Macro-dynamique Module 2
Macro-dynamique Module 2
Macro-dynamique Module 2
NEOCLASSIQUES DE LA CROISSANCE
LE MODELE DE SOLOW-SWAN
I. Le modèle de Solow-Swan
𝑌𝑡 = 𝐹(𝐾𝑡 , 𝐿𝑡 )
Ou sur l’hypothèse des rendements d’ échelle
constants
𝑦𝑡 = 𝑓(𝑘𝑡 )
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
La fonction d’investissement retenu
𝐼𝑡 = 𝐾 = 𝑠𝑌𝑡
Où 𝐾 =dk/dt.
Plein emploi 𝐿𝑡 = 𝐿0 𝑒 𝑛𝑡
La propriété de constance des rendements
d’échelle permet d’écrire ainsi la
production :
Y = F(K,L)= L.F(K/L, 1) Y/L= F(K/L, 1)
y = f(k)
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
où y = Y/L est le produit par tête et k =K/L
est le ratio du capital au travail.
L’expression y = f(k) est appelée forme
intensive de la fonction de production.
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale
du stock de capital
L’idée est d’analyser l’évolution dynamique
de l’économie décrite par la fonction de
production néoclassique.
La variation du stock de capital au cours du
temps est donnée par l’équation suivante,
laquelle découle de l’expression du capital
par tête :
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale
du stock de capital
𝐾𝑡
𝑘𝑡 =
𝐿𝑡
𝐾𝑡
𝑑𝑘 𝑑 𝐿𝑡 1 𝑑𝐾𝑡 1 𝑑𝐿𝑡 𝐾𝑡
𝑘= = = −
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝑡
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale
du stock de capital
𝐾𝑡
𝑑𝑘 𝑑 1 𝑑𝐾𝑡
𝐿𝑡
𝑘= = = − 𝑛𝑘𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝑡 𝑑𝑡
𝐾𝑡 = 𝐼𝑡 = 𝑠𝑌𝑡
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Equation Dynamique Fondamentale
du stock de capital
On peut écrire que:
𝑑𝐾𝑡
𝐾𝑡
= 𝑑𝑡 = 𝑠𝑓(𝑘𝑡 )
𝐿𝑡 𝐿𝑡
𝑌𝑡 𝐿𝑡
On a alors: 𝑠 =𝑛
𝐾𝑡 𝐿𝑡
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
𝑌𝑡 1
On sait que =
𝐾𝑡 𝑣
𝑌𝑡 1
𝑠 =𝑠 =𝑛
𝐾𝑡 𝑣
Ainsi:
𝑠
= 𝑛 Condition de croissance équilibrée à
𝑣
taux constant.
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Condition de croissance équilibrée
𝑘 𝑘
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Représentation graphique
𝑛/𝑘
𝑘1 𝑘2 𝑘
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
Rôle de l’épargne
Rôle de l’épargne
Rôle de l’épargne
Rôle de l’épargne
Rôle de l’épargne
Rôle de l’épargne
𝑦
𝑛2 𝑘
𝑦 𝑓(𝑘)
𝑛1 𝑘
A
𝑦1 𝑠𝑓(𝑘)
𝑦2
𝑛/𝑘
𝑘2 𝑘1 𝑘
I.I Le modèle de Solow sans progrès
technique
L’effet de l’augmentation du taux de
croissance de la population
𝑘 = 𝑠𝑓 𝑘 − 𝑛 + 𝑎 𝑘 avec 𝑎 le taux de
croissance du progrès technique,
Cette équation est appelée Equation
Dynamique Fondamentale avec progrès
technique.
La condition de la croissance équilibrée requiert
que: 𝑘 =0.
I.II Le modèle de Solow avec progrès
technique
Résolution du modèle
C’est-à-dire 𝑠𝑓 𝑘 = 𝑛 + 𝑎 𝑘
𝑌 𝐾
𝑠 = (𝑛 + 𝑎)
𝐴𝐿 𝐴𝐿
𝑌
C’est-à-dire 𝑠 = (𝑛 + 𝑎)
𝐾
𝑠
= (𝑛 + 𝑎)
𝑣
I.II Le modèle de Solow avec progrès
technique
Résolution du modèle
En croissance équilibrée 𝑘 = 0.
Le capital par tête et la consommation par tête
sont déterminées par :
𝑠𝑓 𝑘 = 𝑛𝑘 et 𝐶 𝑘 = 𝑓 𝑘 − 𝑠𝑓 𝑘
On en déduit que 𝐶(𝑘) = 𝑓(𝑘) − 𝑛𝑘
La règle d’or correspond à la maximisation de la
consommation par tête.
I.III La règle d’or de l’accumulation
Ainsi 𝐶′ 𝑘 = 0 𝑓′ 𝑘 = 𝑛 :
C’est la règle d’or de l’accumulation.
Elle stipule que : pour obtenir la consommation
par tête maximale à l’état stationnaire,
l’économie doit rémunérer le capital au taux de
croissance de la population.
I.III La règle d’or de l’accumulation
𝑦
𝑦 𝑓 𝑘
𝑛𝑘
𝑦𝑜𝑟 𝑐𝑜𝑟
𝑐 = 𝑓 𝑘 − 𝑛𝑘
𝑘𝑜𝑟 𝑘
I.III La règle d’or de l’accumulation
𝑌 = 𝐴𝐹(𝐾, 𝐿)
En appelant g le taux de croissance du PIB réel
𝑌
, la décomposition de Solow s’écrit :
𝑌
I.IV Le résidu de Solow
𝑌 𝐴 𝐾 𝐿
𝑔= = + + (1 − )
𝑌 𝐴 𝐾 𝐿
𝐴
= a qui mesure la croissance de la
𝐴
productivité globale des facteurs et souvent
interprété comme l’effet du progrès technique,
est appelé « résidu de Solow ».
I.IV Le résidu de Solow
𝐾 𝐿
𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒖 𝒅𝒆 𝑺𝒐𝒍𝒐𝒘 = 𝑔 − − (1 − )
𝐾 𝐿
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Hypothèses du modèle
Le taux d’épargne est exogène et constant
dans le modèle de Solow.
Ce modèle suppose le contraire; le
sentier de consommation et le taux
d’épargne sont déterminés par le
comportement d’optimisation des
ménages et des entreprises en interaction
sur les marchés concurrentiels.
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Hypothèses du modèle
Le taux d’épargne varie donc avec le
développement économique.
les entreprises ont une fonction de
production de degré un;
nous supposons une économie fermée;
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Hypothèses du modèle
Avec dK
It Kt
dt
En ramenant les variable par tête, on peut
écrire:
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
Yt Kt Ct d ( K t ) K t
F( ;1)
Lt Lt Lt Lt dt Lt
dk
yt f (kt ) ct nkt kt
dt
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
D’où:
dk
ct f ( kt ) ( n ) kt
dt
dk dk
S / C : ct f ( kt ) nkt ; ou f ( kt ) ct nkt
dt dt
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
Si 0 cela signifie une préférence pour le
présent « on parlera d’égoïsme parental »
La solution de ce programme est trouvée en résolvant
la fonction Hamiltonienne:
dk dk
S / C : ct f (kt ) nkt ; ou f ( kt ) ct nkt
dt dt
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
Où
m e t
Conditions nécessaires
H c 0; H dk ; H k d
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
D’où par dérivation on obtient:
H c : U '(c) m ; H : dk f (k ) c nk ;
d
d f '(kt ) n n f '(kt )
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
De m e t dm d n f '(k )
m t
H : dk f (kt ) c nkt
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
L’équation ci-dessus nous montre que le
capital par personne augmente avec la
production par personne y f ( k )
t
et diminue avec la consommation par tête
(c) et la population (n).
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
dm
n f '( kt ) peut
m
s’écrire
dm
m n f '(kt )
m
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
On peut également écrire:
dm
dt dm
m m
dm
H c U '(c) m, on peut avoir U ''(c).dc
De
dt
II. Croissance avec optimisation de la
consommation: Modèle de Ramsey
(1928)
Résolution du modèle
Convergence absolue
L’hypothèse de convergence absolue repose sur
le principe ou l’idée selon laquelle les économies
des pays pauvres – quelques soient leurs
conditions initiales – tendent à croître plus vite
que celles des pays riches de sorte à rattraper –
dans le long terme – le niveau de revenu par tête
des pays riches. A partir de l’équation
d’ajustement du capital par tête dans le modèle
de Solow, on peut déterminer le taux de
croissance de l’intensité capitalistique gk, soit :
III. La notion de convergence
Convergence absolue
𝑘 𝑠𝑓(𝑘)
𝑔𝑘 = = − (𝑎 + 𝑛)
𝑘 𝑘
L’économie atteint un état stationnaire lorsque
𝑘 = 0, c’est-à-dire lorsque :
𝑠𝑓 𝑘 = (𝑎 + 𝑛)𝑘 ou encore
𝑠𝑓 𝑘
= (𝑎 + 𝑛)
𝑘
III. La notion de convergence
Convergence absolue
Il se dégage de la figure ci-dessous que l’intensité
capitalistique sera croissante pour des valeurs de
k inférieures à 𝑘 et décroissante pour des valeurs
supérieures à 𝑘. On peut donc conclure que les
pays pauvres en capital devraient voir leur
intensité capitalistique croître et les pays à forte
accumulation voir leur intensité capitalistique
diminuer.
III. La notion de convergence
Convergence absolue
Evolution de l’intensité capitalistique
𝑛1 𝑘
𝑠𝑓(𝑘)
𝑘
𝑘>0
𝑎+𝑛
𝑘<0
𝑘 𝑘
III. La notion de convergence
Convergence absolue
Du fait de la décroissance des rendements
factoriels, on établit que le rythme
d’accumulation est proportionnellement inverse à
l’intensité capitalistique. Ainsi, les pays riches en
capital devraient avoir des taux de croissance du
capital par tête inférieurs aux pays pauvres, ce qui
devrait entraîner une réduction des disparités
internationales de niveau de vie.
III. La notion de convergence
Convergence absolue
Evolution de la convergence absolue
𝑛1 𝑘
𝑔𝑘 /𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒
𝑔𝑘 /𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒
𝑎+𝑛
𝑠𝑓(𝑘)
𝑘
𝑘𝑝 𝑘𝑟 𝑘 𝑘
III. La notion de convergence
Convergence absolue
Evolution de la convergence absolue
𝑛1 𝑘
𝑠𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒 𝑓(𝑘)
𝑘
𝑔𝑘 /𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒
𝑔𝑘 /𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒
𝑎+𝑛
𝑠𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑓(𝑘)
𝑘
𝑘𝑟
𝑘𝑝 𝑘𝑝 𝑘𝑟 𝑘
III. La notion de convergence
Convergence conditionnelle et Club de
convergence
Evolution de la convergence conditionnelle
𝑛1 𝑘