminée Section soudée
(Fym= 270 MPa) (Fym= 315 MPa)
Nûîeï Distributions idéalisées à partir des résultats présentés dans
les références [7.5] et [7.6].
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ip ip
il 1
I/
Moment V
(1 A
ot y ~ _ _ - - - _ - -
M” '''''il Z
My ___ Comportement idéal ""
››
Flèche au centre de la poutre 5
b) Courbe théorique.
Fig. 7.6 - Relation théorique moment-flèche.
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
488
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
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y
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bu
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lic
C
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w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
( ã Î-..._,î 7 Ê
b) Voilementd'une âme.
Fig. 7.7 - Voilement ou flambement local.
fCWMWWWMÎÊMWMWÎÈI1
Pc, = k ” = ooo k .i (7.4)
tu--HH:f2_¿fff.;f.f#2.-cf.'1@.of
Dans cette équation, la paramètrék tient compte des conditions de retenue
le long des bords (figure 7.8) et la constante 181 000 est en MPa.
489
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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m
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
. t `
Bord
Bord articulé
"bre } k _- 0,43
5 2
Bord encastré } k = 1,28
Bord "bre
Cette limite serait égale à Py, la limite élastique du matériau, s'il n'y avait
pas de contraintes résiduelles. Pour une certaine gamme d'élancements, les
contraintes résiduelles causent une diminution de la contrainte critique, comme
le montre la figure 7.9. On a alors voilement inélastique parce qu'une partie de
la paroi s'est plastifiée avant le voilement.
Pour tenir compte des contraintes résiduelles dans l'âme et les ailes des
sections, on admet que la limite du voilement élastique estégale P,,g§a_cigersg
usuels) On obtient donc : Q '
.Yî^.V
i.,-2w°gf..0,.7i.~,
/
tb., / r›
W. P
_ÈL^ÎÂ_ 2
f=:.*.:)
V) '^«
PD
er
er
!
!
W
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N
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y
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C
C
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
F \ se = 0.25)
*»~«_.,_,,w___*~_W//
Y g
Équation (7.6) avec variation linéaire
de E ,/E (voilement inélastique)
g
E,/E=1,o
o,67Fy ~ - - ~ ~- i ~--~
Équation (7.4)
(voilement élastique)
_ . _ . ._ .¿ _ . _ V
` so k 520 \I 'í='kÇ
° \I W b°
T
="`
Fig. 7.9 - Courbe de voilement d'une paroi mince.
Voilement inélastique
Les contraintes résiduelles,comme celles montrées sur la figure 7.5, causent
une plastification précoce des parois minces de la section, ce qui se traduit par
une perte de rigidité. Il est bien connu que cette perte de rigidité peut être prise
en compte à l'aide du module d'élasticité tangent (E,).
Dans le domaine inélastique, la contrainte de voilement critique est donnée
par :
Selon la théorie des largeurs efficaces des parois minces présentée dans la
référence [7.8], on peut admettre que l'équation (7.6) est valide pour 0,25 S E ,/
E 5 1,0. La limite supérieure correspond au voilement élastique, alors que la
limite inférieure correspond à la plastification (figure 7.9). Cette dernière limite
donne:
181000 k t/0,25 5 Py
11,, = ----T-_
(bo /t)
491
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Jaco j-'ísb-25520
Py l
ji
Py fg
En introduisant (7.8) dans (7.6), on obtient presque une droite, tel que
montré sur la figure 7.9.
i Sections en compression pure Y
Du point de vue pratique, l'équation (7.7) est la plus importante de celles
dérivées précédemment. En effet, si on veut que la paroi mince se plastifie
complètement avant le voilement, l'équation (7.7) doit s'écrire :
_. _ _ _ _ _ ...__ . _. ,_/
915-Ê99~ (7.10)
f (Ê
Pour l'âme d'un profilé en T, qui a également un bord libre mais dont l'autre
bord est encastré dans une paroi de plus grande rigidité, on obtient l'équation
recommandée dans la référence [7.4] en utilisant k = 1,28 dans l'équation (7.9).
492
›
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1›,,=o,sb
i"'_*i
` Î Y
T
t x- -x
Aile fixe
v
)___b__.1
l"b0"'i i'“bo'“i_i
Î
Î t
.c
rr
O
.n
t=w
| -'fis-ÊÊ-il
f X/E;
(7.11)
|
Pour toutes les parois dont les deux bords sont encastrés élastiquement
(figure 7.11), on utilise k = 5,00. De l'équation (7.9), on obtient donc :
ÊLSÊÎ9- (7.12)
I r \/Ê
| Les profilés formés à froid ont souvent des bords libres raidis. Ainsi, au
bout des ailes du profilé en C montré sur la figure 2.5, il y a une nervure de
raidissement. Les parois minces des sections formées à froid sont souvent très
|
élancées de sorte que la résistance de la section est basée sur le comportement
après voilement, qui survient avant la plastification totale de la section.
r 493
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
i'__b°~__'
_ V "__
Î1 -\__
Figure 7.10
b°=h bo=h
Î=Î
r==*F==1
Î2=
Ç:: : : : :fl-<¢-
1 1.
1., bm
494
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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PD
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!
!
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k
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lic
C
C
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
›
bT°Sl-É (7.13)
A 1/
Pour une section tubulaire, l'aile comprimée est de classe 2 si son élan-
cement satisfait l`équation suivante” :
'”T°5îI%__5- (7.14)
1/Î
Si l'aile et l'âme sont de classe 2, la section peut atteindre Mp. ljélancement
limite d'une âme fléchie de classe 2 est défini à la sous-section suivante.
Si, en plus d'atteindre MP, on veut que la section subisse de grandes
rotations inélastiques avant le voilement, il faut limiter encore plus l'élancement
de l'aile en compression. Comme on l'a souligné dans le chapitre 1, pour
atteindre avant le voilement un mécanisme de ruine comme celui montré sur la
figure 1.6, il faut que la section de la poutre soit de classe 1 (section plastique).
Il en est de même pour les mécanismes de dissipation d'énergie sismique,
comme celui montré sur la figure 1.8.
Pour une section en I ou en T, l'aile comprimée est de classe 1 si son
élancement satisfait l'équation suivante 7-* :
l
Êtsslîš- (7.15)
I t/Î
5
Pour une section tubulaire, l'aile comprimée est de classe 1 si son élan-
cement satisfait l'équation suivante Y-4 :
I
l
Ê b 420
-Ê->-s-1-7 (7.16)
.j y .
1
Pour les ailes des sections fléchies (classes 1 et 2), on a donc défini des
limites plus sévères que celles correspondant à la compression pure. Dans le
cas des âmes des sections fléchies, c'est l'inverse, parce que l'âme n'est pas
comprimée sur toute sa profondeur. La limite la plus sévère est donc celle
i
correspondant à la compression pure, définie par l'équation (7.12).
Ê-51%
w X/15; ' (7.17)
495
.L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
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!
W
W
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C
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
§\
Nam ditions aux bords:
Vw
Encastrements parfaits -› k = 39,6 } Valeurs
Appuis simples -› k = 23,9 minimales
Fig. 7.12 - Voilement d'une paroi mince fléchie.
Cette limite peut sembler élevée, mais il faut rappeler que, pour une section
fléchie de classe 3, il suffit que les fibres extrêmes des ailes puissent atteindre
Fy. Il n'est donc pas nécessaire que les fibres extrêmes de l'âme atteignent Py, ce
qui, théoriquement, signifie que la limite correspondant à l'équation (7.9),
montrée sur la figure 7.9, devrait se situer plus à droite (Pc, < Py, d'où une limite
plus élevée).
Pour que l'âme puisse se plastifier en compression sur sa demi-profondeur,
avant le voilement, il faut évidemment définir une limite plus sévère que (7.17).
Selon la référence [7.4], la limite pour une âme fléchie de classe 2 est égale à :
l'›<-1-ZE
w 1/g e (718)
Pour atteindre les grandes rotations inélastiques, caractéristiques des
sections de classe 1, il faut limiter de façon très significative l`élancement de
l'âme, relativement aux limites définies par (7.17) et (7.18), parce que les fibres
de l'âme doivent atteindre de très grandes déformations unitaires (e >> sy).
Selon la référence [7.4], la limite pour une âme fléchie de classe 1 est égale à :
isl-299 (7.19)
W 1/Ê
Pour les sections laminées travaillant en flexion, le voilement de l'âme n'est
généralement pas critique. En effet, il est fréquent que l'élancement de l'âme
satisfasse même la limite la plus sévère, définie par l'équation (7.19). Par
conséquent, comme l'âme est très stable, elle est efficace pour retenir l'aile
comprimée. Par contre, dans les poutres assemblées construites avec des
plaques minces, l'âme est souvent très élancée. Si l'âme appartient à la classe 4
(h/w >1900/\/IÎ) et l'aile comprimée à la classe 1, 2 ou 3, on réduit la capacité
en flexion pour tenir compte du fait que l'aile comprimée est moins bien retenue
par l'âme (voir le chapitre 10).
La figure 7.13 résume les discussions sur le voilement des sections fléchies.
Si on compare cette figure à la figure 7.6b, on constate que seules les sections
496
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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er
!
!
W
W
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w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M Á
Mp _ “ “ _ _ _ “ “ _ _ _ _ Il _ _ un un _
1 Classe 2 Á
My ---- - - crasse a masse 1
I' Sections j Sections
compactes plastiques
I Sections
non compactes
<-+ Classe 4
1
Sections
élancées
I
i
497
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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er
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!
W
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C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tableau 7.1
Limites ù l'élancement des parois minces des sections en I et des
sections tubulaires
b 670
Ailes des sections tubulaires en compression pure : -9~ S ---
t , [Py
classe 1 y_,_,_<14s
f «FJ
Ailes des sections en I fléchies : < classe 2
_1¿9_<17o
t-
classe 3
_1g¿<2oo
E3
classe 1
y9_<42o
* JP?
Ailes des sections tubulaires fléchies : « classe 2
_I;¿<s25
Ê
classe 3
b¿<67o
f JF;
classe 1 _5_..._
498
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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!
!
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w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C
-Î-1-SL79-9-[1,0-0,eo6_C-Â) (7.21)
“' \/Ê 1*
Enfin, pour une âme comprimée et fléchie de classe 1, on a :
b - b -102 5
0--'ï- , Inlïl
h=d-2t=320,4mrn
iii: 102,5 zólw
t 16,8
499
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
-'l=îÊÈÊ-=34,09
w 9,4
Py =3o0 Mrs
Jî=;=17,32
- Compression pure
Pour la compression pure, les élancements des parois minces doivent
satisfaire les limites définies par les équations (7.10) et (7.12).
2°-=e,10<Ã'9-=11,55
1 17,32
h
--= 670
w 34,09 < ---=
17,32 38,68
Étant donné que les deux limites sont satisfaites, la section W360x79 peut
se plastifier complètement en compression pure, avant le voilement des ailes et
de l'âme.
- Flexion
Pour la flexion, la section appartient à la classe 1, car les limites définies
par les équations (7.15) et (7.19) sont satisfaites.
b., ,1 ---=
--= 145 , 7
1 6 °<17,32 83
h
-= 1100
w 34 ,09 < ---=63,s1
17,32 *
En flexion, la section W360x79 peut donc atteindre le moment plastique
(Mp) et subir *de grandes rotations plastiques, avant le voilement de l'aile
comprimée et de l'âme.
- Compression-flexion
Dans ce cas, l'élancement limite de l'âme dépend du rapport Cf/Cy. Si la
charge axiale agissant sur la section est égale à 1050 kN, la section appartient à
la classe 1. En effet, l'élancement limite de l'aile a déjà été vérifié (b,,/ t = 6,10 <
8,37), et la limite définie par l'équation (7.22) pour l'âme est également satisfaite.
C, =A1=y = 10100×0,300=30301<N
C, /cy = 1050/ 3030= 0,35
wh 34 09<17'32[
__: I
1100 0 <0 39›<035›] 54
î__"' 1! _ r 1 1 : 182
À noter qu'il n'était pas nécessaire de vérifier l'équation (7.22), car la limite
la plus sévère pour l'âme est satisfaire (h /w = 34,09 < 38,68; compression pure).
La section W360x79 est donc de classe 1 en flexion ou en compression-flexion.
500 ` 0
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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!
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VII - PuU.`Rl:`S
1/
I
-/X
v/
. ' \_
X l
\Z
Plan de chargement: plan yz l
Y
`
`~§§` ff
`-:`
"à"-_ _
._-__*_--"
,.__,...-~;___.¢-
~___;....--._.*.__.._..--
Vue en plan
Fig. 7 14 - Déversement d'une poutre. '
PD
er
er
!
!
W
W
O
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N
N
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y
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bu
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Y
\B
._.ig
J
0
Fig. 7.15 - Étude de la résistance
à la torsion.
cl = 01%- (7.23)
502
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
-'.1 3
μ--b, -_~›1 L
_U'_ *W
rf
ÎJ9!|0îI'.gI6§\VJ')'.7./Aïn
//11002
/
l
ÎÎ
w h W
\ `\. \. \ \ \ \
Î2 l
0////åfiw///a \//fill/J
1-Mb,-›1 1 Tl*-b-›l
b1tÎ+ bz tã+ hwa
J= 3 J= 2 ma + hw3
(11) (b)
b '<-*b -*filb
-.I 2 'III//II/I//114 21:i ! I b 1
1.9/'49/É ífflrllflrlrrrzrç
1' Î ! Ã
I' Î1
la IDF
_;
\ '\ \ \ W h O. `Î\"\`."`f
vs\:\\ \ \
W W
Î
1\\\\\\\\ 1 Î1 Ê2 \\\`
-› N
\ :\ \1t\
\`\\\.\
I
sr//11111111110 1 4 11111111111111!/I
*I bz l4i“`b1 A bg L'
3 3
J=2b1(t1+12›;4b212+hw° J: M2 = 4(bd)2
2(b/I) _l2_+_l.>_+2_<i
Î1 l2»,,_W `_
(C) (4)
Fig. 7.16 - Moment d'inertie de torsion.
Cette équation ne tient pas compte des congés de raccordement entre l'âme
et les ailes des profilés laminés. Ces congés peuvent faire augmenter la valeur
de I de 25 % pour les sections en I et de 10 % pour les sections en C et en T.
Pour les profilés fermés à parois minces (figure 7.16d), le moment d'inertie
de torsion est proportionnel au carré de l'aire délimitée par le contour moyen
503
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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PD
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!
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
dz u
Ma ='-'Elk F
am,
=---=_ 4%
1 -_-=-E I, ---
-- fu 7.
W dz Bud? {2 df (zm
Dans ces équations, M, est le moment fléchissant dans chaque aile et I, est
le moment d'inertie d'une aile. Pour les sections en I bisymétriques, ce moment
d'inertie est approximativement égal à la moitié du moment d'inertie de toute
la section par rapport à l'axe y - y (I, = Iy/2). En se référant à la figure 7.15, on
peut écrire :
u = (if-Ê)/3 . (7.27)
2 t
,Pu _(.1_¢) aap
d 23 2 d 23
En introduisant cette dernière relation dans l'équation (7.26), on obtient :
_
cz-:/,ta f›-_ 1z1,,<a-¢›2a3p_
2 dla- EI,<d-f›2a3p
4 dzg <7.:›.s›
Généralement, le couple de résistance interne en torsion, dû au gauchis«
sement, s'écrit de la façon suivante, où Cu, est la constante de gauchissement en
mmó, égale à Iy (d - t)2/4 pour une section en I bisymétrique :
d3
C2 = ~Bc,,, E-ÉÎ (7.29)
Avec les équations (7.23) et (7.29), le couple de résistance interne en torsion
(C) est égal ã : .
C=C1+C2=G]'[Îî--'ECwã;g-
a 43 (7.30)
504
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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c u -tr a c k c u -tr a c k
Y
ara/mrflngav/m«f/la "L "" Î
FO
i d_ 2
(a) d -Î X _" '"× h d CW = ..I.Y.å__Îl_
W
t
2\'323$:
$':-'È-&\'å'(
*0/›//ar//.0
/' /mr//mr.
I
Le_J_._J b
'<1-b1-"W
Y
W////.azf//////. C = (Y1+Y2 )2 I1 I2
Ê? ÎÎ1 | W 11 +12
Centre de
gravité w yl 3t 8
(b) d [1 = 2l_.l. I = _b2 t2
×-_- ~-x 12 2 12
Centre de O y
torsion Î2 2 Y I Y I
_ _ . 1 1 ' 2 2
af//////ww/////am: 1-Z-L “Zi I I1 + 12
U'.;e~2r_<:«.\w;~:\ *~: `\ 1'<ol Voir la sous-section 7.5.5
t
I ×o"›ÎY
ÿlfvz//5'/7¿ 2
î (d *U -2 gd «ff
entrede CW: 4 [Iy+× A0 _ 4I×A):l
ravité
(C) ×-/7 *~ דJ0 Q.
_ a- 2
Centre de
torsion
, ×°=× [**L4'%"*]
. /III//J *L i
Ît¿_____,š<-
ï I
`< -§
5()5
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Î
Centre de torsion (b1 t1)3+(b2t2)3
(0) Ow = -_"-§Î""“*"'°
i" ~'›°`"“'i_¿ |<,_:-¢
l'<'_b1
't r*-_b-->|
L
Y1 Î -
Centre de torsion
XF" _* (mf ww?
(b) Ö yz Centre de gravité Cw= T4-4" + -ãš*
506
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Il faut noter que les explications sur le gauchissement données dans cette
section ont été reliées au déversement. Dans les volumes de résistance des
matériaux, ce problème est discuté en considérant une pièce soumise à un
couple de torsion externe. Dans une poutre, si le plan de chargement (plan y -
z) passe par le centre de torsion de la section, il n'y a pas de torsion externe.
Toutefois, lorsque s'amorce le déversement, la résistance interne en torsion est
mobilisée. Le cas du couple de torsion externe est discuté à la section 7.9.
EXEMPLE 7.3
Une poutre est renforcée à l'aide de deux plaques 255x20 mm soudées sur
les ailes d'une section W610x155. Les propriétés de la section non renforcée, Iy,
] et Cu, sont données sur la figure 7.19. Il s'agit de calculer les valeurs de ces
propriétés pour la section renforcée.
Solution
Avec la valeur de I¿, de la section non renforcée, on obtient facilement le
moment d'inertie de la section renforcée par rapport à l'axe y-y :
.3
ly =1os×1o6+2(2-9-Êãí-)=1es×1o6 mmf
32§
ils; = 20
20,655
:2=19
1 ,.__:;:"""-å'-""""-'L-"""'
y.
Fig. 7.19 - Section de la poutre de l'exemple 7.3.
507
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans cette équation, I1 est le moment d'inertie d'une plaque par rapport à
ll
axe y ~ y et 12 est le moment d'inertie d'une aile par rapport au même axe. Les
3 utres paramètres sont définis sur la figure 7.19.
Cw "4
Dans cette équation, Iy est le moment d'inertie de la section renforcée
par rapport à l'axey - y, et H est la distance entre les centres de gravité des
8 iles renforcées. On démontre facilement que le centre de gravité de chaque
aile renforcée est situé à 20, 665 mm de la face libre de la plaque (figure 7.19).
On a donc :
ã`=6s1-2(2o,66s›=eo9,e7mm
6 2
Cw = =15147×109 mmö
2305 10°
sx =--¿-5-135/-fè-_=7o8o×1o3 mma
Avec la valeur de Z, de la section non renforcée (figure 7.19), on obtient
directement le module plastique de la section renforcée.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Z Z
dzu
E1 --+M =0
y 1122 Ø
agp
___.. ap M__=0
___ du
EC” 423 6142+ az
509
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
“TLÎZ l~ Ls=L
N'
›l
* Supports latéraux
/
/' u = déplacement latéral du
_ , centre de torsion
Y- 1 v = déplacement vertical du
I/ centre de torsion
/ (indépendant de u et B)
1/
Fig. 7.20 - Déversement d'une poutre ayant une section en I
* bisymétrique et travaillant en flexíon pure.
i 2
Mu, =î'iJB1y c1+(1î'-”-J E1, Bc., (7.33)
S S
510
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
. ___l'_ ,Ecru
Ou W- Ls J-TI (7.35)
l
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Il faut bien noter que, dans cette équation, Py est la limite élastique de l'aile
comprimée et F, la contrainte résiduelle maximale de compression dans cette
aile, puisque S, est le module élastique de la section relatif aux fibres extrêmes
pour l'axe de flexion considéré (axe fort, axe x).
MUÁ
*'-:-:~:-:›:~:'
Perte de résistance
:I:-:'
*~'--:~.-›:
2;:-:-:-:-*_
,.-.
'~Zl-2-2-"Z'1'.
Déversement inélastique
Mp :classes 1 et 2
Me-"
My:classe3
Me=S×(Fy -F,)
Mue
l D-
0 Lp ouL T- tb
Le
Fig. 7.21 - Courbe de déversement d'une poutre. 7
` l“'_`"___2'*""'_
(Py -1;) 5,, = -Ê'-\jely c;1+(å-È) E1, Bc.,
6 2
K1 m2 +1<2 m-(1-3,-1=,›2 =o
2
où m= -L
L2
K1:
*E1 sc (enN2)
X
2121 G
K2:-jf--š¿ï-Ã (enN2/mmz)
X
512 1
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 7.4
.t
Calculer la valeur fondamentale du moment de déversement élastique de
I
l› la section W460x74, si la longueur entre les deux supports latéraux est égale à
7000 mm. Vérifier que le déversement est vraiment élastique. Admettre que
F, = 90 MPa . Acier C40.21M-300W. Propriétés de la section : S, = 1460x103 mm3 ,
]=517×103 mm4, Iy =16,6×105 mm4, Cw = 813x109 mm5.
ll
Solution
i
l
- Calcul du moment de déversement élastique
›
frz Ely EC.) = zz ×2o0 ooo×1s,e×1o6 ×2000oo×s13×1o9
L2 (700o)2
- =108 734×1o18 NZ -mur*
L'équation (7.33) donne :
v M,,,=22o×1o6N-mm=22o1<N-m
513
l
..
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M, =¢M,,,=0,9×220=19s1<N-m
- Calcul de la longueur Le
On calcule d'abord les constantes géométriques K1 et K2 de l'équation
(7.38).
K _ )r4×200000×16,6×106 ×200000×s13×109
1 (1460×103)2
K1 = 24 669 × 1015 N2
18
1<2=----__-”2×m166×1° =612×109 NZ/mm2
(1460×103)2
15
L,=.,----_----2×249669×m
9 =5,62×103mm
*(612 ×1O )+ (2174 × 10 )
514
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Mn
I -1,05 ›<= ---S 1,0 (7.39)
Mn
Dans cette équation, Mfl et Mfz sont les moments fléchissants dus aux
I charges pondérées et agissant aux supports latéraux, Mfl étant le plus petit des
deux moments (figure 7.22a, b). Si les deux moments sont de même sens
, (horaire ou antihoraire), ils sont de même signe et la valeur de ir est positive.
I La valeur maximale de n'est égale à 1,0 et correspond au gradient maximal du
moment de flexion.
Si les deux. moments fléchissants sont de sens contraire (figure 7.22b), ils
| sont de signes contraires et la valeur de :cest négative; La valeur minimale de
K est égale à - 1,0 et correspond à un gradient nul.
Le paramètre K permet de définir le coefficient 602 qui tient compte de
I l'augmentation du moment de déversement élastique, causée par le gradient
I du moment fléchissant. Autrement dit, le coefficient 602 permet de calculer la
résistance à un moment de flexion non uniforme entre les deux supports
| latéraux.
Les solutions numériques de l'équation différentielle (7.32), avec M variant
i linéairement ont permis de définir co; par l'équation suivante : "`* *~ '
I 515
lé
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
MQ lMf1|SlMt2lM MH
(1----i..1
o<(1<=Î1-'ås1,o ) Cl*--_-i› M
Q ~1,0§)<=-filëso U
a) Moments de même sens b) Moments de sens contraires
(courbure double) (courbure simple)
3,0
652 2,0
-----------*-- Gradient 3 a al--›|
Gradient nul
15 ' '
Il est très important de noter que le coefficient (02, tel que défini par
l'équation (7.40), n'est valide que dans le domaine élastique et s'il n'y a pas de
charge entre les deux supports latéraux. Avec ce coefficient, le moment flé-
chissant qui produit le déversement élastique de la poutre est donné par :
K 2
C0 IT Il'
M,,,=-Ê-S-very c1+(î;) B1, Bc., (7.41)
Cette équation est évidemment identique à l'équation (7.33) pour le cas
de flexion constante ((02 = 1,0). On peut également introduire 602 dans les
équations (7.34) et (7.36), cette dernière n'étant valide que pour les sections
fermées. 7
L'effet du gradient de flexion sur le déversement élastique est illustré sur
la figure 7.23 pour le cas particulier où mg =1,5. Le premier effet est
d'augmenter toutes les valeurs de Mug de 50 % puisque (02 =1,5. Cette
augmentation n'est valide que dans le domaine élastique, c'est-à-dire pour
Mug S Me.
Le deuxième effet est d'augmenter la longueur Le ce qui signifie que
l'étendue du domaine du déversement inélastique est plus grande. Autrement
dit, la gamme des longueurs Ls pour laquelle le déversement est inélastique
516 '
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
0) 2 7:4 EI EC
I 1<1=-3---ï-1i--3 (7.42)
I sx
01211251 G1
I K2 = -Ê-Îã-V- (7.43)
X
Mu Á Hypothèse: sections de
classe 1 ou 2
MP zûv
\
Ø? \V
'Îs Déversement inélastique
I M. Me-=SX(Fy'Fr)
Ø
\°
\\
ft, Déversement élastique
l
(Eq. 7.41)
`› ÊIÊ M2
_. _. _ . _l ._ . _ .
e (w2=1,0) Le (œ2=1*5) %-
..›_/_ gg- rc
l >
ï.
Ls
Fig. 7.23 - Effet du gradient de flexion sur le déversement.
I 4
Il faut d'abord préciser que le point d'application des charges a une in-
fluence sur la résistance au déversement. Considérons la poutre de la
Il figure 7.20 et supposons qu'elle est sollicitée par une charge concentrée au
centre de la portée plutôt que par un moment de flexion à chaque extrémité.
517
LÊ
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Q. =1,1s
* * 2
G2 =1+o,s35w-0,154w
Bi Jil 02 =1+0,a49w-o,1s0vv2
* l -É o,=1+(a/LS›2
-'Z-È_a___1 L (___a_j o2=1+1,e3sw-o,4esw2
S
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 7.5
9
w=___” i =0 91
7000 77ooo×517×1o3 '
Q,=1,1s
Q2 = 1+<o,ss5›(o, 91)-<o,1s4›<o,91›2 = 1, se
- Charge limite appliquée au centre de torsion :
(02 : QI : 1/13
2
M,,,=ï=24s,61<N-m
8 I
wue =40,6kN/m
519
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
182,6 8
wa, =_ο_)2L=29,s1<N/m
M,,,=1,o×22o=22o1<N-m<M,=so71<N-m
w -ÊÊ9-×-Ê-3s,91<N-m *
““ " (7)2 "
Cette charge est 20 % supérieure à celle du cas précédent (charge appliquée
directement sur l'aile supérieure de la poutre). La norme reconnaît que, même
si les charges sont transmises à l'aile supérieure (cas usuel), il est assez rare
que cette aile soit entièrement libre. En effet, les charges sont généralement
transmises à l'aile par des éléments qui restreignent au moins partiellement le
déversement. '
520
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
du
':----:
d/3
':----:O
u dz 0 fi dz
u” = O fi' = O
- rotation nulle autour de l'axe y et gauchissement libre :
u' = 0 fi” = 0
Il y a plusieurs méthodes de prise en compte de ces diverses conditions de
retenues aux supports latéraux, combinées à u = 0 et B = 0. La première
méthode consiste à utiliser un coefficient de longueur effective pour la flexion
latérale (Ky) et un coefficient de longueur effective pour la torsion (K2).
L'équation (7.33) s'écrit alors :
2
Mu,=Îy'-'š(.{B1yG1)H1+{Î(;ï'î;-} (7.44)
521
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
*
0*. =1,s4 +1,77 w - 0,405 we
.
'R
'* l * Q'1=1,92+1,ssw-o,424w2
Q'2 = 1 + 0,923 w -›o,4es we
* Supports latéraux
522
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
cHAP/ms vn -_ Fournes
EXEMPLE 7.6
La poutre montrée sur la figure 7.26 fait partie d'un cadre rigide et elle est
retenue latéralement aux extrémités seulement. On peut admettre des
conditions d'encastrement en flexion latérale et en torsion aux deux extrémités.
Il s'agit de comparer les valeurs de Mu, obtenues des équations (7.44) et (7.46).
Les propriétés de la section sont données sur la figure 7.26. Autres données :
Py = 300 MPa, F, = 90 MPa.
lllllllllllllllllllllllllll
W53O X 92
|< L=Ls=1oooomm-eà_.1
M
wsao × 92: sx = 2o7o × 103 mms
ly .. 23,8x1O6 mm4
_; = 7s2×1o3 mm4
(;,,, =1s9o ×1o9 mmö
Fig. 7.26 - Poulre de l'exemple 7.6.
Solution
-Méthode approximative
L'équation (7.44) est approximative car elle ne tient pas compte du gradient
du moment de flexion. Elle donne donc des résultats qui se situent du côté de
la sécurité.
1<yL.=1<,L.=o,es×1oooo=esoomm `"
E1,G;=2ooooo×zs,a×1o6×77o()o×762×1o3 =279 2ss×1o18 N2 -mm4
523
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M,,_._,=ss4,s×1o6 N-mm=ss4,s1<N-m
L'équation (7.37) donne :
9
” Il 200
w = 10000 000 × 1590 × 10
77ooo×7s2×1o3 = 0,731
Avec les équations présentées sur la figure 7.25, on obtient :
«›§=Q(/Q§=-Î-'§§=2.12›
L'équation (7.46) donne :
2,13
Mu, __. _.1_(.ñšöf£((/279 ass ×1o“* )(«/1+(o,7a1)2 )
M,,,=4zs,o×1o6N-mm=43s1<N-m
Cette valeur étant légèrement supérieure à Me, nous sommes à la limite
entre le déversement élastique et le déversement inélastique.
L'équation (7.46) donne une valeur de Mu, qui est 14 % supérieure à celle
obtenue de l'équation (7.44).
7.5.3 Porte-à-faux
Dans l'étude du déversement, le porte-à-faux est un cas très particulier
pour trois raisons. D'abord, il est possible qu'il n'y ait qu'un seul support latéral
à l'extrémité fixe, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de retenue latérale à l'extrémité
libre du porte-à-faux. ll est également possible d'avoir un support latéral à
chaque extrémité, même s'il n'y a pas d'appui vertical à l'extrémité libre.
524 `
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Une autre particularité des porte-à-faux vient du fait que, même si l'aile
supérieure est tendue, c'est encore cette aile qui se déforme le plus lors du
déversement, comme le montre la figure 7.27. De plus, toute charge appliquée
directement sur l'aile supérieure tendue à tendance à faciliter le déversement.
Donc, même si l'aile supérieure est en traction, on a un comportement similaire
à celui illustré sur la figure 7.14.
Ailes supérieure
et inférieure fixes
l qi.
,l
Extrémlté libre
sans support latéral
525
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
' 1
' 1
' 1
' 1
1 1 .
I I
r 1
1 1
1 1 |
1 1 |
1 1 ,
Fig. 7.28 - Support latéral incomplet d'une poutre au droit d'un appui.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VII - POUTl.E$
Tableau 7.2
Coefficient de longueur effective pour les porte-à-faux
(source : référence [7.12])
Conditions de retenue latérale Cœffigiem K
à l'extrémité à l'extrémité charge sur l'aile autres
appuyée libre supérieure cas
a 1,4 0, 8
a' b 1, 4 0, 7
c 0, 6 0, 6
a 2,5 1,0
b' b 2,5 0,9
c 1,5 0,8
a 7,5 3,0
c' b 7,5 2,7
C 4,5 2,4
Valeurs valides pour une charge concentrée ou une charge uniforme
EXEMPLE 7.7
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M,,,_.=41s×106N-mm=41s1<N-m
Si on admet les mêmes valeurs de Py et de P, qu'à l'exemple 7.6, on a
M, = 435 kN-m et le déversement est élastique.
- Conditions ab' «
Selon le tableau 7.2, on a :
KL:-2,5×4400= 11000mm
1: 2£c,,,=1=2×s,42×10°=0442
KL GI 01000)” '
De l'équation (7.47), on obtient :
M,,,=1s1×106N-n-1m=1s1kN-m
La valeur de Mu, pour les conditions de retenue latérale ab' est réduite
de 57 % comparée à celle obtenue pour les conditions aa '. Les conditions de
retenue latérale ont donc une influence très significative sur le déversement
d'une poutre en porte-à-faux.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
* Supports latéraux
l P l P
F 1'
K
*Um
*
'_š--~..Î.....¢--_-.._-_.¢--
*
í~¢**"“' V
l /*li.
L
a) Élévatíon et defformée verticale.
il .-:___
rl*
\Áints d'inflexion
l>l\:l
í---_..
05
b) Vue en plan et déformée latérale.
529
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
tr*
<-- {:›
/<- ,<-
Q.. 4-
\""
4{-_- <- ._ +<-1 44-_ <- 4--›
_,../î_\.`______"_.×_ÎA'_`,_"`__/'ç/*
il '71 _-__
1'
/ ï ___ __ __, í
m2 = M A? M (7.48)
3 (--1--)+ 4 {--3-)+ 3£--34»-]+ 2
MmaX MH1aX MBBX
Comme le montre la figure 7.31, pour utiliser cette équation, il faut déter-
miner les moments fléchissants aux quarts et au centre de la longueur Ls,
de même que le moment maximal. S'il n'y a pas de charges appliquées entre les
deux supports latéraux, on peut utiliser l'équation (7.40) pour calculer (1)2.
Parmi les trois méthodes de calcul suggérées dans la référence [7.14], nous
ne retiendrons que la méthode du tronçon équivalent, la plus simple, quoique
les calculs soient assez longs, ce qui est vrai pour les trois méthodes.
La méthode du tronçon équivalent comprend les cinq étapes suivantes.
1_ Calcul de mg; avec l'équation (7.48) pour chaque tronçon (exemple : sur les
figures 7.29 et 7.30, il y a trois tronçons; n = 3, i = 1,2,3).
2. Calcul de Mm- avec l'équation (7.41) pour chacun des tronçons.
3. Avec la valeur de Mug,-, on détermine la longueur équivalente de chaque
tronçon, dénotée La-.
530
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
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k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1 - /_/
, /
/
gil/
\ M1 Mmax M2 // J.
\\ /
\ ___ vf!
Mr
Fig. 7.31 - Définitíon des paramètres de calcul de l'équation (7.48).
¿
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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y
bu
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2 2
7nE1 ynEI
M,,,=î'íHE1yG/+(-E-J E1,Ec,,+{-ÎYJ +-Î-1 (7.50)
S S S
3 3
r=-3-{yz
21,, (12 + bz fz 1/Ê+¿}-3¿]~y1{I1
4 +l›1f1yi+3i1-Hfl/.›
. 4 <7-51)
Les divers paramètres de cette équation sont définis sur la figure 7.1 7, pour
une section en I unisymétrique. Il est important de noter que, dans l'équation
(7.51), l'indice l est toujours utilisé pour l'aile comprimée, que cette aile soit la
plus large ou la plus étroite. Le paramètre yo est négatif si l'aile la plus large est
comprimée, ce qui donne une valeur 'de 7 positive. Si l'aile la plus large est
tendue, yo est positif et yest négatif.
Selon la référence [7.12], on peut calculer le coefficient d'asymétrie avec
l'équation approximative suivante :
211
')/=Ô,45(]/1+]/2) 'Î';";'I';-1 1- T
Il 2 (7.52)
I .
Dans cette équation, l'indice 1 est utilisé pour l'aile comprimée et, si cette aile
est la plus large, yest positif. Dans le cas contraire, le coefficient d'asymétrie est
négatif. La somme (I1 + I2) est approximativement égale à ly.
Dans l'équation (7.52), le premier et le dernier terme sont toujours positifs.
Par contre, la valeur du terme central varie entre -1 et +1. La valeur minimale
correspond à un profilé en T dont l'aile est tendue (11 = 0). La valeur maximale
correspond à un profilé en T dont l'aile est comprimée (I2 = 0).
On peut introduire dans l'équation (7.50) tous les facteurs correctifs définis
dans les sous-sections précédentes, soit pour tenir compte du gradient de
flexion, soit pour tenir compte de conditions de retenue latérale autres que
celles correspondant à des appuis simples en torsion et en flexion latérale.
Pour une section en T, on peut utiliser l'équation (7.50) avec Cw = 0. Le
coefficient d'asymétrie est donné par l'équation (7.52), tel qu'expliqué
précédemment. On peut également utiliser l'équation (7.51.) qui est plus précise.
Pour un profilé en T dont l'aile est comprimée (I2 = 0, bg = O, yu = - 3/1; voir
la figure 7.18b), l'équation (7.51) devient:
_____1_ wyÊ_
7_2Ixlî 4 _Pf¿ 2 wyi
y1(12+bty1+-T _ yo (7.53)
532
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
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O
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N
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y
y
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les paramètres de cette équation sont définis sur la figure 7.18. Si l'aile du
profilé en T est comprimée, yo est négatif, ce qui donne une valeur de ypo sitive.
Si l'aile du profilé en T est tendue, on obtient la même valeur du coefficient
d'asymétrie mais, dans ce cas, la valeur est négative.
Pour une section en C dont le plan de chargement est parallèle à l'âme, le
coefficient 'yest nul, comme pour les sections bisymétriques; l`équation (7.50)
est alors identique à (7.33). On peut donc utiliser cette équation pour calculer
Ê Mu, à la condition que la section en C ne soit pas soumise à un couple de torsion
externe en plus de la flexion, c'est-à-dire qu'on empêche la torsion de la section
si le plan de chargement ne passe pas par le centre de torsion (figure 7.17).
Pour une section en Z chargée dans le plan de l'âme, on peut également
i
utiliser l'équation (7.33). On doit utiliser dans cette équation le moment d'inertie
minimal au lieu de ly parce que le déversement se produit par rapport à l'axe le
plus faible (figure 7.18).
EXEMPLE 7.8
La poutre assemblée dont la section est montrée sur la figure 7.32 est
simplement appuyée et elle a une portée de 13,5 rn. Pendant la construction,
la poutre est supportée latéralement aux appuis seulement. Quelle charge
uniforme peut-on tolérer pendant la construction? Py = 350 MPa, F, = 110 MPa.
1
320
Y
I ' /I///1"//9////////////7. _T
-Ã---A l7/////////
Fa:
Centre de torsion
, 2 Poids :0,9 kN / m
O
A = 11 seo mm 2
Centre de gravité
4-×~ '<_.___`<
__4i
O
____ __ X
-:ar.-: .*: .\
11 =40,96×106mm4
I2 =5,12x106 mm4
._
LO O
È Ê Iy =46,10x10 mm
6 4
_ I, =ess,s4×1o6 mmf
aaa121,9 8 1yo1=1s9,7mm. -
J =asa×1o3 mm4
15 CW =14»29x1O9 mms
f':¿`.\§:@?€D`§J€.¿“-\1\ï:¿\`“"aà\.'€ “¿¢`C.:&`'Y!.` »\L':
1 -l-Y---- W/m'»vmf›za 'i
1
K V IT [mm]
1 60
È
Fig. 7.32 - Section dela poutre de I'exemple 7.8.
533
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
Avec les équations données sur les figures 7.16 et 7.17, on calcule facilement
les propriétés données sur la figure 7.32.
- Calcul de Mu,
Le coefficient d'asymétrie est donné par l'équation (7.51). Comme l'aile la
plus large est comprimée, yo = -159,7 mm et le coefficient d'asymétrie est
positif.
3
=.__....__...-1{33s,1{(5,12×1o°›+(1r›o×1s×sss,12›+._-__8(33Î'1)]
7 2×eas,s4×1o°
3
~ 221,9[(4o,9e× 1o°›+(s2o × 15 ×;›21,92)+-*Ê-ÊÊ-2-Il-:L-Q-?-B - 1-159,7)
y=42,s+159,7=2o2,5mm -
L'équation approximative (7.52) donne:
2×4o,96×1o6_ 1 1 _ -----6
y=o,45<5ao›------¿- 46,1o×1o° 2
46,os×1o ezs,s4×1o
y= 195,0 mm
On pourrait calculer le coefficient co; avec les équations présentées sur la
figure 7.24, mais on admet que a›2 = 1,0, tel que suggéré dans la référence [7.4].
On peut donc utiliser l'équation (7.50) telle que présentée. Avec 7: 202,5 mm,
on obtient alors :
M,,,=ao7×1o°N-mm=ao71<N.m
Comme la section est unisymétrique et que l'aile la plus large est en
compression, les fibres extrêmes de l'aile tendue atteignent en premier la limite
élastique. Tenant compte des contraintes résiduelles, le moment Me est égal à :
6
sa s,,2= (yz +o,si2›
I* =633'34×1°
<as8,1+7,s› =1sa3×1o3mm3
M, = 1ssa×1o3 (350-11o›= 44o×1o° N-mm
534
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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y
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k
k
lic
lic
C
C
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m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
'wfL2 <¢M
8 -~ ue
(13,5)
Si on admet un facteur de pondération de 1,25 pour les charges de cons-
truction, la charge uniforme permise pendant la construction est égale à
9,7 kN/m, incluant le poids propre.
- Calcul de Mug, poutre inversée
Si on inverse la poutre, l'aile la plus étroite devient l'aile comprimée. Dans
ce cas, on a :
11=5,1z×106mm4 y,,=159,7mm
y2=22l,9mm b2=320mm t2=15mm
12 = 40, 96 × 106
L'équation (7.51) donne alors :
7' = -42,8* 159,7 = -202,5 mm
L'équation (7.52) donne :
7 = ~195,0 mm
Avec l'équation (7.50), on obtient :
..,_ y
M,,,.-.10s×106N-mm=1051<1×1-m
La poutre est beaucoup plus faible et la charge uniforme permise pendant
la construction n'est que de 3,3 kN/m, incluant le poids propre.
535
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
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bu
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k
k
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lic
C
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m
w w
w
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o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
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!
!
W
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to
k
k
lic
lic
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L _.
M,,,- = M, e...
(M,
-M.)s M, (7.54)
Mu Á Hypothèse: sections de
z classe 1 ou 2
'U
,be/I 0~\4Q
eÊ'
,Ê
Q"
f" Q <m2=1,0›
Le (0)2>1,0)
. _. . . ._ l. _. _ ._ ¢{Î_________ >
LP Ls
LP"- 7905'
Ji? (7 ' 55)
537
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
MP
Mai = a 4° b -A-4-*
14€
Avec les deux points connus, soit Mu; = MP lorsque Mu, = 2,15Mp et
Mm- = 0,67M,, lorsque Mu, = 0,67M,,, on obtient facilement les deux constantes
de l'équation : a = l,15M,,, b = -0,322M,,.
Si on introduit ces deux valeurs dans (7.57), on obtient :
0, 322114 0, 2sM _
Mm- = M, {1,15-Î") = 1,15 M, {1--KI--1) s M, (7.58)
UC lœ
538
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L'équation (7.58) n'est pas une droite puisque Mu, n'est pas linéaire. Prati-
quement, on obtient presque une droite. Par Fintermédiaire de MW, l'équation
(7.58) peut contenir tous les coefficients correctifs définis à la section 7.5.
Toutefois, l'effet de ces coefficients diminue quand Mu; se rapproche de MP. Sur
la figure 7.35, ce dernier point est illustré, en considérant l'effet de co; .
Si la section est de classe 3, on admet que M, = 0,67My et on obtient la même
équation, sauf que Mp est remplacé par My (voir la figure 7.21). Pour les
sections de classe 3, on a donc :
Mul
¿œMp-----
_.
Q--¢"_"
Hypothèse: sections de
classe 1 ou 2
¢-'UU'-'_'
ff
\
\
1,15Mp.`\\ \ .
\
Mp --À \\
M U, (Eq.7.5e)
A/
\
\
@WMP ~ - - ~ * ~ ~ ~ ~ --
/ MUG
>
"-1v-__ _ Ls
Fig. 7.34 - Autre définition de la zone de transition.
539
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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C
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w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
0,2sMy
Mm- = 1,1sM, 1--TW-ue-_ sm, (7.59)
M“ L Hypothèse: sections de
1,15Mp /I classe 1 ou2
/I /I
/
z 'U
e
@Ø
Mu, (Éq.7.5s)
I_ _ I 1
0.57 M p “ “ ` ” “ '“"_ “ " '_
1,6)4
GN
8
“N
MUG
-.r- - _- _. «FV
Fig. 7.35 - Réduction de I'e_fi`et de to 2 dans le domaine inélastique.
2
2,15M,, =-“IL”-5 E1, G/+{-_) Bry Ec,
LP "eaP
540
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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N
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k
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C
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m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
A l m2 +712 m-12,151?y )2 =0
2
où m= -L
LP
2 421 Ec
A1=Î-°î-Î--1'--”'- (enN2) (7.60)
zš
2 21.-:I G
A2 = (GH NZ/mmz) (7.61)
X
LP ='_'-__
mort (7 ` 63)
(Ê
La longueur Lp définie par l'équation (7.62) assure que la plastification de la
section va se produire avant le déversement, si Ls S Qu'en est-il des grandes
déformations inélastiques? Autrement dit, pour les sections de classe 1, on a défini
des limites à l'élancement des parois minces de la section pour qu'il y ait voilement
après de grandes déformations plastiques (figure 7.13), mais qu'arrive-t-il si le
déversement se produit après la plastification totale de la section mais bien avant
le voilement?
980r
L'=---ï'-
P X/.F_y_ si' K 2-0,5 ( 7.64 )
541
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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N
N
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w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
550
L; = -Il si K < «0,5 (7.65)
1/Ê
La dernière limite correspond à un faible gradient de flexion, défini par
le paramètre K (figure 7.22). Ces limites assurent de grandes déformations
plastiques aux sections de classe 1 avant le déversement.
EXEMPLE 7.9
h 502 7
_-=--=49,2 1100
--=63,5
w 10,2 <.]'1-Ç
La section est donc de classe 1.
~ Longueur caractéristique pour co; = 1,0
Les équations (7.60), (7.61) et (7.62) donnent respectivement :
A1 = 26 474 × 1015 N2
A2 = 495 ×109 NZ /mmz
Lp = 2931 mm
1130×44 9
LP =-----4-=
,_._300 2929 mm
_/
Avec coz = 2,0, le lecteur peut vérifier que l'équation (7.62) donne Lp =
4300 mm.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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y
bu
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C
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w
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w
w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
543
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
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!
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O
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N
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
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C
w
w
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
A h 1900
M; :_-M1 {1,0-0,000$-Ãl;'-(Z)---içi-f-7Îp~š-Jíl (7.69)
M, = ¢M,,e (7.70)
0,28 114,,
1v1,=1,15¢M,, 1----- s¢M,, (7.71)
MHZ
0,2sM,
M,=1,15¢My 1-T S¢My Ou ¢S¿Fy . ` (7.72)
R2
545
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
moments agissant aux supports latéraux. Une autre façon de traiter ce problème
a été présentée àla sous-section 7.5.1 (voir la figure 7.24).
Avec les équations (7.70) à (7.72), on peut définir, pour toute section de
poutre, une courbe comme celle illustrée sur la figure 7.36. Ces courbes, fort
utiles pour le dimensionnement, sont présentées sous forme de tables dans la
référence [7.3]. Ces tables donnent la résistance pondérée en flexion (M,) de
nombreuses sections, pour diverses longueurs entre les supports latéraux. Les
valeurs présentées dans ces tables ont été obtenues pour a›¿ = 1,0. Elle pourrait
être corrigée pour toute valeur de co; mais il faut distinguer entre le
déversement élastique et inélastique (voir la figure 7.35).
1000
Mr ÈØ L,,=
w61o × 101
200 Acier G4o.21 M - 300 w
(D2 = 1 ,Ô _.__
I I
0 I I I L .-
0 2000 4000 6000 8000 10 000 12 000. 14 O00 16 000
Ls (mm)
Fig. 7.36 - Résistance pondérée enflexion de la section W610 x 101.
EXEMPLE 7.10 _
Solution
Les propriétés 1,, I, Cw, S, et Z,,ont été déterminées à l'exemple 7.3 et sont
respectivement égalœ à 163 x 106 mm4, 10 791 x 103 mm4, 14 938 x 109 mmö,
7080 × 103 mma 61 7948 × 103 mmfl.
546
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
M,,,,=2s4s×1o°N-mm=2s4skN›m
Avant d'être renforcée, la section était de classe 2 à cause des ailes (âme de
classe 1). Après renforcement, elle est de classe 1 et le déversement est inélas-
tique si Mu, > 0,67M,,.
0,28 2384
M, =1,15×o,9×2ss4(1--5%;-)=1s211<N-m
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
_Tl
ff
{\ \ \ \ \ \ \ \\\\\
YI/Ilóflllll. y//1/h,/¿
/ .. f///7/' 1/1/
Q È
?
\ \ \ \ `\ \
mr//////¢ Ø!//1////¿
c) Poutres transversales. 4) E,,;,.e¢0,'œS_
(attachées près de
I'aile en compression)
Fd = Ê:
Mr
548
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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bu
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to
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lic
C
C
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w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
dl \ C
dl
/ , / c
bl **
Pannes _ _
Poutre principale
bt f_.- -?. _ _
_¿,4›" "-"'_'_"'_-_
dl -1'
O
ID93
Vue en plan
\ _ Panne
ornyrrn
\\\\
Poutre principale
\xa
1/I/III/I
Coupe A-A
Fig. 7.38 - Supports latéraux efficaces (lignes c-d) ou ineflîcaces
(lignes a-b).
Dans le cas d'un support latéral continu, la référence {7.4] stipule que le
support latéral (dalle, tôle ondulée, ...) et ses attaches à la poutre (goujons,
points de soudure, ...) doivent être capables de supporter un effort de fixation
pondéré égal à 5 % de la force maximale dans l'aile en compression de la poutre.
On peut donc écrire l'équation suivante où M; est, dans ce cas, le. moment
fléchissant pondéré maximal agissant dans la poutre :
Mf
P, = o,os¿__t <7_74›
Cet effort de fixation est distribué uniformément le long de l'aile en
compression. L'effort par unité de longueur est obtenu en divisant l'effort total
par la longueur de la poutre (I-`¿/L).
549
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
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k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
zI 011 sx...'5"Î__:7
> Mf (77s›
_
EXEMPLE 7.11
550
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
. l
Solution
I |. .| lt il
Poutres de 8 m de longueur I
de chaque côté `
F ' 8,5 ›1
[ml
Charge
pefmãflëflle
+ Surcharge
Po=2'1×2-83×5=47-6*" 125 47s 15 ss1=1s 2 N
PL=s,os×2.aa×a=e9.1kN P= ('C)( ')"('“ ') 3' k
PQ'-'4 '2,0 X X 8 = '45,3
harge
penfnanenîe + vent
551
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
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bu
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to
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
2E 181 0O0k
'°" " k” 12<1-:2›<h/ w›2 = (h/wlz D (7.76)
Cette équation est semblable à l'equation
»
(7.4). Le paramètre k,, tient
compte des conditions de retenue de l'âme et dépend surtout du rapport a/h
où a est l'espacement des raidisseurs (figure 7.40). Selon la référence [7.4], le
paramètre k, est donné par l'équation suivante lorsque le rapport a/h est
supérieur ou égal à 1,0 :
552
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Raidisseurs l h d
\§t\ \ \ -.\ \ \ \ -. .Q
Ter
< G G < < < < ÿ < 4 -
Tor `l h
l s*
l\ > > P D P > P b
<
>*
<- Q.- <_ ¿:.<_
r- 3 H
b) Flambement dû â la contrainte principale de compression.
ty =__=
`/3.
F3/ css,
, 12 <779›
_
553
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
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N
N
y
y
bu
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to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Cette contrainte limite, qui est 14 % supérieure à celle donnée par (7.79),
n'est valide que si la paroi cisaillée est retenue par deux ailes.
Comme sur la figure 7.9, nous allons déterminer l'élancement limite de
l'âme qui permet d'atteindre la contrainte maximale donnée par l'équation
(7.80). Pour tenir compte de l'effet positif de l'écrouissage, on peut admettre
que E,/E = 0,5 dans l'équation (7.78). On obtient donc :
,ai =.1.*.*_1.(h¿/*<fls_.
«/<›,"S-0,66,=,
. __
w›2
Î?-5440 F-'L (7.81)
w Py
h < 1015
_* -_ --°' (7.82)
w JE;
EXEMPLE 7.12
554
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Solution
Pour la poutre de l'exemple 7.3 dont la section est montrée sur la figure
7.19, l'élancement de l'âme est égal à :
l'_=ÃΧ-=4s,1
w 12,7
L'équation (7.82) donne l'élancement limite suivant :
h < 1015
- _ --- = 58,6
w «/300
L'élancement de l'âme étant inférieur à l'élancement limite, la résistance
pondérée à l'effort tranchant est donnée par l'équation (7.83) :
Dans l'exemple 7.11, pour résister aux charges indiquées sur la figure 7.39,
on a choisi la section W530x72 (d = 524 mm, h = 502 mm, w = 8,9 mm, h/w =
56,4 < 58,6). ljeffort tranchant pondéré maximal sollicitant la poutre est égal à
(voir la figure 5.39) :
V, =0,66×O,9×524×8,9×0,300=831kN
On note la surabondance de la résistance par rapport à l'effort tranchant
sollicitant la poutre. Cette conclusion n'est pas particulière à cet exemple. Elle
est pour les poutres où le moment de flexion est l'effort dominant et dont
la section est un profilé standardisé.
555
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
égale à N, la surface comprimée à la fin du congé reliant l'aile à l'âme est égale
à w(N + 2,5k) ou w(N + 5k), tel qu'indiqué sur la figure 7.41b.
llllllllllllllllllll Î
'-*-- d
m :__
› q
*J _» .L
i
a) Plissagc de l'âme.
P
k Plaque d'assise
l _
`f`l.ï~`I5Î.` "
N+2,5k 25 ,
"-1 -I_`-_l_____
A a .Ik-Finducongé
Plaque d'assise
R
b) Diffusion des contraintes verticales de compression.
Les équations (7.84) et (7.85) sont celles proposées dans la référence [7.4]
pour le calcul de B,, dans le cas de plastification, pour une charge concentrée
en travée ou à l'extrémité d'une poutre respectivement.
B, = 1,1o¢w(N+sk›1=y (7.84)
B, = 1,1o¢w(N+2,sk)1=y (7.85)
Dans ces équations, w est l'épaisseur de l'âme, k est la distance de la face
extérieure de l'aile jusqu'à la fin du congé (figure 7.41b), et Py est la limite
556
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE WI - PUUIFIES
élastique de l'âme. Le coefficient de tenue ((1)) est égal à 0,9 et la constante 1,10
tient compte de l'état de contrainte biaxial qui existe à la jonction de l'âme et
de l'aile. Aux extrémités d`une poutre, la valeur de N ne doit pas être inférieure
à k.
Lorsque l'âme est mince, les contraintes verticales de compression peuvent
produire le flambement avant la plastification. Les équations suivantes résul-
tent des travaux de recherche rapportés dans la référence [7.16]. Pour une
charge concentrée en travée ou à l'extrémité d'une poutre, la valeur de B, est
donnée respectivement par :
1,5 1:
B, = s0o¢w2 [H 8 (7.86)
_ E LLLS H(_._.__Fv-
B,_1so¢w2[1+a(d)(t) /U (7.87)
w
Ces équations donnent une résistance plus faible que (7.84) et (7.85) pour
des âmes élancées (rapport N/d petit). Le paramètre d représente la profon-
deur totale de la section de la-poutre (figure 7.41a).
/Si la charge concentrée pondérée ou la réaction produite par les charges
pondérées sont supérieures à B, et s'il n'est pas possible d'augmenter la lon-
gueur d'appui (N), il faut utiliser des raidisseurs porteurs pour renforcer l'âme.
EXEMPLE 7.13
La réaction due aux charges pondérées à l'extrémité d'une poutre (R) est
égale à 420 kN. La section de la poutre est le profilé W610x101 (d = 603 mm,
w = 10,5 mm, t = 14,9 mm, k = 34 mm). La poutre s'appuie sur un mur de béton
et la longueur d`appui sur le mur (N) est égale à 150 mm. Il s'agit de vérifier la
résistance de l'âme à cette charge concentrée. Acier C§40.21M~300W.
Solution
La résistance pondérée de l'âme est donnée par les équations (7.85) et (7.87).
De la première équation, on obtient :
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
.9
/ \
//////%///// \
62
QQ
O'
['°
N
°ct
/Ø
.9
\. `
Øff///////
t.
\\\\\
\
. QN
558
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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y
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C
C
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w
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m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
I
jP 1 P
Y* H
V//////////////////1 0////////1:'/////////z _
2'
/
Y
Z///////Ø'///nf/////2 v//////// ///nf///z H
1.._._.j
\<-:.\*:\*.'\:_-v:.*'\ : L.
U' S
a) Charge verticale excentrée.
P P
H
W////////,jf/////7//n f///////0?////////2 _. .É
/
I
X --- --- X :
~< š5
\\\\\
W//Wš:.\~c::.~: :.\~È
:*e: -< y////W?//////,//, › Q
b) Charge latérale (flexion double).
Fig. 7.43 - Calcul desforces latérales équivalentes.
559
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
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bu
bu
to
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Tableau 7.3
Valeurs du coefficient de correction (C) applicable au moment
fléchissant transversal
ÂL couple de torsion concentré couple de torsion uniformément
au centre dela poutre distribué sur la poutre
0,5 Ç= 0,98 C: 0,97
1,0 0,92 0,91
2,0 0,76 0,70
3,0 0,60 0,51
4,0 0,48 0,37
5,0 0,39 0,27
6,0 0,33 0,20
8,0 0,25 0,12
10,0 0,20 0,08
L = longueur de la poutre en mm
_ ,EL
Ã- ECW enmm-1
On note dans le tableau 7.3 que, plus la rigidité en torsion pure (GI) est
grande comparée au gauchissement (ECW), plus le coefficient correctif est petit,
parce que la composante de torsion pure est plus importante. Le coefficient
correctif ne s'applique qu'au moment fléchissant transversal dans l'aile. L'effort
tranchant transversal n'est pas corrigé car il produit des contraintes de
560
(
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
cisaillement dans l'aile qui sont relativement faibles (voir l'exemple 7.14). La
méthode du coefficient correctif a été reprise dans la référence [7.20], qui
contient de nombreuxtableaux donnant les valeurs du coefficient de correction
pour diverses conditions de retenue aux appuis et divers chargements.
Comme l'illustre l'exemple 7.14, en utilisant cette méthode approximative,
on additionne des contraintes dans le domaine élastique. Dans la référence
[7.21], on propose une méthode de calcul basée sur les états limites et qui
comprend une courbe d'interaction flexion-torsion. Selon cette méthode, il
semble que le contrôle de la plastification, pour éviter les déformations
permanentes sous les charges de service, soit l'état limite dominant. Avec la
méthode approximative proposée ici, cet état limite est toujours vérifié.
EXEMPLE 7.14
2
Mf= =124m.m
6
a,=-^ÊI-=-1-8-Êîfl-=2841/rPa<8ooMPa
SX 8o8×1o3
La contrainte normale pondérée dans les fibres extrêmes, produite par les
charges, est donnée par :
M 6
=-¿=l*°¿íšl9-=1ss,8MPa
af S, 8o6×1o3
561
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
= 2o2s×so =4 2
' W- 57 kN/m
"Y \ 111111111111
Ê,. . ""É'1 W250 X 67
î..
Propriétés de la section:
9/7////¢ /////0
t = 15,7 mm
b = 204 mm
d = 257 mm
= 8,9 mm
= sos × 103 mma
22âã.
šššiå\â`
:...,Î/Ji=
s25 × 103 mm**
!.__.-»
v///// 7/////0 c,,= 324 × 109 mmfi
= =257kNm
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Le module de section d`une aile fléchie par rapport à son axe fort est
égal à:
2 2
s=-îlå-=1í7:Ê6Ê9íÎ-=1oss9snun3
La contrainte normale due à la torsion (01) est donnée par :
M 0,20 =47,2wa
¢,=íä= 25,7 106
Pour la flexion par rapport à l'axe fort, l'effort tranchant aux appuis et la
contrainte de cisaillement correspondante sont donnés par :
Vf = 20,25×3,5=7lkN
Vf 71×1o3
=--=-----=s1,oM1=
Tf aw 257×s,9 a
Cette contrainte de cisaillement est une contrainte moyenne agissant dans
l'âme. Un calcul plus exact donne 34 MPa comme valeur maximale de la
contrainte de cisaillement dans l'âme et 8,4 MPa comme valeur maximale de la
contrainte de cisaillement dans l'aile (figure 7.45a).
L'effort tranchant près des appuis dû à la flexion transversale est égal à :
Vt =4,2×3,5 =14,7l<N
La contrainte de cisaillement maximale dans l'aile, produite par cet effort
tranchant, est donnée par :
,"z
-§._L_§›..›§1*.1_,.z.›_s_1<.›î_=69M1›,a
br `2×204×1s,7 '
Onadonc: '
rf + r, = 31,0+6,9 = 37,9 MPa
Selon les tables de la référence [7.31, la résistance pondérée de la section à
l'effort tranchant (V,) est égale à 408 kN. La contrainte de cisaillement pondérée
dans l'âme, correspondant à V,, est égale ã :
3
T, =-YI-=-'Ê-Q?-fl=17s M1>a>a7,9M1>a
dw 257×8,9
563
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
W É 8,4 MPa
'II/I/II//ã/////I//Z
34 MPa
\/
\\\\\\\\
VI/I////////I/////5
2.3 MPa
ØØ
.32 MPa
\ su\ \ \ \
/ \/m\ \ \ s\
564
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Selon les références [7.17] à [7.20], même si elle ne tient pas compte de la
torsion pure dans le calcul des contraintes de cisaillement, la méthode approxi-
mative est généralement suffisante parce que les profilés laminés ont une bonne
réserve de résistance au cisaillement. Toutefois, lorsqu'une pièce travaille
surtout en torsion plutôt qu'en flexion, il est préférable d'utiliser la solution
exacte pour évaluer les contraintes de cisaillement.
7.10.1 Généralités
Une plaque d'assise est une pièce travaillant en flexion, sous l'action de la
pression transmise par le matériau sous-jacent, c'est~à-dire le matériau sous la
plaque d'assise. L'épaisseur de la plaque est déterminée en considérant cette
pression. D'autre part, la plaque d'assise doit permettre au matériau sous-jacent
de résister sans rupture aux efforts transmis. Les autres dimensions de la plaque
d'assise sont donc déterminées en considérant la résistance du matériau sous-
jacent.
Dans le texte qui suit, on considère que le matériau sous-jacent est du béton
armé. Lorsqu'une poutre d'acier s'appuie sur un mur ou un pilier en béton
armé, les dimensions de la plaque d'assise doivent être suffisantes pour éviter
la rupture du béton en compression. Il en est de même pour le transfert des
efforts d'un poteau en acier au massif de fondation. Dans ce dernier cas, le
transfert des efforts du poteau à la fondation se fait pas l'intermédiaire d'une
plaque d'assise fixée à la fondation en béton armé à l'aide de boulons d'ancrage.
Dans le calcul des plaques s'assise et des boulons d'ancrage, les trois cas suivants
seront considérés.
Dans le premier cas, le poteau ne transmet à la fondation qu'une charge
axiale de compression et parfois une force horizontale, généralement faible
comparée à la charge axiale. Dans ce cas, les boulons d'ancrage ne servent qu'à
positionner le poteau. Si le poteau devient en traction à cause des forces
de soulèvement, les boulons doivent résister à l'effort d'arrachement (sous-
section 7.10.3). - *
Dans le deuxième cas, en plus d`une charge axiale et d'un effort tranchant,
le poteau transmet à la fondation un moment fléchissant, mais ce moment est
relativement faible comparé à la charge axiale, de sorte qu'il `n-îy a pas de
soulèvement de la plaque d'assise. Dans ce cas, les boulons d'ancrage se
comportent comme dans le premier cas mais le calcul de la plaque d'assise est
différent.
Le troisième cas est semblable au deuxième sauf que le moment fléchissant
est plus important par rapport à la charge axiale de compression, de sorte que
les boulons d'anc1-age doivent empêcher le soulèvement de la plaque d'assise
causé par le moment. Dans l'équilibre des forces transmises à la fondation, on
doit alors tenir compte de l'effort de traction dans les boulons d'ancrage. Ces
deux derniers cas sont traités à la sous-section 7.10.4.
565
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans cette équation, fc' est la résistance de base du béton (état non confiné),
A1 est l'aire de la surface chargée et A2 est l'aire de la portion de la surface de la
fondation géométriquement semblable et concentrique avec A1. La figure 7.46
illustre le calcul de A2. À noter que A1 est égal àla surface de la plaque d'assise
dont les dimensions sont B × D.
La résistance pondérée à la compression sous la plaque d'assise est donc
égale à :
Dans cette équation, ¢¢ = 0,60 et la constante 0,85 est une constante d'uni-
formisation des contraintes de compression.
V îf/\vfï
WVHÎ/
ÿ' Ø
`/ Ø,
“È
_/“' \ 1 \\"*\\""
Κe.ši\e
.
Bords de la fondation
d1 :distance du bord le plus proche
A1 : surface de la plaque d'assise (B x D)
Fig. 7.46 - Définitíon dela surface A 2 _
En général, les boulons d'ancrage ne sont pas faits d'acier à haute résis-
tance. La limite élastique de ces boulons varie entre 250 et 400 MPa et la
contrainte de rupture (Pu) correspondante, entre 400 et 550 MPa. Des aciers à
plus haute résistance sont utilisés pour les boulons d'ancrage précontraints.
566
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans les calculs, on admet que les boulons d'ancrage sont suffisamment
ancrés pour atteindre leur résistance ultime (Tu) avant d'être arrachés du
massif de fondation. Pour atteindre cette force, il est généralement nécessaire
d'utiliser un crochet ou une plaque d'ancrage, tel qu'indiqué sur la figure 7.47.
Pour les ancrages montrés sur cette figure, on peut se demander quelle
force (N) peut être appliquée avant qu'il y ait dislocation du béton. Si on ne
tient pas compte des armatures de la fondation, et si on admet que fc' 2 25 MPa ,
on peut utiliser les équations suivantes pour calculer la force N en newtons.
N N
4d
1 \
Barre lisse ancrée à I'aide d'un crochet. Barre lisse ancrée à l'aide d'une plaque.
Note: L'armature de la fondation n'est pas montrée sur le dessin.
Fig. 7.47 - Ancrage des boulons.
567
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
.__i____
N = s,1[(1+ 4 )2J<h1+45a› (7.92)
il ÎIÎ
- Barre lisse ancrée à l'aide d'une plaque circulaire
si hl S (11 2
ah,
N .,.1(1+d,)
= 2 2
(. hj
__l_
<7.. ,
1
h1>d1Z
ah,
..-.,.1*---W) (. dl)
._ 2 2 ...L
Les valeurs obtenues des équations (7.92) à (7.94) sont conservatrices parce
qu'elles ne tiennent pas compte des armatures de la fondation.
Supposons que le diamètre des boulons d'ancrage est connu et que la
relation suivante doit être satisfaite : N 2T,. On peut alors calculer h1.
Exemple : d = 30 mm, Fu = 400 MPa, T, = 142 080 N; si d/d1 = 0,10, on obtient
de l'équation (7.92), 111 2 500 mm. Avec un recouvrement de béton de 75 mm
et avec r = 4d = 120 mm (figure 7.47), la semelle de fondation doit avoir une
hauteur au moins égale à : 500 + 120 + 75 = 695 mm. Si la fondation a une
hauteur moins grande, on peut fixer solidement le crochet ou la plaque
d'ancrage à l'armature inférieure de la fondation.
L'assemblage de pied de poteau montré sur la figure 7.48 doit transmettre
à la fondation un effort tranchant et une charge axiale. Il est constitué d'une
plaque d'assise soudée à l'extrémité du poteau et relié à la fondation par deux
boulons d'ancrage. Le poteau est mis d'aplomb à l'aide d'un coulis de ciment et
de cales insérées entre la plaque d'assise et la semelle de fondation.
Dans cet assemblage, l'effort tranchant àla base du poteau provient d'une
diagonale de contreventement. En étudiant les divers cas de chargement solli-
citant l'assemblage, deux possibilités peuvent se présenter (figure 7.48) :
568
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
il - μ Rf > Vf
Dans ce cas, il n'y a pas de glissement parce que la résistance par frottement
est plus grande que l'effort tranchant à la base. Les boulons d'ancrage ne sont
pas sollicités et ils ne servent qu'à fixer le poteau à la fondation. Le coefficient
de frottement (μ) est égal à 0,55. Il s'agit d'une valeur minimale, applicable au
cas illustré sur la figure 7.48.
a C'
l Rf=Cf-Tf COSU-
Q
Tr v, =T,sma
\si ,
V iut
-W-.* .›.-.~.,
ii) μR,<v, _
Dans ce cas, il y a glissement et les boulons d'ancrage travaillent en cisail›
lement. La résistance d'un boulon dépend de la résistance du béton ou de la
résistance même du boulon en cisaillement.
En considérant d'abord la capacité du béton, la résistance en_ cisaillement
d'un boulon d'ancrage est donnée par : *` ` `
569
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
> Vf
n..ï,: (797)
.
v,/n 2 R,/n 2
(_-V') +(--Tr) Sl,0 (7.98)
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C1
un P
."*'§?~' ' . '¢'~-...:,*
_1.__ _.__.
,v... ' Î _ -j __ _ no ' ' -0' ,__.
__, .'
Il-.__ _.. _ : _ _u- _ 5 . ._ .IL
.«.'
1 ~~ --.".- ~ - ~ s 3.
b tv 0 '_-
I.0 . «'-. '.'o
-_. . _..- ."§ 'vr ..› -._ ,.
1--o-›1
l r'**=*°**l l
n I l
oiaobc rP."."""'
""rf bc B
-\\\
\` 9..- __ _1 N
21 \..\ -t.\r.\*\*\-
m 0,95d¢ ml
Surface de transfert de la charge C1
du poteau à la plaque d'assise
Fig. 7.49 - Plaque d'assise: premier cas.
Cm = 0,85 ¢c fg, BD 2. Cf
Cf
BD2---7
0r85¢C fCC
571
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
- Cf
P*'§ï5 (7100)
*
2
M, = î'-2Ê- « (7.101)
Comme il n'y a aucun danger de voilement ou de déversement, la résis-
tance pondérée en flexion de la plaque d'assise est donnée par l'équation
suivante, où FW est la limite élastique de l'acier de la plaque et ¢ = 0,9 :
M, = ¢ z FW 2 M, (7.102)
Le module de section plastique (Z) d'une section rectangulaire de largeur
unitaire et de hauteur tl, est égal à tš /4 . Les équations (7.101) et (7.102)
conduisent donc à l'équation suivante pour le calcul de l'épaisseur de la plaque
d'assise :
2
:,, 2 3-Hi (7.103)
¢Fyp
Le lecteur a sans doute noté que l'équation (7.99) est une équation du
second degré. Seule la racine positive de cette équation a un sens physique. Il
est quand même possible d'obtenir D < dc pour les poteaux faiblement chargés.
Que faut-il faire dans ce cas?
Il en est de même si l'équation (7.99) conduit ã des dimensions de la plaque
d'assise voisines des dimensions de la section du poteau (B x D = b¢ x dc). Les
porte-à-faux sont alors très petits de même que l'épaisseur de la plaque selon
(7.103).
La plaque d'assise ne peut pas être plus petite que la section du poteau. La
plaque d'assise de dimensions minimales est à peine plus grande que la section
du poteau (BD = bc dc). Quant à l'épaisseur de la plaque d'assise, sa valeur
minimale est donnée par l'équation suivante, tirée de la référence [7.3] :
- =(),43bcfi 1-_*---_
(fp ) mm 0,35¢¢fi:'
¢Fw(1_fl2) (7.104)
. 1 1 1
O11 fi= 0,75+*4'Î2-°°'è-ï
Â=2d¢/bc
Si l'équation (7.103) ou (7.104) est satisfaite, on peut admettre que
l'hypothèse d'une pression uniforme sous la plaque d'assise est respectée
(figure 7.49). ÿ
Dans le cas de soulèvement, il fautd'abord calculer le nombre de boulons
avec l'équation suivante, où T, est donné par (7.91) :
> Tf
n_ï (7 . 105)
572
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Si deux boulons sont suffisants et s'ils sont placés entre les ailes, comme
sur la figure 7.49, la référence [7.22] propose deux équations pour calculer
l'épaisseur de la plaque d'assise, dans le cas de soulèvement. Ces équations
sont basées sur la théorie des lignes de plastification. Du point de vue pratique,
l'équation (7.103) ou (7.104) donne généralement des épaisseurs plus grandes.
EXEMPLE 7.15
573
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
D(D-s1)>.----_-17°°×1°3=9saa9
0,85×O,6×34,6
mm2
D2-s1D~96339=0
La racine positive de cette équation du deuxième degré est : D = 354 mm >
de = 257 mm.
B 2 D - 81 =L 273 mm
Choix: plaqueD×B=360×280xmn
Les longueurs des porte-à-faux sont égales ã (figure 7.49) :
F280-(0,2s×z04)=58,4mm
m= =57,9mm
L = 58,4 mm
P=
1700=
103 MP3
_ 12×1e,s7×(5s,4)2 _
tp- ----------09
260 -22,2mm
, x
(:,,),,..,.=0,4a×204×0,a9 =17,5m
o,9×zs0(1-0,69 )
Choix final : plaque d'assise 360 ×280× 22 mm
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
X
\
--'>l}I' _ /
`Såi
1
Raidisseurs soudés au poteau
1
1
un
. ann-
----›
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
- Deuxième cas
Si l'excentricité de la charge axiale, définie comme le rapport du moment
fléchissant sur la charge axiale (e = M,/Cf), est égale ou inférieure à D /6, on
admet qu'il n'y a pas de soulèvement de la plaque d'assise, c'est-à-dire qu'il y a
pression sous toute la surface de la plaque parce que la ligne d'action de la
force de compression est à l'intérieur du noyau central. Cette pression n'est pas
uniforme mais, dans les calculs, on suppose une distribution uniforme des
pressions, tel qu'indiqué sur la figure 7.51a. Par équilibre, la ligne d'action de la
résultante des pressions doit coïncider avec la ligne d'action de la charge Cf de
sorte que la longueur du bloc de compression est égale à D - 2e, sa largeur étant
égale à B.
Cf (%'e)
Mr .ie
! *ci
L I t É
_ | | P
.›'.ö-.~` i in
6': _...
*.1f.-=:=*_* ;: _--.
-.,v_ .›_. _J*--› ' = _ . . __. :*t=-'-"#1
I1.-
._".~..__. n.-. t -or. _`å¿¿..-* 'Ê'
«'\Z .'*'".“-Îofl-
`Q
D I-D-2e_°{ V
a) Deuxième¢:as(e SD/ 6).
Cr
Mt
in . I _
i ' on
0-85%
* Î.. _: '___»_ . ,,,`_.' .feu . . 1 _ -',. 2...:
v_¢* . . __. - - -.` ...- .
ÿ . . _.
Ô ¿î-¿. 'U
,. .-. e*1.u Ø
U
'.0
l -'..-5 4_:v(
576
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
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y
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
P'- B(D_2e)
Cf (7 ' 107)
L'équation (7.101) est encore valide pour calculer le moment fléchissant et,
en conséquence, l'équation (7.103) est encore valide pour calculer l'épaisseur
de la plaque.
EXEMPLE 7.16
Il s'agit de calculer les dimensions de la plaque d'assise à la base du poteau
en acier de l'exemple 7.15 si, en plus de la charge axiale pondérée de 1700 l<N,
le poteau transmet à la fondation un moment fléchissant pondéré de 100 kN-m.
Solution
L'excentricité de la charge axiale est égale à :
1oo×1o3
e :_---=s9
1700 mm
Si on admet que cette excentricité est plus petite ou égale à D/ 6, alors D
doit être plus grand ou égal à 6e, c'est-à-dire 354 mm.
De l'équation (7.106), on obtient : . ,
3
(D-11s›(D-s1›z---1.-7-9-Q->í19--~=9ess9
0,85 ×0,60×34,6
mm2
D2-1991)-ss7s1=o
La racine positive de cette équation est D = 410 mm. Par conséquent, on
obtient B = D - 81 = 329 mm.
Choix : plaque D × B = 410 × 330 mm
577
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
n= =83l4xn1n
L = 83, 4 mm
Les équations (7.107) et (7.103) donnent respectivement :
1700x103 17,64 Mr
=---__-_=
P 3s0(41o-us) 3
_ '2×17,64×(ss,4›*°* _
t,,~ --i-_----M0 -32,4mm
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
,75 F C
,-2__fi›__' 1e,_.^_s›_.*f:._f_ (7,08,
or85¢C fC'C B `
Pour ce troisième cas, la méthode de calcul est itérative parce qu'il n'a que
deux équations, (7.108) et (7.109), et qu'il y a quatre inconnues, a, B, D, nt. On
suppose qu'on a choisi arbitrairement le diamètre des boulons d'ancrage de
sorte que Ab est connu, sinon il y a cinq inconnues.
Comme la valeur de a est petite et parfois inférieure à la longueur m définie
sur la figure 7.51b, on peut considérer uniquement la flexion du porte-à-faux
parallèle à l'âme (L = m). En conséquence, il n'existe pas de relation entre B et D
comme dans le premier et le deuxième cas.
La méthode de calcul proposée comprend les trois étapes suivantes.
- Après avoir choisi le diamètre des boulons d'ancrage, on suppose une valeur
de B et de n, et on calcule a avec l'équation (7.108).
- Ensuite, on calcule D avec l'équation (7.109) valide si d' = 0,90D (figure
7.51b).
~ On calcule tp avec l'équation suivante obtenue de l'équation (7.103) avec
p = 0.85 ¢. fs.
, 2
t 2 -li?-Qïfï*-°i°-°-1"* (7.110)
P ¢Fw
Dans cette équation, on peut admettre comme longueur du porte-à-faux,
L = m = (D-d,, )/2. Si des raidisseurs réduisent la flexion du porte-à-faux, tel
que montré sur la figure 7.50a, la méthode de calcul proposée est conservatrice.
En supposant les valeurs de certains paramètres, tels B et 11,, il est évident
qu'il faut tenir compte de la largeur du poteau (bc) et du diamètre des boulons
d'ancrage. En effet, comme il doit y avoir un espacement au moins égal à 3d
entre les boulons, la valeur de nt est limitée par celle de B.
579
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
EXEMPLE 7.1 7
Un poteau en acier s'appuie sur une semelle en béton ayant une résistance
en compression de 20 MPa et lui transmet un moment fléchissant pondéré de
315 kN-m et une charge axiale de compression pondérée de 250 kN. La section
du poteau est le profilé W460×89 (dc = 463 mm, bc = 192 mm). Il s'agit de cal-
culer les dimensions de la plaque d'assise en admettant que A2/A1 = 4,0. Autres
données: plaque d'assise, Pn, = 260 MPa; boulons d'ancrage, Pu = 400 MPa.
Solution
L'excentricité de la charge axiale est égale à :
8
s15×1o3
=_~_-.=1z6o mm
fg, =2o«/K=40MPa
De l'équation (7.108), on obtient :
a = (O,75X0,67×2121×400)+?50 (DO _: 110 5 mm
O,85×0,60×40×300 '
La longueur de la plaque d'ancrage est donnée par l'équation (7.109).
D2692mm
Si on choisit une plaque d'assise de 700 x 300 mm, la valeur de m est égale
à 118,5 mm [(700 - 463)/2 = 118,51. Si le centre des boulons d'ancrage est à
70 mm du bord de la plaque dans le sens de la longueur D, l'hypothèse
d ' = 0,90D est vérifiée.
L'épaisseur de la plaque est donnée par l'équation (7.110) :
1,7o×o,6×4n×(11s,5›2 _4 5
tt' 2 il 0,9 × 260 9' mm
Choix final : plaque d'assise 700× 300 × 50 mm
580
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
La réaction due aux charges pondérées (R) à l'extrémité d'une poutre est
égale à 420 kN. La section de la poutre est le profilé W610x101 (b = 228 mm,
k; = 23 mm). La poutre s'appuie sur un mur en béton ayant une résistance
en compression de 20 MPa et une épaisseur de 150 mm. Il s'agit de calculer
la largeur et l'épaisseur de la plaque d'assise (FW, = 300 MPa; voir aussi
lfexemple 7.13).
Solution
La largeur de la plaque d'assise est donnée par l'équation (7.111) :
3
B2 =274,5m>b=ns mm
o,ss×o,6o×zo×15o
Si on choisit B = 275 mm, les valeurs de L et p sont égales à :
L = ÃZ%Êî<_2i) = 114, 5 mm
42o×103
=----__=1o,2MI›
P 275×15o a
L'épaisseur de la plaque d'assise est obtenue de l'équation (7.103).
,P 2 2.z<_19.,2__>:9&zî.31,¿-,,..m
o,9×3oo
Choix final : plaque d'assise 275 × 150 × 32 mm
582 _
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cmpirns vu _ Poumes
7.11.1 Généralités
.E-E--_›..=ÎL__L
I-¿:“§3'1
V (0) (b)
Fig. 7.53 - Renforts boulonnés ou soudés.
PD
er
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lyiiiiiiiiiiiiiiii
Diagramme de M, M
max Î
Mf = MH* .__ -_ T
|\ | _ l ...L
PD
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Y A, . . _
S, = module elastique de la section non renforcée
,
\\\\\\\~ea.\\\\\\~e
ii
A "}”'””'l*””'””” Z × = module plastique de la section non renforcée
:I1
il S , = module élastique de la section renforcée
5 (selon x - x)
gi
I
ii . _ .
d. d X ..._ _ 5,. _ .__ X Z , -= module plastique de la section renforcee
ai (selon x - x)
I
«:
Ê I ,- = moment d'inertie de la section renforcée
it (selon × - ×) '>~ *~ '
.4
_ 585
1
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s, =s,+A,a2-f)-'I-H-@L (7.113)
¢Fy
La première équation est basée sur la définition du module plastique,
illustrée sur la figure 2.6. Pour obtenir la deuxième équation, on a négligé le
moment d'inertie des pièces de renfort par rapport à leur propre centre de
gravité. Dans les équations (7.112) et (7.113), il est admis que la limite élastique
des pièces de renfort est au moins égale à celle de la section non renforcée (Py).
Si la distance entre les supports latéraux est supérieure à la longueur
caractéristique de la section non renforcée, on introduit dans les équations
(7.112) et (7.113) les rapports M,/Mp et M,/My pour tenir compte du
déversement. On obtient alors les équations (7.114) et (7.115) où M,, la
résistance pondérée en flexion de la section non renforcée, est donnée par
l'équation (7.70), (7.71) ou (7.72). '
z,=z,+.A,¢1z-'-`-'I1“1>-<- (7.114)
Mz. 1:
M, 1'
s, =s,+A,a.zl*fl-- (7.115)
1'
My
Ces équations conduisent aux équations suivantes :
Mm.. _ zx
M, *
-- F
(MP) Y
A, 2 ---î-- (7.116)
d
___›4@___5,
(yi.) Py
M!!
A, 2---ã--_-_ (7.117)
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M,a' A,
P = (ur)
--- .
47118)
Avec la force P, il est possible de calculer le nombre de boulons requis dans
la zone de développement des renforts. Ces boulons travaillent en cisaillement
pur. Le nombre et l'arrangement géométrique des boulons permettent de
déterminer la longueur de développement. Selon la référence [7.4], si on utilise
des boulons comme attaches, l'aire d'un renfort ne doit pas dépasser 70 % de
l'aire de l'aile (A, S 0,7 Af).
Si les renforts sont soudés sur la section, selon la référence [7.4], la longueur
de développement de la force P est limitée à une certaine valeur, a ', définie sur
la figure 7.56. S'il n'est pas possible de développer la force P sur la longueur a ',
il suffit d'allonger la longueur théorique des renforts de manière à réduire la
force P puisque le moment à utiliser dans l'équation (7.118) sera inférieur à M,
(figure 7.54).
Dans la zone où les renforts sont requis, les attaches doivent être suffi-
santes pour transmettre l'effort tranchant longitudinal sur la surface de contact
aile-renfort. Cet effort tranchant par unité de longueur (qf), aussi appelé flux de
cisaillement sur la surface de contact aile-renfort, est donné par l'équation
(7.119). Dans cette équation, Vf est l'effort tranchant maximal dans la zone où
les renforts sont requis et Q est le moment statique de l'aire d'un renfort par
rapport au centre de gravité de la section (Q = A,d '/2).
VfQ
qf -T (7.119)
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t1 bi D _ _
[°- = grosseur nominale
-l-- _›l..__f. de la soudure d'angle
T `i
- T
bi
.1 l-.9-›l
k Début théorique des renforts
a.Sb1siD2-ãšl , . 3t
aS1,5b1siD<-zi
i--a'--
T
bi
_l_
a' s 2 b, . s'il n'y a pas de soudure au bout
Fig. 7.56 - Limites à la longueur de développement des renforts soudés.
p S 52-li (7.120)
'lf
Si l'effort tranchant (Vf) est faible, l'effort de glissement par unité de lon-
gueur (qf) est également faible et la valeur limite de l'espacement, obtenue avec
l'équation (7.120), peut être très grande. Pour éviter le voilement du renfort en
compression entre deux attaches, la référence [7.4] spécifie un espacement
longitudinal maximal des attaches (figure 7.57).
L'équation (7.120) et les limites définies sur la figure 7.57 s'appliquent
également aux cordons de soudure d'angle discontinus. Dans ce cas, V, est la
résistance pondérée d'un cordon de soudure d'angle, donnée par l'équation
(5.10).
, Si on utilise un cordon de soudure d'angle continu, la grosseur nominale
de ce cordon en millimètres (D) doit être égale ou supérieure à qf/q, où q, est la
résistance pondérée par unité de longueur d'un cordon de soudure d'angle
ayant un millimètre de grosseur nominale (D 2 qf/q,; voir l'équation 5.11). La
valeur minimale de D est définie sur la figure 5.12a.
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_-›| re- 11
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3301 Ul NUUI l
Î
ps7=J-s300mm ___._Ls450mm
'U /\
Fy w/Fy
EXEMPLE 7.19
Dans les calculs qui suivent, on suppose que la plus grosse section dispo-
nible est le profilé laminé W610x155. Avec mg = 1,0 et les propriétés de
la section non renforcée données sur la figure 7.19, le lecteur peut vérifier que
la résistance pondérée de la poutre en flexion (M,) est égale à 988 kN-m, pour
une longueur de 8000 mm entre les supports latéraux. Si on choisit ce profilé,
on doit donc renforcer la section puisque la résistance pondérée en flexion est
insuffisante (figure 7.58). La résistance pondérée à l'effort tranchant (V,),
obtenue de l'équation (7.83), est égale à 1383 kN, ce qui est largement suffisant.
Tenant compte du poids de la poutre, le moment maximal dû aux charges
pondérées est égal à : _ .
1 1,2
Mm., =162o+ 2
=1es5m-m
Pour calculer l'aire de chaque renfort, on utilise l'équation (7.116) et les
propriétés géométriques données sur la figure 7.19. On calcule d'abord le
moment plastique de la section non renforcée (section de classe 2; figure 7.19).
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A _.
'>
(å8%)3°°611 = 50
7° mm
2
En considérant le fait que les ailes du profilé ont 324 mm de largeur et 19
mm d'épaisseur, on choisit pour chaque renfort une plaque ayant 255 x 20 mm
(A, = 5100 mm2 > 5070 mmz). La section renforcée est montrée sur la figure 7.19
et les propriétés géométriques de cette section, utilisées pour le calcul de la
résistance au déversement, ont été calculées à l'exemple 7.3. À l'exemple 7.10,
on a calculé la résistance pondérée en flexion de la section renforcée et on a
obtenu 1821 kN-m, ce qui est supérieur à 1635 kN-m.
810 kN
JSupport latéral
à W610 x 155 ii
I-__-__._._.....____J
l*-*3500 *-*l
< 8000
988 988.
,`
. \W635
Mr
Moment
m (kN 4
(L 31 GOÁ
Incluant le poids de la section W610 x 155
(1,51 kN / m)
Fig. 7.58 - Poutre de l'exemple 7.19.
PD
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6
P=( )siœ=œ97mN=e9om
2×23o5×1o°
Selon le tableau 5.2, une soudure d'angle E480 a une résistance pondérée
de 0,152 kN/mm/mm. Si on utilise un cordon de soudure ayant 14 mm de
grosseur nominale, la résistance pondérée du cordon est égale à : 0,152 x 14 =
2,13 kN/mm. La longueur de soudure requise dans la zone de développement
des plaques est alors égale à :
L2-Ê-99-=s24mm
2,13
On choisit 170 mm comme longueur de développement, ce qui donne une
longueur totale de 3500 mm pour les plaques de renforcement, soit 45 % de la
longueur totale de la poutre. Le paramètre a ' est donc égal à 170 mm et on n'a
pas besoin de soudure structurale aux bouts des plaques de renforcement. La
limite indiquée sur la figure 7.56 est alors satisfaite.
En utilisant les résultats de la référence [7.23], pour la poutre à section
variable montrée sur la figure 7.58, nous avons obtenu Mu, = 2488 kN-m pour
une charge concentrée appliquée au centre de torsion. Nous avons divisé cette
valeur par 1,25 pour obtenir Mu, = 1990 kN-m correspondant à mg = 1,0 (voir la
figure 7.24; mg = 1,0 : valeur recommandée dans la référence [7.4] pour le type
de chargement et de retenue latérale montrés sur la figure 7.58). Cette valeur
de Mu, étant supérieure à 0,67 MP, nous avons utilisé l'équation (7.71) comme
à l'exemple 7.10 et obtenu M, = 1640 kN-m au lieu de 1821 kN-m. Tel que
mentionné précédemment, cette dernière valeur correspond à une poutre
renforcée sur toute sa longueur. Donc, M, = 1640 kN-m > Mf = 1635 kN-m.
L'effort tranchant maximal dans la zone où les renforts sont requis est égal
à 408 kN. Le flux de cisaillement longitudinal, sur la surface de contact aile-
rénfort, dormé par l'équation (7.119), est égal à :
= =0,2g5kN/mm
qf 2305 ×106
Si on utilise un cordon de soudure d'angle continu dans la zone théorique
où les renforts sont requis, un cordon de 1 mm de grosseur nominale, de chaque
côté des plaques, serait théoriquement suffisant (0,152 x 1 > 0,285/2). Toutefois,
compte tenu de l'épaisseur des ailes et des plaques de renforcement, la grosseur
minimale du cordon est égale à 6 mm (voir la figure 5.12a).
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pS =%6mm
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Pour ce qui est des flèches dues à la charge permanente, si elles sont trop
importantes, on peut les contrer en donnant aux poutres une cambrure ou
contreflèche. Pour les toitures plates ou à très faible pentes, une cöntreflèche au
moins égale à la flèche due à la charge permanente peut éliminer les problèmes
causés par la formation de flaques d'eau.
Quant aux vibrations des planchers, il faut s'assurer qu`elles ne dépassent
pas le seuil de perceptibilité. Un exemple de vérification des vibrations est
présenté dans le chapitre 9. En général, les planchers des charpentes d'acier ne
posent pas de problèmes de vibrations. Toutefois, pour des situations plus
inhabituelles, telles que salles de machines, salles de danse, il convient d'étudier
avec soin les vibrations, parce que ces lieux sont généralement vastes et con-
tiennent peu de cloisons qui aident à amortir les vibrations.
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EXEMPLE 7.20
5wDL4 ---
=--- P911 31.2 «-4 2
A” 384151 +24B1( “)
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RÉFÉRENCES
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c u -tr a c k c u -tr a c k
[7.17] IOHNSTON, B.G., Design of W-shapes for combined bending and torsion,
A.I.S.C. Eng. Journal, Vol. 19, No. 2, 1982 (Discussion : SALMON,
C.G., vol. 19, no. 4, 1982; LIN, P.H., vol. 20, no 2, 1983).
[7.18] HEINS, C.P., Bending and torsional design in structural members, chap. 5,
Lexington Books, Toronto, 1975.
[7.19] SALMGN, C.G., JOHNSON, ].E., Steel structures : design and behavior,
2nd Ed. chap. 8, Intemafional Textbook Company, Toronto, 1971;
3rd Ed., Harper and Row Publishers, N.Y., 1990.
[7.20] LIN, P.H., Simplified design for torsional loading of rolled steel members,
A.I.S.C. Eng. Ioumal, Vol. 14, No. 3, 1977.
[7121] DRIVER, R.G., KENNEDY, D.I.L., Combined flexure and torsion of I-
shaped steel beams, Can. I. Civ. Eng., Vol. 16, No. 2, 1989.
[7.22] MURRAY, T.M., Design of lightly loaded steel column base plates, A.I.S.C.
Eng. Journal, Vol. 20, No. 4, 1983.
[7.23] TRAHAIR, N.S., KITIPORNCHAI, M.S., Elastic lateral buckling of
stepped I-beams, I. Struct. Div., A.S.C.E. Vol. 97, ST.10, 1971.
A 596
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sqwaza Qamïû
CHAPITRE VIII
PIÈCES EN coMPREssIoN-FLEXION
8.1 INTRODUCTION
Les pièces structurales sont pour la plupart soumises à des efforts combinés
de flexion et de compression. Lorsque la flexion prédomine et que la charge
axiale est considérée négligeable, il s'agit de poutres dont le comportement a
été étudié au chapitre 7. Par contre, lorsque la flexion est négligeable et que la
pièce est principalement sollicitée en compression, on admet qu'il s'agit de
pièces en compression pure dont le comportement a été décrit au chapitre 6. Il
I
existe entre ces deux cas extrêmes toute une gamme de combinaisons possibles
d'efforts de flexion et de compression.
Dans les cadres rigides, il est convenu d'appeler les pièces comprimées et
fléchies verticales des poteaux-poutres. La flexion est en partie causée par les
charges latérales appliquées à la structure et en partie par le débalancement
des charges de gravité situées de part et d'autre du poteau. Bien que les poteaux-
poutres soient généralement sollicités en flexion à leurs extrémités, il se présente
certains cas où des charges latérales sont appliquées sur la pièce entre les points
de retenue.
p
L'etude théorique du comportement des poteaux-poutres est très com-
plexe. Ces pièces possèdent en effet toutes les caractéristiques des poutres et
des poteaux et subissent en plus divers effets secondaires résultant de la
combinaison des charges.
Les poteaux-poutres possèdent donc plusieurs modes de mise hors service
dont les principaux sont le voilement des parois minces, la plastification de la
section au point de sollicitation maximale et l'instabilité globale de la pièce. Ce
dernier type de mise hors service englobe toutes les possibilités de ruptures par
flambement, propres aux pièces soumises à la compression pure (chapitre 6), et de
ruptures par déversement, particulières auxpoutres (chapitre 7).
On verra qu'il existe une solution très simple au problème du voilement
des parois minces qui consiste à s'assurer que ce mode de mise hors service ne
soit as le lus criti ue. Il suffira donc de vérifier, dans un remier tem s, la
t 1 p P ~ o 1 1 μ` p pa n I
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c u -tr a c k c u -tr a c k
t 1
type de section utilisée. Il est possible qu'il y ait flambement dans le plan de
dimensionnem flexion selon l'un ou l'autre des axes principaux de la section (cas a et c). Pour
signification d des conditions de retenue similaires selon les deux axes principaux de la section,
de rupture son vie
un profilé en I flambe par rapport à son axe faible ou déverse si la pièce n'est
C'est dant pas contreventée de manière à empêcher la flexion et la torsion par rapport à
pièces et des cet axe (cas b). Si la pièce comprimée est uniquement fléchie par rapport à l'axe
et 6.6, prenne!! OY faible, le flambement se produit par rapport à cet axe (cas c). Les ailes de la
un sens plus ¿_ \ÔI section stabilisent alors la pièce suffisamment pour empêcher le déversement.
CAN/ CSA-Slt: Enfin, un profilé sollicité en compression et en flexion biaxiale peut flamber
de type P-A, :nl suivant l'un ou l'autre des modes décrits précédemment (cas d). Chacun de ces
une appr0Ch€¿' :all modes de rupture sera étudié en détail.
été démontréif.
procéder est ui»
commentées .1
il
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c X c Mvií nîÿl-Ê
îill a) Flambement dans b) Flambement par c) Flambement dans J) FIambement
Poteaux le plan deflexion flexion-torsion le plan deflexion sous sollicitation
(selon l'axefort). (hors plan). (selon l'axefaible). biaxiale.
8.2.1 Voië Les moyens de calcul modernes sont parfaitement capables de décrire avec
précision le comportement des pièces comprimées et fléchies, mais au détriment
Commsl . 1 'Ol
du coût et de la simplicité. Les calculs sont tellement complexes qu'il est
le dimensio l
nécessaire de recourir à des approximations et à des simplifications suffisantes
on a vérifie _ Êïl pour les calculs pratiques. On verra, de façon assez détaillée, les différentes
risque pas cl lie étapes à franchir pour parvenir à développer de façon empirique une série
l
à l'aide df" d'équations qui, espérons›le, permettront d'effectuer de façon assez simple un
section 7.3
598
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VIII - PIÈCES EN COMPRESSON-. I.. ,.. m
l°"€"°l I"°"l
Ê ` `C>M`
Axe neutre
8° Ligne de centre
(11) (b)
l--F,-›|
llll
l*"' Fy _'l
(e)
[Ml
M [C1
I
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L'interaction est non linéaire pour la flexion par rapport à l'axe faible. Par
conséquent, la résistance limite eslmieux évaluée par une équation du second
degré.
C ,_ 2
Muc, = 1,19 Mm, lsi/1,, (8.2)
Y
Une équation plus sécuritaire, mais qui a l'avantage d'être linéaire, a été
suggérée comme substitut à l'équation (8.2)*-5.
C 5 M"
Muc, = 1,67 Mm, (1-E-} (8.8)
Y
Les moments Muc, et Mu insi «définis sont les moments maximaux que
peut supporter une section en ldeclasse 1 lorsque la section est sollicitée par
une charge de compression (C). _
Pour les sections en I de classes 2, 3 et 4, ainsi que pour les autres types de
sections de toutes classes, on considère l'équation d'interaction suivante où Mu
et Cu sont respectivement les résisnnces ultimes en flexion et en compression
pour les classes considérées :
602
la
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
1.0
0,8 ~ \ ` i
5_f
AW =1,0
---
«ãî 0,6
`\
' -*À
\
..C_
Cv A'1s
7×';,*›
0,4 I 1
M c M
--M':)°:=1,1s(1-å)
WÎ --1
v vb 0,2 4
1 --1 0,15 -~-_-----1--U _ _ _ . _ --\›
\
LJ 0
O 0,2 0,4 0,6 0,8 1 .0
A1=bî M ucx
A,,,=hw M p×
Cy = AFy a) Flexion par rapport ù l'axe x-x.
Mp= ZFy
1,0 r
0.2
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 ,O
Mucy
M ny
b) Flexion par rapport å l'axe y-y.
603
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
rapports Mf,/(¢ MPI) et Mfy/(¢ MW) ne peuvent pas être supérieurs à 1 ,0.
Pour la flexion biaxiale, cette condition supplémentaire se traduit par l'équation
suivante :
M M
-if-+_-fl-51,0
Mn, MW
(8.8)
1,0 i +
91 iv. *-
'/ / `/cf +0,60 MW =1,o(Eq. as)
l M .
(3,8
*<* _ *^*
\« \\ 9-ï+o,ss-il =1,o (Eq.a.s›
I
-C-'+-'-=1,o
c, M, (Éq.a.9›/)\
s .
(sections en I de classes \
0.2 2, 3 et 4 et les autres sections)-""-"" *-
I 0,15 ~-- ~--- .--~-*-----i-\--
I 0 0,2 0,4
Mt
Mr
0,5 0,8 1,0
C r = ¢ AFy
l i
M, = ¢ ZFY. pour les sections de classes 1 et 2
M , = ¢ SPY , pour les sections de classe 3
_
Mrc-¢Mu
Cf >-Mr
1"-à-E1:
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C M
-Â+-fî+ÿí¿-51,0 (8.9)
C, Mm MW
Pour les sections de classes 1, 2 et 3, rappelons-le, C, = ¢ A Py; pour les
sections de classes 1 et 2, M, = ¢ Z Py et pour les sections de classe 3, M, = gb S Py .
Quant aux sections de classe 4, il faut se référer aux sous-sections 6.7.1 et 7.7.1
pour les valeurs de C, et M,, respectivement.
ss coNs1DÉRA'r1oNs DE STABILITÉ
8.3.1 Définitions
Lorsque les poteaux sont le moindrement élancés, ce n'est plus la section
qui risque la rupture par voilement ou par plastification, mais plutôt la pièce,
considérée globalement en résistance et en stabilité.
Si la compression axiale prédomine sur la flexion et selon les conditions
de retenue de la pièce, il peut y avoir rupture, soit par flambement en flexion
par rapport à l'un ou l'autre des axes principaux, soit par flambement en torsion
ou par flambement en flexion-torsion (voir le chapitre 6). Par contre, si c'est
la flexion qui prédomine, la pièce peut soit fléchir sous l'action combinée des
.-,».-_.
moments flêchissants et de la charge axiale qui agit sur la déformée de la pièce,
pour finalement atteindre la pleine capacité de la section (Muc ; équations 8.1
à 8.4), soit déverser, selon les conditions de retenue latérale et la longueur libre
de la pièce entre les supports latéraux (voir le chapitre 7).
Il faut, par conséquent, étudier l'influence de la charge axiale sur la
résistance flexionnelle des pièces déformées par la flexion avant d'entreprendre
une étude plus approfondie du comportement des pièces comprimées et
fléchies. Ce phénomène de stabilité est communément appelé l'effet P-öívoir la
figure 6.8).
14--A--›! P l<..._A__,.l
H È B I
L / C
P
I
I 1
I 1
I
1
5 1
; 1I I5
I I
I .1
A' D'
*wrz
606
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
8.3.2 Effets P - 5
Reprenons l'exemple de la pièce avec défauts de rectitude étudiée à la
sous~section 6.3.3 et qui a conduit à l'équation (6.14). Considérons, cette fois,
une pièce rectiligne qui est sollicitée en compression et en flexion à ses extré-
mités et qui, de plus, supporte des charges transversales quelconques. Les
extrémités de la pièce sont retenues transversalement, éliminant ainsi tout effet
de type P~A (figure 8.6).
Q Q
M f2 f MH
C
§ 8 Z
Mt =f(Mf1.Mf2›Qf.<if.2)
b) Momentsfléchissants du premier ordre.
*
607
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
dzv . zrz
C 5 1. 2 .
11,:-šî--(Ê) smfiî (8.11)
C
Ô“=Uu(z=L/2)=Ô-E:-L (8.12)
e
1
5: 1_§_f_ 5, (8.14)
.Cf
1+ I;/Cf/Ce _
Mmax -{ M,ma× (8.16)
a,c, 1
=---- <s.17›
I' Mm...
608
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Cf
ca1=1+ iμ-- (8.18)
Ce
L'équation (8.16) s'écrit alors :
C01
Mmax ={ 1-EI.. ]Mimax "= ul Mimax (8-19)
Ce
Le terme entre parenthèses dans l'équation (8.19) est un facteur d 'amplifi-
cation qui permet d'évaluer le moment fléchissant maximal le long de la pièce
en tenant compte des effets P-8. On note que le facteur d'amplification com-
prend deux termes, en apparence indissociables, col et 1/(1~ Cf /Ce), dérivé
antérieurement au chapitre 6 (voir l'équation 6.15). On pose : .
ul =-“'i- (8.20)
1 Cf
"CÎ
Cette équation sera très utile, comme nous le verrons, pour le calcul des
poteaux-poutres.
La figure 8.7 présente quelques valeurs de 1/fà utiliser dans l'équation (8.18)
pour des cas simples de pièces comprimées chargées transversalement. Seuls
les cas 1 et 4 ont pu être obtenus avec l'équation (8.17) puisqu'ils satisfont les
conditions de retenue du modèle qui a servi à dériver cette équation. Tous les
autres cas ont au moins une extrémité encastrée où se développe un moment
négatif. Des valeurs approximatives de 11/ont été développées dans la référence
[8.6] sur la base de solutions exactes théoriques présentées dans la référence
[8.7].
On note que la valeur du coefficient col, donné par l'équation (8.18), se
situe aux alentours de 1,0 puisque le rapport Cf/C, , en pratique, excède
rarement 0,3. C'est la raison pour laquelle la référence [8.1] recommande
d'utiliser m1=1,0 dans l'équation (8.20) lorsqu'une pièce comprimée est
sollicitée transversalement par une charge distribuée ou une série de charges
concentrées et (01 == 0,85 lorsque la pièce est sollicitée par une charge
concentrée ou un couple entre les appuis. Il est toutefois permis d'utiliser les
valeurs présentées sur la figure 8.7 pour une évaluation plus pi'“écise*de (01.
Un cas de chargement plus simple et plus pratique est celui où seulement
des moments fléchissants aux extrémités, Mfl et Mfz , sollicitent la pièce
comprimée. En effet, les poteaux-poutres dans les bâtiments sont très rarement
sollicités transversalement entre leurs appuis.
Une solution exacte pour le calcul de LI1, dans ce cas, est présentée dans la
référence [8.8]. Le modèle ayant servi aux calculs est présenté sur la figure 8.8a.
On suppose que la pièce n'est pas libre de se déformer hors plan (voir la figure
8.1a) et on considère un comportement élastique. On obtient alors :
609
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
' 1 2 3 4 5 S
CI Ct Ci Cl C1 Cf
1
I../2
^ Cf Cg l Cf Cf ^' C1 i Cf
Valeurs de tμ
0 -0.4 *0,4 -0,2 -0,3 ~-0,2
(I1+1c2 +2xcoskL
Ll1=--Î------ (8.21)
sin kL ,
Dans l'équation (8.21), k = _ [Cf Il-II et kL = rr JC;/Ce , où Ce est donné
par l'équation (6.8). Le paramètre K a été défini par l'équation (7.39) et sur la
figure 7.22. Les mêmes définition et convention de signes s'appliquent à
l'équation (8.21).
Mn
-1,0 S K = ---51,0 (8.22)
Mfg
-ic-coskL
ta kz=--------
n sinkl.
610
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
*CHAPITRE VIII - PIÈCES EN COMPRESJ
| de la pièce montrée sur la figure 8.8a et U1 prend alors une valeur supérieure à
l'unité. Une valeur négative de z indique que le moment maximal se produit
|
agissant sur la pièce, c'est-à-dire Mf2(voir l'équation 8.19).
MQ |Mt2I>IMf1I M
| Cf
' C››š$;""__£,¿_a¿?__ _______ __ ______,-»-;r,>,D <--- -;
.I L i
n Cf
I M Ill|||||IllllllllllllllllllllllllllilIllllulmuum Mn
| f2 A
""""lllllllllllllllllllllllllliiimu........--
l
CfV
I Cf
M (2 M t2 = ' M n
(”§"*~~-_-._._i."_fna›.<_......-«-*'›9,-7)' IT
M ,1
C
I V
I- L/2 Je L/2 ›|
| IIIlllllllllllllllIllIlllllIlllllllillllllllllllllllIll
"fllllllllllllIIIIIIIIIIIIHIIIIII||||lIIIIl||u---*
l Cfv
| On en conclut que :
UI 2 1*" (8.24
| En égalant (8.20) et (8.21), on trouve la valeur de co1 pour le cas illustré su:
la figure 8.8a :
1. Cf ›.I1+:c2+2KcoskL (8 25
li
ml ' ce sin kL '
61
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C
LI1 = sec (8.27)
e
Cette dernière équation peut être approximêe par l'équation suivante, beau-
coup plus pratique et plus connue :
_ 1
E:
Par comparaison avec l'équation (8.20), on note que col = 1,0 . Le passage de
l'équation exacte (8.27) à l'équation approximative (8.28) entraîne une sous-
évaluation des effets P-8 de l'ordre de 2,4 % pour Cf/C, = 0,1 et de 24 % pour
Cf/C, =0,9, lorsque U1 est utilisé pour amplifier Mn. Il a toutefois été
démontré que lorsque la valeur approximative de Ul est utilisée dans une
équation d'interaction, cette imprécision se dissipe et il en résulte une erreur
globale qui n'excède par 2 % de la valeur exacte*-H.
En comparant les modèles des figures 6.8 et 8.8, qui ont permis de dériver
des équations de même type (équations 6.15 et 8.28), on peut comprendre que
l'équation (8.28) comporte une certaine imprécision. En effet, dans le premier
modèle, seule la charge axiale agit sur la pièce alors que dans le deuxième, la
charge axiale agit conjointement avec deux couples égaux et opposés. C'est
comme si, dans l'équation (8.28), on négligeait l'influence des couples sur les
effets P~ö.
Pour tenir compte du gradient de flexion, c'est-à-dire de tous les cas autres
que celui pour lequel K = - 1,0 , on va adjoindre au facteur d'amplification
critique défini par l'équation (8 .28) un coefficient d'uniformísation des moments
((01) qui aura pour effet de réduire la valeur de LI1. On comprendra que, pour
612 I I
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
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k
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lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VIII - PIÈCES ENCOMPRESSOI . .. N
toute autre combinaison des couples Mμ et Mfg, les effets P-5 sont réduits.
À titre d'exemple, une pièce fléchie en courbure double, pour laquelle K = 1,0,
est plus stable qu'une pièce pour laquelle K: - 1,0 (voir la figure 8.5) et est
moins affectée par l'action de la charge de compression sur sa déformée.
L'équation résultante a la forme de l'équation (8.20) que nous avons dérivée
au départ. L'équation la plus exacte dont on puisse disposer est obtenue en
divisant l'équation (8.21) qui décrit le cas général par l'équation (8.26) qui décrit
le cas particulier où 1<= - 1,08-8. Il en résulte un facteur d'uniformísation des
moments équivalant à la valeur exacte donnée par l'équation (8.25) :
T_______..___._
1+ :<2 +2›rcoskL
ml \I 2(1-cos kL) (829)
L`équation.(8.29.), est mise en graphique sur la figure 8.9 pour diverses
valeurs du rapport Cf/C, et pour une valeur de Cf /Cy donnée. Plusieurs
graphiques de ce type ont été présentés dans la référence [8.l2].
1,0 \ 1 1 C
\\ --. eq. (8.29) “'12 '
\ o~
1/f
0,5 Ê-:J-==cte . _- __I -
C01
H i CÎ/
0,4 * .....* _.
= es o41<2o4(
_.//
t K = M 11 I M t2 I
Courbure simple ---›i--_-Courbure double ----H
Fig. 8.9 - Coefficient d'uniformísation des moments.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
zs zo 9
°>
*1 N
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N N I
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Mz<Mt2 l
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I Ci
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i*Mf2°l
L/2
š
"* *
È
›
f
)* ~S*~r~§-1
š l'l'l8X
1.-*.:
C'
r**1š**r~
(1)1 dtéfini qãr M 12
U _ GQUQIODS . , M =-M M = -----
Méq. C, (seo) ou (8.31) “ ' of max ,_ .gt
8
c) Moment uniforme équivalent. d) Modele de base
(moment uniforme)
Fig. 8.10 - Umformisation des moments.
Dans l'un ou l'autre de ces cas, en multipliant Mfg par (1)1 obtenu de
l'équation (8.29), on transforme le gradient des moments de flexion en
un moment équivalent (M¿q) illustré sur la figure 8.10c. Puisque les conditions
614
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
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k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VIII -- PIÈCES EN COMPRESSON-r ,e .lt,N
de sollicitation pour les cas a et b sont moins critiques que celles du modèle
de base illustré sur la figure 8.10d, Méq = (01 Mfg est par conséquent inférieur
à Mfz . L'équation (8.24) est une fois de plus respectée, comme on
peut le constater sur les figures 8.10c et d. En c, on amplifie M¿q et en d, on
amplifie Mfz.
U1=“9È"=9L§;%í£
1 f 1 f <s.32›
"ÔÊ 'Ê
I 615
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
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N
N
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lic
C
C
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w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Signalons enfin que la limite inférieure (col == 0,4) de l'équation (8.31) n'a
pas été retenue dans la norme américaine de calcul des charpentes en acier
puisqu'il est prétendu que U1 est supérieur ou égal à 1,0 dans tous les cas, ce
qui est faux*-16. Les raisons qui ont motivé cette décision sont fournies dans la
référence [8.13]. La norme canadienne de calcul conserve la limite inférieure de
(01 puisque Ul peut être plus petit que 1,0 pour la résistance en planw.
8.3.3 Effets P - A
Il faut désormais utiliser les résultats d'une analyse du deuxième ordre
dans les équations d'interaction de la référence [8.1]. ll convient donc de
rappeler quelques notions fondamentales sur la stabilité des bâtiments, de
définir ce qu'il est convenu d'appeler les effets P-A et de présenter quelques
techniques simples d'analyse du deuxième ordre (analyse P-A) pour assister
l'ingénieur dans ses calculs.
La discussion qui suit ne sera pas aussi théorique que celle présentée à la
sous-section précédente parce que l'effet P-A est mieux compris que l'effet P-5.
De plus, une bonne introduction de l'effet P-A a déjà été présentée à la sous-
section 1.5.2 et aux sections 6.5 et 6.6, et il y a moins de difficultés quant à
l'utilisation des méthodes qui seront décrites plus loin. On y définit entre autres
5
les analyses du premier et du deuxième ordre.
Ê
Lorsque les charges de gravité agissent sur une charpente déformée
v~ latéralement sous l'effet des charges latérales (vent, séisme), elles forcent la
charpente à se déformer davantage latéralement, induisant ainsi des efforts
supplémentaires dans la structure. Les moments fléchissants aux .extrémités
fi
,1
des pièces, å titre d'exemple, sont augmentés ou réduits d'une quantité PA où A
est la flèche latérale amplifiée par les effets du deuxième ordre. Le modèle
simple présenté sur la figure 8.1 la (voir aussi la figure 1.9) illustre clairement
cet effet.
lI
11,
[Ã
IÊ
Si la charpente est stable, elle atteint une position d'équilibre à une certaine
valeur de la flèche transversale A (figure 8.11a). Si la charpente est instable, le
mouvement latéral ne s'arrête pas et conduit à la ruine de la structure (figure
Ê» 8.11b). Lorsque la charpente est stabilisée par un système de résistance aux
charges horizontales qui comprend des éléments quelconques (voir la section
1.7), les efforts déstabilisateurs horizontaux (PA/h; figure 8.11c) sont repris par
les éléments du système stabilisateur selon leur rigidité relative (figure 8.11d).
Même si la charpente est contreventée, elle subit des dépla-cements latéraux
[références 8.17 à 8.201.
E.
š,.
p
Les charpentes sollicitées uniquement par des charges de gravité repré-
ge
sentent un cas particulier qui, de façon très simple, peut être traité comme les
autres cas.
Si la charpente est géométriquement dissymétrique, les charges de gravité
symétriques agissant sur la charpente causent un léger déplacement de
l'ensemble de la structure (figure 8.12a). Si une charpente géométriquement
symétrique est sollicitée par des charges de gravité dissymétriques, la structure
subit également un déplacement latéral (figure 8.12b).
616
L,
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
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!
W
W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
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H *P AP H+E_1.3..
I
<- H + -EEA -*E h
h -=->
\
~.\
c) E_fi`orts déstabilisateurs.
A< D A
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1 ,×
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\
\ 1 ,× 1
\ I ,' I
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› .f . ,
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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I 1
I I
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1 \ina-
1 "`,___J
l\
l--L/2-›l-L/2-›l l«L/3-l--2L/s-›l
a) Charpente dissymétrique, b) Charpente symétrique,
chargement symétrique. chargement dissymétrique.
*P WP 0,005h p
OOOSP
il il l lou
P/l~;L/2-›l-L/2-›l A J I I I
c) Charpente et chargement d) Modèles d'analyse du cas (c).
symétriques.
Fig. 8.12 - Stabilité des charpentes sollicitées uniquement par des charges de gravité.
Quel que soit le cas, la référence [8.1] recommande qu'une charge hori-
zontale minimale, égale à 0,5 % des charges de gravité pondérées appliquées
sur le plancher de l'étage considéré, soit appliquée à cet étage. Cela est
équivalent à calculer les effets P-A dans une structure déplacée latéralement
1 d'une quantité égale à 0,005 fois la hauteur de l'étage (déplacement relatif égal
à 0,005 h). Ce concept est illustré sur la figure 8.12d et a été appliqué au calcul
des efforts dans un cadre simple à l'exemple 1.2 du chapitre 1.
Lrmgu-1
Par conséquent, lorsque les déplacements latéraux calculés pour l'un ou
l'autre des cas illustrés sur les figures 8.l2a et b n'excèdent pas la valeur
minimale (0,005 h), l'ingénieur est tenu de satisfaire 1'exigence minimale pour
ï
la structure considérée.
Comme on peut le constater, une analyse du deuxième ordre de type P-A
-:wi
4 4?úl;à;_4
Î' permet une évaluation simple et rationnelle de la distribution des efforts dans
à peu près n'importe quel type de charpente de bâtiment rencontré dans
la pratique. Les seules limites sont celles imposées par le type d'analyse du
deuxième ordre considéré. De plus, lorsqu'elle est combinée à une méthode de
dimensionnement appropriée, cette approche apporte une solution simple à
chacun des nombreux problèmes inhérents à la méthode traditionnelle de
"C dimensionnement qui fait intervenir le concept de coefficient de longueur
effective (voir la section 6.5).
Examinons maintenant quelles sont les options qui s`offrent à l'ingénieur
pour l'analyse de la stabilité des charpentes.
618
.- _ _.
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
a) Méthode exacte
Ce qui caractérise le plus les techniques d'analyse du deuxième ordre, c'est
qu'elles impliquent un processus itératif. Le but recherché pour le praticien est
de limiter les itérations au minimum, sinon de les éviter.
Une analyse exacte du second ordre est toujours itérative. La méthode la
plus performante est celle qui fait appel aux éléments finis et qui, en plus de
tenir compte correctement des effets P-5 et P~A dans les charpentes tridimen-
sionnelles, permet de considérer le comportement en plasticité des matériaux,
l'influence des contraintes résiduelles et des imperfections géométriques,
l'influence dela torsion et du gauchissement, l'interaction entre les profilés et
les diaphragmes (planchers, refends), l'influence des assemblages à rigidité
variable, etc. Un exemple de la puissance de cette méthode d'analyse est donné
dans la référence [8.24].
Des méthodes matricielles élastiques plus simples ont été proposées pour
utilisation sur mini- ou micro-ordinateursm. Une seule itération permet
souvent d'obtenir des résultats acceptables lorsque la structure n'est pas trop
flexible.
Toutefois, pour la majorité des structures, il est suffisant de recourir a une
technique d'analyse élastique simplifiée, itérative ou non, qui a déjà fait ses
preuves. Les méthodes qui suivent peuvent être classées dans cette catégorie.
1
u2 = --------- s 1.4 .(8.34)
1 _ 2 Cf 1 ííli) ., q g
2 WJ 't
Les paramètres de ces équations ont été définis à l'exemple 1.2.
Il s'agit, pour une structure comme celle montrée sur la figure 8.13, de
séparer les effets des charges de gravité (indice g) de ceux des charges latérales
ou transversales (indice t). Cette opération est rendue nécessaire parce que le
facteur d'amplification (LI2) ne s'applique qu 'aux charges transversales (voir la
sous-section 6.6.2). Une erreur trop facilement commise est d'amplifier les
619
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
moments fléchissants obtenus pour les charges de gravité et les charges trans-
versales à l'aide de l'équation (8.34). Il en résulte un surdimensionnement.
Wi Niveau
;.
M,=M,9+u2Mn (Éq.e.sa) e
u2 = zclf A S 1,4 (Eq. 8.34)
i 1 - (î:'×T.)('›:*)
Fig. 8.13 - Analyse parla méthode dufacteur d'amplification.
1W¿. ;<:._,._-.=_.,-W_¿:<.`,_.
l'
4.
›,
Pour obtenir les moments fléchissants Mfg, il faut empêcher la charpente
de se déplacer latéralement et procéder ã une analysé du premier ordre à l'aide
d'un programme d'ordinateur courant ou d'une méthode manuelle, en ne
620
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
U Vi-+1
<.--.
§Cri+1
i+1¿< Ann ›I ››H'l+1
°*.*t.,.,._ I
h3 -
zo
v*.--Fi'-<A«..1-An) .
<Eq.8.Se›
I
V's<,_Â__ H'i= v',_. - vy (Éq. 8.37)
Cf-
iX<-*--An-*--›l --!› H';
Cfa-1+
__.) V'i-1
».
V." -.
h_ V'¿ = effort tranchant fictif à l'étage i "
"1 H'¿ = charge horizontale fictive au niveau i
261; = sommation des charges axiales pondérées
I dans les poteaux de l'étage i 1
._
V`| 1
hi = hauteur de l'étage i
<- -- A H = déplacement horizontal du niveau i par rapport
_ 4 CII ' 1 à la base,obtenu.en considérant les charges
I-1'*¿\tr-1**-""H'i-1 pondérées
Fig. 8.14 - Calcul des charges horizontalesfictives.
I 623
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
C .
Vi'=š:î;!l(Áf¿+1-Af,') (8.36)
x
3. Calculer la charge horizontale fictive à chaque niveau :
H; = V,-'.1 - V,*' (8.37)
4. Additionner H; à la charge latérale pondérée appliquée au même
niveau et analyser la charpente à nouveau.
5. Lorsque les déplacements horizontaux à la fin d'un cycle sont
pratiquement inchangés, la méthode a convergé et les efforts
résultants incluent maintenant les effets P-A.
Dans la plupart des cas, la convergence se fait rapidement et la première
itération produit des résultats acceptables. Une convergence lente est un signe
que la charpente est trop flexible et un manque de convergence indique que la
charpente est instablem.
Puisque la méthode est itérative, elle est plus coûteuse. Il y a donc avantage
à chercher à simplifier les calculs. Il a été suggéré de débuter l'analyse à l'étape
2 avec un estimé judicieux de la flèche latérale à chaque niveau*-2°. Si les
déformations latérales obtenues de l'analyse s`avèrent, par la suite, être
inférieures à celles supposées, les résultats peuvent être utilisés de façon
sécuritaire pour le dimensionnement.
Une approche semblable mais plus rationnelle consiste à appliquer le
facteur d'amplification U2, donné par 1'équation`(8.34), à V,-', obtenu de
l'équation (8.36) avec les résultats de la première analyse*1°-°-“. Ainsi,
Vi'ma× =
1_ 2 Cft (¿\fi+1--fifi)
2 Vf: ht
Si on introduit l'équation (8.36) dans cette dernière équation, on obtient :
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
È Cfi L -
A -=------'-'1- (8.39)
0' hi E cosz a,-
625
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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5 2" /
/ / //1
. c -fi?
Eli'-1 -1,' 2-Îg-L (8.40)
Dans cette équation, 1; est un facteur d'amplification qui tient compte des
effets P~ö (1,05 7'; 51,22) et 2 Cfi est la somme des charges axiales pondérées
dans les poteaux de l'étage i.
La méthode a aussi été appliquée à l'analyse du deuxième ordre de
charpentes dissymétriques tridimensionneflesm. Cette technique est très
intéressante puisqu'à toutes fins pratiques, aucune des méthodes simplifiées
présentées dans cette section n'a été conçue pour les analyses 3D. Le
comportement en stabilité de la charpente tridimensionnelle est évalué à l'aide
d'un poteau de rigidités flexionnelles (axes x-x et y-y) et torsionnelle négatives,
localisé à chaque étage dans l'axe de la résultante des charges axiales dans les
poteaux de l'étage.
626
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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PD
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EI i=-'Yi
627
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
La méthode utilisée pour dériver ces courbes est assez simple. C'est la
même méthode que celle utilisée à la sous-section 7.2.1 avec la seule différence
qu'ici, il faut tenir compte de la charge de compression.
Î
Î _ “C _ ÊÎ
''T A ' __"
g
W
_-_ Axeneutre] :zi
1,0 ---------»--
' / ×' c/c,=o,o
/ 4* I
/, ' 0,2
o,e«- * /
ÿ l
o.s - l/
×' °'4
..M_. /
MP , ÿvn u
0,4 ~ , 0,6
/
l /
*III _
J
Chaque point de la courbe est obtenu en supposant initialement une
,\.
i` .
distribution quelconque des déformations unitaires (e) . Une telle distribution,
comme le montre la figure 8.17, a comme principales caractéristiques une
courbure oz et une déformation unitaire sa au centre de gravité de la section.
On obtient ensuite les contraintes correspondantes à partir de la relation
contrainte-déformation du matériau en ne tenant pas compte de l'écrouissage.
Les efforts C et M résultants sont finalement calculés à partir de considérations
d'équilibre sur le diagramme des contraintes ainsi obtenu. Tel qu'indiqué sur
la figure 8.17 par des traits discontinus, la plastification de la section débute
628
i'“|
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
plus tôt lorsqu'on tient compte des contraintes résiduelles. Le résultat final
demeure cependant inchangé.
Les relations moment-courbure sont un outil indispensable pour l'éva-
luation de la résistance des poteaux-poutres. Considérons, comme modèle pour
l'analyse, une pièce sollicitée à ses extrémités par une charge de compression
(C) et par deux moments fléchissants (M,,)égaux et opposés. Il s'agit là du
modèle de base qui a permis d'obtenir l'équation (8.28) et qui constitue le cas le
plus critique de résistance dans le plan de chargement d'un poteau-poutre non
chargé transversalement entre ses appuis.
!i
Il faut assurer la stabilité de la charpente pendant la construction
1*, ` _
629
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
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CHAPITRE VIII - PIÈCES EN COMPRESSION- FLJXION
M0 A
Muc I,
Mmax C
A, Mg 4 "\
\
\
O
til il
Note; La pièce est retenue de manière à éviter la
>
6
rupture hors du plan de chargement.
Fig. 8.19 - Courbe moment-rotation pour une pièce comprimée etfléchie.
PD
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c u -tr a c k c u -tr a c k
1,0
M
0,8 l- Mo L
0-6 rl <
2. +3
C, 0
0,4 '-1 va
0,2 I l
Flexion selon
×"` "“ l'axe tort
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
0.8 L- (
C ¢
0,6 *
..Q_ Ê
Cv
0,4
Ô
0,2
Flexion selon
l'axe ton
/iras
°^
l
× L/f,=so
0
0 0.2 0.4
b) Moments quelconques
Hypothèse: pas de rupture hors plan
Fig. 8.20 - Courbes d'interaction pour une piece en
compression flexwn (sections de classes
1 et 2).
I ess
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
-Ê il-2-=1o
CU+MP . 843
<.›
Dans cette équation, Cc, représente la charge de flambement de la pièce
travaillant en compression pure, calculée en utilisant le rapport d'élancement
KX Lx/rx. Rappelons qu'une valeur appropriée de K, peut être obtenue des
nomogrammes d'alignement de la figure 6.17a pour tenir compte des conditions
de retenue aux extrémités de la pièce, dans les cas simples de poteaux isolés ne
subissant pas de déplacements relatifs de leurs extrémités. Pour l'instant, on
admet qu'une rupture hors du plan de chargement n'est pas possible (pas de
déversement ni de flambement selon l'axe faible). Il convient de noter que,
lorsque le rapport M,/Mp est égal à 0,0, le rapport C/Cc, est égal à 1,0 mais le
rapport Ê/Cy est inférieur à 1,0 (figure 8.21). En effet, CC, est inférieur à Cy
puisque y représente la capacité maximale du poteau en compression pure,
correspondant à la plastification totale de la section.
Bien que l'équation (8.43) décrive de façon satisfaisante le comportement
des pièces à faible rapport d'élancement (L/rx S60), on ne peut pas conclure
qu'il en soit de même pour les poteaux plus élancés. On a vu, aux
634
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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c u -tr a c k c u -tr a c k
1,0 l l
---- Courbe théorique l
_Ç_ &_- 1.0 (Eq.
Cm +Mp * 8.43)
0,8 l ~ L
L/f×=4o
..._l 30 Mo
o,s -l 1 Mn | _
L lo-r--›l
C
/
/
/
ru
4-..-
×
/mî.
0 //
P
o
o 9 lo .0:› 9 °'/ A.0
./L
/-N
œI _I› `o
Note: Rupture dans le plan de chargement.
Fig. 8.21 - Equation d'interaction linéaire
(sections de classes 1 et 2).
L
h a n g e Vi h a n g e Vi
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
La figure 8.22 montre bien que l'équation d'interaction exprimée sous la forme
de l'équation (8.44) représente adéquatement les courbes de résistance ultime
pour le poteau articulé montré sur cette figure. “
1-0 l . * l
" °"*'-' Courbe
£_+_M9_théorique
1 _ -
=1'0(Eq.e.44)
0.8 ri -rm-*_-'_'
Ce MP (1 ----C)
ce *-4
c '-*-*
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
courbure simple, lorsque la valeur de la charge (C) agissant sur la pièce est plus
ou moins élevée. Ce point a été soulevé dans les références [8.11], [8.12] et dans
la discussion de la référence [8.9].
Avec le coefficient d'uniformísation des moments, l'équation d'interaction
prend alors la forme suivante :
1
-Ê-+5'-ll)-41 1 c =1,0 (8.45)
CCI' _.è:
I Mol C
/
.Ê-7. /
C, \ M
/ /
“\/z
9À / // .__/_,_ -m"“'U
ÖO
I1/ _/._I
_____./
à'l
'Î1
*:_".\
_./. .___ /
1 C)
L/r,=12o
l ›-
o'2 --- Courbe théorique
._._..§_ Mo 1 * \
0
c..*“°*n^'"_c*=*-°
P (1 *î') (Éq. 8.45) 8
`š\
o 0,2 0,4 0,8 0,8 1,0
MU / M ,,
Note: Rupture dans le plan de chargement.
Fig. 8.23 - Équation d'interaction avec prise en compte du
gradient de flexion (sections de classes 1 et 2).
On remarque, sur la figure 8.23, que la correspondance est bonne entre les
résultats théoriques et les valeurs prédites par l'équation (8.45), lorsque la pièce
est fléchie en courbure simple. Il existe cependant un écart assez grand lorsque
la pièce est fléchie en courbure double, pour les raisons mentionnées précé-
demment. Notons toutefois que la figure présente des résultats pour un poteau
relativement élancé L/rx = 120 et que, pour des élancements moins élevés, l'écart
est moins grand. Quoi qu'il en soit, on considère l'équation (8.45) acceptable,
étant donné qu'elle est sécuritaire et relativement simple à utiliser.
Dans les pièces avec fort gradient de flexion, il peut arriver que la résistance
de la section soit plus critique que la résistance globale de la pièce, tel qu'illustré
sur la figure 8.23.
637
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
°›8 ' l l l
Classe 1: résistance dans le plan £- + = 1,0
Cux Mpx
(Eq. 8.46)
' Classe 1: résistance hors plan E9- + = 1,0
Uv
` (Éq. 8.54)
0,6 îç * , _
À\ Flambement elastique
\ i\ \ en flexion-torsion
\ \ (sous 'section 6.7.4)
M
\ Notes:
"" C =
š5
2 P.Guw-r>
/
e ~2;
- Pièce fléchie en
g courbure simple
Classe 2:
03 résistance dans le plan /A
' __<; _. 21_§.^_"_×_ 10 /
Cux + Mpx = '
. . -.~›.¢_,
I (Eq.ls.s1›
/
°'2 Classe 2: résistance hors plan ___ _; Ã
_ó<_>_+9.*.›¿_~11=10 \× \/""ÎE
“rr
“Y M” (Eq. ass)
°" (sprl Mfffš/V \ M
O A'
-*LMv ïíïíí Îíííîíîïïïïÿí
0
L/rx
Fig. 8.24 - Comportement en flexion d'un projîlé en I quelconque
comprimé etfléchi.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Dans chaque cas, on fera la distinction entre les sections de classes 1 et 2. Les
résultats obtenus seront finalement généralisés pour tenir compte des autres
types et classes de sections.
Dans la discussion qui suit, la charge de compression et le moment fléchis-
sant maximal qui agissent sur la pièce sont dénotés C et M, respectivement. Les
résistances considérées sont les résistances ultimes (Cy, C,,,Mp, My, Mu).
On introduira les valeurs pondérées des efforts et des résistances à la sous-
section 8.4.7 où seront présentées les équations de la norme.
Pour faciliter la compréhension des développements théoriques, on se
référera à la figure 8.24. Cette figure montre, pour un profilé en I quelconque,
la variation du moment fléchissant, présenté sous forme adimensionnelle
(Mx/Mpx), en fonction de l'élancement L/rx pour une charge axiale (C) cons-
tante et égale à 0,35 AFy = 0,35 Cf-8. La pièce est sollicitée à ses extrémités par
des couples égaux et elle est fléchie en courbure simple par rapport à l'axe fort
(figure 8.8b).
tenue (¢). ~
I.)
“ Lorsque C = O, 35 Cy, valeur de la charge axiale pour laquelle la figure 8.24
a été tracée, l'équation (8.47) donne M, = 0,765 Mp, _ Ce résultat est montré sur
la figure 8.24 pour la résistance dans le plan de chargement lorsque L/rx = O.
|..L 639
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
L Ã
- = ----- (8.48)
rx Py
7122 E
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CX
Rappelons que Mx, dans l'équation (8.52), est le moment maximal à une
des extrémités (Mfg sur les figures 8.10a et b), et que la pièce est généralement
soumise à une flexion non uniforme. Si on applique col, à Mx, on obtient un
moment équivalent inférieur à Mx, comme le montre la figure 8.10c. D'autre
part, au dénominateur du deuxième terme de (8.52), Mu tient compte du
déversement et est obtenu des équations (7.41) pour Mu, et (7.58) pour Mm- . Or,
en observant ces équations, on réalise que le coefficient (02 tient compte du
gradient de flexion. Ce coefficient apparaît directement dans l'équation (7.41)
et par Pintermédiaire de Mu, dans l'équation (7.58). Le coefficient mg joue un
rôle similaire à (1)1 mais il est appliqué à la résistance. En fait, cu; == 1/(01 .
641
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les équations (7.41) et (7.58) sont tracées sur la figure 8.25 pour le cas d'une
poutre fléchie en courbure simple (moment uniforme; rr = -1,0 et C02 = 1,0), et
pour le cas d'une poutre avec gradient de flexion, tel que K = - 0,26 et (02 = 1, 50 ,
selon l'équation (7.40).
On remarque que, pour L > L,, la résistance Mu est directement proportion-
nelle à 602, comme l'indique l'équation (7.41). Pour Lp S L S Le, la formulation de
l'équation (7.58) est telle que l'influence de C02 diminue progressivement dans la
zone de déversement inélastique jusqu'à la plastification complète. On simule ainsi
la perte de résistance gracluelle causée par l'inélasticité sans avoir à calculer la
valeur de (02 dans le domaine inélastique.
MU I
1,0
(eqi 7.58) |
-- Moment non uniforme
°'667" ` rÎ1<›`m'énÎ tÎní›Îm'è ` ` _ / .
pour (02 = _1,5)
(K = -1.? I (02 =1,0) 7/ \ (oourbe tracee
\\ M( ïoíae M
M (____4_?3 M É 1 \\ uïmnmmz
› nnmllnm *“*““«
| 1
\\_<1*
<~o)=1,0-›1<--1,oSo)SC02---›|--œ=œ2 T----›
"___
\M
<Mue*l <*œ2Mue
`"Ur-
-'_ J-
. _ _.- vf-
' Fig. 8.25 - Variation de la résistance d'une poutrefléchie en fonction
de la longueur sans support latéral.
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
figure 8.10c) par la résistance à un moment non uniforme (Mu = f ((02) ; courbe
supérieure sur la figure 8.25).
Puisque le gradient de flexion est déjà considéré de façon adéquate dans le
terme de résistance, il ne faut pas en tenir compte au numérateur du deuxième
terme de l'équation (8.52). Ainsi, 111,, tel que défini par l'équation (8.32), est
supérieur ou égal à 1,0, lorsqu'on considère la résistance hors du plan de
chargement :
__Ç_
Cuy+ 9_ë£_1z¿=_.M_×_<10
M - , 854 )
(.
ll
Pour L/1, = o, cu, = cy, M, = M,,,, C., = =O, ul, = 1,0 er1*ëqúàu0n“<s.s4) se
réduit à l'équation (8.47) qui permet d'évaluer la résistance de la section pour la
flexion par rapport à l'axe fort. Les courbes en trait continu sur la figure 8.24
atteignent donc le même point à L/rx = 0. _
Lorsque Mx/Mu = 0, C = CW = 0,35 Cy, puisque la figure 8.24 a été tracée
pour cette valeur. Pour le flambement par rapport à l'axe faible, ce résultat est
obtenu pour un élancement équivalent par rapport à l'axe fort égal au produit
de L/rx par ry /rx . Il en résulte une valeur d'élancement réduite puisque
ry/rx < 1,0, ce qui est illustré sur la_figure 8.24.
643
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
il
8.4.4 Profilés en I fléchis selon l'axe faible (figure 8.1c)
r
A _ Résistance hors du plan de chargement
Il a déjà été mentionné qu'un profilé en I, fléchi par rapport à l'axe faible
l ne déverse pas puisque les ailes stabilisent la pièce. Il n'y a donc pas de rupture
hors du plan de chargement tant que l'élancement selon l'axe faible (Ly/ry)
reste supérieur à celui selon l'axe fort (Ly /ry > L, /rx ) . Comme c'est le cas usuel,
il n'est pas utile de présenter une équation pour la résistance hors du plan
il ._ de chargement.
644
l!l.ݔ
11%.
tu
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
CHAPITRE VIII - PIÈCES EN COMPRESSION-F_I:'›.ION
0,60 M
-C-+ _--ûîïï-*L 5 1,0 (8.56)
645
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
O
O
N
N
y
y
bu
bu
to
to
k
k
lic
lic
C
C
w
w
m
m
w w
w
w
o
o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k