TD-EP3-ELT&E2I-CN
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i
L
Ub=72 V u
v
charge
EXERCICE II :
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PARTIE B : Hacheur à stockage inductif
On considère le montage ci-dessous (Figure 2) dans lequel on supposera que le courant
iL(t) dans la bobine d’inductance L est toujours positif. De plus, on considérera que U > 0
et U’ > 0 dans tout le problème.
Figure 2 Figure 3
1. Montrer que la commande des deux interrupteurs doit être complémentaire (ni
ouverts ni fermés tous les deux en même temps).
2. Identifier les interrupteurs à utiliser en traçant leur caractéristique courant-
tension. Dans toute la suite, l’interrupteur commandé est fermé sur [0, T] et ouvert
sur [ T, T].
3. Tracer les formes d’onde des tensions aux bornes de la bobine et des deux
interrupteurs. En déduire les formes d’onde des courants dans la bobine et dans les
interrupteurs. On rappelle que le courant varie entre I min i0 et I max i .
4. Calculer les valeurs moyennes I et I’ des courants i(t) et i’(t) en fonction de la valeur
moyenne IL du courant iL(t) dans la bobine.
5. Comparaison de I’ / I et U / U’ :
5.1. Déterminer l’expression du rapport I’/ I en fonction de . Que peut-on dire du
cas =1?
5.2. Dresser un bilan de puissance en calculant la puissance moyenne PE cédée par
la source de tension U, la puissance moyenne PS consommée par celle de
tension U’, et les puissances moyennes PK et PL consommées respectivement
par les interrupteurs et la bobine.
5.3. En déduire l’expression de U/U’ en fonction de ainsi que du rapport I’/I.
6. Lorsque le courant iL(t) dans la bobine devient négatif, la valeur de U’ serait
imposée par les valeurs de et U. Cette condition vérifie probablement la relation :
U 1
U' 1
1 2 9 4
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PARTIE C : Alimentation à découpage
On ne s’intéresse qu’au fonctionnement périodique du hacheur (Figure 3) qui est une
légère modification du précédent. La structure envisagée correspond à celle des
alimentations dites à découpage. La séquence de commande des interrupteurs (supposés
parfaits) est la suivante :
1. Déterminer les expressions de i (t), i (t) et i (t), intensités des courants dans la
bobine L et les interrupteurs K et K’, sur une période (on note Im et IM les valeurs
minimale et maximale de i ).
2. Représenter i (t), i (t) et i (t).
3. Déterminer de deux manières en fonction de E et , la valeur de U = E’.
4. On règle la valeur de à 0,6. La puissance moyenne fournie par la source de
tension E est alors P = 150 W.
On accepte une ondulation du courant iL = IM Im maximale imax = 0,3 A pour
cette valeur de = 0,6.
4.1. Déterminer la valeur minimale de l’inductance L.
4.2. Pour la valeur de L trouvée à la question précédente, déterminer les valeurs
minimale Im, et maximale IM de iL.
5. Que vaut la valeur moyenne V0 de la tension VK aux bornes de l’interrupteur K ?
6. On se place à nouveau dans les conditions de la question 4 : = 0,6 et P= 150 W. En
réalité, la tension U aux bornes de l’association de la résistance R et de la capacité
C en parallèle n’est pas constante : c’est une fonction périodique qui présente une
légère ondulation. On suppose que cela ne modifie pratiquement pas i , i et i , qui
conservent les mêmes formes que précédemment.
6.1. Déterminer, littéralement et numériquement, les intensités moyennes IR et IC
des courants respectivement dans la charge de résistance R et dans le
condensateur de capacité C en fonction de , P et E.
6.2. Déterminer numériquement les valeurs moyennes PR et PC des puissances
dissipées dans la résistance R et dans la capacité C.
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