PCSI 2 ALI

AMPLIFICATEUR LINÉAIRE INTÉGRÉ

I Générateur
Le circuit de la figure ci-contre contient un
amplificateur linéaire intégré supposé idéal et
utilisé en régime linéaire.

1) Calculer v en fonction de ve et vs. R2

R4
2) Calculer le courant io dans la charge Ru en
R1 +
fonction de ve et vs.
Rg
3) Comment choisir R5 et R2 pour annuler le
ve Ru
coefficient de vs dans l'expression de io ? R3 vs
v
e R5 io
Quel est alors l'intérêt du montage ?

"! $ "" %"! "$ $ $ "!

Réponse : 𝑖! = − " 𝑣# + &" −" − " ' 𝑣& ; 𝑖! = − " 𝑣# si R2R5 = R1(R3+R4).
" "# # "" "% %"$ % %"$ # " "#

II Filtre
Calculer l'impédance d'entrée du circuit ci-contre.
R2
Conclure quant à l'intérêt de celui-ci.

R1

C
+
Ve Vs

$
Réponse : " &
%'()$% " *+
&! &!

III
, R
1) Déterminer la fonction de transfert 𝐻 = ,' en régime sinusoïdal. R
(
2) On suppose maintenant que :
Ve(t) = 0 pour t < 0
+
Ve(t) = E pour t > 0
Trouver Vs(t). On supposera le condensateur initialement déchargé. R’
L'A.O. est supposé idéal. Ve Vs
C

$-'".(+
Réponse : 𝐻 = $%'".(+ ; Vs = E ( 1 - 2 e-t/R'C ).

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IV Analyse de Fourier

On se propose de réaliser un dispositif de faible encombrement et permettant de faire l'analyse de Fourier d'un signal périodique.

1) Dipôles simulés à l'ALI.

a) Simulation d'une résistance négative

Calculer l'impédance d'entrée ve/i du montage de la figure 1.

Conclure que ce dipôle a une impédance équivalente à celle d'une résistance négative : RN = - RaRc/Rb.
Ra Ra

i
+ +

Rb Rb
ve R0

Figure 1 Rc Figure 2 Rc

A quoi le montage de la figure 2 est-il équivalent si : R0 = RaRc/Rb.

b) Simulation d'une inductance

Montrer que le dipôle AB est équivalent à un dipôle comportant en R1
parallèle les résistances R1 et R2 et une inductance L dont on déterminera A C0
l'expression et la valeur si R1 = 3kW, R2 = 1kW et C0 = 22nF.
R2
Remarque : ce montage permet d'obtenir une inductance de valeur élevée
sous un faible volume. D'autre part, une bobine de même inductance
devrait certainement contenir un noyau de fer source de phénomènes non +
linéaires. B

2) Analyse de Fourier d'un signal carré

a) On pose :
e = E cos wt u = U cos (wt + j)
$ R
w=2pf w0 = 2 p f0 = C
√0( u(t)
(
e(t) L
Q0 = R *
0

On prendra R = 106 W; L = 0,066 H et C = 10-8 F.

Calculer w0, f0 et Q0.
1 $
* Montrer que = et représenter U/E en fonction de la fréquence.
2
* !
3$%4)! ) * - ) *
*) *

Donner l'expression et la valeur numérique de la largeur de la bande passante à -3dB. Quelle est la nature de ce filtre ?
* Représenter j en fonction de la fréquence.

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56 (-$)+
b) On donne 𝑒(𝑡) = ∑<
! cos(2𝑝 + 1) 𝑐𝑜𝑠𝜔! 𝑡.
7 :;%$ e(t)
Donner l'expression de la tension u(t) lorsque le générateur du b)a) délivre
$
une tension périodique de fréquence 𝑓! = :7√0( . Commenter. -T0/4 T0/4 t
0 3T0/4

c)

Ra

R1 Rb
C
e(t)
C0
R2

+ Rc

C0 = 22 nF Rb = 15 kW Rc = 33 kW R = 106 W

Vérifier que le dipôle contenant les A.O. et situé à la droite de C est équivalent à une inductance pure de 0,066H pour une valeur de
Ra que l'on calculera avec R1 = 3 kW et R2 = 1 kW.

d) Dans le montage précédent, e(t) est la tension en créneaux délivrée par le G.B.F. On diminue la fréquence en la faisant décroître à
partir de f0. Décrire les phénomènes observés et donner la valeur de u(t) pour f = f0/(2p + 1). Représenter les oscillogrammes de e(t)
et u(t) pour f = f0 et f = f0/3.

56
Réponse : L = R1 R2 C0 ; Dw = w0/Q0 ; u(t) = 7
cos wot ; Ra = 340 W.

V Régulation de la température

Le bon fonctionnement d’un dispositif nécessite un contrôle strict de la température.

Pour la mesurer, on se propose d’utiliser une thermistance : il s’agit d’un composant ohmique dont la résistance dépend de la température
selon la loi :
$ $
=) - *
𝑅(𝑇) = 𝑅! 𝑒 > >)

où T est la température absolue en K et T0 = 294 K, et où R0 et B sont des constantes positives.

1) Tracer l’allure de la courbe R(T).

2) Des mesures expérimentales ont permis de tracer ci-dessous en échelle semi-logarithmique, la courbe ln(R) en fonction de 1/T.

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Expliquer en quoi ce graphe permet de valider la loi R(T) et de déterminer B et R0.

On peut ainsi déterminer : B = 3500 K et R0 = 8000 W (le calcul numérique de ces grandeurs n’est pas demandé).

$ ?"
3) On définit la sensibilité s (appelée aussi coefficient de température) de la thermistance par : 𝑠 = " ?> .
Déterminer, pour une température T voisine de T0, l’expression de s en fonction de B et T0.

4) L’expression précédente conduit à la valeur s = - 0,04 K-1. Serait-il préférable d’utiliser une résistance métallique dont le coefficient
de température est typiquement de l’ordre de 0,5 % K-1 ?

5) En ajoutant en parallèle avec la thermistance, un résistor convenablement choisi, on obtient une résistance totale Rt qui varie de
façon quasi-affine avec la température autour de la valeur T0, selon la loi :
𝑅@ (𝑇) = 𝑅′! [1 + 𝛼(𝑇 − 𝑇! )] avec R’0 = 5000 W et a = - 2,00.10-2 K-1.
Quel inconvénient la linéarisation ainsi effectuée présente-t-elle ?

6) On souhaite obtenir une tension proportionnelle à la température. Pour cela, la résistance Rt est insérée dans le montage suivant :

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Le montage comprend un générateur idéal de tension continue de force électromotrice E = 400 V et un A.L.I. (AL1) supposé idéal et
en régime linéaire dont l’alimentation (+ 15 V, - 15 V) n’est pas représentée.
La tension de saturation est Usat = 15,0 V.
Rappeler les caractéristiques de l’ALI idéal en régime linéaire concernant d’une part les intensités i+ et i- des courants électriques
d’entrée, et d’autre part les potentiels d’entrée V+ et V- ?

7) Indiquer sans calcul, à partir du schéma, pourquoi on peut envisager ici un fonctionnement en régime linéaire ?

8) Déterminer la tension de sortie u du montage en fonction de E, a et de la différence (T – T0).

9) Dans quelle plage de température l’hypothèse du régime linéaire est-elle validée (|𝑢| ≤ 𝑈&A@ ) ?

10) La tension u précédente est placée à l’entrée du montage suivant dans lequel AL2 et AL3 sont des A.L.I. idéaux, identiques à
AL1 et alimentés de la même façon.

Exprimer v en fonction de u, puis w en fonction de v et E’.

11) Montrer que pour une valeur bien choisie de E’ que l’on précisera, la tension w correspond exactement à la température q exprimée
en °Celsius. (On rappelle q(°C) = T(K) – 273).
= = 2
Réponse : droite de pente B et d’ordonnée à l’origine 𝐿𝑛𝑅! − > ; 𝑠 ≈ − > ! ; 𝑠′ ≈ 𝛼 ; 𝑢 = 𝛼 : (𝑇 − 𝑇! ) ; 290 K ≤ T ≤ 298 K ;
) )
B
𝑣 = − 5 ; w = v + E’ ; E’ = 21 V.

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