4SV31TEWB6122C04 CorrigeCoursSVT-U04
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SÉANCE 1
Exercice 2 [Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant]
La méthode est très simple mais difficile à mettre en œuvre : on compte les escargots de l’espèce recherchée pré-
sentant un caractère particulier, et on en note la répartition géographique.
Si la population de départ avait par exemple les 3 couleurs réparties équitablement dans la population (1/3, 1/3,
1/3), on peut expliquer les différences entre les populations de Chartres et Gien par la séparation géographique des
populations, un phénotype devenant plus important pour une population et moins pour une autre.
Exercice 3 [Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant]
1. Pour le gène C, l’allèle B est dominant sur l’allèle P et l’allèle Y. L’allèle P est dominant sur l’allèle Y.
Exercice 5 [Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant]
Si la diversité offerte par la reproduction sexuée est intéressante pour comprendre l’évolution, elle ne l’explique pas
à elle seule. Dans la population de départ, adaptée à un certain environnement, la fréquence des tailles s’étale selon
la loi statistique pour donner une répartition idéale (on parle de courbe de Gauss). Si le milieu se modifie comme pour
les girafes, les arbres devenant de plus en plus hauts, il se produit dans la population une pression de sélection qui
va faire que les plus petits sont désavantagés et se reproduisent moins. Dans le temps, les grands se développent et
la taille générale de la population augmente. C’est le résultat du deuxième graphique.
SÉANCE 3
Exercice 6 [Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant]
On compte 46 chromosomes chez la personne saine et 47 chez la personne trisomique. Dans ce cas, on remarque
qu’il y a 3 chromosomes au lieu de 2 au niveau de la paire 21. Il a dû y avoir un problème lors de la formation des
gamètes, les chromosomes ne se sont pas séparés comme ils auraient dû.
22
chromosomes
46 24 + 23 = 47
chromosomes chromosomes
24
chromosomes
Un individu sain a une statistique de 1 sur 2 000 d’avoir dans sa descendance un individu trisomique.
Mais cela est différent pour un trisomique. Il a plus de probabilité puisqu’il a déjà un chromosome supplémentaire
dans ses cellules qui vont former les gamètes. On peut même dire que ce sera une probabilité de 1 sur 2, ce qui est
le cas dans la réalité.
Dans la population générale, faite de plusieurs milliards d’individus, on note que le taux de l’anomalie ne change
pas. Il reste faible dans les conditions actuelles.
Exercice 7 [Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant]
L’ADN est une suite de bases azotées dans un ordre précis.
Les hypothèses sont nombreuses et logiques, en fonction de ce que nous avons aussi vu dans les exercices précé-
dents : insertion, délétion, migration, duplication, remplacement
Exercice 8 [Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant]
De nombreuses substances chimiques de l’environnement ou utilisées par l’Homme dans sa vie quotidienne
peuvent agir directement sur la molécule d’ADN. Le benzène est une molécule cancérigène bien connue, impor-
tante pour la synthèse de nombreux composés (matières plastiques, caoutchoucs, solvants, plastifiants,détergents,
parfums, colorants, additifs alimentaires, médicaments, pesticides, explosifs...) ou utilisée dans l’industrie pétro-
chimique (antidétonant dans l’essence par exemple). Elle est donc présente largement dans notre environnement.
Cette molécule agit sur l’ADN en s’intercalant entre les nucléotides de l’ADN. Cela modifie la copie de l’ADN, il y aura
alors incorporation d’un nucléotide supplémentaire sur le brin opposé. C’est la source de mutations.
Les différentes espèces existent et se développent grâce à l’information génétique qu’elles contiennent. Lors de la
fécondation, la cellule-œuf hérite de la moitié de l’information génétique de ses parents. Ensuite, le mécanisme
de la division cellulaire permet la conservation de l’information génétique. Celle-ci est contenue dans de grandes
molécules d’ADN, qui forment des chromosomes. Que produisent les changements de l’information génétique dans
l’évolution des espèces ? Nous avons vu l’importance de la reproduction et des mutations dans l’existence de la
diversité au sein d’une même espèce. Nous avons vu ensuite que l’environnement peut entraîner une modification
de l’information génétique jusqu’à l’apparition de nouvelles espèces.
Au sein d’une même espèce, les caractères communs sont très nombreux. Pourtant, des différences existent. Elles
proviennent de l’existence des allèles, qui sont les variantes d’un gène. L’expression d’un même gène chez différents
individus d’une même espèce donne donc des résultats différents. Par exemple, la couleur des ailes des phalènes
ou celle de la coquille des escargots est variable. La reproduction, qui assemble les allèles de manière unique, est
donc le premier élément qui engendre de la diversité au sein des espèces.
Les mutations engendrent également de la diversité. Une mutation au niveau d’un gène peut être directement
visible. Les mouches du vinaigre par exemple subissent des mutations, avec des pattes à la place des antennes ou
un thorax doublé. Les gènes mutés directement dans les cellules reproductrices, s’ils n’entraînent pas la mort de
l’individu, peuvent être transmis à sa descendance, introduisant dans l’espèce de la diversité. L’existence des quatre
groupes sanguins chez l’Homme résulte de ce processus de mutations transmises.
Lorsque l’environnement est modifié, certains individus peuvent présenter un avantage du fait de leurs mutations
pré-existantes : ils se reproduisent plus et les nouveaux gènes/nouveaux allèles sont sélectionnés, devenant plus
présents dans la population. Par exemple, au contact d’insecticides, les moustiques sélectionnés peuvent trans-
mettre leurs gènes de résistance à toute une nouvelle génération de moustiques, qui résisteront ainsi à l’insecticide
initial. Les girafes quant à elles, ont suivi l’évolution de leur milieu. Les girafes qui avaient un plus long cou sur-
vivaient mieux et se reproduisaient davantage. Au fil du temps, le caractère « long cou » s’est ainsi répandu dans
l’espèce. Ce mécanisme est appelé la sélection naturelle et a été mis en évidence par Darwin au 19e siècle. Si les
individus d’une population 1 ne peuvent jamais se reproduire avec les individus d’une population 2, on considère que
les populations ainsi séparées forment deux espèces différentes, qu’ils soient proches génétiquement ou non. Ces
observations, entre autres, servent de base à l’hypothèse d’une origine commune à tous les êtres vivants, qui est
une des hypothèses de la théorie de l’évolution.
En conclusion, l’évolution des espèces est liée à une interaction entre le hasard de la reproduction sexuée, les muta-
tions et les conditions du milieu dans lequel vivent les espèces.