Surface Volumes Derivee Integrale

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Chapitre 4 : Calculer des surfaces et des volumes

1- Les surfaces des polygones courants :


i. Triangles :
Soit un triangle quelconque dont la hauteur est égale à h et la longueur de la
base est L. L’aire A de ce triangle est égale à :
𝐿×ℎ
𝐴=
2

ii. Quadrilatères :
 Les parallélogrammes :
Soit un parallélogramme dont la longueur d’un côté (pris comme base) est
égale à AB et la hauteur qui lui est relative est égale à AH. L’aire A de ce
parallélogramme est égale à :
𝐴 = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐻

 Les rectangles :
Soit un rectangle dont la longueur d’un côté est égale à AB et la largeur est
égale à AD. L’aire A de ce rectangle est égale à :
𝐴 = 𝐴𝐵 × 𝐴𝐷
 Les carrés :
Soit un carré dont la longueur d’un côté est égale à L. L’aire A de ce carré est
égale à :
𝐴 =𝐿×𝐿

 Les losanges :
Soit un losange dont la longueur de ses diagonales est connue. Nous pouvons
découper un losange en quatre triangles rectangles superposables (dans un
losange, les diagonales se coupent perpendiculairement en leur milieu).
L’aire A de ce losange est égale à :
𝑶𝑨 × 𝑶𝑩
𝑨=𝟒× = 𝟐 × (𝑶𝑨 × 𝑶𝑩)
𝟐

 Les trapèzes :
Soit un trapèze (quelconque, isocèle ou rectangle) dont la hauteur est égale à
AH. L’aire A de ce trapèze est égale à :
(𝐴𝐵 + 𝐶𝐷) × 𝐴𝐻
𝐴=
2

 Les quadrilatères quelconques :


Dans ce cas il est nécessaire de découper la surface en surfaces de base.
Sur l'exemple ci-contre

Deux droites parallèles à deux côtés du quadrilatère (la première à être tracée
est celle qui passe par A) permettent de partager le quadrilatère en un
rectangle, un triangle rectangle et un triangle quelconque.
Une autre façon serait de tracer une droite parallèle à (AD) et passant par B.
Pour les calculs il est évidemment nécessaire de connaître certains éléments
généralement donnés par le contexte du problème.

iii. Pentagone :
Soit un pentagone dont la longueur d’un coté est égale à B, et la longueur de
l’apothème est égale à H. l’aire de ce pentagone est égale à :
𝐵×𝐻
𝐴=5×
2

2- Les volumes des solides usuels :


i. Les prismes droits :
 Définition : Un prisme droit est un solide qui possède deux bases parallèles
(contenues dans deux plans parallèles sur la figure ci-dessous) et dont les
faces latérales sont des rectangles.

Le prisme est droit lorsque ses arêtes latérales (en vert sur le dessin) sont
perpendiculaires aux deux bases.
La hauteur d'un prisme est la distance entre les deux plans de base. Pour un
prisme droit la hauteur est égale à la longueur d'une arête latérale.
L'aire totale des faces d'un solide est la somme de l'aire latérale et des aires
des bases. S’il n'y a pas de base (cas de la sphère) l'aire latérale est l'aire
totale.
Exemple :
Fig 1 : le parallélépipède rectangle. Fig 3 : Prisme droite à base
triangulaire.

Fig 2 : le cube. Fig 4 : Prisme droit à base


quelconque.

 Calcul de l’aire latérale :


Définition : L'aire latérale d'un solide est la somme des aires des faces qui ne
sont pas les bases.
Il suffit d'ajouter toutes les aires des faces latérales. Ces aires se calculent à
l'aide de la formule de l'aire du rectangle.
- Pour le cube il s'agit d'aires de carrés.
- Pour le parallélépipède rectangle droit, les faces latérales sont de même
aire deux à deux.
 Calcul du volume :
Quelque soit le prisme son volume se calcule avec la formule :
𝑉 = 𝐵 × ℎ Où 𝐵 est l'aire de la base (qui est calculée à l'aire des formules sur
les polygones comme le triangle, le rectangle...), ℎ est la hauteur du prisme.
- Pour le cube, la formule devient : 𝑉 = 𝑐 où 𝑐 est la longueur d'une arête.
- Pour le parallélépipède rectangle droit, la formule s’écrit : 𝑉 = 𝐿 × 𝑙 × ℎ où
𝐿 est la longueur, 𝑙 est la largeur et h est la hauteur du parallélépipède
rectangle droit.
- Pour le cylindre droit :
Les bases sont des disques de même rayon 𝑅.
La face latérale se "déroule" en formant un rectangle dont la largeur est
la hauteur ℎ du cylindre et la longueur le périmètre de l'un des disques
2. 𝜋. 𝑅.
L'aire de cette face latérale est donc : 𝐴 = 2𝜋 . 𝑅. ℎ
D’après la formule utilisée pour l'aire d'un rectangle.
Le volume se calcule avec la formule : 𝑉 = 𝜋. 𝑅² . ℎ
Remarque : 𝜋. 𝑅² est l'aire de la base, donc la formule du volume d'un
cylindre peut s'écrire comme la formule du volume d'un prisme : 𝑉 = 𝐵. ℎ
- Pour le cube :
On calcule le volume 𝑉 d'un cube d'arête 𝑎 en utilisant la formule
suivante :
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑢𝑏𝑒 = 𝑎𝑟ê𝑡𝑒 × 𝑎𝑟ê𝑡𝑒 × 𝑎𝑟ê𝑡𝑒
𝑉 = 𝑎
ii. Autres solides :

Les pyramides : les faces Les sphères : l'aire de la Les cônes : l'aire latérale d'un cône
latérales sont des triangles. sphère est donnée par est donnée par la formule :
L'aire latérale se calcule en la formule : 𝜋 × 𝑅 × ℎ
ajoutant les aires de ces 4 × 𝜋 × 𝑅² Où 𝑅 est le rayon du disque de
triangles. base et ℎ la longueur d'une
Le volume d'une pyramide Où 𝑅 est le rayon de la génératrice.
est calculé avec : sphère. Pour le volume La formule, pour le volume d'un
d'une boule, utilisez : cône est la même que la formule
𝑉 = 1/3. 𝐵. ℎ pour le volume d'une pyramide,
𝑉 = 4/3. 𝜋. 𝑅 bien que le calcul de l'aire de la
Où 𝐵 est l'aire de la base base soit totalement différent :
(triangle, rectangle...) et ℎ 𝑉 = 1/3. 𝐵. ℎ
la hauteur de la pyramide. Où 𝐵 est l'aire de la base (toujours
un disque) et ℎ la hauteur du cône.
3- Dérivées des fonction usuelles :
a. Puissances et polynômes :
 La formule de dérivation d’une puissance :
Quel que soit le rationnel 𝑛, la dérivée de 𝑥 est :
(𝑥 )′ = 𝑛 × 𝑥
On multiplie par l’exposant 𝑛 et on diminue la puissance de 1.
 La dérivée d’une fonction polynôme
Un polynôme est une somme de monômes. Pour dériver un monôme, on
applique la formule de dérivation d'une puissance et celle de la dérivation
du produit d'une fonction par un réel.
𝑃′(𝑥) = (𝑎 𝑥 + 𝑎 𝑥 + ⋯ + 𝑎 𝑥 + 𝑎 𝑥 + 𝑎 )′
𝑃 (𝑥) = (𝑎 𝑥 )′ + (𝑎 𝑥 )′ + (… )′ + (𝑎 𝑥 )′ + (𝑎 𝑥)′ + (𝑎 )′
𝑃 (𝑥) = 𝑎 × 𝑛 × 𝑥 +𝑎 × (𝑛 − 1) × 𝑥 + ⋯+𝑎 × 2 ×𝑥 + 𝑎 + 0
b. Logarithme et exponentielle :
 La dérivée d'une fonction exponentielle
Les formules de dérivation de la fonction exponentielle de base 𝑒 et de la
fonction exponentielle de base 𝑎 sont :
[(𝑒 )] = 𝑒
[(𝑎 )] = ln (𝑎) × 𝑎
Remarque : 𝑒 est de la forme 𝑎 avec 𝑎 = 𝑒. Si on remplace 𝑎 par 𝑒 dans la
formule de dérivation de 𝑎 on obtient :
(𝑒 ) = ln(𝑒) × 𝑒 = 1 × 𝑒 = 𝑒

 La dérivée d'une fonction logarithme


Les formules de dérivation de la fonction logarithmique de base sont :
1
[ln(x)] =
𝑥
1
[log (𝑥)] =
ln (𝑏) × 𝑥
c. Trigonométriques :
Les formules de dérivation des fonctions trigonométriques sont :
[sin(𝑥)]′ = cos(𝑥)
[cos(𝑥)]′ = −sin(𝑥)
1
[tan(𝑥)]′ = = 1 + 𝑡𝑎𝑛²(𝑥)
𝑐𝑜𝑠²(𝑥)

d. Réciproques des fonctions trigonométriques :


Les formules de dérivation des fonctions trigonométriques réciproques sont :
1
[arcsin(𝑥)]′ =
1 − 𝑥²
1
[arccos(𝑥)]′ = −
1 − 𝑥²
1
[arctan(𝑥)]′ =
1 + 𝑥²
4- Opération sur les fonctions dérivées :
Soit 𝑢 et 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼.

𝑢 + 𝑣 est dérivable sur 𝐼 (𝑢 + 𝑣) = 𝑢 + 𝑣′


𝑘𝑢 est dérivable sur 𝐼, où 𝑘 est une constante (𝑘𝑢) = 𝑘 𝑢′
𝑢𝑣 est dérivable sur 𝐼 (𝑢𝑣) = 𝑢 𝑣 + 𝑢𝑣′
est dérivable sur 𝐼, où 𝑢 ne s’annule pas sur 𝐼 1 𝑢′
=−
𝑢 𝑢²
est dérivable sur 𝐼, où 𝑣 ne s’annule pas sur 𝐼 𝑢 𝑢 𝑣 − 𝑢𝑣′
=
𝑣 𝑣²

5- Aires et intégrales :
Représentation graphique d'une intégrale. En mathématiques, l'intégrale d'une fonction
réelle positive est la valeur de l'aire du domaine délimité par l'axe des abscisses et la
courbe représentative de la fonction.

L’aire délimitée par la courbe 𝑦 = 𝑓(𝑥) et les deux droites d’abscisses 𝑎 et 𝑏 est donnée
par :

𝑆= 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.

 Définition :
𝑓 est une fonction continue sur un segment a, b et F est une primitive de f sur a, b.
Le nombre 𝐹(𝑏) − (𝑎) est appelé intégral de 𝑓 de 𝑎 à 𝑏 , on lit intégrale de a à b de f(x)dx
et on note : 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑥)]

6- Propriétés de l’intégrale :
a. Propriétés algébriques :
𝑓 est une fonction dérivable sur un segment [𝑎, 𝑏] et sa fonction dérivée 𝑓’ est continue
sur [𝑎, 𝑏] on a :
 ∫ 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥 = [𝑓(𝑥)] = 𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎)
 ∫ 𝑐𝑑𝑥 = [𝑐𝑥] = 𝑐(𝑏 − 𝑎); (𝑐 ∈ ℝ)
 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0
 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ≤ 𝑐 ≤ 𝑏 (𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑠𝑙𝑒𝑠)
𝑓 et g deux fonctions continues sur un segment [𝑎, 𝑏] on a :
 ∫ (𝑓 + 𝑔)(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
 ∫ 𝛼𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ; (𝛼 ∈ ℝ)

b. Intégrales de fonctions paires, impaires, périodiques :


 Fonction paire :
Si 𝑓 est une fonction paire, définie, continue sur un intervalle [−𝑎, 𝑎]. Alors

𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

 Fonction impaire :
Si 𝑓 est une fonction impaire, définie, continue sur un intervalle [−𝑎, 𝑎]. Alors

𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0

 Fonction périodique :
Si 𝑓 est une fonction périodique de période 𝑇 Alors

𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝑓(𝑥)𝑑𝑥

c. Intégrales et inégalités :
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle [𝑎; 𝑏].
 Positivité :
Si 𝑓 ≥ 0 sur [𝑎; 𝑏] alors : ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0

 Intégration d’une inégalité :


Si 𝑓 ≥ 𝑔 sur [𝑎; 𝑏] alors : ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥

 Inégalité de la moyenne :
Si ∀𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏], 𝑚 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀 alors : 𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎)
7- Intégrales et primitives :
Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitives sur I.
a. Primitive des fonctions élémentaires :
Par lecture inverse du tableau des dérivées, on obtient le tableau des primitives
Suivantes en prenant comme constante d’intégration 𝑘 = 0 :
Fonction Primitive Intervalle

𝑓(𝑥) = 0 Constante ℝ

𝑓(𝑥) = 𝑎 𝐹(𝑥) = 𝑎𝑥 ℝ

𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑥² ℝ
𝐹(𝑥) =
2
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑥 ℝ
𝐹(𝑥) =
𝑛+1
1 𝐹(𝑥) = ln (𝑥) ]0; +∞[
𝑓(𝑥) =
𝑥
1 1 ] − ∞; 0[ 𝑂𝑢 ]0; +∞[
𝑓(𝑥) = 𝑛≠1 𝐹(𝑥) = −
𝑥 (𝑛 + 1)𝑥
1 𝐹(𝑥) = 2√𝑥 ℝ∗
𝑓(𝑥) =
√𝑥
𝑓(𝑥) = sin (𝑥) 𝐹(𝑥) = −cos (𝑥) ℝ

𝑓(𝑥) = cos (𝑥) 𝐹(𝑥) = sin (𝑥) ℝ

𝑓(𝑥) = 𝑒 𝐹(𝑥) = 𝑒 ℝ

b. Primitive des fonctions composées :


On remarque que c’est exactement le même tableau que précédemment sauf
que c’est 𝑢 à la place de 𝑥 et qu’il y a 𝑢’ dans 𝑓 à chaque fois.
Fonction 𝒇 Primitive 𝑭

𝑢′ × 𝑢 𝑢²
2
𝑢′ × 𝑢 𝑢
𝑛+1
𝑢′ ln |𝑢|
𝑢
𝑢′ 1
𝑛≠1 −
𝑢 (𝑛 − 1) × 𝑢
𝑢′ 2√𝑢
√𝑢
𝑢′ × sin (𝑢) −cos (𝑢)

𝑢′ × cos (𝑢) sin (𝑢)

𝑢′ × 𝑒 𝑒

Exercices :
Pour chacune des questions suivantes, entourer la (ou les) bonne(s) réponse(s) :

La dérivée de la fonction f définie par 3√𝑥 + 1 3 3


+2 +1
𝑓(𝑥) = 3√𝑥 + 𝑥 + 1 est : 2√𝑥 2√𝑥
La dérivée de la fonction f définie par 6𝑥 − 5 6𝑥 − 5 6𝑥 − 4
𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 5𝑥 + 1 est :
La dérivée de la fonction f définie par 1 3 −1
𝑓(𝑥) = est : (2𝑥 + 1)² (2𝑥 + 1)² (2𝑥 + 1)²
La dérivée de la fonction 𝑓 définie sur 𝑥+1 ln(𝑥) + 1 𝐿𝑛(𝑥) + 2
]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛(𝑥) + 𝑥 vaut
La fonction 𝐹 définie sur ℝ par −𝑥𝑒 ²
−2𝑥𝑒 ²
𝑥𝑒 ² 𝑒
²
𝐹(𝑥) = 𝑒
est une primitive de la fonction 𝑓
définie par :
On pose 𝐼 = ∫ 3𝑒 𝑑𝑥. 𝐼 =𝑒 −1 𝐼 = 3𝑒 − 3 𝐼 = 19,1 𝐼 = 1−𝑒
On peut affirmer que :
∫ (−𝑥 + 2𝑥 − 1)𝑑𝑥 est égale à : −15 27 15 27

4 4
𝑓 et 𝑔 sont définies sur ℝ par 1 1
[𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)]𝑑𝑥 [𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥)]𝑑𝑥 𝑢. 𝑎. − 𝑢. 𝑎.
𝑓(𝑥) = 𝑥 et 𝑔(𝑥) = 𝑥² 12 12
L’aire du domaine situé entre les
courbes représentatives de 𝑓 et 𝑔 sur
[0 ; 1] est égale à :

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