El Kamoun

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 208

RESEAUX LOCAUX INDUSTIRELS

PARTIE1 : LES GENERALITES SUR LES RESEAUX

Pr. Najib EL KAMOUN

1
Définition
Un réseau est un ensemble d'objets interconnectés les uns avec les
autres. Il permet de faire circuler des éléments entre chacun de ces
objets selon des règles bien définies.

Réseau de transport
Réseau de télécommunication
Réseau industriel
Réseau téléphonique
Réseau de distribution
Réseau de neurones
Réseau informatique
2
LES AVANTAGES D’UN RESEAU
Partager des ressources matérielles et logicielles
(serveur d’impression et serveur d’application)

Centraliser les données importantes (serveur de fichier)


Travailler ensemble
Faciliter la maintenance

3
Structure d’un réseau informatique (1)

4
Structure d’un réseau informatique (2)

5
Structure d’un réseau industriel

secrétariat
gestion
compta WEB
routeur

cfao
Réseau d’entreprise
cao

(Ethernet)

programmation
supervision

contrôle

Réseau d’atelier et inter-


automates (Ethernet)

robot API Bus de terrain (ASI, CAN,


Profibus…)

capteur actionneur automatisme 6


LE RESEAU POSTE à POSTE
Internet Routeur

Commutateur (switch)

Tous les postes


sont à la fois client Imprimante
et serveur réseau

• Principe : chaque poste peut mettre ses ressources


à la disposition du réseau (il joue le rôle de
SERVEUR) et bénéficier des ressources des autres
postes (il est alors CLIENT) 7
LE RESEAU AVEC SERVEUR DEDIE

SERVEUR
Internet Routeur

Commutateur (switch)

CLIENTS Imprimante
réseau

8
Interconnexion des périphériques

9
Hub - Concentrateur
 Connecte un groupe d'hôtes, il se base sur la diffusion
de paquet , Si PC1 envoie un message au PC3, le
concentrateur va envoyer ce messages vers tous les
hôtes du réseau.

 Problème de la sécurité.

 Toutes les machines sont dans le même domaine de


collision , donc l’absence de fiabilité.

10
Switch - Commutateur
 Commutateurs ajoute plus d'intelligence à la
gestion de transfert de données.

 Si PC1 envoie une requête vers SRV, le


commutateur va l’envoyer uniquement vers SRV.

 Plus de sécurité.

 Chaque port est un domaine de collision, donc


plus de fiabilité.

11
Router - Routeur
 Les routeurs sont utilisés pour relier les réseaux entre eux.

 Acheminer les paquets de données d'un réseau à un autre.

 Cisco est devenu le meilleur dans la production des routeurs en raison de leur routeurs de
haute qualité.

 Les routeurs limitent par défaut les domaines de diffusion ( Broadcast ).

12
Les Différents Types De Réseau

13
RESEAUX MOBILES SANS FILS

14
RESEAUX MOBILES ET SANS FILS
CATDEGORIE ET STANDARDS

15
Types de réseaux

16
Topologies de réseau

 La topologie de réseau définit la structure du réseau

 La topologie physique, qui est la présentation réelle du fil


ou des médias

 La topologie logique, qui définit la manière dont les


médias sont accessibles par les hôtes pour l'envoi de
données.

17
Topologies en BUS
 Topologie réseau dans laquelle des nœuds multiples accèdent à un même bus partagé

 Les ordinateurs sont tous reliés au même câble. Les informations parcourent l’ensemble du câble et un seul
ordinateur peut transférer des données à la fois

 Etant donné que si un des coupleurs est défectueux, c'est l'ensemble du réseau qui est affecté

 Lorsqu’une connexion est défaillante (carte, câble…), l’ensemble du réseau est affecté

 Chaque extrémité du câble doit disposer d’un bouchon de terminaison qui empêchent les signaux d’être réémis
dans l’autre sens afin de libérer la parole pour une autre machine

18
Topologie des réseaux
 Les ordinateurs sont reliés par un même câble circulaire ininterrompu. Les informations parcourent l’anneau dans un seul
sens jusqu’à atteindre leur cible

 Organisation de réseau en anneau fermé où les systèmes présents s'échangent un ou des jetons (token), qui leur donne le
droit d'envoyer des données sur le réseau. Le débit est de l'ordre de quelques Mbit/s.

19
Topologie des réseaux

En cas de défaillance d’un nœud, tous les


ordinateurs situés avant le secteur en panne
peuvent continuer à communiquer (dans un
seul sens et dans le cas où il n’y a pas besoin
de retour d’information)

Ce problème est en partie réglé par les


structures en double boucle où les données
circulent dans un sens dans une boucle et
dans l’autre dans le seconde boucle.

20
Topologie en étoile
 chaque ordinateur ou imprimante est relié au nœud central. Les performances d'un réseau Ethernet
dépendent principalement du nœud central. C'est un type de réseau relativement efficace et économique
 Les ordinateurs sont tous reliés à un point central (hub ou switch).
 Les informations transitent toutes par ce point central.
 La taille du réseau est limitée par le nombre de ports disponibles.

21
Topologie en étoile
 Lorsqu’un câble ou un ordinateur est défaillant, il n’affecte pas le fonctionnement du réseau. Par contre,
lorsque le concentrateur est défaillant, tout le réseau est bloqué

22
Topologie en étoile étendue
 Une topologie en étoile étendue relie des étoiles individuelles en
connectant les concentrateurs ou les commutateurs. Cette topologie
peut étendre la portée et la couverture du réseau

23
Topologie Maillée
 On implémente une topologie maillée afin de garantir une protection maximale contre l’interruption de
service.

 chaque hôte possède ses propres connexions à tous les autres hôtes

 Bien qu’Internet emprunte de multiples chemins pour atteindre un emplacement, il n’adopte pas une
topologie complètement maillée.

24
Supports physiques de transmission

25
VERS LA TRANSMISSION TOUT OPTIQUE

26
VERS LA TRANSMISSION TOUT OPTIQUE

27
Comparaison des supports de transmission

28
Exercice 1
L'illustration suivante présente différentes architectures de réseaux
1. Rappelez la différence entre les topologies physique et logique
2. Pour chaque cas de l'illustration, précisez la topologie physique, la topologie logique ainsi que la distance entre les deux stations A et
B
3. Comment B sait-il qu'il est le destinataire du message de A ?
4. Quelle est la longueur totale du circuit c) ?

29
Exercice 2
Soit à câbler un réseau local dans un immeuble de 5 étages de 7 pièces chacun, avec une prise
réseau par pièce. Largeur de pièce = 5m, hauteur de pièce = 3m. L'ordinateur central est dans le
4eme bureau du 3eme étage.

1. Calculer la longueur de câble nécessaire dans les différents cas suivants :

A. réseau en bus et câblage en bus


B. réseau en bus, câblage en étoile (répartiteur au niveau de l'ordinateur central)
C. réseau en anneau, câblage en anneau
D. réseau en anneau, câblage en étoile (répartiteur au niveau de l'ordinateur central)

2. Quel est l'intérêt du câblage en étoile pour un réseau en anneau ?

30
Type de communication de la liaison

31
Le mode de communication de la liaison

32
Types de Transmission

 Unicast: Message d’une source vers une destination .

 Multicast : Message d’une source vers un groupe sépcifique de machines.

 Broadcast: Message d’une source vers toutes les machines du réseau.

33
Type of Transmission

34
Multiplexage d’une liaison
Trois types de base:

energie energie energie

temps temps temps

fréquence fréquence fréquence

Multiplexage Multiplexage Multiplexage


En fréquence temporel par code

35
Multiplexage d’une liaison

36
Les modes de multiplexage temporel
• Techniques synchrones en mode circuit
• La fréquence des trames est fixée par le réseau
• Les débits des applications sont isochrones d'une horloge du réseau

synchro Canal 1 Canal 2 Canal 3 synchro Canal 1 Canal 2 Canal 3 synchro Canal 1

Multiplexage temporel synchrone

• Ex : téléphone analogique échantillonnant à 8khz


• L'application doit s'adapter au réseau

37
Les modes de multiplexage temporel
• Techniques asynchrones en mode paquet
• La fréquence des trames est fixée par les applications
• Les débits réel dépend des paquets fournis par les applications

entête Canal 1 entête Canal 3 entête vide entête Canal 3 entête Canal 5

Multiplexage temporel asynchrone

• Ex : Réseaux IP
• Le réseau s'adapte aux applications

• Remarque : les techniques PDH et SDH sont par principe isochrones, mais
permettent un multiplexage asynchrone

38
Exercice 3
Deux canaux de 64 kbit/s chacun et un canal de 640 kbit/s sont
multiplexés en utilisant le multiplexage temporel (TDM). Si
l’entrelacement est fait au niveau d’un octet (8 bit), déterminer :

1) la structure de la trame de durée minimale


2) la durée de cette trame
3) la vitesse de transmission du multiplexeur (en kbit/s)
RÉSEAUX À COMMUTATION
 Le concept de base de réseau à commutation est né de la nécessité de mettre
en relation un utilisateur avec n’importe quel autre utilisateur ( relation 1 à 1
parmi n )

40
RÉSEAUX À COMMUTATION
Commutation  technique utilisée par les nœuds dans les réseau pour
acheminer les messages de l’émetteur au récepteur (Aiguillage de la
communication d'un canal en entrée vers un canal de sortie)

 Commutation de circuits
 Commutation de messages
 Commutation de paquets (datagramme)
 Commutation de paquets (circuit virtuel)
 Commutation de trames
 Commutation de cellules

41
RÉSEAUX À COMMUTATION
Réseaux de
Telecommunication

Réseaux à commu- Réseaux à commu-


tation de circuits tation de paquets

FDM Réseau de
TDM Circuit Virtuel
datagrammes

42
COMMUTATION DE CIRCUIT (1)

 Un lien physique est établi par juxtaposition de différents supports physiques


afin de constitues une liaisons de bout en bout entre une source et une
destination.

 La mise en relation physique est réalisée par les commutateurs avant tous
échange de données et est maintenue tant que les entités communicantes ne la
libèrent pas.

 Les deux entités doivent être présentes durant tout l’échange de données, il n’y
a pas de stockage intermédiaire.

43
COMMUTATION DE CIRCUIT (2)
 Les débit de la source et du destinataire doivent être identiques

 Les abonnés monopolisent toute la ressource durant la connexion

 Facturation est généralement dépendante du temps et de la distance

 Cette technique est Aujourd’hui remplacée par une commutation par intervalle de
temps (IT).

44
COMMUTATION DE CIRCUIT (3)

AVANTAGES

 garantit le bon ordonnancement des données


 pas de stockage intermédiaire des données
 débits source/destinataire identiques
 les abonnés monopolisent la ressource durant toute la connexion
 facturation à la minute

INCONVENIENTS

 s'il n'y a plus de ressource disponible de bout en bout, la connexion est refusée
 mauvaise utilisation des ressources : les deux abonnés consomment rarement toute
la bande passante. Les ressources allouées sont donc inutiles si le propriétaire n’en a
pas besoin (pas de partage)
45
COMMUTATION DE CIRCUIT (3)
trame

z x w v z x w v w a b w a b
I1 O1
slot I2 O2

f c b a f c b a Synchronisatio f e f e
In n On
de trames
Liaison entrante/ Liaison sortante/
I1 1 O2 2
slot slot
2 O1 3 Table de slot/lien
… … …
traduction
m O2 1

In 1 O1 2
2 O1 1
… … …
m On 2
Slot = tranche de temps

46
Exercice 3
J'accède, par l'intermédiaire du réseau numérique à intégration des services (RNIS), à un
serveur de fichiers distant de 1000 km. La requête qu'envoie mon PC représente 1 kbit et le
fichier que me transmet le serveur, en retour, a un volume de 10 Mbits. Calculez le temps
de transfert de la requête du PC au serveur, respectivement, le temps de transfert du
fichier en retour, dans les conditions suivantes :

l'information doit traverser au total 8 nœuds de commutation;


la valeur moyenne du temps de propagation sur les lignes est de 5 µs/km;
le temps d'établissement de la connexion de bout en bout est de 800 ms; l'établissement
n'a lieu qu'une fois, avant d'envoyer la requête;
le temps de libération du circuit peut être négligé;
le débit des liaisons est de 64 kbit/s;
le temps de commutation est de 250 µs/nœud.1_2
Commutation de messages (1)
 pas d'établissement préalable de la

 un message constitue une unité de transfert qui est acheminée individuellement


dans le réseau

 sur chaque nœud du réseau, un message est


 reçu en entier
 stocké si nécessaire (occupation des lignes)
 analysé (contrôle des erreurs)
 transmis au nœud suivant, etc…

 facturation en fonction de la quantité


de données

48
Commutation de messages (2)

AVANTAGES
 meilleure utilisation des liens qu'avec la commutation de circuit
 en cas de fort trafic, il n'y a pas de blocage lie au réseau empêchant l’émission
: le message est simplement ralenti
 possibilité de faire de la diffusion d'un même message a plusieurs correspondants
 possibilité de faire du contrôle d'erreurs entre deux commutateurs voisins -

INCONVENIENTS
nécessite une mémoire de masse importante dans
les commutateurs
 temps d'acheminement non maîtrise
si un message est corrompu, il devra être retransmis
intégralement

49
Exercice 4
J'accède, par l'intermédiaire d'un réseau à commutation de messages, à un
serveur de fichiers distant de 1000 km. La requête qu'envoie mon PC
représente 1 kbit et le fichier que me transmet le serveur, en retour, a un
volume de 10 Mbits. Calculez le temps de transfert de la requête du PC au
serveur, respectivement, le temps de transfert du fichier en retour, dans les
conditions suivantes:
• l'information doit traverser au total 8 nœuds de commutation;
• la valeur moyenne du temps de propagation sur les lignes est de 5 µs/km;
• le débit des liaisons est de 64 kbit/s aux deux extrémités et de 2 Mbit/s sur
les liaisons inter-nodales;
• la latence dans les nœuds (temps de commutation et délai dans les files
d'attente) est de 10 ms/nœud.
Commutation de paquets (1)
 utilise une technique similaire à la commutation de messages,

 Chaque message est découpé en morceau de taille variable (avec un


maximum) appelé PAQUET qui sont acheminé individuellement comme
dans la commutation de message.
 Pour reconstituer le message initial, le destinataire devra,
éventuellement, réordonnancer les différents paquets avant d’effectuer
le réassemblage
 Chaque paquet doit contenir les informations nécessaires à son
acheminement

51
Commutation de paquets (2)
 Acheminement en mode circuit virtuel ou mode connecté
 un chemin est établi à l’avance (le Circuit Virtuel)
 les paquets sont reçus dans l’ordre (même chemin pour tous)
 décision d'acheminement plus rapide (la route est connue)
 réalisation plus difficile
 compromis entre la commutation de circuits et la commutation de
paquets en mode datagramme
 garantie de séquencement

52
Commutation de paquets (3)
cellule

y x x n k k
I1 O1
données en-tête I2 O2

s y x m g
In Données Op

En-têtes En-têtes
entrantes sortantes
I1 x O1 k
y Op m Table de en-têtes/lien
… … …
traduction
z O2 l

In x O1 n
y O1 i
… … …
s Op g

53
Exercice 5
J'accède, par l'intermédiaire d'un réseau à commutation de paquets, à un serveur de fichiers
distant de 1000 km. La technique du circuit virtuel est mise en œuvre dans le réseau. La requête
qu'envoie mon PC représente 1 kbit et le fichier que me transmet le serveur, en retour, a un
volume de 10 Mbits. Calculez le temps de transfert de la requête du PC au serveur,
respectivement, le temps de transfert du fichier en retour, dans les conditions suivantes:

• l'information doit traverser au total 8 nœuds de commutation;


• la valeur moyenne du temps de propagation sur les lignes est de 5 µs/km;
• le débit des liaisons est de 64 kbit/s aux deux extrémités et de 2 Mbit/s sur les liaisons inter-
nodales;
• le temps d'établissement de la connexion de bout en bout est de 100 ms; l'établissement n'a
lieu qu'une fois, avant d'envoyer la requête;
• le temps de libération du circuit peut être négligé;
• la taille des paquets est de 1 kbit;
• la latence dans les nœuds (temps de commutation et délai dans les files d'attente) est de 10
ms/nœud.
Exercice 6
Analysez le transfert de données entre un terminal qui accède par l'intermédiaire du réseau Internet, à un serveur distant de 1'800
km, raccordé au travers d'une connexion RNIS permanente à 64 kbit/s. Le terminal a émis une requête et va recevoir du serveur un
fichier de 65,536 kbits. Quelle sera la durée du transfert de ce fichier ?

• CP: commutation de paquets CC: Commutation de circuits

• taille des paquets: 1'024 octets


• latence dans les nœuds à commutation de paquets (temps de commutation et séjour dans la file d'attente): 10 ms
• temps de commutation des nœuds à commutation de circuits: 250 µs
• temps de propagation des signaux: ~ 5 µs/km
• rappel:
CIRCUIT VIRTUEL
AVANTAGES
 Partage des ressources
 séquencement des paquets garanti
 court en-tête, acheminement plus rapide

INCONVENIENTS
 chaque connexion ouverte consomme des ressources même si aucun paquet
ne circule
 une seule route possible: pas de contournement des zones congestionnées
 perte de tous les circuits en cas de défaillance d'un routeur

56
MODE DATAGRAMME
AVANTAGES
 plus robuste (plusieurs routes possibles)
 Résistance aux défaillances de routeur
 En cas de crash d'un routeur, perte uniquement des paquets en cours de traitement
 Adaptabilité aux congestions
 répartition de la charge
 Utilisation efficace de la bande passante
 Plus simple, plus efficace
 Moins cher

INCONVENIENTS
 Les délais de queue sont imprévisibles
 Risque accru de congestion (pertes de paquets)
 Arrivée désordonnée des paquets
 Décision d'acheminement sur chaque paquet
 Les paquets voyagent à des vitesses différentes
 Délai de bout en bout variables
 La somme des demandes peut > les ressources disponibles
57
Exercice 7
Analysez le transfert de données entre un terminal qui accède par l'intermédiaire du réseau Internet, à un
serveur distant de 1'800 km, raccordé au travers d'une connexion RNIS permanente à 64 kbit/s. Le terminal a
émis une requête et va recevoir du serveur un fichier de 65,536 kbits. Quelle sera la durée du transfert de ce
fichier ?

• CP: commutation de paquets CC: Commutation de circuits

• taille des paquets: 1'024 octets


• latence dans les nœuds à commutation de paquets (temps de commutation et séjour dans la file d'attente):
10 ms
• temps de commutation des nœuds à commutation de circuits: 250 µs
• temps de propagation des signaux: ~ 5 µs/km
• rappel:
RESEAUX LOCAUX INDUSRIELS
PARTIE 2 : LA COMMUNICATION DANS UN ENVIR0NNEMENT INDUSTRIEL

Pr. Najib EL KAMOUN

59
Réseaux locaux industriels : Définition
Les réseaux locaux industriels sont des systèmes de communication
entre des équipements qui interviennent directement dans le processus
de fabrication

Réseaux locaux industriels


Réseaux temps-réel
Réseaux de terrain
Réseaux embarqués
Réseaux domotiques

60
Réseaux locaux industriels : Définition
Un réseau local industriel, en une première approximation, est un
réseau local utilisé dans une usine ou tout système de production pour
connecter diverses machines afin d’assurer la commande, la
surveillance, la supervision, la conduite, la maintenance, le suivi de
produit, la gestion, en un mot, l’exploitation de l’installation de
production.

61
Réseaux locaux industriels : Architecture

62
Réseaux locaux industriels : Architecture

63
Réseaux locaux industriels : Caractéristiques
Système de transmission (à faible étendue géographique ) qui se caractérise par le
fait qu’il :

Opère dans un environnement parasité et agressif


Doit offrir des garanties “déterministes” sur les performances des communications
(temps de réponse, fiabilité, débit)
Soit disponible
Soit capable de mettre en relation des équipements très hétérogènes
(constructeurs,
puissance de calcul, ..)
Soit flexible, dans le sens où il doit être capable de s’adapter aux changements qui
peuvent survenir sur sa configuration (évolutivité) et sa mission
Implique un coût de mise en place raisonnable
64
Réseaux locaux industriels : Caractéristiques
Les RLI différent par :

Le support physique de communication (conducteurs métalliques, fibres


optiques, Hertzien, etc.).

La topologie (étoile, bus, anneau, arbre).

La gestion de l'accès au support de communication (maîtreesclave, aléatoire,


jeton, etc.).

Le codage des données sur le support de communication. Ce codage peut être
"large bande" (porteuse modulée) ou en "bande de base".

65
Réseaux locaux industriels : Besoins de communication
entre un automate et des E/S distantes

entre un automate et des capteurs ou actionneurs intelligents

entre automates

avec une IHM (écran de contrôle / pilotage)

entre des automates et des navigateurs web

entre des automates et une supervision

66
Réseaux locaux industriels : Besoins de communication

CAPTEURS/ACTIONNEURS

Variateur de vitesse
passage de consignes
lecteur RFID ou codes barre
lecture et écriture d’informations

ENTRE AUTOMATES
compte-rendu d’opérations,
arrêts ou démarrage synchronisés

67
Réseaux locaux industriels : Bref historique …
1970 connexion d ’entités de contrôle/commande aux postes opérateurs
réseau WDPF (Westinghouse, Schneider en France)
1980 connexion d ’automates
réseau MODBUS (Gould Modicon)

années 80 émergence des réseaux locaux industriels


Projets de réseaux ouverts
Projet MAP (Manufacturing Automation Protocol) aux Usa cellule
Projet FIP (Fieldbus Instrumentation Protocol) en France terrain
Développement de réseaux (souvent constructeurs)
FACTOR (Aptor), LAC (Compex), SINEC (Siemens), UNITELWAY (Télémécanique)
DATA HIGHWAY (Allen Bradley), TIWAY (Texas Instruments), JBUS (April),
SYCOWAY (Cegelec), ARLIC (Sema Group), MARBEN (Marben), …
aujourd’hui plus d ’une cinquantaines de spécifications
tendance à un réseau unifié autour du LAN (Ethernet déterministe par ex.)
notamment de par l ’essor des PCs industriels, d ’Internet et d ’éléments de communication
plus performants et moins coûteux.
68
Les différents réseaux

69
La pyramide du CIM (Computer Integrated Manufacturing)

70
La pyramide du CIM (Computer Integrated Manufacturing)

71
La pyramide du CIM (Computer Integrated Manufacturing)

72
La pyramide du CIM (Computer Integrated Manufacturing)

73
Structure d’une installation industrialisée

74
Structure d’une installation industrialisée

75
Structure d’une installation industrialisée
Les installations industrielles, permettent de mettre en oeuvre un
grand nombre de fonctions qui sont largement interdépendantes et qui
peuvent être organisé hiérarchiquement en quatre niveaux
d’abstraction :

Le niveau Entreprise (niveau 3), On trouve à ce niveau des services


de gestion tel que :

La gestion commerciale,


La gestion du personnel,
La gestion financière, …

76
Structure d’une installation industrialisée
Le niveau usine (niveau 2), ce niveau englobe des tâches de gestion
de la production tel que :

La GPAO : gestion de production assistée par ordinateur,


La CFAO : Contrôle de fabrication assisté par ordinateur,
La CAO : Conception assisté par ordinateur,
Des services de transport,
Le contrôle de qualité,….

77
Structure d’une installation industrialisée
 Le niveau atelier ou cellule (niveau 1), contient plusieurs îlots de
fabrication, de vision, de supervision, des robots, des automates, …etc.

 Le niveau terrain (niveau 0), c’est le niveau le plus bas, qui contient les
équipements de fabrication proprement dite tel que :

Les machines automatisées de production qui sont des machines programmables qui
peuvent selon le programme chargé exécuter des tâches complexes sans intervention
humaine,
Les capteurs qui sont des instruments de mesure qui peuvent fournir à des machines
intelligentes (tel que les ordinateurs ou les contrôleurs) des informations telle que la
température, la pression, la tension, la couleur, les variations, …etc
Les actionneurs qui sont des instruments qui peuvent être activés par des machines
intelligentes tel que les vannes, les interrupteurs, les alarmes,…etc
78
Caractéristiques du trafic
Nature des messages échangés, un réseau industriel évolue en général en
temps réel où la contrainte temporelle est très importante, plusieurs
événements doivent être pris en charge en temps réel et leur retard peut
engendrer des dégâts catastrophiques. A cet effet les messages échangés
peuvent être :

 Urgents : ce type de message peut être trouvé dans le niveau terrain tel que le transfert
d’une information d’alarme (dépassement de seuil permis), ou l’ordre de fermeture d’une
vanne,…etc.

 Non urgents : tout autre type de message tel que le chargement d’un programme
exécutable sur une machine ou le transfert d’un rapport.

79
Caractéristiques du trafic
Taille des messages, la charge du trafic peut être très irrégulière en
taille de message et en leur nombre, tout dépend du niveau
concerné. Ces messages peuvent être :

Courts : tel que la valeur d’une mesure envoyée par un capteur, ou un ordre
de démarrage pour une machine.

Longs : tel qu’un fichier ou un programme.

80
Qualités requises
Fiabilité : la plupart des machines industrielles représentent des
sources sérieuses de perturbation des communications. les messages
acheminés nécessitent un très haut degré de fiabilité pou pouvoir
être transmis sans erreurs, sans perte et sans retard

Performance : il faut garantir la continuité du fonctionnement même


en régime dégradé. Il faut avoir une bonne tolérance aux pannes et
pouvoir reprendre certaines activités après les anomalies

81
Services spécifiques
Diffusion : la diffusion peut être simultanée c-à-d que plusieurs
émetteurs doivent pouvoir envoyer vers plusieurs récepteurs en
même temps. Le transfert simultané, par exemple, de plusieurs
ordres à plusieurs actionneurs.

82
Services spécifiques
Concentration : plusieurs équipements peuvent demander la prise
en compte en même temps, tel qu’une requête de prise de mesure
simultanée de plusieurs capteurs :

83
Services spécifiques
Périodicité : plusieurs traitement peuvent être périodiques tel que le
prélèvement périodique des mesures de quelques capteurs (mesures
cycliques).

84
Différents réseaux locaux
4 grandes familles :

 SensorBus : Bus de capteurs/actionneurs


 Au plus près des capteurs et des actionneurs
 Déterministes
 Temps de réponse très courts, actions réflexes
 Exemples : As-i, Canopen

DeviceBus : Bus de périphérie d’automatismes


 Communication inter-automates
 Partiellement déterministes
 Orientés manufacturier haute vitesse
 Exemples : Device WorldFip (DWF), FIPWAY, Profibus DP

Réseaux locaux industriels (RLI) : Fipway, Profibus FMS, Modbus.

Réseaux informatiques (DataBus) : Ethernet MMS.


85
Différents réseaux locaux

86
Modèle OSI et RLI

87
Modèle OSI et RLI

 Dans La couche application sont implémentés les applications sur les machines, les stations opérateur de
contrôle, et les interfaces nécessaires à la communication avec des machines intelligentes et les ordinateurs dans
l’usine.

 La couche liaison permet de corriger les erreurs de transmission et de fiabiliser la communication à travers les
acquittements, trois protocoles sont proposés :

 LLC1 : sans connexion et sans acquittement : par exemple pour les cas des messages courts périodiques.
 LLC2 : avec connexion : lourd pour les communications industrielles.
 LLC3 : sans connexion et avec acquittement, convient par exemple pour les communications temps réel
avec un degré de fiabilité important tel que le test de fonctionnement d’un appareil.

 La couche physique : transmission, câblage

88
Critères de comparaison entre RLI
Le CIAME (Comité Interprofessionnel pour l'Automatisation et la Mesure) propose un ensemble de
critères (46) pour la comparaison des RLI. Ils sont répartis en deux sous-groupes :

 Les critères techniques


 Les critères stratégiques

Les critères techniques Topologiques :

 Longueur maximale : Longueur maximum du réseau en fonction du nombre de répéteurs et du type de médium
utilisé.
 Topologie : Architecture physique et implantation des noeuds connectés au réseau, structure de câblage de toutes
les stations.

Les critères techniques Temporels

 Vitesse de transmission : Vitesse de transmission physique maximale possible pour le réseau.


 Différente du débit réel dépendent de l'efficacité du protocole.
 Temps de réaction maximal : Délai maximal possible qui peut survenir lors de l'envoi d'informations. Ce temps
dépend du temps de cycle, du nombre d'abonnés, de la longueur du réseau, du médium et de la vitesse physique
de transmission.
89
Critères de comparaison entre RLI
 Autres critères techniques

Nombre maximum d'équipements : Nombre d'équipements qui peuvent être


connectés au réseau. Il dépend en partie du nombre de répéteurs utilisés.
Efficacité du protocole
Détection d'erreurs : Mécanisme de détection d'erreurs (parité, CRC…)

 Les critères stratégiques : Standards

Couches OSI : Définition des couches du modèle de référence OSI utilisé.


Certification : Entité responsable de la réalisation de tests et de la certification
(tests des produits développés pour assurer la compatibilité)
90
Critères de comparaison entre RLI
Les critères stratégiques : Autres

Disponibilité de composants, de logiciels et de prestation de services


Composants : Disponibilité des composants existants, spécifications des fabricants
Diffusion, nombre d'installations : Nombre d'installations en fonctionnement.
Perspectives pour l'avenir : Présomption empirique du rôle joué par le réseau
dans l'avenir

91
Support physique de transmission

92
Différents types de câbles coaxiaux

93
Différents types de paires torsadées

94
Différents types de fibres optiques

95
Exemples de câbles industriels

96
97
Exemples de câbles industriels

98
99
Modèle Client/serveur

Deux processus sont en relation : le client et le


serveur. Le client émet une demande de service vers
le serveur. Le serveur, selon ses possibilités et ses
ressources, traite la requête et renvoie la réponse au
client

100
Modèle Client/serveur
Limites du modèle :

Dans ce modèle, le temps n’est pas pris en compte, c’est-à-dire qu’il est impossible d’une
part de spécifier un délai maximal pour que le client obtienne la réponse, d’autre part
d’avoir un moyen de vérifier que ce délai serait respecté

Si deux clients demandent un même service à un serveur, ce dernier les traitera en
séquence, et pourra fournir des réponses différentes à chacun d’eux et cette différence
de vue du processus par les deux clients peut nuire au bon fonctionnement du système.

Si un client veut demander simultanément des services à plusieurs serveurs, il ne peut le
faire que séquentiellement, ce qui revient à considérer comme simultanés tous les
événements intervenant dans l’intervalle de temps nécessaire aux exécutions
séquentielles des demandes de service

101
Modèle Producteur/Consommateurs

Le producteur d’une donnée peut l’émettre vers tous


ceux qui en sont consommateurs. Chaque
consommateur se reconnaît comme abonné sans que
le producteur ait à les nommer, ou en spécifiant la liste
des abonnés à l’émission.

102
Modèle Producteur/Consommateurs
Limites du modèle :

Alourdir le producteur par les émissions et les demandes.

Impossible de synchroniser plusieurs producteurs

103
Modèle Producteurs/Distributeur/Consommateur

Permet de maîtriser le temps, en


particulier dans la gestion de
plusieurs serveurs producteurs de
données. l’initiative des émissions et
certaines synchronisations sont
confiées au distributeur, ce qui
permet d’ordonner les échanges de
façon à garantir au mieux le respect
de certaines temporelles.

104
Couche liaison

105
Couche liaison

106
Couche MAC : Contrainte temporelle

107
Couche MAC : Les techniques d’accès

108
Couche MAC : Les techniques d’accès

109
Couche MAC : Les techniques d’accès
La méthode Maître / Esclave (Polling)
 Un esclave n’a pas le droit d’initier un dialogue

 Le maître parle à un moment donné à l’esclave

 L’esclave doit répondre dans un temps donné

 Le maître peut parler à plusieurs esclaves

 Un dialogue entre 2 esclaves passe par le maître

 Le calculateur central cadence les dialogues

 Cohérence absolue des dialogues, pas de collisions

 Déterminisme assuré

 Temps de dialogues longs

 Redondance dans la technique 110


Couche MAC : Les techniques d’accès

La méthode Maître / Esclave (Polling)

111
Couche MAC : Les techniques d’accès
La méthode à jeton

112
Couche MAC : Les techniques d’accès
La méthode à jeton
Principe général

 Les stations sont organisées en anneau


 Un jeton passe de station en station
 La station qui détient le jeton peut transmettre ses trames
 La station qui finit de transmettre ses données libère le jeton

Types de jeton

 Simple (transmettre ce que l’on veut tant qu’on a le jeton)


 Temporisé : transmettre pendant un laps de temps connu à l’avance
 A priorité : transmettre des trames avec une priorité supérieure ou égale à celle du jeton reçu

Aspects qui affectent les performances de la méthode

 Création et maintenance de l’anneau


 Surveillance et régénération du jeton
113
Couche MAC : Les techniques d’accès
La méthode à jeton
Avantages

 Garantie de bande passante pour chaque station


 Garantie de délais bornés (pour les jetons temporisés)

Inconvénients

 Une station qui fonctionne mal peut monopoliser le jeton (famine !)


 Effets négatifs de périodes transitoires de perte de jeton
 Inefficacité en cas de charge faible (on consomme plus de la bande passante pour le passage du jeton que
pour transmettre des données)

Domaines d’utilisation

 Réseaux locaux et PABX


 Réseaux industriels et embarqués 114
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance)

115
116
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/CA (CSMA with reservation)

117
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/CD (CSMA with Collision Detection)

118
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/CR (CSMA with Collision Resolution)
 L’arbitrage se fait bit à bit
 Les collisions ne sont pas destructrices
 Lorsque le bus est libre, émission bit à bit de l’identificateur puis écoute la porteuse.
 Un bit à 1 (récessif) est masqué par un bit à 0 (dominant)
 Toute station lisant un bit différent de celui qu’elle vient d’émettre passe en réception.
Puis réémet immédiatement lorsque la porteuse est de nouveau libre.

119
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/DCR (CSMA with Déterministic Collision Resolution)

120
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/DCR (CSMA with Déterministic Collision Resolution)

121
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/DCR (CSMA with Déterministic Collision Resolution)

122
Couche MAC : Les techniques d’accès
Méthode CSMA/DCR (CSMA with Déterministic Collision Resolution)

 DCR effectue une suite de partitionnements dichotomiques sur les sites qui ont le droit de réémettre,
 On appelle « époque » l’intervalle de temps qui s’écoule entre la collision initiale et la fin de son traitement,
 On peut donner une borne supérieure à l’époque (au temps de latence),
 Avantage : assure qu’après une collision toutes les trames concernées sont ré-émises dans un délai donné.
 Inconvénients : pendant ce temps, les autres stations n’ont pas accès au medium.

123
Couche LLC
Cette couche permet un ensemble de fonctions de services entre la sous couche MAC et la couche application :
 La garantie de livraison des messages
 la détection et la reprise sur erreur

 LLC1 : est le service minimal sans connexion et sans acquittement.


 LLC2 : Service avec connexion et avec acquittement.
 LLC3 : Service sans connexion et avec acquittement. 124
RESEAUX LOCAUX INDUSRIELS
PARTIE 3 : LES RESEAUX DE TERRAIN

Pr. Najib EL KAMOUN

125
126
RLI : Objectifs

Données
numériques
1
Liaison série 0

127
RLI : Objectifs
Réduction des coûts d’installation

Sans réseau Avec réseau

128
RLI : Objectifs

diminution de la sensibilité aux perturbations électromagnétiques

Consigne de vitesse
Consigne de vitesse
numérique 0 - 32767
analogique 0-10V

Si perturbation, répétition
éventuelle du message,

La valeur reçue La valeur reçue


est perturbée n’est pas perturbée

Sans réseau Avec réseau

129
RLI : Objectifs

Répartition possible de l’intelligence

- Répartition possible de l’intelligence

Adjonction Paramétrage
carte option pour d’actions
automatisme déporté reflex locales

130
RLI : Objectifs
Précision du diagnostic en cas de défaut

Défaut
Défaut Surcharge moteur
générique

Sans réseau Avec réseau

131
RLI : Objectifs
Remplacement d’équipements défectueux facilité

Module HS

132
Classification des réseaux locaux
1 Mbits 1 Niveau 3 Système d’information
minute Entreprise
Data bus PC - Serveurs
Fichiers en N x secondes
1 kbits
Niveau 2 Gestion de production
1s Atelier Supervision
VOLUME
Field bus Automates - IHM
N x 10 mots en N x 100ms
D'INFORMATIONS
A TRANSMETTRE TEMPS
DE Niveau 1 Le contrôle commande
REPONSE Machine
NECESSAIRE Variateurs de vitesse
N x mots en N x 10ms Device bus Ilots d ’automatismes

Niveau 0
Constituants Détection réaction
1 bit 1 ms
Capteurs actionneurs digitaux
N x bits en N x ms Sensor bus

133
134
Field bus

Sensor bus
Device bus
Data bus

ASi
Seriplex

Modbus LS

CANopen
Interbus
DeviceNet

FIPIO
Profibus-DP

FIPWAY
Profibus-FMS

Modbus Plus

Ethernet
Positionnement des principaux réseaux
BUS de terrain CAN (Controller Area Network)
Une voiture moyenne comporte une centaine de microcontrôleurs. Pour éviter les 2 kms de câblage d'une
grosse voiture actuelle, soit 100 kg de cuivre, il fallait définir un bus série simplifiant énormément
l'intégration des fils dans le châssis

Les normes en matière de pollution et de consommation d’énergie multiplient les capteurs et actionneurs
intelligents.

Le besoin de sécurité accrue (ABS, ESP, AIR-BAG…) et la demande de confort (mémorisation des réglages de
conduite, climatisation régulée par passager, système de navigation…) ne font que renforcer cette tendance

Le CAN a été lancé en 1990 pour répondre aux besoins de l'industrie automobile

Le CAN est un réseau de terrain respectant le modèle OSI de l’ISO

Le CAN doit fonctionner dans un environnement limité et sévère comme une usine, un atelier, une voiture

135
Câblage CAN

136
CAN Automobile

137
CAN Automobile
En pratique, il y a trois bus CAN différents dans une voiture, à des débits
différents :

Un bus très rapide pour gérer la sécurité (freinage, ABS, détection chocs,
airbags...).

Un bus à vitesse moyenne pour gérer le moteur (commandes et


capteurs).

Un bus lent pour gérer tous les accessoires (lampes, moteurs d‘
asservissements, boutons...).
138
CAN Caractéristiques
Bus série asynchrone
Jusqu’à 1 Mbps (réseaux < 40 m) et 125 kbps (réseau < 500 m).
Un seul message à la fois
Tous les noeuds peuvent envoyer des messages
Tous les noeuds reçoivent les messages
Les conflits (collisions) et les erreurs sont gérés automatiquement (CSMA/CR)
Chaque message possède un identifiant
Un noeud peut filtrer les identifiants pour ne conserver que certains messages
Couches 1 et 2 du modèle OSI (Physique et liaison de données)
Bus Multi-Maîtres de type producteur-consommateur
Bidirectionnel
Différentielle : moins sensible aux perturbations(Bruits)
139
CAN Couche physique

140
CAN Couche physique

141
CAN Couche liaison
Bus de Terrain : Techniques d’accès au médium
Accès par l’arbitrage bit à bit « CSMA/CD+AMP » (exemple: bus CAN)

Abandon
Nœud 2 Abandon
Nœud 1

142
CAN Couche liaison
Les conflits (collisions) et les erreurs sont gérés automatiquement (CSMA/CR)

143
Constitution d’une trame CAN

144
Constitution d’une trame CAN

145
Constitution d’une trame CAN

146
Constitution d’une trame CAN

147
CAN : Couche application

148
CAN : Couche application

149
Le bus AS-i (Actuator Sensor Interface)

150
Le bus AS-i (Actuator Sensor Interface)

151
Le bus AS-i : Caractéristiques
Support physique : 2 fils non-blindés pour données et alimentation (24 V DC, 8 A)
Longueur max 100m (300 m avec répéteurs)
Pas de résistance de terminaison
Câble complémentaire pour alimentation séparée (noir : 24 V DC, rouge : 230 V AC)
Topologie libre (bus, étoile, arbre)
Participants : Maître et Esclaves (31 Esclaves maximum)
Temps de scrutation du réseau complet : 5 ms pour 31 esclaves
Vitesse de transmission : 167 Kbit/s pour un débit utile de 53.3 Kbit/s
Participants Esclaves : maximum 248 bits Entrées/Sorties TOR
Adressage des Esclaves par software (console de poche ou logiciel)
Entrées/Sorties analogiques possibles

152
Le bus AS-i : Couche physique

153
Le bus AS-i : Couche physique

Alim
Maître AS-I

Esclave

Esclave
Esclave
Esclave

Esclave
Esclave
Esclave
Esclave

Esclave

Esclave

154
Le bus AS-i : Couche liaison

155
Le bus AS-i : Constitution d’une trame

156
Le bus AS-i : Constitution d’une trame

157
Le bus AS-i : Profil

158
Le protocole Modbus série

159
Le protocole Modbus série
L’unique maître du réseau est à l’initiative de tous les échanges entre esclaves

Le dialogue entre les esclaves est impossible.

Deux types de dialogue sont possibles :


 le maître parle à un esclave et attend sa réponse (unicast mode) ;
 le maître parle à l'ensemble des esclaves, sans attente de réponse : diffusion générale (broadcast mode).

Les échanges sont donc du type half-duplex

Débit : 19200 bits/s

Longueur max sans répéteur : 1000 M

Méthode d’accès : Maître / esclaves

Nombre max d’équipements : 32 (1 Maître et 31 Esclaves) 160


Le protocole Modbus série

161
Le protocole Modbus série : Modèle OSI

162
Le protocole Modbus série : Couche Physique
Le modbus série fonctionne en mode maitre esclave,le message est véhiculé via les
interfaces série RS232,RS422 et RS485 chacune de ces interfaces a des avantages et des
inconvénients.

RS232 permet de faire communiquer uniquement un maitre et un esclave sur chaque


ligne. Il fonctionnne en full duplex et sa vitesse de communication peut aller jusqu'à 115
kbits/s.

En RS232,la distance séparant les deux équipements ne dépasse pas généralement 15

163
Le protocole Modbus série : Couche Physique
RS422 :

Vitesse de transmission peut aller jusqu'à 10 Mbits/s.

Les signaux sont envoyé sur 2 fils afin d'augmenter la fréquence de


transmission.

Il peut supporter jusqu'à 10 récepteurs par ligne.

164
Le protocole Modbus série : Couche Physique
RS485 :

C'est l'amélioration du RS422,il permet de faire communiquer jusqu'à 32 périphériques sur la même ligne
de données et sur une distance pouvant aller jusqu'a 1200 m sans répéteurs.

Chaque périphérique esclave peut aussi communiquer avec les 32 autres périphériques.

Les protocoles de communication RS422 et RS485 sont multi-drop c'est à dire plusieurs périphériques
peuvent communiquer sur la même ligne de données.

165
Le protocole Modbus série : Couche Physique

166
Le protocole Modbus série : Couche Liaison

167
Le protocole Modbus série : Couche Liaison

168
Ethernet Industriel Modbus / TCP

 Variante « encapsulée » dans TCP/IP du protocole Modbus.

 Spécification ouverte au public basée sur un mode de communication


Client-Serveur.

 Les clients sont tous actifs, le serveur est complètement passif

 Chaque client lit et écrit dans le serveur.Il est constitué de trames


contenant la fonction à traiter (écriture, lecture) et la donnée

 L'adresse du serveur concerné est son adresse

 Les temps de réponse varient de 0.2 s à 1 s. Il ne sera donc pas employé pour des
applications nécessitant de faibles temps de réponse

 Permet de couvrir une majeure partie des besoins de communication industrielle.

169
Ethernet Industriel Modbus / TCP : Modèle OSI

170
Ethernet Industriel Modbus / TCP : Modèle OSI

Le port TCP d’écoute réservé


au dialogue Modbus/TCP est le
port 502.

171
Ethernet Industriel Modbus : Couche Liaison

172
Ethernet Industriel Modbus : Couche Liaison

173
Ethernet Industriel Modbus : Couche Liaison

174
Ethernet Industriel Modbus : Couche Liaison

175
Ethernet Industriel Modbus : Couche Liaison

176
Ethernet Industriel Modbus : Couche Liaison

177
ProfiBus (Process FieldBus)

178
ProfiBus (Process FieldBus)
 Bus de terrain normalisé, très utilisé dans les environnements extrêmement sensibles (industrie
chimique, pétrochimie, nucléaire,..). Il permet :

 la transmission des données critiques en temps réel


 le raccordement direct des capteurs actionneurs sur le bus
 l’échange des données complexes et volumineuses par la gestion des cellules

 Réseau Allemand normalisé international en 1999

 Respecte le modèle OSI réduit (1,2,7)

 Permet d’interconnecter un matériel hétérogène de différents constructeurs

179
ProfiBus (Process FieldBus)
Profibus existe en trois variantes de protocoles
répondant chacune à des applications spécifiques :

Profibus DP (decentralized Peripheral ) couches


(1,2): destiné aux applications maître/esclave
(mono ou multi maître) en temps réel, c’est un
protocole simple et performant

Profibus FMS (FieldBus Message Specification)


couches(1,2,7) : destiné aux applications de
gestion des tâches industrielles complexes, il est
basée sur la messagerie MMS

Profibus PA (Process Automation) : Opère dans


le niveau capteur/actionneur
180
ProfiBus : Caractéristiques
Longueur maximale :
 FMS : 4800 m, 3 répéteurs
 PA : 1900 m, 3 répéteurs
 DP : 9600m, 7 répéteurs

Topologie : Bus avec résistance de fin de ligne.

Vitesse de transmission :
 FMS : 9.6 kbit/s à 500 kbit/s
 PA : 93.75 kbit/s
 DP : 9.6 kbit/s à 1.5Mbit. 12 Mbit/s (Siemens)

Temps de réaction maximal : Calculable. Dépend du temps de cycle

Nombre maximum d'équipements : 127

Efficacité du protocole : de 0% à 70% en fonction de nombre de données utiles


181
ProfiBus – DP : Couche Physique

182
ProfiBus – DP : Couche Physique

183
ProfiBus – DP : Couche Physique

184
ProfiBus – DP : Couche Physique

185
ProfiBus – DP : Couche Physique

186
ProfiBus – DP : Couche Physique

187
ProfiBus – DP : Couche Liaison

188
ProfiBus – DP : Couche Liaison

189
ProfiBus – DP : Couche Liaison

190
ProfiBus – DP : Couche Liaison

191
ProfiBus – DP : Couche Liaison

192
ProfiBus – DP : Couche Liaison

193
ProfiBus – DP : Couche Liaison

194
ProfiBus – DP : Couche Liaison

195
ProfiBus – DP : Couche Application

196
ProfiBus – DP : Intégration électronique

197
PROFINET : Ethernet Industriel

198
PROFINET : Ethernet Industriel

199
PROFINET : Ethernet Industriel
 PROFINET est le standard Industrial Ethernet qui permet une communication depuis le niveau gestion et
entreprise jusqu'au niveau de terrain

 PROFINET utilise les standards informatiques comme TCP/IP et rend également possible la communication
temps réel

 PROFINET est un standard de communication ouvert pour l'automatisation industrielle.

 Il a été créé par PI (PROFIBUS & PROFINET Internationnal) - l'organisation des utilisateurs PROFIBUS qui
compte plus de 1200 membres - et développé par Siemens, Phoenix Contact, Molex et d'autres
constructeurs.

 De par son ouverture et l'utilisation d'un média de communication standard (Ethernet), PROFINET permet
l’utilisation de toutes marques de matériel.

 La première version de ce standard a été publiée en août 2001. La version courante est la version V2.2.
PROFINET est normalisé CEI 61158 et CEI 61784.

 PROFINET, le standard ouvert et fédérateur des différents constructeurs, permet de répondre à l'ensemble
de ces exigences.
200
PROFINET : Caractéristiques techniques
 Standardisé par l'association PROFIBUS International

 Normalisé IEC 61158 et IEC 61784

 IEEE 802.3u : Fast Ethernet 100 Mbit/s

 Utilisation de la technoloqie standard XML

 TCP/IP

 SNMP
201
PROFINET : Avantages
 Communication entre API dans des architectures réparties (intelligence répartie)
 Communication entre appareils de terrain comme les variateurs
 Communication temps réel
 Communication isochrone pour les applications Motion Control
 Maintenance distante et diagnostic réseau grâce à l'utilisation des standards informatique éprouvés
(ex.: SNMP)
 Protection contre les erreurs, les accès non autorisés, l'espionnage avec des composants industriels
d'accès sécurisé
 Communication de sécurité machine ou process pour protéger l'Homme, les machines et
l'environment

202
PROFINET : Modèle OSI

PROFINET utilise le standard Ethernet


ainsi que les protocoles TCP, UDP et
IP pour la communication, pour la
configuration et pour l'exécution d'un
diagnostic sur le réseau

203
Intégration Profinet / Profibus

204
Classification des principaux réseaux

Ouverture vers
le monde

Gestion, Coordination
Réseau d’USINE Messagerie, Routage
( Gestion) Transfert Fichiers et
( Contrôle Production ) Programmes
Contrôle Qualité

CELLULE Tâches de Ctrl


Bus de Terrain Supervision,Config.
(Contrôle/Coordination) Communication
(trames, paquets)

Gestion événements
TERRAIN Lecture/Ecriture E/S
(Capteur/Actionneur) Téléchargement
fonctions élaborés (plusieurs octets,mots)
Fonctions simples
TERRAIN Lecture/Ecriture
(Capteur/Actionneur) Capteurs/Actionneurs
fonctions simples (bits,octet)

205
206
Field bus

Sensor bus
Device bus
Data bus

ASi
Seriplex

Modbus LS

CANopen
Interbus
DeviceNet

FIPIO
Profibus-DP

FIPWAY
Profibus-FMS

Modbus Plus

Ethernet
Classification des principaux réseaux
Analyse comparée
Ethernet
ASi CANopen DeviceNet Profibus-DP FIPIO Interbus Modbus
TCP/IP Modbus

Câble plat jaune Cable coaxial:


10 base 2 - 10 base 5
Câble rond non Double paires Paire torsadée Paire torsadée Double paires
Paire torsadée Paire torsadée blindée: Paire torsadée
Médium blindé torsadées 10 base T - 10 base TX blindée blindée torsadées
blindée blindée
Câble rond blindées Fibre optique Fibre optique Fibre optique blindées
blindé 10 base F - 10 base FX

Suivant débit : 1000 m en paire


Suivant débit : Suivant débit :
Longueur maxi 25 m à 1 Mbits/s Paire torsadée 100m torsadée
100 m 100m à 500 Kbits/s 100m à 12 Mbits/s 400 m 1000 m
sans répéteur 1 km à 10 500m à 125 Kbits/s Fibre optique 2000m 1,2km à 10 Kbits/s 3000 m en fibre
Kbits/s optique

Longueur maxi Fonction du type Fonction du type 400 à 4800 m Fonction du type
300 m 10km fibre optique 15 km 12,8 km
avec répéteurs de répéteur de répéteur suivant débit de répéteur

9 débits possibles
125, 250 ou 500 9,6 Kbits/s à 1 jusqu'à 19200
Débit 166 Kbits/s de 10 Kbits/s à 1 10/100Mbits/s 1 Mbits/s 500 Kbits/s
Mbits/s Kbits/s Mbits/s bits/s

Mono ou
ASi V1 : 1 maître 64
128
127 64 Multi-maîtres 32
Nombre maxi + 31 escl. Limitation 1 gestionnaire+
1équipements
maître et 127 1 maître et 63 126
122 512 1 maître et 31
d'équipements ASi V2 : 1 maître I/O scanning et 126 équipements
esclaves
avec le maître esclaves équipements esclaves
+ 62 escl. Modbus
maxi

207
Analyse comparée
Ethernet
ASi CANopen DeviceNet TCP/IP Profibus-DP FIPIO Interbus Modbus
Modbus
Méthode Multi-maître
Maître
Maître Token ring entre Gestionnaire de Maître
d'accès au CSMA/CA CSMA/CA CSMA/CD Esclaves
Esclaves maîtres bus Esclaves
médium Trame unique
+ maître/esclave
E/S cycliques :
I/O messages E/S cycliques :
ASi V1 : E/S cycliques : PDO 8 octets E I/O scanning E/S cycliques :
Cycliques: 4 bits E 8 octets E 8 octets S
E/S cycliques : E/S cycliques :
125 mots E PZD Variables
4 bits S 8 octets S ou >8 si 32 mots E 256 mots E/S
Type et taille 125 mots S 244 mots E acycliques =
Acycliques: 4 bits P fragmentation 32 mots S
244 mots S Messagerie
des données Acycliques : SDO Acycliques :
ASi V2 : Param./réglage Acycliques : Acycliques :
échangées Acycliques : 256 mots par
Cycliques: 4 bits E >8 octets par Explicit messages Param./réglage Possibilité 1920 bits
Param.= 30 mots fragmentation
3 bits S fractionnement Param./réglage par messagerie indexage 120 mots
Acycliques: 3 bits P des informations >8 octets par Régla. = 30 mots
asynchrone par PKW
fractionnement
507mots
des informations

208

Vous aimerez peut-être aussi