Sequence 24 - Gestion Financière Simplifiée - 202308

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CERTIFICAT EN
ENTREPRENEUR NUMÉRIQUE

MODULE : DÉMARRAGE
SÉQUENCE : GESTION FINANCIÈRE
SIMPLIFIÉE

1
Plan de la séquence

• Introduction
• Bilan
• Compte de résultat
• Tableau des flux de trésorerie
• Annexes
• Structure financière
• Planification financière
• Gestion de trésorerie
Ibrahima NDIAYE
• Consultant sénior en Finance d’entreprises & de
projets depuis 1O ans.
• Master en finance d’entreprises et finance
durable de KEDGE Business School.
• Certifié Analyste en Modélisation et Valorisation
Financière (FMVA) et Analyste en Business
Intelligence et Données (BIDA) par la Corporate
Finance Institute (CFI)
• Membre de l’académie des accompagnateurs
d’un incubateur de la place.
• Membre du comité de certification « Certified
Entrepreneur to German Standards » de DIKMU.
• Il anime une chaine YouTube (Business Daara)
dédiée à l’entreprenariat et l’écosystème
Sénégalais.
Saliou MBAYE

• Coach – formateur certifié en


entreprenariat et intelligence
financière
• 15 ans d’expérience dans
l’accompagnement
d’entrepreneurs et d’entreprises
et la formation en sciences de
gestion
Maty Laye SAMB
• DESS en Management du Secteur Financier de
l’Université François Rabelais de Tours,
Diplôme d’Ingénieur en Techniques Bancaires
du Centre de Formation Professionnelle
Bancaire de Paris
• 23 ans en Banque, formation, conseils en
Education financière académique et
professionnelle :
• BGFIBANK, ECOBANK, CGF BOURSE, CORIS
BANK, BOA, UBA, SUPDECO, CESAG, ISM;
• Situation actuelle : Directeur Exécutif , en
charge de l’ingénierie financière de MEA LUX
CONSULTING, cabinet de conseils et de
services financiers
• Domaines : « Business Développement »,
Gestion des risques , Audit et conformité,
Formation
Jean COTÉ
• Consultant auprès de startups
françaises et ouest-africaines
• Professeur en transformation
digitale et gestion de projets
innovants à l’EM Lyon Business
School
• 7 ans d’expérience en conseil en
stratégie d’entreprises et auprès
de gouvernements en Afrique et
ailleurs
• Entrepreneur dans le domaine
humanitaire et l’apiculture
Thierno Hamidou CISSE
• 10 ans d’expérience en tant que
formateur en entrepreneuriat,
conseiller en insertion et mobilité
professionnelle
• conseiller en auto-emploi chez
ANPEJ / Juriste spécialisé en
droit des migrations
internationales
• Doctorant de l’Ecole des
Sciences Juridiques, Politiques,
Economiques et de Gestion
• Master en Droit des migrations
internationales à l’UCAD
Hugues Pascal NDECKY
• 5 ans d’expériences dans le
domaine de l’entrepreneuriat
numérique avec des
compétences
• En gestions de projets
• Etudes diagnostiques
• Formation & insertion numérique
• À travers des missions en
Afrique de l’Ouest en tant
qu’expert consultant
indépendant et pour BBW
International
Mohamed L. SAKHO
• 18 ans d’expérience
• CEO LONS BTP SARL
• CEO Cabinet BeNoura
• Responsable de Programme
Entrepreneurs et des Startups
FRTN Technologie
• Domaines d’Activité Stratégique :
– Informatique,
Télécommunications
– Fintech, Gestion Financière,
– Planification Stratégique,
Ingénieries et Services
– Logistique, BTP
INTRODUCTION
L'entreprise et son environnement

L’entreprise est souvent considérée comme la


juxtaposition de moyens matériels et humains
dans le but de produire des biens et/ou services
destinés à la vente.
Propriétaires

Prêt accordé

Remboursement emprunt avec


intérêts

Paiement dettes Achat de marchandises

Clients

Recouvrement créances

Paiem
ent im
pôt

Subvention
octroyée
La comptabilité

Compter Comptabiliser Communiquer


Objectif et structure des états financiers

• L’objectif des états financiers est des fournir des informations utiles
sur le patrimoine, la situation financière, la performance et les
variations de la situation de trésorerie d’une entité afin de répondre
aux besoins de l’ensemble des utilisateurs de ces informations.

• Les états financiers sont un ensemble complet de documents


comptables et financiers permettant de donner une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière, de la performance et de la
trésorerie de l’entité à la fin de l’exercice.

• Ils sont établis et présentés, de façon à permettre leur


compréhension dans le temps, exercice par exercice, et leur
compréhension avec les états financiers annuels des autres entités
dressées dans les mêmes conditions de régularité, de fidélité et de
comparabilité.
Les états financiers

Un compte
Un bilan
de résultat

Un tableau
Des notes
des flux de
annexes
trésorerie
Règles générales de présentation

Les états financiers sont établis sur une


base de continuité d’exploitation.
Hypothèse sous-jacente à la Lorsque les états financiers ne sont pas
préparation des états financiers établis sur cette base, les incertitudes
quant à la continuité d’exploitation sont
indiquées et justifiées, et la base sur
laquelle ils ont été arrêtés est précisée.
Règles générales de présentation

Les états financiers doivent mettre en


évidence toute information financière
pertinente.
Une information financière est pertinente
Pertinence de l’information lorsqu’elle est susceptible d’avoir une
influence sur le jugement que leurs
destinataires peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et résultat
de l’entité ainsi que sur les décisions qu’ils
peuvent être amenés à prendre.
Règles générales de présentation

Une meilleure fiabilité des états financiers


résulte :
* De l’existence de deux niveaux de présentation
de ces états, dans le cadre des deux systèmes
comptables retenus par le SYSCOHADA
Fiabilité des états financiers
* De la stricte application des principes
comptables affirmés, notamment ceux de
transparence, de non-compensation et de
régularité,
* De la publicité des comptes annuels
Règles générales de présentation

Les états financiers doivent comporter


obligatoirement des mentions suivantes :
* Le nom de l’entité, et tout autre moyen
Dispositions communes à l’ensemble d’identification ;
des états financiers * La date d’arrêté et la période couverte
par les états financiers
* L’unité monétaire dans laquelle sont
exprimés les états financiers

Ces informations doivent être indiquées dans chacune des pages des états financiers publiés. Le bilan, le compte de
résultat et notes annexes sont détaillés en rubriques et en postes. Pour chaque poste et rubrique, les chiffres
correspondants de l’exercice précédent doivent être mentionnés.
Remarques
Chacune des rubriques (bilan,
Les informations requises Les éléments d’information
compte de résultat et tableau
déjà portées au bilan ou au chiffrés des notes annexes sont
des flux de trésorerie),
établis selon les mêmes
compte de résultat n’ont comprend un ou plusieurs
principes et dans les mêmes
pas à être reprises dans les comptes et est différenciée par
conditions que ceux du bilan et
notes annexes. un code alphabétique : AE, AF,
du compte de résultat.
AG…

La compensation entre les


Dans le but d’accroitre leur
postes d’actif et de passif ou
utilité, la présentation et la
entre des postes de charges et
publication des états financiers
de produits n’est pas admise à
doivent être accompagnés de
moins qu’elle ne soit autorisée
l’opinion de vérification d’un
par des dispositions
professionnel indépendant.
normatives.
BILAN
LE BILAN
• Les comptes de situation permettent de déterminer le patrimoine de
l’entreprise qui, selon le SYSCOA doit être économique et non seulement
juridique.

• Le patrimoine économique est constitué de l’ensemble des biens que


l’entreprise contrôle pour en tirer des avantages tout en supportant les risques
inhérents à sa gestion, ainsi que des dettes. Les biens constituent les comptes
d’actif et les dettes constituent les comptes du passif.

• Le bilan est un état de synthèse qui permet de décrire en termes d’actifs et de


passif la situation patrimoniale de l’entité à une date donnée.
Approche fonctionnelle du bilan comptable
• Le SYSCOHADA préconise un bilan
avant répartition du résultat et opte Actif Passif
pour un classement fonctionnel des
postes du bilan. Investissement Financement
• Le bilan fonctionnel classe les Exploitation
éléments de l’actif et du passif selon
trois grandes « fonctions » permettant
d’analyser la vie économique de
l’entité : la fonction investissement, la
fonction financement et la fonction
exploitation.
Présentation du bilan

Actif ou emplois Passif ou ressources Le bilan est construit en 6 grandes


masses :
Immobilisations: Capitaux propres
• Les capitaux permanents et
incorporelles Dettes financières et ressources ressources assimilées vs actif
corporelles assimilées immobilisé
financières
• Passif circulant vs actif
Actif circulant HAO Passif circulant HAO circulant
Actif circulant d’exploitation Passif circulant d’exploitation
• Trésorerie passif vs trésorerie
actif
Trésorerie actif Trésorerie passif
Les comptes d’actif

3. un élément porteur
1. un caractère 2. un élément contrôlable
d’avantages économiques
identifiable s’il revêt une selon des critères
futurs résultant d’un
substance physique ou juridiques et
potentiel de production
monétaire économiques
ou de trésorerie

La comptabilisation d’un actif invite à apprécier si l’actif constitue un élément à part entière ou s’il doit
être comptabilisé en différents composants de l’actif.
Selon la substance et la temporalité de l’utilisation de l’actif, on distingue les immobilisations, les stocks,
les créances et les disponibilités.
Les comptes de passif

2. une sortie de
1. une obligation de
ressources au bénéfice 3. une absence de
droit ou de fait de
de tiers pour contrepartie au moins
l’entreprise à l’égard
l’extinction de équivalente attendue
d’un tiers
l’obligation

Toute dépense qui donne lieu à une contrepartie au moyen de services rendus par le tiers, ne peut être
considérée comme un passif. Les capitaux propres matérialisent les apports des associés et les bénéfices
réalisés et non distribués.
ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

• D’apprécier la structure financière de l’entité,


dans une optique de continuité d’activité ;

• D’évaluer les besoins financiers stables et


circulant et le type de ressources dont
dispose l’entité ;

• De déterminer l’équilibre financier en


comparant les masses du bilan classées par
fonctions et en observant le degré de
couverture des emplois par les ressources.
LES GRANDS ÉQUILIBRES FINANCIERS DU BILAN

Besoin de
Fonds de
financement
roulement
d’exploitation

Besoin de
financement Trésorerie
hors activité nette
ordinaires
COMPTE DE RESULTAT
COMPTE DE RESULTAT

• Le compte de résultat recense, pour une période donnée toutes les ressources produites par
l’activité de l’entité et les charges consommées ou occasionnées par les moyens mis en
œuvre et en fonction de deux grandes rubriques : activité ordinaire (exploitation et financier)
et activité HAO.

• La différence entre ces produits et ces charges donne le résultat de l’exercice qui traduit la
création de valeur de l’entreprise (l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entité).

• Les charges diminuent la situation patrimoniale et comprennent en SYSCOA les charges


d’exploitation, les charges financières et les charges hors activités ordinaires.

• Les produits augmentent la situation patrimoniale et comprennent en SYSCOA les produits


générés par l’activité d’exploitation, par l’activité financière et par l’activité hors activités
ordinaires.
Les charges
particulières
Il s’agit des éléments calculés
mais non décaissés tels que :
• les variations de stocks de biens
achetés ;
• les dotations aux
amortissements, dépréciations,
provisions ;
• la valeur nette comptable des
éléments d’actifs cédés.
Les charges ne sont pas des
actifs
Si une dépense ne répond pas aux critères de
définition ou de comptabilisation d’un actif, c’est une
charge :
• non identifiable
• non contrôlée par l’entreprise
• ne procurant pas d’avantages économiques
futurs
• procurant des avantages économiques ne
bénéficiant pas à l’entreprise
• dont le coût ou la valeur ne peut être évalué avec
une fiabilité suffisante.
A ces conditions s’ajoute un critère supplémentaire :
le caractère significatif.
Les charges ne sont
pas des passifs
A l’inverse des éléments du
passif, les charges constituent
une contrepartie ou une
opération sous-jacente.
Les charges
ne sont pas
des dépenses
Typologie des charges
Le SYSCOA répertorie les
différents types de l’exploitation normale
charges selon leur nature et courante
et à cet effet, on (consommation,
distingue les charges transport, service…) ;
relatives à :

l’activité extraordinaire (valeur


la gestion financière nette comptable des éléments
(intérêts des d’actifs cédés, charges hors
activités ordinaires, dotations
emprunts, escompte aux amortissements et
accordé…) ; provisions hors activités
ordinaires) ;

la participation des
travailleurs au
résultat et aux
impôts sur le
bénéfice.
Les produits
particuliers
Il s’agit des éléments calculés et non
encaissés tels que :
• la variation de stocks de biens
produits ;
• la reprise sur amortissement,
dépréciation et provision ;
• le transfert de charges d’exploitation,
financières et hors activités
ordinaires.
Les produits ne
sont pas des
actifs
Les produits correspondent à un
enrichissement réalisé au cours
d’un exercice alors que les actifs
correspondent au contrôle d’un
bien générant des avantages au
bénéfice de l’entreprise durant
l’exercice et pour les exercices à
venir.
Les produits ne sont
pas des passifs
Les passifs contrairement aux
produits peuvent procurer une
ressource à l’entreprise mais
ceci sans contrepartie. De
plus, le passif confère une
obligation à l’égard d’un tiers
que n’induit pas un produit.
Les produits
ne sont pas
des recettes
Typologie des produits
Le SYSCOA répertorie les l’exploitation normale et
différents types de courante (ventes, production
immobilisée, subvention
produits selon leur d’exploitation, variations de
nature, et à cet effet on stocks de biens et services
distingue les produits produits, les redevances
relatifs à : reçues…) ;

l’activité extraordinaire
la gestion financière (produits
(produits des cessions d’
des titres ou revenus ou
éléments d’actifs, produits
dividendes, gains de change,
hors activités ordinaires,
les produits nets sur cession
reprises de provisions
de valeurs mobilières de
règlementées, subvention d’
placement) ;
équipement) ;

le transfert de
charges hors
activités ordinaires.
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau des flux de trésorerie doit présenter les entrées et


sorties de trésorerie et d’équivalent de trésorerie classées en trois
catégories :

• Flux de trésorerie des activités opérationnelles ;

• Flux de trésorerie des activités d’investissement ;

• Flux de trésorerie des activités de financement.


ANNEXES
NOTES ANNEXES DU SYSTEME NORMAL
• Les notes annexes font partie intégrante des états financiers. Les notes annexes
permettent de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le
compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie. Elle tient compte de toutes
les informations utiles à la prise de décision en vertu de la convention de
l’importance significative.

• Toute information inscrite dans les notes annexes ne peut pas se substituer à une
inscription dans le bilan et le compte de résultat.

• Les éléments d’information chiffrés des notes annexes sont établis selon les
mêmes principes et dans les mêmes conditions que ceux du bilan et du compte
de résultat.

• Les notes annexes doivent comporter obligatoirement une déclaration explicite de


conformité au Plan Comptable OHADA. Les états financiers ne doivent être
déclarés conformes au SYSCOHADA que s’ils sont conformes à toutes les
dispositions relatives au SYSCOHADA.
STRUCTURE FINANCIÈRE
LA STRUCTURE FINANCIÈRE

• Analyse statique de la structure financière


– FR
– BFR
– TN

• Approche dynamique de l’équilibre financier


– CAF

49
LES FLUX FINANCIERS

ACTIF PASSIF

CYCLE D’INVESTISSEMENT CYCLE DE FINANCEMENT

CYCLE D’EXPLOITATION

50
FONDS DE ROULEMENT
Il représente le degré d’équilibre de financement et la
capacité pour l’entreprise de financer le besoin en
fond de roulement.

Le fond de roulement est avant tout un indicateur de l’


équilibre financier général de l’entreprise et constitue
une garantie de liquidité de l’entreprise. Plus il est
important plus la garantie est grande.

FR = Ressources stables - Emplois stables

FR = (Actif circulant + Actif de trésorerie) – (Passif


circulant + Passif de trésorerie) 51
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Il exprime à un moment donné les besoins en
ressources de l’entreprise dans le
cadre du financement de son cycle d’exploitation
et hors exploitation.
PRODUCTION

Actif circulant (ACE +ACHE) –


ACHA

. Dettes (DE + DHE)

E
VENT
T

52
FINANCEMENT DU BFR

Délais frs Effets de


Com
• Pas de coût • Pas de coût • Coûts • Coûts moins • Coûts non
• Long terme maitrisés maitrisés maitrisés

FR Délais Clts Concours


bancaires

53
TRESORERIE NETTE
C’est ce qui résulte de la comparaison entre le
FR et le BFR.

Elle est :
• Positive si FR > BFR
• Négative si FR< BFR
• Nulle si FR = BFR

TN = FR – BFR
TN = Trésorerie Actif - Trésorerie Passif
54
PLANIFICATION FINANCIÈRE
La planification financière
• Le plan de financement est un tableau de synthèse qui récapitule d’une part
l’ensemble des ressources financières dont l’entreprise pourra disposer et
d’autre part, l’ensemble des emplois durables prévus.

• C'est un instrument :

– de gestion prévisionnelle utile à la stratégie de l'entreprise à moyen et long terme


(3 à 10 ans ou plus),

– de négociation des conditions d'emprunts auprès des organismes financiers,

– de prévention des difficultés éventuelles prévisibles des entreprises en matière


financière,

– indispensable pour toute entreprise en cours de création.


GESTION DE TRÉSORERIE
INTRODUCTION A LA GESTION DE LA TRESORERIE

• Traditionnellement, le trésorier qui gère la trésorerie de l’entreprise


est considéré comme un technicien, à l’opposé du directeur
financier qui est associé aux décisions à caractère stratégique et
détermine la politique financière de l’entreprise.

• Toutefois, la période de crise et de ralentissement de croissance


que nous avons traversée à montrer combien un bon trésorier
pouvait contribuer à la rentabilité de l’entreprise.
ORIGINE DES PROBLEMES DE TRESORERIE

❖ Problèmes structurels de trésorerie:


Investissements trop élevés
Capitaux permanents insuffisants
Niveaux de stocks trop élevé
Crédits clients trop longs
Crédits fournisseurs trop cours

❖ Problèmes conjoncturels de trésorerie


Saisonnalité de l’activité
Gonflement accidentel des stocks
Retard ou défaillance d’un client
Survenance d’un événement aléatoire

60
DEFINITIONS

• La gestion de trésorerie regroupe l’ensemble des décisions,


règles et procédures qui permettent d’assurer au moindre coût le
maintien de l’équilibre financier instantané de l’entreprise.

• Le plan comptable définit la trésorerie comme la différence entre


les disponibilités (trésorerie actif) et les concours bancaires
courants (trésorerie passif).

61
• La gestion de la trésorerie a considérablement évolué au cours des
dernières années. Les entreprises, du moins les plus importantes,
sont maintenant passées à une gestion active de la trésorerie de
l’entreprise et à une véritable organisation de la fonction en centre
de profit. Le trésorier devient de plus en plus autonome.

62
OBJECTIFS

• Prévenir le risque de cessation de paiement

• Optimisation du résultat financier

• Règle de trésorerie zéro

63
LE TRESORIER

«Gestionnaire d’encaissement et de décaissement, le Trésorier est devenu gestionnaire


de dettes et de placement, puis gestionnaire de l’ensemble des risques financiers.
L’apparition des nouveaux instruments financiers, l’abolition du contrôle des changes, ont
bousculé bien des barrières que l’on croyait infranchissables entre court et long terme…
Parallèlement à ce mouvement et à ces créations de nouveaux produits, de nouveaux
types de risques sont apparus, qu’il faut également maîtriser : risques de liquidité d’un
instrument, risques de marché, risque de contrepartie, etc.…»
Madame Patricia BARBIZET
(Présidente de l’Association Française des Trésoriers d’Entreprises,
Directrice financière du Groupe PINAULT)

64
La fonction de gestionnaire de trésorerie (trésorier) est devenue le
centre nerveux de l’entreprise, en ce sens qu’elle reçoit des flux
d’information de toutes les autres fonctions de l’entreprise et qu’elle
émet à son tour des flux monétaires et financiers. L’évolution est
tellement importante, qu’on en vient même à parler d’ingénierie de
trésorerie quand il s’agit de mettre en place des systèmes
centralisés de gestion de trésorerie dans les groupes de sociétés.

65
LE ROLE DU TRESORIER
• Gérer, contrôler et sécuriser l'ensemble des flux financiers de
l'entreprise.

• Assurer la liquidité et la solvabilité de l'entreprise au moindre coût.

• Mener à bien l'arbitrage entre les types de produits de financement et


de placement.

• Gérer les risques financiers et les risques de change.

• Optimiser et de gérer la relation Banque – Entreprise.


66
TRÉSORERIE ZÉRO

Tous les excédents de trésorerie doivent être placés au meilleur


taux.

Tous les déficits de trésorerie doivent être financés au meilleur


taux.

67
TROIS ERREURS À ÉVITER

L’erreur d’équilibrage ou de contre phase


Compte bancaire avec un solde débiteur ou créditeur

L’erreur de sur-mobilisation
Financement externe excessif

L’erreur de sous-mobilisation
Besoin de financement externe sous estimé

68
69
LES PREVISIONS DE TRESORERIE

• La gestion de trésorerie suppose une démarche


en deux temps:

• L’élaboration du budget de trésorerie


• L’élaboration du plan de trésorerie
LE BUDGET DE TRÉSORERIE

• Il donne une prévision des excédents et des déficits de trésorerie,


en montant et en durée dans une double perspective:

• Vérifier que les lignes de crédits initialement négociés suffiront à


combler les besoins éventuels.

• Définir les utilisations prévisibles de crédits par grandes masses.

70
PRINCIPES ET DÉFINITION

• Le budget de trésorerie a pour objet de décrire les


encaissements et les décaissements prévisionnel de manière à
mettre en relief les écarts et à anticiper les mesures à prendre
pour réduire les écarts négatifs (déficit de trésorerie) ou pour
utiliser de façon optimale les excédents éventuels de trésorerie.

• En l’absence de ce budget et en cas de difficultés de trésorerie,


l’entreprise aura bien du mal à imaginer les solutions financières
rapides pour y faire face.

71
• Le budget est un moyen de prévision et de contrôle de la
trésorerie de l’entreprise. Il constitue le principal instrument de
prévision financière à court terme.

• Le budget de trésorerie est un état qui indique mois par mois ou


même semaine par semaine, les recettes (encaissements) et les
dépenses (décaissements) prévisionnelles de l’entreprise, ainsi
que le moment de ses besoins en trésorerie ou de l’encaisse
disponible.

72
❖ Le budget de trésorerie ne regroupe que des dépenses
et des recettes:

« ni les charges non décaissables, ni les produits non encaissables n’apparaissent dans
les sommes considérées ».

73
Tableau des encaissements

• prise en compte des délais de paiements

• certains encaissements de la période proviennent des ventes de la


période précédente. L’information concernant ce type
d’encaissements se trouve dans le bilan d’ouverture.

74
Montant TTC Janvier Février … Décembre

Créances clients (n-1)

Ventes janvier

Ventes décembre

Totaux encaissement sur


ventes

Autres encaissements

Encaissements totaux

75
Tableau des décaissements

• Dans ce budget sont concentrées toutes les dépenses anticipées


à court terme de l’entreprise.

• Comme pour les encaissements, certains décaissements


proviennent des engagements de la période antérieure.

76
Mois Janvier Février … Décembre
Décaissement sur
achat

Autres charges

….

Décaissements
totaux

77
Budget de trésorerie

Mois Janvier Février … Décembre

Trésorerie début du
mois

Encaissements

Décaissements

Trésorerie fin de mois

78
UTILITÉ DU BUDGET DE TRÉSORERIE

• Le budget de trésorerie permet de vérifier, globalement, s’il y a cohérence


entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.

• Un budget constamment déficitaire ou excédentaire exprime une


inadéquation du FDR au BFR.

• Si le budget est alternativement excédentaire et déficitaire, il traduit une


situation normale.

• Le budget de trésorerie permet également de déterminer les dates


optimales auxquelles doivent avoir lieu certaines opérations
exceptionnelles pour lesquelles l’entreprise dispose d’une marge de
manœuvre.
79
PLAN DE TRESORERIE

• Limites des budgets de trésorerie:

• Informations trop globales.

• Ne donnent pas de renseignements sur la situation en cours de


mois.

• Insuffisants pour la prise de décision.

80
LE COMPTE COURANT

Un compte courant, - terme hérité de l'italien : conto corrente - aussi


appelé compte à vue, compte de dépôt ou compte chèque, est un
type de compte en banque utilisé dans les relations commerciales
et financières représentant les rapports existants entre deux
personnes qui, effectuant l'une avec l'autre des opérations
réciproques, conviennent de fusionner les créances et les dettes
résultant de ces opérations en un solde au régime unitaire.

81
❖ Ouverture
❖ Caractéristiques du compte courant
– L’intention des parties
– L’existence de remise
– La réciprocité des remises
– Le croisement ou l’enchevêtrement des remises
❖ Effets du compte courant
– La novation
– L’indivisibilité
– Le cours de plein droit des intérêts
❖ Les avantages du compte courant
❖ Les opérations de caisse spécifiques au compte courant
– Encaissement des effets
– Domiciliation des effets
82
LA TRÉSORERIE AU JOUR LE JOUR

❖ établir la position réelle par banque

❖ pratiquer les virements d’équilibrage quotidiens

❖ maitriser les mouvements à date de valeur


incertaine
– les chèques émis
– les virements reçus
– les effets à payer

83
VOCABULAIRE

• Jour de banque : jour ajouté à la durée du crédit résultant de l’application des dates de valeur.

• Heure de caisse : heure au-delà de laquelle les opérations bancaires sont réputées faite le
lendemain.

• Jour ouvré : jours effectivement travaillés par la banque.

• Jours calendaires : jours du calendrier

• Domiciliation : établissement bancaire où un titre de paiement est payable. Le plus souvent il


s’agit de la banque du tiré.

• Jours de valeur et Dates de valeur : Correspondant au temps écoulés entre la date à laquelle
une opération de débit ou de crédit est effectuée et la date à laquelle cette opération est prise
en compte par la banque, c.à.d. sa date de valeur.

84
LES CONDITIONS BANCAIRES

❖ Préalables à la négociation

❖ La négociation :
• Le coût d’un crédit est fonction d’un certain nombre de données
telles que le coût du crédit, le barème des commissions et les dates
de valeur.

• Il faut donc négocier avec le banquier les conditions bancaires afin


d’en réduire les effets sur le coût du crédit.
– négociation des taux
– négociation des jours de valeur
– négociation des commissions
– négociation des garanties
85
in partnership with

MERCI

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