Approche Économique

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Presque tous les pays membres de l’OHADA dispose d’un guichet unique centralisant les formalités

de création d’entreprises muni de toutes les pièces nécessaires à fournir. Il faudra vous y rendre afin
qu’on s’occupe pour vous du reste des démarches essentielles à accomplir pour créer la société.
Parmi celles-ci on compte l’enregistrement des statuts (4.1), l’immatriculation de la société (4.2) et la
publication dans un journal d’annonce légal.

NB : le guichet prend différentes appellations dans les pays membres : l’agence pour la promotion de
l’investissement (API) au Mali, le centre de promotion de l’investissement (CEPICI) en Côte d’Ivoire, le
centre de formalité de création d’entreprises (CFCE) au Cameroun, l’agence nationale pour la
promotion de l’investissent et des grands travaux(APIX) au Sénégal, le centre de formalité
d’entreprise (CFE) devenu aujourd’hui Agence Congolaise pour la Création d’Entreprise (ARCPCE) au
Congo.

4.1 Enregistrement des statuts :

Il se fait la plupart du temps au sein du guichet unique du pays. Il va consister en la


transmission des copies des statuts, procès-verbaux et autres actes à l’administration fiscale du pays
dans lequel est domiciliée l’entreprise. Après transmission de ces informations, il vous sera attribué
un numéro qui vous identifiera auprès du service des impôts.

Pour exister, une société doit avoir la personnalité juridique, sans elle, la société en
formation ne peut contracter ni être propriétaire des biens.

L’immatriculation au registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) permet de donner à


la société une existence juridique. Dès lors qu’elle est immatriculée, elle a la capacité juridique (elle
peut contracter, mener une action en justice en son propre nom) et dispose d’un patrimoine distinct
de celui des associés.

Elle est alors soumise aux statuts et aux différentes législations applicables en tant que
commerçant.

Voici les différentes pièces qu’il faut fournir pour la constitution du dossier :

 Création d’un établissement (ressortissant CEMAC) :


- CNI (carte nationale d’identité), permis de conduire ou passeport (4 copies de
l’un de ces élément) ;
- Casier judiciaire (2 copies) ;
- Certificat de nationalité (1 copie)
- Extrait d’acte de naissance (1 copie) ;
- Contrat de bail enregistré aux impôts ou titres de propriété (4 copies).
- 3 photos format identité ;
- Paiement de frais de la taxe unique de création (100 000 F CFA).

Pour les étrangers hors CEMAC, le dossier de création d’établissement est complété par le reçu de
paiement du fond de garantie fixé à 1million de F CFA et la pièce d’identité requise est le passeport
avec un visa d’entrée en cours de validité. Il est délivré à l’usager les documents ci-après : le registre
de commerce et de crédit mobilier (RCCM) ; le SCIET et SCIEN ; le numéro d’identification unique
avec le badge.

 Création d’entreprise (ressortissant CEMAC) : CNI (carte nationale d’identité), permis de


conduire ou passeport (4 copies de l’un de ces élément) ;
- Casier judiciaire (2 copies) ;
- Certificat de nationalité (1 copie)
- Extrait d’acte de naissance (1 copie) ;
- Contrat de bail enregistré aux impôts ou titres de propriété (4 copies).
- 3 photos format identité.
- Paiement des frais de la taxe unique de création : 300 000 F CFA (SARL et SARLU),
500 000 F CFA SA ;
- Compte d’exploitation prévisionnel des 3 premières années (4copies)

Pour les étrangers hors CEMAC, le dossier de création d’établissement est complété par le reçu de
paiement du fond de garantie fixé à 1million de F CFA et la pièce d’identité requise est le passeport
avec un visa d’entrée en cours de validité. Il est délivré à l’usager les documents ci-après : le registre
de commerce et de crédit mobilier (RCCM) ; le SCIET et SCIEN ; le numéro d’identification unique
avec le badge.

4.3 Publication dans un journal d’annonce légales :

Une fois votre société immatriculée, il convient d’informer les tiers de son existence. Pour cela, un
avis de constitution de la société sera publié dans un journal d’annonces légales ou figurera la
dénomination sociale de votre société, sa F.J, le montant de son capital social, l’adresse du siège
social ainsi que le numéro d’immatriculation au RCCM.

A partir de cette publication, tout le monde est censé savoir que votre société existe.
II. Reprise d’entreprise
LES BREVETS D’INVETION & LA PROPRIETE INDUSTRIELLE

Le développement de ce thème portera sur les deux aspects que sont la propriété industrielle et ses
dérivés(I) et la procédure de brevetage (II)

I. La propriété industrielle et ses dérivés :

La propriété industrielle est un élément intégrant du droit de propriété. C’est pourquoi nous ne
devons pas faire un développement sans définir ce que c’est le droit de propriété.

Définition du droit de propriété :

Le droit de propriété est défini à l’article 544 du code civil comme : << le droit de jouir(profiter) et de
disposer des choses de la manière la plus absolue pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par
les lois et les règlements.>>

Le propriétaire dispose d’un droit absolu sur ses biens : USUS, FRUCTUS, ABUSUS. Cependant il existe
des restriction légales et règlementaires à ce droit afin de préserver les droits des autres et donc
l’intérêt général.

 Les caractéristiques du droit de propriété :

- Usus : c’est le droit d’user de la chose ;


- Fructus : c’est le droit d’en recueillir les fruits ;
- Abusus : c’est le droit de disposer de la chose (la donner, la vendre, la détruire).

 Démembrement du droit de propriété :

- Le démembrement de propriété est un acte juridique qui consiste à diviser la


pleine propriété en nue-propriété et usufruit
La nue-propriété est la capacité qu’a le propriétaire de garder, le droit de vendre,
donner, détruire (ABUSUS). L’usufruit est le droit de se servir d’un bien (habiter
une maison, utiliser du mobilier, etc.) ou d’en percevoir les revenus (par exemple
encaisser des loyers, des intérêts ou des dividendes.), sans pour autant s’en
dessaisir. Il est défini par l’article 578 du code civil. En gros l’usufruit est le droit
permettant à son titulaire (l’usufruitier) de jouir d’un bien dont une autre
personne a la propriété (le nu-propriétaire), a charge pour l’usufruitier d’en
assurer la conservation.

La propriété industrielle :
La propriété industrielle est le domaine comportant l’ensemble des droits exclusifs
accordés sur des créations intellectuelles. Elle comporte deux branches : la
propriété littéraire et artistique.
La propriété industrielle a pour objet la protection et la valorisation des inventions,
des innovations et des créations industrielles ou commerciales. Elle comprend
notamment les brevets, les marques, les dessins et modèles industriels, ainsi que
les indications géographiques.
Le terme propriété intellectuelle désigne les œuvres de l’esprit.

II. La procédure de brevetage :

 Qu’est-ce que le brevet d’invention ?


Le brevet d’invention est un document officiel qui constitue un outil juridique permettant de
protéger les résultats de la recherches scientifique et technique.

 Qu’est-ce qui ne peut pas être breveté ?


Ce qui est brevetable ou pas. Au sens de la propriété industrielle, le brevet protège une
invention technique, c’est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte une solution technique
à un. En effet, vous ne pouvez pas protéger une idée par un brevet.

 Qui peut déposer la demande d’un brevet ?


- Le déposant est une personne physique représentée ou non par un mandataire ;
- Le déposant est une personne morale représentée ou non par un mandataire ;
- Le brevet est déposé par plusieurs personnes physique ou morale obligatoirement
représentées par un mandataire commun.

 Comment et pourquoi déposer un brevet ?


Une solution existe : déposer la demande d’un brevet à l’institut nationale de la propriété
industrielle (INPI). Mais pour ce faire, de longues démarches vous attendent ainsi que le
versement d’une somme importante. Voici la marche à suivre pour préserver et protéger une
invention et la rentabiliser.
La procédure de dépôt d’un brevet se résume en 4 étapes :
1. Dépôt du dossier (demande de brevet et pièces juridiques) ;
2. Examen du dossier et réponse ;
3. Publication du brevet s’il est accepté ;
4. Délivrance du brevet.

 Etapes pour obtenir un brevet à l’OAPI (organisation africaine pour la


propriété intellectuelle)
Il faut d’abord déterminer si vous avez un agent de brevet. Si vous choisissez d’engager un
agent, celui-ci peut vous aider pour les étapes suivantes :
- Effectuer une recherche préliminaire (pour savoir si l’invention a déjà été brevetée
et envisager de ne pas poursuivre) ;
- Rédiger une demande de brevet ;
- Déposer votre demande ;
- Demander l’examen de votre demande ;
- L’examinateur recherche les antériorités et étudie votre demande ;
- L’examinateur approuve la demande ou s’y oppose ;
- Répondre aux objections et aux exigences de l’examinateur ;
- L’examinateur étudie de nouveau la demande et l’accepte ou exige d’autres
modification

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