Achi Asma f4
Achi Asma f4
Achi Asma f4
Thème
Présenté par :
Mlle Achi Asma
Juillet 2021
Remerciements
Je remercie dieu tout puissant qui me donné le courage et la patience
Pour réaliser ce modeste travail.
Ms. Ben younes .A, vous me faites un grand honneur en acceptant de présider
ce jury .Veuillez accepter l’expression de ma sincère reconnaissance.
Mme.Messiad .R, de ma avoir fait l’honneur d’être examinatrice et de
participer au jury de ce mémoire. Je tenir à exprimer mes profondes
gratitudes pour le temps précieux que vous consacrer pour juger ce travail.
Je tiens tout particulièrement à adresser mes plus vifs remerciements à mon
encadreur, Bouden Ismail pour la totale confiance qu’il m’a accordée,
pour sa grande disponibilité, ses précieux conseils ainsi que sa sympathie et sa
gentillesse. Je le remercie pour sa rigueur scientifique et de m’avoir
responsabilisé tout au long de mon travail.
Je profondes et sincères remerciements pour tous les enseignants de
département de « Biologie » spécialement :
pour leurs conseils et encouragements durant mes parcours universitaire.
Dédicace
Avec l’expression de ma reconnaissance, je dédie ce modeste travail à
ceux qui, quels que soient les termes embrassés, je n’arriverais jamais à
leur exprimer mon amour sincère
A l’homme, ma précieuse offre de l’Allah qui n’a jamais dit non pour
mon exigence, qui doit ma vie, ma réussite et tout mon respect : mon
cher papa RIBOUH.
Introduction
Chapitre I
Généralité sur l’emballage alimentaire
1. Besoin d’un emballage ............................................................................................................... 3
2. Développement des emballages ............................................................................................... 4
3. Définition ......................................................................................................................................5
4. Différents types d’emballage .................................................................................................... 5
5. Rôles de l’emballage alimentaire ............................................................................................ 6
5.1. Rôle technique de l’emballage .............................................................................................. 6
5.2. Rôle marketing de l’emballage ............................................................................................. 6
5.3. Rôle conservatoire ................................................................................................................... 7
6. Différents matériaux d’emballage .......................................................................................... 8
6.1. Matériaux métalliques ............................................................................................................ 9
6.1.1 Matériaux à base d'acier ..................................................................................................... 9
6.1.2 La fonte .................................................................................................................................. 10
6.1.3 L’aluminium ......................................................................................................................... 11
6.1.4 Le cuivre ................................................................................................................................ 12
6.2. Matériaux minéraux ............................................................................................................. 14
6.2.1 Le verre .................................................................................................................................. 14
6.2.2 Le pyrex ................................................................................................................................. 15
6.2.3 Les céramiques ..................................................................................................................... 16
6.2.4 La pierre ................................................................................................................................ 17
6.2.5 Les briques réfractaires ..................................................................................................... 17
6.3. Matériaux organiques ........................................................................................................... 18
6.3.1 Les plastiques ...................................................................................................................... 18
6 .3.2. Le bois
.................................................................................................................................. 19
6.3.4. Le cuir
................................................................................................................................... 22 6 .3.5. Les
DOS: Di-Octyl-Sébaçate
PP : Poly-Propylène
Introduction
Bref, L'emballage est essentiel, il ne peut se passer du produit lui-même. Cela vaut
toujours la peine d'investir massivement, car le chiffre d'affaires de l'industrie de l'emballage
est estimé à 6 000 milliards de dollars américains et plus de 5 millions de personnes sont
employées dans plus de 100 000 entreprises. Selon les pays concernés, il représente 1 à 3,5
du PIB. la consommation moyenne de matériaux d'emballage est d'environ 25 à 30 kg par
habitant et par an [1]. Parmi plusieurs types d'emballages, l'objet de cette étude est
l'emballage métallique, qui est en fer blanc, en fer chromé ou en alliage d'aluminium. Leur
intérieur peut être recouvert de vernis pour limiter la corrosion du produit des métaux, surtout
s'il est acide, et pour éviter sa corrosion.
1
✓ Le second chapitre est consacré à la définition de l’emballage métallique, le
vocabulaire utilisé dans ce domaine, les défauts que peut présenter
l’emballage métallique et les causes courantes qui peuvent les provoquer.
Chapitre I
L’utilité d'emballer des aliments date de la préhistoire. En effet, les anciens chasseurs
pratiqués les techniques d’emballage en utilisent les peaux de leurs gibiers, afin de faciliter
le transport d’un point à autre pour les protéger des intempéries et des insectes. Il accède
ainsi sur l'utilisation de matériaux naturels dont les feuilles et les écorces d'arbres, les pierres
creuses et les coquillages pendant cette époque. Les premiers récipients en verre furent
employés par les Égyptiens à partir de 1500 avant J.-C. L'appareillage du matériau moderne
en pratiqué : le plastique, se combine avec les nouveautés du XXe siècle.
Dans le tableau suivant sont consignés les événements qui ont marqué le plus
l’histoire de l’emballage après la révolution industrielle. (Ghali, 2017).
1809 Nicolas Appert découvre le procédé de conservation par la chaleur des denrées
alimentaires contenues dans des bocaux en verre.
1810 Le procédé est appliqué à des boîtes en fer blanc (boîtes de conserve)
1858 L'Américain Masoncrée le couvercle métallique à vis pour les pots en verre
3
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Ensuite, l'état et les tendances des emballages alimentaires dans les pays en
développement sont présentés. Et procède à une analyse des forces, faiblesses, possibilités
et menaces (FFPM) du secteur alimentaire. Ces informations sont nécessaires pour proposer
des solutions permettant aux pays en développement de surmonter les défis actuels auxquels
le secteur agroalimentaire est confronté pour répondre à ses besoins en emballages. (Fao,
2014).
6% 5% Autres
20% Denrées alimentaires
19% Boissons
Produits de santé
Produits cosmétiques
50%
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
3. Définition
Selon L’LNE, (2013), l’emballage alimentaire ne doit pas présenter de danger pour
la santé humaine, ne doit pas modifier les caractéristique organoleptique des aliments et ne
doit pas altérer la composition des aliments.
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
d’éviter leur manipulation physique et les dommages liés au transport, c’est une
pellet avec housse plastique qui regroupe plusieurs colis (Figure 2).
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Même le meilleur produit bénéficiant du meilleur conditionnement peut se voir ignorer si:
✓ Le positionnement des différents éléments de communication transmettre une
multitude de messages pouvant être positifs ou négatives à l’image souhaitée.
✓ Il n'a pas transmis le bon message
✓ Il n’attire pas l’attention
Contrôler ces niveaux de dégradations permet d’obtenir une durée de vie relativement
plus longue. Un emballage barrière empêche ou ralentit la perméabilité d’une composante
évaporable ou gazeuse (exemple : barrière à l’oxygène, à l’humidité, aux arômes, etc.).
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Technique
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Le matériau métallique est un métal ou un alliage métallique. Ils sont utilisés pour la
fabrication d'aliments (cuves, plan de travail, etc.) et la conservation (boîtes, canette……).
Différents types d'acier sont utilisés en contact alimentaire. Le matériau principal des
boites est le fer blanc électrolytique ; il s'agit d'une fine plaque d'acier recouverte d'étain pur
des deux côtés. Certaines normes françaises et européennes définissent en détail les
caractéristiques de ces matériaux, et ces matériaux utilisent généralement l'appellation « acier
pour emballage ». L'élément commun à tous ces matériaux est l'acier de base. Sa composition
chimique affecte ses propriétés mécaniques et peut jouer un rôle dans la résistance à la
corrosion (Multon et al, 1998).
L'acier ordinaire, qui est exposé à l'action corrosive des éléments naturels, s’oxyde et
sa surface se couvre de rouille ou d'oxyde de fer (DGS, 2003).
L'inox est un alliage de fer et de carbone auquel peuvent être ajoutés du chrome, du
nickel, du molybdène et/ou du vanadium ; ce mélange lui confère une résistance à la
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
C'est cependant un mauvais conducteur : c'est pourquoi les poêles en inox sont munies
d'un fond multi strates, généralement en aluminium et en cuivre.
6.1.2 La fonte
La fonte est un bon conducteur de chaleur. Elle est plus longue à mettre en chauffe,
mais surtout plus longue à refroidir. Elle est surtout utilisée pour la cuisson, en industries
comme chez les particuliers (cocottes), car elle permet de faire mijoter les plats. Ce matériau
est aussi utilisé dans la fabrication de hachoirs.
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
une température à la fois suffisamment basse pour permettre une cuisson « mijotée » et
suffisamment élevée pour éviter tout risque microbiologique (THIS, 2003).
6.1.3 L’aluminium
Il est utilisé pour la protection, le stockage et la préparation des aliments et des boissons.
L’aluminium, utilisé seul, tend à disparaître. C'est une matière qui n'est pas
suffisamment en accord avec les contraintes d'hygiène alimentaire. Il y a trop de risques à
l’utiliser et finalement, c'est un matériau qui est trop déformable en cuisine. Il se dégrade
rapidement et on ne l'utilise pratiquement plus (CSAA, 1998 ; Martinez, 2002).
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
6.1.4 Le cuivre
Il est souvent utilisé pour les ustensiles de cuisson car il est un excellent conducteur
de chaleur. Cette propriété est mise à profit pour chauffer ou refroidir rapidement un liquide
ou un gaz. Cependant, le cuivre ne doit pas être, dans la plupart des cas en contact direct avec
les préparations culinaires. Par conséquent, il est associé à un autre métal, le plus souvent de
l'étain. Le cuivre et ses alliages ne sont pas attaqués par l'eau ni par un grand nombre de
produits chimiques. On met cette propriété à profit pour faire des tubes en cuivre ou des
récipients et conteneurs pour de nombreuses industries. Sa corrosion par l'air reste très
superficielle car il se couvre d'une couche protectrice de carbonate basique, appelée « vert-
de-gris », considérée longtemps comme nocive pour l’homme et qui donne un goût
désagréable aux préparations. Le cuivre s'oxyde en effet à froid mais seulement au contact
d'acides. Par exemple, le vinaigre et les corps gras peuvent donner des sels toxiques ; il faut
donc en tenir compte lors de la préparation des plats. Enfin, le cuivre a des propriétés
bactériostatiques reconnues. En effet, il inhibe le développement d’un certain nombre de
parasites infectieux, d’algues, de bactéries (Légionelle) et assainit les canalisations qui sont
utilisées dans le monde entier pour la distribution de l'eau, la fabrication de la bière, et la
distillation des alcools (CICLA, 1992).
Ces constatations ont été vérifiées dernièrement lors de deux études, celle du " Public
Health Laboratory Service " de 1994 et celle du groupe de travail suédois sur
l’environnement publiée en 1999. Ces deux études montrent que le nombre de bactéries
diminue de façon significative avec l’utilisation du cuivre, alors qu’il stagne ou croît avec
d’autres matériaux.
Le cuivre est aujourd’hui très utilisé pour la fabrication de nombreux fromages. Pour
le beaufort, le lait caillé est chauffé à une température comprise entre 53 et 56°C dans une
cuve en cuivre. L’intérêt d’un tel matériau est multiple : tout d’abord parce que dans une
cuve en inox le lait caillé accroche et modifie le goût du fromage, ensuite, parce que les
propriétés bactériostatiques de ce métal sont très intéressantes pour la qualité sanitaire des
produits de la filière et enfin car le cuivre a un rôle dans la fermentation propionique
(responsable de la formation des « trous » dans l’emmental, caractéristique sensorielle
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Le cuivre a toujours été considéré comme le matériau idéal pour la cuisson du sucre
et plus particulièrement la cuisson des confitures. Pourquoi le cuivre est-il conseillé ? Existet-
il une réelle différence avec d’autres matériaux ? Ce sont également des questions auxquelles
Hervé This tente de répondre. Les résultats obtenus montrent que :
Absorbé en petites quantités, le cuivre est bon pour la santé. Toutefois, il peut être
dangereux d'en absorber de grandes quantités en un seul coup ou sur une courte période. Les
quantités qui peuvent être tolérées chaque jour ne sont pas connues de façon précise. Comme
mesure de précaution, on recouvre les ustensiles de cuisson en cuivre d'un autre métal, ce
qui empêche le cuivre d'entrer en contact avec les aliments. De faibles quantités du métal
peuvent être dissoutes par l'aliment, en particulier s'il s'agit d'un aliment acide qui a cuit ou
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
séjourné longtemps dans le récipient. D’ailleurs un des conseils de nos grands-mères est de
ne pas laisser reposer la confiture dans son récipient de cuisson (en cuivre !). Le nickel et
l’étain sont les métaux les plus utilisés comme revêtement, Hervé This précise alors que les
fruits rouges ne doivent pas être cuits dans du cuivre étamé (THIS, 2002)
Les matériaux minéraux sont souvent faits à base d’argiles, ce sont les verres, les
céramiques et les roches.
6.2.1 Le verre
Au XVIIe siècle, apparaît la première bouteille en verre. Celle-ci sera utile dès la
découverte du champagne, qui, pour sa conservation, nécessite un matériau résistant et
imperméable.
Le verre présente une bonne résistance thermique que ce soit à des températures très
élevées ou très basses ; en revanche, c’est un mauvais conducteur de chaleur et il ne résiste
pas aux chocs thermiques brusques (Multon et al, 1998 et Voirol, 1994).
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
En ce qui concerne la migration du verre avec les produits alimentaires, elle est
nulle ou négligeable. Les liquides sont plus sensibles : il y a possibilité d’une faible
migration des ions hydrogène, sodium, cadmium, plomb dans le liquide. La loi impose des
limites pour la migration du plomb et du cadmium (arrêté du 7 nov. 1985).
Le verre laisse passer les micro-ondes, la verrerie peut donc être utilisée dans un four
ou une micro-onde conventionnelle. Cela permet au consommateur de réchauffer ses plats.
Concernant la couleur du verre, il est soit transparent pour que les consommateurs puissent
voir ce qu'il y a à l'intérieur, soit il est coloré et opaque pour mieux préserver les propriétés
nutritionnelles de l'aliment. Pour les verres non teintés, le produit présente un risque
d'oxydation à la lumière, modifiant ainsi la couleur et la qualité nutritionnelle des aliments.
En termes d’écologie, même si le coût d’achat reste élevé, le verre est économique
puisqu’il est infiniment recyclable. C’est le seul matériau qui permet de refaire le même
article avec l’article recyclé (1 bouteille recyclé = 1 bouteille re-fabriquée !) (Multon, et al,
1998).
Un autre inconvénient du verre est son poids. Cela représente un problème pour les
transports industriels et ménagers.
Le verre, avec ses avantages et ses inconvénients peut donc être utilisé pour tous les
produits alimentaires qu’ils soient liquides, solides, pâteux ou en poudre.
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
6.2.2 Le pyrex
Le mot céramique vient du grec (keramos) qui veut dire argile. La céramique est un
matériau inorganique, de composition voisine de celle du verre. Leur différence relève
essentiellement de leur traitement : la céramique est mise en forme puis cuite, alors que le
verre est formé après fusion.
Les céramiques sont des matériaux en général durs et résistants avec une conductivité
thermique faible (exception à – 273°C où les céramiques deviennent des supraconducteurs)
; elles sont sensibles aux chocs thermiques. Elles répondent aux critères d’inertie fixés par la
réglementation et la migration entre l’aliment et ce matériau est très faible voir inexistante
[2 et 3].
Faïence : céramique blanche, non translucide, peu résistante, cuite à environ 1150°. Sa
composition est essentiellement à base d’argiles auxquelles s’additionnent du feldspath et du
quartz. C’est un produit poreux qui nécessite d’être émaillé pour être imperméable.
Porcelaine : céramique très blanche, résistante et translucide, cuite autour de 1400°C,
utilisée pour la vaisselle. Elle est composée essentiellement de kaolin auquel s’ajoutent du
feldspath et du quartz.
Grès : céramique utilisée pour les carrelages, la vaisselle et le sanitaire. Ce produit se situe
entre la porcelaine et la faïence. Résistant et poreux.
Terre cuite : céramique cuite et poreuse. Elle est utilisée traditionnellement pour les fours à
pain ou à pizza. Comme la fonte, c'est un matériau recommandé pour les cuissons lentes (elle
transmet et accumule bien la chaleur) ou au four et elle n'interagit pas avec les aliments.
Feldspath : minéral naturel utilisé pour la vitrification des pâtes céramiques
Quartz : Forme cristalline de la silice (dioxyde de silicium = SiO2)
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Pour la cuisson, on utilise des pots, marmites, plats, fait-tout, poêlon. Ces plats pour
cuire Peuvent être directement mis sur les braises, sur le feu ou dans un four.
Pour la préparation des aliments, il existe des mortiers, jattes, terrines, tamis, passoires et des
faisselles (mise en forme des fromages).
Celles-ci ont été utilisées du 2e siècle jusqu’à la fin de l’antiquité ; ce sont des grands
vases (ou cruche) à embouchure étroite qui servaient à transporter et conserver le vin, l'huile
et plus rarement les aliments solides. Excepté les sacs qui servaient à transporter les céréales,
les amphores constituaient le grand emballage antique qui correspondrait aujourd'hui à nos
bouteilles, bocaux, conserves… Sa forme permettait de reconnaître immédiatement sa
provenance et son contenu ; pour compléter ces informations un timbre imprimé sur l'anse
en donnait la provenance exacte, la date, le nom du fabricant... [4 et 5]
Aujourd’hui, on trouve des yaourts ou des fromages emballés dans des céramiques ;
l’utilité est plutôt symbolique et synonyme de tradition.
6.2.4 La pierre
Il existe plusieurs types de pierre : four à pierre pour cuisson des pizzas
essentiellement ou pierre de lave pour « pierrade ».
La pierre de lave est une matière inactif qui ne dégage pas de substances nocives, elle
ne produit pas de fumée ni de vapeur. Cette pierre a une haute conductivité thermique et se
réchauffe très rapidement, elle a une inertie thermique qui lui permet de continuer à cuire 30
minutes environ après avoir éteint la source de chaleur. Grâce à cette propriété, elle est
indiquée pour la cuisson des aliments au centre de la table tels que les viandes, les poissons
ou encore les légumes. Les aliments sont confisqués rapidement. Elle est enfin très résistante
aux écarts de température et ne présente pas de risque de cassure, à l’inverse d’autres pierres
naturelles [6].
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Elle conserver rapidement la chaleur qu’elle restitue ensuite pour la cuisson des
aliments. Elle peut se présenter sous plusieurs formes et avec un taux d’alumine plus ou
moins élevé. C’est ce taux qui fait leur qualité. Elles sont utilisées pour les fours à pizza et à
pain.
L'usage du four dans la préparation d'aliments est ancien. Son utilisation remonterait
à la naissance du pain. La structure des fours à bois a peu évolué. Souvent le four est constitué
de deux cavités : dans la première se trouve le bois et dans la deuxième se trouve l’aliment.
La chaleur est transmise par les parois en contact avec le foyer. Les fours ont parfois une
seule cavité : le foyer est réalisé à la place de l’aliment. Une fois que la chaleur s’est stockée
dans les briques, on écarte les braises pour laisser la place à l’aliment à cuire. La brique
réfractaire permet de rendre le four plus efficace sur le plan énergétique. La diffusion de la
chaleur est régulière ce qui permet de limiter les variations de température.
Les qualités sensorielles apportées par ce type de cuisson tiennent avant tout à
l’environnement de cuisson qu’au contact direct entre l’aliment et le matériau de cuisson.
Pour le four à bois, le fumé de l’aliment est l’une des principales modifications
organoleptiques recherchées. La diffusion de la chaleur et la température de cuisson sont
également importantes dans ce procédé de cuisson. La température atteint parfois 260°C, ce
qui donne un croutage très rapide des produits. Cette méthode largement reconnue chez les
boulangers, apporte également en charcuterie et dans la cuisson des viandes, une saveur
gustative très appréciée [7].
Parmi les matériaux organiques on trouve les plastiques, les papiers, le bois et les
cartons, le cuir ou encore les boyaux naturels.
Ce thème est traité sous l’angle des matériaux plastiques entrant dans la composition
des Emballages plastiques. En effet, en agroalimentaire, les matériaux plastiques sont utilisés
seulement dans le cadre des emballages. Grâce à leur diversité, leur adaptabilité, ils
répondent à la fois aux exigences d’hygiène, de sécurité du consommateur et s’inscrivent
dans l’évolution des modes de consommation.
18
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Tous deux ont une origine artificielle fondée sur l’emploi de polymères [8].
6 .3.2. Le bois
Interdit pour les bouchers et en restauration collective, souvent critiqué par des études
scientifiques au sujet de la sécurité sanitaire, le bois en tant que matériau au contact
alimentaire souffre aujourd’hui d’une mauvaise réputation. Pourtant on connaît aujourd’hui
son intérêt dans de nombreuses filières comme le vin, la bière ou le fromage où il joue un
rôle important dans la qualité sensorielle et sanitaire de ces produits.
Forment les troncs, branches et racines des plantes ligneuses. Le bois est issu du
fonctionnement du cambium périphérique et est situé entre celui-ci et la moelle.
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
- Propriétés mécaniques : par rapport à l’acier qui résiste bien aux efforts en tous
sens (isotrope), le bois est anisotrope, c'est à dire qu'il se comporte différemment dans les
trois directions axiale, radiale et tangentielle.
- Autres propriétés : le bois est un matériau hétérogène, qui présente des
caractéristiques irrégulières.
Au-delà de ses propriétés physiques et chimiques très importantes pour son utilisation dans
la Construction, le bois a une couleur, une odeur et des dessins dus à son origine naturelle
(Trouytriboulot et Triboulot, 2001).
Le bois est perçu comme un matériau noble, naturel, chaud, convivial et agréable au
toucher et Au sentir. Les consommateurs l’apprécient car il est aussi écologique et vivant.
Les différentes utilisations du bois :
La structure poreuse, fragile et facilement fissurable du bois en fait un matériau dont
les qualités hygiéniques sont difficiles à garantir.
Le bois et la viande :
De nombreuses études ont montré que bannir le bois n'est pas forcément une bonne
chose Les choses dans l'industrie de la viande. Par rapport au plastique, le bois présente de
nombreux avantages en termes de qualité et de sécurité. Selon certaines études, le bois est
plus sain et plus facile à nettoyer que le plastique. Le plastique est plus facile à entretenir
lorsqu'il est neuf, mais il se détériore rapidement à l'usage.
Il présente donc aussi des risques de contamination des viandes entrant en contact.
Pour certains auteurs, les bactéries inoculées sur le plastique sont récupérées en plus grand
20
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
nombre que sur le bois, que ce soit avant ou après nettoyage. Enfin, d’autres études n’ont pas
démontré de différence entre ces deux matériaux (Bourion, 2000).
L'arrêté du 17 mars 1992 sur les conditions sanitaires des abattoirs des animaux de
boucherie indique que "L'emploi du bois est interdit, sauf dans les locaux où se trouvent des
viandes fraîches emballées de manière hygiénique."
Le bois et le fromage :
Le bois peut avoir plusieurs intérêts pour la qualité du fromage. Il joue un rôle dans
la Maturation du lait lors de la fabrication où il serait un facteur de sécurité sanitaire, dans
l’affinage du fromage grâce à ses propriétés hygroscopiques et à l’apport d’arômes, et dans
sa conservatin grâce à des emballages.
Les emballages en bois sont peu employés comme emballage primaire* pour les
denrées alimentaires. Ainsi, ils sont peu concernés par le contact alimentaire direct. Ce sont
surtout les fruits et légumes et les produits ostréicoles qui sont conditionnés dans des
emballages en bois.
21
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
On y distingue les papiers, les cartons plats et les cartons ondulés. Ces derniers ne
seront pas traités car ils ne sont pas en contact direct avec les aliments, ils servent pour les
emballages industriels, de transport ou de présentation.
On peut donc assembler des papiers de composition différente et fabriquer des cartons
avec des propriétés bien spécifiques.
Les papiers-cartons sont peu onéreux, légers et souples. De plus, ils ont une faible
conductivité thermique ce qui leur permet de garder la chaleur (utilité pour le transport des
pizzas à domicile par exemple). Ils sont opaques, ce qui empêche le passage de la lumière
pour une meilleure conservation des qualités nutritionnelles des aliments. Enfin, ils sont
biodégradables et recyclables, ce qui est bénéfique pour l’environnement. En revanche, ils
sont sensibles à l’humidité, ce qui réduit la durée de conservation du produit, aux gaz et leur
résistance mécanique est limité [9].
Les papiers-cartons sont utilisés pour de très nombreux produits alimentaires : cartons
des fruits Et légumes, œufs, produits surgelés, pizzas, restauration rapide (hamburger,
frites…), sucre, farine, thé, biscuits…. Enfin, ils sont aussi utilisés pour la vaisselle (assiettes,
verres) (Multon et al, 1998).
6.3.4. Le cuir
Le cuir se rencontre très rarement au contact de nos aliments, du moins dans notre
civilisation. Mais deux exemples intéressants de son utilisation ancestrale montre que ce
matériau est à l’origine de la transformation de deux aliments : le lait pour le kéfir et la viande
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
pour le pemmican. Ce sont deux préparations qui doivent leur découverte au stockage de la
nourriture dans des sacs de cuirs, aujourd’hui encore très répandu dans certaines régions. Ces
deux exemples démontrent le rôle d’une interaction entre le matériau et l’aliment (l’une est
biologique, l’autre est à la fois thermique et mécanique) sur la valorisation de la qualité (dans
ces exemples : sensorielle, sanitaire et nutritionnelle).
- le kéfir
Le kéfir est une boisson à base de lait. En raison de la fermentation bactérienne, il
fournit une boisson spéciale. Ce genre de boisson vient des bergers de l'Est qui ont découvert
par hasard que le lait contenu dans le sac en cuir fermentait parfois pour produire des
boissons gazeuses. Le mot « kéfir » vient du turc « keife », qui signifie « se sentir bien ».
Cette fermentation provient de la bactérie lactique Lactobacillus présente sur le cuir.
Lactobacillus acidophilus est l'ingrédient actif du kéfir et d'autres aliments (y compris le
yaourt). Les lactobacilles permettent aux produits laitiers de fermenter. De plus, il aide à
préserver les aliments car il acidifie l'environnement en produisant de l'acide lactique. Ce
processus crée un environnement inadapté à la croissance d'autres micro-organismes
susceptibles de contaminer les aliments. On comprend donc l'intérêt de la qualité sensorielle
(bonne sensation d’une boisson gazeuse au
- le pemmican
Le pemmican est une préparation de viande séchée et concentrée, habituellement de
bison, mélangée avec de la graisse animale. La préparation était parfois additionnée de baies
ou d'autres ingrédients.
Ces ingrédients étaient entreposés dans un sac de cuir, scellé par du suif fondu et
exposé au soleil. Les sacs de cuir rétrécissant, la viande étaient comprimées et séchées. Alors
emballée sous-vide, cette préparation, devenant facile à transporter pendant de longs
voyages, fût l’alimentation principale des grands voyageurs de l’époque.
23
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Cette transformation de la nourriture montre son intérêt tant au niveau sensoriel que
sanitaire et nutritionnel [10].
Les boyaux sont avant tout utilisés pour les produits de charcuterie. Suite à la crise de
la vache folle, l’utilisation d’un tel matériau (car il est bien considéré comme un matériau) a
été remis en question. Après la disparition de la cervelle de bœuf, de la moelle, de la rate et
des yeux dans les charcuteries françaises, en 2000 l’intestin est lui aussi supprimé. L’intestin
bovin est utilisé dans la fabrication d’andouillettes et de cervelas. Cette décision a été prise
sur l’avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, 2000) en raison du
risque potentiel de contamination des intestins par le prion.
Seuls les boyaux ovins et porcins sont actuellement utilisés, mais des avis de l’AFSSA
montrent
24
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Les emballages Tetra Pack apportent des avantages aux industriels, aux distributeurs
et aux consommateurs sur le plan de la technicité, de la productivité, de la qualité, et de la
santé. Ils sont
Utilisés pour l’emballage du lait UHT, du beurre, des yaourts, des soupes, des feta…
(Multon et al, 1998)
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Ils sont utilisés avec les emballages métalliques. Ce sont des produits susceptibles de
former un
Les matériaux métalliques comme l'aluminium ou le fer chromé sont toujours vernis
sur les deux faces.
La fonction essentielle des vernis est de minimiser les interactions des métaux de
l'emballage avec les produits conditionnés et le milieu extérieur, évitant ainsi une
modification des propriétés sensorielles des aliments, comme l’apparition de goût
métallique. Ils peuvent également faciliter la mise en forme du métal et enfin jouer un rôle
important dans la présentation à l'ouverture.
Les encres utilisées pour l’impression des emballages alimentaires sont très
réglementées. Elles doivent répondre au principe de « non-migration ». Comme l’ensemble
de l’emballage, les encres ne doivent posséder aucun constituant susceptible de migrer vers
l'aliment et de le modifier de façon inacceptable, nuisible pour la santé.
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Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Les emballages doivent contribuer le plus longtemps possible à la protection sanitaire des
aliments. Le choix de l'emballage dépend également du processus et du produit, et chaque
matériau d'emballage apporte un ensemble d'avantages et d'inconvénients connexes. Avant
d'introduire différentes séries d'emballages, nous allons résoudre ces problèmes en traitant
des normes de conservation et d'emballage des aliments.
Exemples :
L'emballage du pain doit conserver l'humidité du produit à l'intérieur ; la puce doit
exclure l'humidité, l'oxygène et la lumière. L'emballage du café doit contenir des huiles
essentielles à l'intérieur et de l'oxygène et de l'humidité à l'extérieur. L'emballage joue un
rôle particulièrement important dans deux procédés de conservation : le traitement thermique
des aliments et l'emballage sous atmosphère modifiée.
27
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
Par ailleurs, l’hygiène constitue aussi un élément primordial pour les aliments qui
sont emballés au moment de l’achat, par exemple chez le boucher ou le boulanger. Des
emballages propres et pratiques offrent dans ce cas la meilleure garantie contre toute forme
de contamination. À la maison, l’emballage joue un rôle clé sur le plan de l’hygiène des
produits alimentaires. On remarque que beaucoup d’emballages sont facilement réformables
après ouverture, par exemple. Le produit peut alors facilement être conservé dans une
armoire, ce qui évite tout risque de contamination potentielle.
Les papiers cartons et plastiques ont pris beaucoup de place dans nos emballages, car
ils sont plus flexibles et plus légers. Dès leur conception, les emballages en verre sont prévus
28
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
pour résister à l’écrasement vertical, aux chocs sur les lignes de conditionnement (physique
ou thermique), au transport, ainsi qu’à la pression interne à l’intérieur du contenant.
b) Emballage en aluminium
L’aluminium est extrêmement fonctionnel en tant que matière d’emballage
alimentaire, car il tolère des températures extrêmes. Par conséquent, il convient bien aux
aliments qui ont besoin d’être surgelés, grillés, cuits ou simplement conservés au frais.
Certains récipients sont suffisamment robustes pour contenir des quantités importantes
d’aliments, tout en conservant la légèreté qui caractérise l’aluminium. L’inconvénient le plus
important des emballages alimentaires en métal et aluminium est leur incompatibilité avec
le réchauffement par micro-ondes.
c) Emballage papier/carton
Ce type d'emballage est un dérivé de l'industrie du bois. La fibre de cellulose peut être
recyclée jusqu'à sept fois, ce qui rend le produit attrayant d'un point de vue environnemental
et économique. Dans l'industrie alimentaire, nous utilisons généralement une pâte de sulfate
blanchie hautement liée (communément appelée SBS ou Food board). Généralement, un
matériau d'une épaisseur inférieure à 300 microns est appelé papier, et un matériau d'une
épaisseur supérieure à 300 microns est appelé carton. L'unité de mesure est la masse par unité
de surface (lb / 1000ft2). Le carton est très sensible à l'humidité et changera ses propriétés
physiques en fonction de l'environnement extérieur. Il est à noter que les emballages en
carton utilisés pour la réfrigération sont généralement cirés, ce qui les rend non recyclables
au Canada. Notre industrie utilise principalement du carton pour fabriquer des boîtes pliantes
(tubes, barquettes, paniers, etc. dans le domaine de la biscuiterie), des contenants de liquide
29
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
(Tétra Brik, Gable Top, etc. au secteur laitier) ou des boîtes ondulées pour la manutention et
le transport (tous les secteurs).
Voici les principaux sigles de recyclable que l’on peut retrouver sur ces emballages
(Figure3)
Exemples : On retrouve le papier dans les emballages consacrés aux fromages, beurres,
biscuits, charcuteries, etc. Les cartons ondulés sont plus couramment utilisés pour les fruits
et légumes, tandis que les cartons plats vont trouver leur utilisation la plus fréquente dans
l’emballage de céréales, de biscuits, de nourriture congelée, etc.
d) Emballage en plastique
Les plastiques ne sont pas dégradables naturellement, ce sont des polymères souvent
dérivés du pétrole et leur prix varie énormément avec ce dernier. La plupart des plastiques
utilisés en emballage sont des thermoplastiques commerciaux.
Les plastiques sont triés selon leur taille et leur forme. Les bouteilles et flacons en
plastiques (recyclables) snt triés en trois catégories :
- Le PVC : polychlorure de vinyle, utilisé pour les canalisations, les fenêtres et les
gants. Le PVC est transformé en poudre par la suite.
- Le PET; polyéthylène téréphtalate, plus résistant, utilisé pour les bouteilles de
boisson et les emballages alimentaires de type barquettes. En deuxième vie, le PET permet
de fabriquer de nouveaux emballages. Ces produits ne sont actuellement pas recyclables
dans la plupart des cas, surtout ceux qui présentent des mélanges avec des matériaux comme
le papier ou l’aluminium.
30
Chapitre I Généralité sur l’emballage alimentaire
- Le PEHD: polyéthylène haute densité, soit employé pour réaliser des emballages de
produits d’entretien, lessives, etc. et pour les bouteilles de lait et les sacs de supermarchés.
En deuxième vie, le PEHD sert à fabriquer de nouveaux emballages et des sacs.
e) Les emballages composites et multicouches
Ce sont des emballages qui permettent de combiner les avantages de différents
matériaux. En raison de la diversité des avantages et inconvénients propres à chaque
emballage, on va chercher à conjuguer les propriétés complémentaires de chaque matériau
afin de concevoir un emballage efficace.
Les développeurs de Tetra Pak ont été parmi les premiers à créer des emballages
composites en combinant le carton, le plastique et d’autres matériaux pour leurs fameuses
briques de boisson.
31
CHAPITRE II
L’emballage alimentaire
métallique
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
L'emballage doit vendre le produit, le faire connaître et attirer les acheteurs. Elle doit
différencier le produit des autres produits et attirer les consommateurs.
La forme, la couleur et les propriétés des matériaux jouent également un rôle ici
L'emballage peut aussi présenter un plus avec une fonction de service, en facilitant la
consommation du produit emballé, par son ouverture facile, la présence d'une fermeture (un
bouchon à vis par exemple) pour éviter l'altération du produit non consommé en une seule fois.
L’Emballage métalliques c’est un mariage heureux entre le fer blanc et l’acier avec
revêtement métallique (fer étamé) qui à l'état de produits finis sont destinés à entrer en contact
avec des denrées, produits et boissons pour l'alimentation de l'homme ou des animaux.
C'est un produit en acier doux laminé (C<0.08 %) recouvert d'une couche d'étain. Le
ferblanc obtenu par voie d'électrolyse, est constitué de plusieurs couches. En partant du coeur,
dans le cas d'un fer-blanc d'épaisseur 0.20 mm avec 5.6 g d'étain/m², les différents constituants
du fer blanc sont donnés dans le tableau 3 :
33
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Mono moléculaire
Dioctylsébaçate
(DOS)
Le fer blanc pour emballage métallique, selon les laboratoires d'analyses chimiques, est
0,028 0,001 0,164 0,020 0,106 0,001 0,009 0,001 0,043 0,008
34
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
La coulée continue d'acier fournit des brames avec une composition chimique
prédéterminée, qui sont acheminées vers leurs laminoirs respectifs et laminées à chaud jusqu'à
une épaisseur de 2 mm. La couche d'oxyde est éliminée par décapage à l'acide chlorhydrique.
La bande d'acier est nettoyée et séchée puis laminée à froid. Elle passe à travers plusieurs jeux
de rouleaux (supports), par exemple, jusqu'à 0,20 mm, et la vitesse de défilement de la bande
peut atteindre 110 km/h. Après dégraissage, le métal a une haute résistance et est laminé et
durci. Empêcher le diazote ou l'oxyhydroxyde. Le laminage à froid doux (surface lisse) peut
durcir la surface et améliorer la qualité mécanique. Lorsque la réduction d'épaisseur atteint 30%,
une bande de 0,10 mm d'épaisseur peut être obtenue lors du dernier laminage. L’acier ainsi
obtenu est alors appelé "double réduction ".
• Crown Cork and Seal (U.S.A) avec un chiffre d'affaire de 15 milliards U.S.D en 2005;
• Toyo Seiken (Japon) avec un chiffre d'affaire de 10,9 milliards U.S.D en 2004;
• Owens Illinois (U.S.A) avec un chiffre d'affaire de 7,1 milliards U.S.D en 2004 (Marsal,
2005).
35
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
La ligne de revêtement transforme le fer noir en fer blanc,c'est-à-dire que la bande d'acier
est revêtue d'étain. Ce revêtement et protéger l'acier de l'oxydation et facilitée par la suite, les
opérations de soudage.
Après rinçage, le fer-blanc subit une refusions vers 300°C où il prend un aspect brillant
et au cours de laquelle, se forme l'alliage FeSn2 et à l'interface Fe-Sn, par diffusion de Sn dans
l'acier. Le chauffage est effectué par conduction (effet Joule) ou par induction.
La passivation chimique est réalisée dans une solution de dichromate de sodium (20-30
g/l à 50°C) qui donne un dépôt d'oxyde de chrome de 0,10 mg/cm2 qui permet une bonne
adhérence des vernis mais ne protège pas de la sulfuration.
La composition chimique de l'étain déposé doit être conforme aux normes en vigueur
pour la nuance Sn 99,85 à l'exception de la teneur en plomb qui doit être inférieure à 0,010%.
Les éléments Pb, Cd, As qui peuvent exister dans les revêtements métalliques, sont des
éléments indésirables dont il faut toujours vérifier leurs teneurs d’acceptabilité ou teneur
maximale.
36
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
5. Revêtements organiques
L’application de revêtements sur chaque feuille au moyen de rouleaux. Les feuilles sont
ensuite placées dans un four aux fins de cuisson des revêtements. Selon les besoins, une ou deux
couches de revêtement sont appliquées sur la surface intérieure de la boite, et la surface
extérieure de la boite peut être enduite d'une couche de revêtement ou imprimée. Les
revêtements intérieurs sont toujours appliqués en premier et chaque couche est cuite avant
l'application de la couche suivante. La surface intérieure des boites en aluminium est toujours
vernie, alors que les surfaces, intérieures et extérieures des boites en acier sans étains sont
toujours revêtues. Quant aux boites en fer-blanc, un revêtement peut être appliqué sur leur
surface intérieure ou extérieure, selon les besoins.
Lors du revêtement, les feuilles destinées à la fabrication des corps de boites trois pièces,
une bordure non vernie et étroite est laissée le long des deux cotés qui seront réunis pour former
l'agrafe. Les corps de boites ne peuvent pas êtres soudés à l'étain ni électro-soudés sans ces
bordures, par contre, les feuilles utilisées pour fabriquer les fermetures ou les boites deux pièces
ne comportent pas de bordures (Cameron ,1997 ; APEAL, 2005).
Les fabricants d'emballage métallique est utilisé a un certain vocabulaire un peu commun
qui peut être énuméré en plusieurs définitions, à savoir :
➢ Les Sertisseuses
37
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Machines, en général à têtes tournantes, qui servent au sertissage des boites métalliques:
Le mandrin de sertissage, les molettes de serti, le plateau de compression sont des organes des
sertisseuses, qui servent à la formation du serti (Figures 4 et 5).
➢ Plateau de compression
Élément de la sertisseuse qui positionne et maintient la boîte et le couvercle contre le
mandrin pendant l'opération de sertissage (Figure 6).
➢ Mandrin de sertissage
Élément de la sertisseuse qui pénètre dans la cuvette et qui sert d'enclume permettant de
soutenir la pression exercée par les molettes de sertissage (Figure 7).
38
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
➢ Molettes de sertissage
Sorte de galets tournants ayant des profils spéciaux servant à former le serti de la boite.
Selon le profil, deux types de molettes sont utilisées dans la fabrication de l'emballage
métallique: Molette de première passe, et molette de deuxième passe (Figure 8).
➢ Éjecteur de sertisseuse
Partie du mandrin qui exerce une pression contre le couvercle et qui repousse la boîte
après l'exécution de la deuxième passe.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
➢ Accrochage
Opération qui consiste à plier l'ourlet sous le bord à sertir afin de maintenir le couvercle
en place de façon lâche. Cette opération, qui fait parfois partie du sertissage, est exécutée par
un appareil distinct (accrocheuse) avant le sertissage proprement dit.
➢ Fond/couvercle
Fermeture sertie par le fabricant de boîtes trois pièces. Aussi appelé: bout du fabricant
ou de manufacturier.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
➢ Moulures du corps
Rainures simples ou en groupes sur le corps de la boîte permettant de mieux résister aux
avaries (bosselures, etc.).
➢ Empreintes de renfort
Série d'anneaux, de cannelures ou de lignes parallèles estampés dans toute partie du fond
intégré. Ces éléments permettent au métal de résister de manière plus efficace aux contraintes
engendrées lors de la stérilisation et de la manutention.
➢ Agrafe
Assemblage à recouvrement formé lors de la fusion des deux extrémités des flancs du
corps de boite. Ces deux extrémités se chevauchent sur une distance allant de 0.4 à 5mm, selon
le procédé de soudage en automatique ou en semi-automatique.
➢ Bord à sertir
Bord extérieur évasé du corps de la boîte qui doit former le crochet de corps du serti.
➢ Joint d’étanchéité
Joint élastique ou, joint en caoutchouc, joint d'étanchéité, joint composé à base de
caoutchouc en suspension ou en solution dans l'eau ou un solvant. Ce joint garnit l'ourlet de la
fermeture et est destiné à former une barrière étanche en remplissant les interstices crées à la
suite de la formation mécanique du serti. Il est destiné principalement à:
41
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
tiré, le métal se déchire le long de celle-ci, ceci permet d'ouvrir la boîte sans avoir recours à
d'autres outils.
La boîte peut être façonnée selon les besoins. Une fois le corps principal soudé, la
pièce moulée est formée à partir de la pièce moulée.
Le cylindre soudé est transporté vers la déligneuse, puis le fond ou le couvercle est
serti. La caisse est enfin testée aux fuites (pression d'air, contrôle qualité) et chargée sur une
palette avant d'être envoyée au bidon.
Des feuilles émaillées ou non émaillées sont découpées en bandes qui passent dans une
presse à matrice simple ou en double. En général, au cours de la même opération le disque est
découpé et le profil du fond (contour) est estampé dans le métal. Le disque tombe ensuite dans
un outil à ourler qui plie l'arête de coupe pour former l'ourlet. La fermeture ronde ainsi obtenue
42
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
est acheminée vers le poste d'injection du joint liquide où, sous une buse fixe, elle est soumise
à un mouvement de rotation au cours duquel la buse dépose le joint liquide dans la zone de
l'ourlet.
Ces fermetures sont découpées en bandes suivant une méthode semblable à celle utilisée
pour les fermetures rondes. Elles sont habituellement maintenues en position fixe pendant que
l'outil à ourler suit le périmètre de la fermeture pour former l'ourlet. Au poste d'injection du
joint élastique, la fermeture est de nouveau immobilisée lors du dépôt du joint élastique par la
buse dans la zone de l'ourlet.
Les formes des fermetures à ouverture facile de type à languette d'arrachage peuvent
varier et ces dernières peuvent comporter des cannelures de renfort semblables à celles des corps
de boîtes deux pièces. En soulevant et en tirant la languette vers l'arrière, on brise la ligne
d'amincissement. En continuant de tirer, on découpe la ligne d'amincissement sur le pourtour
de la fermeture.
Elément en forme d'anneau fixé à la fermeture à l'aide d'un rivet servant de tirette pour
ouvrir la boite. Le matériau de fabrication de la languette peut être différent de celui de la
fermeture.
Les fabricants d’emballage métallique reçoivent leur matière première, en fer blanc
étamé, qui peut être imprimé ou nu, revêtu ou non, sous forme de bobines ou de plaques de
différentes dimensions et épaisseurs.
La production d’une boite en fer blanc obéit à un processus bien défini et qui est standard
pour tous les fabricants (figure 10).
43
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
44
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Lignes de découpage :
Lignes presses :
Poste roulage
Fabrication des accessoires :
Poste ourlage
Poste soudage
Poste Jointage
Produit fini
45
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Avant que les boîtes parviennent aux consommateurs, des défauts peuvent se manifester
au cours des différentes étapes de fabrication, du remplissage, de sertissage, de la stérilisation
et de la manutention.
. Les types de défauts sont répartis en sept sections différentes qui indiquent l'étape à
laquelle le défaut est susceptible de se produire :
• Défauts de sertissage.
a) Sérieux
Se dit d'un défaut qui démontre:
• que le contenu d'une boîte donne lieu ou a donné lieu à une prolifération par un agent
extérieur; ou
b) Mineur
46
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Se dit d'un défaut clairement caractérisé, mais qui n'entraîne pas ni ne risque d'entraîner
une perte d'étanchéité et qui ainsi ne constitue pas un risque.
11.1. Caractérisation et classification des défauts des boites métalliques
Trou d’épingle
Un trou d'épingle est considéré comme un défaut de tôle sérieux.
✓ Description : Perforation dans la feuille qui se produit pendant le laminage. Les trous
d'épingle présentent différentes grandeurs depuis des trous à peine visibles jusqu'à de
grandes perforations irrégulières qui comportent des arêtes vives (Figures 12) ✓ Causes
courantes :
1. Des corps étrangers peuvent être incorporés dans la feuille au moment du laminage et
ne s'unissent pas à la tôle. Les particules importantes apparaîtront sur les deux faces de la tôle.
Lorsque la tôle est travaillée pendant la fabrication de la boîte ou fléchie au cours de la
stérilisation, ces particules peuvent être délogées et former ainsi des trous dans la feuille.
47
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Coulures de revêtement
Une coulure de revêtement est considérée comme un défaut mineur à moins qu'un
examen approfondi ou plus poussé ne révèle qu'il est sérieux.
✓ Causes courantes :
1. Particules noires ou particules brûlées de revêtement, saletés ou autres impuretés qui
peuvent adhérer au revêtement humide avant sa cuisson .
49
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
✓ Description : Défaut résultant d'un revêtement intérieur et/ou extérieur appliqué par
erreur sur les bordures des flancs à souder et qui, de ce fait, ne se prêtent pas au soudage.
On obtient une boîte inversée, c'est-à-dire une boîte qui présente une bordure non vernie
au mauvais endroit.
✓ Causes courantes :
1. Application du revêtement au mauvais endroit.
Revêtement égratigné
Un revêtement égratigné est considéré comme un défaut sérieux de manutention si le
métal est incisé et le produit emballé est corrosif.
Une fracture de la tôle est évidemment synonyme de perte d'étanchéité, mais une fracture
du revêtement n'entraîne pas nécessairement une réaction du métal avec le produit ni une perte
d'étanchéité. Lorsque le métal est étamé puis recouvert d'un revêtement organique, la protection
est double. Si le produit est très agressif envers le fer-blanc, le revêtement organique devient
donc très important. Si le produit ne s'attaque pas au fer-blanc, alors la perte de revêtement
50
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
organique n'importe pas, surtout s'il n'y a pas de réduction de la durée d'utilisation prévue du
produit.
✓ Causes courantes :
1. Manutention incorrecte de la tôle vernie qui sert à la fabrication des corps ou des
fonds de boîtes.
2. Manutention incorrecte des corps ou des fonds de boîtes après la fabrication, par
exemple pendant l'expédition, l'entreposage, la stérilisation et toute manutention
ultérieure [2].
Soudage imparfait
Le soudage imparfait est considéré comme un défaut sérieux de boîte trois pièces :
✓ Description : Filet de soudure présentant un aspect discontinu, rugueux ou poreux
pouvant favoriser une prolifération ou une fuite à travers l'agrafe. Ce défaut se manifeste
surtout aux extrémités de l'agrafe mais ne s'observe bien que par un examen visuel après
mise à nu de l'agrafe et du serti.
✓ Causes courantes :
1. Température de soudage trop faible.
2. température de soudage trop forte.
Soudure incomplète
Une soudure incomplète est considérée comme un défaut sérieux de boîte trois pièces si
le cordon de soudure n'est pas complet le long de l'agrafe.
✓ Description : Cordon de soudure discontinu le long de l'agrafe de boite.
✓ Causes courantes :
1. Contamination de la zone de l'agrafe empêchant le soudage.
2. Bords de boites isolés par le vernis.
Soudure brûlée
Une soudure brûlée fondue est considérée comme un défaut sérieux de soudage.
✓ Description : Chaleur locale excessive due à la présence de corps étrangers qui cause
une brûlure (Figure 16).
✓ Causes courantes :
1. Présence de corps étrangers dans la soudure, comme des particules de revêtement
intérieur ou extérieur, des saletés, de l'huile ou des corps gras.
2. Fil à souder contaminé.
51
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Soudure ouverte
Une soudure ouverte est considérée comme un défaut sérieux de soudage.
✓ Description : Soudure de l'agrafe incomplète ou séparée.
✓ Causes courantes :
1. Croisure incorrecte de l'agrafe.
2. Courant trop faible.
3. Flan endommagé ou défectueux.
Joint soudé
Un joint soudé est considéré comme un défaut de tôle sérieux lorsqu’il est emballé un
produit corrosif, lorsque la soudure continue présente des fentes, comme dans le cas des
soudures par points, ou lorsque la soudure est tellement fragilisée que la simple pression exercée
par un doigt entraîne la fracture de celle-ci.
✓ Causes courantes :
1. Ces joints sont réalisés lors de la soudure de deux feuilles de tôle au moment du bobinage.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
• Coin replié
Un coin replié est considéré comme un défaut de soudage sérieux :
✓ Description : Trou triangulaire à l'une ou l'autre des extrémités de l'agrafe (Figures 19)
✓ Causes courantes :
1. Coin du flanc replié avant le soudage.
2. Zone de l'agrafe non soudée ou mal soudée repliée pendant le bordage ou le sertissage.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Les bavures sont considérées comme un défaut mineur de fabrication des boîtes
lorsqu'elles font saillie sur une distance comprise entre 0.250 mm et 0. 5 mm.
✓ Description : Bavure rugueuse et saillante laissée sur l'arête de coupe du bord à sertir
(Figure 20).
✓ Causes courantes :
1. La presse à détourer ne coupe pas de façon nette le bord à sertir au diamètre désiré dans
le cas des boites deux pièces.
2. Usure des disques de découpage dans le cas des boites trois pièces
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
Un bord à sertir cannelé est considéré comme un défaut sérieux de boîte deux pièces
lorsque le cannelage est suffisamment prononcé pour nuire à la formation du serti et ainsi
compromettre l'étanchéité.
✓ Description : Cannelure du corps d'une boîte deux pièces qui se prolonge jusqu'au bord
à sertir. Ce défaut peut entraîner une épaisseur de bord à sertir non conforme aux normes
prescrites, ou les cannelures peuvent former des rainures dans le serti (Figure 21) ✓ Causes
courantes :
1. Problèmes d'emboutissage de la tôle.
2. Déplacement du flanc pendant l'emboutissage.
✓ Description : Encoches ou entailles dans le bord à sertir qui entraînent une croisure
réduite ou inexistante à l'intérieur (Figures 22).
✓ Causes courantes :
1. Alimentation incorrecte de la feuille sous la matrice.
2. Déplacement de la feuille pendant l'emboutissage.
• Corps cannelé
Un corps cannelé est considéré en général comme un défaut mineur. Toutefois, il s'agit
d'un défaut sérieux si les cannelures se prolongent jusqu'au bord à sertir et lorsque le degré de
cannelure est prononcé au point de nuire à la formation du serti et d'en compromettre l'intégrité.
✓ Causes courantes :
1. Déplacement du corps pendant l'opération d'emboutissage.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
• Double corps
Un double corps est considéré comme un défaut sérieux de corps de boîte dans le cas des
boîtes deux pièces et trois pièces.
Dans le cas des boîtes trois pièces, ce défaut se produit lorsque deux flancs forment le
corps d'une boîte. Les sertis sont plus épais et plus longs, mais paraissent autrement normaux.
Le corps de boite à l'extérieur présente souvent des signes de flambement et l'agrafe peut
paraître mal formée ou non soudée complètement (Figure 25).
✓ Causes courantes :
1. Deux corps de boîte ayant glissé l'un sous l'autre au moment de fabrication des
boîtes trois pièces.
2. Deux corps de boîtes deux pièces tronconiques solidement emboîtés.
3. Deux feuilles de métal emboutis ensemble pour former une boîte deux pièces.
• Double fond
Un double fond est considéré comme un défaut sérieux de contenant.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
✓ Description : Deux fonds sont sertis à la même extrémité d'un corps de boîte. Le serti
est plus épais et plus haut et peut présenter de nombreux affaissements et picots en V
sur son pourtour (Figures 26 et 27).
✓ Causes courantes :
1. Deux feuilles de métal sont collées l'une à l'autre à leur entrée dans la presse. Les
fonds obtenus présentent deux épaisseurs de tôle roulées ensemble et seul le fond intérieur
reçoit un joint élastique.
2. Deux fonds formés séparément sont collés ensemble au moment du sertissage.
✓ Causes courantes :
1. Lubrification inadéquate de la tôle avant l'emboutissage.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
✓ Description : Profil de fond intégré non formé complètement. Cette partie est donc plus
faible et peut gauchir pendant la stérilisation. (Figures 29 et 30) ✓ Causes courantes :
1. Course incomplète du poinçon dans la matrice.
Figure 28: Profil du fond incomplet [2] Figure 29: Profil du fond complet [2].
• Ourlet incomplet
Un ourlet incomplet est considéré comme un défaut sérieux de fabrication des fermetures de
boîtes trois pièces s’il est réduit de plus de 0.4mm.
Un ourlet incomplet est considéré comme un défaut mineur de fabrication des fermetures de
boîtes trois pièces s'il est réduit de moins de 0.4mm.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
✓ Description : Encoches ou entailles dans l'ourlet qui entraînent une perte de croisure
(Figure 31).
✓ Causes courantes :
1. Alimentation incorrecte de la feuille sous la matrice.
2. Dimensions des bandes de métal incorrectes.
• Ourlet froncé
Un ourlet froncé est considéré comme un défaut sérieux de fabrication des fermetures de
boîtes lorsque le degré de fronçage est suffisamment prononcé pour nuire à la formation du serti
et en compromettre l'intégrité.
Les bavures sur l'ourlet sont considérées comme un défaut sérieux de fabrication des
fermetures de boîtes lorsqu'elles font saillie sur une distance égale ou supérieure à 0.5mm. Les
bavures sont considérées comme un défaut mineur de fabrication des fermetures de boîtes
lorsqu'elles font saillie sur une distance comprise entre 0.25mm et 0.5mm.
Éraflures d’emboutissage
Les éraflures d'emboutissage sont considérées comme un défaut sérieux de fabrication
des boîtes lorsque :
3. les marques ont pénétré dans le revêtement intérieur de manière à mettre à nu le métal qui
réagit avec un produit corrosif; ou
4. la formation du bord à sertir est compromise.
Les éraflures d'emboutissage sont considérées comme un défaut mineur de fabrication des
boîtes si les marques sont lisses, rondes et peu profondes.
✓ Description : Marque anormale sur la tôle dont la taille, la forme et la profondeur
peuvent varier. Si les éraflures influent sur la formation du bord à sertir, des défauts de
sertissage peuvent se manifester (Figure 33).
✓ Causes courantes :
1. Déchets métalliques ou corps étrangers dans la matrice pendant la formation des
boîtes deux pièces ou des fonds des boites trois pièces.
Inversion
L’inversion est considérée comme un défaut sérieux de boîte trois pièces et pour des
boîtes deux pièces, si le métal est exposé à un produit corrosif ; autrement, l’inversion est
considérée comme un défaut mineur de boîte deux pièces.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
✓ Causes courantes :
1. Défaut de fabrication (par exemple : profondeur de poinçonnage trop grande).
2. Corrosion de la ligne d’amincissement (interne ou externe).
3. Marquage sur ou près de la ligne.
4. Languette endommagée (contrainte exercée sur la ligne par le déplacement de la
languette).
5. Mauvaise manutention ou contrainte exercée sur la ligne d’amincissement.
6. Tôle défectueuse.
7. Défauts de mise en conserve découlant d’une mauvaise transformation (par
exemple, sur- remplissage des boîtes).
• Jointage élastique défectueux
Un jointage élastique défectueux est considéré comme un défaut sérieux s’il empêche la
formation d’un serti étanche (manques de joint, joint séché ou qui coule) ou s’il gêne la
formation du serti (excès de joint).
Un jointage élastique défectueux est considéré comme un défaut mineur si le joint est
déposé par erreur ailleurs que dans la région de l’ourlet du fond, étant donné que le joint
élastique n’est pas toxique et n’altère pas l’arôme ni le goût du produit .
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
✓ Description : Serti mal serré à certains endroits, se manifestant par une saillie sur sa
face intérieure à cause d'un creux dans la lèvre du mandrin.
✓ Causes courantes :
1. Mandrin endommagé suite à un enrayage de la sertisseuse ou à un mauvais
réglage
• Affaissement
L'évaluation juste d'un affaissement se fait seulement au moyen d'une mise à nu du serti
et de la détermination du degré de croisure réelle et du taux de serrage suivant les
recommandations du fabricant de boîtes.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
• Aplatissement
L'aplatissement est considéré comme un défaut sérieux d'apparence si le corps de la boîte
est déformé de manière que le revêtement interne est fissuré et le serti ou l'agrafe n'assure plus
l'étanchéité de la boîte.
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Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
• Becquet
Le becquet est considéré comme un défaut sérieux d'apparence si la fermeture de la boîte
est déformée de manière que la tôle ou le revêtement est fissuré(e) ou le serti n'assure plus
l'étanchéité de la boîte.
✓ Causes courantes :
1. Vide intérieur insuffisant.
2. Pression extérieure insuffisante pendant le refroidissement sous pression.
3. Début de détérioration du contenu avant la stérilisation, ce qui entraîne une perte de vide.
4. Épaisseur inadéquate du métal [8].
66
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
2. Frottement des boîtes contre des objets fixes pointus, par exemple, pendant le
chargement des boîtes dans des paniers.
• Corrosion
La corrosion est considérée comme un défaut sérieux lorsque :
1. la corrosion cause des piqûres, ou
2. la corrosion attaque toute zone critique du contenant, comme la ligne d'amincissement.
✓ Description : Dégradation superficielle de la tôle de l'intérieure ou de l'extérieure,
qui résulte d'une réaction chimique pouvant mener à la perforation du métal.
La corrosion la plus fréquente est la rouille sur les surfaces extérieures, causée par
l'humidité (Figure 40).
✓ Causes courantes :
1. Présence d'eau sur les boîtes stérilisées résultant d'une période de
refroidissement trop longue ou d'une durée d'égouttage des boîtes trop courte.
2. Réglage incorrect de la température et de l'humidité dans les entrepôts.
3. Boîtes non protégées contre les intempéries pendant le transport ou
l'entreposage.
• Écrasement
67
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
68
Chapitre II L’emballage alimentaire métallique
La contamination par des corps étrangers à l'intérieur de la boîte est considérée comme un défaut
sérieux.
✓ Description : Toute quantité observable d'huile, de graisse, de colle ou de saleté sur la
surface intérieure des fonds ou des corps de boîtes.
✓ Causes courantes :
1. Égouttures de graisse ou d'huile d'appareils.
2. Contamination pendant l'entreposage ou la manutention des boîtes vides ou des
fermetures (Cameron ,1997; 8)
• Griffage
Le griffage du fond ou du corps d'une boîte est considéré comme un défaut sérieux de
manutention.
✓ Description : Déformation linéaire prononcée de la tôle, entaillant celle-ci ou
compromettant sa résistance à la corrosion ou aux contraintes extérieures (Figure 43).
✓ Causes courantes :
1. Égratignure profonde, intérieure ou extérieure.
69
Chapitre III
Rôle des interactions
matériaux / aliments dans la
valorisation des produits
alimentaires
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
La réglementation relative aux matériaux en contact avec les aliments fait référence au
principe d'inertie entre les matériaux et les matériaux en contact avec les aliments. Or, dans le
processus de fabrication et de conservation des aliments, il existe un phénomène d'interaction
entre les matériaux utilisés et les aliments en contact. Afin de maintenir au mieux la qualité des
produits, nous cherchons à augmenter ou à diminuer ces interactions. Ils correspondent aux
différents échanges qui peuvent se produire entre l'environnement extérieur, les matériaux et les
produits. En fonction des caractéristiques physiques et chimiques de l'aliment, de l'image que
le fabricant souhaite véhiculer à travers ses produits (tradition, image de marque, praticité, etc.),
et du processus de fabrication, les professionnels choisissent des matériaux spécifiques «
d'emballage ».
Ils sont propres aux produits. Ce sont ces facteurs qui vont influencer directement la
conservation et le choix du matériau.
1.1.1 L’acidité
Lorsque nous mangeons de la nourriture et des boissons, notre langue est sensible à
certaines saveurs: sucrée, salée, amère et acide. Un goût aigre est souvent trouvé lors de la
consommation de certains fruits (comme les citrons ou les oranges).
Il correspond aux propriétés chimiques détectées de la langue, qui peuvent être mesurées
par une quantité appelée pH.
Le PH est une quantité sans unité qui représente les caractéristiques acides des produits
contenant de l'eau. Selon cette valeur de pH, le produit est acide (pH inférieur à 7), neutre (pH
égal à 7) ou alcalin (PH est supérieur à 7).
Le pH des aliments est généralement inférieur à 7. Les aliments peuvent être classés en
fonction de leur pH. Nous avons trouvé les catégories "très acide", "aigre", "modérément acide"
71
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
et "légèrement acide". On peut voir ce classement à travers ces quelques exemples: Il est
important de connaître le pH afin de connaître la stabilité de l’aliment vis-à-vis des
microorganismes. On sait notamment que les bactéries se développent à un pH compris entre
6,5 et 7,5 alors que les champignons et moisissures possèdent un éventail de pH plus large. De
plus, il est rare que les microorganismes pathogènes pour l’homme se développent à un pH
acide, inférieur à 4. Il est important de connaître le pH d’un aliment pour déterminer sa stabilité
face à la détérioration microbienne [15].
72
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
• Matières grasses: lipides (les différents acides gras dépendent des matières grasses), vitamines
A et E
-Facteur « temps »: il est lié à la vitesse de réaction, et sa connaissance est essentielle pour
déterminer la meilleure durée de conservation et la concentration en nutriments. Ces relations
sont régies par les lois classiques de la cinétique chimique. Ce facteur temps est converti en la
date limite d'utilisation (BBD) ou la meilleure date limite (BBD) indiquée sur le produit . -
Facteur "Température": Face à la valeur du pH et de l'activité (Aw) de l'eau, la température est
le paramètre de base pour l'évolution de l'équilibre thermodynamique (stabilité de l'état
physique). L'élévation de température provoque une agitation moléculaire, reflétant
l'augmentation de l'énergie cinétique. Lorsque ces deux phénomènes sont suffisants, certaines
liaisons peuvent être rompues (liaisons hydrogènes) produisant des modifications dans les
structures macromoléculaires. Généralement la vitesse de réaction est une fonction croissante
de la température (loi d’Arrhenius). Par exemple, pour la conservation, il faut retenir que la
vitesse des réactions d’altération augmente avec la température et qu’à une température élevée,
une nouvelle hausse même faible s’avère néfaste pour le produit. Concrètement, cela va se
traduire par une température de conservation à respecter.
- Le facteur « hydratation » : il met en jeu des mécanismes complexes (liaisons
hydrogènes entre molécules d’eau et extrémités polaires d’autres molécules) ou des
phénomènes physiques (capillarité, osmose…).
L’hygroscopie se mesure par une « courbe de sorption » qui exprime la relation entre la
teneur en Eau du produit et l’Aw de ce produit à l’équilibre thermodynamique.
Des études ont démontré qu’il existe des seuils d’humidité relative à partir desquels, pour
une température donnée, l’activité des causes d’altération (micro-organisme, activité
enzymatique, chimique…) se trouve inhibée. Ainsi, presque toutes les réactions biologiques ou
biochimiques sont inhibées à une Aw inférieure à un seuil critique (Aw = 0,6).
73
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
Attention, ces facteurs ont généralement des actions conjuguées, ils sont soumis à des
effets synergiques plus ou moins intenses ou peuvent avoir des effets contradictoires.
Pour déterminer la durée optimale de conservation des produits, il faut donc tenir compte
de l’environnement, du matériau et de l’aliment. En effet, en fonction de ces trois éléments, les
réactions sont différentes ; c’est pourquoi il est nécessaire de connaître les propriétés de chaque
matériau et de chaque aliment pour définir un couple matériau / aliment.
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
Figure 44: Exemple de migrations possibles dans le cas d’une bouteille en PET
Les interactions possibles entre les matériaux et les aliments peuvent conduire à des
phénomènes de migration. Il existe trois sources de contamination des aliments causées par la
migration : -Le monomère de la matière de base ou les additifs contenus dans la matière peuvent
être transférés dans l'aliment, entraînant des conséquences sensorielles ou toxicologiques. Ce
phénomène de migration dépend de la composition, de la nature, de la volatilité, de la
concentration moléculaire du matériau et de la concentration de l'aliment. En effet, la migration
dépend de l'affinité entre le migrant et le produit conditionné. La plupart des monomères et
adjuvants sont lipophiles, et leur migration en milieu gras est généralement plus importante
qu'en milieu aqueux. Certains composants des aliments peuvent être la source de contamination
de l'aliment lui-même. En effet, certains de ses constituants sont susceptibles d’être transférés
76
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
La migration dépend donc d’une part de la nature du matériau et d’autre part du milieu
en contact avec celui-ci.
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
Dans le cas des sodas gazeux, il est nécessaire d’empêcher la perte en C02 qui altèrerait les
caractéristiques organoleptiques.
Les phénomènes de migration sont très réglementés et dépendent du matériau utilisé en contact
alimentaire. Il existe un principe important : l’inertie du matériau vis-à-vis de l’aliment, c’està-
dire que celui-ci ne doit pas céder aux aliments des composés en quantités susceptibles de
présenter un danger pour la santé humaine, ni entraîner une modification inacceptable de la
composition des denrées alimentaires ou une altération des caractères organoleptiques de
cellesci. Toutefois, avec l’évolution des technologies et des matériaux pouvant entrer en contact
alimentaire, ce principe peut être remis en cause. Si l’on parle par exemple des emballages
actifs, ces derniers peuvent avoir la capacité de céder des molécules valorisant le produit telles
que des vitamines. La réglementation française et européenne évolue par des arrêtés spécifiques
à certains matériaux notamment les plastiques. Cependant, il reste néanmoins un besoin
d’inertie dans le cas où les substances peuvent nuire à la santé du consommateur (Gaquerel et
Costes, 2004).
2.2 Transferts d’énergie - Transferts de chaleur
Un transfert de chaleur part du point le plus chaud vers le point le plus froid. On peut
l’exprimer par l’expression qui suit :
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
- La conduction : ce transfert est le seul que l'on puisse rencontrer dans les solides. La
propagation de la chaleur s'effectue d'atome en atome, par transmission d'énergie d'agitation
thermique. En milieu solide les atomes, dont les positions d'équilibre sont fixes dans l'espace,
transfèrent de la chaleur sans transfert de matière. Elle est régie par la première loi de Fourier.
Grâce à cette première loi, on constate que les métaux sont de meilleurs conducteurs de
chaleur que les autres matériaux. On utilise préférentiellement les métaux pour la cuisson, alors
que pour la conservation de chaleur dans le produit, on utilise par exemple le carton.
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
On ne peut pas parler de matériaux en contact alimentaire sans évoquer la présence des
microorganismes et leurs influences directes sur les aliments. La qualité hygiénique des
matériaux est la préoccupation majeure des professionnels du secteur agro-alimentaire. Cette
qualité concerne surtout les aspects relatifs au nettoyage, aux phénomènes de bioadhésion et à
la formation de biofilm. Même s’il est impossible d’atteindre la stérilité absolue (absence totale
de microorganisme) les industriels doivent respecter des normes. Celles-ci définissent les
quantités maximales de micro-organismes, c'est-à dire des quantités non nuisibles pour la santé
de l’homme.
Les micro-organismes utilisent les matériaux comme source de nourriture. Leur présence
altère les propriétés mécaniques des matériaux. Ceux-ci deviennent fragiles et donc plus
vulnérables aux réactions chimiques en présence d’aliments corrosifs (vinaigre, sel, acide…).
Les points les plus exposés à ce genre de dommage sont les points de soudure ou de polissage
du matériau.
L'altération des propriétés mécaniques d'un matériau peut avoir des conséquences sur le
milieu environnant et donc sur l’aliment qui se trouve en contact avec le matériau altéré. Ces
conséquences peuvent être directes, conduisant à une contamination physique de l’aliment
(présence de résidus de matériaux et diffusion des substances vers l'aliment) ou indirectes, liées
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
Le biofilm constitue une couche protectrice dans laquelle les bactéries sont à l'abri de
l'action des produits chimiques et des désinfectants. Certaines de ces bactéries sont susceptibles
de libérer des endotoxines responsables des maladies et infections.
Les conséquences de la formation d’un biofilm sur la surface d’un matériau sont multiples. Il y
a évidemment une perte de stérilité mais aussi un phénomène de corrosion (biocorrosion). Mais
dans certains cas, la présence d’un biofilm pour la fabrication de certains produits est favorable.
Dans le cas des produits laitiers, comme le fromage, le lait est un milieu propice au
développement d’une flore bénéfique, présentant un intérêt technologique. En effet, il a été
prouvé que certaines bactéries (que l’on retrouve sur des matériaux comme le bois encore très
utilisé en fromagerie) jouent de nombreux rôles dans les procédés de fabrication comme la
maturation du lait.
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
Les flores microbiennes pourraient aussi être un facteur de qualité sanitaire car elles peuvent
exercer un rôle de barrière vis-à-vis des espèces pathogènes (Brouillaud-delattre et al, 1997 ;
et Eppert et al, 1997).
2.3.2 Influence des phénomènes de bio adhésion sur les matériaux
L'adhésion des micro-organismes à la surface des matériaux est un phénomène assez rapide.
Une fois fixés, les micro-organismes sécrètent un ensemble d'exo-polymères, pour
aboutir à la Colonisation du matériau, jusqu'à constitution des biofilms.
Tous les facteurs agissants sur l'activité cellulaire sont en mesure d'influencer les mécanismes
d'adhésion, on peut citer :
- le pH : en cas d'acidification du milieu, les bactéries développent une couche mucilagineuse
qui peut également intervenir dans l'adhésion
- la lumière, qui constitue une source d'énergie pour le métabolisme et qui provoque des effets
Comparables à ceux du pH
- les nutriments : un manque de nutriments provoque des transformations cellulaires vers une
forme de résistance (formation de spores). Un approvisionnement insuffisant peut conduire à
la mort des cellules et donc à la formation de biofilms épais ce qui cause un problème de
salubrité. L'état de surface joue un rôle important : l'adhésion est plus facile dans les
anfractuosités ou lorsque des irrégularités existent à la surface du matériau (cas du bois) et
83
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
elle est plus importante sur certains polymères hydrophobes (PVC) par rapport à certains
polymères plus hydrophiles
(polyuréthanne) ou par rapport aux matériaux tels que l’acier inoxydable ou le verre qui sont
chargés négativement.
Après la phase d'adhésion, les micro-organismes se multiplient en même temps qu'ils
sécrètent des exo-polysaccharides. Dans cette matrice glucidique qui s'accumule à la surface du
matériau, les bactéries peuvent survivre et se multiplier, formant des micro-colonies.
Du fait des réactions existantes entre les matériaux, les aliments et les micro-organismes,
il est nécessaire d'adapter les matériaux en fonction des catégories d'aliments, des risques
d'adhésion, de la facilité de nettoyage et de désinfection, seul moyen pour prévenir la formation
des biofilms et éviter la contamination des aliments.
84
Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
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Rôle des interactions matériaux / aliments dans la
Chapitre III valorisation des produits alimentaires
86
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Il est indéniable que tout produit aujourd'hui, notamment la circulation des biens de
consommation, est indissociable de l'emballage. Les matériaux d'emballage et les technologies
d'application sont en plein essor dans les pays développés, alors que les pays en développement
sont encore à la limite de ce progrès (la protection en atmosphère contrôlée). L'emballage a une
des caractéristiques de qualité principalement en termes de conservation et de distribution.
Quelques principes :
Tout objet, quelle que soit la nature de la matière qui le compose, est destiné à
contenir et protéger la marchandise, à permettre sa transformation et sa livraison dès la
production au consommateur ou à l’utilisateur, et à assurer sa mise en Valeur
Les emballages alimentaires ne doivent pas être dangereux pour les aliments La santé
humaine ne doit pas modifier les caractéristiques sensorielles des aliments et ne doit pas La
composition des aliments ne doit pas être modifiée.
87
Résumé
Résumé
Résume :
Le but global de mon travail est consisté à réaliser des connaissances au milieu industriel
de la fabrication des emballages alimentaire sain.
Dans le premier chapitre, j’ai mis des généralités sur l’emballage alimentaire et le besoin
de l’emboitage, ces évolutions et le rôle technique qui contient le produit, de le protéger de toute
contamination et de permettre son transport, sa distribution, son stockage, son utilisation et son
élimination finale , le Rôle marketing de l’emballage et l’implication conservatoire . J’ai cité
aussi une variété de matériaux peut être utilisée pour fabriquer des emballages alimentaires, tels
que le papier, le carton, les textiles, le fer blanc, les alliages d'aluminium, le verre et les
plastiques. Certains emballages tels que les cartons alimentaires sont en matériaux composites
(par exemple, plastique/aluminium/carton).
En outre, le deuxième chapitre se divise dans des sections différentes se sont réunis sous
l’emballage métalliques, telles que, les caractéristiques du fer blanc, son fabrication, le.
Processus, revêtement, vocabulaire de l’emballage métalliques et se finira par la fermitures des
boites, ainsi les defaults des boîtes métalliques
Summary
Summary
The overall goal of my work is to achieve knowledge in the industrial environment of the
manufacture of healthy food packaging.
By studying the food industry, we base ourselves precisely on carrying out the
physicchemical study of food and the control of the chemical composition of raw materials and
the application of different types of analysis techniques and knowing the effect of packaging
and impact of permeability on the component of food and their efficiency and preservation, the
importance of the choice of packaging quality and addressed the manufacturing process and
quality control of food before and after contact with the packaging to achieve food and
environmental protection and consumer protection and global knowledge on the activity and
reliability of feed raw material, Improving the ability to solve problems related to food safety.
In the first chapter, I gave general information on food packaging and the need for
packaging, these developments and the technical role that contains the product, to protect it from
any contamination and to allow its transport, distribution, its storage, its use and its final
elimination, the marketing role of the packaging and the conservatory implication. I also cited a
variety of materials that can be used to make food packaging, such as paper, cardboard, textiles,
tinplate, aluminum alloys, glass and plastics. Some packaging such as food cartons are made of
composite materials (eg plastic / aluminum / cardboard).
In addition, the second chapter is divided into different sections gathered under the metal
packaging, such as, the characteristics of tinplate, its manufacture, the. Metal packaging process,
coating, and vocabulary and will end with the closures of the boxes, as well as the defects of the
metal boxes
In this final chapter, we experienced the process of producing safe, high-quality, safe
canned foods, and the containers must meet recognized standards. It happens that after certain
events, the canned product no longer meets the acceptable standards of the cannery. Before the
box reaches the consumer, defects can appear at all stages of manufacturing, filling, crimping,
sanitizing and processing.
ملخص
ملخص :
الهدف العام من عملي هو تحقيق المعرفة في البيئة الصناعية لتصنيع عبوات أغذية صحية .
من خالل دراسة صناعة األغذية ،نعتمد على إجراء الدراسة الفيزيائية والكيميائية لألغذية والتحكم في التركيب الكيميائي
للمواد الخام وتطبيق أنواع مختلفة من تقنيات التحليل ومعرفة تأثير التعبئة والتغليف وتأثير النفاذية على مكون الغذاء وكفاءته
وحفظه ،وأهمية اختيار جودة التعبئة والتغليف وتناول عملية التصنيع ومراقبة جودة المواد الغذائية قبل وبعد مالمسة العبوة
لتحقيق الغذاء وحماية البيئة وحماية المستهلك والمعرفة العالمية بشأن نشاط وموثوقية المواد الخام العلفية ،وتحسين القدرة
على حل المشاكل المتعلقة بسالمة الغذاء.
في الفصل األول قدمت معلومات عامة عن تغليف المواد الغذائية والحاجة إلى التغليف وهذه التطورات والدور الفني الذي
يحتويه المنتج لحمايته من أي تلوث والسماح بنقله وتوزيعه وتخزينه واستخدامه و القضاء النهائي عليه ،الدور التسويقي للعبوة
والتضمين التحفظي .استشهدت أيضًا بمجموعة متنوعة من المواد التي يمكن استخدامها لصنع تغليف المواد الغذائية ،مثل
الورق والكرتون والمنسوجات والصفيح وسبائك األلومنيوم والزجاج والبالستيك .بعض العبوات مثل علب الطعام مصنوعة
من مواد مركبة )مثل البالستيك /األلمنيوم /الكرتون(.
في هذا الفصل األخير ،اختبرنا عملية إنتاج أغذية معلبة آمنة وعالية الجودة وحاويات آمنة يجب أن تفي بالمعايير المعترف
بها .يحدث أنه بعد أحداث معينة ،لم يعد المنتج المعلب يلبي المعايير المقبولة لمعلبات التعليب .قبل أن يصل الصندوق إلى
المستهلك ،يمكن أن تظهر العيوب في جميع مراحل التصنيع والتعبئة والعصر والتعقيم والمعالجة.
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