Chapitre II : Classification des équations aux dérivées partielles.

II.1Définition :

* Une équation aux dérivées partielles (EDP) est une relation faisant intervenir les
variables
Indépendantes x 1, x 2 … … … … . x 1 n, la fonction 𝑓 et ses dérivées partielles.
Par exemple, si 𝑓 est une fonction de deux variables, une EDP peut s’écrire par la
relation :

( )
2 2 2 2 3 3 3 3
∂f ∂f ∂ f ∂ f ∂ f ∂ f ∂ f ∂ f ∂ f ∂ f
F x , y, , , 2 , 2, , , 3, 3, 2
, 2 ,.. … … ( II .1 )
∂x ∂ y ∂ x ∂ y ∂x ∂ y ∂ y ∂ x ∂x ∂ y ∂ x ∂ y ∂ x ∂ y

* On appelle ordre de l’EDP l’ordre le plus élevé des dérivées partielles intervenant
dans l’EDP, par exemple :

3 2 2
∂ f ∂ f ∂ f ∂f
+3 2 + x 2 + + f +C=0 est d ’ ordre3 … … … .. … ( II .2 )
∂ y ∂x
2
∂X ∂y ∂x

( )( )
2 2 2 2 2
∂ f ∂ f ∂ f
2
− 2 + −c=0 Est d’ordre 2… … … … … … … … ( II .3 )
∂X ∂ y ∂ x∂ y

L’EDP est dite linéaire si 𝐹 est linéaire par rapport à ses arguments 𝑓 et ses dérivées
partielles, et si les coefficients qui les lient ne dépendent que de (𝑥, 𝑦) ; sinon elle est
non linéaire. Par exemple, l’EDP du second ordre :

2 2 2
∂ f ∂ f ∂ f ∂f ∂f
a1 +a 2 +a 3 +a 4 +a 5 + a6 f +a 7=0 … … … .…( II .4 )
∂X
2
∂y
2
∂ x∂ y ∂x ∂y

Est linéaire si les 𝑎i ne dépendent que de (𝑥, 𝑦).

II.2. Classification mathématique des EDP linéaires du second ordre (cas de deux
variables indépendantes) :

2 2 2 2
∂Φ ∂ Φ ∂ Φ ∂Φ ∂Φ
A + B +C + D + E + EΦ +G ( x , y )=0 … … … ( II .5 )
∂X
2
∂ xy 2
∂ z ∂x ∂y

Généralement les équations ou drivées partielles sont classe on trois catégories

appelles : elliptique, parabolique, hyperbolique.
pour illustrer cette classification nous considérons l’équation au drivers partielles du
deuxième ordre au deux variable indépendant x,y donner Forsyth 1967
ici nous suppose une équation linéaire qui est A, B, C, D, E et F sont fonction de
(x,y),mais ne dépend pas de la variable 𝞥
La varible 𝞥 = Température, pression, densité ou vitesse.
L’équation de (1) dépend de A, B, C, D, E, F.
l’équation au driver partielle de (1) un point (x,y) est appel :
Lorsque la quantité Δ=(b2 -4ac) ¿ 0l’équation (2) est dite du type elliptique.
* Lorsque la quantité Δ=(b2 -4ac)=0 l’équation (2) est dite du type parabolique.
* Lorsque la quantité Δ=(b2 -4ac) ¿0 l’équation (2) est dite du type hyperbolique
Cette classification est purement mathématique, une particularité des équations de
type elliptique c’est qu’elles nécessitent des conditions aux limites à toutes les
frontières du domaine d’étude.
Exemple
L’équation de la conductivité thermique sans génération de chaleur et avec des propriétés
constante dans le cas bidimensionnelle (2D)
Exemples : soient (𝑥, 𝑦) une fonction de deux variables et (𝑥, 𝑦, 𝑡) une fonction de
trois variables.

est une EDP elliptique

2 2
∂T ∂ T
2
+ 2 =0
∂x ∂ y

= 2 + 2 Est une EDP hyperbolique

2 2 2
∂ g ∂ g ∂ g
2
∂t ∂x ∂ y

Est une EDP parabolique

2 2
∂g ∂ g ∂ g
= +
∂t ∂ x 2 ∂ y 2

Elliptique pour x¿ 0
2 2
∂ f ∂ f
x 2
+ 2 =0
∂x ∂ y
Hyperbolique x¿ 0
Parabolique x¿ 0

II.4.1.‐ Equation de la chaleur :

La conduction thermique à l’intérieur d’un domaine D bidimensionnel provoque un
changement de la température (𝑡, 𝑥, 𝑦), qui régi, en l’absence de source de chaleur
par l’EDP :
ρc
∂T ∂
= k
∂T
+ ( ) ( )
∂ ∂T
∂t ∂ x ∂ x ∂ y ∂ x
… … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ( II .7 )

Où 𝑘, 𝜌, 𝑐 sont respectivement la conductivité thermique, la masse volumique et la

chaleur spécifique du solide constituant le domaine D.
Lorsque k dépend seulement de la position (𝑥, 𝑦), l’EDP est linéaire ; si k dépend de
la température T, l’EDP est non linéaire.
Dans la majorité des cas rencontrés, on considère k comme constante et l’équation de
la chaleur peut être sous la forme :

( )
2 2
∂T k ∂ T ∂ T
= + =α ∆ T … … … … … … … … … … … … … … … … … ( II .8 )
∂ x ρ c ∂ X 2 ∂Y 2

2 2
∂ T ∂ T
2+
∆T= 2 désigne le laplacien de T
∂ X ∂Y
k
α = ρc est le coefficient de T

De manière générale, si T dépend de n variables d’espace ( x 1, … . . x n) on a :

i=n 2
∂T ∂ T
∂t
= α ∑ 2
i=1 ∂ x i

Tous les problèmes de diffusion sont régis par ce type d’équations.

Exemples 2 :

∂
k ( ) ( ) ( )
∂T
+
∂
k
∂T
+
∂
∂x ∂x ∂ y ∂ y ∂z ∂z
k
∂T .
+e gen =ρ .C .
∂T
∂t
……………… (1.31)

- 2-D bidimensionnelle (x,y)

∂
( )
k
∂T
∂ z ∂z
=0

∂T
- Régime permennt =0
∂t

-Pas génération de chaleur e .gen =0

Propriétés constante (k = cte)

L’équation de la place qui est elliptique (1.31)

2 2
∂T ∂T
2 + 2 K= cte
=0
∂ x ∂ y
 2 2 2 2
∂Φ ∂ Φ ∂ Φ ∂Φ
A 2 +
B +C 2 + D + E ∂ Φ + EΦ +G ( x , y )=0
∂X ∂ xy ∂ z ∂x ∂y
Δ = (b2 -4.a.c) = -4 ¿ 0 , A = 1, B = 0, C = 1 équation elliptique

L’équation de la conductivité de chaleur avec la génération de chaleur

2 .
∂ T ∂2 T e gen
2 + + =0
∂ x ∂2 y k
La quelle est une équation elliptique
La caractéristique de l’équation elliptique est quelle exige la spécifique les conditions
au limite appropriées a toutes les limites

* les équations de la conduction thermique en regime variable (transitoire) sans

génération de chaleur avec K= cet
2
∂ T 1 ∂T
2
= . Équation parabolique unidimensionnelle (1-D)
∂ x α ∂t
2 2 2 2
∂Φ ∂ Φ ∂ Φ ∂Φ
A 2+
B +C 2 + D + E ∂ Φ + EΦ +G ( x , y )=0
∂X ∂ xy ∂ z ∂x ∂y

A=0 B=0 C = 0 ∆=0

L’équation d’ordre deux 2eme Ordre

2 2
∂ Φ 1 ∂ ΦT
2
= 2. … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ( I .5 )
∂ x C ∂t

On t et le temps x est la variable d’espace, et c et la variable de la vitesse de la

propagation de l’onde
1 1
A= 1, B= 0, C = 2 ∆= 2 > ¿0
C C
Est l’équation hyperbolique

 l’équation de la conduction de chaleur (2D) régime transitoire, avec la

génération de chaleur et propriété constante K=cst

2 2 .
∂ T ∂ T e gen 1 ∂ T
2
+ 2+ = .
∂ x ∂y k α ∂t
Est une équation parabolique dans le temps

II.5. Résolution des systèmes d’équations linières

II.5.1 Motivation

Dans cette partie, nous intéressant à la résolution l’équation algébrique lainière qui la forme
générale suivant :

{
⋯ a1 n x n =¿ b1
a11 x 1 a 12 x 2 ⋯ a 21 x n=b2
a21 x1 ¿
…………………………….
⋮ ⋮ ⋯ ⋮
a11 x 1 a 12 x 2 ⋯ a nn x n=b 3
( II .11)

Ou les coefficients a a 11 a 12 ann , sont des coefficients constants et n le nombre

d’équations.

Pour de petit nombre d’équation n ≤ 3

L’équation linière (par fois non linéaires) peut être resaluer par des techniques
simples (Méthode cramer)

*cependant pour quatre équations ou plus la résolution deviennent ordeuse et les

ordinateur doivent être utilisé.

La méthode d’élimination de Gouss (Méthode directe), algorithme de thomas

(Méthode directe) et l méthode de Gouss-seidel (Méthode itérative) seront présentes
dans ce chapitre ainsi leurs algorithme.

Notation matricielle :

[ ]
a11 a 12 a13 ⋯ a1 m
a a a a
[ A ] = 21 22 23 ⋯ 2 m
⋮ ⋮ ⋮ ⋮
an 1 an 2 a n 3 ⋯ anm

La matrice dans la figure (II.1) a. n rangée et m colonnes ayant une dimension de n

par m (ou n x m) elle est appelé n x m

Les matricer n=1 [ B ]=[ b 1 b2 ⋯ b m ] est appelées vecteur rangée

*les matricer avec m=1

 []
C1
C
[ C ]= 2
⋮
Cn

 la matricer ou n=m sont appelées matricer carres par exemple une matricer u
par u

[ ]
a12 a12 a13 a 14
a a22 a23 a 24
[ A ] = 21
a31 a32 a33 a34
a41 a42 a43 a 44

*une matricé symétrique

[ ]
5 1 1
[ A ]= 1 3 7
2 7 8

a ij=a ji

a ij Les éléments de la matricer, i désigne la lecture des éléments dans la direction

horizontale, et j la lecture des éléments dans la direction verticale.

 une matrice triangulaire supérieure

[ ]
a11 a12 a13
[ A ]= 0 a22 a23
0 0 a33

 une matrice triangulaire inferieure

[ ]
a11 0 0
[ A ] = a21 a 22 0
a31 a 31 a33

 une matricé d’identité

[ ]
1 0 0
[ A ]= 0 1 0
0 0 1

 une matricé tri diagonale à la forme suivante:

 [ ]
a12 a12 0 0
a a a 23 0
[ A ] = 21 22
0 a32 a33 a34
0 0 a 43 a 44

II.5.2. Méthode de Gauss-seidel :

Quand le nombre d’équation est très largue une méthode itérative préfère à la
méthode directe de solution.

-la Méthode itérative converger bien pour un système d’équation ayant une diagonale
dominante (pas de zéro) parmi les Méthode itérative ,on a la méthode de (gauss-
seidel),cette Méthode est plus utiliser dans méthode itérative

*supposer que nous vons un système d’équation de n équations

[ A ] [ X ] ={ B }
* prenons n=3, un système d’équation de 3X3

* Si les éléments de la diagonale sont tous nuls

[ ]{} {}
a11 a12 a13 x1 b1
A= a21 a22 a23 = x 2 ,{ B }= b 2
a31 a32 a33 x3 b3

 le système d’équation (n=3)

a 11 x 1+ ¿a 12 x 2+ a13 x3 ¿ =b 1
a 21 x 1+¿a 22 x2 +a23 x 3 ¿ =b 2 … … … … … … … … … … … … . ( II .12 )

a 31 x 1+¿a 32 x2 +a33 x 3 ¿ =b 3
La première équation peut être résolue pour x 1

La deuxième équation peut être résolue pour x 21

La troisième équation peut être résolue pour x 3

b1−a12 x 2−a 13 x 3
 x 1= a 11
……. ………………………...( II .13 .a )
 b 2−a21 x 1−a23 x 3
¿> x 2= … … … … … … … … … … … … … . ( II .13 .b )
a22

b 3−a31 x1−a32 x 2
¿> x 3= … … … … … … … … … … .. ( II .13 . c )
a33

Maintenant nous peuvent commencer la procédure de solution on chassions la valeur

estimer x 1 , x 2 , x 3.

Une méthode simple pour obtenir les estimations initiales et de supposer que des
b1
valeurs x 2 , x 3 sont nulles ces zéros sont remplacé de (II.13-a) pour calculer x 1=
a11
.alors nous remplaçons cette valeur de x 1dans l’équation de (II.13-b) pour calculer la
nouvelle valeur de x 2.

La procédure est répétée pour l’équation (II.13.c) pour calculer une nouvelle
estimation pour x 3.

Ainsi nous retournons a la première équation est répété la procédure jusqu’ votre
solution converge assis près des valeurs critère.

 la convergence peut être vérifiée en utilisant le critère suivant :

| |<
j j−1
x i −x i
|ɛ i| = j
ɛi
xi

pour tout i ( x i,i=1,,,,,n)

j et j-1 sont respectivement la présente et la précédente itérations.

Exemple 2.1

Utiliser la méthode de Gauss-seidel pour obtenir la solution du système d’équation

suivant :

3 x 1−0.1 x2−0.2 x 3= 7.85

0.1 x 1+7 x 2−0.3 x 3= -19.3 … … … … … … … … … … … … … … … . ( II .14 )

0.3 x 1−0.2 x 2+10 x 3= 71.4

Sachant que la solution exacte est x 1=3 , x2 =2.5 ,et x 3=7

Estimer x 2=0 et x 3=0
7.85−0.1 x 2−0.2 x3
 x 1= 3
……………………………………...( II .14 . a)
−19.3−0.1 x 1+ 0.3 x3
 x 2= 7
…………………………………….( II .14 . b)

71.4−0.3 x1−0.2 x 2
 x 3= 10
… … … … … … … … … … … … … … … … . ( II .14 . c )

7.85+0+0
L’équation (II.14.a) x 1= = 2.6166
3

Cette valeur avec x 3=0 est remplacer à l’équation (II.14.b) pour calculer

−19.3−0.1(2.6166)+ 0
x 2= = -2.7945
7

La première itération est terminée, en remplaçant la valeur de x 1 et x 2dans l’équation

(II.14.c) pour obtenir x 3

71.4−0.3(2.6166)−0.2(−2.7945)
x 3= = 7.0056.
10

Pour la 2emeitération la même

7.85−0.1 (−2.7945 ) +0.2(7.0056)

|ɛ i|=0.31 % x 1= 3
=2.9905

−19.3−0.1(2.9905)+0.3(7.0056)
|ɛ i|=0.015 % x 2= 7
=−2.49962

71.4−0.3 ( 2.990557 )+ 0.2(−2.49962)

|ɛ i|=0.0012 % x 3= 10
=7.00029

La méthode est, par conséquence, converge vers la solution exacte des itérations en
plus peuvent être appliquées pour améliorer la solution

II.5.3 Amélioration de la convergence en utilisant la relaxation :

La relaxation une légère modification de la méthode de Gauss-seidel et elle est

désignée pour augmenter la convergence, donnée par la relation suivante :

x i =λ x i +¿ λ) x i
Ne Ne old
 λ: facteur de relaxation, 0< λ<2
Si 0< λ<1 :=> sous relaxation
Si 0< λ<2 :=> sur relaxation
Si 𝝀 = 𝟏 la méthode est dite Gauss- Seidel

II.5.4 Méthode de Jacobi

Exemple : soit le système suivant :

*le système d’équation (n=3)

a 11 x 1+ ¿a 12 x 2+ a13 x3 ¿ =b 1
a 21 x 1+¿a 22 x2 +a23 x 3 ¿ =b 2 … … … … … … … … … … … … … …( II .15)
a 31 x 1+¿a 32 x2 +a33 x 3 ¿ =b 3
La première équation peut être résolue pour x 1

La deuxième équation peut être résolue pour x 21

La troisième équation peut être résolue pour x 3

b1−a12 x 2−a 13 x 3
 x 1= a 11
… … … … … … … … … … … … … ( II .15 .a )

b 2−a21 x 1−a23 x 3
¿> x 2= … … … … … … … … … … … … … . .( II .15 .b )
a22

b 3−a31 x1−a32 x 2
¿> x 3= … … … … … … … … … … … … … . .( II .15 .c )
a33

Maintenant nous peuvent commencer la procédure de solution on chassions la valeur

estimer x 1 , x 2 , x 3.

Une méthode simple pour obtenir les estimations initiales et de supposer que des
b1
valeurs x 2 , x 3 sont nulles ces zéros sont remplacé de (15-a) pour calculer x 1=
a11
.alors nous remplaçons cette valeur de x 1dans l’équation de (2.15-b) pour calculer la
nouvelle valeur de x 2.
La procédure est répétée pour l’équation (15.c) pour calculer une nouvelle estimation
pour x 3.

A la 1 ère itération on donne des valeurs initiales à x 1 , x 2 , x 3, soit ¿ ¿, on obtient

x 1 , x 2 , x 3 ensuite on passe à la 2ème itération (itération 2), on calcule x 1 , x 2 , x 3 à partir
de (x ¿ ¿ 1 , x 2 , x 3 )¿ de 1ère itération et ainsi de suite jusqu’à la convergence :
II.5.5. Méthode de résolution directe :
Le problème essentiel de la méthode directe est la place mémoire. Cette méthode
présente des avantages et des inconvénients par rapport à la méthode itérative :
*Avantage :
- Le temps de calcul en général plus petit pour une même précision ;
- Dans certains cas la méthode itérative peut ne pas converger.
*Inconvénients :
- Occupation mémoire importante ;
-Risque d’erreur d’arrondis importante si certains pivots sont trop petit ;
 La méthode directe n’est pas applicable aux équations non linéaires.

II.5.5.1 Méthode d’élimination de Gauss :

Soit le système donné sous cette forme

{
⋯ a1 n x n =¿ b1
a11 x 1 a 12 x 2 ⋯ a 21 x n=b2
a21 x1 ¿
… … … … … … … … … … … … …(
⋮ ⋮ ⋯ ⋮
a11 x 1 a 12 x 2 ⋯ a nn x n=b 3
II .16)

[ ][ ] [ ]
a11 a 12 a13 ⋯ a1 m x 1 b1
a a a a x b
[ A ] = 21 22 23 ⋯ 2 m 2 = 2
⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮
an 1 an 2 a n 3 ⋯ anm x n bn

𝐴. 𝑋 = 𝑏
La méthode consiste à transformer la matrice A en une matrice triangulaire supérieure
S, le vecteur b subit les mêmes opérations et devient b’
𝑆. 𝑋 =𝑏’
[ ][ ] [ ]
a11 a12 a13 ⋯ a1 n x b1
1
0 a22 a23 ⋯ a2 n x 2 b'2
' ' '

0 a33 ⋯ a3 n ⋮ = b3
' ' '
0
⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮
0 0 0 ⋯ a nn x n b'n
'

Exemple : Résoudre le système suivant :

{
3 x1−¿ x 2 +¿ 2 x 3=12 … …(1)
x 1 +¿ 2 x 2 +¿ 3 x 3=11… …( 2)
2 x 1−¿ 2 x 2−¿ x 3=2 … … ..(3)

[ ][ ]
3 −1 2 x 1
1 2 3 x2
2 −2 −1 x 3

Etape 1 : Elimination de 𝑥i des équations (2) et (3)

a21 1
eq2 - . eq1= eq2- 3 . eq1
a11

a31 1
eq2 - a . eq1= eq3- 3 . eq1
11

On obtient le système suivant :

{
3 x 1−¿ x 2 +¿ 2 x3 =12(1)
0. x 1 +¿ 2.33 x2 +¿ 2.3 3 x 3=7(2 ' )
0 x1 −¿ 1.33 x 2−¿ 2.33 x 3=−6 (3' )

[ ][ ] [ ]
3 −1 2 x1 12
0 2.33 2.33 x2 = 7
0 −1.33 −2.33 x 3 −6

Etape 2 : Elimination de 𝑥􀬶 des équations (3’)

'
a32 (−1.33)
eq3’ - ' . eq2’= eq3’- . eq2’
a 22
2.33
{
3 x 1−¿ x 2+¿ 2 x 3=12(1)
0. x 1 +¿ 2.33 x 2+ ¿ 2.33 x 3=7 (2' )
0 x 1−¿ 0 x 2−¿ x 3=−2(3 '' )

[ ][ ] [ ]
3 −1 2 x1 12
0 2.33 2.33 x 2 = 7
0 0 −1 x 3 −2

Etape 3 : substitution en arrière

De l’équation (3' ' ) on obtient
x3 =2

De (2' ) on obtient :

2,33𝑥2 + 2,33𝑥3 = 7
x2=1

De (𝟏) on obtient :
𝑥1=( 12+ 𝑥2 - 2𝑥3)/3
𝑥1 = 3

II.5.5.2 Algorithme de Thomas (Méthode direct)

Considérer un système de N équation algébrique le coefficient de la matrice tri
diagonal est les suivants

[ ][ ] [ ]
b1 c 1 0 O 0 0 T1 d1
a1 b2 c2 0 0 0 T2 d2
0 a3 b3 C3 0 0 T3 d
= 3
⋮ ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ O ⋮ ⋮
0 0 0 ⋱ n−1 b cn −1 T n−1 d n−1
0 0 0 0 an bn T N dN

1ere étape :

La première équation (Eq(1)) est choisie comme’ pivot ‘

a2 a2
Multipliée x . (Eq(1) x ) est soustrait à partir de la deuxième équation (Eq(2))
b1 b1
pour éliminer a2 de l’équation (Eq(2))
Nouveau a2 = a2 – [ ] a2
b1
xb1=0

b = b –[ ]xC =0
a2
Nouveau 2 2 1
b1

d = d –[ ]xd =0
a2
Nouveau 2 2 1
b1

2ere étape :

La deuxième équation Eq (2) modifiée

Est choisir comme pivot, une approche similaire est suive pour éliminer, a3

Nouveau a3= 0

Nouveau [ ]
b3 = b3 – b XC2=0
2
a3

d = d –[ ]xd =0
a3
Nouveau 3 3 2
b2

3ere étape :

La procédure est continue jusqu’à aN est éliminé (aN=0)

De la dernière équation Eq(N)

En générale :

Remplacer bi par bi – [ ] ai
b i−1
x Ci-1=0 pour i=2,3,…N

d –[ ]x d =0
ai
Remplacer di par i i-1 pour i=2,3,…N
b i−1

les inconnues Ti(T 1 , T 2 , T 3……T N ) sont calculés par substitution, en arriérée

commençant de la dernière équation :

dN
T N=
bN

T
i=
di−¿C ¿ T
bi
i
¿
i −1 , i=N-1, N-2 ………
Exemple : considère de système suivant une matrice à coefficient tri diagonale

Résoudre le système avec la méthode de thomas

[ ][ ] [ ]
−1 1 0 0 T 1 −40
1 −2 1 0 T 2 −30
0
=
1 −2 1 T 3 −30
0 0 1 −2 T −30
4

{
−T 1 +¿ T 2=¿ T 1 −T 2 T 3
T2 2T 3 =−30
T4
T3 2T 4

Appliquons les équations (2.14a) et (2.14b)

[ ][ ] [ ]
b1 c 1 0 T1 d1
a2 b2 c 2 T2 d2
=
0 a3 b3 T3 d3
0 0 a4 T 4 d4

Remplacer bi par :

( )
a
i
bi- b c i−1
i−1

Remplacer di par : di- ( )

ai
d , i=2, 3,4
bi−1 i−1

Appliquons l’eq 2.20 pour calculer :

T 1, T 2, T 3, , T 4

d 4 −130
T 4= = =130
b 4 −1

T d3−¿C ¿ T −100−1 X 130

3= 3
= 4
=230¿
b3 −1

T d3−¿C ¿T −70−1 X 230

2= =
2 3
=300¿
b2 −1
T d1−¿C ¿T −40−1 X 300
1= 1
=
2
=340¿
b2 −1