cours EOE L1 BACH_085550_070548

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1

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MEDICALES DE KANANGA
(ISTM – KGA)

NOTES DE COURS D’EXPRESSION ORALE


ET ECRITE EN FRANÇAIS.
Destinées aux étudiants de L1 G.O.S. et L1
Pédiatrie en LMD.

Par CT.Albert MBALABU

ANNEE ACADEMIQUE : 2021 – 2022

I.PLAN DU COURS
2

O.Introduction
O.1.Importance du cours
O.2. Objectifs du cours

CHAP. I. ETUDE DES SONS DE LA LANGUE


FRANÇAISE
1.1. Les mécanismes de la phonétique et la
description de l’appareil phonatoire.
1.2. Les voyelles du français
1.3.Les consonnes du français
1.4.Les semi-voyelles
1.5.L’écriture phonétique et l’alphabet
phonétique internationale ( A. P. I. ).
EXERCICES : transcription phonétique.
CHAP. II. ETUDE DE LA PROSODIE
2.0. Préambule
2.1. L’accent d’intensité ou l’accent
tonique ;
2.2. L’accent d’instance ;
2.3.La quantité ou la durée vocalique ;
2.4.L’intonation ou le ton ;
2.5.La liaison, l’élision, l’hiatus et
l’assimilation.
CHAP. III. PONCTUATION ET SYLLABATION
3.1. La ponctuation
3.2. La syllabation

CHAP. IV. ETUDE DE QUELQUES GENRES


MINEURS
3

4.1. La lettre
4.2. Le procès-verbal
4.3. Le compte rendu
4.4. Le rapport

II. BIBLIOGRAPHIE et WEBOGRAPHIE


1. ANGLADE, J. & BARON, R., Cours decomposition française, Paris,
Dumont, 1967.

2. 2.BLANCHY, G.,Correspondance commerciale française, Kinshasa, 1954.


3.CHAFFURIN , D., Le parfait secrétaire, Librairie, Larousse, Paris, 1954.
4.DELPORTE,Initiation à l’expression écrite, Didier, Paris, 1971
5.KAMMANS, L. –P., La prononciation française aujourd’hui, Paris, Blaudes,
1967

6.MONIQUE, L.,Introduction à la phonétique corrective, Paris, Hachetteet


Larousse, 1964.

7.C.N.RISS., Correspondance administrative( S.D. ).


8.Dictionnaire Hachette, Français – anglais, Anglais – français,
Oxford,1993
9.BAKOLE MWANZA, M., « Notes du cours d’Expression Orale et Ecrite »,

ISP-Kananga, 2012.

10. KAMANGA KABAMBA Boécien, Rédaction modèle en français, Eben

Ezer, Kinshasa, 2016.

11. fr. m. wikipedia. org( consulté le 18/01/2022 à 7h23’ ).

12. wfr. m. wikipedia. org>wiki>Accent_....( consulté le 25/01/2022 à 6h40’ ).

O. INTRODUCTION
Parler et écrire sont deux domaines
différents mais qui se rencontrent ou se
complètent l’un et l’autre. Différents parce que
4

l’un utilise la parole et l’autre l’écriture.


L’homme communique à l’aide de la parole.
Cette parole provient du cerveau de l’homme, se
produit dans la bouche par des sons et ces sons
arrivent dans l’oreille d’un autre homme. D’où
leur production, transmission, audition et
évolution dans le processus de communication
humaine par la langue.
Il nous est agréable de rédiger une lettre,un
compte rendu, un rapport, un TFC, etc.,
l’essentiel est de savoir le faire de façon digne
sous une forme et en des termes acceptables.
Ce cours se subdivise en deux parties très
importantes qui sont : la partie orale et la partie
écrite. Par cet enseignement, nous devons
supprimer la confusion entre l’oral et l’écrit.
Enfin, quelques exercices et travaux pratiques
sont prévus en vue d’asseoir la matière chez les
apprenants.

0.1. Importance de l’apprentissage du cours


d’Expression orale et écrite.

Ce cours offre l’avantage, parmi tant


d’autres, de fournir au futur cadre de la R.D.
Congo, où le français a le statut de langue
officielle, un arsenal linguistique approprié
5

devant lui permettre d’enrayer la crainte d’être


humilié par ses pairs à cause d’une expression
calamiteuse, défectueuse. Sans prétendre
résoudre toutes les difficultés à pouvoir
s’exprimer correctement en langue française
depuis l’école primaire ou secondaire, ce cours
permet aux jeunes apprenants d’éviter l’emploi
récurrent de la langue vernaculaire et/ou
nationale, considérée désormais comme palliatif
inapproprié pour certains cadres du pays, même
lorsqu’on est appelé à donner une
communication devant un public hétérogène
( où l’on note la présence d’expatriés ). Il
convient à vous locuteur du français, d’enrichir à
tout prix votre vocabulaire. Vous le ferez
essentiellement en lisant, en lisant
beaucoup, en lisant lentement.

Compétence :Concevoir des stratégies de soins


et
de services.
Sous-compétences :
PC1.1.4. Observer les règles et styles de
rédaction.
PC1.1.5 : Rédiger un rapport des soins sur unindividu.
- Utiliser le style adapté à la nature du
document.
- Respecter le canevas, la démarche.
6

- Observer les règles de rédaction ( syntaxe,


ponctuation, orthographe. . . ).
- Apposer sa signature au bas du
document/indiquer son nom.

O.2. OBJECTIFS DU COURS.


▪ Objectifs généraux.
A la fin de ce cours, l’apprenant sera
capable de :
- S’exprimer correctement et aisément en
français ( donc à l’oral et à l’écrit ).
- Aimer le cours d’Expression orale et écrite
en français.
▪ Objectifs spécifiques.
A l’issue de ces 2 crédits de cours d’EOE,
l’apprenant régulier et motivé qui l’aura suivi
avec perspicacité et assiduité et qui en aura
assimilé le contenu devra être capable de :
-Prononcer correctement chaque son de la
langue française ;
-Identifier les sons de la langue française ;
-Corriger les mauvaises prononciations des sons
(
voyelles, consonnes et semi-voyelles ) ;
-maitriser la phonétique de chaque mot
français ;
-Reproduire distinctement les différents
éléments de la prosodie ;
7

-Appliquer correctement les règles de liaison et


l’emploi de « e » muet ;
-Appliquer correctement la ponctuation et la
syllabation dans ses différents travaux de
rédaction ;
-Soigner la présentation de ses travaux de
composition françaiseaussi sur le plan du fond
que sur le plan de la forme ( écriture,
orthographe, paragraphe, ponctuation, etc.) ;
-Produire facilement toute sorte de lettre, le
compte rendu, le procès-verbal, le rapport,
etc. ) ;
-Corriger ses propres fautes de prononciation et
celles commises par les autres locuteurs de la
langue française.
 Corriger ses propres fautes de prononciation, ou
celles commises par d’autres locuteurs, etc.
8

CHAP. I. ETUDE DES SONS DE LA LANGUE


FRANÇAISE.

Le langage humain est à la base de la voix,


c’est un langage phonique (relatif au son, à la
voix). D’où il est bien indiqué de savoir de quelle
manière se forment ou se produisent les sons de
la langue.

1.1. Les mécanismes de la phonation et


l’appareil
phonatoire humain.
L’appareil phonatoire humain est un ensemble
de vases qui produisent des émissions d’air
appelées sons du langage ou phonèmes. Il
comporte deux cavités c’est-à-dire deux
ouvertures : la cavité orale et la cavité nasale.

 La cavité orale ou buccale représentée par la


bouche, englobe de l’extérieur à l’intérieur de la
bouche.
 La cavité nasale comporte la bouche et le nez.
L’appareil phonatoire humain comprend 16
principaux organes articulateurs qui sont :
1. la lèvre supérieure
2. la lèvre inférieure
3. les dents supérieures
4. les dents inférieures
5. les alvéoles ou racines des dents
9

6. le palais dur
7. le palais mou ou voile du palais
8. la luette ou l’uvule (= gorge)
9. la pointe de la langue
10. l’avant de la langue
11. le dos de la langue ou racine de la langue
12. la glotte
13. le pharynx
14. les cordes vocales
15. le larynx
16. les poumons.

1.2. LES VOYELLES DU FRANÇAIS.


La langue française possède sur le plan
phonétique 16 voyelles : 12 voyelles orales et 4
voyelles nasales. On parle des voyelles orales
lorsque celles-ci se forment essentiellement
dans la bouche. Il y a voyelles nasales quand
celles- ci sont formées dans le nez.

1.2.1. Les voyelles orales ou buccales.


Sont celles qui se forment
essentiellement dans la bouche. A leur
formation, l’air s’échappe par la bouche. Il y a 12
voyelles orales qui sont :

1. -[ i ] : dans midi, fini , scie , livre .


2 -[ e] : appelé e fermé. On le retrouve dans le
‘’e
10

‘’ portant un accent aigu ou bien dans ‘’ e ‘’


suivi de r, d , z.
Ex : écho , répétition , donner , pied, nez.
3.- [ ] : appelé e ouvert. On le retrouve là où il

y a l’accent circonflexe( ê ) et l’accent grave


dans e+l , a + i =E , e + t , etc.
Ex : être , fenêtre , elle, appel , délai , balais
élève ,obscène , tabouret, cabinet.
4.- [ ] : appelé e muet ou caduc, il se trouve
partout où la voyelle e tombedans la
prononciation.
Ex : être, fenêtre, besoin, batterie,
tout le monde .
5.-[ y] : désigne les voyelles françaises qui se
prononcentu.
Ex : lune , lutte , but.
6.-[ Ø] = eu (fermé ).
Ex : eux, ceux , peu , œufs,bœufs, neveu.

7-[ œ ]= eu ( ouvert ).
Ex : cœur , sœur , fleur , œuvre, œuf ,
Bœuf.
8.-[ a ] bref ou fermé.
Ex : date , patte , tache , mal, dame .
9. -[ a / ] long ou ouvert.
Ex : pâte, mâle , tâche , table, passage,
Voyage.
10.-[ u ] : cou, tout , doux , fou , bout , etc.
11

11.-[ O ] fermé.
Ex : sceau, eau , peau , autre , sot, saut,
Home, repos, lot, dépôt, etc.
12. [ ] ouvert.
Ex :bol, sotte, homme , report.

N.B : Lee muet ne tombe pas quand on évite la


succession de 3 consonnes. Donc, le e muet ou
caduc se prononce.
Ex :exactement[gzaktma].
-Phonétiquement le hn’existe pas en
français.
-Le son « ng » d’anglais est déjà
francisé ; il se transcrit phonétiquement de la
manière que voici : [ ].
1.2.2. Les voyelles nasales.
Sont celles qui se forment dans le nez ;c’est-à-
dire à leur formation, l’air s’échappe par le nez.
Il y a 4 voyelles nasales qui sont formées à partir
de leurs correspondantes orales ouvertes et par
convention on les fait surmonter d’un tilde( ).
Ce sont :
1.[] :banc, cent, lentement...
2.[] : pain, bain, faim, fin, vingt, dessein.
3.[ ] : bon, don, bidon, son, bonbon.
4.[ ] : un, brun,parfum, emprunt.
12

1.2.3. Classification des voyelles


Les voyelles du français sont classées ou
regroupées selon les 4 critères ou condition ci-
après :
 le rôle de la langue ( c’est quand la langue
gonfle et occupe plusieurs positions dans la
bouche pour réaliser ou former les voyelles ).
 la position des lèvres ( celles-ci prennent la
position arrondie ou écartée en formant
certaines voyelles ).
 l’ouverture de la bouche ou le degré d’aperture (
ici les mâchoires peuvent être très rapprochées,
un peu rapprochées, complètement ouvertes ou
un peu ouvertes pour réaliser les voyelles ).
 le passage de l’air ( en réalisant les sons
français, l’air qui provient des poumons passe
par la cavité orale et permet la formation de 12
voyelles orales ou buccales ; ce même air passe
par la cavité nasale et permet la formation de 4
voyelles nasales ).

L’ ensemblede ces voyelles du français est


généralement représenté sur un triangle appelé
triangle vocalique.

1.2.4. Le traitement de « e » muet.


13

La question de ( e ) muet est la plus difficile et


la plus controversée de toutes celles que soulève
la prononciation française.
Ce « e » est appelé d’ordinaire « muet » ,
mais cette qualification ne convient qu’au cas où
il ne se prononce pas. Il est nommé ici « caduc
» càd susceptible de tomber. Lorsqu’il tombe, il
n’est pas diminué et réduit , mais supprimé
complètement.
Ce « e » muet est « instable » càd que dans
de nombreux cas , tantôt il se prononce , tantôt
il ne se prononce pas.
Exemple : exactement [ egzakt m ] , venir [ v
nir ] , batterie [ batri ] , fenêtre [ fntr ] .
Le « e » muet proprement dit.
 Lorsque la lettre ( e ) est précédée d’une voyelle
et qu’elle termine la syllabe , elle ne se prononce
pas. Ex : vie, rue, déploiement, maladie.
 De même à la fin des mots pris isolément ou
situés à la fin de la phrase.
Ex : arbre, chose, suprême, malade, élève, etc.
Sauf, les monosyllabes : je,me,te,ce,se,ne,
que … (prisisolement).
 A l’intérieur des mots, lorsque (e) se trouve
précédé et suivi d’une seule consonne, il est
muet.
Exemple : acheter [a te ] ,
facilement[fasilm ] , samedi[ samdi ], achever
[ a ve ].
14

1. 3. LES CONSONNES DU FRANÇAIS


On parle des consonnes lorsque l’air qui vient
des poumons connaît de l’obstruction (blocage)
dans son passage. On distingue, d’après la voie
d’échappement du souffle (ou du passage de
l’air) :
a. Les consonnes orales : b , p , d , t , g , k ,v ,f,
z, s,R , l , z , ∫ .
b.Les consonnes nasales : m, n, et ( dans les
mots anglais francisés ).
Du point de vue physiologique (fonctionnement
de l’organisme humain), les consonnes sont
classées en tenant compte de trois critères
suivants :
1. Le mode d’articulation
2. Le lieu ou point d’articulation
3. L’activité du larynx.
Le mode d’articulation ou de formation :
c’est la manière dont se forment ou s’articulent
les consonnes. Partant de ce mode, : [ s , z ] sont
dites sifflantes ; [ ∫ , ] sont chuintantes ; [ m
,n, ] sont nasales ; [ l ] est la seule
latérale ou liquide ; [ R ] est dite uvulaireou
vibrante.

Remarques:
1. La lettre « x » ne correspond pas à une
consonne particulière. Elle se prononce comme
15

« s » ou « z » accostée à « k » ou à « g »
formant ainsi [ ks ] ou [ gz ].
Exemple : Fixer [ fikse ] , examen [ egzam ] ,
exemple [egzpl ], taxe
[ taks ] ,taxi[taksi] ,exactement [egzakt m ].
2.La lettre « h » n’a aucune valeur phonétique
en français sauf dans le groupe « ph » qui se
prononce « f » . Ex : phénomène [fen m n ] ,
phase[ faz ], phrase[ fraz ].
Au début de certains mots , la lettre a pour effet
d’empêcher toute liaison et on l’appelle dans ce
cas « h » aspiré. Ex : Les haricots[ lariko ] ; Un
hasard [ œazar ].
N.B. : Il existe également le son « ing » [ ] qui
est un emprunt anglais francisé qui se fait
entendre dans d’autres mots.
Exemple : parking [ parki ] ; meeting [miti ].

1.4. LES SEMI-VOYELLES OU


SEMI-CONSONNES
Il y a trois semi – voyelles ou semi-consonnes en
français qui sont :
1° Le son [ j] yod : nettoyer, yeux, scier,
pitoyable , Dieu,bien .
2° Le son [ ч] ué : luire, cuire ,cuivre , puiser ,
puis .
N.B. : guide [ gid ], guitare [ gitar ], guillemets
[gijme ] , se prononcent en un temps.
16

3° Le son [ w ] oué : boire, souhait,


bois,voiture,voir,
gloire , ardoise, voilà.

Une semi – voyelle ne se trouve jamais


entre deux consonnes ; elle ne forme
jamais une syllabe avec une consonne.

1.5. Ecriture phonétique et l’Alphabet


Phonétique Internationale (A.P.I.).
L’A.P.I. Décrit les prononciations des
mots français qui présentent une difficulté afin
que les locuteurs étrangers, et aussi bien que les
lecteurs français puissent lire facilement ces
prononciations. L’API et l’association phonétique
internationale a débuté à la fin du 19ème siècle
avec comme objectif de créer un système
capable de transcrire les sons des langues.
L’association est fondée par des professeurs de
langues britannique et française sous la direction
de Paul Passy à paris en 1886.
Cet alphabet comprend les voyelles orales, les
voyelles nasales, les consonnes et les semi –
voyelles ou semi – consonnes ci-après :
1. Les voyelles orales
[ i ] i : dansil,habit,finir,midi,etc.
17

[ e ] é : dans thé,clé,été, etc.


[  ] è : dans être,tête,procès,palais,
tabouret, etc.
[ a ] : dans avoir,paris,patte , tache , mal ,
date.
[ ] : dans âne , pâte , âme , mâle , tâche ,
Passage, voyage.
[ ] o : dans or , robe , ordinateur , robe.
[ o ] o : dans dos , chevaux , lot ,dépôt ,
clôture.
[ u ] ou : dans fou, loup, pour, ouvrir,
boubou.
[ y ] u : dans punir , tu , sûr , dur , user.
[ œ ] eu : dans cœur , peur , neuf .
[ Ø ] eu : dans peu , jeu , feu , deux .
[ ] e : dans le , premier , fenêtre .
2. Les voyelles nasales
[Ệ]in : dans dessin, intérêt, pain, sein, fin.
[œ] un : dans parfum, emprunt, brun.
[ã]an, en : dans blanc, entrer, banc, lent.
[]on : dans bon, honte, bonbon.

3. les consonnes
[p]p : dans pas, cap, dépasser
[ t ] t : dans lutte, tu, étaler
[ k ] c,k,qu : dans caste, accueillir, képi,
que.
[b] b : dans beau, bic, abîmer, club
[d] d : dans dur, broder, demander, bled,
18

[g] g : dans gare, garçon, vague,


zigzag [ZigZag].
[f] f : dans fou, feu, affreux, chef
[v] v : dans vélos, vite, ouvrir
[s] s : dans Sang, souffler, chasse, hélas !
[Z] Zous : dans Zone, gaz, maison,raison.
[∫]ch : dans cheval, chemin, mâcher,
chéri [∫eri].
[] j ou g : dans jambe, jeu, âgé, page
[I] l : dans large, long, mallette, mal
[r] r : dans rue, mari, ouvrir
[m] m : dans maison, amener, médecin.
[n] n : dans nez, nid, final
[]gn : dans agneau, baigner, beignet
[] nganglais,dans: planning, ring,
meeting, parking.
4. les semi-voyelles ou semi-consonnes
[j] y : voyelle dans yeux, lieu, lion.
[ч] ué : voyelle dans huile, lui [lчi].
[w] oué : voyelle dans oui, louis [lwi].

EXERCICES : Transcrivez phonétiquement les


mots suivants :
Gestionnaire [ ],
Santé [ ],
Comptabilité [ ],
Administrateur [ ],
Médicament[ ]
Finances [ ],
19

Nourritures[],
Alimentaire [ ],
Taxation [ ],
Insuffisance [ ].

CHAPITRE. II. ETUDE DE LA PROSODIE


La prosodie étudie les éléments
suprasegmentaux qui s’ajoutent ou se
superposent dans la chaîne parlée (ou
segmentale) pour en modifier quelque fois le
sens.
Ces éléments sont :
 L’accent d’intensité ou l’accent tonique
 L’accent d’insistance
 Le rythme et le groupe rythmique
 La quantité ou la durée vocalique
 l’intonation et le ton

2.1. L’accent d’intensité ou tonique


L’accent d’intensité ou tonique est l’accent
normal du français lorsqu’on parle sans émotion,
sans affectation, sans instance.Cet accent est
placé sur la dernière voyelle accentuée
20

( prononcée ) ou sur la dernière syllabe. C’est-à-


dire la syllabe ne contenant pas un e muet. La
voyelle ou la syllabe qui reçoit cet accent est
dite accentuée.
Exemples :
/ // /
Prends-le. Il convient. Partez. Convenu

Au cas où la dernière syllabe contiendrait un


« e » muet , l’accent tonique se place sur
l’avant-dernière syllabe ( si la dernière syllabe
est muette ).

Exemples :
/ / /
/
Comptable. Convenable. Faible. Capable.

Remarque : Dans les énoncés qui fonctionnent


ensemble en langue ainsi que dans certains
noms propres de personnes, l’accent d’intensité
se place régulièrement sur le dernier élément du
groupe.
Exemples :
/ /

évidemmentoui, l’après-midi,
/ /
Jean-Marie, Jean-Paul.
21

N.B. : Les traits en gras au dessus de ces


exemples représentent l’accent qui se place sur
la dernière voyelle accentuée(prononcée) ou sur
la dernière syllabe.

2.2. L’accent d’insistance


L’accent d’instanceest cet accent qui se place
sur la première syllabe du mot qui commence
par une consonne.Selon sa nature, l’accent
d’insistance consiste à allonger ou à redoubler la
première consonne, en même temps que le ton
s’élève généralement sur la toute la syllabe.
Il y a accent d’insistance lorsque le locuteur
s’exprime( sous émotion) avec émotion ou
avec sentiment.
Exemples : Merveilleux ! Formidable !
Magnifique ! Taisez – vous !
Quelle beauté ! Méchante fille !
Un autre accent d’insistance ( accent intellectuel
) consiste à allonger la démesurément la
première voyelle du mot.
Exemples : Elle est a—dorable.
Une fille a—dmirable.
Remarque : l’accent d’insistance est appelé,
selon les effets qu’on en tire, accent émotionnel,
accent intellectuel, accent logique, accent
oratoire, etc.
22

2.3. Le rythme, le groupe rythmique et la


pause
a) Le rythme : Le rythme est la mélodie
avec laquelle l’énoncé est rendu ; ou encore
c’est la mélodie de la phrase c’est-à-dire sa
musicalité. Une phrase rythmique est celle qui
est produite de manière agréable à l’oreille.
Pour déterminer le rythme, il faut tenir compte
du souffle de celui qui parle. En ce moment-là,
le rythme dépend d’une personne à l’autre.
*Rôle du rythme :Le rôle du rythme est de
produire des phrases agréables ou harmonieuses
à l’oreille.
*Les types du rythme : il y en a deux.
1° Le rythme ternaire : celui qui s’opère sur trois
syllabes.
Exemples : Descendez, attendez, écoutez,
Infirmier.
2° Le rythme quaternaire :qui s’opère sur quatre
syllabes.
Exemples : Téléphonez, médicament.

b) Le groupe rythmique
Le groupe rythmique est l’ensemble des motsde
la phrase ou d’une partie de la phrase que l’on
peut prononcer ou lire dans une seule émission
de la voix. Il est déterminé ou caractérisé par
l’intonation montante ou descendante à la fin du
groupe et le respect d’une pause.
23

Exemple1. La chèvre de Monsieur Seguin.


( Extrait du texte )
Monsieur n’avait jamais eu de bonheur avec ses
chèvres. Il les perdait toutes de la même façon :
un beau matin elles cassaient leur corde, s’en
allaient dans la montagne et là-haut le loup les
mangeait.

Exemple1 : 2ème groupe rythmique


Monsieur n’avait jamais eu de bonheur avec ses
chèvres. Il les perdait toutes de la même façon :
un beau matin elles cassaient leur corde, s’en
allaient dans la montagne et là-haut le loup les
mangeait.

Exemple 2. Rentrée des classes


Le matin de la rentrée des classes, Elisabeth
avait ouvert la fenêtre de la cuisine pour guetter
l’arrivée des premiers élèves. Il en venait des
deux extrémités de la rue, grise, mouillée et
brumeuse.

2.4. La quantité ou la durée vocalique :


C’est letemps que l’on met pour réaliser une
syllabe. La quantité peut être brève ou longue.
La quantité longue se désigne phonétiquement
par 2points ou par la voyelle longue contre celle
brève.
24

Ex : maître [ m :tr ], mètre [metr]


Dans la longue française, la quantité ou la durée
vocalique a une valeur phonologique ou
sémantique c’est-à-dire qu’elle permet de
différencier deux énoncés qui se prononcent de
la même façon. on dit alors qu’elle est pertinente
( qui permet de faire la différence).
Ex : maître [ m :tr] = la quantité est pertinente
Mètre [mtr]
Grâce [ gras]
Grasse [grs]
Patte [pąt]
Pâte [ pt ]
Mal [mąl]
Mâle [mal]
Tache [ ta∫ ]
Tâche [ta∫]

2.1. L’INTONATION OULE TON


3. Définition :
L’intonation se définit comme la hauteur
sur laquelle un énoncé ou une phrase se
prononce. Elle est donc le mouvement
mélodique de la phrase.
2. importance
L’intonation est d’une grande importance par ce
qu’elle nous permet de reconnaître certains
types fondamentaux des phrases. Elle nous
renseigne sur l’identité de la personne qui parle,
25

son espace géographique ou social et sur


l’expressivité. L’intonation constitue ce que nous
pouvons appeler la ponctuation de la langue
orale.

3. Sortes d’intonation
Dans la langue française le ton et l’intonation se
confondent. Il existe deux sortes d’intonation :
 L’intonation montante et
 L’intonation descendante
a. L’intonation montante
Celle-ci se réalise( ou a lieu ) sur les phrases (ou
énoncés) interrogatives et exclamatives.
 PHRASE INTERROGATIVE :
Elle consiste à demander une information ou à
poser une question. Elle se termine par le point
d’interrogation(?) et son intonation est
montante.
Ex : Quel âge avez-vous ?
Est-elle chez vous ?
Avez-vous mangé ce matin ?
Sortes d’interrogation : il y a deux sortes
d’interrogation :
 Interrogation directe
L’interrogation directe est celle qui se fait
marquer généralement par l’inversion du sujet
ou par un mot interrogatif et se termine par un
point d’interrogation. Son intonation est
montante.
26

Ex : Seras-tuau site cet avant-midi ?→ Avec


inversion du sujet.
Allez-vouspartir aux cours ? →sujet inversé.
Quel est votre nom ?→avec mot interrogatif.
Qui parle ? Pourquoi vous faites cela ?
 Interrogation indirecte
Une interrogation est dite indirecte lorsqu’elle
renferme un verbe ou une structure qui prouve
que l’on pose une question et se termine par un
point. Son intonation est descendante.
Ex : Je demande votre nom.
Je demande si tu es marié.
 PHRASE EXCLAMATIVE
C’est une phrase énonciative, mais l’émetteur
exprime ses sentiments avec force. Elle se
termine par un point d’exclamation . Son
intonation est montante.
Ex : Méchant que tu es ! C’est excellent !
C’est une bonne idée !
b. Intonation descendante
Elle se réalise sur les phrases (ou énoncés)
affirmatives et impératives.

 PHRASE AFFIRMATIVE
Elle consiste à communiquer un message ou
annoncer une nouvelle à autrui et se termine par
un point. Son intonation est descendante
Ex : Il vient aujourd’hui.
Je suis inscrit en G1 GIS/Pédiatrie.
27

 PHRASE IMPERATIVE
Elle consiste à donner un ordre en demandant
ou interdisant un acte à autrui et se termine par
un point. On utilise essentiellement le mode
impératif. Son intonation est descendante.
Ex : Garde silence.
Parle à haute voix.
Dans la langue française, l’intonation est
pertinente ; elle est donc phonologique et
sémantique càd elle permet de différencier les
énoncés semblables au plan phonologique.
Ex : Il vient aujourd’hui ? : intonation montante.
Il vient aujourd’hui . : intonation descendante.
Il est là ? Il est là.
2.3. La liaison, l’élision, l’hiatus et
l’assimilation
2.3.1. La liaison
Mécanisme de liaison
1. La lettre « p » à la fin d’un mot ne se lit pas sauf
dans beaucoup et trop.
Ex : il a beaucoup étudié. Il est trop heureux
2. La lettre « s » dans vous, les, des, tes… se
prononce « Z » quand elle se lie aux voyelles
initiales des mots suivants.
Ex : les hommes [lezhm]
Vous êtes présent [vuztprezã]
Petits- enfants ; jours heureux ; tiers états.
28

3. La lettre « t » se lie régulièrement chaque fois


que le mot suivant commence par une voyelle
ou un h muet.
Ex : un petit enfant. Un petit homme , cet acte.

On peut également lier le « t » dans la forme


verbale interrogative.
Ex ; sont-ils présents ? Vient-il ? Est-elle venue ?

D’autres cas font exception et ne sont pas


obligatoires.
Ex : fort habile ; fort aimable ; le respect
humain…

4. La lettre « d » se lie parfois et se prononce « t »


devant les mots qui commencent par une
voyelle ou h muet.
Ex : un grand homme . Grand auteur.
Un grand espace
Pas de liaison dans : Nord-est ; Nord-ouest ;
Retard involontaire.
5. La lettre « x » se lie régulièrement, mais se
prononce alors « Z ».
Ex : dix hommes dix enfants [dizãfã]
Aux autres personnes beaux arts.
N.B : Il ya les liaisons obligatoires, les liaisons
interdites et les liaisons facultatives.

A. LES LIAISONS OBLIGATOIRES


29

1. entre l’article et le nom, ou l’adjectif


Ex : Un enfant ; des enfants
Un étonnant (mystère) problème.
Un impoli garçon. Un intelligent monsieur.
2.entre l’adjectif et le nom ( ou substantif).
Ex : heureux étudiants.
Deux enfants. De beaux habits.
3. Entre le pronom personnel ou « on » et le
verbe
Ex : Nous aimons. Il est arrivé.
On admire ses qualités. On adore ses
merveilles.

4. Entre la préposition et le nom (ou


substantif).
Ex : en été ; sans amour. En intelligence.
Sous enveloppe. Une sous indication.
5. dans les expressions consacrées ; les
locutions faites ; qui constituent autant de mots
composés.
Ex : mot à mot ; de fond en comble ; nuit et jour
Vis-à-vis ; de temps en temps.
B. LES LIAISONS INTERDITES
Il n’ya pas de liaison :
1. Après la terminaison « es » de la 2ème personne
du singulier de l’indicatif présent et du subjonctif
présent.
Ex : tu chantes une chanson. Tu parles une
langue inconnue.
30

Que tu restes ici. Tu parles en


lingala.
Sauf : tu es un homme, tu es intelligent.
2. Devant le mot commençant par un « h » aspiré.
Ex : les haricots ; les héros ; les hollandais ; Les
homes ; les hiboux
3. Devant huit (adj. numéral)
Ex : huit arbres ; huit enfants ; huit hommes.
4. Devant « oui », des interjections : ah ! oh ! et
tous les mots commençant par « y » suivi d’une
voyelle
Ex : son oui
Des ah ! ; Des oh ! ; Deux youyous. Des yo-yo
5. Après le « s » intérieur dans le pluriel des mots
composés.
Ex : des arcs-en-ciel ; des porcs-épics ; des
moulins à vent.
Sauf : Etats-Unis ; Champs- Elysées.
6. Entre adverbe et adverbe
Ex : évidement oui ; correctement oui ; pas
encore.
7. Entre deux groupes rythmiques
Ex : très souvent il vient vous voir. Ils vont et
viennent.
8. Entre un nom et adjectif.
Ex : un loup affamé ; un enfant impoli,
intelligent, orgueilleux.

C. LES LIAISONS FACULTATIVES :


31

On peut ou ne peut faire la liaison :


1. Après un substantif (ou un nom) pluriel et un
adjectif
Ex : des loups affamés ; des travaux admirables
2. Après le verbe
Ex : nous irons à paris ; je suis un homme
Je veux écrire.
3. Après les adverbes.
Ex : il ne faut jamais oublier. Beaucoup
intéressant
C’est assez important. Plus
important.

2.3.2. L’élision
On appelle élision, la non prononciation de « e »
caduc situé à la fin d’un mot devant un mot
commençant par une voyelle. C’est la
suppression, à la fois dans la prononciation et
dans l’orthographie des voyelles (a) (e), devant
un mot commençant par une voyelle ou par
un « h » muet. Dans ce cas, la lettre supprimée
est remplacée par l’apostrophe.
Ex : l’étudiant ; l’infirmier ; l’homme.
Ç’a été difficile. L’habitation, l’amitié.

2.3.3. L’hiatus
L’hiatus(ou liaison vocalique) est la rencontre
désagréable des voyelles dans un énoncé. On la
32

succession des voyelles différentes dans un


énoncé.(ou dans un mot).
Ex : elle a dit à Albert à aller à Athnès.
Papa a à aller à Arles
2.3.4. L’assimilation
Deux phénomènes qui entrent en contact
peuvent constituer une difficulté de
prononciation. Dans ce conflit, le plus fort
l’emporte et agit sur le plus faible pour le
modifier, de manière à rendre plus facile la
prononciation du groupe.
Ex : il est difficile de prononcer de suite les
consonnes « B » et « S ».
« S » comme une sourde, est plus forte que la
sonore « B », la sourde agit sur la sonore et la
transforme en une autre sourde. Ainsi « B »
devient « P » dans la prononciation. C’est ainsi
qu’on écrit, par exemple absent mais on
lit[apsã], absolument [ apslymã], abcès [ aps],
obscur [pskyr], obstacle [ pstakl].
c’est ce phénomène qu’on appelle assimilation.

2.3.5. Quelques conseils pratiques pour une


bonne
lecture en public.
Un public averti évalue un lecteur à partir de sa
sérénité, son accent, son articulation, son
respect de la ponctuation, etc. Pour bien lire en
public, il convient de respecter les consignes
33

suivantes : il faut articuler correctement les sons


de la langue du texte qu’on lit et :
1° Etre audible : se faire bien appréhender par
l’auditoire ; on doit éviter, de ce fait , de
chuchoter ou parler entre les dents : il est
recommandé d’ouvrir la bouche lorsqu’il le faut.
2° Regarder l’auditoire : pendant la lecture,
l’orateur est invité chaque fois à lever la tête et
regarder le public.
3° Etre serein ( e ) : l’orateur doit avoir une
grande confiance en lui-même au regard de la
tâche qui lui est assignée. De ce fait, il doit
éviter des mouvements visant à trahir une
panique, un état d’âme ( émotion : la peur du
regard des autres, timidité inhabituelle ) ou un
malaise psychologique de nature à dégouter son
public.
4° Etre clair : prononcer les mots sans
ambiguïté doit être la ligne directrice d’un bon
orateur ou lecteur. De ce fait, le début doit être
moyen ( ne pas lire trop vite ni trop lentement ),
afin de ne pas décourager le public.

CHAPITRE. IV. ETUDE DE QUELQUES


34

GENRES MINEURS
4.O. Le liminaire
Ecrire, c’est à l’aide d’un crayon, d’un stylo ou
de tout autre moyen, tracer sur un support
(généralement le papier ) des signes
représentant les mots d’une langue donnée,
organisés (rédigés) dans le but de conserver ou
de transmettre un message précis.
L’écriture est donc un canal (un support) ou un
moyen par lequel le locuteur, l’émetteur
transmet son message à son interlocuteur qui
est le récepteur.
Pour communiquer avec quelqu’un à qui on ne
peut parler directement, le monde moderne offre
bien des moyens : téléphone, radiophonique,
télévision… Cependant le moyen le plus courant
età la portée de tous reste la correspondance
écrite. Celle-ci est définie selon le dictionnaire
universel francophone comme étant l’échange
régulier de lettres, entre deux personnes ; aussi
comme étant les lettres elles-mêmes
(correspondances privée, officielle, commerciale,
etc.).
A QUI ECRIRE ?
-A ceux qui nous ont écrit : en général, une
lettre en appelle une autre : réponse,
remerciement, excuse, accusé de réception…
Toute réponse, même laconique (concise,
brève), catégorique, sèche, doit rester courtoise.
35

-On peut écrire : aux parents lointains, aux amis,


aux supérieurs, aux inférieurs…

Circonstances : plusieurs circonstances entrent


en ligne de compte et cela dépend d’un
destinataire à un autre notamment : nouvelle
naissance, première communion, promotion,
succès, mariage, deuil, anniversaire, fête de fin
d’année, satisfaction ou réussite aux études,
annonce d’un cadeau, des souvenirs, d’un
souhait, d’une invitation, d’une nouvelle
(information), demande de promotion, demande
d’explication, autorisation de sortie…
Dans chaque correspondance, il faut plus veiller
sur la forme et sur le fond.
 Le fond : c’est le contenu, il faut pour le fond la
précision et la clarté.
 La forme : c’est la manière d’écrire (l’écriture,
la
disposition du texte, la propreté, etc.).

Quelques définitions
▪ Le courrier ou la correspondance : ce sont
les écrits( lettres, rapports, etc.) émis et reçus,
c’est-à-dire échangés avec les différents services
et partenaires avec lesquels on est en relation.
▪ L’administration : est un mot qui a deux
sens :
36

1°administration(commençant par la
minuscule) :
a le sens de gestion d’un service, d’une
entreprise ;
2° Administration(en majuscule) : a le sens de
l’ensemble des services de l’Etat ( ministères,
départements, directions, divisions, etc.) ou
d’une entreprise.
Les principes fondamentaux de la
correspondance administrative
Tous les documents produits répondent à un
certain nombre de principes qu’un agent de
l’administration, en tant que maillon de la chaine
administrative, ne saurait ignorer.
On peut retenir les principes fondamentaux
suivants : - le respect de la hiérarchie
-la dignité
-la responsabilité
-la prudence
-l’objectivité
-la clarté et la précision.

Présentation de quelques types de


correspondance administrative

Les types de documents administratifs les


plus couramment employés ou rédigés dans
l’administration sont : la lettre, le procès-verbal,
le compte-rendu, le rapport, etc.
37

4.1. LA LETTRE
a. Définition :
La lettre est un entretien, par écrit, avec une
personne absente ou à distance.

Ecrire correctement une lettre n’est pas aussi


facile qu’on puisse le croire. Mais n’oublions
pas :
1. Qu’envoyer une lettre c’est donner la mesure de
son éducation , de son esprit, de son cœur, de
son niveau d’études…
2. Que la correspondance est le miroir de la
personnalité.
b. Espèces de lettres
Le monde de correspondance distingue trois
espèces (catégories) de lettres.
 La lettre amicale (ou familière).
 La lettre officielle ou administrative (demande
d’emploi, demande de promotion, demande
d’explication…).
 La lettre de circonstance (deuil, félicitations,
mariage, remerciements, excuses, invitation…).
Chaque catégorie de ces lettres a ses exigences
et ses normes qu’il faut observer
rigoureusement.
38

Par rapport à ce point, nous allons plus insister


sur la lettre administrative. Ainsi, lorsqu’on écrit
une lettre officielle, on la dispose en quatre
zones (4 zones) ;
PremièreZone :L’en-tête : situe au coin
gauche sur le haut à une marge de 2cm. Cette
Zone comprend l’identité et l’adresse complète
de l’expéditeur ; ensuite le lieu et la date
d’expédition dans le coin droit sur le haut.
On écrit le mois en toutes lettres ou on peut
aussi l ’abréger.
Ex : Kananga, le 10 décembre 2019 ; Kananga,
le 10 déc.2019.
N.B : à ce niveau, s’il ya copie pour information,
on placera le nom ou le titre et les adresses des
personnes informées au-dessus de l’adresse du
destinataire et/ou à gauche en bas de page
après le corps et la signature pour les lettres
internes. On tiendra bien compte de la
préséance.
Deuxième zone : la référence ou N° de
référence :
La référence de la lettre se trouve souvent au
coin gauche en dessous de l’en-tête. Cette zone
comprend le numéro de référence ainsi que
l’objet de la lettre. Il existe deux sortes de N° de
référence : celui de l’expéditeur (qui écrit et
envoie une lettre) et l’autre du
39

correspondant(quand il répond à la lettre reçue)


que voici :
 N/Réf : (Notre référence) : c’est le numéro de la
lettre qu’on écrit. N/Réf. Contient les éléments
suivants : les initiales de l’établissement, du
service, de l’indice(si on en a), les initialesdu
nom de la personne qui l’a rédigée, de l’année.
Ex :N/Réf :ISTM/KGA/2021/S.S.I./MKI/001/2021
 V/Réf:(Votre référence) : numéro de la lettre
reçue si on répond(p.e. Conformément à votre
lettre référencée ISTM-KGA…).

L’objet d’une lettre est le résumé de ce dont on


parle dans la lettre ( donc l’idée essentielle
développée dans la lettre). Ex : Objet : Demande
d’emploi ; Demande de promotion,etc.
Troisième Zone : la suscription ou vedette.
Située en face de la 2ème Zone, elle comprend
l’identité et l’adresse complète du destinataire.
On peut précéder la suscription de copie pour
information (C.I.). Donc, énumérer les noms des
personnes qui sont tenues informées de la lettre.
Ex : A Monsieur le D.G de l’ISTM-KGA
A KANANGA/Kasaï Central.
Quatrième Zone : la lettre proprement dite
(corps) ou son contenu. C’est dans cette partie
qu’on expose son problème à la personne à qui
l’on écrit.Elle commence par une application qui
40

nomme la personne concernée, son titre et


grade.
Toute lettre commence par la formule de début (
formule d’appel ou formule d’entrée ) appelée
« apostrophe » et se termine par une formule
de politesse ou formule finale.

A. L’apostrophe (formule d’entrée)


L’apostrophe dépend de la personne à qui on
s’adresse, son titre, son grade, son rang, le
degré d’intimité…
1. D’égal à égal :
Quand on s’adresse à une personne dont on est
égal, la formule d’appel varie en fonction des
relations que l’on entretient avec cette
personne.
 Entre fonctionnaires, on dit :
Monsieur, cher collègue, mon cher collègue.
 Entre les membres d’une même profession
libérale (p.e avocat, journaliste…), on dit :
Cher confrère, ou Mon cher confrère,
Chère consœur, ou Ma chère consœur.
 A une personne qu’on connait mal ou pas du
tout (ou si vous ignorez la fonction
dudestinataire ), on écrira :
Monsieur, ou Madame, ou Mademoiselle ;
Messieurs,ou Mesdames, ou Mesdemoiselles.
41

 A une personne à qui la familiarité ou l’amitié


sont possibles ( un ami,un parent, un oncle, un
frère, etc. ) on écrira :
Cher papa, Chère maman , Mon cher papa, Ma
chère maman,
Chèreamie, Mon cher Jacques, Mon cher oncle,
Ma chère tante…

Remarques
1° Ces formules d’appel sont toujours écrites en
toutes lettres et avec une majuscule à l’initiale. Il
n’est pas d’usage de les faire suivre du nom de
la personne : on n’écrira pas « Cher monsieur
Kalonji », « Chère madame Ngalula ». mais on
écrira « Cher Kalonji », « Mon cher Jean »…
2° On évitera d’écrire « Mon cher monsieur »,
« Ma chère madame », « Ma chère
mademoiselle ». ces mots comportent déjà les
adjectifs possessifs « mon » et « ma »
3° Les termes « confrère » et « consœur » sont
réservés aux professions libérales.
2. A un inférieur (ou un subordonné, un
subalterne), on écrira :
« Monsieur », ou « Cher monsieur » ,
« Madame » .

3. A un supérieur ( toujours mentionner son titre),


on écrira :
42

S’il s’agit des haut-fonctionnaires ou des


personnalités civiles, etc. : on écrira :

Son Excellence Monsieur le Président de la République ,


Son Excellence Monsieur le Ministre ,
Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur ,
Honorable Président de l’Assemblée Nationale / Provinciale .
Honorable Président du Sénat
Monsieur le Procureur Général, Madame le Procureur Général
S’il s’agit des officiers Militaires, les militaires
subalternes emploient
« Mon Général », « Mon Colonel », « Mon
Major », etc.…
Ceux qui ne sont pas militaires
emploient :Général , Colonel, Major ou Monsieur
le Général , Monsieur le Colonel, etc.
Pour le pape, on emploie : Très Saint Père ou
Sa Sainteté.
Pour un Cardinal : son Eminence.
Pour un évêque : Monseigneur.
Pour un Abbé : Monsieur l’Abbé.
Pour un religieux ( Père, Frère, Sœur ) : Mon
Père ou Révérend Père ; Ma Sœur ou Révérende
Sœur ; Mon Frère ou Révérend Frère.
Pour un roi ou une reine : Sa Majesté.
Pour un prince ouune princesse : Son Altesse
N.B. : un subalterne qui écrit à son supérieur
peut commencer toujours sa lettre par « J’ai
43

l’honneur… ».

B. La formule finale ( ou formule de


politesse).
Toute lettre, comme nous l’avons dit, se termine
toujours par une formule de politesse. Elle n’est
pas liée à la dernière phrase de la lettre, si non
elle fait l’objet d’un alinéa particulier.
Comme pour l’apostrophe, la formule finale est
choisie en fonction du destinataire : son titre,
son grade.
La formule finale n’est pas à inventer. Il existe
des formules de politesse consacrées par l’usage
et il faut les utiliser telles quelles, sans chercher
à les changer. Ces formules finales sont
nombreuses et varient selon les correspondants.
En voici quelques unes que nous vous pourriez
employer dans vos lettres ;
N.B. : éviter de confondre la conclusion et la
formule finale ou formule de politesse.
 A un ami,un parent ou un proche, on
emploie : Bien à vous, cordialement vôtre, Mes
compliments, Je t’embrasse, Avec mes
sentiments affectueux… etc. souvent aucune
formule ne s’impose.

 Aune personne moins connue : Veuillez


agréer , Monsieur, l’expression de ma gratitude
(s’il s’agit d’un remerciement) Veuillez agréer,
44

Monsieur, l’assurance de mes sentiments les


plus distingués. Recevez, cher Monsieur,
l’expression de mes meilleurs sentiments.
Veuillez agréer, Monsieur, l’Assurance de ma
considération distinguée, etc.

 A un subalterne : Recevez, MonsieurX ,


l’assurance de mes meilleurs sentiments.
Recevez, Monsieur,mes sentiments patriotiques.
Mes meilleures salutations, Sentiments
patriotiques, etc.

 A un supérieur : veuillez agréer, Monsieur (p.e


le Préfet, le Directeur Général…) l’expression de
mon profond respect. Veuillez croire, Monsieur…,
en l’expression de mes sentiments respectueux.
Je vous prie de croire, Monsieur…, en
l’expression de mes sentiments dévoués/de mon
respectueux dévouement, etc.

 Aun Ministre, un Gouverneur : Veuillez agréer,


Excellence Monsieur le Ministre/Gouverneur,
l’expression de ma très haute considération.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur…,
l’expression de mes sentiments très respectueux
ou l’expression de mon profond respect, etc.
 Aun Président de la république : Veuillez
agréer , Excellence Monsieur le Président (ou
45

Monsieur le Président) de la République,


l’expression de mon profond respect. Je vous
prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président
de la République, l’hommage de mon profond
respect, etc.
 A un ambassadeur : Veuillez agréer, Monsieur
l’ambassadeur, l’expression de ma très haute
considération. Veuillez agréer, Monsieur
l’ambassadeur, l’assurance de ma très haute
considération, etc.
Remarques :
 L’apostrophe placée au début de la lettre doit
être la même à reprendre dans la formule finale.
 Apposer votre signature lorsque vous avez fini
d’exposer l’objet de votre lettre et vous avez
conclu cette dernière. La signature se place au-
dessous du texte, vers la droite et à peu de
distance de la formule finale. Eviter les paraphes
(lignes et traits qui accompagnent une
signature). Ecrire votre nom en entier. Envoyer
une lettre anonyme est toujours une lâcheté et
souvent une infamie( caractère de ce qui est
infâme, action honteuse). La signature est le
reflet de la personnalité et doit toujours rester la
même. Faire en sorte de ne pas tourner la page
uniquement pour mettre la formule finale, ou
apposer votre signature.
46

 Dire « Mon Général » si l’expéditeur est un


homme ou militaire ; « Général » si l’expéditeur
est une femme.

 PRESENTATION D’UNE LETTRE


Quand on écrit une lettre, il faut savoir les
habitudes et les convenances à respecter. C’est
ce qu’on appelle le cérémonial d’une lettre.
 LE PAPIER
On n’écrit pas une lettre à une personne soit peu
importante sur une feuille de cahier ou de
carnet, à plus forte raison sur un morceau de
papier dont un côté est déjà employé. Il faut
obligatoirement du papier à lettre. Actuellement,
on utilise, presque dans toutes les
correspondances, du papier blanc de format A4
(format standard).
 L’ENCRE ET L’ECRITURE
Quand on écrit les lettres à la main, on se sert
d’un stylo bleu ou noir, (l’encre noire ou bleu).
Ne pas employer des encres des couleurs
claires : rouge, verte… cela indique un
correspondant qui s’amuse et manque de
sérieux. C’est également une impolitesse
d’écrire au crayon.
Cela étant que votre écriture soit nette et
parfaitement lisible : une belle écriture est la
marque d’un homme de goût, d’un homme
cultivé, d’un homme instruit.
47

Eviter les tâches, les ratures et les surcharges.


 Une tâche indique un manque de politesse ;
 Une rature indique un manque d’attention ;
 Une surcharge indique un manque de réflexion
ou de décision.
N.B : Ecrivez toujours votre lettre au brouillon,
relisez et corrigez-la avant de la mettre au
propre.
LA PONCTUATION ET LES FAUTES
Lorsque vous écrivez une lettre, il faut faire
attention à la ponctuation. Car celle-ci aune très
grande importance dans l’interprétation du
message.
Ex : « Le maître dit : l’élève est un bandit. »
« Le maître, dit l’élève, est un bandit. »
Après chaque point il faut commencer le mot
suivant par une majuscule. Eviter les fautes
d’orthographe, signe de peu d’instruction. Pour
cela relire toujours vos lettres afin de corriger les
fautes qui auraient pu vous échapper. Ou
recourir à un dictionnaire ou à un précis de
grammaire si vous avez de doute sur
l’orthographe , l’accord d’un mot ou la
conjugaison d’un verbe irrégulier.
 L’ENVELOPPE
Il faut soigner la présentation de votre
enveloppe pour faire bonne impression au
destinataire.
48

Elle est de préférence, comme le papier à lettre,


de bonne qualité. L’adresse est écrite lisiblement
dans la moitié inférieure. Le nom du
destinataire est précédé des mentions :
Monsieur le Préfet, Madame le Docteur p.e, etc.
Avoir une enveloppe convenable et éviter de se
servir d’une enveloppe déjà utilisée ou qui serait
quelque peu salie.

LETTRE DE DEMANDE D’EMPLOI ET LETTRE


DE MOTIVATION

a. Lettre de demande d’emploi


Il yaplusieurs raisons qui font que l’employeur
( dans l’Administration publique, dans une
entreprise, dans une société…) demande au
candidat d’écrire une lettre de demande.
Néanmoins la lettre reçue permet à l’employeur
de faire un premier choix. Ceci parce que la
négligence, le désordre, le manque de goût dans
la demande sont un reflet de la culture du
candidat.
Plan à suivre :
1. Formuler la demande ( préciser la manière
dont on a connu éventuellement la vacance du
poste ).
2. Se présenter brièvement par l’état civil, les
études faites, le diplôme le plus important.
3. Insister sur le point de nature à favoriser
49

l’acceptation( préciser parfois pourquoi on veut


changer d’entreprise ou société ).
4.Citer des personnes de référence
sérieuses( Député, préfet, directeur général….,
personne connue du destinataire ).
5.Conclure votre lettre par la formule de
politesse simple et déférente.
b. Lettre de motivation
Comme toute autre demande d’emploi, la lettre
de motivation est la pièce maîtresse d’une
candidature. Elle a pour rôle de convaincre
l’employeur ou le recruteur que vous êtes le
candidat idéal.
Son objectif primordial est de mettre en
valeur les compétences et les expériences qui
vous rendent meilleurs pour le poste visé. Elle ne
doit contenir qu’un message clair et précis.

Plan d’une lettre de motivation


En dehors de la formule de politesse, trois
paragraphes devront suffire :
- Dans le premier paragraphe vous dites
pourquoi l’entreprise vous intéresse ; vous
évoquerez les raisons pour lesquelles vous
décidez d’écrire à l’entreprise. Vous faites donc
allusion à l’annonce lue ou à l’information reçue
relative au poste vacant.
- Dans le deuxième vous expliquerez, au regard
de votre formation et de vos expériences ce que
50

vous pouvez apporter ; donc vous décrivez vos


capacités, vos compétences, vos qualités
personnelles ainsi que vos expériences que vous
pouvez apporter à l’entreprise.
- Dans la troisième enfin, vous décrivez ce que
vous pouvez faire ensemble( l’entreprise et vous
) une fois votre candidature retenue.
Enfin, vous terminez votre lettre par une
formule de politesse que vous devez
choisir avec beaucoup de précautions.

 LE CURRICULUM VITAE (C.V.)


A toute lettre de demande d’emploi sera annexé
le C.V. Ce document est nécessaire, car il fixe
l’employeur sur le cours de la vie de l’employé.
C’est pourquoi le destinateur doit y faire
beaucoup d’attention.

1. Définition
Ce mot dérive du latin et signifie déroulement,
cours de la vie. C’est donc une liste des
principaux faits susceptibles qui ont marqué
votre vie depuis la naissance.
Il est un document administratif qui présente
l’ensemble d’indications relatives à l’identité
complète de l’individu et retrace l’ensemble de
précisions relatives à l’Etat-civil, aux études, à la
carrière professionnelle, à l’origine, à la langue
51

d’usage… et se termine par une formule finale


ou acte d’engagement.
2. Structure
Le C.V. est composé sous forme d’une liste sans
aucun pronom personnel. Généralement, il porte
les étapes suivantes :
1° Identité : on donne l’identité complète.
2° Etudes faites
3° Autres formations (s’il y en a eu)
4° Publications ( en cas des articles ou
documents scientifiques officiels)
5° Expériences professionnelles
6° Langues parlées
7°Personnes de référence à contacter.
8° Formule finale (acte d’engagement).

4.2. LE PROCES –VERBAL


Définition et objet
En droit, le procès-verbal ( P.V. ) est un ‘’Acte
écrit rédigé par un magistrat, un officier ou
agent de police judiciaire, un officier public, qui
rend compte de ce qu’il a vu , entendu ou
constaté ( P.V. d’enquête, de saisie,
d’arrestation, de constat, de contravention, de
non-conciliation, de perquisition, de sursis, etc. ).
52

Par extension, le P.V.est un ‘’écrit‘’ou un


document par lequel un agent relate ce qui a été
dit ou fait dans une réunion, une assemblée ou
une circonstance officielle ( par exemple P.V. de
séance, de réunion, etc. ). C’est donc un
document que l’on doit écrire avec
exactitude,précision et impartialité. Le
rédacteur doit être extérieur, c’est-à-dire
totalement indépendant par rapport aux
événements ou déclarations qu’il est censé
enregistrer. Il sert à constater et garder un
témoignage écrit et formel de certains actes
importants et à servir, le cas échéant, de
document de référence ou de moyen de preuve.
Le rédacteur d’un procès verbal n’a ni à
imaginer, ni à raisonner. Il enregistre, le plus
objectivementpossible, avec sincérité et
impartialité, ce qui est dit, ce qui est fait
devant lui.
L’agent qui peut éventuellement rédiger le
procès-verbal (p.e. de passation de pouvoir, de
remise et reprise, d’arbitrage, etc.) doit
rapporter avec précision les constatations faites,
les déclarations entendues, les termes des
accords conclus, les résolutions prises…
Le procès-verbal est toujours soumis à
l’approbation ou à la signature de toutes
les personnes intéressées, ce qui lui
confère un caractère authentique.
53

Structure d’un procès-verbal


Un procès-verbal est constitué de :
1° Un titre, placé en vedette, suivi de l’indication
sommaire(s’il y a lieu) de l’objet du P.V.
2° Un corps qui comporte :
- Une introduction qui contient l’énoncé des
circonstances de temps, de lieu, des
personnes et d’action ;
- Un développement dans lequel sont
détaillés les faits qui font l’objet du procès-
verbal ;
- Une conclusion dans laquelle le rédacteur
indique : le lieu et la date à laquelle le P.V.
a été rédigé suivie de la signature de
l’agent qui a dressé le P.V.

Sortes de P.V. : il existe généralement deux


sortes
des procès-verbaux :
 Le procès-verbal général ;
 Le procès-verbal juridique ou administratif.

1.2.1. Le procès- verbal général.


C’est celui qui est établi par le secrétaire
de séance appelé communément
« rapporteur », qui a assisté à une réunion, une
séance, une discussion ou une plénière où tous
les membres ont été convoqués. Ce PV n’a
54

généralement valeur que de simple


renseignement.
1.2.2.Le procès-verbal juridique
Celui-ci, est un document de l’administration
juridique par lequel un agent ou officier de
police judiciaire, un magistrat, un officier public
relate à l’autorité des constatations ou
dépositions, ce qu’il a vu, entendu ou constaté
dans l’exercice de ses fonctions. Les faits
doivent être concrets, objectifs et vrais. On n’y
met pas les propos non consentis par les
intéressés.

4.3. LE COMPTE –RENDU / COMPTE RENDU


N.B. Les deux graphies sont admises. On écrit
avec ou sans trait d’union.

Un compte-rendu est un document


incontournable pour garantir la traçabilité des
informations échangées lors d’une réunion.
Il permet de reporter les activités réalisées, les
sujets abordés sur base des interactions et des
échanges dans une réunion.

Le compte rendu est un rapport qui rend


compte de discussions, de faits ou d’actions. Il
rend compte d’événements qui ont cours dans
une entreprise, dans une institution. . . et qui, à
55

cause de leur importance, doivent faire l’objet


d’un document écrit.

L’importance de bien rédiger et de


structurer de façon claire le compte rendu
consiste à fournir à toute l’équipe le même
niveau d’information.

Le compte rendu conserve un intérêt


capital. Ce document permet :
-de garder une trace écrite des échanges oraux ;
-de reporter de manière claire, fidèle et
exhaustive les informations transmises ;
-d’éviter toute interprétation divergente ;
-d’aligner toutes les personnes concernées, les
participants comme les absents ;
-d’acter l’attribution de tâches à leurs
responsables ;
-de préparer les futures réunions sur les mêmes
sujets, etc.

Il faut distinguer le compte-rendu


intégral et le compte rendu analytique.
-Le compte-rendu intégral : c’est une
reproduction et une transcription fidèle de ce qui
a été dit.
-Le compte-rendu analytique : c’est celui
dans lequel le rédacteur, bien que devant être
56

précis, opère un tri dans les informations et n’en


rapporte que les éléments essentiels.

Différentes parties d’un compte rendu


(CR )
1. L’en-tête : la fiche d’identité du CR.
Cette partie sera suivie du :
1° TITRE (Exemple : COMPTE-RENDUDE LA
REUNION DU…(date)RELATIVE A…..(objet).
2° PARAGRAPHE LIMINAIRE indiquant la date,
l’heure, le lieu de la réunion, l’ordre du jour, les
noms et qualités des participants et de ceux qui
se sont excusés.
Dans la pratique, afin d’éviter toute erreur, le
secrétaire de séance fait circuler un papier
appelé « liste d’émargement » ou liste de
présence sur laquelle chaque assistant inscrit
son nom et sa qualité.
2. Développement
C’est dans cette section que l’ordre du jour
est détaillé. Les faits, les discussions et les
problématiques traitées sont reportés par ordre
chronologique.On ne mentionnera, avec le nom
de l’intervenant, que les interventions
présentant un intérêt certain.
Le corps du document doit être une
synthèse à la fois des faits et des échanges
ayant eu lieu pendant la réunion.
57

Si les mesures ou les décisions sont prises sur


base des résultats du vote, il faut préciser les
conditions dans lesquelles le vote a été acquis :
à l’unanimité, à la majorité.
Exemple : « La promotion a décidé, à
l’unanimité, l’élection du Chef de promotion ».
Lorsque le vote est acquis à la majorité, il
convient de mentionner les bulletins nuls, le
nombres des voix « pour », le nombre des voix
« contre » ainsi que les abstentions. Si le vote a
eu lieu au scrutin, on précisera et on indiquera le
nombre des votants, le nombre des suffrages
exprimés et le nombre des bulletins nuls.

La formule finale sera généralement : « L’ordre


du jour étant épuisé, la séance est levée à……
heures ». S’il y a lieu on ajoute : « La prochaine
séance aura lieu mardi le 17 mars 2021 à 9
heures 00’ à………..(le lieu).

N.B. :Dans un compte-rendu, les modifications


sont éventuellement apportées à la séance
suivante.
Le compte-rendu est élaboré par un secrétaire
de séance appelé
communément « Rapporteur ». ce dernier a
également le rôle de vérifier le quorum avant de
commencer la réunion, de faire circuler une liste
des présences où chaque participant inscrit son
58

nom et sa qualité…

S’il ya des observateurs, les non invités, il


n’appartient pas au rapporteur d’enregistrer
leurs noms ; il met les noms de ceux qui ont écrit
ou envoyé les messages pour leurs excuses. En
vérifiant le quorum sur base des réalités
susmentionnées, la réunion se tient si le quorum
est atteint, c’est-à-dire si le nombre de
participants convient pour siéger.

3. La conclusion : la clôture de la réunion


Cette partie du rapport de réunion
présente :
-les décisions qui ont été prises ou le résultat
des votes ;
-les actions à venir et leurs responsables ;
-la date de la prochaine réunion et les
détails( lieu, heure, objet, etc. ).

Un espace est prévu à la fin de la section


pour les signatures.Généralement c’est la
personne qui a rédigé le CR ( le secrétaire ) et la
personne qui a convoqué la réunion ( le Chef ou
le président ) qui opposent leurs signatures en
mettant leurs noms, post-noms, prénoms et
leurs qualités. Avant de signer, on indique le lieu
et la date de rédaction ( par exemple Fait à
59

Kananga, le 10/02/2022 ). Dans ce cas, l’usage


veut que le plus gradé ou le Chef signe à droite.

N.B. : il existe en effet, deux types de quorums :


a. Le quorum simple ou quorum de siège
Il est composé au moins de la moitié de
membres effectifs plus un, donc c’est la majorité
absolue.
Ex : s’il ya 10 membres effectifs, le quorum de
siège est de 5 plus un. Avec ce quorum, la tenue
des assises est possible.
b. Le quorum équitable
Celui-ci est composé de la moitié de participants,
c’est-à-dire, le nombre de présents est égal à
celui des absents.
Ex : s’il ya 10 membres effectifs, le quorum
équitable est de 5 seulement. Avec ce quorum,
la tenue des assises est facultative. Mais pour la
plupart de cas, on avorte la réunion.
Par après viendra l’ordre du jour( annoncé par
celui qui préside ) : c’est –à-dire l’ensemble des
points sur lesquels portera la réunion.
Le rapporteur écrira, après discussion, les points
suivants sont inscrits (retenus) à l’ordre du jour :
Exemple :
1. Lecture du compte rendu de la réunion passée ;
2. Traitement des dossiers de promotion des
agents ;
3. L’organisation des journées scientifiques ;
60

4. Divers.
4. Déroulement de (travaux) la réunion
A ce niveau, on commence à débattre les points
retenus à l’ordre du jour l’un après l’autre. Il se
peut, à l’ordre du jour, qu’une discussion sur un
point n’aboutisse pas à une décision, on peut
reporter ce point à la réunion prochaine. Dans ce
cas le rapporteur notera, à l’issue d’une longue
discussion sur les frais de participation à la
session (par exemple) l’assemblée a conclu de
reporter ce point à la réunion prochaine. Mais, si
une décision d’ensemble est prise, on
mentionnera qu’elle a été prise à l’unanimité,
par vote ou après amendement.
Si c’est par vote, on marquera le nombre de voix
positives, négatives et les abstentions.

 DIFFERENCE ENTRE UN COMPTE RENDU


ET UN P.V .
Le compte rendu s’apparente au procès-verbal
lorsqu’il relate le déroulement d’une réunion ou
d’une séance.Il se présente le plus souvent de la
même manière, mais il se diffère du procès-
verbal par son caractère moins officiel.

4.4. LERAPPORT
Définition : Le rapport est un document traitant
d’une question importante et adressé à un
supérieur hiérarchique. Il relate les faits
61

objectivement, les interprète, les critique puis


fait des propositions concrètes. Ces propositions
sont exprimées de préférence au conditionnel
afin de laisser la liberté au destinataire de les
approuver ou de les rejeter. Il a généralement
pour objet :
- l’exposé de l’exécution d’une mission ;
- l’étude d’une question, de faits importants
survenus au sein de l’Administration.

Le rapport diffère du compte-rendu


par sa rédaction plus personnelle et par sa
portée plus générale et analytique. Il évoque un
certain nombre de données objectives, des
analyses. Il aboutit à une conclusion et présente
des propositions sur lesquelles les supérieurs
auront à se prononcer.

Présentation du rapport
La présentation du rapport n’est
soumis à aucune règle précise. Il s’annonce
généralement par son titre et comporte
l’indication du destinataire ainsi que son objet
sommaire.Il est rédigé sous une forme
personnelle la plus souvent à la 1 ère personne du
singulier mais parfois lorsque l’objet du rapport
est particulièrement important à la 1 ère personne
du pluriel. Il ne comporte ni formule d’appel, ni
formule de courtoisie, sauf dans un seul cas,
62

lorsque le rapport est adressé par un Ministre au


Président de la République pour lui présenter un
projet de loi.

Le rapport comprend, généralement,


trois parties :
1° L’introductionfait connaître d’une manière
précise et complète le sujet traité, l’objet du
rapport et les instructions auxquelles il se réfère.

L’introduction doit être précise, brève et


complète.

Exemple : « Jai l’honneur de vous adresser, ci-


après le rapport sur l’étude de faisabilité du
projet de construction d’un barrage hydro-
électrique sur la chute Katende, que vous avez
bien voulu me demander par lettre
n°……..du………. ».

2° Le développement constitue le fond même


du rapport. Il contient toutes les explications et
toute l’argumentation relative au sujet traité. Le
rédacteur devra présenter des faits précis, des
observations et des informations vérifiées. Il
devra à partir de ces éléments objectifs, suivre
un raisonnement rigoureux qui lui permettra de
faire une démonstration méthodique et aboutir à
une conclusion qui donne satisfaction au lecteur.
63

Les faits doivent être présentés dans un ordre


logique. Il doit exister un lien évident entre le
fait constaté et la proposition que l’on fait.
Les principales fautes à éviter dans le
développement sont : les affirmations sans
preuves, l’émission d’une opinion personnelle ne
reposant sur aucun fait précis.
N.B. : Dans un rapport court, limité à un seul
sujet élémentaire, il est inutile d’annoncer les
grandes lignes du développement. Par contre
dans un rapport complexe, il est préférable de
les annoncer.

3° La conclusion énonce sous une forme claire


les propositions qui doivent découler
logiquement du développement. Lorsque le
rapport est adressé à un supérieur hiérarchique,
il faut employer le conditionnel puisque c’est à
lui qu’appartient la décision.

. Par ailleurs, la formule de politesse n’est


pas exigée dans un rapport.

Le rapport comprend :
•le nom et l’adresse du destinataire : « par
exemple : A Son Excellence Monsieur le Ministre
de l’Energie…..(adresse) » ;
64

•le titre ; Exemple : « Rapport d’étude de


faisabilité du projet de construction d’un barrage
hydro-électrique sur la chute Katente » ;
•le texte, qui comprend : l’introduction, le
développement et la conclusion ;
•le lieu et la date où il a été rédigé ;
•la qualité du signataire, la signature puis le
nom, post-nom, prénom. Sans oublier le cachet
du service.

CHAP.V. LA PONCTUATION .

A.LES SIGNES DE PONCTUATION


Utilité : en séparant des groupes de mots, la
ponctuation donne plus de clarté à l’expression
de la pensée. Les différents signes de
ponctuation sont :
1. LE POINT ( . ) : il marque la fin de la phrase.
Il se place aussi après tout mot écrit en abrégé.
Ex : Il parle. Je suis inscrit. I.S.T.M.
2. Le point d’interrogation ( ? ) : s’emploie
après toute phrase exprimant une interrogation
directe Ex1 : Vous ne voyez pas ?
Ex2 : Béni soit l’Eternel Dieu !
3. Le point d’exclamation ( ! ) : se met après
une exclamation. Celle-ci peut intervenir dans
la joie ou dans la tristesse.
65

Ex : Il est mort ! Seulement moi ! Merci ! La


victoire est à nous !
4. La virgule ( , ) :c’est le signe de ponctuation
le plus employé. Elle marque une pause très
courte entre les éléments d’une même phrase :
• En général, pour séparer les éléments
semblables (sujets, compléments, épithètes ,
attributs ) non unis par et ou ni.
Ex : Kalala, Mbombo, Muya et Beya font de bruit.
Kalanga vend des tomates, des avocats, des
mangues et des pommes.
• Pour séparer tout élément ayant une valeur
purement explicative.
Ex : Le sida, c’est cette pandémie du siècle.
Voler, c’est un pêché.
5. Le point-virgule ( ; ) : marque une pause de
moyenne durée. Il s’emploie pour séparer, dans
une phrase, les parties dont une au moins est
déjà subdivisée par la virgule, ou encore pour
séparer des propositions de même nature qui
ont une certaine étendue.
Ex : L’objet de la guerre, c’est la victoire ; celui
de la victoire, la conquête ; celui de la conquête,
la conversation.
6.Les deux points ( : ) s’emploient :
1° pour annoncer une citation, une énumération,
un discours direct.
Ex1 : Le petit renard dit : » je veux tout manger
et me rassasier pour huit jours ».
66

Ex2 : L’assistant dit : « remettez les T.P au chef


de promotion »
1) pour annoncer l’analyse, l’explication, la
conséquence, la synthèse de ce qui
précède.
Ex1 il ya pour l’homme que trois événements :
naitre, vivre et Mounir.
7.Les points de suspension (…) : indiquent
que la phrase (ou l’expression de la pausée)
reste incomplète par réticence, par convenance
ou par une autre raison.
Ex1 : Le jour de l’ouverture de l’année
académique nous avons vie les autorités, les
chef de travaux, les assistants…
Ex2 Les filles de l’ISTM-Kga sont depuis la rentrée
régulières aux cours, bien habillées, mais…
8.Les parenthèses ( ) : servent à encadrer une
idée ou un terme peu important.
Ex1 : Le Président de la R.D.Congo (Félix Antoine
TSHISEKEDI TSHILOMBO) arrive à Kananga à la
fin de ce mois.
Ex2 : Tous les étudiants non en ordre (même le
fils du D.G) sont renvoyés ce matin.
9.Les crochets [ ] : servent au même usage
que les parenthèses, mais ils sont moins utilisés.
On les emploie surtout pour isoler une indication
qui contient déjà des parenthèses.
67

10.Les Guillemets (« ») : s’emploient pour


encadrer une citation ou les paroles que l’on
rapporte (discours direct).
Ex1 : Le lion dit : « j’ai dévoré force moutons ».
Ex2 :L’assistant Léonard définit la nutrition
comme « Une science. . . »
11.Le tiret (-) : s’emploie dans le dialogue pour
indiquer le changement d’interlocuteur.
- Quel est ton nom ?
- Buabua
- Comment tu vas ?
- Je suis bien.
12.L’astérisque (*) : est un petit signe en
forme de l’ étoile qui indique un renvoi, annonce
une note ou qui, simple ou triple, tient lieu d’un
nom propre qu’on ne veut pas faire connaitre,
sinon parfois par la simple initiale.
Ex1 : Cela se passait au domicile de ***
Le viol a eu lieu chez Madame B*
13.L’alinéa : marque un repos plus long que les
points ; c’est une séparation qu’on établit entre
une phrase et les phrases précédentes, en la
faisant commencer un peu en retrait à la ligne
suivante, après un petit intervalle laissé en
blanc.
Exemple : Monsieur l’Assistant,
1. J’ai le réel plaisir de vous informer que. . .
2. ………………………………………………………………
……………
68

3. ………………………………………………………………
…………….

4. En effet, depuis que les cours ont


commencé,
5. ………………………………………………………………
…………….
6. ………………………………………………………………
…………….
L’alinéa s’emploie quand on passe
d’un groupe d’idées à un autre groupe d’idées.

B. LA SYLLABATION/Coupure des mots en

syllabe.
Il et parfois nécessaire de couper
certains mots, par exemple en fin de ligne. Cette
division doit se faire en respectant le découpage
des mots en syllabes, et tenant compte de
certaines règles particulières. Les règles
principales sont les suivantes :
1. On ne sépare pas deux voyelles, ni une
voyelle et une semi-voyelle.
Exemples : Théâ-tre, inféo-der, avia-teur,
atten-tion, com-bien.
2. Quand il y a une seule consonne entre deux
voyelles, la coupure se place avant la consonne.
Exemples : Bâ-ti-ment, dé-mé-na-geur, ca-
pi-tu-ler.
69

Si cette consonne est un x, il n’y a pas de


coupure possible, sauf si x est prononcé comme
un son unique.
Exemples : Taxa-tion[taksasj ], auxi-
liaire[oksiliεr], mais deu-xième[dØziεm].
3. Quand il y a deux consonnes différentes, ou
une consonne redoublée entre des voyelles, la
coupure se place entre les deux consonnes.
Exemples : Par-don, es-ti-ma-tion, frac-tur,
pos-si-bi-li-té, al-lai-te-ment.
Cependant, les deux consonnes ne se séparent
pas :
a. quand elles représentent un seul son.
Exemples : É-lé-phant, hy-po-thèse, dé-ta-
cher, gro-gner.
b. quand la deuxième consonne est r ou l et la
première autre que r ou l.
Exemples : Pot-abl, nu-clé-aire, pro-prié-
taire.
4. Quand il y a trois consonnes, la coupure se
fait après la deuxième consonne.
Exemples : Cons-ti-tu-tion, obs-té-trique.
Cependant, on ne sépare pas les consonnes
lorsqu’elles représentent un son unique.
Exemples : Mar-cher, am-phi-thé-âtre, or-
phée.
Si la dernière consonne et r ou l, la coupe
s’effectue après la première consonne.
70

Exemples : Ap-pli-quer, res-trein-dre, des-


crip-tion.
5. Quand il y a quatre consonnes, la coupure se
fait après la deuxième consonne, pour autant
que ne soient pas séparées des consonnes
représentant un son unique.
Exemples : Ins-tru-ment, cons-truc-tif,
obs-truc-tion, Mais ar-thropodes.

Remarques
1. X et Y placés entre deux voyelles ne
peuvent être coupés ;
Exemples : Rayon, appuyer, octroyer, voyage,
loyal. Sexisme, vexé. Mais Oxy-gène.
2.On ne divise pas un mot avant une syllabe
finale courte ;
Exemples : Publici-té : erreur
Publi-cité : correcte.
3. On ne divise pas un sigle.
Exemples : UNESCO, ISTM, PNML.

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