ORGANIC CHEMISTRY
ORGANIC CHEMISTRY
ORGANIC CHEMISTRY
Language : English
lecture hours 12
Tutorial hours 8
Practical hours:8
Total hours : 28
Description : This course provides students with the fundamental knowledge and techniques of organic
chemistry that are different types of hydrocarbons that is their structure, nomenclature, properties. It also
explains the concept of isomerisms in hydrocarbons, the different types of reactions and their mechanism.
Content:
I. Review of structure and bonding in organic chemistry
II. family of hydrocarbon ( aliphatic and aromatic): nomenclature, properties and reactions
Mode of assessment :
Oral and written( expose, assignments, quizz, CA, exams and laboratory reports)
Chimie : science qui étudie la composition de la matière et ses transformations par réactions chimiques :
Biochimie : étudie les réactions chimiques dans les milieux biologiques (cellules, protéines…).
Chimie analytique : étude des méthodes d'analyses qualitatives et quantitatives qui permettent de connaître la
composition d'un échantillon.
Chimie des matériaux : préparation et l'étude de substances et leur utilisation en tant que matériau.
Chimie inorganique : ou chimie minérale : concerne la description et l'étude des éléments chimiques.
Chimie organique : étude des molécules contenant du carbone (leur structure, propriétés, composition,
réactions et leur préparation).
Outre le carbone, les composés organiques ne contiennent qu’un éventail réduit d’éléments :
1. GENERALITE
Les hydrocarbures sont des composés organiques ne contenant que les éléments hydrogène et carbone.
Leur formule brute est CxHy.
1. Définition
Les alcanes sont des hydrocarbures de formule brute CnH2n+2. Tous leurs atomes de carbone sont
Tétragonaux. Le méthane CH4 est le plus simple des alcanes. Les hydrocarbures proviennent en grande
partie du pétrole. Le méthane est issu des gisements de gaz naturel.
➢ Alcanes linéaires : formules générale CnH2n+2
➢ Alcanes cycliques : formule générale CnH2n
2. Nomenclature
La nomenclature chimique est un ensemble de règles qui permet de nommer les éléments et les
composés en interprétant leur formule chimique. En chimie organique, nous utiliserons la nomenclature
systématique qui est un système de dénomination standardisée des composés chimiques. La nomenclature de
l’IUPAC décrit effectivement des règles pour définir un nom « non ambigu » pour une structure moléculaire,
mais elle fait aussi état d'un nom préféré qui correspond souvent au nom trivial du composé en question.
Règle IUPAC n°2 : En préfixe, on ajoute le nom (sans le « e » final) du groupement alkyle fixé sur la
chaîne principale. On donne le plus petit indice au carbone qui porte ce groupement. Lorsqu'il y a plusieurs
groupements, on numérote la chaîne dans le sens qui donne l’indice le plus faible entre les deux modes de
numérotage possibles.
Exemple :
Règle IUPAC n°3 : Lorsqu'il y a plusieurs groupements identiques, on place les indices : di, tri, tétra,
penta, hexa, hepta, octo, nona, déca... devant le nom du groupement. Exemples :
Règle IUPAC n°4 : Lorsqu'il y a plusieurs chaînes latérales, on les nomme dans l'ordre alphabétique.
Le plus petit nombre étant affecté au groupe placé en tête dans l'ordre alphabétique.
Exemples : 3-éthyl-5-méthyl-4-propylhéptane
Le nom d’un HC monocyclique saturé se forme en accolant le préfixe cyclo- au nom de l’HC Acyclique saturé.
Les noms des radicaux sont obtenus en remplaçant la terminaison ane en yle (yl dans le nom).
Les points d’ébullition et de fusion augmentent avec la masse moléculaire. Mais à la masse moléculaire
égale, le point d’ébullition est d’autant plus bas que la molécule est plus ramifiée.
Exemple :
Soit les trois isomères de formule brute C5H12
Les alcanes sont des molécules non polaires, ils sont solubles dans plusieurs solvants organiques non
polaires. Mais ils sont insolubles dans l’eau, puisque les molécules d’eau sont polaires et qu’elles effectuent
des attractions intermoléculaires de type de pont hydrogène, les alcanes sont donc hydrophobes.
Chauffés à haute température, les alcanes se coupent pour donner un alcane inférieur et un
Alcène :
C'est une substitution qui permet d'obtenir des halogénoalcanes, plus intéressants au niveau de la
réactivité. X étant un atome d'halogène (Brome, Chlore...) qui va remplacer un H de l'alcane, c’est donc une
réaction de substitution. Elle est dite radicalaire car elle passe par l'obtention d'un radical (élément portant un
électron non apparié) au moyen d'une coupure homolityque (un électron de chaque côté) des liaisons.
Le mécanisme radicalaire s'effectue en 3 phases : Initiation, propagation, terminaison.
✓ La propagation : Elle-même en 2 étapes : La 1re, où un des radicaux réagit avec une liaison C-
H de l'alcane, donnant un XH et un radical alkyle.
• La terminaison : Lorsque deux radicaux se rencontrent, ils forment une molécule stable. La réaction
en chaine s’arrête par rencontre des radicaux libres:
La réaction de substitution peut se poursuivre lorsque le dihalogène est en excès, ce qui conduit à
une polyhalogénation.
1. Définition
Les alcènes ou les composés éthyléniques (ou encore oléfines) sont des hydrocarbures insaturés
cycliques ou acycliques, possédant au moins une liaison double, leur formule générale est CnH2n. Le nom d’un
hydrocarbure insaturé avec double liaison est formé par le préfixe de l’hydrocarbure saturé. La terminaison
ane devient ène.
Si une molécule renferme deux, trois ou quatre liaisons doubles, elle sera classée respectivement
comme « diène », « triène » et « tétraène ».
Les alcènes sont abondamment présents dans la nature. Certains fruits et légumes contiennent des
alcènes tel que limonène responsable de l’odeur de l’orange et du citron. L’éthylène (H2C=CH2) le plus simple
des alcènes est une phytohormone responsable du mûrissement des fruits.
Les fleurs peuvent également renfermer des alcènes, tels que la molécule alpha-ionone responsable de
l’odeur de la violette.
3. Propriétés physicochimiques
a. Réaction d’addition
La réaction se fait en addition d’un réactif A-B qui porte une liaison covalente polaire sur un alcène,
cette réaction se réalise en deux étapes :
✓ Dans la première étape, l’alcène joue un rôle d’un nucléophile et il attaque par les électrons de
la liaison π l’atome électrophile Aδ+ du réactif, ce qui entraine une rupture de la liaison δ du A-
B, un carbocation est ainsi formé.
✓ Dans la deuxième étape du mécanisme, l’anion B- agit à titre de nucléophile, il attaque le
carbocation ce qui mène au produit final.
Le solvant utilisé ne doit pas être un nucléophile car celui-ci pourrait concurrencer avec le nucléophile
déjà formé (Br -).
Règle de Markovnikov
L’addition d’un réactif A-B (où B =/= A), l’espèce électropositif A s’additionne sur le carbone de
l’alcène ayant le plus grand nombre d’hydrogènes. Celui qui se forme par l’intermédiaire réactionnel le plus
stable.
L’orientation de la réaction se joue dans sa première étape et résulte la tendance de fixer l’hydrogène
sur l’un ou sur l’autre des carbones éthyléniques, qui mène à la formation de deux carbocations, dont l’un est
plus stable et qui donne par la suite le produit majoritaire.
✓ L’addition de l’eau sur un alcène, ou hydratation, se fait en présence d’une quantité catalytique d’acide,
ce qui conduit à la formation d’un alcool.
✓ L’alcène est relativement faible nucléophile, la molécule d’eau est plutôt un nucléophile en raison des
doublets d’électrons libres sur l’atome d’oxygène, puisque deux nucléophiles ne peuvent réagir
ensemble, la réaction sera défavorable.
L’eau agit non seulement à titre de réactif, mais également à titre de solvant, elle dissocié l’acide pour
donner l’ion hydronium H3O+, qui devient un très puissant électrophile, le mécanisme de cette réaction est
comme suit :
1. Définition :
Les alcynes sont des hydrocarbures acycliques (hydrocarbures acétyléniques) comportent une triple
liaison, de formule générale CnH2n-2. Le nom d’un hydrocarbure insaturé avec triple liaison est formé par le
préfixe de l’hydrocarbure saturé. La terminaison ane devient yne.
✓ La température d’ébullition et de fusion des alcynes sont plus élevées que celles des alcanes et alcènes
correspondants.
✓ Les alcynes sont un moins volatils que les hydrocarbures saturés correspondants, et les alcynes internes
sont un peu moins volatils que les terminaux.
✓ Les alcynes sont immiscibles avec l’eau et avec les corps très polaire.
✓ Ils sont solubles dans les composés organiques peu polaires
Pour s’arrêter à l’alcène, le catalyseur doit être désactivé à l’aide du catalyseur de Lindlar. Ce
catalyseur est formé de palladium déposé sur carbonate de calcium (CaCO3) et désactivé avec de l’acétate de
plomb. La réaction est une addition syn.
Les alcynes peuvent transformer en alcène trans, en passant par une addition anti en employant le
sodium métallique (Na (s)) dans l’ammoniac liquide (NH3(l))
On obtient un tetrahalogénoalcane par additions successives d’une 1ère puis d’une seconde molécule
dihalogène X2 (X=Cl, Br ou I).
Cette réaction s’effectue selon la règle de Markovnikov, comme montre l’exemple suivant :
d. Oxydation
Le permanganate de potassium concentré en milieu acide (KMnO4, H3O+) et l’ozonolyse (O3, H2O)
des alcynes conduisent à la coupure de la liaison triple ce qui mène à la synthèse de deux fonctions acides
carboxyliques. Le K2Cr2O4 ne peut être employé car il est un oxydant moins fort que le KMnO4.
Une molécule organique est constituée principalement d’une chaîne carbonée et éventuellement d’un
ou plusieurs groupes fonctionnels caractéristique. Ce cours précisera tout d’abord les types de chaînes
carbonées et le moyen de les représenter. Puis, énoncera quatre familles fonctionnelles que vous avez appris
en classe de terminale. Par la suite, nous allons parler des différents types de liaisons en chimie organique et
leur formation.
Les aldéhydes
L’aldéhyde porte un groupement COH au bout de la chaine carbonée. Il existe deux catégories
d'aldéhydes dans le règne végétal : les aldéhydes aromatiques et les aldéhydes terpéniques. Les aldéhydes
aromatiques sont réputés pour leurs propriétés anti-infectieuses et sont souvent employés dans l'industrie de
la parfumerie et des cosmétiques. En revanche, les aldéhydes terpéniques sont connus pour leurs puissants
effets anti-inflammatoires et antiseptiques. Leur nom est dérivé du nom de la chaîne carbonée la plus longue
contenant le groupe aldéhyde (alcane ou alcène ou alcyne) en ajoutant la terminaison al. L'atome de carbone
du groupe -COH porte le numéro 1.
Dans le cas ou son carbone ne fait pas partie de la chaine principale CHO le nom utilisé est formyle
Les alcools
La formule brute : R-OH
L’alcool est caractérisé par la présence d’un groupement hydroxy (OH) attaché à un atome de carbone.
Ils ont diverses applications dans l’industrie chimique par exemple en tant que solvants comme l’éthanol,
utilisé dans la production des parfums et des médicaments. Le nom des alcools dérive du nom de la chaîne
carbonée la plus longue contenant le groupe
OH (composée d’alcane ou d’alcène ou d’alcyne) auquel on ajoute la terminaison ol. L'atome de carbone
portant le groupe OH est désigné par le numéro le plus bas possible dans la chaîne carbonée.
Les amines
CnH2n+3N (formule brute)
Les amines sont une classe de composés organiques contenant de l'azote (N) lié à des atomes de
carbone et à des atomes d'hydrogène. Ils sont dérivés de l'ammoniac (NH3) dans lesquels un ou plusieurs
atomes d'hydrogène sont remplacés par des groupes alkyles ou aryles. Les amines peuvent être trouvées
naturellement dans de nombreux organismes vivants, et elles sont également utilisées dans divers produits
industriels. On les classe généralement en trois catégories principales en fonction du nombre de groupes
alkyles ou aryles liés à l'atome d'azote :
R-NH2 Amine primaire (amine I)
R-NH-R’ Amine secondaire (amine II)
Amine primaire : Dans les amines primaires, un seul groupe alkyle ou aryle est lié directement à l'atome
d'azote. Les amines primaires sont nommées en ajoutant le suffixe amine à la fin du nom de la chaîne principale
qui est basé sur le nombre de carbones de la chaîne carbonée à laquelle l'atome d'azote est attaché
1. Nombres quantiques.
L’état d’un électron dans un atome, c’est-à-dire : son énergie, ses mouvements autour du noyau, la forme de
l’orbitale, est défini par 4 paramètres appelés nombres quantiques.
a. Nombre quantique « 𝒏 »
𝒏 constitue le nombre quantique principal, c’est un entier positif non nul quelconque. Il détermine la
couche quantique à laquelle appartient l’électron.
✓ 𝑛 = 1, 2,3, …… . ∞
✓ Quantifie l’énergie de l’électron
✓ Définit une couche électronique ou un niveau d’énergie.
b. Nombre quantique « 𝒍 »
Le nombre quantique m (noté aussi m`) est le nombre quantique magnétique. Il prend les valeurs
entières comprises entre – 𝒍 et+𝒍 (– 𝒍 ≤ 𝒎 ≤ +𝒍). La valeur du nombre 𝒎 fixe la valeur de la projection du
moment cinétique orbital selon un axe 𝑶𝒛. Le nombre quantique 𝑚 défini l’orientation de l’orbitale.
Exemple :
L’électron est toujours en rotation autour de lui-même. Ce mouvement est dit de spin, il confère à
l’électron un 2eme moment cinétique. D’une façon simpliste, le spin électronique peut être perçu comme une
rotation de l’électron autour de son axe dans deux sens opposés. L’énergie associée à ce mouvement est
quantifiée. A ces deux rotations sont associées respectivement les deux valeurs :
Établir une configuration électronique signifie indiquer la répartition des électrons de l’ion ou de
l’atome au sein des différentes orbitales possibles (𝟏𝒔, 𝟐𝒔, 𝟐𝒑. . .). Le nombre d’électrons occupant une
a. Règle de Klechkowski
Les sous-couches se remplissent par ordre croissant des valeurs de 𝒏 + 𝒍. Pour deux valeurs égales,
c’est la sous–couche de plus petit 𝑛 qui se remplit la première Par exemple, pour 2𝑝𝑒𝑡3𝑠, on a respectivement
𝒏 + 𝒍 = 𝟐 + 𝟏 et 𝒏 + 𝒍 = 𝟑 + 𝟎; on remplit 𝟐𝒑 en premier (n plus petit), et seulement ensuite on remplit 𝟑𝒔.
La règle de Klechkowski fonctionne selon un principe de stabilité: Les O.A. sont occupées par ordre
d’énergie croissante [de la plus basse énergie (la plus stable) à la plus élevée (la moins stable)].
D’après Pauli, deux électrons d’un même atome ne peuvent pas avoir leurs 4 nombres quantiques
identiques. Sur une même O.A., on ne peut avoir placé que 2 électrons dont les spins sont antiparallèles
(différent, de signe opposé). A un nombre 𝑛 correspond 𝑛2 états (et 𝒏𝟐 O.A. possible), et donc au maximum
on y trouvera 𝟐𝒏𝟐 électrons par orbitale atomique.
c. Règle de Hund
Aussi appelée « règle de multiplicité maximale », La règle de Hund stipule que lorsque l’on
dispose d’orbitales atomiques de même énergie (𝟐𝒑𝒙, 𝟐𝒑𝒚, 𝟐𝒑𝒛), et après avoir placé les électrons selon la
règle de Klechkowski, on occupe le maximum d’orbitales atomiques possibles. L’état d’énergie le plus stable
est celui ou l’on trouve le maximum d’électrons (de même spin du coup) non appariés (célibataires) pour une
sous-couche donnée.
Quelques exemples
Les exceptions aux règles de remplissage sont peu nombreuses dans le haut de la classification
périodique (numéro atomique Z peu élevé) mais elles se multiplient dans le bas de la classification. En effet
1. La liaison covalente
La liaison covalente entre 2 atomes A et B non métalliques est la mise en commun de deux électrons.
Chaque atome fournit un électron de valence. Exemple : Cl2
C'est la mise en commun de deux électrons entre deux atomes A et B. Un des atomes fournit les
deux électrons.
Exemple : Par exemple dans le cas de l'ozone O3
Il n'y a pas de mise en commun d'électrons. Un atome (généralement un alcalin) cède son électron s1
à l'autre atome. La liaison ionique est un transfert d’électron(s) qui s’effectue généralement entre un métal et
un non-métal. La liaison ionique Il n'y a pas de mise en commun d'électrons. Un atome (généralement un
alcalin) cède son électron s1 à l'autre atome.
Exemple : le sel de cuisine NaCl
Le sodium a cédé son électron 3s1 au chlore. Il devient Na+ et possède la configuration 2s2 2p6 (octet).
Quant au chlore, sa configuration électronique était 3s2 3p5, en acceptant l'électron de Na, il devient Cl- et
acquiert la configuration 3s2 3p6 (octet).
Autre exemple : le chlorure d'ammonium (NH4Cl) (NH 4 Cl) est un composé qui comprend un ion
ammonium (NH4+) et un ion chlorure (Cl−)
C'est la mise en commun dans le métal de tous les électrons de valence. On obtient alors une
bande de conduction. C'est la raison pour laquelle, un métal est capable de transporter de l'énergie électrique.
5. Théorie de Gillespie
Théorie de la répulsion des paires électroniques de la couche de valence (Méthode V.S.E.P.R. Valence
Shell Electron Pair Repulsion)
Principe :
Les paires ou doublets électroniques de la couche externe de valence d’un atome central A se
repoussent.
Méthode :
À partir de la structure de Lewis d’une molécule, on détermine :
➢ Le nombre m de paires liantes entre l’atome central (A) et les atomes liés (X).
➢ Le nombre n de paires non liantes (E) de l’atome central.
➢ La formule du composé est donc AXmEn et sa géométrie va dépendre des (m+n)
Paires électroniques
L’idée de Lewis est conservée : mise en commun de 2 électrons pour former une liaison. L’idée
nouvelle est que ces deux électrons vont occuper une portion de l’espace obtenue par un chevauchement
ou recouvrement de 2 orbitales atomiques créant ainsi une orbitale moléculaire.
✓ Ainsi le recouvrement axial de 2 orbitales s a une forme ellipsoïdale et conduit à la formation
d’une orbitale et d'une liaison σ.
✓ Si les 2 atomes continuent de se rapprocher suivant un de leur axe il arrive un moment ou les
orbitales p peuvent se chevaucher latéralement et fusionner. Mettant en commun leur électron
Une liaison sigma (σ) est le type de liaison covalente le plus simple et le plus fort. Elle se forme par le
recouvrement axial de deux orbitales atomiques, c'est-à-dire que les deux orbitales se chevauchent le long
d'un axe reliant les deux noyaux des atomes impliqués.
a. La molécule H2
Le cas le plus simple à considérer est celui de la molécule d'hydrogène, H 2. Lorsque nous disons que
les deux électrons de chacun des atomes d'hydrogène ce sont mis en commun pour former une liaison covalente
entre les deux atomes, ce que nous voulons dire en termes de théorie de liaison de valence est que les deux
orbitales sphériques 1s se recouvrent, permettant aux deux électrons de former une paire entre les deux
orbitales qui se recouvrent.
Comment le carbone forme-t-il quatre liaisons s'il n'a que deux orbitales p à moitié remplies
disponibles pour la liaison ?
De telles liaisons peuvent résulter du recouvrement d'orbitales s + s, pz + pz, s + pz ou dz2 + dz2, où z est
l'axe internucléaire
La liaisons pi est une liaison chimique covalente dans laquelle deux lobes d'une orbitale atomique
occupée par un électron unique se recouvrent avec deux lobes d'une orbitale occupée par un électron d'un autre
atome.
La théorie de la liaison de valence, avec le concept orbitale hybride, décrit très bien les composés à
double liaison comme l'éthène. Trois caractéristiques expérimentalement observables de la molécule d'éthène
doivent être prises en compte par un modèle de liaison :
➢ L'éthène est une molécule plane (plate) ;
La liaison dans l'éthène est décrite par un modèle impliquant la participation d'un autre type d'orbitale
hybride. Trois orbitales atomiques sur chaque carbone (les orbitales 2s, 2px et 2py) se combinent pour former
trois hybrides sp2, laissant l'orbitale 2pz non hybridée.
La double liaison entre les carbones est constituée d’une liaison σ et d’une liaison π. Chaque carbone
est entouré de 3 atomes (2H et 1C). Une liaison C-H est également une liaison σ. Pour expliquer la molécule
d’éthylène, on va hybrider 3 orbitales atomiques de chaque atome de carbone (2s, 2px et la 2pz). La 2py ne
participe pas à l’hybridation. L’hybridation de ces 3 orbitales atomiques donnera naissance à 3 orbitales sp2.
(une orbitale s et 2 orbitales p). Chaque carbone sera entouré de 3 orbitales hybrides sp2. Les liaisons σ de la
molécule vont être :
➢ Combinaison sp2 du C avec 1s de H ;
➢ Combinaison sp2 du C avec 1s de H ;
➢ Combinaison sp2 du C avec sp2 de l’autre carbone.
L’orbitale 2py de chaque carbone n’a pas participé à l’hybridation.
3. Hybridation sp
Lorsque le carbone est dans l’état d’hybridation sp, deux orbitales p pures sont accompagnées de deux
orbitales hybridées sp équivalentes et formées à partir de l’orbitale s et de la troisième orbitale p de la couche
2 du carbone.
Exemple : C2H2
Dans le cas idéal, les orbitales adoptent la géométrie la plus symétrique possible ; d'ailleurs la symétrie
est l'un des principaux facteurs induisant la dégénérescence des niveaux d'énergie, comme c'est le cas pour les
orbitales hybrides qui ont toute la même énergie.