SERIE 3 - MOUVEMENT DANS UN CHAMP UNIFORME
SERIE 3 - MOUVEMENT DANS UN CHAMP UNIFORME
SERIE 3 - MOUVEMENT DANS UN CHAMP UNIFORME
Un mobile ponctuel de masse m, se déplace sans frottement sur une piste comportant, des parties circulaires
ou rectilignes et dont l’axe est situé dans un plan vertical (Figure 1). Le mobile est lâché en A sans vitesse
initiale.
1- Déterminer la vitesse 𝑉 du mobile en un point 𝑀
situé entre 𝐴 et 𝐵 à une altitude 𝑍 du plan horizontal
passant par 𝐴.
2- Montrer que l’intensité de la réaction 𝑅 de la piste
3𝑍
en 𝑀 a pour expression 𝑅 = 𝑚𝑔(1 − ) ; 𝑟 étant le
𝑟
rayon de courbure de la trajectoire.
3- Si la trajectoire 𝐴𝐵𝐶 était entièrement circulaire de
rayon 𝑟 = 30 𝑐𝑚, à quelle distance verticale de 𝐴 le mobile quitterait-il la piste ?
4- La piste est interrompue entre deux points 𝐷 et 𝐸 situés
dans un même plan horizontal.
a) Etablir l’équation de la trajectoire du mobile après le
point 𝐷.
b) Exprimer la vitesse 𝑉𝐷 en fonction de 𝑔 et 𝑍𝐷 .
c) Déterminer la flèche (ℎ) en fonction de 𝑉𝐷 , 𝑔 et 𝛼0 .
d) Déterminer la distance 𝐷𝐸 en fonction de 𝑉𝐷 , 𝑔 et 𝛼0
e) En déduire alors une relation entre 𝐷𝐸, 𝑍𝐷 et 𝛼0 .
f) 𝐷𝐸 étant fixé, pour quelle valeur de 𝛼0 , 𝑍𝐷 est minimale ?
5- Le mobile partant de 𝐴 descend jusqu’en 𝐹 où, il rencontre
une nouvelle piste circulaire de centre 𝑂′ et de rayon 𝑟′, située dans un plan vertical (Figure 2). Au point 𝐺,
la réaction de la piste sur le mobile est égale au quart de son poids. En déduire :
a) La vitesse 𝑉𝐺 et 𝑉𝐹 aux points 𝐺 et 𝐹.
b) La distance 𝑍𝐹 de 𝐹 au plan horizontal passant par 𝐴.
On donne : 𝑟 ′ = 5 𝑐𝑚 ; 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2.
2- En réalité, à cause des frottements, le solide 𝑆, toujours abandonné au point 𝐴 sans vitesse initiale, passe
en 𝐵 avec une vitesse 𝑣𝐵 = 2,0 𝑚. 𝑠 −1.
En déduire la valeur, supposée constante, des forces de frottements sur le trajet 𝐴𝐵.
3- L’extrémité 𝐵 du plan incliné se trouve à une hauteur ℎ = 𝐵𝐶 = 1,0 𝑚 au-dessus du sol horizontal. Le
solide 𝑆 passe au point 𝐵 à l’instant 𝑡 = 0.
a) Etablir, dans le repère (𝐵, 𝑖, 𝑘), l’équation de la trajectoire de 𝑆 pour 𝑡 ≥ 0, en fonction de 𝑣𝐵 , 𝑔 et 𝛼.
b) Déterminer numériquement la position du point d’impact 𝑃 du solide 𝑆 sur le sol avec 𝑣𝐵 = 2,0 𝑚. 𝑠 −1.
Un gravier assimilé à un point 𝐺 est projeté par le pneu d’un camion, vers l’arrière dans le plan vertical
repéré par (𝑂𝑥, 𝑂𝑦). Le gravier, en 𝑂 à l’instant 𝑡 = 0, a un vecteur
vitesse 𝑣0 de valeur 1 𝑚. 𝑠 −1 qui fait un angle 𝛼 = 37° par rapport à
l’axe horizontal 𝑂𝑥. Les frottements sont négligés.
On donne : accélération de la pesanteur 𝒈 = 𝟗, 𝟖 𝒎. 𝒔−𝟐 .
1- Etablir les équations horaires 𝑥𝐺 (𝑡) et 𝑦𝐺 (𝑡) du mouvement du
gravier et l’équation cartésienne de sa trajectoire dans le repère (𝑂𝑥, 𝑂𝑦).
2- Donner l’allure de la trajectoire du gravier. (Echelle : 1 𝑐𝑚 pour 1 𝑚).
3- Le gravier vient frapper une voiture en un point 𝑀 de son pare-brise.
A l’instant initial ou le gravier est projeté, le point 𝑀 est à la distance 𝑑 = 44 𝑚 de l’axe (𝑂𝑦). La voiture
suit le camion selon la direction 𝑂𝑥, avec la vitesse 𝑣 = 90 𝑘𝑚. ℎ−1 .
Etablir les équations horaires du mouvement du point 𝑀 dans (𝑂𝑥, 𝑂𝑦).
4- Déterminer la date 𝑡, à laquelle se produit l’impact du gravier sur le pare-brise. En déduire la hauteur ℎ
au-dessus du sol du point d’impact 𝑀.
Un mobile de masse 𝑚 = 2 𝑘𝑔, part sans vitesse initiale d’un point 𝐴 et glisse sans frottement le long d’un
conduit rectiligne 𝐴𝐵, de longueur ℓ, faisant un angle 𝛼 = 30° avec le plan
horizontal.
1- Représenter les forces appliquées au mobile lors de son mouvement. Quelle
est la nature de dernier ? Exprimer son accélération.
2- Préciser la direction et le sens du vecteur vitesse 𝑣𝐵 du mobile au point 𝐵.
Exprimer 𝑣𝐵 en fonction de 𝑔, 𝛼 et ℓ.
3- Le mobile quitte le conduit en 𝐵 avec la vitesse 𝑣𝐵 et tombe en chute libre
sur le sol.
a) Etablir l’équation de la trajectoire du mobile dans le repère indiqué sur le schéma.
b) On donne 𝐵𝐵 ′ = 1,2 𝑚 et 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2. Calculer la longueur ℓ que le mobile a parcourue, sachant
qu’il touche le sol en un point 𝐶 tel que 𝐵 ′ 𝐶 = 𝑑 = 1,0 𝑚.
Une fronde est constituée de deux cordelettes inextensibles retenant un projectile de masse 𝑀 = 100 𝑔,
supposé ponctuel. Elle est maniée par le lanceur de façon à lui faire
décrire un cercle vertical de centre Ω et de rayon 𝑅, à la vitesse
angulaire constante.
1- Sachant que la fronde tourne à une vitesse constante 𝑁 = 100
tours par minute, calculer la valeur de la tension exercée par
l’ensemble des deux cordelettes au point 𝐴 et 𝐵 précisés sur le
schéma.
2- Le lanceur lâche brusquement le projectile en libérant une cordelette au moment ou celui-ci passe par le
point 𝑂. Les cordelettes font alors un angle de 45° par rapport à la verticale.
a) Etablir l’équation de la trajectoire du projectile dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗).
b) En déduire la distance à laquelle doit se trouver une cible ponctuelle, située dans le même plan
horizontal que le point Ω pour être atteinte.
Plusieurs solutions sont-elles possibles ? Justifier.
Données : 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎. 𝒔−𝟐 ; 𝑹 = 𝟎, 𝟖𝟎 𝒎.
Une bille 𝑀, considérée comme ponctuelle est lancée dans le champ de pesanteur d’un point 𝐴 avec une
vitesse 𝑣0 faisant un angle α avec l’horizontale.
1- Exprimer les vecteurs vitesse 𝑣 et position 𝑂𝑀 en fonction du temps 𝑡,
des vecteurs 𝑂𝐴, 𝑣0 et 𝑔. Montrer que la trajectoire est située dans le plan
vertical contenant 𝑣0 .
2- Exprimer les vecteurs 𝑣 et 𝑂𝑀 dans la base (𝑖, 𝑗).
En déduire les équations horaires du mouvement 𝑥(𝑡) et 𝑦(𝑡).
3- Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire 𝑦(𝑥).
En quel point et à quelle date la bille coupe t’elle le plan horizontal (𝐴, 𝑖, 𝑘 ).
AN : 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎. 𝒔−𝟐 ; 𝒗𝟎 = 𝟓 𝒎. 𝒔−𝟏 ; 𝜶 = 𝟔𝟎° ; 𝒉 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎 ; 𝑶𝑨 = 𝒉𝒋.
Dans ce problème, on un service au tennis ; on considère la balle comme un objet ponctuel et on néglige la
résistance de l’air.
A/ Pour effectuer un service, le joueur commence par lancer la balle verticalement
vers le haut à partir d’un point 𝐴 situé à 1,60 𝑚 au-dessus du sol. La balle s’élève
et atteint son altitude maximale 𝐵 à 0,40 𝑚 au-dessus du point de lancement
(𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 𝑎).
1- Etudier le mouvement vertical de la balle sur un axe dirigé vers le haut et dont
l’origine 𝑂 est au niveau du sol.
2- Avec quelle vitesse 𝑣0 le joueur a-t-il lancé la balle ?
On pourra proposer deux modes de calcul.
3- Quel temps la balle met-elle pour aller du point de lancement à l’altitude maximale ?
B/ Le joueur frappe la balle avec sa raquette quand elle atteint son altitude maximale ; celle-ci part avec un
vecteur vitesse 𝑣 1 horizontale (𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 𝑏).
Le joueur souhaite que la balle passe 10 𝑐𝑚 au dessus du
filet situé à 12 𝑚 du point de service et dont la hauteur est de
0,90 𝑚.
1- Etudier le mouvement de la balle dans le repère
(𝑂, 𝑂𝑥 , 𝑂𝑧) dessiné sur la figure l’instant ou la balle quitte le
point 𝐵 est choisit comme origine des temps (𝑡 = 0). Quelle
est la nature de la trajectoire ?
2- Quelle doit être la valeur 𝑣1 de la vitesse initial pour que le service soit réussi comme le souhaite le joueur
? Donner la valeur en 𝑚. 𝑠 −1 et en 𝑘𝑚. ℎ−1 .
3- Quelle est la valeur 𝑣2 de la vitesse de la balle à son passage au dessus du filet ?
4- A quelle distance de 𝑂 la balle frappe-t-elle le sol ? Avec quelle valeur 𝑣3 de la vitesse ?
5- Evaluer le temps approximatif dont l’adversaire dispose pour se préparer à renvoyer la balle de service.
Conclure.
Lors d’un match de basket, pour marquer un panier il faut que le ballon passe dans un cercle métallique situé
dans un plan horizontal, à 3,0 𝑚 du sol horizontal. Pour simplifier, on
remplacera le ballon par un point matériel passant exactement au centre 𝐶
du cercle métallique. 𝑥𝑂𝑦 est un plan vertical contenant le point 𝐶, 𝑥𝑂𝑧 est
le plan du sol posé horizontalement.
1- D’un point 𝐴 de (𝑂𝑧) situé à 2,0 𝑚 du sol, un basketteur sans
adversaire, lance le ballon, avec une vitesse 𝑣0 contenu dans le plan 𝑥𝑂𝑧.
Sa direction fait un angle 𝛼 = 47° avec un plan horizontal.
a) Montrer que la trajectoire du ballon est plane.
b) Etablir l’équation de cette trajectoire dans le système d’axe indiqué, en fonction de 𝑣0
c) Quelle doit être la valeur de 𝑣0 pour que le panier soit réussi, sachant que les verticales de 𝐴 et de 𝐶 sont
distantes de 7,1 𝑚 ?
d) Quelle est la durée du trajet effectué par le ballon du point 𝐴 au point 𝐶 ?
2- Voulant arrêter le ballon, un adversaire situé à 0,90 𝑚 du tireur, saut verticalement en levant le bras. La
hauteur atteint alors par ses mains est de 2,7 𝑚 au dessus du sol. 𝛼 et 𝑣0 ayant les mêmes valeurs que
précédemment, le panier sera-t-il marqué ?
On se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie d’un plongeur au cours d’un saut modélisé type
« saut de l’ange ».
On négligera dans tout l’exercice le mouvement de rotation
du plongeur autour de son centre d’inertie ainsi que les
frottements avec l’air. Le repère d’étude 𝑥𝑂𝑦 est définit à
partir du schéma ci-contre.
Après s’être lancé, le plongeur quitte le tremplin à la date 𝑡 =
0 avec un vecteur vitesse 𝑣0 incliné de
𝛼 = 40° par rapport à l’horizontale. Son centre d’inertie 𝐺 est
alors au point 𝐺0 de coordonnées 𝑥0 = 0 et 𝑦0 = 6,0 𝑚.
1- Etablir l’équation littérale de la trajectoire du plongeur en fonction des données.
2- Le sommet de la trajectoire étant atteint au point 𝐹 d’abscisse 𝑥𝐹 = 1,0 𝑚, en déduire la valeur de la
vitesse initiale 𝑣0 .
3- Le plongeur pénètre dans l’eau en 𝐻.
a) Montrer que la valeur de sa vitesse en 𝐻 est 𝑣𝐻 = 12 𝑚. 𝑠 −1 .
b) Calculer la distance 𝑂𝐻.
c) Calculer l’angle 𝛽 que fait 𝑣𝐻 fait avec l’axe (𝑂𝑥).
4- Sous l’eau, le plongeur est soumis à la poussée d’Archimède verticale dirigée vers le haut et de norme
𝜌𝑉𝑔.
a) Déterminer l’accélération du plongeur sous l’eau en fonction de 𝑚, 𝜌, 𝑉 et 𝑔 puis en fonction de 𝑔 et 𝑑.
𝑑 étant la densité du plongeur.
b) Etablir les lois horaires, puis l’équation de la trajectoire sous l’eau.
c) Déterminer l’expression de la profondeur maximale ℎ0 atteinte par le plongeur en fonction de 𝑔, 𝑑, 𝑣𝐻
et 𝛽.
d) Au bout de quelle durée 𝑡 après s’être lancé le plongeur remonte-t-il à la surface de l’eau ?
e) Le plongeur émerge en 𝐻′. Calculer la distance 𝑂𝐻′.
Données : 𝒈 = 𝟗, 𝟖 𝒎. 𝒔−𝟐 ; densité de plongeur : 𝒅 = 𝟏, 𝟓.
Un skieur de masse 𝑚 = 80 𝑘𝑔 est en mouvement rectiligne uniforme sur un plan horizontal 𝐶𝐴 avec une
vitesse 𝑣0 = 15 𝑚. 𝑠 −1 . Il arrive en 𝐴 sur une brusque rupture de pente. Il
décolle avec la vitesse horizontale 𝑣 0 et tombe sur une piste 𝑂𝐹 située en
contrebas.
Données ; 𝑶𝑨 = 𝒉 = 𝟐 𝒎 ; 𝒕𝒂𝒏 𝜶 = 𝟎, 𝟖 ; 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎. 𝒔−𝟐 .
1- Déterminer les coordonnées du point 𝑃 ou le skieur entre en contact avec la
piste de réception. En déduire la longueur 𝑂𝑃 du saut.
2- Déterminer la vitesse 𝑣𝑃 du skieur lorsqu’il touche le sol puis sa mesure 𝑣𝑃
et l’angle qu’elle forme avec le sol 𝑂𝐹.
Deux fusées 𝐴 et 𝐵 doivent être tirées simultanément à partir de deux points 𝑂 et 𝑃 situés au sol et distants
de 𝑑 = 30 𝑚. Les fusées vont exploser à a date 𝜃 = 4 𝑠 après leurs lancement. L’une 𝐵, est tirée de 𝑃 avec
une vitesse 𝑣𝐵 verticale, l’autre, 𝐴 est tirée de 𝑂 avec une vitesse 𝑣𝐴 inclinée de 𝛼 par rapport à l’horizontale
et située dans un plan vertical passant par 𝑃.
AN : 𝒗𝑨 = 𝟓𝟏, 𝟒 𝒎. 𝒔−𝟏 ; 𝒗𝑩 = 𝟓𝟎 𝒎. 𝒔−𝟏 .
1- Dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗), établir, sous forme littérale uniquement, les équations horaires des mouvements de
chaque fusée après leur lancement, instant qui sera choisi
comme instant initial.
Préciser la nature de leurs trajectoires et en donner
l’allure.
2- Déterminer l’inclinaison 𝛼 de la vitesse initiale 𝑣𝐴 de 𝐴
pour que l’explosion ait lieu à la verticale de 𝑃.
3- Quelle est la distance qui sépare les deux fusées au moment de l’explosion.
4- Les barrières de sécurité pour les spectateurs sont installées de façon à respecter la de 100 𝑚 des points de
lancement 𝑂 et 𝑃. Ces spectateurs sont-ils en sécurité lors de la retombée des fusées en cas de son explosion
en altitude ?
On négligera les frottements de l’air. (𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 ).
Un cascadeur veut sauter avec sa vitesse sur la terrasse horizontale 𝐸𝐹 d’un immeuble. Il utilise un tremplin
𝐵𝑂𝐶 formant un angle 𝛼 avec le sol horizontal 𝐴𝐵𝐶𝐷 et placé à
distance 𝐶𝐷 de la maison. (𝑂𝐶 et 𝐷𝐸 sont des parois verticales). La
masse de l’automobile et du pilote est égale à 1 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒 = 103 𝑘𝑔.
On étudiera le mouvement de l’ensemble assimilable à son centre
d’inertie 𝐺.
Pour simplifier le problème, on considérera les frottements comme
inexistants dans la phase aérienne et on admettra qu’à la date initiale, le centre d’inertie G quitte le point. 𝑂
avec la vitesse 𝑣0 et qu’il est confondu avec le point 𝐸 à l’arrivée.
Donnée : 𝒈 = 𝟏𝟎 𝒎. 𝒔−𝟐 .
1- Etablir dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗) l’équation de la trajectoire du centre d’inertie 𝐺 entre 𝑂 et 𝐸.
2-a) Calculer la vitesse initial 𝑣0 en 𝑚. 𝑠 −1 et en 𝑘𝑚. ℎ−1 , ainsi que l’angle 𝛼 pour que le système arrive en
𝐸 avec un vecteur vitesse 𝑣𝐸 horizontal.
Données : 𝑪𝑫 = 𝟏𝟓 𝒎 ; 𝑫𝑬 = 𝟏𝟎 𝒎 ; 𝑶𝑪 = 𝟖 𝒎.
b) Calculer la vitesse 𝑣𝐸 à l’arrivée de l’automobile en 𝐸.
3- En considérant qu’une fois sur la terrasse, les frottements sur l’automobile sont équivalentes à une force
constante 𝑓 parallèle au déplacement et d’intensité 500 𝑁 calculer l’intensité de la force 𝑓′ qui permettra au
véhicule de s’arrêter après un trajet 𝐸𝐹 = 𝐿 = 100 𝑚.
Un cascadeur peut passer au dessus d’un pont en ruine, la route d’accès fait un angle 𝜃 avec l’horizontale et
arrive au point 𝑂 avec la vitesse 𝑣0 . Dans cet exercice, le système (moto +
cascadeur) est assimilé à un solide indéformable en translation. On néglige les
forces de frottement de l’air.
1- Dans le repère (𝑂𝑥, 𝑂𝑦) , écrire les équations horaire du mouvement du
centre d’inertie du cascadeur et de sa moto audelà du point 𝑂.
2- Le cascadeur veut arriver en 𝐵. Exprimer la dénivellation ℎ entre 𝑂 et 𝐵 en
fonction de la largeur 𝐻 de faille et de la vitesse 𝑣0 en 𝑂.
On imagine un tremplin-école d’initiation au saut à skis comportant une piste d’élan de profil curviligne
prolongé par une piste de réception plane et incliné sur l’horizontale d’un
angle 𝛼 que l’on prendra égal à 30°. Les performances étant modérées, on
négligera les frottements. On cherchera le mouvement du centre
d’inertie 𝐺 du skieur. Il part sans vitesse initiale au point 𝐴. Il quitte la sa
trajectoire curviligne au point 𝑂 avec la vitesse horizontale 𝑣0 de valeur
𝑣0 = 12,5 𝑚. 𝑠 −1 . La trajectoire est contenue dans le plan vertical.
1- Calculer l’altitude ℎ de 𝐴 par rapport à, après avoir énoncé correctement le
théorème utilisé.
2- Dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗), établir l’équation littérale de la trajectoire de 𝐺.
3- En fonction de 𝑣0 , 𝛼 et 𝑔, établir les expressions littérales des coordonnées 𝑥𝐵 et 𝑦𝐵 du point où le skieur
reprend contact avec la piste de réception. Calculer numériquement ses coordonnées et en déduire la
longueur 𝑙 = 𝑂𝐵 du saut ainsi que la durée 𝑡.
La piste de lancement d’un projectile 𝑀 comprend une partie rectiligne horizontale 𝐴𝐵𝐶 et une portion
circulaire 𝐶𝐷 centrée en 𝑂, de rayon 𝑟 = 1 𝑚, l’angle au centre
𝛼 = 60° et telle que 𝑂𝐶 soit perpendiculaire à 𝐴𝐶. Le projectile
𝑀, assimilable à un point matériel de masse 𝑚 = 0,5 𝑘𝑔 est lancé
suivant 𝐴𝐵 de longueur 𝑙 = 1 𝑚 avec une force 𝐹 constante
horizontale et ne s’exerçant qu’entre 𝐴 et 𝐵.
1-a) Enoncer le théorème de l’énergie cinétique pour un solide
assimilable à un point matériel.
b) En appliquant ce théorème, déterminer l’intensité minimale à donner à 𝐹 pour que le projectile quitte la
piste en 𝐷.
c) L’intensitéde la force est égale à 15,0 𝑁. Donner la valeur numérique de la vitesse 𝑣𝐷 avec laquelle le
projectile quitte la piste en 𝐷.
2-a) Donner l’équation de la trajectoire du solide au-delà de 𝐷 dans un repère orthonormé d’origine 𝐷.
b) Quelle est la hauteur maximale atteinte au dessus de l’horizontal 𝐴𝐵𝐶 ?
3- Quelle est l’intensité de la force exercée par le projectile sur la piste au moment de la quitter en 𝐷 avec la
vitesse précédente ? On négligera les frottements.(𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 ).
b) Représenter les forces exercées sur le point matériel ainsi que son vecteur accélération au point 𝐶.
c) En projetant la relation fondamentale de la dynamique dans un repère que vous préciserez, déterminer
en fonction de 𝑟, 𝑚, 𝑣𝐴 , g et 𝜃, l’intensité de la réaction 𝑅 exercée par la sphère sur le point matériel en 𝐶.
2- Le point matériel quitte la sphère lorsqu’il atteint le point 𝐷, sa vitesse est alors 𝑣𝐷 .
Exprimer 𝑣𝐷 en fonction de 𝑟, 𝑔 et 𝜃𝑚 .
3-a) Etablir dans le repère (𝐷, 𝑖, 𝑗) l’équation cartésienne de la trajectoire du point matériel (en fonction de
𝑣𝐷 , 𝜃𝑚 et 𝑔) lorsqu’il n’est plus en contact avec la sphère.
b) Le point matériel touche le sol en 𝑆. Calculer la longueur 𝐸𝑆 pour 𝑟 = 0,5 𝑚, 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2, 𝜃𝑚 =
30°.
Un palet de petites dimensions de masse 𝑚 = 2 𝑘𝑔 est abandonné sans vitesse initiale en 𝐴 sur une piste
dont le profil dans le plan vertical est représenté. 𝐴𝐵 est un plan
incliné d’un angle 𝛼 par rapport à la verticale. Sa longueur est 𝑙 =
2 𝑚 ; 𝐵𝐷𝑂 est un arc de cercle de centre 𝐶 et de rayon 𝑟 = 1 𝑚,
d’angle au centre 120° ; 𝐵 et 𝑂sont symétriques par rapport au
rayon 𝐶𝐷 vertical .
𝑂𝐸 est un plan incliné d’un angle 𝜃 = 30° par rapport à
l’horizontal.
1- Le palet quitte la piste en 𝑂 avec une vitesse 𝑣0 faisant un angle
α avec l’horizontal.
Etablir l’équation cartésienne de sa trajectoire dans le repère ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗).
Quelle est la nature de sa trajectoire dans ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗)..
2- Le sommet 𝑆 de cette trajectoire a pour ordonnée 𝑌𝑆 = 0,8 𝑚.
Calcule l’angle 𝛼. 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2.
3- La piste est rugueuse. Le palet est soumis à une force de frottement 𝐹 dont le module est supposé constant
et dont le sens est opposé à celui du mouvement. Calcule 𝐹 ; dans ce cas le sommet de la trajectoire à pour
ordonnée 𝑌𝑆′ = 0,5 𝑚.
4- Calcule la distance 𝑑 = 𝑂𝑀 qui sépare le point 𝑂 où le palet quitte la piste et le point 𝑀 où il reprend
contact.
Un pendule simple est constitué par une bille (𝐴1 ), assimilable à un point matériel, de masse 𝑚1 suspendue
au bout d’un fil de masse négligeable et de longueur 𝑙 = 𝑂′ 𝐴 = 2 𝑚. (Voir figure)
1- On écarte le pendule d’un angle 𝜃0 = 60° par rapport à sa
position d’équilibre verticale 𝑂′𝐼 et on le communique une vitesse
initial 𝑣0 . Quelles sont les caractéristiques du vecteur vitesse 𝑣0 de
la bille lorsqu’elle passe au point B défini par l’angle 𝜃 = 30°.
2- Lors de son passage au point 𝐵 la bille 𝐴1 heurte au cours d’un
choc parfaitement élastique et sans frottement une autre bille (𝐴2 )
1
de masse 𝑚2 = 𝑚1 posée en équilibre au sommet d’un poteau de
2
hauteur ℎ = 50 𝑐𝑚.
a) Quelles sont les expressions des vitesses 𝑣1 de la bille (𝐴1 ) et 𝑣2 de la bille (𝐴2 ) après le choc en
fonction de 𝑣𝐵 ?
b) Montrer que l’équation de la trajectoire de la bille (𝐴2 ), dans sa chute avec la vitesse initiale 𝑣2 acquise
√3 1
par le choc, est sous laforme : 𝑦 = −𝜆(𝑥 − 1)2 + 3
(𝑥 − 1) + 2 où λ est une constante réelle dont on
donnera l’expression en fonction de 𝑣2 , 𝜃 et 𝑔.
Le plan dans lequel s’effectue le mouvement est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗).
c) Exprimer alors la vitesse 𝑣0 en fonction de 𝑔, 𝜃, 𝜃0 , 𝑙 et 𝜆.
3- On désire que la bille (𝐴2 ) tombe dans un petit trou, creusé dans le sol au point 𝑃, situé à une distance
𝑑 = 5 𝑚 du poteau.
a) Exprimer alors 𝜆 en fonction de 𝑑 puis calculer sa valeur.
b) Calculer la vitesse 𝑣0 qu’il faut communiquer à la bille (𝐴1 ) pour que la bille (𝐴2 ) tombe dans le trou.
Un chasseur muni d’un arc vise un singe 𝑆 de masse 𝑀 perché sur un arbre. La flèche de masse 𝑚 quitte
l’arc, en 𝑜, avec une vitesse initiale 𝑣0 oblique, dirigée
exactement vers le haut vers le singe. Voir figure.
Le singe se laisse tomber à l’instant exact où il voit la flèche
quitter l’arc.
On appelle ℎ l’altitude du singe et 𝑑 = 𝑂𝐻 la distance de sa
projection 𝐻 au point 𝑂 de lancement de la flèche et 𝛼0 =
(𝑂𝑥 , 𝑂𝑆).
1- Si Le singe restait en place, serait-il touché ? Justifier votre
réponse par rapport à la pesanteur.
2- En notant 𝑣0 la valeur de la vitesse et 𝑔 celle de l’accélération de la pesanteur
a) Donner les équations paramétriques des coordonnées 𝑥1 (𝑡) et 𝑧1 (𝑡) pour le singe 𝑆 et 𝑥2 (𝑡) et 𝑧2 (𝑡)
pour la flèche 𝐹 (tous les deux sont supposés ponctuels confondus avec leur centre d’inertie, pour cet
exercice)
b) En déduire les équations des trajectoires du singe et de la flèche.
Quelles sont leur formes.
c) Le singe est-il touché ? Justifier votre réponse.
d) Dans le cas où le singe est touché, à quelle hauteur du sol se trouve-t-il alors ?
En déduire la direction et le sens du vecteur champ électrique 𝐸 entre les plaques du condensateur et leur
polarité.
2- Donner les caractéristiques du vecteur- accélération 𝑎 du mouvement de l’électron dans le champ
électrique 𝐸 .
3- Etablir dans le repère (𝑂𝑥, 𝑂𝑦), les équations horaires 𝑥 = 𝑓(𝑡) et 𝑦 = ℎ(𝑡) du mouvement de l’électron
dans le champ électrique 𝐸 .
En déduire l’équation de la trajectoire.
4- Calculer la valeur de la tension 𝑈 entre les armatures du condensateur lorsque la déviation à la sortie 𝐼0 𝐼
vaut 3 𝑐𝑚.
Des électrons sont émis par une cathode 𝐶 avec une vitesse initiale négligeable. Ils sont alors accélérés par
une différence de potentiel 𝑈0 et arrivent en 𝑄 avec une vitesse 𝑣0 parallèle à (𝑂𝑥). Le poids des électrons a
un effet négligeable. Données: 𝑒 = 1,6.10−19 𝐶 ; 𝑚 = 9,1.10−31 𝑘𝑔.
1- Déterminer l’expression de la valeur de la vitesse 𝑣𝑜 des électrons en 𝑄, en fonction de 𝑈0 , 𝑚 et 𝑒.
2- Les électrons venant de 𝑄 pénètrent en 𝑂, avec la vitesse 𝑣0 , à l’intérieur d’un condensateur plan. Ce
dernier est constitué par deux armatures planes 𝐴𝐴′ et 𝐵𝐵′, parallèles à (𝑂𝑥) et perpendiculaire à (𝑂𝑦), de
longueur ℓ et séparées par une distance 𝑑. On
applique, entre les plaques 𝐴𝐴′ et 𝐵𝐵′, une tension C Anode A
A’
𝑈 positive et l’on suppose que les effets de bord P
sont négligeables. O M O’
Q
a) Soit 𝐹 la force électrique qui s’exerce sur un
x
Un électron quitte la cathode d’un canon avec une vitesse négligeable. La tension entre l’anode 𝐴 et la
cathode 𝐶 est
𝑈𝐴𝐶 = 2400 𝑉. La distance entre l’anode et la cathode est
𝑑 = 3 𝑐𝑚.
1-a) Faire un schéma clair et représente le vecteur champ
électrique 𝐸 et le vecteur 𝐹 agissant sur l’électron.
b) Calculer la valeur du champ 𝐸 et l’intensité 𝐹 de la force.
c) Donner les caractéristiques du vecteur accélération 𝑎.
2-a) Etablir l’équation horaire du mouvement d’un électron.
b) Quelle est la durée de passage ∆𝑡 d’un électron de la cathode
à l’anode ?
c) Calculer la valeur de la vitesse d’un électron à son arrivée
sur l’anode.
3- Un dispositif est constitué par deux plaques 𝑃 et 𝑃′ parallèles et horizontales entre lesquelles est
′
appliquées une tension 𝑈𝑃𝑃 = −𝑈 (avec 𝑈 > 0).Les électrons lancés avec une vitesse 𝑉0 acquise à la sortie
du canon arrivent suivant l’axe du dispositif. Les plaques ont une largeur L et sont distantes de 𝑑′.
a) Représenter le champ électrostatique 𝐸1 entre les plaques 𝑃 et 𝑃′. Exprimer la valeur 𝐸1 de ce champ.
b) Déterminer l’équation de la trajectoire dans un repère cartésien (𝑂, 𝑖, 𝑗, 𝑘 ) de la région située entre les
plaques 𝑃 et 𝑃′.
4- Les électrons sortent en un point 𝑆.
a) Déterminer les coordonnées de ce point 𝑆.
b) Vérifier que la déviation 𝑌𝑆 est proportionnelle à 𝑈. L’écran étant situé à la distance 𝐷 du point 𝐼.
c) Déterminer les expressions des coordonnées du vecteur vitesse en 𝑆 et l’angle 𝛼 que fait ce vecteur avec
l’axe 𝑂𝑥 parallèle aux plaques et passant par le milieu 𝐼.
On donne : 𝑼 = 𝟒𝟎𝟎 𝑽 ; 𝒅′ = 𝑳 = 𝟒 𝒄𝒎 ; 𝑫 = 𝟓𝟎 𝒄𝒎 ; 𝒎 = 𝟗, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟑𝟏 𝒌𝒈 ; 𝒆 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪.
Un électron pénètre entre les armatures d’un condensateur plan comme l’indique le schéma. La tension 𝑈𝐴𝐶
est positive.
Voici sept propositions :
(1) Le champ électrique est dirigé de 𝐴 vers 𝐶.
(2) Le champ électrique est dirigé de 𝐶 vers 𝐴.
(3) La force électrique est dirigé de 𝐴 vers 𝐶.
(4) La force électrique est dirigé de 𝐶 vers 𝐴.
(5) Le vecteur accélération de la particule est dirigé de 𝐶 vers 𝐴.
(6) La trajectoire est circulaire.
(7) La trajectoire est parabolique.
Choisir la ou les affirmations vraies.
Entre deux plaques d’un condensateur plan, on établit une différence de potentiel constante.
Une particule de charge 𝑞 positive pénètre dans le champ
électrique avec une vitesse initiale 𝑣0 . On a représenté dans
trois cas la trajectoire de la particule.
1- Représenter dans chaque cas, en un point de la
trajectoire, les vecteurs force, champ électrique et
accélération de la particule.
2- Donner les signes des tensions 𝑈𝐺𝐻 , 𝑈𝐶𝐷 et 𝑈𝐴𝐵 entre les plaques.
3- Répondre aux mêmes questions lorsque la particule porte une charge négative.
Un proton 𝐻 + de masse 𝑚𝑝 = 1,67.10−27 𝑘𝑔, animé d’une vitesse 𝑣0 (𝑣0 = 1500 𝑘𝑚. 𝑠 −1 ), pénètre entre
deux plaques parallèles 𝐴 et 𝐵, distantes de 10,0 𝑐𝑚, entre lesquelles est appliquée la
tension
𝑈𝐴𝐵 = +10,0 𝑘𝑉.
Le vecteur vitesse initiale 𝑣 0 est orthogonal au plan des plaques (schéma ci-contre).
1- Représenter le vecteur champ électrique 𝐸 entre les plaques.
2- Calculer la valeur 𝐸 de ce champ.
3- Ecrire la relation entre le vecteur accélération 𝑎 du proton et le vecteur champ électrique 𝐸 .
4-a) Déterminer les équations horaires du mouvement du proton entre 𝑂 et 𝑂′.
b) En déduire la nature du mouvement.
5- Calculer la valeur 𝑣0′ de la vitesse au passage par l’orifice 𝑂′ et la durée 𝜏 du trajet 𝑂𝑂′
Dans le dispositif ci-dessous, règne un vide poussé. Un faisceau homocinétique de protons est d’abord
accéléré par une tension appliquée entre deux plaques 𝐴 et
𝐶. Les protons pénètrent en 𝑂 avec une vitesse 𝑣0 =
800 𝑘𝑚. 𝑠 −1 entre deux plaques parallèles 𝑃 et 𝑃′, distantes
de 𝑑 = 2,5 𝑐𝑚 et de longueur 𝑙 = 10 𝑐𝑚, comme l’indique
le schéma ci-dessous.
1- Calculer la valeur de 𝑈𝐴𝐶 sachant que les protons sont
issus de 𝐴 sans vitesse initiale ; En déduire le sens du champ appliqué entre 𝐴 et 𝐶.
′
2- On applique entre les plaques 𝑃 et 𝑃′ la tension 𝑈 = 𝑈𝑃𝑃 créant un champ uniforme de valeur 𝐸.
a) Quel doit être le signe de 𝑈 pour que la déviation soit dirigée vers le haut ?
𝑞𝐸
b) Montrer que l’équation cartésienne de la trajectoire entre les plaques est donnée par : 𝑦 = 𝑥2
2𝑚𝑣02
2- Calculer les valeurs numériques des grandeurs du tableau précédent en précisant les unités.
𝑒𝑈
3- Les équations horaires de la trajectoire s’écrivent : 𝑥 = 𝑣0 𝑡 cos 𝛼 ; 𝑦 = − 𝑚𝑑 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 sin 𝛼.
a) Vérifier que cette solution correspond aux conditions initiales.
b) Retrouver l’équation de la trajectoire.
c) On pose : 𝑦 = 𝐴𝑥 2 + 𝐵𝑥 avec 𝑥 et 𝑦 en 𝑚. Déterminer les valeurs numériques de 𝐴 et 𝐵.
d) Calculer la valeur maximale de 𝑦. La particule α frappe-t-elle l’armature 𝑃 ?
e) Calculer la valeur de l’ordonné 𝑦𝑆 du point 𝑆 de sortie du champ électrique.
Deux plaques métalliques carrées (notées 𝐴 et 𝐵), de côté 𝑙, sont placées horizontalement et parallèlement
l’une à l’autre dans une enceinte ou règne un vide poussé. La distance
entre les deux plaques est notée 𝑑.
Un faisceau homocinétique de protons pénètre, entre les plaques 𝐴 et 𝐵,
au point 𝑂 avec une vitesse 𝑣0 horizontale. Soit 𝑒 la charge et 𝑚 la
masse d’un proton.
1- Donner la direction et le sens du vecteur champ 𝐸 crée entre les deux
plaques pour que le faisceau homocinétique de protons soit dévié vers le
haut (point 𝑆 du schéma).
2- Quel est alors le signe de la tension 𝑈𝐴𝐵 établie entre les plaques 𝐴 et 𝐵 ?
3- La trajectoire d’un proton entre 𝑂 et 𝑆 se trouve dans le plan contenant le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗). Etablir, dans ce
repère, l’équation de cette trajectoire. Quelle est sa nature ?
4- Les protons sortent du champ au point 𝑆 et sont reçus en 𝐼 sur un écran placé perpendiculairement à l’axe
(𝑂𝑥).
Quelle est la nature de leur mouvement entre 𝑆 et 𝐼.
5- Exprimer la distance 𝐷 = 𝑂′𝐼 en fonction des données, puis la calculer.
Données : 𝑈 = 4,00𝑘𝑉 ; 𝑙 = 𝑑 = 6,00𝑐𝑚 ; 𝐿 = 0,50𝑚 ; 𝑚 = 1,67.10−27𝑘g ; 𝑒 = 1,6.10−19𝐶 ; 𝑣0 = 1500𝑘𝑚.
𝑠−1
Données : 𝑼 = 𝟒, 𝟎𝟎 𝒌𝑽 ; 𝒍 = 𝒅 = 𝟔, 𝟎𝟎 𝒄𝒎 ; 𝑳 = 𝟎, 𝟓𝟎 𝒎 ; 𝒎 = 𝟏, 𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟐𝟕 𝒌𝒈 ; 𝒆 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪 ;
𝒗𝟎 = 𝟏𝟓𝟎𝟎 𝒌𝒎. 𝒔−𝟏 .
Les deux armatures 𝐴 et 𝐵 d’un condensateur plan sont disposées dans le vide parallèlement à l’axe 𝑂𝑥 ; leur
distance est 𝑑 = 4 𝑐𝑚 et leur longueur 𝑙 = 10 𝑐𝑚.
Un faisceau d’électrons homocinétiques (dont la masse 𝑚 =
9,1.10−31 𝑘𝑔 ; 𝑒 = 1,6.10−19 𝐶 ) pénètre en 𝑂 entre ces armatures avec
un vecteur vitesse 𝑣0 parallèle à 𝑂𝑥 et de valeur 𝑣0 = 2500 𝑘𝑚. 𝑠 −1 .
1- Quel doit être le signe de la tension 𝑈𝐴𝐵 (ou de la d.d.p. 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 ) pour
que les électrons soient déviés vers l’armature 𝐴 ?
2- On établit, entre les armatures, la tension (𝑑. 𝑑. 𝑝) 𝑈𝐴𝐵 = 400 𝑉.
Déterminer la trajectoire d’un électron dans le champ électrique crée par le condensateur. On utilisera le
repère (𝑂𝑥, 𝑂𝑦) de la figure ; l’instant initial est celui où l’électron arrive à l’origine 𝑂.
3- Déterminer l’ordonnée du point 𝑀 où les électrons sortent du champ. Calculer également la vitesse des
électrons en 𝑀 et la déviation électrique 𝛼.
4- Déterminer l’équation littérale de la tangente en 𝑀 à la trajectoire et en déduire l’abscisse de son
intersection 𝐼 avec l’axe 𝑂𝑥 .
Le dispositif étudié dans cet exercice se trouve dans une enceinte où règne un vide très poussée. Des
électrons pénètrent avec une vitesse 𝑣0 horizontale à l’intérieur d’un
condensateur plan.
Entre les deux plaques horizontales 𝑃1 et 𝑃2 de ce condensateur, séparés
par la distance 𝑑, est appliquée une tension constante 𝑈 = 𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 =
140 𝑉.
On admettra que le champ électrostatique uniforme qui en résulte agit sur
les électrons sur une distance horizontale mesurée à partir du point 𝑂.
1° Comparer les valeurs du poids d’un électron et de la force électrostatique qu’il subit à l’intérieur du
condensateur. Que peut-on en conclure ?
2° Montrer que la trajectoire d’un de ces électrons à l’intérieur du condensateur est plane et contenu dans le
plan (𝑥𝑂𝑦) représenté sur la figure. Etablir l’équation de cette trajectoire dans le système d’axe (𝑂𝑥, 𝑂𝑦) et
en déduire de quelle distance les électrons sont déviés à la sortie du condensateur.
3° Ces électrons forment un spot sur un écran fluorescent (𝐸) placé perpendiculairement à 𝑂𝑥 à la distance
𝐷 du centre 𝐶 du condensateur. Quelle est la distance de ce spot au centre 𝐼 de l’écran.
4° On applique maintenant entre 𝑃1 et 𝑃2 une tension alternative sinusoïdale de tension maximale
𝑈𝑚 = 140 𝑉. Quelle est la longueur du segment de droite observé sur l’écran ?
𝒆 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪 ; 𝒎𝒆 = 𝟗, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟑𝟏 𝒌𝒈 ; 𝒈 = 𝟗, 𝟖𝟏 𝒎. 𝒔−𝟐 ; 𝒗𝟎 = 𝟑𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒌𝒎. 𝒔−𝟏 ; 𝒍 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎 ;
𝒅 = 𝟑 𝒄𝒎 ; 𝑫 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎.
A la sortie d’un canon, les électrons ont la même vitesse 𝑣𝐴 (𝑣𝐴 = 2,25.107 𝑚. 𝑠 −1 ) de direction horizontale.
Ils pénètrent sur l’axe d’un dispositif constitué par deux plaques 𝑄 et
′ carrées (côté 𝑙 = 6 𝑐𝑚), verticales et distantes de 𝑑 = 4 𝑐𝑚
(schéma 𝑎).
Entre les plaques est appliquée la tension 𝑢𝑄𝑄′ = 𝑢, évoluant au
cours du temps suivant le graphique du schéma 𝑏. L’écran est situé à
la distance 𝐷 = 𝐼𝐶 du centre I de la région de déflexion, 𝐶 étant le
centre de l’écran.
1- Suivant laquelle des deux direction (𝑥 ′ 𝑥) ou (𝑦 ′ 𝑦) de l’écran le
spot est-il dévié pour la tension 𝑢 ?
2- Etablir l’expression de l’angle de déflexion 𝛼 à la sortie de plaques
en fonction de 𝑒, 𝑚, 𝑣𝐴 , 𝑑, 𝑙 𝑒𝑡 𝑢.
3- Déterminer les coordonnées du point d’arrivée de l’électron sur
l’écran en fonction de 𝑒, 𝑚, 𝑣𝐴 , 𝑑, 𝑙 , 𝑢 𝑒𝑡 𝐷.
4-a) Trouver l’expression de la longueur du segment 𝐻′𝐻 parcourue par le spot au cours d’une période du
balayage.
b) Déterminer la distance 𝐷 sachant que 𝐻 ′ 𝐻 = 10 𝑐𝑚.
c) Montrer que le mouvement du spot produit par l’impact des électrons sur l’écran est rectiligne et
uniforme pendant des intervalles de temps successifs de durée 𝑇.
d) Calculer la vitesse en 𝑐𝑚. 𝑠 −1 , du déplacement du spot si l’on fixe la valeur de 𝑇 à 10 𝑚𝑠.
e) Indiquer la base de temps en 𝑠. 𝑐𝑚−1 pour cette même valeur de 𝑇.
On considère un condensateur plan, formé par deux plaques verticales 𝑃1 et 𝑃2 de longueur commune 𝑙 =
20 𝑐𝑚 placées à une distance 𝑑 = 20 𝑐𝑚 l’une de l’autre. On applique une différence de potentiel entre 𝑃1 et
𝑃2 créant ainsi un champ électrique 𝐸 uniforme, horizontal, dirigé de 𝑃1 vers 𝑃2
et de valeur 𝐸 = 2.104 𝑉. 𝑚−1. On apporte ensuite à l’aide d’un isolant non
chargé une boule métallisée de masse 𝑚 = 8 𝑔 possédant une charge 𝑞 =
3.10−6 𝐶 près du bord supérieur de la plaque positive 𝑃1 en 𝑂 sans toutefois la
toucher.
1- Déterminer l’angle 𝛼 que fait le fil avec la verticale dans cette position
d’équilibre.
2- On coupe ensuite le fil, libérant ainsi la boule chargée sans vitesse initiale.
Indiquer en le justifiant la nature du mouvement de la boule à l’intérieur du condensateur.
Etablir les expressions, en fonction du temps 𝑦 = 𝑓(𝑡) et 𝑧 = 𝑔(𝑡), de la trajectoire de la boule dans
l’espace plan (𝑂, 𝑗, 𝑘) limité par les deux plateaux 𝑃1 et 𝑃2 .
Déduire ensuite l’équation 𝑧(𝑦) de la trajectoire.
3- La boule chargée sort par le point 𝑆 de l’espace où agit le champ électrostatique.
Calculer la durée 𝑡 de ce mouvement.
Par application du théorème de l’énergie cinétique, déterminer la valeur du vecteur vitesse 𝑣𝑆 de la boule à
cet endroit.
4- Sachant que la partie inférieure de ce condensateur se trouve à une hauteur ℎ = 25 𝑐𝑚 du sol, déterminer
les coordonnés du point d’impact 𝐾 de la boule avec le sol et la valeur de son vecteur vitesse 𝑣𝐾 en ce point.
Dans la région d’espace (ℛ) comprise entre deux plans parallèles 𝑃 et 𝑃′ distant de 𝑑, il existe un champ
électrique 𝐸 crée par des électrodes constituées de fins grillages métalliques
disposés suivant 𝑃 et 𝑃′. 𝐸 sera considéré comme nul à l’extérieure de (ℛ).
Une particule ponctuelle de masse m et de charge électrique positive, arrive en 𝑂 à
𝑡 = 0 et pénètre dans la région (ℛ). La vitesse à 𝑡 = 0 se trouve dans le plan
(𝑂, 𝑖, 𝑗) ; elle a pour valeur 𝑣0 et fait un angle 𝛼 avec l’horizontal.
1- Représenter la force électrique s’exerçant sur la particule en 𝑂.
2- On néglige le poids de la particule devant la force électrique. Etablir l’équation de la trajectoire de la
particule. Quelle est sa nature ?
3- Déterminer la composante 𝑣𝑥 de la vitesse en fonction de 𝑦.
4- Calculer la composante 𝑣𝑦 de la vitesse de la particule et l’angle 𝛽 qu’elle fait avec l’horizontale au
moment où elle arrive dans le plan 𝑃′.
On donne : 𝒗𝟎 = 𝟐. 𝟏𝟎𝟕 𝒎. 𝒔−𝟏 ; 𝒎 = 𝟗, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟑𝟏 𝒌𝒈 ; 𝒒 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪 ; 𝑬 = 𝟓. 𝟏𝟎𝟒 𝑽. 𝒎−𝟏 ;
𝒅 = 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 ; 𝜶 = 𝟏𝟎°.
5- Quelle sera la trajectoire de la particule après la traversée du plan 𝑃′ ? Montrer que le rapport sin 𝛼 ⁄sin 𝛽
est une constante 𝑘 qui sera exprimé en fonction de 𝐸, 𝑑, 𝑞, 𝑚 et 𝑣0 .
Un condensateur plan est constitué de eux plaques parallèles métalliques rectangulaires horizontales 𝐴 et 𝐵
de longueur 𝐿 et séparées par une distance 𝑑. On raisonnera dans le repère orthonormal ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗).
Le point 𝑂 est équidistant des deux plaques. Un faisceau homocinétique de proton, émis en 𝐶 à la
vitesse nulle, est accéléré entre les points 𝐶 et 𝐷, situés dans le plan (𝑂, 𝑖, 𝑗). Il pénètre en 𝑂, en formant
l’angle 𝛼 avec 𝑖 dans le champ électrique supposé uniforme 𝐸 du
condensateur.
1- Après avoir indiqué en le justifiant le signe de 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶 , calculer en
fonction de 𝑈 = |𝑉𝐷 − 𝑉𝐶 |, la vitesse 𝑣0 de pénétration dans le champ
électrique uniforme.
AN : 𝑼 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑽, masse du proton 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟐𝟕 𝒌𝒈, charge électrique
élémentaire 𝒆 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪.
2- Indiquer en le justifiant le signe de 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 tel que le faisceau de proton puisse passer par le point
𝑂′(𝐿, 0, 0). Donner l’équation de la trajectoire des protons dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗) en fonction de 𝑈,
𝑈 ′ = |𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 |, 𝛼 et 𝑑.
Calculer la valeur numérique de 𝑈′ qui permet de réaliser la sortie en 𝑂′ pour 𝛼 = 30°, 𝐿 = 20 𝑐𝑚 et
𝑑 = 7 𝑐𝑚.
3- Dans le cas où la tension 𝑈′ a la valeur précédemment calculée, déterminer à quelle distance minimale du
plateau supérieur passe le faisceau d’électron.
NB : Toute l’expérience a lieu dans le vide et on négligera les forces de pesanteur.