SyndromeDeWest FR FR HAN ORPHA3451
SyndromeDeWest FR FR HAN ORPHA3451
SyndromeDeWest FR FR HAN ORPHA3451
du Handicap
Syndrome de West
Synonymes : Spasmes infantiles, Syndrome de déficience intellectuelle-hypsarythmie
Cette fiche rassemble des informations susceptibles d’aider les professionnels du handicap
dans leur travail d’évaluation et d’accompagnement des personnes atteintes de maladies rares.
Elle ne se substitue pas à une évaluation individuelle.
La maladie en bref
Adapté de l’Encyclopédie Orphanet pour les professionnels*
Définition : Le syndrome de West ou spasmes infantiles associe, chez un nourrisson, des salves
de spasmes en flexion ou en extension, une stagnation ou une détérioration psychomotrice et
une activité cérébrale anormale (tracé EEG intercritique hypsarythmique). C’est le type le plus
fréquent d’encéphalopathie épileptique ou d’épilepsie rare du nourrisson. Il peut survenir chez
un nourrisson autrement en bonne santé ou chez un enfant ayant eu un développement cérébral
anormal.
Épidémiologie : L’incidence est évaluée à 2,9 à 4,5 pour 100 000 naissances vivantes. Il touche
plus fréquemment les garçons que les filles.
Clinique : De 50 à 77 % des cas débutent entre 3 et 7 mois. Un début dès la naissance et jusqu’à
l’âge de 5 ans a été exceptionnellement rapporté. Les spasmes sont des mouvements brefs
(l’enfant se recroqueville sur lui-même en repliant bras et jambes), plus souvent en flexion qu’en
extension, qui peuvent être associés une révulsion oculaire. Ces contractions sont mieux visibles
aux membres supérieurs et sont fréquemment suivies de pleurs. A minima, il peut s’agir de
révulsion oculaire isolée. La présence d’une asymétrie doit faire rechercher une malformation
cérébrale. Les spasmes se répètent toutes les 5 à 30 secondes en salves qui peuvent durer
jusqu’à plusieurs dizaines de minutes. À l’intérieur d’une salve, les contractions sont d’intensité
croissante. L’EEG concomitant au spasme montre une onde lente diphasique de grande amplitude.
L’EEG intercritique est décrit comme hypsarythmique, c’est-à-dire qu’il associe des ondes lentes
et des pointes multifocales asynchrones et de grande amplitude. Il existe des variantes rapides et
lentes selon l’étiologie.
Prise en charge et pronostic : Le traitement est médicamenteux. Les deux molécules les plus
efficaces sont le vigabatrin, souvent utilisé en première intention, et les corticoïdes
(hydrocortisone, prednisone, ACTH) ; la vitamine B6 dans le cas particulier de l’épilepsie vitamine
B6 dépendante et le régime cétogène en cas d’échec. Le traitement doit être mis en place
rapidement pour limiter la dégradation cognitive liée à l’épilepsie car ce syndrome appartient
Les manifestations de la maladie ainsi que leur sévérité sont variables au cours du temps.
Toutes les personnes atteintes ne sont pas confrontées à l’ensemble des manifestations
en même temps, ni à toutes les situations de handicap mentionnées ci-dessous.
Difficultés motrices
Certains enfants peuvent perdre leurs acquisitions et ne parviennent plus à tenir leur tête,
attraper ou manipuler des objets, suivre du regard ou maintenir un contact avec
l’environnement. Beaucoup ne se tiennent pas assis à l’âge d’un an ou ont des difficultés à se
mettre debout. Certains enfants ont des troubles de l’équilibre et ne peuvent pas marcher. Les
risques de chutes sont fréquents.
Une scoliose et des atteintes articulaires peuvent majorer les difficultés.
Troubles de l’alimentation
Les troubles de la mastication, de la déglutition avec le reflux gastro-œsophagien nécessitent
une alimentation adaptée (mixée, etc.) et des traitements spécifiques (gastrostomie avec ou
sans chirurgie anti-reflux) en cas de fausses routes et d’infections respiratoires à répétition.
Fatigue /Fatigabilité
Les spasmes provoquent de la fatigue pouvant être majorée par un sommeil de mauvaise qualité
et certains effets secondaires du traitement médical.
Déficit auditif
Des lésions de régions du cerveau impliquées dans l’audition peuvent provoquer un déficit auditif
d’origine centrale. Dans certains cadres étiologiques comme les pathologies mitochondriales ou
postméningites, une atteinte auditive spécifique peut s’ajouter à l’atteinte auditive centrale.
Les conséquences du syndrome de West sont de sévérités variables. Les risques de déficit
psychomoteur et intellectuel, de troubles du comportement, de troubles de la communication et
d’évolution vers une maladie épileptique sont souvent importants et impactent considérablement
le quotidien. Rarement, une rémission se produit sans séquelles.
Le traitement peut être très contraignant (polymédicamentation) et en cas d’échec les essais de
nouvelles combinaisons de médicaments sont souvent éprouvants pour l’enfant et sa famille.
Il est également nécessaire de prévoir un kit d’urgence ou kit de secours composé d’une ampoule
de valium, d’une canule rectale et d’une seringue (ou du midazolam pour une administration intra
buccale) en cas de crises associées prolongées de type cloniques, tonico-cloniques ou toniques.
Toutefois les salves de spasmes nécessitent exceptionnellement ce type de traitement d’urgence.
L’autonomie pour les gestes de la vie courante est souvent difficile et presque toujours retardée.
Les enfants ont souvent besoin d’aide pour la toilette, l’habillage, l’alimentation, les
déplacements, etc.
L’adaptation des proches à leurs besoins demandent du temps et de l’organisation.
Plus tard, soit les enfants acquièrent davantage d’autonomie, soit ils sont dépendants et ont
besoin d’un accompagnement permanent.
La déficience intellectuelle (souvent modérée à sévère) associée au langage réduit et aux
difficultés de compréhension ne permettent pas à certains de lire, écrire, compter, avoir la notion
du temps ou de l’argent. Leurs difficultés pour acquérir la notion de danger impactent leur
sécurité et ceci peut être aggravé par les chutes associées aux crises d’épilepsie (typiques du
syndrome de Lennox-Gastaut).
Les troubles moteurs (hypotonie, scoliose, atteintes articulaires, etc.) aggravent le handicap
intellectuel et nécessitent une prise en charge adaptée avec le soutien permanent d’une tierce
personne. Chaque personne évolue à son propre rythme et en fonction de son potentiel, ce qui
La maladie touche les enfants très jeunes le plus souvent dès l’âge de 5 mois et empêche souvent
l’inclusion scolaire en milieu ordinaire dès la maternelle. Pour d’autres, la scolarité est à adapter
dès l’entrée à l’école. Les principaux éléments à prendre en compte sont :
- l’intensité des crises ;
- la sévérité du déficit intellectuel et / ou du déficit cognitif ;
- les troubles du comportement ;
- le déficit moteur ;
- le déficit visuel et/ou auditif ;
- la fatigue physique ;
La maladie peut isoler le proche atteint et la famille. Le regard des autres peut être difficile à
accepter.
En cas de déficits cognitif et psychomoteur sévères, les difficultés pour communiquer impactent
les relations sociales.
Certaines personnes ont une communication non verbale qu’il est important de stimuler pour
favoriser leur épanouissement.
Les sorties culturelles ou les voyages en famille peuvent devenir difficiles en cas de déficits
moteurs ou de troubles du comportement (voir « Aides pour la vie sociale »).
Les aides et les accompagnements doivent être proposés le plus tôt possible après une
évaluation spécifique de la situation car les conséquences du syndrome de West varient selon les
personnes, leurs besoins, leurs attentes, leurs projets de vie et l’évolution de la maladie. Le suivi
doit se faire de préférence en lien avec un centre de référence ou de compétences des épilepsies
rares (voir la liste des centres sur www.orphanet.fr). Une prise en charge spécialisée,
pluridisciplinaire et un projet éducatif doivent être mises en place pour améliorer l’éveil de
l’enfant. Celui-ci a besoin d’être stimulé sur tous les plans (moteur, visuel, auditif, etc.).
La prise en charge fait intervenir :
- une équipe multidisciplinaire médicale (neuropédiatre, neurochirurgien, pédopsychiatre,
ophtalmologiste, orthopédiste, médecin de rééducation physique, ORL, etc.) dont la coordination
est assurée par le neuropédiatre. Des consultations de transition peuvent être proposées au
jeune (accompagné de ses proches : parents) pour le mettre en lien avec une équipe de soignants
ayant une expertise pour les adolescents et les adultes.
Le recours aux expertises développées ci-dessous pour faire face au handicap doit être mis en
place précocement, dès le début de la maladie, en fonction du besoin de chaque enfant. La
coordination de ces acteurs est assurée par le neuropédiatre traitant avec le médecin responsable
du centre où les malades sont pris en charge (Camsp, IME, Sessad, etc.).
Professionnels paramédicaux
Neuropsychologue / Psychologue
À partir d’une observation de l’enfant, d’une entrevue avec les parents et à l’aide d’échelles
adaptées pour l’âge de l’enfant, le neuropsychologue établit ses points forts / points faibles et
son niveau développemental afin de proposer les rééducations et le système éducatif adaptés.
Le psychologue peut aider les proches à gérer l’incertitude autour de l’évolution de la maladie. Il
soutient également la fratrie et les parents.
Kinésithérapeute
Des exercices de kinésithérapie sont essentiels pour aider l’enfant à se muscler, acquérir de
l’équilibre, apprendre à marcher, manger tout seul. Ils doivent débuter le plus tôt possible et
être poursuivis à la maison avec les parents. La balnéothérapie peut être un apport intéressant
pour ces enfants.
Ergothérapeute
L’ergothérapie permet de préserver l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne grâce à
une rééducation qui peut être fondée sur l’exercice d’une activité artistique ou manuelle.
L’ergothérapeute peut conseiller de nouvelles façons de réaliser les tâches quotidiennes.
Psychomotricien
Le psychomotricien vise à accompagner le fonctionnement moteur global tout en travaillant
l’aspect psychologique. Il travaille sur les troubles du schéma corporel en aidant à développer la
conscience corporelle, sensorielle et la connaissance du corps.
Il favorise l’apaisement psychique et corporel par différents moyens : toucher thérapeutique,
relaxation, gymnastique douce, etc.
Orthophoniste
L’orthophoniste joue un rôle important dans le développement de moyens de communication
supplétifs à l’absence de langage oral en particulier par les images, les symboles, les
pictogrammes, la langue des signes, les gestes. Il travaille sur la compréhension et le décryptage
des attitudes corporelles, des mimiques, des cris. La mise en place précoce de méthodes d’aide à
l’apprentissage, en collaboration avec les parents, améliore les capacités globales et les
acquisitions des enfants.
Orthoptiste
Après avoir évalué les besoins et les motivations des personnes déficientes visuelle, l’orthoptiste
propose des séances de rééducation spécifique « basse vision » et met en place des stratégies
de potentialisation de leurs capacités visuelles restantes. Il travaille en étroite collaboration avec
l’ophtalmologue et l’opticien.
Diététicien
Le diététicien intervient parfois en complément d’un médecin nutritionniste ou à la demande du
neuropédiatre pour conseiller sur l’équilibre alimentaire en cas de difficulté d’alimentation et de
prise de poids. Cette intervention est importante en cas de prise de corticoïdes (régime limité en
sucres, graisses et en sel) et surtout dans le cadre d’un régime cétogène (riche en graisses et
pauvre en glucides) où en plus de la mise en place et le suivi du régime, il est important de s’assurer
de la bonne prise des suppléments vitaminiques et de la croissance.
Professionnels sociaux
SAVS et Samsah, en participant activement au lien ville-hôpital, ont pour but d’apporter un
soutien personnalisé pour favoriser l’autonomie des adultes et leur inclusion dans la vie sociale
et professionnelle. Ces services sont attribués sur décision de la commission des droits et de
l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), après demande auprès de la MDPH.
Autres accompagnements
Associations de malades
Elles jouent un rôle important dans l’accompagnement des parents, l’orientation et l’information
sur les maladies concernées, les aides existantes et l’accompagnement. Au travers de ces
associations, les personnes peuvent partager leurs expériences, nouer des liens permettant de
mieux évoluer dans la vie et de rompre l’isolement des familles.
Aides techniques
Accompagnement familial
Un accompagnement familial peut être apporté par différentes structures et réseaux de
professionnels tels que les services de la protection maternelle et infantile (PMI), l’action sociale
enfance, jeunesse et parentalité de la Caisse d’allocations familiales (CAF), le service
d’Accompagnement à la parentalité des personnes handicapées (SAPPH).
Certains élèves atteints du syndrome de West suivent une scolarité en milieu ordinaire et
d’autres doivent bénéficier d’une prise en charge éducative adaptée à leurs besoins.
Les enfants développent d’autant plus leurs capacités s’ils sont stimulés d’où l’importance pour
eux d’être au contact de leurs pairs dans un environnement adapté.
Avant l’âge de 3 ans, l’accueil en milieu ordinaire dans une structure de la petite enfance (crèche
ou halte-garderie ou jardin d’enfants adaptés) puis à l ‘école maternelle est recommandé pour
améliorer le développement psychomoteur et cognitif, via par exemple des activités physiques ou
ludiques. L’infirmière scolaire joue un rôle important d’information et de soutien pour l’élève.
Pour plus d’informations sur la scolarisation des élèves en situation de handicap, voir le cahier
Orphanet Vivre avec une maladie rare en France : aides et prestations pour les personnes atteintes
de maladies rares et leurs proches (aidants familiaux/aidants proches) et le site internet Tous à
l’école ( www.tousalecole.fr )
Les personnes atteintes du syndrome qui ne peuvent pas travailler en milieu ordinaire ont la
possibilité de s’épanouir socialement dans le secteur protégé au sein d’établissements et services
d’aide par le travail (Esat), où elles peuvent exercer des activités diverses à caractère
professionnel.
La RQTH est l’un des principaux titres permettant d’être « bénéficiaire de l’obligation d’emploi ».
Pension d’invalidité
Une personne adulte de moins de 60 ans dont la capacité de travail ou de revenus est réduite d’au
moins deux tiers du fait de la maladie peut faire une demande de pension d’invalidité à la Caisse
primaire d’assurance maladie (CPAM) si elle est affiliée à la Sécurité sociale et si elle remplit des
critères de cotisations. Il existe trois catégories concernant la pension d’invalidité, c’est le médecin
conseil de la Sécurité sociale qui l’évalue.
En cas de mise en invalidité lorsque la personne est en emploi, il est intéressant de vérifier si
l’employeur a souscrit à une prévoyance collective qui peut, dans certain cas, proposer des
maintiens de salaires.
Pour plus d’informations sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap,
voir le cahier Orphanet Vivre avec une maladie rare en France : aides et prestations pour les
personnes atteintes de maladies rares et leurs proches (aidants familiaux/aidants proches).
Des activités individuelles ou collectives permettant le maintien des acquis, et une ouverture
sociale et culturelle peuvent également être proposées au sein de services d’activité de jour (SAJ).
Il existe aussi des dispositifs de vacances adaptés pour les enfants et les adultes selon leur degré
d’autonomie.
Pour plus d’informations, voir le cahier Orphanet Vivre avec une maladie rare en France : aides et
prestations pour les personnes atteintes de maladies rares et leurs proches (aidants
familiaux/aidants proches)
o Dans le cadre d’une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale avec un protocole d’affection longue durée (ALD) hors
liste sur prescription du médecin traitant, du médecin du centre de référence ou de compétence.
o Après avoir sollicité la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) : une évaluation de la situation et
des besoins est alors effectuée par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH afin de déterminer si une aide est nécessaire ou
pas et quels types d’aides (humaines, techniques, financières, relatives au travail…) peuvent être mises en place en
fonction du projet de vie de la personne, de ses besoins et de la règlementation en vigueur.
L’équipe pluridisciplinaire (EP) de la MDPH évalue les besoins des personnes en situation de handicap et propose un plan
personnalisé de compensation sur la base notamment d’un projet de vie complété par la personne atteinte et/ou sa famille et
d’un certificat médical (de l’ophtalmologiste traitant, du médecin du centre de référence ou de compétence, du médecin
traitant), auquel il est nécessaire de joindre un bilan ophtalmologique. C’est la commission des droits et de l’autonomie des
personnes handicapées (CDAPH) qui décide de l’orientation des personnes en situation de handicap et de l’attribution de
l’ensemble des aides et prestations. Celles-ci peuvent comprendre entre autres :
o Des aides humaines, des aides techniques, des aménagements du logement ou du véhicule, la prise en charge des
surcoûts liés aux transports, à des charges spécifiques ou exceptionnelles, des aides animalières, via la prestation de
compensation du handicap (PCH) ;
o D’autres aides financières : l’allocation adulte handicapé (AAH), l’allocation d’éducation pour l’enfant handicapé
(AEEH) et éventuellement l’un de ses compléments.
L’AEEH est versé par la Caisse d’allocations familiales (CAF). Elle s’ajoute aux prestations familiales de droit commun
pour compenser les dépenses liées au handicap de l’enfant jusqu’à 20 ans comme l’allocation journalière de présence
parentale (AJPP) versée par la CAF aux salariés ayant la charge d’un enfant de moins de 20 ans en situation de handicap,
qui doivent cesser leur activité professionnelle de manière continue ou ponctuelle pour rester à ses côtés. L’AJPP est
cumulable avec la PCH sauf l’élément aide humaine. Le complément de l’AEEH n’est pas cumulable avec le l’AJPP.
Le financement des aides techniques pour les enfants peut être pris en charge sous conditions soit par le complément de l’AEEH,
soit par la PCH.
o Des aides à la scolarité, inscrites dans un plan personnalisé de scolarisation (PPS) ;
o Des aides pour l’insertion professionnelle.
Les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier, dans certains cas, des cartes suivantes :
o Carte d’invalidité : délivrée sur demande auprès de la MDPH, à toute personne dont le taux d’incapacité
permanente est au moins de 80 % ou bénéficiant d’une pension d’invalidité classée en 3e catégorie par l’Assurance
maladie. Elle donne droit à une priorité d’accès notamment dans les transports en commun, des avantages fiscaux,
etc.
o Carte européenne de stationnement : délivrée sur demande auprès de la MDPH et attribuée par le préfet. Elle
permet de bénéficier des places de stationnement réservées aux personnes handicapées, de bénéficier d’une
certaine tolérance en matière de stationnement urbain.
o Carte de priorité pour personne handicapée : délivrée sur demande auprès de la MDPH à toute personne dont le
handicap rend la station debout pénible mais dont le taux d’incapacité est inférieur à 80 %. Elle permet d’obtenir
une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, dans les espaces et salles d’attente, dans
les établissements et manifestations accueillant du public, et dans les files d’attente.
Ces cartes sont progressivement remplacées par une carte unique CMI (carte mobilité inclusion) avec des mentions :
invalidité, stationnement, priorité.
Les mutuelles de santé, les communes, les conseils départementaux, les caisses nationales d’assurance vieillesse, les autres
caisses de retraite peuvent également aider pour la prise en charge de certaines aides et prestations.
Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives à ces aides et prestations dans le cahier Orphanet Vivre avec une
maladie rare en France : aides et prestations pour les personnes atteintes de maladies rares et leurs proches (aidants
familiaux/ proches aidants), mis à jour annuellement.
Document réalisé par Orphanet et édité avec le soutien de la CNSA, 11 juin 2018
Avec la collaboration de
- Professeur Rima Nabbout, centre de référence épilepsies rares (CReRR), hôpital Necker-
Enfants malades, Paris.