VII Étude d’une série entière aux bornes de son disque ouvert de

convergence


ln(n + 1) ln 1 + n1
Q 38. Pour tout n > 1, ln(n) 6= 0 et = 1+ −−−−−→ 1. D’après la règle de
ln(n) ln(n) n→+∞
X
d’Alembert, le rayon de convergence de ln(n)xn vaut 1 .
n⩾1
X
Lorsque x = ±1, comme ln(n)xn 6→ 0, la série ln(n)xn diverge grossièrement.
n⩾1
Donc f est définie sur ] − 1, 1[ .

X
+∞
x3
Q 39. Pour tout n ⩾ 3, ln(n) ⩾ 1, donc pour tout x ∈ [0, 1[, f (x) ⩾ xn = −−−−→ +∞ .
1 − x x→1−
n=3

X
n
1
Q 40. D’après la question 2, ∼ ln(n).
k n→+∞
k=1
!
X X
n
1 X
Donc la série entière xn a le même rayon de convergence que ln(n)xn qui vaut 1 .
k
n⩾1 k=1 n⩾1

1
Q 41. Les fonctions x 7→ et x 7→ ln(1 − x) sont développables en séries entières sur ] − 1, 1[ et pour
x−1
tout x ∈] − 1, 1[,

1 X +∞ X
+∞ n+1
x X
+∞
xn
=− xn et ln(1 − x) = − = −x .
x−1 n+1 n+1
n=0 n=0 n=0

Par produit de Cauchy, pour tout x ∈] − 1, 1[ :

!
ln(1 − x) X
+∞ X
n
1
=x xn = g(x)
x−1 k+1
n=0 k=0

X
n
1
Q 42. D’après la question 2, ln(n) − = −γ + o(1) = O(1). Donc il existe M ∈ R tel que
k n→+∞ n→+∞
k=1

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X
n
1
pour tout n ∈ N, ln(n) − ⩽ M.
k
k=1
Donc pour tout x ∈]0, 1[

X
+∞ X
n
1
|f (x) − g(x)| ⩽ ln(n) − |x|n
k
n=1 k=1
X
+∞
⩽ M xn
n=1

Mx M
d’où |f (x) − g(x)| ⩽ ⩽ .
1−x 1−x
f (x) M
Q 43. D’après les questions précédentes, pour tout x ∈]0, 1[, g(x) > 0 et −1 ⩽ −−−−→ 0.
g(x) ln(1 − x) x→1−
Donc f (x) ∼ g(x) .
x→1−
  X
1 1 1
Q 44. On a cn = 2
+ o 2
∼ 2
. Donc le rayon de convergence de cn xn est le même
n→+∞ 2n n n→+∞ n
n⩾1
X xn
que celui de qui vaut 1 (d’après d’Alembert).
n2
n⩾1
1
De plus, pour x = ±1, |cn xn | ∼ qui est le terme général d’une série convergente, donc la
n→+∞ 2n2
X
série cn xn converge absolument.
n⩾1
Ainsi, le rayon de convergence vaut 1 et h est définie sur [−1, 1] .
X
Q 45. On remarque que pour tout n > 1, cn = an−1 − an . Ainsi, d’après la question 2, la série cn
n⩾2
converge vers a1 − γ.
X X
+∞
Donc la série cn converge et cn = c1 + a0 − γ = γ .
n⩾1 n=1

1
Q 46. D’autre part, pour tout n > 1 et tout x ∈]−1, 1[, |cn xn | ⩽ |cn | ∼ . Donc la série de fonctions
n→+∞ 2n2
X
continues cn xn converge normalement sur [−1, 1]. En particulier elle converge uniformément,
n⩾1
donc sa somme h est continue sur [−1, 1] .

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Q 47. Soit p ∈ N∗ .

X
2p X
2p  X 
2p
k k−1 k+1 (−1)k−1
(−1) ck = 1 + (−1) ln +
k k
k=1 k=2 k=2
Xp   X p   X2p
2j+1 2j − 1 2j 2j − 2 (−1)k−1
= (−1) ln + (−1) ln +
2j 2j − 1 k
j=1 j=2 k=1

X
p   X
p−1   X
2p
2j 2j (−1)k−1
= ln + ln +
2j − 1 2j + 1 k
j=1 j=1 k=1
   
Y
p
2j  Y 2j X (−1)k−1
p−1 2p
= ln  + ln  + .
2j − 1 2j + 1 k
j=1 j=1 k=1

Y
p
2j 22p (p!)2 Y 2j
p−1
22p (p!)2
Or, = et = , donc
2j − 1 (2p)! 2j + 1 2p(2p)!
j=1 j=1

X
2p   X
2p
k 24p (p!)4 (−1)k−1
(−1) ck = ln +
2p((2p)!)2 k
k=1 k=1

1
Q 48. Comme pour tout n > 1, cn = ln(n) − ln(n − 1) − et que toutes les séries entières suivantes ont
n
pour rayon de convergence 1, pour tout x ∈] − 1, 1[ :

X
+∞ X
+∞ X
+∞ X
+∞ n
x
h(x) = −x + cn xn = −x + ln(n)xn − ln(n − 1)xn −
n
n=2 n=2 n=2 n=2
= −x + f (x) − xf (x) + ln(1 − x) + x

et h(x) = (1 − x)f (x) + ln(1 − x) .

h(x)
Puis, pour tout x ∈] − 1, 1[, f (x) = + g(x).
1−x X
On a déjà justifié la convergence de la série (−1)k ck dans la question 44.
k⩾1
√
2πp p4p e−4p
4
24p (p!)4 24p π
D’après Stirling, ∼ √ =
. Par continuité du logarithme et en
2
2p((2p)!)2 p→+∞
2p 4πp 2 (2p)4p e−4p
X
+∞
utilisant la somme donnée par l’énoncé et la question précédente, (−1)k ck = ln(π).
k=1
Enfin, comme vu dans la question 46, h est continue en −1, donc :

h(−1) ln(π) ln(2) 1 π 

f (x) −−−−−−→ + g(−1) = − = ln
x→(−1)− 2 2 2 2 2

• • • FIN • • •

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