TDs Phy242 1516
TDs Phy242 1516
c- En déduire le nombre de photons correspondants par unité de temps, puis par unité de
temps et de surface.
Le faisceau laser tombe sur un échantillon qui diffuse de la lumière. Une fraction
1/104 de la lumière incidente est ainsi réémise puis arrive sur le photodétecteur, qui
convertit la lumière en électrons, grâce à l'effet photoélectrique et à un processus
d'amplification (voir la figure ci-dessous).
Faisceau laser
Photodétecteur
incident
Lumière
diffusée
Echantillon
e- Combien d’impulsions par s génère le photodétecteur (dit autrement, quel temps moyen
sépare deux impulsions consécutives) ?
g- Conclusion, sachant que la largeur typique d'une impulsion électronique générée par le
photodétecteur est de 10 ns, dans quelle situation faut-il compter des photons et dans
quelle autre vaut-il mieux mesurer un courant ?
Ceci signifie que la longueur d'onde
pour laquelle la courbe de Planck en
longueur d'onde passe par un
maximum est inversement
proportionnelle à la température du
corps qui rayonne, comme le suggère
la figure ci-contre :
On voit que la densité volumique d'énergie (en J/m3) augmente comme T4. A partir de là, on
peut calculer la puissance rayonnée par un élément de surface d'un corps noir vers
l'extérieur (demi-espace) :
c- Calculer la puissance totale du soleil absorbée par la terre (rayon RT = 6400 km), PST. Pour
ce faire, utiliser MST et la section transversale de la terre (sur laquelle on peut supposer que
le rayonnement solaire arrivant perpendiculairement)
d- La terre peut également être considérée comme un corps noir sphérique avec un spectre
de rayonnement correspondant à sa température TT. Dans le cas de l'équilibre, cela signifie
qu'elle reçoit autant de puissance (du soleil, PST) qu'elle en rayonne dans l'espace, PT.
Quelle est alors la température d'équilibre de la terre, TT?
Commentaire : la température moyenne de la surface de la terre est de 14 °C. Même si cette
valeur est assez proche de celle calculée précédemment, quels phénomènes importants (qui
se compensent d'ailleurs partiellement les uns les autres) n'ont pas été pris en compte dans
notre raisonnement simple ?
TD n°2 : dualité onde-particule
1) Interférences avec des atomes de Néon (d’après PRA 46, R17, 1992)
L
d
A1
B1
D
a- Quelle est la vitesse des atomes après une chute libre sur une distance L = 7,6 cm ? (on
suppose leur vitesse initiale nulle)
Le détecteur est constitué d'une caméra CCD, placée à une distance D = 11,3 cm sous
les deux fentes. On considère deux trajectoires atomiques partant des deux fentes et
arrivant en un même point d’abscisse x du détecteur. La distance D étant très grande par
rapport à la séparation d entre les deux fentes, on considère que les deux trajectoires sont
parallèles et que les segments A1M et B1M ont les mêmes longueurs.
c- Quelle est la relation entre l’angle des trajectoires par rapport à la verticale et la
différence de longueur de ces trajectoires, ? Pour quelles valeurs particulières de (et
donc de ) observe-t-on des atomes de Néon dans le plan du détecteur ?
d- Quelle relation existe-t-il entre la distance x, dans le plan du détecteur et l’angle (on
suppose que est très petit) ? En déduire les valeurs de x correspondant à la frange centrale
() et à la 1ère frange brillante () ?
Quelle type de source faut-il utiliser pour obtenir les neutrons de = 0,18 nm ?
c- Les électrons. Quelle est leur énergie cinétique, ainsi que la tension d'accélération
correspondante Uacc ?
d- Comparer les énergies, en eV, des photons, neutrons and électrons utilisés.
e- Selon la relation de Bragg au 1er ordre, la diffraction sur des plans atomiques séparés
d'une distance d présente un 1er maximum pour un angle 1 vérifiant 2d×sin= On
mesure 1= 15° : quelle est la distance entre deux plans atomiques ?
TD n°3 : les niveaux d’énergie et fonctions d’onde à une particule
équilibre
élongation
équilibre
contraction
équilibre
Dans la suite, on considérera une des deux liaisons OH comme si elle était seule. De
plus, comme l'atome d'oxygène est très lourd par rapport à celui d'hydrogène, on négligera
son mouvement. La liaison OH est traitée, en première approximation, comme un oscillateur
harmonique autour d'une position Req (la longueur à l'équilibre de la liaison OH).
L'élongation instantanée, R – Req, est notée r et l'énergie potentielle V(r) s'écrit donc ½k×r 2.
En fait, comme cet oscillateur est microscopique, il faut utiliser la mécanique quantique.
Expérimentalement, on trouve que la fréquence propre de cet oscillateur vaut
1,11×1014 Hz.
d- Superposer les 4 1ers niveaux d'énergie sur la courbe V(r) ainsi que les fonctions d'onde
correspondantes. Quelle information représente ces fonctions d'onde ?
f- On peut provoquer une transition entre deux niveaux d'énergie en irradiant les molécules
avec une onde électromagnétique de fréquence 0. Quelle est la longueur d'onde
correspondante ? Dans quel domaine spectral se situe-t-elle ? (visible, infrarouge,
ultra-violet, micro-onde, etc.)
g- En fait, une transition entre deux niveaux d'énergie consécutifs de l'oscillateur
harmonique, associé à la liaison OH, correspond à l'absorption d'un quantum d'énergie
électromagnétique, appelé photon. Quelle est l'énergie (en eV) de ce photon ? Représenter
par une flèche la transition entre le niveau fondamental et le 1 er excité.
h- Pour ce faire, calculer la position r1 des points de rebroussement, en égalant l'énergie E1
du 1er niveau excité avec l'énergie mécanique classique d'un oscillateur harmonique à son
élongation maximale. Remarque : on a calculé précédemment la raideur k.
2) L'atome d'hydrogène
La résolution exacte de l'équation de Schrödinger sans spin pour l’atome
d’hydrogène ou un ion hydrogénoïde, c’est à dire possédant un seul électron autour d'un
noyau central de charge +Ze, dépasse le cadre d'un cours de L2. En termes de niveaux
d'énergie le résultat est pourtant très simple, puisque l'énergie d'un niveau En ne dépend
que d'un entier n > 0, appelé nombre quantique principal (c'est la formule de Rydberg) :
𝑍2
En = -𝑅
𝑛2
4
1 µe
avec 𝑅 = , où µ est la masse réduite de l'électron et du noyau, e la charge de
2 (4 0 ) 2
l'électron, 0 la permittivité du vide et = h/2. Dans le cas de l'atome d'hydrogène 𝑅
est la constante de Rydberg et vaut environ 13,6 eV.
a- Quel est le niveau de plus basse énergie (appelé niveau fondamental) ? Que se passe-t-il
quand n devient très grand ? Faites un schéma à l'échelle représentant les positions des 1 ers
niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène.
Quand l'atome se désexcite en passant d'un niveau n-sup à n-inf, l'énergie libérée lors
de la transition est emportée par un photon d'énergie h = En-sup En-inf.
b- Vérifier que les transitions de Balmer (se terminant sur n 2), de Lyman (se terminant sur
n 1) et de Paschen (se terminant sur n 3), correspondent à des photons émis
respectivement dans le visible, dans l’u.v. et dans l’i.r.
Orbites "semi-classiques" :
n=3, ℓ =0 (rouge-segment) ;
n=3, ℓ =1 (vert-ellipse) ;
n=3, ℓ =2 (bleu-cercle).
e- On peut montrer que les fonctions d'onde pour ℓ = 0 ont la symétrie sphérique (voir plus
haut, en c-, le cas particulier n = 1). Comment peut-on réconcilier ceci avec le fait que les
trajectoires classiques associées à ℓ =0 sont des segments de droite ?
f- Dans le cas d’un état à moment cinétique maximum, = n-1, le maximum de la densité de
probabilité radiale, est situé en rn = a0n2/Z. Interprétez ce résultat.
En bombardant une anode (ou anticathode) avec des électrons accélérés sous une
certaine différence de potentiel (Fig. 1a), on observe l’émission de rayons X (Fig. 1b), dont le
spectre présente à la fois : i) un continuum d’énergie (rayonnement de freinage ou
Bremsstrahlung), correspondant à la diminution progressive de l’énergie cinétique des
électrons incidents ; ii) des raies caractéristiques des éléments atomiques de l’anode.
a) b)
Figure 1 : schéma de principe d’une source de rayons X ; a) un tube à rayons X ; b) un exemple de spectre
de rayons X obtenu avec une cible de molybdène
a- Retrouvez la plus grande énergie possible, puis la plus petite longueur d’onde
correspondante des rayons X émis par Bremsstrahlung (cf. la Fig. 1b), quand la cible est
bombardée avec des électrons accélérés sous une différence de potentiel de 35 kV.
Dans le cas où l’anode est recouverte d’aluminium (et non de molybdène comme sur la
Fig. 1b) et est bombardée avec des électrons accélérés sous environ 10 kV, on observe
l’émission d’une raie X, appelée K et correspondant à la transition d’un électron du niveau
n=2 (couche L), vers le niveau n=1 (couche K). L’énergie de liaison d’un électron de
l’aluminium sur la couche K est EK = -1,560 keV et est EL = -0,073 keV pour la couche L.
b- En supposant que les énergies de liaison des électrons des couches internes d’un élément
atomique sont données par la formule habituelle de Rydberg, mais en remplaçant le numéro
atomique de l’élément par un numéro atomique effectif Zeff, déterminez ce dernier pour
les couches K et L (Z = 13 pour l’aluminium). Interprétez ce résultat.
TD n°4 : l'effet tunnel
E2
V
I II III
E1
ħ2 𝜕 2
[− + 𝑉(𝑥)] (𝑥) = 𝐸(𝑥)
2𝑚 𝜕𝑥 2
a- En mécanique classique où peut se trouver une particule venant de la gauche, dans les
deux cas de figure (E1 < V ou E2 > V) ? Donnez la valeur de l’énergie cinétique dans chacune
des trois régions : à gauche de la barrière (région I), au niveau de la barrière (II) et à sa
droite (III).
b- En mécanique quantique, dans le cas E2 > V, quelle est la longueur d’onde de de Broglie
dans chacune des régions I, II et III ? Représentez schématiquement la fonction d’onde en
reprenant le schéma de la Fig. 1 ci-dessus.
c- On peut montrer, toujours dans le cas E2 > V, que dans la région I la fonction d’onde est en
fait une superposition de e-jkx et de ejkx. Comment interprétez-vous ce résultat ?
Connaissez-vous un domaine de physique, autre que la mécanique quantique, où une onde
puisse subir un phénomène analogue ?
d- On considère maintenant le cas E1 < V. Montrez alors que dans la région II la fonction
d’onde solution de l’équation de Schrödinger s’écrit, à un facteur près, (x) = e-x où est
une fonction réelle positive de V et E1, à déterminer. L’origine de l’axe des x est prise à
l’entrée de la barrière.
2𝑑
𝑇 = 𝑒𝑥𝑝 [− √2𝑚(𝑉 − 𝐸1 )]
ħ
Figure 2 : à gauche principe du STM ; à droite image d'une surface de silicium (d'après B.S.
Swartzentruber).
Le modèle de la barrière rectangulaire vu ci-dessus constitue une première
approximation de l'effet tunnel pour les électrons dans un STM.
a- Sachant que dans les bons métaux on a typiquement V - E1 = 4 eV, calculez la probabilité
de transmission T pour d = 0.5, 1 et 2 Å.
b- Dans ce cas, que pouvez dire de la distance entre la pointe et la surface, en supposant
constante la hauteur de la barrière de potentiel ? Que mesure-t-on avec un STM dans ce
mode de fonctionnement ?
Une application de l'effet tunnel est l'émission de particules par les noyaux
radioactifs lourds. Une particule est un noyau d'He (constituée de 2 protons et 2
neutrons). Sa masse est d'environ 7000 fois celle d'un électron, M = 6,64×10-27 kg et sa
charge est +2e.
d- Dans le noyau les particules peuvent avoir une énergie supérieure ou inférieure à 0
(énergie minimum de la particule libre). Dans lequel de ces 2 cas l'émission de particules
par effet tunnel est-elle possible ? Dessiner les fonctions d'onde correspondantes en
reprenant le schéma de la Fig. 3.
En fait, la particule se forme à partir des nucléons les moins liés du noyau. De plus
la formation de la particule dans le noyau entraine une libération d'énergie, de sorte qu'in
fine la particule est libérée avec une énergie cinétique E comprise entre 4 et 9 MeV.
On a vu en cours l'expression générale de la probabilité d'effet tunnel à travers une
barrière de forme quelconque pour une particule d'énergie E :
T(E) exp(-cte/E).
f- En prenant une distance moyenne entre 2 collisions de 2R (R 10-12 m), reliez 1/ à T(E)
et à la fréquence d'oscillation dans le puits.
On considère dans un premier temps que les nombres d'atomes dans le niveau
fondamental d'énergie E1 et dans le niveau excité d'énergie E2 sont fixés à N1 et N2. On
admettra que le nombre de photons absorbés par unités de temps s'écrit :
(dn/dt)abs = -N1×abs×
abs est la section efficace d'absorption et a la dimension d'une surface. Une relation
analogue (au signe près) relie le nombre de photon émis par émission stimulée, (dn/dt)sti, à
la section efficace d'émission stimulée, sti. Les sections efficaces sont proportionnelles aux
coefficients d'Einstein B vus en cours. On supposera en outre que abs = sti= .
c- Faire le bilan des pertes et des gains de photons par le faisceau lumineux, c'est-à-dire
exprimer (dn/dt)tot. Pour quelle raison peut-on négliger l'émission spontanée dans ce bilan ?
d- A quelle condition sur (N2 - N1) l'énergie du faisceau incident est-elle renforcée et
inversement, quand est-elle diminuée ?
b- En supposant que la charge oscillante est celle de l’électron (-e), réécrire POEM en
remplaçant p0 par son expression en fonction de l’élongation r0 de l’oscillateur.
a- Quelle relation existe-t-il entre l’énergie rayonnée par le dipôle pendant le temps t et la
variation correspondante EOSC de l’énergie mécanique interne ?
b- En déduire l’équation à laquelle obéit EOSC(t), puis résoudre cette équation. Quel est le
temps caractéristique de l'évolution de EOSC(t) ?