Cytosquelette

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LE CYTOSQUELETTE

Dr Mame Vénus GUEYE


Histologie-Embryologie
Cytogénétique
Objectifs
• Décrire les microtubules et donner leurs
fonctions
• Décrire les filaments d’actine et donner leurs
fonctions
• Décrire les filaments intermédiaire et donner
leurs fonctions
PLAN DU COURS
I. GENERALITES
II. LES MICROTUBULES
III. LES MICROFILAMENTS
IV. LES FILAMENTS INTERMEDIAIRES
CONCLUSION
I. GENERALITES

 Le cytosquelette est l’ensemble des polymères


protéiques fibreux qui forment dans la cellule:
• les microfilaments ou filaments d’actine
• les filaments intermédiaires et
• les microtubules ainsi que les protéines
accessoires qui leur sont associées.
I. GENERALITES

Les polymères protéiques sont formés à partir


d’unités monomériques qui sont:

• soit des protéines globulaires (microfilaments


et microtubules),

• soit des protéines fibreuses (filaments


intermédiaires).
I. GENERALITES
Les éléments du cytosquelette sont répartis
essentiellement dans le cytosol où ils sont
synthétisés.
• Le cytosquelette est le siège de remaniements
permanents à type de:
• polymérisation-dépolymérisation
• phosphorylation-déphosphorylation
I. GENERALITES
• De ce fait, les constituants du cytosquelette
existent dans les cellules sous trois états
différents en équilibre les uns avec les autres :
des monomères libres, des polymères instables
et des polymères stabilisés .
I. GENERALITES

• Les polymères du cytosquelette jouent le rôle


d’un véritable squelette cellulaire

• Ils déterminent la forme de la cellule et la


forme des différentiations membranaires
(microvillosités, cils, flagelles)
I. GENERALITES

Ils sont également responsables des mouvements


cellulaires:
• la contraction musculaire
• la migration cellulaire pendant la vie
embryonnaire
• le déplacement des organites dans le cytosol
• et les mouvements de la membrane cellulaire
(endocytose, exocytose, pseudopodes...).
PLAN DU COURS
I. GENERALITES
II. LES MICROTUBULES
III. LES MICROFILAMENTS
IV. LES FILAMENTS INTERMEDIAIRES
CONCLUSION
II. LES MICROTUBULES (MT)

1. Structure et assemblage des MT


2. Les protéines associées aux MT (MAP)
3. Structures pluritubulaires
4. Fonctions des microtubules
5. Pathologies associées aux microtubules
II. 1.Structure et assemblage des MT

• Ce sont des tubes creux de 25 nm de diamètre


et constitués de 13 protofilaments protéiques.

• Ces protofilaments sont constitués par la


polymérisation de dimères de tubulines α et β
II. 1 Structure et assemblage des MT

• Les tubulines α et β séquestrent un GTP


(Guanosine Tri-Phosphate) qui sert, à moduler
la polymerisation des dimères

• C’est le GTP lié à la tubuline β qui est


hydrolysée en GDP
Tubulines β

-
Tubulines α

Figure 2: Structure d’un microtubule et ses sous-unités


II. 1.Structure et assemblage des MT

Les microtubules sont des polymères


dynamiques et instables

Ce sont des structures polarisées avec un


extrémités (+) et un extrémités (-)

Présentant à leurs deux extrémités une


polymérisation et une dépolymérisation
Figure 3: Dynamique de la polymérisation des microtubules
II. 1.Structure et assemblage des MT

Il y a trois phases dans la polymérisation des


dimères de tubuline qui mène à la mise en place
du microtubule:
• La phase de nucléation
• La phase d’élongation
• La phase d’équilibre.
Figure 4: Evolution en fonction du temps de la polymérisation des dimères de tubuline
II. 2 Les protéines associées aux MT
(MAP)
Les MAP s’associent latéralement à la paroi
des MT et leur confèrent des propriétés
particulières
Elles possèdent 2 domaines :
- Un domaine basique de fixation aux MT
- Un domaine acide, en sailli sur la paroi des MT
qui se lie soit aux membranes, soit aux filaments
intermédiaires, aux microfilaments d’actine ou à
d’autres MT
II. 2 Les protéines associées aux MT
(MAP)
Les MAP structurales:
- Organisation et modelage des réseaux de MT
- Régulation de la polymérisation et stabilité les
MT
Les MAP motrices:
- Déplacement des organites cellulaires
Les substances chimiques affectant les
MT
• De nombreuses substances utilisées en
thérapeutique perturbent la polymérisation ou
la dépolymérisation des microtubules:
II. 2.3 Les substances chimiques
affectant les MT
Substance Origine Mode d’action
La Cholchicine Colchique Se fixe sur les monomères de tubuline et
empêche leur polymérisation.
La Vinblastine Pervenche Se fixent sur les dimères de tubuline et
de empêchent leur polymérisation
la Vincristine Madagascar
Le Taxol Epines de Se fixe sur les MT constitués et stabilise
l’if leur structure en bloquant leur
dépolymérisation
Nocodazole Se fixe sur les sous- unité et empêche
leur polymérisation
II.3 Les structures pluritubulaires

1- Le centre cellulaire ou centrosome


2- Les cils et les flagelles
3- Le corpuscule basal
II.3.1 Le centre cellulaire ou
centrosome
• Il est constitué de deux centrioles, disposés
près du noyau perpendiculairement l’un à
l’autre
• Centre Organisateur des MicroTubules
(COMT) = site de nucléation des MT

• Entouré par une matrice de MAP.


Figure 10 : Centrosome
Figure 11 :Disposition des microtubules d’un centriole en coupe transversale
II.3.1- Le centre cellulaire ou
centrosome
• Le centrosome se duplique pendant
l’interphase.

• Chaque centrosome occupe un des deux pôles


de la cellule au début de la mitose et servira au
cours de la mitose de centre de nucléation des
microtubules du fuseau mitotique
II.2- Les cils et les flagelles

• Ce sont des expansions de la membrane


plasmique contenant un squelette organisé de
MT et de MAP, l’axonème
Figure 12 : Disposition des microtubules d’un cil ou d’un flagelle en coupe transversale
Figure : Coupe transversale d’un flagelle en ME
II. 3- Le corpuscule basal

• Le corpuscule basal a une structure


comparable à celle du centriole.

• Il constitue le point d’insertion intra-


cytoplasmque du cil.
Figure 11: Axonème et son corpuscule basal
II. 4. Fonctions des microtubules
1. Mouvement des organites le long de
microtubules

2. Battements des cils et flagelle

3. Séparation des chromosomes pendant la


mitose
III.4.1 Mouvement des organites le
long des MT
• Les dimères de dynéine et kinésine peuvent
être attachés, par leur côté queue, à des
structures intracellulaires

• En interagissant coté tête avec les


microtubules, ils vont donc permettre le
déplacement de ces structures cellulaires.
Figure 12: dynéine et kinésine associées au MT
II.4.2 Battements des cils

• C'est par la flexion de leur faisceau de


microtubules que les cils et flagelles peuvent
se mouvoir

• Le battement est un phénomène actif, suivi


d'une phase de récupération passive

• Le mouvement d'un cil est produit par la


flexion de sa partie centrale, l'axonème
II.4.2 Battements des cils

• Dans chaque doublet, un microtubule est


associé à la dynéine.
• La dynéine interagit avec le doublet adjacent
pour engendrer un mouvement de glissement
d'un doublet sur l'autre.
• la dynéine ciliaire a un domaine moteur qui
hydrolyse l'ATP pour se déplacer le long d'un
MT vers son extrémité (-).
Figure 13 Battements des cils
II4.2 Séparation des chromosomes
pendant la mitose
Les microtubules forment une structure très
élaborée appelée fuseau mitotique:
• Les microtubules astraux en contact avec la
membrane,
• les microtubules polaires en contact avec les
microtubules du centrosome opposé
• les microtubules kinétochoriens connectés
avec les chromatides sœurs.
Figure 14 : Fuseau mitotique
Figure 15 : Séparation des chromosomes pendant la mitose
II.5 Pathologies associées aux
microtubules
a. Anomalies ciliaires
• Des anomalies des gènes codant pour les
protéines ciliaires sont à l’origine
d’incoordination ou d’absence de battements
de cils dans les épithéliums ciliés.

• Cela se traduit sur le plan clinique par le


syndrome de cils immobiles
II. 5 Pathologies associées aux
microtubules
a. Anomalies ciliaires
• De telles anomalies ont plusieurs
conséquences:
– Embryogenèse: perturbation de la mise en place
anatomique des organes.
– La stagnation du mucus bronchique sévères
infections à répétition.
– La stérilité
PLAN DU COURS
I. GENERALITES
II. LES MICROTUBULES
III. LES MICROFILAMENTS
IV. LES FILAMENTS INTERMEDIAIRES
CONCLUSION
III. Les filaments d'actine

1. Structure et assemblage
2. Les protéines associées à l’actine
3. Arrangements des filaments d’ actine dans
les cellules
4. Les fonctions des filaments d'actine
Figure 16: Les filaments d'actine
III.1 Structure et assemblage

L’ actine monomèrique


L'actine est une protéine globulaire ou actine-
G liée à l'ATP ayant un pôle (+) et un pôle (-)
On distingue trois classes :
• -actine
• -actine
• -actine
Pôle (-)

Pôle (+)

Figure 17: actine monomèrique


III.1 Structure et assemblage

La polymérisation de l'actine


• L'actine se polymérise (en présence d'ATP) en
filament d'actine ou actine-F de 5-9 nm de
diamètre flexible et polaire.

• La croissance du filament est très rapide au


pôle (+) et très lente, voire absente, au pôle (-).
III.1 Structure et assemblage

La polymérisation de l'actine


• Il y a trois étapes dans la polymérisation
d’actine in vitro :
- Nucléation
- Elongation
- Equilibre
Figure 18: Evolution en fonction du temps de la polymérisation des dimères d’actine
III.1 Structure et assemblage

La dépolymérisation de l’actine


• Après la polymérisation, une hydrolyse
aléatoire de l'ATP en ADP a lieu

• Les molécules d'actine liées à l'ADP ont


tendance à se détacher du polymère aux
extrémités des filaments (dépolymérisation)
Substances affectant l’actine
Substance Origine Mode d’action

Latrunculine Éponge Se lie aux monomères d’actine et les


stabilisent entraînant ainsi une
dépolymérisation des FA

Cytochalasines champignon Bloquent la polymérisation d’actine en


se fixant sur l’extrémité (+) : une
dépolymérisation des FA

Phalloïdines champignon Bloquent la dépolymérisation des FA en


se fixant sur leur côté : effet
stabilisateur
3. Arrangements des filaments d’
actine dans les cellules
Les filaments d'actine sont organisés selon trois
types d'arrangements:
• Les faisceaux parallèles
• Les réseaux formant des mailles
• Les faisceaux contractiles
III.3. Arrangements des filaments d’
actine dans les cellules
Les faisceaux parallèles
• On les trouve dans les microvillosités.
• Les filaments qui les composent sont orientés
avec la même polarité.
• L'espace d'environ 20 nm entre les filaments
est déterminé par leur liaison à la fimbrine.
III.3. Arrangements des filaments d’
actine dans les cellules
Les réseaux formant des mailles
• On les trouve dans les lamellipodes et le
réseau sous-membranaire (actine corticale).

• Les filaments y sont organisés en un


arrangement relativement lâche, avec
beaucoup d'interconnexions orthogonales
formées par la filamine.
III.3. Arrangements des filaments
d’actine dans les cellules
Les faisceaux contractiles On les trouve
dans les sarcomères, dans les ceintures
d'adhérence, l'anneau contractile mitotique et
les fibres de tension.

• Les filaments y sont arrangés avec des


polarités opposées et sont espacés de 40 nm
grâce à une liaison à un dimère d’ alpha-
actinine
Figure 26 : Les trois arrangements des filaments d’ actine dans les cellules
Figure 27: Disposition de l’actine dans une cellule
III. 4. Fonctions des filaments
d'actine
a. Migration cellulaire
b. Cytodiérèse
c. Maintien de l'intégrité tissulaire
d. mouvements des feuillets embryonnaires
e. Armature des microvillosités
f. Contraction du muscle squelettique strié :
a. Migration cellulaire

• Les mouvements nécessaires à ce déplacement


se font grâce au cytosquelette et à l'actine en
particulier.
• L'actine joue un rôle dans la formation des
lamellipodes résultant d'un phénomène de
protrusion membranaire.
Figure 28: Formation de lamellipode
Figure 29: Migration cellulaire
b. Cytodiérèse

• En fin de mitose (télophase), les filaments


d'actine forment en périphérie de la cellule et
perpendiculairement à l'axe du fuseau
mitotique, un faisceau contractile appelé
anneau contractile.

• Quand l'anneau se contracte, il sépare la


cellule mère en deux cellules filles
(cytodiérèse).
c. Maintien de l'intégrité tissulaire

• les filaments d'actine sont des composant


importants de la ceinture d'adhérence.

• Ces filaments sont arrangés sous forme de


faisceaux contractiles.
d. mouvements des feuillets
embryonnaires
Les faisceaux contractiles des ceintures sont à
l'origine de mouvements tissulaires au cours de
l'embryogenèse.

La formation du tube neural en est un exemple


représentatif.
Figure 30; La formation du tube neural
e. Armature des microvillosités

• Les bordures en brosse des cellules épithéliales


digestives sont formées de microvillosités.

• Ces microvillosités possèdent une armature


constituée de filaments d'actine associés en
faisceaux parallèles orientés côté + et liés par
la fimbrine
e. Armature des microvillosités

• Ces filaments sont stabilisés par des protéines


de coiffage qui se trouvent à leurs extrémités.

• Les filaments sont ancrés sur un réseau de


filaments périphériques sous-membranaires
(actine corticale)
f. Contraction du muscle squelettique
strié :
La cellule musculaire striée se raccourcit en
raison des interactions entre les myofilaments
d’actine et ceux de myosine II.
La myosine II hydrolyse l’ATP se déplace par
rapport aux actines.
Cette contraction est dépendante de la présence
d’ATP mais aussi par la concentration en Ca++.
Pathologies associées aux Filaments
d’actine
• Sanguine : elliptocytosis, sphenocytosis:
modification de la forme des erythrocytes suite a
des mutations affectant les genes codant pour
des spectrines ou ankyrines.
• Motilite Cellulaire : mort prématurée du foetus
• disfonctionnement des cellules immunitaires
• Infectieuses : listerioses, shigelloses, ou
dysenteries.
• Sensorielles et neuro-dégénérative : surdite,
cecite, troubles moteurs
PLAN DU COURS
I. GENERALITES
II. LES MICROTUBULES
III. LES MICROFILAMENTS
IV. LES FILAMENTS INTERMEDIAIRES
CONCLUSION
IV. Les filaments intermédiaires
(FI)
1. Structure et assemblage des filaments
intermédiaires
2. Protéines des filaments intermédiaires
3. Protéines associées aux filaments
intermédiaires
4. Fonctions des filaments intermédiaires
5. Pathologies associées aux FI
Figure 31 : Les filaments intermédiaires
IV.1 Structure et assemblage des FI
• Les FI sont des protéines fibreuses très
allongées.

• Leur séquence en acides aminés favorise la


formation de dimères super-hélices.
IV.1 Structure et assemblage des
FI
• Les dimères s'associent de façon antiparallèle
pour former un tetramère.

• L'assemblage des tetramères constitue le


protofilament, non polarisé.

• Enfin, 8 protofilaments s'associent pour


constituer le filament intermédiaire de 10 nm
de diamètre.
Figure 32 Modèle édification d’un filament intermédiaire
2. Protéines des Filaments
intermédiaires
• On reconnaît au moins 50 protéines de FI
différentes , qu’on classe en six groupes , selon
la ressemblance de leur séquence d’acide
amines
Type Sous-unités Spécificité d’expression

I Kératines acides Epithélium

II Kératines neutres/basiques Epithélium

III Desmine Muscles


GFAP (glial fibrillary acidic protein) Astrocytes
Vimentine fibroblastes
Cellules musculaires

périphérine Neurones
IV Neurofilaments : NF L , M, H
Neurones
Internexine

V Lamines Noyau

VI Nestine Cellules souches neuroépithéliales


IV.3. protéines associées aux FI
FI interagissent avec de nombreuses
protéines telles que:
• BPAG1(bullous pemphigoid antigen)
localisées dans la plaque dense de
l’hémidesmosome

• Plakoglobine, Desmoplakines I et II dans la


plaque dense du desmosome
IV. 3. protéines associées aux FI
Plectine est un lien entre les filaments
intermediaiares et:
• Les microtubules et microfilaments
• La membrane plasmique
• Les complexes transmembranaires
(desmosomes et hemidesmosomes)
• La lamina nucleaire
Figure 33 Filaments intermédiaires dans les cellules épithéliales
IV. 4. Fonctions des FI
les kératines :
• Spécifiques des épithéliums, elles participent à
l’architecture cellulaire en formant un réseau
qui s’ancre dans les desmosomes et les
hémidesmosomes.
• Ce réseau étant en continuité avec les cellules
adjacentes elles participent à la résistance aux
forces de traction
IV.4. Fonctions des FI
les kératines
• Dans l’épiderme : les kératines (Ke5 et
Ke14) exprimées dans les kératinocytes de la
couche basale assurent la cohésion entre
cellule et matrice
• Alors que les kératines (Ke1 et Ke10)
exprimées en excès dans les kératinocytes de
la couche superficielle sont responsables de la
formation de la couche cornée.
IV. 4. Fonctions des FI
les kératines
• L’excès de kératines dans le cytoplasme
provoque la mort des cellules, qui restent
attachées au niveau des desmosomes.

• Le même phénomène se retrouve au cours de


la formation de l’ongle, du poil ou cheveu.
IV. 4. Fonctions des FI
la vimentine :
• participe à l’adaptation des cellules au stress
mécanique.

• Elle participe aussi à la formation du réseau de


GFAP (glial fibrillary acidic protein) dans les
astrocytes.
4. Fonctions des FI
la desmine est spécifique des cellules
musculaires.
• Dans les muscles squelettiques, elle entoure les
myofibrilles au niveau des disques Z du
sarcomère et les rend solidaires les unes des
autres.
4. Fonctions des FI
 les neurofilaments :
• Périphérine et nestine participent au
développement du système nerveux
périphérique.

• NF-L a un rôle modulateur du calibre des


axones ainsi qu’un rôle dans la régénération
des axones.
• .
4. Fonctions des FI
les lamines :
• Elles ont un rôle de soutien de l’enveloppe
nucléaire.
• Au moment de la mitose le réseau de lamines
est déstructuré et l’enveloppe nucléaire est
fragmentée en vésicules.
• Le réseau est reconstitué en fin de mitose.
IV. 5. Pathologies associées aux FI
 Epithélium : mutation de gènes codant pour la
kératine
• Epidermolyse bulleuse simplex due à la
mutation de K5 ou K14 qui assurent la
cohésion cellule/matrice.
• BCIE (bullous congenital ichthyosiform
erythroderma) : mutations des K1 ou K10.
Maladie caractérisée par une hyperkératose
épidermolytique
IV.5. Pathologies associées aux FI
Muscles : dystrophies musculaires ou
desminopathies (défaut d’assemblage des
filaments agrégats).

 Neurones : de nombreuses pathologies sont


apportées par l’accumulation anormale de
neurofilaments : scléroses, parkinson,
Alzheimer.
Conclusion

• Le cytosquelette est essentiel à la vie des


cellules.
• Il intervient dans les cellules spécialisées et
les autres cellules pour le transport des
vésicules, des substances, des organites.
• Il constitue également un effecteur et un
élément de régulation.

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