Cours de Gd en Prepo.
Cours de Gd en Prepo.
Cours de Gd en Prepo.
INTRDUCTION GENERALE.
1. De représentation des figures de l’espace ordinaire sur de surface plane, sans indétermination ;
2. Et de résolution, sur surface plane, des problèmes concernant ces figures représentées.
Les dessins exécutés sur une surface plane, par l’une ou l’autre de ces méthodes, sont appelés des
épures.
La géométrie descriptive utilise les propriétés des projections orthogonales de l’espace ordinaire sur des
plans. Il en résulte les vocabulaires suivants :
1. Tout plan sur lequel une figure de l’espace est projetée s’appelle un plan de projection ;
2. Tout plan perpendiculaire à un plan de projection s’appelle un plan projetant.
RESULTATS PRELIMINAIRES.
1. La projection d’une droite D sur un plan est une droite si D n’est pas perpendiculaire au plan de
projection ; c’est un point si D est perpendiculaire au plan de projection.
2. Un segment de droite [ab] se projette en vraie grandeur sur un plan si et seulement si [ab] est
parallèle au plan de projection.
3. Si deux droites D et E sont parallèles, alors leurs projections sur un même plan de projection
doivent être parallèles entre elles.
4. Mais si les projections de deux droites D et E sur un même plan de projection sont parallèles, D
et E sont soit parallèles soit gauches.
5. Les rapports de sections se conservent en projections (Théorème de Thales) : pour tous points
alignés m, a et b de projections respectives m’, a’ et b’ un même plan, on obtient
𝒎𝒂 𝒎′𝒂′
= .
𝒎𝒃 𝒎′𝒃′
La projection d’un point de l’espace sur un seul ne suffit pas pour renseigner sur la position de ce point
dans l’espace. Il faut la compléter par d’autres données :
1. Dans la méthode des plans cotés, on utilise un seul plan de projection, appelé plan horizontal de
projection PH, et la distance d’un point à ce plan de projection est donner numériquement (la cote
de ce point) ;
2. Tandis que dans la méthode de Monge classique on utilise deux plans de projection, le plan
horizontal de projection (PH) et le pan frontal de projection(PF), qui sont perpendiculaires l’un et
l’autre, et chaque point a de l’espace est représenté par ses deux projections notées 𝑎ℎ sur (PH)
et 𝑎 𝑓 sur (PF).
[2]
CONTENU DU COURS.
Les étudiants seront capables d’expliquer et d’utiliser les techniques de la géométrie descriptive de Monge.
2. Objectifs spécifiques.
Les étudiants seront capables de représenter et d’expliquer une épure de points, de droites, de
plans et de polyèdres.
Ils seront capables d’effectuer un rabattement, un changement de plan de projection et une
rotation.
Ce cours est structuré en deux chapitres, subdivisés à leur tour à des sous- chapitres. En tout il comprend
dix sous-chapitres comme présentés ci- dessous :
Les notes sont reproduites par photocopie. L’enseignant expose leurs contenus en reproduisant au tableau
noir et devant les étudiant, les épures et autres figures de l’espace que le étudiants doivent reproduire sur
papiers.
Les étudiants représenteront des épures lors des travaux pratiques. Il s’agit des épures élémentaires pour
lesquelles l’enseignant fournira des données précises, et trois à cinq épures de synthèses tirées des
manuels classiques de géométrie descriptive.
[3]
L’évaluation se fera par deux interrogations écrites et individuelles, et par quatre travaux pratiques écrits
dont certains se feront en groupes et d’autres seront individuels.
PF1
af. .a PF1=PH2
II I
.a f
PH2 PH1
.a h
LT
III
. IV
PF2
.a h
PH1=PF2
Les deux plans de projection PH et PF divise l’espacent l’espace en 4 dièdres numérotés I, II, III et IV.
L’éloignement d’un point a et la cote d’un point a sont les mesures des distances entre ce point et les
plans de projection, affectées d’un signe + ou d’un signe – selon les cas :
Signe
d’éloignement
+ - - +
Signe de cote
+ + - -
C. SUR EPURE.
On rote les plans de projection autour de la LT de façon qu’ils deviennent confondus, plus précisément de
manière à obtenir les dispositions suivantes :
Le point a est dans le dièdre I ssi af est au-dessus de la LT et ah est en-dessous de la LT.
Le point a est dans le dièdre II ssi af et ah sont toutes au-dessus de la LT.
Le point a est dans le dièdre III ssi af est en-dessous de la LT et ah est au-dessus de la LT.
Le point a est dans le dièdre IV ssi af et ah sont toutes en-dessous de la LT.
.bf af . . bh
.b h
.bh . bf f . bh
.ch .c af . . ch =cf
af.
a h
. ah .
. bf
[5]
A. GENERALITES.
Sur épure, une droite quelconque D (qui n’est pas une droite de profil) peut être bien déterminée par ses
deux projections Dh et Df .
Df
f .b
f Pour tout point a, on a : a∈ D ssi
.a
af se trouve sur Df,
ah se trouve sur Dh
Et af est reliée à ah par une ligne de rappel.
. ah
h
.b
Dh
a. Droite horizontale D.
Une droite horizontale c’est une droite parallèle au PH. Sur épure, elle se caractérise par Df //LT.
af f
Df
.b
Dh
h
.b
ah
b. Droite frontale D.
Une droite frontale c’est une droite qui est parallèle au PF. Sur épure, elle se caractérise par Dh//LT.
Df
f
.b
f
.a
.a
h
.b
h
Dh
Une droite parallèle à la LT est une droite qui est à la fois horizontale et frontale. Par conséquent son
épure est telle qu’on a ; Dh//LT et Df//LT.
[6]
f f Df
.a .b
h h
Dh
.a .b
d. Droite verticale D.
Une droite verticale est une droite qui est perpendiculaire au PH.
Df
Dh est un point
LT
Et Df est une droite perpendiculaire à la LT,
passant par le point Dh. (Dh= un point, Df ⊥
LT).
. Dh =ah
e. Droite de bout D.
Une droite de bout est une droite qui est perpendiculaire au PF.
. ah
Dh
f. Droite de profil D.
Une droite de profil est une droite qui est orthogonale ou perpendiculaire à la LT.
Df= Dh
Son épure se caractérise par les faits que :
. af
. bf
LT
Df et Dh sont confondues
Et elles sont perpendiculaires à la LT (Df≡ Dh ⊥ LT).
. ah
. bh
NB. Toutes les droites d’un même plan de profil ont leurs projections horizontales et leurs projections
frontales toutes confondues. D’où pour bien déterminer une droite de profil sur épure, il faut connaitre
les projections horizontales et les projections frontales de deux points distincts appartenant à cette droite.
[7]
Pour expliquer les liens qui existent entre les types de droites particulières on peut utiliser les notations et
le schéma suivant :
DL
DH
𝒟𝐻 ∩ 𝒟𝐹 = 𝒟𝐿
𝒟𝐻 ∩ 𝒟𝑃 = 𝒟𝐵
DF
𝒟𝐹 ∩ 𝒟𝑃 = 𝒟𝑉
𝒟𝐻 ∩ 𝒟𝐹 ∩ 𝒟𝐻 = ∅
DB
DV
DP
Etant données deux droites A et B dans l’espace, ces deux droites peuvent occuper l’une par rapport à
l’autre une des 4 positions relatives suivantes : deux droites confondues, deux droites strictement
parallèles, deux droites sécantes et deux droites gauches. Dans les 3 premières positions on dit que les
deux droites sont coplanaires, tandis que deux droites gauches sont non coplanaires.
Le vocabulaire complet au sujet des positions relatives de deux droites dans l’espace comprend les cas
suivants :
f
Af = Bf
f
a. .b
Ah = Bh
.h
b
.
ah
[8]
Deux droites strictement parallèles sont deux droites disjointes qui ont une même direction.
f
a
.
b
.
f
Af
Bf
Ah
.h
a
Bh
.h
b
c. Droites sécantes A et B.
Deux droites sécantes se coupent en un seul point. Si c’est p qui est leur point commun, on dit qu’elles
sont sécantes au point p.
Sur épure, A∩B = {p} ssi on a : Af∩Bf = {pf} et Ah∩Bh = {ph}, avec pf et ph qui se situe sur une même
ligne de rappel.
Af
pf
.
Bf
Bh
.
ph
Ah
d. Droites gauches A et B
Deux droites gauches disjointes qui n’ont pas une même direction. Donc A∩B=∅ et A∦B.
Sur épure, si A et B sont deux droites gauches, on peut avoir une des 3 situations suivantes :
Af // Bf et Ah∩Bh = {ph}
Ou Af∩Bf = {pf} et Ah // Bh
Ou encore Af∩Bf = {pf} et Ah∩Bh = {qh}, avec pf et qh qui ne se situent pas sur une même ligne
de rappel.
Af
f
p
.
Af
Bf
Bf
Bh
h Bh
p
Ah .
Ah
Af
pf
.
Bf
qh Bh
.
Ah
[9]
a. Définitions.
La trace horizontale d’une droite c’est le point de percée de cette droite dans le plan PH.
La trace frontale d’une droite c’est le point de percée de cette droite dans le plan PF.
D ∩ PH = {p} ssi pf ∈ Df ∩ LT
Et D ∩ PF = {q} ssi qh ∈ Dh ∩ LT
Df
h
p
.
qf
.
pf h
. .q LT
Dh
Une droite parallèle à la LT n’a pas de trace horizontale, pas de trace frontale.
Une droite horizontale n’a pas de trace horizontale.
Une droite frontale n’a pas de trace frontale.
Une droite verticale a une trace horizontale mais pas de trace frontale.
Une droite de bout a une trace frontale mais pas de trace horizontale.
Pour construire des figures dans un plan donné, on a besoin de déterminer dans ce plan deux droites
sécantes ou strictement parallèles. Ces deux droites sont appelées les directrices du plan. Les autres
droites de ce plan seront les génératrices du plan. Par exemples le plan 𝛼 de directrices A et B [𝛼 ≡
(𝐴, 𝐵)], et le plan 𝛽 de directrices C et D [𝛽 ≡ (𝐶, 𝐷)]
[10]
Df
Af
Cf
Bf
Ch
Ah
Dh
Bh
Mais il n’y a que certains plans projetants qui sont déterminés autrement.
a. Définitions.
La trace horizontale d’un plan 𝛼 c’est la droite d’intersection de ce plan avec PH. On la désigne par
𝛼 𝐻 . On a donc 𝛼 𝐻 = 𝛼 ∩ PH.
La trace frontale d’un plan 𝛼 c’est la droite d’intersection de ce plan avec PF. On la désigne par 𝛼 𝐹 .
On a donc 𝛼 𝐹 = 𝛼 ∩ PF.
αF
α
PF
αH
PH
αF
𝛼 𝐹ℎ et 𝛼 𝐻𝑓 sont confondues à la LT.
Tandis qu’on a : 𝛼 𝐹𝑓 ≡ 𝛼 𝐹 et 𝛼 𝐻ℎ ≡ 𝛼 𝐻 .
LT
αH
a. Définition.
Un plan projetant c’est tout plan qui est perpendiculaire aj au moins un des deux plans de projection. C’est
donc tout plan 𝛼 tel qu’on a : 𝛼 ⊥ PH ou 𝛼 ⊥ PF
[11]
1) Un plan horizontal 𝜶.
.a
f
αF
On a : 𝛼// PH et par conséquent 𝛼 ⊥ PF,
𝛼 ∩ PF = 𝛼 𝐹 (la trace frontale de ),
LT
et 𝛼 est bien déterminé par sa trace frontale
𝛼 𝐹 // LT,
Pour tout point a de l’espace, a∈ 𝛼 ssi af ∈ 𝛼 𝐹 .
.h
a
2) Un plan frontal 𝜶.
On a : 𝛼// PF et par conséquent 𝛼 ⊥ PH,
.a
f 𝛼 ∩ PH = 𝛼 𝐻 (la trace horizontale de ),
Et 𝛼 est bien déterminé par sa trace horizontale
LT 𝛼 𝐻 // LT,
Pour tout point a de l’espace, a ∈ 𝛼 ssi ah ∈ 𝛼 𝐻 .
αH
.h
a
3) Un plan vertical 𝜶.
f
.a C’est tout plan 𝛼 tel qu’on a 𝛼 ⊥ PH,
𝛼 ∩ PH = 𝛼 𝐻 (la trace horizontale de ),
LT
Et 𝛼 est bien déterminé par sa trace
αH horizontale 𝛼 𝐻 qui n’est pas forcement
.h parallèle à LT,
a
Pour tout point a de l’espace, a ∈ 𝛼 ssi ah ∈
𝛼𝐻.
4) Un plan de bout 𝜶.
.h
a
[12]
5) Un plan de profil 𝜶.
αHF
. af
. bf LT
.bh
. ah
a. Définitions.
Un plan bissecteur tout plan dont les points ont chacun la cote égale à l’éloignement ou soit la cote
opposée à l’éloignement. On en distingue deux :
Le premier bissecteur 𝛽1 qui est l’ensemble des points de l’espace qui ont chacun la cote égale à
l’éloignement. Donc 𝛽1 passe par le dièdre I et par le dièdre III.
Le deuxième bissecteur 𝛽2 qui est l’ensemble des points de l’espace qui ont chacun la cote opposée
à l’éloignement. 𝛽2 passe par le dièdre II et par le dièdre IV.
[13]
Pour tout point a de l’espace, on a : a∈ 𝛽1 ssi af et ah sont symétrique l’une de l’autre par rapport
à la LT.
Et pour toute droite D, D est une droite de 𝛽1 ssi Df et Dh sont symétrique l’une de l’autre par
rapport à la LT.
Df .a
f
b.f Df f f
Df
.a
f
.a .b
b.f
LT LT LT
.ah . h Dh
h
b h Dh
bh D .ah .bh .a .
Dh =Df
ah =a
.
f
bh =b
.
f
Dh =Df
h f
b =b
.
LT LT LT
. Dh =Df
ah =af h
. f h
. f
a =a b =b
a. Problème 1.
On donne un plan α des directrices A et B, et une des projections (Df ou Dh) d’une génératrice D de ce
plan. Trouver l’autre projection de cette génératrice.
[14]
Solution :
b. Problème 2.
On donne un plan α de directrices A et B, et une des projections (af ou ah) d’un point a de ce plan. Trouver
l’autre projection de ce point.
Solution :
c. Problème 3.
Solution :
Bf
.a f
.b f
Df
On considère les deux directrices du plan α, donc les
. droites A et B.
Af On trace Df parallèlement à la LT.
On trouve ses points d’appui sur Af et sur Bf.
.a
h On obtient Dh par RPA.
. .
bh
Bh
Dh
Ah
d. Problème 4.
Solution :
.a f
B. PROBLEMES DE PARALLELISME.
b. Problème 1.
On donne un point a, et deux droites A et B qui sont sécantes ou gauches. Par le point a mener un plan
α tel que α//A et α//B .
Solution :
B1f
.a f
.a
h
B1h
Bh
c. Problème 2.
On donne un point a, une droite verticale A et une droite quelconque B. Par le point a mener un plan α
tel que α//A et α//B .
Solution :
Bh
.A .a
h h αh
d. Problème 3.
On donne un point a, une droite de bout A et une droite quelconque B. Par le point a mener un plan α tel
que α//A et α//B .
[17]
Solution :
.A f
Le plan α est un plan de bout parallèle à la
Bf droite B.
.a f
h
.a h
e. Problème 4.
On donne un point a et un plan de bout α. Par le point a mener un plan β tel que β//α.
Solution :
f. Problème 5.
On donne un point a et un plan vertical α. Par le point a mener un plan β tel que β//α.
Solution :
.a f
g. Problème 6.
On donne un point a et une droite A. Par le point a mener un plan α tel que α//A.
[18]
Solution :
Af
Le plan α sera des directrices A1 et B1 telles que
Ah
.
af
A1f
A1 passe par le point a et A1 est parallèle à la droite
donnée A ;
B1f
B1 est sécante à A1 ou B1 est strictement parallèle à
A1h
A1 .
.a h
B1h
h. Problème 7.
On donne deux droites A et B qui sont sécantes ou gauches. Par la droite A mener un plan α tel que α//B.
Solution :
Ah
i. Problème 8.
On donne deux droites A et B qui sont strictement parallèles. Par la droite A mener un plan α tel que α//B.
Solution :
On donne un point a et un plan α de directrices A et B. Par le point a, mener une horizontale D strictement
parallèle à α.
[19]
Solution :
k. Problème 10.
On donne un point a et un plan α des directrices A et B. Par le point a, mener une frontale D parallèle
à α.
Solution :
af
. Le plan α est des directrices A et B.
On détermine une droite frontale D1 du plan α
(On trace D1h parallèle à la LT et on obtient D1f
Bf par RPA) ;
Af
Df
Par le point a, on mène la frontale D parallèlement à
D 1f D1.
a .
h
Dh
Bh
Ah
D1h
a. Problème 1.
On donne un plan α des directrices A et B, et un point a dans l’espace. Examiner si le point a est situé
dans le plan α, ou au-dessus de ce plan ou encore en dessous de ce plan.
[20]
Solution :
Cf Df
Le plan α est des directrices A et B.
.
af Par le point a, on mène une droite verticale C (Cf est
perpendiculaire à la LT et Ch est un point confondu à ah)
On détermine p le point de percée de la droite verticale C
pf . Bf dans le plan α :
ph est confondu à ah, confondu à Ch ;
on mène par ph la projection Dh d’une génératrice
Af du plan α et on obtient Df par RPA ;
.
ph = ah = Ch Ah Df coupe Cf en Pf.
Le point a est :
Bh au-dessus du plan α ssi af est au-dessus de pf,
en dessous du plan α ssi af est en dessous de pf,
Dh dans le plan α ssi af est confondue à pf.
b. Problème 2.
On donne un plan α des directrices A et B, et un point a dans l’espace. Examiner si le point a est situé
dans le plan α, ou en avant de ce plan ou encore en arrière de ce plan.
Solution :
Df
Le plan α est des directrices A et B.
P =.a = C
f f f Par le point a, on mène une droite de bout C (Ch
Af est perpendiculaire à la LT et Cf est un point
confondu à af)
On détermine p le point de percée de la droite de
bout C dans le plan α :
Bf
pf est confondu à af, confondu à Cf ;
on mène par pf la projection Df d’une
Bh génératrice du plan α et on obtient Dh
par RPA ;
Ah
Dh coupe Ch en Ph.
Le point a est :
.a h En avant du plan α ssi ah est en dessous
Dh
.p h
de ph,
En arrière du plan α ssi ah est au-
dessus de ph,
Ch
Dans le plan α ssi ah est confondue à ph.
[21]
Figure de l’espace.
. .b h
PH1
Ou encore
Le triangle abj est rectangle en j,
PF1 Le côté aj est de même longueur que afbf ,
.a f
.a Le côté jb mesure la différence des
éloignements des points a et b,
.b f j
.b L’hypoténuse ab est la VG du segment [ab]
. .a h
. .b h
PH1
La distance entre deux points de l’espace est l’hypoténuse d’un triangle rectangle dont
les côtés de l’angle droit sont :
b. Problème 1.
On donne deux points distincts a et b sur épure. Déterminer la distance de ces deux points en vraie
grandeur (VG) .
[22]
Solution :
.
af
=
On détermine la différence des cotes des points a et
i .b f b : c’est iaf sur l’épure.
On construit sur ahbh un triangle rectangle en ah ou en
.b h
Ou encore
On donne une droite D non parallèle à un plan de projection, un point a sur cette droite et une longueur
L. Porter la longueur L sur la droite D à partir du point a.
Solution :
Df
. bf
On prend un autre point x sur la droite D,
.x f
on détermine la VG [a1x1] du segment de droite [ax], en
.a f
=
prenant xh (ou xf) comme sommet de l’angle droit ;
On représente la droite D1 qui est le support de la VG. On
porte la longueur L sur D1 à partir du point a1 et on trouve
.a h
le point b1.
a1
.x
=
h
Il y a trois positions relatives possibles pour deux plans quelconques dans l’espace :
Si α et β sont deux plans verticaux, αh ∩ βh = Ih est un point et If est une droite perpendiculaire
à la LT, passant par Ih.
Si α et β sont deux plans de bout, αf ∩ βf = If est un point et Ih est une droite perpendiculaire
à la LT, passant par If.
Si α et β sont deux plans quelconques, I doit avoir des points d’appui aussi bien sur les
directrices de α que sur les directrices de β.
1. Problème 1.
On donne deux plans α et β qui sont tous verticaux ou tous de bout. Trouver la droite d’intersection I de
ces plans.
[24]
Solution :
2. Problème 2.
Solution :
On donne α un plan quelconque des directrices A et B, et β un plan vertical. Trouver leur droite
d’intersection I.
[25]
Solution :
If
. Af
Le plan α est des directrices A et B ;
Bf
le plan vertical β est déterminé par sa trace horizontale
βh.
. βh = Ih En projection horizontale, Ih est confondue à βh ;
Ah
On obtient If à partir de Ih par RPA.
Bh
4. Problème 4.
On donne α un plan quelconque des directrices A et B, et β un plan de bout. Trouver leur droite
d’intersection I.
Solution :
Bh
5. Problème 5.
On donne un plan α des directrices A et B, et un plan β des directrices C et D. Trouver leur droite
d’intersection I.
Solution :
Mémoire descriptif.
𝜋1ℎ ≡ Bh ≡ I1h
On trouve I1f par RPA dans le plan β,
[26]
On trouve B ∩ I1 = {q} : I1f∩ Bf = {qf} et qh se retrouve sur Bh ≡ I1h par ligne de rappel.
𝑓
Prendre 𝜋2 un plan de bout projetant la droite D ( 𝜋2 ≡ Df), 𝜋1 ∩ β = D et on trouve
I2 = 𝜋2 ∩ α :
𝑓
𝜋2 ≡ Df ≡ I2f
On trouve I2h par RPA dans le plan α,
On trouve D ∩ I2 = {s} : I2h∩ Dh = {sh} et sf se retrouve sur Df ≡ I2f par ligne de rappel.
Par les points q et s, on mène la droite I= α ∩ β
On vérifie le point p de A ∩ I et le point r de C ∩ I que leurs projections respectent les lignes de
rappel.
Epure.
Af
I1f
rf If
.p . .
f qf .s f
.
f
Cf
B
Df = π2f= I2f
ph
.. Dh
.
qh .s h
Ah
Ch
. rh
Ih
Bh = π1h= I1h
I2h
c. Remarques
1) Les plans projetants 𝝅𝟏 et 𝝅𝟐 sont utilisés dans l’épure ci-haut comme deux plans auxiliaires.
2) Si on connait un point a de l’intersection I ou la direction de l’intersection I, alors on utilise un
seul plan auxiliaire 𝝅𝟏 pour obtenir un point p de cette intersection. Selon les cas, I sera la
droite passant par les points a et p, ou I sera la droite passant par le point p et dont la direction
est celle qui est donnée.
3) Pour trouver la droite d’intersection I d’un plan α des directrices A et B, avec un plan bissecteur
β (β1 ou β2) :
[27]
1. Problème 1.
On donne un plan quelconque α des directrices A et B, et une droite D. Trouver le point de percée p de
la droite D dans le plan α.
Solution
pf Df
..
D
π . . Af
Bf
I If
.p
α
..ph
Bh
. . Ah
Dh= πh= If
Mémoire descriptif.
2. Problème 2.
On donne α un plan vertical et D une droite quelconque. Trouver le point de percée p de la droite D dans
le plan α.
Solution :
pf Df
. Le plan vertical α est déterminé par sa trace horizontale
αh ;
Dh coupe αh au point ph ;
αh
pf s’obtient sur Df par ligne de rappel à partir de ph
.p
h
Dh
3. Problème 3.
On donne α un plan de bout et D une droite quelconque. Trouver le point de percée p de la droite D dans
le plan α.
Solution :
.p
h Dh
4. Problème 4.
On donne α un plan de profil et D une droite quelconque. Trouver le point de percée p de la droite D dans
le plan α.
Solution :
Dh
[29]
5. Problème 5.
On donne α un plan quelconque des directrices A et B, et D une droite verticale. Trouver le point de
percée p de la droite D dans le plan α.
Solution :
Gf
Gh
6. Problème 6.
On donne α un plan quelconque des directrices A et B, et D une droite de bout. Trouver le point de percée
p de la droite D dans le plan α.
Solution :
.D = p
f f
.p h
Dh
[30]
7. Problème 7.
On donne α un plan quelconque des directrices A et B, et D une droite de profil. Trouver le point de percée
p de la droite D dans le plan α.
Solution :
Mémoire descriptif.
Epure.
Df=Dh
Af
I2f
af .
If
Nf .
cf
..
pf
Bf
f
bf
.d f
M = Π1 f= I1f
Bh = Π2h=I2h ah .
h
I
.
N h
ch ..
ph
bh .
dh
h
M
Ah
I 1h
[31]
La deuxième méthode.
Mémoire descriptif.
f h
Df=Dh = π = π = Ef = Eh
Af
f
f
I1 =I 2
β=
.c f
E1f
a .
f D1f
If .
mf
..
pf
df E2f
bf
. D2f
Bf
I 1h
Bh ah . D1h
..pd
h
Ih
.
mh h
E2h
bh
. D2h
.c h
E1h
I2h
Ah
a. Problème 1.
On donne deux droites gauches A1 et B1, et un point a dans l’espace. Par le point a, mener une droite D
qui s’appuie sur les droites A1 et B1.
[33]
Solution :
Première méthode.
B2f
A1 et B1 sont deux droites gauches
af
. données, le point a est aussi donné.
A1f
On détermine le plan α = (a, A1) par
.pf A2f
deux directrices A1 et A2, avec A2
If
passant par le point a.
.q
f
B1f
On détermine le plan β = (a, B1) par
Df
Dh
deux directrices B1 et B2, avec B2
.q h
B1h passant par le point a.
On prend un plan vertical 𝝅 projetant
.p h A2h A1 :
.h
A1h= πh= Ih
𝝅 ∩ 𝜶 =A1, 𝝅 ∩ 𝜷 =I et I ∩ A1 = {p}.
a
Deuxième méthode.
A2h
On prend un plan vertical
B1h= πh= Ih 𝝅 Projetant B1 et on trouve
. A1h
𝝅 ∩ 𝜶 =I et I ∩ B1 = {p}.
ph
b. Problème 2.
On donne deux droites gauches A1 et B1, et une autre droite C qui C ne soit pas parallèle à A1 ni à B1.
Trouver la droite D qui est parallèle à C et s’appuie sur les droites A1 et B1.
[34]
Solution :
Première méthode.
A1f = π = If
f
A1 et B1 sont deux droites gauches
données, la droite C est aussi donnée.
.
q f
.p f
B1f On détermine le plan α des directrices
Cf
Df f A1 et A2, avec A2 parallèle à la droite C.
B2
A2f
On détermine le plan β des directrices
B1 et B2, avec B2 parallèle à la droite C.
B2h
On prend un plan de bout 𝝅 projetant
A 2h
A1 :
Dh
A1h 𝝅 ∩ 𝜶 =A1, 𝝅 ∩ 𝜷 =I et I ∩ A1 = {p}.
.p Ch
.q h
h
Deuxième méthode.
a. Propriété générale.
Une droite D de l’espace est perpendiculaire à un plan α si et seulement si , pour toute droite horizontale
H0 du plan α et pour toute droite frontale F0 du plan α , on a :
[35]
b. Problèmes de perpendicularité.
1. Problème 1.
On donne un plan α des directrices A et B, et un point a. par le point a mener une droite D perpendiculaire
au plan α.
Solution
Df
.a f
2. Problème 2.
On donne un plan α des directrices A et B, et un point a. Déterminer la distance du point a au plan α [Dist
(a, α)] .
[36]
Solution
Epure.
Df = πf = If Af
.a f
= H 0f
pf .
Bf
F0f
Ah
H0h
Ih
Bh
F0h
ph .
=
.a h
Mémoire descriptif.
3. Problème 3.
Solutions.
.p f
πf
Dh=ah=ph
Df est la perpendiculaire à la LT passant par le point
af et elle coupe 𝝅f au point pf
.D =a =p h h h
Dist (a , pf) = la VG de Dist (a, 𝝅)
f
LT.
D sera une droite de bout :
.p h
πh
Df=af=pf
Dh est la perpendiculaire à la LT passant par le point
VG
.a h
ah et elle coupe 𝝅h au point ph
Dist (ah, ph) = la VG de Dist (a, 𝝅)
Dh
[38]
Df passe par af et Df // LT
Dh passe par ah et Dh // LT
.p h
VG .a h
Dh Df coupe 𝝅f au point pf
Dh coupe 𝝅h au point ph
Dist (ah, ph) = Dist (af, pf) = la VG de Dist (a, 𝝅)
πf
Df
Le plan 𝝅 est déterminé par sa trace 𝝅f qui est oblique, en
général.
D sera une droite frontale :
.p f
Df passe par af et Df ⊥ 𝝅f
VG
Dh passe par ah et Dh // LT
.a f
Df coupe 𝝅f au point pf
.p h
.a h
Dh
Dist (af, pf) = la VG de Dist (a, 𝝅)
Df passe par af et Df // LT
VG
.p h
Dh passe par ah et Dh ⊥ 𝝅h
Dh
Dh coupe 𝝅h au point ph
On donne une droite D qui n’est pas de profil et un point a de l’espace. Par le point a, mener un plan β
perpendiculaire à la droite D.
Solutions
Dh
déterminé par sa trace βf .
βf passe par le point af et il est
.a f βf
parallèle à la LT.
.a h
.D h
Df
déterminé par sa trace βh .
βh passe par le point ah et βh est
Dh
.ah
perpendiculaire à Dh.
βh
[40]
Df
Dh
.a h
5. Problème 5.
Solution
F0f
La droite D est donnée, et le point a
Pf
aussi est donné.
af
. H0f On détermine le plan β par deux
f =
directrices qui sont une horizontale H0
.p et une frontale F0 :
H0f passe par af et elle est parallèle
à la LT ; H0h passe par ah et elle est
perpendiculaire à Dh.
F0f passe par af et elle est
Df
=π f perpendiculaire à Df ; F0h passe par
=I f
ah et elle parallèle à la LT.
On détermine le point t de percée p de
Dh
la droite D dans le plan β :
On prend un plan de bout 𝜋
projetant la droite D et on
détermine la droite d’intersection I
des plans 𝜋 et β :
Df= 𝜋f=If ; on obtient Ih par
h
RPA
.p .a h
Ph
Ih coupe Dh au point ph et pf
VG
= s’obtient par une ligne de
rappel.
F 0h On mène la droite P par les points a et
H0h p.
On détermine la distance du point a au
h
I
point p en VG.
.a h
=
βh = Ph
[42]
ah .
P
VG.
Df
f
La droite D est donnée : Df ⊥ LT et Dh est un point.
.p f
.
a β =Pf f
Le point a aussi est donné.
β est un plan horizontal déterminé par sa trace frontale
βf : βf passe par af et elle est parallèle à la LT.
Ph βf coupe Df au point pf et ph est confondue à Dh ;
VG
. ah
On mène la droite P par les points a et p.
.D = p h
h Dist(ah, ph) = la VG de la Dist(a, D)
a. Notions empiriques.
Etant données A1 et B1 deus droites gauches dans l’espace, en les déplaçant chacune parallèlement à elle–
même et vers l’autre, on atteint une position de deux droites sécantes A3 et B3, avec A3//A1 et B3//B1.
A3 et B3 déterminent dans l’espace un plan 𝜶𝟑 parallèle à A1 et à B1 . A3 et B3 se coupent 𝒑𝟑 et on a :
[43]
On donne deux droites gauches A1 et B1, qui ne sont pas des droites particulières dans l’espace.
Mémoire descriptif.
Epure.
A2f Df A1f
B2f
H0f
.p
f
=
.b
VG
f
F0f
.q f
B1 f
=π f f
.a f
=I
A 1h
B 2h
. qh
H 0h
=
. a p.
h
h
.b h
F0h
B1h
Ih A 2h Dh
Les polyèdres sont les solides qui ont chacun 4 faces ou plus, et dont les faces sont toutes planes. On
peut citer par exemples :
1. Les tétraèdres.
[45]
Chaque tétraèdre a : .d
4 faces triangulaires,
4 sommets
Et 6 arêtes. a .
.c
.
b
2. Les prismes.
.e .f Ce prisme a :
b. .
c 5 faces dont deux sont triangulaires et trois sont des
quadrilatères.
.a .d 6 sommets
Et 9 arêtes.
3. Les pyramides.
. g
f .
e . h . Ils ont chacun :
g
.
f . 6 faces rectangulaires ou carrées ;
e . .
h 8 sommets ;
b . c . b . .
c Et 12 arêtes.
a . .
d a . .
d
5. Etc.
Deux faces peuvent être des portions de deux plans strictement parallèles ou sécants ;
Deux faces non parallèles se coupent en une arête ou en un sommet ;
Deux arêtes peuvent être des portions de deux droites strictement parallèles, sécantes ou
gauches.
Deux arêtes sécantes se coupent en un sommet.
1) Le tétraèdre régulier : formé de 4 faces qui sont des triangles équilatéraux de même grandeur.
2) Le cube (ou hexaèdre régulier) : formé de 6 faces qui sont des carrés de même grandeur.
3) L’octaèdre régulier : formé de 8 faces qui sont des triangles équilatéraux de même grandeur.
4) Le dodécaèdre régulier : formé de 12 faces qui sont des pentagones réguliers de même grandeur.
5) L’icosaèdre régulier : formé de 20 faces qui sont des triangles équilatéraux de même grandeur.
Il s’agit de représenter le polyèdre comme un corps opaque en indiquant sur épure les arêtes et les
sommets qui sont vus, ainsi que les arêtes et les sommets qui sont cachés. Alors on utilise les principes
suivants :
Pour identifier les arêtes qui doivent être vues et celles qui doivent être cachées, voici les conventions :
1) L’observateur se trouve dans le dièdre I, les pieds sur le plan horizontal de projection et le regard fixé
sur le plan frontal de projection ;
2) Pour la ponctuation de la projection horizontale, l’œil de l’observateur est infiniment éloigné du plan
horizontal de projection; et pour la ponctuation de la projection frontale, l’œil de l’observateur est
infiniment éloigné du plan frontal de projection ;
3) Toutes les arêtes du contour apparent de chaque projection d’un polyèdre sont vues ;
4) Pour deux arêtes qui se croisent à l’intérieure du contour apperent, l’une doit être vue et l’autre doit
être cachée :
En projection horizontale, celle qui set plus au-dessus est vue ;
Et en projection frontale, celle qui est plus en avant est vue.
5) La droite la plus basse du contour apparent horizontal correspond à une arête vue en projection
frontale, tandis que la droite la plus haute du contour apparent frontal correspond à une arête vue en
projection horizontale.
[47]
.c h
Une section plane d’un polyèdre c’est l’intersection de ce polyèdre avec un plan. Cette section est un
polygone dont :
Les sommets sont les points de percée des arêtes du polyèdre dans le plan sécant ;
Les côtés sont les intersections des faces du polyèdre avec le plan sécant.
Exemple : Section plane de la pyramide (abcds), le plan sécant étant déterminé par deux sécantes I1 et
I2 qui sont les intersections respectives de ce plan avec la face (abcd) et la face (abs).
.s (as) ∩ I2 = {m}.
(bs) ∩ I2 = {n}.
On relie m à x et on obtient q sur (ds) ;
On relie n à y et on obtient p sur (cs) ;
.y p . On vérifie que p, q et z sont alignés.
.n
La section plane cherchée est le quadrilatère
.x .
q .m (m n p q).
d
.c
.z .
I2
I1
.u .
a
.b
sur αf.
h
dh . .n mh, nh, ph et qh s’obtiennent par des lignes
ah . de rappel.
Comme les arêtes sont reliées dans
.q h
l’ordre as, bs, cs, ds et as, on obtient les
. côtés de la section plane mn,np, pq et
mh
qm.
.
sh
[49]
La méthode générale consiste à déterminer les côtés de la section plane, ces côtés sont les intersections
des faces avec le plan sécant. Mais si le polyèdre est un prisme ou une pyramide, on peut aussi déterminer
directement les sommets de la section.
Une autre méthode consiste à rendre le plan sécant projetant, par une rotation ou par un changement
de plan de projection.
Exemple : Section plane d’une pyramide dont la base repose dans un plan horizontal 𝜋, le plan sécant
étant un plan α des directrices A et B.
Solution
Epure
.s
f
f
I1
f
π1 =
qf
. .p f
mf
.
.n f h
z
π =A = B
f f h
. a .
f
b f
. . c.
f
d f
. .
Bf . h
.x h
I1 h
.s
..y
h
h
uh A .
. bh n
.
h
mh . .p h
.
qh
ah .
.c h
.d h
[50]
Mémoire descriptif.
Soit D une droite donnée et dont on veut trouver les points d’intersection avec un polyèdre.
Exemple d’épure :
.cf
f
π
D=
f
af .
.z
f
..
f
q
bf . xf
.p f
.y .
rf
.
f
mf
.n f
.n h
mh .
.
yh
rh ..q
xh
.
h
.
.p D
h
b h
h
ah . .z h
.c h
[51]
a. Définitions.
Soient 𝜋 un plan parallèle à un des plans de projection (horizontal ou frontal) et 𝛼 un plan quelconque
sécant à 𝜋.
Exemples :
.
π
a PF
m ar
arf
.a
. .
.
CH
a'
o
r
a a' af
α
.
π
n n nf
h
m
. .a .a
.
of
f
o
CH
CH
CH
h
oh h
h
r m mf
PH
nh
a. Règles pratiques.
Règle 1.
1. arh se trouve du côté de la pointe ou de la queue de la flèche placée sur CHh selon la convention.
2. arh se trouve sur la perpendiculaire issue de ah à CHh.
3. La distance de arh à CHh se mesure de deux façons différentes selon les cas :
Dist (arh, CHh) = L’hypoténuse d’un triangle rectangle dont les côtés de
l’angle droit sont l’un de longueur égale à Dist (a f, CH f) et
l’autre de longueur égale à Dist (ah, CHh).
Si est un plan projetant,
Exemples .
on donne un point a dans un plan α. et π un plan horizontal. Trouver le rabattement du point a sur le
plan π :
Solutions.
.
af =
πf = CHf
=
πf = CHf
arh . .a h
α h=
_ CH h
=
.a r
h
CH h
_
.
ah
=
.
3. Si α est un plan de bout. 4. Si α est un plan de profil.
f
.
a
.a f
=
. CHf πf =
αf .CH f πf
.a .a .
a rh .a h
=
=
h
h r
h
CHh
f
αh= α = CH
Règle 2.
1. arf se trouve du côté de la pointe ou de la queue de la flèche placée sur CHf selon la convention.
2. arf se trouve sur la perpendiculaire issue de af à CHf.
3. La distance de arf à CHf se mesure de deux façons différentes selon les cas :
Dist (arf, CHf) = L’hypoténuse d’un triangle rectangle dont les côtés de
l’angle droit sont l’un de longueur égale à Dist (af, CHf) et
l’autre de longueur égale à Dist (ah, CHh).
Si est un plan projetant,
on donne un point a dans un plan α. et π un plan frontal. Trouver le rabattement du point a sur le plan
π:
[54]
Solutions.
f
. a
_ a rf af
. .
=
_
CH f
.
ar f
CHh πh
πh = CHh
.
=
. αh
=
h
a
. ah
a rf . arf
af . = .
=
.
af
α =f πh
CH f CHh
.
πh = CHh =
= ah .
ah .
On applique la règle pratique pour obtenir le rabattement d’un seul point. Ce point sera appelé le
point de base.
On obtient ensuite les rabattements des autres points en utilisant les propriétés suivantes :
Exemples.
Problème 1 : On donne 3 points a, b et c qui déterminent un plan α. Trouver les rabattements de ces
points sur un plan horizontal π.
Solutions.
[55]
Première méthode.
horizontales.
Le plan 𝜋 est determinee par sa trace 𝜋f // LT.
.b f
Deuxième méthode.
Af Le plan 𝛼 est déterminé par af, bf et cf en projections
.a f
B f
frontales et par ah, bh et ch en projections horizontales.
Le plan 𝜋 est determinee par sa trace 𝜋f // LT.
Cf bf . CHf = 𝜋f et CHh est donné dans le plan 𝛼.
f f f
x
. .p . q f
π = CH f
On exécute le rabattement du point a en détails et on
obtient arh .
cf
. On trace les perpendiculaires issues de bh et de ch à CHh.
On trace les droites parallèles entre elles : A passant par le
Arh
.arh
B r
h
br h
qrh=qh
.
. CH h
point a, B passant par le point b,
ch
prh=ph
. . et C passant par le point c. On obtient :
xrh=xh bh
. A ∩ CH = {p}, B ∩ CH = {q} et C ∩ CH = {x}.
. Prh= ph, qrh= qh et xrh = xh.
crh . On trace la droite (arhprh) = Arh .
.ah h
B
Crh
On trace Brh // Arh passant par qrh et elle coupe la
. h Ah perpendiculaire à CHh issue de bh en brh .
C
On trace Crh // Arh passant par xrh et elle coupe la
perpendiculaire à CHh issue de ch en crh .
NB. Cette méthode s’appelle le procédé des droites parallèles parce qu’elle utilise les droites parallèles A,
B, C…
Problème 2. On donne un point a dans un plan 𝛼 et son rabattement ar sur un plan horizontal 𝜋. Trouver
les rabattements sur 𝜋 des autres points b et c du plan 𝛼, dont on connait les projections horizontales bh
et ch.
Solution.
[56]
.a f
.c h
.q h
.p h
h
qr
=
h
Pr
=
.c r
h
.
.a h bh
c. Relèvement.
Le relèvement est l’opération inverse du rabattement : on donne les rabattements d’un point d’un plan
𝛼 sur plan 𝜋 (horizontal ou frontal), et on demande de trouver les projections de ce point. Alors on a ce
qui suit :
L’une des projections demandées est sur la perpendiculaire à la charnière issue du rabattement ;
La deuxième projection est sur la ligne de rappel issue de la première obtenue.
Une des projections est sur la trace du plan 𝛼 et l’autre est sur la ligne de rappel issue de la
première.
On considère la flèche sur la charnière et on applique l’égalité des distances :
Dist (arh, CHh) = Dist (af, CHf) ou Dist (arf, CHf) = Dist (ah, CHh).
Le point de base doit être donné (ses deux projections et son rabattement).
On mène des droites passant par les rabattements de deux points distincts, et on trouve
le point d’intersection de chacune de ces droites avec la charnière.
On utilise les perpendiculaires à la charnière issues des rabattements donnés et les propriétés
suivantes :
Chaque point de la charnière est confondu à son rabattement.
Si les rabattements de 3 points sont alignés, alors les 3 points sont aussi alignés.
[57]
Problème 1 :
On donne le rabattement arh d’un point a d’un plan vertical 𝜶 sur un plan horizontal 𝝅. Exécuter le
relèvement du point a.
Solution.
CHf)
ah
α
h
=C
H
h
Problème 2.
On donne un point a d’un plan 𝜶 qui n’est pas projetant et son rabattement arh sur un plan horizontal 𝝅.
Exécuter les relèvements des points b et c du plan 𝜶, dont on connait les rabattements.
Solution.
. .c f
. πf=CHf
coupe la perpendiculaire à CHh issue de brh en
f bh .
yf
x
.b f
(arhcrh) coupe CHh en yrh=yh, donc (ah yh)
b. h coupe la perpendiculaire à CHh issue de crh en
r
.b h ch .
.
xrh=xh
Etc.
. .a ..c
ch . CH h
h h yrh=yh
.a
r
h
r
Toute figure contenue dans un plan horizontal est vue en VG dans PH,
Et toute figure contenue dans un plan frontal est vue en VG dans PF.
Pour trouver la VG d’une figure contenue dans un plan 𝛼 qui n’est ni horizontal ni frontal :
On rabat le plan 𝛼 dans un plan 𝜋 qui est soit horizontal, soit frontal.
CH= la droite d’intersection du plan 𝛼 avec le plan 𝜋 : il faut faire passer la trace du plan 𝜋 par un
grand nombre de points de la figure, si c’est possible.
Une projection de CH est dans la trace du plan 𝜋 et elle est parallèle à la LT ; on indique le sens
de rabattement par une flèche sur la deuxième projection de CH.
Les points de la figure qui sont sur CH se rabattent chacun sur lui-même.
On détermine les rabattements des autres points de la figure et on obtient la figure rabattue qui
représente la VG de cette figure.
.g f
.e f
.
af .j f
CHf
.d
f
.
bf
.
. grh cf
.e
r
h h
CH
.g h
. .
eh
j =jr
.d
h h
h
.d r
h
arh= ah .
.b h
.
ch
.
.b
r
h
..c r
h
[59]
A. NOTIONS FONDAMENTALES.
a. Généralités.
Le changement de plans de projection consiste à prendre un ou deux nouveaux plans de projection dans
le souci de remettre une figure de l’espace à bonne position par rapport aux plans de projection, en vue
de faciliter la solution d’un problème posé. En voici les indications à retenir :
1) On ne change pas les deux plans de projection à la fois, on peut les changer l’un après l’autre ;
2) On change le plan horizontal de projection par un plan de bout, ou le plan frontal de projection par
un plan vertical.
3) Il faut prendre un plan repère parallèle ou confondu au plan qui ne change pas.
4) Les projections dans le plan de projection gardé ne changent pas et les distances des points à ce
plan (cotes ou éloignements) ne changent pas non plus.
5) Les étapes du changement de plan de projection en épure sont le suivantes :
Choix de la direction de la nouvelle ligne de terre (L’ T’ ou L’’ T’’), en fonction des données du
problème à résoudre.
Précision de l’ancienne position et de la nouvelle position du plan repère.
Considération des projections qui ne changent pas, ainsi des distances (cotes ou éloignements) qui
ne changent pas.
Utilisation des nouvelles lignes de rappel pour déterminer les nouvelles projections.
.a h .a h'
[60]
ah .
d. Remarque.
La direction de la nouvelle ligne de terre traduit la position d nouveau plan de projection. Elle doit être
choisie en fonction du problème à résoudre ; son choix sera libre seulement si le problème le permet.
a. Notions générales.
Pour transformer une droite quelconque en une droite verticale ou de bout, il deux changements successifs
de plans de projection.
.b f‘
Df ’ et on détermine leurs nouvelles projections frontales
. PF f
PH ’ π '
a f ’ et b f ’.
ah .
bh
Dh
Df change à Df ’.
PH
’ρ
f
PF
perpendiculaire à Df.
a=
.
b
= h’
h =
’ D
LT PF
PH ρh
= =
.ah .bh Dh
Df bf
. af
On a Df // LT, et Dh est quelconque.
. On change PF par PF’ avec L’ T '
= = perpendiculaire à Dh.
πf PF LT D f՛ devient un point sur Dh.
.
PH
a=
f' b
f’
=
=
D
f
’
.
L’T
ah
PH
’
.
PF
Dh
bh
’π
f
'
c. Conséquences.
f D:
.b
ρ
af
. Dh .
_
= On prend deux points distincts a et b de la
πf droite D et on détermine leurs nouvelles
. .
a
f’ LT PF
.PH
projections frontales a f ’ et b f ’.
_
_
_
Dh=
= Df’ f’
Df change à Df ’.
’ a =b
b
h’
_
___ On rend ensuite verticale la droite frontale D :
h’
ah L‘
PH T’ P On change PH par PH’ avec L”T’’
ρ h F’ π f’
perpendiculaire à Df’.
.
h
b Dh
Dh՛ devient un point sur Df’.
= _
f’
PF
h’ h’ πf ’
.
PH
a b LT PF
’ρ
h’
PH ρh Dh change à Dh ’.
Dh
_ On rend ensuite verticale la droite
=
horizontale D :
. On a Df // L’ T’, et Dh’ est quelconque.
PF’ L’’ T’’
bh
On change PF par PF’ avec L”T’’
.
h’
PH’ ρ
ah
perpendiculaire à Dh’.
Df՛ devient un point sur Dh’.
f’
π
[63]
a. Notions générales.
Mais on peut effectuer deux changements successifs de plans de projections pour transformer :
Bf
F‘
plan 𝛼.
π
'
f
P
H
L’
f f
H0f
_
_
_
LT PF πf H0 devient aussi une droite de bout.
PH
=
. . On passe de PF à PF’, avec L’T’
H0f =' p =' q
af
perpendiculaire à H0h.
___
Ah
.
f
ph
a h
.a ' on pend un point a du plan 𝛼 hors de H0
=
. et on détermine af’.
qh Bh
On mène 𝛼 f’ par H0f ’ et af’.
αf '
H0h
__
.p f
plan 𝛼.
= p=
h'
q B
.
devient aussi une droite verticale.
f
F
a '. a
0
. h f
=
et on détermine ah’.
PH
h h h
p q B
PF
' ρ
α h' Ah
[64]
// L’ T ’.
_
.c f
LT PF
'
ah’bh’ch’ est la VG du triangle abc.
PH ρh
_ _
_
_ _
_
.a h
.c h
.b h
bf
. α est déterminé par sa trace αh.
af
. Quand α devient frontal, on obtient αh
cf
. // L’ T ’.
_ _
_ _
_
On passe de PF à PF ’, avec L’ T ’// αh.
_
On prend 3 points non alignés a, b et
f
LT PF π
bf PH
af
. ' . '
c du plan α et on détermine leurs
nouvelles projections frontales :
. cf '
af’bf’cf’ est la VG du triangle abc.
_
_
_
. L’
h _
_ T’
a . _ PF
bh PH ’ π f'
.
ch
αh
c. Conséquences.
On rend d’abord de bout le plan quelconque 𝛼, et ensuite, on rend horizontal le plan de bout 𝛼
On rend d’abord vertical le plan quelconque 𝛼, et ensuite, on rend frontal le plan vertical 𝛼 :
a. Notions fondamentales.
Au lieu des changements de plans de projection, on peut aussi ramener une figure aj une bonne position
par rapport aux plans de projections en lui imprimant une rotation :
Lors d’un mouvement de rotation, tout point de la figure décrit une circonférence de cercle
perpendiculaire à l’axe de rotation.
Cette circonférence se projette en VG sur un plan de projection si elle est parallèle à ce plan.
D’où un bon axe de rotation doit être perpendiculaire à un plan de projection.
c. Rotation d’axe vertical. La figure tourne autour d’un axe X perpendiculaire à PH.
Tout point de la figure décrit un arc de circonférence
Xf
parallèle à PH. Cet arc se projette en VG sur PH.
.
af .
a1f
. Xh
.
ah .
a1h
d. Rotation d’axe de bout. La figure tourne autour d’un axe Y perpendiculaire à PF.
Tout point de la figure décrit un arc de circonférence
a1 f. . af parallèle à PF. Cet arc se projette en VG sur PF.
Yf
.
a1h . . ah
Yh
e. Propriété générale.
Tout point situé sur l’axe de rotation reste fixe lors de la rotation. Il est dont confondu à sa propre image
par la rotation.
a. Procédé général.
On prend deux points distincts sur la droite, et on détermine les images de ces deux points par la même
rotation. Par ces points images, on mène l’image de la droite. Mais cela exige une vérification de l’égalité
des amplitudes, à l’aide de rapporteur.
b. Techniques pratiques.
. .
a f
a1 f
Et il passe aussi par leurs images a1 et
b1 .
On applique le sens et l’amplitude de
la rotation à des points a et b pour
trouver a1 et b1.
D1h
. Xh .
b1h
. a h
φ
φ
. .a1 h
bh
Dh
.bh .
. Xh .
.
a1h
D1f droite D et on effectue sa rotation.
ah
. φ
φ
. b1h
D1h
Xh
a
.
h=
a1h
φ
.
bh
Dh
D 1h
Ce sont les mêmes problèmes résolus par la méthode de changement de plan de projection.
D1f
. a1f af
.
bf
. . Df
f
b1
Dh
h
X . .
φ bh
φ
D1h a1h
. . .
ah b1h
Df
.b a. 1
f f
.a
1
f
D1f
φ
.b f
.Y f
. .b 1
h
bh .
h
.a 1
h
D1h
a
Dh
Yh
φ
φ
Y
.
f
. a1f
.
bh
.
ah
Dh .
D1h=a1h=b
1
h
Yh
a1h
. . Xh
Dh
φ
φ
. bh
b1h
. .ah
D1h
Df Première étape.
X1f
. . bf b1f
On prend un axe vertical X1 ;
Et une amplitude φ1 telle qu’on ait D1h //
af=a1f
. D2f LT.
Deuxième étape.
D1f
On prend un axe de bout Y2 ;
φ2 Et une amplitude φ2 telle qu’on ait D2f ⊥ LT.
Y2f . φ2
. a2f Alors D2h devient un point sur D2f.
D1h
ah=a1h=X1h
. . ..
b1h D2h=a2h=b2h
b2f
.
φ1
bh
Dh
Y2h
Première étape.
X2f
On prend un axe de bout Y1 ;
bf
. Et une amplitude φ1 telle qu’on ait D1f //
LT.
φ1 Deuxième étape.
b2h
. .. b1f . af=a1f=Y1h D1f On prend un axe vertical X2 ;
D2f=a2f=b2f Et une amplitude φ2 telle qu’on ait D2h ⊥
LT.
Alors D2f devient un point sur D2f.
a2h
. .X2h Df
φ2 Dh
φ2
D1h
.
D2h ah=a1h
. .
b1h bh
Y1h
φ
af
. plan 𝛼, pris hors de F0 et on trouve a1h.
φ . b1f On mène la trace 𝛼 1h du plan 𝛼 par les
. points F01h et a1h.
bf
Bf
F0f ah
..
c1h=b1h=F01h
a1h
h
F0h .b .
.
ch
Bh
α1h
Ah Yf
c1f=b1f=H01f
Bf ⊥ LT.
Alors H01f devient un point sur H01h.
.c f
.
bf H0f On effectue la rotation d’un point a du
.
plan 𝛼, pris hors de F0 et on trouve a1f.
..
a1f af H0h
On mène la trace 𝛼 1f du plan 𝛼 par les
Bh points H01f et a1f.
.
bh
.b h
.
1
φ
h
a
.
ch φ
Xh
.
.
a1h
.c h
φ
H01h Ah
ch
.
bh
.
ah .
α1h Xh. . a1h . b1h c1h .
φ
h
α
.b f
.c f
.
c1h .c h
.a . a
1
h
h
.b .b1
h
h Yh
Af Première étape.
F01f
On détermine une droite frontale F0
X2f f b2
f
du plan 𝛼 (F0h// LT).
b1 .. a1f a2f
.. On prend un axe de bout Y1 ;
.
φ1 Et une amplitude 𝜑1 telle qu’on ait
Y1f . bf
φ1 F01f ⊥ LT.
af Alors F01h devient un point sur F01f.
φ1 c2f
. On effectue la rotation d’un point a
c1
..
f
du plan 𝛼, pris hors de F0 et on
. trouve a1h.
cf
B f
On mène la trace 𝜶1h du plan 𝛼 par
α1h les points F01h et a1h.
c1h=b1h=F h
a1h
F0f ah
.. . Deuxième étape.
F0h
01
h
.c .
.
Af Première étape.
X1f α1f
On détermine une droite
.a . .Y φ2 α2f
f
f f
c2 =b2f 2 horizontale H0 du plan 𝛼 (H0f// LT).
2
On prend un axe vertical X1 ;
φ 2 Bf Et une amplitude 𝜑1 telle qu’on
b. .
φ2 ait H01h ⊥ LT.
f
H0f
.
Alors H01f devient un point sur
c1f=b1f=H01f
cf
.. . a
a1 f
f
H0h
H01h.
On effectue la rotation d’un point
Bh
a du plan 𝛼, pris hors de F0 et on
trouve a1f.
.
ch On mène la trace 𝛼 1f du plan 𝛼 par les
.
h
1
ah c
2
h
φ1
Deuxième étape.
.
b h
φ1
.
..
a a
2
h
1
h
..b h
φ1 X1h Le plan 𝛼 est déterminé par sa
trace 𝜶1f.
h 1 Y 2h On prend un axe de bout Y2 ;
b2
Et une amplitude 𝜑2 telle qu’on ait
H01h Ah 𝜶2f // LT.