Socio Famille

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Sociologie

psychologie

connaitre les différentes réactions psychologiques et


sociologiques liées à la maladie et la perte d’autonomie

OPTION: Aide soignant

Année scolaire:
2023-2024
PLAN
• Introduction
• Définition des concepts : sociologie, fait social, famille
• Fonctions de la famille
• Spécificités de la famille marocaine
• L’impact sur la famille marocaine
• Expliquer les principaux aspects sociologiques de la
maladie
• conclusion
Activité pour élaborer les connaissances
savoir vouloir Acquérir
Introduction
La sociologie est une science humaine qui relativement récente, elle explique le
comportement des individus dans la société
L'analyse sociologique peut porter sur des objets très variés:
famille, idéologies, religion, éducation, organisation du travail, violence, pouvoir, pratiques
culturelles, art, technologie.....
La sociologie de la santé est un sous-champ disciplinaire de la sociologie qui
s'intéresse aux interactions entre la société et la santé.
Définitions des concepts

• Sociologie:
• Raymond Aron : « les sociologues ne sont d’accord entre eux que sur un point : la difficulté de définir la
sociologie ».
• Etude scientifique des sociétés humaines et des faits sociaux. ( Larousse)
• La sociologie s’intéresse aux dysfonctionnements, le sociologue fait un travail d’étude et ne donne pas de
solutions aux problèmes.
La sociologie c’est avant tout l’étude des faits sociaux.
• l’idée de société renvoie à un ensemble concret de personnes, par exemple une nation. Or, la sociologie étudie
ce qui fait problème (le chômage) mais aussi ce qui fonctionne (le travail); elle étudie des Etats-nations - mais
aussi des groupes éphémères, des réseaux, et des parcours individuels.
• L’Académie Française en1932 définit la sociologie comme: « Science qui étudie les relations sociales
humaines »
La sociologie

La sociologie est l'étude des relations, actions et représentations


sociales par lesquelles se constituent les sociétés. Elle vise à comprendre
comment les sociétés fonctionnent et se transforment. Elle s'intéresse aux :
Rapports individus-société

La sociologie favorise la compréhension des sociétés, des cultures et


des divers processus qui leur donnent vie. Puisque la perspective sociologique
touche à un si grand nombre de disciplines, une bonne formation en sociologie
constitue un atout important pour un grand nombre de professions.
Naissance de la sociologie
• La sociologie est une science récente, elle ne va naître qu’au 19e siècle ; sa
reconnaissance officielle, son institutionnalisation est plutôt à la fin du 19e
siècle. •
• Les bases de la discipline ont été posées par les auteurs avant même le 19e
, c’est pour cela qu’on parle de précurseurs de la sociologie
• . A partir de la fin de la 19e on parle des fondateurs : le 1er qui va enseigner
la sociologie (la 1 ère chaire en France) = Emile Durkheim. •
• Le terme sociologie lui même a été employé pour la 1ère
fois en 1839, par Auguste Comte. • Auguste Comte
l’utilise alors qu’avant on avait déjà un terme qui voulait
dire un peu la même chose : physique sociale. On le
remplace progressivement par le terme sociologie. Quand
il utilise ce terme de sociologie il veut faire reconnaître la
sociologie comme une science
Fait social
• Exemples des Faits sociaux:
Discrimination à l’embauche, agressions homophobes, suicide….
Les faits sociaux existent avant nous, et donc en dehors de nous et de nos consciences
individuelles. Ils fonctionnent indépendamment des usages que les individus en font.
• Un fait social :
• s’impose le plus souvent aux individus de manière inconsciente ;
• n’est pas un fait individuel général ou récurrent ;
• est spécifique au groupe, car résulte de la vie commune ;
• se diffuse dans le groupe ;
• est indépendant des répercussions ou usages individuels ;
• se répète chez les individus parce qu’ils sont dans le collectif, et non l’inverse.
Fait social
• Fait social:
Le suicide est donc le titre de l’ouvrage d’Emile Durkheim dans lequel il a développé la
notion de fait social. L’ambition de Durkheim était alors de montrer l’intérêt et la spécificité de la
sociologie, discipline qui n’en était qu’à ses débuts à l’époque et souffrait encore d’un manque
de légitimité et de reconnaissance. Le choix de l’auteur d’étudier le suicide lui a été inspiré par
l’idée suivante : si l’on peut montrer que cet acte, qui a toutes les apparences d’un choix
individuel dans lequel la société n’intervient pas, répond d’un point de vue statistique à
certaines régularités et est en réalité déterminé socialement, il sera fait la preuve que la
sociologie est à même de définir et d’expliquer des phénomènes et des comportements
humains par des causes sociales, et se différencie par là de la psychologie (qui étudie les
processus mentaux à l’échelle de l’individu) et des sciences naturelles (qui a pour objet l’étude
de la nature au sens écologique ou environnemental du terme)
Fait social
• Fait social:

Les faits sociaux sont l’objet d’étude de la sociologie selon Emile Durkheim. Il s’agit de

manières de faire qui s’imposent aux individus et sont extérieurs à eux. Autrement dit, ils corés

pondent à des éléments que la société impose aux individus.

Un fait social peut désigner l’existence d’une expérience collective qui dépasse l’expérience

individuelle ; un phénomène qui se répète avec une fréquence suffisante ; des déterminations

de comportement ; une contrainte sociale.


• Comme le disait Émile Durkheim, les faits sociaux sont des manières d'agir, des façon de voir, des
manières de ressentir, des manières de s'organiser et des façons de produire ou d'assurer sa
subsistance d'un groupe social, d'une collectivité humaine ou encore d'une population totale.

• Et tous les faits sociaux, les faits de société ont tous quatre (4) propriétés:

• - ils sont collectifs;


• - ils sont relativement stables;
• - ils sont extérieurs aux individus;
• - ils sont contraignants pour les individus.
• 1. les fait sociaux sont de nature collective.
Lorsque les sociologues disent que les phénomènes sociaux sont de nature collective, c'est qu'ils décrivent une
réalité différente de la réalité individuelle. Les faits sociaux décrivent la vie d'un peuple, d'un groupe, d'une
collectivité, d'une population. Les faits sociaux parlent du NOUS COLLECTIF et non pas d'individus. Et cette
réalité sociale est une réalité objective qui s'impose à chacune et chacun de nous.

• 2. les fait sociaux sont relativement stables dans le temps.


Lorsque les sociologues affirment la stabilité des faits de société, c'est qu'ils remarquent qu'ils prennent du
temps avant de changer. Ils observent que les régularités et les constantes sociales ne changent pas rapidement,
ils sont lents à changer.
Les faits sociaux
• 3. les fait sociaux sont extérieurs aux individus:
– Lorsqu'on parle de l'extériorité des faits sociaux, on entend par là que les régularités ou les constantes sociales
dont on parle ont une existence indépendante de la volonté de chaque individu, qu'ils s'imposent à lui ou à elle
comme une réalité objective que personne ne peut ignorer et à laquelle chacun doit se soumettre. Et personne
ne peut changer SEUL (E) cette réalité sociale, ces régularités ou constantes sociales.

• 4. les fait sociaux sont contraignants pour les individus.


– Si les faits sociaux s'imposent aux individus comme une réalité qui les transcende individuellement, qui les
précède et qui leur survit, il n'en demeure pas moins qu'ils sont contraignant pour les individus parce que ceux
et celles qui dérogent de ce qui est SOCIALEMENT ACCEPTÉ dans un milieu, dans un groupe ou une
société se voient imposés des sanctions (des punitions) qui vont varier selon le milieu et l'époque.
suites

Ŕ Mais, en général, les individus ne ressentent pas le caractère contraignant des faits sociaux.
L'éducation reçue et la socialisation fait en sorte que la plupart des individus ont intériorisé les
normes, les manières d'agir, les façons de penser qui sont acceptées dans un milieu ou dans un
groupe ou encore dans une collectivité.
Quelques notions clés en sociologie de la famille
• Famille et formes familiales
• La famille est une notion qui n'est pas toujours aisée de définir.
Les formes familiales sont nombreuses et évoluent dans le temps.
Pour les sociologues et les anthropologues:
la famille est une institution, c'est-à-dire un ensemble de normes et
de règles régissant les relations entre les membres de la famille.
• Les formes familiales sont en fonction des cultures : la famille
n'est pas universelle. La famille occidentale a évolué depuis une
trentaine d'années.
La famille demeure néanmoins une valeur essentielle, elle est
fondée sur le couple, les enfants et solidarité entre ses membres
La culture
• Au sens sociologique la culture englobe les choses communes à
un ensemble de personnes.

• la culture est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs,


spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent
une société ou un groupe social.(définition de l’UNESCO)

• «La culture, est cet ensemble complexe qui comprend les


connaissances, les croyances, l'art, le droit, la morale les
coutumes, et toutes les autres aptitudes et habitudes qu'acquiert
l'homme en tant que membre d'une société».

(Taylor)
La sociologie de la culture
• L’ensemble des normes et des valeurs communes à la société mais aussi
des traditions (par exemple, les fêtes…), des symboles (drapeau ou l’hymne
national) qui servent de références aux individus. Il peut y avoir des sous-
cultures dans une société avec des normes et des valeurs un peu
différentes.

• La sociologie de la culture peut se définir comme l'analyse des biens


symboliques (œuvres d'art, productions intellectuelles ou médiatiques).
L'étude de leur production, de leur diffusion, de la définition de leur valeur,
de leur appropriation différenciée et de leurs usages sociaux peut alors offrir
un point de vue spécifique à l'observation plus générale des rapports
sociaux.
socialisation
• C’est le processus par lequel un individu apprend et
intériorise les différents éléments de la culture de son
groupe.
Le processus de socialisation
• François Dubet considère la socialisation comme « le double mouvement par
lequel une société se dote d’acteurs capables d’assurer son intégration,
d’individus, de sujets, susceptibles de produire une action autonome ».
• L’enfant construit sa personnalité par l’intériorisation /incorporation de
manières de penser et d’agir socialement instituées. quels mécanismes
interviennent alors dans le processus?
• La socialisation s’effectue par :
• 1 – apprentissage ou inculcation
• 2 – identification ou imitation
• 3 – interaction
Agents de socialisation
Plusieurs acteurs interviennent dans le processus:
a. la famille
b. l’école. :
c. Les groupes (pairs, amis…)
d. Le travail
e. Les médias, …
concepts
L'alliance :
c’est le lien qui unit des conjoints

• La filiation :
c’est le lien qui unit un ascendant (parent) à son descendant (enfant)
• La germanité :
c’est le lien qui unit la fratrie (frères et sœurs)
• Consanguinité:
Parenté par le sang de personnes ayant un ancêtre commun
• Le Pacs:
Pacte Civil de Solidarité a été voté en 1999 en France. C’est un contrat signé entre deux
personnes majeures désirant organiser une vie commune.
• Le matriarcat:
système social dans lequel le rôle de la femme est plus important que celui de l'homme.
suites
• Le patriarcat:
• organisation familiale ou sociale basée sur l'autorité du père.
• La monogamie :
• le fait d’avoir une seule épouse ou un seul époux.
• La polygamie :
• le fait d’avoir plusieurs conjoints(es).
• La polygynie :
• le fait qu’un homme ait plusieurs conjointes
Les fonctions de la famille

Traditionnellement la famille a trois fonctions essentielles :


organisationnelle , économique et patrimoniale.
1. Fonction de reproduction et maintien de l’espèce humaine :
2. Fonction de socialisation
3. Fonction économique :
4. Fonctions sociales:
4.1. rôle affectif:
4.2. Rôle de protection et de sécurité
4.3 Rôle d’éducation
4.4 Rôle d’intégration sociale.
4.5. Rôle de solidarité sociale
5. Fonction de soins et de satisfaction des besoins
24
• Dans la famille traditionnelle:
les liens internes se caractérisent par une emprise presque
totale des parents sur leurs enfants.
La catégorie d’âge qui semble avoir le plus d’influence sur
la vie sociale et familiale c’est celle qui correspond au rang
 des parents,
 des grands-parents
 des frères aînés.
Maladie; un concept à multiples sens

• Sens somatique :
- affection, altération, atteinte, crise, infirmité, mal, mal-être, -
- malaise, morbidité, obsession, souffrance, syndrome, traumatisme,
troubles, pathologie…
- = expérience ressentie individuellement.
• Sens abstrait: (selon la culture, les croyances, )
- Malédiction, mauvais œil, châtiment, punition, purification…
- C’est le sens commun et collectif.

26
Education familiale
Définition :L’éducation familiale repose sur l’idée que
pour assurer le bien être des enfants .Il faut soutenir
leurs parents en développant leurs compétences ,et
donc intervenir auprès d’eux.
L’impact de la famille sur l’enfant
• Une bonne éducation familiale pousserait l’enfant à poser
des actes louables ;par contre ,le contraire lui donnerait
de mauvaises habitudes ;par ailleurs ,la connaissance du
comportement ,depuis son enracinement biologique
jusqu’à ses manifestations les plus élaborées ,est donc
une étape essentielles pour comprendre l’être humain et
sa place parmi les autres être vivants.
Contrôle parentale
• Le contrôle social de la parentalité se définit au sens large comme
l'ensemble des dispositifs sociaux qui visent à réguler les pratiques de
parentalité, plus précisément les pratiques de soin et d'éducation des enfants
par les parents, via l'imposition et la diffusion de pratiques érigées en
modèles à suivre.5 nov. 2021 Ces dispositifs ont une portée individuelle
puisqu’ils ciblent l’exercice concret de la parentalité par l’inculcation et
l’intériorisation de ces modèles par les parents. Ils ont également une portée
collective en maintenant l’ordre social, et en limitant les conduites déviantes
par l’intermédiaire d’un contrôle familial. Ciblant de façon précise certaines
catégories de parents, ces dispositifs sont aussi diversement reçus, repris et
négociés par les individus en question d’où l’importance de ne pas en
mésestimer la portée et d’en documenter précisément les effets.
• Cette journée d’étude est consacrée au contrôle social de la
parentalité. Trois dimensions ont été sélectionnées pour discuter
des enjeux entourant les normes de parentalité : la construction et
l’imposition des normes de la parentalité par les institutions ; leur
diffusion par les familles et la production des « bons parents »
ainsi que les transgressions de ces normes. Les communications
permettant des comparaisons internationales, soulevant des
questionnements connexes ou s’inscrivant de façon élargie dans
la thématique de l’appel sont également les bienvenues.
Impact sur la famille marocaine
• ne abondante littérature sur les femmes dans la société arabo-
musulmane a montré que les rapports sociaux des sexes ont été
historiquement et culturellement régis de manière hiérarchique, à
l’intérieur d’un système patriarcal. Cette hiérarchie transparaît
dans les modes de socialisation qui établissent une hiérarchie
entre les deux sexes et assignent à chacun un rôle social. Le
langage, les traditions, les normes sociales et les représentations
culturelles œuvrent à confiner chaque sexe dans son statut, dans
une configuration hiérarchisée. La tradition orale et les coutumes
attribuent au féminin la faiblesse, l’émotion et la pudeur, et au
masculin la force, la raison et la hardiesse.
• Ce modèle, spécifiant les rôles des sexes au sein de la famille,
dans une différenciation hiérarchisée, construit par la culture,
canonisé par l’exégèse jurisprudentielle des foqaha, véhiculé par
les représentations sociales, constitue le référent de l’imaginaire
culturel. Les études anthropologiques montrent que ce modèle de
construction des rapports sociaux de sexe comme rapports de
pouvoir fonctionne sans empêcher les stratégies féminines de
résistance, latentes ou manifestes. Par la ruse, les femmes
contournent la violence symbolique et résistent au pouvoir et font
de la soumission un consentement
• Un certain nombre de valeurs renforcées et légitimement ce modèle.
L'obéissance (ta'a) est une valeur qui régit les relations et fait que les enfants
obéissent aux parents, les œurs aux frères et les épouses aux maris. La
femme est tenue d'obéir à son époux du fait qu'elle est le chef de famille, le
pourvoyeur des ressources matérielles et le détenteur d'un pouvoir sur la
famille. Le code de la pudeur (hchouma) encadre le comportement des
femmes par rapport aux hommes et par rapport à l'espace (Naamane-
Guessous, 1988). A travers le mode de socialisation familiale, les coutumes,
les rites de passage et le mariage, les valeurs qui différencient les filles des
garçons se transmettent et se reproduisent. La division sexuelle du travail
n'est pas une simple répartition des tâches, mais aussi un marqueur de
genre qui indique une hiérarchie entre le féminin et le masculin.
Maladie , un fait social

• Au sens courant, la maladie signifie un état de dysfonctionnement du


corps humain.
• Etre malade ou connaître une personne malade: fréquent dans la société.
• La médecine a pour fonction de décrire la maladie d’une manière objective
et scientifique à fin de trouver le traitement convenable. Dans chaque
société, il existe un système de santé dont l’objectif principal est d’assurer
les services de soins à la population.
• Le système de santé est un système complexe composé de :
• a) les professionnels de la santé : médecins, infirmiers, assistantes
sociales, techniciens, administratifs, …
• b) Les structures : hôpitaux, cliniques, centres de santé, équipement, …
• c) Prestations, thérapies et soins, consommables (médicaments) 34
La relation soignant-soigné

• Soigner :
-c'est " s'occuper du bien être et du contentement de quelqu'un " et " s'occuper de
rétablir la santé " (ROBERT),
• -c'est " consacrer son activité, son dévouement à la guérison de quelqu'un" et "
s'occuper avec sollicitude de quelqu'un " (LAROUSSE).
• Les soins définis comme étant "un ensemble de moyens hygiéniques, diététiques et
thérapeutiques mis en œuvre pour conserver et rétablir la santé ".

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maladie, et société…
• les maladies ont une histoire ancrée dans les sociétés, chaque
période de l’histoire humaine se caractérise par la dominance
de certaines maladies (la peste et le choléra au moyen âge…)
• les croyances, les traditions, les normes et les valeurs sociales
et culturelles influencent les opinions que les individus font sur
les maladies et les malades.
• Les traditions sociales et les coutumes jouent un rôle important
dans l’explication de la maladie et dans la manière avec
laquelle les personnes se comportent en cas de maladie. à titre
d’exemple : (Explication d’une maladie par le mauvais œil, …)
36
Les manifestations de la maladie.

• - Les symptômes:
• manifestations, signe d'un déséquilibre. Élément de base qui permet de rechercher le diagnostic.
• - Le syndrome:
• à partir de plusieurs points pour aller à un seul. L'ensemble de symptômes qui appartiennent à une
même entité clinique, une pathologie.
• - Le diagnostic:
• il nomme, il identifie une maladie, le problème de santé, l'origine, la cause.
• - Le pronostic:
• Une tournure que prend la maladie, projection de la maladie dans le temps.
• - L'étiologie:
• l'étude de la cause des maladies.
• - La sémiologie: l'étude des signes.
• Notion de souffrance, notion de douleur, observation subjective de la maladie.
37
conclusion
• Depuis la fin des années 1990, la politique familiale dite «
parentaliste » (Martin, 2014) tend ainsi à faire des parents la clé
de voûte et le relai privilégié de l’intervention des autorités
publiques visant à réguler les pratiques familiales le modèle
familial hiérarchisé et patriarcal, élargi et autoritaire, n’est plus la
référence unique. Détrônée dans bien des cas par l’école et par
les nouvelles organisations politiques et syndicales .l’institution
familiale a développé des formes diverses d’adaptation, tout en
maintenant beaucoup de valeurs et de pratiques ancestrales.
Psychologie
psychologie
Discipline fondamentale, qui a pour objet la personne
malade dans sa globalité somatique, psychologique, sociale et
sa relation avec les soignants, particulièrement le médecin,
l’infirmier.
La psychologie
• La psychologie:
La psychologie: science dont l’objet d’étude est le comportement de
l’homme. Les processus psychologiques visent la satisfaction des besoins
fondamentaux de l’homme:
Processus cognitifs: des phénomènes psychologiques intellectuels,
permettant la perception du monde extérieur réel.
Processus affectifs: ce sont des sentiments et des émotions qui sont des
états psychologiques.
Processus normatifs: ils permettent à l’individu la compréhension,
l’intégration et l’application des normes religieuses, sociales, individuelles
Concepts liés à la psychologie
• La santé: L'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans sa
Constitution de 1948, a défini la santé comme « un état de
complet de bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste
pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».

• .
La Psychiatrie
Spécialité médicale qui intéresse les maladies mentales : du
diagnostic au traitement mais aussi la prévention. Elle est pratiquée
par médecin psychiatre.

Cette discipline est composée par des sous-matières telle que la


pédopsychiatrie qui s'occupe des enfants, la gérontopsychiatrie qui
soigne les personnes âgées, l'addictologie qui concerne les
conduites addictives …..
La psychologie est différente de
La psychiatrie
La psychologie est différente de:
La psychiatrie comprend plusieurs approches :
L'approche biologique : un dysfonctionnement cérébral est à
corriger
L'approche psychologique : un dysfonctionnement dans le mode
de raisonnement est à corriger
L'approche sociale : un dysfonctionnement dans l'environnement
du patient est à corriger
les domaines de La psychologie
• Selon Daniel Lagache (1949)
• La psychologie clinique est une science de la conduite humaine, fondée
principalement sur l'observation et l'analyse approfondie des cas individuels,
aussi bien normaux que pathologiques, et pouvant s'étendre à celle des
groupes.
• selon Anzieu (1983) C’ est une psychologie individuelle et sociale, normale
et pathologique qui concerne le nouveau-né, l'enfant, l'adolescent, l'homme
mûr … Le psychologue clinicien remplit 3 grandes fonctions: -fonction de
diagnostic -fonction de formation -fonction d'expert (il apporte son point de
vue auprès d'autres spécialistes)
intérêt de l’enseignement de la psychologie
dans la formation du personnel infirmier
• La psychologie est intéressante dans la formation des infirmiers pour deux
raisons:
• La 1ere: C’est par ce que notre profession exige des contacts humains
entre malade et soignant, ces contacts ont de très grandes importances du
fait que le psychologique et le somatique se trouvent étroitement liés et inter
dépendants. Les plus importants rapports relationnels concernant les
malades et parfois leurs familles. Il est donc nécessaire pour le personnel
infirmier de savoir déchiffrer les réactions qui sont purement physiques et
celles qui sont liées au psychisme afin d’améliorer la relation entre soignant
et soigné et permettre au malade d’avoir confiance au personnel infirmier et
bénéficier de la qualité des soin
• La 2eme raison: C’est par ce que notre travail se déroule dans des
établissements hospitaliers ou se pose le problème de travail en équipe. En
effet l’organisation des établissements hospitaliers a un caractère particulier
qui est la coexistence d’une double hiérarchie et souvent le personnel est
confronté à ses deux hiérarchies. Il est donc important que l’étudiant soit
initié à la psychologie et en particulier la psychologie du malade pour
acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à développer en
lui l’aspect humain (le désir de servir autrui) et non seulement l’aspect
technique (Le désir d’être efficace). Donc, l’esprit d’équipe doit être
développer pour faciliter les relations entre ces deux types de hiérarchies
(horizontales et verticales)
La santé et la maladie
• « La santé est l'équilibre et l'harmonie de toutes les possibilités de
la personne humaine (biologiques, psychologiques et sociales).
Ce qui exige, d'une part la satisfaction des besoins fondamentaux
de l'homme qui sont qualitativement les mêmes pour tous les
êtres humains, d'autre part, une adaptation sans cesse remise en
question de l'homme à un environnement en perpétuelle
mutation. » (Berthet E., 1983)
• La maladie: La maladie devrait peut-être se définir en tant que
processus pathologique (physique ou mental) qui, en l'absence
de traitement, donnerait lieu à une évolution naturelle produisant
des symptômes et nuisant au bon fonctionnement de l'organisme
suites
• Le soin:
Un soin est une action ou un ensemble d'actions qu'une personne
décide ou accomplit pour elle-même et pour autrui, afin d'entretenir
la vie, de maintenir, restaurer et promouvoir la santé ».

Les soins infirmiers englobent les soins autonomes et collaboratifs


prodigués aux individus de tous âges, aux familles, aux groupes et
aux communautés, malades ou en bonne santé, indépendamment
du contexte
• Les soins infirmiers peuvent être classés en:
• Soins préventifs;
• Soins curatifs;
• Soins palliatifs.
• Chaque catégorie intègre 3 composantes de soin:
• De nature technique;
• De nature relationnelle;
• De nature éducative
les soins infirmiers peuvent être classés en:
Soins préventifs;
Soins curatifs;
Soins palliatifs.
Chaque catégorie intègre 3 composantes de soin:
De nature technique;
De nature relationnelle;
De nature éducative
Etapes de développement psycho affectifs
de l’individu
La Période prénatale: la vie intra utérine:
La vie de l’enfant ne commence pas à la naissance, elle
commence dès la conception, car le fœtus vie dans la mère un
véritable parasite de l’organisme maternel qui fournit de la nourriture
au fœtus. Mais entre la mère et le fœtus les liens sont nombreux et
étroits. On peut donc supposer qu’une émotion intense chez la
mère qui peut être transmise chez le fœtus qui répond par une
excitation. En effet c’est l’attitude personnelle de la mère vis-à-vis
de la grossesse qui a une grade importance telle que une
grossesse désiré ou non désiré
La naissance du NN
• :
Elle représente un 1er choc pour le nouveau né, car le passage
de la vie entièrement protégée à l’air ambiant constitue un
traumatisme du fait du sentiment de séparation de la mère. En effet
dés la naissance l’organisme du NN tant à s’adapter bien qu’il soit
séparé de sa mère parce que dès la naissance commence une
relation à s’établir entre deux personnes dont l’une dépend
entièrement de l’autre pour la satisfaction des besoins du NN. Cette
dépendance et les liens qui vont s’établir sont à l’origine de toute les
relation humaines
La Période de la 1ère enfance:
• étape libidinale ,c'est une étape divisé dans le temps en deux parties : orale et anale 1-La
1ere année ou stade oral:
• La source de pulsion cet âge c'est la bouche et la cavité buccale, l'objet de pulsion est le
sein maternelle, celui-ci provoque la satisfaction libidinale qui est pour le bébé un besoin de
se nourrir.
• Pendant les 1ères semaines de la vie le NN a une vie végétative rythmée par
l’alimentation et le sommeil, il ne se réveille que pour être alimenté ou être changé.
• A cet âge le nourrisson est très fragile et se fatigue rapidement, c’est pourquoi il faut le
laisser vivre le plus possible sa vie végétative mais la présence de la mère et ces attitudes
durant le réveil du bébé sont très importantes.
• A cette période le bébé n’a pas de représentation de sa mère mais il a besoin d’elle
comme un élément indispensable à son développement. Car il a besoin de quelqu’un qui
l’aime et qui s’occupe de lui avec tendresse et amour.
• Plus tard le langage permettra un autre type de relation car le climat affectif dans lequel vit
l’enfant joue un rôle très important dans le développement de cette relation
• Vers le 3eme mois il y a apparition du sourire qui deviendra progressivement l’expression
de sa satisfaction de sa mère ou le substitut de la mère. Vers le 8eme mois le visage de
sa mère est reconnu d’une façon particulière parmi les autres visages et brusquement un
comportement nouveau va apparaitre: L’enfant qui allait facilement dans les bras des autres
personnes, va se mettre à pleurer lorsque sa maman le quitte. Durant cette période jusqu’
à 15 mois l’enfant fait l’apprentissage des caractéristiques spécifiques humaines à savoir :
La préhension, la marche à 4 pattes puis la position de bout et la marche. Les relations
affectives entre l’enfant et sa mère constitue les fondements de toute l’architecture de la
personnalité de l’enfant. Parmi les épreuves de la réalité que l’enfant doit subir, c’est le
sevrage ou l’enfant apprend qu’il peut être séparé de sa mère et cela peut être ressenti
comme un manque d’amour ou un abandon. D’où la nécessité d’introduire le sevrage
progressivement et la maman doit doubler sa présence chez l’enfant pour diminuer le
sentiment d’abandon.
• -La 2eme année ou stade anal
Il est appelé également stade sadique anal, ici le plaisir sensuel chez le bébé et relatif au
contrôle Cette étape se caractérise par l’acquisition de la marche qui correspond à
l’achèvement du développement neuromusculaire
Durant cette période le champ d’action et d’expérience s’élargit et va être entré sur l’activité
motrice. A cette étape l’enfant doit commencer l’apprentissage de la propreté qui doit se faire
progressivement et au bon moment.
Une autre caractéristique commence à cet âge c’est l’affirmation du moi par le non. Cette
étape est très importante pour le développement de sa personnalité car il lui permet d’être peut
à peut autonome. Il devient très actif et désire agir seul en imitant son entourage.
Ce stade maternel est un stade indifférencié pour les filles et les garçons , la mère joue un
rôle principale et le père joue un rôle secondaire mais très importanT
• 3 ème enfance: De la 9eme à la 12 eme année Les enfants de 10 à 12 ans
portent leur regard au monde lointain et rêvent de changer le monde, ils
préfèrent les réunions spontanées entre enfants, en général le chef du
groupe est celui dont l’autorité vient de la supériorité physique ou de
caractère. La pensée de l’enfant devient progressivement logique, il est
capable de réfléchir, son développement moteur occupe une grande place et
sa force musculaire augmente. A La fin de cette étape l’enfant abouti à
l’organisation de sa personnalité, il est plus autonome et dispose d’un
ensemble de contrôle et d’un cadre de référence personnel.
L’adolescence
• Cette période s’étend de 13 à 18ans avec beaucoup de variantes
individuelles selon les sociétés du fait de la longueur des études
universitaires. Par ailleurs dans certaines sociétés traditionnelles ou l’enfant
participe très tôt à la vie économique, cette période d’adolescence n’existe
pas, car de l’enfance l’individu passe directement à l’âge des responsabilités.
Cette période est caractérisée par la puberté qui se traduit par: -Des
transformations physiologiques de l’organisme -Des modifications
psychologiques du comportement (passe facilement de la parole à l’acte. -
Des transformations sur le plan social (entre facilement en relation avec
n’importe qui et rêve de transformer la société
• L’adolescence
Cette période va entrainer une activation des intérêts
sexuels du fait de la maturation physiologique et du fait de
la réactivation du conflit Œdipien d’où l’engagement dans
une sexualité adulte avec recherche de construction d’un
projet de vie autonome
La jeunesse
Elle débute à l’âge de 19 ans et s’étend jusqu’à 30ans. Généralement elle
correspond à 3 phases essentielles:
1/L’intégration professionnelle
Le choix de la profession est souvent fait par l’orientation des études, parfois
c’est un choix fait par la famille, le milieu social ou encore les circonstances de
la vie. C’est par la pratique que la personnalité s’affirme et se réalise, c’est pour
cela qu’il faut s’adapter.
2/L’intégration sociale
Elle est souvent liée à l’intégration professionnelle, car par sa profession
l’individu devient indépendant vis-à-vis de sa famille. Il prend sa place dans la
société et dans la hiérarchie
La maturité
Elle se situe entre 30 et 50ans, c’est une période
d’épanouissement pour ceux qui atteignent une certaine
maturité adulte qui leur permettra d’atteindre le maximum
dans tous les domaines ( travail, vie conjugale, rapports
sociaux…) La maturité c’est la poursuite d’une vie
engagée avec réflexion et adaptation aux difficultés
rencontrées, c’est aussi une définitive acceptation de soi et
acceptation des autres dans leurs différences.
Le vieillissement ou l’âge critique ou le retour
d’âge
• Cette étape correspond au vieillissement organique et au remaniement
hormonal qui annonce le début de la vieillesse. C’est un bouleversement
psychologique qui conduit au problème d’adaptation à une évolution
physique. Chez la femme c’est une réalité biologique, c’est un changement
précoce et radical (ménopause) Chez l’homme l’évolution est plus tardive
et progressive. Le début de la vieillesse et son rythme sont très variables
selon les individus et selon le rythme des modifications physiques et
psychologiques et selon la personnalité des individus.
Le vieillissement ou l’âge critique ou le
retour d’âge
• Dans le domaine intellectuel le vieillissement des fonctions sensori-
motrices ont une grande importance.
Dans le domaine d’affectivité l’élément central conscient ou non est le
sentiment d’insécurité que manifeste la personne envers sa limitation d’activités
et son inefficacité vont le rendre isolé et à la charge des autres
Cette situation difficile peut conduire à des formes variables de
comportement , à savoir: la démission, la fuite vers le passé, l’attitude de
compensation d’où le rôle important de la famille d’aider les gens à surmonter
les difficultés de cette étape
La réaction du malade
• c'est une épreuve, une crise, qui modifie une situation
relationnelle préalablement établie. Les réactions
psychologiques à la maladie ne peuvent être considérées
comme des épiphénomènes. Elles font partie intégrante
du processus de la maladie elle Ŕmême, influençant
parfois de façon inquiétante son évolution.
CAT devant les réactions psycho affectifs
du malade
Il faut savoir que les réactions contradictoires d’un patient lors de sa maladie,
ne représentent qu’une partie de ses sentiments et de ses désirs. Chaque
malade est unique et par conséquent chacun mérite une attention particulière et
un comportement humain permettant de faire dissiper ses réactions
psychologiques. Etablir une relation permettant au malade de se sentir
accepté et estimé. Pour qu’il puisse s’exprimer librement et réduire ses
mécanismes de défense Lorsqu'on accompagne un mourant, il faut se
souvenir qu'il est encore vivant et que la meilleure façon de l'aider est de le
considérer comme vivant.
suite
• Aider la personne soignée, essayer de le comprendre et
surtout ne pas le juger Se préoccuper de tous les éléments du
confort qui peuvent atténuer l’irritabilité: La douleur, l’immobilité,
les problèmes d’alimentation, les problèmes d’hygiène, les
problèmes d’élimination….. . Les personnes en phase terminale
ont besoin de présence dans le calme, le silence et la tranquillité.
La priorité est d'aider les proches, qui doivent accepter de donner
l'autorisation au mourant de les quitter

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