cours EOE L1 BACH_085550_070548
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I.PLAN DU COURS
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O.Introduction
O.1.Importance du cours
O.2. Objectifs du cours
4.1. La lettre
4.2. Le procès-verbal
4.3. Le compte rendu
4.4. Le rapport
ISP-Kananga, 2012.
O. INTRODUCTION
Parler et écrire sont deux domaines
différents mais qui se rencontrent ou se
complètent l’un et l’autre. Différents parce que
4
6. le palais dur
7. le palais mou ou voile du palais
8. la luette ou l’uvule (= gorge)
9. la pointe de la langue
10. l’avant de la langue
11. le dos de la langue ou racine de la langue
12. la glotte
13. le pharynx
14. les cordes vocales
15. le larynx
16. les poumons.
7-[ œ ]= eu ( ouvert ).
Ex : cœur , sœur , fleur , œuvre, œuf ,
Bœuf.
8.-[ a ] bref ou fermé.
Ex : date , patte , tache , mal, dame .
9. -[ a / ] long ou ouvert.
Ex : pâte, mâle , tâche , table, passage,
Voyage.
10.-[ u ] : cou, tout , doux , fou , bout , etc.
11
11.-[ O ] fermé.
Ex : sceau, eau , peau , autre , sot, saut,
Home, repos, lot, dépôt, etc.
12. [ ] ouvert.
Ex :bol, sotte, homme , report.
Remarques:
1. La lettre « x » ne correspond pas à une
consonne particulière. Elle se prononce comme
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« s » ou « z » accostée à « k » ou à « g »
formant ainsi [ ks ] ou [ gz ].
Exemple : Fixer [ fikse ] , examen [ egzam ] ,
exemple [egzpl ], taxe
[ taks ] ,taxi[taksi] ,exactement [egzakt m ].
2.La lettre « h » n’a aucune valeur phonétique
en français sauf dans le groupe « ph » qui se
prononce « f » . Ex : phénomène [fen m n ] ,
phase[ faz ], phrase[ fraz ].
Au début de certains mots , la lettre a pour effet
d’empêcher toute liaison et on l’appelle dans ce
cas « h » aspiré. Ex : Les haricots[ lariko ] ; Un
hasard [ œazar ].
N.B. : Il existe également le son « ing » [ ] qui
est un emprunt anglais francisé qui se fait
entendre dans d’autres mots.
Exemple : parking [ parki ] ; meeting [miti ].
3. les consonnes
[p]p : dans pas, cap, dépasser
[ t ] t : dans lutte, tu, étaler
[ k ] c,k,qu : dans caste, accueillir, képi,
que.
[b] b : dans beau, bic, abîmer, club
[d] d : dans dur, broder, demander, bled,
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Nourritures[],
Alimentaire [ ],
Taxation [ ],
Insuffisance [ ].
Exemples :
/ / /
/
Comptable. Convenable. Faible. Capable.
évidemmentoui, l’après-midi,
/ /
Jean-Marie, Jean-Paul.
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b) Le groupe rythmique
Le groupe rythmique est l’ensemble des motsde
la phrase ou d’une partie de la phrase que l’on
peut prononcer ou lire dans une seule émission
de la voix. Il est déterminé ou caractérisé par
l’intonation montante ou descendante à la fin du
groupe et le respect d’une pause.
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3. Sortes d’intonation
Dans la langue française le ton et l’intonation se
confondent. Il existe deux sortes d’intonation :
L’intonation montante et
L’intonation descendante
a. L’intonation montante
Celle-ci se réalise( ou a lieu ) sur les phrases (ou
énoncés) interrogatives et exclamatives.
PHRASE INTERROGATIVE :
Elle consiste à demander une information ou à
poser une question. Elle se termine par le point
d’interrogation(?) et son intonation est
montante.
Ex : Quel âge avez-vous ?
Est-elle chez vous ?
Avez-vous mangé ce matin ?
Sortes d’interrogation : il y a deux sortes
d’interrogation :
Interrogation directe
L’interrogation directe est celle qui se fait
marquer généralement par l’inversion du sujet
ou par un mot interrogatif et se termine par un
point d’interrogation. Son intonation est
montante.
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PHRASE AFFIRMATIVE
Elle consiste à communiquer un message ou
annoncer une nouvelle à autrui et se termine par
un point. Son intonation est descendante
Ex : Il vient aujourd’hui.
Je suis inscrit en G1 GIS/Pédiatrie.
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PHRASE IMPERATIVE
Elle consiste à donner un ordre en demandant
ou interdisant un acte à autrui et se termine par
un point. On utilise essentiellement le mode
impératif. Son intonation est descendante.
Ex : Garde silence.
Parle à haute voix.
Dans la langue française, l’intonation est
pertinente ; elle est donc phonologique et
sémantique càd elle permet de différencier les
énoncés semblables au plan phonologique.
Ex : Il vient aujourd’hui ? : intonation montante.
Il vient aujourd’hui . : intonation descendante.
Il est là ? Il est là.
2.3. La liaison, l’élision, l’hiatus et
l’assimilation
2.3.1. La liaison
Mécanisme de liaison
1. La lettre « p » à la fin d’un mot ne se lit pas sauf
dans beaucoup et trop.
Ex : il a beaucoup étudié. Il est trop heureux
2. La lettre « s » dans vous, les, des, tes… se
prononce « Z » quand elle se lie aux voyelles
initiales des mots suivants.
Ex : les hommes [lezhm]
Vous êtes présent [vuztprezã]
Petits- enfants ; jours heureux ; tiers états.
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2.3.2. L’élision
On appelle élision, la non prononciation de « e »
caduc situé à la fin d’un mot devant un mot
commençant par une voyelle. C’est la
suppression, à la fois dans la prononciation et
dans l’orthographie des voyelles (a) (e), devant
un mot commençant par une voyelle ou par
un « h » muet. Dans ce cas, la lettre supprimée
est remplacée par l’apostrophe.
Ex : l’étudiant ; l’infirmier ; l’homme.
Ç’a été difficile. L’habitation, l’amitié.
2.3.3. L’hiatus
L’hiatus(ou liaison vocalique) est la rencontre
désagréable des voyelles dans un énoncé. On la
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GENRES MINEURS
4.O. Le liminaire
Ecrire, c’est à l’aide d’un crayon, d’un stylo ou
de tout autre moyen, tracer sur un support
(généralement le papier ) des signes
représentant les mots d’une langue donnée,
organisés (rédigés) dans le but de conserver ou
de transmettre un message précis.
L’écriture est donc un canal (un support) ou un
moyen par lequel le locuteur, l’émetteur
transmet son message à son interlocuteur qui
est le récepteur.
Pour communiquer avec quelqu’un à qui on ne
peut parler directement, le monde moderne offre
bien des moyens : téléphone, radiophonique,
télévision… Cependant le moyen le plus courant
età la portée de tous reste la correspondance
écrite. Celle-ci est définie selon le dictionnaire
universel francophone comme étant l’échange
régulier de lettres, entre deux personnes ; aussi
comme étant les lettres elles-mêmes
(correspondances privée, officielle, commerciale,
etc.).
A QUI ECRIRE ?
-A ceux qui nous ont écrit : en général, une
lettre en appelle une autre : réponse,
remerciement, excuse, accusé de réception…
Toute réponse, même laconique (concise,
brève), catégorique, sèche, doit rester courtoise.
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Quelques définitions
▪ Le courrier ou la correspondance : ce sont
les écrits( lettres, rapports, etc.) émis et reçus,
c’est-à-dire échangés avec les différents services
et partenaires avec lesquels on est en relation.
▪ L’administration : est un mot qui a deux
sens :
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1°administration(commençant par la
minuscule) :
a le sens de gestion d’un service, d’une
entreprise ;
2° Administration(en majuscule) : a le sens de
l’ensemble des services de l’Etat ( ministères,
départements, directions, divisions, etc.) ou
d’une entreprise.
Les principes fondamentaux de la
correspondance administrative
Tous les documents produits répondent à un
certain nombre de principes qu’un agent de
l’administration, en tant que maillon de la chaine
administrative, ne saurait ignorer.
On peut retenir les principes fondamentaux
suivants : - le respect de la hiérarchie
-la dignité
-la responsabilité
-la prudence
-l’objectivité
-la clarté et la précision.
4.1. LA LETTRE
a. Définition :
La lettre est un entretien, par écrit, avec une
personne absente ou à distance.
Remarques
1° Ces formules d’appel sont toujours écrites en
toutes lettres et avec une majuscule à l’initiale. Il
n’est pas d’usage de les faire suivre du nom de
la personne : on n’écrira pas « Cher monsieur
Kalonji », « Chère madame Ngalula ». mais on
écrira « Cher Kalonji », « Mon cher Jean »…
2° On évitera d’écrire « Mon cher monsieur »,
« Ma chère madame », « Ma chère
mademoiselle ». ces mots comportent déjà les
adjectifs possessifs « mon » et « ma »
3° Les termes « confrère » et « consœur » sont
réservés aux professions libérales.
2. A un inférieur (ou un subordonné, un
subalterne), on écrira :
« Monsieur », ou « Cher monsieur » ,
« Madame » .
l’honneur… ».
1. Définition
Ce mot dérive du latin et signifie déroulement,
cours de la vie. C’est donc une liste des
principaux faits susceptibles qui ont marqué
votre vie depuis la naissance.
Il est un document administratif qui présente
l’ensemble d’indications relatives à l’identité
complète de l’individu et retrace l’ensemble de
précisions relatives à l’Etat-civil, aux études, à la
carrière professionnelle, à l’origine, à la langue
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nom et sa qualité…
4. Divers.
4. Déroulement de (travaux) la réunion
A ce niveau, on commence à débattre les points
retenus à l’ordre du jour l’un après l’autre. Il se
peut, à l’ordre du jour, qu’une discussion sur un
point n’aboutisse pas à une décision, on peut
reporter ce point à la réunion prochaine. Dans ce
cas le rapporteur notera, à l’issue d’une longue
discussion sur les frais de participation à la
session (par exemple) l’assemblée a conclu de
reporter ce point à la réunion prochaine. Mais, si
une décision d’ensemble est prise, on
mentionnera qu’elle a été prise à l’unanimité,
par vote ou après amendement.
Si c’est par vote, on marquera le nombre de voix
positives, négatives et les abstentions.
4.4. LERAPPORT
Définition : Le rapport est un document traitant
d’une question importante et adressé à un
supérieur hiérarchique. Il relate les faits
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Présentation du rapport
La présentation du rapport n’est
soumis à aucune règle précise. Il s’annonce
généralement par son titre et comporte
l’indication du destinataire ainsi que son objet
sommaire.Il est rédigé sous une forme
personnelle la plus souvent à la 1 ère personne du
singulier mais parfois lorsque l’objet du rapport
est particulièrement important à la 1 ère personne
du pluriel. Il ne comporte ni formule d’appel, ni
formule de courtoisie, sauf dans un seul cas,
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Le rapport comprend :
•le nom et l’adresse du destinataire : « par
exemple : A Son Excellence Monsieur le Ministre
de l’Energie…..(adresse) » ;
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CHAP.V. LA PONCTUATION .
3. ………………………………………………………………
…………….
syllabe.
Il et parfois nécessaire de couper
certains mots, par exemple en fin de ligne. Cette
division doit se faire en respectant le découpage
des mots en syllabes, et tenant compte de
certaines règles particulières. Les règles
principales sont les suivantes :
1. On ne sépare pas deux voyelles, ni une
voyelle et une semi-voyelle.
Exemples : Théâ-tre, inféo-der, avia-teur,
atten-tion, com-bien.
2. Quand il y a une seule consonne entre deux
voyelles, la coupure se place avant la consonne.
Exemples : Bâ-ti-ment, dé-mé-na-geur, ca-
pi-tu-ler.
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Remarques
1. X et Y placés entre deux voyelles ne
peuvent être coupés ;
Exemples : Rayon, appuyer, octroyer, voyage,
loyal. Sexisme, vexé. Mais Oxy-gène.
2.On ne divise pas un mot avant une syllabe
finale courte ;
Exemples : Publici-té : erreur
Publi-cité : correcte.
3. On ne divise pas un sigle.
Exemples : UNESCO, ISTM, PNML.