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Delacroix Julien

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Prise en charge des défauts parodontaux inesthétiques

d’excès : sourire gingival et éruption passive altérée


Julien Delacroix

To cite this version:


Julien Delacroix. Prise en charge des défauts parodontaux inesthétiques d’excès : sourire gingival et
éruption passive altérée. Sciences du Vivant [q-bio]. 2024. �dumas-04659130�

HAL Id: dumas-04659130


https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04659130v1
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UNIVERSITE de REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE

UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE D'ODONTOLOGIE

Année : 2024 N°

THESE

en vue de l'Obtention du

DIPLOME D'ETAT

de

DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE

DELACROIX Julien

Né le 06/12/1994

PRISE EN CHARGE DES DÉFAUTS PARODONTAUX

INESTHÉTIQUES D’EXCÈS : SOURIRE GINGIVAL ET


Présentée
ÉRUPTIONet soutenue
PASSIVEpubliquement
ALTÉRÉEle :

Présentée et soutenue publiquement le 17 janvier 2024

JURY
Président : Pr P. MILLET
Directeur : Dr M.L. JOURDAIN
Assesseurs : Dr S. MOUSSA BADRAN
Dr T. CLEMENT
UNIVERSITE DE REIMS

CHAMPAGNE-ARDENNE

PRESIDENT DE L'UNIVERSITE Monsieur Guillaume GELLÉ

1ER VICE-PRESIDENT Monsieur Christophe


CLEMENT
(vice-président du CAC)

VICE-PRESIDENT (C.A.) Monsieur Olivier DUPERON

VICES-PRESIDENTS (C.A.C) Madame Marie Renée DE


BACKER
Monsieur Christophe
CLEMENT

VICE-PRESIDENTS (C.F.V.U.) Madame Marie Renée DE

BACKER
Madame Emmanuelle
LECLERCQ

DIRECTEUR GENERAL DES SERVICES Madame Laure CASTIN


UNIVERSITE DE REIMS

UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE

D'ODONTOLOGIE

DIRECTEUR Monsieur Pierre MILLET

DIRECTEUR-ADJOINT Monsieur Julien BRAUX

DIRECTRICE-ADJOINTE Madame Marie-Paule GELLÉ

DIRECTRICE-ADJOINTE Madame Marie-Laure JOURDAIN

CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS Madame Sylvie GILLET

CONSERVATEUR Madame Emmanuelle KREMER


CORPS PROFESSORAL DE

L'U.F.R. D'ODONTOLOGIE DE REIMS

Sous-Section (56.01) ODONTOLOGIE PÉDIATRIQUE ET ORTHOPÉDIE DENTO-


FACIALE

* Département Odontologie pédiatrique


Chef de département : Professeur M.P. GELLÉ
Professeur des Universités - Praticien Hospitalier M.P. GELLÉ
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier I. LOPEZ
Maître de Conférences des Universités – Praticien Hospitalier F. SIU PAREDES
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier T. CLEMENT
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier C. GUIDEZ
Assistante Universitaire Associée A. DUPONT

* Département Orthopédie dento-faciale


Chef de département : Docteur A. MAILLOUX
Maître de Conférences des Universités Associé - Praticien Hospitalier L. BAILLEUL
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier M. TERRACINA
Attaché d’enseignement A.M. AAJAJI
Attachée d’enseignement M. ANDRE
Attachée d’enseignement A. MAILLOUX
Attachée d’enseignement S. SAMAIN MATTEI

Sous-Section (56.02) PRÉVENTION, ÉPIDÉMIOLOGIE, ÉCONOMIE DE LA SANTÉ,


ODONTOLOGIE LÉGALE

* Département prévention, épidémiologie, économie de la santé, odontologie


légale
Chef de département : Docteur S. MOUSSA BADRAN
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier S. MOUSSA-BADRAN
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier J. BAILLY
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier J. CAMIAT
Attaché d’enseignement F. SARRAJ
Attaché d’enseignement R. COFFINET

Sous-Section (57.01) CHIRURGIE ORALE, PARODONTOLOGIE, BIOLOGIE ORALE

* Département Chirurgie orale


Chef de département : Docteur S. LAURENCE
Professeur des Universités Emérite B. LEFEVRE
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier C. BRETAUDEAU
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier H. HAFIAN
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier S. LAURENCE
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier B. DELVAL
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier C. LEDOUBLE
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier R. MLINAREVIC
Attaché d’enseignement G. EXARTIER-
MENARD
Attachée d’enseignement C. MALAQUIN

* Département Parodontologie

Chef de département : Professeur J. BRAUX


Professeur des Universités - Praticien Hospitalier J. BRAUX
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier M.L. JOURDAIN
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier J. SERGHERAERT
Maître de Conférences des Universités Associé – Praticien Hospitalier L. PIERRARD
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier G. BOUCHER

* Département Biologie orale


Chefs de département : Professeur S. LORIMIER, Professeur C. MAUPRIVEZ
Professeur des Universités - Praticien Hospitalier S. LORIMIER
Professeur des Universités - Praticien Hospitalier C. MAUPRIVEZ
Professeur des Universités - Biologie cellulaire (CNU 65) H. KERDJOUDJ
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier S. DERRUAU
Maître de Conférences des Universités Associé F. LEMAIRE

Sous-Section (58.01) DENTISTERIE RESTAURATRICE, ENDODONTIE, PROTHESES,


FONCTION-DYSFONCTION, IMAGERIE, BIOMATERIAUX

* Département Dentisterie restauratrice – Endodontie


Chef de département : Docteur C. ÖZCAN
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier Y. JOSSET
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier J.H. TUBIANA
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier C. ÖZCAN
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier A BAUM
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier F. CHAINOT
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier P. VAUCHELET
Assistante Universitaire Associée K. CAMPANO ROZAS
Assistante Universitaire Associée C. RABHI
Assistant Universitaire Associé J.F. ROSSIGNOL DE
FARGUES
Attachée d’enseignement E. DEMOTIER
Attachée d’enseignement E. GROBLI
Attachée d’enseignement J. GUERISSE
Attachée d’enseignement M. LEGROS
Attaché d’enseignement M. MARTEAU
* Département Prothèses
Chef de département : Docteur E. SCHITTLY-MEDARD
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier C. MÉDARD
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier E. SCHITTLY-
MEDARD
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier C. MAILLET
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier R. BADRAN
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier D. BUREAU
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier J.P. DRIAU
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier A.S. JAVONENA
Assistante Universitaire Associée M. KOLODZIEJCZAK
Attaché d’enseignement A. MAHIEU

* Département Fonction-dysfonction, imagerie, biomatériaux

Chef de département : Docteur J. LECLERE


Professeur des Universités - Praticien Hospitalier P. MILLET
Maître de Conférences des Universités Associé – Praticien Hospitalier J. LECLERE
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier R. BASTON
Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier G. MOUSSÉ
Attachée d’enseignement E. PREAUBERT

ANGLAIS
Professeur Agrégé M. CANTENER

INFORMATIQUE
Professeur Certifié D. EUDES
CORPS PROFESSORAL
U.F.R. DE MÉDECINE DE REIMS

ANATOMIE PATHOLOGIE GENERALE

Mme le Dr BOULAGNON

BIOCHIMIE

M. le Professeur RAMONT

MICROBIOLOGIE

M. le Professeur DE CHAMPS DE ST LEGER


M. le Professeur ANDREOLETTI

ONCOLOGIE
Les opinions exprimées dans cette thèse n'engagent que leur

auteur et en aucun cas l'U.F.R. d'Odontologie de REIMS


Monsieur Pierre MILLET

Professeur des Universités - Praticien Hospitalier dans la sous-section DENTISTERIE,


RESTAURATRICE, ENDODONTIE, PROTHESES, FONCTION-DYSFONCTION,
IMAGERIE, BIOMATERIAUX, Département Fonction-Dysfonction, Imagerie, Biomatériaux

Docteur de l'Université de Reims Champagne-Ardenne

Diplôme d'Habilitation à Diriger des Recherches

Officier des Palmes Académiques

Directeur de l'U.F.R. d'Odontologie de Reims

Je vous remercie d’avoir accepté de présider ce jury.

Nous avons pu apprécier la qualité de vos connaissances et de votre pédagogie, qui


furent pour nous des plus enrichissantes, durant toutes nos années d’études.

Veuillez trouver ici l’expression de notre profond respect.


Madame Marie-Laure JOURDAIN

Maître de Conférences des Universités – Praticien Hospitalier dans la sous-section de


CHIRURGIE ORALE, PARODONTOLOGIE, BIOLOGIE ORALE, Département
Parodontologie

Directrice Adjointe de l’U.F.R. d’Odontologie de Reims

Docteur de l'Université de Reims Champagne Ardenne

Je tiens sincèrement à vous remercier d’avoir accepté de diriger ces travaux à


mes côtés, ainsi que pour l’implication dont vous avez fait preuve tout au long de ce processus
d’écriture et de recherches.

Je vous adresse toute ma reconnaissance et mon respect pour l’enseignement et les


valeurs transmises durant ces années.
Madame Sahar MOUSSA-BADRAN

Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier dans la sous-section


PREVENTION, EPIDEMIOLOGIE, ECONOMIE DE LA SANTE, ODONTOLOGIE
LEGALE, Département Prévention, Epidémiologie, Economie de la Santé, Odontologie Légale

Chef du département Prévention, Epidémiologie, Economie de la Santé, Odontologie Légale

D.E.A. Dynamique cellulaire et Biocompatibilité

Master II Pro, Droit de l’Expertise appliqué à l’Odontostomatologie

Doctorat d’Université en Droit Médical et Droit de la Santé de l’Université de Paris 8

Je tiens à vous faire part de mes remerciements les plus sincères concernant
votre présence au sein de ce jury.

Je tiens également à vous exprimer mon admiration concernant votre pédagogie et vos
qualités d’enseignement.

Soyez assurée de ma profonde gratitude et de mon estime.


Monsieur Thomas CLEMENT

Chef de Clinique Universitaire - Assistant Hospitalier dans la sous-section ODONTOLOGIE


PÉDIATRIQUE ET ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE, Département Odontologie
Pédiatrique

Je vous adresse mes sincères remerciements pour votre présence au sein de ce


jury.

Veuillez trouver ici toute ma reconnaissance et mon profond respect pour


l’enseignement que vous nous avez apporté ainsi que pour la pédagogie dont vous faites
preuve.
À la Mama, la reine,

Je n’aurais vraiment pas pu avoir une mère plus incroyable que toi.

Ce petit paragraphe ne pourra exprimer tout ce que tu es pour moi mais je tenais à te remercier
pour ton soutien sans faille.

Tu m’as inculqué les plus belles valeurs, tu m’as soutenu dans tous les moments de ma vie, tu
m’as ouvert au monde en m’initiant aux voyages.

Tu es l’exemple même de douceur, de fierté et de bienveillance dont je m’inspire au jour le


jour.

Je m’efforcerai toujours d’être à la hauteur de ton éducation et de tes principes et j’espère qu’en
ce jour tu es fière de celui que tu as élevé.

Tu es la personne la plus importante à mes yeux.

Je t’aime.

À mon Papa, j’espère que d’en haut, tu es fier de ton fils.

À mes 4 frères rémois : Rémi, Alexandre, Paul et Julien.

Les 5 doigts de la main.

Je pense qu’il est rare de trouver meilleures personnes que vous 4 et je me rends compte de la
chance que j’ai de vous avoir rencontré. Vous êtes tous différents les uns des autres et cela rend
ce groupe parfait ! Je serai toujours là pour chacun d’entre vous et je sais que cela est
réciproque.
Alex,

Notre Tortank, tu es certainement une des personnes pour qui je serai capable de rester sur
Reims tellement ça serait compliqué de ne plus te voir. Tous ces Crits, ces Roadtrips d’été, ces
vacances à la montagne font de toi une personne avec qui j’ai vécu une grande partie des
meilleurs moments de ma vie. J’ai hâte de vivre encore et encore de nombreuses aventures avec
toi. Tu es un véritable frère pour moi.

Bouby,

Mon matelot. Tu es le premier des 4 que j’ai rencontré autour d’un bol de plâtre et je ne savais
pas ce jour-là que ce plâtre nous lierait à ce point. Tu es le partenaire d’aventure parfait
tellement ta présence est agréable. Tous les instants avec toi sont précieux.

La cale du bateau restera mon plus beau souvenir de vacances avec toi !

« Une mer calme n’a jamais fait un bon marin », je crois qu’on mérite notre médaille.

Pul,

U mo fratellu corsu, Siete unu di persone più importanti in a mo vita.

I mo anni cum'è un cumpagnu cun voi sò stati u megliu in odontoiatria. Siete unu di i mo
migliori amichi è seraghju sempre quì per voi.

È finisceraghju cù sta parolla : BOOM

Rem’s,

Alors comment décrire notre Bromance…

Tu es celui qui me connait le mieux. Ma confiance en toi est juste incroyable. On aura fait
tellement de choses ensemble à ce jour que je pourrai écrire un livre en plusieurs tomes. Et ce
n’est pas près de s’arrêter… Tu es comme ma famille et cette fois ci, pas la peine d’attendre
les 5g pour te dire que je t’aime mon frère !
À Nicolas, le frère compiégnois.

On se connait depuis maintenant quasiment 20 ans. Tu es un de mes amis les plus chers avec
qui j’ai grandi et qui m’a vu dans toutes les étapes de ma vie. On a commencé nos voyages de
potes en Allemagne dès le collège avec nos correspondants pour finir à partir en Espagne une
fois le BAC en poche. Ça valait bien la peine de prendre Allemand LV1…

On ne se sera pas quitté pendant tout le collège et le lycée, on aura fait les 400 coups, nos plus
belles soirées de lycéens à finir autour d’un feu de camp ou à errer sur le golf ou dans les
jardins du Château.

Je te souhaite le meilleur à Lyon et je passerai plus souvent maintenant que j’en ai enfin fini
avec cette thèse !

À Agathe, Tati pour les intimes,

Je te remercie d’être là chaque jour pour moi et d’être à l’écoute.

Cela va faire quelques années que l’on se connait et tu deviens de plus en plus importante pour
moi, même indispensable. Tu es un petit peu le port d’attache de mon bateau !

Tu représentes l’énergie, la joie de vivre et la motivation extrême.

Reste comme tu es, toujours aussi extravagante et ne change jamais !

Bientôt on pourra valider notre Mont Blanc, je te le promets.

À Pauline, la mif,

Je crois que je te dois la réussite plus ou moins rapide de mes années dentaires. Oui je
l’admets… sans tes cours et tes fiches j’aurais certainement mis 15 ans à finir.

Mis à part cela je tiens à te remercier d’avoir toujours été là pour moi, d’être cette personne de
confiance. Merci pour tous ces fous rires durant ces années.

Tu es un de mes piliers à Reims et ça ne changera jamais.


À Fabien,

Tu es la personne avec qui j’ai fait mon 1er interrail et ça, ça restera gravé à jamais. On a
bourlingué partout en Europe, fait le tour des villes les plus endiablées et on a lié à jamais notre
amitié au GF à Prague…

Au-delà de tout ça tu es quelqu’un de très important pour moi et j’espère que tu ne nous feras
plus de départ improvisé au fin fond des Ardennes…

À Carlito,

On a appris à ce connaitre lentement mais on s’est bien apprivoisé. On a vécu de nombreux


moments inoubliables en dentaire, pendant les crits, pendant le ski, pendant nos vacances en
Corse, et sur le bateau en Grèce... Je suis ravi de te compter parmi mes amis.

Maintenant place au Sri Lanka ! Hâte d’ouvrir ce nouveau chapitre avec toi !

À Rozi,

Tu es entré dans cette bande à la fin de nos années dentaires et c’est comme si tu en avais
toujours fait partie. Tu es un véritable ami à mes yeux et tu me sors de chacune des galères dans
lesquels je me mets !!

Prépare-toi à intervenir de nouveau en Guadeloupe !

À Maryne,

Chasse la neige !! Tu es tenace... je t’emmène sur un bateau tu t’en sors, je t’emmène au ski tu
t’en sors… Vas falloir que j’affine mon plan.

Plus sincèrement, je suis ravi que tu sois dans chacun de nos périples et tu auras égaillé chacune
de ces années passées.

J’espère qu’on n’en finira jamais de boire des fontaines de choco-Baileys.


À Chloé, Cristal, Anaïs et Camille,

Vous êtes les petites perles du groupe. Toujours souriantes, toujours adorables. On aura passé
qu’un an ensemble en dentaire (vu que vous avancez trop vite) mais on aura passé toutes ces
années ensemble hors de la fac. Je vous aime très fort !!

À Féfé,

Mon ptit Fef ! Depuis la p2, le meilleur des dj de ce groupe. J’espère que l’on vivra de nouvelles
aventures à Amsterdam ensemble !!

À Beubeu,

Je suis ravi de t’avoir dans mon cercle proche aujourd’hui. Tu es un partenaire de chaque
instant, toujours partant pour la moindre idée. Continue d’être celui que tu es. Et arrête le
snowboard…

À Yaya,

Non Yaya, la terre n’est pas plate.

Le grand skateur du groupe, le grand Chaman, le grand joueur du musique Martiniquaise...

Continue d’être celui que tu es pour illuminer nos moments passés ensemble.

Au Moldave,

Я прекрасно провел время с тобой, катаясь на лыжах и в Греции! Жду термальные


источники в Германии. Здоровье.
À Pipo,

Toujours un grand plaisir de t’avoir dans nos périples. Je continuerai à réaliser mon reportage
sur toi au ski d’année en année. Reste comme tu es.

À Violaine,

Ma petite Vio, plus ça va et plus je suis fier de toi. La liste de tes projets pour la suite me rend
heureux et crois moi, un jour on se le fera ce petit mur au Portugal.

Tu as été une des premières de la promo intégrée à qui j’ai parlé et je savais d’avance que ça
collerait. J’ai passé d’excellents moments avec toi pendant ces années et je te souhaite tout le
meilleur dans ta vie. Grande Beijo.

À Noémie,

Tu es la douceur incarnée et ne change jamais cela.

J’espère que tu garderas un superbe souvenir de ce week-end venteux à Nancy où rien ne s’est
passé comme prévu.

On se croisera peut être en N.C mais d’ici là je te prévois une nouvelle escapade pour ton saut !

À Victoire,

La montagnarde, la réunionnaise... Tu es toujours de bonne humeur et c’est toujours un plaisir


d’être avec toi. Continue tes escapades aux 4 coins du monde et ne range jamais ta flûte.

À Hadri et Clem,

Les épicuriens de la vie, ça sera toujours un plaisir de partager un moment à table ou en terrasse
à vos côtés ou même des week-ends à Amsterdam ! Restez ces bons vivants que vous êtes et
continuez à profiter de chaque instant de la vie.
À Alice,

À Bali, en Grèce, en Corse, j’ai été dans ton sillage à chaque voyage. Très triste de ne pas être
allé en Argentine avec vous. J’espère que tu me mettras dans la valise la prochaine fois.

Continue d’être notre lichou enjouée et ne t’arrête jamais de dire « non mais Paul.. ».

À Eloïse,

On a peint de magnifiques toiles, fait la DGTL, pêché en bateau, fais le capu tondu à midi..

Tellement de bons souvenirs avec toi !

Tu es comme mon Bouby, tu n’as pas de défaut. Prends soin de mon matelot !

À Ulysse, mon compère de parachute,

J’ai été ravi de passé une semaine avec toi au ski et j’attends avec impatience nos futures
aventures à Aix, en Espagne, aux Seychelles... et partout où on pourra sauter du moment que
l’avion pourra décoller. Good Vibes Only.

À Rudy,

Mon Ruru !! On se sera suivi toutes nos années et tu m’auras fait faux bond pour la 6e année en
finissant avant moi. Tu es le meilleur partenaire de cocktails, vivement nos prochaines soirées
découvertes.

À Gauthier,

Mon Got, toujours un plaisir de se voir et de discuter de tout avec toi. On aura passé de sacrées
étapes ensemble et je suis ravi de t’avoir rencontré au cours de ces années.

L’histoire continue, hâte de te voir thésé et d’aller boire un verre entre Dr.
Liste des abréviations

BOP : Bleeding on Probing

HILT : High Intensity Laser Therapy

JAC : Jonction amélo-cémentaire

LAD : Ligament alvéolo-dentaire

LPA : Lambeau positionné apicalement

LEG : Ligne esthétique gingivale

LLLT : Low Level Laser Therapy


21

Introduction

« Le sourire est l’institut de beauté du visage », disait Robert Sabatier (1).

Aujourd’hui, la demande des patients a évolué et n’est plus tournée uniquement vers la
réhabilitation fonctionnelle. Le sourire, vecteur de nos émotions et acteur principal des
relations sociales peut s’avérer handicapant ou source de complexes pour certains patients peu
satisfaits de l’esthétique de leur sourire.

L’approche de notre prise en charge est donc tout autant fonctionnelle qu’esthétique et
notre rôle est à la fois de rétablir une bonne occlusion et une bonne santé de l’organe dentaire
mais également de rétablir une harmonie dans le sourire.

L’harmonie sera rétablie selon les codes esthétiques de notre culture et n’en reste pas
moins une notion subjective propre à chacun.

Afin de rétablir l’harmonie du sourire, le chirurgien-dentiste est confronté entre autres


à des problématiques esthétiques d’origines squelettiques, dentaires et parodontales.

Dans cette thèse, nous allons nous focaliser sur les défauts inesthétiques d’origine
parodontale.

Nous aborderons ici les défauts inesthétiques gingivaux et plus particulièrement ceux
traités par soustraction gingivale. Quand devons-nous réaliser une gingivectomie ou un
lambeau positionné apicalement ? Quelles sont les conditions d’intervention ?

En première partie, nous ferons un rappel sur les intervenants du sourire et les règles
esthétiques. Nous verrons ensuite dans une deuxième partie les causes principales du sourire
gingival. Nous traiterons dans la dernière partie des traitements possibles pour subvenir à la
demande du patient afin de lui rendre un sourire esthétique.
22

1. Un sourire esthétique
1.1.Le sourire au niveau facial et labial

1.1.1. Les étages supérieur, moyen et inférieur

Gallien disait « La beauté du corps est, selon tous les médecins et philosophes, dans les
rapports équilibrés entre ses parties ».

Le concept des proportions de la face en plusieurs étages avait déjà été introduit par
Leonard de Vinci.

Avec l’avancée de la céphalométrie et donc des différents plans et points faciaux, le


visage a donc été divisé en trois étages d’égale proportion à partir de points précis.

Ainsi nous retrouvons :

- Le 1/3 supérieur de la face, de la ligne chevelue à la ligne du sourcil.


- Le 1/3 moyen de la face, de la ligne du sourcil au point sous nasal.
- Le 1/3 inférieur de la face, du point sous nasal au menton, lui-même subdivisé
en un 1/3 supérieur du point sous nasal à la commissure labiale et 2/3 inférieurs
de la commissure labiale au menton.

1.1.2. Les lignes horizontales du visage

Il existe également des lignes de référence horizontales au sein du visage.

Parmi ces lignes, nous avons :

- La ligne bi-ophryaque passant par les sourcils


- La ligne bi-pupillaire reliant les 2 pupilles
- La ligne inter-alaires passant par les ailes du nez
- La ligne bi-commissurale passant par les commissures labiales.

Le parallélisme de ces lignes va jouer un rôle déterminant dans notre choix


thérapeutique concernant le plan d’occlusion et le contour gingival (2).
23

Dans un visage harmonieux, classiquement, la ligne horizontale de référence est la ligne


bi-pupillaire et la ligne verticale de référence est la médiane à la ligne bi-pupillaire (3).

1.1.3. La ligne médiane : référence du positionnement inter-incisif

La ligne médiane, comme dit précédemment, sert de référence verticale pour l’harmonie
du sourire. La ligne médiane ou plan sagittal médian, passe par le milieu du front, du nez et du
menton tout en étant perpendiculaire aux lignes horizontales. Autrement dit, cette ligne passe
par l’arête du nez et par le philtrum.

Elle sert à évaluer la position de la ligne inter-incisive, actrice majeure dans l’évaluation de
l’angle de la ligne esthétique gingivale.

D’après Lombardi, cette ligne est considérée comme la plus importante dans
l’évaluation du sourire esthétique (2).

Selon Miller et al, la ligne médiane est située exactement au milieu de la bouche chez
70% des personnes (4).

1.1.4. Intervention des lèvres supérieure et inférieure dans le sourire

Les lèvres font parties intégrantes de la sphère orale et sont multifonctionnelles. Elles
jouent à la fois un rôle fonctionnel en intervenant dans la phonation, la mastication mais aussi
un rôle dans les relations sociales en permettant l’expression des émotions.

Chaque lèvre comprend une portion cutanée et une portion muqueuse ; les 2 lèvres se
rejoignent au niveau de la commissure labiale. La lèvre inférieure est anatomiquement plus
petite et moins charnue que la lèvre supérieure.

Lorsque nous sourions, la forme complète des dents antérieures maxillaires est exposée
entre la lèvre supérieure et inférieure et la courbe incisive maxillaire est parallèle à la lèvre
inférieure. La quantité d’exposition des incisives maxillaires diminue progressivement avec
l’âge, accompagnée d’une augmentation progressive de l’exposition des incisives
mandibulaires (5).
24

L’important dans l’esthétique d’un sourire est le parallélisme des bords incisifs avec la
lèvre inférieure. L’esthétique du sourire sera donc fortement lié à la lèvre inférieure mais
également à l’activité des muscles liés à la lèvre supérieure qui, s’ils sont courts ou hyperactifs,
vont entrainer un sourire gingival.

1.1.5. La ligne du sourire

Lors du sourire, la visibilité des dents et du parodonte est définie par la ligne du sourire.
Cette ligne correspond au tracé qui suit le bord inférieur de la lèvre supérieure lors du sourire.

Plusieurs classifications de cette ligne ont été établies. Parmi elles, celle de Tjan et al.
en 1984 puis mise à jour par Liebart et al. en 2004.

La classification de Tjan et al en 1984 (6) décrit 3 lignes du sourire :

- Une ligne haute découvrant la totalité des couronnes dentaires du bloc antérieur
maxillaire
- Une ligne moyenne découvrant les couronnes dentaires du bloc antérieur maxillaire à
hauteur de 75-100%
- Une ligne basse découvrant moins de 75% des couronnes dentaires du bloc antérieur
maxillaire.

En 2014, Sepolia et al. décrivent 4 classes concernant les lignes du sourire et réalisent
une étude incluant 400 personnes concernant les sourires naturels et les sourires forcés (7).

Les critères d’inclusion de l’étude étaient les suivants : patient âgé de plus de 18 ans,
possédant au moins 8 dents antérieures contiguës également réparties entre le côté droit et le
côté gauche (soit de 14 à 24) et présentant un parodonte sain ou réduit et sain.

La ligne du sourire a été analysée selon la classification de Liebart et al, de 2004 :

Classe 1 : Ligne de sourire très haute : plus de 2 mm de gencive marginale visible ou


plus de 2 mm apical à la jonction amélo-cémentaire visible pour le parodonte réduit et sain.
Cette classe peut être apparentée au « sourire gingival ».
25

Classe 2 : Ligne de sourire haute : entre 0 et 2 mm de gencive marginale visible ou entre


0 et 2 mm apical à la jonction amélo-cémentaire visible pour le parodonte réduit et sain.

Classe 3 : Ligne de sourire moyenne : seules les embrasures gingivales sont visibles.

Classe 4 : Ligne de sourire basse : les embrasures gingivales et les jonctions amélo-
cémentaires ne sont pas visibles.

Les résultats de cette analyse du sourire montrent que pour le sourire naturel, la
répartition en pourcentage selon la classification de Liebart est la suivante : Classe1 : 1%,
Classe 2 : 6%, Classe 3 : 43,50% et Classe 4 : 49,50%.

L'analyse du sourire forcé a révélé quant à elle les résultats suivants : Classe 1 : 1%,
Classe 2 : 15,50%, Classe 3 : 59% et Classe 4 : 24,50%.

Cette étude met en évidence le fait que pour cet échantillon représentatif de la population
n’ayant pas de problème parodontal, les sourires forcés ou naturels découvrant plus de 2mm de
gencive ne représentent pas plus de 1% des sourires enregistrés.

La part de population ayant un sourire gingival n’est donc pas importante mais peut être
une doléance esthétique qui peut augmenter la demande de réhabilitation esthétique des
personnes concernées.

1.1.6. Le corridor labial

Le corridor labial est l’espace sombre qui apparaît lors du sourire entre les faces
vestibulaires des dents maxillaires et la face interne des joues. Il commence à la canine, sa
dimension et sa forme sont contrôlées par la position et l’inclinaison de cette dent (8).

En restauration prothétique, il est indispensable de respecter ce corridor pour garder un


sourire esthétique et naturel. En cas d’erreur du plan d’occlusion lors de la réhabilitation, celui-
ci sera accentué.
26

1.2. Le sourire au niveau gingival

1.2.1. Les différents types de parodontes

Le parodonte, divisé en 2 parties avec le parodonte profond et le parodonte superficiel,


est constitué de quatre tissus :

• La gencive, en surface, qui représente le parodonte superficiel


• Le cément à la surface de la racine dentaire
• L’os alvéolaire autour de la racine dentaire
• Le ligament alvéolo-dentaire, réseau de fibres qui maintient la dent dans son alvéole par
son ancrage sur le cément et sur l'os alvéolaire.

Il est constitué de deux tissus mous, la gencive et le ligament alvéolo-dentaire (LAD),


et de deux tissus minéralisés, le cément et l’os alvéolaire. La gencive, muqueuse masticatoire,
est constituée d’un tissu conjonctif et d’un épithélium kératinisé.

La gencive va également répondre aux caractéristiques suivantes (9) (10) :

- Couleur : varie du rose pâle au rose corail. Cependant, elle change en fonction du degré
de vascularisation, de kératinisation, de l’épaisseur de l'épithélium et des pigmentations
présentes.
- Consistance : ferme et résiliente, elle est donnée par la grande quantité de fibres de
collagène et par la substance fondamentale du tissu conjonctif sous-jacent.
- Forme : la gencive marginale se fond en lame de couteau tandis que la gencive attachée
suit la forme festonnée de l'os alvéolaire qui, à son tour, suit la forme des racines qu’il
abrite.
- Texture : lisse dans sa partie marginale et piquetée semblable à celle d’une peau
d’orange dans sa partie attachée ; cet aspect est dû à l'interdigitation de l'épithélium avec
le tissu conjonctif, généralement à la base de la papille.
- Volume : dépend de l’abondance des éléments cellulaires et vasculaires.
- Contour : festonné sertissant les collets des dents. Sa forme est liée à la position et à la
trajectoire reliant les jonctions amélo-cémentaires et la crête osseuse.
27

On peut différencier histologiquement 4 types de tissus gingivaux :

- La gencive marginale ou gencive libre, du sommet de la crête marginale jusqu’au sulcus.


- La gencive attachée qui prolonge la gencive marginale jusqu’à la ligne muco-gingivale.
Elle est ferme, résiliente et étroitement liée au périoste sous-jacent.
- La muqueuse alvéolaire, partie au-delà de la ligne muco-gingivale et non adhérente à l’os.
- La papille inter dentaire qui comble les espaces interdentaires.

La ligne muco-gingivale sépare la gencive (libre et attachée) de la muqueuse alvéolaire.

On peut également différencier le parodonte fin du parodonte épais.

La classification de Korbendau et Guyomard qui permet de différencier les différents


biotypes parodontaux tient compte de l’épaisseur du tissu gingival (11) :

- Type A : le procès alvéolaire est épais, le bord marginal est proche de la jonction amélo-
cémentaire (1 mm), le tissu gingival est épais et la hauteur de tissu kératinisé est
supérieure à 2 mm.
- Type B : le procès alvéolaire est mince, le bord marginal est proche de la jonction amélo-
cémentaire (1 mm), le tissu gingival est assez mince et la hauteur de tissu kératinisé est
supérieure à 2 mm.
- Type C : le procès alvéolaire est mince, le bord marginal est à distance de la jonction
amélo-cémentaire, le tissu gingival est mince et la hauteur de tissu kératinisé est
supérieure à 2 mm.
- Type D : le procès alvéolaire est mince, le bord marginal est à distance de la jonction
amélo-cémentaire, le tissu gingival est mince et très réduit, la hauteur de tissu kératinisé
est inférieure à 1 mm.

Selon Carneval, le parodonte est étroitement lié à l’esthétique du sourire car selon lui « si le
parodonte disparait, l’esthétique également ». La dimension gingivale est désormais inscrite
dans les dogmes de l’esthétique et cette prise de conscience de l’importance gingivale dans le
sourire esthétique est appelée « la révolution rose » (12).
28

1.2.2. La ligne esthétique gingivale

La ligne esthétique gingivale (LEG) est définie par une droite passant par les festons
gingivaux des dents antérieures maxillaires, cette droite forme un angle inférieur ou égal à 90°
avec la ligne inter-incisive.

Ahmad et al. ont défini différentes classes de lignes esthétiques gingivales (13) :

- Classe 1 : l’angle formé est compris entre 45° et 90 ° et le zénith de l’incisive latérale
est en dessous de la LEG de 1 à 2 mm.
- Classe 2 : l’angle formé est compris entre 45° et 90° et le zénith de l’incisive latérale est
au- dessus de la LEG de 1 à 2 mm.
- Classe 3 : l’angle formé est égal à 90° et les collets des incisives et des canines sont
alignés.
- Classe 4 : elle correspond à toutes les lignes qui ne rentrent pas dans les trois autres
classes ; cette classe est non souhaitable esthétiquement.

1.2.3. La ligne des collets

L’harmonie d’un sourire va passer par l’alignement des collets et par une proportion
coronaire respectée. Dans le cas contraire, le sourire va sembler disproportionné et déséquilibré.

Le zénith gingival est considéré comme le point le plus apical de la gencive marginale,
sa position varie en fonction de la dent en question (14).

Pour les incisives centrales et canines, il sera déporté en distal par rapport au grand axe
de la dent alors que pour les incisives latérales, il sera dans l’axe direct de la dent.

En 1994, Chiche et al. ont déterminé 4 situations considérées comme esthétiques (14) :

- Les festons des incisives latérales non alignés avec un angle plat de la LEG par rapport à
la ligne inter-incisive.
- Les festons des dents antérieures alignés avec un angle plat de la LEG par rapport à la
ligne inter-incisive.
29

- Un seul feston d’une incisive latérale non aligné avec un angle plat de la LEG par rapport
à la ligne inter-incisive.
- Tous les festons sont alignés avec un angle aigu de la LEG par rapport à la ligne inter-
incisive.

Les auteurs ont également déterminé 3 situations considérées comme inesthétiques :

- Les festons des incisives latérales, plus apicaux que ceux des incisives centrales et des
canines, avec un angle plat de la LEG par rapport à la ligne inter-incisive.
- Les festons des incisives latérales, plus apicaux que ceux des incisives centrales et des
canines, avec un angle aigu de la LEG par rapport à la ligne inter-incisive.
- Un feston d’une des incisives centrales non aligné par rapport à la LEG.

1.2.4. Espace biologique / attache supra crestale

L'attache supra crestale remplace depuis 2018 le terme d’« espace biologique » (Jepsen,
2018) (15).

Cette attache correspond à la hauteur des tissus mous adhérant à la surface dentaire,
situés coronairement au sommet de la crête alvéolaire.

1.3.Le sourire dans le cadre dentaire (16)

Dimensions/tailles :

La dimension ou taille des dents revêt une importance capitale pour l’esthétique. En
effet, des dimensions trop importantes verront apparaître des encombrements et donc des
déplacements dentaires. Au contraire, des dimensions trop faibles auront un impact négatif sur
l’esthétique et laisseront apparaître des diastèmes qui peuvent être source de complexes pour
certains patients.

Formes :

En ce qui concerne les incisives centrales, 3 types de formes sont répertoriées : les
rectangulaires, les triangulaires et les ovoïdes.
30

A l’inverse, les incisives latérales ont une grande variabilité morphologique.

Lors d’une réhabilitation prothétique, il faudra prendre en compte l’influence des


facteurs SPA (sexe, personnalité, âge) afin de redonner une denture prothétique aussi
personnalisée que possible.

Les dents ovoïdes sont plus observées chez les femmes, tandis que les rectangulaires
sont plus souvent observées chez les hommes.

Pour un sourire esthétique, il faudra une harmonie et une continuité des formes.

État de surface :

L’état de surface joue un rôle clé dans la réflexion, l’absorption et la transmission de la


lumière. Plus le sujet est jeune et plus l’état de surface est marqué et favorise la réflexion de la
lumière ce qui fait paraître les dents plus claires. A l’inverse, avec l’âge, les dents
s’assombrissent à cause d’un état de surface plus lisse.

Agencement :

L’agencement des dents et la symétrie sont importants pour l’harmonie, la fonctionnalité


et l’hygiène bucco-dentaire. Au niveau intra-arcade, l'arc incisivo-canin se situe dans le
prolongement de la courbe des cuspides d'appuis.

Au niveau inter-arcade, nous rechercherons un surplomb et un recouvrement optimal du


bloc incisivo-canin ; ce cas de figure sera souvent traité par orthodontie.

Contacts interdentaires :

Le point de contact mésial est plus coronaire que le point de contact distal à partir de
l’incisive centrale jusqu’à la deuxième molaire.

Couleur :

Souvent considérée comme l’élément les plus important lors de la restauration, il s’avère
qu’une légère erreur lors du choix peut passer inaperçue si les critères de forme et de luminosité
sont respectés.

Dans une première analyse, la couleur se compose de trois paramètres majeurs : la


luminosité, la teinte et la saturation.
31

La luminosité correspond à la quantité de lumière réfléchie. Elle représente de loin le


facteur le plus important dans la détermination de la couleur.

La teinte est dépendante de la longueur d’onde de la lumière réfléchie par un objet et


nous permet de distinguer les différentes familles de teintes ; elle se situe dans le jaune et le
jaune orangé en odontologie. Elle est déterminée essentiellement par la dentine qui conditionne
la couleur de base de la dent.

La saturation correspond à la quantité de pigments contenus dans une couleur. La


luminosité et la saturation sont étroitement liées ; si la luminosité baisse, la saturation augmente.
32

2. Défauts inesthétiques gingivaux


2.1.Définition et étiologies

Le défaut inesthétique gingival majeur rencontré par les patients est le sourire gingival
(17). On considère un sourire comme gingival lorsque plus de 3 mm de gencive est visible lors
du sourire. Un affichage gingival excessif constitue une préoccupation esthétique tant pour le
patient que pour le clinicien. La prévalence d’un sourire dit « gingival excessif » est estimée à
10% chez les sujets de 20 à 30 ans et est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes
(14% contre 7%) (6).

Il devient donc un devoir absolu du praticien de veiller à ce que l’attrait visuel du sourire
soit fortement associé à la santé et à l’harmonie du parodonte. La détermination de l’étiologie
par le chirurgien-dentiste permettra donc de proposer le traitement le mieux adapté pour
permettre au patient de retrouver un sourire esthétique.

Toutefois, le sourire gingival n’est pas forcément inesthétique si certaines règles


d’harmonie sont respectées. En effet, une quantité excessive de tissu mou n’est pas inesthétique,
mais c’est la manière dont cet excès tissulaire est agencé par rapport aux dents et aux lèvres qui
peut le rendre inesthétique.

On décrit 3 grandes origines du sourire gingival :

- Une origine cutanéo-muqueuse : Cette origine peut être causée soit par une lèvre
supérieure courte qui entraînera une visibilité accrue des dents maxillaires, soit par une
hypertonicité des muscles élévateurs de la lèvre supérieure qui entraînera également une
visibilité augmentée de gencive lors du sourire (18). Selon l’étude de Peck et al., les
individus ayant un sourire gingival présentent une musculature de la lèvre supérieure plus
efficiente.
- Une origine dento-parodontale : Elle peut être la conséquence d’une microdontie ou d’un
bruxisme sévère donnant lieu à des couronnes dentaires courtes et par conséquent à une
vision de gencive importante par rapport aux dents lors du sourire. Au sein de cette origine,
nous retrouvons également l’éruption passive altérée et l’accroissement gingival.
33

- L’origine alvéolo-squelettique : Dans ce cas, nous sommes confrontés à un excès de


croissance verticale du maxillaire ou de l’os alvéolaire supérieur, ce qui entraînera une
augmentation de la hauteur entre la lèvre supérieure et la ligne esthétique gingivale.

Le diagnostic clinique du sourire gingival doit inclure la détermination de la longueur


clinique de la couronne, de la profondeur de sondage, de la hauteur de gencive kératinisée. En
outre, un examen radiographique doit être effectué pour déterminer le niveau osseux et ainsi
toute saillie verticale excessive.

2.2. L’éruption passive altérée

2.2.1. Chronologie de l’éruption dentaire

Lors de l’éruption dentaire, deux phases vont se succéder :

- La phase active où l’on passe d’un état sous gingival de la dent à une émergence dans la
cavité buccale en traversant le tissu gingival afin d’obtenir une occlusion fonctionnelle.
- La phase passive où la gencive libre et l’épithélium de jonction vont migrer en position
apicale pour atteindre leur position physiologique après mise en occlusion des dents.

2.2.2. Définition de l’éruption passive altérée

Le concept d’éruption passive altérée a été introduit en 1977 par Coslet et al. qui ont
mis en évidence cette anomalie de développement où l’on constate une interruption de la phase
passive d’éruption (19).

2.2.3. Classification des éruptions passives altérées

L'éruption passive altérée crée un aspect gingival excessif et, à son tour, dans certaines
circonstances, peut révéler un aspect clinique également connu sous le nom de « sourire
gommeux » (20).

Une classification a permis de les subdiviser en 2 types et 2 sous-types. Cette


classification se concentre sur l’emplacement de la ligne muco-gingivale par rapport à la crête
34

osseuse alvéolaire pour le type, mais aussi sur la position de la crête osseuse par rapport à la
jonction amélo-cémentaire (JAC) pour le sous type :

- Type I : La ligne muco-gingivale est située apicalement par rapport à la crête osseuse
alvéolaire.
- Type II : La jonction muco-gingivale est positionnée au niveau ou coronairement à la
JAC.
o Sous type A : la distance entre la crête alvéolaire et la JAC est d'environ 1,5 mm.
o Sous type B : La crête alvéolaire est au niveau ou coronairement à la JAC.

En 1996, Garber et Salama estiment qu’il n'existe que deux options de traitement pour
les cas d'éruption passive altérée (21) :

- Soit une gingivectomie ou un lambeau positionné apicalement pour exposer l'anatomie


cachée respectivement dans les cas de type I sous type A et de type II sous type A.
- Soit un lambeau d’épaisseur totale avec chirurgie osseuse résective, puis un lambeau
repositionné apicalement pour le type I sous type B et pour le type II sous type B.

Pour les éruptions passives altérées, nous pouvons utiliser la jauge esthétique de Chu
comme repère pour la réalisation de la gingivectomie (22).

Le diagnostic différentiel sera fait avec une hyperplasie gingivale, un excès de


croissance maxillaire, une super-éruption du bloc incisif type II, une taille dentaire réduite par
abrasion ou encore une lèvre supérieure courte avec des dents de longueur normale (23).

Le diagnostic de l’éruption passive altérée ne pourra être posé qu’après l’âge de 18-20
ans, lorsque la relation dento-gingivale sera considérée comme mature (19).

Pour poser le diagnostic, nous allons mesurer la longueur des couronnes cliniques ainsi
que la position de la ligne muco-gingivale puis réaliser un sondage afin de localiser la JAC ou
la crête alvéolaire et réaliser une radiographie de profil parallèle à l’aide de gutta percha
positionnée à la base du sulcus (24).

Parmi les causes probables donnant lieu à une éruption passive altérée, on retrouve :

- L’interférence occlusale des tissus mous durant la phase pré-éruptive


- Des gencives dites « épaisses »
35

- Un os dit « épais »
- Des traumatismes d’origine orthodontique
- Des causes génétiques ou endocriniennes.

Mais à ce jour, peu d’études statuent encore réellement sur les causes (25).

2.3.L’accroissement gingival

2.3.1. Définition

L’accroissement gingival peut être défini comme une augmentation du volume gingival,
en particulier au niveau des papilles dentaires. Il s’agit à la fois d’une hyperplasie (augmentation
du nombre de cellules) et/ou d’une hypertrophie gingivale (augmentation de la taille des
cellules), voire d’une augmentation du volume de la matrice extra-cellulaire (26).

2.3.2. Étiologies de l’accroissement gingival

Les étiologies sont multiples et il convient de bien déterminer les causes pour ne pas
faire de surtraitement qui s’avèrerait inefficace.

Parmi les causes d’accroissement gingival, nous retrouvons :

- L’inflammation associée à la plaque, où nous observerons un accroissement gingival


réactionnel et inflammatoire avec des saignements spontanés ou provoqués.
- Les phénomènes hormonaux (puberté/grossesse)
- L’irritation due à un appareillage orthodontique
- L’origine médicamenteuse où 3 catégories de médicaments sont identifiées comme
favorisant un accroissement gingival (27).

Dans le cas d’une cause médicamenteuse les familles pharmacologiques mises en causes
sont les anti-hypertenseurs (ex : nifédipine) et plus précisément les inhibiteurs calciques, les
anticonvulsivants (phénytoïne) et certains immunosuppresseurs (cyclosporine) (28).

Attention, lors du diagnostic différentiel, nous pouvons être confrontés à des


accroissements gingivaux dus à des maladies systémiques (leucémie), des pseudo-tumeurs
réactionnelles ou des cancers (ex : carcinomes épidermoïdes) (28).
36

2.4. Excès vertical maxillaire

2.4.1. Définition

L’excès maxillaire antérieur est le résultat d’une dysplasie squelettique correspondant à


une croissance verticale maxillaire excessive.

2.4.2. Classification des excès maxillaires antérieurs

En 1996, Garber et Salama ont déterminé 3 degrés concernant les excès maxillaires
antérieurs en se basant sur l’exposition de gencive lors du sourire spontané (21) :

- Le degré I correspond à une exposition de 2-4 mm de gencive lors du sourire spontané.


- Le degré II correspond à une exposition de 4-8 mm de gencive lors du sourire spontané.
- Le degré III correspond à une exposition de plus de 8 mm de gencive lors du sourire
spontané.
37

3. Thérapie par soustraction gingivale


Le concept premier qui s’impose à tous les praticiens soucieux de l’esthétique
parodontale est le respect tissulaire. L’analyse de la situation préopératoire est essentielle dans
la pertinence du choix de la technique chirurgicale.

Quels sont les paramètres qui vont influencer la cicatrisation parodontale ? (29) (30)
(31) (32) (33)

Cicatrisation favorable Cicatrisation compliquée

-Pas de pathologie
-Diabète / immunodépression
systémique
Santé et Environnement -Traitement par glucocorticoïdes,
-Pas de traitement
chimiothérapie, biphosponates.
médicamenteux

-Indice de plaque favorable


Hygiène bucco-dentaire -Indice de plaque élevé
(<20%)

Biotype parodontal -Plat et épais -Fin et festonné

Patient -Motivé et appliqué -Peu impliqué dans le traitement

-Mini invasive -Invasive


Technique chirurgicale
-Maîtrisée -Peu maîtrisée

-Fumeur
-Non-fumeur
Tabac alcool -Alcoolisme (>5 cl d'alcool pur par
-Pas d’alcool
jour)

Tableau I : Paramètres d’une cicatrisation parodontale favorable ou compliquée.


(29)(30)(31)(32)(33)
38

3.1.Conditions tissulaires préopératoires

La chirurgie parodontale doit être effectuée sur un parodonte sain, c’est-à-dire qu’avant
d’envisager un traitement chirurgical pour des raisons esthétique, nous devons nous assurer de
la bonne santé parodontale.

Selon la classification de Chicago 2017, une bonne santé parodontale est définie comme
l’absence d’inflammation cliniquement détectable (15).

Nous pouvons être confronté à une santé parodontale sur parodonte intact et sur
parodonte réduit, chez les patients avec antécédents de parodontite traitée.

Les critères cliniques d’une bonne santé parodontale sont :

- L’absence d’érythème, d’œdème et de symptômes décrits par le patient.


- Un saignement au sondage < 10 %.
- Une profondeur de sondage ≤ 3 mm.

Ainsi, pour évaluer l’état parodontal, on recueille les signes cliniques via un examen
endo-buccal, à la fois visuel et par sondage. L’inflammation clinique est mesurée par l’examen
visuel de l’état gingival ainsi que par le saignement lors du sondage parodontal (Bleeding On
Probing, BOP). La profondeur du sondage, les récessions, la présence de plaque et de tartre, de
suppurations, de lésions inter-radiculaires et de mobilités dentaires sont ensuite déterminées.

L’examen parodontal conventionnel, appelé charting parodontal, correspond à


l’évaluation de tous ces paramètres sur l’ensemble des dents, sur 4 ou 6 sites par dent. Il est
donc un acte technique, complexe, long et nécessitant un entrainement.

Avant toute intervention chirurgicale parodontale, il sera donc nécessaire de réaliser un


traitement initial consistant dans un premier temps, à rappeler les mesures d’hygiène bucco-
dentaire au patient et, dans un second temps, de réaliser un assainissement parodontal par un
détartrage (34).

CAGO 2017
39

3.2.Thérapeutiques

La thérapeutique de choix sera l’élongation coronaire. Elle va se traduire par un


aménagement des tissus dento-parodontaux en direction apicale, afin d’augmenter la hauteur
de la couronne clinique. Pour cela, le traitement chirurgical de l’élongation coronaire traitera
l’excès de tissu gingival par gingivectomie ou lambeau positionné apicalement (LPA), et
l’excès de tissu osseux par ostéoectomie et ostéoplastie. Enfin, il sera ensuite possible de
s’intéresser à la dent elle-même par restauration directe ou indirecte (35).

Tout en allant de pair, la procédure d’élongation coronaire peut avoir 2 buts initiaux
différents :

- Esthétique : traitement d’une éruption passive altérée ou d’un accroissement gingival ;


rétablissement de l’alignement des collets.
- Fonctionnel : rétablissement de l’espace biologique ou permettre une dentisterie
restauratrice par l’accès aux limites.

DIAGNOSTIC TRAITEMENT ADAPTÉ

Accroissement gingival Gingivectomie

Éruption passive altérée type I sous type A Gingivectomie

Éruption passive altérée type I sous type B LPA avec résection osseuse

Éruption passive altérée type II sous type A LPA

Éruption passive altérée type II sous type B LPA avec résection osseuse

Tableau II : Traitements adaptés aux différentes éruptions passives altérées et à


l’accroissement gingival (36).

Les principes de la chirurgie parodontale et le concept de respect de l’attache supra


crestale doivent être respectés à tout moment. La hauteur de l’attache supra-crestale est estimée
à environ 2 mm, soit 1 mm d'épithélium jonctionnel et 1 mm d’attache conjonctive (15).
40

Une inflammation chronique et une perte osseuse imprévisible sont fréquemment


observées lorsque les limites de la restauration violent l’attache supra-crestale. Dans cet esprit,
les cas nécessitant une ablation importante de tissu donnent de meilleurs résultats lorsqu’ils sont
traités par des procédures d’allongement de la couronne.

3.3. Gingivectomie

Lors d’une éruption passive altérée de type I sous type A ou dans les cas d’accroissement
gingival, la chirurgie parodontale la plus indiquée est la gingivectomie (37).

La gingivectomie implique une anesthésie et un sondage parodontal afin d'évaluer le


tissu qui sera retiré en toute sécurité autour des dents. Ce sondage peut être utilisé comme
référence pour indiquer la quantité de tissu à retirer.

Cependant pour la réalisation de cet acte, il est nécessaire d’avoir au minimum 5 mm de


gencive kératinisée, ainsi qu’au moins 3 mm de gencive attachée.

Lors de la gingivectomie, il faudra veiller à ce que la quantité de tissu retiré ne soit pas
supérieure à la quantité de gencive attachée.

L’objectif de la gingivectomie est d’éliminer l’excédent de gencive libre ; cette


technique possède néanmoins des avantages et des inconvénients.

L’élongation coronaire à visée esthétique par gingivectomie peut aussi être envisagée,
dans un but d’harmonisation de la ligne des collets dentaires ou de modification de la ligne du
sourire. Cette chirurgie pourra être réalisée à l’aide d’une lame 15 C.
41

Avantages - Facile à mettre en œuvre

- Absence de suture

Inconvénients - Saignement important

- Douleurs post-opératoires

- Cicatrisation de 2nde intention

- Sensibilité augmentée des dents traitées

- Nécessité d’une hauteur suffisante de tissu kératinisé

- Risque de préjudice esthétique (biseau interne)

Tableau III : Avantages et inconvénients de la gingivectomie simple (37).

La cicatrisation sera rapide, entre 7 et 10 jours, avec une cicatrisation de seconde


intention. Le résultat sera donc observable rapidement par le patient ainsi que par le praticien.

3.4. Utilisation de la toxine botulinique A (Botox)

Le Botox, plus précisément la toxine botulinique A (ou botulique A) peut être utilisée
dans le traitement esthétique en chirurgie dentaire. Cette utilisation est indiquée dans le cas d’un
sourire gingival cutanéo-muqueux. L’injection de botox est considérée comme un traitement
alternatif et comme mini-invasif pouvant être associé à une gingivectomie, afin d’éviter des
interventions chirurgicales étendues (38).

Ce type d’intervention est indiqué chez les patients ayant un sourire gingival
principalement causé pas des muscles hyperactifs de la lèvre supérieure. En revanche, ce
traitement sera contre indiqué chez les femmes enceintes ou allaitantes, les patients ayant une
maladie neuromusculaire, les patients ayant un traitement par inhibiteurs calciques, à base de
cyclosporine et d'aminosides ou les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité au Botox
ou à une solution saline.
42

Dans le cas du traitement par Botox, une injection intra-musculaire va agir sur la
protéine SNAP 25 en bloquant la libération d’acétylcholine, ce qui entrainera une relaxation
musculaire.

En fonction du niveau musculaire, la posologie ne sera pas la même. Par conséquent,


celle-ci va différer en fonction du sexe du patient, qu’il soit masculin ou féminin (39).

L’injection de cette toxine botulinique A se fera au niveau d’un point bien précis, appelé
« le point de Yonsei », situé horizontalement à 1 cm de l’aile nasale et verticalement à 3 cm de
la commissure labiale. Ce point est au centre d’un triangle formé par 3 muscles : le muscle
élévateur de la lèvre supérieure, le muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l’aile du nez et
le muscle petit zygomatique (40).

L’effet de la toxine botulinique A apparaîtra au bout de 2 semaines et persistera pendant


3 à 6 mois. Cependant une répétition de ces injections peut entrainer au long terme une atrophie
de ces muscles et possiblement un résultat définitif (41).

On injecte 2 à 4 unités internationales de toxine botulinique A par point. Il faut noter


que la diminution de la hauteur du sourire peut aller de 3 à 5 mm et, qu’au terme des 24
semaines, malgré la disparition de l’effet de la toxine botulinique A, la lèvre ne retrouve pas
son niveau d’origine (21).

Parmi les effets indésirables nous retrouverons :

- Des douleurs au niveau du site d’injection


- Une possibilité d’infection, d’ecchymose, d’inflammation ou d’œdème
- Une perte de force musculaire, voire une paralysie nerveuse.

Si l’injection est mal située, cela peut également entraîner une asymétrique du sourire
voire un affaissement de la lèvre sous le bord gingival, ce qui entraînera l’absence de visibilité
des couronnes dentaires maxillaires lors du sourire.

Dans certains cas peu sévères de sourire gingival, à l'aide de procédures chirurgicales
de gingivectomie combinées à des injections de toxine botulinique A, cela donne des résultats
satisfaisants sans nécessiter une intervention chirurgicale trop importante.
43

A ce jour, la littérature concernant la toxine botulinique A, bien qu’aillant démontré un


résultat efficace de 2 semaines à 3 mois post injection, est composée de nombreuses
publications mais seulement d’une revue systémique et d’une revue systémique avec méta-
analyse. Les études sont encore trop rares et hétérogènes pour que son utilisation soit bien
définie et protocolisée (36) (42).

3.5. Lambeau déplacé apicalement

Le principe de réalisation du lambeau déplacé apicalement réside dans le fait que l’on
ne va pas réaliser l’exérèse du tissu gingival comme pour la gingivectomie, mais plutôt le
repositionner plus apicalement afin de conserver au maximum le tissu.

Initialement mis en place par Nabers en 1954 (43) dans l’intérêt de préserver une hauteur
suffisante de gencive attachée, le terme de « lambeau positionné apicalement » sera introduit
par Friedman en 1962 (44).

La technique chirurgicale du lambeau déplacé apicalement à visée esthétique fait appel


à des incisions sulculaires (43). L’accès à la surface osseuse à remodeler se fait par décollement
muco-périosté au-delà de la ligne muco-gingivale et la dissection en épaisseur partielle
permettra le repositionnement apical.

Le principe est le déplacement apical du système d’attache afin de rétablir un espace


biologique physiologique. Le lambeau est replacé de telle sorte qu’il recouvre le rebord
alvéolaire dans une fermeture primaire.

Le lambeau déplacé apicalement trouve son indication lorsque la hauteur de gencive


kératinisée est considérée comme « normale » soit 4-5mm.

- Conserver ou augmenter la hauteur de gencive attachée après


repositionnement apical d’un lambeau
Avantages
- Approfondir le vestibule
- Repositionner les freins apicalement

Inconvénients - Difficulté sur les faces linguales


- Sutures demandant une certaine habitude
Tableau IV : Avantages et inconvénients du lambeau déplacé apicalement.
44

Le lambeau déplacé apicalement potentiellement associé à une ostéotomie/ostéoplastie


est considéré comme la procédure d’élongation coronaire chirurgicale la plus efficace.

Il existe 2 techniques opératoires en fonction de la réalisation d’un lambeau d’épaisseur


partielle ou totale (37) :

- LPA sans résection osseuse pour les éruptions passives altérées de type II sous type A.
- LPA avec résection osseuse pour les éruptions passives de type I sous type B et de type
II sous type B.

3.5.1. Technique opératoire pour LPA d’épaisseur partielle sans résection osseuse.

Le lambeau positionné apicalement sans résection osseuse est indiqué dans les cas
d’éruption passive altérée de type II sous type A.

Cette chirurgie consistera en une incision verticale à partir de la gencive marginale en


direction du vestibule suivie d’une incision à biseau interne de la gencive marginale vers la
crête osseuse.

Le lambeau d’épaisseur partielle sera ensuite replacé puis fixé avec des sutures.

Le lambeau déplacé apicalement permet la vision directe de la jonction amélo-


cémentaire et par conséquent va permettre le positionnement du tissu gingival à une distance
idéale de la crête osseuse, soit 2mm, et ainsi permettre d’assurer le respect de l’espace
biologique (24).

La cicatrisation sera également très rapide comme pour la gingivectomie, soit 7 à 10


jours.

3.5.2. Technique opératoire pour LPA d’épaisseur totale avec résection osseuse.

Le lambeau positionné apicalement avec chirurgie osseuse résective est indiqué dans les
cas d’éruptions passives altérées de type I sous type B et de type II sous type B (37).

Lors du lambeau positionné apicalement avec résection osseuse, nous allons réaliser une
incision intra-sulculaire jusqu’au contact osseux. Le lambeau sera complètement décollé
jusqu’à la ligne muco-gingivale et l’os sera mis à nu. Les retouches osseuses seront réalisées à
45

l’aide d’instruments rotatifs tel que les fraises boules diamantées mais également à l’aide
d’instruments manuels tel que les ciseaux d’Oschenbein.

En comparaison au lambeau repositionné apicalement seul, les douleurs post-


opératoires sont plus importantes du fait de la résection osseuse. La cicatrisation totale sera
observée au bout de 6 mois et des visites de contrôle seront effectuées à 7 jours, 15 jours et 8
semaines.

Cependant, il faudra tenir compte du remodelage osseux intervenant au cours des 6 mois
de cicatrisation et bien évaluer la quantité d’os à éliminer afin que celui-ci ne soit pas trop
important (45).

3.6. Le LASER en chirurgie parodontale

En dentisterie, les lasers sont utilisés dans deux applications majeures : la biostimulation
et la chirurgie (46).

Les lasers utilisés pour les procédures de biostimulation, c'est-à-dire pour l'activation
des processus de régénération et de guérison, représentent la thérapie laser de bas niveau
(LLLT) et fonctionnent sous 500 mW. À cet effet, les lasers à diode et à hélium-néon (HeNe)
se distinguent en fonction de leur milieu actif. Les lasers qui fonctionnent au-delà de la plage
de 500 mW sont utilisés pour les thérapies laser de haute intensité (HILT), également appelés
lasers chirurgicaux, en raison de leur capacité à couper les tissus. Pour de telles utilisations, les
lasers CO2, Nd:YAG, Erbium (Er:YAG et Er,Cr:YSGG) et à diode en sont les principaux
exemples.

Parmi les laser HILT utilisés, nous pouvons dire que les plus adaptés à l’élongation
coronaire sont le laser CO2 et le laser Erbium ER :YAG.

Malgré tous les avantages de la thérapie par laser, il faut toutefois préciser que le laser
ne doit pas être utilisé à proximité de tissus osseux étant donné le risque de dommages
thermiques et de nécrose des tissus osseux. Ces lasers pourront donc être utilisés dans les
gingivectomies sans résection osseuse.

Après application du laser, la marge gingivale doit être évaluée et affinée avec des
ciseaux ou une lame 15C, si nécessaire.
46

Les procédures de gingivectomie assistée par laser ne nécessitent pas l'utilisation de


pansement chirurgical.

Les avantages des lasers HILT en chirurgie parodontale sont :

- Une meilleure hémostase


- Une diminution de la douleur postopératoire et du taux d'infection
- Une contraction minimale des tissus
- Peu ou pas de sutures
- Une diminution des œdèmes et des cicatrices.

Il est conseillé d’utiliser le laser avec la puissance la plus faible possible pour la
réalisation de l’acte afin d’éviter des dommages thermiques aux tissus environnants.

La période de guérison après une thérapie au laser peut prendre de 2 à 3 semaines,


comparativement à d'autres procédures qui prennent habituellement de 7 à 10 jours (47).

Bien que tout praticien puisse utiliser des appareils laser, il est recommandé aux
praticiens de suivre une formation spécifique, car les programmes de premier cycle incluent
rarement quelques heures de pratique des appareils laser, voire pas du tout.

3.7. Association avec l’orthodontiste et le chirurgien maxillo-faciale

Lorsque le sourire gingival est causé par une extrusion dento-alvéolaire, elle peut être
traitée avec succès par thérapie orthodontique. Tandis qu'un sourire gingival causé par un excès
vertical maxillaire peut être traité par chirurgie orthognatique (48).

Comme nous l’avons vu précédemment, les origines alvéolo-squelettiques peuvent être


de 3 sortes. Notre rôle en tant que chirurgien-dentiste est d’intercepter ces cas cliniques le plus
tôt possible afin de permettre un suivi et une mise en relation avec l’orthodontiste et le
chirurgien maxillo-facial, puisque les prises en charge vont varier en fonction de l’origine
alvéolo-squelettique.

En fonction du degré d’excès vertical antérieur, la thérapeutique sera différente :


47

Diagnostic Thérapeutique

Excès maxillaire antérieur degré I Orthodontie et LPA avec résection osseuse

Excès maxillaire antérieur degré II LPA avec résection osseuse et dentisterie


restauratrice

Chirurgie orthognatique

Excès maxillaire antérieur degré III Chirurgie orthognatique

Tableau V : Thérapeutiques associées aux différents excès maxillaires antérieurs.

3.7.1. Excès vertical maxillaire

C’est une anomalie qui nécessite une impaction globale du maxillaire, une thérapeutique
délicate due à l’inclinaison défavorable des apophyses ptérygoïdes qu’il faudra réséquer tout en
préservant les pédicules palatins. Cette thérapeutique peut entraîner une hémorragie secondaire
si le contrôle des deux pédicules n’a pas été fait en amont. Dans certains cas rares où l’impaction
est importante, on peut être amené à réaliser une turbinectomie inférieure bilatérale (ablation
partielle des cornets inférieurs) (49).

3.7.2. Promaxillie

Dans ce cas, le patient présente en général une occlusion de classe II et son profil est
marqué par une fermeture de l’angle nasolabial. La thérapeutique la plus adaptée sera alors une
chirurgie importante comme une ostéotomie de Lefort 1 de recul ou une ostéotomie segmentaire
antérieure de recul. Ces chirurgies étant importantes, il est possible qu’elles soient associées à
une ostéotomie sagittale d’avancée mandibulaire, une génioplastie ainsi qu’une rhinoplastie
afin de maintenir un équilibre facial (49).
48

3.7.3. Proalvéolie et excès vertical antérieur

La principale cause du sourire gingival ayant pour étiologie une origine alvéolo-
squelettique est la proalvéolie avec excès vertical antérieur et ne peut être traitée que par
chirurgie orthognatique (49).

3.8. Résultats à long terme et échecs

Pour des résultats satisfaisants au long terme, le patient devra être compliant sur
l’hygiène bucco-dentaire. Le maintien d’un haut niveau de contrôle de plaque et par conséquent
du biofilm durant toute la phase de cicatrisation est primordial pour que le résultat soit à la
hauteur des attentes (49).

La cicatrisation sera également différente s’il y a eu une phase de résection osseuse ou


non. Le résultat concernant l’accroissement gingival et les éruptions passives de type I-A traités
par gingivectomie ainsi que les éruptions passives altérées de type II-A traitées par LPA seront
visibles dès 7 à 15 jours.

En cas de résection osseuse pour les éruptions passives altérées de type I-B et II-B ainsi
que les excès maxillaires antérieurs de type I et II, la cicatrisation sera efficiente à 6 mois avec
contrôle à 7 jours, à 15 jours, puis à 2 mois après chirurgie.

Lors de la résection osseuse il faudra prendre en compte la longueur coronaire ainsi que
la longueur radiculaire afin de respecter le rapport couronne/racine car si celui-ci n’est pas
supérieur à 1/1 le pronostic de la dent sera engagé.

Au long terme, comme pour toutes chirurgies, nous pouvons être confrontés à des
échecs. Selon Brägger et al. 1992, dans 12 % des cas, nous pouvons avoir un effet dit
« rebond », c’est-à-dire une variation dans la localisation du rebord gingival à 6 semaines et 6
mois.

Il s’agit d’une migration coronaire aussi appelé « attache rampante » pouvant aller
jusqu’à 3 mm. Il a également été démontré, pendant l’étude de Pontoriero et Carnavale, que cet
effet rebond est plus important chez les patients présentant un biotype tissulaire «épais» (50).
49

Les données de Deas et al. de 2004 suggèrent qu'il existe un rebond tissulaire significatif
après une chirurgie d'allongement de la couronne qui ne s'est pas complètement stabilisée au
bout de 6 mois. L'ampleur du rebond tissulaire semble liée à la position du lambeau par rapport
à la crête alvéolaire au moment de la suture. Ces résultats soutiennent l'hypothèse selon laquelle
les cliniciens devraient établir une hauteur de couronne appropriée pendant l'intervention
chirurgicale sans trop se fier au placement du lambeau par rapport au niveau de la crête osseuse
(51).

Toujours dans les échecs esthétiques possibles, nous pouvons également avoir à faire
face aux « trous noirs » qui sont la conséquence d’une élimination du tissu osseux dans les
espaces interdentaires et qui concernent principalement les dents de forme triangulaire.

Il se produit alors un affaissement du tissu gingival et donc une augmentation de la taille


des embrasures dans le secteur esthétique.

Il vaut donc mieux localiser l’ostéotomie au niveau vestibulaire afin de préserver l’os
interdentaire et par conséquent éviter un affaissement de la muqueuse dans ces zones.
50

CONCLUSION

Notre rôle en chirurgie plastique parodontale soustractive sera donc de récréer une
harmonie du sourire en rectifiant les excès gingivaux présents dans le secteur antérieur
maxillaire.

Le parodonte fait partie intégrante du sourire et de l’esthétique. L’étape du diagnostic


sera donc primordiale pour choisir le plan de traitement le mieux adapté au cas du patient et
voir avec lui la possible réalisation au cabinet ou la réorientation vers un orthodontiste /
chirurgien maxillo-facial.

Lors de la pose du diagnostic concernant la cause du sourire gingival, le praticien doit


s’assurer que les diagnostics différentiels ont bien été écartés afin de proposer une thérapeutique
adaptée. Dans le cas contraire, la chirurgie parodontale inadaptée pourra entraîner une
aggravation de la situation.

Après diagnostic, il faudra bien évaluer la motivation du patient quant à la chirurgie et


expliquer les possibles échecs relatifs à chaque chirurgie.

Nous avons évoqué dans cette thèse la partie soustractive de la chirurgie plastique
parodontale, mais il faut préciser qu’une large partie de la demande esthétique va également
concerner des récessions gingivales qui nécessiteront, quant à elles, une chirurgie additive.

Enfin, la pérennité esthétique sera assurée par la coordination entre la chirurgie


parodontale plastique et la dentisterie restauratrice, ainsi que le maintien d’une hygiène bucco-
dentaire optimale pour une bonne santé parodontale.
51

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56

Table des matières

Table des matières


Liste des abréviations...........................................................................................20

Introduction..........................................................................................................21

1. Un sourire esthétique ....................................................................................22

1.1. Le sourire au niveau facial et labial ..................................................................22


1.1.1. Les étages supérieur, moyen et inférieur ....................................................................... 22
1.1.2. Les lignes horizontales du visage .................................................................................... 22
1.1.3. La ligne médiane : référence du positionnement inter-incisif ....................................... 23
1.1.4. Intervention des lèvres supérieure et inférieure dans le sourire.................................... 23
1.1.5. La ligne du sourire ........................................................................................................... 24
1.1.6. Le corridor labial ............................................................................................................. 25

1.2. Le sourire au niveau gingival............................................................................26


1.2.1. Les différents types de parodontes................................................................................. 26
1.2.2. La ligne esthétique gingivale ........................................................................................... 28
1.2.3. La ligne des collets .......................................................................................................... 28
1.2.4. Espace biologique / attache supra crestale .................................................................... 29

1.3. Le sourire dans le cadre dentaire (16) ..............................................................29

2. Défauts inesthétiques gingivaux ....................................................................32

2.1. Définition et étiologies ....................................................................................32

2.2. L’éruption passive altérée ...............................................................................33


2.2.1. Chronologie de l’éruption dentaire ................................................................................. 33
2.2.2. Définition de l’éruption passive altérée .......................................................................... 33
2.2.3. Classification des éruptions passives altérées ................................................................ 33

2.3. L’accroissement gingival ..................................................................................35


2.3.1. Définition ........................................................................................................................ 35
2.3.2. Étiologies de l’accroissement gingival ............................................................................. 35

2.4. Excès vertical maxillaire ..................................................................................36


2.4.1. Définition ........................................................................................................................ 36
2.4.2. Classification des excès maxillaires antérieurs ............................................................... 36
57

3. Thérapie par soustraction gingivale ...............................................................37

3.1. Conditions tissulaires préopératoires ...............................................................38

3.2. Thérapeutiques ...............................................................................................39

3.3. Gingivectomie .................................................................................................40

3.4. Utilisation de la toxine botulinique A (Botox) ...................................................41

3.5. Lambeau déplacé apicalement ........................................................................43


3.5.1. Technique opératoire pour LPA d’épaisseur partielle sans résection osseuse. .............. 44
3.5.2. Technique opératoire pour LPA d’épaisseur totale avec résection osseuse................... 44

3.6. Le LASER en chirurgie parodontale...................................................................45

3.7. Association avec l’orthodontiste et le chirurgien maxillo-faciale .......................46


3.7.1. Excès vertical maxillaire .................................................................................................. 47
3.7.2. Promaxillie ...................................................................................................................... 47
3.7.3. Proalvéolie et excès vertical antérieur ............................................................................ 48

3.8. Résultats à long terme et échecs......................................................................48

CONCLUSION ........................................................................................................50

BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................51

Table des matières ................................................................................................56

Table des tableaux ................................................................................................58


58

Table des tableaux

Tableau I. Paramètres d’une cicatrisation parodontale favorable ou compliquée. Page 20

Tableau II. Traitements adaptés aux différentes éruptions passives altérées et à l’accroissement
gingival. Page 22

Tableau III. Avantages et inconvénients de la gingivectomie simple. Page 23

Tableau IV. Avantages et inconvénients du lambeau déplacé apicalement. Page 26

Tableau V. Thérapeutiques associées aux différents excès maxillaires antérieurs. Page 29


DELACROIX, Julien

Prise en charge des défauts parodontaux inesthétiques d’excès : sourire gingival et éruption passive
altérée.

Thèse d’exercice. Chirurgie-Dentaire. Reims : 2024

RÉSUMÉ

Cette thèse traite des différents défauts parodontaux inesthétiques d’excès et des thérapeutiques
adaptées. Il sera ici question du sourire gingival et de ces étiologies les plus fréquentes. Parmi ces
étiologies, nous retrouverons l’accroissement gingival, l’excès vertical maxillaire et l’éruption
passive altérée. Apportant une approche thérapeutique de l’excès vertical maxillaire, cette thèse
explore surtout les thérapeutiques du chirurgien-dentiste concernant l’éruption passive altérée et
l’accroissement gingival d’un point de vue invasif et non invasif.

Mots clés MeSH :

Dentisterie esthétique, Sourire, Gingivectomie, Élongation coronaire, Toxine botulinique de type A.

JURY

Président : Pr MILLET Pierre

Assesseurs : Dr JOURDAIN Maire Laure

Dr MOUSSA BADRAN Sahar

Dr CLEMENT Thomas

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