Partie A - Série 1 - TD - Electromagnétisme

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PARTIE A : TRAVAUX DIRIGES D’ELECTROMAGNETISME

SERIE 1

Exercice 1 : Calcul direct des valeurs moyennes et efficaces

Sachant que 𝜔 = , 𝜑, Sm1 , Sm 2 sont des constantes positives, 𝑛 ∈ ℕ et 𝑡 le temps :


1. Déterminer les valeurs moyennes temporelles sur l’intervalle [0, 𝑇]des fonctions suivantes :
1.1. 𝑠 = 𝑆 𝑐𝑜𝑠(𝑛𝜔𝑡 + 𝜑),
1.2. 𝑠 = 𝑆 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜔𝑡 + 𝜑),
1.3. 𝑠 ,
1.4. 𝑠 ,
2. Trouver les valeurs efficaces 𝑆 et 𝑆 de 𝑠 et 𝑠

Exercice 2 : Somme des grandeurs sinusoïdales – intérêt de la représentation complexe

Soit les grandeurs scalaires sinusoïdales (amplitude en cm) :


𝜋
𝑠 = −2,5 sin 𝜔𝑡 − et 𝑠 = 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) + 2√5 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
4
1.1. Mettre ces expressions sous la forme 𝑠 = 𝑆 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑 ) et 𝑠 = 𝑆 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑 ) ; en
déduire les amplitudes 𝑆 et 𝑆 ainsi que les phases à l’origine 𝜑 et 𝜑 .
1.2. Quelle est la différence de phase 𝜑 de 𝑠 par rapport à 𝑠 ?
1.3. Calculer l’amplitude 𝑆 et la phase à l’origine 𝜃 de la somme 𝑠 = 𝑠 + 𝑠 .
2.1. Trouver les amplitudes complexes 𝑆 et 𝑆 des grandeurs complexes 𝑠 et 𝑠 associées aux
grandeurs réelles 𝑠 et 𝑠 .
2.2. Calculer le module et l’argument de la somme 𝑆 et 𝑆 .
2.3. Comparer 𝑆 +𝑆 avec l’amplitude complexe 𝑆 de 𝑠 = 𝑠 + 𝑠 . Conclure.
3.1. Représenter les vecteurs images 𝑂𝑀⃗ et 𝑂𝑀⃗ des amplitudes complexes 𝑆 et 𝑆 sur un
diagramme de Fresnel, si le plan complexe vectoriel est rapporté à une base orthonormée 𝑒 ⃗, 𝑒 ⃗ .
3.2. En déduire la norme 𝑂𝑀⃗ et l’angle 𝑒 ⃗, 𝑂𝑀⃗ si 𝑂𝑀⃗ = 𝑂𝑀⃗ + 𝑂𝑀⃗

Exercice 3 : Relations de passage du champ électrique et du champ magnétique

1. Montrer qu’à la surface de séparation de deux milieux linéaire, homogène et isotrope (1) et (2),
la composante tangentielle du champ électrique est continue mais que la composante normale est
discontinue.
2. Même question pour le champ magnétique mais cette fois, c’est la composante tangentielle qui
est continue tandis que la composante normale est discontinue.

Exercice 4 : Utilisation de la symétrie pour déterminer les grandeurs magnétiques et électriques


dans une symétrie cylindrique

Etude d’un exemple à symétrie cylindrique

1
1. Un fil rectiligne infini est modélisé par un tube de courant d’axe (Oz) et de rayon a, parcouru par
le courant volumique uniforme :
𝚥⃗ = 𝑗 𝑢⃗
1.1. Rappeler l’expression du champ magnétique engendré par cette distribution de courants.
1.2. En utilisant des considérations de symétrie, proposer une forme simple pour le potentiel
vecteur.
1.3. Achever sa détermination à l’aide de la loi intégrale le liant au champ magnétique.
2. Le même fil étant supposé porter la charge volumique uniforme 𝜌. Quelles sont les expressions
du champ électrique et du potentiel scalaire associés à cette distribution ?
3. Que deviennent les expressions établies dans cette étude dans le cas d’un fil rectiligne infini,
mince, parcouru par le courant I ou portant la charge linéique  ?

Exercice 5 : Modèle de Drude de la conductivité électrique dans le régime permanent

On considère un fil d’aluminium cylindrique de diamètre D=1mm et de longueur L=1m. On


admettra que chaque atome d’aluminium libère trois électrons de conduction de charge –e et de
masse 𝑚.
1. Calculer le nombre 𝑛 d’électrons de conduction par unité de volume (valeur numérique en unités
M.K.S.A.)
2. Ecrire l’expression de la densité de courant 𝚥⃗ en fonction de la vitesse moyenne 𝑣⃗ d’électrons.
Calculer numériquement v0 pour une intensité I=10A traversant le fil.
3. On appelle mobilité μ le rapport constant entre la vitesse moyenne 𝑣⃗ et le champ électrique 𝐸⃗
dans le conducteur. Exprimer la résistivité 𝜌 du métal en fonction de la densité n, de la mobilité μ
des électrons et des constantes physiques fondamentales. Calculer la valeur numérique de 𝜇.
4. Calculer le champ électrique 𝐸⃗ pour lequel l’intensité 𝐼 du courant qui traverse le fil est de 10A.
Calculer la différence de potentiel U correspondante (valeur numérique).
5. Quelle serait la vitesse atteinte par un électron initialement au repos et accéléré dans le vide sous
la même différence de potentiel U (valeur numérique).
6. On utilise le modèle dans lequel les collisions subies par un électron sur les ions du réseau peuvent
être représentées par une force de frottement −𝑓𝑣 où 𝑓 est un coefficient de frottement constant,
les électrons ayant tous à un même instant 𝑡 la même vitesse 𝑣.
A partir du principe fondamental de la dynamique, donner (sans la résoudre) l’équation
différentielle du mouvement d’un électron lorsqu’on applique un champ électrique 𝐸⃗ uniforme
parallèle au fil.
Quand le régime permanent est atteint, calculer la vitesse 𝑣 des électrons en fonction de 𝑓.
Comparer cette expression de 𝑣⃗ à celle de intervenant à la question 3. En déduire 𝑓 en fonction de
n et ρ.
7. Calculer la puissance dissipée parla force de frottement appliquée à un seul électron en fonction
de 𝑓 et 𝑣⃗ puis en fonction de E, j, et n.
Par quel phénomène physique se manifeste cette puissance dissipée ?
Données numériques : 4πε0=1/9.109, e=1,6 10-19C, m=9.10-31kg, ρ=2,6 10-8Ωm.

2
Masse molaire de Al : A=27g ; Masse volumique de Al : d=2,7 103kg/m3
Nombre d’Avogadro : N=6.02 1023 atomes/mole.

Exercice 6 : Détermination des grandeurs magnétiques et électriques dans l’approximation des


quasi permaments

Soit un repère orthonormé direct (𝑂𝑥𝑦𝑧) de vecteurs unitaires 𝑒⃗ , 𝑒⃗ , 𝑒⃗ . On considère un cylindre


conducteur d’axe 𝑂𝑧⃗, de rayon 𝑅, de longueur 𝐿 très grande par rapport 𝑅 et de conductivité 𝛾. Le
conducteur est soumis à un champ magnétique variable 𝐵⃗ (𝑡) est donné par 𝐵⃗ (𝑡) =
𝐵 (𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡) 𝑒⃗ où 𝐵 et 𝜔 sont des constantes.
1. Vérifier que le potentiel vecteur 𝐴⃗(𝑀) d’un champ magnétique 𝐵⃗ uniforme peut s’écrire :
𝐴⃗(𝑀) = 𝐵⃗ ∧ 𝑂𝑀⃗.
En déduire le potentiel vecteur 𝐴⃗ (𝑀, 𝑡) associé au champ magnétique 𝐵⃗ (𝑡)
2. Déterminer le champ électrique induit 𝐸⃗ (𝑀, 𝑡) en un point 𝑀 situé à la distance 𝑟 de l’axe 𝑂𝑧⃗ et
en déduire la densité de courant induit 𝚥⃗ (𝑀, 𝑡) dans le conducteur. On pourra utiliser les
coordonnées cylindriques (𝑟, 𝜑, 𝑧) auxquelles on associe la base OND 𝑒⃗ , 𝑒⃗ , 𝑒⃗ .
3.
3.1. Déterminer la puissance 𝑑𝑃(𝑡) dissipée par effet Joule dans un volume élémentaire 𝑑𝜏 du
conducteur. En déduire la puissance 𝑃(𝑡) dissipée par dans tout le cylindre.
3.2. Comment se manifeste la puissance dissipée par effet Joule dans le conducteur ? Cet effet peut
être exploité dans la pratique : indiquer pour quelle utilisation et comment le rendre plus efficace.
4. Le courant induit de densité 𝚥⃗ (𝑀, 𝑡) crée un champ 𝐵⃗ . Déterminer 𝐵⃗ en tout point du cylindre
conducteur et montrer que le résultat est conforme à la loi de Lenz. En déduire le champ magnétique
total régnant dans le cylindre conducteur. On admettra que pour 𝑟 > 𝑅, 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅) = 0⃗

Exercice 7 : Bobine dans l’approximation des régimes quasi permanent

Une bobine, de longueur l, de rayon a et d’axe (Oz), est constituée par un enroulement de n spires
circulaires jointives par unité de longueur. On utilisera pour l’étude qui suit l’approximation du
solénoïde infini pour décrire cette bobine et l’on se placera dans le cadre de l’ARQP.
1. Quel est, dans ces conditions, le champ magnétique engendré par la bobine lorsqu’elle est
parcourue par le courant I ?
2. Quelle est l’énergie magnétique Em associée à la bobine ? Quelle valeur du coefficient
d’induction L de la bobine peut-on en déduire ?
A.N : I=1A, l =10 cm, a=10 cm, n=5 000 m-1 (cette valeur élevée peut être obtenue par superposition
d’enroulements : le modèle du solénoïde à une marche d’enroulement est alors simpliste, mais les
ordres de grandeur sont tous convenables).
3. La bobine est mise en charge par un générateur de force électromotrice e, de résistance interne R
grande par rapport à celle de l’enroulement. Quelle est la loi d’évolution du courant dans le circuit,
fermé à l’instant t=0 ?
4. Calculer les champs magnétique et électrique engendrés par la bobine à l’instant.

3
Comparer les ordres de grandeur des densités volumiques d’énergie magnétique et électrique (on
pourra prendre des valeurs numériques raisonnables pour mener à bien ce calcul).
5. Quelle est l’expression du flux du vecteur de POYNTING à travers la surface délimitant le
volume où la bobine crée un champ non négligeable (cylindre de rayon a et de longueur l) ?
Interpréter ce résultat.

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