Pléiade écrivains

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Les écrivains de la pléiade

1. Pierre de Ronsard

Pierre de Ronsard, né en septembre 1 524note 1 au château de la


Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le
27 décembre 1585 au prieuré Saint-Cosme de Tours’, est un des poètes
français les plus importants du XVIe siècle.

< Prince des poètes et poète des princes >2 Pierre de Ronsard est une
figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une
œuvre vaste qui, en plus de trente ans, s’est portée aussi bien sur la
poésie engagée et officielle dans le contexte des guerres de Religion
avec Les Hymnes et les Discours (1555-1564), que sur l’épopée avec La
Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1 550-
1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Continuation des
amours, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).

Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d’abord les formes de l’ode
(Mignonne, allons voir si la rose) et de l’hymne, considérées comme des
formes majeures3, mais il utilisera de plus en plus le sonnet transplanté
en France par Clément Marot en 1536 en employant le décasyllabe (Mon
dieu, mon dieu, que ma maîtresse est belle !, Les Amours, ou Je vous
envoye un bouquet., Continuation des Amours) comme le mètre <
moderne> de l’alexandrin (Comme on voit sur la branche.., Second Livre
des amours, ou Quand vous serez bien vieille.., Sonnets pour Hélène).

Œuvres

Éditions contemporaines
• Prosper Blanchemain, Œuvres inédites de Pierre de Ronsard gentil-
homme vandomois recueillies et publiées par Prosper Blanchemain, Paris,
Auguste Aubry, 1855.

• Prosper Blanchemain, Œuvres complètes de P. de Ronsard, Nouvelle


édition, publiée sur les textes les plus anciens avec les variantes et des
notes par M. Prosper Blanchemain, Paris, P. Jannet, 1857-1867

• Paul Laumonier (puis R. Lebègue et I. Silver). Ronsard, œuvres


complètes, Paris, STFM, 1914- 1975.

• Jean Céard, Daniel Ménager, Michel Simonin, Ronsard, œuvres


complètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. I, 1993-t. I1,
1994

• Les Mascarades de Pierre de Ronsard ont été illustrées par Édouard


Pignon d’eaux-fortes en noir et en couleurs, pour le compte des
Bibliophiles de France’,

2. Jean-Antoine de Baïf

Jean-Antoine de Baïf, né à Venise le 19 février 1532, et mort à Paris le 19


septembre 1589, est un poète français. Ami de Pierre de Ronsard et
membre de la Pléiade, il se distingue comme le principal artisan de
l’introduction en France d’une versification quantitative mesurée, calquée
sur la poésie de l’Antiquité gréco-latine.

Œuvres

 Les Amours (1552 et 1558)


 Les Météores (1567)
 Psautier A, manuscrit (1569)

Œuvres de poésies de Baïf (1572)

 Psautier B, manuscrit (1573)


 Chansonnettes, manuscrit (les premières pages avec 25 des 202
chansons sont perdues)
 Passe-Temps (1573)
 Étrennes de poésie française (1574)
 Les Mimes, enseignements et proverbes (1581)
 Epitaphes de feu monseigneur Anne de Joieuse, beau-frère du Roy :
Duc Pair et Amiral de France, Gouverneur de Normandie. À Madame
la Marechale de Joyeuse (1587 et 1588)
 Prières et Job. Les IX Leçons des Vigiles, imprimé conservé à la
Bibliothèque nationale de France6 (1587)

3. Joachim Du Bellay

Joachim Du Bellay, est un poète français, né vers 1522 à Liré en Anjou et


mort le 1er janvier 1560 à Paris.

Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la


Pléiade, groupe de poètes pour lequel du Bellay rédigea un manifeste, La
Défense et illustration de la langue française.
Son œuvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets
d’inspiration élégiaque puis satirique et finalement encomiastique, écrit à
l’occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557.

Œuvres

Joachim du Bellay est l’auteur de nombreuses œuvres, dont les plus


connues sont :

 La Défense et illustration de la langue française (1549) ;


 L’Olive (1549) ;
 L’Antérotique (1549) ;
 Vers lyriques (1549) ;
 Recueil de poésie, présente à très illustre princesse Madame
Marguerite, sœur unique du Roy […] (1549) (lire en ligne [archive]) ;
 Le Quatrième livre de l’Eneide, traduit en vers François (1552) (lire
en ligne [archive]) ;
 La Complainte de Didon à Énée, prinse d’Ovide (1552) ;
 Œuvres de l’invention de l’Auteur (1552), dont :
 La Complainte du désespéré
 Treize Sonnets de l’Honneste Amour ;
 Divers Jeux Rustiques et autres œuvres poétiques (1558), dont :
 D’un vanneur de blé aux vents
 Autre baiser ;
 Les Regrets (1558) (lire en ligne [archive]) ;
 Les Antiquités de Rome (1558) ;
 Le Songe (1558) ;
 Poésies latines (1558) (lire en ligne [archive]) ;
 Le Poète courtisan (1559) (lire en ligne [archive] – Le compliment
courtisan dans Les Regrets de Du Bellay).
4. Remy Belleau

Rémy Belleau, né à Nogent-le-Rotrou en 1528, mort à Paris le 6 mars


15772, est un poète français de la Pléiade.
Belleau a commencé ses études chez les moines de l’abbaye Saint-Denis à
Nogent-le-Rotrou avant de les poursuivre, vers 1553, à Paris où il complète
une formation dominée par l’amour de la poésie grecque. Intelligent sans
surcharge d’érudition, il était avant tout un homme qui plaisait[réf.
Nécessaire].

Il rejoint bientôt le groupe du collège de Coqueret (Pierre de Ronsard,


Antoine de Baïf, Joachim du Bellay), puis la Pléiade en 1554, avec qui il
prend part à la Pompe du bouc. Il publie en 1556 une traduction des Odes
d’Anacréon : le succès de ce lyrisme léger est considérable. Bien qu’un
peu sèche selon Ronsard, cette traduction vient enrichir la « Brigade »
d’un nouveau style ; elle a pour elle la fidélité et l’exactitude qui en firent
le succès[réf. Nécessaire]. On lui doit également la traduction du Cantique
des Cantiques et de l’Ode à l’Aimée de Sappho. De fait, Belleau est le
premier traducteur français de la poétesse de Lesbos.

Œuvres

Il a publié en 1565 un poème, la bergerie, dans le genre pastoral et les


Amours et nouveaux échanges de pierres précieuses en 1576, un recueil
qui associe la symbolique des pierres aux interprétations philosophiques et
scientifiques. Certains de ses poèmes furent mis en musique par Pierre
Cléreau. Ses Œuvres ont été réunies à Rouen en 1604,

 Rémy Belleau, Chant pastoral de la paix, Paris, A. Wechel, 1559,


 Chant pastoral de la paix ;
 Rémy Belleau, Épithalame sur le mariage de Monseigneur le duc de
Lorraine et de Madame Claude, fille du roi, chanté par les nymphes
de Seine et de Meuse, Paris, A. Wechel, 1559,
 Épithalame sur le mariage de Monseigneur le duc de Lorraine ;
 Rémy Belleau (trad. Florent Chrestien), Sylva cui titulus Veritas
fugiens ex R. Bellaquei gallicis versibus latina facta a Florente
Christiano, Lutetiæ, ex officina R. Stephani, 1561,
 Sylva cui titulus Veritas fugiens ;
 Rémy Belleau, La bergerie (Texte en moyen français), Paris, G. Gilles,
1565, 127 p. ; in-8 (BNF 30079761)
 La bergerie ;
 Les amours et nouveaux échanges des pierres précieuses : vertus et
propriété d’icelles ; Discours de la vanité, pris de l’Ecclésiaste ;
Ecologues sacrées, prises du Cantique des Cantiques, Paris, M.
Pastisson, 1576 ; Œuvres poétiques, éd. Ch. Marty-Laveaux, A.
Lemerre, 1878 ;
 L’eschole de Salerne en vers burlesques. Et Poema macaronicum de
bello huguenotico., traduit par Louis Martin en 1660,
 Les odes d’Anacréon : traduites de grec en français, par Rémy
Belleau, ensemble de quelques petites hymnes de son invention
(trad. Rémy Belleau), Paris, A. Wechel, 1556,
 Les odes d’Anacréon ;
 L’ Ecclésiaste ;
 Le Cantique des cantiques.

Œuvres dramatiques

Il jouait dans les pièces de son ami Jodelle et il a lui-même écrit une
comédie intitulée la Reconnue, publiée en 15784.

La Reconnue, comédie5.

5. Pontus Tyard

Pontus de Tyard, seigneur de Bissy, est un prélat, écrivain et poète


français, membre du cercle littéraire de la Pléiade.

Pontus de Tyard est né le 30 avril 1521 au château de Bissy-sur-Fley, une


commune française située dans le département de Saône-et-Loire en
région Bourgogne-Franche-Comté.

Tyard est, comme Ronsard et Joachim du Bellay, l’un des membres de la


Pléiade. Toutefois, il s’implique moins dans les recherches poétiques du
groupe pendant les années 1550, car il prépare ses Discours
philosophiques, série de dialogues parus anonymement en 5 tomes entre
1552 et 1557. Ces discours lui permettent d’explorer les connaissances
dans les domaines de la poésie, de la musique, du temps, de la divination
et de la science de l’univers entier. Le point de vue spirituel (la
psychologie et la théodicée) et le point de vue matériel (l’astronomie, la
physique et la météorologie) sont abordés. Il fait ainsi mention des
nouvelles théories de Copernic à plusieurs reprises. Pontus de Tyard fait
précéder le Second Curieux d’un mémorable avant-propos, qui constitue
un vibrant plaidoyer pour la langue française. Vers 1550-1560, il anime
une société littéraire chalonnaise avec Philibert Guide et Guillaume des
Autels.

Œuvres

De son vivant, Tyard a écrit de nombreuses œuvres, tant philosophiques,


que poétiques3 :

 Erreurs Amoureuses Lyon, 1549


 Continuation des Erreurs Amoureuses Lyon, 1551
 Léon Hebrieu de l’amour (traduction des Dialoghi d’amore) Lyon,
1551
 Erreurs Amoureuses augmentées d’une tierce partie
 Solitaire Premier ou Prose des Muses Lyon, 1552
 Un Livre de vers lyriques Lyon, 1555
 Solitaire Second ou Prose de la Musique Lyon, 1555
 Discours du temps, de l’an et de ses parties Lyon, 1556
 L’univers ou discours des parties et de la nature du monde Lyon,
1557
 Mantice ou Discours de la Divination par Astrologie Lyon, 1558
 Ephemeride Octavae Sphaerae Lyon, 1562
 Homilies ou discours sur l’oraison dominicale Paris, 1585
 Douze fables de fleuves ou fontaines Paris, 1585
 III Livres d’ Homélies Paris, 1586
 Homélies sur la première table du décalogue Paris, 1588
 Polémiques extrait de la Généalogie de Hugues surnommé Capet
Paris, 1594
 De recta nominum impositione Lyon, 1603
 Fragmentum epistolae pii cuisdam episcopi (Lettre au Jésuite
Charles) Hanau, 1604.

6. Jacques Peletier du Mans.

Jacques Peletier du Mans, ou Pelletier, né au Mans le 25 juillet 1517, mort


à Paris en 1582 ou 583, est un mathématicien, médecin grammairien et un
poète humaniste français, membre de la Pléiade.

Il est un des premiers avec Guillaume Gosselin a user de lettres en algèbre


pour résoudre les systèmes d’équations linéaires. Préfigurant la poïétique
spécieuse, ses notations et ses exigences de fonder de façon abstraite les
mathématiques font de lui un précurseur immédiat de François Viète.
Œuvres littéraires et poétiques

 art poétique d’Horace, traduit en vers français Paris, M. Vascosan,


1545
 amour des amours, vers lyriques, Lyon, J.de Tournes, 1555
 art poétique de Jacques Peletier du Mans Lyon, J.de Tournes, 1555
 L’art poétique de Jacques Peletier du Mans, édition en ligne
lemmatisée et indexée, Corpus phonétique du seizième siècle
 Jacques Peletier du Mans, L’art poétique (éd. André Boulanger),
Paris, Les Belles Lettres, 1930.

Œuvres mathématiques et arithmétiques

 Arithmeticae practicae methodus facilis per iemmam Frisium, Huc


accesserunt Jacob eletari, annotationes. Ejusdem item de
fractionibus astronomicis compendium et de cognoscendis per
memoriam calendis, idibus, nonis, festis mobilibus et loco solis et
lunae in zodiaco, Parisiis, apud G. Richardum Suillaume Richard),
1545
 L’arithmétique de Jacques Peletier du Mans, departie en quatre
livres, (1549)
 L’arithmétique de laques Peletier du Mans, departie an quatre livres,
Lion, Lan de Tournes, 1554.

Œuvres orthographiques

 Dialogue de lortografe e prononciation françoese departi an deus


livres, Poitiers, J. e E. de Marnef à lanseigne du Pelican, 1550
 Dialogue de lortografe e prononciation françoese, éditions en ligne
lemmatisées et indexées de lédition de 1550C (Poitiers, J. et E.de
Marnef) et de lédition de 1555 (Lyon, J.de Toures), Corpus
phonétique du seizième siècle
7. Jean Dorat
Jean Dorat, en latin Auratus, dit d’Aurat, nom de plume de Jean
Dinemandi`’, né le 3 avril 15084 à Limoges, mort le 1* novembre 1588 à
Paris, est un écrivain et helléniste français.

Il nait à Limoges, de parents pauvres surnommés es Dinemandi (du


limousin Disnamand ; Mangeratin).

In 1537, il quitte sa région natale pour s’inscrire a faculté des Arts de


Paris3. Ce personnage tonna ses contemporains par sa mémoire
prodigieuse.

En 1544, e père de Jean Antoine de Baïf engage Dorat comme précepteur


de son fils, et de son jeune secrétaire Pierre de Ronsard. Les deux amis
sont les disciples fervents de l’humaniste qui se servait du grec pour
apprendre à ses élèves le latin, dans la tradition des humanistes du siècle
précédent qui se perpétua au xvi* siècles. Ronsard a souvent reconnu sa
dette envers cet homme prodigue de son savoir, qui lui avait e appris la
Poésie.

Œuvres

 Hymne de Bacus… avec la version latine de Jean Dorat (avec Pierre


de Ronsard), Paris, André Nechel, 1555. I a paru d’abord dans le
recueil des Mélanges publié la même année 1555. `’est le plus
important poème français consacré à Bacchus à l’époque de la
Renaissance. # Que saurai-je mieux faire en ce temps de vendanges
Après avoir chanté d’un verre les louanges Si non louer Lacus et ses
fêtes, à fin De célébrer le Dieu des verres et du vin
 Ad belli ciulilis auctores et eorum socios, 1576.
 (la) Poematia, Paris, Gulielmus Linocerius, 1586.

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