Groupe 5 Calcul Des Structure

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et

Applications

SOMMAIRE

SOMMAIRE..................................................................................1

INTRODUCTION..........................................................................3

CHAPITRE 0 : ETUDE THERMIQUE........................................4

1. Distribution de température.........................................................4

2. Cas d’une poutre rectangulaire....................................................4

3. Paramètres influençant l’évolution de la température dans un


mâtereau..............................................................................................5

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA


THERMOMECANIQUE...............................................................7

I. QUELQUES PRINCIPES THERMOMECANIQUE..................7

II. LOIS DE COMPORTEMENTS...............................................8

CHAPITRE II : THERMIQUE DES POUTRES........................12

I. EFFORT NORMAL N ET ÉCHAUFFEMENT UNIFORME


(TG−T 0)..........................................................................................14

II. MOMENT FLÉCHISSANT MZ ET GRADIENT DE


TEMPÉRATURE A...........................................................................16

III. MOMENT FLÉCHISSANT MY ET GRADIENT DE


TEMPÉRATURE B...........................................................................17

IV. SOLLICITATIONS COMBINÉES........................................21

V. CONTRAINTES THERMIQUES DANS LES TREILLIS........23

Rédigé et présenté par le Groupe 5 1


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

VI. EXTENSION DE L’EQUATION DES TROIS MOMENTS


AUX CHARGEMENT THERMOMECANIQUE.............................25

CHAPITRE III : THERMIQUE DES PLAQUES.......................30

I. PLAQUES CHARGEES DANS SON PLAN.............................31

II. PLAQUE CHERGEEN TRANSVERSALEMENT................33

CHAPITRE IV : APPLICATIONS..............................................39

I. POUTRE ISOSTATIQUE SOUMIS À UN GRADIENT DE


TEMPÉRATURE..............................................................................39

II. POUTRE BI-ENCASTREE SOUS GRADIANT DE


THERMIQUE..............................................................................41

CONCLUSION............................................................................44

REFERENCE...............................................................................45

Rédigé et présenté par le Groupe 5 2


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

INTRODUCTION
De nombreux matériaux subissent des changements au niveau de leurs
propriétés thermomécaniques durant la chauffe ou le refroidissement.
Une avancée de matériaux composites a reçu une considération
appréciable dans la conception de l'ingénierie structurelle, en
particulier lorsque les matériaux sont soumis à très forte charge
thermique. La propriété de matériau peut être adaptée pour atteindre
les exigences spécifiques à l'utilisation du génie industrielle. Ceci est
possible grâce à la composition du matériau qui change de manière
séquentielle selon une direction privilégiée. L'applicabilité de ce
matériau est qu'il élimine le problème d'interface en raison du
changement compétent et continue des propriétés matérielles d'une
surface à l'autre. L’étude thermomécanique peut ainsi fournir de
précieuses informations concernant la composition, la structure, les
conditions de production ou les possibilités d’application pour
différents matériaux. Elle détermine les variations dimensionnelles de
matériaux solides, liquides ou pâteux en fonction de la température
et/ou du temps sous une force mécanique définie. Dans le cadre de cet
exposé, nous allons nous centrer sur les matériaux solides, d’où
l’étude thermomécanique des plaques et poutres.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 3


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

CHAPITRE 0 : ETUDE THERMIQUE

Pratiquement tous les procédés physiques mettent en jeu des


échanges de chaleur. L’étude de ces échanges peut être regroupée dans
une discipline des sciences thermiques ou tout simplement la
thermique. La thermique s’intéresse aux différents processus
d’échange d’énergie et peut être scinde en trois : l’énergétique, la
thermodynamique et le transfert thermique.

1. Distribution de température

La connaissance de la distribution de température dans une structure


permet de prédire l’évolution et la valeur de celle en chaque point de
la structure et par conséquent l’étude du transfert thermique du milieu
à la différence de température entre les points de la structure. Cette
étude trois principales modes:

 La conduction
 La convection
 Le rayonnement
2. Cas d’une poutre rectangulaire

Les conditions aux limites du problème peuvent être exprimées


comme suit :

h
i. Pour la face supérieure (Y=+ )
2

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

h
T (Y=+ )=T 1
2
h
ii. Pour la face inferieure ((Y=- )
2
h
T (Y=- )=T 2
2

On peut donc chercher un champ de température ne dépendant que se


Y, satisfaisant à la loi de FOURIER à l’intérieur de la poutre
rectangulaire :

∆ T ( y )=0

Soit après double intégration ;

T ( Y )=aY +b

Ou a et b sont des constantes d’intégration.

On constate le champ de température de cette poutre est linéaire.

En utilisant les contions aux limites énumérées ci-dessus on ces


constantes d’intégration.

{
T 1−T 2
a= T 1 +T 2
h AvecT 0=
b=T 0 2

Soir le champ de température suivant :


T 1−T 2
T ( y )= y +¿ T0
h

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

3. Paramètres influençant l’évolution de la température dans


un mâtereau

Plus que nous avons travaillé en conduction alors dans ce cas le


paramètre qui influence la répartition de la température dans une
structure est la conductivité thermique du matériau. La loi de
FOURIER pour la conduction thermique s’écrit lors :

''
Q =−α gradT

Ou α représente la conductivité thermique du matériau.

La conductivité thermique quantifie donc la mesure de la


vitesse de l’écoulement de température dans un milieu. Une grande
valeur de la conductivité thermique indique un matériau idéal pour le
transfert de chaleur par conduction, et par conséquent une faible
conductivité thermique indique que le matériau est mauvais
transmetteur de chaleur par conduction et donc un bon isolant

Tableau 1 : Conductivité thermique de milieux

Matériaux Conductivités thermiques (W/m.°C)


Bêton 1 ,5
Le bois 0,11
Fer (pure) 80 ,2
Acier 50 ,2
Verre 1 ,5

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Notons que l’évolution de la température dans un matériau ou le


de chaleur ne se pas seulement par conduction. Il peut se faire aussi
par convection ou par rayonnement, et da ce cas les paramètres qui
influence le transfert de chaleur sont respectivement le coefficient de
transfert de chaleur par convection h (W/m 2 .°C-1) et le facteur
d’émission de la surface (ε).

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA


THERMOMECANIQUE

Généralement dans les calculs de structure, nous supposons


implicitement que la structure étudiée se trouvait à une température
uniforme et constante T0, voisine de la température normale (20 0C),
les paramètres que nous calculons (déformations, contraintes,
déplacements, réactions, efforts internes …) résultaient d’un
chargement purement mécanique, c’est-à-dire l’application des forces.
Si la structure devient le siège d’un champ de température diffèrent du
champ uniforme T0, des contraintes, déformations, déplacements,
réactions de liaisons ou encore les efforts internes dites apparaissent et
s’ajoutent aux précédents. Un champ de température peut donc
introduit des contraintes et des déformations dans une structure. Dans
notre travail, nous étudieront le comportement des structures, sous
l’action conjuguée d’un chargement mécanique et d’un chargement
thermique. Chaque constituant sera supposé isotrope linéairement
élastique

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I. QUELQUES PRINCIPES THERMOMECANIQUE

Premier principe : qui stipule que la variation de l’énergie


interne d’un système est égale à la somme de la puissance des
efforts intérieurs avec la chaleur échangée avec le milieu
extérieur. Mathématiquement il est donné par la formule :
ρ ė=σ́ : έ +r−∇ . ⃗q

Second principe : qui stipule que le taux de production


d’entropie est toujours supérieur ou égal au taux de production
de la chaleur. Mathématiquement, il est donné par la formule :
ds de ⃗q .⃗
grad T
ρ(T − )+ σ́ : έ − ≥0
dt dt T

II. LOIS DE COMPORTEMENTS


Lorsqu'un corps est soumis à des forces extérieures, il y a un
changement de sa forme ou de ses dimensions. Ce changement
s'appelle déformation. Tous les corps se déforment sous l'effet des
forces qui s'exercent sur eux. Cette déformation est plus ou moins
grande dépendamment de la grandeur des forces et des matériaux qui
sont en cause. Une structure peut être construite afin de supporter un
millier de tonnes mais se déformera tout de même sous le poids d'un
seul homme. Évidemment, dans ce cas, la déformation sera minime
mais elle n'en sera pas moins là. Cette première section vise surtout
l'étude des déformations se faisant suivant l'axe longitudinal du
matériau. Les forces agissant sur les corps tendront donc à étirer ou

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Applications

comprimer le corps. Ainsi les lois de comportement nous donnent les


relations existent entre ces déformations et les contraintes qu’ils
apparaissent (causse /effet)

Module d’Young : C'est la constante de proportionnalité entre


la contrainte qu'un matériau subit et sa déformation unitaire.
C'est une constante propre à chaque matériau
μ(2 μ+3 λ)
E=
(μ+ λ)

Premier coefficient de lamé (module de coulomb) :

E
G=
2(1+ ν)

Deuxième coefficient de lamé :


νE
λ=
( 1+ ν ) (1−2 ν)

Coefficient de poisson :

λ
ν=
2(λ+ μ)

Coefficient de dilatation thermique : Si un matériau est


chauffé naturellement, son volume augmente. Cette
augmentation de volume est une conséquence de l’élévation de
la température ou encore du phénomène de dilation thermique.

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Applications

Figure 1

On a : L1−L0=α L0 (T 1−T 0 )

C’est-à-dire, ∆ L=α L0 (T 1−T 0)

Exemple : petite étude de la déformation thermique (d’une plaque en


bois) de longueur L0=18 m entre l’été (T 1=40 ° ) et l’hiver (T 0=0 ° ).

∆L
∆ L=α L0 ∆ T Ce qui implique =α ∆ T
L0

Ce qui donne en application numérique


∆L −6 −4
=3.75 ×10 ( 40−0 )=1.5 ×10
L0

Soit L1−L0=2.7 cm.

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Applications

La dilatation thermique d’après la loi de Hooke est donnée par la


formule :
β
α=
(3 λ +2 μ)

Lois de comportement linéaire :


σ́ =σ́ 0+ 2 μ έ +(λtrace ( έ )−β ( T −T 0 ) ) Í

Dans le cas d’une transformation isotherme à partir d’un état


initial naturel, le tenseur de contrainte dans la configuration initiale est
nul et la différence de température l’est aussi.

1+ ν ν
έ =
E
( σ́− σ́ 0 ) +(α ( T −T 0 )− trace ( σ́− σ́ 0 ) ) Í
E

Ces deux dernières relations (contraintes et déformations) de Hooke


montrent l’effet de la variation de température sur le matériau à
étudier. D’où la dualité thermomécanique

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Applications

CHAPITRE II : THERMIQUE DES POUTRES


Jusqu’ici nos études se sont consacrées à la théories
assemblages de poutres (structures) soumis à des chargements
purement mécaniques. Dans le présent chapitre, nous nous proposons
détendre cette théorie au cas où le chargement est mécanique et
thermique. La première partie étudie la géométrie et la statique des
poutres : les résultats restent tout à fait valables ici. Rappelons-les. Les
caractéristiques géométriques d'une poutre sont, d'une part, celles de
sa fibre moyenne (longueur, courbure, torsion, repère et formules de
Freinet), d'autre part, celles de ses sections droites (centre de gravité,
centre de torsion, axes principaux, aire, moments quadratiques,
coefficients de torsion j et de cisaillement (k y, kz,). La coupure d'une
poutre, suivant une section droite S. permet de définir de viseur et ses
six composantes ; celles-ci peuvent être calculées :

- soit par la méthode directe, à partir des forces de chargement et


de liaison, appliquées à l'amont (ou à l'aval) de S.

- soit par intégration des équations de l'équilibre local et détermination


des constantes d'intégration au moyen des conditions aux limites et de
liaison.

La théorie des poutres a été déduite de l'élasticité


tridimensionnelle grâce à quelques hypothèses simplificatrices dues à
leur géométrie spécifique et aux études de Saint-Venant en traction,
flexion, torsion et cisaillement. Nous ajouterons une hypothèse sur le

Rédigé et présenté par le Groupe 5 12


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
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champ de température : celui-ci sera, sur chaque section droite,


linéarisé, c'est à dire que l'on prendra, sur S d'abscisse curvilignes :

T ( P ) =T G + Ay + BZ

La température T(P) au point courant P (Y, Z) de S est ainsi


considérée comme la somme :

 D’une constante To, température au centre G de S si ci point


est sur S.
 De deux variations de températures AY et BZ. TG. A et B sont
constants sur chaque section droite ; ils peuvent être fonction
de s (et du temps t).

A et B sont ainsi des gradients transversaux de température suivant les


directions principales Y et Z de S. On remplace donc la température
T(P) par son développement limité au premier degré sur S autour de
G.

De plus, comme dans toute cette première partie, consacrée à la


Thermique des Structures, nous nous limitons au régime stationnaire
ou (au quasi-statique)

Considérons une tranche élémentaire de poutre, entre les sections


droites voisines (S) et (s’) distantes de de (figure 1). La variation de
température T(P)-T0 par rapport à la température de référence T 0, peut
donc être considérée comme la somme des trois termes : T G-T0, AY,
BZ.

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Figure 1

La variation (TG-T0), uniforme sur la tranche, dilate


identiquement toutes les fibres PP’ de cette tranche et a donc même
effet qu'un effet normal N, à savoir une translation de S’par rapport à
S suivant la direction X.

La variation AY de la température dilate la fibre PP’


proportionnellement à son ordonnée Y ; elle a donc le même effet
qu'un moment fléchissant MZ, c'est à dire une rotation de S’par rapport
à S autour de l'axe Z.

Semblablement, la variation BZ de température dilate la fibre


PP’ proportionnellement à sa cote Z ; elle a donc le même effet qu`un
moment fléchissant MY, c'est à dire une rotation de S’par rapport à S
autour de l'axe Y

Examinons maintenant chacun de ces trois cas.

I. EFFORT NORMAL N ET ÉCHAUFFEMENT


UNIFORME (T G−T 0 )

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Applications

Isolons une tranche élémentaire et soumettons-la, d'une part à un


effort normal N, d'autre part à une variation uniforme de température
(T G−T 0 )

Il en résulte, au point courant P :

[ ]
σx 0 0
 un tenseur contrainte ∑, de matrice : [ Σ ] = 0 0 0 Avec
0 0 0
N
σ X=
S

Figure 2

 Un tenseur déformation E de matrice :

{
N
εx= +α (T G −T 0)

[ ]
εx 0 0 ES
[ E ]= 0 ε y 0 N
Avec ε y =−ν + α(T G−T 0 )
ES
0 0 εz
N
ε z =−ν + α (T G −T 0 )
ES

(d'après la loi de Hooke-Duhamel)

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
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De plus S' subit par rapport à S la relation de vecteur :

d⃗
Λ=
[ N
ES ]
+ α (T G−T 0 ) ds . ⃗I

Ou ⃗I désigne l’unitaire de l’axe des X

II. MOMENT FLÉCHISSANT MZ ET GRADIENT DE


TEMPÉRATURE A

Figure 3

Soumettons la tranche élémentaire de poutre à un moment fléchissant


MZ, combiné avec une élévation de température de la forme AY. Il en
résulte, au point courant P(Y,Z) :

 Un tenseur contrainte Σ , de matrice :

[ ]
σx 0 0 −M Z
[ Σ ]= 0 0 0 Avec σ X = Y
IZ
0 0 0

Rédigé et présenté par le Groupe 5 16


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
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 Un tenseur de déformation E de matrice :

{ ( )
−M Z

[ ]
εx 0 0 ε x= +αA Y
E IZ
[ E ]= 0 ε y 0 Avec
0 0 εz ε y =ε z=
( νMZ
EI Z
+αA Y
)
On a de plus une rotation de S' par rapport à S autour de Z, l'amenant
de la position S'0 à la position S'1 , de pseudo-vecteur :

(d ⃗
ω )z=¿ ( MZ
E IZ )
−αA ds . ⃗
K

Ou ⃗
K désigne l’unitaire de l’axe des Z

III. MOMENT FLÉCHISSANT MY ET GRADIENT DE


TEMPÉRATURE B

Semblablement, soumettons la tranche à un moment fléchissant M Y et


à une variation de température B Z. Il en résulte au point courant P (Y,
Z) :

 Un tenseur contrainte Σ , de matrice :

[ ]
σx 0 0 My
[ Σ ]= 0 0 0 Avec σ X = Z
Iy
0 0 0
 Un tenseur déformation E de matrice :

Rédigé et présenté par le Groupe 5 17


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

[ ]
εx 0 0
[ E ]= 0 ε y 0 Avec
0 0 εz

{ ( )
My
εx= + αB Z
EI y

ε y =ε z=
( −ν M y
EIy
+αB Z
)
(D’après la loi de Hooke-Duhamel)

De plus S' tourne par rapport à S autour de Y de :

(d ⃗
ω ) y =¿ ( My
EI y )
+αB ds . ⃗J Où ⃗J désigne l'unitaire de l'axe des Y

1. Conséquences : Formules de Bresse

[ ( ]
S2
−M Z
) ( )
t
M ⃗ My
ω 2+∫
ω 1=⃗
⃗ I+ + αB ⃗J + −αA ⃗
K . ds
S1
GJ EI y E IZ

{[ ] } { [(
S2 S2
N Ty T t
M ⃗ ⃗ M

Λ2 =⃗ G1 G2+∫
ω1 Λ⃗
Λ1 +⃗ +α (T G −T 0) ⃗I +k y K ds+∫
⃗J +k z z ⃗ I Λ C G2 +
S1 ES GS GS S GJ 1
E

2. Flexion plane d’une poutre rectiligne à plan moyen

Ce problème, très important, a été étudié au tome II, chapitre III dans
le cas isotherme (T =T 0) . Elles s'étendent aisément aux cas thermique,

en remplaçant
MZ
EIZ
par
MZ
E IZ ( M
−αA et y par
EI y
My
)
EI y
+αB .
( )
Rédigé et présenté par le Groupe 5 18
Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

En particulier, la flèche v(x) satisfait à la formule :

d V Mz d ωz
2

2
= −αA =
dx E Iz dx

Dans le plan (XOY), on aurait :

d w My
2
−d ω y
2
= −αB=
dx EI y dx

Exemple 1 : poutre isostatique

Figure 4

Cette figure donne la géométrie, les axes et les liaisons. La poutre est
soumise à un gradient de température transversal uniforme A. Le
moment de flexion est uniformément nul. On a donc :

2
d V dV −1 2
=−αA ; =−αAx ; V= αA x ;
dx
2
dx 2
−1 2
V (L)= αA L
2

Exemple 2 : poutre hyperstatique

Rédigé et présenté par le Groupe 5 19


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
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Figure 5

Il s'agit du même problème que dans l'exemple 1, mais l'extrémité est


simplement appuyée.

Cette structure est donc extérieurement hyperstatique de degré 1 ; sous


l'action du gradient transversal A, la flèche étant empêchée en C, cela
crée une réaction Rc et par conséquent un moment fléchissant
M =M z=RC ( L−x ), à l'abscisse x.

Ceci nous donne,

d V RC
2

2
= ( L−x ) −αA
dx EI

Son intégration donne, compte tenu des conditions aux limites en 0 :


dV R C
( )
2
x
= Lx− −αAx
dx EI 2

(
R C x2 x3
)
2
x
Puis V (x )= L − −αA
EI 2 6 2

Rédigé et présenté par le Groupe 5 20


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La liaison hyperstatique en C impose V(L) = 0, d'où l'on tire :


3 αAEI
Rc =
2 L

Les équations de l'équilibre global donnent alors :

−3 αAEI −3
R0 =−Rc = et M e =−L R c = αA
2 L 2

IV. SOLLICITATIONS COMBINÉES

Considérons une poutre, ou un assemblage de poutres, quelconque ;


appliquons-lui un chargement mécanique (forces) et thermique
(températures).

Deux cas doivent être considérés :

1er cas : structure isostatique (intérieurement et extérieurement)

Les visseurs, les contraintes, les réactions de liaison ne sont dues qu'au
chargement mécanique ; ils restent en particulier inchangés lorsqu'on
superpose un chargement thermique ; ce dernier n'introduit que des
déformations et déplacements (translations et rotations). Ceci est dû au
fait que le champ de température est considéré comme linéaire sur
chaque section droite.

2e cas : structure hyperstatique (intérieurement ou


extérieurement)

Rédigé et présenté par le Groupe 5 21


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Appliquons d'abord le chargement mécanique : il induit dans


l'ossature des contraintes, visseurs, déformations, déplacements,
réactions de liaison.

Appliquons ensuite le chargement thermique ; celui-ci tend à


provoquer des déformations et déplacements dont certains sont
empêchés par les liaisons hyperstatiques ; les réactions de liaison sont
alors modifiées, donc aussi les visseurs et les contraintes.

Exemple :

Figure 6a Figure 6b
(Cas isostatique) (cas hyperstatique)
Considérons l'ossature des figures 6a et 6b, constituée de deux
poutre prismatiques, identiques, soudées entre elles
perpendiculairement en A. Le montage a lieu, dans les deux cas, sans
jeu ni serrage, à la température T0. Portons à la température uniforme
T ≠ T 0.

Dans le cas isostatique 6a, la structure, libre de se déformer,


subit la dilatation uniforme et isotrope imposée par l'élévation de
température (T −T 0) et aucune contrainte ne prend naissance.

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Dans le cas extérieurement hyperstatique 6b, la liaison «


redondante » en B empêche les déplacements (translations et
rotations) de la section SB introduisant une force de liaison RB(XB, YB)
et un couple MB. Sur chaque section droite de l'ossature, on aura donc
un effort normal N, un effort tranchant

T = TY et un moment fléchissant M = MZ.

On trouve, tous les calculs fait :

EI EI
X B=Y B=−12 2
α ( T −T 0 ) et Y B=6 α (T −T 0 )On en déduit
L L
aisément, sur chaque section droite, les visseurs et les contraintes.

V. CONTRAINTES THERMIQUES DANS LES TREILLIS

Nous allons en étendre les résultats au cas où, le montage ayant


été réalisé sans jeu ni serrage à la température T 0, on porte à la
température uniforme T.

Les définitions, le calcul du degré d'hyperstaticité, les équations


d'équilibre des nœuds, restent bien sûr inchangées.

Par contre, dans les équations aux déplacements nodaux,


l'allongement δ Lij de la barre (AiAj) est la somme d'une dilatation

( NL
ES )
due à l’effort
ij
N ij et d’une dilatation thermique ( Lα )ij (T −T 0) .

Ces équations s'écrivent alors, dans le cas d'un treillis plan :

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( ) NL
( u j−ui ) cos φij + ( v j−v i ) sin φ ij = ES + ( Lα )ij (T −T 0 )Dans le cas d'un
ij

treillis 3D, elles s'écrivent :

( ) NL
( u j−ui ) α ij + ( v j−v i ) βij + ( w j −wi ) γ ij ¿ ES + ( Lα )ij (T −T 0)
ij

Exemple : treillis en forme de carré avec deux diagonales. Les barres


latérales sont en acier, de caractéristiques : L, E, S, α. Les diagonales
sont en aluminium de caractéristiques L √ 2 , E' , S' , α ' . L'assemblage
est effectué, sans jeu ni serrage, à la température T 0. On porte à la
température T ; α ' étant différent de α, on aura des efforts normaux et
des contraintes dans les barres, que nous nous proposons de calculer.

Figure 7

La figure 7 donne la géométrie, les axes et les liaisons. Le treillis étant


extérieurement isostatique, en l'absence de chargement mécanique les
actions de liaisons sont nulles.

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
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' √2
L'équilibre des nœuds s'écrit : N + N =0, N désignant
2
l'effort normal dans une barre latérale et N ' dans une diagonale.

D'autre part, puisque u A =u B=v B=v C =δL, les équations aux


déplacements nodaux se réduisent à :

'
NL NL '
δL= +αL (T −T 0 ) et δL= +α L(T −T 0) La résolution
ES ' '
ES
donne :

( α−α ' ) ( T −T 0 )
δL α E S + √ 2 αES
' ' '
N=
N =− √ 2 N ; = (T −T 0 )
'
1 √2
+ ' '
;
L E S + √ 2 ES
' '
ES E S

Bien sûr, si l’on avait α =α ' , on trouverait : N ' =N =0 et


δL
=α (T −T 0 )
L

VI. EXTENSION DE L’EQUATION DES TROIS MOMENTS


AUX CHARGEMENT THERMOMECANIQUE

En calcul de structures, plusieurs méthodes de calculs sont


utilisées afin de comprendre le comportement du matériau. Ces
méthodes sont : la méthode des forces, la méthode des déplacements
et la méthode des trois moments. Cette dernière méthode (des trois
moments) est la méthode adaptée pour la résolution des poutres
continues. Elle consiste à découper une poutre continue en travées
indépendantes et faire introduire des moments aux appuis(M i) comme
inconnus hyperstatiques. Dans cette partie, nous présentons l’étude de

Rédigé et présenté par le Groupe 5 25


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l’extension aux chargements thermomécaniques de l’équation dite


« Des trois moments » qui relie les moments de flexion sur les appuis
de deux travées consécutives d’une poutre continue chargée
transversalement.

La composante thermique du chargement sera considérée


en prenant un champ de température linéarité suivant la hauteur de la
section droite :

T(y) = TG + Ay

La poutre étant supposée a plan moyen (xoy) est chargée dans ce plan.

Figure : poutre continue

Considérons deux travées consécutives (i) et (i+1) de la poutre


continue ci-dessus de plan moyen (ox) soumise à un chargement
mécanique transversal quelconque et au gradient A de température.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 26


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Par identification, la rotation sur les appuis intermédiaires est


continue au chargement de travée. On peut donc écrire pour l’appui (i)
quelconque :

ω i ( travée i )=ωi ( travée i+1 )

Soit, en utilisant les formules de CLAPEYRON étendues aux


changements thermomécaniques :

Les composantes du viseur en tout section peuvent être écrire sous la


forme :

∀ x ∈ ¿ 0 ,l ¿

En notant τ et μ respectivement l’effort tranchant et le moment de


flexion dus à la seule charge mécanique.

Les déplacements de rotation des sections extrême sont alors


calcules à l’aide des formules de BRESSE :

¿
Avec : v A =¿ v =0 ¿
0

Et en négligeant les effets de l’effort tranchant.


On obtient ainsi :

{
l
ω 0=ω 00−a M 0 +b M A + αA
2
l
ω A =ω 0A +b M 0 +c M A−αA
2

Rédigé et présenté par le Groupe 5 27


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

En posant :

{
l

( xl ) dxEI
ω A =∫ μ
0

0
l

ω =∫ μ (1− )
0 x dx
0
l EI
0

Les rotations dues à la charge mécanique.

( ) dxEI
2
x
a=∫ 1−
0 l

l l

( ) ( ) dxEI
2
x x dx x
b=∫ 1− c=∫
0 l l EI 0 l

Soit pour les travers (i) et (i+1) :

Travée (i) :

0 li
ω i=ω i (i)+b i M i−1+ c i M i−αA
2

Travée (i+1) :

0 l i +1
ω i=ω i (i+ 1)−ai+1 M i+ bi+1 M i+1 +αA
2

Mi+1 , Mi , Mi-1 sont les moments de flexion sur les appuis


intermédiaires. Les constantes a, b et c sur les travées (i) et (i+1)
représentent les caractéristiques mécaniques des travées définies ci-
dessus.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 28


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications
La continuité de la rotation à l’appui i conduit à l’équation des trois
moments sous chargement thermomécanique :

0 0 l i+l i +1
b i M i−1+ ( c i+ ai+ 1) M i +bi +1 M i+1 =ωi ( i+1 )−ω i ( i ) +αA
2

Rédigé et présenté par le Groupe 5 29


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

CHAPITRE III : THERMIQUE DES PLAQUES


Dans l’étude des plaques isothermes, certains résultats restent
inchangés sous chargement thermique (les équations d’équilibre local,
changement de base, le vecteur des efforts tranchants transversaux, la
matrice flexion-torsion, la fibre longitudinale) par contre le champ de
température change.

Comme dans le chapitre précédent consacré aux poutres, nous


allons ici simplifier le champ de température dans la plaque, en le
linéarisant suivant l'épaisseur, c'est à dire en prenant :

T ( p ) =T ( p ) + A ( x , y ) . z (1)

A ( x , y ) Désigne donc le gradient transversal de température,


indépendant de z, suppose constant sur une fibre normale. La variation
de température par rapport à la température de référence T 0 est ainsi la
somme de deux termes :

T ( P ) −T 0 , indépendante de z, et qui produit une déformation de la


plaque « dans son plan ».

A(x, y) × z, qui produit une courbure du feuillet moyen.

Nous avons désigné par P la particule courante, de cote z, d'une


fibre normale et par P la particule de centrale de cette fibre.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 30


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Cette décomposition nous permet, comme dans le cas isotherme,


de considérer séparément, deux problèmes : celui d'une plaque
chargée « dans son plan » et celui d'une plaque chargée «
transversalement »

I. PLAQUES CHARGEES DANS SON PLAN

Par définition, toutes les forces extérieures, données et de


liaison, sont parallèles au plan moyen et uniforme suivant l'épaisseur ;
de plus, la température est indépendante de z. La plaque travaille en
membrane. Les composantes Q, U et M de tout visseur (tenseur), sont
identiquement nulles.

1. Contraintes planes

Souvent, des plaques ainsi chargées, satisfont rigoureusement aux


hypothèses de contraintes planes. Rappelons que, dans ce cas, on a
nécessairement la relation : Vdiv ⃗f + Eα ∆ T =0 (2)

2. Contraintes quasi-plane

Plus généralement, une plaque chargée dans son plan ne satisfait


pas nécessairement aux hypothèses de contraintes planes, donc en
considérant les deux relations ci-dessous comme satisfaites nous
commettons une erreur

-d’une part σ z , τ xz , τ yz comme identiquements nuls.

-d’autre part,σ z , σ y,τ xy comme independants de z.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 31


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Cette erreur est d'autant plus faible que la plaque est plus mince.
Rappelons, dans ce cas, les relations de Hooke-Duhamel.

[ ] [ ]
σ x τ xy 0 εx γ xy 0
[ Σ ] = τ xy σ y 0 [ E ] = γ xy ε y 0
0 0 0 0 0 εz

{
1
ε x= ( σ −ν σ y ) + α (T −T 0 )
E x
1
ε y = ( σ y −ν σ x ) +α (T −T 0 )
E
(3)
ν
ε z= ( σ x +σ y ) +α (T −T 0)
E
E
τ xy = γ
1+ ν xy

{
E Eα
2( x
σ x= ε + ν ε y )− ( T −T 0 )
1−ν 1−ν
E Eα
2( y
σy= ε +ν ε x )− ( T −T 0 ) (4)
1−ν 1−ν
E
τ xy = γ
1+ ν xy

Avec également

−ν 1+ ν
ε z=
1−ν
( εx + ε y ) +
1−ν
α (T −T 0 )

Parmi les méthodes de résolution d’un problème de contraintes


planes, la plus utilisée de ces méthodes consiste à intégrer le système :

Rédigé et présenté par le Groupe 5 32


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

{
∂ σ x ∂ τ xy
f x+ + =0
∂x ∂ y
∂ τ xy ∂ σ y (5)
f y+ + =0
∂x ∂ y
Δ ( σ x +σ y ) + ( 1+ν ) ÷⃗f + Eα . Δ T =0

Cette troisième équation est l'expression, en termes de


contraintes et compte tenu des deux autres, de l'équation de
compatibilité :

2 2 2
∂ εx ∂ ε y ∂ γ xy
2
+ 2 =2
∂ y ∂x ∂ x∂ y

Remarque 1 : la fonction d’Airyϕ (x , y), celle-ci satisfait l’équation :

Δ ( Δ ϕ )=( 1−ν ) Δ V −Eα Δ T (6)

Remarque 2 : les contraintes étant constantes suivant l’épaisseur, on


a:

N x =h σ x N y =h σ y T x =T y =h τ xy

P=h ⃗f (force suerfacique)


Les équations (5) s’écrivent alors, puisque ⃗

Rédigé et présenté par le Groupe 5 33


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

{
∂Nx ∂T y
Px + + =0
∂x ∂ y
∂Tx ∂ Ny (7)
P y+ + =0
∂x ∂ y
Δ ( N x + N y ) + ( 1+ν )÷⃗
P + Eαh ΔT =0

Remarque 3 : dans le cas, très courant, ou l’on est stationnairement,


sans force de volumiques, ni sources de chaleur au sein du solide, on a
⃗f =0 et ΔT =0 ce qui simplifie les équations (5), (6), (7).

II. PLAQUE CHERGEEN TRANSVERSALEMENT

Par définition la plaque est soumise :

∂T
A un gradient transversal de température =A(x, y )
∂z


À des forces normales à la plaque, supposées appliquées au feuillet
moyen, ponctuelles ou surfaciques de densité pz ou encore
linéique, sur les bords, de densité Q.


À des couples linéiques de flexion et torsion sur les bords.

Le feuillet moyen devient une surface courbe. Les efforts de


membrane N, T sont identiquement nuls.

Les hypothèses qui nous permettent d'élaborer une méthode de


calcul sont celles du cas isotherme ; nous y ajoutons l'hypothèse du
gradient transversal de température A (x, y) indépendant de z, c'est à
dire constant suivant l'épaisseur.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 34


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Cette méthode est une méthode des déplacements qui consiste,


dans un premier temps à exprimer tous les paramètres du problème en
fonction de la flèche w (x, y) prise par le point courant P du feuillet
moyen, pour établir ensuite l'équation de Lagrange à laquelle satisfait
cette flèche. Etablissons maintenant ces formules, en coordonnées
cartésiennes.

Etape 1 : expression des translations

{
∂w
u=−z
∂x

PoP ∂w (8)
v=−z
∂y
w=w ( x , y )

Etape 2 : expression des déformations

{
2
∂u ∂ w
εx= =−z 2
∂x ∂x
∂v ∂2 w
ε y = =−z 2 (9)
∂y ∂x

( )
2
1 ∂u ∂ v ∂ w
γ xy = + =−z
2 ∂ y ∂x ∂x∂ y

−ν 1+ ν
On a déplus : ε z =
1−ν
( εx + ε y ) +
1−ν
α ( T −T 0 )

Etape 3 : expression des contraintes

A l’aide de la loi de Hooke-Duhamel, on obtient :

Rédigé et présenté par le Groupe 5 35


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

{
E Eα
2( x
σ x= ε + ν ε y )− (T −T 0)
1−ν 1−ν
E Eα
2( y
σy= ε +ν ε x )− (T −T 0 )
1−ν 1−ν
E
τ xy = γ
1+ ν xy

Soit :

{
σ x=
− E ∂2 w
2
1−ν ∂ x [
2
+ ν
∂2 w
∂y
2
+ α ( 1+ν ) A z
]
(10) σy=
−E ∂2 w
2
1−ν ∂ y [ 2
+ ν
∂2 w
∂x
2
2 ]
+α ( 1+ ν ) A z

−E ∂ w
τ xy = z
1+ ν ∂ x ∂ y

Etape 4 : expression des visseurs

3
Eh
On pose D= 2
12(1−ν )

(11¿ ¿

Etape 5 : équation de Lagrange

En remplaçant Qx et Qy par leurs expressions ci-dessus dans la


troisième équation d’équilibre local des forces, équilibre suivent la
normale z, on obtient :

Pz
(12) Δ ( Δ w )= −α (1+ ν) Δ A
D

Rédigé et présenté par le Groupe 5 36


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Remarque 1 : on a Δ A=Δ T =0. En régime stationnaire, en absence


de source de chaleur volumique, on a Δ A . Z=Δ T et l’équation (12)
possède alors la même expression que dans le cas isotherme.

Remarque 2 : les contraintes, au point courant P de cote z


3
h
s’expriment isotherme, avec I =
12

{
( )
{
2
3 Qy z
Mx τ yz = 1−4 2
σ x=z 2 h h
I
σy=
−M y
I
z
τ xz =
3 Qx
2 h (
1−4 2
z2
h ) (13)

σz≈0 −U x −U y
τ xy = z= z
I I

Pour les déformations on a les formules :

{
1+ ν
γ yz = τ
E yz
1+ ν
(14) ¿ γ xz = τ
E xz
1+ ν
γ xy = τ
E xy

Remarque 3 : nous avons donné, dans le cas isotherme, les formules


des plaques en coordonnées curvilignes orthogonales. Elles peuvent
être complétées aisément par les termes de température, comme cela a
été fait pour les formules (10 à 14) ci-dessus.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 37


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Exemple : plaque rectangulaire encastrée sur ses quatre bords et


soumises à un gradient de température transversal uniforme.

Caractéristiques de la plaque :

 Géométrique : 2a et 2b, épaisseur h ;


 Mécaniques et thermiques : E , ν , α ;
−h h
 Chargement purement thermique : les faces z= et z=
2 2
sont maintenus aux températures
T 1 et T 2 avec T 1 +T 2+ 2T 0 et T 2−T 1=Ah .

La température, au point courant P est donc

T =T 0+ Az

La solution, quelque peu paradoxale a première vue, est


constituée par les fonctions suivantes :

Rédigé et présenté par le Groupe 5 38


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

{ [ ] [ ]
u=0 0 0 0 σx 0 0

PoP v =0 [ E] 0 0 0 [ Σ] 0 σ y 0
w=0 0 0 εz 0 0 0

1+ ν −Eα
Avec ε z = αAz σ x =σ y = Az
1−ν 1−ν

U x =U y =0 M x =−M y =−D ( 1+ ν ) αA Q x =Q y =0

La plaque reste donc plane (w = 0) : le gradient de température


tend à courber le feuillet moyen mais cette courbure est entièrement
contrée par les moments d'encastrement.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 39


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

CHAPITRE IV : APPLICATIONS
Dans cette section nous nous attarderont sur la résolution de
quelques exercices qui montrent l’influence de la température sur le
calcul de structure. Et donc en conservant les résultats obtenu pour un
chargement mécanique a température uniforme T 0, montrons comment
le champ de température apporte une contribution a la destruction du
matériau.

I. POUTRE ISOSTATIQUE SOUMIS À UN GRADIENT


DE TEMPÉRATURE

Une poutre rectiligne, de longueur l, à plan moyen (x0y) est placée


à la température de référence T 0 sur une articulation 0 et un appui
simple A.

h
On porte la température de la face supérieure de cette poutre (y= ¿ de
2
−h
T0 a T1 et celle de la face inferieure (y= ¿ de T0 a T2. On demande de
2
trouver en régime permanent l’expression de la flèche V(x) en tout
point de la poutre.

SOLUTION PROPOSEE

Rédigé et présenté par le Groupe 5 40


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

Figure : poutre isostatique

Nous avons vu au chapitre 0 de notre travail que le profil de


température à travers cette poutre est sous la forme :

T 1−T 2 T 1 +T 2
T ( y )= y +T 0 Avec T 0=
h 2

Ou h est la hauteur de la section droite.

La poutre n’étant pas chargée, le champ de température auquel


elle est soumise étant linéaire, aucune contrainte et donc aucune
composant de viseur ne s‘y développe.

La flèche pourra être déterminé par intégration de la relation moment


de courbure qui s‘écrit ici :

2
d v ( x) T −T 2
2
=−α 1
dx h

D’où :

dv (x) T 1−T 2
=−α x+ C
dx h

Rédigé et présenté par le Groupe 5 41


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

T 1 −T 2 x 2
v (x)=−α +C x + D
h 2

Les constantes d’intégration C et D sont calculées en écrivant les


conditions aux limites suivantes :

{ {
v ( 0 )=0 v ( l )=0
2
d v T −T d v
2
T −T
( 0 )=−α 1 2 ( l )=−α 1 2
dx
2
h dx
2
h

Les deux conditions sur les courbures sont automatiquement


satisfaites. C et D seront donc solution de :

{
T 1 −T 2 l 2
−α +Cl + D=0
h 2
D=0

T 1−T 2 l
D’où : C =α et D=0
h 2

Et donc finalement on trouve :

T 1−T 2
∀ x ϵ [ 0 ,l ] , v (x )=α x (x−l)
2h

II. POUTRE BI-ENCASTREE SOUS GRADIANT DE


THERMIQUE
Considérons une poutre rectiligne, à plan moyen (xoy), encastrée à
son extrémité 0 et montée sur un glisseur d’axe (ox) à son extrémité
A, l’assemblage de la poutre étant effectuée à la température T0.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 42


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

On porte la température de la face supérieure de cette poutre


h −h
(y= ¿ de T0 a T1 et celle de la face inferieure (y= ¿ de T0 a T2. On
2 2
demande de trouver en régime permanent l’expression de la flèche
V(x) en tout point de la poutre.

On demande de déterminer le viseur en tout point de la section


droite de la poutre et le flèche en tout point, résultant de ce gradient
transversal de température, en appliquant une méthode géométrique.

Figure : poutre bi-encastrée


La poutre est hyperstatique ; par raison de symétrique les réactions des
liaisons transversales Y0 et YA sont nulles (Y 0 ¿ Y A et Y 0 +Y A =0)

Elle sera donc calculée comme une structure hyperstatique de degré 1,


les équations de la statique se réduisent à :

{ X 0=0
M 0+ M A =0

Ou on désigne par M 0 et M A les moments d’encastrement en 0 et A.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 43


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

On peut obtenir l’équation complémentaire de l’équation de la


statique en écrivant la compatibilité de la déformation de la poutre
avec les liaisons imposées, soit :

{ {
v ( 0 )=0 v ( l )=0
dv dv
(0)=0 (l)=0
dx dx

Application de la loi moment de courbure

M z (x)=−M 0

d v ( x) −M 0 T −T 2
2

2
= −−α 1
dx EI z h

dv (x) −M 0 T 1−T 2
= x−α x+C
dx EI z h

−M 0 x2 T 1−T 2 x2
v ( x )= −α +C x + D
EI z 2 h 2

En utilisant les conditions aux énumérées ci-dessus, on trouve les


constantes d’intégrations : C=0 et D=0

−M 0 x2 T 1−T 2 x2
Soit : v ( x )= −α
EI z 2 h 2

La condition v ( l )=0 nous permet d’écrire finalement les résultats


suivant :

T 1−T 2 T 1−T 2
M 0=−α EI z ∀ x v ( x )=0 et M Z (x )=+α EI z
h h

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Applications

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Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail, il était question de faire une
étude de l’influence de la température sur le calcul des structures. Pour
y parvenir, nous avons fait plusieurs études notamment l’évolution de
la température dans le matériau, l’étude thermomécanique d’un
matériau, la thermique des poutres et des plaques et une extension de
l’équation des trois moments. Après cette étude faite nous constatons
d’après les expressions littérales obtenues (contrainte, déformation
moment, effort flèche) que la déformation augmente avec la
température car lors d’un chargement thermomécanique, au taux de
déformation mécanique s‘ajoute le taux de déformation thermique.
température a une grande influence sur ces caractéristiques. Ceci dit, il
serait judicieux de prendre en compte le paramètre gradient de
température au cours du dimensionnement de la structure.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 46


Action de la température dans le calcul des structures: Théories et
Applications

REFERENCE
SITES WEBS UTILIISES
 www.technique-ingenieur.net,
 www.researchgote.net,
 www.woodproduct.fr
DOCUMENTS UTILISES
 Cours de résistance des matériaux de physique Licence 3 du
Professeur TALLA
 Thèse/université de RENNES 1 : thermomécanique des
milieux continus rédigés par NIRINA J.T
 Cours de mécanique des structures « tomes 3 » de Serge
LAROZE.
 Cours de mécanique des structures « tomes 3 » de Serge
LAROZE.

Rédigé et présenté par le Groupe 5 47

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