TD06_corr
TD06_corr
TD06_corr
Montrer que f admet des différentielles partielles en (0, 0) mais n’y est pas différentiable.
∂f x x
(x, y) = 2y sin − x cos
∂y y y
qui, là encore, est continue sur D.
Par théorème du cours, les continuités de ces dérivées partielles sur l’ouvert D impliquent
que f est C 1 sur D (en donc, en particulier, différentiable sur D).
Continuité de f en (x0 , 0). Lorsque (x, y) tend vers (x0 , 0), a fortiori y → 0, donc,
puisque sin(x/y) est borné, y 2 sin(x/y) → 0. Donc f est continue en ce point.
Conclusion : f est continue sur R2 .
f2 (y) − f2 (0) x
= y sin
y y
qui tend vers 0 lorsque y → 0, donc f admet une différentielle partielle par rapport à y
en (x0 , 0) et on a ∂f
∂y (x0 , 0) = 0.
Continuité des différentielles partielles en (x0 , 0). Avec le même argument que
pour f ci-dessus, on voit que (x, y) 7→ ∂f 2
∂x (x, y) est continue en (x0 , 0), donc sur R .
∂f x x
Pour y ̸= 0, on a vu ∂y (x, y) = 2y sin y − x cos y . Le premier terme a une limite nulle
quand y → 0 (et donc quand (x, y) tends vers (x0 , 0)) mais pour le deuxième terme, ça
dépend de x0 : si x0 = 0, ∂f ∂f
∂y (x, y) → 0, alors que si x0 ̸= 0, ∂y (x, y) → 0 n’a pas de
limite.
Conclusion, ∂f 2 ∂f 2
∂x est continue sur R mais ∂y est continue seulement sur (R \ D)∪ {(0, 0)}.
Or k 2 sin x0k+h = O(|k|2 ) = o(|k|) = o(∥(h, k)∥). Donc f est bien différentiable en (x0 , 0)
et sa différentielle est bien l’application linéaire nulle de R2 dans R.
Conclusion : f est différentiable sur R2 , mais n’est pas C 1 sur R2 .
2
Exercice 3. Soit f : R3 → R2 définie par
Correction.
1. Il suffit de montrer que chaque composante est différentiable. Les deux composantes
f1 (x, y, z) = sin(x + y 2 )e−z et f2 (x, y, z) = 1 + x2 − z ont des dérivées partielles
continues (à calculer !) donc par théorème on sait que f1 et f2 sont C 1 . Donc f est
C 1 , en particulier f est différentiable.
2. M (x, y, z) est la matrice
∂f1 ∂f1 ∂f1 !
∂x ∂y ∂z
∂f2 ∂f2 ∂f2
∂x ∂y ∂z
soit :
!
cos(x + y 2 )e−z 2y cos(x + y 2 )e−z − sin(x + y 2 )e−z
M (x, y, z) =
2x 0 −1
3. Df (x, y, z) est l’application linéaire dont la matrice dans les bases canoniques est
M (x, y, z). Donc pour tout vecteur h = (h1 , h2 , h3 ) ∈ R3 :
h1
Df (x, y, z) · h = M (x, y, z) h2 .
h3
Correction.
3
1. L’application h : R2 → R3 définie par h(u, v) = (cos u + sin v, sin u + cos v, eu−v )
est de classe C 1 , car ses composantes h1 (u, v) = cos u+sin v, h2 (u, v) = sin u+cos v
et h3 (u, v) = eu−v sont de classe C 1 , par suite g = f ◦ h est de classe C 1 comme la
composée de deux applications de classe C 1 .
2. D’après le théorème de différentiation des applications composées, on a :
Dg π2 , π2 = Df h π2 , π2 ◦ Dh π2 , π2
d’où
−1 0
3 −7
π π
1 3 4
Dg 2 , 2 = ·
0 −1
=
.
2 −1 3 1 −2
1 −1
4
2. Soit a = (a1 , . . . , an ) ∈ U alors pour tout i ∈ {1, . . . , n}, ai ̸= 0. Comme N1 est
différentiable en a, ses différentielles partielles existent et on a la relation suivante,
n
X
DN1 (a)(h) = DN1 (a)hi .
i=1
On a Di N1 (a) = Dfi (ai ) = Dg(ai ). Puisque, pour t ̸= 0, g ′ (t) = sgn(t) = t/ |t| (le
signe de t), on obtient, pour tout h = (h1 , . . . , hn ) ∈ Rn
n n
X X ai
DN1 (a)(h) = sgn(ai )hi = hi .
|ai |
i=1 i=1