TD Introduction Aux Reseaux Informatiques

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UNIVERSITÉ SULTAN MOULAY SLIMANE,

FACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES,


BÉNI MELLAL

TD
INTRODUCTION AUX
RESEAUX INFORMATIQUES

Licences Sciences et Techniques en Informatique


AU 2022/2023

MOHAMED BASLAM
m.baslam@usms.ma
Mohamed BASLAM 2
TD-1 HUB VS. SWITCH
Objectifs :
• Prise en main de l'outil Packet Tracer
• Comparaison des fonctionnalités d'un Hub et d'un Switch

Présentation de l'outil :

• II permet de décrire une infrastructure réseau comportant des équipements réseaux


(Hub, Switch, routeur, ...), des médias de communication (câbles droits, croisés, fibres
optiques, ....) et des machines utilisateurs (PC, serveurs, ...)
• Il permet de configurer les équipements réseau ainsi que les machines utilisateurs
• Il permet de définir des scénarii de communications entre les différentes machines
utilisateurs
• Il permet enfin de simuler les scénarii définis en visualisant les trames mises en jeu lors
des communications

Zone de description de
l’infrastructure réseau

Choix de Type de
l’équipement, du l’équipement, du
média ou du PC média ou de Définition de Résultats de
machine scénarii simulation

Zone B Zone D
Zone A Zone C

Mohamed BASLAM 3
Phase 1 : mise en place du Hub et des 3 PC

1. Ajouter un Hub générique dans la zone de description de l'infrastructure réseau à partir


des éléments disponibles dans la zone B (Sélectionner Hub dans la zone A).
2. Après avoir placé le Hub, faire glisser la souris sur le Hub (sans cliquer) pour visualiser
l'état du Hub.
3. Ajouter les 3 PC de la même manière que précédemment
a. Combien le Hub a-t-il de ports ?
b. Sont-ils actifs ? Pourquoi ?
4. Après avoir placé les 3 PC, faire glisser la souris sur un des PC (sans cliquer) pour
visualiser la configuration du PC
a. Quel(s) type(s) d'informations visualisez-vous ?
b. Quelle est la seule adresse définie ?

Phase 2 : établissement des connexions

1. Choisir l'élément « Connections » dans la zone A et cliquer sur le type « Copper Straight-
Through » dans la zone B.
2. Pour établir la 1ère connexion entre le Hub et le PC 0, cliquer sur te Hub et choisir Port 0
puis sur le PC 0 en choisissant FastEthernet.
a. Pourquoi a-t-on choisi le port FastEthernet plutôt que le port RS232 ?
3. Après avoir établi la 1ère connexion, faire glisser la souris sur le Hub (sans cliquer) pour
visualiser l'état du Hub
b. Que constatez-vous ?
c. Que signifient les points verts sur la connexion ?
4. Refaire les mêmes opérations pour établir les connexions entre le Hub et les PC l et 2
5. Double cliquer sur le Hub : une fenêtre s'ouvre avec 2 onglets « Physical » et « Config »
a. Que pouvez-vous seulement configurer dans l'onglet « Config »
b. Cliquer sur l'interrupteur de l'image du Hub dans l'onglet « Physical » et
visualiser l'état des connexions entre le Hub et les 3 PC. Que s'est-il passé ?
c. Cliquer de nouveau sur l'interrupteur pour rallumer le Hub

Phase 3 : configuration des 3 PC (affectation des adresses IP)

1. Double cliquer sur PC 0 : une fenêtre s'ouvre avec 3 onglets « Physical », « Config » et
« Desktop »
a. Dans l'onglet « Physical » cliquer sur l'interrupteur du PC et voir l'incidence sur la
connexion
b. Que pouvez-vous configurer dans l'onglet « Config » ? Configurer l'adresse IP du
PC 0 avec l'adresse IP suivante 192.168.1.1 et le masque de sous-réseau suivant
255.255.255.0
c. Cliquer sur l'onglet « Desktop » et sur l’icône « IP Configuration ». Que
remarquez-vous ? Vous disposez aussi d'une fenêtre d'invite commande DOS en
cliquant sur l'icône « Command Prompt » et d'une interface WEB. Nous verrons
par la suite l'utilité de l'icône « Terminal »
d. Fermer la fenêtre de configuration du PC 0

Mohamed BASLAM 4
2. Double cliquer sur PC 1 et configurer l'adresse IP suivante 192.168.1.2 avec le même
masque de sous-réseau que précédemment
3. Double cliquer sur PC 2 et configurer l'adresse IP suivante 192.168.1.3 avec le même
masque de sous-réseau que précédemment
4. Faire glisser la souris sur un des PC (sans cliquer) pour visualiser la configuration du PC

Phase 4 : vérification des connectivités (mode temps réel)

1. Tout d'abord, assurez-vous que vous êtes en mode RealTime (temps réel) en cliquant
sur :

Mode simulation

Mode temps réel

2. Commande interactive : double cliquer sur PC 0 et dans l'onglet « Desktop » cliquer sur
l'icône « Command Prompt »
a. Taper dans la fenêtre qui s'est ouverte la commande suivante : « ping
192.168.1.2 » (adresse IP du PC 1). Que se passe-t-il ? Quel message est renvoyé ?
Que permet ce genre de commande ?
b. Taper maintenant « ping 192.168.2.1 ». Que se passe-t-il ? Quel message est
renvoyé ?
3. Définition d'un scénario simple : (scénario 0 dans la zone C) : cliquer sur l'icône « Add
Simple PDU » (correspondant à un ping), puis cliquer sur PC 0 (une enveloppe apparaît
sur PC 0) et sur PC 1 (une enveloppe apparaît aussi sur PC 1)

Add simple PDU

Le résultat doit être « Successful » dans la zone D « Résultats de simulation »

Phase 5 : création de l'infrastructure réseau avec le Switch

1. Conserver dans la zone de description de l'infrastructure réseau le schéma avec le Hub et


les 3 PC
2. Refaire la phase 1 en prenant un Switch de type 2950-24 et 3 nouveaux PC (PC 3. PC 4 et
PC 5)
3. Refaire la phase 2 en prenant les interfaces FastEthernet 0/1, FastEthernet 0/2 et
FastEthernet 0/3 du Switch.
a. Que remarquez-vous lors des connexions entre les PC et le Switch
comparativement aux connexions entre les PC et le Hub ?
4. Refaire la phase 3 en prenant comme adresse IP 192.168.2.1 (PC 3), 192.168.2.2 (PC 4)
et 192.168.2.3 (PC 5) avec le même masque de sous-réseau que précédemment.

Mohamed BASLAM 5
5. Refaire la phase 4 en cliquant sur PC 3 et en tapant la commande « ping 192.168.2.2 »
(adresse IP du PC 4). Puis définir un nouveau scénario (scénario 1) envoyant un ping
entre le PC 3 et le PC 4.
6. Passer en mode « Simulation ». puis lancer le scénario 1 en mode pas à pas. Cliquer
plusieurs fois sur « Capture/forward » et visualiser sur le schéma réseau le cheminement
de l'enveloppe.

Phase 6 : comparaison Hub et Switch

1. Rester en mode « Simulation »


2. Cliquer sur « New » dans la zone C pour définir un nouveau scénario : le scénario 2.
regroupant les 2 scénarii précédents : cliquer sur l'icône « Add Simple PDU »
(correspondant à un ping), puis cliquer sur PC 0 (resp. PC 3) et sur PC 2 (resp. PC 4).
Ainsi vous générez simultanément 2 communications sur les 2 réseaux indépendants de
la zone graphique (attention les trames sont représentées ensemble dans la zone « Event
list ».
3. Cliquer sur « Capture/forward » et visualiser sur le schéma réseau le cheminement de
l'enveloppe à chaque pas de simulation.
4. Répéter l'opération précédente plusieurs fois. Que peut-on conclure sur le
fonctionnement respectif d'un Hub et d'un Switch ?
5. Pour revoir le déroulement de la simulation, vous pouvez cliquer sur « Reset
Simulation ».

Phase 7 : configuration de base du Hub et du Switch

1. Double cliquer sur Hub et cliquer sur l'onglet « Config ». Que pouvez-vous configurer
dans un Hub ?
2. Double cliquer sur le Switch et cliquer sur l'onglet « Config ». Sans rentrer dans les
détails, que peut-on en conclure sur la configuration d'un Switch par rapport à un hub?

Phase 8 : étude en détail des échanges

1. Reprenez le scénario 2 en mode « simulation »


2. En double cliquant sur les carrés colorés, détailler le contenu de chaque trame échangée.
3. Mettez en évidence les différentes couches mises en œuvre dans la communication pour
un paquet ICMP (ping).
4. A l'intérieur des champs des PDU, déterminez ceux qui correspondent à des adresses.

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TD-2 ANALYSE DE TRAMES
Objectifs :
• Prise en main de l'outil Packet Tracer (Suite)
• Analyse de trames de différentes communications sous Packet Tracer

Phase 1 : création de l'infrastructure et configuration des adresses IP des PC

1. Dessiner l'infrastructure réseau ci-dessus


2. Configurer les adresses IP des 3 PC avec les adresses suivantes : 192.168.1.1,
192.168.1.2 et 192.168.1.3 avec le masque de sous-réseau 255.255.255.0
3. Vérifier les connectivités en mode temps réel par des ping lancés à partir d'un
invite de commande DOS de l'un des PC

Phase 2 : analyse du protocole ARP sous Packet Tracer avec le Hub

1. Passer en mode simulation


2. Dans « Edit filters » de la fenêtre « Simulation Panel », décochez STP, DTP et CDP
3. Définition d'un scénario simple : cliquer sur l'icône « Add Simple PDU »
(correspondant à un ping), puis cliquer sur PC 0 (une enveloppe apparaît sur PC
0) et sur PC 2 (une enveloppe apparait aussi sur PC 2)
4. Cliquer sur « Reset simulation » de la fenêtre « Simulation Panel »
5. Cliquer sur « Power Cycle Devices » (côté gauche de la barre jaune) pour repartir
d'un état initial de configuration côté PC (en particulier la table de
correspondance @IP→@MAC). Cliquer à nouveau sur « Reset simulation »
6. Dans la fenêtre « Simulation Panel » apparaît alors une trame ARP
7. Double cliquer sur le carré vert à côté du mot ARP pour faire apparaitre une
fenêtre « PDU Information at Device » décrivant les couches mises en jeu (onglet
« OSI Model ») et le contenu de la trame (onglet « Outbound PDU Details »)
a. Quelles sont les couches mises en jeu ?
b. Examiner de façon précise le contenu de la PDU ARP. Quel est son
contenu ?

Mohamed BASLAM 7
c. Comment est-elle encapsulée au niveau de la couche 2 (Ethernet II) ?
Expliquer les différents champs. Quel est l'intérêt du champ
« Préambule » ?
8. Fermer la fenêtre « PDU Information at Device »
9. Cliquer sur « Capture/Forward » de la fenêtre « Simulation Panel ». La trame se
déplace du PC vers le Hub (enveloppe qui se déplace)
10. Double cliquer sur le carré vert à côté du dernier mot ARP pour faire apparaitre
une fenêtre « PDU Information at Device » qui contient cette fois ci 3 onglets :
onglet « OSI/Model », onglet « lnbound PDU Details » et onglet « Outbound PDU
Details »)
a. Noter et expliquer les couches mises en jeu dans le Hub
b. Visualiser le contenu des différentes POU en entrée du Hub (« lnbound
PDU Details ») et en sortie du Hub (« Outbound PDU Details »).
Comparer avec le contenu de celles de la question 6.
11. Cliquer sur « Capture/Forward » de la fenêtre « Simulation Panel ». La trame se
déplace du Hub vers PC 1 et PC 2 (enveloppes qui se déplacent). 2 carrés verts
apparaissent : un pour le PC 1 et un autre pour le PC 2
12. Double cliquer sur le carré vert ARP du PC 2.
a. Examiner de façon précise et comparer le contenu des PDU Inbound et
Outbound. Que s'est-il passé ?
b. Quelles couches sont mises en jeu au niveau du PC2
13. Double cliquer sur le carré vert ARP du PCI. Que remarquez-vous ?
14. Cliquer sur « Capture/Forward » de la fenêtre « Simulation Panel ». La trame se
déplace du PC 2 vers le Hub (enveloppe qui se déplace). Examiner les différentes
PDU
15. Cliquer sur « Capture/Forward » de la fenêtre « Simulation Panel ». La trame se
déplace du Hub vers le PC 0. Que voyez-vous apparaitre après les différentes
trames ARP ?

Phase 3 : analyse du protocole ARP sous Packet Tracer avec le Switch

1. Passer en mode réel


2. Cliquer sur « Power Cycle Devices » (côté gauche de la barre jaune) pour repartir
d'un état initial de configuration coté PC (en particulier la table de
correspondance @IP→@MAC vide) et coté Switch (table de correspondance
@MAC port vide).
a. Attendre que les points orange deviennent verts. (Ceci correspond à la
phase du Spanning Tree du Switch que l'on verra en cours plus tard)
3. Passer en mode simulation
4. Définition d'un scénario simple : cliquer sur l'icône « Add Simple PDU »
(correspondant à un ping), puis cliquer sur PC 3 (une enveloppe apparait sur PC
3) et sur PC 5 (une enveloppe apparaît aussi sur PC 5)
5. Reprendre en accéléré les étapes de phase 2 à partir de 5.

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a. PC 3 vers Switch : quelles couches sont mises en jeu au niveau du
Switch ? (à comparer avec le Hub)
b. Switch vers les PC : vous allez vous apercevoir que les trames
(enveloppes) se déplacent aussi vers le PC4 et le PC5 comme le Hub.
Ceci peut être surprenant pour un Switch, mais au départ la table
@MAC port est vide et le Switch ne sait pas router la trame sur le bon
port. Nous verrons en cours la phase d'apprentissage d'un Switch pour
constituer cette table
c. PC 5 vers Switch: examiner le contenu des PDU
d. Switch vers PC 3 : vous allez constater que le Switch ne va renvoyer
cette fois ci la trame que sur PC 3 et non sur PC 4

Phase 4 : analyse du protocole ICMP sous Packet Tracer avec le Hub

1. Passer en mode simulation


2. Définition d'un scénario simple : cliquer sur l'icône « Add Simple PDU »
(correspondant à un ping), puis cliquer sur PC 0 (une enveloppe apparait sur PC
0) et sur PC 2 (une enveloppe apparait aussi sur PC 2)
3. Passer les étapes du ARP pour arriver à la trame ICMP correspondant au ping
4. Visualiser le contenu des différentes PDU et les couches mises en jeu lors du
cheminement des trames entre les différents équipements

Phase 5 : analyse du protocole FTP (et DNS) sous Wireshark

1. Lancer le logiciel Wireshark


2. Ouvrir le fichier « trame_ftp ». Les trames visualisées ont été capturées suite à un
FTP d'une machine A vers une machine B. Donner l'adresse IP de la machine A et
de la machine B
3. A quels protocoles fait appel un FTP et quelles couches sont mises en jeu ?
4. Un FTP suppose une connexion logique entre les 2 machines et une
authentification
a. Parmi les trames, distinguer les trames pour la connexion et pour
l'authentification.
b. Décrire la chronologie des trames
c. Que contient la PDU FTP ?
5. Quel est le port utilisé pour le FTP ?
6. Donner les champs de la PDU TCP
7. Analyser de la même manière la phase qui correspond à une déconnexion
8. A quoi servent les quatre premières trames ?
a. Donner les URL du serveur utilisables et les adresses IPv4 et IPv6
correspondantes
b. Quel est cette fois le port utilisé ?
c. Quel protocole de transport est utilisé et pourquoi ?

Mohamed BASLAM 9
TD-2 (Partie 2 - Corrigé)
HAMMING, CRC, ADRESSAGE IPV4
Exercice 1
Nous considerons qu’une machine destinataire a reçu un mot de Hamming (15-11) qui est le suivant :
101101111011011
1- Quels sont les bits de contrôle de parité ?
Les bits 1, 2, 4 et 8
2- Quelles positions contrôle chacun de ces bits ?
Le bit 1 contrôle les positions 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13 et 15.
Le bit 2 contrôle les positions 2, 3, 6, 7, 10, 11, 14 et 15.
Le bit 4 contrôle les positions 4, 5, 6, 7, 12, 13, 14 et 15.
Le bit 8 contrôle les positions 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15.

3- Quel est le message reçu ?


1 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 (on a simplement supprimé les bits de contrôle).

4- Est-ce que le message reçu correspond au message transmis ?


C0 a la bonne valeur, car 1+1+0+1+1+1+0+1 est pair,
C1 a la bonne valeur, car 1+0+0+1+1+0+0+1 est pair,
C2 a la bonne valeur, car 1+0+1+1+1+0+1+1 est pair,
C3 a la bonne valeur, car 1+0+1+1+0+1+1+1 est pair.
Le message reçu correspond donc au message envoyé.

Exercice 2
Soit le message suivant : 100001101. On rajoute à ce message un CRC calculé par le polynôme
générateur x3+x+1. Quel est le message codé ?

100001101111

Source (http://reseaux-informatique-
ista.blogspot.com/2014/02/ExercicescorrigeesenReseauinformatique.html)

Exercice 3
Un ordinateur P1 dont les paramètres réseau sont les suivants :
Adresse IP : 200.100.10.60
Masque du sous-réseau : 255.255.255.224
1-Codez l’adresse IP en binaire.
2-Quelle est la classe du réseau?
3-Quelle est l’adresse du sous-réseau?
4-Quelle est l’adresse de diffusion (broadcast) de ce sous-réseau?
5-L’adresse IP 200.100.10.35 appartient-elle à ce sous-réseau ?

Solution
1-L’équivalent binaire de l’adresse IP :
11001000.01100100.00001010.00111100
2-Cette adresse IP est une adresse de classe C.
(Plage d’adresse de classe C : 192.0.0.0 --- 223.255.255.255)
3-L’adresse du sous-réseau est :
11001000.01100100.00001010.00111100 (200.100.10.60)

Mohamed BASLAM 10
AND
11111111.11111111.11111111.11100000 (255.255.255.224)
-------------------------------------------------
11001000.01100100.00001010.00100000 (200.100.10.32)
Donc, L’adresse du sous-réseau est : 200.100.10.32
4-L’adresse de diffusion (broadcast) de ce sous-réseau est :
11001000.01100100.00001010.00111111 (200.100.10.63)
5-
11001000.01100100.00001010.00100011 (200.100.10.35)
AND
11111111.11111111.11111111.11100000 (255.255.255.224)
-------------------------------------------------
11001000.01100100.00001010.00100000 (200.100.10.32)
Donc, L’adresse IP 200.100.10.35 appartient au sous-réseau 200.100.10.32 /27.

Exercice 4
Soit l’adresse IP suivante : 172.16.5.32 /24
1-Donner le masque du sous-réseau.
2-Ecrire ce masque en binaire.
3-Quelle est la classe du réseau?
4-Quelle est l’adresse du sous-réseau?
5-Quelle est l’adresse de diffusion (broadcast) de ce sous-réseau?

Solution
1-Le masque du sous-réseau est : 255.255.255.0
2-Le masque en binaire est :
11111111.11111111.11111111.00000000
3-Cette adresse IP est une adresse de classe B.
(Plage d’adresse de classe B : 128.0.0.0 --- 191.255.255.255)
4-L’adresse du sous-réseau est :
10101100.00010000.00000101.00100000
AND
11111111.11111111.11111111.00000000
-------------------------------------------------
10101100.00010000.00000101.00000000
Donc, L’adresse du sous-réseau est : 172.16.5.0 /24
5-L’adresse de diffusion (broadcast) de ce sous-réseau est :
10101100.00010000.00000101.11111111 (172.16.5.255).

Exercice 5
Vous travaillez dans le cabinet comptable S.A Compta. Tous les ordinateurs du cabinet sont en réseau
comme sur l’illustration Annexe A. Nous sommes en présence d’un réseau utilisant le protocole
TCP/IP. Les adresses IP de chaque nœud du réseau figurent en Annexe B. Pour tous, le masque par
défaut est 255.255.255.0.

Mohamed BASLAM 11
1-Quelle est l’architecture de ce réseau ?
2-Indiquer quelle est l’adresse IP du réseau ?
3-Déterminer le nombre de machines qu’on peut brancher dans ce réseau.
4-Quelle est l’adresse de diffusion de ce réseau ?
5-Quels sont les différents sous-réseaux obtenus si le 4ème octet du nouveau masque est : 11000000

Solution
1-L’architecture de ce réseau est : réseau en étoile.
2-L’adresse IP du réseau est : 192.168.10.0 /24
3-Ce réseau peut contenir 28-2 =254 hôtes.
4-L’adresse de diffusion de ce réseau est :192.168.10.255
5-Les sous-réseaux sont les suivants :
-192.168.10.0 /26
-192.168.10.64 /26
-192.168.10.128 /26
-192.168.10.192 /26

Exercice 6
Supposons un réseau IP dont l’adresse est 194.170.25.0.Vous avez besoin d’au moins 20 sous-réseaux
avec au moins 5 hôtes (disponibles) par sous-réseau.
1-Combien de bits devez-vous emprunter ?
2-Quel est le nombre de sous-réseau total dont vous disposer ?
3-Combien d’hôtes par sous-réseau avez-vous ?
4-Quel est le masque de sous-réseau ?
5-Donnez l’étendue des adresses hôtes disponibles sur le premier sous-réseau utilisable.

Solution
1-On doit emprunter : 5 bits (25 =32).

Mohamed BASLAM 12
2-Le nombre total de sous-réseau est : 25 – 2 = 30.
3-Le nombre d’hôtes par sous-réseaux est : 23 – 2 =6 hôtes.
4-Le masque de sous-réseau est : 255.255.255.248.
5-L’étendue des adresses hôtes disponibles sur le premier sous-réseau utilisable :
Sous-réseau 1 : 194.170.25.9 --- 194.170.25.14 (/29)

Mohamed BASLAM 13
TD-3 CONFIGURATION DE ROUTEURS

Objectifs :

• Configuration de routeurs sous Packet Tracer


• Analyse de trames entre 2 machines appartenant à 2 réseaux différents

Préambule :

Un réseau WAN est un réseau de communication de données qui couvre une zone géographique
étendue, comme un département, une région ou un pays par exemple. Les réseaux WAN utilisent
la plupart du temps les moyens de transmission fournis par Les opérateurs télécom. Les
entreprises utilisent les réseaux WAN pour interconnecter leurs divers sites de façon à pouvoir
échanger des informations entre des bureaux distants. Les trames de données doivent alors
transiter via des routeurs qui constituent l’infrastructure couche 3 d'un réseau WAN et ainsi
permettre d'interconnecter les réseaux LAN qu'ils prennent en charge.
Physiquement, un routeur est un type spécial d'ordinateur. Il possède les mêmes
composants de base qu'un ordinateur : processeur (UC), mémoires..., cependant, les routeurs
sont conçus pour assurer des fonctions très spécifiques : communication entre plusieurs
réseaux, détermination du meilleur chemin pour les données à travers les réseaux connectés.
Pour effectuer ces opérations un rouleur possède des particularités : nombre d'interfaces de
communication important, algorithmes spécifiques pour le traitement des communications.
Le routage n'est rien d'autre que la spécification de directions pour naviguer de réseau
en réseau. Ces directions, également appelées routes, peuvent être indiquées de façon
dynamique par un autre rouleur ou attribuées de façon statique (manuellement) par un
administrateur.
À l'instar des ordinateurs qui ont besoin d'un système d'exploitation pour exécuter les
applications, les routeurs doivent être équipés d'une plateforme logicielle (lOS : lnternetworking
Operating Software pour les routeurs Cisco) afin d'en contrôler le fonctionnement. Le
paramétrage est basé sur des fichiers de configuration. Ces fichiers contiennent les instructions
et les paramètres qui contrôlent la manière dont le trafic entrant et sortant est traité. Plus
précisément, en fonction de ces fichiers et en communiquant entre eux via des protocoles de

Mohamed BASLAM 14
routage, les routeurs décident du meilleur chemin pour retransmettre les paquets qu'ils ont
reçus. Les fichiers de configuration permettent de sélectionner quels paquets seront routés et
comment. On parle de protocoles de routage pour désigner les échanges de messages contenant
des informations liées au fonctionnement des routeurs et de protocoles routés pour désigner les
messages utilisateurs qui peuvent être redirigés à travers les routeurs.
Un routeur est par définition un équipement de couche 3, il permet de relier entre eux des
réseaux locaux différents (d'adresses réseaux différents). Il peut être vu comme un aiguillage
entre ces réseaux. A l’inverse des Switch, il possède une capacité de décision quant au chemin
choisi.
Pour identifier une machine sur un réseau étendu, il est nécessaire de donner une adresse de
couche réseau à cette machine. La catégorie d'adresse utilisée s'appelle l’adresse IP (internet
Protocol). Ce type d'adresses est constitué de 2 parties :

• partie réseau (qui définit numéro du réseau, ou adresse du réseau)


• partie hôte (qui définit le numéro de la machine à l'intérieur du réseau)

Le masque de sous-réseau permet de connaître l'adresse du réseau auquel appartient cette


machine.
Exemple : adresse IP 200.3.5.6 avec un masque de sous-réseau 255.255.255.0. Pour connaître
l'adresse réseau auquel appartient cette machine, il faut faire un ET logique entre l'adresse et le
masque de sous-réseau :

200. 3. 5. 6
ET 255. 255. 255. 0
200. 3. 5. 0 est l'adresse réseau auquel appartient la machine
d'adresse IP 200.3.5.6

Un routeur, comme un Switch, possède des ports (ou interfaces). Ces ports permettent
d'interconnecter des réseaux différents et/ou des routeurs entre eux. Ces ports peuvent être de
type Ethernet RJ45 (liaison entre Switch et routeur sur le schéma ci-dessus) généralement
utilisés pour se connecter aux réseaux locaux. Ils peuvent être aussi de type série synchrone
pour relier les routeurs entre eux (avec un protocole de couche 2 spécifique : HDLC par défaut).
Pour ce type de liaison, il faut au minimum définir une horloge pour la liaison.

Phase 1 : création de l'infrastructure et configuration adresses IP des PC

1. Dessiner l'infrastructure réseau ci-dessus en prenant 3 routeurs génériques et 3 Switch


2950-24
a. Utiliser les câbles adéquats entre les PC et les Switch
b. Prendre des câbles droits entre les Switch et les routeurs (prendre les
interfaces FastEthernet coté routeur)
c. Prendre des câbles Serial OTE entre les routeurs (utiliser les interfaces
Serial)
2. Faire glisser votre souris sur un Switch. Quelles sont les caractéristiques des ports ?
3. Faire glisser votre souris sur un routeur. Quelles sont les caractéristiques des ports ?
Comparer avec celles des ports du Switch
4. Configurer les adresses IP des PC

Mohamed BASLAM 15
a. Réseau local 1 : PC O et PC 1 avec les adresses : 192.168.1.2, 192.168.1.3 et le
masque de sous-réseau 255.255.255.0. Donner l'adresse réseau du LAN 1
b. Réseau local : PC 2 et PC 3 avec les adresses : 192.168.2.2, 192.168.2.3 et le
masque de sous-réseau 255.255.255.0. Donner l'adresse réseau du LAN 2
c. Réseau loca13 : PC 4 et PC 5 avec les adresses : 192.168.3.2. 192.168.3.3 et le
masque de sous-réseau 255.255.255.0. Donner l'adresse réseau du LAN 3
5. Vérifier les connectivités locales en mode temps réel par des ping à l'intérieur de chaque
réseau local.

Comme vous pouvez le constater à ce stade-là, les connexions avec les routeurs sont rouges car
les routeurs ne sont pas encore configurés (contrairement à un Hub ou un Switch qui sans
configuration préalable peuvent fonctionner)

Phase 2 : configuration des passerelles des PC

Lorsqu'un ordinateur envoie un message à une machine dont il connait l'adresse IP, il doit
préalablement déterminer son adresse physique pour remplir les informations de couche 2. Il
réalise cette opération par l'envoi d'une commande ARP en broadcast Cette possibilité ne pose
pas trop de problème dans un réseau local, mais lorsque l'on veut communiquer avec une
machine distante (sur Internet par exemple), on ne peut utiliser cette possibilité car cela
reviendrait à envoyer un broadcast sur tout le réseau Internet et conduirait à une saturation
rapide.

On va donc utiliser un point relais, le routeur, pour réaliser l'envoi physique sans connaître celle
du poste destination. D'où l'utilité de définir sur chaque poste une passerelle (notre point relais).

Par exemple, lorsque le PC 0 « ping » le PC 4 (ping 192.168.3.2), la première opération que fait le
PC 0 est de faire un ET logique entre 192.168.3.2 et 255.255.255.0 : il trouve 192.168.3.0 qui
correspond à l'adresse du réseau local sur lequel est le PC 4, adresse de réseau local différente
de celle du PC 0. Pour déterminer physiquement à qui envoyer le message, le PC 0 va donc
contacter sa passerelle (l'adresse de l'interface du routeur 4) par un ARP. La passerelle que l'on
définit dans un PC correspond à l'adresse IP où le paquet va être envoyé quand il n'est pas
destiné au réseau local. L'adresse d'une passerelle appartient donc forcément au même sous-
réseau que le poste.

1. Configurer les passerelles des PC avec les adresses IP adéquates sous l'onglet « Config »,
option « Setting »

Phase 3 : configuration des interfaces des routeurs

1. Double cliquer sur le routeur 4 (du schéma ci-dessus). Une fenêtre s'ouvre avec 3
onglets : l'onglet « Physical », l'onglet « Config » et l'onglet « CLI » Sous l'onglet
« Physical », vous pouvez éteindre le routeur, ajouter des cartes d'extension Sous l'onglet
« Config », vous pouvez configurer Je routeur par des menus graphiques. Cet onglet
permet aux non-initiés de configurer le routeur d'une manière simple et surtout permet
d'afficher la commande correspondante à la configuration entrée. Sous l'onglet « CLI »,

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vous pouvez configurer directement le routeur par des commandes réelles (seule
interface présente sur de vrais routeurs).
2. Cliquer sur l'onglet « Config » pour commencer
3. Faire glisser votre souris sur le port du routeur 4 coté Switch 1. Noter le numéro de
l'interface : FastEthernet ?/0
4. Sélectionner sous l'onglet « Config » l'interface que vous avez notée à l'étape précédente.
5. Avant de rentrer les deux informations d'une interface : l'adresse IP et le masque de
sous-réseau, noter sur une feuille les commandes équivalentes (Equivalent lOS
Command) qu'il faut taper pour pouvoir entrer ces informations

Router>enable
Router#configure terminal
Router(config)#Interface FastEthernet 0/?
Router(config-if)#

6. Entrer sous l'onglet « Config » l'adresse IP de l'interface FastEthernet ?/0 : 192.168.1.1


avec comme masque de sous-réseau 255.255.255.0.
Noter sur une feuille la commande équivalente (Equivalent IOS Command)
7. Dans l'onglet « Config », cocher « On » sur « Port Status »
Noter sur une feuille la commande équivalente (Equivalent lOS Command)
8. Faire glisser votre souris sur le port du routeur 4 coté routeur 3. Noter le numéro de
l'interface : Serial ?/0
9. Sélectionner sous l'onglet « Config » l'interface que vous avez notée à l'étape précédente.
10. Avant de rentrer les 2 informations d'une interface : l'adresse IP et le masque de sous-
réseau, noter sur une feuille les commandes équivalentes (Equivalent lOS Command)
qu'il faut taper pour pouvoir entrer ces informations

Router(config-if)#exit
Router(config)#interface serial ?/0

11. Entrer sous l'onglet « Config » l'adresse IP de l'interface Serial ?/0 : 200.168.1.1 avec
comme masque de sous-réseau 255.255.255.0
Noter sur une feuille la commande équivalente (Equivalent lOS Command)
Quelle est l'adresse de réseau affectée au lien série ?
12. Positionner une « Clock rate » à 56000 qui définit l'horloge de la liaison série synchrone
Noter sur une feuille la commande équivalente (Equivalent lOS Command)
13. Fermer la fenêtre de configuration du routeur 4
14. Refaire les mêmes opérations (à partir du 1.) avec le routeur 5 en essayant d'utiliser les
commandes réelles sous l'onglet « CU » du routeur (en vous inspirant des commandes
notées précédemment)
a. Entrer l'adresse IP adéquate pour l'interface FastEthernet du routeur 5: XXX
1
b. Entrer l'adresse IP 201.168.1.1 pour l'interface Serial du routeur 5
c. Ne pas oublier la « Clock rate » sur le lien série
15. Refaire les mêmes opérations (à partie du L) avec le routeur 3 en utilisant les
commandes réelles sous l'onglet « CLI » du routeur. Ce routeur comporte 3 interfaces.

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Vous êtes capable à ce stade-là de définir les adresses IP adéquates pour les 3 interfaces.
Ne pas oublier le « Clock rate » sur les liens séries.
16. Vérifier les connectivités en mode temps réel par des ping entre PC se trouvant dans des
réseaux locaux différents. Que constatez-vous ? A quel endroit la communication est
bloquée ?

Phase 4 : configuration du protocole de routage

Cette phase permet de configurer le protocole de routage qui va définir l'algorithme utilisé par le
routeur pour trouver la route à suivre. Dans ce TD, nous utiliserons RIP (Routing Information
Protocol), mettant en œuvre un algorithme dit à « vecteur distance »

1. Double cliquer sur le routeur 4. Cliquer sur l'onglet « Config »


2. Cliquer sur « RIP ». Entrer les adresses des réseaux directement connectées au routeur
(192.168.1.0 et 200.168.1.0)
Noter sur une feuille les commandes équivalentes (Equivalent IOS Command)
3. Faire de même pour les routeurs 5 et 3 en utilisant les commandes réelles du routeur
sous l'onglet « CLI »
4. Vérifier les connectivités en mode temps réel par des ping entre PC se trouvant dans des
réseaux locaux différents. Que constatez-vous ?

Phase 5 : analyse de trames d'un ping entre 2 PC se trouvant dans 2 réseaux différents

Passer en mode simulation

1. Dans « Edit filters » de la fenêtre « Simulation Paner », décocher STP, DTP, CDP et RIP v1
2. Définition d'un scénario simple : cliquer sur l'icône « Add Simple PDU » (correspondant à
un ping), puis cliquer sur PC 0 (une enveloppe apparaît sur PC 0) et sur PC 4 (une
enveloppe apparait aussi sur PC 4)
3. Visualiser pas à pas le cheminement de l'enveloppe en analysant les couches mises en
œuvre et surtout le contenu des différentes PDU
Cette étape doit être faite de façon soigneuse pour bien comprendre comment sont
remplies les PDU des couches 2 et 3 tout au long du chemin
Récapituler dans un tableau la correspondance adresse IP, adresse physique tout au long
d'un échange.

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TD-4 VLAN

1. Saisir le schéma suivant sur Packet Tracer et configurer les PC avec des adresses
appartenant au réseau 192.168.10.0/24

2. Tester votre schéma par un ping. Faire un « clear » de la table d’adresse des switch. Refaire
un ping en mode pas à pas (Capture & Forward) et suivre la trame associée en visualisant les
différents protocoles de la trame. Visualiser les tables ARP des PC et des switch ainsi que les
tables MAC des switch en utilisant la loupe sur la barre d’outils de droite.

3. Ajouter un lien supplémentaire entre les 2 switch par rapport au schéma précédent.

Créer 2 VLAN sur chaque switch :


• VLAN 2 avec l’adresse réseau 192.168.10.0/24
• VLAN 3 avec l’adresse réseau 192.168.11.0/24

Affecter PC 0 et PC 2 au VLAN 2 ainsi que PC 1 et PC 3 au VLAN 3. Configurer correctement


les deux liens (un pour chaque VLAN) entre les switch pour faire des ping intra VLAN. Faire
des ping inter VLAN. Que se passe-t-il ? Analyser, en mode pas à pas (Capture & Forward),
les trames circulant sur les liens entre les deux switch pour les ping intra VLAN et inter
VLAN. Quelles caractéristiques ont ces trames ?

4. Supprimer le lien supplémentaire et n’en laisser qu’un (comme dans le premier schéma).
Configurer correctement le lien restant entre les deux switch (port Trunk) pour permettre
une communication intra VLAN correcte. Analyser, en mode pas à pas les trames circulant

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sur le lien entre les deux switch pour le ping intra VLAN. Quelles caractéristiques ont ces
trames ? Les communications inter VLAN fonctionnent-elles ?

5. Pour permettre les communications inter VLAN, ajouter le routeur avec un lien pour chaque
VLAN (donc ajouter deux liens supplémentaires par rapport au schéma).

Configurer correctement le routeur et le switch pour permettre une communication inter


VLAN. Tester votre configuration par des ping entre des PC de VLAN différents.

6. Mettre en œuvre la même modification qu’à la question 4, mais pour les liens entre le switch
et le routeur (un seul lien Trunk entre le switch et le routeur).

Configurer correctement le routeur et le switch pour permettre une communication inter VLAN.
Tester votre configuration par des ping entre des PC de VLAN différents. Analyser les trames en
mode pas à pas dans le lien entre le switch et le routeur quand le ping fonctionne. Quelles
caractéristiques ont ces trames ?

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TD-3 VLSM (Variable Length Subnet Mask)
Vous êtes administrateur réseau dans une société et on vient de vous attribuer l’adresse réseau suivante :
161.56.0.0/16. Votre société se répartit sur cinq sites différents et la topologie réseau adoptée est la
suivante :

LAN 4 : 1500 PC

LAN 1 : 150 PC
Pékin
Paris
LAN 2 : 600 PC

LAN 5 : 6500 PC LAN 3 : 63 PC

Bordeau Marseille

New-York

On vous demande d’adopter la meilleure stratégie réseau pour attribuer efficacement les adresses IP en
laissant un maximum de place pour de futures extensions en termes de nouveaux sites.

1. Quel type de découpage fixe utiliseriez-vous pour finaliser votre carte réseau ?
a. Un tel découpage est-il réalisable ?
b. Si oui quels sont les problèmes soulevés ?
2. Proposez alors un découpage variable. Appliquer cette technique en détaillant à chaque étape le
nombre de sous réseaux créés, les adresses de ces sous réseaux ainsi que les adresses IP créées pour
chaque sous réseau.
3. A la fin de ce processus, résumer pour chaque LAN en précisant l’adresse de sous-réseau choisie, le
masque correspondant (sous la forme complète et sous la forme /), l’adresse de broadcast, le nombre
d’adresses IP utilisables. Vous calculerez aussi le pourcentage d’adresses IP utilisées dans chaque
sous-réseau.
4. Donnez le nombre total d’adresses IP utilisées par votre découpage VLSM. Combien y’en a-t-il encore
de libre pour de futurs sites ? Donnez là encore le résultat sous forme de pourcentage.
5. A l’aide de Packet Tracer, modéliser le réseau. Configurer le nom des routeurs ainsi que toutes les
adresses IP nécessaires au bon fonctionnement du réseau. Vous modéliserez chaque sous-réseau en
ajoutant deux PC par LAN.
6. Configurer le routage RIP sur l’ensemble de routeurs (version 2)
a. Vérifiez le bon fonctionnement du réseau par des ping entre sous-réseaux
b. Regarder l’évolution des différents champs d’une trame (par exemple ICMP) lors de son
passage à travers les routeurs
c. Examiner la constitution des trames RIPv2 échangées entre les routeurs
7. Configurer le routeur « Paris » pour qu’il utilise le routage RIPv1
a. Le réseau fonctionne-t-il toujours ? Pourquoi ?
b. Que contient la table de routage de chaque routeur ?
c. Quel est le contenu de la trame RIPv1 (à comparer avec celui d’une trame RIPv2)
8. Même questions à partir du 2. mais en privilégiant cette fois une extension en terme de taille de sous
réseaux, sans en changer le nombre.

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