Saadaoui Mounir+Soufi Aymen Sofiane+Ghaouar Mohamed

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Kasdi Merbah Ouargla


Faculté des hydrocarbures et des energies renouvelables et des sciences de la terre et de
l’univers

Département de Forage et Mécanique des chantiers pétroliers

MÉMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option: Mécanique des Chantiers Pétroliers

Présenté Par :

SAADAOUI Mounir
SOUFI Aymen Sofiane
GHAOUAR Mohamed

Thème :

L’impact de la Maintenance sur la disponibilité


des Equipements Pétroliers

Membres de jury :

Mr : FENNAZI BILAL Président Univ – Kasdi Merbah Ouargla


Mr : ZIARI SABER Examinateur Univ – Kasdi Merbah Ouargla
Mr : ABBAS HADJ ABBAS Encadreur Univ – Kasdi Merbah Ouargla
Mr. :Mohamed El Hadi ATLILI Co-Encadreur Univ – Kasdi Merbah Ouargla

Année universitaire 2020/2021


Dédicace

NOUS DEDIONS CE MODESTE


TRAVAIL :

 À ma très chère mère et très chère père, qui je ne trouve


jamais les mots justes pour la remercier.
 À quelqu’un qui occupe une très chère place dans ma vie,
merci d’être à coté de moi quand j’avais de besoin.
 À toute la famille
 À tous mes professeurs son exception.
 À tous mes amis, qui m’ont beaucoup aide et encouragé.
 À tous mes collègues de la Promotion Mcp 2021.
Remerciements

 En premier lieu, je tiens à remercier notre DIEU, notre


créateur
Pour nous avoir la force pour accomplir ce travail.
 J’adresse mes vifs remerciements à mon Encadreur
MR ABBAS HADJ ABBAS pour m’avoir diligenté
tout au long de ce travail, pour sa compréhension, sa
patience, et ces remarques qui m’ont été précieuses.
 Je présente mes chaleureux remerciements et ce ne sont pas
les moindres, vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin pour l’aboutissement de ce travail.
 Et spécialement mes parents
SOMMAIRE
Introduction Générale

CHAPITREI : Généralité sur la maintenance.

I.1Introduction……………………………………………………………………………. 01
I.2 Histoire de la maintenance……………………………………………………………. 01
I.3 Définition de la maintenance…………………………………………………………. 01
I.3.1 Entretien ou maintenance…………………………………………………………... 01
I.3.2 Le rôle de la maintenance…………………………………………………………... 02
I.3.3 Types de maintenance………………………………………………………………. 02
I.3.3.1 La maintenance corrective………………………………………………………... 03
I.3.3.2 La maintenance préventive……………………………………………………….. 04
I.3.3.3 La maintenance améliorative……………………………………………………... 07
I.3.4 Les niveaux de maintenance………………………………………………………... 09
I.3.5 Méthodologie de la maintenance…………………………………………………… 10
I.3.5.1 L’observation…………………………………………………………………….. 10
I.3.5.2 L’analyse…………………………………………………………………………. 10
I.3.5.3 La communication……………………………………………………………….. 10
I.3.5.3.1 La communication au sein du service de maintenance……………………….. 11
I.4 Conclusion…………………………………………………………………………… 11

CHAPITRE II : Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Introduction……………………………………………………………………………….. 12
II.1 Concepts Généraux de la fiabilité……………………………………………………. 12
II.1.1 Définition…………………………………………………………………………... 12
II.1.2 Indicateurs de fiabilité (λ) et (MTBF)……………………………………………… 12
II.1.3 Temps moyen de bon fonctionnement…………………………………………….. 12
II.1.4 Les différentes phases du cycle de vie d’un produit………………………………. 13
II.1.5 Taux de défaillance pour des composants mécanique……………………………. 14
II.1.6 Objectifs et intérêts de la fiabilité en mécanique………………………………….. 15
II.1.7 Evolution des couts en fonction de la fiabilité…………………………………….. 16
II.1.8 Fiabilité d’un système constitué de plusieurs composants………………………. 17
II.1.9 La relation entre la fiabilité et la Maintenabilité…………………………………… 18
II.1.10 La loi de Wei bull ……………………………………………………………….. 19
II.2 Concepts Généraux de la Maintenabilité…………………………………………….. 20
II.2.1 Définition…………………………………………………………………………... 20
II.2.2 Maintenabilité et Maintenance……………………………………………………... 21
II.2.3 Analyse de la maintenabilité opérationnelle……………………………………….. 22
II.2.4 Approche mathématique de la maintenabilité M(t)………………………………... 23
II.3 Concepts Généraux de la disponibilité………………………………………………. 23
Introduction………………………………………………………………………………. 24
II.3.1 Définition………………………………………………………………………….. 24
II.3.2 Différents niveaux de la disponibilité……………………………………………… 25
II.4 Méthode ABC (Diagramme Pareto)…………………………………………………. 27
II.4.1 Définition ………………………………………………………………………… 27
II.4.2 Fonction ………………………………………………………………………….. 27
II.4.3 L’objectif de l’analyse ABC …………………………………………………….. 28

CHAPITRE III : L’unité de commande Hydraulique du BOP.


III.1 Introduction………………………………………………………………………….. 29
III.2 Généralité……………………………………………………………………………. 29
III.3 Module d’accumulateur……………………………………………………………. 30
III.4 Commandes hydraulique des opérateurs……………………………………………. 40
III.5 Contrôle de l’unité d’accumulateur………………………………………………… 42
III.6 Généralités sur les équipements de sécurité de puits de forage……………………. 43
III.7 Les équipements d’obturation……………………………………………………… 43
III.8 Différents types de mâchoire………………………………………………………. 45
III.9 Circuit manifold……………………………………………………………………. 48
Chapitre Ⅳ: Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS).

Introduction ……………………………………………………………………………… 49

IV.1 Les actions de maintenance préventives faite …………………………………........ 49


Ⅳ.1.1 Les actions de maintenance préventives d’un accumulateur de type (KO) ……… 50
IV.1.2 Les actions de maintenance préventive d’un accumulateur de type (S&S) ……… 52
IV.2 Les actions de maintenance corrective faite ……………………………………….. 54
IV.2.1 Les actions de maintenance corrective d’un accumulateur de type (KO) ………... 54
IV.2.2 Les actions de maintenance corrective d’un accumulateur de type (S&S) ………. 56
IV.3 comparaison entre les deux types de maintenance en termes (temps. cout) d’arrêt.. 58
IV.3.1 les deux types de maintenance en termes de temps d’arrêt et cout total pour
l’accumulateur (KO) …………………………………………………………………….. 58
IV.3.2 les deux types de maintenance en termes de temps d’arrêt et cout total pour
l’accumulateur (S&S)……………………………………………………………………. 59
IV.4 Calcul de la disponibilité……………………………………………………………. 61
IV.4.1 Calcul de la disponibilité pour l’accumulateur de pression (ko)... ……………….. 61
Ⅳ.4.1.a Disponibilité instantané ………………………………………………………… 61
Ⅳ.4.1.b Les calcul de disponibilité D(i) …………………...………………………….. 61
IV.4.2 Calcul de la disponibilité pour l’accumulateur de pression (S&S)……………….. 63

Ⅳ.4.2.a Disponibilité instantané ………………………………………………………… 63


Ⅳ.4.2.b Les calcul de disponibilité D(i) ………………………………………………… 63
IV.5 Etude économique d’accumulateur de pression (KO/S&S)pour 12/12 mois……….. 65
IV.5.1 Les calculs concernant l’accumulateur de pression (KO) ………………………... 65
IV.5.2 Les calculs concernant l’accumulateur de pression (S&S) ……………………… 68
IV.6.conclusion …………………………………………………………………… ……
71
Conclusion général
Recommandation

Annexe
Liste Figure :
Figure I.1: L’organigramme de maintenance ……………………………………………... 03
Figure I .2 : les types de maintenance……………………………………………............... 07
Figure I.3 : Quelques flux de communication interne en maintenance................................ 11
Figure II.1.La courbe en baignoire…………………………………………….................... 14
Figure II.2. Courbe du taux de défaillance en mécanique…………………………………. 14
Figure II.3 : les couts de la fiabilité………………………………………………………... 16
Figure II.4 : Composants en série…………………………………………………………. 17
Figure II.5. Composants en parallèle……………………………………………………… 18
Figue II.6 : organigramme sur la Maintenabilité………………………………………….. 22
Figue II.7 : les états successifs que peut prendre un système réparable…………………… 23
Figue II.8 : les facteurs de la disponibilité………………………………………………… 24
Figue II.11 : La courbe ABC……………………………………………………………… 27
Figure III.1: Module Accumulateur……………………………………………………….. 30
Figure III.2: Schéma du module accumulateur KOOMY………………………………… 31
Figure III.3 : Schéma d’une bouteille de l’accumulateur………………………………….. 34
Figure III.4 : Module de Pompage Pneumatique………………………………………………. 36
Figure III.5 : Module de Pompage Electrique…………………………………………… 36
Figure III.6 : Collecteur de contrôle hydraulique…………………………………………. 37
Figure III.7 : Module d’interface…………………………………………………………... 38
Figure III.8 : Panneau de commande du foreur……………………………………………. 39
Figure III.9 : La tête de puits……………………………………………………………… 44
Figure III.10 : Obturateur double a mâchoire BOP……………………………………….. 45
Figure III.11 : Différents types de rams…………………………………………………… 46
Figure III.12 : Pipe rams………………………………………………………………….. 46
Figure(III.13) : Obturateurs annulaires…………………………………………………….. 47
Figure Ⅳ.1: Le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive (KO)….. 50
Figure Ⅳ.2: Le coût d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive (KO)…… 51
Figure Ⅳ.3 : Le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive (S&S)... 53
Figure Ⅳ.4: Le cout d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive (S&S)…. 53
Figure Ⅳ.5: Le cout d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective (KO)…… 55
Figure Ⅳ.6: Le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective (KO)…. 55
Figure Ⅳ.7: Le coût d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective (S&S)…... 57
Figure Ⅳ.8: Le Temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective (S&S)... 57
Figure Ⅳ.9: Le Temps d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance Préventive et
58
corrective (KO)……………………………………………………………………………..
Figure Ⅳ.10: Le cout d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance Préventive et
59
corrective (KO)……………………………………………………………………………..
Figure Ⅳ.11: Le temps d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance
60
Préventive et corrective (S&S)……………………………………………………………..
Figure Ⅳ.12: Le cout d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance
Préventive et corrective (S&S)…………………………………………………………….. 60
Figure Ⅳ.13: La Courbe de disponibilité instantanée en fonction de TBF……………….. 62
Figure Ⅳ.14: La Courbe de disponibilité instantanée en fonction de TBF……………….. 64
Figure Ⅳ.15 : maintenance la moins onéreuse (KO)……………………………………… 67
Figure Ⅳ.16 : maintenance la moins onéreuse (S&S)…………………………………….. 70
Liste Des Tableaux :
Tableau I.1 : Les niveaux de maintenance………………..………………………………. 09
Tableau II.1 : Principales propriétés de la loi de Weibull………………………………... 19

Tableau II.2 : Les facteurs de la Maintenabilité………………………………………….. 21

Tableau Ⅳ.1 : la maintenance préventive d’un accumulateur…………………………… 49


Tableau Ⅳ.2 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (KOOMY- T15080-3S) ….. 50
Tableau Ⅳ.3 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (S&S)……………………. 52
Tableau Ⅳ.4 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (KOOMEY- T15080-3S)… 54
Tableau Ⅳ.5 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (S&S) …………………….. 56
Tableau Ⅳ.6 : tableau de TBF en fonction de la disponibilité D(t)……………………… 62
Tableau Ⅳ.7 : tableau de TBF en fonction de la disponibilité D(t)……………………… 64
Notation et Abréviations :

AFNOR : Association Française de Normalisation

NFX60-010 : extraits de la norme AFNOR : Association Française de Normalisation

DT : Demande de travail

DI : demande d’intervention

OT : Ordre de travail

BT : bon de travail

DA : demande d’intervention d’approvisionnement.

BSM : bon de sortie magasin

MTBF : Moyenne de temps de bon fonctionnement

MTTR : Moyenne des Temps Techniques de Réparation.

λ (t) : Taux de défaillance.

µ(t) : Taux de réparation

TBF : Temps d’opération (Bon Fonctionnement).

TTR : Temps Technique de Réparation.

F(t) : Fonction de fiabilité

R(t) : Fonction de réparation.

TCBF : temps cumulé de bon fonctionnement

TCI : Temps cumulé d’immobilisation

BOP : Blow out préventer

TTE : temps technique d’exploitation

D(t) : Fonction de disponibilité.

TMD: MUT (Mean up Time)

TMI: MDT (Mean down Time).

S&S: STEW&STEVENS- SSB160-3511

KO : koomey- t15080-3s
Résumé :
Notre travail est consacré à l’amélioration et l’optimisation de la maintenance des
équipements pétroliers. Nous étudions et analysons l’historique des pannes de l’unité de
commande hydraulique du BOP de type (STEW&STEVENS- SSB160-3511) et de type
(KOOMEY- T15080-3S), pour connaitre la disponibilité et les couts de chacun.

L’objectif de cette étude de déterminer l’effet de chaque méthode de maintenance (corrective


préventive) sur la production de l’appareil.

En fin, nous avons terminé notre mémoire avec une étude comparative entre les deux unités
de commande hydraulique sur les plans techniques et économiques pour savoir la méthode de
maintenance la moins couteux.

Summary:

Our work is realized for the improvement and optimization of maintenance on


petroleum equipment. We investigate and analyze the failure history of the hydraulic control
unit of the BOP types (STEW&STEVENS-SSB160-3511) and (KOOMEY-T15080-3S) only
to determine the availability and costs of each one.

The aim of this study is to determine the effect of each corrective; or preventive maintenance
method on the production of the machine.

Finally, we have completed our brief with a comparative study between the two hydraulic
control units of technical and economic rating to find out the cheapest maintenance method.

:‫الملخص‬

‫ من أجل ذلك قمنا باالستعانة مبجموعة من املعطيات‬. ‫املعدات النفطية مثل غريها من اآلالت معرضة دائما للعطب‬

BOP ‫و‬STEW & STEVENS-SSB160-3511 ‫املتعلةة بوحدة التحكم اهليدروليكية من النوع‬

.‫ حضورية وتكاليف كل منها‬, ‫ لتحديد مدى جاهزية‬،KOOMEY-T15080-3S

.‫واهلدف من هذه الدراسة هو حتديد أثر كل طريةة من طرق الصيانة التصحيحية أو الوقائية على جاهزية و مردودية اجلهاز‬

‫ أكملنا دراستنا بإجراء مةارنة بني وحديت التحكم اهليدروليكية يف التصنيف التةين واالقتصادي ملعرفة امثل أساليب‬،‫وأخريا‬

.‫الصيانة‬
Introduction Générale :
De nos jours le rendement d’équipements pétroliers dans les entreprises est en relation
directe avec la maintenance.
Le but principal de la maintenance de toute entreprise est maintenir l’équipement dans
un bon état de marche, dans les meilleures conditions de qualité et doit viser à réduire les
coûts de production en minimisant les périodes d’immobilisations des installations.
Ce mémoire étude l’impact de la maintenance préventive sur la disponibilité des
équipements pétroliers, on a choisi l’unité de commande BOP (l’accumulateur).
Notre travail est une étude comparative de point de vue disponibilité entre deux
accumulateurs.
Pour la partie calcul, nous avons utilisé les données d’une entreprise E.N.A.F.O.R.
Nous avons divisé ce travail en quatre parties :
Chapitre I : dans cette partie, nous avons parlé de la maintenance en général, ses types, ses
objectifs et son rôle etc. ……
Chapitre II : ce chapitre présente la fiabilité, la maintenabilité et la disponibilité et les lois
liées à chacune.
Chapitre III : cette section est une description complète et précise d’unité de commande
nommé l’accumulateur.
Chapitre IV : ce dernier chapitre est une partie de calcul comprenant étude comparative.
Chapitre I :
Généralités sur la Maintenance
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

I.1 Introduction :
La fonction maintenance a pour but d’assurer la disponibilité optimale des
installations de production et de leurs annexes, impliquant un minimum économique de
temps d’arrêt. Jugée pendant longtemps comme une fonction secondaire entraînant une
perte d’argent inévitable, la fonction maintenance est en général, assimilée à la fonction
dépannage et réparation d’équipements soumis à usage et vieillissement. La véritable
portée de la fonction de la maintenance mène beaucoup plus loin : elle doit être une
recherche incessante de compromis entre la technique, et l’économique. Il reste alors,
beaucoup à faire pour que sa fonction productive soit pleinement comprise. Une
organisation, une planification et des mesures méthodiques sont nécessaires pour gérer les
activités de maintenance. [1]
I.2 Histoire de la maintenance :
Le terme « maintenance », forgé sur les racines latines Manus et tenere, est apparu
dans la langue française ai XIIe siècle. L’étymologiste Wace a trouvé la forme main-teneor
(celui qui soutient), utilisé en 1169 : c’est une forme Archaïque de « mainteneur ». [2]
I.3 Définition de la maintenance :
D’après l’AFNOR (NF X 60-010): La maintenance est un ensemble des actions
permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer
un service déterminé. Bien maintenir, c’est assurer ces opérations au coût optimal. [3]
* Maintenir : contient la notion de «prévention» sur un système en fonctionnement.
* Rétablir : contient la notion de «correction» consécutive à une perte de fonction.
* État spécifié ou service déterminé : implique la prédétermination d’objectif à atteindre,
avec quantification des niveaux caractéristiques.
* Coût optimal : qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité. [3]
I.3.1 Entretien ou maintenance :
- Entretenir : c’est dépanner et réparer un parc matériel, afin d’assurer la continuité de la
production, Entretenir c’est subir le matériel.
- Maintenir : c’est choisir les moyens de prévenir, de corriger ou de rénover suivant
l’usage du matériel, suivant sa criticité économique, afin d’optimiser le coût global de
possession maintenir, c’est maîtriser. En fait, la plupart des services « entretien
traditionnel » sont en mutation vers la maintenance.

Page 1
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

I.3.2 Le rôle de la maintenance :


La maintenance joue un rôle très important dans une entreprise, contribue à
augmenter la productivité et diminuer les coûts engendrés par les arrêts intempestifs de la
production causée par les pannes des et des équipements. [4]
La maintenance est le fruit d’intervention technique systématique d’analyses et de
méthodes. Les objectifs de la maintenance peuvent être classés en deux types :
A-Objectifs Financiers :
 Réduire au minimum les dépenses de maintenance.
 Assurer le service de maintenance dans les limites d’un budget.
B-Objectifs Opérationnels :
 Maintenir l’équipement dans les meilleures conditions possibles.
 Assurer la disponibilité maximale de l’équipement à un prix minimum.
 Augmenter la durée de vie des équipements.
 Entretenir les installations avec le minimum d’économie, et les remplacer à des
périodes prédéterminés.
 Assurer une performance de haute qualité, Assurer un fonctionnement sur, et
efficace à tout moment.
 Augmenter le rendement des équipements. [4]
I.3.3 Types de maintenance :
Le choix entre les méthodes de maintenance s’effectue dans le cadre de la politique
de la maintenance et doit s’opérer en accord avec la direction de l’entreprise.
Pour choisir, il faut donc connaitre :
- Les objectifs de la direction.
- Les directions politiques de maintenance.
- Le fonctionnement et les caractéristiques du matériel.
- Le comportement du matériel en exploitation.
- Les conditions d’application de chaque méthode.
- Les coûts de maintenance.
- Les coûts de perte de production. [5]

Page 2
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

Figure I.1: L’organigramme de maintenance


I.3.3.1 La maintenance corrective :
Définition AFNOR (norme X 60-010) : «Opération de maintenance effectuée après
défaillance ».
La maintenance corrective correspond à une attitude de défense (subir) dans l’attente
d’une défaillance fortuite, attitude caractéristique de l’entretien traditionnel.
a- Opérations de la maintenance corrective :
Après apparition d’une défaillance, le maintenancier doit mettre en œuvre un certain
nombre d’opérations dont les définitions sont données ci-dessous.
Ces opérations s'effectuent par étapes (dans l'ordre) :
- Test : c’est à dire la comparaison des mesures avec une référence.
- Détection : ou action de déceler l'apparition d'une défaillance.
- Localisation ou action conduisant à rechercher précisément les éléments par lesquels
la défaillance se manifeste.
- Diagnostic ou identification et analyse des causes de la défaillance.
- Dépannage, réparation ou remise en état (avec ou sans modification).
- Contrôle du bon fonctionnement après intervention.
- Amélioration éventuelle : c’est à dire éviter la réapparition de la panne.
- Historique ou mise en mémoire de l'intervention pour une exploitation ultérieure. [6]

Page 3
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

b- Le temps en maintenance corrective :


Les actions de maintenance corrective étant très diverses, il est toujours difficile de
prévoir la durée d’intervention :
- Elle peut être faible (de quelques secondes pour réarmer un disjoncteur ou changer un
fusible à quelques minutes pour changer un joint qui fuit).
- Elle peut être très importante (de 0,5 à plusieurs heures) dans le cas du changement de
plusieurs organes simultanément (moteur noyé par une inondation).
- Elle peut être majeure en cas de mort d’homme (plusieurs jours si enquête de police).
Le responsable maintenance doit donc tenir compte de ces distorsions et avoir à sa
disposition une équipe « réactive » aux événements aléatoires. Pour réduire la durée des
interventions, donc les coûts directs et indirects (coûts d’indisponibilité de l’équipement),
on peut :
- Mettre en place des méthodes d’interventions rationnelles et standardisées (outillages
spécifiques, échanges standards, logistique adaptée, etc..).
- Prendre en compte la maintenabilité des équipements dès la conception (trappe de visites
accessibles, témoins d’usure visible, etc..). [5]
I.3.3.2 La maintenance préventive :
Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans l’intention de réduire la
probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu. Elle doit
permettre d’éviter les défaillances du matériel en cours d’utilisation. L’analyse des coûts
doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet d’éviter. [6]
a-Objectifs de la maintenance préventive :
- Augmenter la durée de vie du matériel.
- Diminuer la probabilité des défaillances en service.
- Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne.
- Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective.
- Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions.
- Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, etc.….
- Améliorer les conditions du travail du personnel de production.
- Diminuer le budget de maintenance.
- Supprimer les causes d’accidents graves. [6]

Page 4
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

b- La maintenance préventive systématique :


C’est la Maintenance préventive effectuée selon un échéancier établi selon le temps
ou le nombre d’unités d’usage. Même si le temps est l’unité la plus répandue, d’autres
unités peuvent être retenues telles que : la quantité, la longueur et la masse des produits
fabriqués, la distance parcourue, le nombre de cycles effectués, etc. Cette périodicité
d’intervention est déterminée à partir de la mise en service ou après une révision complète
ou partielle.
Cette méthode nécessite de connaître :
- Le comportement du matériel.
- Les modes de dégradation.
- Le temps moyen de bon fonctionnement entre 2 avaries. [6]
Cas d’application :
- Equipements soumis à une législation en vigueur (sécurité réglementée) : appareils de
levage, extincteurs, réservoirs sous pression, convoyeurs, ascenseurs, monte-charge, etc.….
- Equipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves : tout matériel
assurant le transport en commun des personnes, avions, trains, etc.….
- Equipement ayant un coût de défaillance élevé : éléments d’une chaîne de production
automatisée, processus fonctionnant en continu (industries chimiques ou métallurgiques).
- Equipements dont les dépenses de fonctionnement deviennent anormalement élevées au
cours de leur temps de service : consommation excessive d’énergie, éclairage par lampes
usagées, allumage et carburation déréglés (moteurs thermiques), etc.….
c- La maintenance préventive conditionnelle :
On l’appelle aussi maintenance prédictive (terme non normalisé). C’est la
maintenance préventive subordonnée à un type d’événement prédéterminé (auto
diagnostic, information d’un capteur, mesure d’une usure, etc. ...).
La maintenance conditionnelle est donc une maintenance dépendante de l’expérience
et faisant intervenir des informations recueillies en temps réel. Elle se caractérise par la
mise en évidence des points faibles. Suivant le cas, il est souhaitable de les mettre sous
surveillance et, à partir de là, de décider d’une intervention lorsqu’un certain seuil est
atteint. Mais les contrôles demeurent systématiques et font partie des moyens de contrôle
non destructifs Tout le matériel est concerné ; cette maintenance préventive conditionnelle
se fait par des mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement. [6]

Page 5
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

Les paramètres mesurés peuvent porter sur :


- Le niveau et la qualité de l’huile.
- Les températures et les pressions.
- La tension et l’intensité du matériel électrique.
- Les vibrations et les jeux mécaniques.
- Le matériel nécessaire pour assurer la maintenance préventive conditionnelle devra être
fiable pour ne pas perdre sa raison d’être. Il est souvent onéreux, mais pour des cas bien
choisis, il est rentabilisé rapidement. [6]
d- Opérations de la maintenance préventive :
Ces opérations trouvent leurs définitions dans la norme NF X 60-010 et NF EN 13306.
- Inspection : contrôle de conformité réalisé en mesurant, observant, testant ou calibrant
les caractéristiques significatives d'un bien ; elle permet de relever des anomalies et
d’exécuter des réglages simples ne nécessitant pas d’outillage spécifique, ni d’arrêt de la
production ou des équipements (pas de démontage).
- Contrôle : vérification de la conformité à des données préétablies, suivie d’un jugement.
Ce contrôle peut déboucher sur une action de maintenance corrective ou alors inclure une
décision de refus, d’acceptation ou d’ajournement.
- Visite : examen détaillé et prédéterminé de tout (visite générale) ou partie (visite limitée)
des différents éléments du bien et pouvant impliquer des opérations de maintenance du
premier et du deuxième niveau ; il peut également déboucher sur la maintenance
corrective.
- Test : comparaison des réponses d’un système par rapport à un système de référence ou à
un phénomène physique significatif d’une marche correcte.
- Echange standard : remplacement d’une pièce ou d’un sous-ensemble défectueux par
une pièce identique, neuve ou remise en état préalablement, conformément aux
prescriptions du constructeur.
- Révision : ensemble complet d'examens et d'actions réalisées afin de maintenir le niveau
de disponibilité et de sécurité d’un bien. Une révision est souvent conduite à des intervalles
prescrits du temps ou après un nombre déterminé d'opérations. Une révision demande un
démontage total ou partiel du bien. Le terme révision ne doit donc pas être confondu avec
surveillance. Une révision est une action de maintenance de niveau 4. [5]
Les trois premières opérations sont encore appelées « opérations de surveillance ». Elles
caractérisent parfaitement la phase d’apprentissage et sont absolument nécessaires si on
veut maîtriser l’évolution de l’état réel d’un bien. On accepte donc de payer pour savoir

Page 6
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

puis pour prévenir. Elles sont effectuées de manière continue ou à intervalles


prédéterminés ou non, calculés sur le temps ou sur le nombre d’unités d’usage. [6]

Figure I .2 : les types de maintenance


I.3.3.3 La maintenance améliorative :
L’amélioration des biens d’équipement est un « ensemble des mesures techniques,
administratives et de gestion, destinées à améliorer la sûreté de fonctionnement d'un bien
sans changer sa fonction requise » (norme NF EN 13306).
On apporte donc des modifications à la conception d’origine dans le but d’augmenter la
durée de vie des composants, de les standardiser, de réduire la consommation d’énergie,
d’améliorer la maintenabilité, etc.
C’est une aide importante si l’on décide ensuite de construire un équipement effectuant le
même travail mais à la technologie moderne : on n’y retrouvera plus les mêmes
problèmes.[5]
a-Objectifs de la maintenance améliorative :
La maintenance améliorative est un état d’esprit nécessitant un pouvoir d’observation
critique et une attitude créative. Un projet d’amélioration passe obligatoirement par une
étude économique sérieuse, l’amélioration doit être rentable. Tout le matériel est concerné,
sauf bien sûr, le matériel proche de la réforme.

Page 7
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

Les objectifs de la maintenance améliorative d’un bien sont :


- L’augmentation des performances de production.
- L’augmentation de la fiabilité.
- L’amélioration de la maintenabilité.
- La standardisation de certains éléments ou sous-ensemble,
- L’augmentation de la sécurité des utilisateurs. [5]
b- Opérations de la maintenance améliorative :
 Rénovation :
C’est l’inspection complète de tous les organes, la reprise dimensionnelle
complète ou le remplacement des pièces déformées, la vérification des
caractéristiques et éventuellement, la réparation des pièces et sous-ensembles
défaillants. C’est donc une suite possible à une révision générale. Une rénovation
peut donner lieu à un échange standard.
 Reconstruction :
« Action suivant le démontage du bien principal et remplacement des biens qui
approchent de la fin de leur durée de vie et/ou devraient être systématiquement
remplacés ». La reconstruction diffère de la révision en ce qu'elle peut inclure des
modifications et/ou améliorations. L’objectif de la reconstruction est normalement
de donner à un bien une vie utile qui peut être plus longue que celle du bien
d’origine. La reconstruction impose le remplacement de pièces vitales par des
pièces d’origine ou des pièces neuves équivalentes. La reconstruction peut être
assortie d’une modernisation ou de modifications. Les modifications peuvent
apporter un plus en terme de disponibilité (redondance), d’efficacité, de sécurité,
etc.…. Attention toutefois à une forme particulière de reconstruction : c’est la «
cannibalisation » qui consiste à récupérer, sur le matériel mis au rebut (casse), des
éléments en bon état, de durée de vie espérée inconnue, et de les utiliser en
rechanges ou en pièces de rénovation. [5]
 Modernisation :
C’est le remplacement d’équipements, d’accessoires, des logiciels par des sous-
ensembles apportant, grâce à des perfectionnements techniques n’existant pas sur
le bien d’origine, une amélioration de l’aptitude à l’emploi du bien. Une
modernisation peut intervenir dans les opérations de rénovation ou de
reconstruction. [5]

Page 8
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

I.4 Les niveaux de maintenance :


Pour faciliter principalement la gestion des personnels affectés à la maintenance, on
définit :
Tableau I.1 : Les niveaux de maintenance
Niveaux Type des travaux Personne Moyens
d’intervention
1er Réglages simples prévus par le Pilote ou Outillage léger défini

niveau constructeur au moyen conducteur du dans les instructions


d'organes accessibles sans système d'utilisation.
aucun démontage d'équipement
ou échange d'éléments
accessibles en toute sécurité.
2ème Dépannage par échange Technicien habilité Outillage léger défini

niveau standard d'éléments dans les instructions


prévus à cet effet, ou d'utilisation et pièces
d'opérations mineures de de rechange
maintenance préventive disponibles sans
(rondes)
3ème Identification et diagnostic de Technicien Outillage prévu et

niveau pannes, réparation par échange spécialisé appareils de mesure,


de composants fonctionnels, banc d'essai,
réparations mécaniques contrôle...
mineures.
4ème Travaux importants de Equipe encadrée Outillage général et

niveau maintenance corrective ou par un technicien spécialisé, matériels


préventive spécialisé d'essais, de contrôle...
5ème Travaux de rénovation, de Equipe complète et Moyens proches de la

niveau reconstruction ou réparation polyvalente fabrication


importantes confiées à un
atelier central

Page 9
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

I.5 Méthodologie de la maintenance (quelques outils de base) :


Nous allons aborder certains aspects méthodologiques propres à l’exercice des
métiers de la maintenance, et qui méritent une réflexion « isolée ». [7]
I.5.1 L’observation :
Eliminons les sens « action de se conformer à ce qui est prescrit » pour ne retenir que
le sens « étude attentive d’un phénomène ». En maintenance, l’observation est le point de
départ.
L’observation se rapporte aux symptômes. Elle se fait évidemment in situ, compliquée
parfois par les mesures prises en urgence pour préserver un équipement :
- N’observer qu’une seule chose à la fois : isoler successivement les paramètres
d’influence pour étudier séparément leurs effets.

- Observer sans juger : être objectif et impartial, éliminer les priori favorables à une thèse.

- Tout observer : ne rien éliminer a priori, même des faits qui semblent indépendants du
phénomène recherché. Une anomalie sur une facture d’énergie peut permettre d’identifier
un problème technique.

- Tout noter (par croquis, schémas, notes, photos, image vidéo, etc.) [7]

I.5.2 L’analyse :
L’analyse est la « décomposition d’un ensemble en élément aussi simple que
possible ». Elle permet d’identifier les éléments d’un ensemble et de comprendre la nature
de liaisons entre les éléments isolés d’une part, entre un élément et l’ensemble, d’autre
part.
La méthode de cet ouvrage est de découvrir dans une première partie, des aspects de
maintenance par analyses de situations. Nous découvrirons ainsi l’organigramme d’un
service (analyse fiabiliste des comportements pathologiques) [7]
I.5.3 La communication :
La communication est la transmission d’informations, par des supports variés, entre
un émetteur et un récepteur. Dans un service elle est le lien indispensable, entre l’action et
la gestion (réflexion + décision). En maintenance le flux majeur concerne la liaison entre le
site à maintenir (l’action) et le bureau de méthodes (la gestion). [7]

Page 10
Chapitre I Généralité sur la Maintenance

I.5.3.1 La communication au sein du service de maintenance :


Nous allons décrire un système de communication assez traditionnel dans les
services maintenance, relatif à une intervention corrective « lourde » prise entre la
demande d’intervention et sa clôture. Nous utilisons les abréviations suivantes :
- DT, demande de travail, ou DI, demande d’intervention, ouvrant un N° de référence,
provenant du client interne.

- OT, ordre de travail, géré par l’ordonnancement.

- BT, bon de travail, accompagnant la préparation et retourné compléter après intervention.

- DA, demande d’intervention d’approvisionnement.

- BSM, bon de sortie magasin. [7]

Figure I.3 : Quelques flux de communication interne en maintenance

I.6 Conclusion:
La maintenance est une fonction essentielle de l'entreprise ; ses objectifs vont au-delà
de remettre en état l’outil de travail, mais surtout d'anticiper des événements qui
interviennent dans un environnement d'incertitudes, et de contribuer à la performance
globale du système de production.

Page 11
CHAPITRE II :
Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

INTRODUCTION:

Ce chapitre traite l’analyse des travaux complétés et du contrôle de la maintenance.


L’exécution de la maintenance dans une entreprise industrielle est d’une importance capitale
pour maintenir les équipements en état de bon fonctionnement. La maintenance, dans sa plus
large définition, est l’ensemble de toutes les opérations de gestion, de programmation et
d’exécution. Chacune de ces actions possède des objectifs permettant au gestionnaire de la
maintenance de mesurer, comparer et d’évaluer l’état de l’efficacité du service. Ces actions
sont nécessaires pour apporter les correctifs au fonctionnement de la maintenance et ainsi en
rendre le service rentable et efficace, sens qu’il ne soit perçu comme une dépense.

II.1 Concepts Généraux de la Fiabilité :


II.1.1 Définition :

La fiabilité caractérise l’aptitude d’un système ou d’un matériel à accomplir une


fonction requise dans des conditions données pendant un intervalle de temps donné. [8]

II.1.2 Indicateurs de fiabilité (λ) et (MTBF) :

Précédemment le taux de défaillance 𝜆 a été défini par des expressions mathématiques à


travers un calcul de probabilité. On peut également l’exprimé par une expression physique. Il
caractérise la vitesse de variation de la fiabilité au cours du temps. La durée de bon
fonctionnement est égale à la durée totale en service moins la durée des défaillances. [9]

𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒇𝒂𝒊𝒍𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆


𝛌= (II, 1)
𝒅𝒖𝒓𝒆𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕

II.1.3 Temps moyen de bon fonctionnement :

Le MTBF (Mean Time Between Failure) est souvent traduit comme étant la moyenne
des temps de bon fonctionnement mais représente la moyenne des temps entre deux
défaillances. En d’autres termes, Il correspond à l’espérance de la durée de vie t. [10]


𝑀𝑇𝐵𝐹 = ∫0 𝑅(𝑡) (II, 2)

Page 12
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Physiquement le MTBF peut être exprimé par le rapport des temps :

la somme des temps de fonctionnement entre les (n) defaillance


𝑀𝑇𝐵𝐹 = (II, 3)
nombre d′ interventionde maintenance avec immobilisation

1
𝑀𝑇𝐵𝐹 = λ (II ,4)

Par définition le MTBF est la durée de vie moyenne du système

II.1.4 Les différentes phases du cycle de vie d’un produit :

L’évolution du taux de défaillance d’un produit pendant toute sa durée de vie est
caractérisée par ce qu’on appelle en analyse de fiabilité la courbe en baignoire Figure( II.1).
Le taux de défaillance est élevé au avec le temps (taux de défaillance décroissant), cette phase
de vie est appelée période de jeunesse. Après, il se stabilise à une valeur qu’on souhaite aussi
basse que possible pendant une période appelée période de vie utile (taux de défaillance
constant). A la fin, il remonte lorsque l’usure et le vieillissement font sentir leurs effets, c’est
la période de Vieillissement (taux de défaillance croissant): début de la vie du dispositif.
Ensuite, il diminue assez rapidement. [11]

Page 13
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Figure II.1.La courbe en baignoire

II.1.5 Taux de défaillance pour des composants mécaniques :

Les composants mécaniques sont soumis, dès le début de leur vie, au phénomène
d’usure ou de vieillissement. Si on trace la courbe du taux de défaillance, en fonction du
temps, on obtient une courbe qui ne présente pas le plateau de la figure (II.1) la période de vie
utile (taux de défaillance constant) n’existe pas ou elle est réduite. Le taux de défaillance du
dispositif est une fonction non linéaire du temps et ceci dans chaque phase de sa vie. [12]
(Voir figure II.2):

FigureII.2. Courbe du taux de défaillance en mécanique.

Page 14
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Phase1:
La première phase définit la période de mortalité infantile. C’est une durée de vie en principe
très courte Elle décrite par une décroissance progressive du taux de défaillance avec le temps
dû à une amélioration des caractéristiques internes (caractéristiques de défauts) et des
interfaces, par un rodage préalable des pièces. Par conséquent il n’est pas souhaitable de tester
les composants mécaniques dans cette période de leur vie. [13]

Phase2: La dernière phase définit la période de vieillissement qui comporte la majorité de la


vie du dispositif. Elle est caractérisée par une augmentation progressive du taux de
défaillance. Les pièces mécaniques sont soumises à des phénomènes de vieillissement
multiples qui peuvent agir en combinaison: corrosion, usure, déformation, fatigue, et
finalement perte de résilience ou fragilisation. Contrairement aux composants électroniques
les calculs de la fiabilité pour des composants mécaniques se font essentiellement dans la
période de vieillissement, en utilisant des lois de Probabilité dont le taux de défaillance est
fonction du temps telles que la loi Log-normale, Wei bull, … etc. [14]

II.1.6 Objectifs et intérêts de la fiabilité en mécanique :

L’analyse de la fiabilité constitue une phase indispensable dans toute étude de sûreté de
fonctionnement. A l’origine, la fiabilité concernait les systèmes à haute technologie (centrales
nucléaires, aérospatial). Aujourd’hui, la fiabilité est devenue un paramètre clé de la qualité et
d’aide à la décision, dans l’étude de la plupart des composants, produits et processus “grand
public”: Transport, énergie, bâtiments, composants électroniques, composants mécaniques....
De nombreux industriels travaillent à l’évaluation et l’amélioration de la fiabilité de leurs
produits au cours de leur cycle de développement, de la conception à la mise en service
(conception, fabrication et exploitation) afin de développer leurs connaissances sur le rapport
Coût/Fiabilité et maîtriser les sources de défaillance. [8]

L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la mécanique est un outil très important


pour caractériser le comportement du produit dans les différentes phases de vie, mesurer
l’impact des modifications de conception sur l’intégrité du produit, qualifier un nouveau
produit et améliorer ses performances tout au long de sa mission.

Page 15
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.1.7 Evolution des coûts en fonction de la fiabilité :

Le non fiabilité augmente les coûts d’après-vente (garanties, frais judiciaires).


Construire plus Fiable, augmente les coûts de conception et de production. Le coût total prend
en compte ces deux contraintes. [9]

Coût
s

Coût
total

Coûts conception
et production
coût après-vente
R
Figure II.3 : les couts de la fiabilité

La fiabilité d’une machine à tendance à diminuer avec le nombre de ses composants ou de


leurs complexités. La maîtrise de la fiabilité devient donc plus délicate.
Une très haute qualité pour chaque composant, n’entraîne pas nécessairement une grande
fiabilité. Après assemblage, les interactions entre les composants diminuent la capacité de
l’ensemble.[8]
Une grande fiabilité sous certaines conditions, n’implique pas une grande fiabilité sous
d’autres conditions (exemple: une huile moteur de synthèse prévue pour des moteurs moderne
(multisoupapes et turbo) ne convient pas forcément pour un moteur de conception plus
rudimentaire (tondeuse, moteur usé, voiture ancienne).[9]

II.1.8 Fiabilité de système constitué de plusieurs composants :

. En série :

La fiabilité Rs d’un ensemble de n constituants connectés en série est égale au produit


des fiabilités respectives RA, RB, RC, Rn de chaque composant.
𝑅𝑠 = 𝑅𝐴 ∗ 𝑅𝐵 ∗ 𝑅𝐶 ∗. . .∗ 𝑅𝑛

Page 16
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Si les “n” composants sont identiques avec une même fiabilité R la formule sera la suivante :

R(s) = Rn

Figure II.4 : Composants en série.

R(s)=(𝑒 −𝜆𝐴 𝑡 ) ∗ (𝑒 −𝜆𝐵 𝑡 ) ∗ (𝑒 −𝜆𝐶 𝑡 ) ∗ … .∗ (𝑒 −𝜆𝑛 𝑡 ) (II,5)

1
Avec : 𝑀𝑇𝐵𝐹(𝑠) = (II, 6)
𝜆𝐴 +𝜆𝐵 +𝜆𝐶 + ⋯+𝜆𝑛

Si en plus, les composants sont identiques: λA= λB = λC =…..= λn

1
Alors : 𝑅(𝑠)=(𝑒 −𝜆𝑛𝑡 ) (II, 7) et 𝑀𝑇𝐵𝐹 = 𝑛×𝜆 (II, 8)

. En parallèle :

La fiabilité d’un système peut être augmentée en plaçant les composants en parallèle.
Un dispositif constitué de n composants en parallèle ne peut tomber en panne que si les n
composants tombent en panne au même moment. Si Fi est la probabilité de panne d’un
composant [8], la fiabilité associée Ri est son complémentaire:

Fi = 1 – Ri

Figure II.5. Composants en parallèle.

Page 17
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Soit les “n” composants de la figure ci-dessous montés en parallèle. Si la probabilité de panne
pour chaque composant repéré (i) est notée Fi alors:

𝑅(𝑠) = 1 − (1 − 𝑅)𝑛 (II, 9)

Le cas particulier de deux dispositifs en parallèle si λ est constant RS est obtenu par :

RS= 1 − (1 − 𝑅𝐴 ). (1 − 𝑅𝐵 ) = 𝑅𝐴 +𝑅𝐵 − 𝑅𝐴 . 𝑅𝐵 = 𝑒 −𝜆𝐴𝑡 + 𝑒 𝜆𝐵 𝑡 − 𝑒 −(𝜆𝐴+𝜆𝐵 )𝑡 (II, 10)

II.1.9 La relation entre la fiabilité et la maintenance :

Tous les équipements d’une installation industrielle sont soumis à des mécanismes de
dégradation dus aux conditions de fonctionnement et/ou d’environnement : usure, fatigue,
vieillissement. Face aux défaillances qui en résultent, on peut se contenter de pratiquer une
maintenance corrective, mais on n’évite pas ainsi les conséquences des pannes que l’on subit.
Une attitude plus défensive consiste à mettre en œuvre une maintenance préventive destinée à
limiter, voire à empêcher, ces défaillances, mais on court alors le risque de dépenses
excessives et d’indisponibilités inutiles. Devant cette situation, le responsable de maintenance
ne doit plus se contenter de surveiller et de réparer, il doit envisager des stratégies. [14]

Une part de son travail consiste à prévoir les événements et à évaluer les différentes
alternatives qui s’offrent a lui pour trouver la solution optimale, ou tout au moins pour s’en
rapprocher. Les forces dont il dispose, limitées par ses moyens techniques et financiers,
doivent être placées aux bons endroits. C’est dans ce contexte que la maintenance s’est dotée
de méthodes qui considèrent à la fois, et plus ou moins, la technique et l’organisation. Les
industries de processus ont générale appliquée des démarches alliant une évaluation des
risques, une analyse du retour d’expérience, et une logique de sélection de tâches de
maintenance. L’Optimisation de la Maintenance par la Fiabilité (OMF).

II.1.10 La loi de Weibull :


La loi de Weibull permet de modéliser en particulier de nombreuses situations d’usure de
matériel, elle caractérise le comportement du système dans les trois phases de vie : période de
jeunesse, période de vie utile et période d’usure ou vieillissement.[14]

Dans sa forme la plus générale, la distribution de Weibull dépend des trois paramètres
suivant :

Page 18
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

𝛽: Paramètre de forme : (𝛽 > 0) ;

𝜂 : Paramètre d’échelle : (𝜂 > 0) ;

𝛾 : Paramètre de position : (𝛾 > 0).

Tableau II.1 : Principales propriétés de la loi de Weibull

Fiabilité Densité de probabilité Taux de défaillance

𝑡−𝛾 𝛽 𝛽 𝑡−𝛾 𝛽−1


𝑡−𝛾 𝛽 𝛽 𝑡 − 𝛾 𝛽−1
R(𝑡) = 𝑒 − ( ) 𝑓(𝑡) = 𝜂 ( ) .𝑒
−(
𝜂
)
𝜆(𝑡) = ( )
𝜂 𝜂 𝜂 𝜂
(𝑡 > 𝛾) (𝑡 > 𝛾)

β : est le paramètre de forme du modèle. Nous constatons que : Si β < 1 le taux de défaillances

est décroissant, nous avons donc des panne de jeunesse, si β = 1 le taux de défaillances est

constant et si β > 1 e taux est croissant, panne de vieillesse ou maturité en mécanique. η : est

le paramètre d’échelle et indique l’ordre de grandeur de la durée de vie moyenne. γ : est le

paramètre de décalage, souvent il est égal à 0.

Le modèle de Weibull ne peut à lui seul représenter l’ensemble des cofacteurs influents sur la

fiabilité de la macro composant, l’adjonction d’un modèle à hasard proportionnel sous forme

de régression apporte une réponse qui devrait être plus adaptée.[10]

Page 19
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.2 Concepts Généraux de la Maintenabilité :


II.2.1 Définition :
Dans des conditions données, la maintenabilité est l’aptitude d’un bien à être maintenu
ou rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens
prescrits.[8]
C’est aussi la probabilité de rétablir un système dans des conditions de fonctionnement
spécifiées, en des limites de temps désirées, lorsque la maintenance est accomplie dans des
conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits. [10]
A partir de ces définitions, on distingue :
 La maintenabilité intrinsèque : elle est « construite » dès la phase de conception à
partir d’un cahier des charges prenant en compte les critères de maintenabilité
(modularité, accessibilité, etc.).
 La maintenabilité prévisionnelle : elle est également « construite », mais à partir de
l’objectif de disponibilité.
 La maintenabilité opérationnelle : elle sera mesurée à partir des historiques
d’interventions.
L’analyse de maintenabilité permettra d’estimer la MTTR ainsi que les lois probabilistes de
maintenabilité (sur les mêmes modèles que la fiabilité). [15]

Commentaires :
La maintenabilité caractérise la facilité à remettre ou de maintenir un bien en bon état de
fonctionnement. Cette notion ne peut s'appliquer qu'a du matériel maintenable, donc
réparable.
« Les moyens prescrits » englobent des notions très diverses : moyens en personnel,
appareillages, outillages, etc. [8]

La maintenabilité d'un équipement dépend de nombreux facteurs :


Page 20
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Tableau II.2 : Les facteurs de la Maintenabilité


Facteurs liés à Facteurs liés au Facteurs liés à la
l’EQUIPEMENT CONSTRUCTEUR MAINTENANCE
- Conception - préparation et formation des
- Documentation
- qualité du service après- personnels
- Aptitude au démontage
vente - moyens adéquats
- Facilité d'utilisation
- facilité d'obtention des - études d'améliorations
pièces de rechange (maintenance amélioratives)
- coût des pièces de rechange

Remarque:
On peut améliorer la maintenabilité en:
 Développant les documents d'aide à l'intervention
 Améliorant l'aptitude de la machine au démontage (modifications risquant
de coûter cher)
 Améliorant l'interchangeabilité des pièces et sous ensemble.

II.2.2 Maintenabilité et Maintenance:


Pour un technicien de maintenance, la maintenabilité est la capacité d’un
équipement à être rétabli lorsqu’un besoin de maintenance apparaît .L’idée de« facilité
de maintenir »se matérialise par des mesures réalisées à partir des durées
d’intervention.[10]

Il est évident que la maintenabilité intrinsèque est le facteur primordial pour que la
maintenance soit performante sur le terrain .En effet, une amélioration ultérieure de la
maintenabilité initiale n’est jamais chose facile.

Il est donc indispensable que la maintenance sache définir ses besoins et les intégrer
au cahier des charges d’un équipement nouveau afin que celui-ci puisse être
facilement maintenable.

Page 21
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

Figue II.7 : organigramme sur la maintenabilité

II.2.3 Analyse De La Maintenabilité Opérationnelle:


Comme pour la fiabilité, les analyses de Maintenabilité opérationnelle se justifient :
 Dans le cadre d’une évaluation précise de la disponibilité opérationnelle
d’un équipement.
 Dans le cadre de la génération de standards de temps en interne afin
d’améliorer l’ordonnancement ou de mieux maîtriser certains coûts directs.
 Dans le cadre de la rédaction de clauses de maintenabilité quantifiées pour
de futurs équipements.
 Dans le cadre de la recherche d’amélioration permanente de l’efficacité des
actions de maintenance.
Les analyses reposent sur le traitement d’échantillons de N durées d’intervention TTR
collectées sur l’historique des interventions relatives à un équipement. Comme pour la
fiabilité, ces données peuvent se rapporter à un système complet ou se limiter aux seules
interventions sur un module sensible en particulier. [8]

Page 22
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.2.4 Approche Mathématique de la maintenabilité M(t):


La maintenabilité peut se caractériser par sa MTTR (Mean Time To Repair) ou encore
Moyenne des Temps Techniques de Réparation. [8]

ΣTemps d′ intervention pour n pannes


𝑀𝑇𝑇𝑅 = (II, 13)
𝑁𝑜𝑚𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒

La figure ci-dessous schématise les états successifs que peut prendre un système réparable :

Figue II.8 : les états successifs que peut prendre un système réparable

Page 23
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.3 Concepts Généraux de la Disponibilité :


Introduction
La politique de maintenance d’une entreprise est fondamentalement basée sur la
disponibilité du matériel impliqué dans le système de production. Pour qu'un équipement
présente une bonne disponibilité, il doit :
 Avoir le moins possible d'arrêts de production
 Etre rapidement remis en bon état s'il tombe en panne
II.3.1 Définition :
Aptitude d’une entité à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions
données, à un instant donné ou pendant un intervalle de temps donné [16], en supposant que
la fourniture des moyens extérieurs nécessaires soit assurée. Les moyens autres que la
logistique de maintenance (personnel, documentation, rechanges, etc.…) n’affectent pas la
disponibilité d’un bien. la disponibilité instantanée prévisionnelle (définie précédemment) la
disponibilité moyenne : moyenne sur un intervalle de temps donné [t1, t2] de la disponibilité
instantanée prévisionnelle, ou mesurée en phase opérationnelle par la durée de
fonctionnement effectif divisée par la durée donnée.[14]
La disponibilité d'un équipement dépend de nombreux facteurs :

Figue II.9 : les facteurs de la disponibilité

Page 24
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.3.2 Différents niveaux de la disponibilité :


II.3.2.1 Disponibilité intrinsèque théorique :

Cette disponibilité est évaluée en prenant en compte les moyennes des temps de bon
fonctionnement et les moyennes de réparations, ce qui donne :

𝑇𝐵𝐹
𝐷𝑖 = (II, 18)
𝑇𝐵𝐹+𝑇𝑇𝑅+𝑇𝑇𝐸

TBF : temps de bon fonctionnement (Time Between Failures).

TTR : temps technique de réparation (Time To Repaire).

TTE : temps technique d’exploitation.[10]

Remarque : Cette disponibilité correspond à des conditions idéales, c'est-à-dire avec un


support logistique parfait.

II.3.2.2 Disponibilité moyenne :

La disponibilité moyenne sur un intervalle de temps donné peut-être évalué par les rapports
𝑇𝐶𝐵𝐹
suivants : 𝐷𝑚 =𝑇𝐶𝐵𝐹+𝑇𝐶𝐼 (II, 19)

Où :

TCBF = temps cumulé de bon fonctionnement

TCI = Temps cumulé d’immobilisation [8]

Remarque :

Le temps cumulé d’immobilisation comprend les temps d’intervention et les temps


logistique.

- En l’exprimant par rapport à des temps moyens, la disponibilité moyenne s’écrit :

𝑇𝑒𝑚𝑝𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑑𝑒𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑇𝑀𝐷
𝐷𝑚 = = (II, 20)
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑑𝑒𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é+𝑇𝑒𝑚𝑝𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑑𝑖𝑛𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é TMD+TMI

En anglais: TMD = MUT (Mean up Time) et TMI = MDT (Mean Down Time).

Page 25
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.3.2.3 Disponibilité opérationnelle :

Il s’agit de prendre en compte les conditions réelles d’exploitation et de maintenance.


C’est la disponibilité du point de vue de l’utilisateur. Le calcul de Do fait appel aux mêmes
paramètres TBF, TTR et TTE sauf que ces 3 paramètres ne sont plus basés sur les conditions
idéales de fonctionnement mais sur les conditions réelles (historiques d’exploitation).[8]

II.3.2.4 Disponibilité asymptotique:


Lorsque λ et µ sont indépendants des temps et quand (t) devient grand, on constate que
D (t) tend vers une valeur constante. Cette valeur est souvent dénommée disponibilité
asymptotique et se note A∝ elle est égale à : [10]

𝜇
A∝= (II, 21)
𝜇+𝜆

1 1
Avec :𝜆 = (II, 22) 𝜇= (II, 23)
𝑀𝑇𝐵𝐹 𝑀𝑇𝑇𝑅

II.3.2.5 Disponibilité instantanée : [10]


Pour un système avec l'hypothèse d'un taux de défaillance λ constant et d'un taux de
réparation µ constant, on montre que la disponibilité instantanée a pour expression:

𝜇 𝜆
𝐷(𝑡) = + 𝑒 −(𝜇+𝜆)𝑡 (II, 24)
𝜇+𝜆 𝜇+𝜆

Page 26
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

II.4 Méthode ABC (diagramme de Pareto) :

II.4.1 Définition :
Le diagramme de Pareto est un outil statistique qui permet d'identifier l'importance

relative de chaque catégorie dans une liste d'enregistrements, en comparant leur fréquence

d'apparition. Un diagramme de Pareto est mis en évidence lorsque 20 % des catégories

produisent 80 % du nombre total d'effets.[9]

II.4.2 Fonction :
Suggérer objectivement un choix, c'est-à-dire classer par ordre d'importance des éléments

(produits, machines, pièces…) à partir d'une base de connaissance d'une période antérieure
(historique de pannes par exemple). Les résultats se présentent sous la forme d'une courbe
appelée courbe ABC dont l'exploitation permet de détecter les éléments les plus significatifs
du problème à résoudre et de prendre les décisions permettant sa résolution. [10]

Figue II.10 : La courbe ABC

La méthode ABC est très proche de la technique du diagramme de Pareto, sauf que les
trois catégories A, B et C se caractérisent par trois seuils :

A = accumulation à 80 %;

B = les 15 % suivants (95 % au total);


Page 27
CHAPITRE II Fiabilité, Maintenabilité et Disponibilité

C = les 5 % restants (100 % au total). [10]

II.4.3 L’objectif de l’analyse ABC :

L’analyse ABC est une analyse permettant :

 D’établir la proportionnalité ou l’importance de chaque élément étudié dans


l’ensemble des éléments.
 De trier et donc de classer les éléments les uns par rapport aux autres.
 De tirer les enseignements de cette proportionnalité.
 De déterminer l’importance relative de causes ou d’autres critères.
 De les classer par ordre d’importance.
 De dégager les axes prioritaires. [9]

Page 28
Chapitre III :
L’unité de commande Hydraulique du BOP
Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.1 Introduction :
Les trois quarts des besoins énergétiques mondiaux sont fournis par les hydrocarbures,
dont les consommations ne cessent d’augmenter, de ce fait et depuis presque un siècle on ne
s’arrête de développer et d’améliorer les méthodes et technique concernant leur extraction. Le
forage est l’opération la plus délicate et la plus coûteuse du processus d’exploitation de cette
énergie, mais en forant ces puits en terre ou en mer (offshore), on est confronté à des
problèmes divers (mécaniques, hydrauliques tels que les coincements, les pertes de boue et les
venues d’effluents). Il n’existe pas de procédure particulière de contrôle. Les méthodes et les
moyens utilisés sont très divers et devront être soigneusement adaptés à chaque cas. Une
venue incontrôlée (éruption) s’avèrera catastrophique en plus des pertes matérielles ou parfois
des pertes de vies humaines. D’où la nécessite d’avoir un équipement adéquat et un personnel
qualifié et entraîné pour confronter de tels problèmes. La pression hydrostatique appliquée sur
la formation par la colonne de fluide de forage constitue le facteur principal provoquant
l’éruption d’un puits. L’unité de commande hydraulique (koomey) a pour rôle d’assurer la
fermeture et l’ouverture de chaque fondation d’une façon efficace, rapide et facile et si
nécessaire sans avoir à utiliser d’énergie extérieure.

III.2 Généralité :

Le système de commande du bloc obturateur de puits (BOP) est un dispositif


hydraulique haut pression équipé des vannes de contrôle directionnelles pour contrôler les à-
coups de Pression et éviter les éruptions lors des opérations de forage. Le système de
commande fournit le fluide hydraulique sous pression pour opérer les Différents obturateurs
de surface et les vannes annexes. La pression de fonctionnement du Système habituellement
utilisée est de 3000 psi. Un poste de commande à distance permettant de réaliser toutes les
fonctions sera installé sur le plancher de forage. Un ou plusieurs autres Postes permettant de
réaliser un nombre réduit de fonctions peuvent être installés sur le chantier. [21]

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3 Module d’accumulateur :

La fonction principale du module accumulateur est de fournir l’approvisionnement en


fluide Atmosphérique pour les pompes et de stocker le fluide opérationnel à haute pression
pour le Contrôle de la cheminée du BOP. Il comprend: les accumulateurs, un réservoir, les
tuyauteries d’accumulateur et un châssis principal pour le montage des pompes pneumatiques,
de la pompe à moteur électrique, du colleteur de contrôle hydraulique et du module
d’interface pour le contrôle à distance des fonctions du BOP. [18]

Figure(III.1): Module Accumulateur

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3.1 Description d'une unité standard :

Fluid3.000psi Fluid1.500 psi FluidAtmospheric RegulatedAir RigAir

Figure(III.2): Schéma du module accumulateur KOOMY

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

La Figure (III.2) Représente une unité standard avec ses différents composants.[21]

1. Arrivée d'air (pression de l'ordre de 120 psi).

2. Huiler

3. Vanne qui permet de passer la vanne d'admission automatique d'air n°4.

4. Vanne d'admission hydropneumatique automatique.

5. Vannes manuelles d'isolement des pompes pneumatiques

6. Pompes à air.

7. Vannes manuelles d'isolement de l'aspiration des pompes à air.

8. Filtre à huile équipée d'une crépine sur la ligne d'aspiration.

9. Clapet anti-retour.

10. Pompe triplex entraîné par moteur électrique.

11. Manocontact : permet de régler les pressions de démarrage et d'arrêt de la pompe


électrique

12. Coffret de démarrage contenant un commutateur à 3 positions (OFF, ON, AUTO).

13. Vanne manuelle d'isolement de l'aspiration de la pompe électrique.

14. Filtre à huile équipée d'une crépine sur la ligne d'aspiration.

15. Clapet anti-retour.

16. Vanne manuelle d'isolement des bouteilles.

17. Accumulateur. Le pré charge en azote doit être de 1000 psi ± 10 %.

18. Soupape de sécurité, tarée entre 3300 et 3500 psi. Le retour est connecté au réservoir.

19. Filtre à huile sur le circuit haute pression.

20. Régulateur de pression : Il réduit la pression de 3000 psi à 1500 psi pour le circuit

21. Clapet anti-retour.

22. Distributeurs 4 voies - 3 positions.

23. Vanne: permet de passer la régulation 3000 - 1500 psi et d'envoyer directement dans le
manifold le

Fluide hydraulique à la pression des accumulateurs (3000 psi).

24. Soupape de sécurité avec retour au réservoir de stockage du fluide hydraulique.

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

25. Vanne de purge de la partie HP. Elle est normalement en position fermée.

26. Sélecteur à 2 positions :

27. Régulateur de pression annulaire

28. Manomètre de pression de la partie "accumulateur".

29. Manomètre de pression de la partie "manifold".

30. Manomètre de pression de la partie "annulaire".

31-32–33. Transmetteurs pneumatiques de pression de l'accumulateur, du manifold et de


l'annulaire vers les ovules panneaux de commande à distance.

34. Filtre à air.

35. Régulateur permettant de régler la pression d'air envoyée vers le régulateur 27.

36–37–38. Régulateurs à air pour les transmetteurs pneumatiques de l'annulaire, de


l'accumulateur et du Manifold.

39. Platine de connexion du faisceau de télécommande pneumatique.

40. Indicateur de niveau de fluide hydraulique dans le réservoir.

41. Bouchon de remplissage et de mise à l'air du réservoir.

42. Vannes 4 voies - 3 positions.

43. Clapet anti-retour.

44. Soupape de sécurité sur la ligne auxiliaire avec retour au réservoir de stockage du fluide
hydraulique.

45. Ligne auxiliaire qui peut être utilisée pour le skidding.

46. Ligne auxiliaire qui peut être utilisée pour tester des équipements en pression.

47. Retour vers le réservoir lors de l'utilisation d'une ligne auxiliaire.

48. Bouchon d'inspection du réservoir de stockage de fluide hydraulique.

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3.2 Accumulateur d’énergie hydraulique :


L’accumulateur est un ensemble d’enceintes sous pression pour le stockage du fluide à
haute pression. Ils sont disponibles dans des tailles, des types, des capacités et des pressions
nominales variés. L’accumulateur à vessie cylindrique est le choix le plus courant de
l’industrie pétrolière aujourd’hui et peut être déposée par le haut alors qu’elle est toujours
montée sur le module accumulateur. Ils peuvent être réparés sur le terrain. Des accumulateurs
chargement par le bas doivent être déposés du module accumulateur pour les travaux
d’entretien ou réparation.[ 18]
Valve pour gonfler la
chambre à air

Chambre a air gonflée


à l'azote

Volume disponible
pour le stockage de
l'huile sous pression

Système se fermant
lorsque la pression
dans l'accumulateur est
égale à la pression, de
pré charge

Figure(III.3) : Schéma d’une bouteille de l’accumulateur

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3.3 Réservoir :

Un réservoir rectangulaire est fourni pour le stockage du fluide atmosphérique


d’approvisionnement pour les pompages à haute pression. Il contient des baffles, des orifices
de remplissage et de purge, une jauge visuelle de niveau du fluide, des orifices
d’inspection/remplissage et un trou pour permettre le nettoyage à l’homme.[18]

III.3.4 Tuyauteries de l’accumulateur :

Les tuyauteries relient les conduites de décharge à haute pression des pompages à
l’accumulateur et au collecteur de contrôle hydraulique. Elles se composent de tubes de 1" ou
1 ½" et d’une soupape de décharge de 3 300 PSI pourp²rotéger les accumulateurs contre des
pressions excessives. Les accumulateurs de type cylindrique sont montés sur des collecteurs
usinés pour minimiser les étranglements et les fuites le long des conduites. Quatre (4)
collecteurs sont fournis, possédant chacun des vannes d’isolement et de purge.[18]

III.3.5 Châssis principal :

Le châssis principal est un assemblage structurel en acier soudé qui fournit la base sur
laquelle sont montés tous les composant qui forment le module accumulateur (c’est-à-dire les
accumulateurs), le réservoir, les ensembles de pompage, le collecteur de contrôle
hydraulique.[18]

III.3.6 Module de pompage pneumatique :

Le module de pompage pneumatique consiste en une ou plusieurs pompes


hydrauliques à commande pneumatique reliée aux tuyauteries d’accumulateur pour fournir
une source de fluide de travail à de hautes pressions pour le sustenter de contrôle de BOP. La
ou les pompes sont disponibles dans des tailles et des rapports variés Un module de pompage
pneumatique type se compose de deux (2) pompes hydrauliques à commande pneumatique de
rapport avec moteur pneumatique de 8 ½" de diamètre.[ 18]

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

Figure(III.4) : Module de Pompage Pneumatique

III.3.7 Module de pompage électrique :

Le module de pompage électrique consiste en une pompe alternative triplex à piston,


entraînée par un moteur électrique antidéflagrant. Elle est reliée aux tuyauteries
d’accumulateur pour fournir une source de fluide de travail à haute pression pour le système
de contrôle de BOP. Une pompe alternative triplex comporte des cylindres de 1-1/2” et des
pistons de 1-1/8". L’entraînement est assuré par un moteur électrique triphasé antidéflagrant
de 15 CV avec une tension alternative de fonctionnement de 230/460V ,60Hz.[18]
Pressure Switch
Pompe Triplex Moteur Electrique

Moteur Starter

Figure(III.5) : Module de Pompage Electrique

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3.8 Collecteur de contrôle hydraulique :

Un collecteur de contrôle hydraulique se compose de deux (2) voir (Figure III.2)


détendeurs hydrauliques et de sept (7) voir (Figure III.2) vannes de contrôle directionnelles
qui dirigent l’écoulement du fluide de travail à haute pression pour permettre à l’opérateur de
contrôler les fonctions de la cheminée du BOP les deux (2) détendeurs fournis sont utilisés
pour contrôler l’obturateur annulaire et les fonctions de la cheminée du BOP. Ces détendeurs
réduisent la pression d’accumulateur de 3000 Psi à une pression qui est compatible avec les
limitations de fonctionnement des obturateurs. Les vannes de contrôle directionnelles sont
d’une taille de 1”.La vanne de contrôle directionnelle annulaire pourrait avoir une taille de 1"
ou 1 ½".. Le collecteur comporte également trois (3) manomètres pour surveiller les pressions
de fonctionnement du système de contrôle, une vanne de purge et une vanne de
contournement /commande manuelle interne du détendeur du collecteur pour permettre à
l’opérateur de contourner le détendeur du collecteur et d’atteindre la pleine valeur de la
pression système pour un fonctionnement en fermeture totale.[21]

Pression de manifold Pression d’accumulateur Pression d’annulaire

Figure(III.6) : Collecteur de contrôle hydraulique

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3.9 Module d’interface :

Un module d’interface est requis lorsqu’un ou plusieurs panneaux de télécommande


pneumatique sont inclus dans le système de contrôle de BOP. La télécommande pneumatique
n’est pas conseillée lorsque la distance au(x) panneau(x) de télécommande pneumatique
dépasse 45 m (150 ft) pour les installations offshore ou lorsque le système doit répondre aux
normes API RP 16E. Un module d’interface contient les composants qui doivent être ajoutés à
l’ensemble accumulateur pour un fonctionnement avec télécommande pneumatique, c’est-à-
dire : des vérins pneumatiques, la moitié fixe du boîtier de branchement pneumatique et tous
les tubes et raccords en acier inoxydable requis. Pour des panneaux comportant une régulation
à distance et des dispositifs de suivi de la pression, un actionneur à moteur pneumatique pour
le détendeur annulaire et un ensemble de transmission de la pression sont inclus. Lorsque
deux (2) voir (Figure.Ⅲ.2) panneaux de contrôle sont inclus dans un système de contrôle de
BOP, le module d’interface comprend également une moitié fixe supplémentaire de boîtier de
branchement pneumatique et des vannes va-et-vient pneumatiques.[21]

Figure(III.7) : Module d’interface

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.3.10 Panneau de Commande pneumatique :

Le ou les panneaux de télécommande pneumatique offre un contrôle partiel ou total du


système BOP, en plus des fonctions de suivi de la pression, l’option de télécommande permet
à l’opérateur de placer le module accumulateur dans un endroit sûre de façon à ce qu’il puisse
rester opérationnel dans une situation d’urgence. Le ou les panneaux de télécommande
pneumatique peuvent être ajouté à un système de contrôle, accroissant ainsi la sécurité des
opérations de forage pour un coût minime. Il peut être fourni dans des tailles, des styles et des
configurations variés pour répondre à des exigences spécifiques en matière d’espace et de
fonctionnement. Les panneaux de télécommande pneumatique contiennent une vanne
principale de contrôle qui doit être actionnée simultanément avec une fonction sélectionnée
pour lancer le fonctionnement. Chaque panneau de télécommande pneumatique contient un
nombre spécifié de vannes à contrôle pneumatique à axe élastique à quatre voies. Une source
d’approvisionnement en air fournie par le client et un ou plusieurs modules d’interconnexion
seront également requis.[18]

Figure(III.8) : Panneau de commande du foreur

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.4 Commandes hydrauliques des opérateurs [20] :


III.4.1 Principes généraux :

Tous les BOP et les principales vannes de tête de puits sont à commande hydraulique
et Fonctionnent suivant des vérins hydrauliques doubles effet; chaque fonction nécessité une
conduite de l’ouverture et une deuxième sur la fermeture. Une réserve de fluide sous pression,
disponible chaque instant pour assurer la fermeture ou l’ouverture des obturateurs. Il faut tenir
compte (pour un empilage de tête de puits) :

 Du volume de fluide nécessaire pour réaliser un certain nombre de fonctions en cas


d’urgence, cette séquence est imposée par le maître d’œuvre.
 De la pression à exercer pour obtenir une bonne étanchéité.
 Du temps nécessaire pour fermer tous les obturateurs. L’installation comprend :
 Plusieurs accumulateurs pneumatiques.
 Un ensemble de pompes hydrauliques.
 Un manifold de commande décrite.
 Un ou plusieurs manifolds de commande à distance.
III.4.2 Principe de fonctionnement d’une unité :
Pour simplifier l'étude du fonctionnement de l'unité, elle sera découpée en 5 sous-
ensembles Principaux :
 Appareillage air
 Appareillage électrique
 Manifold mâchoires vannes
 Manifold annulaire
 partie accumulation.

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.4.3 Appareillage à air :


L'air de la sonde passe à travers un filtrer puis un lubrificateur (2).voir (Figure III.2)
Normalement, la vanne by pass (3) est fermée et l'air, passant par la vanne d’admission
hydropneumatique (4), arrive à chaque pompe hydropneumatique (6).
Voir (Figure III.2) La vanne d'admission d'air (4) voir (Figure III.2), réglable manuellement,
s'ouvre lorsque la pression hydraulique chute à 2700 psi (en général) et se ferme à 3000 psi.
Si l’on désire gonfler les accumulateurs à plus de 3000 psi il suffit d’ouvrir la vanne by
pass(3) sans oublier de la refermer lorsque la pression voulu est atteinte. Si une pompe à air
(6) est défaillante, on peut l’isoler par la vanne (5) ce qui permet de réparer sans arête l’unité.
Le fluide hydraulique stocké à pression atmosphérique dans le bac est aspiré par les pompes à
air et traverse une conduite équipée d’une vanne (7) et d’un filtre (8) puis refoulées 3000 psi
vers les bouteilles d’accumulateur.
Voir la (Figure III.2) Un clapet anti retour (9) équipe la ligne de refoulement 3000 psi.
III.4.4 Appareillages électriques :
La pompe (10) a la même utilisation que la pompe hydropneumatique vue précédemment.
Les conduites de fluide sont équipées normalement sur la ligne d'aspiration, d'une vanne (13)
d'un filtre (14) et sur la ligne de refoulement à 3000 psi d'un clapet anti-retour (15).voir
(Figure III.2)La baisse de pression est enregistrée par le manocontact (11) qui actionne un
contacteur électrique (12). Normalement ce contacteur doit être sur la position auto. La
position manuelle sera choisie si l'on veut dépasser la pression de 3000 psi.
III.4.5 Ensemble d'accumulation :
Le système d'accumulation est protégé par le clapet de sécurité (18), taré à 3300 psi ou 3500
psi. Les vannes d'isolement (16) doivent être ouvertes sauf lors des déménagements.
Le fluide à 3000 psi arrive dans 2 régulateurs de pression :
 Le régulateur (27) pour le manifold de l'obturateur annulaire.
 le régulateur (20) pour le manifold des autres obturateurs et les vannes de commandes
à distance.
 la vanne by pass (23) qui permet d'éviter le régulateur (20) et d'envoyer directement la
pression des bouteilles dans le manifold.
 Le manomètre (28) indique en permanence la pression dans les bouteilles
De plus, le circuit possède :
 un clapet de sécurité taré à 5500 psi (24), qui protège le système si la vanne 16 est
fermée.

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

 une vanne de purge (25), vers le bac réservoir. Voir (Figure III.2)
III.4.6 Manifolds [21] :
III.4.6.a Manifold mâchoires vannes :
Le fluide sous pression de 3000 psi arrive dans le régulateur de pression (20) d’où il ressort à
1500 psi.
Le manifold, possède :
1- Un manomètre (29), où l’on doit lire 1500 psi .
2- Un sélecteur (26) pour opérer les fonctions, soit de l’unité, soit du plancher.
3- Une vanne by pass (23) pour appliquer en cas d’urgence directement 3000 psi dans le
manifold.
4- Différentes vannes 4 vois (22) connectées chacune aux BOP.
III.4.6.b Manifold obturateur annulaire :

Système très semblable à l’autre manifold ou le fluide sous pression 3000 psi arrive
dans un régulateur de pression (27) qui permet de régler de 0 à 3000 psi suivant les opérations
(forage - venue – stripping - etc.). Voir (Figure III.2)

La commande du régulateur alliée au sélecteur (26) permet de régler la pression annulaire,


soit de l’unité, soit du panel du driller au plancher. Certains régulateurs sont « Fail safe »
c'est-à-dire qu’ils conservent leur réglage en cas de rupture de la télécommande.

Sur le côté de l’unité, il existe 3 transmetteurs de pression qui transforment la pression


hydraulique en pression pneumatique pouvant être lues à différents endroits du chantier.

III.5 Contrôles de l’unité d’Accumulateur [21] :

Ils sont au nombre de 7 et l’ensemble des opérations (temps, volume, etc.…) doivent être
Notés sur une feuille de contrôle spéciale.

1. Contrôle du temps de mise en charge des bouteilles.


2. Contrôle de la pression de démarrage et d’arrêt des pompes.
3. Contrôle du niveau d’huile du réservoir.
4. Contrôle du pré charge des bouteilles.
5. Contrôle du temps de fermeture du puits avec chaque système de pompages
(Bouteilles isolées).
6. Contrôle de la capacité de fermeture des obturateurs avec les bouteilles seulement.
7. Contrôle du temps de fermetures.
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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.6 Généralités sur les équipements de sécurité du puits de forage [17.19] :


Pour lutter contre les éruptions on utilise un ensemble d'équipements d'obturation du
puits et une unité de commande hydraulique (Koomey).

III.6.1 Les équipements d’obturation :

L’ensemble des équipements d’obturation comprend :

 Le tubage et son dispositif de suspension


 Les obturateurs à mâchoires
 L’obturateur annulaire
 Le choke line avec ses deux vannes manuelle et automatique
 Le manifold de duses
 Une Kill-line munie également de deux vannes manuelles et éventuellement
automatiques : elle permet de pomper dans l’espace annulaire avec les obturateurs
fermes.

A Tous ses élément cites ci-dessus on ajoutera les obturateurs internes qui regroupent toutes
les vannes et clapets permettant la fermeture de l’intérieur de la garniture.

a. le tubage et tête de tubage. La base ou le point de départ de tout assemblage d’obturation


est le tubage. L’ensemble n’est jamais meilleur que le tubage sur lequel il est monte.
Notamment la pression d’éclatement du tubage doit être homogène avec la pression de travail
des obturateurs.

b. les obturateurs à mâchoires Les obturateurs à mâchoires ferment l’espace annulaire a


l’extérieur d’un train de tige par déplacement des mâchoires à partir d’une position de retrait
(supérieur au passage nominal du tubage) jusqu’à une position fermée autour de tiges. Les
mâchoires vont par paires et rendent étanche l’espace au-dessous d’elles.

Les obturateurs à mâchoires sont caractérises par :

 leur série qui indique la pression de service.


 Leur dimensions nominale qui indique on générale le diamètre de passage intérieur.
 Les rapports d’ouverture et de fermeture qui indique respectivement le rapport
pression sous le BOP a la pression agissant sur les pistons au moment de l’ouverture et
de la fermeture.

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

 Les volumes d’huile nécessaires à la fermeture et à l’ouverture.


 Les dimensions extérieurs et le poids.
Les déférentes marques sont :
 CAMERON
 HYDRIL
 SHAFFER
Le principe de fonctionnement étant généralement le même pour tous les BOP à mâchoire.

Figure(III.9) : La tête de puits

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

Figure(III.10) : Obturateur double a mâchoire BOP

III.6.2 Différents types de mâchoires :


III.6.2.1 Mâchoire à fermeture totale:

Elles permettent soit de fermer le puits en l’absence de train de tige (Blind rams, Fig.
I.8) soit de cisailler celles –ci et faire étanchéité (shear-blind rams). [17]

III.6.2.2 Mâchoire à fermeture sur tige (pipe rams):

Elles sont muni d’ouverture semi-circulaire, correspondant au diamètre extérieur des


tiges, pour lesquelles elles sont prévu (Figure III.11, 12). Il est absolument essentiel que les
mâchoires d’un obturateur correspondant exactement aux dimensions des tiges, des tubages
ou des tubings qui sont en service.[ 17]

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.6.2.3 Mâchoire à fermeture variable :

Elles permettent de fermer sur différentes diamètres de tige (Figure III .11)

Figure(III.11) : Différents types de rams

packer
Joint supérieur Corps de mâchoire

Figure(III.12) : Pipe rams

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.6.2.4 Les obturateurs annulaires [19] :


Les obturateurs annulaires ou a membranes emploi une garniture en caoutchouc
synthétique, qui fait étanchéité sur la garniture de forage, quand elle est comprime par un
piston mobile commande hydrauliquement A l’inverse des obturateurs à mâchoires, les
obturateurs annulaires assurent une étanchéité sur des diamètres et des formes différentes , par
exemple tige ou masse-tiges tige d’entrainement, et peuvent dans une certaine mesure
permettre un mouvement non seulement de bas en haut mais également de rotation lente. Il est
à noter que la fermeture complète de l’obturateur annulaire, sans garniture de forage dans le
trou, est possible mais n’est pas recommandée car elle provoque une détérioration rapide de la
garniture en caoutchouc. La pression hydraulique de fermeture d’un obturateur annulaire est
au maximum de 1500psi, dans la pratique on a intérêt à utiliser des pressions hydrauliques
faibles de manière à éviter une fatigue trop rapide de la garniture. En cas de manœuvre de la
garniture de forage au travers de l’obturateur ferme il est recommandé, pour la même raison,
de maintenir une pression minimum.
Les marques les plus rependues sont :
- CAMERON
- HYDRIL
- SHAFFER

Figure(III.13) : Obturateurs annulaires

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Chapitre III L’unité de commande Hydraulique du BOP

III.6.3 Circuit manifold [17] :


III.6.3.1 Manifold de dusses :

Le manifold de dusses permet durant le contrôle d'appliquer une contre pression dans
le puits à l’aide d'une duses réglable et de diriger le retour vers les bacs, le séparateur, la
torche ou le bourbier. Etant donné les risques de bouchage et d'usure durant le contrôle, le
manifold de dusses doit être équipé au moins de deux dusses réglables afin de permettre
d'isoler une ligne défaillante et de basculer sur une autre pour continuer le contrôle sa pression
de travail en amont des Duse doit être égale ou supérieure à celle des obturateurs par contre,
la pression de la partie en avale et généralement d'une série inférieure.

III.6.3.2 Choke line :

La choke line est la conduite qui relie l'empilage des obturateurs au manifold de Duse.
Elle doit avoir une pression de travail égale à celle des obturateurs et un diamètre intérieur
supérieur ou égal à 3" pouces pour réduire l'effet des pertes de charges, minimiser le risque
de bouchage et l’usure durant le contrôle. La connexion à l'empilage des obturateurs s'effectue
au moyen de deux vannes en série. Il est recommandé qu'une de ces vannes soit commandée à
distance pour une ouverture rapide du circuit de contrôle.

III.6.3.3 Kill line :

La Kill line est la conduite qui relie l'empilage au circuit de pompage, elle doit avoir
une pression de travail égale à celle des obturateurs et un diamètre intérieur minimum de
2".Elle offre la possibilité de pomper sous les obturateurs. La conduite contient deux vannes
en série et un clapet anti-retour qui permet de protéger le stand pipe (tête de tubage) et les
pompes de forage contre toute pression venant du puits encas de venue.

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Chapitre Ⅳ:
Etude comparative entre deux types
d’accumulateurs de pression (koomy -
STEW&STEVENS)
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons comparer les deux accumulateurs de pression type 1
KOOMEY- T15080-3S et type 2 STEW&STEVENS- SSB160-3511, dans la première
partie on va présenter les différentes actions preventive faites sur chacun de ces
accumulateurs suivi par une évaluation sur les deux, de côté de temps et le coût d’arrêt.
Par la suite on va présenter aussi les différents actions correctives sur les deux
accumulateurs de pression gardant la même manière de la première partie, les résultats de
cette évaluation est présentée et discutée afin de choisir le matériau le plus adéquat de
côté de temps, technique et économique. Cette étude est faite sur un plan de maintenance de 36
mois.

Ⅳ.1 Les actions de maintenance préventives faite :

Il y’a plusieurs actions de maintenance préventive pour augmenter la durée de vie


des équipements, Augmenter de la productivité et diminuer le temps de réparation tel que :

Tableau Ⅳ.1 : la maintenance préventive d’un accumulateur

Fréquence d'entretien
Responsable de
Description Opérations Chaque 03 Mois
travail (2160 hrs)
Mécanicien Vérifiez le niveau du fluide hydraulique. 
Mécanicien Vérifiez l'état de la pompe triplex. 
Mécanicien Vérifiez l'état de la chaîne et du pignon. 
Mécanicien Vérifiez les presse-étoupe. 
Mécanicien Purger la pression hydraulique de toutes les bouteilles. 
Mécanicien Vérifiez la pression de précharge d'azote. 
Mécanicien Effectuer une inspection approfondie des bouteilles 
Mécanicien Vérifier le fonctionnement des vannes de régulation 
Mécanicien Vérifier le fonctionnement des vérins pneumatiques 
Mécanicien Graisser toutes les vannes de régulation. 
Mécanicien Vérifiez le fonctionnement des régulateurs. 
Mécanicien Teste le système de secours en air. 
Electricien Effectuer un contrôle électrique 

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Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Ⅳ.1.1 Les actions de maintenance préventives d’un accumulateur


de type (KOOMEY- T15080-3S)

Le tableau au-dessous (Tableau Ⅳ.2) montre la quantité et le temps d’arrêt puis le


coût d’arrêt qui représente l’intervention de chaque opération de maintenance préventive.

Par exemple : l’intervention de l’ajout d’huile Tiska 32 prendre un temps d’intervention de


6.75 h avec un montant de 15.691,07 DZD.

Tableau Ⅳ.2 : la durée d’intervention par heure (h) et le montant (DZD)


(KOOMY- T15080-3S) Durée
Description de
Equipement Chantier Quantité d'intervention Montant DA
l'intervention
(Hrs)

Equipement 1 Chantier 13 Ajout D'huile Tiska 32 1 FUT 6,75 15.691,07

vidange de l'accumulateur
Equipement 1 Chantier 13 400L 1 52.305,97
unit koomey.

On va traduise ce tableau par deux histogrammes, Figure Ⅳ.1 représente Le temps d’arrêt
en fonction de l’action de maintenance préventive et, Figure Ⅳ.2 représente le coût d’arrêt
en fonction de l’action de maintenance préventive.

temps d’arrêt (hrs)


temps d’arrêt

8
7
6
5
4
3
2
1
0
Ajout D'huile Tiska 32 VIDANG DE
L'ACCUMULATEUR
UNIT KOOMEY

Figure Ⅳ.1: Le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive

(KOOMEY- T15080-3S)
Page 50
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

coût d’arrêt (DA)


6000000

5000000

4000000

3000000
cout d’arrêt (DA)
2000000

1000000

0
Ajout D'huile Tiska 32 VIDANG DE L'ACCUMULATEUR
UNIT KOOMEY.

Figure Ⅳ.2: Le coût d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive

(KOOMEY-T15080-3S)

Sur les histogrammes montrés ci-dessus on n’observe que l’accumulateur KOOMEY-


T150803S a était subis a deux actions préventives avec :

- Un temps d’arrêt important dans l’intervalle de 1 à 7 heures ( tout dépend de type


d’opération) ce qui signifie un arrêt des opérations de forage ainsi que un manque
de sécurité en cas d’éruption dans le chantier pétrolier.
- Un cout d’arrêt élevé dans l’opération de vidange par rapport à celle de l’joute de
l’huile sans compter les couts supplémentaires tel que (manouvre, transport ….).

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Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Ⅳ.1.2 Les actions de maintenance preventive d’un accumulateur de


type (STEW&STEVENS- SSB160-3511) :

Dans le tableau au-dessous (Tableau Ⅳ.3) le temps d’intervention et le montant avec


la quantité sont montrés avec une description de l’intervention de l’équipement
(STEW&STEVENS- SSB160-3511).
On a 9 équipements dans les mêmes chantiers avec des différentes interventions et chacun
avec son propre montant et temps d’intervention.
Par exemple : l’intervention de vidange koomy 2128 prendre un temps d’intervention de 1
h avec une quantité de 1FUT et montant de 27.285,65 DZD.

Tableau Ⅳ.3 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Description de Durée
Equipement Chantier Quantité Montant DA
l'intervention d'intervention (Hrs)

Equipement 2 Chantier 02 vidange koomy _2128 1FUT 1 27.285,65

Equipement 2 Chantier 02 vidange koomy _2128 1FUT 0.5 26.445,86


vidange accumulateur
Equipement 2 Chantier 02 1FUT 1 24.304,82
control unit_2128
vidange accumulateur
Equipement 2 Chantier 02 1FUT 0.5 24.304,82
control unit_2128
vidange koomy pour
Equipement 2 Chantier 02 200L 1 24.300,71
enafor _2128
rajout d'huile pour
Equipement 2 Chantier 02 1FUT 0.5 24.289,57
koomy_2128
rajout de huile Tiska
Equipement 2 Chantier 02 100L 1 12.144,78
32p/ koomy _2128

Equipement 2 Chantier 02 vidange de koomy _2128 200L 2 24.289,54


rajout de 01fut Tiska
Equipement 2 Chantier 02 1FUT 1.5 24.924,92
pour koomey _2128

Page 52
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

On va traduise ce tableau par deux histogrammes, Figure Ⅳ.3 représente Le temps d’arrêt
en fonction de l’action de maintenance préventive et, Figure Ⅳ.4 représente le coût d’arrêt
en fonction de l’action de maintenance préventive.

Temps d’arrêt (hrs)


2,5
2
1,5
1
0,5
0 temps d'arret

Figure Ⅳ.3 : Le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive

(STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Cout d’arrêt (DA)


3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
0 cout d'arret(DA)

Figure Ⅳ.4: Le cout d’arrêt en fonction de l’action de maintenance préventive

(STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Page 53
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Sur les histogrammes montrés ci-dessus on observe que l’accumulateur


STEW&STEVENS- SSB160-3511 a était subis a plusieurs actions préventives avec :

- Un temps d’arrêt important dans l’intervalle de 1 à 2 heures ( tout dépend de type


d’opération) ce qui signifie un arrêt des opérations de forage ainsi que un manque
de sécurité en cas d’éruption dans le chantier pétrolier.
- Un coût d’arrêt très élevé dans l’opération de vidange par rapport à celle de l’joute
de l’huile sans compter les couts supplémentaires tel que (manouvre, transport ….).

Ⅳ.2 Les actions de maintenance corrective faite :


Ⅳ.2.1 Les actions de maintenance corrective d’un accumulateur de
type (KOOMEY- T15080-3S) :
Le tableau au-dessous (Tableau Ⅳ.4) montre la quantité et le temps d’arrêt puis le
coût d’arrêt qui représente l’intervention de chaque opération de maintenance corrective.

On a 9 équipements dans les mêmes chantiers avec des différentes interventions et chacun
avec son propre montant et temps d’intervention.
Par exemple : l’intervention de hydraulique, air presse transmettre prendre un temps
d’intervention de 2 h avec une quantité de 1PC et montant de 85.857,41 DZD

Tableau Ⅳ.4 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (KOOMEY- T15080-3S)

Durée
Equipement Chantier Description de l'intervention Qty d'intervention Montant DA
(Hrs)
KIT,REPAIR 1 IN FOUR WAY 2
Equipement 1 Chantier 13 1 44.914,50
VALVE 1330-4199
Equipement 1 Chantier 13 VALVE, 1 INCH TYPE SELECTOR 1 1 54.776,34

Equipement 1 Chantier 13 GAUGE, 6 INCH 3000 PSI 1 2 13.869,03

Equipement 1 Chantier 13 VALVE, 1 INCH TYPE SELECTOR 2 1 109.552,66

Equipement 1 Chantier 13 SELECTOR, VALVE 5000PSI 1" 1 1 29.151,28


KIT, COMPLET REPAIR (3014- 2
Equipement 1 Chantier 13 1 38.604,98
0199)
Equipement 1 Chantier 13 REPAIR, KIT 1 2 39.850,15
BAG,AND GAS VALVE ASSY 1
Equipement 1 Chantier 13 1 10.098,60
(1000-9102)
HYDRAULIQUE, AIR PRESS 2
Equipement 1 Chantier 13 1 85.857,41
TRANSMITTER

Page 54
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

On va traduise ce tableau par deux histogrammes au-dessous, Figure Ⅳ.5


représente Le coût d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective et, Figure Ⅳ.6
représente le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective.

Cout d’arrêt (DA)

12000000
10000000
8000000
6000000
4000000
2000000
0 cout d"arret

Figure Ⅳ.5: Le cout d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective

(KOOMEY- T15080-3S)

Temps d’arrêt (hrs)

2,5
2
1,5
1
0,5
Temps d’arrêt (hrs)
0

Figure Ⅳ.6: Le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective KOOMEY-


T15080-3S)

Page 55
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Sur les histogrammes montrés ci-dessus on observe que l’accumulateur KOOMEY-


T15080-3S a était subis a plusieurs actions correctives avec :

- Un temps d’arrêt important dans l’intervalle de 1 à 2 heures ( tout dépend de type


d’opération) avec plusieurs opérations d’intervention corrective ce qui signifie un
arrêt des opérations de forage ainsi que un manque de sécurité en cas d’éruption
dans le chantier pétrolier.
- Un coût d’arrêt très élevé dans les opérations d’intervention corrective sans
compter les coûts supplémentaires tels que (manouvre, transport ….).

Ⅳ.2.2 Les actions de maintenance corrective d’un accumulateur de


type (STEW&STEVENS- SSB160-3511) :
Le tableau au-dessous (Tableau Ⅳ.5) montre la quantité et le temps d’arrêt puis le
coût d’arrêt qui représente l’intervention de chaque opération de maintenance corrective.
On a 2 équipements dans les mêmes chantiers avec des différentes interventions et chacun
avec son propre montant et temps d’intervention.
Par exemple : l’intervention de valve, 1 inch type selector prendre un temps d’intervention
de 0.5 h avec une quantité de 2PC et montant de 109.552,67 DZD.

Tableau Ⅳ.5 : la durée d’intervention (h) et le montant (da) (STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Durée
Description de
Equipement Chantier Quantité d'intervention Montant DA
l'intervention
(Hrs)

Equipement 2 Chantier 02 valve, 1 inch type selector 2 0.5 109.552,67

réparation sur koomy


Equipement 2 Chantier 02 1 2 7.107,19
_2128

On va traduise ce tableau par deux histogrammes au-dessous, (Figure Ⅳ.7)


représente Le coût d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective et, (Figure
Ⅳ.8) représente le temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective.

Page 56
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Cout d’arrêt (DA)


12000000

10000000

8000000

6000000
Cout d’arrêt (DA)

4000000

2000000

0
VALVE,1 INCH TYPE SELECTOR REPARATION SUR KOOMY _2128

Figure Ⅳ.7: Le coût d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective

(STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Temps d’arrêt (hrs)


2,5

1,5

Temps d’arrêt (hrs)


1

0,5

0
VALVE,1 INCH TYPE SELECTOR REPARATION SUR KOOMY _2128

Figure Ⅳ.8: Le Temps d’arrêt en fonction de l’action de maintenance corrective

(STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Page 57
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Basé Sur les deux histogrammes montrés ci-dessus on observe que l’accumulateur
STEW&STEVENS- SSB160-3511 a était subis a deux actions correctives avec :

- Un temps d’arrêt important dans l’intervalle de 1 à 2 heures ( tout dépend de type


d’opération) avec deux opérations d’intervention corrective ce qui signifie un arrêt
des opérations de forage ainsi que un manque de sécurité en cas d’éruption dans le
chantier pétrolier.
- Un coût d’arrêt élevé dans les opérations d’intervention corrective sans compter les
couts supplémentaires tel que (manouvre, transport ….).

Ⅳ.3 comparaison entre les deux types de maintenance en termes de


temps d’arrêt et cout pour les deux types d’accumulateur :
Ⅳ.3.1 les deux types de maintenance en termes de temps d’arrêt et
cout total pour l’accumulateur (KOOMEY- T15080-3S) :

On remarque dans les deux histogrammes au-dessous, (Figure Ⅳ.9) représente Le


Temps d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance Préventive et corrective et,
(Figure Ⅳ.10) représente le coût d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance
Préventive et corrective. Et l’accumulateur de pression KOOMEY- T15080-3S a
consommé un coût et un temps d’arrêt intéressant dans la méthode de maintenance
corrective qui retourne avec un grand effet pour la production de la machine.

temps d’arrêt total (HRS)

15

10
maintenance préventive
5 maintenance corrective

0
maintenance préventive maintenance corrective

Figure Ⅳ.9: Le Temps d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance

Préventive et corrective (KOOMEY- T15080-3S)


Page 58
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

cout d'arret total (DA)


45000000

40000000

35000000

30000000

25000000
maintenance préventive
20000000
maintenance corrective
15000000

10000000

5000000

0
maintenance préventive maintenance corrective

Figure Ⅳ.10: Le cout d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance

Préventive et corrective (KOOMEY- T15080-3S)

Basé sur les deux histogrammes au-dessous on observe que :

- Le temps d’arrêt total d’accumulateur de pression KOOMEY- T15080-3S (Figure


Ⅳ.9) est important dans les actions de maintenance corrective par rapport aux
actions de maintenance préventive.
- Le coût d’arrêt total d’accumulateur de pression KOOMEY- T15080-3S (Figure
Ⅳ.10) est très cher dans les actions de maintenance corrective par rapport aux
actions de maintenance préventive.
Ⅳ.3.2 les deux types de maintenance en termes de temps d’arrêt et
cout total pour l’accumulateur (STEW&STEVENS- SSB160-3511) :
On remarque dans les deux histogrammes au-dessous, (Figure Ⅳ.11) représente Le
Temps d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance Préventive et corrective et,
(Figure Ⅳ.12) représente le coût d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance
Préventive et corrective. Et l’accumulateur de pression STEW&STEVENS- SSB160-3511
a consommé un coût et un temps d’arrêt intéressant dans la méthode de maintenance
préventive qui retourne avec un grand effet pour la production de la machine.

Page 59
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

temps d’arrêt total (HRS


10
9
8
7
6
5 maintenance préventive
4 maintenance corrective
3
2
1
0
maintenance préventive maintenance corrective

Figure Ⅳ.11: Le temps d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance

Préventive et corrective (STEW&STEVENS- SSB160-3511)

cout d'arret total (DA)

25000000
20000000
15000000
maintenance préventive
10000000
maintenance corrective
5000000
0
maintenance préventive maintenance corrective

Figure Ⅳ.12: Le cout d’arrêt total en fonction de l’action de maintenance

Préventive et corrective (STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Basé sur les deux histogrammes ci-dessus on observe que :

- Le temps d’arrêt total d’accumulateur de pression STEW&STEVENS- SSB160-


3511est important dans les actions de maintenance préventive par rapport aux
actions de maintenance corrective

Page 60
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

- Le cout d’arrêt total d’accumulateur de pression STEW&STEVENS- SSB160-


3511est très cher dans les actions de maintenance préventive par rapport aux
actions de maintenance corrective
Ⅳ.4 Calcul de la disponibilité
Ⅳ.4.1 Calcul de la disponibilité pour l’accumulateur de pression
(koomey- t15080-3s) :

MTBF
La disponibilité est représenté par la loi suivant : D =
MTBF+MTTR

MTBF= TBF/ N =25464/11=2314.9

MTTR= TTR/ N =21,75/11=1,97727273


2314.9
Application : D= 2314.9+1,97727273=0.9991465786

Ⅳ.4.1.a Disponibilité instantané :

μ λ
D(t)=μ+λ + λ+μ e−(λ+μ)t

1 1
Ou : λ=𝑀𝑇𝐵𝐹 =2314.9 =0,00043198

1 1
Et : 𝜇 = 𝑀𝑇𝑇𝑅=1,97727273 =0.5057471257

Ⅳ.4.1b Les calcul de disponibilité D(i) :

Dans le tableau on a calculé la fonction de disponibilité D(t) de (koomey- t15080-3s) pour


tracer la courbe [D(t), TBF]

Le tableau au-dessous (Tableau Ⅳ.6) montre le temps de bonne fonctionnement et le


temps de réparation puis la disponibilité qui et représente par la loi de la disponibilité.
On a 11 panne dans les mêmes chantiers avec des différentes date de défaillance et
chacun avec son propre temps de bon fonctionnement et le temps de réparation afin de
calculer la disponibilité.

Page 61
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Tableau Ⅳ.6 : tableau de TBF en fonction de la disponibilité D(t)


μ λ
Date TBF (jr) TBF (hrs) TTR (hrs) MTBF λ 𝜇 A=
μ+λ
B=
λ+μ
D(t)

27/10/2008 399 9576 2 0.99914658

30/11/2009 183 4392 1 0.99914658

01/06/2010 1 24 2 0.99914658

02/06/2010 94 2256 1 0.99914658

04/09/2010 113 2712 1 0.99914658

26/12/2010 2 48 2 0.99914658

28/12/2010 1 24 2 0.99914658

29/12/2010 1 24 1 0.99914658

30/12/2010 86 2064 2 0.99914658

26/03/2011 181 4344 6,75 0.99914658

23/09/2011 1 2314,90909 0,00043198 0,50574713 0,99914658 0,00085342


25464 21,75
MTTR 1,97727273

12000

10000

8000
TBF (hrs)
6000
D(t)
4000

2000

Figure Ⅳ.13: La Courbe de disponibilité instantanée en fonction de TBF

 On remarque que la disponibilité est stable dans tous les points dans la
courbe ci-dessus en contrepartie la courbe de TBF et instable.

Page 62
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Ⅳ.4.2 Calcul de la disponibilité pour l’accumulateur de pression


(STEW&STEVENS- SSB160-3511):

MTBF= TBF/ N =20400/11=1854.545455

MTTR= TTR/ N =11,5


/11=1.045454545
1854.545455
Application : D= 1854.545455+1.045454545=0.9994365921

Ⅳ.4.2.a Disponibilité instantané :

μ λ
D(t)=μ+λ + λ+μ e−(λ+μ)t

1 1
Ou : λ=𝑀𝑇𝐵𝐹 =1854.545455 =0,00053922

1 1
Et : 𝜇 = 𝑀𝑇𝑇𝑅=1.045454545 =0,95652174

Ⅳ.4.2.b Les calcul de disponibilité D(i) :

Dans le tableau on a calculé la fonction de disponibilité D(t) de (STEW&STEVENS-


SSB160-3511) pour tracer la courbe [D(t), TBF]

Le tableau au-dessous (Tableau Ⅳ.7) montre le temps de bonne fonctionnement et le


temps de réparation puis la disponibilité qui et représente par la loi de la disponibilité.
On a 11 panne dans les mêmes chantiers avec des différentes date de défaillance et
chacun avec son propre temps de bon fonctionnement et le temps de réparation afin de
calculer la disponibilité.

Page 63
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Tableau Ⅳ.7 : tableau de TBF en fonction de la disponibilité D(t)


μ λ
Date TBF (jrs) TBF (hrs) TTR MTBF λ 𝜇 A=
μ+λ
B=
λ+μ
D(t)

07/04/2010 2 48 1 0.99943659

09/04/2010 229 5496 0,5 0.99943659

24/11/2010 1 24 1 0.99943659

25/11/2010 43 1032 0,5 0.99943659

07/01/2011 57 1368 1 0.99943659

05/03/2011 243 5832 0,5 0.99943659

03/11/2011 43 1032 1 0.99943659

16/12/2011 169 4056 2 0.99943659

02/06/2012 38 912 1,5 0.99943659

10/07/2012 25 600 0,5 0.99943659

04/08/2012 606 14544 2 0.99943659

20400 11,5 1854,54545 0,00053922 0,95652174 0,99943659 0,00056341

MTTR 1,04545455

7000

6000

5000

4000
TBF(hrs)
3000

2000

1000

Figure Ⅳ.14: La Courbe de TBF

 On remarque que la disponibilité est stable dans tous les points de l’axe X par
contre la courbe de TBF et instable et toujours différent entre l’intervalle de (6000
– 1000).

Page 64
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Ⅳ.5 Etude économique d’accumulateur de pression (KOOMEY-


T15080-3S / STEW&STEVENS- SSB160-3511) pour 12/12 mois :

Ⅳ.5.1 Les calculs concernant l’accumulateur de pression (KOOMEY-


T15080-3S) :
 Calcul du coût annuel des interventions de maintenance corrective:

Le coût d’une de ces interventions est :

Coût d’arrêt de production + Coût de maintenance

Coût d’arrêt de production : Coût de l’heure d’arrêt de production x Nombre d’heures


d’arrêt de production

Coût de maintenance : (Coût de l’heure de maintenance x Nombre d’heures de


maintenance) + coût des pièces remplacées

Les données :

 Nombres d’heures d’une intervention = 02 heures


 Cout de location de l’appareil de forage journalier = 2700000 DZD / jour =
112500 DZD / heure
 Coût de manouvre (technicien maintenance) = 100000 DZD / mois = 277,77
DZD / heure
 Coût de manouvre (chef maintenance) = 150000 DZD / mois = 416,66 DZD/
heure
 Coût des pièces remplacées = 109.552,66 DZD
Actuellement l’historique montre que nous avons 02 pannes en moyenne par an à
cause de cette vanne donc :
 Nombre moyen de défaillances annuelles = 02 pannes /1 an
 Calcule de Coût de maintenance :

(277,77 + 416,66) x 02 + 109.552,66 = 110941,52 DZD

Page 65
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

 Coût d’arrêt de production :

112500 DZD x 02 =225000DZD

 Calcule de coût d’une intervention :

225000DZD + 110941,52 DZD = 335941,52 DZD

 coût annuel de la maintenance corrective pour cette vanne est donc de :

Coût d’une intervention x Nombre moyen de défaillances annuelles

335941,52 DZD x 02 = 671883,04 DZD

 Calcul du ratio de la disponibilité opérationnelle du bien

𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é


Ratio de disponibilité =
𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝’𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞

(𝟏𝟐 𝐱 𝟑𝟎 𝐱 𝟐𝟒)− 𝟎𝟒
Ratio de disponibilité = = 0,99953
𝟏𝟐 𝐱 𝟑𝟎 𝐱 𝟐𝟒

 Calcul du coût annuel des interventions de maintenance préventive


systématique :

Nombre de jours dans une année = 365 jours

Nombre des heures dans un jour = 24 h

Le système fonctionne 12 mois par année

12
Calcul du temps d’ouverture annuel = 365 x 24 x = 8760 h.
12

 Calcul de la fréquence de remplacement des Vannes en


maintenance préventive systématique :

Durée de vie moyenne de la vanne / Temps d’ouverture entre 1 campagnes de


maintenance préventive systématique

8760 ℎ
= 1 an
8760 ℎ

Page 66
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

 Coût d’une intervention de maintenance préventive systématique :

01 vannes x coût de l’intervention = 01 x 335941,52 DZD = 335941,52 DZD

Le coût annuel de l’intervention est donc de :

Coût d’une intervention de maintenance préventive systématique / Périodicité des


interventions de maintenance préventive systématique

335941,52 DZD
= 335941,52 DZD
1 an

 Le type de maintenance la moins onéreuse est donc :

Maintenance préventive systématique

L’histogramme au-dessous, (Figure Ⅳ.15) représente Le Coût annuel de l’intervention en


fonction de l’action de maintenance Préventive systématique et la maintenance corrective,
on remarque que le Coût de la maintenance préventive systématique et moins chère que le
Coût de la maintenance corrective pour l’accumulateur de pression de type (KOOMEY-
T15080-3S)

le Coût DZD
800000

700000

600000

500000
Maintenance préventive
400000 systématique
300000 maintenance corrective

200000

100000

0
Maintenance préventive maintenance corrective
systématique

Figure Ⅳ.15 : maintenance la moins onéreuse (KOOMEY- T15080-3S)


Page 67
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

Ⅳ.5.2 Les calculs concernant l’accumulateur de pression


(STEW&STEVENS- SSB160-3511) :
 Calcul du coût annuel des interventions de maintenance corrective:

Le coût d’une de ces interventions est :

Coût d’arrêt de production + Coût de maintenance

Coût d’arrêt de production : Coût de l’heure d’arrêt de production x Nombre d’heures


d’arrêt de production

Coût de maintenance : (Coût de l’heure de maintenance x Nombre d’heures de


maintenance) + coût des pièces remplacées

Les données :

 Nombres d’heures d’intervention = 1 heure


 Cout de location de l’appareil de forage journalier = 2700000 DZD / jour =
112500 DZD / heure
 Coût de manouvre (technicien maintenance) = 100000 DZD / mois = 277,77
DZD / heure
 Coût de manouvre (chef maintenance) = 150000 DZD / mois = 416,66 DZD/
heure
 Coût des pièces remplacées = 109.552,66 DZD
Actuellement l’historique montre que nous avons 01 panne en moyenne par an à
cause de cette vanne donc :
 Nombre moyen de défaillances annuelles = 01 pannes / 1 an
 Calcule de Coût de maintenance :

(277,77 + 416,66) x 01 + 109.552,66 = 110247,09 DZD

 Coût d’arrêt de production :

112500 DZD x 01=112500 DZD

 Calcule de coût d’une intervention :

112500 DZD + 110247,09 DZD = 222747,09 DZD

Page 68
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

 Coût annuel de la maintenance corrective pour cette vanne est donc de :

Coût d’une intervention x Nombre moyen de défaillances annuelles

222747,09 DZD x 01 = 222747,09 DZD

 Calcul du ratio de la disponibilité opérationnelle du bien

𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é


Ratio de disponibilité = 𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝’𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞

(𝟏𝟐 𝐱 𝟑𝟎 𝐱 𝟐𝟒)− 𝟎𝟏
Ratio de disponibilité = = 0,99988
𝟏𝟐 𝐱 𝟑𝟎 𝐱 𝟐𝟒

 Calcul du coût annuel des interventions de maintenance préventive


systématique :

Nombre de jours dans une année = 365 jours

Nombre des heures dans un jour = 24 h

Le système fonctionne 12 mois par année

12
Calcul du temps d’ouverture annuel = 365 x 24 x 12 = 8760 h.

 Calcul de la fréquence de remplacement des Vannes en


maintenance préventive systématique :

Durée de vie moyenne de la vanne / Temps d’ouverture entre 1 campagnes de


maintenance préventive systématique

8760 ℎ
= 1 an
8760 ℎ

 Coût d’une intervention de maintenance préventive systématique :

01 vannes x coût de l’intervention = 01 x 222747,09 DZD = 222747,09 DZD

Le coût annuel de l’intervention est donc de :

Coût d’une intervention de maintenance préventive systématique / Périodicité des


interventions de maintenance préventive systématique

Page 69
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

222747,09 DZD
= 222747,09 DZD
1 an

 Le type de maintenance la moins onéreuse est donc :

Maintenance préventive systématique = Maintenance corrective

L’histogramme au-dessous, (Figure Ⅳ.15) représente Le Coût annuel de


l’intervention en fonction de l’action de maintenance Préventive systématique et la
maintenance corrective, on remarque que le Coût de la maintenance préventive
systématique et égale le Coût de la maintenance corrective pour l’accumulateur de
pression de type (STEW&STEVENS- SSB160-3511).

le Coût DZD

250000

200000

150000
maintenance préventive
systématique
100000
maintenance corrective

50000

0
maintenance préventive maintenance corrective
systématique

Figure Ⅳ.16 : maintenance la moins onéreuse (STEW&STEVENS- SSB160-3511)

Page 70
Chapitre Ⅳ Etude comparative entre deux types d’accumulateurs de
pression (koomy - STEW&STEVENS)

IV.6.conclusion :

Pour pouvoir connaitre le bonne choix de l’unité de commande hydraulique de BOP et


connaitre la meilleur méthode de maintenance de côté temps et Coût, le quatrième
chapitre et réserver pour une étude comparative entre deux accumulateurs de pression de
type (STEW&STEVENS- SSB160-3511) et (KOOMEY- T15080-3S) qui on les mêmes
spécifications technique, et base sur les résultats des différents calculs fais sur les deux on
conclure que :

- La maintenance préventive et la moins onéreuse dans l’accumulateur de pression de


type (KOOMEY- T15080-3S).
- La maintenance préventive et la maintenance corrective sont égales dans
l’accumulateur de pression de type (STEW&STEVENS- SSB160-3511).
- Ce que signifie que la maintenance préventive est utile dans les chantiers pétroliers
afin de minimiser les Coût et gagner de temps afin de minimiser le temps de non
production.

Page 71
CONCLUSION

A l’heure actuelle, la plupart des entrepris, et notamment les industries pétrolière sont de plus
en plus sensibilisées à l'importance des coûts induits par les défaillances accidentelles des
systèmes de production. Alors que la maintenance, jusqu'à très récemment, était considérée
comme génératrice de dépenses, elle peut contribuer d'une manière significative à la
performance globale de l'entreprise.

La stratégie de maintenance et basée sure deux type principale qui sont la maintenance
préventive et la maintenance corrective, pour choisir la bonne méthode de maintenir.

Lors du choix de la méthode de maintenance, il faut savoir tous les calculs concernant la
maintenance, on a présenté la disponibilité et la maintenabilité et la fiabilité.

Une venue incontrôlée (éruption) s’avèrera catastrophique en plus des pertes matérielles ou
parfois des pertes de vies humaines dans l’opération de forage sur les chantiers pétrolières,
d’où on choisir l’unité de commande hydraulique de BOP l’équipement le plus adéquat et
entraîné pour confronter de tels problèmes on a définir l’équipement avec une description
générale.

Pour pouvoir connaitre le bonne choix de l’unité de commande hydraulique de BOP et


connaitre la meilleur méthode de maintenance de côté temps et Coût, le quatrième chapitre et
réserver pour une étude comparative entre deux accumulateurs de pression de type
(STEW&STEVENS- SSB160-3511) et (KOOMEY- T15080-3S) qui on les mêmes
spécifications technique, et base sur les résultats des différents calculs fais sur les deux on
conclure que :

- La maintenance préventive et la moins onéreuse dans l’accumulateur de pression de


type (KOOMEY- T15080-3S).
- La maintenance préventive et la maintenance corrective sont égales dans
l’accumulateur de pression de type (STEW&STEVENS- SSB160-3511).
- Ce que signifie que la maintenance préventive est utile dans les chantiers pétroliers
afin de minimiser les Coût et gagner de temps afin de minimiser le temps de non
production.
Recommandation

Afin de garder les vies des êtres humains en sécurité dans le chantier pétroliers et éviter tout
venue incontrôlable qui peut causer une catastrophe, et plus en plus de choisir la bonne unité
de commande hydraulique qui répond aux besoins de ce chantier afin de minimiser les
dépenses on recommande que :

- Le matériau choisi doit être répond aux critères technique.


- Assurer la formation de staff technique afin de savoir manipuler les matériaux en tout
sécurité.
- Respecter les procédures opérationnelles de la maintenance préventive recommandée
par le constructeur afin de réussir cette opération.
- Un diagnostic permanent est nécessaire pour contrôler la performance de matériau.
Bibliographie

[1] : MAHFOUD BRAHIM Analyse de la fonction maintenance a l’unité TSS– sider Annaba
(2016 /2017)
[2] : F. Manchy : maintenance, méthode et organisation 2003.

[3] Concepts-et-strat -de-maintenance (course hero)

[4] : Mme BELLOUFI Master maintenance industrielle. 2012/2013

[5] Définition des principaux concepts de la Maintenance Ch2

[6] : Université Lille 1 : département de génie mécanique : stratégie de maintenance.

[7] Mémoire OUALI Ahmed / BOULIFA Ismail Optimisation de la maintenance préventive


(Cas des bandes de frein d'un treuil De forage NATIONAL OILWELL 840E) 2017/2018
[8] : Fiabilité ; maintenabilité ; disponibilité par Pr. Ahmed BELLAOUAR et M.A Salima
BELOULMI ; université Constantine 1 année académique 2013 /2014.

[9] : Amira Messaoud et Boulechefar Aissam.Mémoire de fin d’étude de master


" Optimisation et amélioration de la maintenance par la fiabilité Cas d’une turbine d’une
centrale électrique ", Université Mohammed Seddik Ben Yahia - Jijel promotion 2019

[10] : Mr Salah Oussama et Meddour Abdessalem ; Utilisation de la GMAO pour la


planification de la maintenance préventive ; mémoire de master année 2017/2018.

[11] DI.CHO et M. PARLAR, Servey of maintenance models for multi unit système,
europe&n journal of operation resaerch) vol 51 n 01 pp 1-23 (1991).

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birnbaum-saunders distributions Lifetime Data Analysis, vol 5 PP 133-147.(1999)

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Maintainability Symposium, Tutorial notes, USA (1991)
[14] : Mebarkia DJALAL mémoire de magistère : Recherche d’une solution optimale
d’exploitation et de maintenance des gazoducs algériens tenant compte de la fiabilité des
équipements des différentes lignes . Université Mohamed Boughara Boumerdes ; année
2012 /2013.

[15] M. Nacereddine, B. Farid Abdel Mouemine, Gestion de la maintenance intégrée de la


machine à tubes RM 6 B au niveau de l’entreprise "IRRAGRIS" BBA, Mémoire d’ingénieur
d’état en électromécanique, Université de M'sila, 2006

[16] M.-L. LEEMIS, Probabilistic models and statistical methods inreliability. In IEEE
Proceedings Annual Reliability and Maintainability Symposium, Tutorial notes, USA. (1994).

[17] Jean-Paul NGUYEN "Technique d’exploitations pétrolières – Le forage " Institut


Français de Pétrole. Edition technip 1993.

[18] Mr.A.BOUFRIOUA "Formation mécanique de sonde, Equipements de surface "


Edition1, NAFTOGAZ, Janvier 2006.

[19] A. ILSKI, V. KASSIANOV, V. POROCHINE "Machines mécanismes et installations de


forage "Edition Moscou 1993.

[20] ''OPERATION AND MAINTENANCA MANUEL & MANUFACTURING DATA


BOOK'': for BOP Control System (ABB Offshore System Inc.). Année 2003

[21] mémoire de fin d’étude ETUDE ET MAINTENANCE D’UNE UNITE DE


COMMANDE HYDRAULIQUE DE BOP Année Universitaire : 2016 /2017
Annexe
Annexe 1 :
Les interventions :
Type N° Ordre Date Durée
Equipemen Fabricant
d'équipemen Chantier d'intervent d'intervent Description de l'intervention d'intervent
t d'équipement
t ion ion ion (Hrs)

Equipement CAD220077 Chantier INTERVENTION / ACCUMULATEUR


CAD 10014773 09/11/2006 1
12 5BS 12 CONTROL UNIT

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10016433 28/12/2006 Ajout D'huile Tiska 32 6,75
06 06

Equipement CAD220077 Chantier


CAD 10023571 21/07/2007 AJOUT OIL TISKA P / KOOMEY 2000010767 1
07 5BS 07

Equipement Chantier CHANGEMENT REPAIR KIT P/ FLUSHING


T15080-3S KOOMEY 10039461 27/10/2008 2
13 13 PUMP.

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10044310 06/03/2009 Réparation KOOMEY _ENF24 4
05 05

Equipement CAD220077 Chantier


CAD 10054423 23/11/2009 INTERVENTION SUR KOOMEY 3,5
10 5BS 10

Equipement Chantier VIDANGE DE L'ACCUMULATEUR UNIT


T15080-3S KOOMEY 10054632 30/11/2009 1
13 13 KOOMEY.

Equipement CAD220077 Chantier


CAD 10059173 28/03/2010 INTERVENTION SUR KOOMEY #06 2
12 5BS 12

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier


10059632 07/04/2010 vidange koomy _2128 1
02 3511 ENS 02

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier


10059685 09/04/2010 vidange koomy _2128 0,5
02 3511 ENS 02

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10061863 31/05/2010 Intervention sur le Koomey Enf 26. 4
13 13

Equipement TB160- Chantier


KOOMEY 10064904 15/08/2010 Préscharge en Azote pour koomey_2120 1,3
01 11BT3X 01

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10065409 03/09/2010 intervention sur L'accumulateur Unit 26 0,25
13 13

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier VIDANGE ACCUMULATEUR CONTROL


10068550 24/11/2010 1
02 3511 ENS 02 UNIT_2128

Equipement CAD220077 Chantier


CAD 10068846 30/11/2010 Intervention Accumulateur CAD ENF#34 12
08 5BS 08

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10070002 25/12/2010 REPARATION SUR LE KOOMEY ENF # 26. 7
13 13

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier VIDANGE ACCUMULATEUR CONTROL


10070459 07/01/2011 0,5
02 3511 ENS 02 UNIT_2128

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier


10072523 05/03/2011 VIDANGE KOOMY POUR ENAFOR _2128 1
02 3511 ENS 02
Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10073206 24/03/2011 Réparation Sur L'accumulateur de control 2
13 13

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10079855 23/09/2011 Réparation sur l'accumulateur 1
13 13

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10079946 25/09/2011 Réparation Sur Koomey ENF24 2
05 05

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier


10081433 03/11/2011 RAJOUT D'HUILE POUR KOOMY_2128 0,5
02 3511 ENS 02

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier RAJOUT DE HUILE TISKA 32P/ KOOMY


10083104 16/12/2011 1
02 3511 ENS 02 _2128

Equipement CAD220077 Chantier


CAD 10084819 30/01/2012 Repair on PTRL 5 valve koomey #06 1
12 5BS 12

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier


10089218 02/06/2012 VIDANGE DE KOOMY _2128 2
02 3511 ENS 02

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier


10090643 09/07/2012 REPARATION SUR KOOMY _2128 2
02 3511 ENS 02

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier RAJOUT DE 01FUT TISKA POUR KOOMEY


10091423 03/08/2012 1,5
02 3511 ENS 02 _2128

Equipement CAD220077 Chantier


CAD 10092753 09/09/2012 CONTROLE DES BOUTEILLES KOOMEY. 2
11 5BS 11

Equipement Chantier
T15080-3S KOOMEY 10104044 17/08/2013 Réparation Koomey 2
05 05

Equipement Chantier
TB80-11BT3 KOOMEY 10109563 04/02/2014 Réparation valve TR4 sur le Koomey ENF 5 1
04 04

Equipement Chantier
TB80-11BT3 KOOMEY 10111828 02/04/2014 Réparation sur LE KOOMEY ENF 05 2
04 04

Equipement SSB160- STEW&STEV Chantier REPARATION TRANSMITEUR DE


30/09/2009 0,5
03 3511 ENS 03 PRESSION

Equipement Chantier
E 80 ABB 08/10/2015 repair on pump sprag hose 1,5
09 09
Annexe 2 :
Les articles consommés :
N° ordre Date
de Montant
Equipement Désignation article consommé Qt Uqt
d'interventio consommatio DA
n n
Equipement
10064904 GAZ, AZOTE BOUTEILLE DE 7 M3 20/08/2010 2 PC 1.913,38
01
Equipement
10059632 OIL, TISKA 155 (TISKA 100) 07/04/2010 1 FUT 27.285,65
02
Equipement
10059685 OIL, TISKA-32 09/04/2010 1 FUT 26.445,86
02
Equipement
10068550 VALVE, 1 INCH TYPE SELECTOR 24/11/2010 2 PC 109.552,67
02
Equipement
10068550 OIL, TISKA-32 25/11/2010 1 FUT 24.304,82
02
Equipement
10070459 OIL, TISKA-32 07/01/2011 1 FUT 24.304,82
02
Equipement 20
10072523 OIL, TISKA-32 05/03/2011 L 24.300,71
02 0
Equipement
10081433 OIL, TISKA-32 03/11/2011 1 FUT 24.289,57
02
Equipement 10
10083104 OIL, TISKA-32 16/12/2011 L 12.144,78
02 0
Equipement 20
10089218 OIL, TISKA-32 02/06/2012 L 24.289,54
02 0
Equipement
10090643 REPAIR, KIT 10/07/2012 1 SET 7.107,19
02
Equipement
10091423 OIL, TISKA-32 04/08/2012 1 FUT 24.924,92
02
Equipement
10111828 ANNULAR REGULATOR ASSY PTRL 5-1500-10 02/04/2014 1 PC 231.759,30
04
Equipement
10044310 REPAIR, KIT 06/03/2009 2 PC 79.700,30
05
Equipement
10044310 OIL, TISKA-32 06/03/2009 1 FUT 21.982,97
05
Equipement
10079946 OIL, TISKA-32 25/09/2011 1 FUT 24.289,88
05
Equipement
10079946 MAMELON, XH-1INCHX10INCH 25/09/2011 3 PC 590,85
05
Equipement
10079946 MAMELON, XXH-1INCHX2INCH 25/09/2011 3 PC 1.322,01
05
Equipement
10079946 MAMELON, XH-1INCHX2INCH 25/09/2011 4 PC 229,76
05
Equipement
10079946 ELBOW,STREET-GALVANIZED-90DEG-1INCH 25/09/2011 7 PC 455
05
Equipement
10079946 MAMELON, XH-1INCHX4INCH 25/09/2011 5 PC 356,95
05
Equipement
10079946 MAMELON, XH-1INCH-CLOSE 25/09/2011 4 PC 206,8
05
Equipement
10079946 COUDE MALE F/ METALIQUE 32MM 25/09/2011 8 PC 2.400,00
05
Equipement
10079946 PUMP, MDL, MODEL : # UA 8536-TB , ASSY. 25/09/2011 1 PC 717.687,05
05
Equipement PA
10079946 ROD, 2,50X3,50 OK 48,04 25/09/2011 1 877,15
05 Q
Equipement
10104044 GAUGE,6 INCH 0-6000 PSI 1/4'' NPT 17/08/2013 1 PC 13.829,04
05
Equipement
10104044 REPAIR, KIT 17/08/2013 1 SET 25.609,97
05
Equipement
10016433 OIL, TISKA-32 28/12/2006 1 FUT 15.691,07
06
Equipement
10023571 OIL, TISKA-32 21/07/2007 1 FUT 16.416,99
07
Equipement
10023571 OIL, TISKA-32 21/07/2007 1 FUT 16.417,00
07
Equipement
10068846 REPAIR KIT COMPLETE PUMP MOTOR 01/12/2010 1 PC 432,65
08
Equipement
10054423 REPAIR,KIT F/AIR CYLINDER 23/11/2009 2 SET 290,94
10
Equipement
10054423 KIT, REPAIR-3X2 AIR CYLINDER 23/11/2009 1 PC 10,58
10
Equipement
10054423 KIT, MOTOR AIR 23/11/2009 1 PC 29.265,26
10
Equipement
10014773 SWITCH, PRESSURE 09/11/2006 1 PC 31.858,52
12
Equipement REPAIR,KIT F/PTRL5 ANNULAR DIVERTER
10059173 28/03/2010 1 SET 81.256,71
12 REGU
Equipement REPAIR,KIT F/PTRL5 ANNULAR DIVERTER
10084819 30/01/2012 1 SET 24.969,04
12 REGU
Equipement
10039461 REPAIR,KIT FOR 3030-0100 (3030-0199) 27/10/2008 1 PC 10.367,99
13
Equipement 40
10054632 OIL,TISKA-32 30/11/2009 L 52.305,97
13 0
Equipement
10061863 KIT,REPAIR 1 IN FOUR WAY VALVE 1330-4199 01/06/2010 1 PC 44.914,50
13
Equipement
10061863 VALVE, 1 INCH TYPE SELECTOR 02/06/2010 1 PC 54.776,34
13
Equipement
10065409 GAUGE, 6 INCH 3000 PSI 04/09/2010 1 PC 13.869,03
13
Equipement
10070002 VALVE, 1 INCH TYPE SELECTOR 26/12/2010 2 PC 109.552,66
13
Equipement
10070002 SELECTOR, VALVE 5000PSI 1" 28/12/2010 1 PC 29.151,28
13
Equipement
10070002 KIT, COMPLET REPAIR (3014-0199) 29/12/2010 1 PC 38.604,98
13
Equipement
10070002 REPAIR, KIT 30/12/2010 1 PC 39.850,15
13
Equipement
10073206 BAG,AND GAS VALVE ASSY (1000-9102) 26/03/2011 1 PC 10.098,60
13
Equipement
10079855 HYDRAULIQUE, AIR PRESS TRANSMITTER 23/09/2011 1 PC 85.857,41
13

Annexe 3 :
Les Opération maintenance préventive :
Fréquence
N° Responsable de d'entretien
Description Opérations
Opération travail
Chaque 03 Mois
10 Mécanicien Vérifiez le niveau du fluide hydraulique. X

20 Mécanicien Vérifiez l'état de la pompe triplex. X

30 Mécanicien Vérifiez l'état de la chaîne et du pignon. X

40 Mécanicien Vérifiez les presse-étoupe. X


Purger la pression hydraulique de toutes les
50 Mécanicien X
bouteilles.
60 Mécanicien Vérifiez la pression de précharge d'azote. X

70 Mécanicien Effectuer une inspection approfondie des bouteilles X

80 Mécanicien Vérifier le fonctionnement des vannes de régulation X

90 Mécanicien Vérifier le fonctionnement des vérins pneumatiques X

100 Mécanicien Graisser toutes les vannes de régulation. X

110 Mécanicien Vérifiez le fonctionnement des régulateurs. X

120 Mécanicien Teste le système de secours en air. X

130 Electricien Effectuer un contrôle électrique X

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