Le Centre Revue D'art (... ) bpt6k65459858
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littérature : Limousin,
Périgord, Auvergne, Berry,
Poitou
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LE CENTRE
mTlSTIQVE ET LITTÉRAIRE
SOMMAIRE
L'EKar~ot.
.:
Marguerite PRIOLO.
FunérQillea.
Mon Limousin (extraits)
Les Souvenirs
G.-MichetCOISSAC.
BARNYDEROMANET.
Marie DE PUIFFE.
Une lettre de M. Joseph Bédier, de l'Académie
française.
L'amour et la mort de Jean Pradeau, roman de
terroir, inédit ..,
Les nouvelles du Centre : Livres et
'.,.
Rcuucs.
Charles SILVESTRE.
X.
LE CENTRE
0
mITIST1ÇVE ET LITTÉn7fle
SOMMAIRE :
Tour d'ivoire ÇAuvergne) Henri
AutomneRené-AlbertFLEURY. POURRAT.
Gourdon
L'Escargot Léon BLAT.
MargueritePRIOLO.
Limousin (extraits)
Mon G.-Michel COISSAC.
Funérailles BARNY DE ROMANET.
Les Souvenirs. ,.. Marie DE PUIFFE.
Vne lettre de M. Joseph Bédier, de l'Académie
française.
terroir, inédit
Les nouvelles du
..,,..
Centre : ;.
L'amour et la mort de Jean Pradeau, roman de
Livres et Rebues.
Charles
X.v
SILVESTRE,
n>cis..6
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Six
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Trois mois
Coi?ditioi?s de l'Ab01111elt1ellt
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?
:
nous permettrez de célébrer de tout notre cœur tout ce qui vous est
cher le sol natal et les domaines de l'esprit. Que chaque abonné nous
en recrute un nouveau. Notre vive gratitude leur est d'avance xprimée.
Notre tâche serait facilitée si on voulait bien nous adresser par mandat-
carte le montant de l'abonnement, ce qui nous. éviterait des frais de
recouvrement, alors que nous désirons augmenter le nombre de pages
sans augmenter le prix modique de l'abonnement.
Tour d'ivoire
Uneonce de paixvautmieux
Qu'une livre de victoire,
Nous disait jadis un vieux,
Et j'en ai grande mémoire.
Henri POURRAT.
Autoipne
René-Albert FLEURY.
GourdoJ1
:
longtemps, longtemps, dans la paroisse de Saint-. Rh! mon Dieu, qu'allais-je
dire 1 Excusez, mes enfants je ne puis vous dire L'enaroit, mais je vous con-
terai la chose telle qu'elle se passa, car nous en avons bien ri au temps de ma
jeunesse.
C'était la « vote » de L'endroit, un joli bourg du pays, renommé pour son
petit vin clair qui se laissait boire, disait l'instituteur et tout autant,
sinon plus, pour la beauté de ses filles les plus gracieuses et, disait-on mais
il ne faut pas croire tout ce que L'on dit les plus délurées de la contrée à
dix lieues s la ronde.
En ce temps, les gens n'étaient pas païens, comme ils sont devenus : il n'y
avait pas de fêtes sans carillon, belle messe chantée et le reste. Et tout n'en
allait que mieux 1
Le matin de la « vote», toutle. bourg était donc réuni à la grandmesse, et
Monsieur le curé venait de monter en chaire. Il avait annoncé le prochain
mariage de Tistou avec la Miette et, son mouchoir d'une main, sa tabatière
dans l'autre, il promenait ses yeuxsur la belle assemblée. 1,
Mes frères !.
:
Tout le monde était attentif les hommes du côté de L'Evangile, les femmes
du côté de L'Epître, comme il se doit, etles enfants de chœur, bien sages, au
pied de la chaire,
"Mes frères, disait Monsieur le Curé, la fête que notre Sainte
MèreJEglise
s v.
nous invite aujourd'hui à célébrer est L'une des plus grandes, des plus belles,
des plus.
! pour cela, c'était bien comme
iFŒ fallu grand chose
à présent : il n'a jamais
pour amuser les enfants! Il n'y avait rien de moins étonnant; on en voit tous
les jours..,. Un escargot, un gros escargot de vigne, vous savez? de ceux qu'on
appelle des « cornards », un gros escargot montait péniblement le long du
bâton de la croix processionnelle. Il sortait une corne, puis L'autre, tâtait le
terrain et s'élevait d'un cran en laissant derrière lui un'Iong écheveau de bave.
Sous la chaire, les enfants se le montraient du doigt, en se bourrant les côtes
à grands coups de coude.
- !.fît
Hum Monsieurle Curé, comme je vous le disais, lafête quenous
célébrons en ce grandjour est une des plus.
Les enfants de choeur pouffaient sur leur banc. L'escargot, après un long
voyage, venait de lâcher la croix, et le Jeantounet étendait la main pour
L'attrapery D'un coup d'ceil, le curé avait vu de quoi il retournait.
- Faites-moi sortir ce cornard 1 dit-il d'un ton. sec, mais à voix basse, en
s'épongeant avecson mouchoir.
,
Rh
filles riaient en dessous en lançant des coups d'œil aux garçons, et dans le
:
grand silence, on entendit Jambe-Torte, l'ancien soldat, qui ricanait- en tapant
!
sur sa rapé à tabac pourfaire tomber la prise tic, tac ! tic, tac Les enfants
de chœur baissaient les yeux. Personne ne comprenait rien à la colère de
Monsieur le Curé, et le sacristain qui n'avait rien, vu se demandait si son
maître était devenu fou.
Indifférent à L'émotion générale, tranquillement, mon escargot continuait
son chemin. Et ilparaît que cette fois, il le faisait bien. Il avait déjà achevé le
bâton et allait toucher de ses cornes le pied même de la croix, quand le curé,
qui le regardait rouge decolère et de sainte frayeur, le doigtflxé droit devant
lui, cria d'une voix de tonnerre:
- Pour la dernièrefois, je vous dis de me faire sortir ce cornard l
Toutes les têtes s'étaient dressées, les hommes commençait à murmurer, les
femmes -se regardaient. Enfin, la gentille Mariette se leva et, se tournant vers
son mari, du côté de la croix :
Allons, Jean, dit-elle, rougissante, allons, sors, puisque Monsieur le
Curé le veut 1
!
Rh mes enfants, on,a bien raison de le dire
Aujourd'hui,pas une 'ne bougerait!
: le monde est bien changé!..
MargueritePRIOLO.
(Contes du MérilIer.)
Mo., Lirpousip (Extraits)
LES MORTAILLES
Dans le bas Limousin, parents, voisins et amis du défunt
prennent place aux « mourtalhas », sorte de repas sommaire
offert par la famille et dont les plus pauvres ménages eux-
mêmes n'oseraient se dispenser. C'est que, dans nos cam-
pagnes, le corbillard n'existe pas et, quel que soit le mauvais
;
état des chemins ou de la saison, les morts sont portés à bras
ou dans des charrettes mais l'usage de porter à bras subsiste
dans la Corrèze. Nous avons assisté nous-mêmes à un certain
nombre de repas funéraires où enfants de chœur, sacristain
et fossoyeur étaient invités et nous n'avons pas souvenir
d'avoir jamais constaté quoi que ce soit de choquant et qui
doive faire souhaiter la disparition de ces réunions, ainsi que
l'ont formulé certains auteurs à l'imagination un peu trop
fertile. Barny de Romanet, le premier, prétend qu'il se trou-
vait toujours dans ce repas quelques personnes officieuses
qui s'efforçaient de consoler le veufxiu la veuve; il arrivait
même fréquemment, assure-t-il, qu'on entamait à table la
conclusiond'un nouveau mariage. Et M. Forot rappelle ce
::
mot qui, selon lui, donne bien la note de la mentalité d'alors
un ami du défunt, consolant la veuve, lui dit en patois
« Paubra fenna, vous chai prene passinssa 1 » Le mot prendre
:
patience est pris ici comme terme de consolation et signifie
plutôt « Ayez couragq, chère femme, devant le malheur qui
:
vous frappe. » Et la femme, relevant timidement la tête sous
sa cape de deuil, lui répondit « Aplo, mas sabe pas si Pas-
sinssa me voudria ! » (Ah1 oui, mais je ne sais pas si Patience
me voudrait 1) Elle avait compris que cet ami lui offrait comme
second mari un nommé Patience.
!
toujours le soin d'ajouter comme entre parenthèses
Dieu ait son âme » ou « Que Dieu le repose »
:
morts. Quand on parlait d'une personne décédée,on avait
! « Que
SIGNES PRÉCURSEURS
Il y a aussi, en Limousin, des visions, des signes précur-
seurs de la mort.
Une femme nous a raconté que, se trouvant chez sa sœur,
elle se leva vers minuit et aperçut, dans le jardin, sous un
arbre, sa tante qui la regardait et qu'elle croyait très loin de
!
là. Elle y courut. Rien Le lendemain, un exprès lui apportait
»
la nouvelle de la mort de sa tante. Elle avait « passé exac-
tement à la même heure.
:
Mais ceci peut s'expliquer autrement par la surexcitation
d'une imagination troublée, par les apparences fantastiques
que la lune prête aux choses; le phénomène est bien connu
dans le monde spirite.
Une poule qui imite le chant du coq annonce la mort du
maître ou de la maîtresse de la maison; aussi comme unique
moyen de prévenir le malheurqu'elle présage, on ne se fait
pas faute de la tuer et de la manger. Un chien perdu qui aboie
près d'une maison annonce la mort d'une des personnes qui
l'habitent. De même les cris de la chouette sur les toits. Une
étoile qui file annonce l'entrée ou la sortie d'une âme du
purgatoire; dans le doute, on lui doit une prière.
J.-MICHEL COISSAC.
Funérailles
;
jours, dans ces repas, quelques personnes officieuses qui
s'efforcent de consoler le veuf ou la veuve il arrive même
fréquemment qu'on entame à table la conclusion d'un nou-
veau mariage; rarement attendent-ils la fin du deuil pour
contracter un nouvel hymen. A leur décès, le cercueil doit
être fait de planches neuves et le linceul funèbre ne doit
jamais avoir servi. On donne au mort la chemise qu'il portait
le jour de ses noces; on l'a réservée pour cet usage; on lui met
au bras droit un chapelet béni. On a encore soin de placer
près de lui, dans la tombe, l'écuelle de terre qui a servi à
contenir l'eau bénite pour l'aspersion. L'eau ou le lait qui se
trouvent dans la maison où il y a une personne décédée
sont jetés après l'enlèvement du cadavre. Les paysannes
seules portent, dans leurs vêtements, une espèce de deuil.
Les ailes de leurs coiffes sont déployées et pendent sur leurs
épaulés. Les paysans se contentent de coudre, sur chaque
parement de leur habit, un petit morceau de drap noir.
L'usage était, jadis, de laisser aux prêtres et aux pénitents
séculiers décédés la face découverte pendant l'office.
J.-A.-A. BARNY DE ROMANET.
Les Seuvepirs
MARIE DE PUIFFE.
XVI
-'
près de son ami.
Faudrafaire vivement cette noce, dès que je serai sur
patte. La guerre est longue comme un jour sans pain,
s'écriait-il.
Il redressait sa poitrine décharnée, puis il retombait, acca-
blé d'un fardeau.
Pourtant, rien ne mefait mal, murmurait-il.
Jeantou, lui aussi, venait le voir, et, taciturne, secouait sa
grosse tête velue.
La mère Pradeau ouvrait la fenêtre à regret.
Tu t'enrhumeras davantage, mon Jean, ces docteurs n'y
entendent pas grand chose.
Et les jours s'écoulaient. La première joie du printemps
tombait qui faisait craquer l'écorce, exulter les bois. Jean
était toujours couché sur son lit de lassitude. Ses membres
s'engourdissaient. C'était comme du plomb qui lui glissait
doucement dans les moelles. Et les nuits étaient plus belles
que les jours. Une lu#ttlléclatantetendait le ciel et le jardin
d'une gaze bleuâtre. La terre sous sa caresse avait des.épa-
nouissements dé lys. Jean demeurait des heures les yeux
ouverts, dans une sorte de linceul.
Un soir, comme sa mère venait de se coucher la dernière,
après l'avoir bordé comme un enfant au berceau, pour la
première fois de la saison, lechant du rossignol jaillit parmi
le silence nocturne. Il en eut une caresse au fond de la poi-
trine. Tour à 4our, c'était des frissons de cristal ou des déchi-
rements de soie, puis des cris d'amour qui montaient d'un élan
vers les étoiles, retombaient noyés de sanglots et remontaient
encore dans un orage de désir. Le cielrépondait profondé-
ment à cette voix ailée.
Par la croisée entr'ouverte, l'ombre entrait avec les pous-
sières bleues de la lune. Jean s'émouvait dans ce jour mysté-
rieux, cette aube qui blanchit aucœur de la nuit; et sur son
lit, la clarté lunaire, chatte d'une éblouissante blancheur,
tournait en silence.
Soudainement, il vit, sur l'appui de la fenêtre, un bouquet
de roses et de marguerites, gonflé de souffle et de vie féerique,
des fleurs brillantes de rosée qui, dans cet air de rêve, parais-
saient mêlées aux astres glissant dans le rectangle d'une vitre,
carré de ciel où de l'infini poudroyait. Il aurait voulu se lever,
s'approcher de cette gerbe fraîche, la prendre pour en cal-
mer l'ardeur de ses mains. Mais son corps était retenu par
des fils invisibles, soyeux, tout puissants. L'esprit des corolles
venait à lui, et des parfums qui le touchaient avec délices.
La lune tournait toujours, fourrure immaculée et vaporeuse
le frôlant. Ses yeux s'élargissaient comme si l'ombre enchantée
y coulait en un doublecourant de paix et de pardon.
;
Les étoiles se succédaient, franchissaient les bornes de la
vitre et l'on aurait dit qu'elles naissaient du bouquet de roses.
Jean, fiévreux, se demandait qui avait posé ces fleurs sur les
bords de la nuit.
1
.XVII
;
d'aurore extraordinaire couraient partout. Le bruissement
de la rivière proche passait l'eau, la fée claire, riait, affir-
mait sa présence secrète; et dans les troussombres brillaient
ses mille baguettes enchantées.
Marcelle traversa le verger, attirée par l'odeur des roses
:
nouvelles. Elle en cueillit une grande brassée. Sans qu'elle
sutpourquoi, la pensée de Jean Pradeau l'animait là-bas, il
souffrait d'un mauvais mal. Une force étrange l'inclinait vers
Fromental. Déjà, la Duit précédente, elle avait posé des fleurs
sur la fenêtre derrière laquelle Jean sommeillait sans doute.
Elle marchait sans hâte, presque heureuse. Elle pressait
les roses sur ses seins; elle porterait à Jean Pradeau, sans
qu'il s'en doutât, un peu de son cœur trop léger.
Comme elle longeait le pré des Beaux, qui joint le pré de
la Fi, elle aperçut une silhouette que précisait l'éclat de la
lune. Elle s'approcha sans bruit et reconnut son père. Il était
braqué dans une contemplation rigide. Sa face maigre au nez
coupant se tendait vers la grasse pâture. Il marmonnait des
mots confus et, parfois, il crispait ses mains ligneuses et
fébriles. Marcelle entendait le bruit sourd que faisaient ses
sabots dans l'herbe épaisse où ils s'enfonçaient durement
comme pour un sceau de possession.
Tout à coup, il sortit de son extase d'avare; il prit une
pioche qui était à sés pieds et creusa avec force afin d'élever
un barrage qui empêcherait l'eau d'irriguer le pré de la Fi et
la détournerait dans les rigoles des Beaux. Il travaillait avec
acharnement, le dos courbé, car c'était le temps des pluies
printanières qui hâtent la poussée des herbages.
Marcelle, écœurée, s'éloigna sans bruit de cet homme qui
;
repoussait de son ombre chiche les rêves et les splendeurs
de la nuit. Elle allait et la lune montait, fruit de neige; elle
se détachait, ronde etmûre, des rameaux noirs de l'horizon -
-Deux
Quiestlà?
:
feutrée, s'éleva
LES REVUES
La Nouvelle Revue française, dans son numéro du 1" octobre, nous
apporte des pages amères et fortes de M. Max Jacob qui s'intitulent Bonnes
intentions, des réflexions sur la littérature et M. Gide ", par Albert Thi-
baudet. La Revue est toute illuminée par les vers de notre cher Henri Pourrat.
Le poète atteint au naturel le plus fin lorsqu'il parle de son pays, de son
miel, d'une Muse auvergnate,du départ de Claude et de saToinon pour Paris.
Ces courts morceaux où se ramasse l'observation, l'ironie souriante sont
autant de chefs-d'œuvre. Et c'est un grand honneur, une vraie joie pour
nous d'en avoir publié quelques-uns. Il ne faut pas oublier que si Henri
Pourrat a retrouvé la bonhomie géniale d'un Lafontaine, il est aussi un
grand lyrique, un poète insigne sur qui brille l'étoile.
© Dans la Revue critique, nous lisons une réponse intéressanteà M. Geor-
ges Sorel sur l'avenir de la bourgeoisie ", par M. Johannet.
g) Cenférencia publie des conférences du docteur Colin sur le déve-
loppement mental de l'enfant que les pères de familles liront avec fruit.
© La Connaissance nous donne une belle étude de M. Le Brun sur le
poète Tagore et de Nouvelles lettres inlimes de Stendhal Livraison,
comme toujours, substantielle et instructive.
@ Les
; :
Lectures pour tous poursuivent la publication du roman drama-
tique de M. Corthis. Elles sont pleines des textes les plus variés comédie
de G.Timmory nouvelle d'Abel Hermant, etc.
© Le Monde nouveau vient à nous dans une présentation superbe. Louis
Vauxcelles y résoud le problème des arts appliqués et M. Georges Périn
ordonne des vers lumineux, tandis que M. de Montherlant, dans un style de
race, nous dit les gloires et les vertus des jeux olympiques.
© La Vie morale, de M. Pagnat, publie une étude sur notre cher collabo-
rateur René-Albert Fleury et un poème bref mais vaste d'inspiration dece
poète admirable.
A LIRE
L'Enfant inquiet, d'André Obey. Librairie des Lettres.
Anomalies, de Paul Bourget. Plon & Nourrit.
La Danse sur le feu et l'eau, d'Elie Faure. Georges Crès-
François GHIQOT
|
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: Peintre-Verrier, :
: MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES ARTISTES DÉOORATKTTHS :
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Rue de la Courtine, 1 -:- LIMOGES
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les plus belles Galeries
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: MICHEL COMPAIN
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–I8, RUE DE LA COURTINE
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PRODUITS DE RÉGIME :: PAINS SPÉCIAUX
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