Extrait Tude Structural Selon l Eurocode 1735857075

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I.

PRÉSENTATION DE PROJET
TA B L E D E S M AT I È R E S
Description du projet 1
Les chiffres clés 2
Notre étude 2
Le calendrier 3
Intervenants du projet 4

II. CONCEPTION STRUCTURALE


Introduction 5
Planchers 5
Poteaux 10
Poutres 11
Voiles 11
Poutre voile 12
Joints de dilatation 12
Contreventements 12

III. MODÉLISATION STRUCTURALE


Eurocodes 13
Matériaux 15
Classe du projet 18
Classe d'exposition 18
Enrobage 18
Particularité du site 20
Charges 21
Principe de modélisation 27

É T U D E D E S S T R U C T U R E S M É T A L L I Q U E S & E N B ÉT O N A R M É
IV. ETUDE STRUCTURALE
TA B L E D E S M AT I È R E S
Etude d’un plancher dalle 31
Etude d’un poteau 45
Etude d’un corbeau 60
Etude d’un voile 64
Etude d’une poutre-voile 68
Etude d'un escalier 74
Etude d’un pieu 89
Etude de semelle sur un pieu 95
Etude d’un poteau métallique 97
Etude d’une poutre métallique 102
Etude de l’assemblage métallique 109

CONCLUSION 31
BIBLIOGRAPHIE 45

ANNEXES
Spécification des bétons 118
Caractéristiques des aciers 119
Classe structurale 120
Classe d’exposition 120
Détermination du coefficient k 123
Méthode bielle-tirant 124
Détails des sondages pressiométrique 125
Poussée des terres 126
Charges du vent 127
Combinaisons des charges 128
Catalogue des profilés HEB 131

É T U D E D E S S T R U C T U R E S M É T A L L I Q U E S & E N B ÉT O N A R M É
I. Présentation de projet
i. Description du projet
Projet d’urbanisme le plus ambitieux lancé au niveau de la métropole depuis plus d’un siècle,
le Quartier de l’Amphithéâtre de la ville Metz (57) mixe les grandes fonctions urbaines et
vient renforcer l’attractivité croissante de la ville :
 270 000 𝐦𝟐 de logements (4 500 habitants), bureaux (7 000 salariés), commerces,
loisirs et équipements collectifs
 50 000 𝐦𝟐 de commerces (112 boutiques et restaurants)
 140 000 𝐦𝟐 de logements (soit 1 500 appartements)
 65 000 𝐦𝟐 de bureaux
 Le parc de la Seille, le lieu référent des Messins

Figure 2 : Plan de situation

« Muse, c’est un geste. Un geste urbain, qui complète à merveille le développement et


l’extension du Centre-ville. Un geste pour l’attractivité enfin, fort de ses emplois et de ses
enseignes à fort rayonnement. Ce geste pour Metz est audacieux, vigoureux, maîtrisé. »

1
Dominique Gros, Maire de Metz
Pierre angulaire du nouveau quartier de l’Amphithéâtre, Muse développe une mixité urbaine
remarquable grâce à l’association de commerces, logements, bureaux et loisirs sur 80 000m²
au total, ce qui en fait la plus importante opération actuellement en cours de développement
en province.
La figure insérée ci-après montre la configuration aérienne du projet.

Figure 3 : Configuration aérienne du projet


ii. Les chiffres clés
 Un centre commercial de 37 000 m² de commerces
Un ensemble de bureaux de 10 000 m², amorce d’un futur pôle d’affaire
 Une programmation de logements diversifiée :
400 logements locatifs, en accession à la propriété et des logements en résidences
services et seniors
 1 235 places de parking dont 750 dédiées aux commerces
 1270 emplois créés dont :
800 emplois créés ou maintenus en phase chantier et aménagement ;
470 emplois créés ou maintenus pour l’exploitation de l’espace commercial.
iii. Notre étude
Notre étude concerne la construction d’un bâtiment neuf dans le quartier de l’amphithéâtre de
la ville Metz (57). Elle comprend :
 Deux niveaux en infrastructure dédiés principalement aux parkings, aux locaux
techniques, et à la grande surface sur deux niveaux SS1 et SS2) ;

2
 Deux niveaux en suprastructure de commerces, un mail au RDC et R+1, des placettes,
un quai de livraison etc.
 une structure métallique pour porter un immeuble en béton de 5 niveaux entre files
B1-B3 et G-N bâtiment nommé B3.2

Figure 4 : Façade principale de Muse

L’ensemble sera construit essentiellement en béton armé. Une partie du socle


longitudinalement entre files B1 et B4 ; transversalement entre files K et N sera en structure
métallique, appelée « pont bâti ».
La complexité de cet ouvrage est liée à la superposition des logements sur des bureaux puis
sur des commerces et sur des parkings. De plus, le niveau du plancher bas de R-2 (165 NGF)
est environ à 2,65 m sous la nappe.
iv. Le calendrier de muse
 Mai 2010 : Obtention de la CDAC ;
 Octobre 2011 : Obtention du Permis de Construire (purgé de tout recours) ;
 30 Septembre 2014 : Signature du financement ; acquisition des droits à construire
auprès de la Saremm signature du marché de travaux auprès de GTM-HALLE Groupe
Vinci ;

3
 Octobre 2014 : Démarrage des travaux ;
 Fin septembre : Fondations ;
 Mars 2016 : Livraison de la dalle du rez-de-chaussée ;
 Fin juin 2016 : Livraison de la dalle du R+2 ;
 Avril 2017 : Mise à disposition des coques ;
 Automne 2017 : Ouverture grand public.

Figure 5 : Chantier de Muse

v. Intervenants du projet
 Maitre d’ouvrage : SCCV ZAC Amphithéâtre
 Maître d’œuvre : SNC LAVALIN
 Architecte : Jean-Paul Viguier
 Bureau d’étude structure : VINCI CONSTRUCTION FRANCE
 Etude de sol : FONDASOL
 Etude fluide : IDEES EAUX

4
II. Conception structurale du projet
1. Introduction
La phase de la conception structurale est une tâche cruciale pour la réalisation d’un
projet ; elle met à l’épreuve le savoir-faire de l’ingénieur dans la mesure où elle varie d’un
édifice à l’autre et donc ne présente pas des règles absolues à suivre. Elle consiste à proposer
une solution structurale adéquate afin de concrétiser les contraintes architecturales et
financières tout en assurant la stabilité, la sécurité et le bon fonctionnement de la structure.

Le grand intérêt qu’elle présente est essentiellement de permettre d’aborder les calculs
justificatifs et de parvenir facilement à une optimisation des dimensions du bâtiment.
Le choix des éléments de la structure doit être de façon judicieuse mettant en relief tout
l’ensemble de ces contraintes.

2. Planchers
i. Présentation des variantes :

 Variante 1 : Plancher à entrevous

Très couramment utilisé dans la construction des maisons individuelles.

Il est constitué :

- Des poutrelles préfabriquées en béton armé ou béton précontraint disposées


parallèlement et espacées de 0.5 m à 0.7 m avec ou sans armatures d’effort tranchant.
- D’entrevous de forme adoptée aux poutrelles (appelés aussi corps creux) en béton en
terre cuite ou en polyester.
- D’une dalle de compression en béton de 4 à 6 cm d’épaisseur coulée sur l’ensemble
poutrelle-entrevous qui tient lieu de coffrage

Avantages Inconvénients
 Coffrage simple (entrevous perdu)  Exécution lente
 Gain de poids (Gain de surcharge)  Mauvaise résistance au feu
 Bonne isolation thermique

5
 Variante 2 : Dalle pleine

Une dalle est un élément généralement rectangulaire dont l’épaisseur est petite par rapport
aux deux dimensions en plan.
Une dalle peut être continue ou isolée, elle peut être rectangulaire appuyée sur son contour
et travaille dans un même sens ou dans les deux sens, ou dalle de forme quelconque.

Avantages Inconvénients
 Exécution rapide  Poids important
 Formes géométriques complexes
 Bonne résistance au feu
 Bonne isolation phonique

 Variante 3 : Plancher dalle

Pour ce type de planchers, la dalle repose directement sur des appuis ponctuels :
colonnes ou poteaux. Sous l’influence de charges verticales, les colonnes risquent de
poinçonner la dalle. Pour éviter ce phénomène on augmente considérablement l’épaisseur
de la dalle ou on ajoute des armatures de poinçonnement.

Avantages Inconvénients
 Coffrage simple  Risque de poinçonnement
 Exécution rapide  Armatures importantes au niveau des
 Gain de poids (Gain de surcharge) Poteaux
 Formes géométriques complexes  Coût relativement élevé
 Bonne résistance au feu
 Bonne isolation phonique

6
 Variante 4 : Dalles précontraintes alvéolées :

On appelle dalles alvéolées, des composants structurels préfabriqués, monolithes,


comportant des évidements longitudinaux disposés à intervalles généralement réguliers et
dénommés alvéoles.
Elles sont posées jointivement et clavées par mortier de jointivement et souvent utilisés
pour des grandes portées.

Avantages Inconvénients
 Portée est très importante  Coûts de transport élevés
(pouvant atteindre des portées d’une (si l’usine est loin du chantier)
vingtaine de mètres)  Percements ou trémies limitées en
 Coffrage non nécessaire position et taille
 Exécution rapide
 Gain de poids (Gain de surcharge)
 Bonne résistance au feu
 Bonne isolation phonique

ii. Choix de la structure porteuse :


Dans notre projet, on a choisi 3 variantes à savoir :

Plancher dalle : Utilisée pour PH SS2, PH SS1 et de PH N3 à PH N6.

Dalles alvéolaires précontraintes (DAP) : Utilisée pour PH N0 jusqu’à PH N2.

Dalle pleine : Utilisée pour les formes irrégulières.

7
Figure 8 : Carte de la répartition des différentes régions de neige en France[3]

Tableau 7 : Valeur de la charge de la neige sur le sol suivant les régions[3]


Régions A1 A2 B1 B2 C1 C2 D E
Sk [KN/m2] 0.45 0.45 0.55 0.55 0.65 0.65 0.9 0.4

Soit alors la charge de neige : Sk = 0.45 KN/m2 .


iv. Effets du vent
L'action du vent s'exerce sous forme de pression, produisant des efforts perpendiculaires
aux surfaces. Cette action est évaluée selon la pression dynamique de référence q b donnée à
l'échelle du Canton :
q b = 0.5 × ρ × (Cdir × Cseason × Vb,0 )2

 q b : la pression dynamique de référence ;


 ρ : la masse volumique de l'air = 1.225 Kg/m3 ;
 Vb,0 : la vitesse de référence du vent ;
 Cdir : coefficient de direction du vent = 0.7 à 1 ;
 Cseason : coefficient de saison = 0.9 à 1.
Les différents paramètres sont déterminés à partir de la zone de répartition des régions selon
la partie 4 de l'annexe Nationale de l'EC 1 dans la carte suivante (figure 9).
Selon la région à laquelle appartient le projet, on définit la valeur de la vitesse de
référence du vent à partir du tableau 8 :

23
Figure 9 : Carte de la répartition de la valeur de vitesse de référence du vent en France[3]

Tableau 8 : Valeur de la vitesse de référence du vent suivant les régions[3]


Région 1 2 3 4
Vb,0[m/s] 22 24 26 28

Metz se situe en région 2, celle-ci correspond à Vb,0 = 24 m/s.


q b = 0.5 × 1.225 × (1 × 1 × 24)2 = 352.8 N/m2
Soit alors la pression dynamique de référence : q b = 0.35 KN/m2 .
v. Action sismique
La région de Metz est classée dans la zone 1 dans la carte des régions
sismiques de la France selon l'EC 8 à très faible sismicité avec une accélération
inférieure à 0.7 m/s 2 , ce qui correspond à une zone d'aléa négligeable (figure10).
Selon la région à laquelle appartient le projet, on définit l’aléa sismique à partir
du tableau 9 :

Figure 10 : Carte de la répartition de différentes régions d'aléa sismique en France[3]

24
Tableau 9 : Classe des régions sismiques[3]
Sismicité Région Aléa Accélération
Négligeable 1 Très faible < 0.7
Très faible 2 Faible 0.7 à 1.1
Faible 3 Modéré 1.1 à 1.6
Moyenne 4 Moyen 1.6 à 3
Forte 5 Fort >3

vi. Actions thermiques et de retrait


Selon la norme NF EN 1991-1-5 et l’Annexe Nationale, pour La Moselle, les températures
extrêmes de l'air sous abri sont :
 T max = + 40 °C ;
 T min = − 30 °C.
Ces effets de variation de température, ainsi que du retrait, peuvent ne pas être pris en
considération, compte tenu de la distance entre les joints dans les planchers inférieure à 35 m.
Pour les blocs dont la distance entre joints est supérieure à 35 m, il sera pris en compte les
effets des variations dimensionnelles conformément aux règles NF EN 1991-1-1-5 pour les
actions thermiques et NF EN 1992-1-1 pour les effets du retrait. Ces effets induisent
généralement la mise en flexion-composée des poteaux d’extrémité et la mise en traction des
planchers (section d’armature complémentaire à prévoir).

vii. Stabilité au feu des structures


La stabilité au feu et le degré coupe-feu sont assurés par l'enrobage des aciers dans le
béton, une protection complémentaire par panneaux isolant rigide n'est autorisée que pour les
sous faces de plancher.
 Centre commercial
Les éléments porteurs verticaux en béton armé seront SF 2 H.
Les planchers en béton armé seront CF 1 H 30.
Les poteaux de charpente du pont bâti seront SF 1 H.
Pour les locaux à risques particuliers, selon qu’ils sont classés :
- A risque moyen (LRM)
- A risque important (LRI).
L’isolement des locaux sera assuré dans les conditions suivantes :

25
ii. Application des charges
Avant d’entamer cette étape, on doit tout d’abord choisir les Eurocodes comme norme de
calcul des charges avec des pondérations correspondantes pour les différentes combinaisons
d’action probables.

Les différentes charges sont introduites comme des cas d’action (surfacique, linéique ou
concentré) auxquels nous ferons appels aux combinaisons des charges saisies à l’ELU ou à
l’ELS pour déterminer les sollicitations extrêmes des éléments de structures (figure 12).

Le poids propre de la structure est généré automatiquement par le logiciel à partir des
caractéristiques géométriques des éléments en béton ou des éléments métalliques.

Les charges permanentes additionnelles (revêtements, charges aux façades et action de la


toiture métallique) sont saisies dans les modèles selon les définitions donnés dans le
paragraphe 6 de chapitre II.

Figure 12 : Charge d’exploitation par plancher en T /m2

Les combinaisons sont formulées par l’ensemble des actions dominantes et des actions
variables pondérées par des coefficients d’accompagnement traduisant la probabilité
d’application de chaque charge selon l’EC0.

28
ii. Sollicitations
En se référant au modèle sur Robot on a obtenu les sollicitations indiquées sur les figures
insérées ci-après.

Figure 14 : Cartographie des moments 𝐌𝐱𝐱

Figure 15 : Cartographie des moments 𝐌𝐲𝐲

Les sollicitations minimales et maximales appliquées sur la dalle suivant les directions x et y
sont illustrées sur le tableau suivant :

32
Figure 17 : Bielles de béton[5]

Pour ceci notre étude s’est focalisée sur le poteau le plus sollicité P-G4-23 correspondant à
une charge concentrée FELU = 94.78 KN obtenue à partir du logiciel Robot.

Figure 18 : Caractéristiques géométriques

 Contour de référence :

Figure 19 : Contour de référence


Périmètre de l’aire chargée :

u0 = π . c = π × 0.7 = 2.2 m

Hauteur utile de la dalle :

d= 0.9 × h = 0.9 × 0.3 = 0.27 m

Périmètre du contour de référence :

u1 = π. (c + 2 × 2 × d) = π. (0.7 + 2 × 2 × 0.27) = 5.6 m

37
Figure 20 : Cartographie de flèche nuisible suivant x sous la combinaison quasi-permanente

Or la flèche nuisible maximale obtenue suivant x est : fx,max = 0.7cm < flim = 1.5 cm

 La flèche est vérifiée suivant x.

 Vérification de la flèche suivant y :

Calcul du rapport portée/hauteur :


3
l ρ0 ρ0 2
( )lim = K [11 + 1.5√fck + 3.2 √fck ( − 1) ] si ρ ≤ ρ0
d ρ ρ

l ρ0 1 ρ′
( )lim = K [11 + 1.5√fck + √fck √ ] si ρ > ρ0
d ρ − ρ′ 12 ρ0

Avec :

l : portée de la dalle

d : hauteur utile d = 0.9 × h = 0.9 × 0.3 = 0.27 m

Pourcentage d’armatures tendues :

Ay,u,inf 32.17
ρ= = = 1.19 %
d×b 27 × 100

Pourcentage d’armatures comprimées :

ρ′ = 0 ( Pas d’aciers comprimés A’ = 0)

41
Figure 21 : Cartographie de flèche nuisible suivant y sous la combinaison quasi-permanente

Or la flèche nuisible maximale obtenue suivant y est : fy,max = 1.1cm < flim = 1.5cm

 La flèche est vérifiée suivant y.

 Vérification des contraintes du béton

Pour un élément en classe d’exposition XC2, il faut vérifier, sous charges quasi-permanentes,
que : σc < 0.45 × fck = 0.45 × 30 = 13.5 MPa

A partir de la figure suivante, on obtient la distribution des contraintes, selon le


modèle sur Robot, sur la dalle sous la combinaison quasi-permanente.

Figure 22 : Cartographie de flèche nuisible suivant xy sous la combinaison quasi-permanente

43
 Armatures horizontales :

La moitié sur chaque face :

Ash ≥ Max[0.001Ac ; 0.25As ] = Max[0.001 × 11000 ; 0.25 × 22] = 11 cm2

Espacement maximale=400 mm

 Sur chaque face : 5.5cm2

Soit 8HA10 = 6.28cm2 , e = 40cm

e < emax O. K.

Figure 38 : Cartographie des contraintes du voile


vi. Schéma de ferraillage

Figure 39 : Schéma de ferraillage du voile

67
Figure 44 : Cartographie des contraintes de la poutre voile

vi. Schéma de ferraillage

Figure 45 : Schéma de ferraillage de la poutre voile

73
VI. Etude des éléments métalliques

La structure métallique constituant l’ossature porteuse du bâtiment est basée sur


l’assemblage et le montage des éléments porteurs de type poteau poutre sur lesquels se
griffent les autres éléments principaux et secondaires.
Pour ceci, notre étude, selon l’EC3, consiste à dimensionner quelques éléments afin
d’obtenir les profilés dont les caractéristiques mécaniques répondent aux exigences de la
conception et de résistance.

1. Etude d’un poteau métallique « ARBRE »


On choisit d’étudier un poteau principal « ARBRE » en profilés reconstitués soudés (tube
creux à inertie variable).

Ils seront considérés encastrés en pied et articulés en tête (niveau de la sous-face du plancher
de reprise au niveau R+3).

Figure 60 : Vue en 3D des poteaux métalliques

L’« ARBRE » est constitué par deux groupes d’éléments :

 Groupe 1 : contenant trois poteaux inclinés en partie supérieure ;


 Groupe 2 : contenant un poteau vertical en partie inférieure.

97
2. Etude d’une poutre métallique

On a choisi d’étudier une poutre métallique HEB suivant la file M au niveau du PH N2,
dont les caractéristiques sont reportées sur les figures suivantes, tout en prenant en
considération les niveaux supérieurs tel qu’illustrés sur les plans de coffrage.

Figure 61 : Emplacement de la poutre métallique HEB

Figure 62 : Profilé HEB


On désigne par :

- L : Portée de la poutre métallique : L= 6.41 m


- le ∶ Entraxe ∶ le = 8.1m

i. Evaluation des charges :


 G 1 : Charges permanentes dus aux planchers :

102
3. Etude de l’assemblage

Les assemblages ont pour rôle d’assurer la liaison ou la continuité des composants
élémentaires entre eux en garantissant la transmission des diverses sollicitations, sans générer
des sollicitations parasites à savoir la torsion.
Les principaux modes d’exécution des assemblages sont :
 Les assemblages soudés ;
 Les assemblages boulonnés ;
 Les assemblages rivetés ;
 Les assemblages collés.
Dans notre cas d’étude : assemblage poutre-poutre (solive –poutre maîtresse), on a opté
pour l’assemblage boulonné qui présente l’avantage d’une démontrabilité facile, avec
récupération intégrale des composants initiaux.
L’assemblage solive – poutre maitresse se fait par double cornière comme indiqué sur la
figure ci-dessous :

Tableau 34 : Assemblage solive-poutre maîtresse

i. Caractéristiques des boulons :


Les caractéristiques mécaniques des boulons sont :
 fyb : la limite élastique
 fub : la limite ultime,
La classe est définie par deux nombres X.Y sachant que : fyb 10 X.Y et fub 100 X en MPa,
d’où les valeurs données sur le tableau ci-dessous :

109
Annexes
ANNEXE 1 Spécification des bétons......................................................................................... 2
ANNEXE 2 Caractéristiques des aciers ..................................................................................... 3
ANNEXE 3 Classe structurale ................................................................................................... 4
ANNEXE 4 Classe d’exposition ................................................................................................ 5
ANNEXE 5 Détermination du coefficient k .............................................................................. 7
ANNEXE 6 Méthode bielle-tirant.............................................................................................. 8
ANNEXE 7 Détails des sondages pressiométrique .................................................................... 9
ANNEXE 8 Poussée des terres ................................................................................................ 10
ANNEXE 9 Charges du vent ................................................................................................... 11
ANNEXE 10 Combinaisons des charges ................................................................................. 12
ANNEXE 11 Catalogue des profilés HEB ............................................................................... 15
ANNEXE 12 Plans des charges ............................................................................................... 16
ANNEXE 13 Plans de coffrage ................................................................................................ 17

117
ANNEXE 1
Spécification des bétons
________________________________________________________

Spécification des bétons


Désignation des Classe de Description de l’environnement Classe
ouvrages résistance à la d’exposition
compression
Ouvrages de fondations C25/30 Humide, rarement sec XC2
Voiles intérieurs C25/30 Sec ou humide en permanence XC1
Voiles de façade C25/30 Alternativement humide et sec XC4/XF1
Saturation modérée en eau
Poutres et dalles C30/37 Sec ou humide en permanence XC1
Poteaux C40/50 C50/60 Sec ou humide en permanence XC1
C60/70

Page | 2

118
ANNEXE 5
Détermination du coefficient k
________________________________________________________
Détermination du coefficient k
Chargement Diagramme du moment k
fléchissant

0.125

3 − 4. α2
48(1 − α)
1 1
si α = 2 ∶ 12

0.0625

𝛼2
0.125 −
6

0.104

0.102

Page | 7

123
ANNEXE 6
Méthode bielle-tirant
________________________________________________________

Schéma de voûte et nœud en compression-traction

Schéma des bielles

Page | 8

124

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