Rapport Etude Géographique
Rapport Etude Géographique
Rapport Etude Géographique
Rapport ÉtudeRijGéographique
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1. INTRODUCTION
Ce chapitre sera consacré sur une étude Géographique de la zone étudiée
(Province de MIDELT) dans notre projet.
L’analyse géographique et la visualisation spatiale améliorent le fonctionnement,
la prise de décision et la résolution des problèmes, pour ces raisons et bien d’autre les
développeurs de logiciels ont pu concevoir des applications simples et spécialisées aillant la
puissance de la technologie des systèmes d’information géographique (SIG) pour notre
expertise domaine.
Le SIG a pour but d’offrir un accès aux bases de données géographiques qui
sont propres aux cartes. C’est un système accessible à un public très large. Cela permettra à
toutes personnes qui le souhaitent, d’obtenir des informations sur les chemins, les routes, les
cours d’eau, les populations de poissons, les travaux établis, les canalisations… Ce système
peut également servir à la gestion de réseaux, le suivi en temps réel de véhicules, la protection
civile… Actuellement il existe plusieurs logiciels, les plus connus sont Mapinfo et Arcgis mais
ce sont des logiciels qui ont une licence payante qui n’est pas toujours accessible. Donc en
contrepartie il en existe des gratuits, comme par exemple GRASS GIS ou encore QGIS.
QGIS sera notre logiciel de travail, il présente un outil très puissant de
développement qui rassemble tout ce qu’on a besoin pour développer et déployer des solutions
SIG personnalisées.
Objectif :
Pour notre projet, le but principal de cette partie est de utiliser et d'exploiter l'outil et
l'environnement QGIS, à travers l'utilisation de différents matériels comme le radar (détection),
le GPS (relevé de données géographiques), les plans..., ensuit Nous avons pu entrer les
données sur le programme QGIS, pour que finalement faire un choix optimale de site
d’implantation du projet.
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2. Système d'information Géographique
2.1 Définition
Une position
- cartésien (x,y)
- géographique (latitude, longitude).
Un attribut descriptif
Décrit l'objet spatial. Il peut s'agir d'une valeur originale (ex : signal radiométrique,
altitude, ... ) ou bien d'un code correspondant à une description (ex : 1 = champ, 2 =
forêt, ... ).
Raster : l'espace est divisé en une maille régulière, rectangulaire ou carrée (cf figure 6).
Chaque cellule est référencée par une ligne et une colonne, et contient un attribut. Ce
maillage est caractérisé par une résolution : taille d'une cellule sur le terrain (ex : 30
mètres). Les relations spatiales entre les cellules sont implicites.
Remarque: ce mode de représentation est lié à la notion d'image.
Vecteur : un objet est représenté par un point, une ligne ou une surface (cf. figure 6).
Remarque : une ligne est à son tour définie par plusieurs points, et une surface par une
ligne fermée). Chaque point est référencé par des coordonnées cartésiennes ou
géographiques, et des attributs descriptifs leurs sont affectés. Le mode vecteur nécessité
la mise en place d'une topologie : 'codage' des relations spatiales entre les objets (cf.
figure 7). Un réseau topologique est constitué d'arcs connectés entre eux par des noeuds.
Une suite d'arcs fermés forme un polygone. La topologie est indispensable à une
analyse spatiale ultérieure.
Remarque : ce mode de représentation est lié à la notion de carte.
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Figure 1 : mode de représentation 'vecteur' et 'raster
Le mode raster avec ses données sous forme de tableaux est facile à manipuler par un
ordinateur, et il se prête bien au traitement d'image. Cependant il nécessite une capacité
mémoire importante pour travailler sur ses données, et du fait de sa structure sa précision (liée à
la résolution du maillage) peut laisser à désirer pour certaines opérations.
Le mode vecteur est plus proche de la réalité et offre une plus grande précision. Mais
les croisements de cartes sont plus délicats et 'gourmands' en temps de calcul.
Ces deux modes de représentation sont complémentaires, et l'on utilise l'un ou l'autre
selon ses besoins.
Remarque : il est toujours possible de passer d'un mode à un autre, avec une perte d'information
plus ou moins importante selon la méthode utilisée.
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2.2.2 Organisation et Identification des critères Géographique
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Notre projet s'inscrit dans le cadre de l'électrification d'un lieu rural, isolé du réseau
électrique. Cette électrification rurale est assurée par une micro centrale photovoltaïque, de
sorte que le choix du site pour y installer les panneaux photovoltaïque est l'objet principal de
ce chapitre, et afin de faire cela, nous allons d'abord commencer par identifier les facteurs
internes et externes qui affectent notre installation photovoltaïque.
Gisement solaire
Réseau Routier
Site d’implantation
Vitesse de vent
Après avoir identifié les facteurs affectant l'installation des cellules photovoltaïques, on peut
maintenant simplement en déduire les critères qui seront retenus pour le choix du site
d'installation.
Ensuite on distingue 4 critères :
Dans le SIG de notre de projet nous allons exploiter une approche thématique de
l'information, dont chaque thème ou critère (Gisement Solaire, Distribution de la poussière en
fonction de la vitesse de vent, réseau routier, Réseau Electrique) correspond une carte.
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Ce concept rime avec facilité de mise en œuvre (acquisition, gestion, restitution) et
maniabilité: ces différentes 'couches' d'information pourront être utilisées ensemble pour les
traitements d'analyse.
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Figure 4 : Plug-in QGIS QuickOSM
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Le but principal de la collecte d'informations sur chaque critère, est de faire une carte
géographique liée à chaque critère étudié, de sorte qu'à la fin une carte finale est créée,
contenant toutes les données collectées et qui combine les quatre cartes.
Apres l’acquisition et téléchargement des données dans QGIS, Cette partie est dédiée à la
réalisation de mises en page de cartes avec l’outil de mise en page cartographique du logiciel
QGIS (appelé composeur d’impression) pour l’impression ou l’utilisation sous forme de
fichiers numériques (formats PDF ou image).
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Figure 7 : Carte de Réseau Routier de la région de MIDELT
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Remarque :
Pour la distribution de la poussière, on peut la déduire de la figure 1, plus la vitesse du vent est
grande plus la quantité de la poussière est grande.
Problématique :
Le traitement des données par la méthode AHP, implique que toutes les cartes associées à
chaque critère doivent être en mode raster, donc la transformation vecteur raster doit être
effectuée pour toutes les couches de type vecteur.
Figure 9 : Couche vecteur de réseau routier Figure 10 : Couche raster de réseau routier
Réseau routier : le site où on va implémenter notre projet, soit avoir accès au réseau
routier, pour nous faciliter la tâche de se déplacer et déplacer les matériaux comme les
panneaux, les onduleurs, les outils d’installations…
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Vitesse de vent : ce critère doit obligatoirement se prendre en charge car à cause de
vent qui génère la poussière, on peut avoir une baisse de rendement, donc on doit choir
un endroit avec un taux de poussière bas pour avoir un meilleur rendement des
panneaux.
La structuration hiérarchique
La structuration des priorités, comparaison binaire
La cohérence logique
Matrice de Comparaison
Le principe de la méthode repose sur l’évaluation 2 à 2 des éléments du problème qui est
regroupée dans des matrices de comparaison.
Tableau 1 : Matrice de Comparaison
Rayonnement
Réseau routière Désertification
solaire
Rayonnement solaire 1.000 3.000 5.000
Vitesse du vent 0.333 1.000 2.000
Réseau routière 0.200 0.5 1.000
Somme 1.533 4.5 8.000
Matrice normalisée
Ensuite, la matrice est normalisée en divisant chaque élément d’une colonne par la somme de
cette colonne. Cela aboutit à l’obtention de la matrice normalisée.
L’obtention de la matrice normalisée :
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Coefficient de Pondération
On calcule coefficients de pondération des critères
On multiple les coefficients de pondération des critères avec la matrice non normalisée.
Calcul de λmax
On multiple les coefficients de pondération des critères avec la matrice non normalisée.
Tableau 5 : Somme ligne / Coefficient de Pondération
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B. Résultats Sur QGIS de la méthode AHP
Suite à la méthode AHP, nous nous sommes servis de l'extension Easy AHP dans QGIS
qui fournit l'analyse analytique de l'AHP. Tant que RC=0,044 (inférieur à 0,1) la matrice de
corrélation est bonne.
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Figure 12 : les coefficients de pondération des critères calculés sous QGIS
. Nous avons obtenu comme résultat les poids suivants : le gisement solaire est le facteur
dominant, il a obtenu le plus haut score (0,558) suivi par la distance au réseau Routier (0,264),
la vitesse de vent (0.122), et la distance au Réseau électrique (0,057),. Il reste à mentionner que
les valeurs de la matrice de corrélation sont des choix personnels basés sur des lectures
bibliographiques.
C. Restitution de l’information
Après avoir créé les différentes cartes géographiques associées à chaque critère, la
méthode AHP est d'abord appliquée premièrement, pour déterminer le poids et le rang de
chaque critère par rapport à l’autre donner par le coefficient de pondération , et deuxièmement
pour combine les 4 couches ou bien les 4 cartes en une carte géographique finale, aussi appelée
carte de potentiel d'implantation. Bien sûr, la concentration de chaque carte dans cette carte
finale est liée à sa pondération.
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Figure 13 : Calculatrice Raster pour la génération de la carte géographique finale
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Figure 14 : Carte Géographique Finale de la Potentialités pour l'implantation de
l'installation PV
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CONCLUSION
Cette partie de projet , ayant pour but d’informatiser le processus ainsi que crier un
système d’information géographique sous QGIS, nous a permis de progresser dans différents
domaines, en effet ce sujet demandait de nombreuses compétences car il fallait à la fois faire
des recherches sur le terrain (exploiter GPS, recherche de réseau à l’aide de matériel de
géodétection , extraire des informations géographiques précises et actuel), apprendre à utiliser
un nouveau logiciel (QGIS) afin de traiter nos données topographiques.
Ce projet aura donc été l’occasion pour nous d’enrichir nos connaissances concernant les
systèmes géographiques. Il nous aura également permis de découvrir un nouveau logiciel que
nous allons probablement retrouver plus tard dans notre vie professionnelle.
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