Cours 6eme

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Chapitre 1 : Les nombres entiers.

I- Lire et écrire les nombres.

Vocabulaire :

Pour écrire les nombres, nous utilisons dix chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.

Exemples :

29 est un nombre qui s’écrit avec deux chiffres : 2 et 9.


457 est un nombre qui s’écrit avec trois chiffres : 4, 5 et 7.

Remarque :

On ne doit pas confondre ”chiffre” et ”nombre”.

Exemples :

9 est un chiffre.
146 est un nombre composé de trois chiffres : 1, 4 et 6.

Remarque :

Pour lire plus facilement un nombre, on regroupe ses chiffres par paquets de trois en
partant de la droite.

Exemple :

Le nombre 19860 est plus facilement lisible sous la forme 19 860.

Propriétés :

Pour écrire un nombre en lettres :


- On place un trait d’union entre chaque mot.
- Les mots ”vingt” et ”cent” prennent un ”s” au pluriel lorsqu’ils ne sont pas suivis par un
autre nombre.
- Le mot ”mille” est invariable.
- Les mots ”million” et ”milliard” prennent un ”s” au pluriel.

1
Exemples :

192 : cent-quatre-vingt-douze.
280 : deux-cent-quatre-vingts.
531 : cinq-cent-trente-et-un.
800 : huit-cents.
1 635 : mille-six-cent-trente-cinq.
4 000 : quatre-mille.
1 102 098 : un-million-cent-deux-mille-quatre-vingt-dix-huit.
3 563 020 : trois-millions-cinq-cent-soixante-trois-mille-vingts.
12 030 000 015 : douze-milliards-trente-millions-quinze.

Vocabulaire :

Notre système de numération est :

- Décimal : on effectue des regroupements par dix.

- Positionnel : un chiffre représente des valeurs différentes selon la position qu’il occupe
dans un nombre.
Classe des milliards Classe des millions Classe des milles Classe des unités
c d u c d u c d u c d u

Tableau de numération.

2
Exemples :

Dans le nombre 407, 4 est le chiffre des centaines.


Dans le nombre 102, 2 est le chiffre des unités.
Dans le nombre 6 013, 6 est le chiffre des unités de mille.
Dans le nombre 984 731, 9 est le chiffre des centaines de mille.
Dans le nombre 86 354 907, 8 est le chiffre des dizaines de millions.
Dans le nombre 7 394, 739 est le nombre de dizaines.
Dans le nombre 5 023, 50 est le nombre de centaines.

II- Décomposer les nombres.

Propriété :

Un nombre se décompose suivant la valeur de ses chiffres.

Exemples :

234 500 = (2 × 100 000) + (3 × 10 000) + (4 × 1 000) + (5 × 100).


459 628 = (4 × 100 000) + (5 × 10 000) + (9 × 1 000) + (6 × 100) + (2 × 10) + (8 × 1).
95 367 = (9 × 10 000) + (5 × 1 000) + (3 × 100) + (6 × 10) + (7 × 1).
8 036 542 = (8 × 1 000 000) + (3 × 10 000) + (6 × 1 000) + (5 × 100) + (4 × 10) + (2 × 1).

III- Représenter les nombres sur une demi-droite graduée.

Définition :

Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a choisi une unité de longueur
que l’on reporte régulièrement à partir de l’origine.

Origine Sens
O
0 1 2 3
Unité
de longueur

3
Propriété :

Sur une demi-droite graduée, chaque point est repéré par un nombre appelé l’abscisse de ce
point. À chaque nombre correspond un point unique.

Exemple :

O A B

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Le point O est l’origine de la demi-droite graduée, son abscisse est 0.


Cette demi-droite est graduée de 1 en 1.
Le point A a pour abscisse 3. On note A(3).
Le nombre 5 est l’abscisse du point B. On note B(5).

IV- Comparer et ranger les nombres entiers.

Définition :

Comparer deux nombres c’est trouver le plus grand des deux, ou le plus petit des
deux ou savoir s’ils sont égaux.

Exemples :

56 est plus grand que 23. On écrit : 56 > 23. On lit : ”56 est supérieur à 23”.
15 est plus petit que 45. On écrit : 15 < 45. On lit : ”15 est inférieur à 45”.
12 est égal à 12. On écrit : 12 = 12. On lit : ”12 est égal à 12”.

Méthode :

- Pour comparer des nombres entiers, on commence par regarder le nombre de chiffres qu’ils
comportent. De deux nombres entiers, le plus grand est celui qui a le plus de chiffres.
- Si deux nombres entiers ont le même nombre de chiffres, on compare les chiffres
de même position de gauche à droite, jusqu’à que l’on trouve une différence. Le plus
grand nombre est celui qui a le chiffre supérieur.

Exemples :

Comparer 542 et 98.


542 comporte 3 chiffres et 98 en comporte 2.
On peut donc écrire : 542 > 98 ou 98 < 542.

4
Comparer 1 569 et 1 571.
Ces deux nombres ont le même nombre de chiffres.
On compare alors les chiffres de même position en commençant par la gauche, jusqu’à ce que
l’on trouve une différence. 7 > 6.
On a donc : 1 571 > 1 569 ou 1 569 < 1 571.

Définition :

Ranger des nombres par ordre croissant c’est les ranger du plus petit au plus grand.

Exemple :

On va ranger par ordre croissant les nombres suivants : 16, 24, 18, 52 et 101.
16 < 18 < 24 < 52 < 101.

Définition :

Ranger des nombres par ordre décroissant c’est les ranger du plus grand au plus petit.

Exemple :

On va ranger par ordre décroissant les nombres suivants : 17, 34, 37, 24 et 23.
37 > 34 > 24 > 23 > 17.

5
Chapitre 2 : La règle et le compas.

I- La règle.

1) Un point.

Définition :

Un point est l’intersection de deux lignes. C’est le plus petit élément en géométrie.

Notation :

Un point se note par une lettre majuscule.

Exemple :

Le point A.

2) Une droite.

Définition :

Une droite est une ligne rectiligne infinie.

Notation :

Une droite se note par deux lettres majuscules (correspondant à deux points de la droite) ou
par une lettre minuscule entre parenthèses.

Exemples :

La droite (AB) ou (BA) passant par les points A et B. La droite (d).

1
Remarque :

Une droite est illimitée des deux côtés, on ne peut en tracer qu’une partie. Elle ne se mesure
pas.

3) Une demi-droite.

Définition :

Une demi-droite est une portion de droite limitée d’un seul côté par un point appelé
son origine et illimitée de l’autre côté.

Notation :

Une demi-droite se note par deux lettres majuscules, avec un crochet pour l’origine et une
parenthèse pour l’autre extrémité.

Exemple :

La demi-droite [AB) d’origine A et d’extrémité B.

Remarque :

Une demi-droite est illimitée d’un côté, on ne peut en tracer qu’une partie. Elle ne se mesure
pas.

4) Un segment.

Définition :

Un segment est une portion de droite limitée des deux côtés par deux points appelés
extrémités du segment.

2
Notation :

Un segment se note par deux lettres majuscules (correspondant aux extrémités du segment)
entre crochets.

Exemple :

Le segment [AB] ou [BA]. Les points A et B sont les extrémités du segment.

Remarque :

Un segment est limité des deux côtés par ses extrémités, on peut donc mesurer sa longueur.
La longueur du segment [AB] se note AB. Elle est aussi appelée la distance entre les points
A et B.

5) Points alignés.

Définition :

Trois points (ou plus) sont alignés s’ils sont sur une même droite.

Exemples :

Les points A, B et C sont alignés. Les points D, E et F ne sont pas alignés.

Remarque :

Deux points sont toujours alignés.

3
6) Notion d’appartenance.

Définition :

On dit qu’un point appartient à une figure géométrique (droite, demi-droite, segment...) si
le point est placé dessus.

Notation :

Le symbole ∈ signifie ”appartient à ...”. Le symbole ∈


/ signifie ”n’appartient pas à ...”.

Exemple :

Le point A ∈ (d). Le point B ∈


/ (d).

7) Milieu d’un segment.

Définition :

Le milieu d’un segment est le point qui appartient au segment et qui est à égale
distance de ses extrémités.

Exemple :

I ∈ [AB] et AI = IB. Le point I est donc le milieu du segment [AB].

4
II- Le compas.

1) Le cercle.

Définition :

Le cercle de centre O et de rayon r est l’ensemble de tous les points situés à la même
distance du point O. Cette distance commune s’appelle le rayon du cercle.

Notation :

Le cercle C de centre O et de rayon r se note C(O, r).

Vocabulaire :

O est le centre du cercle C.


[OM ] est un rayon du cercle C.
[CD] est une corde du cercle C.
[AB] est un diamètre du cercle C.
La partie de cercle comprise entre les points C et D est l’arc de cercle CD.
d

Définitions :

Un rayon est un segment dont les extrémités sont le centre et un point du cercle.
Une corde est un segment dont les extrémités sont deux points du cercle.
Un diamètre est une corde qui passe par le centre du cercle.
Un arc de cercle est une partie du cercle délimitée par deux points du cercle.

Propriété :

Le diamètre d’un cercle est égal au double du rayon.


Si on note d le diamètre du cercle et r le rayon du cercle, alors d = 2 × r.

Propriétés :

On considère un cercle C de centre O et de rayon r.


- Si le point M appartient au cercle C, alors la longueur OM est égale à r.
- Si la longueur ON est égale à r, alors le point N appartient au cercle C.

5
Exemple :

Le cercle C a pour centre O et pour rayon 2,5 cm.


Le point M appartient au cercle C, donc OM = 2, 5 cm.
On a : ON = 2, 5 cm. Donc N appartient au cercle C.

Remarque :

Les mots ”rayon” et ”diamètre” désignent à la fois des segments et des longueurs.

Exemple :

Les points A, B et D appartiennent au cercle C de centre O.


Le segment [OD] est un rayon du cercle : c’est un objet géométrique.
La longueur OD est le rayon du cercle : c’est un nombre avec une unité.
Le segment [AB] est un diamètre du cercle.
La longueur AB est le diamètre du cercle.

2) Le disque.

Définition :

Le disque de centre O et de rayon r est l’ensemble de tous les points situés à une dis-
tance inférieure ou égale à r du point O.

Notation :

Le disque D de centre O et de rayon r se note D(O, r).

Le disque D de centre O est constitué de la partie grise et du cercle C.

6
Chapitre 3 : Les nombres décimaux.

I- Les fractions décimales.

Définition :
a
Si a et b sont des nombres entiers (b 6= 0), on dit que le nombre est une fraction.
b
Le nombre a s’appelle le numérateur et le nombre b s’appelle le dénominateur.

Définition :

Une fraction décimale est une fraction dont le dénominateur est 1, 10, 100, 1 000 . . .

Exemples :
183 15 1
; et sont des fractions décimales.
10 100 1 000
9 42, 5
et ne sont pas des fractions décimales.
7 3

Propriétés :

Lorsqu’on partage une unité en 10 parties égales, on obtient des dixièmes.


1 10
Un dixième se note : . Dans l’unité, il y a 10 dixièmes. Donc 1 = .
10 10

Exemples :

3 8 28
représente . représente 2 + = .
10 10 10

Propriétés :

Lorsqu’on partage une unité en 100 parties égales, on obtient des centièmes.
1 100
Un centième se note : . Dans l’unité, il y a 100 centièmes. Donc 1 = .
100 100

1
Exemples :

32 3 2 275 75 7 5
représente = + . représente =2+ =2+ + .
100 10 100 100 100 10 100

Propriétés :

Lorsqu’on partage une unité en 1 000 parties égales, on obtient des millièmes.
1 1 000
Un millième se note : . Dans l’unité, il y a 1 000 millièmes. Donc 1 = .
1 000 1 000

Exemple :
12 951 951 9 5 1
= 12 + = 12 + + + .
1 000 1 000 10 100 1 000

Propriétés :

- Toute fraction décimale peut s’écrire comme la somme d’un nombre entier et d’une fraction
décimale inférieure à 1.
- Une fraction décimale peut se décomposer en unités, dixièmes, centièmes, millièmes...

Exemples :
231 31 3 1
=2+ =2+ + .
100 100 10 100
51 507 507 5 7
= 51 + = 51 + + .
1 000 1 000 10 1 000

Remarque :

Une fraction décimale possède plusieurs décompositions.

Propriété :

Tout nombre entier peut s’écrire sous la forme d’une fraction décimale.

2
Exemples :
9 90
9= = .
1 10
56 560 5 600
56 = = = .
1 10 100

II- Les nombres décimaux.

1) Qu’est-ce qu’un nombre décimal ?

Définition :

Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire sous la forme d’une fraction décimale.

Exemple :
25 381
25, 381 = .
1 000
25, 381 peut s’écrire comme une fraction décimale, c’est donc un nombre décimal.

Propriété :

Un nombre décimal admet aussi une écriture à virgule appelée écriture décimale.

Exemple :
823 2 3
=8+ + est un nombre décimal dont une écriture décimale est 8,23.
100 10 100
823
On écrit = 8, 23.
100

Remarque :

Un nombre entier est un nombre décimal.

Exemple :
50
5= .
10
5 peut s’écrire comme une fraction décimale, c’est donc un nombre décimal.

3
Propriété :

Un nombre décimal est égal à la somme de sa partie entière (un nombre entier) et de
sa partie décimale (un nombre inférieur à 1).

Exemples :

12, 89 = 12
|{z} + 0, 89. 23 567, 014 = 23 567} +
| {z 0, 014.
partie entière partie entière
| {z } | {z }
partie décimale partie décimale

Remarque :

Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire avec un nombre fini de chiffres après la
virgule.

Exemples :

Le nombre 0, 3333333333... s’écrit avec une infinité de chiffres 3 après la virgule.


Ce n’est donc pas un nombre décimal.

Le nombre 3, 141592653... s’écrit avec une infinité de chiffres après la virgule.


Ce n’est donc pas un nombre décimal.

Remarque :

On peut ajouter ou supprimer des zéros à droite de la partie décimale ou à gauche de la


partie entière d’un nombre sans changer sa valeur.

Exemples :

8 = 08 = 008.
5, 3 = 5, 30 = 5, 300.
21, 7 = 021, 7 = 0021, 7.
12, 72 = 012, 72 = 12, 720.

Remarque :

Un nombre entier est un nombre décimal dont la partie décimale est nulle.

Exemple :

Le nombre entier 28 peut s’écrire avec une virgule 28,0.


C’est donc aussi un nombre décimal. Sa partie décimale est égale à zéro.

4
Propriété :

Un nombre décimal admet une infinité de fractions décimales et d’écritures décimales.

2) Rang des chiffres d’un nombre décimal.

Un chiffre représente des valeurs différentes selon la position qu’il occupe dans un nombre.
Classe des milliards Classe des millions Classe des mille Classe des unités
c d u c d u c d u c d u dixièmes centièmes millièmes

Tableau de numération.

Exemple :

Dans le nombre 2 318, 704 9 :


2 est le chiffre des unités de mille.
3 est le chiffre des centaines et 23 est le nombre des centaines.
1 est le chiffre des dizaines et 231 est le nombre des dizaines.
8 est le chiffre des unités et 2 318 est le nombre des unités.
7 est le chiffre des dixièmes et 23 187 est le nombre de dixièmes.
0 est le chiffre des centièmes et 231 870 est le nombre de centièmes.
4 est le chiffre des millièmes et 2 318 704 est le nombre de millièmes.
9 est le chiffre des dix-millièmes et 23 187 049 est le nombre de dix-millièmes.

3) Différentes écritures d’un nombre décimal.

Un nombre décimal peut s’écrire sous différentes formes.

Exemple :

Différentes écritures du nombre décimal 703,85.


70 385
- Fraction décimale : .
100
- Écriture décimale : 703, 85.
- En lettres : sept-cent-trois-unités et quatre-vingt-cinq-centièmes.
85
- Somme de la partie entière et de la partie décimale : 703 + = 703 + 0, 85.
100
8 5
- Décompositions : 700 + 3 + + = (7 × 100) + (3 × 1) + (8 × 0, 1) + (5 × 0, 01).
10 100

5
III- Repérage des nombres décimaux sur une demi-droite graduée.

Définition (rappel) :

Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a choisi une unité de longueur
que l’on reporte régulièrement à partir de l’origine.

Origine Sens
O
0 1 2 3
Unité
de longueur

Propriété (rappel) :

Sur une demi-droite graduée, chaque point est repéré par un nombre appelé l’abscisse de ce
point. À chaque nombre correspond un point unique.

Exemple :

O A B

0 1 2 2,7 3 3,5 4 5

Le point A a pour abscisse 2,7. On note A(2, 7).


Le nombre 3,5 est l’abscisse du point B. On note B(3, 5).

IV- Comparer des nombres décimaux.

Définition (rappel) :

Comparer deux nombres c’est trouver le plus grand des deux, ou le plus petit des deux
ou savoir s’ils sont égaux.

Méthode :

Pour comparer deux nombres décimaux écrits sous forme décimale :


- On compare leur partie entière.
- Si les parties entières sont égales, alors on compare le chiffre des dixièmes.
- Si les chiffres des dixièmes sont égaux, alors on compare le chiffre des centièmes.
- On continue ainsi jusqu’à ce que les deux nombres aient des chiffres différents.

6
Exemples :

Comparer les nombres 12,56 et 27,01 :


On compare les parties entières : 12 < 27 donc 12,56 < 27,01.

Comparer les nombres 32,573 et 32,58 :


Les parties entières de ces deux nombres sont égales.
On compare donc leur chiffre des dixièmes : ce sont les mêmes.
On compare alors le chiffre des centièmes : 7 < 8 donc 32,573 < 32,58.

V- Encadrer et intercaler un nombre décimal.

Définition :

Encadrer un nombre, c’est trouver un nombre plus petit et un nombre plus grand que ce
nombre.

Exemple :

Encadrement de 3,187 à l’unité : 3 < 3,187 < 4.


Encadrement de 3,187 au dixième : 3,1 < 3,187 < 3,2.
Encadrement de 3,187 au centième : 3,18 < 3,187 < 3,19.

Définition :

Intercaler un nombre, entre deux autres, c’est trouver un nombre compris entre ces deux
nombres.

Exemple :

3,4 < 3,6 < 3,9.


On dit que 3,6 est intercalé entre 3,4 et 3,9.
Entre 3,4 et 3,9 on peut aussi placer les nombres : 3,5 ou 3,65 ou 3,705 ...
Il existe une infinité de possibilités !

Définition :

Une valeur approchée d’un nombre est un nombre proche de la valeur exacte de ce nombre.

7
Exemples :

2,4 < 2,437 < 2,5.


On dit que 2,4 et 2,5 sont des valeurs approchées au dixième de 2,437.
Or, 2,437 est plus proche de 2,4 que de 2,5.
D’où, on dit que 2,4 est l’arrondi au dixième de 2,437.

2,43 < 2,437 < 2,44.


On dit que 2,43 et 2,44 sont des valeurs approchées au centième de 2,437.
Or, 2,437 est plus proche de 2,44 que de 2,43.
D’où, on dit que 2,44 est l’arrondi au centième de 2,437.

2,437

2,4 2,43 2,44 2,5

8
Chapitre 4 : L’équerre.

I- Définitions.

1) Les droites sécantes.

Définition :

Deux droites sécantes sont deux droites qui se coupent en un seul point, appelé point
d’intersection.

Exemple :

Les droites (d) et (d’) sont sécantes au point P .


Le point P est le point d’intersection des droites (d) et (d’).

2) Les droites perpendiculaires.

Définition :

Deux droites perpendiculaires sont deux droites sécantes qui forment quatre angles
droits.

Exemple :

Les droites (d) et (d’) sont perpendiculaires. On note : (d) ⊥ (d’).

1
Remarque :

On ne code qu’un seul des quatre angles droits.

3) Les droites parallèles.

Définition :

Deux droites parallèles sont deux droites qui ne sont pas sécantes.

Exemple :

Les droites (d) et (d’) sont parallèles. On note : (d) // (d’).

Remarque :

Deux droites parallèles peuvent êtres confondues. Elles ont alors une infinité de points
communs.

Exemple :

Les droites (d) et (d’) sont confondues. On note : (d) = (d’).

2
II- Tracer la perpendiculaire à une droite passant par un point donné.

Méthode :

III- Tracer la parallèle à une droite passant par un point donné.

Méthode :

3
IV- Propriétés sur les droites.

Propriété 1 :

Si deux droites sont perpendiculaires à une même droite, alors elles sont parallèles entre elles.

Exemple :

(∆) (∆)

(d0 ) (d0 )
(d) (d)
On sait que (d) ⊥ (∆) et (d0 ) ⊥ (∆). Donc (d) // (d0 ).

Propriété 2 :

Si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire à l’une, alors elle
est perpendiculaire à l’autre.

Exemple :

(∆) (∆)

(d0 ) (d0 )
(d) (d)
On sait que (d) // (d0 ) et (∆) ⊥ (d0 ). Donc (d) ⊥ (∆).

Propriété 3 :

Si deux droites sont parallèles à une même droite, alors elles sont parallèles entre elles.

Exemple :

(d0 ) (d0 )
(∆) (∆)
(d) (d)
On sait que (d) // (∆) et (d0 ) // (∆). Donc (d) // (d0 ).

4
V- Distances.

1) Distance entre deux points.

Définition :

La distance entre deux points est la longueur du segment reliant ces deux points.

Exemple :

La distance entre les points A et B est de . . . cm.

2) Distance entre un point et une droite.

Définition :

La distance d’un point à une droite est le plus court chemin entre ce point et un
point de la droite.

Exemple :

La distance du point A à la droite (d) est de 2 cm.

Propriété :

La distance entre le point A et la droite (d) est la longueur du segment [AH] où H est le
point d’intersection entre la droite (d) et sa perpendiculaire passant par A.

5
Méthode :

Déterminer la distance entre le point A et la droite (d).

On trace la droite (d0 ) perpendiculaire à la droite (d) passant par le point A.


On note H le point d’intersection des droites (d) et (d0 ).

La distance entre le point A et la droite (d) est la longueur AH.

AH = . . . cm.

6
Chapitre 5 : Addition, soustraction et multiplication.

I- Addition.

Définition :

L’addition est l’opération qui permet de calculer la somme de deux nombres.


Les nombres que l’on additionne s’appellent les termes.

Exemple :

La somme de 15,2 et de 3,7 s’écrit : 15,2 + 3,7.


18,9 est la somme calculée des deux termes 15,2 et 3,7.

Propriété :

Dans une somme, on peut changer l’ordre des termes et les regrouper différemment
sans changer le résultat.

Exemple :

2,5 + 3 + 7,5 = 2,5 + 7,5 + 3 = 10 + 3 = 13.

Méthode (poser une addition) :

Lorsqu’on pose une addition, il faut veiller à aligner les virgules, disposer les chiffres
de même rang les uns sous les autres et commencer les calculs par la droite.

Exemples :

Calcul posé de 32,57 + 61,04.


1

3 2,5 7
+ 6 1,0 4
9 3,6 1

1
Calcul posé de 265,4 + 45,18.
Pour faciliter le calcul, on pourra écrire : 265,40 + 045,18.
1 1

2 6 5,4 0
+ 0 4 5,1 8
3 1 0,5 8

II- Soustraction.

Définition :

La soustraction est l’opération qui permet de calculer la différence de deux nombres.


Les nombres que l’on soustrait s’appellent les termes.

Exemple :

La différence de 28,6 et de 7,2 s’écrit : 28,6 − 7,2.


21,4 est la différence calculée des deux termes 28,6 et 7,2.

Définition :

La différence entre deux nombres est le nombre qu’il faut ajouter au deuxième pour trouver
le premier.

Exemple :

26,5 − 15,2 = 11,3 car 15,2 + 11,3 = 26,5.

Remarque :

Dans une différence, on ne peut pas modifier l’ordre des termes ni les regrouper différemment
sans changer le résultat.

Exemple :

23,6 − 14,2 6= 14,2 − 23,6.

2
Méthode (poser une soustraction) :

Lorsqu’on pose une soustraction, il faut veiller à placer le nombre le plus grand au-
dessus, aligner les virgules, disposer les chiffres de même rang les uns sous les
autres et commencer les calculs par la droite.

Exemples :

Calcul posé de 82,14 − 57,63.


8 1 2 ,1 1 4
− 15 17 ,6 3
2 4,5 1

Calcul posé de 171,23 − 46,5.


Pour faciliter le calcul, on pourra écrire : 171,23 − 046,50.
1 7 1 1 ,1 2 3
− 0 14 16 ,5 0
1 2 4,7 3

III- Multiplication.

Définition :

La multiplication est l’opération qui permet de calculer le produit de deux nombres.


Les nombres que l’on multiplie s’appellent les facteurs.

Exemple :

Le produit de 1,95 par 4,2 s’écrit : 1,95 × 4,2.


8,19 est le produit calculé des deux facteurs 1,95 et 4,2.

Propriété :

Dans un produit, on peut changer l’ordre des facteurs et les regrouper différemment
sans changer le résultat.

Exemple :

5 × 7,81 × 2 = 5 × 2 × 7,81 = 10 × 7,81 = 78,1.

3
Propriétés :

Le produit d’un nombre par 0 est toujours égal à 0.


Le produit d’un nombre par 1 est toujours égal au nombre lui même.

Exemples :

3,5 × 0 = 0.
2,8 × 1 = 2,8.

Méthode (poser une multiplication) :

Lorsqu’on pose une multiplication d’un nombre décimal par un nombre entier ou de deux
nombres décimaux, on effectue d’abord les calculs sans tenir compte des virgules. En-
suite, dans le résultat, on place le même nombre de chiffres après la virgule que le nombre
total de chiffres après la virgule dans les deux facteurs.

Exemples :

Calcul posé de 8,45 × 69.


8,4 5

× 6 9

7 6 0 5

5 0 7 0

5 8 3,0 5
2 chiffres après la virgule dans les deux facteurs.
Donc 2 chiffres après la virgule dans le résultat.

Calcul posé de 1,95 × 4,2.


1,9 5

× 4,2

3 9 0

7 8 0

8,1 9 0
3 chiffres après la virgule dans les deux facteurs.
Donc 3 chiffres après la virgule dans le résultat.

4
Propriété :

Pour multiplier un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000, il faut décaler la virgule
de 1, 2 ou 3 rang(s) vers la droite et compléter par des zéros si besoin.

Exemples :

21,65 × 10 = 216,5.
15,1 × 100 = 1 510.
24,05 × 1 000 = 24 050.

Remarque :

Multiplier un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000 revient à donner à chacun de ses chiffres
une valeur 10, 100 ou 1 000 fois plus grande.

Exemples :

14,52 × 10 = 14,52 × 1 dizaine = 14,52 dizaines = 145,2.


21,73 × 100 = 21,73 × 1 centaine = 21,73 centaines = 2 173.
4,8 × 1 000 = 4,8 × 1 millier = 4,8 milliers = 4 800.

Exemples :

14,52 c’est 1 dizaine, 4 unités, 5 dixièmes et 2 centièmes.


14,52 × 10 c’est donc 1 centaine, 4 dizaines, 5 unités et 2 dixièmes, donc 145,2.

21,73 c’est 2 dizaines, 1 unité, 7 dixièmes et 3 centièmes.


21,73 × 100 c’est donc 2 milliers, 1 centaine, 7 dizaines et 3 unités, donc 2 173.

4,8 c’est 4 unités et 8 dixièmes.


4,8 × 1 000 c’est donc 4 milliers et 8 centaines, donc 4 800.

Propriété :

Pour multiplier un nombre décimal par 0,1 ; 0,01 ou 0,001, il faut décaler la virgule
de 1, 2 ou 3 rang(s) vers la gauche et compléter par des zéros si besoin.

Exemples :

78 × 0,1 = 7,8.
5,12 × 0,01 = 0,0512.
1 480 × 0,001 = 1,48.

5
Remarque :

Multiplier un nombre décimal par 0,1 ; 0,01 ou 0,001 revient à donner à chacun de ses chiffres
une valeur 10, 100 ou 1 000 fois plus petite.

Exemples :

29 × 0,1 = 29 × 1 dixième = 29 dixièmes = 2,9.


12,5 × 0,01 = 12,5 × 1 centième = 12,5 centièmes = 0,125.
7,4 × 0,001 = 7,4 × 1 millième = 0,0074.

Exemples :

29 c’est 2 dizaines et 9 unités.


29 × 0,1 c’est donc 2 unités et 9 dixièmes, donc 2,9.

12,5 c’est 1 dizaine, 2 unités et 5 dixièmes.


12,5 × 0,01 c’est donc 1 dixième, 2 centièmes et 5 millièmes, donc 0,125.

7,4 c’est 7 unités et 4 dixièmes.


7,4 × 0,001 c’est donc 7 millièmes et 4 dix-millièmes, donc 0,0074.

IV- Priorités opératoires.

Propriété :

Dans un calcul où s’enchaînent plusieurs opérations, on applique les règles de priorités


suivantes :
- On commence par effectuer les calculs entre parenthèses.
- Puis, les multiplications.
- Enfin, les additions et les soustractions de gauche à droite.

Exemples :

A = 2,1 × (3,7 + 5,3)


A = 2,1 × 9
A = 18,9.

B = 17 − 5 × 3,20
B = 17 − 16
B = 1.

6
V- Ordres de grandeurs.

Définition :

Un ordre de grandeur d’un nombre décimal est un nombre entier qui lui est proche.

Exemple :

Ordres de grandeur de 1 273,5 :


- À l’unité près, un encadrement est : 1 273 < 1 273,5 < 1 274.
Les nombres 1 273 et 1 274 sont deux ordres de grandeurs à l’unité près de 1 273,5.
- À la dizaine près, un encadrement est : 1 270 < 1 273,5 < 1 280.
Les nombres 1 270 et 1 280 sont deux ordres de grandeurs à la dizaine près de 1 273,5.
- À la centaine près, un encadrement est : 1 200 < 1 273,5 < 1 300.
Les nombres 1 200 et 1 300 sont deux ordres de grandeurs à la centaine près de 1 273,5.

Propriété :

Pour déterminer un ordre de grandeur du résultat d’une opération, on remplace chaque


nombre par un ordre de grandeur et on effectue le calcul.

Exemples :

Déterminer un ordre de grandeur de 42,5 + 29,36.


Un ordre de grandeur de 42,5 est 40. On écrit : 42,5 ≈ 40.
Un ordre de grandeur de 29,36 est 30. On écrit : 29,36 ≈ 30.
Un ordre de grandeur de 42,5 + 29,36 est donc : 40 + 30 = 70.

Déterminer un ordre de grandeur de 79,36 − 21,2.


Un ordre de grandeur de 79,36 est 80. On écrit : 79,36 ≈ 80.
Un ordre de grandeur de 21,2 est 20. On écrit : 21,2 ≈ 20.
Un ordre de grandeur de 79,36 − 21,2 est donc : 80 − 20 = 60.

Déterminer un ordre de grandeur de 69,32 × 103,5.


Un ordre de grandeur de 69,32 est 70. On écrit : 69,32 ≈ 70.
Un ordre de grandeur de 103,5 est 100. On écrit : 103,5 ≈ 100.
Un ordre de grandeur de 69,32 × 103,5 est donc : 70 × 100 = 7 000.

Remarque :

On utilise les ordres de grandeurs pour prévoir ou vérifier la cohérence d’un résultat.

7
VI- Calculs avec les durées.

Définition :

La mesure du temps entre deux instants s’appelle la durée.

Propriété :

L’unité de temps du système international est la seconde, notée s.

Ses multiples sont la minute (min), l’heure (h) et le jour (j).

1 min = 60 s.
1 h = 60 min = 3 600 s.
1 jour = 24 h = 1 440 min = 86 400 s.
1 semaine = 7 jours.
1 an = 365 ou 366 jours = 12 mois.
1 siècle = 100 ans.
1 millénaire = 1 000 ans.

Exemples :

- Calculer la durée écoulée entre deux instants donnés.

Une séance de cinéma commence à 17 h 40 et se termine à 19 h 10.


Pour connaître la durée de cette séance, utilisons la ligne de temps représentée ci-dessous.

20 min + 1 h + 10 min = 1 h 30 min.


La séance de cinéma a duré 1 h 30 min.

8
- Déterminer un instant à partir de la connaissance d’un instant et d’une durée.

Un cours commence à 8 h 55 et dure 1 h 30 min.


Pour déterminer l’heure à laquelle ce cours se termine, utilisons la ligne de temps représentée
ci-dessous.

8 h 55 min + 1 h 30 min = 10 h 25 min.


Ce cours se termine à 10 h 25.

Un train est arrivé à 15 h 30. Le voyage a duré 1 h 50 min. Pour déterminer l’heure de départ
du train, utilisons la ligne de temps représentée ci-dessous.

15 h 30 min − 1 h 50 min = 13 h 40 min.


Ce train est parti à 13 h 40.

9
Chapitre 6 : Les angles et le rapporteur.

I- Les angles.

Définition :

Un angle est la portion de plan comprise entre deux demi-droites de même origine appelée
sommet de l’angle. Les deux demi-droites sont les côtés de l’angle.

Notation :

On note un angle avec trois lettres et un chapeau, la deuxième lettre est le sommet de l’angle.

Exemples :

1
Remarque :

On utilise un même codage pour des angles superposables (de même mesure).

Exemple :

II- Le rapporteur.

1) Nature d’un angle.

L’unité de mesure des angles est le degré, noté °. Le rapporteur est un instrument qui
permet de mesurer un angle. Il est gradué de 0° à 180°.

Angles particuliers.

2
2) Mesurer un angle.

Méthode :

3) Construire un angle.

Méthode :

On trace une demi-droite correspondant au premier côté de l’angle à construire. On place le


centre du rapporteur sur le sommet de l’angle et une des deux graduations ”0” sur le côté de
l’angle.

On marque à l’aide d’un petit repère la position de la graduation voulue.

On trace la demi-droite d’origine le sommet de l’angle passant par le repère précédent.

3
Chapitre 7 : Division.

I- Division euclidienne.

Définition :

Effectuer la division euclidienne d’un nombre entier (le dividende) par un nombre entier
différent de zéro (le diviseur), c’est trouver deux nombres entiers, le quotient et le reste, tels
que : dividende = diviseur × quotient + reste, avec reste < diviseur.

Exemple :

Division euclidienne de 90 par 26.


9 0 2 6
− 7 8 3
1 2
On écrit alors : 90 = 26 × 3 + 12, avec 12 < 26.

Remarque :

On ne peut jamais diviser par zéro !

Définition :

Lorsque le reste d’une division euclidienne est égal à zéro, on dit que le dividende est un
multiple du diviseur ou que le dividende est divisible par le diviseur.

Exemple :

Division euclidienne de 216 par 18.


2 1 6 1 8
− 1 8 1 2
3 6
− 3 6
0
On a : 216 = 18 × 12 + 0 = 18 × 12.
Le reste de la division est égal à zéro.
On dit que 216 est un multiple de 18 et 216 est divisible par 18. On peut aussi dire que
18 est un diviseur de 216.

1
II- Critères de divisibilité.

Définition :

Un critère de divisibilité est une règle qui permet de savoir si un nombre entier est divi-
sible par un autre nombre entier, sans effectuer de division.

Propriétés :

Un nombre entier est divisible :


- par 2 si son chiffre des unités est 0, 2, 4, 6 ou 8.
- par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
- par 10 si son chiffre des unités est 0.

Exemples :

258 est divisible par 2 car son chiffre des unités est égal à 8.
370 est divisible par 2, 5 et 10 car son chiffre des unités est égal à 0.

Propriétés :

Un nombre entier est divisible :


- par 3 si la somme de ses chiffres est divisible par 3.
- par 9 si la somme de ses chiffres est divisible par 9.

Exemples :

471 est divisible par 3 car 4 + 7 + 1 = 12 et 12 est divisible par 3 (12 = 3 × 4).
2 574 est divisible par 9 car 2 + 5 + 7 + 4 = 18 et 18 est divisible par 9 (18 = 9 × 2).

III- Division décimale.

Définition :

Le quotient d’un nombre décimal a par un nombre entier b différent de 0 est le nombre qui,
multiplié par b, donne a.
Autrement dit, ce quotient est le facteur manquant dans la multiplication à trou : ... × b = a.
On le note a : b ou a ÷ b.

2
Exemples :

Le nombre manquant dans l’égalité ... × 5 = 15 est le quotient de 15 par 5. Il se note 15 ÷ 5.


Le nombre manquant dans l’égalité ... × 2 = 19 est le quotient de 19 par 2. Il se note 19 ÷ 2.

Définition :

Effectuer la division décimale du nombre décimal a par un nombre entier b différent de


zéro, c’est chercher la valeur exacte ou une valeur approchée du quotient de a par b (a ÷ b).

Exemples :

Division décimale de 45,15 par 7.


4 5,1 5 7
− 4 2 6,4 5
3 1
− 2 8
3 5
− 3 5
0
On écrit alors : 45, 15 ÷ 7 = 6, 45.
Le quotient de 45,15 par 7 est le nombre décimal exact 6,45.
Division décimale de 11 par 3.
1 1 3
− 9 3,6 6
2 0
− 1 8
2 0
− 1 8
2
Cette division ne se termine jamais. Le quotient de 11 par 3 n’est pas un nombre décimal.
Dans ce cas, on donne une valeur approchée du quotient 11 ÷ 3 ≈ 3, 66 au centième près.

3
IV- Procédures de calcul.

Propriété :

Pour diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000, il faut décaler la virgule de 1,
2 ou 3 rang(s) vers la gauche et compléter par des zéros si besoin.

Exemples :

748,1 ÷ 10 = 74,81.
62 ÷ 100 = 0,62.
13,6 ÷ 1 000 = 0,0136.

Remarque :

Diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000 revient à donner à chacun de ses chiffres une
valeur 10, 100 ou 1 000 fois plus petites.

Exemples :

1,42 c’est 1 unité, 4 dixièmes et 2 centièmes.


1,42 ÷ 10 c’est donc 1 dixième, 4 centièmes et 2 millièmes, donc 0,142.

978 c’est 9 centaines, 7 dizaines et 8 unités.


978 ÷ 100 c’est donc 9 unités, 7 dixièmes et 8 centièmes, donc 9,78.

53,6 c’est 5 dizaines, 3 unités et 6 dixièmes.


53,6 ÷ 1 000 c’est donc 5 centièmes, 3 millièmes et 6 dix-millièmes, donc 0,0536.

Remarque :

Diviser un nombre décimal par 10, 100 ou 1 000 revient à le multiplier par 0,1 ; 0,01 ou 0,001.

Propriétés :

Multiplier un nombre décimal :


- par 5 revient à le multiplier par 10 puis à le diviser par 2.
- par 25 revient à le multiplier par 100 puis à le diviser par 4.
- par 50 revient à le multiplier par 100 puis à le diviser par 2.

4
Exemples :

42 × 5 = 42 × 10 ÷ 2 = 420 ÷ 2 = 210.
36 × 25 = 36 × 100 ÷ 4 = 3 600 ÷ 4 = 900.
64 × 50 = 64 × 100 ÷ 2 = 6 400 ÷ 2 = 3 200.

Propriétés :

Dans un calcul où s’enchaînent plusieurs opérations, on applique les règles de priorités


suivantes :
- On commence par effectuer les calculs entre parenthèses.
- Puis, les multiplications et les divisions.
- Enfin, les additions et les soustractions.
- Lorsqu’il y a égalité des priorités, on effectue les calculs de gauche à droite.

Exemples :

(16 + 2) ÷ 5 - 2 = 18 ÷ 5 - 2 = 3,6 - 2 = 1,6.


21,4 - (24 - 7) ÷ 2 = 21,4 - 17 ÷ 2 = 21,4 - 8,5 = 12,9.
16 × 3 ÷ 10 = 48 ÷ 10 = 4,8.

5
Chapitre 8 : Triangles et quadrilatères particuliers.

Définition :

Un polygone est une figure fermée dont les côtés sont des segments.

Exemple :

ABCDEF est un polygone.


Ses six côtés sont les segments [AB], [BC], [CD], [DE], [EF ] et [AF ].

Contre-exemples :

Cette figure n’est pas un polygone. Tous ses côtés ne sont pas des segments.

Cette figure n’est pas un polygone. Elle n’est pas fermée.

1
I- Les triangles.

Définition :

Un triangle est un polygone à trois côtés.

Exemple :

ABC est un triangle.


Ses trois côtés sont [AB], [BC] et [AC].
Ses trois sommets sont les points A, B et C.

2
1) Le triangle isocèle.

Définition :

Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés de même longueur.

Exemple :

JKL est un triangle isocèle en J.


On a : JL = JK.
J est le sommet principal du triangle JKL.
[LK] est appelé la base du triangle JKL.

Propriété :

Si un triangle est isocèle, alors ses angles à la base ont la même mesure.

Exemple :

RT U est un triangle isocèle en R.


Donc, RT
[ U = RU[ T.

3
2) Le triangle équilatéral.

Définition :

Un triangle équilatéral est un triangle qui a trois côtés de même longueur.

Exemple :

CIN est un triangle équilatéral.


On a : CI = IN = CN .

Propriété :

Si un triangle est équilatéral, alors ses trois angles ont la même mesure, soit 60°.

Exemple :

DEF est un triangle équilatéral.


Donc, DEF
\ = DF\ E = EDF
\ = 60°.

4
3) Le triangle rectangle.

Définition :

Un triangle rectangle est un triangle qui possède un angle droit.

Exemple :

M N P est un triangle rectangle en M .


On a : P\M N = 90°.
[N P ] est appelé l’hypothénuse du triangle M N P .

5
II- Les quadrilatères.

Définition :

Un quadrilatère est un polygone à quatre côtés.

Exemple :

ABCD est un quadrilatère.


Ses quatre côtés sont les segments [AB], [BC], [CD] et [AD].
Ses quatre sommets sont les points A, B, C et D.
Ses diagonales sont les segments [AC] et [BD].
[AB] et [DC] sont deux côtés opposés.
ABC et ADC
[ \ sont deux angles opposés.

Remarque :

Pour nommer un quadrilatère, on cite les lettres qui désignent ses sommets en suivant l’ordre
de ses côtés.

Exemple :

Ce quadrilatère peut se nommer de plusieurs façons : ROSI, OSIR, SIRO, IROS, RISO,
ISOR, SORI ou ORIS.

6
1) Le rectangle.

Définition :

Un rectangle est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits.

Exemple :

ART E est un rectangle.


On a : ART = RT
[ [ E = T[ EA = EAR
[ = 90°.

Propriétés :

Si un quadrilatère est un rectangle, alors :


- Ses côtés opposés sont parallèles et de même longueur.
- Ses diagonales se coupent en leur milieu et ont la même longueur.

Exemple :

ILM N est un rectangle.


Donc, (IL) // (N M ) et (IN ) // (LM ).
IL = N M et IN = LM .
O est le milieu de [IM ] et [LN ].
IM = LN .

7
2) Le losange.

Définition :

Un losange est un quadrilatère dont les quatre côtés sont de même longueur.

Exemple :

GOLF est un losange.


On a : GO = OL = LF = F G.

Propriétés :

Si un quadrilatère est un losange, alors :


- Ses côtés opposés sont parallèles.
- Ses angles opposés sont de même mesure.
- Ses diagonales se coupent en leur milieu et sont perpendiculaires.

Exemple :

EF GH est un losange.
Donc, (EF ) // (HG) et (EH) // (F G).
HEF
\ = HGF \ et GHE \ = EF [ G.
I est le milieu de [EG] et [HF ].
(EG) ⊥ (HF ).

8
3) Le carré.

Définition :

Un carré est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits et les quatre côtés sont de
même longueur.

Exemple :

P U LS est un carré.
On a : P U L = U
[ [LS = LSP
[ = SP [U = 90°.
P U = U L = LS = SP .

Propriétés :

Si un quadrilatère est un carré, alors :


- Ses côtés opposés sont parallèles.
- Ses diagonales se coupent en leur milieu, sont perpendiculaires et ont la même longueur.

Exemple :

M N OP est un carré.
Donc, (M N ) // (P O) et (M P ) // (N O).
I est le milieu de [M O] et [N P ].
(M O) ⊥ (N P ).
MO = NP .

Remarque :

Un carré est à la fois un rectangle et un losange.

9
4) Le parallélogramme.

Définition :

Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles.

Exemple :

ROIS est un parallélogramme.


On a : (RO) // (IS) et (RI) // (OS).

10
III- Constructions géométriques.

1) Tracer un triangle à partir des longueurs des trois côtés.

Exemple :

Construire un triangle M OI tel que M O = 2, 5 cm, IM = 2, 2 cm et IO = 1, 6 cm.

Étape 1 : On trace, par exemple, le côté [M O] de longueur 2,5 cm.

Étape 2 : Le point I est à 1,6 cm du point O. Donc, I appartient au cercle de centre O et de


rayon 1,6 cm. On trace ce cercle.

Étape 3 : Le point I est aussi à 2,2 cm du point M . Donc, I appartient au cercle de centre
M et de rayon 2,2 cm. On trace ce cercle.

Étape 4 : Le point I est donc l’un des deux points d’intersection de ces deux cercles. On en
choisit un et on termine la construction en traçant [IM ] et [IO].

11
2) Tracer un losange à partir de la longueur de ses côtés et de la longueur d’une diagonale.

Exemple :

Construire un losange LU N E de 6 cm de côté et tel que EU = 5 cm.

Étape 1 : On trace le segment [EU ] de longueur 5 cm.

Étape 2 : Le point L est à 6 cm des points E et U . Donc, L appartient aux cercles de centre
E et U et de rayon 6 cm. On trace ces cercles.

Étape 3 : On note L et N les points d’intersection des deux cercles. On termine la construction
en traçant les segments [LE], [LU ], [N E] et [N U ].

12
Chapitre 9 : Organisation et représentation de données.

I- Le tableau.

Un tableau permet de regrouper et d’organiser des données afin de les lire plus facile-
ment.

1) Le tableau à simple entrée.

Définition :

Un tableau à simple entrée est un tableau qui donne la répartition de données selon un
seul critère présenté en colonne ou en ligne.

Exemples :

Les deux tableaux ci-dessous représentent la longueur de certains fleuves français :

Fleuve Longueur (en km)


Rhône 812
Seine 776
Garonne 575
La ligne rose indique que la longueur du Rhône est de 812 km.

Fleuve Rhône Seine Garonne


Longueur (en km) 812 776 575
La colonne verte indique que la longueur de la Seine est de 776 km.

2) Le tableau à double entrée.

Définition :

Un tableau à double entrée est un tableau qui donne la répartition de données selon
deux critères.

1
Exemple :

Le tableau ci-dessous donne le nombre de pays étrangers visités par un groupe de collégiens
selon leur âge :

Âge
11 ans 12 ans 13 ans 14 ans
Nombre de pays
0 8 4 2 0
1 5 9 11 13
2 ou plus 1 2 6 10
La ligne bleue donne le nombre d’élèves ayant visité un seul pays étranger selon leur âge.
La colonne jaune donne le nombre de pays étrangers visités par les élèves âgés de 13 ans.
La case verte indique que 11 élèves âgés de 13 ans ont visité un seul pays étranger.

3) Construire un tableau.

Exemple :

Lana a demandé à ses camarades de classe quel déguisement ils avaient choisi pour fêter
Halloween. Voici les réponses obtenues :

Sorcière Vampire Monstre Diablotin Monstre Squelette Monstre


Vampire Squelette Sorcière Monstre Sorcière Vampire Monstre
Vampire Squelette Vampire Monstre Sorcière Vampire Vampire
Construire un tableau pour présenter ces données.

Étape 1 : Repérer les données à présenter.


Ici, les données à présenter concernent les types de déguisement choisis par les camarades de
classe de Lana.

Étape 2 : Construire le tableau permettant de présenter au mieux ces données.


Cinq déguisements différents sont cités dans la liste précédente. Il faut donc construire un
tableau avec 5 + 1 colonnes (une pour chaque déguisement et une pour le titre) et 2 lignes
(une pour le nom des déguisements et une pour indiquer le nombre de fois où il a été cité).

Étape 3 : Compléter le tableau en indiquant le nombre de fois où chaque donnée


est citée.
Par exemple, le mot ”sorcière” apparaît ici quatre fois.

Déguisement Sorcière Vampire Monstre Diablotin Squelette


Nombre de réponses 4 7 6 1 3

2
II- Le diagramme en bâtons.

Un diagramme en bâtons permet de comparer visuellement des données.

Propriété :

Dans un diagramme en bâtons, la hauteur de chaque bâton est proportionnelle au


nombre qu’il représente.

Exemple :

On a demandé à des collégiens à quel âge ils ont eu leur premier téléphone portable.
Le diagramme en bâtons ci-dessous présente les réponses obtenues :
Nombre de réponses

25

20

15

10

0
9 10 11 12 13 14 Âge (en années)

Sur l’axe horizontal, on lit les âges cités par les collégiens.
Sur l’axe vertical, on lit le nombre de réponses pour chaque âge cité.
Le bâton jaune indique que, parmi les collégiens interrogés, 15 ont eu leur premier téléphone
portable à 12 ans.

Le bâton le plus haut indique la réponse la plus citée. La plupart de ces collégiens ont eu
leur premier téléphone portable à 11 ans.

3
Construire un diagramme en bâtons.

Exemple :

Jules a observé les activités de son chat durant une journée entière.
Il regroupe ses résultats dans le tableau ci-dessous :

Activités Dormir Toilette Manger Observer Explorer


Durée (en h) 15 2 1 2 4
Construire un diagramme en bâtons pour présenter ces données.

Étape 1 : Tracer l’axe horizontal et celui vertical du graphique et les nommer.


Sur l’axe horizontal, on place les valeurs du caractère étudié et sur l’axe vertical,
les effectifs.
Ici, on représente sur l’axe horizontal les activités réalisées par le chat de Jules durant une
journée et sur l’axe vertical, les durées (en heures).

Étape 2 : Repérer la valeur minimale et maximale des effectifs et en déduire une


échelle adaptée pour l’axe vertical. Il n’y a pas de contrainte particulière à res-
pecter pour l’axe horizontal.
Ici, la durée varie entre 1 et 15. On peut, par exemple, choisir comme échelle, un carreau
pour deux heures. Pour l’axe horizontal, on espace simplement les différentes activités régu-
lièrement.

Étape 3 : Pour chaque donnée de l’axe horizontal, tracer un bâton dont la hauteur
correspond à l’effectif indiqué.
Par exemple, pour l’activité ”dormir”, on trace un bâton de hauteur 15. On fait de même
pour les autres activités.

Durée (en h)

16
14
12
10
8
6
4
2
0
Dormir Toilette Manger Observer Explorer Activités

4
III- Le diagramme circulaire ou semi-circulaire.

Un diagramme circulaire (ou semi-circulaire) permet de visualiser la répartition des


données.

Propriété :

Dans un diagramme circulaire (ou semi-circulaire), l’angle de chaque secteur est pro-
portionnel au nombre qu’il représente.

Exemple :

Le diagramme circulaire ci-dessous représente le nombre d’arbres de chaque espèce d’une


forêt.

57 Chênes
Hêtres
Pins
6 Châtaigniers

32 13

Le secteur angulaire rouge indique que 13 arbres de cette forêt sont des pins.

Le secteur angulaire vert est le plus petit, donc le châtaignier est l’espèce d’arbres la moins
présente dans cette forêt.
L’angle du secteur jaune est légèrement plus grand qu’un angle droit, donc les hêtres repré-
sentent un peu plus du quart des arbres de cette forêt.

5
Construire un diagramme circulaire.

Exemple :

Dans un collège, 180 élèves sont inscrits à l’Association Sportive. Chaque adhérent pratique
un seul sport : 30 font du basket, 45 du handball, 15 de l’escalade, 18 du tennis, 36 du rugby
et 36 de la danse.
Construire un diagramme circulaire pour présenter ces données.

Étape 1 : Déterminer l’angle de chaque secteur angulaire à l’aide d’un tableau de


proportionnalité. Dans un diagramme circulaire, le total est représenté par un
angle de 360°.
On construit un tableau de proportionnalité en sachant que le nombre total d’élèves corres-
pond à un angle de 360°.

Sport Basket Handball Escalade Tennis Rugby Danse Total


Nombre d’adhérents 30 45 15 18 36 36 180
×2
Mesure d’angle (en °) 60 90 30 36 72 72 360

Étape 2 : Tracer un cercle de rayon quelconque et un rayon. Construire le premier


angle. Construire le deuxième angle à la suite du premier. Faire de même pour
tous les autres angles.
On construit un angle de 60°. Ce secteur angulaire correspond à la pratique du basket par
30 adhérents. Puis, à la suite du premier angle, on construit un angle de 90°. Ce nouveau
secteur angulaire correspond aux 45 adhérents inscrits au handball. On construit les autres
secteurs angulaires en suivant la même méthode.

45 Basket
30 Handball
15 Escalade
Tennis
Rugby
18
36 Danse

36

6
IV- Le graphique cartésien.

Définition :

Un graphique cartésien est un diagramme constitué de points.

Un graphique cartésien permet de visualiser l’évolution d’une grandeur en fonction d’une


autre grandeur.

Exemple :

Le graphique ci-dessous donne l’évolution de la masse d’un chien en fonction de son âge.

Masse (en kg)


30

25

20

15

10

5
0 Âge (en mois)
0 1 2 3 4 5 6 7 8

Sur l’axe horizontal, on lit l’âge (en mois) du chien.


Sur l’axe vertical, on lit la masse (en kilogrammes) du chien.
Chaque point de la courbe donne une information. Par exemple, à 2 mois, le chien pesait 10 kg.

7
Construire un graphique cartésien.

Exemple :

Voici ci-dessous le tableau qui donne les températures relevées à Toulouse entre 8 heures et
20 heures le 16 novembre :

Heure 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Température (en °C) 14 16 16 17 18 19 20 20 20 18 17 16 16
Construire un graphique cartésien pour présenter ces données.

Étape 1 : Tracer l’axe horizontal et celui vertical et les nommer.


Repérer les valeurs minimales et maximales des deux grandeurs étudiées et en
déduire une échelle adaptée.
Sur l’axe horizontal, on place les données de la première ligne du tableau (ici, les heures). Sur
l’axe vertical, on place les données de la deuxième ligne du tableau (ici, les températures). Les
heures varient entre 8 et 20, on peut, par exemple, choisir un carreau pour représenter une
heure. On peut commencer la graduation à 8 h. Les températures varient entre 14 et 20, on
peut, par exemple, prendre un carreau pour deux degrés. On peut commencer la graduation
à 14°C.

Étape 2 : Placer les données sur le graphique.


Pour chaque heure, on place le point situé à l’intersection de la droite verticale passant par
cette heure et de la droite horizontale passant par la température correspondante. Relier les
points obtenus.

Température (en °C)


22

20

18

16
14 Heure
8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

8
Chapitre 10 : Périmètres et aires.

I- Périmètres.

1) Comparer et mesurer des périmètres.

Définition :

Le périmètre d’une figure est la longueur de son contour, dans une unité donnée.

Exemple :

Pour déterminer le perimètre de la figure ci-dessous, on ”fait le tour” de la figure et on


additionne toutes les longueurs.
1u + 2u + 2u + 1u + 3u + 3u = 12u.
Le périmètre de cette figure est de 12 unités de longueur.

Méthode :

Pour comparer les périmètres de plusieurs figures, on peut reporter les longueurs de leurs
côtés sur une demi-droite.

Exemple :

On veut comparer les périmètres des deux figures ci-dessous.

Pour comparer ces périmètres, on reporte à la suite les unes des autres les longueurs de
chaque côté sur une demi-droite avec un compas.

1
La longueur du segment [AA0 ] est égale au périmètre du triangle ABC.
La longueur du segment [DD0 ] est égale au périmètre du quadrilatère DEF G.
Le périmètre de la figure rouge est donc le plus grand des deux.

Définition :

L’unité de longueur de référence est le mètre. Pour convertir des unités de longueur, on
effectue des multiplications ou des divisions par 10. On peut s’aider du tableau ci-dessous :

Exemples :

Convertir 43,5 cm en millimètres.


1 cm = 10 mm donc 43,5 cm = 43, 5 × 10 mm = 435 mm.

Convertir 21 500 cm en mètres.


1 1
1 cm = m donc 21 500 cm = 21 500 × m = 215 m.
100 100

2) Calculer le périmètre d’un polygone.

Propriété :

Le périmètre d’un polygone est égal à la somme des longueurs de ses côtés.

2
Exemple :

P = AB + BC + CD + DE + AE = 2, 3 cm + 2,1 cm + 5 cm + 3 cm + 2,5 cm = 14,9 cm.


Le périmètre du polygone ABCDE est égal à 14,9 cm.

Remarque :

Pour calculer un périmètre, les longueurs doivent êtres exprimées dans la même unité.

Propriétés :

Le périmètre d’un carré est égal au produit de la longueur de son côté c par 4 : P = 4 × c.

Le périmètre d’un rectangle est égal à la somme du double de sa longueur L et du double


de sa largeur l : P = 2 × L + 2 × l ou P = 2 × (L + l).

Exemples :

Périmètre d’un carré de côté 7 cm.


P = c × 4 = 7 cm × 4 = 28 cm.
Le périmètre de ce carré est égal à 28 cm.

Périmètre d’un rectangle de longueur 5 dm et de largeur 3 dm.


P = 2 × L + 2 × l = 2 × 5 dm + 2 × 3 dm = 10 dm + 6 dm = 16 dm.
ou P = 2 × (L + l) = 2 × (5 dm + 3 dm) = 2 × 8 dm = 16 dm.
Le périmètre de ce rectangle est égal à 16 dm.

3
3) Calculer la longueur d’un cercle.

Propriété :

La longueur L (ou circonférence) d’un cercle est égale au produit de son diamètre D par le
nombre π : L = D × π ou L = 2 × r × π (avec r le rayon du cercle).

Remarque :

Le nombre π (pi) n’est pas un nombre décimal, il possède une infinité de chiffres après la
virgule. Une valeur approchée de π est 3,14.

Exemple :

Longueur d’un cercle de rayon 3 m.


L = 2 × r × π = 2 × 3 m × π = 6 × π m ≈ 6 × 3, 14 m ≈ 18, 84 m.
La longueur exacte de ce cercle est 6 × π m, soit environ 18,84 m.

II- Aires.

1) Comparer et déterminer des aires.

Définition :

L’ aire d’une figure est la mesure de sa surface intérieure, dans une unité donnée.

Exemple :

Pour déterminer l’aire des figures ci-dessous, on compte le nombre d’unités d’aires qu’elles
contiennent. Ici, l’unité d’aire (notée u.a) est le carré rouge.
L’aire de la figure orange est de 6 unités d’aires.
L’aire de la figure verte est de 5 unités d’aires.

4
Méthode :

Pour comparer les aires de plusieurs figures, on peut procéder par superpostion ou par dé-
coupage et recollement.

Exemples :

On veut comparer les aires des deux figures ci-dessous. Pour cela, on peut les superposer.

On voit qu’un morceau de la figure 1 dépasse de la figure 2.


La figure 1 a donc une aire plus grande que celle de la figure 2.

Pour comparer les aires des deux figures ci-dessous, on procède par découpage et recollement.

On voit que le disque orange de la figure 1 a le même rayon que les deux demi-disques oranges
de la figure 2 : la partie verte de la figure 1 a la même aire que celle de la figure 2.
Les deux figures ont donc la même aire.

Définition :

L’unité d’aire de référence est le mètre carré, noté m². Elle correspond à l’aire d’un carré
de 1 m de côté. Pour convertir des unités d’aire, on effectue des multiplications ou des
divisions par 100. On peut s’aider du tableau ci-dessous :

5
2) Calculer une aire avec une formule.

Définition :

Dans un triangle, la hauteur issue d’un sommet est la droite qui passe par ce sommet et qui
coupe perpendiculairement le côté opposé ou son prolongement.

Exemples :

Hauteur issue de A. Hauteur issue de B. Hauteur issue de C.

Propriétés :

Exemples :

Aire d’un carré de côté 3 cm.


A = c × c = 3 cm × 3 cm = 9 cm².
L’aire de ce carré est égale à 9 cm².

Aire d’un rectangle de longueur 5 cm et de largeur 2 cm.


A = L × l = 5 cm × 2 cm = 10 cm².
L’aire de ce rectangle est égale à 10 cm².

Aire d’un triangle rectangle dont les côtés de l’angle droit mesurent 4 cm et 6 cm.
A = a × b = 4 cm × 6 cm = 24 cm².
L’aire de ce triangle rectangle est égale à 24 cm².

Aire d’un triangle de base 9 cm et dont la hauteur relative à la base mesure 4 cm.
A = (h × b) ÷ 2 = (4 cm × 9 cm) ÷ 2 cm = 36 cm² ÷ 2 = 18 cm².
L’aire de ce triangle est égale à 18 cm².

6
Aire d’un disque de rayon 3,5 cm.
A = r × r × π = 3, 5 cm × 3, 5 cm × π = 12, 25 × π cm² ≈ 12, 25 × 3, 14 cm² ≈ 38 cm².
L’aire de ce disque est environ égale à 38 cm².

3) Calculer l’aire d’une figure complexe.

Pour calculer l’aire de certaines figures, on peut utiliser plusieurs méthodes suivant les cas.

Exemple 1 : par découpage puis recollement.

Calculer l’aire de la surface colorée en orange représentée ci-dessous.

On découpe le demi-disque et on le recolle dans la partie vide pour reconstiuer un carré.


On calcule alors l’aire d’un carré.
A = c × c = 5 cm × 5 cm = 25 cm².
L’aire de la surface orange est égale à 25 cm².

Exemple 2 : par addition des aires.

Calculer l’aire de la figure ci-dessous.

Cette figure (A) est constituée d’un demi-disque (A1 ), d’un rectangle (A2 ) et d’un triangle
rectangle isocèle (A3 ).
A1 = (r × r × π) ÷ 2 = (1, 5 cm × 1, 5 cm × π) ÷ 2 = 1, 125 × π cm² ≈ 1, 125 × 3, 14 cm²
≈ 3, 5 cm².
A2 = L × l = 4 cm × 3 cm = 12 cm².
A3 = (a × b) ÷ 2 = (3 cm × 3 cm) ÷ 2 = 9 cm ÷ 2 = 4, 5 cm².
A = A1 + A2 + A3 ≈ 3, 5 cm² + 12 cm² + 4, 5 cm² ≈ 20 cm².
L’aire de cette figure est environ égale à 20 cm².

7
Exemple 3 : par soustraction des aires.

Calculer l’aire de la surface colorée en violet représentée ci-dessous.

Cette figure (A) est constituée d’un disque violet (A1 ) dans lequel on a découpé un disque
blanc (A2 ).
A1 = r × r × π = 3 cm × 3 cm × π = 9 × π cm² ≈ 9 × 3, 14 cm² ≈ 28 cm².
A2 = r × r × π = 2 cm × 2 cm × π = 4 × π cm² ≈ 4 × 3, 14 cm² ≈ 13 cm².
A = A1 − A2 = 28 cm² − 13 cm² ≈ 15 cm².
L’aire de la surface colorée est environ égale à 15 cm².

8
Chapitre 11 : Fractions.

I- Fraction et partage.

1) Notion de partage.

Définition :

Lorsqu’on partage une unité en parts égales et qu’on prend une ou plusieurs de ces parts, on
obtient une fraction de l’unité.

Exemples :

La bande rouge ci-dessous représente une unité.


Elle est partagée en cinq parts de mêmes dimensions.

1
Chaque part représente un cinquième de la bande. On le note .
5
3
Si l’on colorie trois parts, on obtient trois cinquièmes, que l’on note .
5

Nombre de parts coloriées


3
est une fraction.
Nombre de parts dans l’unité 5

3 1 1 1 1
”Trois cinquièmes” : = + + =3× .
5 5 5 5 5
Définition :

Une fraction s’écrit sous la forme suivante :

numérateur (nombre de parts dans la fraction)


a
b
dénominateur (nombre de parts dans l’unité)

où a et b désignent deux nombres entiers, b est différent de zéro.

1
Exemples :
2
se lit ”deux tiers” : on a partagé une unité en 3 parts égales et on a pris 2 parts.
3
8
se lit ”huit cinquièmes” : on a partagé une unité en 5 parts égales et on a pris 8 parts.
5

Propriétés :

- Si le numérateur d’une fraction est inférieur à son dénominateur, alors cette fraction est
inférieure à l’unité.
- Si le numérateur d’une fraction est supérieur à son dénominateur, alors cette fraction est
supérieure à l’unité.
- Si le numérateur d’une fraction est égal à son dénominateur, alors cette fraction est égale
à l’unité.

Exemples :
3 5 7
< 1 car 3 < 4. > 1 car 5 > 2. = 1 car 7 = 7.
4 2 7

2) Demi-droite graduée et fractions.

Définition (rappel) :

Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a choisi une unité de longueur
que l’on reporte régulièrement à partir de l’origine.
Origine Sens
O
0 1 2 3
Unité
de longueur

Propriété (rappel) :

Sur une demi-droite graduée, chaque point est repéré par un nombre appelé l’abscisse de ce
point. À chaque nombre correspond un point unique.

Méthode :
a
Pour placer la fraction sur une demi-droite graduée, on partage l’unité en b segments de
b
même longueur, puis on reporte a fois cette longueur à partir de zéro.

2
Exemple :
8
Pour placer la fraction sur la demi-droite graduée ci-dessous, on partage l’unité en 5
5
segments de même longueur et on reporte 8 fois cette longueur à partir de l’origine.

0 1 8 2
5
Unité

Exemple :

Pour déterminer l’abscisse du point A, on remarque que l’unité est partagée en 9 segments
de même longueur et on en compte 13 entre l’origine
 de la demi-droite graduée et le point.
13 13
L’abscisse du point A est . On note A .
9 9

0 1 A
Unité

3) Addition de fractions de même dénominateur.

Propriété :

Pour additionner deux fractions de même dénominateur, on additionne les numérateurs


et on garde le dénominateur commun.

Exemples :
1 2 1+2 3 4 6 4+6 10
+ = = . + = = .
5 5 5 5 11 11 11 11

3
II- Fraction et quotient.

1) Notion de quotient.

Définition :

a et b désignent deux nombres (b ̸= 0).


Le quotient de a par b est le nombre qui, multiplié par b donne a.
a
On le note a : b ou a ÷ b ou .
b
Exemple :
12
est le quotient de 12 par 5. C’est le nombre qui, multiplié par 5, donne 12.
5
12
On a : × 5 = 12.
5
Remarques :
a
- Si a et b sont des nombres entiers (b ̸= 0), on dit que le nombre
est une fraction.
b
a
̸ 0), on dit que le nombre
- Si a ou b sont des nombres décimaux (b = est une écriture
b
fractionnaire.

Exemples :
12 15 3, 2 23 70, 84
et sont des fractions tandis que , et sont des écritures fractionnaires.
7 32 5 1, 07 9, 3

2) Quotient égaux.

On peut utiliser une demi-droite graduée pour établir une égalité entre deux fractions.

Exemple :

Si on partage l’unité en 3 parts égales et qu’on reporte 2 fois cette longueur à partir de zéro,
on arrive au même point que si on partage l’unité 6 parts égales et qu’on reporte 4 fois cette
2 4
longueur : = .
3 6
1 4
6 6

0 1 2 1
3 3

4
3) Comparaison de fractions.

Propriété :

Si deux fractions ont le même dénominateur, la plus grande est celle qui a le plus grand
numérateur.

Exemple :
5 2
> car ces deux fractions ont le même dénominateur et 5 > 2.
3 3

4) Décomposition de fractions.

Propriété :

Toute fraction peut s’écrire comme la somme d’un nombre entier et d’une fraction inférieure
à 1.

Méthode :

Pour décomposer une fraction en somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1, on
effectue la division euclidienne du numérateur par le dénominateur.
Le quotient donne le nombre entier et la fraction inférieure à 1 s’obtient en prenant comme
numérateur le reste et comme dénominateur le diviseur.

Exemple :
23
Écrire sous forme de somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1.
6
On effectue la division euclidienne de 23 par 6.
2 3 6
− 1 8 3
5

Dans cette division euclidienne, le quotient est égal à 3, le reste est égal à 5 et le divisieur
est égal à 6.
23 5
Donc =3+ .
6 6

5
5) Encadrement de fractions.

Propriété :

Toute fraction peut être encadrée par deux nombres entiers consécutifs.
a
Si a et b sont deux nombres entiers (b ̸= 0), on a : q < < q + 1 où q est le quotient de la
b
division euclidienne de a par b.

Exemple :
123
Encadrer la fraction par deux nombres entiers consécutifs.
17
On effectue la division euclidienne de 123 par 17.
1 2 3 1 7
− 1 1 9 7
4

On a : 123 = 17 × 7 + 4. Le quotient de la division euclidienne de 123 par 17 est égal à 7.


123 123
Donc 7 < < 7 + 1, soit 7 < < 8.
17 17
123
Donc est compris entre les entiers consécutifs 7 et 8.
17

6
III- La fraction d’une quantité.

Définition :

Une fraction d’une quantité est égale au produit de la fraction par cette quantité.

Exemple :
3
Les trois quarts de 100 sont égaux à × 100.
4
Propriété :

Si a et b sont deux nombres entiers, avec b différent de zéro et si c est un nombre quelconque,
a a×c c
alors : × c = =a× .
b b b
Exemple :
3
Pour calculer × 100, on peut utiliser une des trois méthodes suivantes :
4
3
× 100 = 0, 75 × 100 = 75.
4
3 3 × 100 300
× 100 = = = 75.
4 4 4
3 100
× 100 = 3 × = 3 × 25 = 75.
4 4

Définition (rappel) :

Un pourcentage est une fraction qui a pour dénominateur 100.

Propriété (rappel) :
t
Pour calculer t % d’une quantité, on multiplie cette quantité par .
100
Exemple :

Calculer 8 % de 60 g.
8 8 × 60 480
× 60 = = = 4, 8.
100 100 100
Donc 8 % de 60 g correspondent à 4,8 g.

7
Remarques :
1
Pour prendre la moitié d’un nombre, on le multiplie par c’est-à-dire 0,5.
2
1
Calculer 50 % d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par .
2
1
Pour prendre le quart d’un nombre, on le multiplie par c’est-à-dire 0,25.
4
1
Calculer 25 % d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par .
4

8
Chapitre 12 : La symétrie axiale.

I- Notion de symétrie axiale.

Définition :

Deux figures sont symétriques par rapport à une droite (d) lorsqu’elles se superposent
par pliage suivant cette droite. La droite (d) est appelée l’axe de symétrie.

Exemple :

Propriétés :

Par une symétrie axiale d’axe (d) :


- Le symétrique d’un segment est un segment de même longueur.
- Le symétrique d’une demi-droite est une demi-droite.
- Le symétrique d’une droite est une droite.
- Le symétrique d’un angle est un angle de même mesure.
- Le symétrique d’un cercle est un cercle de même rayon.
- Le symétrique d’une figure est une figure de même périmètre et de même aire.

Remarque :

On dit que la symétrie axiale conserve l’alignement des points, les longueurs, les mesures
d’angles, les périmètres et les aires.

Exemple :

La figure verte est la symétrique de la figure bleue par rapport à la droite (d).

On peut donc en déduire que :

- Le cercle C et son symétrique C 0 par rapport à (d) ont le même rayon.


Donc O0 B 0 = OB = O0 A0 = OA = 3, 4 cm.
Donc le rayon du cercle C 0 vaut 3,4 cm.

1
- L’angle A\ 0 O 0 B 0 est le symétrique de l’angle AOB.
[
Donc A\ 0 O 0 B 0 = AOB[ = 120°.

- Le triangle A0 O0 B 0 est le symétrique du triangle AOB.


Donc AA0 O0 B0 = AAOB = 4, 5 cm²

II- Médiatrice d’un segment.

Définition :

La médiatrice d’un segment est la droite qui est perpendiculaire à ce segment et qui passe
par son milieu.

Exemple :

La droite (d) est la médiatrice du segment [AB].


La droite (d) est aussi un axe de symétrie du segment [AB].

Propriété :

Si un point appartient à la médiatrice d’un segment, alors il est équidistant (à la même


distance) des extrémités de ce segment.

Exemple :

Le point O appartient à la médiatrice (d) du segment [M N ] donc OM = ON .

2
Propriété :

Si un point est équidistant des extrémités d’un segment, alors il appartient à la média-
trice de ce segment.

Exemple :

Les points J, I et K sont équidistants des points E et F .


Donc J, I et K appartiennent à la médiatrice du segment [EF ].

Méthode (construire la médiatrice d’un segment en utilisant la règle et l’équerre) :

À la règle graduée, construire le point M , milieu du segment [AB].

Avec l’équerre, tracer la droite (d) perpendiculaire à [AB] passant par M .

Méthode (construire la médiatrice d’un segment en utilisant la règle et le compas) :

Prendre un écartement du compas plus grand que la moitié du segment.

En gardant le même rayon, tracer un arc de cercle de centre A et un arc de cercle de centre B.

Tracer la droite passant par l’intersection des arcs de cercle.

3
III- Construction d’un symétrique.

1) Construire le symétrique d’un point, d’un segment et d’une droite.

Propriétés :

Soit (d) une droite.


- Si un point A n’appartient pas à la droite (d), alors son symétrique par rapport à la droite
(d) est le point A0 tel que la droite (d) est la médiatrice du segment [AA0 ].
- Si un point B appartient à la droite (d), alors son symétrique par rapport à la droite (d)
est lui-même.

Exemple :

Méthode (construire le symétrique d’un point en utilisant la règle et l’équerre) :

Avec l’équerre, tracer la droite perpendiculaire à la droite (d) passant par le point M .
Elle coupe (d) en O.

Avec le compas, reporter sur cette perpendiculaire la longueur M O à partir du point O et


tracer un arc de cercle.

On note M 0 le point d’intersection de l’arc de cercle et de la perpendiculaire.

4
Méthode (construire le symétrique d’un point en utilisant le compas) :

Placer deux points distincts U et V sur la droite (d).

Avec le compas, tracer l’arc de cercle de centre U passant par le point M puis l’arc de cercle
de centre V passant par M .

Les deux arcs de cercle se coupent au point M 0 .

Remarques :

- Pour construire le symétrique d’un segment, on construit le symétrique des deux extrémités.
- Pour construire le symétrique d’une droite, on place deux points sur la droite et on trace
leur symétrique.

2) Construire la figure symétrique d’une figure donnée.

Exemple :

Construire le symétrique de la figure ci-dessous par rapport à la droite (d) :

Déterminer les figures usuelles qui composent la figure.


La figure est constituée du triangle ABC et du demi-cercle de rayon [IB].

Déterminer les points qui définissent la figure.


La figure est définie par les points A, B, C et I.

5
Construire les symétriques des points définissant la figure par rapport à la droite (d), c’est-
à-dire les symétriques des points A, B, C et I.

Tracer les symétriques des figures pour reconstituer une figure similaire à celle
de départ.
On trace le triangle A0 B 0 C 0 et le demi-cercle de rayon [I 0 B 0 ].

6
3) Compléter ou construire le symétrique d’une figure sur papier quadrillé.

Exemple :

Construire le symétrique de la figure ci-dessous par rapport à la droite (d).

Construire le symétrique M 0 du point M par rapport à la droite (d).

Le point A est sur l’axe de symétrie donc son symétrique est lui-même. On peut donc tracer
le segment [AM 0 ], symétrique du segment [AM ] par rapport à la droite (d).

On complète la figure à l’aide du quadrillage et en utilisant les propriétés de conservation de


la symétrie axiale : les mesures des angles et des longueurs sont conservées.

7
IV- Axe de symétrie d’une figure.

Définition :

Un axe de symétrie d’une figure est une droite telle que les deux parties de la figure se
superposent par pliage le long de cette droite.

Exemples :

Cercle.
Segment. Angle. Une infinité d’axes de symétrie :
Deux axes de symétrie : sa Un axe de symétrie. toutes les droites passant par
médiatrice et la droite portée son centre.
par le segment.

Rectangle. Losange. Carré.


Deux axes de symétrie : les Deux axes de symétrie : ses Quatre axes de symétrie : ses
médiatrices de ses côtés. diagonales. diagonales et les médiatrices de
ses côtés.

Triangle isocèle. Triangle équilatéral.


Un axe de symétrie : la Trois axes de symétrie : les
médiatrice de la base. médiatrices des trois côtés.

8
Chapitre 13 : Proportionnalité et applications.

I- Proportionnalité.

1) Situation de proportionnalité.

Définition :

Deux grandeurs sont proportionnelles si les valeurs de l’une s’obtiennent en multipliant les
valeurs de l’autre par un même nombre non nul.
Ce nombre est appelé coefficient de proportionnalité.

Exemple :

De la corde d’escalade est vendue 1,60 € le mètre, ce qui signifie que 1 m de corde coûte
1,60 €. Le prix à payer est proportionnel à la longueur de la corde achetée.

Longueur de corde (en m) 1 6 20


×1,60
Prix (en €) 1,60 9,60 32

Le coefficient de proportionnalité de ce tableau est égal à 1,60 : cela correspond au prix


(en €) du mètre de corde.
Donc, 6 m de corde coûtent 6 m ×1, 60 = 9, 60 €.
20 m de corde coûtent 20 m ×1, 60 = 32 €.

Contre-exemple :

Antoine a 10 ans et mesure 1,40 m, et Léna a 5 ans et mesure 1,10 m. Antoine est deux fois
plus âgé que Léna, pourtant il n’est pas deux fois plus grand : 2 × 1, 10 m = 2, 20 m.
La taille et l’âge ne sont pas des grandeurs proportionnelles.

2) Compléter un tableau de proportionnalité.

a) Par passage à l’unité.

Pour traîter une situation de proportionnalité, il est parfois judicieux de revenir à l’unité.

1
Exemple :

Zoé a effectué à vélo 3 750 m en 15 minutes à allure constante.

Quelle distance avait-elle parcouru en 10 minutes ?

On commence par déterminer la distance parcourue en 1 min.


÷15 ×10
Durée (en min) 15 1 10
Distance (en m) 3 750 250 2 500
÷15 ×10
15 ÷ 15 = 1 et 3 750 ÷ 15 = 250.
Zoé a parcouru 250 m en 1 min.

1 × 10 = 10 et 250 × 10 = 2 500.
Donc, elle avait parcouru 2 500 m en 10 min.

b) Avec le coefficient de proportionnalité.

Pour compléter un tableau de proportionnalité, on peut utiliser le coefficient de proportion-


nalité pour passer d’une ligne à l’autre.

Exemple :

Un chef étoilé accompagne un plat d’une sauce à laquelle il ajoute un ingrédient mystère.
Pour 20 dL de sauce, il ajoute 34 g de cet ingrédient. Ce matin, il a préparé 90 dL de sauce.

Quelle quantité d’ingrédient mystère doit-il ajouter ?

Quantité de sauce (en dL) 20 90


×1,7
Masse de l’ingrédient (en g) 34 153

On détermine le coefficient de proportionnalité. On calcule : 34 ÷ 20 = 1, 7.


90 × 1, 7 = 153.
Donc, le chef étoilé doit ajouter 153 g de cet ingrédient.

c) En utilisant les propriétés de la proportionnalité.

Pour obtenir les nombres d’une colonne d’un tableau de proportionnalité, on peut :
- Ajouter (ou soustraire) les nombres de deux autres colonnes.
- Multiplier (ou diviser) les nombres d’une autre colonne par un même nombre.

2
Exemple :

Sur le marché, Tao achète 2 kg de poires pour 4,20 € et Lisa 3 kg de ces mêmes poires pour
6,30 €.

Quel sera le prix à payer pour 5 kg ? pour 6 kg ?

+
Masse (en kg) 2 3 5
Prix (en €) 4,20 6,30 10,50
+
2 kg + 3 kg = 5 kg donc 4,20 € + 6,30 € = 10,50 €.
Donc, 5 kg de poires coûtent 10,50 €.
×3
Masse (en kg) 2 6
Prix (en €) 4,20 12,60
×3
2 kg × 3 kg = 6 kg donc 4,20 € × 3 = 12, 60 €.
Donc, 6 kg de poires coûtent 12,60 €.

II- Applications.

1) Utiliser une échelle.

Définition :

Dans une représentation à l’échelle, les longueurs représentées et les longueurs réelles sont
proportionnelles.
longueur représentée
L’échelle est le coefficient de proportionnalité. Elle est égale au rapport
longueur réelle
où les longueurs sont exprimées dans la même unité.

Remarques :

Si l’échelle est inférieure à 1, la représentation est une réduction.


Si l’échelle est supérieure à 1, la représentation est un agrandissement.

3
Exemple :
1
Sur le plan ci-contre à l’échelle , que l’on peut aussi
200 000
noter 1 ÷ 200 000, le chemin de randonnée entre les Granges
d’Astau et le lac d’Oô mesure environ 3,4 cm.

Quelle est sa longueur réelle ?

Longueur sur le plan (en cm) 1 3,4


×200 000
Longueur réelle (en cm) 200 000 680 000

3,4 cm × 200 000 = 680 000 cm.


Donc, une longueur de 3,4 cm sur le plan correspond à une longueur réelle de 680 000 cm.
(Soit 6 800 m ou encore 6,8 km).

2) Appliquer un taux de pourcentage.

Définition :

Un pourcentage est une fraction qui a pour dénominateur 100. Il traduit une situation de
proportionnalité.

Exemples :
15 75
= 15 % On lit : ”15 pour 100”. = 75 % On lit : ”75 pour 100”.
100 100
Exemple :

L’eau de la mer Méditerranée contient 4 % de sel. Cela signifie que :


- 100 g d’eau contiennent 4 g de sel ;
4
- la proportion de sel dans l’eau est égale à ;
100
- la masse de sel et la masse d’eau sont deux grandeurs proportionnelles, avec pour coefficient
4
de proportionnalité soit 0,04.
100

Masse d’eau (en g) 100


×0,04
Masse de sel (en g) 4

4
Propriété :
t
Pour calculer t % d’une quantité, on multiplie cette quantité par .
100
Exemple :

Quelle est la masse de sel contenue dans 680 g d’eau de la mer Méditerranée ?
4
On doit calculer 4 % de 680 g : 680 × = 680 × 0, 04 = 27, 2.
100
Donc, dans 680 g d’eau, il y a 27,2 g de sel.

Masse d’eau (en g) 100 680


×0,04
Masse de sel (en g) 4 27,2

Remarques :

Calculer 50 % d’une quantité, c’est calculer la moitié de cette quantité.


Calculer 25 % d’une quantité, c’est calculer le quart de cette quantité.
Calculer 10 % d’une quantité, c’est calculer le dixième de cette quantité.

5
Chapitre 14 : Espace et volume.

I- Espace.

1) Vocabulaire.

Définition :

Un solide est un objet en trois dimensions.

Définition :

Un polyèdre est un solide dont les faces sont des polygones.


Les côtés de ces polygones sont appelés arêtes, ils sont délimités par des points appelés
sommets.

Exemple :

Dans le polyèdre représenté ci-dessous, le polygone BCGF est une face, le segment [CG] est
une arête et le point E est un sommet.

Sommet G
E Arête

A C
F
B Face

Exemples :

Un cube. Un pavé droit. Une pyramide. Un prisme droit.

Remarque :

Certains solides ne sont pas des polyèdres.

1
Exemples :

Un cylindre. Un cône. Une boule.

2) Le pavé droit.

Définition :

Le pavé droit, appelé aussi parallélépipède rectangle, est un solide dont les six faces
sont des rectangles.

Propriété :

Un pavé droit a 6 faces, 8 sommets et 12 arêtes.

H G
Arête [DH]
C
D

• Sommet F
Face ABCD EE F
A B

Remarque :

Pour nommer un pavé droit à l’aide de ses sommets, on commence par nommer une face et
on poursuit en reprenant, dans le même ordre, les sommets de la face opposée.

Exemple :

Le pavé droit représenté ci-dessous peut se nommer ABCDEF HG ou BF GCAEHD ou


AEHDBF GC ou EF GHABCD ou DCGHABF E ou ABF EDCGH.

H G
C
D

F
EE
A B

2
Remarque :

Un cube est un pavé droit particulier dont les six faces sont des carrés.

3) Représenter et construire des solides.

a) Perspective cavalière.

Définition :

La perspective cavalière est une technique de dessin qui permet de représenter un objet
de l’espace sur une surface plane.

Méthode :

Dans une représentation en perspective cavalière :


- Les faces avant et arrière sont représentées en vraie grandeur.
- Les arêtes parallèles sont représentées par des segments parallèles.
- Les arêtes parallèles et de même longueur sont représentées par des segments de même
longueur.
- Les arêtes fuyantes sont représentées environ deux fois plus petite que dans la réalité en
suivant un angle d’environ 30° par rapport à l’horizontale.
- Les arêtes cachées sont représentées en pointillés.
- Le milieu d’une arête est représenté par le milieu d’un segment qui le représente.
- Des points alignés sont représentés comme étant alignés.

Exemple :

Représenter en perspective cavalière un pavé droit de dimensions 6 cm, 4 cm et 3 cm.


La face avant est un rectangle de longueur 6 cm et de largeur 4 cm.
1,5 cm
30◦

4 cm 4 cm

6 cm 6 cm

(1) (2) (3)

(1) On trace la face avant du pavé droit.

(2) On trace les arêtes fuyantes.

(3) On relie les extrémités des arêtes fuyantes pour obtenir la face arrière.

3
b) Patron.

Définition :

Un patron d’un solide est une figure plane permettant de construire ce solide après découpage
et pliage.

Exemple :

Construire un patron du pavé droit représenté ci-dessous.


4,5 cm

3 cm

2 cm

(1) On trace la face du dessous :


4,5 cm
4,5 cm
2 cm

3 cm

2 cm

(2) On trace les faces latérales :


4,5 cm
3 cm
2 cm

3 cm

2 cm

4
4,5 cm

(3) On trace les faces avant et arrière :

3 cm
4,5 cm

3 cm

2 cm

(4) On trace la face du dessus :


4,5 cm 4,5 cm

2 cm
3 cm

2 cm

Remarque :

Il existe plusieurs patrons possibles pour un même solide.

II- Volume.

1) Unités de volume.

Définition :

Le volume d’un solide est la mesure de l’espace qu’il occupe dans une unité donnée.

Exemple :

L’unité de volume est le cube orange.


Le volume de ce solide est de 8 unités.

5
Définition :

L’unité de volume de référence est le mètre cube, noté m3 . Elle correspond au volume d’un
cube de 1 m d’arête. Pour convertir des unités de volume, on effectue des multiplications
ou des divisions par 1 000. On peut s’aider du tableau ci-dessous :

Multiples du mètre-cube Unité Sous-multiples du mètre cube


principale
km3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3

Exemples :

Convertir 5 cm3 en millimètres cubes.


1 cm3 = 1 000 mm3 donc 5 cm3 = 5 × 1 000 mm3 = 5 000 mm3 .

Convertir 79 dm3 en mètres cubes.


1 1
1 dm3 = m3 donc 79 dm3 = 79 × m3 = 0,079 m3 .
1 000 1 000

2) Unités de contenance.

Définition :

La contenance d’un solide est la mesure de la quantité qui peut être contenue dans ce der-
nier dans une unité donnée.

Définition :

L’unité de contenance de référence est le litre. Pour convertir des unités de contenance,
on effectue des multiplications ou des divisions par 10. On peut s’aider du tableau ci-dessous :

Multiples du litre Unité Sous-multiples du litre


principale
kL hL daL L dL cL mL

6
Exemples :

Convertir 45 L en décilitres.
1 L = 10 dL donc 45 L = 45 × 10 dL = 450 dL.

Convertir 286 mL en litres.


1 1
1 mL = L donc 286 mL = 286 × L = 0,286 L.
1 000 1 000

3) Relation entre les unités de volume et de contenance. 1L

Définition :

1 litre est la contenance d’un cube d’arête 1 décimètre : 1 L = 1 dm3 .

1 dm
Remarque :

dm
On a aussi : 1 000 L = 1 m3 .

1
1 dm

Exemples :

Convertir 63 dm3 en centilitres.


1 dm3 = 1 L donc 63 dm3 = 63 L.
1 L = 100 cL donc 63 L = 63 × 100 cL = 6 300 cL.
Ainsi : 63 dm3 = 6 300 cL.

Convertir 1 200 cm3 en millilitres.


1 1
1 cm3 = dm3 donc 1 200 cm3 = 1 200 × dm3 = 1,2 dm3 .
1 000 1 000
1 dm3 = 1 L donc 1,2 dm3 = 1,2 L.
1 L = 1 000 mL donc 1,2 L = 1,2 × 1 000 mL = 1 200 mL.
Ainsi : 1 200 cm3 = 1 200 mL.

Convertir 1,54 dam3 en litres.


1 dam3 = 1 000 000 dm3 donc 1,54 dam3 = 1,54 × 1 000 000 = 1 540 000 dm3 .
1 dm3 = 1 L donc 1 540 000 dm3 = 1 540 000 L.
Ainsi : 1,54 dam3 = 1 540 000 L.

Convertir 30 mL en millimètres cubes.


1 1
1 mL = L donc 30 mL = 30 × L = 0,03 L.
1 000 1 000
1 L = 1 dm3 donc 0,03 L = 0,03 dm3 .
1 dm3 = 1 000 000 mm3 donc 0,03 dm3 = 0,03 × 1 000 000 mm3 = 30 000 mm3 .
Ainsi : 30 mL = 30 000 mm3 .

7
4) Déterminer le volume d’un pavé droit.

a) Par dénombrement.

Propriété :

Le volume d’un pavé droit est égal au nombre d’unités de volume nécessaires pour remplir
exactement l’espace occupé par ce solide.

Exemple :

Pour déterminer le volume du parallélépiède rectangle représenté ci-dessous, on calcule le


nombre de petits cubes de 1 cm d’arête qui composent ce solide.

3 cm

cm
4

5 cm
Sur chaque rangée du pavé droit, on compte 5 cubes.
Sur chaque couche, on compte 4 rangées de 5 cubes, soit 20 cubes.
Ce solide est constitué de 3 couches de 20 cubes, soit 60 cubes.
Le volume V de ce parallélépipède rectangle est égal à 60 cm3 .
Ainsi : V = 60 cm3 .

b) À l’aide d’une formule.

Remarque :

Pour calculer un volume, les grandeurs doivent être exprimées dans la même unité.

Propriété :

Le volume d’un pavé droit est égal au produit de sa longueur par sa largeur et par sa
hauteur : V = L × l × h.

L ℓ

8
Exemple :

Volume d’un pavé droit de longueur 6 cm, de largeur 2 cm et de hauteur 4 cm.


V = L × l × h = 6 cm × 2 cm × 4 cm = 48 cm3 .
Le volume de ce pavé droit est égal à 48 cm3 .

5) Déterminer le volume d’un cube.

Propriété :

Le volume d’un cube est égal au produit de la longueur de son arête par la longueur de
son arête et par la longueur de son arête : V = a × a × a.

a
a

Exemple :

Volume d’un cube d’arête 3 cm.


V = a × a × a = 3 cm × 3 cm × 3 cm = 27 cm3 .
Le volume de ce cube est égal à 27 cm3 .

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