TP 1
TP 1
TP 1
BUT Informatique 1A
http://www.debian.org/releases/stable/installmanual
Ne reste alors à choisir que l'architecture processeur, par exemple i386 pour les processeurs de
PC à architecture 32 bits ou amd64 pour les processeurs de PC 64 bits actuels.
1 Préliminaires
1.1 Qu'est-ce que Linux ?
Du point de vue historique, Linux naît en 1991 dans la chambre d'un étudiant nlan-
dais : Linus Torvalds. Au départ, il développe un noyau reprenant la philosophie des systèmes
Unix, noyau qui devait rester sans lendemain. En rendant accessible ce premier noyau par té-
léchargement, il suscite l'intérêt de nombreux autres programmeurs qui vont participer a son
développement.
À strictement parler, Linux désigne un noyau de système d'exploitation (kernel ). Dans tout
système d'exploitation (SE) le noyau est la couche de base. Il prend en charge la gestion de la
mémoire, de l'accès aux périphériques, l'échange des données, les droits d'accès, les multiples
processus correspondant aux multiples tâches qui doivent être exécutées en même temps, etc.
Des fonctionnalités telles que le traitement de texte, la navigation Internet, etc., ne sont pas
prises en charge par le noyau. C'est le rôle de programmes (ou applications ), ces programmes
se greent sur le noyau et doivent donc être adaptés à ce dernier.
L'originalité de Linux est d'être multi-utilisateurs, multitâches et de fonctionner sur de
nombreuses plates-formes (PC 64 bits, ARM 64 bits, Power PC 64 bits, etc.), il est réputé pour
être able, stable et sécurisé. La qualité du noyau s'explique notamment par l'appartenance au
monde des logiciels libres, garantissant une correction rapide des erreurs qui pourraient être
découvertes.
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un programme prenant en charge l'installation du système.
Par abus de langage, on utilise fréquemment le terme Linux pour désigner une distribution.
De nombreuses distributions sont aujourd'hui disponibles, Debian mais aussi Ubuntu , Linux
Mint , RedHat Enterprise Linux , OpenMandriva , Arch Linux et bien d'autres. Elles sont pour
certaines gratuites : elles sont constituées exclusivement de logiciels libres ou de programmes
propriétaires gratuits. Des images disques (ou images ISO) sont habituellement accessibles par
téléchargement sur Internet, mais on peut également les acheter.
Il existe trois versions de Debian :
la version ocielle stable, nommée actuellement Bookworm, dont le numéro est 12. Sa
dernière mise à jour, la 12.7, a été publiée le 31 août 2024 ;
la version testing, qui a pour nom Trixie et qui correspond à la future version stable ;
la version unstable, toujours appelée Sid (Still in development ), pour tester les nouveaux
paquets.
Il est facile de passer de Bookworm en Trixie ou en Sid, l'inverse est en revanche très dicile.
Enn, il faut noter que le nom de la version testing évolue avec le numéro de version. Toutefois,
le nom est toujours tiré d'un personnage du lm Toy Story (ou de ses suites).
2 Préparer l'installation
2.1 Le matériel requis
2.1.1 Conguration matérielle minimale
On ne s'intéresse qu'aux architectures de processeurs Intel ou AMD, mais la distribution
Debian est disponible pour 9 architectures matérielles. Linux étant peu gourmand en ressources,
un Pentium 4 (1 GHz, c'est un exemple obsolète...) avec 256 Mio de RAM (512 Mio sont
recommandés) et un espace disque de 2 Gio est tout à susant pour une installation minimale
(sans environnement graphique - bureau). Naturellement, plus la conguration est puissante,
plus l'utilisation sera agréable surtout au niveau des applications graphiques.
2. méthode avec accès à Internet, utilisant 1 CD ou une clé USB (petites ou très petites
images).
La méthode ne requérant pas d'accès Internet permet d'obtenir une machine opérationnelle,
mais les diérents programmes ne pourront pas être mis à jour. Pour la méthode 2, on parle
aussi de méthode netinstall, dans la suite on ne s'intéressera qu'à celle-ci. Quand à la manière
de créer le CD, DVD, ou la clé USB, elle ne sera pas abordée (consulter le manuel ociel
d'installation).
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2.2.1 Quelle place allouer à Linux ?
Plusieurs partitions sont nécessaires pour installer Linux, l'espace disque (ou de stockage de
manière générale) total à allouer dépendra du type de système désiré :
de l'ordre de 2 Gio pour un petit système sans serveur graphique ;
environ 5 Gio pour un petit système avec un serveur graphique, plus quelques applica-
tions graphiques ;
jusqu'à 10 Gio pour un système complet, avec serveur graphique et de nombreux pro-
grammes (notamment de développement).
Bien entendu, ces chires ne sont que des ordres de grandeur. À noter qu'ils ne tiennent
aucun compte des chiers utilisateurs.
Dans le cas où l'on veut faire cohabiter Linux et Windows, on peut avoir accès :
à ses partitions Windows depuis Linux en lecture/écriture ;
à ses partitions Linux depuis Windows en lecture/écriture.
2. une partition étendue divisée en deux (au min.) lecteurs logiques ou plus pour Linux.
Pour les systèmes avec un microprogramme UEFI, à savoir les machines récentes, dont
celles de la salle de TP, le système de partitionnement utilisé est diérent. En eet, adossé
à l'UEFI on a un système de partitionnement appelé GUID Partition Table (GPT) qui
permet de s'aranchir des limitations du partitionnement MS DOS.
Attention 1 : si vous comptez faire une installation sur une machine contenant des données,
il est préférable de les sauvegarder. En eet, l'installation d'un nouveau système peut nécessiter
un partitionnement du disque dur, et vous n'êtes pas à l'abri d'une mauvaise manipulation.
Attention 2 : dans le cas où vous voudriez installer Linux sur un disque dur ne comportant
pas d'espace libre (par exemple un PC avec Windows qui utilise tout le disque), il existe des
outils permettant de redimensionner des partitions existantes. D'autre part, avant de redimen-
sionner une partition il faut parfois, suivant le type de système de chiers utilisé, défragmenter
les données qu'elle contient (les données sont ainsi regroupées). Un outil possible est GParted
- GNOME Partition Editor qui est utilisable via Live CD/USB.
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peut arriver, par exemple, avec les cartes réseau sans l qui souvent ont besoin d'un micrologiciel
non-libre pour fonctionner (cela d'autant plus que le composant est récent).
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Les manipulations à eectuer sont :
1. Allumer la machine ou la faire redémarrer via la combinaison de touches Ctrl-Alt-
Suppr ;
2. aller dans le BIOS via la touche F2 et consulter les réglages du BIOS, notamment l'ordre
de démarrage.
2. redémarrer l'ordinateur et dès que le logo DELL apparaît appuyer sur la touche F12
pour accéder au boot menu ;
3. sélectionner au niveau d'UEFI BOOT:, avec les èches, UEFI: General UDISK 5.00 ou
UEFI: JetFlashTranscend 8GB. Un écran similaire à celui de la Figure 1 devrait appa-
raître. Le choix par défaut, Graphical install, correspond à une installation en mode
graphique avec un pointeur de souris. L'item Install propose les mêmes menus mais
en mode semi-graphique / texte.
La touche Tab permet d'éditer une entrée du menu pour charger certains modules par-
ticuliers ou désactiver des fonctionnalités (notamment le système d'économie d'éner-
gie qui peut poser problème pour certaines cartes mères).
On va utiliser le mode semi-graphique / texte, aussisélectionner Install et ap-
puyer sur Entree. Une interface Bleu-Gris-Rouge, utilisée tout au long du processus
d'installation, apparaît alors. Nous allons maintenant voir les diérents écrans qui
vont s'enchaîner lors de l'installation de type netinstall, c'est-à-dire par le réseau.
Aussi, sans connexion réseau l'installation sera impossible.
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Figure 1 Premier écran apparaissant au démarrage.
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Les manipulations à eectuer sont :
Dénir un mot de passe pour root.
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Attention : la numération précédente repose sur un nommage par label des disques,
mais ce n'est pas le seul. Actuellement, l' Universally Unique IDentier est fréquemment
utilisé dans les systèmes Linux.
2. supprimer toutes les partitions. Pour cela, il sut de sélectionner une partition, puis de
choisir Supprimer la partition ;
3. partitionner le disque en suivant le partitionnement donné en exemple pré-
cédemment pour le disque de 128 Gio
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Pour créer une nouvelle partition, choisir l' Espace libre, suivi de Créer une nouvelle
partition. Puis, vous devez compléter les informations suivantes (c'est un exemple) :
Nouvelle taille de la partition : 28 GB ;
Type de la nouvelle partition : Primaire ou Logique
Attention 1 : cela n'est demandé que dans le cas d'un partitionnement de type MS
DOS et non si il est de type GPT ;
Attention 2 : pour les machines de la salle de TP c'est un partitionnement GPT,
dans le cas d'une machine virtuelle (par exemple avec VirtualBox ) on peut éventuel-
lement se retrouver avec un partitionnement MS DOS.
Emplacement de la nouvelle partition : Début ;
Utiliser comme : choisir le type de système de chiers ;
Point de montage : par exemple /.
Pour nir sélectionner Fin du paramétrage de cette partition.
4. Dès lors que le disque est partitionné comme voulu, il faut écrire le partitionnement
sur le disque. Pour ce faire, choisir l'option Terminer le partitionnement et appliquer les
changements dans le menu. Après, la liste des partitions qui seront formatées est donnée,
il ne reste plus qu'à répondre <Oui> pour appliquer les changements.
2. Choisir France ;
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3.4 Installer le programme de démarrage GRUB sur un disque dur
Avant de redémarrer, il faut installer un programme permettant de démarrer Linux. Pour
cela, le programme GRUB, permettant de booter Linux et Windows, va alors être installé.
Attention : cette phase peut éventuellement être fait automatiquement.
Les manipulations à eectuer sont :
1. Répondre <Oui> à la question Installer le programme de démarrage GRUB sur le disque
principal ? ;
2. lors du choix du périphérique, attention à bien choisir le disque dur et non la clé
USB comme périphérique où installer le programme de démarrage.
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