COURS CDG APPRO SOA 2023
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COURS CDG APPRO SOA 2023
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Cours Contrôle de gestion approfondi –Master CCA- UYDE 2-SOA - Pr. Vincent TACHOUOLA Page 1
1. OBJECTIFS DU COURS
2. CONTENU DU COURS
4. METHODE D’EVALUATION
5. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
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COSSU C (), Ecart et contrôle budgétaire, Vuibert.
KAPLAN R.S. & NORTON D.P. (1996), The Balance Scorecard, Harvard
Business Scholl Press.
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CHAPITRE 1 : FONDEMENTS DU CONTROLE DE GESTION
A-GENESE
1. La naissance de la comptabilité
Dans l’Antiquité :
- Les Missi Domici sous Charlemagne contrôlaient l’administration des comptes et les
comptes des évêques ;
- Napoléon Bonaparte créa la Cour des comptes chargée de vérifier la régularité de
l’emploi des fonds publics ;
- La cité de Vénise faisait auditer ses comptes : les honoraires des auditeurs étaient
proportionnels au nombre et à l’importance des erreurs et fraudes découvertes.
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i) qu’il s’agissait d’un contrôle externe (car les contrôleurs étaient des personnes ne
faisant pas partie de l’entreprise contrôlée).
ii) Le contrôle portait sur la régularité (conformité à la règle) et non sur l’efficacité
et l’efficience.
Les coûts étaient estimés de manière approximative pour la prise de décision d’abord dans le
domaine agricole. Ce mouvement s’est poursuivi dans l’industrie dès le 15e siècle.
Entre 1853-1915, TAYLOR introduit la notion des « Normes » dont découle l’idée du
« calcul des écarts ».
1915 : Henry GANTT propose une méthode de traitement des charges de structure
(charges fixes) qui débouchera à la méthode de « l’imputation rationnelle des charges
fixes ».
1928 : Emile RIMAILHO, Colonel de l’Armée Française, grand pionnier de la
comptabilité de gestion (de la comptabilité de fabrication, puis comptabilité
industrielle, puis comptabilité analytique enfin comptabilité de gestion) affine la
méthode de l’imputation rationnelle.
o Il est le Père du Plan comptable français ;
o Il est le créateur de la méthode des sections homogènes et des centres
d’analyse.
Rappel : Les « sections homogènes » sont des équipes
réunissant des spécialistes et polyvalents. Pour être
homogène, une section est constituée de telle manière
que les différentes spécialités qui la composent soient
en principe employées dans la même proportion pour
tous les travaux effectués dans la section.
o C’est lui qui a affiné la méthode de l’imputation rationnelle : La notion
d’homogénéité est mise en échec lorsque les « charges fixes » et « charges
variables » existent au sein d’une même section. La technique de l’imputation
rationnelle qui ramène les coûts « fixes » à un niveau normal d’activité pour
déterminer un taux unitaire stable fournit la solution.
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Pierre Samuel DUPONT). C’est pour cela que certains pensent que DUPONT est l’un
des pionniers du contrôle de gestion.
Implications en CDG
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Besoins d’estime (être un leader, un chef, avoir une voiture de marque M1 ou
M2).
Besoins d’accomplissement.
MC GREGOR : Il a développé la théorie X et la théorie Y
La « théorie X » :.
La « théorie Y » :
4.Ecole de la contingence :
Les « facteurs de contingence » sont des éléments spécifiques à une entreprise ; ces
éléments évoluent avec elle et influencent ses choix et ses actions à un moment donné.
Les facteurs de contingence sont nombreux :
o La taille de l’entreprise (effectif, CA, total actifs)
o La technologie utilisée (grande série, petite série, par lot homogène ou
hétérogène ; informatisation)
o L’âge : Expérience,
5. Nouvelles théories économiques et CDG
5.1 La théorie des coûts de transaction (TCT)
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
CONTROLE
Cours Contrôle2.
deMaîtrise
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4. Pouvoir Page 7
1. Le contrôle comme « surveillance » et « vérification » : Pourquoi les coûts ont-ils
augmenté ? Pourquoi la masse salariale a baissé ? Pourquoi le budget des achats
n’a pas été entièrement consommé ? Toutes ces interrogations renvoient à la
notion de surveillance, de vérification. Il peut s’agir ici : contrôle des billets, le
contrôle d’identité, etc
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donc une société dont plus de la moitié du capital social est
détenu par une autre dite « société mère »].
Les techniques de prise de contrôle diffèrent selon que la société est cotée en
bourse ou non.
Techniques de
Types de sociétés prise de Explications
contrôle
Ramassage
en bourse
La
négociation
Sociétés cotées des blocs
de contrôle
Les offres
publiques
Acquisition
d’actions
Sociétés non cotées
Acquisition
des parts
sociales
ACTIONNAIRES MONTANT
A1 2 500 000
A2 6 000 000
A3 5 000 000
A4 8 000 000
A5 3 500 000
TOTAL 25 000 000
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3,500,000
2,500,000
A1
A2
6,000,000 A3
8,000,000
A4
A5
5,000,000
Def 1 : Robert ANTHONY : « Les CDG est le processus par lequel les dirigeants s’assurent
que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les
objectifs de l’organisation ».
Boucle d’apprentissage
Exemple : L’objectif de l’entreprise TRACTO SARL est d’augmenter son taux de profitabilité de 5%
en 2014
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Horizon temporel
Def 2 : Ensemble des dispositions prises pour fournir aux dirigeants et aux divers
responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de l’entreprise.
Etats financiers
- Le bilan,
- Le Compte de résultat,
- Le Tableau de s flux de trésorerie,
- Les notes annexes.
Bilan
TFT
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Les états financiers Rôle Article
correspondant
Bilan Décrit les éléments actifs et passifs de Article 29
l’entreprise
Compte de résultat Récapitule en liste les produits et les Article 29
charges qui font apparaitre par
cascade les résultats intermédiaires
et in fine, le résultat net de l’exercice
(profit ou perte)
TFT Retrace les mouvements « entrée » Article 29
et « sortie » des liquidités de
l’entreprise au cours de l’exercice.
Notes annexes Complètent et précisent l’information Article 29
données par le Bilan, le compte de résultat, le
TFT. Il s’agit des informations explicatives et
supplémentaires facilitant la compréhension
ou l’analyse des autres états financiers.
i/Le Bilan
Caractéristiques
- Les postes du bilan sont lettrés par une référence (de AD à DZ) et notés (par
l’attribution d’un code numérique ou alpha numérique).
- Ce code doit faire l’objet d’une explication ou d’un détail dans les notes annexes.
Actif Passif
Postes lettrés AD-BZ CA-DZ
Postes notés 3.4.5.6.17.7.8.11.12 13.3.14.15.16.5.7.17.18.19.12
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Exercice Exercice
EXERCICE
au au
Not EXERCICE au 31/12/N 31/12/n- Not au 31/12/n-
REF ACTIF REF PASSIF REF 31/12/N
e 1 e 1
Brut A&D NET NET NET NET
EXERCICE AU
EXERCICE au 31/12/N
REF ACTIF Note 31/12/N-1
Brut A&D NET NET
o Passif
EXERCICE au 31/12/N Exercice au 31/12/n-1
REF PASSIF Note NET NET
Caractéristiques
- Les postes du bilan sont lettrés par une référence (RA à TO et ZA à XI) et notés
(par l’attribution d’un code numérique ou alpha numérique).
- Ce code doit faire l’objet d’une explication ou d’un détail dans les notes annexes.
Compte de résultat
Postes lettrés TA - XI
Postes notés 21.22.6.21.21.21.21……………..3D.30.3D
Un tableau unique qui regroupe les produits et les charges ; les soldes sont calculés en
cascade.
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AU AU
31/12/N 31/12/N-1
NET NET
TA Ventes de marchandises +
RA Achat de marchandises -
RB Variation de stocks de marchandises -/+
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes des produits fabriqués +
TC Travaux, services vendus +
TD Produits accessoires +
XA CHIFFRE D’AFFAIRES (A+B+C+D)
…
…
XI RESULTAT NET (XG+XH+RQ+RS)
- La marge commerciale ;
- Le chiffre d’affaires ;
- Les résultats intermédiaires des AO (activités d’exploitation et activités
financières) ;
- Le résultat des activités extraordinaires (HAO) ;
- Le résultat net de l’exercice.
Le compte de « Résultat » est un compte du bilan qui fait apparaître les ressources de
l’exercice provenant de l’activité de l’entreprise.
iii/ Le TFT
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iv/Les notes annexes
i/ Quelques objectifs :
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Suppression des comptes réfléchis et intégration de la comptabilité financière et la
compta de gestion
Création d’un système mutidimentionnel : saisie unique (une seule fois) des pièces
comptable avec codification multiple.
Exemple : Traitement d’une facture d’achat de MP
Débit du N° de compte de la classe 602
Crédit de 401, 571 ou 521 selon le cas
N° du compte analytique concerné
Il y a un système de mémorisation dans une base de données unique qui servira
aussi bien en compta financière qu’en compta de gestion,
Il ya un dépassement de la « partie double » et l’émergence du « trébit
analytique » encore appelée comptabilité en « partie triple » (débit, crédit,
trébit).
Pièces Comptables de
base
iii/ Suivi analytique du budget : Création des codes budgétaires dans le logiciel Sage
Saari
* Paramétrage
* Codes budgétaires
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..
..
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C’est un tableau constitué des indicateurs synthétiques de gestion (voir chapitre consacré).
i) erreur de principe : elle découle de la méconnaissance d’une règle ou d’un principe comptable [séparation des exo : une
charge n comptabilisée en n+1 ; les charges comptabilisées comme immobilisations…
ii) erreur de saisie : c’est une erreur d’inattention, de maladresse, d’incompétence : débiter un compte au lieu de le créditer
Exemple achat à crédit d’un véhicule 2 500 000 fcfa. Solution : D 2451 C4812 et non D 2451 C4011
iii) erreur par omission : Elles sont dues à une écriture enregistrée incomplètement ou pas du tout enregistrée Exemple : vente
non comptabilisées, achat non comptabilisés, bouleversement des comptes.
F Fraude : On distingue généralement deux types de fraudes : celles qui se traduisent par une falsification de la comptabilité et celles qui
implique un détournement de valeurs (les vols).
Falsification : déclaration des impôts, dossier de demande de crédit, falsification des comptes à présenter aux tires, associés
etc…
Vols : Généralement réalisés par les employés, les vols sont de diverses natures :
a. Vol d’argent : espèces, chèques, coffre
b. Vol d’actif physiques [marchandises (super marché, sac de riz percé, sardine, cartons de livres vides), meubles].
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- 3è couple : {Contrôle de gestion et audit}
Récapitulatif
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CHAPITRE 2 : LE PILOTAGE DE LA PERFORMANCE
EN CONTROLE DE GESTION
Le système de contrôle de gestion est fondé sur un découpage de l’entreprise en « CR ». Ce découpage a pour
objectif d’identifier les décisions que chacun a autorité de prendre et les conséquences qu’elles entrainent sur les
coûts, le chiffre d’affaires et les actifs de l’entreprise.
Un centre de responsabilité « CR » est une entité autonome qui rend compte périodiquement des résultats
obtenus au niveau hiérarchique supérieur. Sa direction est assurée par un responsable qui a la charge de suivre
les activités du centre.
Un service,
un département,
une usine,
une division,
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un centre de frais.
2. Caractéristiques d’un CR
Le responsable du centre a une « obligation de résultat » et non une obligation de moyen.
Un CR dispose :
o
d’un budget : qui reflète au niveau financier le plan d’action qu’il va mettre en œuvre pour
atteindre son objectif
o
de rapports périodiques qui lui permettent de suivre ses réalisations par rapport au budget et
sa progression par rapport à l’objectif.
Le CR doit recevoir une autorité déléguée pour engager les moyens humains, matériels et financiers
dans le cadre d’un plan d’action.
Le centre doit être doté d’un système de mesure de la performance qui renseigne la direction
générale sur l’état :
o
des réalisations par rapport à l’objectif assigné ou négocié,
o
de la consommation des ressources,
o
des indicateurs : qualité, délais,…
3. Typologie des CR
Chiffres d’affaires
Coûts
Profit
Investissement
Un centre du CA ou centre de revenu ou encore centre de recette est un centre donc l’output essentiel est le
chiffre d’affaires. Exemple : Une direction commerciale régionale ou départementale. La performance d’un tel
centre peut être mesurée par le volume de vente.
EXEMPLE
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Répartition par ligne de produits :
Ligne du produit A : X1 millions de CFA
Ligne du produit B : X2 millions de CFA
Ligne du produit C : X3 millions de CFA
X* = X1 + X2 + X3
Un centre de coût est un CR qui ne peut maîtriser que des coûts. C’est le cas par exemple d’un « atelier de
fabrication », d’un « service de comptabilité » ou de « contrôle de gestion ». On distingue deux types de centre
de coûts : les centres de coûts productifs (CCP) et le centre de coût discrétionnaires (CCD).
La performance d’un centre de coût peut être mesurée par plusieurs indicateurs :
-
Le coût,
-
La qualité du produit : taux de rebut, déchets, standard de qualité
Un centre de profil a pour objectif de générer un profit (marge maximale), ce qui implique qu’il y ait la maîtrise
des coûts et du chiffre d’affaires. Le Centre de profit cumule les caractéristiques des deux centres précédents :
le centre de coût et le centre du chiffre d’affaires. Un centre de profit doit trouver l’équilibre optimum entre le
CA et les coûts. Plusieurs critères de performance sont utilisés :
C’est un CR qui peut maîtriser à la fois les coûts, le CA et les actifs. Il doit permettre d’obtenir la meilleure
rentabilité des capitaux investis. L’objectif d’un centre d’investissement est défini en termes de rentabilité
(retour sur investissement).
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Les indicateurs de performance sont nombreux :
-
Ratio de rendement des actifs : Résultat/Actif
-
Ratio d’endettement
-
TIR
-
VAN
Des exemples typiques des centres d’investissement sont les filiales, les divisions de produits ou les divisions
géographiques.
Exemple : Une filiale ou une grande division de l’entreprise ; Objectif : X% de contribution sur les actifs nets
utilisés.
Les échanges internes entre les centres que nous venons de présenter posent le problème de l’évaluation du prix de
cession entre les centres vendeurs et les centres acheteurs.
L’organisation en CR généralise les relations de marché entre les filiales d’un groupe ou entre les unités
autonomes d’une entreprise. Elle pose le problème de valorisation des transactions entre les centres acheteurs
et les centres vendeurs.
Groupe et filiales
Groupe
Entreprises et succursale/agences
Entreprise
Les PCI permettent de valoriser les échanges internes entre les centres de profit d’une entreprise. Ils ont pour
but de faciliter l’organisation des relations internes.
La référence au marché vise à instaurer une concurrence interne en les CR autorisant les responsables à choisir
entre transaction internes ou transactions externes.
o Le prix réel du marché : cette solution incite le centre vendeur à faire aussi bien que le marché en
fixant un PCI=prix des concurrents.
o Le prix aménagé : le PCI ici est aménagé c’est-à-dire valorisé au prix final diminué d’une décote
correspondant au coût de distribution engagé par le centre qui vend à l’extérieur.
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Performance
SOCIALE
Performance Performance
FINANCIERE TECHNIQUE
Performance
COMMERCIALE
A - PERFORMANCE TECHNIQUE
Elle passe par la maitrise de la Capacité d’une section ou d’un centre d’analyse : la quantité de travail ou le
nombre d’o.u. que peut fournir pendant une période déterminée un centre de frais, un atelier, une usine
s’appelle capacité.
La capacité est donc la quantité de travail que l’on est capable de fournir avec un moyen donné pendant un
temps donné.
Les performances d’un centre d’analyse (centre de travail/section/bureau/service/atelier) sont, dans la réalité,
tempérées par les facteurs « rendement » et « absentéisme ».
La capacité théorique (Cth) quotidienne d’un centre d’analyse est fonction de 3 éléments :
La capacité réelle journalière (Cr) quant à elle prend en considération le rendement réel (r*) influencé par
influencé par le taux d’absentéisme (λ).
Illustration :
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Une usine chimique de solvant doit fabriquer normalement 40 litres de solvant par heure et par poste. L’usine a
4 postes de travail, on travaille 8h par jour et 5 jours par semaine. Calculer la capacité théorique journalière et
annuelle de production sachant que r=90% et λ=8j ouvrés par an sur 220j théoriques ouvrés.
C’est un concept que l’on peut résumer ainsi : acheter ou produire seulement la quantité nécessaire (ni plus-ni
moins) pour satisfaire la demande au moment nécessaire (ni avant-ni après) et dans la qualité voulue.
JAT
Gaspillage : toute consommation inutile de matières et de temps. Ses causes sont nombreuses :
Cheminement long et complexe des pièces/produits entre poste de travail et produits (la longeur des
trajets génère des couts de manutention élevés. Il faut changer l’organisation des unités et des
implantations des équipements pour réduire la longueur et la complexité de ces circuits et les coûts
liés),
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Fabrication défectueuse : l’existence de défaut de qualité, de rebuts entrainent des pertes de matières
et de valeur ajoutée.
Contrôle qualité en fin du processus de production
o Détection tardive du non qualité
Fréquence des pannes de machines : Ces pannes ont un coût direct, un coût indirect et un manque à
gagner.
o Les coûts directs: l’immobilisation des hommes et des machines
o Les coûts indirects : pénalité de retard, désorganisation de la ligne de production pour
rattraper ce retard, détérioration de l’image de marque
o Manque à gagner : Chiffre d’affaire
Stocks souvent très élevés : ces stocks génèrent les couts suivants :
o Coûts de gestion et de surveillance
o Couts de manutention,
o Coûts éventuels de détérioration et d’obsolescence.
Causes Conséquences
Problèmes
- La simplicité, la visibilité et le décloisonnement conduisent à mettre l’accent sur des dispositifs visuels
simples : « le contrôle avec les yeux ».
- Chaque chose est à sa place de manière à repérer rapidement les anomalies.
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Assurer la cohérence des actions et leur convergence vers les objectifs stratégiques.
B - PERFORMANCE COMMERCIALE
C – PERFORMANCE FINANCIERE
On peut ainsi isoler les éléments non contrôlables dans la formation du résultat :
Eléments Montant
Chiffre d’affaires X1
Charges contrôlables X2
Contribution au résultat Y=X1-X2
Charges non contrôlables X3
Résultat de l’activité Z= Y-X3
Cette matrice permet d’analyser la cartographie des performances de l’entreprise par le ratio de Dupont ou le
ratio « return on investment » qui est le rapport
ROI = Bénéfice/Actif.
ROI = B/A
C1 : CA/A C2 : B/CA
Rotation des actifs Profitabilité
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2ème niveau de décomposition
Eléments Montant
Ventes de marchandises
Achats de marchandises
° de stocks
Marge commerciale
….
….
Résultat net
Les ratios classiques de gestion :……………………………………………………..
La valeur ajoutée économique (EVA = Economic value added) : C’est un résultat résiduel que doit
obtenir une entreprise vue par les actionnaires. En effet, une entreprise doit toujours généré un
résultat supérieur à celui attendus par les investisseurs qui sont des preneurs des risques. C’est la
différence entre le rendement observé et le rendement attendu compte tenu du risque.
EVA = RE –λCI
(Avec : RE=Résultat d’exploitation avant frais financiers ; CI = Capitaux investis ; k = coût moyen du
capital)
La mesure des performances par les résultats comptables a des avantages et des inconvénients.
Avantages :
Inconvénients :
..
..
..
…
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c. Les résultats analytiques
En coût complet : Résultat analytique = CA-CCR
Montant
Chiffre d’affaires X1
CCR X2 (X21+X22+X23)
Résultat analytique Z= X1-X2
En coût partiel :
o Direct costing
Montant
Chiffre d’affaires X1
CV X2 (X21+X22+X23)
M/CV Z= X1-X2
CF X3
Résultat W= Z - X3
Calcule du SR classique et Analyse des risques d’exploitation : Risque de date, MS, IS.
Montant
Chiffre d’affaires
CV
M/CV
CFS
M/CS
CFC
Résultat
Calcule du SR spécifique
o Coût marginal :
Le coût marginal est le coût de l’unité supplémentaire. Deux hypothèses doivent être émises : 1/Cas
d’une structure suffisante 2/ Cas d’une structure insuffisante.
On peut apprécier la performance marginale à partir du Résultat marginal (Rm*) qui doit être positif
(Rm* > 0). Rm = Recette marginale (Rm) - Coût marginal (Cm).
La commande supplémentaire doit être acceptée ssi Rm* > 0 → Rm > Cm.
L’optimum technique est le niveau d’activité pour lequel le coût moyen est minimum pour une
structure donnée. On démontre aussi qu’à l’optimum technique, le coût marginal est égal au coût
moyen.
L’optimum économique est le niveau d’activité qui maximise le résultat. On démontre aussi qu’à
l’optimum économique, le coût marginal est égal à la recette marginale.
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Résultat rapproché (Concordance comptabilité financière/comptabilité de gestion) : Voir cas pratique
(TD)
D – PERFORMANCE SOCIALE
A -Définitions
Le Tableau de bord
La Stratégie
- La stratégie s’appuie sur le long terme, c’est une vision : Ex : gagner la guerre.
- La tactique vise le court terme : Ex : Gagner la bataille.
D1 : La stratégie est l’ensemble des décisions et des actions relatives au choix des
moyens et à l’articulation des ressources en vue d’atteindre un objectif.
D2 : Elaborer la stratégie d’entreprise, c’est choisir les domaines d’activité dans lesquels
elle entend être présente et allouer des ressources de façon à ce quelle s’y maintienne et
s’y adapte.
D4 : La stratégie est la manière donc l’entreprise compte s’y prendre pour réaliser sa
vocation : c’est la procédure de réussite.
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D5 : La stratégie c’est la détermination des buts et des objectifs à LT d’une firme,
l’adoption de politiques déterminées et l’allocation des ressources pour atteindre le
mieux possible ces buts. CHANDLER.
Carte stratégique
Tableau de bord
Reporting
Hiérarchie
RI
Informations
TBS :
o TBP
o Navigateur de Skandia
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Tableau de bord de gestion
Exemple : La direction commerciale d’une entreprise a 3 magasins (M1, M2, M3). Chaque
magasin a 3 rayons (R1, R2, R3).
Niveau N DG
Niveau N-2 M1 M2 M3
Niveau n-3 R11 R12 R13 R21 R22 R23 R31 R32 R33
-
- Les tableaux de bord d’un même niveau hiérarchique doivent avoir la même
structure pour faciliter l’agrégation des données.
- L’empilage des informations doit respecter les niveaux hiérarchiques.
Les données R11, R12, R13 seront envoyées à M1, ainsi de suite……
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Les données de M1 à la DC
Les données de DC à la DG.
Dans la réalisation du TBG, la rapidité doit l’emporter sur la précision : il est toujours
préférable d’avoir des informations approximatives rapidement que d’avoir les
informations nettes tardivement.
- la référence ou nom du CR
- les objectifs, normes ou prévisions,
- Les résultats atteints ou réalisations ou livrables ;
- Les écarts,
- Les actions correctives…
P2 – Principe de mesurabilité :
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iii/Méthode de sélection d’un indicateur
o Méthode OVAR
Exemple :
Exemple d’application
Solution
Objectif :
………………………………………………………………………………………………………………………
………
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VCS :
………………………………………………………………………………………………………………………
……………
Paramètre :
……………………………………………………………………………………………………………………….
.
Indicateurs :
……………………………………………………………………………………………………………………….
o Méthode GIMSI
G I M S I
Généralisation Information Méthode et Système et Individualité et
Mesure Systémique Initiative
Les Tableaux
Ils donnent les informations / données détaillées et laissent une marge de manœuvre à
l’utilisateur de faire des calculs ou vérifications complémentaires. Cependant les données
doivent être claires et peu volumineuses pour faciliter la lecture.
Les écarts
E = R-P
Les ratios
Quelques ratios
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Directeur d’usine :
- CP°/nbre de pièces ;
- Qtés fabriquées / Heures machines
- Rebuts/Qtés produits
Directeur financier :
- Charges financières/Emprunts
- Charges du personnel/Effectif
- Charges sociales/Effectif
- Chiffre d’affaires/Effectif
-
Direction générale:
- VA/Effectif
- Résultat/Chiffre d’affaires
Les graphiques
Les clignotants
Ce sont des signaux visuels faisant ressortir les écarts significatifs après comparaison à
une référence.
Pictogramme
Sourire
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?
Une coloration de la valeur à l’écran (couleur verte, jaune, rouge) pour avertir
un écart significatif.
1. Définition
Un écart est une différence entre une prévision une réalisation.
Prévisions Réalisations
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Ecart
Analyse et correction
Les prévisions sont souvent déclinées en objectifs à très court terme:
semestre, trimestre, mois, jours.
2. Calcul des écarts
ou bien
Un écart doit être toujours signé (+ou -). Le signe en fait ne veut rien dire.
L’analyse dépend de la formule utilisée et de l’objet étudié. Un écart Positif n’est
pas toujours Favorable. De même, un écart Négatif n’est pas toujours
Défavorable.
Pour toutes ces raisons, on doit toujours faire suivre un écart de sa signification :
FAVORABLE (FAV) ou DEFAVORABLE (DEF).
Exemple :
2022 2023
Prévisions Réalisations Prévisions Réalisations
Salaires 256 000 650 250 450 600 236 000
Missions 1 250 000 860 520 6 250 000 7 560 120
Investissemen 5 600 000 0 4500 000 6 500 000
ts
Chiffre 23 450 000 25 850 000 23 850 000 4 320 000
d’affaires
Quantité MP à 6500 9800 6500 3600
acheter
Encours de 2300 6500 6200 1200
production
Prix de vente 456 650 870 630
Calculer les différents écarts en 2022 et 2024. Dire s’il s’agit d’un écart favorable
ou défavorable. Retrouver les causes de chaque écart.
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D2. Décomposition des écarts
Lorsque l’indicateur dont on calcul un écart est issu d’une multiplication (x), il est
possible de décomposer l’écart en autant de sous-écarts que de membres de
multiplication. On démontre ainsi que : « l’écart d’un produit est égal à la somme
des écarts de chaque membre de la multiplication».
Valorisation aux
Δ/P = ΔP x Qr = (Pr - quantités réelles
Pp) x Qr
Exemple :
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b. Le taux de croissance des prix réels et des prix prévisionnels
c. Le taux de croissance des quantités réelles et des quantités
prévisionnelles.
Δ/CA
+
Autre décomposition du CA : CA = P x Q
o E/CA = CAr – CAp = (Pr x Qr) - (Pp x Qp)
CA
P Q
Pr Pp Qr Qp
Importance des écarts sur Chiffre d’affaires :
Les écarts sur Chiffre d’affaires (Δ/CA) servent à évaluer les responsables des
centres du chiffre d’affaires à savoir les services commerciaux.
Cependant l’objectif en termes de chiffre d’affaires à réaliser à tout prix par les
commerciaux peut avoir des effets pervers : vendre plus en perdant plus et non
vendre moins en perdant moins.
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Exemple : Une entreprise fabrique deux produits finis : P1 et P2.
Solution
R = CA - CT
- Le résultat est le solde final correspondant à la différence entre Total produit et total
des charges.
- La marge est un résultat intermédiaire, c’est – à- dire la différence entre un PV et
certaines charges.
Ecart/résultat = Rr -Rp
Rr : Résultat réel.
Décomposition de l’écart/résultat :
- Le Chiffre d’affaires :
- Le CP°
- Les frais généraux
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Comme les FG ne posent aucun problème, on dire que R= CA – C (Avec C le coût total)
Logique « soustractive » :
Dans la logique soustractive, l’E/R est décomposé en E/Ca et en E/CP°. L’écart d’une somme
est égal à la somme des écarts
R = CA – C
Logique « multiplicative » :
Attention :
Lorsqu’on parle d’écart sur marge, on évoque en général l’écart « sur marge commerciale »
ou écart sur « marge réelle » ou écart « sur coût préétabli ». Cet écart se calcule en
comparant la marge prévue à une marge, non pas réelle, mais « réelle sur coût prévu ».
L’objectif ici est de mesurer la performance des commerciaux tout en les responsabilisant sur
la rentabilité de leurs décisions.
On a donc :
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Exemple :
En début de 2017 une entreprise a prévu vendre 80 unités de P1 à 12 000 f unité. Le CP prévu
est de 7 000f. Les opérations suivantes ont été réellement effectuées : vente de 100 unités de
P1 à 10000 l’unité. Coût de production unitaire : 6 000f.
Calculer l’écart sur marge commerciale et dire s’il est favorable ou défavorable. Que peut-on
dire de la performance des commerciaux ?
Solution :
Rr = 100 (10 000-6000) = 400 000
Rp = 80 (12 000-70000) = 400 000
Pour mesurer la performance des commerciaux, on doit calculer l’écart sur marge
commerciale
La marge prévue : (Pp-Cup)*Vp = (12 000-7 000)*80 = 400 000
La marge réelle : (Pr- Cup) *Vr = (10000-7000)*100 = 300 000
L’E/Mc = 300 000-400 000 = - 100 000 est donc défavorable. E n d’autres terme, l’action
commerciale a été défavorable pour l’entreprise. Elle a été contreproductive.
On peut décomposer l’écart sur marge commerciale pour quantifier l’effet volume et l’effet
prix :
On confirme bien un effet prix défavorable 2 fois plus important que l’effet volume.
Fin
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