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UNIVERSITE CATHOLIQUE UNITE-PROGRES-JUSTICE
DE L’AFRIQUE DE L’OUEST U.F.R SEG
FILIERE=MANAGEMENT ET MARKETING
EXPOSE THEME=LES VIOLENCES CONJUGALES
MEMBRES DU GROUPES 1. HIEN W. STANISLAS JERÔME
2. SANOU HABIBATA
3. DAO BINTOU AMINA HENNERITE
4. SAWADOGO NABASNOGO
5. OUEDRAOGO RACHIDATOU
6. ADELEKE LATIFA DENISE
7. OUATTARA GISELE
8. COULIBALY BINTOU
ENSEINGNENT : DR. ARCADIUS SAWADOGO
INTRODUCTION La violence conjugale est un problème social qui s’inscrit dans des rapports historiques d’inégalité entre les hommes et les femmes dans les ménages. Dans les sociétés actuelles au Burkina Faso avec l’émergence des différents modèles familiaux tels que la polygamie, le lévirat, etc. il est difficile de définir la place de chacun des membres du foyer. Devenir parent nécessite un réaménagement de sa position de conjoint. Cependant qu’est-ce que la violence conjugale ? Comment se manifeste-t-elle ? Quelles peuvent être ses inconvénients et comment y remédier ? La réponse à ces interrogations fera l’ossature de notre exposé.
I-Définition La violence conjugale est la violence exercée par un des conjoint sur l’autre au sein d’un couple, s’inscrivant dans un rapport de domination. Cela peut inclure des comportements tels que les coups, les menaces, les attachements ou des abus verbaux. Cette forme de violence entraine des conséquences graves sur la santé physique et mentale des victimes.
II. Les différents types de violence
1) La violence morale Elle se manifeste par des injures d’humiliation portant atteinte à la dignité de la personne. Son objectif est souvent de contrôler, de soumettre ou de déstabiliser le partenaire, créant ainsi un climat de terreur et d’angoisses au sein du couple et est souvent cause de troubles psychologiques. 2) La violence physique La violence physique se manifeste par des actes de brutalités et les gestes violents dans le but de blesser, d’intimider ou de contraindre. Il peut donc s’agir d’une gifle, d’un coup de poing mais aussi simplement du fait de bloquer l’autre physiquement contre un mur, de le pousser, de taper sur un objet ou contre un mur pour lui faire peur.
3) La violence sexuelle Elle est la plus cachée ; la personne violentée oblige sa compagne à avoir des rapports sexuels malgré elle, avec lui ou avec d’autres partenaires selon ses propres fantasmes. Les viols, les agressions sexuelles, les rapports acceptés sous la contrainte ou pour le calmer sont régulier. Le proxénétisme, la pornographie juvénile, la cyber violence sexuelle sont des exemples édifiant de violence sexuelle.
III) les causes et les conséquences de violence conjugale
1) Les causes de la violence conjugale
a) Les causes culturelles
La conception patriarcale et sexiste confère la légitimation à la violence afin d’assurer la domination et la supériorité des hommes. Parmi les autres causes d’ordre culturelle figurent les stéréotypes et les préjugés fondés sur le genre. La socialisation du genre, la perception de la famille comme la sphère privée placé sous l’autorité masculine.
b) Les causes économiques
Le manque de ressources économiques place généralement les femmes en situation de grande vulnérabilité à la violence. Dans cette situation de grande s’installe des schémas de violence et de pauvreté, qui se perpétuent et réduisant fortement pour les victimes la possibilité de s’en sortir. Lorsque le chômage et la pauvreté touchent les hommes, certains peuvent être tenté d’affirmer leur masculinité par des actes de violences. c) Le mariage forcé Au Burkina Faso, le phénomène de mariage forcé est rencontré dans plusieurs cultures, il est source de violence conjugale en ce sens que les deux partenaires sont mis ensembles sans leurs consentements. En effet, cela expose la jeune fille à une emprise totale de son conjoint par des intimidations d’assassinat, d’abus sexuelle en vue de la maintenir dans le foyer. c) La polygamie La polygamie peut être une source de violence conjugale sur l’homme lorsqu’il ne parvient pas à traiter équitablement toutes ses épouses. En cas de disparité les épouses misent à l’écart peuvent s’acharner sur l’époux ou la bien aimée par la verbalisation pouvant entrainer des troubles morales. 2) Les conséquences de la violence conjugale Etre victime de violence conjugale a des conséquences économiques et sociales comme la perte d’un emploi, un déménagement, l’isolement ou la peur d’être seule. De plus, elle entraine un état de stress tel qu’il y a un état de dissociation traumatique, c’est-à-dire l’impact émotionnel de la violence subie va alors disparaitre progressivement empêchant toute réaction de protection. Au niveau professionnel, les violences du conjoint et leur conséquence peuvent perturber ou rendre difficile l’accès ou le maintien dans l’emploi ou la formation.
IV) les solutions
Pour remédier aux violences conjugales, la société doit continuer à remettre en question les valeurs qui encouragent implicitement la domination des femmes par les hommes. Nous devons également maximiser nos efforts collectifs avec l’ensemble des organismes et institutions qui interviennent auprès des victimes et des auteurs de violences pour dénoncer et contrer la violence conjugale et lever tous les obstacles qui se dressent encore sur le chemin des femmes et enfants qui tentent d’y échapper. Cette concertation intersectorielle permet de mieux répondre aux besoins des victimes et de renforcer le filet de sécurité pour toutes les personnes impliquées dans des situations de violence conjugale. Aussi, il faut que les victimes aient le courage d’en parler. Beaucoup de personnes se replient sur elles-mêmes, généralement elles ont le sentiment de honte et une peur d’être incomprise. Paradoxalement, elles portent une forme de culpabilité d’avoir laissé la situation s’enliser. Voilà pourquoi il est important de ne pas rester seul, d’éviter l’isolement et de parler à une personne de confiance qui peut être un ami, un parent, un professionnel de santé comme une sage-femme ou psychothérapeute. On peut également apporter un soutien moral à la victime par une écoute bienveillante. Les proches peuvent se décourager lorsqu’ils sont confrontés à l’inertie et parfois le déni de la victime. On peut l’orienter aussi vers un psychologue et assister la personne dans ses démarches juridiques ou lui apporter une aide matérielle ou financière. Conclusion En somme, il ressort que la violence conjugale est un fléau qui continue de prendre de l’ampleur dans les ménages de nos jours. Elle se manifeste sous plusieurs formes dont la plus cachée est celle sexuelle. En sus, elle est source de troubles psychiques pouvant amener la victime à se donner la mort. Toutefois, la résolution de ce fléau s’inscrit dans un projet de société qui concerne tout le monde.
