Cours 6eme
Cours 6eme
Cours 6eme
Vocabulaire :
Exemples :
Remarque :
Exemples :
9 est un chiffre.
146 est un nombre composé de trois chiffres : 1, 4 et 6.
Remarque :
Pour lire plus facilement un nombre, on regroupe ses chiffres par paquets de trois en
partant de la droite.
Exemple :
Propriétés :
1
Exemples :
192 : cent-quatre-vingt-douze.
280 : deux-cent-quatre-vingts.
531 : cinq-cent-trente-et-un.
800 : huit-cents.
1 635 : mille-six-cent-trente-cinq.
4 000 : quatre-mille.
1 102 098 : un-million-cent-deux-mille-quatre-vingt-dix-huit.
3 563 020 : trois-millions-cinq-cent-soixante-trois-mille-vingts.
12 030 000 015 : douze-milliards-trente-millions-quinze.
Vocabulaire :
- Positionnel : un chiffre représente des valeurs différentes selon la position qu’il occupe
dans un nombre.
Classe des milliards Classe des millions Classe des milles Classe des unités
c d u c d u c d u c d u
Tableau de numération.
2
Exemples :
Propriété :
Exemples :
Définition :
Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a choisi une unité de longueur
que l’on reporte régulièrement à partir de l’origine.
Origine Sens
O
0 1 2 3
Unité
de longueur
3
Propriété :
Sur une demi-droite graduée, chaque point est repéré par un nombre appelé l’abscisse de ce
point. À chaque nombre correspond un point unique.
Exemple :
O A B
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Définition :
Comparer deux nombres c’est trouver le plus grand des deux, ou le plus petit des
deux ou savoir s’ils sont égaux.
Exemples :
56 est plus grand que 23. On écrit : 56 > 23. On lit : ”56 est supérieur à 23”.
15 est plus petit que 45. On écrit : 15 < 45. On lit : ”15 est inférieur à 45”.
12 est égal à 12. On écrit : 12 = 12. On lit : ”12 est égal à 12”.
Méthode :
- Pour comparer des nombres entiers, on commence par regarder le nombre de chiffres qu’ils
comportent. De deux nombres entiers, le plus grand est celui qui a le plus de chiffres.
- Si deux nombres entiers ont le même nombre de chiffres, on compare les chiffres
de même position de gauche à droite, jusqu’à que l’on trouve une différence. Le plus
grand nombre est celui qui a le chiffre supérieur.
Exemples :
4
Comparer 1 569 et 1 571.
Ces deux nombres ont le même nombre de chiffres.
On compare alors les chiffres de même position en commençant par la gauche, jusqu’à ce que
l’on trouve une différence. 7 > 6.
On a donc : 1 571 > 1 569 ou 1 569 < 1 571.
Définition :
Ranger des nombres par ordre croissant c’est les ranger du plus petit au plus grand.
Exemple :
On va ranger par ordre croissant les nombres suivants : 16, 24, 18, 52 et 101.
16 < 18 < 24 < 52 < 101.
Définition :
Ranger des nombres par ordre décroissant c’est les ranger du plus grand au plus petit.
Exemple :
On va ranger par ordre décroissant les nombres suivants : 17, 34, 37, 24 et 23.
37 > 34 > 24 > 23 > 17.
5
Chapitre 2 : La règle et le compas.
I- La règle.
1) Un point.
Définition :
Un point est l’intersection de deux lignes. C’est le plus petit élément en géométrie.
Notation :
Exemple :
Le point A.
2) Une droite.
Définition :
Notation :
Une droite se note par deux lettres majuscules (correspondant à deux points de la droite) ou
par une lettre minuscule entre parenthèses.
Exemples :
1
Remarque :
Une droite est illimitée des deux côtés, on ne peut en tracer qu’une partie. Elle ne se mesure
pas.
3) Une demi-droite.
Définition :
Une demi-droite est une portion de droite limitée d’un seul côté par un point appelé
son origine et illimitée de l’autre côté.
Notation :
Une demi-droite se note par deux lettres majuscules, avec un crochet pour l’origine et une
parenthèse pour l’autre extrémité.
Exemple :
Remarque :
Une demi-droite est illimitée d’un côté, on ne peut en tracer qu’une partie. Elle ne se mesure
pas.
4) Un segment.
Définition :
Un segment est une portion de droite limitée des deux côtés par deux points appelés
extrémités du segment.
2
Notation :
Un segment se note par deux lettres majuscules (correspondant aux extrémités du segment)
entre crochets.
Exemple :
Remarque :
Un segment est limité des deux côtés par ses extrémités, on peut donc mesurer sa longueur.
La longueur du segment [AB] se note AB. Elle est aussi appelée la distance entre les points
A et B.
5) Points alignés.
Définition :
Trois points (ou plus) sont alignés s’ils sont sur une même droite.
Exemples :
Remarque :
3
6) Notion d’appartenance.
Définition :
On dit qu’un point appartient à une figure géométrique (droite, demi-droite, segment...) si
le point est placé dessus.
Notation :
Exemple :
Définition :
Le milieu d’un segment est le point qui appartient au segment et qui est à égale
distance de ses extrémités.
Exemple :
4
II- Le compas.
1) Le cercle.
Définition :
Le cercle de centre O et de rayon r est l’ensemble de tous les points situés à la même
distance du point O. Cette distance commune s’appelle le rayon du cercle.
Notation :
Vocabulaire :
Définitions :
Un rayon est un segment dont les extrémités sont le centre et un point du cercle.
Une corde est un segment dont les extrémités sont deux points du cercle.
Un diamètre est une corde qui passe par le centre du cercle.
Un arc de cercle est une partie du cercle délimitée par deux points du cercle.
Propriété :
Propriétés :
5
Exemple :
Remarque :
Les mots ”rayon” et ”diamètre” désignent à la fois des segments et des longueurs.
Exemple :
2) Le disque.
Définition :
Le disque de centre O et de rayon r est l’ensemble de tous les points situés à une dis-
tance inférieure ou égale à r du point O.
Notation :
6
Chapitre 3 : Les nombres décimaux.
Définition :
a
Si a et b sont des nombres entiers (b 6= 0), on dit que le nombre est une fraction.
b
Le nombre a s’appelle le numérateur et le nombre b s’appelle le dénominateur.
Définition :
Une fraction décimale est une fraction dont le dénominateur est 1, 10, 100, 1 000 . . .
Exemples :
183 15 1
; et sont des fractions décimales.
10 100 1 000
9 42, 5
et ne sont pas des fractions décimales.
7 3
Propriétés :
Exemples :
3 8 28
représente . représente 2 + = .
10 10 10
Propriétés :
Lorsqu’on partage une unité en 100 parties égales, on obtient des centièmes.
1 100
Un centième se note : . Dans l’unité, il y a 100 centièmes. Donc 1 = .
100 100
1
Exemples :
32 3 2 275 75 7 5
représente = + . représente =2+ =2+ + .
100 10 100 100 100 10 100
Propriétés :
Lorsqu’on partage une unité en 1 000 parties égales, on obtient des millièmes.
1 1 000
Un millième se note : . Dans l’unité, il y a 1 000 millièmes. Donc 1 = .
1 000 1 000
Exemple :
12 951 951 9 5 1
= 12 + = 12 + + + .
1 000 1 000 10 100 1 000
Propriétés :
- Toute fraction décimale peut s’écrire comme la somme d’un nombre entier et d’une fraction
décimale inférieure à 1.
- Une fraction décimale peut se décomposer en unités, dixièmes, centièmes, millièmes...
Exemples :
231 31 3 1
=2+ =2+ + .
100 100 10 100
51 507 507 5 7
= 51 + = 51 + + .
1 000 1 000 10 1 000
Remarque :
Propriété :
Tout nombre entier peut s’écrire sous la forme d’une fraction décimale.
2
Exemples :
9 90
9= = .
1 10
56 560 5 600
56 = = = .
1 10 100
Définition :
Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire sous la forme d’une fraction décimale.
Exemple :
25 381
25, 381 = .
1 000
25, 381 peut s’écrire comme une fraction décimale, c’est donc un nombre décimal.
Propriété :
Un nombre décimal admet aussi une écriture à virgule appelée écriture décimale.
Exemple :
823 2 3
=8+ + est un nombre décimal dont une écriture décimale est 8,23.
100 10 100
823
On écrit = 8, 23.
100
Remarque :
Exemple :
50
5= .
10
5 peut s’écrire comme une fraction décimale, c’est donc un nombre décimal.
3
Propriété :
Un nombre décimal est égal à la somme de sa partie entière (un nombre entier) et de
sa partie décimale (un nombre inférieur à 1).
Exemples :
12, 89 = 12
|{z} + 0, 89. 23 567, 014 = 23 567} +
| {z 0, 014.
partie entière partie entière
| {z } | {z }
partie décimale partie décimale
Remarque :
Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire avec un nombre fini de chiffres après la
virgule.
Exemples :
Remarque :
Exemples :
8 = 08 = 008.
5, 3 = 5, 30 = 5, 300.
21, 7 = 021, 7 = 0021, 7.
12, 72 = 012, 72 = 12, 720.
Remarque :
Un nombre entier est un nombre décimal dont la partie décimale est nulle.
Exemple :
4
Propriété :
Un chiffre représente des valeurs différentes selon la position qu’il occupe dans un nombre.
Classe des milliards Classe des millions Classe des mille Classe des unités
c d u c d u c d u c d u dixièmes centièmes millièmes
Tableau de numération.
Exemple :
Exemple :
5
III- Repérage des nombres décimaux sur une demi-droite graduée.
Définition (rappel) :
Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a choisi une unité de longueur
que l’on reporte régulièrement à partir de l’origine.
Origine Sens
O
0 1 2 3
Unité
de longueur
Propriété (rappel) :
Sur une demi-droite graduée, chaque point est repéré par un nombre appelé l’abscisse de ce
point. À chaque nombre correspond un point unique.
Exemple :
O A B
0 1 2 2,7 3 3,5 4 5
Définition (rappel) :
Comparer deux nombres c’est trouver le plus grand des deux, ou le plus petit des deux
ou savoir s’ils sont égaux.
Méthode :
6
Exemples :
Définition :
Encadrer un nombre, c’est trouver un nombre plus petit et un nombre plus grand que ce
nombre.
Exemple :
Définition :
Intercaler un nombre, entre deux autres, c’est trouver un nombre compris entre ces deux
nombres.
Exemple :
Définition :
Une valeur approchée d’un nombre est un nombre proche de la valeur exacte de ce nombre.
7
Exemples :
2,437
8
Chapitre 4 : L’équerre.
I- Définitions.
Définition :
Deux droites sécantes sont deux droites qui se coupent en un seul point, appelé point
d’intersection.
Exemple :
Définition :
Deux droites perpendiculaires sont deux droites sécantes qui forment quatre angles
droits.
Exemple :
1
Remarque :
Définition :
Deux droites parallèles sont deux droites qui ne sont pas sécantes.
Exemple :
Remarque :
Deux droites parallèles peuvent êtres confondues. Elles ont alors une infinité de points
communs.
Exemple :
2
II- Tracer la perpendiculaire à une droite passant par un point donné.
Méthode :
Méthode :
3
IV- Propriétés sur les droites.
Propriété 1 :
Si deux droites sont perpendiculaires à une même droite, alors elles sont parallèles entre elles.
Exemple :
(∆) (∆)
(d0 ) (d0 )
(d) (d)
On sait que (d) ⊥ (∆) et (d0 ) ⊥ (∆). Donc (d) // (d0 ).
Propriété 2 :
Si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire à l’une, alors elle
est perpendiculaire à l’autre.
Exemple :
(∆) (∆)
(d0 ) (d0 )
(d) (d)
On sait que (d) // (d0 ) et (∆) ⊥ (d0 ). Donc (d) ⊥ (∆).
Propriété 3 :
Si deux droites sont parallèles à une même droite, alors elles sont parallèles entre elles.
Exemple :
(d0 ) (d0 )
(∆) (∆)
(d) (d)
On sait que (d) // (∆) et (d0 ) // (∆). Donc (d) // (d0 ).
4
V- Distances.
Définition :
La distance entre deux points est la longueur du segment reliant ces deux points.
Exemple :
Définition :
La distance d’un point à une droite est le plus court chemin entre ce point et un
point de la droite.
Exemple :
Propriété :
La distance entre le point A et la droite (d) est la longueur du segment [AH] où H est le
point d’intersection entre la droite (d) et sa perpendiculaire passant par A.
5
Méthode :
AH = . . . cm.
6
Chapitre 5 : Addition, soustraction et multiplication.
I- Addition.
Définition :
Exemple :
Propriété :
Dans une somme, on peut changer l’ordre des termes et les regrouper différemment
sans changer le résultat.
Exemple :
Lorsqu’on pose une addition, il faut veiller à aligner les virgules, disposer les chiffres
de même rang les uns sous les autres et commencer les calculs par la droite.
Exemples :
3 2,5 7
+ 6 1,0 4
9 3,6 1
1
Calcul posé de 265,4 + 45,18.
Pour faciliter le calcul, on pourra écrire : 265,40 + 045,18.
1 1
2 6 5,4 0
+ 0 4 5,1 8
3 1 0,5 8
II- Soustraction.
Définition :
Exemple :
Définition :
La différence entre deux nombres est le nombre qu’il faut ajouter au deuxième pour trouver
le premier.
Exemple :
Remarque :
Dans une différence, on ne peut pas modifier l’ordre des termes ni les regrouper différemment
sans changer le résultat.
Exemple :
2
Méthode (poser une soustraction) :
Lorsqu’on pose une soustraction, il faut veiller à placer le nombre le plus grand au-
dessus, aligner les virgules, disposer les chiffres de même rang les uns sous les
autres et commencer les calculs par la droite.
Exemples :
III- Multiplication.
Définition :
Exemple :
Propriété :
Dans un produit, on peut changer l’ordre des facteurs et les regrouper différemment
sans changer le résultat.
Exemple :
3
Propriétés :
Exemples :
3,5 × 0 = 0.
2,8 × 1 = 2,8.
Lorsqu’on pose une multiplication d’un nombre décimal par un nombre entier ou de deux
nombres décimaux, on effectue d’abord les calculs sans tenir compte des virgules. En-
suite, dans le résultat, on place le même nombre de chiffres après la virgule que le nombre
total de chiffres après la virgule dans les deux facteurs.
Exemples :
× 6 9
7 6 0 5
5 0 7 0
5 8 3,0 5
2 chiffres après la virgule dans les deux facteurs.
Donc 2 chiffres après la virgule dans le résultat.
× 4,2
3 9 0
7 8 0
8,1 9 0
3 chiffres après la virgule dans les deux facteurs.
Donc 3 chiffres après la virgule dans le résultat.
4
Propriété :
Pour multiplier un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000, il faut décaler la virgule
de 1, 2 ou 3 rang(s) vers la droite et compléter par des zéros si besoin.
Exemples :
21,65 × 10 = 216,5.
15,1 × 100 = 1 510.
24,05 × 1 000 = 24 050.
Remarque :
Multiplier un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000 revient à donner à chacun de ses chiffres
une valeur 10, 100 ou 1 000 fois plus grande.
Exemples :
Exemples :
Propriété :
Pour multiplier un nombre décimal par 0,1 ; 0,01 ou 0,001, il faut décaler la virgule
de 1, 2 ou 3 rang(s) vers la gauche et compléter par des zéros si besoin.
Exemples :
78 × 0,1 = 7,8.
5,12 × 0,01 = 0,0512.
1 480 × 0,001 = 1,48.
5
Remarque :
Multiplier un nombre décimal par 0,1 ; 0,01 ou 0,001 revient à donner à chacun de ses chiffres
une valeur 10, 100 ou 1 000 fois plus petite.
Exemples :
Exemples :
Propriété :
Exemples :
B = 17 − 5 × 3,20
B = 17 − 16
B = 1.
6
V- Ordres de grandeurs.
Définition :
Un ordre de grandeur d’un nombre décimal est un nombre entier qui lui est proche.
Exemple :
Propriété :
Exemples :
Remarque :
On utilise les ordres de grandeurs pour prévoir ou vérifier la cohérence d’un résultat.
7
VI- Calculs avec les durées.
Définition :
Propriété :
1 min = 60 s.
1 h = 60 min = 3 600 s.
1 jour = 24 h = 1 440 min = 86 400 s.
1 semaine = 7 jours.
1 an = 365 ou 366 jours = 12 mois.
1 siècle = 100 ans.
1 millénaire = 1 000 ans.
Exemples :
8
- Déterminer un instant à partir de la connaissance d’un instant et d’une durée.
Un train est arrivé à 15 h 30. Le voyage a duré 1 h 50 min. Pour déterminer l’heure de départ
du train, utilisons la ligne de temps représentée ci-dessous.
9
Chapitre 6 : Les angles et le rapporteur.
I- Les angles.
Définition :
Un angle est la portion de plan comprise entre deux demi-droites de même origine appelée
sommet de l’angle. Les deux demi-droites sont les côtés de l’angle.
Notation :
On note un angle avec trois lettres et un chapeau, la deuxième lettre est le sommet de l’angle.
Exemples :
1
Remarque :
On utilise un même codage pour des angles superposables (de même mesure).
Exemple :
II- Le rapporteur.
L’unité de mesure des angles est le degré, noté °. Le rapporteur est un instrument qui
permet de mesurer un angle. Il est gradué de 0° à 180°.
Angles particuliers.
2
2) Mesurer un angle.
Méthode :
3) Construire un angle.
Méthode :
3
Chapitre 7 : Division.
I- Division euclidienne.
Définition :
Effectuer la division euclidienne d’un nombre entier (le dividende) par un nombre entier
différent de zéro (le diviseur), c’est trouver deux nombres entiers, le quotient et le reste, tels
que : dividende = diviseur × quotient + reste, avec reste < diviseur.
Exemple :
Remarque :
Définition :
Lorsque le reste d’une division euclidienne est égal à zéro, on dit que le dividende est un
multiple du diviseur ou que le dividende est divisible par le diviseur.
Exemple :
1
II- Critères de divisibilité.
Définition :
Un critère de divisibilité est une règle qui permet de savoir si un nombre entier est divi-
sible par un autre nombre entier, sans effectuer de division.
Propriétés :
Exemples :
258 est divisible par 2 car son chiffre des unités est égal à 8.
370 est divisible par 2, 5 et 10 car son chiffre des unités est égal à 0.
Propriétés :
Exemples :
471 est divisible par 3 car 4 + 7 + 1 = 12 et 12 est divisible par 3 (12 = 3 × 4).
2 574 est divisible par 9 car 2 + 5 + 7 + 4 = 18 et 18 est divisible par 9 (18 = 9 × 2).
Définition :
Le quotient d’un nombre décimal a par un nombre entier b différent de 0 est le nombre qui,
multiplié par b, donne a.
Autrement dit, ce quotient est le facteur manquant dans la multiplication à trou : ... × b = a.
On le note a : b ou a ÷ b.
2
Exemples :
Définition :
Exemples :
3
IV- Procédures de calcul.
Propriété :
Pour diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000, il faut décaler la virgule de 1,
2 ou 3 rang(s) vers la gauche et compléter par des zéros si besoin.
Exemples :
748,1 ÷ 10 = 74,81.
62 ÷ 100 = 0,62.
13,6 ÷ 1 000 = 0,0136.
Remarque :
Diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000 revient à donner à chacun de ses chiffres une
valeur 10, 100 ou 1 000 fois plus petites.
Exemples :
Remarque :
Diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000 revient à le multiplier par 0,1 ; 0,01 ou 0,001.
Propriétés :
4
Exemples :
42 × 5 = 42 × 10 ÷ 2 = 420 ÷ 2 = 210.
36 × 25 = 36 × 100 ÷ 4 = 3 600 ÷ 4 = 900.
64 × 50 = 64 × 100 ÷ 2 = 6 400 ÷ 2 = 3 200.
Propriétés :
Exemples :
5
Chapitre 8 : Triangles et quadrilatères particuliers.
Définition :
Un polygone est une figure fermée dont les côtés sont des segments.
Exemple :
Contre-exemples :
Cette figure n’est pas un polygone. Tous ses côtés ne sont pas des segments.
1
I- Les triangles.
Définition :
Exemple :
2
1) Le triangle isocèle.
Définition :
Exemple :
Propriété :
Si un triangle est isocèle, alors ses angles à la base ont la même mesure.
Exemple :
3
2) Le triangle équilatéral.
Définition :
Exemple :
Propriété :
Si un triangle est équilatéral, alors ses trois angles ont la même mesure, soit 60°.
Exemple :
4
3) Le triangle rectangle.
Définition :
Exemple :
5
II- Les quadrilatères.
Définition :
Exemple :
Remarque :
Pour nommer un quadrilatère, on cite les lettres qui désignent ses sommets en suivant l’ordre
de ses côtés.
Exemple :
Ce quadrilatère peut se nommer de plusieurs façons : ROSI, OSIR, SIRO, IROS, RISO,
ISOR, SORI ou ORIS.
6
1) Le rectangle.
Définition :
Exemple :
Propriétés :
Exemple :
7
2) Le losange.
Définition :
Un losange est un quadrilatère dont les quatre côtés sont de même longueur.
Exemple :
Propriétés :
Exemple :
EF GH est un losange.
Donc, (EF ) // (HG) et (EH) // (F G).
HEF
\ = HGF \ et GHE \ = EF [ G.
I est le milieu de [EG] et [HF ].
(EG) ⊥ (HF ).
8
3) Le carré.
Définition :
Un carré est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits et les quatre côtés sont de
même longueur.
Exemple :
P U LS est un carré.
On a : P U L = U
[ [LS = LSP
[ = SP [U = 90°.
P U = U L = LS = SP .
Propriétés :
Exemple :
M N OP est un carré.
Donc, (M N ) // (P O) et (M P ) // (N O).
I est le milieu de [M O] et [N P ].
(M O) ⊥ (N P ).
MO = NP .
Remarque :
9
4) Le parallélogramme.
Définition :
Exemple :
10
III- Constructions géométriques.
Exemple :
Étape 3 : Le point I est aussi à 2,2 cm du point M . Donc, I appartient au cercle de centre
M et de rayon 2,2 cm. On trace ce cercle.
Étape 4 : Le point I est donc l’un des deux points d’intersection de ces deux cercles. On en
choisit un et on termine la construction en traçant [IM ] et [IO].
11
2) Tracer un losange à partir de la longueur de ses côtés et de la longueur d’une diagonale.
Exemple :
Étape 2 : Le point L est à 6 cm des points E et U . Donc, L appartient aux cercles de centre
E et U et de rayon 6 cm. On trace ces cercles.
Étape 3 : On note L et N les points d’intersection des deux cercles. On termine la construction
en traçant les segments [LE], [LU ], [N E] et [N U ].
12
Chapitre 9 : Organisation et représentation de données.
I- Le tableau.
Un tableau permet de regrouper et d’organiser des données afin de les lire plus facile-
ment.
Définition :
Un tableau à simple entrée est un tableau qui donne la répartition de données selon un
seul critère présenté en colonne ou en ligne.
Exemples :
Définition :
Un tableau à double entrée est un tableau qui donne la répartition de données selon
deux critères.
1
Exemple :
Le tableau ci-dessous donne le nombre de pays étrangers visités par un groupe de collégiens
selon leur âge :
Âge
11 ans 12 ans 13 ans 14 ans
Nombre de pays
0 8 4 2 0
1 5 9 11 13
2 ou plus 1 2 6 10
La ligne bleue donne le nombre d’élèves ayant visité un seul pays étranger selon leur âge.
La colonne jaune donne le nombre de pays étrangers visités par les élèves âgés de 13 ans.
La case verte indique que 11 élèves âgés de 13 ans ont visité un seul pays étranger.
3) Construire un tableau.
Exemple :
Lana a demandé à ses camarades de classe quel déguisement ils avaient choisi pour fêter
Halloween. Voici les réponses obtenues :
2
II- Le diagramme en bâtons.
Propriété :
Exemple :
On a demandé à des collégiens à quel âge ils ont eu leur premier téléphone portable.
Le diagramme en bâtons ci-dessous présente les réponses obtenues :
Nombre de réponses
25
20
15
10
0
9 10 11 12 13 14 Âge (en années)
Sur l’axe horizontal, on lit les âges cités par les collégiens.
Sur l’axe vertical, on lit le nombre de réponses pour chaque âge cité.
Le bâton jaune indique que, parmi les collégiens interrogés, 15 ont eu leur premier téléphone
portable à 12 ans.
Le bâton le plus haut indique la réponse la plus citée. La plupart de ces collégiens ont eu
leur premier téléphone portable à 11 ans.
3
Construire un diagramme en bâtons.
Exemple :
Jules a observé les activités de son chat durant une journée entière.
Il regroupe ses résultats dans le tableau ci-dessous :
Étape 3 : Pour chaque donnée de l’axe horizontal, tracer un bâton dont la hauteur
correspond à l’effectif indiqué.
Par exemple, pour l’activité ”dormir”, on trace un bâton de hauteur 15. On fait de même
pour les autres activités.
Durée (en h)
16
14
12
10
8
6
4
2
0
Dormir Toilette Manger Observer Explorer Activités
4
III- Le diagramme circulaire ou semi-circulaire.
Propriété :
Dans un diagramme circulaire (ou semi-circulaire), l’angle de chaque secteur est pro-
portionnel au nombre qu’il représente.
Exemple :
57 Chênes
Hêtres
Pins
6 Châtaigniers
32 13
Le secteur angulaire rouge indique que 13 arbres de cette forêt sont des pins.
Le secteur angulaire vert est le plus petit, donc le châtaignier est l’espèce d’arbres la moins
présente dans cette forêt.
L’angle du secteur jaune est légèrement plus grand qu’un angle droit, donc les hêtres repré-
sentent un peu plus du quart des arbres de cette forêt.
5
Construire un diagramme circulaire.
Exemple :
Dans un collège, 180 élèves sont inscrits à l’Association Sportive. Chaque adhérent pratique
un seul sport : 30 font du basket, 45 du handball, 15 de l’escalade, 18 du tennis, 36 du rugby
et 36 de la danse.
Construire un diagramme circulaire pour présenter ces données.
45 Basket
30 Handball
15 Escalade
Tennis
Rugby
18
36 Danse
36
6
IV- Le graphique cartésien.
Définition :
Exemple :
Le graphique ci-dessous donne l’évolution de la masse d’un chien en fonction de son âge.
25
20
15
10
5
0 Âge (en mois)
0 1 2 3 4 5 6 7 8
7
Construire un graphique cartésien.
Exemple :
Voici ci-dessous le tableau qui donne les températures relevées à Toulouse entre 8 heures et
20 heures le 16 novembre :
Heure 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Température (en °C) 14 16 16 17 18 19 20 20 20 18 17 16 16
Construire un graphique cartésien pour présenter ces données.
20
18
16
14 Heure
8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
8
Chapitre 10 : Périmètres et aires.
I- Périmètres.
Définition :
Le périmètre d’une figure est la longueur de son contour, dans une unité donnée.
Exemple :
Méthode :
Pour comparer les périmètres de plusieurs figures, on peut reporter les longueurs de leurs
côtés sur une demi-droite.
Exemple :
Pour comparer ces périmètres, on reporte à la suite les unes des autres les longueurs de
chaque côté sur une demi-droite avec un compas.
1
La longueur du segment [AA0 ] est égale au périmètre du triangle ABC.
La longueur du segment [DD0 ] est égale au périmètre du quadrilatère DEF G.
Le périmètre de la figure rouge est donc le plus grand des deux.
Définition :
L’unité de longueur de référence est le mètre. Pour convertir des unités de longueur, on
effectue des multiplications ou des divisions par 10. On peut s’aider du tableau ci-dessous :
Exemples :
Propriété :
Le périmètre d’un polygone est égal à la somme des longueurs de ses côtés.
2
Exemple :
Remarque :
Pour calculer un périmètre, les longueurs doivent êtres exprimées dans la même unité.
Propriétés :
Le périmètre d’un carré est égal au produit de la longueur de son côté c par 4 : P = 4 × c.
Exemples :
3
3) Calculer la longueur d’un cercle.
Propriété :
La longueur L (ou circonférence) d’un cercle est égale au produit de son diamètre D par le
nombre π : L = D × π ou L = 2 × r × π (avec r le rayon du cercle).
Remarque :
Le nombre π (pi) n’est pas un nombre décimal, il possède une infinité de chiffres après la
virgule. Une valeur approchée de π est 3,14.
Exemple :
II- Aires.
Définition :
L’ aire d’une figure est la mesure de sa surface intérieure, dans une unité donnée.
Exemple :
Pour déterminer l’aire des figures ci-dessous, on compte le nombre d’unités d’aires qu’elles
contiennent. Ici, l’unité d’aire (notée u.a) est le carré rouge.
L’aire de la figure orange est de 6 unités d’aires.
L’aire de la figure verte est de 5 unités d’aires.
4
Méthode :
Pour comparer les aires de plusieurs figures, on peut procéder par superpostion ou par dé-
coupage et recollement.
Exemples :
On veut comparer les aires des deux figures ci-dessous. Pour cela, on peut les superposer.
Pour comparer les aires des deux figures ci-dessous, on procède par découpage et recollement.
On voit que le disque orange de la figure 1 a le même rayon que les deux demi-disques oranges
de la figure 2 : la partie verte de la figure 1 a la même aire que celle de la figure 2.
Les deux figures ont donc la même aire.
Définition :
L’unité d’aire de référence est le mètre carré, noté m². Elle correspond à l’aire d’un carré
de 1 m de côté. Pour convertir des unités d’aire, on effectue des multiplications ou des
divisions par 100. On peut s’aider du tableau ci-dessous :
5
2) Calculer une aire avec une formule.
Définition :
Dans un triangle, la hauteur issue d’un sommet est la droite qui passe par ce sommet et qui
coupe perpendiculairement le côté opposé ou son prolongement.
Exemples :
Propriétés :
Exemples :
Aire d’un triangle rectangle dont les côtés de l’angle droit mesurent 4 cm et 6 cm.
A = a × b = 4 cm × 6 cm = 24 cm².
L’aire de ce triangle rectangle est égale à 24 cm².
Aire d’un triangle de base 9 cm et dont la hauteur relative à la base mesure 4 cm.
A = (h × b) ÷ 2 = (4 cm × 9 cm) ÷ 2 cm = 36 cm² ÷ 2 = 18 cm².
L’aire de ce triangle est égale à 18 cm².
6
Aire d’un disque de rayon 3,5 cm.
A = r × r × π = 3, 5 cm × 3, 5 cm × π = 12, 25 × π cm² ≈ 12, 25 × 3, 14 cm² ≈ 38 cm².
L’aire de ce disque est environ égale à 38 cm².
Pour calculer l’aire de certaines figures, on peut utiliser plusieurs méthodes suivant les cas.
Cette figure (A) est constituée d’un demi-disque (A1 ), d’un rectangle (A2 ) et d’un triangle
rectangle isocèle (A3 ).
A1 = (r × r × π) ÷ 2 = (1, 5 cm × 1, 5 cm × π) ÷ 2 = 1, 125 × π cm² ≈ 1, 125 × 3, 14 cm²
≈ 3, 5 cm².
A2 = L × l = 4 cm × 3 cm = 12 cm².
A3 = (a × b) ÷ 2 = (3 cm × 3 cm) ÷ 2 = 9 cm ÷ 2 = 4, 5 cm².
A = A1 + A2 + A3 ≈ 3, 5 cm² + 12 cm² + 4, 5 cm² ≈ 20 cm².
L’aire de cette figure est environ égale à 20 cm².
7
Exemple 3 : par soustraction des aires.
Cette figure (A) est constituée d’un disque violet (A1 ) dans lequel on a découpé un disque
blanc (A2 ).
A1 = r × r × π = 3 cm × 3 cm × π = 9 × π cm² ≈ 9 × 3, 14 cm² ≈ 28 cm².
A2 = r × r × π = 2 cm × 2 cm × π = 4 × π cm² ≈ 4 × 3, 14 cm² ≈ 13 cm².
A = A1 − A2 = 28 cm² − 13 cm² ≈ 15 cm².
L’aire de la surface colorée est environ égale à 15 cm².
8
Chapitre 11 : Fractions.
I- Fraction et partage.
1) Notion de partage.
Définition :
Lorsqu’on partage une unité en parts égales et qu’on prend une ou plusieurs de ces parts, on
obtient une fraction de l’unité.
Exemples :
1
Chaque part représente un cinquième de la bande. On le note .
5
3
Si l’on colorie trois parts, on obtient trois cinquièmes, que l’on note .
5
3 1 1 1 1
”Trois cinquièmes” : = + + =3× .
5 5 5 5 5
Définition :
1
Exemples :
2
se lit ”deux tiers” : on a partagé une unité en 3 parts égales et on a pris 2 parts.
3
8
se lit ”huit cinquièmes” : on a partagé une unité en 5 parts égales et on a pris 8 parts.
5
Propriétés :
- Si le numérateur d’une fraction est inférieur à son dénominateur, alors cette fraction est
inférieure à l’unité.
- Si le numérateur d’une fraction est supérieur à son dénominateur, alors cette fraction est
supérieure à l’unité.
- Si le numérateur d’une fraction est égal à son dénominateur, alors cette fraction est égale
à l’unité.
Exemples :
3 5 7
< 1 car 3 < 4. > 1 car 5 > 2. = 1 car 7 = 7.
4 2 7
Définition (rappel) :
Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a choisi une unité de longueur
que l’on reporte régulièrement à partir de l’origine.
Origine Sens
O
0 1 2 3
Unité
de longueur
Propriété (rappel) :
Sur une demi-droite graduée, chaque point est repéré par un nombre appelé l’abscisse de ce
point. À chaque nombre correspond un point unique.
Méthode :
a
Pour placer la fraction sur une demi-droite graduée, on partage l’unité en b segments de
b
même longueur, puis on reporte a fois cette longueur à partir de zéro.
2
Exemple :
8
Pour placer la fraction sur la demi-droite graduée ci-dessous, on partage l’unité en 5
5
segments de même longueur et on reporte 8 fois cette longueur à partir de l’origine.
0 1 8 2
5
Unité
Exemple :
Pour déterminer l’abscisse du point A, on remarque que l’unité est partagée en 9 segments
de même longueur et on en compte 13 entre l’origine
de la demi-droite graduée et le point.
13 13
L’abscisse du point A est . On note A .
9 9
0 1 A
Unité
Propriété :
Exemples :
1 2 1+2 3 4 6 4+6 10
+ = = . + = = .
5 5 5 5 11 11 11 11
3
II- Fraction et quotient.
1) Notion de quotient.
Définition :
Exemples :
12 15 3, 2 23 70, 84
et sont des fractions tandis que , et sont des écritures fractionnaires.
7 32 5 1, 07 9, 3
2) Quotient égaux.
On peut utiliser une demi-droite graduée pour établir une égalité entre deux fractions.
Exemple :
Si on partage l’unité en 3 parts égales et qu’on reporte 2 fois cette longueur à partir de zéro,
on arrive au même point que si on partage l’unité 6 parts égales et qu’on reporte 4 fois cette
2 4
longueur : = .
3 6
1 4
6 6
0 1 2 1
3 3
4
3) Comparaison de fractions.
Propriété :
Si deux fractions ont le même dénominateur, la plus grande est celle qui a le plus grand
numérateur.
Exemple :
5 2
> car ces deux fractions ont le même dénominateur et 5 > 2.
3 3
4) Décomposition de fractions.
Propriété :
Toute fraction peut s’écrire comme la somme d’un nombre entier et d’une fraction inférieure
à 1.
Méthode :
Pour décomposer une fraction en somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1, on
effectue la division euclidienne du numérateur par le dénominateur.
Le quotient donne le nombre entier et la fraction inférieure à 1 s’obtient en prenant comme
numérateur le reste et comme dénominateur le diviseur.
Exemple :
23
Écrire sous forme de somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1.
6
On effectue la division euclidienne de 23 par 6.
2 3 6
− 1 8 3
5
Dans cette division euclidienne, le quotient est égal à 3, le reste est égal à 5 et le divisieur
est égal à 6.
23 5
Donc =3+ .
6 6
5
5) Encadrement de fractions.
Propriété :
Toute fraction peut être encadrée par deux nombres entiers consécutifs.
a
Si a et b sont deux nombres entiers (b ̸= 0), on a : q < < q + 1 où q est le quotient de la
b
division euclidienne de a par b.
Exemple :
123
Encadrer la fraction par deux nombres entiers consécutifs.
17
On effectue la division euclidienne de 123 par 17.
1 2 3 1 7
− 1 1 9 7
4
6
III- La fraction d’une quantité.
Définition :
Une fraction d’une quantité est égale au produit de la fraction par cette quantité.
Exemple :
3
Les trois quarts de 100 sont égaux à × 100.
4
Propriété :
Si a et b sont deux nombres entiers, avec b différent de zéro et si c est un nombre quelconque,
a a×c c
alors : × c = =a× .
b b b
Exemple :
3
Pour calculer × 100, on peut utiliser une des trois méthodes suivantes :
4
3
× 100 = 0, 75 × 100 = 75.
4
3 3 × 100 300
× 100 = = = 75.
4 4 4
3 100
× 100 = 3 × = 3 × 25 = 75.
4 4
Définition (rappel) :
Propriété (rappel) :
t
Pour calculer t % d’une quantité, on multiplie cette quantité par .
100
Exemple :
Calculer 8 % de 60 g.
8 8 × 60 480
× 60 = = = 4, 8.
100 100 100
Donc 8 % de 60 g correspondent à 4,8 g.
7
Remarques :
1
Pour prendre la moitié d’un nombre, on le multiplie par c’est-à-dire 0,5.
2
1
Calculer 50 % d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par .
2
1
Pour prendre le quart d’un nombre, on le multiplie par c’est-à-dire 0,25.
4
1
Calculer 25 % d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par .
4
8
Chapitre 12 : La symétrie axiale.
Définition :
Deux figures sont symétriques par rapport à une droite (d) lorsqu’elles se superposent
par pliage suivant cette droite. La droite (d) est appelée l’axe de symétrie.
Exemple :
Propriétés :
Remarque :
On dit que la symétrie axiale conserve l’alignement des points, les longueurs, les mesures
d’angles, les périmètres et les aires.
Exemple :
La figure verte est la symétrique de la figure bleue par rapport à la droite (d).
1
- L’angle A\ 0 O 0 B 0 est le symétrique de l’angle AOB.
[
Donc A\ 0 O 0 B 0 = AOB[ = 120°.
Définition :
La médiatrice d’un segment est la droite qui est perpendiculaire à ce segment et qui passe
par son milieu.
Exemple :
Propriété :
Exemple :
2
Propriété :
Si un point est équidistant des extrémités d’un segment, alors il appartient à la média-
trice de ce segment.
Exemple :
En gardant le même rayon, tracer un arc de cercle de centre A et un arc de cercle de centre B.
3
III- Construction d’un symétrique.
Propriétés :
Exemple :
Avec l’équerre, tracer la droite perpendiculaire à la droite (d) passant par le point M .
Elle coupe (d) en O.
4
Méthode (construire le symétrique d’un point en utilisant le compas) :
Avec le compas, tracer l’arc de cercle de centre U passant par le point M puis l’arc de cercle
de centre V passant par M .
Remarques :
- Pour construire le symétrique d’un segment, on construit le symétrique des deux extrémités.
- Pour construire le symétrique d’une droite, on place deux points sur la droite et on trace
leur symétrique.
Exemple :
5
Construire les symétriques des points définissant la figure par rapport à la droite (d), c’est-
à-dire les symétriques des points A, B, C et I.
Tracer les symétriques des figures pour reconstituer une figure similaire à celle
de départ.
On trace le triangle A0 B 0 C 0 et le demi-cercle de rayon [I 0 B 0 ].
6
3) Compléter ou construire le symétrique d’une figure sur papier quadrillé.
Exemple :
Le point A est sur l’axe de symétrie donc son symétrique est lui-même. On peut donc tracer
le segment [AM 0 ], symétrique du segment [AM ] par rapport à la droite (d).
7
IV- Axe de symétrie d’une figure.
Définition :
Un axe de symétrie d’une figure est une droite telle que les deux parties de la figure se
superposent par pliage le long de cette droite.
Exemples :
Cercle.
Segment. Angle. Une infinité d’axes de symétrie :
Deux axes de symétrie : sa Un axe de symétrie. toutes les droites passant par
médiatrice et la droite portée son centre.
par le segment.
8
Chapitre 13 : Proportionnalité et applications.
I- Proportionnalité.
1) Situation de proportionnalité.
Définition :
Deux grandeurs sont proportionnelles si les valeurs de l’une s’obtiennent en multipliant les
valeurs de l’autre par un même nombre non nul.
Ce nombre est appelé coefficient de proportionnalité.
Exemple :
De la corde d’escalade est vendue 1,60 € le mètre, ce qui signifie que 1 m de corde coûte
1,60 €. Le prix à payer est proportionnel à la longueur de la corde achetée.
Contre-exemple :
Antoine a 10 ans et mesure 1,40 m, et Léna a 5 ans et mesure 1,10 m. Antoine est deux fois
plus âgé que Léna, pourtant il n’est pas deux fois plus grand : 2 × 1, 10 m = 2, 20 m.
La taille et l’âge ne sont pas des grandeurs proportionnelles.
Pour traîter une situation de proportionnalité, il est parfois judicieux de revenir à l’unité.
1
Exemple :
1 × 10 = 10 et 250 × 10 = 2 500.
Donc, elle avait parcouru 2 500 m en 10 min.
Exemple :
Un chef étoilé accompagne un plat d’une sauce à laquelle il ajoute un ingrédient mystère.
Pour 20 dL de sauce, il ajoute 34 g de cet ingrédient. Ce matin, il a préparé 90 dL de sauce.
Pour obtenir les nombres d’une colonne d’un tableau de proportionnalité, on peut :
- Ajouter (ou soustraire) les nombres de deux autres colonnes.
- Multiplier (ou diviser) les nombres d’une autre colonne par un même nombre.
2
Exemple :
Sur le marché, Tao achète 2 kg de poires pour 4,20 € et Lisa 3 kg de ces mêmes poires pour
6,30 €.
+
Masse (en kg) 2 3 5
Prix (en €) 4,20 6,30 10,50
+
2 kg + 3 kg = 5 kg donc 4,20 € + 6,30 € = 10,50 €.
Donc, 5 kg de poires coûtent 10,50 €.
×3
Masse (en kg) 2 6
Prix (en €) 4,20 12,60
×3
2 kg × 3 kg = 6 kg donc 4,20 € × 3 = 12, 60 €.
Donc, 6 kg de poires coûtent 12,60 €.
II- Applications.
Définition :
Dans une représentation à l’échelle, les longueurs représentées et les longueurs réelles sont
proportionnelles.
longueur représentée
L’échelle est le coefficient de proportionnalité. Elle est égale au rapport
longueur réelle
où les longueurs sont exprimées dans la même unité.
Remarques :
3
Exemple :
1
Sur le plan ci-contre à l’échelle , que l’on peut aussi
200 000
noter 1 ÷ 200 000, le chemin de randonnée entre les Granges
d’Astau et le lac d’Oô mesure environ 3,4 cm.
Définition :
Un pourcentage est une fraction qui a pour dénominateur 100. Il traduit une situation de
proportionnalité.
Exemples :
15 75
= 15 % On lit : ”15 pour 100”. = 75 % On lit : ”75 pour 100”.
100 100
Exemple :
4
Propriété :
t
Pour calculer t % d’une quantité, on multiplie cette quantité par .
100
Exemple :
Quelle est la masse de sel contenue dans 680 g d’eau de la mer Méditerranée ?
4
On doit calculer 4 % de 680 g : 680 × = 680 × 0, 04 = 27, 2.
100
Donc, dans 680 g d’eau, il y a 27,2 g de sel.
Remarques :
5
Chapitre 14 : Espace et volume.
I- Espace.
1) Vocabulaire.
Définition :
Définition :
Exemple :
Dans le polyèdre représenté ci-dessous, le polygone BCGF est une face, le segment [CG] est
une arête et le point E est un sommet.
Sommet G
E Arête
•
A C
F
B Face
Exemples :
Remarque :
1
Exemples :
2) Le pavé droit.
Définition :
Le pavé droit, appelé aussi parallélépipède rectangle, est un solide dont les six faces
sont des rectangles.
Propriété :
H G
Arête [DH]
C
D
• Sommet F
Face ABCD EE F
A B
Remarque :
Pour nommer un pavé droit à l’aide de ses sommets, on commence par nommer une face et
on poursuit en reprenant, dans le même ordre, les sommets de la face opposée.
Exemple :
H G
C
D
F
EE
A B
2
Remarque :
Un cube est un pavé droit particulier dont les six faces sont des carrés.
a) Perspective cavalière.
Définition :
La perspective cavalière est une technique de dessin qui permet de représenter un objet
de l’espace sur une surface plane.
Méthode :
Exemple :
4 cm 4 cm
6 cm 6 cm
(3) On relie les extrémités des arêtes fuyantes pour obtenir la face arrière.
3
b) Patron.
Définition :
Un patron d’un solide est une figure plane permettant de construire ce solide après découpage
et pliage.
Exemple :
3 cm
2 cm
3 cm
2 cm
3 cm
2 cm
4
4,5 cm
3 cm
4,5 cm
3 cm
2 cm
2 cm
3 cm
2 cm
Remarque :
II- Volume.
1) Unités de volume.
Définition :
Le volume d’un solide est la mesure de l’espace qu’il occupe dans une unité donnée.
Exemple :
5
Définition :
L’unité de volume de référence est le mètre cube, noté m3 . Elle correspond au volume d’un
cube de 1 m d’arête. Pour convertir des unités de volume, on effectue des multiplications
ou des divisions par 1 000. On peut s’aider du tableau ci-dessous :
Exemples :
2) Unités de contenance.
Définition :
La contenance d’un solide est la mesure de la quantité qui peut être contenue dans ce der-
nier dans une unité donnée.
Définition :
L’unité de contenance de référence est le litre. Pour convertir des unités de contenance,
on effectue des multiplications ou des divisions par 10. On peut s’aider du tableau ci-dessous :
6
Exemples :
Convertir 45 L en décilitres.
1 L = 10 dL donc 45 L = 45 × 10 dL = 450 dL.
Définition :
1 dm
Remarque :
dm
On a aussi : 1 000 L = 1 m3 .
1
1 dm
Exemples :
7
4) Déterminer le volume d’un pavé droit.
a) Par dénombrement.
Propriété :
Le volume d’un pavé droit est égal au nombre d’unités de volume nécessaires pour remplir
exactement l’espace occupé par ce solide.
Exemple :
3 cm
cm
4
5 cm
Sur chaque rangée du pavé droit, on compte 5 cubes.
Sur chaque couche, on compte 4 rangées de 5 cubes, soit 20 cubes.
Ce solide est constitué de 3 couches de 20 cubes, soit 60 cubes.
Le volume V de ce parallélépipède rectangle est égal à 60 cm3 .
Ainsi : V = 60 cm3 .
Remarque :
Pour calculer un volume, les grandeurs doivent être exprimées dans la même unité.
Propriété :
Le volume d’un pavé droit est égal au produit de sa longueur par sa largeur et par sa
hauteur : V = L × l × h.
L ℓ
8
Exemple :
Propriété :
Le volume d’un cube est égal au produit de la longueur de son arête par la longueur de
son arête et par la longueur de son arête : V = a × a × a.
a
a
Exemple :