Copie de Grand Orale Physique

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Comment vérifier les informations sur l'étoile Sirius à partir de mes connaissance

acquises en Terminale?

Introduction :
Sirius, également connue sous le nom d'Alpha Canis Majoris, est l'étoile la plus brillante du
ciel nocturne, visible depuis presque toutes les régions de la Terre. Située dans la
constellation du Grand Chien, Sirius se trouve à environ 8,6 années-lumière de notre
système solaire, ce qui en fait l'une des étoiles les plus proches de nous. Composée de
deux étoiles principales, Sirius A et Sirius B, elle forme un système binaire où les deux
étoiles gravitent autour d'un centre de masse commun. Sirius A, la composante la plus
brillante, est une étoile de type spectral A1V avec une température de surface avoisinant les
10 000 K, tandis que Sirius B est une naine blanche, le vestige d'une étoile autrefois
massive. La composition chimique de Sirius inclut des éléments tels que l'hydrogène,
l'hélium et le carbone, et elle se déplace dans l'espace à une vitesse radiale de 5,5 km/s. En
raison de sa luminosité et de sa proximité, Sirius a été étudiée en profondeur et reste un
objet d'observation privilégié pour les astronomes amateurs et professionnels c’est donc
dans cette optique que nous allons à travers cette etude verifier les informations la
concernant .

Vitesse radiale 7,32 km/s

Température ≈10000k

Composition Chimique He,C,H,Ti,Ca…

Etoile double A et B tournent autour d’un meme centre

I-DOPPPLER
1. Comprendre la vitesse radiale (v = 5,5 km/s)
● La vitesse radiale est la vitesse à laquelle l’étoile se rapproche ou s’éloigne de la Terre.
Une vitesse radiale de 5,5 km/s signifie que Sirius se déplace relativement lentement
par rapport à nous. Pour vérifier cela :Utiliser l’effet Doppler : La vitesse radiale peut
être mesurée en observant le décalage Doppler des raies spectrales de l’étoile. L'effet
Doppler est le changement apparent de la fréquence d'une onde (comme le son ou la
lumière) perçu par un observateur lorsque la source de cette onde se déplace par
rapport à lui. Si la source se rapproche, la fréquence augmente (décalage vers le bleu
pour la lumière:blueshift), et si la source s'éloigne, la fréquence diminue (décalage
vers le rouge pour la lumière:redshift). Le décalage vers le bleu indique un
rapprochement et le décalage vers le rouge, un éloignement.

● le changement de fréquence observé quand la source se déplace dans la


direction radiale est (si v «< c)


○ Toutefois, en astrophysique, on prend la convention inverse. On a
choisi que la vitesse est positive si une source s'éloigne
(principalement parce qu'il y a beaucoup plus de sources qui
s'éloignent de nous qu'il y en a qui s'approchent).
○ Cela veut dire que pour mesurer les vitesses en astrophysique, on
travaille plutôt avec un axe qui va de l'observateur vers la source. Cela
inverse tous les signes des vitesses dans l'équation. On arrive donc a

○ Comme on mesure les vitesses par rapport à la Terre, on peut se


considérer au repos et poser que v, = 0.


● Rapidement on obtient l’expression suivante :

Pour déterminer la vitesse de l'étoile, on va premièrement mesurer le décalage de la


raie en comparant la valeur mesurée de la longueur d'onde à ce qu'on devrait obtenir
si la source était au repos.
La raie spectrale de l'hydrogène, ayant normalement une longueur d'onde de 656,279
nm, a une longueur d'onde de 656,267 nm dans le spectre de l'étoile Sirius.
Calculons alors :
Δλ= 656,279 - 656,267=0,012nm
Nous avons Δλ ,λ et c determinons v a l’aide de la formule precedente on obtient
environ v= 5485m/s ce qui nous fais bien environ 5,5 km /s

II-Loi de Wien ,détermination de la température de


l’Etoile
La détermination de la température de surface d’une étoile comme Sirius est une
étape cruciale dans notre compréhension de ses caractéristiques physiques et de son
évolution. La température de surface d’une étoile, contrairement à ce que l’on pourrait
penser, ne correspond pas simplement à la sensation de chaleur que l’on ressentirait
si l’on se tenait à proximité de cette étoile. Au contraire, c’est une mesure de
l’intensité de la radiation émise par l’étoile, exprimée en kelvins.

Pour évaluer la température de surface de Sirius, nous pouvons nous baser sur la loi
de Wien, énoncée par le physicien allemand Wilhelm Wien au début du 20e siècle.
Cette loi établit une relation inverse entre la longueur d’onde du maximum d’émission
d’une étoile et sa température de surface.

La courbe du rayonnement émis par les corps chauds varie avec la température. Cela
se remarque, entre autres, par la couleur de la lumière émise par l'objet. Si la
température d'un objet augmente continuellement, on verra qu'il commence à émettre
du rouge. Puis à mesure que la température augmente, sa couleur se rapproche du
bleu.La couleur de l’etoile est donc bel et bien relié a sa température .
● λmax * T= constante (b) la constante vallant 2,898*10^-3m.K
● En observant le spectre de l’etoile Sirius representant l’intensité lumineuse en
fonction de la longeur d’onde on remarque que la lumiere émise par l’etoile a
un pic d’emissitivité d’environ 291,5nm


En utilisant la loi de Wien on obtient une température d’environ 9940K ,ce qui verfie
bien la donné de départ de plus on remarque qu’elle est plus chaude que le soleil qui
a une température de 5000K

III-Spectroscopie :déterminons la composition de


l’etoile
Pour analyser la composition chimique de l’etoile sirius nous pouvons nous baser
nottament sur la sprectroscopie.Qui est un procédé d’analyse chimique qui repose
notamment sur l’etude des spectres d’absorption ou des spectres d’emission dans un
echantillon soumis a un rayonnement électromagnétique.On le doit à Newton qui est
le premier à avoir découvert que la lumiere blanche qui traverse un prisme n’est pas
causé par la nature du prisme mais par la nature de la lumiere lui meme.De plus elle
repose sur l’analyse de photon = flux de grain d’energie ,dont l’absorption ou
l’emission correspond à une energie en particulier .Chaque transition energitique
correspond à l’emission d’une frequence lui meme associé à une raie lumineuse de
longueur d’onde appartenant sois au domaine du visible soi au domaine de l’infra
rouge ou soit au domaine des ultras violets . En determinant les longueurs d’ondes
des photons absorbés ou émis ,on determine les atomes ou liaisons moleculaire qui
figurent dans l’échantillon.En effet chaque élément chimique a des raies d’absorption
caractéristiques, ce qui permet aux astronomes de déterminer quels éléments sont
présents dans l’atmosphère de l’étoile.

Pour Sirius, nous chercherions d’abord les raies d’absorption d’hydrogène (H), qui
sont souvent les plus dominantes dans le spectre stellaire. L’hydrogène est l’élément
le plus abondant dans l’univers et ses raies d’absorption apparaissent généralement
dans la partie visible du spectre électromagnétique.On observe plusiers raie
d’absorption de l’hydrogène Ensuite, nous examinerions les raies d’absorption du
Calcium.
Par analyse du spectre d’absorption de l’etoile SiriusOn en observe d’ailleurs dans le
spectre 2 raie d’absorption correspondant a celui du Calcium à 3970 A et 3933 A et
d’Hydrogene à 4101,4340 ,4861 et 6562 A.

IV-Gravitation (a finir)

V-Pourquoi pendant longtemps n’a t’on observé


qu’une etoile au lieu de deux ?
la différence d'éclat entre les deux composantes d'un couple stellaire perturbe le
pouvoir résolvant d'un instrument. Un cas célèbre est constitué par l'étoile la plus
brillante du ciel (après le Soleil) SIRIUS qui est en fait une étoile double dont les
éclats des deux astres diffèrent d'une dizaine de magnitudes.
On nomme SIRIUS A l'astre principal et SIRIUS B le compagnon (qui est une naine
blanche). Ils sont actuellement séparés par une dizaine de secondes d'arc et leur
résolution devrait donc être à la portée d'un petit instrument. Toutefois, la grande
différence d'éclat rend difficile la détection du compagnon et c'est avec une lunette de
46 cm de diamètre que Alvan Graham Clark (Astronome et opticien américain 1832 –
1897) l'a découvert visuellement en 1862.

Dans cette situation, la diffraction joue un rôle crucial dans la capacité d’un
instrument à résoudre les deux composantes d’un couple stellaire tel que Sirius A et
Sirius B.La diffraction est un phénomène optique qui se produit lorsque la lumière
rencontre un obstacle ou une ouverture. Lorsque la lumière passe par une ouverture,
comme l’objectif d’un télescope ou d’une lunette, elle subit un étalement des
directions de propagation ,on dit qu’elle se diffracte autour des bords de cette
ouverture, créant un motif de diffraction. Ce motif de diffraction peut affecter la
capacité de l’instrument à distinguer les détails fins dans les objets observés.
Dans le cas de Sirius A et Sirius B,c’est la grande différence d’éclat entre les deux
étoiles qui perturbe le pouvoir résolvant de l’instrument. La luminosité écrasante de
Sirius A peut empêcher la détection visuelle de Sirius B en noyant son faible éclat
dans la lumière intense de Sirius A.

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