Yamaf Pc 1S - 2011

PHYSIQUE
e
CHIMIE 1 S
RECUEIL D’EXERCICES
AVEC SOLUTIONS
PRESENTATION
M. Mafal FALL – M. Yaya THIAM
Professeurs de Sciences Physiques au Lycée Djignabo - Ziguinchor
Edition 2012 – Conforme au programme

Fascicule d’Exercices Physique Chimie 1e S
AVANT - PROPOS
Ce fascicule est conseillé aux élèves des

classes de premières S. Il est conçu pour les
aider à surmonter les difficultés auxquelles ils
sont confrontés dans leur travail.
Il est structuré conformément au
nouveau programme Sénégalais des classes de
premières S. Il est constitué plus de trois cent
exercices variés et bien classés par chapitre.
Avant toute utilisation de ce document, il
est demandé aux élèves de bien comprendre
le cours et les exercices recommandé par le
professeur.
Nous souhaitons que ce document vous
permette de mieux vous exercer et d’aborder
avec sérénité les sujets de devoirs proposés en
classe.
Les auteurs
Remerciements
Nous remercions tous les professeurs de la cellule pédagogique de Sciences
Physiques du lycée Djignabo pour leurs contributions qu’ils ont bien voulu faire.
Remarques
Ce fascicule est perfectible, toutes remarques ou suggestions pouvant améliorer sa
qualité seront les bienvenues.
Contacts: M. Mafal FALL : 77 533 09 11 – M. Yaya THIAM : 7 550 62 78
M. Mafal FALL Page 2 M. Yaya THIAM

SOMMAIRE
CHIMIE
PREMIERE PARTIE : CHIMIE ORGANIQUE
GENERALITES SUR LA CHIMIE ORGANIQUE page : 3
LES ALCANES page : 5
LES CHAINES CARBONEES INSATUREES : ALCENES – ALCYNES page : 9
COMPOSES AROMATIQUES page : 13
COMPOSES ORGANIQUES OXYGENES page : 17
DEUXIEME PARTIE : ELECTROCHIMIE

NOTION DE COUPLE OXYDANT-REDUCTEUR : CLASSIFICATION QUALITATIVE DES COUPLES
OXYDANT-REDUCTEURS, ION METALLIQUE/METAL page : 23
CLASSIFICATION QUANTITATIVE DES COUPLES OXYDANT-REDUTEUR page : 27
GENERALISATION DE L’OXYDOREDUCTION EN SOLUTION AQUEUSE page : 31
PHYSIQUE
PREMIERE PARTIE : ENERGIE ET CHAMPS
TRAVAIL ET PUISSANCE page : 35
ENERGIE CINETIQUE page : 45
ENERGIE POTENTIELLE - ENERGIE MECANIQUE page : 53
CALORIMETRIE page : 60
FORCE ET CHAMP ELECTROSTATIQUES page : 64
TRAVAIL DE LA FORCE ELECTROSTATIQUE-ENERGIE POTENTIELLE ELECTROSTATIQUE : 67
ENERGIE MISE EN JEU DANS UN CIRCUIT ELECTRIQUE page : 74
CONDENSATEURS : CAPACITE - ENERGIE EMMAGASINEE page : 81
DEUXIEME PARTIE: ELECTRONIQUE - PHENOMENES VIBRATOIRES - OPTIQUE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL : MONTAGES DERIVATEUR ET INTEGRATEUR page: 83
PROPAGATION DES SIGNAUX-ONDES PROGRESSIVES-INTERFERENCES MECANIQUES page: 84
ETUDE EXPERIMENTALE DES LENTILLES MINCES page : 89
DISPERSION DE LA LUMIERE BLANCHE page : 91

CHIMIE
PREMIERE PARTIE
CHIMIE ORGANIQUE

GENERALITES SUR LA CHIMIE ORGANIQUE
Exercice 1 :
Etablir la composition centésimale massique de chacun des éléments présents dans
la molécule de nitroglycérine de formule C 3H5O9N3.
Exercice 2 :
Un composé contient 85,7% de carbone et 14,3% d’hydrogène. Ce composé, à l’état
gazeux, a une densité par rapport à l’air de d = 2,4. Déterminer sa formule brute.
Exercice 3 :
Une molécule comporte seulement du carbone, de l’hydrogène et de l’azote. Les
pourcentages massiques de C et de H sont : C : 70,6% et H : 2%. Sachant que la
molécule ne comporte qu’un seul atome d’hydrogène, déterminer sa formule brute
et établir sa formule développée.
Exercice 4 :
Déterminer la formule brute de chacun des composés suivant :
1. l’aspirine dont la molécule contient huit atomes d’hydrogène et a pour
composition centésimale massique : carbone : 60 % ; oxygène ; 35,56 %.
2. un composé organique de masse molaire M = 42 g.mol-1 ne contenant que les
éléments carbone et hydrogène dont l’analyse d’un de ses échantillons montre qu’il
renferme en masse six fois plus de carbone que d’hydrogène.
Exercice 5 :
L'analyse d'un composé organique montre que sa composition centésimale
massique est la suivante: 21.1% de carbone ; 6.6% d'hydrogène ; 46.4% d'azote ;
26.9% d’oxygène. Certaines méthodes physiques permettent de connaître une
valeur approchée de sa masse molaire qui vaut 60 g.mol -1. Déterminer sa formule
brute et écrire les formules développées possibles.
Exercice 6 :
La pourpre est extraite d’un coquillage, le murex. Cette matière colorante a pour
composition centésimale : C : 45,7 % ; H : 1,9 % ; O : 7,6 % ; N : 6 ,7 % ; Br : 38,1 %.
1. Calculer la composition molaire de la pourpre et donner sa formule sous la
forme : (CxHyOzNtBr)n ; x, y, z, t, n étant des entiers naturels.
2. Sachant que la molécule de pourpre contient deux atomes de brome, calculer sa
masse molaire.

Exercice 7 :
Un corps pur A, a pour formule brute CHxCly. L’analyse de 500 mg d’un échantillon
de A montre qu’il contient 70,5 mg de carbone. Déterminer la masse molaire de A.
Quelle est la formule brute du composé A.
Exercice 8 :
Un flacon de volume V = 0,75 L, contient une masse m = 1,32 g d’un gaz inconnu. On
considérera que le volume molaire gazeux vaut Vm = 25 L.mol-1.
1. Calculer la masse molaire moléculaire du gaz.
2. Ce gaz est de formule générale CnH2n+2 où n est un nombre entier non nul.
Déterminer n.
3. Proposer une formule développée pour ce gaz.
Exercice 9 :
On introduit dans un eudiomètre 10 cm3 d’un hydrocarbure gazeux et 80 cm3 de
dioxygène. On fait la combustion complète du mélange. Après refroidissement, il
reste dans l’eudiomètre 60 cm3 d’un gaz dont l’analyse révèle qu’il est formé de 40
cm3 de dioxyde de carbone et de 20 cm3 de dioxygène. Déterminer la formule de
l’hydrocarbure.
Exercice 10 :
A et B sont deux corps purs gazeux dont les molécules ne renferment que les
éléments carbone et hydrogène. On effectue les mélanges suivants :
- mélange 1 : m1 = 19 g ; il contient 0,1 mol de A et 0,3 mol de B.
- mélange 2 : m2 = 10,6 g ; il contient 0,3 mol de A et 0, 1 mol de B.
1. Quelle sont les masses molaires MA de A et MB de B ?
2. Déterminer la formule de A.
3. Quelle est la formule brute de B sachant que sa molécule possède 2,5fois plus
d’atomes d’hydrogène que de carbone ?
4. Quel doit être le pourcentage en mol de A dans un mélange A + B pour que ce
mélange contienne des masses égales de A et B.

LES ALCANES
Exercice 1 :
Nommer les composés ci-dessous :
C2H5 CH3
a) CH3CHCHCH3 b)   c) (CH3)3CCH2I
  CH3CCH2CH2CHCH3
CH3 CH3 
C3H7
Exercice 2 :
Ecrire les formules semi-développées des alcanes dont les noms suivent :
a) 2-méthylbutane b) 2,4-diméthylpentane
c) 3,4-diéthylhexane d) 2, 2,4-triméthylbutane
e) 2,3,6-triméthyloctane f) 3,3-diéthyl-2-méthylpentane
g) 3,4,4-triméthylpentane h) 2,2,4-triméthylpentane
i) 4-éthyl-3-méthylheptane j) 4-éthyl-2,2-diméthyl-5-isopropylnonane
k) 3-isopropyl-2,5-diméthyloctane l) 3-éthyl-2,3-diméthyloctane
m) 2,3,4-triméthylhexane n) 3,3-diéthyl-2-méthylheptane
o) 3,5-diéthyl-2,6-diméthyl-4-isopropylheptane p) 2,3-diméthylpentane
q) 4-éthyl-2,2-diméthylhexane r) 3-isopropyl-2,5-diméthyloctane
s) 2,2-dipropyllbutane t) 7-éthyl-2,8-diméthyldécane
u) 4-éthyl-3-méthylpentane v) 6,6-diméthyloctane
w) 2-éthylpropane x) 1-chloro-2-méthylpropane
y) 2,3-dichloro-2-méthylbutane z)1,2-dichloro-4éthylcyclohexane
Exercice 3 :
1. Trouver la formule brute d’un alcane de molaire 86 g/mol. En déduire les
formules semi-développées des différents isomères et leurs noms.
2. Sachant que la monobromation de cet alcane donne uniquement deux produits
différents A1 et A2 ; trouver les formules semi-développées de A1 et A2. Les nommer.
Exercice 4 :
Dans un eudiomètre, on introduit 10 mL d’un alcane gazeux et 80 mL de dioxygène.
On fait jaillir l’étincelle. Après retour aux conditions initiales, on constate après
analyse que l’eudiomètre renferme des volumes égaux de dioxyde de carbone et de
dioxygène.
1. Trouver la formule brute de l’alcane.
2. Ecrire les équations traduisant l’action du dichlore sur cet alcane.
3. Combien d’isomères monochlorés, dichlorés, trichlorés obtient-on ?
4. Ecrire les formules semi-développées correspondantes.
Exercice 5 :
1. Déterminer la formule brute d’un alcane gazeux de densité 1,034.
2. On fait réagir du dichlore sur cet alcane. On obtient un produit contenant 55,04 %
en masse de chlore.
2.1 Déterminer la formule brute de ce produit.
2.2 Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui a lieu.
2.3 Définir cette réaction et donner les conditions expérimentales.
Exercice 6 :
1. Donner sa formule brute d’un alcane est composé, en masse, de 83 de carbone
et de 16,7 d’hydrogène.
2. Sachant que l’action du dichlore sur cet alcane donne 4 dérives monochlorés
différents, déterminer sa formule semi-développée. Donner son nom.
Exercice 7 :
Un mélange de propane et de butane est soumis à une combustion eudiométrique
en présence de 130 cm3 de dioxygène. Après la combustion et le refroidissement
des produits, il reste 86 cm3 de gaz, dont 68 cm3 sont fixés par une solution de
potasse et le reste par le phosphore. Déterminer la composition du mélange des
deux alcanes sachant que tous les volumes sont mesurés dans les mêmes conditions
de température et de pression. On donnera le pourcentage molaire ainsi que la
densité du mélange.
Exercice 8 :
Un hydrocarbure A réagit avec le dichlore pour donner un corps B. Le composé A
renferme en masse 7,7 % d’hydrogène et une mole de ce composé pèse 78 g. Par
ailleurs l’analyse de B montre que sa molécule renferme 6 atomes de chlore et qu’il
contient en masse 24,7 % de carbone et 2,11 % d’hydrogène.
1. Quelle est la nature de l’action du dichlore sur A ? Ecrire l’équation-bilan de la
réaction.
2. L’étude de B montre qu’il ne réagit pas par addition.
2.1 Donner sa formule semi-développée et son nom sachant que sa molécule
est cyclique.
2.2 Par quel procédé peut-on passer du cyclohexane au composé B.
Exercice 9 :
On introduit dans un eudiomètre (tube retourné sur la cuve) 60 cm 3 de dioxygène et
10 cm3 d’un hydrocarbure gazeux C xHy. Apres passage de l’étincelle et
refroidissement, il reste 45 cm3 d’un mélange gazeux dont 30 cm3 sont absorbables
par la potasse et 15 cm3 par le phosphore. Sachant que les volumes gazeux sont
mesurés dans les mêmes conditions, déterminer la formule brute de l’hydrocarbure.
Exercice 10 :
La combustion complète de 10 mL d’un mélange gazeux de méthane et d’éthane
ayant produit 150 mL de gaz carbonique (mesures dans les CNTP). Calculer la
composition en volume de ce mélange.
Exercice 11 :
1. Un hydrocarbure A dont la densité de vapeur est d = 3,89, contient en masse
14,28% d’hydrogène. Déterminer sa formule brute.
2. Le composé en question ne peut réagir que par destruction ou par substitution.
Ecrire les formules semi développées possibles sachant que la molécule renferme
une chaîne cyclique à 6 atomes de carbone.
Exercice 12 :
On considère une essence A entièrement constituée d’hydrocarbures isomères de
formule CxHy.
1. Ecrire l’équation-bilan de la combustion complète de ces hydrocarbures.
2. La combustion d’une masse m d’essence donne 7,04g de dioxyde de carbone et
3,24 g d’eau.
2.1 Déterminer le rapport y/x.
2.2 La masse molaire de ces isomères est M = 114 g/mol. En déduire la
formule brute de ces isomères. Calculer le nombre de moles de A et la masse m.
3. On fait réagir l’isomère A1 de cette essence en présence de lumière. O obtient
qu’un seul produit mono chloré B 1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction. Déduire de
ce qui précède, la formule et le nom de A 1 et de B1.
Exercice 13 :
La combustion dans le dioxygène d’un mélange équimolaire (n A = nB) de deux
alcanes A et B non isomères a fourni 2 ,86 g de dioxyde de carbone et 1 ,35 g d’eau.
Soit n et n’ les nombres d’atomes de carbone respectivement de A et B.
1. Donner les équations bilan générales de combustion de A et B.
2. Calculer les nombres de moles de dioxyde de carbone et d’eau obtenus ; les
exprimer en fonction de n, n’ et du nombre n1 de moles du mélange.
3. Calculer n1 et donner une relation entre n et n’ (relation 1).
4. Sachant que les masse molaires de A et B ne différent que de 42 g mol -1 ; trouver
une seconde relation entre n et n’ (relation 2). Calculer à partir des relations
précédentes les valeurs de n et n’ et donner les formules de A et B.
5. On réalise la mono chloration de A ou de B en présence de la lumière et on
obtient dans chaque cas un seul dérivé.
5.1 Ecrire les équations bilan des réactions de A et B.
5.2 Donner les formules semi- développées et les noms de A et B, ainsi que
ceux de leurs dérives chlorés.
Exercice 14 :
1. Un alcane A a pour masse molaire 44 g/mol. Quelle est sa formule brute ? Quel
est son nom ? A-t-il des isomères ?
2. Un dérivé dichorée d’un autre alcane B a une masse molaire de 127 g/mol. Quelle
est sa formule brute ? A-t-il des isomères ? Préciser leur nom dans la nomenclature
internationale.
3. Un mélange des deux alcanes A et B est soumis à une combustion eudiométrique
en présence de 130 cm3 de dioxygène. Après la combustion et le refroidissement
des produits, il reste 86 cm3 de gaz, dont 68 cm3 sont fixées par une solution de
potasse et le reste par le phosphore. Déterminer la composition du mélange des
deux alcanes sachant que tous les volumes sont mesurés dans les mêmes
conditions.
Exercice 15 :
On procède à la microanalyse d’un corps A qui est un produit de substitution
monochloré d’un alcane. Les pourcentages en masse présent dans A sont : %C :
45 ,86 ; %Cl : 45,21.
1. Déterminer la formule brute du corps A. Quelle est la formule semi développée de
A sachant que sa molécule possède deux groupes méthyle ? Nommer-le.
2. Proposer une méthode de synthèse de A à partir d’un alcane B et du dichlore.
Ecrire l’équation bilan de la réaction. Quel est le nom de l’alcane B ?
3. En fait cette synthèse produit simultanément un second dérivé monochloré A’.
Quel est son nom ? Ecrire l’équation bilan de la réaction qui l’engendre.
Exercice 16 :
Un mélange contenant n1 mol de méthane et n2 mol d’éthane produit, par
combustion complète avec du dioxygène en excès, du dioxyde de carbone et de
l’eau. La masse d’eau condensée et recueillie est de 21,6 g. Le CO2 formé est piégé
dans un absorbateur à potasse. La masse de l’absorbateur s’accroit de 30,8 g.
1. Ecrire les équations des réactions de combustion du méthane et de l’éthane.
2. Calculer les quantités de matière d’eau formée et de CO2 produit.
3. Exprimer les quantités de matières d’eau et de dioxyde de carbone formées en
fonction de n1 et n2. Calculer n1 et n2.
4. Calculer, dans le mélange initial d’alcane, la composition en masses (exprimée en
pourcentages) de chacun des deux composés.

LES CHAINES CARBONEES INSATUREES :

ALCENES – ALCYNES
Exercice 1 :
Nommer les composés ci-dessous : CH3

a) CH2 CCH2CHCH3 b) CHCCH2 CH2CH3 c) CH3 CCCH3
  
C2H5 C2H5 C2H5
d) CH3CHCCCHCH3 e) CH3CH2C CHCH3 f) CH3 C2H5

   CC
CH3 C2H5 CH3 CH3 C2H5
Exercice 2 :
Représenter la formule développée des hydrocarbures suivants :
a) 3-méthylpent-1-ène b) 3-éthyl-5-méthylcyclohexéne
Exercice 3 :
Exprimer la densité d, par rapport à l’air, d’un alcène gazeux en fonction du nombre
n d’atomes de carbone.
Exercice 4 :
1. Un alcène a une densité de vapeur d = 2,4. Quelle est sa formule brute ? Quels
sont les isomères correspondant à cette formule brute ? Nommez-les.
2. On s’intéresse aux isomères A, B et C qui donnent par hydrogénation, le même
alcane ramifié. Quel est cet alcane ?
3. Par hydrogénation, A et B donnent préférentiellement le même alcool. Quel est le
corps C.
Exercice 5 :
Un alcène A réagit avec le bromure d’hydrogène HBr et conduit à un composé B qui
contient 52, 9 % en masse de brome.
1. Déterminer les formules brutes de B et de A. (On donne Br: 80 g/mol)
2. Ecrire les formules semi-développées possibles pour l’alcène A. Nommer les
composés correspondants et préciser ceux qui donnent lieu à des isomères Z-E.
3. Parmi les isomères de A, on s’intéresse aux trois isomères A1, A2 et A3 qui
donnent par hydrogénation le même produit C. Quelle est la formule semi-
développée et le nom de C ?
4. L’hydratation de A1 et A2 donne préférentiellement le même produit. Identifier A3.

Exercice 6 :
1. Un alcène A réagit avec le bromure d’hydrogène pour donner un composé B qui
contient 48,5 % de brome en masse. Donner les formules brutes de B et A.
2. Ecrire toutes les formules semi-développées de l’alcène A, nommer les composés
correspondant et préciser ceux qui donnent lieu à l’isomérie Z-E.
Exercice 7 :
Un alcène A donne par hydrogénation catalytique le 2,3-diméthylbutane.
1. Quelles sont les formules semi-développées possibles pour A ?
2. L’addition de chlorure d’hydrogène sur A conduit de façon prépondérante au 2-
chloro-2,3-diméthylbutane mais pas exclusivement.
2.1 Montrer que cela permet de déterminer la formule semi-développée de A.
2.2 A présente t-il l’isomérie Z-E ?
3. Donner les produits majoritaires et minoritaires lors de l’addition d’eau sur A.
Exercice 8 :
1. Un composé A décolore l’eau de brome. Que peut-on dire de A ?
2. Une masse de 5 ,6 g de A fixent 7,1 g de dichlore.
2.1 Ecrire l’équation générale de l’action du dichlore sur un alcène et en
déduire la formule de A.
2.2 Ecrire toutes les formules semi-développées possibles de A.
3. Pour préciser la formule développée de A, on soumet A à une déshydrogénation
catalytique le transformant un compose B. Le composé B chauffé en présence de
Hg2+, additionne l’eau pour donner un produit unique C.
3.1 Préciser la fonction de C et en déduire la formule développée de B.
3.2 Ecrire l’équation d’hydratation de B.
3.3 Donner la formule développée et le nom de A.
3.4 Quel polymère obtient-on à partir de A ? Donner son nom.
Exercice 9 :
1. On part d’un volume V d’un mélange gazeux propyne-propène. On y ajoute 200
cm3 de dioxygène. Apres l’étincelle et retour aux conditions initiales, on obtient 160
cm3 d’un mélange gazeux dont 90 cm3 sont absorbables par la potasse (la vapeur
d’eau s’est condensée). Déterminer V et la composition centésimale en volume du
mélange.
2. On veut vérifier d’une autre façon la composition de ce mélange. On le mélange
avec du dihydrogène dans les proportions de 120 cm3 de mélange propyne-propène
pour 160 cm3 de dihydrogène. Apres un long contact avec le catalyseur, on obtient
un gaz pur.
2.1 Quel est ce gaz ?
2.2 Quelle est la composition centésimale du mélange ?
Exercice 10 :
1. Un hydrocarbure B contient 85,71 % (en masse) de carbone. Quelle est sa formule
brute ? Peut-on calculer sa masse molaire ?
2. A l’obscurité, B réagi mole à mole avec le dibrome. Le composé obtenu contient
74 % (en masse) de brome. Quelle est sa formule brute ? Représenter les formules
semi-développées possibles pour B.
3. L’hydratation de B conduit préférentiellement à l’alcool C. L’hydratation de ces
isomères conduit préférentiellement au même alcool D, isomère de C. En déduire
les formules semi-développées de B, C et D.
Exercice 11 :
Un mélange d’éthylène et d’acétylène a un volume égal à 15 mL. On réalise son
hydrogénation complète sur nickel en présence de 100 mL de dihydrogène. Le
volume total en fin de réaction est 95 mL. Tous les volumes étant mesurés dans les
mêmes conditions de température te de pression, déterminer la composition du
mélange.
Exercice 12 :
Un composé organique A de formule brute C xHy a la composition centésimale
massique suivante : C : 85,7% et H : 14,3%.
1. Calculer le rapport y/x. En déduire sa formule brute en fonction de x.
2. A quelle famille ce composé appartient t-il sachant que sa chaine carbonée est
ouverte ?
3. Si x = 5, quelle est alors la formule brute du composé B obtenu ? En déduire les
formules semi-développées et noms des isomères de B.
4. Sachant que l’un des isomères de B présentant une ramification, peut être obtenu
par hydrogénation d’un alcyne C. Quel est cet alcyne ?
Exercice 13 :
On dispose de 100 mL d’un mélange d’un alcane et d’un alcène et on fait deux parts
égales.
1. Sur la première moitié, on fait agir, à l’abri de la lumière, du dibrome en solution
(la solution étant en excès). On observe que le volume du gaz se réduit à 30 mL.
1.1 Expliquer pourquoi on travaille à l’abri de la lumière ?
1.2 Quelle conclusion tirer sur la composition du mélange ?
2. Sur la deuxième moitié, on réalise la combustion complète : Il se forme 170 mL de
dioxyde de carbone et on a consommé 270 mL de dioxygène. Le nombre d’atomes
de carbone de l’alcane est égal au 3/4 du nombre d’atomes de l’alcène. Déterminer
les formules brutes de l’alcane et de l’alcène ainsi que les formules semi-
développées et noms.

Exercice 14 :
Dans un eudiomètre, on introduit 40 mL d’un mélange gazeux d’éthylène, de
méthane et d’hydrogène et 100 mL de dioxygène. Après passage de l’étincelle, il
reste 56 mL de dioxyde de carbone et 8 mL de dioxygène.
1. Déterminer la composition du mélange initial.
2. Le volume gazeux étant mesuré à la même température (300K) et à la même
pression (105 Pa), trouver la masse volumique du mélange initial de méthane,
d’éthylène et d’hydrogène. En déduire sa densité.
Exercice 15 :
On réalise la combustion complète dans le dioxygène de 50 cm 3 d’un mélange
gazeux d’alcane A et d’alcène B ayant le même nombre d’atomes de carbone. Il se
forme 200 cm3 de dioxyde de carbone. Les volumes sont mesurés dans les mêmes.
1. Ecrire les équations bilan de combustion complète d’un alcane et d’un alcène.
2. Déterminer les formules brutes de l’alcane A et de l’alcène B.
3. Donner les formules semi-développées et les noms de tous les isomères de A et B.
4. Identifier A et B sachant que leur chaine carbonée est linéaire et que B n’a pas de
stéréo-isomère.
5. Donner l’équation-bilan et les noms des produits obtenus par action du chlorure
d’hydrogène sur B.
6. Montrer comment on peut obtenir A et B à partir d’un alcyne que l’on
déterminera.
Exercice 16 :
Un mélange gazeux est formé de dihydrogène et de deux hydrocarbures dont les
molécules possèdent le même nombre d’atomes de carbone. L’un des
hydrocarbures est saturé l’autre est un alcène. L’étude expérimentale de ce
mélange donne les résultats suivants :
- la combustion complété de 100 cm3 de ce mélange donne 210 cm3 de CO2 ;
- un volume de 100 cm3 de ce mélange est chauffé en présence de nickel, donne en
fin de réaction un produit unique dont le volume est de 70 cm3.
Trouver la formule des deux hydrocarbures et la composition centésimale en
volume du mélange initiale.
Exercice 17 :
On appelle degré de polymérisation le nombre de monomères contenus dans la
macromolécule.
Calculer le degré de polymérisation du polyéthylène, dont la masse molaire
moléculaire vaut 140 kg/mol.

Exercice 18 :
On considère un alcène inconnu A.
1. L’addition du dichlore sur A conduit à un corps ayant une proportion en masse de
chlore égale à 55,9 %.
1.1 Donner la formule brute de A.
1.2 Ecrire les formules semi-développées et donner les noms de tous les
isomères correspondant à cette formule brute. Préciser ceux qui présentent
l’isomérie (Z/E).
2. L’addition du chlorure d’hydrogène sur A donne deux produits mono chlorés.
2.1 Ecrire les équations des réactions pour tous les isomères. Identifier
l’isomère A.
2.2 Quel est le produit majoritaire obtenu à partir de l’isomère A ? Donner son
nom. Quel est le produit minoritaire ? Donner son nom.
3. Le produit majoritaire peut être obtenu exclusivement par addition du chlorure
d’hydrogène sur l’isomère B.
3.1 Identifier l’isomère B.
3.2 Que peut-on dire de l’isomère B ?
4. On fait réagir l’eau sur l’(ou les) autre(s) isomère(s) en présence d’un catalyseur.
4.1 Donner la (ou les) équation(s) de réaction. Préciser le catalyseur.
4.2 Combien de produits peut-on obtenir ?
Exercice 19 :
On réalise l’analyse d’un polymère obtenu par polyaddition. On constate qu’il
contient, en masse, 73,2% de chlore, 24,8% de carbone et 2% d’hydrogène.
1. Quelle est la composition en masse du monomère M ?
2. Le polymère a une masse molaire moyenne de 121000 g.mol -1 et un degré de
polymérisation moyen de 1250. Donner la formule brute de M.
3. Indiquer toutes les formules développées possibles pour M.
4. Donner, dans chaque cas, le motif et le nom du polymère.

COMPOSES AROMATIQUES
Exercice 1 :
Déterminer les formules développées et les noms des hydrocarbures aromatiques
dont la formule générale est C9H12.
Exercice 2 :
Un composé A, de formule brute C8H8, possède les propriétés suivantes :
- A se nitre facilement ;
- A décolore l’eau de brome sans catalyseur ;
- A donne, par hydrogénation, un composé de formule brute C 8H16 qui ne présente
aucune des propriétés précédentes. En déduire la formule semi-développée de A.
Exercice 3 :
On considère un mélange d’hydrocarbures renfermant du benzène et un alcène. La
combustion complète d’une masse m = 64 ,2 g de ce mélange donne 211,2 g de
dioxyde de carbone et 59,4 g d’eau. D’autre part, l’hydrogénation de 1 g de ce
mélange nécessite 628 cm3 de dihydrogène (volume mesuré dans les CNTP).
Déterminer, en moles, la composition du mélange de masse m, ainsi que la nature
de l’alcène.
Exercice 4 :
Un hydrocarbure A dont la masse molaire est voisine de 78 g.mol-1 renferme en
masse 92,3% de carbone.
1. Trouver la formule brute de ce composé.
2. Dans certaines conditions, ce composé réagit avec du dihydrogène pour donner
du cyclohexane.
2.1 Nommer le corps A et donner sa formule semi développée.
2.2 Ecrire l’équation bilan de la réaction. De quel type de réaction s’agit-il ?
3. Quel volume de dihydrogène, mesuré dans les CNTP, faut-il utiliser au cours de la
réaction si on utilise 19,5 g du composé A ?
Exercice 5 :
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion complète du benzène.
2. On effectue la combustion de 5 cm3 de benzène. Quel est le volume de dioxygène
nécessaire dans les conditions normales ?
3. Lorsqu’on réalise la combustion à l’air libre, la flamme est très fuligineuse.
Pourquoi ? Donnée : masse volumique du benzène  = 880 Kg.m-3.

Exercice 6 :
1. En présence de chlorure d’aluminium, le benzène réagit sur le chloroéthane pour
donner un dégagement de chlorure d’hydrogène et un hydrocarbure A, dont le
pourcentage massique en en carbone est de 90,6%.
1.1 Quelle est la formule brute de A ?
1.2 Ecrire l’équation-bilan de la réaction et la formule développée de A.
2. Par chauffage en présence d’un catalyseur, A se déshydrogène en B. Le produit
obtenu comporte 92,3 % (en masse) de carbone. Quelle est sa formule développée ?
3. Ce corps se polymérise très facilement. Quel est le motif du polymère obtenu ?
Exercice 7 :
Un hydrocarbure aromatique A a une masse molaire de 102 g/mol.
1. Trouver sa formule brute, sa formule semi- développée et son nom
2. L’hydrogénation de A en présence de palladium désactivé, donne un compose B ;
l’hydrogénation de B en présence de platine sous forte pression et à une
température de 200°C, conduit à un corps sature C.
2.1 Ecrire les équations-bilan correspondantes puis nommer B et C.
2.2 Calculer la masse de C obtenue sachant que le rendement de la dernière
hydrogénation est de 88% et que l’on a utilisé 10 g de B.
2.3 Calculer dans les CNTP le volume de dihydrogène nécessaire.
3. On fait réagir A avec du dichlore mole à mole et à l’abri de la lumière. On obtient
un composé D.
3.1Donner la formule semi- développée et le nom de D.
3.2Le composé D peut- il être Z ou E ? si oui donner ses stéréoisomères.
3.3 Ecrire l’équation-bilan de polymérisation de D puis calculer le degré de
polymérisation si la masse du polymère vaut 484,4 Kg/mol. Donnée Cl : 35,5.
Exercice 8 :
On réalise l’hydratation d’un composé aromatique A de formule C xHy—CH=CH2. Les
produits obtenus contiennent en masse 13,11% d’oxygène et 78,69% de carbone.
Soit B le produit majoritaire
1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’hydratation.
2. Quelle est la masse molaire de B ?
3. En déduire la formule semi-développée de A
4. Donner les noms officiels et usuels de A.
5. Par polymérisation, A fournit une macromolécule P.
5.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de polymérisation de P. En déduire la
formule semi-développée et le nom de P.
5.2 Calculer le pourcentage massique de carbone dans A et P. Conclure.

Exercice 9 :
Par substitution du brome sur le benzène, on fabrique du 1,2-dibromobenzène.
1. Ecrire les deux réactions qui permettent d’aboutir à ce produit. Préciser les
conditions expérimentales.
2. On veut fabriquer une masse m = 5,0 g de 1,2-dibromobenzène. Sachant que le
rendement global de l’équation est égal à 40 %, calculer la masse de benzène
nécessaire et le volume gazeux de dibrome utilisé. Données : Vm=24 L/mol ; Br:80
Exercice 10 :
- en présence de dibrome, et avec du fer, A donne un produit de substitution
contenant 43% de dibrome ;
- par hydrogénation de A, en présence d’un catalyseur, on obtient C8H16.
1. En déduire la nature du composé A. Montrer que l’action du dibrome sur A est
une mono substitution. Proposer les différentes formules semi développées de A.
2. Afin de choisir et de préciser la formule semi développée de A, on effectue une
déshydrogénation de A en B ; ce dernier composé a pour formule C 8H8 et décolore
l’eau de brome. Préciser alors la formule de B.
3. On indique que le composé B est le styrène. Préciser la formule de A.
4. Combien existe-il de dérivés monobromés de A (bromation sur le noyau
aromatique) ? Ecrire leurs formules semi développées.
Exercice 11 :
- en présence de dibrome, et avec du fer, A donne un produit de substitution
contenant 43 % de brome ;
- par hydrogénation de A, en présence d’un catalyseur, on obtient un composé de
formule C8H16.
1. Que peut-on déduire quant à la nature du produit A ? Montrer que l’action du
dibrome est une monosubstitution ?
2. Proposer les différentes formules développées de A.
3. Afin de choisir et de préciser la formule semi-développée de A, on effectue une
déshydrogénation de A en B ; ce dernier corps a pour foule C8H8 et décolore l’eau de
brome. Préciser alors la formule de B.
4. On indique B est le styrène. Préciser la formule de A. Combien existe-t-il de
dérivés monobromés de A ? Ecrire les formules semi-développées de ceux-ci.

COMPOSES ORGANIQUES OXYGENES
Exercice 1 :
Ecrire les formules semi-développées des composés suivants:
a) 3-méthylbutan-1-ol b) acide 2-méthylpropanoïque c) 2-éthoxypropane
d) propanoate de méthyle e) pentanal f) butanone
Exercice 2 :
Quels sont les isomères ayant pour formule C 3H8O ? Donner les noms et la fonction
chimique des composés obtenus.
Exercice 3 :
1. Combien peut-on trouver de propanol ? Peut-il exister un alcool tertiaire ayant
trois atomes de carbone ?
2. Ecrire la formule de l’alcool tertiaire en C 4 et le nommer.
3. Combien existe-t-il d’alcools primaires en C4 et d’alcools secondaires en C4 ?
Exercice 4 :
On réalise l’hydratation A de formule brute C 4H8. On obtient un seul produit B. En
déduire la formule développée de A. Donner également la formule développée de B
et son nom.
Exercice 5 :
Un composé A dont la masse molaire est 74 g/mol a été obtenu par addition d’eau
sur un alcène linéaire présentant deux stéréo-isomères B et C. Ecrire la formule des
trois corps A, B et C. Nommer les.
Exercice 6 :
L’analyse d’un composé A a donné les résultats suivants : C : 54,5 % ; H : 9,1 %; O :
36,4%. Le composé ne comporte qu’un atome d’oxygène par molécule. Il donne un
précipité rouge brique avec la liqueur de Fehling. Déterminer la formule de A
Exercice 7 :
1. Donner la formule semi-développée de tous les composés ayant pour formule
brute C4H10O.
brute C5H10O.
brute C5H10O2.

Exercice 8 :
On prépare 100 mL d’une solution a en dissolvant m = 2,96 g d’un monoacide
carboxylique dans de l’eau distillée. On prélève 10 mL de cette solution que l’on
dose par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C B = 0,2
mol.L-1 en présence d’un indicateur coloré. L’équivalence est obtenue lorsqu’on a
versé un volume VBE = 16 mL d’hydroxyde de sodium.
1. Calculer la concentration molaire volumique de la solution A.
2. Déterminer la masse molaire moléculaire M de l’acide carboxylique contenue
dans la solution A. En déduire sa formule brute puis sa formule semi-développée
ainsi que son nom.
Exercice 9 :
Un composé organique A a pour formule C xHyO. La combustion complète de 3,52 g
de A donne de l’eau et 5 L de dioxyde de carbone. La densité de vapeur de A est d =
3,04. Dans les conditions de l’expérience le volume molaire est V m = 25 L/mol.
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction de combustion complète de A.
2. Déterminer la formule brute du composé A.
3. Ecrire toutes les formules semi-développées de A, en se limitant aux alcools. On
indiquera le nom et éventuellement la classe de chaque isomère.
Exercice 10 :
Un composé organique A de masse molaire 88 g/mol contient en masse environ
68,2 % de carbone ; 13,6 % d’hydrogène et 18,2 % d’oxygène.
1. Déterminer les masses approximatives de carbone, d’hydrogène et d’oxygène
dans une mole du composé A. En déduire la formule brute du composé A.
2. Le composé A est un alcool à chaîne ramifiée. Montrer qu’il existe cinq formules
développées possibles pour A. On nommera les différents isomères ainsi trouvés.
3. On fait subir à A une oxydation ménagée qui conduit à un composé B. B réagit sur
la DNPH pour donner un précipité jaune. Pour cette expérience ne permet-elle pas
de déterminer sans ambiguïté la formule développée de A ?
4. Le composé B ne réagit pas sur la liqueur de Fehling. Montrer que cette
constatation permet de lever l’ambiguïté précédente. Donner les formules
développées de A et B.
Exercice 11 :
Un composé A de formule brute C3H6O donne un précipité jaune avec la 2,4–DNPH
et un dépôt d’argent par réaction avec une solution contenant l’ion diaminoargent.
1. Ecrire la formule semi développée de A. donner son nom.
2. Ecrire l’équation bilan de l’oxydation de A par l’ion dichromate en milieu acide.
Donner la formule semi développée et le nom du composé organique obtenu.

Exercice 12 :
On considère un acide carboxylique à chaîne saturée (A) et un alcool saturé (B).
Soient (n) étant le nombre d’atomes de carbone dans le radical R fixé au groupe
fonctionnel carboxylique et (n’) le nombre d’atomes de carbone dans le radical R’
fixé au groupement de l’alcool.
1. Exprimer respectivement les formules de (A) et de (B) en fonction de n et n’.
2. La réaction entre A et B donne un ester (E). A partir des formules déterminées au
1. , expliciter la formule semi-développée de (E) en fonction de n et de n’.
3. Pour n = 3, la masse molaire de l’ester (E) est de 130 g/mol. En déduire n’ et
préciser la formule brute de (E).
4. En réalité (A) possède une chaîne saturée avec une ramification. Quant à (B), son
oxydation ménagée donne un composé (C) qui réagit avec la DNPH et ne rosit pas le
réactif de schiff. Donnez les noms de (A), (B), (C) et (E).
Exercice 13:
1. On oxyde de façon ménagée un mélange d’éthanol et d’éthanal par de l’air en
présence de cuivre. Ecrire les équations bilan des réactions.
2. Après l’oxydation totale, on ajoute de l’eau pour obtenir 100 cm 3 de solution. On
prélève 10 cm3 de cette solution et on dose par une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration C = 2 mol L-1. Il faut verser 7,5 cm3 pour obtenir l’équivalence.
2.1 Déterminer le nombre de mol d’acide éthanoïque obtenu dans la réaction
d’oxydation.
2.2 Calculer la composition du mélange initial, sachant qu’il avait une masse
de 6,7 g.
Exercice 14 :
1. On brûle complètement 6,0 g d’un alcool A et on obtient 7,2 g d’eau et 13,2 g de
dioxyde de carbone. En déduire la formule brute de l’alcool.
2. Quels sont les alcools qui possèdent cette formule brute ?
3. L’oxydation ménagée de A donne un composé B qui donne un précipite jaune
avec le DNPH et précipite rouge brique avec la liqueur de Fehling. Donner la formule
semi-développée et le nom des composés A et B.
4. Soit un composé C de formule brute CnH2nO.
4.1 L’oxydation complète de 1 g de carbone donne 2,45 g de dioxyde de
carbone. Déterminer n.
4.2 Avec le DNPH, C donne un précipite jaune. Que peut-on dire de C ?
4.3 Le composé C donne un dépôt d’argent avec le nitrate d’argent
ammoniacal (réactif de tollens). Conclure.
4.4 En milieu acide C est oxyde par le permanganate de potassium et donne
l’acide 2-méthylpropanoïque. Donner la nature, la formule semi-développée
et le nom de C. Quel alcool oxydé donnerait C. Donner son nom et sa classe.
Exercice 15 :
1. Un composé organique de formule CXHYOZ contient en masse 36,36 % d’oxygène.
1.1 Sachant que y = 2x, en déduire sa formule brute.
1.2 Ecrire les formules semi-développée et les noms des différents isomères.
2. Un composé A de formule CXHYOZ de masse molaire M = 58 g.mol-1. Par
combustion complète de 2,9 g de A, on obtient 2,7 g d’eau et 6,6 g de dioxyde de
carbone.
2.1 Déterminer la formule brute de A.
2.2 Ecrire la formule semi-développée des corps ayant cette formule brute et
les nommer.
Exercice 16 :
1. Soit un alcool de formule générale R-OH et un éther-oxyde de formule R-O-R’.
Montrer qu’on peut écrire leur formule générale sous la forme de C xH2x+2O. Soit un
composé de masse molaire 74 g/mol dont l’atome d’oxygène possède deux liaisons
simples. Donner les différents isomères répondant à la formule brute.
Données : R et R’ sont des groupes alkyles : R : CnH2n+1  ; R’ : Cn’H2n’+1 
1. Montrer que la formule générale des aldéhydes et des cétones s’écrit sous la
forme de CxH2xO.
2. Montrer que la formule générale des acides carboxyliques et des esters s’écrit
sous la forme de C xH2xO2.
3. Pour un ester de formule R-COOR’, R et R’ étant des groupes alkyles. Donner une
relation qui lie n et n’ sachant que la masse molaire de l’ester est de 88 g/mol. Si n’=
1, donner la formule semi-développée de cet ester.
Exercice 18 :
Un alcool dérivé de la famille des alcanes, a pour densité de vapeur d = 1,6.Trouver
sa formule brute et écrire sa formule semi développée. On prend 1,84g de cet alcool
que l’on oxyde en présence d’une spirale de cuivre préalablement chauffé au rouge.
Cette oxydation donne deux corps différents, après un temps assez long, on agite le
liquide restant, avec les vapeurs obtenues le bêcher, on laisse refroidir et on prélève
le quart du liquide. Il faut 10mL d’une solution déci molaire de soude pour obtenir
une coloration rose de la phénolphtaléine ajoutée avant le dosage. Quelle est la
proportion d’acide transformée en aldéhyde ?
Exercice 19 :
---------------------------------------------------------------------- ?

Exercice 20:
On dispose de quatre flacons contenant respectivement un alcool, aldéhyde, une
cétone et un acide carboxylique. Pour déterminer leur contenu, on réalise les tests
ci-contre :
Corps A B C D
Réactif
Oxydant pas d’oxydation oxydation oxydation pas d’oxydation
ménagée ménagée
DNPH solution jaune solution jaune précipité jaune précipité jaune
Réactif de schiff solution incolore solution solution rose solution

incolore incolore
Liqueur de Fehling solution bleue solution bleue précipité rouge solution bleue
brique
1. Donner les fonctions des corps A, B, C, D et justifier le choix.
2. On effectue des expériences pour déterminer les formules développées des
quatre corps. Le volume des flacons est de 0,5 L.
2.1 L’alcool a un degré alcoolique de 12° et contient 1,03 mol (d’alcool).
Déterminer la formule brute, la formule développée. On note qu’un alcool de
1° contient 1 mL d’alcool pur par 100 mL de solution. On donne la masse
volumique de l’alcool  = 0,79 kg/L.
2.2 L’aldéhyde provient de l’oxydation de l’alcool. Donner sa formule brute et
son nom.
2.3 La cétone peut être obtenue par hydratation d’un hydrocarbure contenant
90% de carbone (en masse), ceci en présence d’acide et d’ions mercure. En
déduire la formule développée et le nom de la cétone.
2.4 La solution d’acide carboxylique est obtenue en introduisant 66g d’acide
pur liquide dans le flacon puis en complétant sa contenance à 0,5 L. Il a fallu
7,5 cm3 d’hydroxyde de sodium de concentration 10 mol/ L pour doser 50
cm3 de la solution. En déduire la formule développée de l’acide sachant que
sa chaîne carbonée est ramifiée.

CHIMIE
DEUXIEME PARTIE
ELECTROCHIMIE

NOTION DE COUPLE OXYDANT - REDUCTEUR

CLASSIFICATION QUALITATIVE DES COUPLES OXYDANT - REDUCTEUR,
ION METALLIQUE/ METAL.
Exercice 1 :
Ecrire les demi-équations électroniques des couples suivants : Hg2+/Hg et Pb2+/Pb
Exercice 2 :
1. Qu’est ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?
2. Montrer que la réaction traduit par l’équation-bilan suivante est une réaction
d’oxydoréduction : Fe2+ + 2Al  3Fe+ + 2Al3+
3. Peut-on conserver une solution de sulfate de fer (II) dans un récipient en
aluminium ?
4. Peut-on conserver une solution de sulfate d’aluminium dans un récipient en fer ?
Justifier
Exercice 3 :
Une réaction d’oxydoréduction se traduit par l’équation-bilan non équilibrée :
Au3+ + Zn  Au + + Zn2+
1. Ecrire les demi-équations électroniques traduisant l’oxydation et la réduction.
2. Quel est l’oxydant ? Quel est le réducteur ? Equilibrée l’équation-bilan.
Exercice 4 :
On considère le couple Hg2+/Hg. On veut montrer que le mercure est moins
réducteur que le zinc, le fer, le plomb et le cuivre. Il suffit de réaliser une seule
expérience pour prouver cette affirmation, la décrire. Donner l’équation-bilan de la
réaction produite.
Exercice 5 :
Une lame de zinc plongée dans 100 cm3 d’une solution de sulfate de cuivre de
concentration 0,2 mol/L est laissée jusqu’à disparition complète de la couleur bleue.
Quelle est la masse de cuivre déposée ?
Exercice 6 :
Une lame de cuivre baigne dans 100 cm3 d’une solution aqueuse de nitrate d’argent
de concentration 1,0 mol/L. On constate qu’elle se recouvre d’argent.
1. Interpréter cette réaction. Quelle masse maximale d’argent peut-on recueillir ?
2. Quelle est alors la perte de masse subie par la lame de cuivre ?

Exercice 7 :
On dissout une masse de m grammes de nitrate d’argent AgNO3 pur et sec dans un
litre d’eau. On effectue un prélèvement de 50 mL de la solution obtenue dans lequel
on ajoute de la poudre de zinc en excès.
1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction
2. Sachant que la masse d’argent libérée est de 0,33 g. Calculer la valeur de m.
3. On ajoute ensuite dans le prélèvement, après réaction et filtration de la soude
goutte à goutte. Qu’observe t-on ? Quelle masse de précipité peut-on
théoriquement obtenir ?
Exercice 8 :
On fabrique une solution de volume 1 L contenant 0,4 mol de nitrate d’argent
AgNO3 et 0,2 mol de nitrate de plomb Pb(NO3)2. Ces deux composés sont totalement
dissociés dans l’eau. On plonge une lame de zinc dans la moitié de la solution.
Quelle masse de dépôt métallique peut-on obtenir ? Quelle est la concentration en
ions Zn2+ dans la solution ?
Exercice 9 :
Dans 20 mL d’une solution de sulfate de fer FeSO4, on introduit 4 g d’aluminium à la
fin de la réaction qui s’est produite, on filtre la solution et on récupère une masse
métallique de 4,75 g.
1. Quelle est la réaction qui s’est effectuée ? Ecrire l’équation-bilan.
2. Quel (s) est (sont) le (les) constituant (s) de la masse métallique ? Justifier.
3. Quelle était la concentration de la solution de sulfate de fer ?
4. Quelle est la concentration des ions métalliques dans le filtrat ?
Exercice 10 :
On introduit de la poudre de zinc dans 200 cm3 d’une solution aqueuse de sulfate de
cuivre, de concentration 0,1 mol/L.
1. Calculer la masse de zinc nécessaire à la réduction de tous les ions Cu 2+.
2. Calculer la masse de cuivre formé ainsi que la concentration des ions Zn 2+.
3. Vérifier l’électroneutralité de la solution.
Données: Cu: 63,5; S: 32; Ag: 107,9; Zn: 65,3 ; Fe: 56
Exercice 11 :
On laisse tomber 3 g de poudre de fer pur dans 20 mL d’une solution de nitrate
d’argent AgNO3 de concentration C. Après agitation, filtration et séchage, on obtient
7 g d’un résidu solide.
1. Ecrire les équations bilans des réactions qui se sont produites.
2. Montrer que tout le fer n’a pas réagi. Calculer la masse de fer ayant réagi. Calculer
la concentration C.
Exercice 12 :
On dispose d’une solution de chlorure d’étain (II) ; on verse 25 cm3 dans deux
béchers. Dans le premier on ajoute un peu de soude concentrée ; un précipité blanc
se forme. Dans le deuxième on ajoute de la limaille de fer et on maintient une
agitation régulière. Au bout de quelques minutes on arrête l’agitation et on ajoute
un peu de soude concentrée : un précipité vert se forme.
1. Interpréter ces observations. Ecrire les équations-bilan correspondantes.
2. Peut-on à l’aide des faits précédents et de la classification électrochimique des
métaux, prévoir ce que l’on observera si l’on plonge :
- une plaque de zinc dans une dans une solution de chlorure d’étain (II) ?
- une plaque d’étain dans une solution de chlorure de zinc ?
Exercice 13 :
Une masse de 10 g d’un mélange de poudre d’aluminium, de cuivre et de fer est
oxydée par une solution d’acide chlorhydrique de volume V = 250 mL.
1. Ecrire les demi-équations électroniques et les équations-bilans des réactions.
2. Sachant que les concentrations des ions Al3+ et Fe2+ sont égales lorsque l’acide a
totalement oxydé les deux métaux, calculer la masse de chaque métal dans
l’échantillon.
3. En déduire le volume de dihydrogène dégagé dans les conditions normales.
4. Quelle est alors la quantité minimale d’acide chlorhydrique utilisée ? Quelle est la
concentration minimale de l’acide à utiliser ? On donne: Al: 27 et Fe: 56
Exercice 14 :
1. L’acide oxalique C2O4H2 décolore une solution acide de permanganate MnO4-. Que
peut-on en déduire ?
2. La réaction précédente s’accompagne d’un dégagement de dioxyde de carbone.
Ecrire la demi-équation mettant en jeu l’acide oxalique.
3. Ecrire l’équation redox et préciser le réducteur et l’oxydant.
Exercice 15 :
1. On réalise une solution de sulfate de cuivre (II) en dissolvant 58 g de cristaux bleus
dans 500 cm3 de solution. On précise que les cristaux bleus ont pour formule CuSO4,
5H2O.
1.1 Quelle est la concentration de la solution obtenue ?
1.2 Combien y-a-t-il d’ions sulfate et d’ions cuivre (II) par millimètre cube ?
2. On ajoute de la limaille de fer. Une réaction peut-elle avoir lieu ? Si oui, quelle est
son équation-bilan ?
3. Dans un bêcher contenant 50 cm3 de la solution précédente, on ajoute de la
limaille de fer. Quelle est la masse minimale de limaille de fer à ajouter dans un
bêcher si l’on veut faire disparaître la couleur bleue de la solution ?
Exercice 16 :
L’étain Sn réduit les ions Cu2+ par une réaction totale. 2 g de poudre d’étain sont mis
en présence de 50 cm3 d’une solution de sulfate de cuivre à 0,2 mol.L-1. L’étain
donne l’ion Sn2+.
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction.
2. Calculer la concentration de la solution en ions Sn2+ en fin de réaction.
3. On filtre la solution. Quelle est la masse du solide recueillie ?
4. Ce solide est mis en présence d’acide chlorhydrique.
4.1 Ecrire les équations bilan des réactions qui ont eu lieu.
4.2 Calculer le volume de H2 dégagé (mesuré dans les CNTP) en supposant que
la quantité d’acide est suffisante pour que les réactions soient totales.
Exercice 17 :
On considère une solution de chlorure de cuivre (II) de concentration 0,75 mol.L -1.
On en prélève 100 cm3 auxquels on ajoute 2,5 g de poudre de zinc. On agite.
1. Calculer la composition de la solution quand l’équilibre est établi, c’est à dire
quand la réaction est terminée.
2. Quelle est la quantité d’électricité échangée au cours de la réaction ?
3. Quelle est la masse de cuivre formé ?
Exercice 18 :
1. Au cours d’une expérience, un groupe d’élèves note les observations suivantes :
- une lame d’argent plongée dans une solution de chlorure d’or (AuCl3) se recouvre
d’or.
- une lame de cuivre plongée dans une solution de nitrate d’argent (AgNO3) se
recouvre d’argent.
- une lame de fer pongée dans une solution de sulfate de cuivre (II) se recouvre de
cuivre.
1.1 Interpréter ces différents résultats.
1.2 En déduire une classification suivant le pouvoir réducteur croissant des
couples ion métallique/métal mis en jeu au cours de cette expérience.
1.3 Sachant que l’acide chlorhydrique attaque le fer et non le cuivre, placer le
couple H+/H2 dans la classification précédente.
2. On verse dans un bêcher une petite quantité d’une solution de nitrate d’argent et
on y fait barboter du dihydrogène. Il apparaît de l’argent finement divisé, noir.
2.1 Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui s’est produite.
2.2 Préciser les espèces oxydée et réduite.
3. Sachant que le dihydrogène a été préparé par action de l’acide chlorhydrique sur
le zinc avec un rendement de 100% et que seulement 10% du dihydrogène formé
réagissent avec le nitrate d’argent le reste s’échappe), quelle masse d’argent peut-
on obtenir si on consomme 4 g de zinc ?
CLASSIFICATION QUANTITATIVE
DES COUPLES OXYDANT-REDUTEUR, ION METALLIQUE/METAL
Exercice 1 :
Sachant que les réactions rédox spontanées sont :
2 Ag+ + Cu  Cu2+ + 2Ag 2Ag+ + Fe  Fe2+ + 2A Cu2+ + Pd  Pd2+ + Cu
3 Fe2+ + 2Al  2Al3+ + 3Fe Pb2+ + Fe  Fe2+ + Pd Au3+ + Zn  Au + + Zn2+
Classer les couples mis en jeu par pouvoir réducteur croissant. Justifier.
Exercice 2 :
On considère les couples redox suivants et leurs potentiels normaux respectifs :
E°(S2O82-/SO42-) = E°1 = 2,1 V; E°(CrO42-/Cr3+) = E°2 = 1,33 V;
E°(SO42-/SO2) = E°3 = 0,17 V; E°(ClO-/Cl2°)= E°4 = 1,63 V;
E°(CH3-COOH/CH3-CH2-OH) = E°5 = 0,03 V E0(Cu2+/Cu) = E°6 = 0,34 V.
1. Classer ces couples mis en jeu par pouvoir oxydant croisant.
2. Pour chaque couple, établir la demi-équation électronique qui lui correspond.
Exercice 3 :
On donne les potentiels standard d’oxydoréduction des couples Cu2+/Cu et
Mg2+/Mg : E0(Cu2+/Cu) = 0,34 V; E0(Mg2+/Mg) = - 2,37 V.
1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction naturelle entre ces deux couples.
2. On réalise une pile à partir de ces deux couples. Faire le schéma de la pile en
indiquant ses pôles. Calculer sa f.é.m., les solutions étant à 1 mol/L.
Exercice 4 :
On réalise une pile faisant intervenir les couples rédox : Ag+/Ag et Fe2/Fe. On donne
les potentiels normaux de ces couples : E°(Ag+/Ag) = 0,80 V et E°(Fe2+/Fe) = - 0,44 V.
1. Préciser les polarités de cette pile, la dessiner et la symboliser.
2. Préciser le sens de déplacement des porteurs de charge si la pile fonctionne en
générateur.
3. Ecrire les équations les équations d’oxydoréduction qui se produise indiquant où
ils passent.
Exercice 5 :
On réalise les piles suivantes : 1e pile : Sn/Sn2+//Cu2+/Cu et 2e pile : Zn/Zn2+//Cu2+/Cu.
On mesure la d.d.p lorsque la pile ne débite pas du courant, on trouve pour la 1e pile
U1 = 0,46 V et pour la 2e pile U2 = 1,10 V.
1. Trouver la f.é.m. de la pile obtenue en associant les couples Zn2+/Zn et Sn2+/Sn.
2. Comparer les pouvoirs réducteurs des trois couples cités précédemment.
Exercice 6 :
Une pile est constituée de deux demi-piles contenant les couples Co2+/Co et Zn2+/Zn.
Les concentrations des solutions utilisées sont de 1 mol/L. Les ions Co 2+ sont roses
en solution.
1. Quel est le métal constituant la borne négative ? Quelle est la f.é.m. de la pile ?
2. La demi-pile du couple Co2+/Co contient 80 cm3 de solution. Quelle est
l’augmentation de masse de l’électrode de cobalt lorsque la coloration rose aura
disparue totalement ?
3. Quelle doit être la masse minimale de zinc qui ne limite pas le fonctionnement de
la pile ?
Exercice 7 :
On réalise la pile: Cr/Cr3++3 NO 3 ; Ag++NO 3 /Ag.
1. Préciser les polarités de la pile, le sens de circulation des électrons, le sens du
courant et les équations aux électrodes. En déduire le bilan de la réaction qui se
produit dans la pile en fonctionnement.
2. Les deux solutions de Cr3+ et Ag+ ont même concentration initiale 0,1 mol/L et
même volume V. Calculer la concentration finale des ions Cr 3+dans le compartiment
où ils se trouvent, la réaction étant totale.
Exercice 8 :
On réalise une pile Daniell dont on a préalablement pesé les électrodes. Elle
fonctionne en générateur. On constate qu’après fonctionnement, la masse de cuivre
a augmenté de 5,0 g.
1. Expliquer ce qui s’est passé pendant le fonctionnement ? Qu’es-ce qui a provoqué
cette variation de masse ?
2. Quelle est la variation correspondante de la masse de zinc ?
3. Quelle est la quantité d’électricité qui a circulé pendant le fonctionnement de la
pile ? On donne les potentiels normaux des couples : E°(Cu2+/Cu) = 0,34 V et
E°(Zn2+/Zn) = - 0,76 V.
Exercice 9 :
Lorsqu’on plonge une lame d’étain dans une solution acide, un dégagement de
dihydrogène se produit.
1. Ecrire l’équation-bilan (on considère les couples Sn2+/Sn et H3O+/H2).
2. On construit une demi-pile avec un fil d’étain trempant dans une solution d’ions
étain (II) de concentration C = 1 mol/L. On associe cette demi-pile une demi-pile
normale à hydrogène.
2.1 Donner le schéma de cette pile en précisant les bornes.
2.2 Ecrire le bilan des transformations dans la pile quand elle fonction en
générateur. Comparer les résultats du 1. et 2. Commenter.
Exercice 10 :
On dispose d’une lame de cuivre, d’une lame d’aluminium et de solutions aqueuses
d’ions Cu2+ et Al3+.
1. Faire le schéma de la pile qu’on pourrait former avec ces deux couples en
indiquant sa polarité et le sens des porteurs de charge lorsque la pile débite.
2. Quel est l’intérêt de prendre une solution concentrée de Cu2+ ? Faut-il aussi
utiliser une solution concentrée d’ion Al3+?
3. L’électrode d’aluminium est une plaque de longueur 6 cm, d’épaisseur 1 mm et de
largeur 3 cm. Sachant que la plaque d’aluminium est plongée à moitié dans la
solution et que son épaisseur est de 0,5 mm après un certains temps, quelle est la
masse de cuivre qui s’est déposée sur l’électrode de cuivre ?
4. Quelle est la quantité d’électricité qui a circulé pendant le fonctionnement de la
pile ? On donne : e = 1,6.10-19 C; N = 6,02.1023/mol; M(Al) = 27 g/mol; M(Cu) = 63,5
g/mol;   2,7 g / cm 3 .
Exercice 11 :
On considère deux béchers contenant respectivement :
- une solution de sulfate de zinc de volume V1 = 0,20 L et de concentration C1 = 1
mol/L.
- une solution de sulfate de cuivre II de volume V 2= 0,20 L et de concentration C2 = 1
mol/L.
On plonge dans le premier une lame de zinc, dans le second une lame de cuivre. On
réunit les deux solutions par un pont salin.
1. Trouver la f.é.m. de la pile ainsi réalisée
2. La pile alimente un circuit sans autre générateur. Trouver l’intensité du courant
débité sachant que la résistance totale du circuit est R = 1,5  .
3. Trouver les variations de masses des électrodes au bout de 10 mn.
4. Trouver au bout de ces dix minutes les concentrations des ions Cu 2+ et Zn2+ dans
les solutions.
On donne les potentiels des couples : Cu2+/Cu : + 0,34 V et Zn2+/Zn : - 0,76 V.
Exercice 12 :
On réalise une pile en couplant par un pont électrolytique deux demi-piles (Fe2+,Fe)
et (Ag+,Ag).
1. Faire le schéma du dispositif. Préciser les pôles positif et négatif de la pile.
2. On relie la lame de fer à la lame d’argent par un fil conducteur et un résistor.
Préciser le sens du courant, les réactions d’oxydoréduction qui s’effectuent dans
chaque demi-pile.
3. Les solutions étant de concentrations molaires égales à 1 mol/L. Quelle est la
f.é.m. de la pile ?
4. On retire le pont, que se passe-t-il ?
Exercice 13 :
1. On veut étudier le couple Co2+/Co. On réalise les deux expériences suivantes :
- la solution rose, due à l’ion Co2+, est décolorée par le fer ;
- en milieu acide, le cobalt métallique donne un dégagement de dihydrogène.
Classer qualitativement les trois couples redox mis en jeu.
2. On réalise la pile Co/Co2+  Cu2+ /Cu. Préciser les polarités de celles-ci et écrire la
réaction lorsque la pile débite.
3. La mesure une f.é.m. du couple Co 2+/Co est E = 0,63 V. En déduire la valeur du
potentiel redox de ce couple, sachant que E0 (Cu2+/Cu) = 0,34 V.
4. Proposer une pile dont l’électrode de cobalt serait positive. Calculer sa f.é.m.
Exercice 14 :
On réalise une pile Daniell à l’aide de deux béchers et d’un pont électrolytique en U
renversé contenant une solution gélifiée de chlorure de potassium. L’un des béchers
contient 100 mL d’une solution de sulfate de cuivre (II) à 0,2 mol.L-1, dans laquelle
plonge une lame de cuivre. Dans l’autre bécher, contenant 100 mL d’une solution de
sulfate de zinc à 0,2 mol.L-1 dans laquelle plonge une lame de zinc. On relie les
électrodes de la pile par un circuit conducteur comprenant un milliampèremètre.
1. A quels pôles faut-il relier, respectivement, les bornes positive et négative du
milliampèremètre ?
2. La pile débite, pendant 50 heures, un courant d’intensité constante I = 5 mA.
Calculer :
2.1 La variation dm1 de la masse de l’électrode de zinc, ainsi que la variation
dm2 de celle de cuivre.
2.2 La variation dC1 de la concentration des ions Zn2+, ainsi que la variation dC2
de la concentration des ions Cu2+ dans les solutions.
Exercice 15 :
On donne les potentiels normaux des couples Fe2+/Fe et Ag+/Ag : Fe2+/Fe : E 10 = -0,44
V et Ag+/Ag : E 02 = 0,80 V.
1. Faire le schéma de la pile en utilisant ces couples oxydants-réducteurs et indiquer
sa polarité et le sens de circulation du courant lorsqu’elle débite dans un conducteur
de résistance électrique R.
2. Observe t-on une réaction chimique quand on met en présence : - de l’argent
métal et des ions Fe2+ ? - du fer métal et des ions Ag+ ?
Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui s’effectue. La réaction est-elle totale ?
3. Dans 100 mL d’une solution de nitrate d’argent AgNO 3, on ajoute 0,2 mol de fer
en poudre en excès. Calculer, lorsque la réaction est terminée :
3.1 la concentration des ions Fe2+ dans la solution.
3.2 la masse du métal d’argent déposée. On donne Ag : 108 g/mol.

GENERALISATION DE L’OXYDOREDUCTION
EN SOLUTION AQUEUSE
Exercice 1 :
Ecrire les demi-équations électroniques des couples suivants :
a) SO42-/SO2; b) CH3COOH/CH3CH2OH; c) S4O62-/S2O32-
d) CO2 /H2C2O4; e) H2O2/H2O; f) HClO/Cl2
Exercice 2 :
L’éthanol peut s’oxyder en éthanal CH3 -CHO, et que l’éthanal peut s’oxyder en acide
acétique CH3-CO2H.
1. Montrer que l’on peut définir deux couples redox que sont CH3-CHO/CH3-CH2OH
et CH3-CO2H/ CH3-CHO.
2. Ecrire les demi-équations relatives à ces deux couples redox.
3. Ecrire les réactions de l’ion MnO4-, en milieu acide sur l’éthanol, puis sur l’éthanal.
4. Situer les deux couples étudiés en 1., par rapport au couple MnO4 -/Mn2+.
Exercice 3 :
Dans 100 cm3 d’eau, on dissout 1,28 g de sel de Mohr, corps cristallisé possédant la
composition FeSO4, (NH4)2SO4, 6H2O.
1. Quelle est la composition molaire en ion Fe2+ de la solution obtenue.
2. Quel volume d’une solution acidifiée de permanganate de potassium à 0,01 mol/L
faut-il utiliser pour que tous les ions Fe2+ soient oxydés en ions Fe3+.
Exercice 4 :
L’acide oxalique, constituant de l’oseille et du chocolat, est le réducteur du couple
CO2/H2C2O4. On dose 10 mL de cet acide par du permanganate de potassium à 10 -1
mol.L-1. Le virage a lieu pour 12 mL de la solution oxydante.
1. Ecrire les demi-équations rédox et en déduire l’équation-bilan du dosage en
milieu acide. Déterminer la concentration molaire de l’acide oxalique.
3. Calculer le volume dioxyde carbone formé à l’équivalence.
Exercice 5 :
Une solution de sulfate de fer (II) est obtenue en dissolvant 18 g de cristaux hydratés
FeSO4, 7H2O dans un litre d’eau pure. On prélève 10 cm3 de cette solution et on y
ajoute progressivement une solution de permanganate de potassium additionnée
de quelques gouttes d’acide sulfurique. La couleur du permanganate persiste
lorsqu’on en verse 26 cm3. Quelle est la concentration de la solution initiale ?

Exercice 6 :
On désir doser une solution de diiode de concentration voisine de 5.10 -2 mol/L par
une solution de thiosulfate de sodium que l’on prépare. Les cristaux de thiosulfate
de sodium ont pour formule Na2S2O3, 5H2O.
1. Quelle masse de thiosulfate de sodium doit-on dissoudre pour obtenir V = 100
cm3 de solution réductrice de concentration 0,1 mol/L ?
2. Le prélèvement de solution de diiode placé dans le bêcher à un volume de 20 cm 3.
L’équivalence est obtenue pour un volume versé de solution de thiosulfate égal è
18,6 cm3. Quelle est la concentration de la solution de diiode ?
Exercice 7 :
1. Les solutions contenant de l’ion fer (II) sont peu stables en présence d’air. En
effet, le dioxygène de l’air peut se dissoudre dans certaines conditions et oxyder les
ions fer (II) en ions fer (III). Sachant que le dioxygène est réduit en eau (H2O), écrire
la demi-équation correspondante, puis l’équation-bilan de la réaction complète.
2. Comment varie le pH au cours de cette réaction. Quelle est la conséquence de
cette variation ?
3. A fin de conserver les solutions de fer (II), on y plonge parfois un clou de fer.
Justifier cette méthode. Peut-on l’utiliser pour conserver des solutions titrées ?
Exercice 8 :
On fait agir 50,0 cm3 d’acide sulfurique sur de la poudre de fer en excès.
1. Quelle est la réaction qui se produit (les ions sulfate sont sans action sur le fer) ?
2. On prélève 10,0 cm3 de la solution finale, une fois la réaction terminée. On dose
ces 10,0 cm3 par une solution de permanganate de potassium de concentration
2.10-2 mol/L. Il faut 45,0 cm3 de solution de permanganate de potassium pour doser
les ions fer (II). Déterminer la concentration des ions fer (II) dans la solution finale.
3. Calculer la quantité de matière d’ions fer (II) formée dans l’expérience ainsi que le
volume de dihydrogène qui s’est dégagé (à 20°C et 1,013.10 5 Pa).
Exercice 9 :
Une solution d’acide nitrique HNO3 contient les ions H+ et NO3-. L’ion nitrate NO3- est
l’oxydant dans le couple NO3-/NO. Le monoxyde d’azote NO est un gaz incolore qui
s’oxyde au contact de l’air pour donner NO2, le dioxyde d’azote, qui est un gaz roux.
On note que le couple NO3-/NO se situe entre les couples Ag+/Ag et O2/H2O.
1. Ecrire la demi réaction pour le couple NO3-/NO.
2. Montrer que le cuivre réagit sur l’acide nitrique. Ecrire l’équation-bilan de la
réaction correspondante.
3. Quel est l’ion obtenu par oxydation du fer par l’acide nitrique ? Ecrire la réaction.
4. Montrer que lorsqu’une solution contient deux oxydants (HNO3), c’est l’oxydant
le plus fort qui intervient en premier.
Exercice 10 :
1. Est-il possible de doser une solution d’iodure de potassium KI, par une solution
d’iodate de potassium KIO3 ? Si oui, écrire l’équation-bilan de la réaction.
2. Est-il possible de doser une solution d’acide oxalique H 2C2O4 par une solution de
dichromate de potassium ? Si oui, écrire l’équation-bilan de la réaction.
Exercice 11 :
On désire étudier le dosage appelé dosage en retour. A 20 mL d’une solution
ferreuse décimolaire, on ajoute une solution oxydante de Cr 2O72- en défaut, soit 10
mL dans ce cas, en milieu acide.
1. Que se passe-t-il ?
2. Comment peut-on constater expérimentalement qu’il y a défaut de Cr2O72- ?
3. On ajoute ensuite l’ion MnO4- ; la solution oxydante décimolaire de MnO4- n’est
plus décolorée pour un volume de 10 mL. Calculer la concentration molaire de la
solution de Cr2O72- .
Exercice 12 :
Une solution de sulfate de fer (II) est obtenue en dissolvant 18 g de cristaux hydratés
Fe SO4,7H2O dans un litre d’eau pure. On prélève 10 cm3 de cette solution et on y
ajoute progressivement une solution de permanganate de potassium additionnée
de quelques gouttes d’acide sulfurique. La couleur du permanganate persiste
lorsqu’on en verse 26 cm3. Quelle est la concentration molaire de la solution
initiale ?
Exercice 13 :
1. L’acide oxalique, constituant de l’oseille et du chocolat, est le réducteur du couple
CO2/H2C2O4. Ecrire la demi-équation électronique de ce couple en milieu acide.
2. On veut doser une solution de permanganate de potassium KMnO 4 avec une
solution d’acide oxalique obtenue en dissolvant 12,6 g d’acide cristallisé dihydraté
H2C2O4, 2H2O dans la quantité d’eau nécessaire à l’obtention de 1L de solution. On
introduit dans un bêcher 20 ml de cette solution à laquelle on ajoute de l’acide
sulfurique et un peu de chlorure de manganèse MnCl 2 pour catalyser la réaction. La
solution de permanganate de potassium est placée dans la burette. L’équivalence,
visible par la persistance de la couleur violette, a lieu lorsqu’on a versé 14,5 cm3 de
la solution de permanganate.
2.1 Ecrire la demi équation du couple MnO-4/Mn2+ et l’équation bilan de la
réaction.
2.2 Un dosage est-il possible ?
2.3 Calculer la concentration molaire de la solution de permanganate KMnO4.

PHYSIQUE
PREMIERE PARTIE
ENERGIE ET CHAMPS

TRAVAIL ET PUISSANCE
Exercice 1 :
Une échelle de masse m = 12 kg et de longueur  = 3 m repose sur le sol. On la
soulève pour l’appuyer contre un mur. Elle fait alors un angle de 30° avec le mur.
Quel est le travail effectué par le poids de l’échelle au cours de cette opération ?
Exercice 2 :
  
On considère dans un repère R (O, i , j , k ) et C un cercle O et de rayon R (voir figure).

On demande de calculer le travail d’une force F de norme constante, déplaçant son
point d’application M suivant le cercle de A en B, dans les trois cas suivants :

   F
1. F  F . j ;  M
   j
2. F  F .i ; 
B Ai
    O
3. F reste tangente au cercle (en M : F  F .u ,

u étant le vecteur unitaire porté par la tangente et
orienté dans le sens du mouvement).
Application numérique : F = 4 N ; R = 0,2 m.
Exercice 3 :
Un mobile de masse m = 50 kg s’élance sur une piste rectiligne. Tirant parti de son
élan, il aborde un plan incliné faisant un angle  = 20° avec l’horizontale et s’arrête
après avoir couru 5 m sur ce plan. Déterminer, lors du déplacement sur ce plan
incliné :
1. Le travail de la force de pesanteur.
2. Le travail des forces de frottements assimilées à deux forces égales, colinéaires,
de sens contraire au vecteur vitesse, de norme 20 N chacune.
Exercice 4 :
Une locomotive tire un wagon de masse m = 20 t. l’action des forces de frottements
sur le wagon est celle d’une force opposée au mouvement, d’intensité f = 10 N.
1. Le convoi roule sur une voie rectiligne, horizontale, parcourant 2 km, le travail
fourni par la locomotive au wagon est 2,4.107 J. Déterminer le travail effectué par la
 
force de frottement f et l’intensité de la force F constante exercée par la
locomotive sur le wagon.
2. Le convoi gravit une rampe rectiligne de pente 0,01 à la vitesse de 108 km/h. Les
 
intensités des forces F et f sont les mêmes qu’au 1. , déterminer les puissances
des différentes forces qui s’exercent sur le wagon.

Exercice 5 :
Un oiseau pesant 17,6 g traverse une vallée. Parti de l’altitude z 1 = 350 m, il atteint le
sommet d’un épicéa à l’altitude z2 = 278 m.
1. Exprimer le travail du poids de l’oiseau en fonction des altitudes z 1 et z2. Calculer
ce travail.
2. Le résultat obtenu est-il changé si l’on s’aperçoit, qu’emporté par un courant
atmosphérique ascendant, l’oiseau a atteint une altitude intermédiaire z 3 = 732 m ?
Justifier la réponse.
Exercice 6 :
Un tracteur tire une charrue en exerçant une force de traction constante dont la
droite d’action fait un angle de 30° avec la direction rectiligne du sillon.
1. La force de traction effectue-t-elle un travail moteur ou résistant ?
2. Ecrire son expression littérale du travail de cette force.
3. Sachant que la force a pour valeur T = 2 500 N, calculer le travail effectué au cours
du tracé d’un sillon de longueur 800 m.
Exercice 7 :
Un mobile de poids P = 800 N remonte une pente d’angle   400 . La perche à
laquelle il est accroché fait un angle   400 avec la pente. Le mobile se déplace à la
vitesse constante de 12,6 km/h. les frottements qui s’opposent au déplacement du

mobile sont équivalents à une force f d’intensité égale à 260 N.
1. Déterminer les intensités RN et T de la réaction normale de la piste sur le mobile
et de la force de traction par la perche sur le mobile.
2. Quelle est la puissance P(T) développée par la force de traction ?

3. Quel est le travail fourni par T au cours d’une montée de dénivelé h = 350 m.
Exercice 8 :
On pousse une caisse de poids P = 400 N de A vers D selon le trajet ABCD. Le
parcours CD a pour longueur  = 4 m.
B
La caisse est soumise à une force de

frottement f , d’intensité f  50 N , C D
opposée à tout instant au vecteur H =3m
A 30° 45° h = 1 m
vitesse.
1. Calculer :
1.1 le travail W P  effectué par le poids de la caisse le long de ABCD,

1.2 le travail W  f  de la force de frottement sur le même trajet.


2. Calculer pour le trajet en ligne droite AD :

2.1 le travail W P  du poids P ,
 
2.2 le travail W  f  de la force de frottement. Conclure.



Exercice 9 :
Sur un plan incliné de 300 par rapport à l’horizontale, un bloc de pierre glisse sous

l’action d’une force constante F ; cette force d’intensité 5 000 N est parallèle à la
ligne de plus grande pente Ox. Le poids de ce bloc est de 4 000 N.
 
1. Calculer le travail de la force F lorsque le bloc s’est F
déplacé de 3 m vers le haut le long du plan incliné.
2. Calculer le travail du poids au cours du même G
déplacement. 
P
3. Si nous admettons que le bloc se déplace30° à vitesse
   
constante, le principe de l’inertie impose P  R  T  0 .
En déduire le travail de la résultante R au cours du déplacement défini
précédemment.
Exercice 10 :
1. Des briques cubiques toutes identiques, de coté a = 20 cm et de masse m = 4 kg,
sont posées sur le sol. Pour former un pilier, on dispose 15 briques les unes sur les
autres.
1.1 Calculer le travail du poids de la n-ième brique lorsqu’elle est sur le sol à sa
place dans le pilier.
1.2 Calculer le travail qu’il a fallu fournir pour construire le pilier.
2. Une autre machine de procéder est d’assembler les briques au sol puis de relever
le pilier entier. Calculer le travail du poids dans ce cas.
3. Retrouve-t-on le même résultat ?
Exercice 11 :
1. La puissance moyenne maximale du tube à éclats d'un stroboscope électrique est
Pu = 4 W. Sachant que l'énergie libérée à chaque flash est W o = 16 mJ, calculer la
fréquence maximale de fonctionnement du stroboscope.
2. La durée de l’éclair émis par le tube est en moyenne t = 0,9 ms. Calculer la
puissance délibérée à chaque éclair.
Exercice 14 :
Un mobile de masse M = 100 g glisse sans frottements à l’intérieur d’une auge
cylindrique de rayon R = 1 m, d’axe horizontal O.
Faire le bilan des forces qui s'appliquent au mobile.
Calculer leur travail quand ce dernier glisse de la position  = 30° à la position  = 0.
Exercice 15 :
Un pendule est constitué par un fil à l’extrémité A duquel se trouve une petite bille
de masse m. L’autre extrémité O du fil est fixe. On écarte le pendule de sa position

d’équilibre verticale OA0, d’un angle , et on l’abandonne sans vitesse initiale. La

bille décrit alors l’arc de AA0.
1. Calculer les travaux de la tension du fil et du poids lors du déplacement AA0.
2. Décrire le mouvement de la bille après son passage en A 0.
Exercice 16 :
Un solide tournant à la vitesse angulaire  autour de l’axe fixe  , est soumis au
couple moteur de moment M/.
1. Quelle est l’expression de la puissance instantanée P de ce moteur ?
2. Quel est le travail W fourni par le moteur pendant une rotation d’un tour?
Exercice 17 :
Pour maintenir la torsion d’un fil d’acier rectiligne autour de son axe, un opérateur
doit exercer un couple de moment M par rapport à l’axe du fil tordu. Le moment M
du couple est égal à 2,5.10-3 N.m pour un angle de torsion  = 30°. Calculer la
constante de torsion du fil.
Exercice 18 :
Un pendule est constitué par une bille de très petites dimensions, de masse m = 100
g, fixée à l’extrémité d’une ficelle de longueur  = 1 m. Le pendule oscille dans un
plan vertical avec une amplitude maximale d’angle  0 = 40°.
O lorsque le pendule passe de A
1. Calculer le travail du poids
en B, puis de B en C. Quel est le travail du poids au cours
0 0
d’une oscillation ?

2. Peut-on écrire que le travail de la tension
C
T du fil sur le
A
 
trajet AB est égal à W  T . AB ? Pourquoi ?
3. En un point quelconque de la trajectoire de la bille, B

calculer la puissance de la tension T .

Que peut-on alors conclure sur le travail de la tension T entre A et B ?
Exercice 19 :
Pour provoquer l’allongement d’un ressort vertical de raideur K = 100 N/m, on
accroche à son extrémité libre un solide de masse m1 = 250 g.

1. Calculer le travail du poids P1 de la masse m1. Comparer ce travail à celui de la
force de tension du ressort.
2. Le solide étant en équilibre, on ajoute à la masse précédente une masse m2 = 100

g. Calculer le travail du poids P2 et celui de la force de tension.
Exercice 20 :
A un ressort, de longueur à vide  0 = 20 cm, est suspendu à un support.

1. Calculer le travail de la force qu’il faut exercer sur l’extrémité libre du ressort pour
l’allonger de 10 cm. On donne la raideur du ressort k = 25 N.m-1.
2. A cette extrémité libre, on suspend un corps de masse m = 300 g. Calculer la
longueur du ressort à l’équilibre.
3. De la position d’équilibre précédente, on tire verticalement vers le bas sur le
corps de masse m. Calculer le travail à fournir pour le faire descendre de 5 cm.
Exercice 22 :
Une bille en plomb de masse m = 100 g tombe en chute libre d’une hauteur h = 1
m sur un plateau de masse négligeable supporté par ressort vertical (voir figure). Au
moment du choc, la bille s’immobilise sur le plateau qui s’abaisse d’une hauteur h 1
avant d’osciller. On donne g = 10 N/ kg.
1. Calculer la vitesse de la bille au contact du
plateau. h
2. Sachant que le ressort a pour raideur K = 840 N h1
/m, déterminer la hauteur h1 en appliquant le
théorème de l’énergie cinétique.
Exercice 23 :
Sur un tambour de rayon R = 20 cm est entouré sur un câble de poids négligeable. A
l’extrémité libre, on accroche une charge de poids P = 3 000 N ; sur le tambour
s’exercent des forces de frottement qui se traduisent par l’existence d’un couple de
moment M, par rapport à l’axe de rotation  . La charge descend à vitesse
constante.
1. Calculer le moment M F du couple des forces de frottement.
2. Calculer le travail de ce couple pour 50 tours du treuil.
3. De quelle hauteur est descendue la charge pour 50 tours ?
4. Quelle est la puissance du couple de freinage si la vitesse angulaire du treuil est
de 2 tours/s ?
Exercice 24 :
Le dispositif moteur d’une montre à aiguille est constitué d’un ressort spiral que l’on
enroule sur lui-même en tournant le remontoir. Il restitue de l’énergie T en se
déroulant progressivement. Le ressort à les mêmes propriétés qu’un fil de torsion :
le moment du couple de torsion qu’il crée s’exprime par M = - C ;  étant l’angle
d’enroulement. Sachant que C a pour valeur 5. 10- 5 N.m.rad-1, déterminer le travail
effectué lorsqu’on agit sur le remontoir pour enrouler le spiral au premier tour, puis
au deuxième tour.
Exercice 25 :

Afin d’étudier un fil de torsion, on a déterminé les mesures du moment M  des

forces appliquées à une extrémité du fil rapport à l’axe à son axe  et de l’angle
 de torsion du fil. Une série de mesures a donné les résultats ci-dessous :
M  (N.m) 0,026 0,039 0,049 0,063 0,070 0,084
 (°) 15 22 28 36 40 48
1. Tracer M  = f (  ).
2. Déterminer la constante de torsion C du fil (en N.m.rad-1).
Exercice 26 :
Un pendule est constitué d’une tige de longueur 2L et de masse M = 6 m ; m étant
une masse de valeur donnée. Cette tige est munie de deux masselottes quasi-
ponctuelles placées en A et B ; elles ont pour masse mA = 3 m et mB = 7 m. Le
pendule composé oscille sans frottement dans le plan vertical.
1. Calculer le moment d’inertie JΔ du pendule par rapport à l’axe Δ.
2. On écarte le pendule d’un angle α = 50° et on le lâche sans vitesse initiale.
Calculer la vitesse angulaire W lorsque celui-ci passe par sa position verticale.
3. En déduire la vitesse VB de la masselotte placée en B. On donne : m=50g ; L=0,8 m
Exercice 28 :
Un treuil de rayon r = 10 cm est actionné à l’aide d’une manivelle de longueur L = 50

cm. On exerce une force F perpendiculaire à la manivelle afin de faire monter une
charge de masse m = 50 kg. Le poids du treuil, de la manivelle et de la corde sont
négligeables devant les autres forces qui leur sont appliquées. Les frottements au
niveau de la corde sont négligés. 
1. Calculer la valeur de la force F pour qu’au cours de la
montée, le centre de masse de la charge soit en R

mouvement rectiligne uniforme. F

2. Quel est le travail effectué par la force F quand la L
manivelle effectue N = 10 tours ?
3. De quelle hauteur h la charge est-elle alors montée ?
4. La manivelle est remplacée par un moteur qui exerce sur le treuil un couple de
moment constant M.
4.1 Le treuil tourne de N = 10 tours. Le couple moteur fournit un travail égal à

celui effectué par la force F lors de la rotation précédente. Calculer le
moment M du couple moteur.
4.2 La vitesse angulaire du treuil est constante et égale à  = 1 tr.s-1. Quelle
est la puissance du couple moteur ?
Exercice 29 :
Un disque plein de rayon r = 10 cm tourne sans frottement autour d’un axe
horizontal passant par son centre O. Un fil est enroulé sur le pourtour du disque et

supporte une charge de masse M. Une tige homogène de longueur  , de masse m

est soudé en A sur la périphérie du disque, de manière à prolonger le rayon OA.
1. Déterminer, en fonction de r, M,  et m, l’angle  que fait la tige avec la verticale
lorsque le système est en équilibre.
2. Montrer que dans le cas où M = 300 g et m = 100 g, la tige devrait avoir une
longueur supérieure à une valeur que l’on précisera pour que l’équilibre soit
possible. Calculer  pour  = 50 cm.
3. Calculer le travail minimal qu’un opérateur doit fournir pour faire tourner le
disque jusqu’à amener la tige horizontalement ou bien verticalement sous le disque,
ceci depuis la position d’équilibre. On donne g = 10 N.kg -1.

Exercice 31 :
Un treuil est constitué de deux cylindres solidaires de rayons R 1 = 10 cm et R2 = 20
cm sur lesquels sont enroulés des cordes. Ce treuil permet de soulever une charge
de masse m = 40 kg.
La charge est soulevée avec une vitesse
constante de 10 rad/s.

1. Calculer l’intensité de la force F .
2. Déterminer l’angle dont a tourné le treuil ()
lorsque la charge est soulevée de h = 10 m. 

Calculer le travail de la force F pour ce F
déplacement. charge

 P
3. Calculer la puissance de la force F .

Exercice 34 :
La puissance d’une force exercée sur un solide varie au cours du temps selon le
graphique de la figure 1.
1. Calculer le travail fourni par la force entre les instants 0 et 150 s.
2. Comparer ce travail à l’aire hachurée.
3. La puissance, fournie par un moteur d’automobile en fonction du temps, est
représentée sur le graphique de la figure 2. Calculer le travail fourni par le moteur
en se servant des résultats de la question 2.
P(kW) P(kW)
30
20
10
0 30 60 90 120 150 t (s) 0 60 120 180 t (s)

figure 1 figure 2
Exercice 35 :
Deux poulies, solidaires l’un de l’autre, de rayons respectifs r 1 = 0,2 m et r2 = 0,5 m
sont mobiles d’un axe horizontal . Leur masse totale est M. Sur la petite poulie est
enroulée une corde de poids négligeable devant les autres forces qui lui sont
appliquées. A l’extrémité A de la corde est fixée une charge.
1. L’ensemble reste en équilibre si la masse de la charge reste inférieure ou égale à
m’= 0,5 kg. Calculer le moment du couple de frottements s’exerçant sur les poulies
au niveau de l’axe .
2. Une charge de masse M = 10 kg est fixée en A. Pour l’élever, un manœuvre exerce

une force F à l’extrémité d’une corde passant sur la gorge de la grande poulie. Le
couple de frottements étant le même que précédemment, calculer la valeur de

F pour que la charge soit montée avec une vitesse constante.
3. On supprime la corde s’enroulant sur la grande poulie et on entraîne le tout à
l’aide d’un moteur. Quel doit être le moment du couple moteur pour que la charge
soit montée dans les mêmes conditions que la question 2. ? Le couple de frottement
étant le même que précédemment.
4. Sachant que la vitesse de rotation de la poulie est n = 1 tr.s-1, calculer la puissance
du moteur.
5. De quelle hauteur h est montée la charge en 10 s ?
6. Quel aurait dû être le travail de la force musculaire exercée par le manœuvre,
pour faire monter la charge de cette hauteur h ?

ENERGIE CINETIQUE
Exercice 1 :
Calculer l’énergie cinétique de translation :
1. d’une molécule de dioxygène dans l’air à la vitesse de 400 m.s-1 ;
2. d’une balle de tennis au service, m = 57 g, v = 230 km.h-1 ;
3. d’un champion de masse 75 kg courant le 100 m en 10 s ;
4. d’une voiture de masse 900 kg roulant à la vitesse de 90 km.h-1 ;
Exercice 2 :
Un ascenseur et sa charge ont un poids total P = 5000 N. Au démarrage la tension du
câble qui le fait monter est de 5500 N. Calculer la vitesse acquise par l’ascenseur au
bout de 2,00 m de parcours.
Exercice 3 :
Un boule homogène de masse m = 1,0 kg et de rayon R = 4,0 cm roule sans glisser
sur un plan horizontal. La vitesse du centre d’inertie de la boule est V = 1,5 m/s.
Calculer l’énergie cinétique de la boule.
Exercice 4 :
Calculer l’énergie cinétique d’un solide en rotation autour d’un axe à la vitesse de
2400 trs/min. Le moment d’inertie du solide vaut 5 kg.m2.
Exercice 5 :
Le volant d’une usine d’automobile est assimilable à un cylindre homogène de
masse m=400 kg et de rayon R = 0,40 m. Calculer l’énergie qu’il a emmagasiné
lorsqu’il tourne autour de son axe de révolution à raison de 1 500 tour s/min
Exercice 6 :
Un volant ayant la forme d’un cylindre homogène de rayon R = 0,5 m de masse m =
200 kg, est mis en rotation autour de son axe par un moteur qui fournit une
puissance de P = 2 kW. Quelle durée minimale faut-il pour que le volant partant du
repos, tourne à 2000 tours par minute ? On donne : JΔ = ½ m r2
Exercice 7 :
Une barre OA de longueur  = 1m, de masse m = 5 kg, dont le centre d’inertie G est
au milieu de OA est mobile sans frottement au tour d’un axe horizontal O. La barre
est lâchée sans vitesse à partir de la position verticale. Calculer la vitesse du point du
point A lorsqu’il passe : - à l’horizontal ; - à la verticale de l’axe, au dessous.

Exercice 8 :
Un toboggan a la forme indiquée sur la figure ci-dessous où hA = 3
m ; hB = 5 m ; hD = 2 m. Le véhicule a une masse de 120 kg. On le
lâche en B vers C et D, sans vitesse initiale. Quelle est sa vitesse en
C et en D si l’on néglige les frottements ? Avec quelle vitesse doit-
on le lancer en A pour atteindre D ?
Exercice 9 :
1. Une voiture de masse m = 1 000 kg se déplace sur une route horizontale. Quelle
est la vitesse de la voiture au bout de 20 s ?
Elle démarre à la date t = 0. Sa vitesse initiale P (watt)
est nulle. La puissance P développée par le
25
moteur varie avec le temps suivant la loi ci-
contre. On néglige toutes les forces
résistantes.
2. Quelle est la vitesse acquise par la voiture
au bout de 10 s ? 0 10 t(s)
Exercice 10 :
Une automobile de masse m = 1600 kg est telle que sa résistance à l’avancement est
équivalente à une force constante de 0,5 N kg-1 dirige en sens contraire du
mouvement.
1. Le démarreur est en panne, la voiture est abandonnée sans vitesse initiale, au
sommet d’une cote. La route est plane rectiligne, inclinée d’un angle  sur
l’horizontale (sin  = 0,1). Au bout de quelle distance L la vitesse atteinte est-elle de
22 km.h-1 ? On négligera l’énergie cinétique de tous les systèmes en rotation dans
l’automobile.
2. L’automobile aborde alors une voie horizontale. Le chauffeur embraie rapidement
sa vitesse tombe à 10,8 km h-1 sur une distance de 8 m. Evaluer le travail nécessaire
à la mise en marche du moteur.
Exercice 12 :
Un skieur de masse m = 80 kg glisse sur un début de piste formé de deux parties AB
et BC. La piste AB représente un sixième de circonférence de rayon r = 10 cm ; BC
est une partie rectiligne horizontale de longueur L = 50 cm. Toute la trajectoire a lieu
dans même plan vertical. Le skieur part de A sans vitesse initiale. On peut assimiler
le mouvement du skieur à celui de son centre d’inertie.
1. La piste est verglacée. On peut supposer les frottements négligeables. Calculer la
vitesse du skieur en B et en C.
2. La piste est recouverte de neige. Les forces de frottements sont équivalentes à
une seule force toujours tangente à la trajectoire et ayant une intensité constante f.
2.1 Exprimer VB et VC en fonction de m, r et f.

2.2 Calculer l’intensité de f qui amène le skieur en C avec une vitesse nulle.
Exercice 13 :
Une piste de ski a le profil représenté ci-contre. La partie rectiligne AB est inclinée
de  = 100 par rapport à l’horizontale et sa longueur est AB = 3 m. la partie BC est
une portion de cercle de centre O, de rayon r = 3 m et telle que OC.OB    0  800 .
 
Les frottements sont supposées négligeables ; on donne g = 9,8 SI.

1. Le skieur part en A avec une vitesse initiale nulle, A
calculer sa vitesse au passage en B.
 B
2. Le skieur aborde ensuite la partie BC. La position d’un
M
point quelconque M de la partie BC est repérée par 0
l’angle  tel que OC.OM    . Exprimer la vitesse v du
 
 C
skieur au passage en M en fonction des données.
3. Il existe en réalité des forces de frottement d’intensité f entre le skieur et la
piste. Exprimer la vitesse VM du skieur au passage en M.
Exercice 14 :
Un solide s de masse m = 250 g est lancé à partir d’un point B sur un plan incliné
d’un angle  = 300 avec une vitesse VB = 6,1 m/s.
1. En supposant les frottements négligeables, quelle longueur devrait parcourir le
solide sur le plan incliné avant de s’arrêter ?
2. En réalité on constate que S parcourt une distance   BC  3,2m avant de

s’arrêter. En déduire l’intensité de la force f qui s’exerce sur S entre B et C.
3. Le solide aborde sans vitesse une piste CD de centre B et de rayon r = BC = 3,2 m.
On suppose que le solide est soumis à des frottements sur la piste CD dont
l’intensité est la même que celle trouvée au 2.

3.1 Exprimer la vitesse du solide au point M en fonction de r, ,  , f , g et m.
3.2 Calculer cette vitesse pour  = 200 ; g = 9,8 N/kg.
Exercice 15 :
Un ressort à spires non jointives, d’axe horizontal, est solidaire à l’une de ses
extrémités d’un support fixe S et, à l’autre extrémité d’un plateau P de masse 400 g
coulissant sans frottement le long d’une tige horizontale. La raideur K est 1 N.m -1.
On écarte P de sa position au repos de 3 cm. Quelle est la vitesse du plateau lorsqu’il
passe par sa position au repos ?
Exercice 16 :
Une gouttière est constituée d’une partie rectiligne
AB, de longueur   5,0m inclinée d’un angle  de A
150 par rapport au plan horizontal, suivie d’une
partie circulaire de rayon r = 0,5 m. L’ensemble de
la piste est situé dans un plan vertical.
1. Un solide assimilable à une masse ponctuelle m
= 200 g est lâché en A sans vitesse initiale. Il est
D C

B
2. le mobile se déplace maintenant sans frottement. On le lâche sans vitesse d’un

point D situé entre A et B tel que DB = X. On suppose que le passage du mobile de la
partie rectiligne à la partie circulaire se fait sans variation de la vitesse.
2.1 Exprimer la vitesse VC du mobile en C en fonction de r, , X et g.
2.2 Quelle doit être la valeur de X pour que le mobile arrive en C avec une
vitesse nulle ?
Exercice 21 :
On donne pour la fusée Ariane au décollage : Masse totale M = 207 tonnes, force
propulsive (poussée) : F = 2,40.106 N. On se place au début de la phase de décollage
en supposant que la masse de la fusée est pratiquement constante (la masse des gaz
éjectée est faible par rapport à M) et l’intensité de la pesanteur constante.
1. Calculer, lorsque la fusée a effectué un déplacement de 5 km suivant la verticale :
- le travail de la force propulsive F ; - le travail du poids de la fusée P.
2. Exprimer La vitesse atteinte en m.s-1 et en km.h-1. Calculer la puissance
développée par les moteurs à l’instant considéré.
Exercice 13 :
Un solide (S) de masse m = 250 g assimilable à un point matériel est lancé à partir
d’un point B sur un plan incliné d’un angle   300 avec le plan horizontal avec une

vitesse VB parallèle à la ligne de la plus grande pente et de valeur V B = 6,1 m.s-1.
1. En supposant les frottements négligeables et le plan incliné suffisamment long,
quelle longueur  devrait parcourir (S) sur le plan incliné avant de s’arrêter.
2. En réalité on constate que (S) parcourt une distance BC =  1  3,2m le long du

plan incliné. En déduire l’intensité supposée constante de la force de frottement f
qui s’exerce sur (S) entre B et C.
3. Le solide (S) aborde sans vitesse initiale une piste CD est repéré par l’angle
  BD; BM . . On suppose que le solide est soumis à des frottements sur la piste CD
 
dont l’intensité f est la même que celle trouvée au 1.

3.1 Exprimer la vitesse de (S) au point M en fonction de 1 ,  ,  , f , g.
3.2 Calculer cette vitesse pour   200.

Exercice 32 :
Soient deux masses m1 et m2 de valeurs respectives 10 kg et 4 kg reliées par un fil
passant par la gorge d’une poulie de rayon R = 20 cm et de masse m = 500 g. Le fil ne
glissant pas sur la gorge de la poulie (il communique ainsi à celle-ci une vitesse
linéaire dont le module V est à chaque instant égal à celui des vitesses de m 1 et m2.
A un instant to pris comme instant de départ on abandonne le système à lui même.
A l’instant t1 la masse m1 descend d’une distance de 2 m.
1. Déterminer l’expression de l’énergie cinétique totale du système formé par la
poulie et les deux masses.
2. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre t = 0 (où les masses sont
immobiles et l’instant t1 où la masse m1est descendu de 2 m par rapport à sa
position initiale. Calculer la vitesse V des masses et en déduire la vitesse angulaire
de la poulie. La poulie peut être considère comme une jante (cerceau).
On donne g = 9 ,8 N/kg.
Exercice 33 :
Un pendule simple est constitué d’une petite bille A de masse m = 100 g fixée à
l’extrémité d’un fil inextensible, de masse négligeable et de longueur OA = L = 1m.
On écarte ce pendule d’un angle αm = 30° et on l’abandonne sans vitesse initiale.
1. Quelle est la vitesse V de la bille à son passage à la verticale ?
2. A la verticale de O, on fixe une tige horizontale T, perpendiculaire au plan des
oscillations du pendule, de sorte que OT = L/2 (voir figure). Le pendule étant écarté
de l’angle αm comme précédemment, il oscille à partir de la position de départ, puis
le fil heurte la tige T à son passage par la verticale, et la bille remonte jusqu’à la
position B. Calculer βm, l’angle que fait alors le fil avec la verticale. On néglige tout
frottement et on prendra g = 9,8 N/ kg.
Exercice 17 :
Une personne assise sur une fuge se déplace sur un plan horizontal. Sa vitesse a une
valeur VA = 15 m/s à son passage au point A. Elle aborde ensuite à partir du point B
situé à 120 m de A une pente assimilée à un arc de cercle de rayon R = 100 m. Le
système fuge personne possède une masse m = 80 kg. On donne : g = 9 ,81 N /kg.

1. En négligeant les frottements, V A B
déterminer l’angle maximal  m dont a A
C
tourné la personne sur la piste circulaire quand elle atteint le m
point C où sa vitesse est nulle.
2. En réalité il existe des frottements le long du parcours ABC et
l’angle maximal atteint a pour valeur cos  m = 2/5. Calculer
l’intensité supposée constante de la force de frottement.

Exercice 18 :
Une barre OA de longueur  = 1 m, de masse m = 5 kg, dont le centre d’inertie G est
au milieu de OA est mobile sans frottement au tour d’un axe horizontal O. La barre
est lâchée sans vitesse à partir de la position verticale. Calculer la vitesse du point du
point A lorsqu’il passe :- à l’horizontal ; - à la verticale de l’axe, au dessous.
Exercice 20 :
Deux fils sont enroulés sur une poulie à deux gorges (de rayons R 1 < R2). L’un des fils

est fixé à une charge de masse m ; sur l’autre fil, on exerce une force F . L’action de

l’axe de rotation sur la poulie est équivalente à une force R appliquée en un point
de l’axe de rotation. Les poids de la poulie et des fils sont négligeables.
1. Ecrire la relation entre F, R1, R2, m et g à l’équilibre.
A
2. La charge montre à vitesse constante VB. 
F
2.1 Quelle relation existe-t-il entre VA et VB ? B
2.2 Quelle longueur L de corde a-t-on tirée en A pour m
un déplacement h de la charge ?
Exercice 21 :
Un ouvrier soulève une charge de 50 kg à l’aide d’une poulie de rayon R et de masse
négligeable. La charge est maintenant immobile sur le sol.
1. Dans un premier temps, l’ouvrier exerce une force
d’intensité constante 510 N, et la charge s’élève de 2 m.
Calculer le travail effectué par l’ouvrier et la vitesse acquise
par la charge. R
2. L’ouvrier soulève ensuite la charge à vitesse constante, 10 s
durant. Quel travail effectue-t-il ?
3. Enfin l’ouvrier réduit l’intensité de la force qu’il exerce et 
adopte une valeur supposée constante telle que la charge F
s’arrête sur un parcours de 0,5 m (M est immobile). M
Déterminer l’intensité des forces exercées. Quel est le travail effectué par l’ouvrier ?
4. A quelle hauteur l’ouvrier a-t-il soulevé la charge ?
5. Comparer le travail effectué par le poids de la charge au travail effectué par
l’ouvrier. Conclure.
Exercice 22 :
Une poulie à deux gorges est mobile en rotation sans frottement autour d’un axe
horizontal  ; la petite gorge a un rayon R = 6 cm et l’autre un rayon R’ = 12 cm. Le
moment d’inertie J  de cette poulie par rapport à  est J  = 2,5 kg/m2. Deux fils de
masses négligeables sont enroulés en sens inverses sur les deux gorges. A

l’extrémité du fil enroulé sur la gorge de rayon R est accrochée une masse m = 120 g
et à l’extrémité de l’autre fil, une masse m’ = 80 g.
1. Le système est abandonné sans vitesse initiale. Dans quel sens la poulie se met-
elle à tourner ?
2. La masse m se déplace de 60 cm. Quelle est alors la vitesse angulaire de la poulie
et la vitesse de chaque masse ?
Exercice 23 :
Un cylindre homogène de rayon R et de hauteur h a pour moment d’inertie J  par
rapport à son axe longitudinal  . La masse volumique de la substance constituant le
cylindre est . On donne : R = 0,10 cm ; h = 10 cm ;  = 7,80 g/cm3.
1. Etablir la relation entre la masse volumique , le rayon R, la hauteur h et le
moment d’inertie J  du cylindre.
2. Quelle est l’énergie cinétique du cylindre animé de la vitesse de rotation N = 100
tr/min autour de son axe longitudinal ?
3. Un frein exerce une force constante tangente au cylindre et de valeur F = 8 N.
Quel sera le nombre n de tours effectués par le cylindre avant de s’arrêter ?
4. Quelle devrait être la vitesse de translation du cylindre pour que son énergie
cinétique de translation ait la même valeur que celle calculée à la question 2. ?
5. Quelle serait la valeur de la force supposée constante qui provoquerait son arrêt
après que son centre d’inertie ait parcouru une distance d = 2 Rn ?
Exercice 24 :
Un disque plein de rayon r = 10 cm tourne sans frottement autour d’un axe
horizontal passant par son centre O. un fil est enroulé sur le pourtour du disque et
supporte une charge de masse M. Une tige homogène de longueur  et de masse m
est soudée en A sur la périphérie du disque, de manière à prolonger le rayon OA.
1. Déterminer, en fonction de r, M,  et m l’angle  que fait la tige avec la verticale
lorsque le système est à l’équilibre.
2. Montrer que dans le cas où M = 300 g et m = 100 g, la tige devrait avoir une
longueur supérieure à une valeur que l’on précisera pour que l’équilibre soit
possible. Calculer  pour  = 50 cm.
3. Calculer le travail minimal qu’un operateur doit fournir pour faire tourner le
disque jusqu’à amener la tige horizontalement ou bien verticalement sous le disque,
ceci depuis la position d’équilibre.
Exercice 25 :
Quel est le moment d’inertie par rapport à un axe passant par son centre d’inertie
d’une sphère de rayon R et de centre O, dans laquelle on a creusé une cavité
sphérique de rayon R’ et de centre O ? On note par m la masse de la sphère évidée.

Exercice 26 :
Un pendule est constitué d’un fil de masse négligeable et de longueur   1,2m , d’une
bille de masse m.
1. On écarte le pendule d’un angle   800 et on le lâche sans vitesse initiale en A.
calculer la vitesse de la bille en B.
2. On écarte le pendule d’un angle   800 et on lui communique une vitesse VA =1,2
m/s.
2.1 La bille va-t-elle atteindre le point C ? Si oui, avec quelle vitesse ?
2.2 Sinon calculer l’écart maximal  m
Exercice 27 :
Une barre AB, de masse m = 200 g, de longueur 2  = 50 cm, est mobile autour d’un
axe  horizontal passant par son centre d’inertie en O. Son moment d’inertie par
rapport à  est donné par la relation J  = 1 m  2. La barre est munie de deux
3
surcharges quasi ponctuelles, de masse m’ = 150 g, fixées en A et en B.
O(  )

1. L’ensemble est lancé à une vitesse angulaire de rotation de 100 tr.min -1. Quelle
est alors son énergie cinétique ?
2. Des forces de frottements ralentissent le système, qui s’arrête en 10 min. Quelle
est la puissance moyenne des forces de frottement ?
3. La barre s’arrête après avoir effectué 500 tours. Quel est Le moment, supposé
constant, des forces de frottement ?
Exercice 28 :
Une barre homogène OA de longueur  = 1 m, de masse m = 2 kg est mobile autour
d’un axe horizontal   passant par O. La barre peut tourner autour de l’axe sans
frottement. L’énergie potentielle de la barre est nulle lorsqu’elle est horizontale.
On écarte la barre de sa position d’équilibre en la faisant tourner de 180 0 puis on
l’abandonne sans vitesse à la date t = 0.
1. Calculer l’énergie mécanique de la barre à la date t = 0.
2. Calculer l’énergie cinétique de la barre et la vitesse du point A au moment où la
barre passe par sa position horizontale.
3. Même question lorsque la barre passe par sa positon d’équilibre stable.
Exercice 31 :
1. Un pendule est constitué d’une tige de longueur 2 L (L = 0,8 m) et de masse M = 6
m ; m étant une masse de valeur donnée. Cette tige est munie de deux masselottes
quasi-ponctuelles placées en A et B ; elles ont pour masse mA = 3 m ; mB = 7 m.
Le pendule composé oscille sans frottement dans le plan
vertical. Calculer le moment d’inertie J du pendule.
2. On écarte le pendule d’un angle   500 et on lâche sans
vitesse initiale. Calculer la vitesse angulaire  lorsque celui-ci
M. Mafal
passe par FALL
sa position verticale. Page 53 M. Yaya THIAM
3. En déduire la vitesse VB de la masselotte placée en B. On donne : m = 50 g.
Exercice 32 :
Une barre homogène OA est mobile sans frottement autour d’un axe horizontal 
passant par son extrémité O. Sa masse est m = 1,2 kg, sa longueur est   8cm et son
1
moment d’inertie par rapport à l’axe  est J   m 2 .
3
La barre étant initialement dans sa positon d’équilibre stable, on lui
communique une vitesse angulaire 0 . La barre tourne alors autour de
l’axe  , dans un plan vertical. Sa position est repérée par l’angle 
qu’elle fait avec la verticale.
1. Déterminer la vitesse angulaire  de la barre en fonction de  , de
0 . et des autres paramètres du système.
2. Calculer l’écart maximal  m pour 0  3,3rad / s .
3. Quelle doit être la valeur maximale de 0 . pour que la barre fasse un tour
complet ?
Exercice 30 :
Un jouet d’enfant est constitué d’une locomotive de masse 500 g qui remorque cinq
wagons de masse 300 g chacun. La locomotive peut développer une puissance
maximale P = 600 W. Le convoi, de dimensions négligeables, roule sur une piste
formée d’une partie horizontale EA, d’une partie rectiligne AB de longueur  = 1 m
et incliné de 45 ° par rapport à l’horizontale et d’une partie circulaire BCD raccordée
tangentiellement en B à AB et de rayon R = 20 cm.
1. Sur le tronçon EA, la résistance de l’air est équivalente à une force unique f de
même direction que le déplacement mais de sens opposé.
On détermine l’intensité de la force f pour plusieurs valeurs de la vitesse v ; on
obtient le résultat suivant :
V (m/s) 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25
F (N) 7,50 30 67,5 120 187,5
1.1 Tracer le graphe donnant les variations de f en fonction de V 2. En déduire
la loi de variation de f.
1.2 En combien de temps la vitesse du convoi passe-t-elle de 0,25 m/s à 0,30
m/ sur le tronçon EA, le wagon développant une puissance maximale ? On
supposera que la résistance de l’air garde une valeur constante pour cette
faible variation de vitesse.
1.3 Quelle est la valeur maximale de la vitesse que le convoi peut atteindre ?
2. Le convoi est abandonné en A sans vitesse initiale après un arrêt momentané.

En supposant les frottements négligeables, quelle sera la vitesse de l’attelage en D ?

3. On constate qu’en D l’attelage n’a que la moitié de la vitesse précédente. Calculer
la valeur supposée constante de la force de frottement f’ qui s’exerce sur le convoi
entre A et D.

ENERGIE POTENTIELLE - ENERGIE MECANIQUE
Exercice 1 :
Un rocher de masse m = 200 kg se détache d’une falaise. L’altitude initiale du rocher
est H = 200 m par rapport au niveau de la mer.
1. Quelle est son énergie mécanique totale initiale ?
2. En supposant que le rocher tombe en chute libre, calculer l’énergie cinétique et
l’énergie potentielle du rocher à l’altitude h = H/2
Exercice 2 :
Un enfant lance verticalement, vers le haut une bille de masse m = 20 g. A une
hauteur de 1,30 m du sol, sa vitesse est de 4 m.s-1. On néglige la résistance de l’air.
1. Donner l’expression de l’énergie mécanique de la bille à un instant quelconque,
en précisant l’état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur.
2. Jusqu’à quelle hauteur la bille va-t-elle monter ?
3. Avec quelle vitesse va-t-elle repasser par le point d’altitude 1,30 m ? Avec quelle
vitesse va-t-elle atteindre le sol ?
Exercice 3 :
Un solide de centre d’inertie G peut glisser sans frottement sur un banc à coussin
d’air incliné d’un angle  par rapport à l’horizontale. En A le mobile a une vitesse
dirigée vers le haut. Il s’élève jusqu’en B, puis fait demi-tour.
1. Quelle est l’énergie mécanique du solide en A ?
2. Avec quelle vitesse a-t-il été lance en A ?
3. Quelle est son énergie cinétique et sa vitesse en C ?
Données : m = 75 g ; A, B et C sont sur une ligne de la plus grande pente et A est au
milieu du segment BC ; AB = AC = 60 cm ;  = 150. On néglige les frottements.
Exercice 4 :
Une pierre de masse 200 g est lancée du haut d’une falaise avec une vitesse initiale
vo = 20 m/s. Lorsque la pierre quitte la main du lanceur, son altitude par rapport au
niveau de la mer est ho = 150 m.
1. Quelle est, par rapport au niveau de la mer, l’énergie mécanique initiale de la
pierre.
2. En supposant la résistance de l’air négligeable.
2.1 Quelle est la vitesse maximale théorique de la pierre lorsqu’elle atteint la
surface de l’eau ?
2.2 Cette vitesse dépend-t-elle de la trajectoire de la pierre ?
2.3 En pratique, cette vitesse peut-elle être atteinte ? Pourquoi ?

Exercice 5 :
1. Une masse m = 1 kg est accrochée à un ressort verticale de longueur à vide  0 =
0,5 m, de constance de raideur k = 40 N.m-1.
1. Quelle est la longueur du ressort à l’équilibre ?
2. Quelle est l’énergie potentielle du système {lampe + support} dans le champ de
pesanteur, lorsqu’il est écarté de sa position d’équilibre ? On choisit la constance Ep0
de manière que l’énergie potentielle soit nulle à l’équilibre.
Exercice 6 :
On lance verticalement vers le haut, avec une vitesse v0 = 3 m.s-1, un solide quasi
ponctuel, de masse m = 500 g, à partir d’un point de cote z = 1,8 m. On admettra
que l’énergie potentielle de pesanteur est nulle au point de cote z = 0.
1. Représenter graphiquement l’énergie potentielle de pesanteur EP (z) en fonction
de l’altitude z. Représenter sur le même graphe, EC(z) et Em(z) en fonction de z.
2. Calculer la vitesse v du solide en fonction de la cote z.
Exercice 7 :
Un skieur de masse m = 80 kg se déplace le long d’une glissière AB ayant la forme
d’un arc de cercle de circonférence et de rayon R = 10 cm. Le skieur part de A sans
vitesse initiale et arrive au point B où il accomplit un saut et atterrit au bas de la
glissière sur une piste horizontale en un point C situé à une hauteur H = 6 m du point
B. On choisit comme état de référence et origine des altitudes le point B.
1. Calculer l’énergie potentille du skieur en A, B et C. On néglige tout frottement.
2. Déterminer la variation d’énergie potentielle entre A et B puis entre B et C. En
déduire le travail du poids dans chaque cas. Conclure.
3. Quelle est l’énergie cinétique du skieur au point B et au point C ? En déduire la
vitesse du skieur en B et C. Calculer le temps mis par le skieur entre B et C.
Exercice 8 :
Une bille de masse m = 100 g est placée en A sur une plate-forme fixée à un mur (M)
et au voisinage d’un puits P comme l’indique la figure ci-contre.
1. Donner l’énergie
H A
potentielle de pesanteur
(M) h
du système (bille-terre)
sol
en prenant
successivement comme
plan d’altitude nulle, les plans horizontaux contenant :
1.1 le fond du puits ; 1.2 le sol ; 1.3 la plate-forme ; 1.4 le sommet du mur.
2. On lâche la bille sans vitesse initiale. Calculer sa vitesse à son arrivée au sol.

Exercice 9 :
Un projectile de masse m = 3 kg est lancé d’un point A avec une vitesse v0 = 24 m.s-1.
Le sommet S de sa trajectoire parabolique est situé à la hauteur h = 14,6 m par
rapport au point A. On néglige les frottements.
1. Avec quelle vitesse passe-t-il en S ?
2. Y a-t-il un ou plusieurs point(s) de la trajectoire où la vitesse du projectile a même
valeur qu’en A ?
3. Le point C se trouve à 80 m au dessous de A. Avec quelle vitesse le projectile
arrive-t-il en C ?
4. Calculer l’énergie mécanique du système en A, en S et en C. Conclure.
Exercice 10 :
Un solide S, assimilable à un point matériel de masse m = 10 g, peut glisser à
l’intérieur d’une demi-sphère de centre O et de rayon r = 1,2 m. On le lâche du point
A sans vitesse initiale. Sa position à l’intérieur du demi-sphère est repérée par
l’angle .
1. On admet que le solide S glisse sans frottement. Exprimer sa vitesse au point M
en fonction de g, r et  en appliquant :
1.1 Le théorème de l’énergie cinétique ;
1.2 le théorème de l’énergie mécanique.
1.3 Calculer sa valeur numérique au point B
2. En réalité, le solide S arrive au point B avec une vitesse de 4,5 m/s. il est donc

soumis à une force de frottement f dont on admettra qu’elle est de même direction

que la vitesse V du mobile, mais de sens opposé et d’intensité constante. Calculer

l’intensité de cette force f .
Exercice 11 :
Un jouet est constitué d’une gouttière ABC, AB est horizontal, BC est un arc de
cercle de centre O et de rayon R. O
La gouttière se trouve dans un plan vertical, les 
points B et O se trouvent sur la même verticale. C
Un solide de masse m peut être lancé de A par
l’intermédiaire d’une ressort de raideur K. m
1. Trouver la diminution minimale de longueur  0
qu’il faut imprimer au ressort pour qu’il puisse A B
envoyer le solide en C. Données : m = 100 g ; R =
0,5 m ;  = 600 ; K = 10 N/m.
2. On imprime maintenant au ressort une diminution de longueur 2  0 . Trouver la

vitesse du solide au passage du point C.

Exercice 12 :
Un petit cube C de masse m = 1 kg, glisse le long du profil A1B1B2A2 (voir figure).
Les plans A1B1 et A2B2 sont inclinés du
A1 A2
même angle  = 300 sur l’horizontale,
h1
les déplacements du cube s’y
effectuent sans frottement sur la  
B1 B2
partie horizontale B1B2 de longueur
  2m, le cube est soumis à une force de frottement constante f = 3,92 N, parallèle
au déplacement mais de sens opposé. On lâche le cube sans vitesse initiale sur la
partie A1B1 d’une position où son centre d’inertie est situé à la hauteur h 1 = 1 m au
dessus du niveau B1B2.
1. En prenant l’en plan d’altitude nulle, énergie potentielle du cube égale à zéro
lorsqu’il est en contact avec la partie B 1B2, calculer au départ du mouvement son
énergie potentielle et son énergie cinétique E1.
2. Calculer l’énergie mécanique E2 du cube en B2. Quelle est alors sa vitesse ?
3. A la hauteur h2 le mobile va-t-il faire demi-tour le long du plan B2A2 ?
4. Montrer qu’au retour, le cube s’arrête. Préciser la position de ce point d’arrêt.
Quelle est alors son énergie mécanique E3 ?
Exercice 13 :
Un pendule simple est constituée d’une bille de masse m = 50 g retenue par un fil
inextensible de longueur   1m et de masse négligeable. Sur le plan horizontal
contenant le point O support du fil, on a placé une petite barre homogène AB = 5 m
et de masse m’ = m. la barre est mobile autour de d’un axe passant par le point A
fixé. A l’équilibre, le centre d’inertie de la bille est à la position G 0 où est choisie
l’origine de l’énergie potentielle. On néglige la résistance de l’air.
1. Etablir la relation v  f ( g , l ,  ,  0 , v0 ) au passage de la bille en G’ en appliquant le
principe de conservation de l’énergie mécanique.
2. Déduire de l’expression précédente la valeur minimale v0 de v0 pour que la bille
min
heurte la barre sans la soulever pour 0 = 600.

3. Calculer lorsque v0 = v0 , l’énergie mécanique du système Terre-pendule :
min
3.1 A la position G du centre d’inertie de la bille ;

3.2 Au point G’ tel que AG’B soient alignés.
4. On communique à la bille une vitesse initiale v0 = v0 avec  constante positive.
min
En admettant que toute l’énergie mécanique est transférée à la barre AB seule lors
du contact (la bille s’arrête dès le contact) :
4.1 déterminer la valeur de  si l’on veut que le point B s’élève de 4 m par
rapport à la position initiale AB.
4.2 en déduire l’angle  d’inclinée de la barre par rapport à l’horizontale.
Exercice 14 :
1. Sur un plan incliné d’un angle  sur l’horizontale, un objet de masse m supposé
ponctuel peut se déplacer sans frottement. Il est accroché à l’extrémité libre d’un
ressort parfait de raideur k dont l’autre extrémité est fixée en B. A l’équilibre, l’objet
se trouve en C. On exerce sur l’objet une force dirigée suivant l’axe du ressort pour
le déplacer de C à D. Quelles sont les types d’énergies potentielles mises en jeu ?
2. Quelle est la variation totale d’énergie potentielle au cours du déplacement de C
à D ? Données numériques : k = 50 N/m ; m = 5 kg ; CD = 10 cm ;  = 300 ; g = 10 SI.
Exercice 15 :
Une bille assimilable à un point de masse m est attachée à l’extrémité d’un fil de
longueur L et de masse négligeable. L’autre extrémité du fil est fixée en O. On écarte
le fil OA d’un angle  à partir de la verticale puis on le lâche sans vitesse initiale.
1. Quelle est au passage par la verticale la diminution de l’énergie potentielle du
système bille-Terre ? Exprimer, à cette positon, le module V de la vitesse de la bille.

2. Représenter V puis en déduire l’expression de la vitesse angulaire de la bille.
3. Effectuer les applications numériques pour m =10 g et  = 700.
Exercice 16 :
Un pendule est constitué d’une tige OA, de longueur  = 60 cm, de masse
négligeable, mobile sans frottement autour d’un axe horizontal  passant par le
point O. En A est fixée une masse quasi ponctuelle m = 500 g.
1. Le pendule est initialement immobile, en équilibre stable .Un opérateur l’écarte
de sa position d’un angle  = 60° par rapport à la verticale. En prenant comme
référence de l’énergie potentielle, la position d’équilibre stable, calculer l’énergie
mécanique du pendule dans cette nouvelle position.
2. Le pendule est lâché par l’opérateur, sans vitesse, et effectue des oscillations.
Calculer la vitesse angulaire du pendule lorsqu’au cours des oscillations, il passe par
sa position d’équilibre.
3. On veut ensuite que le pendule fasse un tour complet. Quelle énergie mécanique
minimale faut-il lui fournir initialement au repos? Quelle est la vitesse angulaire du
pendule lorsqu’il traverse le plan horizontal contenant l’axe .
Exercice 17 :
Une masse m = 1 kg est accrochée à un ressort verticale de longueur à vide  o = 0,5
m, de constance de raideur k = 40 N.m-1.
1. Quelle est la longueur du ressort à l’équilibre ?
2. Quelle est l’énergie potentielle du système {lampe+ support} dans le champ de
pesanteur, lorsqu’il est écarté de sa position d’équilibre ? On choisit la constance
Ep0 de manière que l’énergie potentielle soit nulle à l’équilibre.

Exercice 18 :
Un solide de masse m = 0,5 kg peut se déplacer en translation sur un axe horizontal.
Il est repéré par l’abscisse x ; les forces de frottement sont nulles. Il est soumis à un
système de forces conservatives. L’énergie potentielle Ep de ces forces est fonction
de la position x ; on a : Ep = 50 x2.
1. Tracer le graphique de sa fonction x  Ep (x) pour x   1,1.
2. Quelle est la position x0 d’équilibre du solide ?
3. Au cours d’une expérience, le solide est écarté de sa position d’équilibre en x 1 =
0,2 m, puis lâché sans vitesse initiale. Déterminer son énergie mécanique. Montrer
que le système oscille autour d’une position entre deux valeurs extrêmes de x.
Calculer sa vitesse lorsqu’il passe en x = 0.
4. Au cours d’une expérience, le solide est lancé en x = 0 avec une vitesse de 6 m/s.
Montrer que le système oscille entre deux positions extrémales que l’on calculera.
Exercice 19 :
Un pendule pesant, constitué par une règle de longueur  = 1 m et de masse m = 1
kg, est mobile autour d’un axe horizontal passant par l’une de ses extrémités. Par
rapport à cet axe, le moment d’inertie de la règle vaut J = 0,3 kg/m2.
1. A quelles forces est soumise la règle ? Donner la condition d’équilibre.
2. On écarte le pendule d’un angle  avec la verticale. Donner l’expression de
l’énergie potentielle Ep en fonction de . Représenter graphiquement Ep en fonction
de     ; . L’état d’équilibre stable est choisi comme référence pour l’énergie
potentielle.
3. Le pendule est écarté d’un angle m = 600, puis abandonné sans vitesse initiale.
Donner l’expression de l’énergie mécanique du système oscillant en fonction de  et
de  . On néglige les frottements.
Exercice 20 :
Une barre homogène de masse M, de longueur L est mobile sans frottement autour
d’un axe fixe  passant par son milieu. Le mouvement s’effectue dans le plan
vertical. La barre porte à ses extrémités deux masselottes A et B de masses mA = 4 m
et mB = m. On lâche sans vitesse initiale à partir de la position horizontale où son
énergie potentielle est nulle.
position 2
1. Déterminer le moment d’inertie du système (barre-
masselotte) par rapport à  en fonction de M, L et m.
2. Calculer lors du passage de la barre à la position
position 0
verticale (position 1) l’énergie potentielle du système ;
son énergie cinétique ; la vitesse du point A.
3. Même question qu’au 2. lorsque la barre passe par la
position 1
position 2 caractérisée par l’angle .
Exercice 21 :
Un pendule de torsion est constitué d’un fil vertical auquel est suspendu par son
centre un disque. Le moment d’inertie du disque par rapport à l’axe de rotation 
est J  . La constante de torsion du fil est C.
On tord le fil d’un angle 0 correspondant à une
rotation de deux tours, l’extrémité supérieure
étant fixe, puis on abandonne le système sans
vitesse initiale.
Calculer la vitesse angulaire du disque lorsque la torsion du fil est égale à la moitié
de 0, puis lorsqu’elle est nulle. Données : C = 0,01 Nm/rad ; J  = 0,02 kg/m2.
Exercice 22 :
On néglige les forces de frottement. Un pendule est constitué d’un fil de masse
négligeable et de longueur OA =   0,80m et d’une petite boule de masse m fixée à
l’extrémité A du fil. On écarte le pendule d’un angle  = 300 et on le lâche sans
vitesse.
1. Calculer la vitesse de la bille au moment où d
elle passe en B par le point B situé sur la même 
verticale que le point de suspension O. 
2. Sur la verticale OB est placée en O’ une tige A C
perpendiculaire au plan d’oscillation du
pendule. On donne OO’ = d = 35 cm. La boule
remonte jusqu’au point C tel que l’angle B
BO' C = . Calculer .
Exercice 23 :
Un pendule est constitué d’une tige de longueur 2L et de masse M = 6m ; m étant
une masse de valeur donnée. Cette tige est munie de deux masselottes quasi-
ponctuelles placées en A et B ; elles ont pour masse mA= 3m et mB = 7m. Le pendule
composé oscille sans frottement dans le plan vertical.
1. Calculer le moment d’inertie JΔ du pendule par rapport à l’axe Δ.
2. On écarte le pendule d’un angle α = 50° et on le lâche sans vitesse initiale.
Calculer la vitesse angulaire W lorsque celui-ci passe par sa position verticale.
3. En déduire la vitesse VB de la masselotte placée en B.
On donne : m = 50 g ; L = 0, 80 m et g = 9,8 N/kg

CALORIMETRIE
Exercice 1 :
Un calorimètre a une capacité thermique égale à 50 J.C -1. Il contient 100 g d'eau et
102 g de fer. Quelle est la capacité thermique totale?
Exercice 2 :
Calculer la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température de l’air d’une
chambre de 0°C à 1°C. Capacité thermique massique de l’air C air = 820 J/kg.K.
On donne : masse volumique de l’air  = 1,30 g/L. Dimensions de la chambre :
5mx4mx2,5m.
Exercice 3 :
Calculer la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température de l’air d’une
chambre de 0°C à 1°C. Capacité thermique massique de l’air C air = 820 J/kg.K.
On donne : masse volumique de l’air  = 1,30 g/L. Dimensions de la chambre :
5mx4mx2,5m.
Exercice 4 :
Quelles masses d’eau, prise à 14°C et à 75°C, faut-il mélanger dans une baignoire
pour obtenir 120 g d'eau à 37° C?
Exercice 6 :
On mélange une masse m1 d’eau chaude prise à une température 1 = 80° C et une
masse m2 d’eau froide à la température 2 = 20° C. On obtient, ainsi, une masse
d’eau m = 1200 g à la température f = 30° C. Déterminer m1 et m2.
Exercice 7 :
Dans un calorimètre de capacité thermique C cal = 140 J.°C-1, on verse une masse m1 =
200 g d’eau. On relève la température 1 = 20°C. On introduit alors une masse m2 =
60 g de glace prise à 0 = 0°C. Quelle est la température d’équilibre ? Conclure.
On donne : Lf = 335 KJ.Kg-1 ; Ceau = 4,18 KJ.Kg-1.K-1
Exercice 8 :
De la vapeur d’eau à la température de 100 °C traverse en un temps donné une
masse de 70 g d’eau à la température de 70 °C placé dans un vase calorimétrique en
cuivre de masse 0,4 kg. Calculer la masse de la vapeur d’eau condensée si la
température finale est de 32°C.
On donne : Ce = 4180 J kg -1 °C-1 ; CCU = 370 J kg -1 °C-1 ; LV =2257 KJ kg -1

Exercice 9 :
Un calorimètre renferme m = 478 g d’un mélange d’eau et de glace à 0 0 C. La
capacité calorifique est de 92 J/K. On envoie dans ce calorimètre de la vapeur d’eau
prise à 1000 C, sous la pression atmosphérique normale. La masse du calorimètre
augmente de 21 g, la température finale est de 120 C. Calculer la masse de la glace
initiale. On donne : Lf(glace) = 333 kJ/kg ; Lv = 2,26.103 kJ/kg ; ce = 4,18 kJ/kg.K.
Exercice 10 :
Un flacon de verre de masse 80 g contient 100 g d’alcool à la température de 750 C.
On plonge l’ensemble dans un calorimètre renfermant de l’eau ; la température de
l’eau s’élève de 10 à 13,850 C. Ayant retiré le flacon, on y ajoute 50 g d’alcool. On le
porte de nouveau à 750 C ; on le plonge à nouveau dans le calorimètre dont la
température passe de 12 à 17,130 C. La capacité thermique de l’ensemble
(calorimètre, eau) dans les deux cas est 5 020 J/K. Calculer les capacités thermiques
massiques du verre et de l’alcool.
Exercice 11 :
Un vase calorimétrique contient 350g d’eau à 15°c. La capacité calorifique du vase et
de ses accessoires est μ = 80 J K-1.
1. On plonge dans l’eau de ce calorimètre, un morceau de glace prélevé dans un
congélateur à la température de – 18° C. La masse du morceau de glace est égale à
50 g. Quelle est la température finale d’équilibre sachant que toute la glace a
fondu ?
2. On ajoute dans le calorimètre un nouveau morceau de glace de masse égale à 50
g, toujours prélevé dans un congélateur à -18°C. On constate que ce nouveau
morceau de glace ne fond pas entièrement. Quelle est la masse de glace restante et
la température d’équilibre ?
Exercice 12 :
Un vase calorimétrique contient 350 g d’eau à 15°C. La capacité calorifique du vase
et de ses accessoires est μ = 80 J K-1.
1. On plonge dans l’eau de ce calorimètre, un morceau de glace prélevé dans un
congélateur à la température de – 18° C. La masse du morceau de glace est égale à
50 g. Quelle est la température finale d’équilibre sachant que toute la glace a
fondu ?
2. On ajoute dans le calorimètre un nouveau morceau de glace de masse égale à 50
g, toujours prélevé dans un congélateur à -18°C .On constate que ce nouveau
morceau de glace ne fond pas entièrement .Quelle est la masse de glace restante et
la température d’équilibre ?

Exercice 13 :
Dans un calorimètre de cuivre dont la masse est 100 g et qui contient 200 g d’eau à
4°C, on introduit 300 g de cuivre à –20°C. On agite jusqu’à ce que la température
soit uniforme.
1. Quelle est la température à l’équilibre thermique ?
2. Montrer que, si le cuivre introduit dans le calorimètre est à température de –
50°C, une partie de l’eau se congèle. Calculer la masse d’eau congelée.
Données : C cuivre : 380 J kg-1 K-1 ; C eau : 4190 J kg-1 K-1 ; Cf(glace) : 334 kJ kg-1
Exercice 14 :
1. Un calorimètre contient m1 = 200g d’eau froide à t1 = -12 °C, on ajoute une masse
m2 =200 g d’eau tiède à la température t2 = 27 ,9 °C. La température finale du
mélange est de tf = 19 ,5°C. Déterminer la capacité calorifique  du vase
calorimétrique et de ses accessoires.
2. On introduit ensuite dans le calorimètre un morceau de glace de masse m = 50 g
à t’1 = - 30°C. Sachant que la température finale du mélange est de t e = 7,4°C. En
déduire la chaleur latente Lf de fusion de la glace.
On donne : C eau = 4180 J.kg -1 °C-1 et C glace = 2100 J.kg -1 °C-1
Exercice 15 :
1. Dans un serpentin plongeant dans un récipient rempli d’eau arrive de la vapeur à
100 °C sous la pression atmosphérique normale. Cette vapeur se condense, et l’eau
liquide produite ressort à la température de 55°C. Le débit de vapeur est de 165 g
par minute. Calculer la puissance thermique reçue par l’eau du récipient. On donne :
Lv = 2260 KJ.kg -1 et Ce = 4180 KJ.Kg-1 k-1.
2. On dispose d’un calorimètre de capacité thermique µ = 75 J k-1.
2.1 Ce calorimètre contient 120 g d’eau à la température de 5°C. On y
introduit un morceau de glace de masse 25 g à la température de – 20 °C. Reste-t-il
de la glace ? Si oui quelle est sa masse ?
2.2 Quelle serait la masse de glace finale si on recommençait l’expérience en
ne mettant dans le calorimètre que 6 g d’eau à 5 °C ?
3. Un autre calorimètre contient 90 g d’eau à 22 °C. On y verse 65 g d’eau à 55°C. La
température d’équilibre se fixe à 34,5°C.
3.1 Calculer la capacité calorifique du calorimètre et de ses accessoires.
3.2 On plonge alors dans ce calorimètre un morceau de métal de masse 200 g
sortant d’une étuve à la température de 85 °C. La température d’équilibre
s’établit à 40°C .Calculer la chaleur massique du métal.
3.3 On introduit ensuite dans ce calorimètre 100 g de glace à – 50 °C.
Quelle est la température d’équilibre ? Calculer la masse d’eau et de glace en
présence. On donne : Ce= 4180 J.kg -1 °C-1 ; Cg=2,1 KJ.kg-1 K-1 et Lf=3,35105J.Kg -1

Exercice 16 :
Un vase calorimétrique d’un calorimètre est en aluminium, sa masse est m 1 = 50 g
1. Calculer la capacité thermique de ce vase sachant que la chaleur massique de
l’aluminium vaut C = 920 J kg -1 °C-1.
2. Le calorimètre contient une masse d’eau m2 = 100g (Ce = 4180 J kg -1 °C-1) et les
accessoires du calorimètre ont une capacité  = 155 J°C-1. Calculer la capacité
thermique totale C du système (calorimètre + eau).
3. La température du calorimètre est t1 = 17,2 °C. On introduit dans le calorimètre
une certaine quantité d’eau à la température de 100 °C. La température d’équilibre
s’établit à 38,5 °C. Calculer la capacité calorifique de l’eau introduite. En déduire la
masse d’eau introduite.
Exercice 17 :
1. Un calorimètre contient 100 g d’eau à 18°C. On y verse 80 g d’eau à 60°C. Quelle
serait la température d’équilibre si la capacité thermique du calorimètre et de ses
accessoires était négligeable ?
2. La température d’équilibre est en faite 35,9°C. En déduire la capacité thermique
du calorimètre et de ses accessoires. On donne : C eau = 4,18.103 J.Kg-1.K-1.
2. On considère de nouveau le calorimètre qui contient 100 g d’eau à 18°C. On y
plonge un morceau de cuivre de masse 20 g initialement placé dans de l’eau en
ébullition. La température d’équilibre s’établit à 19,4°C. Calculer la capacité
thermique massique du cuivre.
3. On considère encore le même calorimètre contenant 100g d’eau à 18°C. On y
plonge maintenant un morceau d’aluminium de masse 30,2g et de capacité
thermique massique 920 J.Kg-1.K-1 à une température de 90°C. Déterminer la
température d’équilibre.
4. L’état initial restant le même : le calorimètre contenant 100g d’eau à 18°C ; on y
introduit maintenant un glaçon de masse 25g à 0°C. Calculer la température
d’équilibre. On donne : Lf (glace) = 3,34.103 J.Kg-1.
5. L’état initial est encore le même : le calorimètre contenant 100g d’eau à 18°C ; on
y introduit un glaçon de masse 25g provenant d’un congélateur à la température de
–18°C. Quelle est la température d’équilibre ? On donne : Cglace = 2,10.103 J.Kg-1.K-1.
Exercice 18 :
A l’aide des équations thermiques ci-dessous :
H2 (g) + O2 (g) H2O (g) Q1 = -242 kJ / mol
H2 (g) + O2 (g) H2O (l) Q2 = -286 kJ / mol
S(s) + 3/2 O2 (g) SO3 (g) Q3 = -396 kJ / mol
S(s) + H2 (g) + 2 O2 (g) H2SO4 (l) Q4 = -811 kJ / mol
Calculer la quantité de chaleur Q de la réaction du trioxyde de soufre gazeux avec
l’eau : SO3 (g) + H2O (l) H2SO4 (l) Q
FORCE ET CHAMP ELECTROSTATIQUES
Exercice 1 :
Deux charges électriques qA = 100 pC et qB = - 200 pC sont placées en deux points A
et B distants de 20 cm.
1. Comparer les forces d’origine électrostatique s’exerçant sur ces deux charges.
2. Le champ électrostatique crée en A par qB est égal à 45 V.m-1. Donner les
caractéristiques du champ crée en B par qA.
Exercice 2 :
On place en deux points A et B d’un triangle équilatéral ABC de coté a = 50 cm, deux
charges ponctuelles qA = - 3 µC et qB = 2 µC.
1. Déterminer le champ électrostatique résultant crée par ces deux charges en C.
2. On place en C une charge qC = - 4 µC. Déterminer les caractéristiques de la force
 
exercée par les charges qA et qB sur la charge qC dans le repère (O, i , j ).
Exercice 3 :
Deux charges + q sont situées en deux sommets opposés d’un carré de coté a. Le
troisième sommet porte la charge – q. Quel est le champ électrostatique crée par
ces trois charges au quatrième sommet du carré ? On exprimera E en fonction de K,
q et a. On donne a = 10 cm et q = 1 μC, calculer E.
Exercice 4 :
Aux quatre sommets A, B, C et D d’un carré, de coté 10cm, sont placées quatre
charges ponctuelles qA = qB = 0,03 µC et qC = qD = - 0,04 µC.
1. Déterminer les coordonnées, dans un repère (xOy) et le module, du champ
électrique produit par ces quatre charges au point O, centre du carré ABCD.
2. On place en O une charge ponctuelle q0= - 0,01 µC. Représenter la force

électrique F exercée par qA , qB , qC, qD sur q0. Déterminer le module de cette force.
Exercice 5 :
1. Soit un triangle équilatéral ABC, de coté a = 20 cm et de centre de gravité G.
Préciser les caractéristiques du vecteur champ électrostatique en G puis en I milieu
de (AC) lorsqu’on place aux sommets A, B et C les charges de valeurs respectives
qA= -10-6 C ; qB= 310-6 C et qC= -210-6 C.
2. A chaque sommet A, B et C d’un triangle équilatéral de cote a, on place une
charge électrique positive + q au centre de ce même triangle, se trouve une charge
électrique négative - Q. Quelle doit être la valeur de Q pour que chaque charge
positive soit en équilibre ? On exprimera Q en fonction q. Calculer Q si q = 2 10-6 C.

Exercice 6 :
1. Deux charges positives q et q’ sont placées en deux points A et B, distants de 2 a.
Déterminer le vecteur champ électrique :
1.1 au milieu M du segment AB ;
1.2 en un point N situé sur la droite AB à la distance 3a du point M.
On donne : q = 5 C ; q’ = 3q ; a = 5 cm.
2. Montrer qu’il existe entre A et B un point O où le champ électrique est nul et
déterminer la position de ce point.
3. On place la charge q’’ = - q en un point C situé sur la médiatrice de AB à une
distance 2a de A.
3.1 Déterminer les caractéristiques de la force électrostatique exercée par q
et q’ sur q’’.
3.2 En déduire le vecteur cham électrostatique crée par q et q’ en C.
Exercice 7 :
1. Deux charges positives q et q’ sont placées en deux points, A et B distants de 2a.
Déterminer le vecteur champ électrique :
1.1 Au milieu M du segment AB.
1.2 En un point N situé sur la droite AB à la distance 3a du point M.
Application numérique : q = 5 μC; q’ = 3 q = 15 c μC; a = 5 cm
2. Montrer qu’il existe entre A et B un point O, où le champ électrique est nul et
déterminer la position de ce point.
3. On place une charge négative q’’ = - q en un point C, situé sur la médiatrice de AB
à une distance 2a de A.
3.1 Déterminer les caractéristiques de force électrostatique exercée par q et
q’ sur q ‘’.
3.2 En déduire le vecteur champ électrostatique crée par q et q’ au point C.
Exercice 8 :
  
L’espace est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j , k ). Dans une région de
 
l’espace autour de O, règne un champ électrostatique uniforme E = EX i avec
E = +2,00 103 V m-1. Un proton se déplace du point A (-2, 1,-3) en B (+6, +1,-2) puis
en C (-4, +2, +4). L’unité est le cm.
1. Calculer le travail de la force électrostatique lors du déplacement de A vers B ; de
B vers C ; de A vers C ;
2. Quelles sont les variations d’énergie potentielle du système proton dans le champ
électrostatique dans chacun de ces cas ?
3. Le proton est à l’état de référence quand il est en O. Quelle est son énergie
potentielle en A ? En C ?
4. Même question si l’état de référence est en B ?

Exercice 9 :
En trois points A, B et C sont placées trois charges qA =- 3C ; qB =2 C et qC = 4 C.
Les points A, B et C forment un triangle équilatérale de coté AB = CB = CA 50 cm.
Déterminer les coordonnées de la force électrostatique exercée par q et q sur q ,
dans le repère (O x, y).
Exercice 10 :
On considère l’ensemble de deux charges ponctuelle qA =10-6 C et qB = - 10-6 C situés
respectivement en deux points A et B de l’espace. AB = 2a = 8 cm, O milieu de [AB].
1. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrostatique résultant :
- en un point M de la droite AB situé entre A et B à la distance x = 2 cm du milieu O.
- en un point N de la droite AB, situé à l’extérieur du segment [AB] à la distance x’ =
6 cm de O ; - au milieu O de [AB].
2. Existe-t-il un point de cette droite tel que le champ E = 0 ?
3. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrostatique en un point de
la médiatrice de [AB], situé à la distance y = 3 cm de O.
Exercice 11 :
Un électron a pour charge q = -1,610-19 C et pour masse m = 9,1 10-31 kg. Il est
envoyé entre les deux plaques métalliques horizontales du tube d’un oscillographe.
Ces plaques sont distantes de d = 4,0 cm et il existe entre elles une différence de
potentiel égale à 100 V.
1. La force électrostatique est dirigée vers le bas. Quelle est le signe de la charge de
la plaque supérieure ?
2. Quelles sont les caractéristiques du champ électrostatique E entre les plaques ?
3. Quelle est la valeur de la force électrostatique F ?
4. A-t-on le droit de négliger la valeur du poids P devant celle de la force
électrostatique. On donne g = 10 N kg -1
Exercice 12 :
On superpose dans un domaine D, deux champs électrostatiques uniformes E 1 et E2
orthogonaux : E1 = 3 104 V/m et E2 = 4 104 V/m.
1. Montrer qu’en tout point de ce domaine, il existe un champ électrostatique
uniforme E.
2. Déterminer la norme de E.
2. Calculer la force subie par union Al3+ placé en un point de ce champ et l’angle α =
(E1, F).
3. Répondre aux mêmes questions qu’au 2. s’il s’agit de l’ion sulfate de formule SO42-
On donne e = 1,6 10-19 C.

TRAVAIL DE LA FORCE ELECTROSTATIQUE

ENERGIE POTENTIELLE ELECTROSTATIQUE
Exercice 1 :
1. Un électron pénètre dans un champ électrostatique uniforme avec une vitesse v 1
égale à 104 m.s-1 ayant la direction et le sens contraire du champ de norme E = 103
V.m-1. Quelle est sa vitesse après un parcouru de distance d = 3 cm ?
2. Reprendre la question précédente en inversant le sens du champ et en lui
donnant une intensité E’=10-3V.m-1.
Exercice 2 :
 
Un champ électrostatique uniforme est caractérisé par E  E0.k avec E0 = 105 V.m-1
 
et k un vecteur unitaire de l’axe zz’ d’un repère (O, i , j ,k ).
1. Calculer les d.d.p. VA-VB, VA-VC et VC -VD entre les points A (0, 1, 0), B (1, 2, 3), C
(1, 2, -1) et D (1, 4, 4) l’unité de longueur étant le centimètre.
2. Quelles sont les surfaces équipotentielles ?
Exercice 3 :
On maintient entre deux plaques conductrices identiques, parallèles, distantes de 5
cm. Une charge q =10-12 C se déplace entre les plaques d’un point A situé à 1cm de la
plaque positive, à un point B, situé à 2cm de la plaque négative.
1. Calculer le champ électrostatique entre les deux plaques.
2. Calculer la d.d.p. VB –VA = UBA.
3. Calculer l’énergie potentielle de la charge q en A, puis en B, en prenant comme
référence la plaque négative.
4. Calculer le travail de la force électrostatique s’exerçant sur la charge q pour aller
de A à B.
Exercice 4 :

Un champ électrostatique uniforme est représenté par un vecteur E parallèle à un
axe horizontal Ox, de norme E = 100 V.
1. Prouver que le potentiel a la même valeur en tout point d’un plan vertical.
2. Soit V0 le potentiel au point O, exprimer le potentiel en un point M défini par OM
= r et (Ox, OM) =  en fonction de V0, E , r et . Calculer VM pour r = 1 m ; V0 = 0 V et
 = 600.
3. Soit P un point de l’axe Ox tel que OP = 50 cm. On déplace la charge q = 10 nC de
P à P’. Calculer le travail de la force électrostatique appliqué à la charge au cours de
ce déplacement sachant que OP’ = 2 m et (Ox, OP’) = 600.

Exercice 5 :
Un électron pénètre dans une région de l’espace où règne un champ
électrostatique. Sa trajectoire passe par deux points A et B. Au passage en A, où le
potentiel électrique est VA = 100 V, sa vitesse est 5.106 m/s.
Quel doit être le potentiel VB au point B pour que l’électron arrive en B avec une
vitesse nulle ? Peut-il atteindre un point C dont le potentiel serait égal à V C = 10 V ?
Exercice 6 :
Des gouttelettes d’huile ont été pulvérisées dans un espace où règne un champ

électrostatique E vertical, descendant. Le frottement par pulvérisation, les charge
électriquement. L’une d’elles, sphérique, de rayon r = 9,95.10-7 m, descend
verticalement à vitesse constante. L’expérience se fait dans le vide. Calculer la
charge q que porte la gouttelette sachant que E = 105 V.m-1 et huile = 8.103 kg.m-3.
Comparer-la à la charge élémentaire.
Exercice 7 :
  
L’espace est rapporté à un repère orthonormé (O, i , j , k ). Dans une région de
 
l’espace autour de O, règne un champ électrostatique uniforme E = EX i avec E =
+2,00 103 V.m-1. Un proton se déplace du point A (-2, 1, -3) en B (+6, +1, -2) puis en
C (-4, +2, +4). L’unité est le cm.
1. Calculer le travail de la force électrostatique lors du déplacement de A vers B ; de
B vers C ; de A vers C.
2. Quelles sont les variations d’énergie potentielle du système proton dans le champ
électrostatique dans chacun de ces cas ?
3. Le proton est à l’état de référence quand il est en O. Quelle est son énergie
potentielle en A ? En C ? Même question si l’état de référence est en B ?
Exercice 8 :
Un proton libre de masse mp peut se déplacer entre deux plaques verticales
parallèles PA et PC. Entre ces deux plaques il existe une différence de potentiel U AC
telle que UAC=103 V.
1. Quel est le signe de cette d.d.p si le proton va spontanément vers PA ?
2. Quel est le travail de la force électrostatique lorsque le proton passe de P C à PA ?

3. Quelles sont les caractéristiques du champ E entre les plaques PA et PC si la
distance entre les plaques est d = 4 cm ?
4. Quelles sont les caractéristiques de la force qui s’exerce sur le proton ?
5. Le proton part de la plaque PC avec une vitesse nulle, quelle est sa vitesse en
arrivant sur la plaque PA ?
6. On multiplie la différence de potentiel par 4, que deviennent les résultats
précédents ?

Exercice 9 :
1. Deux plateaux métalliques verticaux, M et N, parallèles, distants de d =7 cm, sont
reliés aux bornes d’une machine électrostatique, qui maintient entre eux la tension
U. Le champ électrique entre les deux plateaux est E = 4.103 V.m-1. Déterminer U.
2. Un pendule électrostatique, dont la boule est chargée positivement, est amené
entre les plateaux. La boule est en équilibre en A. Les plateaux sont séparés de la
machine électrostatique, puis reliés l’un à l’autre par un fil de jonction. La boule
vient alors en B, où elle reste en équilibre. Le fil de suspension, de longueur  = 10
cm, a tourné de  = 20°.
2.1 Déterminer (VM -VN) lorsque la boule est en B ? Préciser la direction OB.
2.2 Lorsque la boule était en A, lequel des deux plateaux était au potentiel le

plus élevé ? Déterminer la force électrique F qui s’exerce sur la boule, puis la
charge q portée par la boule, sachant que sa masse est m = 3 g.
3. On rétablit la tension U entre les deux plateaux. La boule revient en A. Déterminer
les coordonnées de A et B dans un repère (Oxy) que l’on choisira. Calculer la d.d.p.

(VB-VA), puis le travail effectué par la force F au cours du déplacement de B à A.
Exercice 10 :
1. Dans un tube cathodique d’oscillographe électronique un électron émis par le
filament chauffé et accélère par un champ électrostatique, arrive en O, entre deux
plaques AA’ et BB’ parallèles horizontales, avec une vitesse vo portée par l’axe OHO1
La plaque BB’ est au potentiel zéro, la plaque AA’ au potentiel V A. L’électron dévie
dans le champ qui règne entre AA’ et BB’, sort du champ au point S.
1.1 Calculer le potentiel
A A’ P
électrique au point S et au
point H. .S
1.2 Calculer le travail de la d O I H O1
force électrostatique
appliquée à l’électron B B’
lorsqu’il se déplace de O en S. D
L
1.3 En déduire la vitesse VS de sortie de l’électron au point S.
2. La trajectoire de l’électron entre O et S est un arc de parabole et on montre (nous
l’admettons) que la tangente en S à la parabole passe par le milieu I de OH.
2.1 A partir de S, en dehors de tout champ, quelle sera la trajectoire de
l’électron.
2.2 L’électron rencontre l’écran fluorescent (E), au point P. Calculer le
déplacement vertical O1P si la distance D = IO1 = 40,0 cm.
Données numériques : vO = 1,41 10 7m s-1, L = 10,0 cm, qe= 1,6 10-19 C, d = 5,0 cm ;
VA = 100 V ; HS = 5,0 mm.

Exercice 11 :
1. Un pendule électrique est constitué d’une petite boule métallisée de masse m =
10 g, suspendue en O à une potence par un fil isolant très léger, inextensible de
longueur l = 50 cm. La boule métallisée portant une charge q positive, pend ainsi
verticalement entre deux plaques métalliques, planes, parallèles et disposées
verticalement. On établit, alors entre les deux plaques, une différence de potentiel
U et l’on constate que le fil s’écarte de sa position initiale et s’immobilise en faisant
un angle β = 30° avec la verticale (voir figure 1).
O
1.1 Après avoir fait le bilan des forces appliquées à la
masse m, exprimer la norme de la tension du fil en
β
fonction de m, g et β. La calculer.
1.2 Calculer la norme de la force électrique à laquelle
(m,q)
la charge est soumise ainsi que la valeur de la charge q
figure 1
portée par la boule. On prendra E = 10 4 V/m.
1.3 Calculer le travail We de la force électrique au cours du déplacement A
vers B.
1.4 Le comparer au travail Wp du poids au cours du même déplacement.
Conclure.
2. On supprime la différence de potentiel entre les deux plaques et on remplace le
pendule électrostatique par un dipôle électrique, ensemble de deux charges qA et qB
de même valeur absolue mais de signes contraires, portées O
par les extrémités A et B d’un petit isolant rectiligne AB. Le
dipôle est suspendu par son milieu, à un fil métallique A Ө B
vertical. En l’absence de champ électrique, le système est
placé de sorte que AB, en équilibre, soit parallèle aux
plaques et le fil non tordu. figure 2
La différence de potentiel U étant rétablie, AB tourne à partir de sa position
précédente, d’un angle Ө, conformément à la figure 2. Calculer le moment M du
couple qui agit sur le dipôle. On donne : AB = 2cm, qA = qB = 1,256 10-5C et Ө = 30°
Exercice 12 :
Dans un tube d’oscillographe, les électrons quittent, avec une vitesse nulle, le
filament porté au potentiel V F = - 4 kV et arrivent sur l’écran dont le potentiel est V E
est égal à 0.
1. Calculer la vitesse d’arrivée des électrons sur l’écran.
2. Calculer, en eV, l’énergie de chaque électron qui frappe l’écran.
3. Sachant que l’intensité du courant du faisceau d’électrons est  =1 mA, calculer le
nombre d’électrons qui frappe l’écran chaque seconde. En déduire la fréquence
reçue par l’écran.

Exercice 13 :
Dans un tube de Crookes, un faisceau d’électrons est émis d’une cathode C, sans
vitesse initiale. La tension entre l’anode A et la cathode C est U AC = 3 000 V.
Déterminer l’énergie cinétique (en eV) des électrons arrivant en A, ainsi que leur
vitesse. Données : me = 9,1.10-31 kg.
Exercice 14 :
Deux plaques métalliques PA et PC parallèles, distantes de d, sont reliées
respectivement aux bornes d’un générateur haute tension qui crée un champ E
entre les deux plaques.
1. On introduit, en A, des ions Zn 2+, avec une vitesse PA O PB
quasi nulle.
1.1 Quels doivent être les signes des charges
portées respectivement par PA et PC pour que les
ions soient accélérés entre A et C ? Donner les
caractéristiques du champ électrostatique entre
les plaques.
1.2 Avec quelle vitesse les ions arrivent-ils au point C ? Que devient cette
vitesse si la valeur du champ est divisée par deux ?
2. Dans une autre expérience, on introduit les ions Zn2+ à partir du point O avec une
vitesse v dont la direction est parallèle aux plaques et d’intensité v o = 10+4 m/s. Ces
ions sortent du champ au point S.
2.1 En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, établir l’expression de la
vitesse de sortie vs en fonction de e, m, masse d’un ion Zn 2+, E, vo, et de xs ,
abscisse de S par rapport au repère ( O, i,j).
2.2 En tenant compte de la polarité des plaques PA et PC, dire si le
mouvement des ions est rectiligne ou courbe. Faire une représentation
qualitative de leur trajectoire.
2.3 Faire l’application numérique de la question 2.1. On donne : xs = 2 cm
2.4 Le mouvement des ions est-il uniforme ?
3. on suspend maintenant entre les plaques P A et PC, au moyen d’un fil isolant très
léger, une petite sphère métallique supposée ponctuelle. Le pendule s’écarte de sa
position d’équilibre d’un angle  = 5,0°.
3.1 Quelle est la valeur de la charge q portée par la sphère attirée par la
plaque négative, si la longueur du fil est l = 0,20 m et si ma masse de la sphère
est m = 3,0 g. on donne : g = 10 m/s2.
3.2 Quelle est la variation de l’énergie potentielle de pesanteur de la sphère ?
3.3 Même question pour l’énergie potentielle électrostatique de la charge.
Données : U = 2000 V ; e = 1,6.10-19 C ; M(Zn) = 65,4 g ; d = 5 cm, N = 6,02 1023

Exercice 15 :
Un faisceau d’électrons pénètre en A entre deux plaques, horizontales, parallèles

chargées, avec une vitesse v A faisant un angle  avec l’horizontal.
1. Peut-on, par analogie avec le champ de -
pesanteur, prévoir la forme de la trajectoire B
du faisceau électronique ? B
2. Les points A, B et C de la trajectoire sont A
respectivement à  A =16mm,  B =4mm et  C 
vA
 C =25mm de la plaque négative. La distance A 
entre les plaques est d = 30 mm et la tension
 C
UPN = 1000 V. La vitesse initiale v A des
électrons a pour norme vA = 1,39.107 m.s-1. +
2.1 Calculer l’énergie totale de l’électron au cours de son mouvement entre
les plaques. On admettra qu’il est soumis à la seule force électrostatique et on
prendra VN = 0. La masse d’un électron est me = 9,1.10-31 kg.
2.2 En chacun des points B et C, calculer l’énergie potentielle électrostatique
et l’énergie cinétique de l’électron en électronvolt (eV).
Exercice 16 :
On considère un modèle simplifié de l’atome d’hydrogène où un électron tourne à la
distance constante r autour d’un proton immobile. L’atome peut avoir différents
états : - à l’état fondamental r=r1=5,35.10-11m ; - dans un état excité r > r1, - si r est
très supérieur à r1 on dit que l’électron est séparé du proton (ionisation de l’atome).
1. Le potentiel électrique crée par une charge ponctuelle q, en un point M situé à la
q
distance r de cette charge est : VM  9.109
r
1.1 Vers quelle valeur tend VM lorsque le point M s’éloigne de q ?
1.2 Est-il légitime de dire que l’expression (1) donnée pour le potentiel
suppose que l’on a choisi l’état de référence pour le potentiel à l’infini ?
1.3 La charge q étant un proton, calculer numériquement V M, lorsque r = r1,
puis lorsque r =1 µm.
2. Donner une expression de l’énergie potentielle EP du système (proton, électron).
On négligera les poids et les forces de gravitation. Calculer numériquement E P, en
eV, dans les deux cas suivants :
2.1 Si l’atome est à l’état fondamental.
2.2 Si r =1 µm. Dans ce cas comment peut-on qualifier l’état du système ?
3. On montre que l’énergie cinétique de l’électron, par rapport à un repère dans le
quel le noyau est fixe, est donnée par : EC = - EP/2. Calculer numériquement Ec, en
eV, lorsque l’atome est à l’état fondamental. En déduire l’énergie mécanique de
l’atome, en eV, à l’état fondamental.

Exercice 17 :
1. Une bille non chargée de masse m = 10-2 g, descend une pente lisse, faisant un
angle  = 30° avec l’horizontal. Elle part d’un point B, distant de A de d = 10 m, avec
une vitesse initiale nulle (voir figure) B
1.1 Faire le bilan des forces qui s’exercent sur la
bille et calculer le travail de chacune d’elles lors P1 
du déplacement de B à A. A d’
1.2 Avec quelle vitesse la bille arrive-t-elle en A ? P2
2. En réalité, la bille subie des frottements sur le plan BA et arrive en A, en ayant
perdu trois électrons (on négligera la variation de masse due à la perte des
électrons), avec une vitesse vA= 8m.s-1. En A, elle pénètre par un trou à l’intérieur

d’un condensateur plan où règne un champ électrostatique vertical E . Les
armatures P1 et P2 du condensateur sont distantes de d’ = 20 cm.

2.1 Quelle doit être le sens de E pour que la chute soit ralentie ?

2.2 Quelle doit être l’intensité du champ E pour que la bille s’arrêt à 5 cm de
l’armature inférieure.
Exercice 18 :
Une charge ponctuelle q, positive placée en un point O, crée en tout point situé à la
 q1
distance r, un champ électrique E tel que E  k avec k = 9.109 SI.
r2
1. Calculer E pour les différentes valeurs de r notées ci-dessous :
r (cm) 0,0 5,0 6,0 7,5 10 15 20 25 30 35 40
E
Représenter graphiquement E = f(r). On donne q1 = 2,0.10-6 C.
2. En un point M situé à une distance r de q1, est placée une charge ponctuelle q 2

positive. Donner les caractéristiques de la force F qui s’exerce sur q2. AN : q2 = 10-6 C
3. La charge q se déplace le long d’une ligne de champ d’un point M 1 situé à la
distance r1 à un point M2 situé à la distance r2 de O. Calculer le travail de la force
électrostatique qui s’exerce sur q2 au cours du déplacement
Exercice 19 :
24 26
Des ions 12 Mg2+ et 12 Mg2+ sont produits d’ionisation d’un spectromètre de masse.
1. Ces ions, de vitesse initiale nulle, sont accélérés par une chambre d’ionisation C et
la cathode K, percée d’un trou O. Donner le signe de UKC. Quelle est la vitesse de
chacun de ces ions passant par O ?
2. Après leur passage par le trou, ces particules sont déviées par un champ
magnétique. Ce champ produit sur ces particules une force constamment
perpendiculaire à leur vitesse. Donner les vitesses à la sortie du champ. (U=4000 V).

ENERGIE MISE EN JEU DANS UN CIRCUIT ELECTRIQUE
Exercice 1 :
Un conducteur ohmique porte les indications suivantes : 50  et 4 A. Quelle est la
puissance dissipée par ce conducteur ? Sous quelle tension faut-il l’utiliser ?
Exercice 2 :
Un récepteur reçoit une énergie électrique de 5 kWh en 6 h. La tension entre ses
bornes est 220 V. Calculer l’intensité du courant qui le traverse.
Exercice 3 :
1. Calculer la puissance électrique dissipée par effet joule dans un rhéostat de 23 
parcouru par un courant d’intensité 5 A.
2. Quelle est la quantité de chaleur (en J et en kWh) dégagée en une demi-heure de
fonctionnement ?
Exercice 4 :
Une lampe fonctionne sous une tension de 24 V, elle est traversée alors par un
courant d’intensité 0,8 A.
1. Quelle est la puissance électrique consommée par cette lampe, en
fonctionnement ?
2. Cette lampe a un filament en tungstène, de diamètre d = 0,05 mm. A
l’incandescence la résistivité du tungstène est  = 7.10-7 .m. Calculer la longueur du
filament.
Exercice 5 :
Un démarreur fournit une puissance mécanique de 1,5 kW. Il fonctionne avec une
batterie d’accumulateur de 12 V. Quel est l’ordre de grandeur de l’intensité du
courant qui le traverse ? En réalité, l’intensité du courant est-elle supérieure ou
inférieure à la valeur calculée ? Pourquoi ?
Exercice 6 :
1. Aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R = 2,8 , on maintient une
d.d.p. de 14 V. Calculer l’intensité du courant.
2. Calculer la puissance électrique reçue par le dipôle et la quantité de chaleur cédée
au milieu extérieur pendant 15 min.
3. Cette quantité de chaleur sert à élever la température de 400 g d’eau prise
initialement à 18°C. Quelle sera la température finale si l’opération se fait avec un
rendement de 0,88 ? Donnée : C eau = 41800 J/kg.K.

Exercice 7 :
Pendant combien de temps faut-il faire passer un courant de 4 A dans une
résistance de 25  pour amener un litre d’eau à sa température d’ébullition? La
température initiale de l’eau est de 20°C et on admet que toute la chaleur est
utilisée pour chauffer l’eau. Donnée : C eau = 4,18 kJ.kg-1.°C -1.
Exercice 8 :
1. Un générateur a une f.é.m. de 9 V et une résistance interne de 2 . Il débite un
courant d’intensité 2 A. Déterminer :
1.1 la puissance électrique engendrée ;
1.2 la puissance dissipée par effet joule à l’intérieur du générateur ;
1.3 la puissance électrique disponible à ses bornes.
2. En une heure de fonctionnement, quelle est la quantité de chaleur dégagée et
quelle est l’énergie fournie par le générateur au circuit extérieur ?
Exercice 9 :
Un électrolyseur de f.c.é.m. E’ = 2 V, de résistance interne r’ = 10 , est parcouru
par un courant d’intensité I = 0,5 A.
Quelle est la puissance électrique reçue par ce récepteur ?
2. En deux heures de fonctionnement, quelle sont les quantités :
2.1 d’énergie électrique consommée ?
2.2 d’énergie électrique utilisée pour provoquer les réactions chimiques ?
2.3 de chaleur dégagée ?
Exercice 10 :
Un circuit électrique comprend, montés en série :
- un générateur G1 de f.é.m. E1 = 90 V et de résistance interne r1 = 2  ;
- un moteur électrique de résistance interne r2 = 1,5  ;
- un rhéostat de résistance R réglable ; un interrupteur.
1. Lorsqu’on met le moteur sous tension, l’arbre démarre avec une vitesse initiale
nulle. La f.c.é.m. du moteur est nulle.
1.1 Quelle serait l’intensité I du courant s’il n’y avait pas le rhéostat ?
1.2 Quelle doit être la valeur de R si l’on veut que I = 5 A ?
1.3 Quel est l’intérêt du rhéostat ?
2. Lorsque l’arbre atteint sa vitesse de rotation normale, la f.c.é.m. du moteur est
alors E’ = 80 V. La résistance R du rhéostat est ramenée à zéro.
2.1 Quelle est l’intensité du courant dans le circuit ?
2.2 Calculer la puissance mécanique du moteur.
2.3 Calculer le rendement du moteur.

Exercice 11 :
Un petit moteur électrique récupéré dans un vieux jouet d’enfant est monté en série
avec un conducteur ohmique de résistance R = 4 , une pile (f.é.m. E = 4,5 V,
résistance interne r = 1,5 ), un ampèremètre et un interrupteur K.
1. Faire un schéma du montage.
2. Lorsqu’on ferme l’interrupteur, le moteur se met à tourner et l’ampèremètre
indique un courant d’intensité I = 0,45 A. En déduire une relation numérique entre la
f.é.m. E’ du moteur (en V) et sa résistance r’ (en ).
3. On empêche le moteur de tourner et on note la nouvelle valeur de l’intensité du
courant est I’ = 0,82 A. En déduire les valeurs numériques de r’ et de E’.
4. Déterminer, pour 5 minutes de fonctionnement du moteur :
4.1 l’énergie E1 fournie par la pile au reste du circuit,
4.2 l’énergie E2 consommée dans le conducteur ohmique,
4.3 l’énergie E3 utile produite par le moteur.
Exercice 12 :
Un accumulateur, de f.é.m. E = 24 V et de résistance interne r = 1 , alimente un
moteur de résistance interne r’= 4 .
1. Le moteur actionne une pompe, sa f.c.é.m. est E’ = 21 V. Déterminer :
1.1 L’intensité du courant dans le circuit,
1.2 La tension aux bornes du moteur,
1.3 Le travail fourni par le moteur à la pompe pendant une minute,
1.4 Le rendement du moteur.
2. Le moteur est toujours alimenté par l’accumulateur, mais son arbre, bloqué, ne
peut plus tourner. Déterminer :
2.1 la puissance mécanique fournie par le moteur à la pompe,
2.2 la nouvelle f.c.é.m. du moteur,
2.3 l’énergie chimique consommée pendant une minute dans l’accumulateur,
2.4 le rendement de l’accumulateur.
Exercice 13 :
On dispose d’un générateur G de f.é.m. E réglable de 0 à 4 V et dont la résistance
interne est r. On branche en dérivation à ses bornes A et B un électrolyseur linéaire
de f.c.é.m. E’ = 2 V et de résistance interne r’ = 0,5  et un conducteur ohmique de
résistance R = 4 .
1. On suppose que r = 0. On fixe la valeur de E à 1 V. Calculer les valeurs des
intensités I, I1 et I2.
2. A partir de quelle valeur de E, l’électrolyseur sera-t-il parcouru par un courant ?
3. Calculer les valeurs de I, I1 et I2 lorsqu’on fixe la valeur de E à 3V.
4. La valeur de r est maintenant 1 , reprendre toutes les questions 1. , 2. et 3.

Exercice 14 :
Un laboratoire est alimenté, en courant continu, par une ligne à deux conducteurs
filiformes, entre les quels existe une tension U = 120 V. On monte en dérivation sur
ces deux conducteurs, un circuit, comprenant, en série, un conducteur ohmique de
résistance R = 60  et un moteur de résistance interne r = 2 .
1. Montrer que la puissance mécanique P fournie par le moteur et l’intensité I dans
le circuit ne peuvent varier indépendamment l’une de l’autre.
Calculer la puissance P. Cette puissance est-elle entièrement disponible sur l’arbre
du moteur ?
Quelle est la puissance mécanique maximale que puisse fournir le moteur ?
3. Etudier et représenter sur un même graphique, les variations de la puissance
mécanique du moteur, de son rendement mécanique et du rendement mécanique
du circuit en fonction de l’intensité I du courant.
Exercice 15 :
Un générateur chimique linéaire de f.é.m. E = 12 V, de résistance interne r = 0,2 
alimente un circuit comprenant un rhéostat et un moteur de f.c.é.m. E’ = 7,5 V et de
résistance interne 0,5  placés en série. L’intensité maximale que peut supporter le
moteur est 1,5 A.
1. Faire le schéma du circuit.
2. Quelle doit être la valeur de la résistance R du rhéostat pour que l’intensité du
courant dans le circuit soit I = 1,5 A ?
3. Calculer la puissance Pd électrique disponible aux bornes du générateur lorsque
l’intensité du courant est I = 1,5 A dans le circuit.
4. Calculer la puissance utile Pu fournit par le moteur. Comparer Pu et Pd. Expliquer la
différence.
5. Calculer la puissance totale chimique Pc transformée par le générateur. Comparer
la à Pu et Pd. Calculer le rendement du moteur et celui du circuit.
Exercice 16 :
Une batterie de f.é.m. E est connectée aux bornes d’un dipôle, sur lequel on n’a
aucune information.
1. Si ce dipôle est un générateur de tension, placé en opposition et de f .é .m.
supérieure à E, la pile se comporte t-elle comme un récepteur électrique ou un
générateur ?
2. On dispose d’un voltmètre et d’un ampèremètre.
2.1 Comment les disposer dans le circuit pour savoir si la batterie reçoit ou
fournit de l’énergie électrique ?
2.2 Faire un schéma, en faisant apparaître le sens de la tension et du courant
mesurés.

Exercice 17 :
On trace la caractéristique d’un électrolyseur (A,B) à électrode de carbone et
contenant une solution aqueuse de chlorure de sodium. Pour une tension uAB
inférieure à 2,6 V, l’intensité I du courant est nulle. Pour une tension supérieure, on
observe un dégagement gazeux sur les électrodes. On a relevé les valeurs suivantes :
uAB(V) 2,75 2,85 2,95 3,10 3,20 3,27 3,25 3,42 3,50 3,56 3,63 3,70
I(mA) 2 5 10 19 30 40 50 60 70 80 90 100
1. Tracer la caractéristique intensité-tension. Sur un certain domaine de
fonctionnement à préciser, la caractéristique est linéarisable. Déterminer la f.c.é.m.
e’ et la résistance interne r’.
2. Pour une tension appliquée de 3,5 V, quel est le rendement électrochimique ?
Exercice 18 :
1. Une dynamo qui fonctionne en générateur (loi d’Ohm reste valable) débite dans
un circuit de résistance variable. La résistance interne r = 0,5 . On a relevé la
tension U aux bornes de ce générateur lorsqu’il débite un courant d’intensité I
1.1 Compléter le tableau et en déduire la puissance engendrée pour U = 76 V.
I (A) 0 4 8 12 16 20 24 28
U (V) 110 107 102 97 91 84 76 68
E (V)
1.2 Représenter sur le même graphique les courbes U = f (I) et E = g (I).
Prendre l’échelle suivante : I : 2 A  1 cm et U : 5 V  1 cm.
1.3 La dynamo tourne à 1800 tr.min-1 et débite un courant d’intensité I = 22 A.
Calculer le moment du couple qu’il faut appliquer sur le rotor de la dynamo.
Quel est alors le rendement électrique de cette dernière ?
2. La dynamo en série avec une résistance R = 7 , débite un courant de 13 A.
2.1 Quelle est, sous ce régime, la f.é.m. E de la dynamo ?
2.2 La résistance R plonge pendant une minute dans un calorimètre de
capacité calorifique µ = 100 J.K-1 contenant 200 g d’eau. Quelle est l’élévation
de température du calorimètre ?
2.3 On intercale en série un moteur de f.c.é.m. E’ et de résistance interne r’ =
1 . La dynamo de f.é.m. E = 106 V débite un courant d’intensité I = 8 A. Faire
le bilan énergétique du circuit. En déduire E’ et le rendement du circuit.
Exercice 19 :
1. Un générateur de f.c.é.m. 2 V et de résistance interne de 0,1  est branché aux
bornes d’un conducteur ohmique de résistance inconnue x ; l’intensité du courant
est de 4 A. Donner les valeurs de x et de la tension aux bornes du générateur.
2. Quelle est la puissance électrique disponible aux bornes de ce générateur ?

Exercice 20
Exercice 20 ::
On donne le circuit ci-contre où G est un générateur G (E,r)
(E = 12 V ; r = 1 ) et R = 5 . (E’,r’) R
M
1. On empêche le moteur de tourner, l’ampèremètre
de résistance négligeable, indique I=1,7 A. Calculer r’. A
2. On laisse tourner le moteur, l’ampèremètre indique I’ = 1,0 A.
2.1 Calculer E’ et la puissance électrique consommée par chaque dipôle.
2.2 Quelle est la fraction d’énergie transformée en énergie mécanique par le
moteur ?
Exercice 21 :
On dispose des appareils suivants :
- un générateur G sur le quel on lit E = 12 V ; r = 1 
- une résistance R = 9 
- un moteur M sur le quel on lit E’ = 6 V ; r’ = 2  ; Imax = 1,5 A
On propose, dans un premier temps, de déterminer la façon de brancher le moteur
pour qu’il n’ait pas de risque de détérioration. Ensuite, le moteur est utilisé comme
monte-charge.
1. Les appareils G, R et M sont en série : calculer l’intensité du courant qui les
traverse et les d.d.p. à leurs bornes.
1.1 Quand le moteur est bloqué.
1.2 Quand le moteur tourne.
2. Les appareils G, R et M sont montés en parallèles. Calculer les intensités du
courant dans les trois branches du circuit.
2.1 Quand le moteur est bloqué.
2.2 Quand le moteur tourne.
3. Compte tenu des résultats précédents, quel montage doit-on utiliser pour ce
moteur ? Justifier votre réponse.
4. Dans ce montage, le rendement du moteur vaut  = 0,8.
4.1 Il sert à monter verticalement une charge de m = 3,5 kg. Quelle sera la
vitesse de montée de la charge ?
4.2 La charge à monter se déplace sur un plan incliné dont la ligne de plus
grande pente fait un angle  =30° avec l’horizontale. Quelle sera la vitesse de
la charge dans les cas suivants :
- les frottements entre la charge et le plan sont négligeables ?
- les frottements entre la charge et le plan sont tels que le rendement de ce
système vaut ’ = 0,9?
5. Après 2 min de montée verticale, la charge se décroche et tombe en chute libre.
5.1 A quelle date se retrouvera-t-il à sa position initiale ?
5.2 Quelle est alors sa vitesse ?

Exercice 22 :
On réalise un allume gaz à incandescence au moyen de quatre piles, d’un
interrupteur et d’un filament métallique. Le filament présente à sa température de
fonctionnement une résistance R = 0,5  et doit recevoir, pour remplir son rôle, une
puissance au moins égale à 1 W sans qu’elle puisse excéder 1,5 W. Chaque pile
présente une f.é.m. E = 1,5 V, une résistance interne r = 2  et ne peut débiter sans
dommage une intensité supérieure à 0,5 A. On note par IP l’intensité du courant
passant dans une pile et par I celle du courant passant dans le filament. Les piles
peuvent être : - soient montées toutes en série, - soient montées toutes en
parallèles, - soient montées en deux associations en série de deux piles chacune, ces
deux associations étant elles même en parallèle.
Pour chacune de ces montages, répondre aux questions suivantes :
1. effectuer le schéma du circuit ;
2. donner la relation entre IP et I ;
3. faire le bilan énergétique du circuit et en déduire une relation liant I, IP, E, r et R ;
4. déterminer les expressions littérales de I et IP en fonction de E, r et R. Faire
l’application numérique ;
5. donner l’expression littérale et calculer la f.é.m. E éq et la résistance interne de la
pile équivalente. La pile équivalente est celle qui aurait le même effet sur le filament
que l’association ;
6. calculer la puissance reçue par le filament.
Exercice 23 :
Un moteur est alimenté par un générateur de f.é.m. constante E = 110 V. Il est en
série avec un ampèremètre et la résistance totale du circuit vaut R = 10 .
1. Le moteur est muni d’un frein qui permet de bloquer son rotor ; quelle est alors
l’indication de l’ampèremètre ?
2. On desserre progressivement le frein ; le rotor prend un mouvement de plus en
plus rapide tandis que l’intensité du courant diminue. Justifier cette constatation.
3. Lorsque le moteur tourne, il fournit une puissance mécanique P u.
3.1 Etablir l’équation qui permet de calculer l’intensité I dans le circuit en
fonction de la puissance fournie Pu.
3.2 Montrer que si la puissance Pu est inférieure à une valeur P0 que l’on
déterminera, il existe deux régimes de fonctionnement du moteur.
3.3 Pour Pu = 52,5 W, calculer dans les deux cas possibles : - les intensités du
courant ; - les f.c.é.m. E’ du moteur ; - les rendements de l’installation.
4. A partir de l’équation établie au 3.1, écrire l’équation donnant la puissance
fournie Pu en fonction de l’intensité I et représenter les variations de la fonction P u =
f (I). Echelle : - en abscisse : 1 cm  1 A ; - en ordonnée : 4 cm  100 W
Retrouver, à partir du graphe, les résultats des questions 3.2 et 3.3.

CONDENSATEURS : CAPACITE - ENERGIE EMMAGASINEE
Exercice 1 :
Un condensateur possède deux bornes A et B reliées respectivement aux armatures
A et B. L’armature A porte la charge qA = 2,2 µC.
1. Quelle est la charge électrique de l’armature B ?
2. L’armature A possède- t- elle un défaut ou un excès d’électrons ?
3. Donner le signe de la différence de potentielle (d.d.p.) V A – VB.
Exercice 2 :
Un courant d’intensité constante 30 mA charge un condensateur de capacité 1 F. La
tension maximale supportée par ce condensateur est égale à 5 V.
1. Quelle charge électrique maximale peut emmagasiner ce condensateur?
2. Quelle est la durée maximale de charge ?
Exercice 3 :
1. Un condensateur dont les armatures sont notées A et B porte la charge Q A = 48
µC lorsque la tension U = VA – VB = 40 V. Quelle est la valeur de sa capacité C ?
2. On branche entre les armatures, à l’instant t = 0 un générateur qui débite un
courant d’intensité constante I = 5 µA circulant de A vers B. Quelles sont les valeurs
de la charge QA et de la tension U aux instants t1 = 5 s, t2 = 10 s, t3= 15s ?
Exercice 4 :
1. Un condensateur est constitué par deux disques circulaires de même diamètre D
= 28 cm. Ces disques de même axe sont parallèles et séparés par une distance d
réglable. Quelle est la capacité de ce condensateur : - si d = 1 mm ? - si d = 5 mm ?
2. Que devient la capacité si l’on interpose entre les armatures, distantes de 5 mm,
une lame de verre d’épaisseur 5 mm et de permittivité  r 4 ? Quelle est la tension
maximale que peut supporter ce condensateur ainsi formé ? La rigidité diélectrique
du verre est égale à 107 V.m-1. On donne  0 = 8,84.10-12 F.m-1.
Exercice 5 :
Un condensateur est branché aux bornes d’un générateur débitant un courant
d’intensité constante égale à I = 0,17 µA. Le tableau ci-dessous donne la tension aux
bornes du condensateur en fonction de la durée t de charge :
1. Tracer U en fonction de U(mV) 0 4,0 9,2 15,6 21,4 26,1 37,0 46,2
t. Conclure. t(s) 0 5 12 20 28 34 48 60
2. En déduire la capacité du condensateur.

PHYSIQUE
DEUXIEME PARTIE
ELECTRONIQUE
PHENOMENES VIBRATOIRES
PROPAGATION
OPTIQUE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL : MONTAGES DERIVATEUR ET INTEGRATEUR
Exercice 1 :
En travaux pratiques, on peut réaliser le montage électronique ci-dessous (fig. 1) avec un amplificateur
opérationnel ; la résistance de 1 MΩ placée aux bornes du condensateur n’a pas d’influence théorique sur
le fonctionnement du circuit étudié.
1 MΩ US (mV)
C
+ 45
 
0,1 µF
R
E E- S
2,2 kΩ
 1 2 3 4 t(ms)
E+
BF
US(t)
e(t) Figure 2
Figure 1 - 45
1. Ce montage est-il un montage intégrateur ou dérivateur? Justifier succinctement en considérant l’A.O.

comme parfait.
2. Avec un oscillographe à deux voies, on veut observer la tension aux bornes du générateur B.F. e (t) et la
tension de sortie US. A l’aide d’un schéma clair, indiquer le mode de branchement de l’oscillographe.
3. A la sortie S, on observe le signal de la figure 2. Dessiner le signal observé aux bornes du G.B.F. Quel est
l’ordre de grandeur de la valeur absolue de la tension maximale délivrée par le G.B.F ?
Exercice 2 :
En travaux pratiques, on peut réaliser le montage électronique de la figure 1 avec un amplificateur
opérationnel; les résistances R1 et R2 ne sont pas à prendre en compte pour l’étude théorique de ce circuit.
US (t)
+2,2
R2
C
R  E-

1
E+
S 0,5 1,5 2,5 3,5 t(ms)
BF R
e(t) 3 US (t)
Figure 2
Figure 1
-2,2
1. Ce montage est-il un montage intégrateur ou dérivateur ? Justifier succinctement en considérant l’A.O.
comme parfait.
2. Sur un schéma, représenter les branchements d’un oscillographe à deux voies qui permettraient
d’observer simultanément US(t) et e(t).
3. A l’oscillographe, on observe le signal US(t) de la figure 2.
3.1 Quelle est la période de ces oscillations ? Quelle est la fréquence ?
3.2 Représenter la tension e(t). Données : R2= R3=3,3k ; R1=100 ; C=220 nF

PROPAGATION DES SIGNAUX – ONDES PROGRESSIVES

INTERFERENCES MECANIQUES
Exercice 1 :
1. Comment caractérise-t-on un phénomène vibratoire?
2. Définir la période et la fréquence d’un oscillateur. Préciser les unités.
»;
2.2 tension du secteur de Exercice 2 :
1. Calculer la fréquence des phénomènes périodiques suivants :
1.1 rotation de la Terre autour de l’axe des pôles ;
1.2 rotation de la trotteuse d’une montre de période 60 s ;
1.3 pulsations cardiaques de l’homme qui sont de 72 pulsations par minute.
2. Calculer la période des phénomènes périodiques suivants :
2.1 disque de 45 «toursfréquence 50 Hz.
Exercice 3 :
Un mouvement oscillatoire est enregistré sur un papier qui se déroule à la vitesse de
30 cm.min-1. La courbe enregistrée est périodique et se reproduit sur le papier,
identique, tous les 0,8 cm. Quelle est la fréquence de l’oscillateur ?
Exercice 4 :
Un bûcheron donne des coups de hache sur le tronc d’un arbre à intervalles de
temps réguliers et égaux à τ = 2,0 s. Un observateur muni de jumelles entend le coup
en même temps qu’il voit la hache frapper le tronc.
1. Le mouvement de la hache est-il périodique ? Quelle est sa période T ?
2. Quelles sont les distances possibles entre l’observateur et le bûcheron ?
Donnée numérique : vitesse du son dans l’air v = 340 m.s-1.
Exercice 5 :
Lors de l’enregistrement du mouvement vibratoire
d’un oscillateur, on a obtenu la courbe ci-contre. Le
papier de l’enregistreur se déplace à la vitesse 2 cm.s -1.
Quelle est la période et la fréquence de l’oscillateur ?
Exercice 6 :
1. Un garagiste utilise un stroboscope pour équilibrer une roue. En faisant décroître
la fréquence des éclairs, il observe l’immobilité de la roue pour les fréquences 60 Hz,
30 Hz et 20 Hz. Calculer le nombre de tours effectués par seconde par la roue.
2. Qu’observe-t-il pour une fréquence des éclairs de 59 Hz ? de 61 Hz ?

Exercice 7 :
On observe la tension du secteur en voie Y d’un oscillographe électronique. Cette
tension est sinusoïdale, de valeur maximale 12 V, de fréquence N = 50 Hz.
Les dimensions de l’écran de l’oscillographe sont : - largeur : 10 div., -hauteur : 8 div.
La sensibilité utilisée est s = 5 V/div et la vitesse de balayage est τ = 5 ms/div.
Dessiner en vraie grandeur l’oscillogramme obtenu.
Exercice 8 :
La sortie d’un transformateur 220 V - 6 V est branchée aux plaques (Y,Y’) d’un
oscillographe. Ce transformateur est branché à une prise de courant 220 V reliée au
réseau de la SENELEC. L’écran de l’oscillographe est un carré de 10 carreaux de côté.
Représenter l’écran de l’oscillographe et la figure qui s’y inscrit pour le réglage
suivant: calibre vertical : 2 V/div et base de temps : 2 ms/div. (On note qu’un carreau
représente une division).
Exercice 9 :
On éclaire à l’aide d’un stroboscope une lame vibrante. La fréquence maximale des
éclairs pour laquelle la lame paraît s’immobiliser dans une position où elle est
tordue est de 120 Hz.
1. Quelle est la fréquence de la lame ?
2. Pour quelles autres fréquences la lame paraît-elle immobile dans une position où
elle est tordue ?
3. Montrer qu’il existe une fréquence supérieure à 120 Hz pour laquelle on voit une
lame immobile, non tordue.
Exercice 10 :
Une lame vibrante oscille à la fréquence N = 100 Hz. Elle est éclairée par un
stroboscope électronique à la fréquence Ne. Le premier éclair se produit lorsque la
lame est en position extrémale haute.
1 Qu’observe-t-on si Ne = N ? si Ne = k.N ? si N = k.Ne?
2. La fréquence des éclairs est réglée de façon que Ne soit légèrement ˃ à N.
2.1 Montrer que l’on observe un ralenti apparent.
2.2 Préciser son sens par rapport au sens réel du mouvement de la lame.
2.3 Exprimer la fréquence du mouvement apparent en fonction de N et N e. La
calculer pour Ne = 101 Hz.
Exercice 11 :
Un ébranlement transversal est émis à l’extrémité S d’une corde. La durée
d’émission est de 10-1 s. La célérité vaut 20 m.s-1. Quelle est la longueur de la corde
affectée par le signal ? Dépend-elle de la date ?

Exercice 12 :
Un signal acoustique de fréquence 400 Hz se propage avec la célérité c dans un
milieu. La distance minimale entre deux points continuellement en phase est de
4,5m. Calculer c.
Exercice 13 :
Le tonnerre est perçu 7 s après l’éclair. A quelle distance la foudre est-elle tombée ?
Donnée : célérité du son dans l’air est 340m.s-1 et célérité de la lumière est 340m.s-1.
Exercice 14 :
On provoque simultanément deux ébranlements transversaux aux deux extrémités
d’une corde tendue, homogène et de 10 m de longueur. Le début de l’émission de
chacun des deux ébranlements est adopté comme origine des dates. Où se
rencontre-t-ils ?
2. La célérité de ce type de signal étant de 20 m.s -1, combien de temps après
l’émission se rencontrent-ils ?
3. Sachant que l’émission du premier signal a duré 0,1 s et celle du second 0,3 s,
déterminer la longueur de ces signaux.
Exercice 15 :
Les deux extrémités S1 et S2 d’un vibreur émettent en phase des ondes circulaires à
la surface de l’eau. La célérité de ces ondes est égale à 0,25 m.s-1 et leur période à
100 ms.
1. Calculer la longueur d’onde.
2. Quel est l’état vibratoire d’un point M de la surface tel que S 1M = 15 cm et S2M =
11,25 cm ?
3. Même question pour un point N tel que S 1N = 12 cm et S2N = 17 cm.
Exercice 16 :
La pointe d’un vibreur frappe la surface de l’eau contenue dans une cuve à onde
avec une fréquence f = 15 Hz. On mesure la distance entre 5 rides consécutives et on
trouve d = 12 cm.
1. Calculer la célérité de l’onde entretenue à la surface de l’eau.
2. On éclaire la surface de la cuve avec la lumière émise par un stroboscope. La
fréquence des éclairs est f1 = 15 Hz. Quel est l’aspect de la surface de l’eau ?
3. La fréquence des éclairs est maintenant portée à f 2 = 16 Hz.
3.1 Qu’observe-t-on ?
3.2 Quelle est la célérité de déplacement apparent de l’onde ?
4. La fréquence des éclairs est maintenant portée à f 3 = 14 Hz.
4.1 Qu’observe-t-on ?
4.2 Quelle est la célérité de déplacement apparent de l’onde ?
Exercice 17 :
1. L’extrémité d’un vibreur est munie d’une fourche dont les deux points S1 et S2
trempent dans un liquide. La fréquence des vibrations est f = 35 Hz. La distance
séparant les deux pointes est d = 72 mm. La célérité des ondes à la surface du
liquide est c = 0,45 m.s-1. Calculez la longueur d’onde des ondes à la surface de l’eau.
2. Qu’observe-t-on à la surface du liquide ?
3. Combien y a-t-il de franges d’amplitude maximale coupant le segment [S 1S2] ?
Exercice 18 :
Deux pointes S1 et S2 reliées à un vibreur, provoquent la propagation de deux ondes
circulaires à la surface de l’eau avec une célérité c = 0,60 m.s -1. Ces deux pointes
sont situées à une distance a = 10 cm l’une de l’autre et frappent la surface de l’eau
simultanément, avec la même amplitude et la même fréquence N inconnue.
1. Décrire l’aspect de la surface de l’eau et interpréter sans calcul le phénomène.
2. On repère un point P sur la troisième frange de repos à partir de la médiatrice OH
de S1S2 et dans une région éloignée des pointes.
2.1 Déterminer l’expression de la différence de marche  entre deux rayons
interférant en P en fonction de a, d, et x. comme a très faible devant OP on
pourra assimiler S1P + S2P à 2d.
2.2 En déduire la longueur d’onde  et la fréquence N du vibreur. On donne :
OP = d = 80 cm et PH = x = 48 cm.
3. Déterminer le nombre de franges d’amplitude nulle le long de S 1S2 et la position
des points au repos sur ce segment.
4. Même question que la précédente, pour les franges d’amplitude maximale.
Exercice 19 :
On a réalisé des interférences à la surface de l’eau à partir de deux points sources S 1
et S2 animés par un même vibreur. On se propose d’utiliser deux vibreurs distincts.
1. Quelles conditions doivent-ils remplir pour que l’on observe des interférences ?
2. Les vibreurs vibrent à la même fréquence, avec la même amplitude et sont
constamment en opposition de phase. Que peut-on prévoir ? (Faire un schéma).
3. Les vibreurs vibrent à la même fréquence, en phase, l’un avec une amplitude
double de l’autre .Que peut-on prévoir ?
4. Les vibreurs vibrent avec la même amplitude, mais avec des fréquences
différentes. Qu’observe-t-on ?
5. Les vibreurs vibrent avec la même fréquence, la même amplitude et sont en
phase. Le dispositif d’entretien de l’un d’eux s’arrête, de fonctionner : les vibrations
s’amortissent progressivement. Qu’observe-t-on ?
L’un des dispositifs d’entretien souffre d’un mauvais contact : il s’arrête, repart,
s’arrête de nouveau, etc., et ceci, à intervalles de temps brefs et irréguliers. Que
peut-t-on prévoir ?
Exercice 20 :
Dans cet exercice, on se propose d’étudier Sens de propagation
YS du signal
le mouvement d’un point source S. Pour
cela le manipulateur tient en même temps
l’extrémité S d’une corde élastique, ti t1 t2 t3 tf t
horizontale et un morceau de craie qui
frotte légèrement sur un cylindre.
figure 1
Ce dernier recouvert d’une feuille de papier tourne à vitesse constante autour d’un
axe vertical. Le manipulateur fait un geste vertical très rapide. Sur la figure 1, on
obtient la courbe dessinée par le morceau de craie reproduite en vraie grandeur.
1. Le cylindre a pour circonférence 44 cm, il fait un tour en 2,4 s. Quelle est la durée
T du signal ?
2. On tend la corde exactement de la même façon que lors de la première
expérience décrite ci-dessus mais on utilise plus le cylindre tournant. Cette fois-ci le
manipulateur A, excite la corde par un coup de règle qu’il applique pratiquement au
point S tenu par son autre main. Au même instant un manipulateur B déclenche un
chronomètre. A sent le signal revenir vers sa main après avoir été renvoyé par
l’obstacle au quel est attaché l’autre extrémité de la corde. La troisième fois que A
sent le retour du signal il fait arrêter par B le chronomètre. Sur le chronomètre on lit
4,5 s. La longueur de la corde entre S et l’obstacle est  = 6 m. Quelle est la célérité
du signal dans cette deuxième expérience ? Peut-on en déduire la longueur du signal
qui s’est propagée le long de la corde au cours de la première expérience.
3. La célérité c d’un signal transversal se propageant le long d’une corde élastique
dépend de l’intensité de la tension F de la corde et de la masse linéique µ. On
montre que c F ; F en N, µ en kg.m-1 ; c en m.s -1. La corde tendue a pour longueur
µ
 = 6 cm, sa masse est m = 200 g. Quelle est sa tension ?
4. Pour faire cette question nous allons simplifier la courbe des temps du point
source S (figure 2). Quelle est la durée T du signal simplifier ? Quelle est l’amplitude
du signal ? Soit M un point de la corde de position au repos M 0 telle que S0M0 =3,2m.

Tracer la courbe des temps du point M. Le vecteur célérité c a toujours pour module
c = 8 m.s-1.
YS (m)
4.10-2
0,2
O 0,7 1 t (s)
-4.10-2
Figure 2

ETUDE EXPERIMENTALE DES LENTILLES MINCES
Exercice 1 :
Une lentille convergente a pour distance focale 4 cm. Un objet AB, de longueur 1cm,
a son pied sur l’axe principal. Construire l’image A’B’ de AB. Vérifier la relation de
conjugaison des lentilles minces. Echelle : 1cm  1cm
Exercice 2 :
1. Un œil myope ne peut voir nettement que des objets compris entre d = 100 cm et
d = 20 cm. On corrige ce défaut en plaçant devant l’œil une lentille divergente de
distance focale f = D. Montrer que l’œil ainsi corrigé peut voir nettement le même
zone d’espace qu’un œil normal, c’est à dire tous les objets dont les distances à l’œil
sont comprises entre l’infinie et 25 cm. On négligera la distance lentille L-œil.
2. Un œil myope est parfaitement corrigé par une lentille de vergence - 2. Quelle
zone d’espace cet œil non corrigé peut-il parfaitement observer ?
Exercice 3 :
1. On place, devant une lentille dont la vergence est C = +7,0 , un objet AB telle que
OA 80mm .
1.1 Déterminez la position de l'image A' B'.
1.2 Calculez la valeur du grandissement et déterminez la nature de l'image.
1.3 Retrouvez ces résultats par une construction graphiquement.
2. On remplace la lentille utilisée par une lentille dont la vergence est C = -8,0 
Répondez aux questions du 1.
Exercice 4 :
L’objectif d’une lunette astronomique est assimilable à une lentille mince
convergente de distance focale f1 = 2 m, de centre optique O1. L’oculaire a une
lentille convergente mince de distance focale f2 = 3 cm, de centre optique O2. Les
deux lentilles ont même axe principal.
1. Une planète est vue à l’œil nu sous l’angle  = 30°. On pointe la lunette vers cette
planète, l’axe principal passe par son centre. La lunette est réglée de façon que
O1O2= 203 cm. Sous quel angle ’ un observateur voit-il cette planète à travers la
lunette ?
2. On veut réaliser une photographie en utilisant la lunette. Pour cela on place un
film à 1 m derrière L2.
2.1 Calculer O1O2 pour que l’image de la planète à travers l’ensemble L1, L2
soit nette sur le film.
2.2 Quelle est la dimension de l’image photographique ?

Exercice 5 :
Un appareil photographique peut photographier parfaitement des objets dont les
distances à l’objectif sont comprises entre 2,10 m et l’infini. L’objectif se comporte
comme une lentille mince de distance focale f = 10 cm.
1. Montrer que cette lentille L est convergente.
2. Entre quelles limites peut varier la distance L-film ?
3. Peut-on prendre une photographie nette d’un ensemble d’objet dont les
distances s’étalent entre 2,10 m et l’infini ?
Exercice 6 :
On veut photographier le Soleil, et obtenir une image la plus grande possible. On
dispose de plusieurs lentilles de vergences : + 0,5 ; - 0,5 ; +2 ; - 2 ; +5 et - 5.
1. On ne veut utiliser qu’une seule lentille, la quelle doit-on choisir ?
2. La photographie ainsi réalisée est un cercle brillant de diamètre 1, 92 cm. En
déduire le diamètre apparent du Soleil.
Exercice 7 :
Un microscope est constitué de deux lentilles convergentes L1 et L2 de même axe
principal. L1 a pour distance focale f1 = 1 cm, L2 a pour distance focale f2 = 2 cm. La
distance O1O2 = 13 cm.
1. Un petit objet AB a pour dimension 0,1 mm. Il est placé devant L1 à la distance
O1A=1,1cm.
1.1 Préciser la position, la nature et la dimension de l’image donnée par L1.
1.2 Faire une figure, à l’échelle 1 pour les distances parallèles à l’axe principal.
2. Pour L2, A’1 B’1 joue le rôle d’objet réel. Préciser la position, la nature et la
dimension de l’image finale A’B’.
3. Evaluer le diamètre apparent ’ sous le quel on observe l’image.
Exercice 8 :
L ‘objectif d’un projecteur de diapositives peut être assimile à une lentille sphérique,
mince, convergente, de distance focale f = 10 cm.
1. L’écran sur lequel on veut projeter l’image d’une diapositive est située à 3 m du
centre optique de la lentille. Où doit-on placer la diapositive ?
2. Quel est le grandissement de l’image ?
3. L’écran a pour hauteur 110 cm, pour largeur 140 cm. A quelle distance de
l’objectif doit-on placer l’écran pour obtenir une image complète, la plus grande
possible, d’une diapositive de hauteur 2,4 cm et de largeur 3,6 cm.

DISPERSION DE LA LUMIERE BLANCHE
Exercice 1 :
Deux radiations monochromatiques tombent à la surface de l’eau sous l’angle
d’incidence i = 30°. Quel est l’angle  de dispersion, au cours de la réfraction, si les
indices de réfraction sont respectivement n1 =1,333 et n2 =1,339.
Exercice 2 :
1. Un fin faisceau de lumière rouge tombe sous une incidence i 1 = 85° dans un verre
spécial. L'angle de réfraction du rayon transmis est i2 = 38°. Calculez l'indice de
réfraction de ce verre pour la lumière rouge utilisée.
2. On utilise maintenant une lumière bleue dans les mêmes conditions
expérimentales que précédemment. L'angle de réfraction du rayon transmis est
maintenant i'2 = 36°, L'angle d'incident étant toujours le même. Calculez l'indice de
réfraction du verre pour cette lumière bleue.
Exercice 3 :
L’indice de réfraction du verre, pour la radiation monochromatique de longueur
d’onde , est donné par la relation : n A B2 ; où A et B sont des constantes.

On donne les valeurs des longueurs d’onde et d’indice de réfraction des lumières :
- lumière rouge : R = 0,768 µm et nR = 1,618.
- lumière violette : V = 0,434 µm et nV = 1,652.
1. Calculer les valeurs de A et B,  étant exprimée en µm.
2. En déduire l’indice de réfraction pour la radiation jaune du sodium dont la
longueur d’onde vaut 0,589 µm.
Exercice 4 :
Une lentille mince, plan convexe, a pour rayon de courbure de la face sphérique de
centre O, R = 1 m. On fait tomber un pinceau de lumière blanche sur la face plane,
parallèlement à l’axe de symétrie de la lentille. Le pinceau émerge de la lentille en
un point I, tel que OI fasse un angle de 10° avec l’axe de symétrie de la lentille.
1. Quel est l’angle de dispersion du pinceau émergeant si la lentille a pour indices
extrêmes n1 = 1,644 et n2 = 1,664 ?
2. Montrer que la distance focale de la lentille dépend de la longueur d’onde de la
radiation qui la traverse. Calculer les valeurs extrêmes de la distance focale.
3. L’écart entre ces deux valeurs extrêmes mesure ce que l’on appelle l’aberration
chromatique de la lentille. Quelle est la valeur de l’aberration chromatique pour
cette lentille ?

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PHYSIQUE

Edition 2012 – Conforme au programme

Ce fascicule est conseillé aux élèves des

Contacts: M. Mafal FALL : 77 533 09 11 – M. Yaya THIAM : 7 550 62 78

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DEUXIEME PARTIE : ELECTROCHIMIE

DEUXIEME PARTIE: ELECTRONIQUE - PHENOMENES VIBRATOIRES - OPTIQUE

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GENERALITES SUR LA CHIMIE ORGANIQUE

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LES CHAINES CARBONEES INSATUREES :

d) CH3CHCCCHCH3 e) CH3CH2C CHCH3 f) CH3 C2H5

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COMPOSES ORGANIQUES OXYGENES

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DNPH solution jaune solution jaune précipité jaune précipité jaune

Réactif de schiff solution incolore solution solution rose solution

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NOTION DE COUPLE OXYDANT - REDUCTEUR

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1.2 le travail W  f  de la force de frottement sur le même trajet.

2. Calculer pour le trajet en ligne droite AD :

2.2 le travail W  f  de la force de frottement. Conclure.

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d’équilibre verticale OA0, d’un angle , et on l’abandonne sans vitesse initiale. La

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Afin d’étudier un fil de torsion, on a déterminé les mesures du moment M  des

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supporte une charge de masse M. Une tige homogène de longueur  , de masse m

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0 30 60 90 120 150 t (s) 0 60 120 180 t (s)

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Les frottements sont supposées négligeables ; on donne g = 9,8 SI.

2. le mobile se déplace maintenant sans frottement. On le lâche sans vitesse d’un

dont l’intensité f est la même que celle trouvée au 1.

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