Delacroix Julien
Delacroix Julien
Année : 2024 N°
THESE
en vue de l'Obtention du
DIPLOME D'ETAT
de
DELACROIX Julien
Né le 06/12/1994
JURY
Président : Pr P. MILLET
Directeur : Dr M.L. JOURDAIN
Assesseurs : Dr S. MOUSSA BADRAN
Dr T. CLEMENT
UNIVERSITE DE REIMS
CHAMPAGNE-ARDENNE
BACKER
Madame Emmanuelle
LECLERCQ
D'ODONTOLOGIE
* Département Parodontologie
ANGLAIS
Professeur Agrégé M. CANTENER
INFORMATIQUE
Professeur Certifié D. EUDES
CORPS PROFESSORAL
U.F.R. DE MÉDECINE DE REIMS
Mme le Dr BOULAGNON
BIOCHIMIE
M. le Professeur RAMONT
MICROBIOLOGIE
ONCOLOGIE
Les opinions exprimées dans cette thèse n'engagent que leur
Je tiens à vous faire part de mes remerciements les plus sincères concernant
votre présence au sein de ce jury.
Je tiens également à vous exprimer mon admiration concernant votre pédagogie et vos
qualités d’enseignement.
Je n’aurais vraiment pas pu avoir une mère plus incroyable que toi.
Ce petit paragraphe ne pourra exprimer tout ce que tu es pour moi mais je tenais à te remercier
pour ton soutien sans faille.
Tu m’as inculqué les plus belles valeurs, tu m’as soutenu dans tous les moments de ma vie, tu
m’as ouvert au monde en m’initiant aux voyages.
Je m’efforcerai toujours d’être à la hauteur de ton éducation et de tes principes et j’espère qu’en
ce jour tu es fière de celui que tu as élevé.
Je t’aime.
Je pense qu’il est rare de trouver meilleures personnes que vous 4 et je me rends compte de la
chance que j’ai de vous avoir rencontré. Vous êtes tous différents les uns des autres et cela rend
ce groupe parfait ! Je serai toujours là pour chacun d’entre vous et je sais que cela est
réciproque.
Alex,
Notre Tortank, tu es certainement une des personnes pour qui je serai capable de rester sur
Reims tellement ça serait compliqué de ne plus te voir. Tous ces Crits, ces Roadtrips d’été, ces
vacances à la montagne font de toi une personne avec qui j’ai vécu une grande partie des
meilleurs moments de ma vie. J’ai hâte de vivre encore et encore de nombreuses aventures avec
toi. Tu es un véritable frère pour moi.
Bouby,
Mon matelot. Tu es le premier des 4 que j’ai rencontré autour d’un bol de plâtre et je ne savais
pas ce jour-là que ce plâtre nous lierait à ce point. Tu es le partenaire d’aventure parfait
tellement ta présence est agréable. Tous les instants avec toi sont précieux.
La cale du bateau restera mon plus beau souvenir de vacances avec toi !
« Une mer calme n’a jamais fait un bon marin », je crois qu’on mérite notre médaille.
Pul,
I mo anni cum'è un cumpagnu cun voi sò stati u megliu in odontoiatria. Siete unu di i mo
migliori amichi è seraghju sempre quì per voi.
Rem’s,
Tu es celui qui me connait le mieux. Ma confiance en toi est juste incroyable. On aura fait
tellement de choses ensemble à ce jour que je pourrai écrire un livre en plusieurs tomes. Et ce
n’est pas près de s’arrêter… Tu es comme ma famille et cette fois ci, pas la peine d’attendre
les 5g pour te dire que je t’aime mon frère !
À Nicolas, le frère compiégnois.
On se connait depuis maintenant quasiment 20 ans. Tu es un de mes amis les plus chers avec
qui j’ai grandi et qui m’a vu dans toutes les étapes de ma vie. On a commencé nos voyages de
potes en Allemagne dès le collège avec nos correspondants pour finir à partir en Espagne une
fois le BAC en poche. Ça valait bien la peine de prendre Allemand LV1…
On ne se sera pas quitté pendant tout le collège et le lycée, on aura fait les 400 coups, nos plus
belles soirées de lycéens à finir autour d’un feu de camp ou à errer sur le golf ou dans les
jardins du Château.
Je te souhaite le meilleur à Lyon et je passerai plus souvent maintenant que j’en ai enfin fini
avec cette thèse !
Cela va faire quelques années que l’on se connait et tu deviens de plus en plus importante pour
moi, même indispensable. Tu es un petit peu le port d’attache de mon bateau !
À Pauline, la mif,
Je crois que je te dois la réussite plus ou moins rapide de mes années dentaires. Oui je
l’admets… sans tes cours et tes fiches j’aurais certainement mis 15 ans à finir.
Mis à part cela je tiens à te remercier d’avoir toujours été là pour moi, d’être cette personne de
confiance. Merci pour tous ces fous rires durant ces années.
Tu es la personne avec qui j’ai fait mon 1er interrail et ça, ça restera gravé à jamais. On a
bourlingué partout en Europe, fait le tour des villes les plus endiablées et on a lié à jamais notre
amitié au GF à Prague…
Au-delà de tout ça tu es quelqu’un de très important pour moi et j’espère que tu ne nous feras
plus de départ improvisé au fin fond des Ardennes…
À Carlito,
Maintenant place au Sri Lanka ! Hâte d’ouvrir ce nouveau chapitre avec toi !
À Rozi,
Tu es entré dans cette bande à la fin de nos années dentaires et c’est comme si tu en avais
toujours fait partie. Tu es un véritable ami à mes yeux et tu me sors de chacune des galères dans
lesquels je me mets !!
À Maryne,
Chasse la neige !! Tu es tenace... je t’emmène sur un bateau tu t’en sors, je t’emmène au ski tu
t’en sors… Vas falloir que j’affine mon plan.
Plus sincèrement, je suis ravi que tu sois dans chacun de nos périples et tu auras égaillé chacune
de ces années passées.
Vous êtes les petites perles du groupe. Toujours souriantes, toujours adorables. On aura passé
qu’un an ensemble en dentaire (vu que vous avancez trop vite) mais on aura passé toutes ces
années ensemble hors de la fac. Je vous aime très fort !!
À Féfé,
Mon ptit Fef ! Depuis la p2, le meilleur des dj de ce groupe. J’espère que l’on vivra de nouvelles
aventures à Amsterdam ensemble !!
À Beubeu,
Je suis ravi de t’avoir dans mon cercle proche aujourd’hui. Tu es un partenaire de chaque
instant, toujours partant pour la moindre idée. Continue d’être celui que tu es. Et arrête le
snowboard…
À Yaya,
Continue d’être celui que tu es pour illuminer nos moments passés ensemble.
Au Moldave,
Toujours un grand plaisir de t’avoir dans nos périples. Je continuerai à réaliser mon reportage
sur toi au ski d’année en année. Reste comme tu es.
À Violaine,
Ma petite Vio, plus ça va et plus je suis fier de toi. La liste de tes projets pour la suite me rend
heureux et crois moi, un jour on se le fera ce petit mur au Portugal.
Tu as été une des premières de la promo intégrée à qui j’ai parlé et je savais d’avance que ça
collerait. J’ai passé d’excellents moments avec toi pendant ces années et je te souhaite tout le
meilleur dans ta vie. Grande Beijo.
À Noémie,
J’espère que tu garderas un superbe souvenir de ce week-end venteux à Nancy où rien ne s’est
passé comme prévu.
On se croisera peut être en N.C mais d’ici là je te prévois une nouvelle escapade pour ton saut !
À Victoire,
À Hadri et Clem,
Les épicuriens de la vie, ça sera toujours un plaisir de partager un moment à table ou en terrasse
à vos côtés ou même des week-ends à Amsterdam ! Restez ces bons vivants que vous êtes et
continuez à profiter de chaque instant de la vie.
À Alice,
À Bali, en Grèce, en Corse, j’ai été dans ton sillage à chaque voyage. Très triste de ne pas être
allé en Argentine avec vous. J’espère que tu me mettras dans la valise la prochaine fois.
Continue d’être notre lichou enjouée et ne t’arrête jamais de dire « non mais Paul.. ».
À Eloïse,
On a peint de magnifiques toiles, fait la DGTL, pêché en bateau, fais le capu tondu à midi..
Tu es comme mon Bouby, tu n’as pas de défaut. Prends soin de mon matelot !
J’ai été ravi de passé une semaine avec toi au ski et j’attends avec impatience nos futures
aventures à Aix, en Espagne, aux Seychelles... et partout où on pourra sauter du moment que
l’avion pourra décoller. Good Vibes Only.
À Rudy,
Mon Ruru !! On se sera suivi toutes nos années et tu m’auras fait faux bond pour la 6e année en
finissant avant moi. Tu es le meilleur partenaire de cocktails, vivement nos prochaines soirées
découvertes.
À Gauthier,
Mon Got, toujours un plaisir de se voir et de discuter de tout avec toi. On aura passé de sacrées
étapes ensemble et je suis ravi de t’avoir rencontré au cours de ces années.
L’histoire continue, hâte de te voir thésé et d’aller boire un verre entre Dr.
Liste des abréviations
Introduction
Aujourd’hui, la demande des patients a évolué et n’est plus tournée uniquement vers la
réhabilitation fonctionnelle. Le sourire, vecteur de nos émotions et acteur principal des
relations sociales peut s’avérer handicapant ou source de complexes pour certains patients peu
satisfaits de l’esthétique de leur sourire.
L’approche de notre prise en charge est donc tout autant fonctionnelle qu’esthétique et
notre rôle est à la fois de rétablir une bonne occlusion et une bonne santé de l’organe dentaire
mais également de rétablir une harmonie dans le sourire.
L’harmonie sera rétablie selon les codes esthétiques de notre culture et n’en reste pas
moins une notion subjective propre à chacun.
Dans cette thèse, nous allons nous focaliser sur les défauts inesthétiques d’origine
parodontale.
Nous aborderons ici les défauts inesthétiques gingivaux et plus particulièrement ceux
traités par soustraction gingivale. Quand devons-nous réaliser une gingivectomie ou un
lambeau positionné apicalement ? Quelles sont les conditions d’intervention ?
En première partie, nous ferons un rappel sur les intervenants du sourire et les règles
esthétiques. Nous verrons ensuite dans une deuxième partie les causes principales du sourire
gingival. Nous traiterons dans la dernière partie des traitements possibles pour subvenir à la
demande du patient afin de lui rendre un sourire esthétique.
22
1. Un sourire esthétique
1.1.Le sourire au niveau facial et labial
Gallien disait « La beauté du corps est, selon tous les médecins et philosophes, dans les
rapports équilibrés entre ses parties ».
Le concept des proportions de la face en plusieurs étages avait déjà été introduit par
Leonard de Vinci.
La ligne médiane, comme dit précédemment, sert de référence verticale pour l’harmonie
du sourire. La ligne médiane ou plan sagittal médian, passe par le milieu du front, du nez et du
menton tout en étant perpendiculaire aux lignes horizontales. Autrement dit, cette ligne passe
par l’arête du nez et par le philtrum.
Elle sert à évaluer la position de la ligne inter-incisive, actrice majeure dans l’évaluation de
l’angle de la ligne esthétique gingivale.
D’après Lombardi, cette ligne est considérée comme la plus importante dans
l’évaluation du sourire esthétique (2).
Selon Miller et al, la ligne médiane est située exactement au milieu de la bouche chez
70% des personnes (4).
Les lèvres font parties intégrantes de la sphère orale et sont multifonctionnelles. Elles
jouent à la fois un rôle fonctionnel en intervenant dans la phonation, la mastication mais aussi
un rôle dans les relations sociales en permettant l’expression des émotions.
Chaque lèvre comprend une portion cutanée et une portion muqueuse ; les 2 lèvres se
rejoignent au niveau de la commissure labiale. La lèvre inférieure est anatomiquement plus
petite et moins charnue que la lèvre supérieure.
Lorsque nous sourions, la forme complète des dents antérieures maxillaires est exposée
entre la lèvre supérieure et inférieure et la courbe incisive maxillaire est parallèle à la lèvre
inférieure. La quantité d’exposition des incisives maxillaires diminue progressivement avec
l’âge, accompagnée d’une augmentation progressive de l’exposition des incisives
mandibulaires (5).
24
L’important dans l’esthétique d’un sourire est le parallélisme des bords incisifs avec la
lèvre inférieure. L’esthétique du sourire sera donc fortement lié à la lèvre inférieure mais
également à l’activité des muscles liés à la lèvre supérieure qui, s’ils sont courts ou hyperactifs,
vont entrainer un sourire gingival.
Lors du sourire, la visibilité des dents et du parodonte est définie par la ligne du sourire.
Cette ligne correspond au tracé qui suit le bord inférieur de la lèvre supérieure lors du sourire.
Plusieurs classifications de cette ligne ont été établies. Parmi elles, celle de Tjan et al.
en 1984 puis mise à jour par Liebart et al. en 2004.
- Une ligne haute découvrant la totalité des couronnes dentaires du bloc antérieur
maxillaire
- Une ligne moyenne découvrant les couronnes dentaires du bloc antérieur maxillaire à
hauteur de 75-100%
- Une ligne basse découvrant moins de 75% des couronnes dentaires du bloc antérieur
maxillaire.
En 2014, Sepolia et al. décrivent 4 classes concernant les lignes du sourire et réalisent
une étude incluant 400 personnes concernant les sourires naturels et les sourires forcés (7).
Les critères d’inclusion de l’étude étaient les suivants : patient âgé de plus de 18 ans,
possédant au moins 8 dents antérieures contiguës également réparties entre le côté droit et le
côté gauche (soit de 14 à 24) et présentant un parodonte sain ou réduit et sain.
Classe 3 : Ligne de sourire moyenne : seules les embrasures gingivales sont visibles.
Classe 4 : Ligne de sourire basse : les embrasures gingivales et les jonctions amélo-
cémentaires ne sont pas visibles.
Les résultats de cette analyse du sourire montrent que pour le sourire naturel, la
répartition en pourcentage selon la classification de Liebart est la suivante : Classe1 : 1%,
Classe 2 : 6%, Classe 3 : 43,50% et Classe 4 : 49,50%.
L'analyse du sourire forcé a révélé quant à elle les résultats suivants : Classe 1 : 1%,
Classe 2 : 15,50%, Classe 3 : 59% et Classe 4 : 24,50%.
Cette étude met en évidence le fait que pour cet échantillon représentatif de la population
n’ayant pas de problème parodontal, les sourires forcés ou naturels découvrant plus de 2mm de
gencive ne représentent pas plus de 1% des sourires enregistrés.
La part de population ayant un sourire gingival n’est donc pas importante mais peut être
une doléance esthétique qui peut augmenter la demande de réhabilitation esthétique des
personnes concernées.
Le corridor labial est l’espace sombre qui apparaît lors du sourire entre les faces
vestibulaires des dents maxillaires et la face interne des joues. Il commence à la canine, sa
dimension et sa forme sont contrôlées par la position et l’inclinaison de cette dent (8).
- Couleur : varie du rose pâle au rose corail. Cependant, elle change en fonction du degré
de vascularisation, de kératinisation, de l’épaisseur de l'épithélium et des pigmentations
présentes.
- Consistance : ferme et résiliente, elle est donnée par la grande quantité de fibres de
collagène et par la substance fondamentale du tissu conjonctif sous-jacent.
- Forme : la gencive marginale se fond en lame de couteau tandis que la gencive attachée
suit la forme festonnée de l'os alvéolaire qui, à son tour, suit la forme des racines qu’il
abrite.
- Texture : lisse dans sa partie marginale et piquetée semblable à celle d’une peau
d’orange dans sa partie attachée ; cet aspect est dû à l'interdigitation de l'épithélium avec
le tissu conjonctif, généralement à la base de la papille.
- Volume : dépend de l’abondance des éléments cellulaires et vasculaires.
- Contour : festonné sertissant les collets des dents. Sa forme est liée à la position et à la
trajectoire reliant les jonctions amélo-cémentaires et la crête osseuse.
27
- Type A : le procès alvéolaire est épais, le bord marginal est proche de la jonction amélo-
cémentaire (1 mm), le tissu gingival est épais et la hauteur de tissu kératinisé est
supérieure à 2 mm.
- Type B : le procès alvéolaire est mince, le bord marginal est proche de la jonction amélo-
cémentaire (1 mm), le tissu gingival est assez mince et la hauteur de tissu kératinisé est
supérieure à 2 mm.
- Type C : le procès alvéolaire est mince, le bord marginal est à distance de la jonction
amélo-cémentaire, le tissu gingival est mince et la hauteur de tissu kératinisé est
supérieure à 2 mm.
- Type D : le procès alvéolaire est mince, le bord marginal est à distance de la jonction
amélo-cémentaire, le tissu gingival est mince et très réduit, la hauteur de tissu kératinisé
est inférieure à 1 mm.
Selon Carneval, le parodonte est étroitement lié à l’esthétique du sourire car selon lui « si le
parodonte disparait, l’esthétique également ». La dimension gingivale est désormais inscrite
dans les dogmes de l’esthétique et cette prise de conscience de l’importance gingivale dans le
sourire esthétique est appelée « la révolution rose » (12).
28
La ligne esthétique gingivale (LEG) est définie par une droite passant par les festons
gingivaux des dents antérieures maxillaires, cette droite forme un angle inférieur ou égal à 90°
avec la ligne inter-incisive.
Ahmad et al. ont défini différentes classes de lignes esthétiques gingivales (13) :
- Classe 1 : l’angle formé est compris entre 45° et 90 ° et le zénith de l’incisive latérale
est en dessous de la LEG de 1 à 2 mm.
- Classe 2 : l’angle formé est compris entre 45° et 90° et le zénith de l’incisive latérale est
au- dessus de la LEG de 1 à 2 mm.
- Classe 3 : l’angle formé est égal à 90° et les collets des incisives et des canines sont
alignés.
- Classe 4 : elle correspond à toutes les lignes qui ne rentrent pas dans les trois autres
classes ; cette classe est non souhaitable esthétiquement.
L’harmonie d’un sourire va passer par l’alignement des collets et par une proportion
coronaire respectée. Dans le cas contraire, le sourire va sembler disproportionné et déséquilibré.
Le zénith gingival est considéré comme le point le plus apical de la gencive marginale,
sa position varie en fonction de la dent en question (14).
Pour les incisives centrales et canines, il sera déporté en distal par rapport au grand axe
de la dent alors que pour les incisives latérales, il sera dans l’axe direct de la dent.
En 1994, Chiche et al. ont déterminé 4 situations considérées comme esthétiques (14) :
- Les festons des incisives latérales non alignés avec un angle plat de la LEG par rapport à
la ligne inter-incisive.
- Les festons des dents antérieures alignés avec un angle plat de la LEG par rapport à la
ligne inter-incisive.
29
- Un seul feston d’une incisive latérale non aligné avec un angle plat de la LEG par rapport
à la ligne inter-incisive.
- Tous les festons sont alignés avec un angle aigu de la LEG par rapport à la ligne inter-
incisive.
- Les festons des incisives latérales, plus apicaux que ceux des incisives centrales et des
canines, avec un angle plat de la LEG par rapport à la ligne inter-incisive.
- Les festons des incisives latérales, plus apicaux que ceux des incisives centrales et des
canines, avec un angle aigu de la LEG par rapport à la ligne inter-incisive.
- Un feston d’une des incisives centrales non aligné par rapport à la LEG.
L'attache supra crestale remplace depuis 2018 le terme d’« espace biologique » (Jepsen,
2018) (15).
Cette attache correspond à la hauteur des tissus mous adhérant à la surface dentaire,
situés coronairement au sommet de la crête alvéolaire.
Dimensions/tailles :
La dimension ou taille des dents revêt une importance capitale pour l’esthétique. En
effet, des dimensions trop importantes verront apparaître des encombrements et donc des
déplacements dentaires. Au contraire, des dimensions trop faibles auront un impact négatif sur
l’esthétique et laisseront apparaître des diastèmes qui peuvent être source de complexes pour
certains patients.
Formes :
En ce qui concerne les incisives centrales, 3 types de formes sont répertoriées : les
rectangulaires, les triangulaires et les ovoïdes.
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Les dents ovoïdes sont plus observées chez les femmes, tandis que les rectangulaires
sont plus souvent observées chez les hommes.
Pour un sourire esthétique, il faudra une harmonie et une continuité des formes.
État de surface :
Agencement :
Contacts interdentaires :
Le point de contact mésial est plus coronaire que le point de contact distal à partir de
l’incisive centrale jusqu’à la deuxième molaire.
Couleur :
Souvent considérée comme l’élément les plus important lors de la restauration, il s’avère
qu’une légère erreur lors du choix peut passer inaperçue si les critères de forme et de luminosité
sont respectés.
Le défaut inesthétique gingival majeur rencontré par les patients est le sourire gingival
(17). On considère un sourire comme gingival lorsque plus de 3 mm de gencive est visible lors
du sourire. Un affichage gingival excessif constitue une préoccupation esthétique tant pour le
patient que pour le clinicien. La prévalence d’un sourire dit « gingival excessif » est estimée à
10% chez les sujets de 20 à 30 ans et est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes
(14% contre 7%) (6).
Il devient donc un devoir absolu du praticien de veiller à ce que l’attrait visuel du sourire
soit fortement associé à la santé et à l’harmonie du parodonte. La détermination de l’étiologie
par le chirurgien-dentiste permettra donc de proposer le traitement le mieux adapté pour
permettre au patient de retrouver un sourire esthétique.
- Une origine cutanéo-muqueuse : Cette origine peut être causée soit par une lèvre
supérieure courte qui entraînera une visibilité accrue des dents maxillaires, soit par une
hypertonicité des muscles élévateurs de la lèvre supérieure qui entraînera également une
visibilité augmentée de gencive lors du sourire (18). Selon l’étude de Peck et al., les
individus ayant un sourire gingival présentent une musculature de la lèvre supérieure plus
efficiente.
- Une origine dento-parodontale : Elle peut être la conséquence d’une microdontie ou d’un
bruxisme sévère donnant lieu à des couronnes dentaires courtes et par conséquent à une
vision de gencive importante par rapport aux dents lors du sourire. Au sein de cette origine,
nous retrouvons également l’éruption passive altérée et l’accroissement gingival.
33
- La phase active où l’on passe d’un état sous gingival de la dent à une émergence dans la
cavité buccale en traversant le tissu gingival afin d’obtenir une occlusion fonctionnelle.
- La phase passive où la gencive libre et l’épithélium de jonction vont migrer en position
apicale pour atteindre leur position physiologique après mise en occlusion des dents.
Le concept d’éruption passive altérée a été introduit en 1977 par Coslet et al. qui ont
mis en évidence cette anomalie de développement où l’on constate une interruption de la phase
passive d’éruption (19).
L'éruption passive altérée crée un aspect gingival excessif et, à son tour, dans certaines
circonstances, peut révéler un aspect clinique également connu sous le nom de « sourire
gommeux » (20).
osseuse alvéolaire pour le type, mais aussi sur la position de la crête osseuse par rapport à la
jonction amélo-cémentaire (JAC) pour le sous type :
- Type I : La ligne muco-gingivale est située apicalement par rapport à la crête osseuse
alvéolaire.
- Type II : La jonction muco-gingivale est positionnée au niveau ou coronairement à la
JAC.
o Sous type A : la distance entre la crête alvéolaire et la JAC est d'environ 1,5 mm.
o Sous type B : La crête alvéolaire est au niveau ou coronairement à la JAC.
En 1996, Garber et Salama estiment qu’il n'existe que deux options de traitement pour
les cas d'éruption passive altérée (21) :
Pour les éruptions passives altérées, nous pouvons utiliser la jauge esthétique de Chu
comme repère pour la réalisation de la gingivectomie (22).
Le diagnostic de l’éruption passive altérée ne pourra être posé qu’après l’âge de 18-20
ans, lorsque la relation dento-gingivale sera considérée comme mature (19).
Pour poser le diagnostic, nous allons mesurer la longueur des couronnes cliniques ainsi
que la position de la ligne muco-gingivale puis réaliser un sondage afin de localiser la JAC ou
la crête alvéolaire et réaliser une radiographie de profil parallèle à l’aide de gutta percha
positionnée à la base du sulcus (24).
Parmi les causes probables donnant lieu à une éruption passive altérée, on retrouve :
- Un os dit « épais »
- Des traumatismes d’origine orthodontique
- Des causes génétiques ou endocriniennes.
Mais à ce jour, peu d’études statuent encore réellement sur les causes (25).
2.3.L’accroissement gingival
2.3.1. Définition
L’accroissement gingival peut être défini comme une augmentation du volume gingival,
en particulier au niveau des papilles dentaires. Il s’agit à la fois d’une hyperplasie (augmentation
du nombre de cellules) et/ou d’une hypertrophie gingivale (augmentation de la taille des
cellules), voire d’une augmentation du volume de la matrice extra-cellulaire (26).
Les étiologies sont multiples et il convient de bien déterminer les causes pour ne pas
faire de surtraitement qui s’avèrerait inefficace.
Dans le cas d’une cause médicamenteuse les familles pharmacologiques mises en causes
sont les anti-hypertenseurs (ex : nifédipine) et plus précisément les inhibiteurs calciques, les
anticonvulsivants (phénytoïne) et certains immunosuppresseurs (cyclosporine) (28).
2.4.1. Définition
En 1996, Garber et Salama ont déterminé 3 degrés concernant les excès maxillaires
antérieurs en se basant sur l’exposition de gencive lors du sourire spontané (21) :
Quels sont les paramètres qui vont influencer la cicatrisation parodontale ? (29) (30)
(31) (32) (33)
-Pas de pathologie
-Diabète / immunodépression
systémique
Santé et Environnement -Traitement par glucocorticoïdes,
-Pas de traitement
chimiothérapie, biphosponates.
médicamenteux
-Fumeur
-Non-fumeur
Tabac alcool -Alcoolisme (>5 cl d'alcool pur par
-Pas d’alcool
jour)
La chirurgie parodontale doit être effectuée sur un parodonte sain, c’est-à-dire qu’avant
d’envisager un traitement chirurgical pour des raisons esthétique, nous devons nous assurer de
la bonne santé parodontale.
Selon la classification de Chicago 2017, une bonne santé parodontale est définie comme
l’absence d’inflammation cliniquement détectable (15).
Nous pouvons être confronté à une santé parodontale sur parodonte intact et sur
parodonte réduit, chez les patients avec antécédents de parodontite traitée.
Ainsi, pour évaluer l’état parodontal, on recueille les signes cliniques via un examen
endo-buccal, à la fois visuel et par sondage. L’inflammation clinique est mesurée par l’examen
visuel de l’état gingival ainsi que par le saignement lors du sondage parodontal (Bleeding On
Probing, BOP). La profondeur du sondage, les récessions, la présence de plaque et de tartre, de
suppurations, de lésions inter-radiculaires et de mobilités dentaires sont ensuite déterminées.
CAGO 2017
39
3.2.Thérapeutiques
Tout en allant de pair, la procédure d’élongation coronaire peut avoir 2 buts initiaux
différents :
Éruption passive altérée type I sous type B LPA avec résection osseuse
Éruption passive altérée type II sous type B LPA avec résection osseuse
3.3. Gingivectomie
Lors d’une éruption passive altérée de type I sous type A ou dans les cas d’accroissement
gingival, la chirurgie parodontale la plus indiquée est la gingivectomie (37).
Lors de la gingivectomie, il faudra veiller à ce que la quantité de tissu retiré ne soit pas
supérieure à la quantité de gencive attachée.
L’élongation coronaire à visée esthétique par gingivectomie peut aussi être envisagée,
dans un but d’harmonisation de la ligne des collets dentaires ou de modification de la ligne du
sourire. Cette chirurgie pourra être réalisée à l’aide d’une lame 15 C.
41
- Absence de suture
- Douleurs post-opératoires
Le Botox, plus précisément la toxine botulinique A (ou botulique A) peut être utilisée
dans le traitement esthétique en chirurgie dentaire. Cette utilisation est indiquée dans le cas d’un
sourire gingival cutanéo-muqueux. L’injection de botox est considérée comme un traitement
alternatif et comme mini-invasif pouvant être associé à une gingivectomie, afin d’éviter des
interventions chirurgicales étendues (38).
Ce type d’intervention est indiqué chez les patients ayant un sourire gingival
principalement causé pas des muscles hyperactifs de la lèvre supérieure. En revanche, ce
traitement sera contre indiqué chez les femmes enceintes ou allaitantes, les patients ayant une
maladie neuromusculaire, les patients ayant un traitement par inhibiteurs calciques, à base de
cyclosporine et d'aminosides ou les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité au Botox
ou à une solution saline.
42
Dans le cas du traitement par Botox, une injection intra-musculaire va agir sur la
protéine SNAP 25 en bloquant la libération d’acétylcholine, ce qui entrainera une relaxation
musculaire.
L’injection de cette toxine botulinique A se fera au niveau d’un point bien précis, appelé
« le point de Yonsei », situé horizontalement à 1 cm de l’aile nasale et verticalement à 3 cm de
la commissure labiale. Ce point est au centre d’un triangle formé par 3 muscles : le muscle
élévateur de la lèvre supérieure, le muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l’aile du nez et
le muscle petit zygomatique (40).
Si l’injection est mal située, cela peut également entraîner une asymétrique du sourire
voire un affaissement de la lèvre sous le bord gingival, ce qui entraînera l’absence de visibilité
des couronnes dentaires maxillaires lors du sourire.
Dans certains cas peu sévères de sourire gingival, à l'aide de procédures chirurgicales
de gingivectomie combinées à des injections de toxine botulinique A, cela donne des résultats
satisfaisants sans nécessiter une intervention chirurgicale trop importante.
43
Le principe de réalisation du lambeau déplacé apicalement réside dans le fait que l’on
ne va pas réaliser l’exérèse du tissu gingival comme pour la gingivectomie, mais plutôt le
repositionner plus apicalement afin de conserver au maximum le tissu.
Initialement mis en place par Nabers en 1954 (43) dans l’intérêt de préserver une hauteur
suffisante de gencive attachée, le terme de « lambeau positionné apicalement » sera introduit
par Friedman en 1962 (44).
- LPA sans résection osseuse pour les éruptions passives altérées de type II sous type A.
- LPA avec résection osseuse pour les éruptions passives de type I sous type B et de type
II sous type B.
3.5.1. Technique opératoire pour LPA d’épaisseur partielle sans résection osseuse.
Le lambeau positionné apicalement sans résection osseuse est indiqué dans les cas
d’éruption passive altérée de type II sous type A.
Le lambeau d’épaisseur partielle sera ensuite replacé puis fixé avec des sutures.
3.5.2. Technique opératoire pour LPA d’épaisseur totale avec résection osseuse.
Le lambeau positionné apicalement avec chirurgie osseuse résective est indiqué dans les
cas d’éruptions passives altérées de type I sous type B et de type II sous type B (37).
Lors du lambeau positionné apicalement avec résection osseuse, nous allons réaliser une
incision intra-sulculaire jusqu’au contact osseux. Le lambeau sera complètement décollé
jusqu’à la ligne muco-gingivale et l’os sera mis à nu. Les retouches osseuses seront réalisées à
45
l’aide d’instruments rotatifs tel que les fraises boules diamantées mais également à l’aide
d’instruments manuels tel que les ciseaux d’Oschenbein.
Cependant, il faudra tenir compte du remodelage osseux intervenant au cours des 6 mois
de cicatrisation et bien évaluer la quantité d’os à éliminer afin que celui-ci ne soit pas trop
important (45).
En dentisterie, les lasers sont utilisés dans deux applications majeures : la biostimulation
et la chirurgie (46).
Les lasers utilisés pour les procédures de biostimulation, c'est-à-dire pour l'activation
des processus de régénération et de guérison, représentent la thérapie laser de bas niveau
(LLLT) et fonctionnent sous 500 mW. À cet effet, les lasers à diode et à hélium-néon (HeNe)
se distinguent en fonction de leur milieu actif. Les lasers qui fonctionnent au-delà de la plage
de 500 mW sont utilisés pour les thérapies laser de haute intensité (HILT), également appelés
lasers chirurgicaux, en raison de leur capacité à couper les tissus. Pour de telles utilisations, les
lasers CO2, Nd:YAG, Erbium (Er:YAG et Er,Cr:YSGG) et à diode en sont les principaux
exemples.
Parmi les laser HILT utilisés, nous pouvons dire que les plus adaptés à l’élongation
coronaire sont le laser CO2 et le laser Erbium ER :YAG.
Malgré tous les avantages de la thérapie par laser, il faut toutefois préciser que le laser
ne doit pas être utilisé à proximité de tissus osseux étant donné le risque de dommages
thermiques et de nécrose des tissus osseux. Ces lasers pourront donc être utilisés dans les
gingivectomies sans résection osseuse.
Après application du laser, la marge gingivale doit être évaluée et affinée avec des
ciseaux ou une lame 15C, si nécessaire.
46
Il est conseillé d’utiliser le laser avec la puissance la plus faible possible pour la
réalisation de l’acte afin d’éviter des dommages thermiques aux tissus environnants.
Bien que tout praticien puisse utiliser des appareils laser, il est recommandé aux
praticiens de suivre une formation spécifique, car les programmes de premier cycle incluent
rarement quelques heures de pratique des appareils laser, voire pas du tout.
Lorsque le sourire gingival est causé par une extrusion dento-alvéolaire, elle peut être
traitée avec succès par thérapie orthodontique. Tandis qu'un sourire gingival causé par un excès
vertical maxillaire peut être traité par chirurgie orthognatique (48).
Diagnostic Thérapeutique
Chirurgie orthognatique
C’est une anomalie qui nécessite une impaction globale du maxillaire, une thérapeutique
délicate due à l’inclinaison défavorable des apophyses ptérygoïdes qu’il faudra réséquer tout en
préservant les pédicules palatins. Cette thérapeutique peut entraîner une hémorragie secondaire
si le contrôle des deux pédicules n’a pas été fait en amont. Dans certains cas rares où l’impaction
est importante, on peut être amené à réaliser une turbinectomie inférieure bilatérale (ablation
partielle des cornets inférieurs) (49).
3.7.2. Promaxillie
Dans ce cas, le patient présente en général une occlusion de classe II et son profil est
marqué par une fermeture de l’angle nasolabial. La thérapeutique la plus adaptée sera alors une
chirurgie importante comme une ostéotomie de Lefort 1 de recul ou une ostéotomie segmentaire
antérieure de recul. Ces chirurgies étant importantes, il est possible qu’elles soient associées à
une ostéotomie sagittale d’avancée mandibulaire, une génioplastie ainsi qu’une rhinoplastie
afin de maintenir un équilibre facial (49).
48
La principale cause du sourire gingival ayant pour étiologie une origine alvéolo-
squelettique est la proalvéolie avec excès vertical antérieur et ne peut être traitée que par
chirurgie orthognatique (49).
Pour des résultats satisfaisants au long terme, le patient devra être compliant sur
l’hygiène bucco-dentaire. Le maintien d’un haut niveau de contrôle de plaque et par conséquent
du biofilm durant toute la phase de cicatrisation est primordial pour que le résultat soit à la
hauteur des attentes (49).
En cas de résection osseuse pour les éruptions passives altérées de type I-B et II-B ainsi
que les excès maxillaires antérieurs de type I et II, la cicatrisation sera efficiente à 6 mois avec
contrôle à 7 jours, à 15 jours, puis à 2 mois après chirurgie.
Lors de la résection osseuse il faudra prendre en compte la longueur coronaire ainsi que
la longueur radiculaire afin de respecter le rapport couronne/racine car si celui-ci n’est pas
supérieur à 1/1 le pronostic de la dent sera engagé.
Au long terme, comme pour toutes chirurgies, nous pouvons être confrontés à des
échecs. Selon Brägger et al. 1992, dans 12 % des cas, nous pouvons avoir un effet dit
« rebond », c’est-à-dire une variation dans la localisation du rebord gingival à 6 semaines et 6
mois.
Il s’agit d’une migration coronaire aussi appelé « attache rampante » pouvant aller
jusqu’à 3 mm. Il a également été démontré, pendant l’étude de Pontoriero et Carnavale, que cet
effet rebond est plus important chez les patients présentant un biotype tissulaire «épais» (50).
49
Les données de Deas et al. de 2004 suggèrent qu'il existe un rebond tissulaire significatif
après une chirurgie d'allongement de la couronne qui ne s'est pas complètement stabilisée au
bout de 6 mois. L'ampleur du rebond tissulaire semble liée à la position du lambeau par rapport
à la crête alvéolaire au moment de la suture. Ces résultats soutiennent l'hypothèse selon laquelle
les cliniciens devraient établir une hauteur de couronne appropriée pendant l'intervention
chirurgicale sans trop se fier au placement du lambeau par rapport au niveau de la crête osseuse
(51).
Toujours dans les échecs esthétiques possibles, nous pouvons également avoir à faire
face aux « trous noirs » qui sont la conséquence d’une élimination du tissu osseux dans les
espaces interdentaires et qui concernent principalement les dents de forme triangulaire.
Il vaut donc mieux localiser l’ostéotomie au niveau vestibulaire afin de préserver l’os
interdentaire et par conséquent éviter un affaissement de la muqueuse dans ces zones.
50
CONCLUSION
Notre rôle en chirurgie plastique parodontale soustractive sera donc de récréer une
harmonie du sourire en rectifiant les excès gingivaux présents dans le secteur antérieur
maxillaire.
Nous avons évoqué dans cette thèse la partie soustractive de la chirurgie plastique
parodontale, mais il faut préciser qu’une large partie de la demande esthétique va également
concerner des récessions gingivales qui nécessiteront, quant à elles, une chirurgie additive.
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56
Introduction..........................................................................................................21
CONCLUSION ........................................................................................................50
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................51
Tableau II. Traitements adaptés aux différentes éruptions passives altérées et à l’accroissement
gingival. Page 22
Prise en charge des défauts parodontaux inesthétiques d’excès : sourire gingival et éruption passive
altérée.
RÉSUMÉ
Cette thèse traite des différents défauts parodontaux inesthétiques d’excès et des thérapeutiques
adaptées. Il sera ici question du sourire gingival et de ces étiologies les plus fréquentes. Parmi ces
étiologies, nous retrouverons l’accroissement gingival, l’excès vertical maxillaire et l’éruption
passive altérée. Apportant une approche thérapeutique de l’excès vertical maxillaire, cette thèse
explore surtout les thérapeutiques du chirurgien-dentiste concernant l’éruption passive altérée et
l’accroissement gingival d’un point de vue invasif et non invasif.
JURY
Dr CLEMENT Thomas