guerre civile a darfour

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Guerre du Darfour

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Guerre du Darfour

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Carte du Darfour

Informations générales

Date depuis 2003

Lieu Darfour

Issue -

Belligérants

Flag of Sudan.svg MJE

Flag of Darfur.svg MLS

Armée de libération du Soudan

Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud


Armée populaire de libération du Soudan

Flag of the United Nations.svg Nations unies

Union africaine

MINUAD

Drapeau du Soudan Soudan

Forces armées soudanaises

Milices janjawid

Mercenaires étrangers

Flag of Chad.svg FUC

Commandants

Flag of Sudan.svg Khalil Ibrahim

Flag of Sudan.svg Ahmed Diraige

Flag of Darfur.svg Abdul Wahid Al-Nour (en)

Flag of Darfur.svg Minni Minnawi

Flag of South Sudan.svg John Garang Flag of the United Nations.svg Martin Luther Agwai Flag of
Sudan.svg Omar el-Béchir

Flag of Sudan.svg Moussa Hilal

Flag of Sudan.svg Ali Kosheib

Flag of Sudan.svg Ahmed Haroun

Flag of Chad.svg Mahamat Nour Abdelkerim

Forces en présence

inconnues 9 000 hommes inconnues

Pertes

300 000 morts[1]

Batailles
Mellit · El Fasher · Troji · Rokoro

modifier Consultez la documentation du modèle

La guerre du Darfour est un conflit armé touchant depuis 2003 la région du Darfour, située dans l’ouest
du Soudan. Les origines du conflit sont discutées[2]. Elles sont parfois supposées anciennes et dues aux
tensions ethniques qui débouchent au premier conflit du Darfour de 1987[3]. Bien que le gouvernement
soudanais affirme que le nombre de morts se situe aux environs de 10 000, les États-Unis, Israël et le
Canada, soupçonnent que ce conflit couvre un génocide ayant fait environ 300 000 morts et 2,7 millions
de déplacés dont 230 000 réfugiés au Tchad[4],[5],[6]. La Commission d’enquête de l’Organisation des
Nations unies (ONU) sur les violations des droits de l’homme perpétrées au Soudan parle de crimes
contre l’humanité[7]. Constatant que la justice soudanaise ne peut ou ne veut rien faire pour y
remédier, elle transmet le dossier à la Cour pénale internationale (CPI)[7].

Camp de réfugiés du Darfour.

Camps de réfugiés au Tchad (2005).

Les antécédents Modifier

Le premier conflit du Darfour (1987-1989) a eu lieu en raison des tensions ethniques, entre les Fours et
les Arabes. Dans cette guerre, le gouvernement central n'intervient presque pas.

Le deuxième conflit eut lieu entre 1996 et 1998. Cette fois, ce sont les Masalits qui se soulèvent contre
les empiétements des Arabes.

Causes Modifier
Carte des concessions pétrolières et gazières (2004) : Les concessions du Darfour sont attribuées aux
chinois

Les raisons du conflit sont multiples et liées entre elles :

Une origine climatique et environnementale[8] : un phénomène de sécheresse dans tout le Sahel, qui
s'amplifie et de désertification qui a commencé depuis les années 1970[9],[10],[11].

Une explosion démographique, la population a doublé en 20 ans[12].

Une compétition pour l'espace géographique.

Des ethnies différentes, aux répartitions imbriquées. La guerre de 2003 opposait au départ les Zaghawas
aux Arabes pro-gouvernementaux pour ensuite s'étendre aux autres ethnies.

Les guerres du Tchad (1960-1990) et qui impliquaient les Zaghawas[réf. nécessaire] (ethnie étendue du
Tchad au Soudan) ont une conséquence directe sur le conflit.

La découverte de ressources pétrolières qui suscitent les convoitises de grandes puissances, en


particulier de la Chine.

Un pays vaste et mal unifié, le Soudan. Le pouvoir central néglige les peuples de la périphérie qui se
révoltent. Il contrôle les conflits locaux afin de satisfaire certains de leurs intérêts[11].

Le Darfour est une région du Sahel qui se trouve à l'ouest du Soudan : 7 millions de personnes y vivent ;
la région a un très faible niveau de développement : seulement un tiers des filles et 44,5 % des garçons
vont à l'école primaire.

La découverte du pétrole dans cette région a suscité les convoitises. Si le conflit a largement été décrit
en termes ethniques et politiques, il s'agit aussi d'une lutte pour les ressources pétrolières situées au
sud et à l'ouest.

Quatre peuples principaux sont installés au Darfour : les Fours, qui ont donné leur nom au Darfour, qui
signifie en arabe la maison de Four, les Masalits, les Zaghawas et les Arabes[13]. Jusqu'à présent, le
passage de chameliers arabes dans le Sud était demeuré sans incidents.

Pendant l'hiver 2002-2003, l’opposition au président soudanais Omar el-Béchir fait entendre sa voix. Au
Darfour, des attaques antigouvernementales ont lieu en janvier et sont revendiquées par la SLA. En
représailles, Khartoum laisse agir les milices arabes (les Janjawids dirigés par Choukratalla, ancien
officier de l'armée soudanaise) dans tout le Darfour. Les armées soudanaises bombardent les villages du
Darfour. Les populations sont victimes de bandes armées. Des observateurs humanitaires et
diplomatiques accusent le gouvernement d'avoir armé et payé les Janjawids[14].

Les forces en présence au début du conflit Modifier

Un poste de santé attaqué par des milices janjaouids

Les forces en présence sont :

Les Janjawid, des milices désignées comme arabes recrutées parmi les tribus Abbala. Le gouvernement
soudanais nie fournir une aide aux miliciens. Néanmoins Moussa Hilal, l'un des chefs des miliciens
Janjawids a été nommé en janvier 2008 conseiller du ministère des Affaires fédérales soudanaises[15].
Selon Amnesty International, la Chine[16] et la Russie fourniraient au gouvernement soudanais des
armes et des appareils militaires, malgré un embargo de l'ONU[17].

Les forces de sécurité soudanaises

Les forces « rebelles » : Armée de libération du Soudan (SLA) et le Mouvement pour la justice et l'égalité
(MJE). Le SLA aurait le soutien de l'armée populaire de libération du Soudan (appelée SPLM et soutenue
par les États-Unis). Basé au Sud du Soudan, ce mouvement s'oppose au gouvernement central basé au
nord.

Les forces d'interposition : environ 7 000 soldats de l'Union africaine (UA) ont été déployés dans la
région dans le cadre de la mission AMIS pour protéger les civils. Leurs actions ont été considérées
comme inefficaces[18]. La création de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au
Darfour (MINUAD, UNAMID en anglais) a été décidé en juillet 2007 pour renforcer les effectifs des forces
d'interposition. Le gouvernement de Khartoum a autorisé les casques bleus envoyés par l'ONU à entrer
sur son territoire, pour renforcer la mission de l'Union africaine[19], des casques bleus de la mission
MINUS sont déjà présents au Soudan du Sud. Des tirs de l'armée soudanaise contre un convoi de la
MINUAD en janvier 2008 ont engendré des tensions. Les forces soudanaises ont été accusées par les
États-Unis et la Grande-Bretagne de chercher à bloquer la MINUAD[20].

Opinions et analyse des intérêts géopolitiques Modifier

Sur le plan international, les États-Unis qualifient l'action des Janjawids de génocide[21] et exigent des
sanctions commerciales internationales contre le Soudan et parlent même d’une intervention militaire
alors que l'Europe cherche une solution diplomatique. La France juge très préoccupante l’extension du
conflit soudanais aux pays voisins où elle maintient une assistance militaire, principalement au Tchad et
en République centrafricaine. La Chine, principal exploitant industriel du pétrole soudanais, menace
d'user de son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies, pour bloquer des sanctions[14].

Selon Jan Pronk, la raison qui pousse le gouvernement soudanais à ne pas céder aux pressions de l'ONU,
et donc à entretenir la crise est assez simple : empêcher la « montée en puissance de l’opposition
intérieure », et éviter « le danger de perdre le pouvoir »[18].

Un conflit ethnique et économique Modifier

Le conflit est présenté comme opposant[12] :

les tribus arabes dont sont issus les Janjawids ;

les tribus noires non-arabophones[22].

Voir l'infographie du Monde sur le partage des terres au Darfour entre les ethnies.

Un spécialiste du Soudan au CNRS, Marc Lavergne, considère que le conflit ne serait pas racial[23] mais
que le problème majeur de ce pays vient de gouvernements médiocres qui se sont succédé depuis
l’indépendance. Ceux-là même qui ont ignoré les provinces périphériques de la capitale, dont le Darfour,
et qui instrumentalisent aujourd’hui des miliciens à des fins économiques[24]. Au contraire, pour
l'universitaire Bernard Lugan, le conflit est ancien et serait éminemment ethnique. Les raisons
économiques ne sont qu'un facteur aggravant et non déclencheur[25].

Par ailleurs, selon Gérard Prunier, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Afrique de l'Est, interrogé par le
Monde diplomatique, la cause du conflit au Darfour est « racioculturelle ». Selon cet auteur, « les Arabes
sont minoritaires au Soudan. Et les islamistes ne sont que l’ultime incarnation historique de leur
domination ethnorégionale. Or la paix entre le Nord et le Sud est en train de se déliter rapidement. […] Il
faut donc manipuler le tracé frontalier Nord-Sud qui place la plus grande part du pétrole au Sud (c’est en
cours), se préparer à la reprise éventuelle des hostilités (on achète des armes), ancrer de solides
alliances internationales (la Chine est acquise et l’Iran en cours de séduction) et conserver la maîtrise du
territoire en créant un cordon sanitaire ethnorégional : les monts Nouba au Kordofan et le Darfour en
feraient partie. Or si les tribus noubas ont été écrasées militairement entre 1992 et 2002, le Darfour
paraît beaucoup plus menaçant. Les hiérarques arabes de Khartoum veulent éviter à tout prix une
brèche par laquelle les Noirs de l’Ouest s’allieraient demain avec un Sud négro-africain indépendant… et
pétrolier ! »[26].

Conséquences humaines et sanitaires Modifier

Les populations civiles, enfants y compris, subissent les attaques de janjawids. L'ONU parle de crime
contre l'humanité, les États-Unis parlent de génocide.

Le décompte des victimes Modifier

Selon le ministère des Affaires étrangères français : « probablement plus de 300 000 morts » (juillet
2008)[27]

L'ONU estime « que quelque 300 000 personnes sont mortes lors de ces combats, mais aussi en raison
des attaques contre des villages et des politiques de terre brûlée »[4] (2008)

Médecins sans frontières estime qu'il y a eu 131 000 décès entre 2003 et juin 2005, dont les trois quart
de maladies et famine[28]. Le conflit aurait « baissé d'intensité », avec actuellement 200 morts par
mois[29].

Tous ces décomptes comptabilisent les morts indirectes dues aux maladies, malnutrition et autres
problèmes causés par les déplacements de population.

Villages détruits (août 2004)

Une cabane dans un camp de déplacés au Darfour

Au mois de juillet 2004, le congrès des États-Unis vote à l’unanimité une résolution pour qualifier de
génocide la guerre civile au Darfour. Se référant à une enquête faite pendant l’été 2004 dans dix-neuf
camps de réfugiés soudanais au Tchad, le secrétaire d’État américain Colin Powell qualifie les
événements du Darfour de génocide en septembre 2004. Satisfaits de cette reconnaissance, les rebelles
réclament une intervention directe de la communauté internationale.

Les populations déplacées Modifier


Les destructions, les villages rasés, la politique de terre brûlée (attaque et vol du bétail, champs
incendiés) forcent les populations à partir.

12 camps de réfugiés au Tchad

Des dizaines de camps de déplacés

Gereida (128 000 déplacés),

Zalingeï (95 000 déplacés),

Kalma (91 000 déplacés),

El-Geneïna

À Riyad (20 000 déplacés), les réfugiés sont essentiellement des femmes et des enfants. Les ONG, le
Programme alimentaire mondial et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés se
plaignent du manque de sécurité qui gêne leur travail. Plusieurs travailleurs humanitaires soudanais
auraient été enlevés.

Plusieurs miliciens janjawids ont été condamnés par la justice locale à la peine de mort[30].

Poursuites judiciaires Modifier

En mai 2007, la Cour pénale internationale a lancé deux mandats d’arrêts internationaux contre 2
soudanais accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité : Ahmed Haroun, ancien ministre
de l'Intérieur, et Ali Kosheib, l’un des principaux chefs des milices janjawids[31],[32].

En décembre 2007, le procureur de la Cour pénale internationale a dénoncé le manque de coopération


du Soudan et demandé au Conseil de sécurité d'adresser un message ferme et unanime aux autorités
soudanaises pour leur demander d'exécuter les mandats d'arrêt[33]. Luis Moreno-Ocampo a déclaré
qu'il faut «briser le système criminel » mis en place au Soudan, car « les vies des 2,5 millions de
personnes [déplacées] sont à la clef ».

En effet, malgré son inculpation, Ahmed Haroun a conservé son poste de ministre d’État chargé des
affaires humanitaires. De plus il a été nommé membre du Groupe national chargé du mécanisme de
surveillance de la force hybride ONU-Union africaine pour le Darfour (MINUAD). Le procureur de la CPI a
dit : « Le Gouvernement du Soudan défie de manière répétée l’autorité du Conseil de sécurité»[34].

Le 14 juillet 2008, le procureur de la Cour pénale internationale a demandé aux juges de la CPI d'émettre
un mandat d'arrêt à charge d'Omar el-Béchir parce qu'il aurait commis des crimes de génocide, des
crimes contre l’humanité et des crimes de guerre au Darfour[35].

Le 4 mars 2009, la CPI a émis un mandat d'arrêt contre le président soudanais, Omar el-Béchir. Ce
dernier est accusé de crime de guerre et crime contre l'humanité dans le cadre de la guerre civile au
Darfour[36].

Attitude internationale Modifier

Un Iliouchine Il-76 Candid affrété par l'USAID pour transporter de l'aide humanitaire sur l'aéroport Nyala
au Soudan

Aéroport de Kigali au Rwanda des policiers ougandais ayant participé pendant un an à la mission de
l'Union africaine au Darfour montent à bord d'un C-130 du Botswana.

L'ancien chef de la guérilla du Sud du Soudan John Garang trouvait que l’attitude de la communauté
internationale manquait de volonté et était parfois ambiguë.[réf. nécessaire]

L’Europe Modifier

Longtemps soupçonnée de complaisance envers le Soudan, la France est aujourd'hui en conflit larvé
avec le gouvernement de Khartoum, en raison de l'aide militaire qu'elle apporte aux gouvernements du
Tchad et de la Centrafrique, en butte aux incursions de forces rebelles dont des bases de repli se situent
en territoire soudanais.

Tony Blair a déclaré être contre toute intervention militaire au Darfour. Mais il soutient l'embargo
commercial mis en place par les États-Unis[37].
Le 25 juin 2007, le nouveau président élu de la République française Nicolas Sarkozy organise à Paris une
conférence internationale sur le Darfour réunissant les grandes puissances et les organisations
internationales concernées[38],[39].

Les États-Unis Modifier

Les États-Unis ont décrété un embargo sur la vente d'armes au Soudan et contre certaines compagnies
pétrolières est-africaines. George W. Bush désire faire passer au Conseil de sécurité des Nations unies
une résolution pour obtenir des mesures multilatérales[40],[37].

La Chine Modifier

Dans les affaires internationales, la Chine applique au Soudan les principes de sa politique étrangère
générale[41],[42] à savoir ne pas s'ingérer dans les prises de décision d'un gouvernement étranger
souverain. Pour elle, la crise du Darfour doit être réglée par les Soudanais eux-mêmes et non sous
pression étrangère. Elle est accusée par Amnesty International[40] de faire partie des vendeurs d'armes
au Soudan depuis quelques années, ce qu'elle nie[43] et achète 65 % de la production pétrolière
soudanaise. Selon le député canadien Maurice Vellacott, « la plupart des armes utilisées pour tuer,
violer, piller et le reste sont fabriquées au Soudan dans des usines chinoises ». Vellacott critique aussi les
utilisations répétées du droit de veto dont la République populaire de Chine et la Russie ont fait usage
concernant des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies contraignant le Soudan à arrêter les
exactions des milices djandjawids au Darfour[44]. Un rapport d'Amnesty International accuse Pékin
d'avoir envoyé plus de deux cents camions de transports militaires chinois au Soudan en août 2005[40].
La Chine s’oppose aux sanctions commerciales. Ainsi, lors de la conférence de Paris du 25 juin 2007, le
vice-ministre des Affaires étrangères chinois Liu Guijin déclare : « La communauté internationale doit
s’efforcer d’envoyer un signal positif et équilibré : il ne faut pas, pour un oui ou pour un non, menacer et
faire pression sur le gouvernement du Soudan »[45].

Les pays africains Modifier

L'Union africaine s'engage activement dans la résolution du conflit du Darfour. Elle bénéficie notamment
de l'appui de l'OTAN, de l'Union européenne, des États-Unis et du Canada. À ce jour près de 7 000
soldats africains ont été déployés sur le terrain. C'est la première mission de maintien de la paix gérée
par une institution africaine. En dépit de tous les efforts fournis, la mission manque de ressources
financières. Si l'insuffisance n'est pas comblée, la réussite de ce véritable exploit africain pourrait en être
mise à mal.
Les ONG Modifier

Certaines ONG présentes au Darfour critiquent le manque d'intérêt de l’ONU et de l’Union européenne.
Les diplomates internationaux se succèdent pour demander à Omar el-Béchir d’aider les réfugiés. Des
collectifs de citoyens se sont créés dans plusieurs pays occidentaux pour alerter l'opinion sur l'urgence
de cette situation, dont ils rappellent les analogies avec la démission internationale pendant le génocide
au Rwanda.

Soixante dix neuf ONG[46] opèrent encore dans cette région[16]. La Croix-Rouge française demande
l'ouverture de corridors humanitaires au Darfour car l'accès aux victimes est le principal problème
rencontré par les ONG.

La pression des ONG françaises, dont beaucoup sont rassemblées par le CRID dans sa campagne « État
d'urgence planétaire », ont amené plusieurs candidats aux présidentielles françaises de 2007 à évoquer
ce problème.

George Clooney et son implication Modifier

Courant 2005, l'acteur américain George Clooney s'est mobilisé pour le Darfour. Sous son impulsion, un
épisode spécial de la série Urgences a été diffusé le 4 mai 2006 par NBC pour sensibiliser l'opinion
américaine au conflit. La diffusion de cet épisode de quarante minutes a quadruplé en un soir le temps
d'antenne consacré au Darfour en 2006 par les trois grands journaux du soir des chaînes nationales
américaines NBC, ABC et CBS. L'acteur américain a, de plus, produit le documentaire Le sable et la
douleur, qui suivait des activistes des droits de l'homme dans les camps de réfugiés à la frontière du
Soudan et du Tchad. Pour tout cela, il a été nommé par l'ONU Messager de la paix le 18 janvier
2008[47].

Il a, pour finir, créé une association avec les acteurs américains Brad Pitt, Matt Damon, Don Cheadle et
Jerry Weintraub, dans le but d'attirer l'attention sur la guerre civile du Darfour et de faire réagir les gens
pour aider les populations dévastées. Cette association s'appelle Not On Our Watch, dont le site internet
est http://www.notonourwatchproject.org

Critiques sur la mobilisation internationale Modifier


Gabriel Trujillo, responsable adjoint des programmes de Médecins sans frontières dans l'ouest Darfour,
a dénoncé en mars 2007 les risques d'une intervention militaire au Soudan et craint que « la cause du
Darfour ne soit finalement qu'un faire-valoir dans la campagne présidentielle »[48]. Le président de MSF
a aussi pris position dans une tribune parue dans le journal Libération[49].

Médecins du monde a également critiqué la démarche du Collectif urgence Darfour[50].

Chronologie des principaux événementsModifier

En 1972, le Sud-Soudan obtient un statut d'autonomie à l'issue d'une première guerre qui aurait fait
environ cinq cent mille morts en dix-sept ans.

En 1983, le Sud-Soudan se révolte à nouveau à la suite de la suppression du statut d'autonomie. En fait,


l'enjeu est dans les importants gisements de pétrole qui viennent d'être découverts. Cette seconde
guerre va causer près de 2 millions de morts.

En 1989, une junte militaire dirigée par le général Omar el-Béchir s'empare du pouvoir à Khartoum, alors
que ceux-ci n'avaient recueilli que 10 % des voix aux élections.

2003 Modifier

Le 10 février 2003, les rebelles du ASL/MSL et du MJE, attaquent et occupent Gulu, ville du Nord-
Darfour, et revendiquent une meilleure répartition des ressources et des richesses. C'est le début de la
nouvelle guerre civile avec massacres et destructions de villages. Le gouvernement de Khartoum arme
les nomades arabisés contre les cultivateurs noirs en exploitant les dissensions sur le contrôle des terres
mais également le racisme antinoir.

Le 25 avril 2003, les rebelles attaquent el Fasher, la capitale régionale : 70 soldats sont tués.

En septembre 2003, un premier bilan des massacres fait état de plusieurs dizaines de milliers de morts.

2004 Modifier

Une mère et son enfant malade au camp d'Abu Shouk dans le Nord Darfour, en 2004

Le 8 avril 2004 un cessez-le-feu, signé à Ndjamena, est décrété, mais il n'est pas respecté et les violences
se poursuivent.

En mai 2004, selon le journal allemand Die Welt, la Syrie aurait testé des armes chimiques au Darfour ;
des officiers syriens ont rencontré des représentants du gouvernement soudanais dans la banlieue de
Khartoum. La délégation syrienne aurait notamment « offert une coopération étroite dans le domaine
de la guerre chimique ». De son côté, Khartoum aurait « conseillé de tester des armes chimiques sur la
population » du Darfour. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'inquiète de la situation.
Le 3 juillet 2004, lors de la venue à Khartoum du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, les autorités
soudanaises se sont engagées à désarmer les milices janjawids (milices arabes) qui sont accusées de
viols, de meurtres et de pillages dans les villages du Darfour. Les Nations unies estiment depuis que peu
de progrès avaient été enregistrés. « Je regrette de devoir dire que des attaques de milices djandjaouids
continuent d'avoir lieu », déplorait le 21 juillet 2004, Kofi Annan.

Le 23 juillet 2004, l'ONU estime à 30 000 le nombre de personnes tuées en quinze mois et, plus d'un
million ont été déplacées par les combats. Près de 200 000 d'entre eux se sont massés dans des camps
aux conditions de vie précaires de l’autre côté de la frontière tchadienne.

Le 30 juillet 2004 la résolution 1556[51] du Conseil de sécurité de l'ONU décide un embargo sur le
matériel militaire, mais à destination des milices non gouvernementales seulement.

À partir du 23 août 2004, des discussions avec les milices ont été engagées. Organisées par l’Union
africaine, elles ont pour but de désarmer les milices et de garantir la sécurité des populations locales.

En septembre 2004, le gouvernement américain dénonce un génocide.

Le 18 septembre 2004, Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution sur le Darfour[52]. Le
texte menace le Soudan de sanctions pétrolières s'il ne remplit pas l'engagement de restaurer la sécurité
au Darfour et ne coopère pas dans ce but avec l'Union africaine. Le ministre des Affaires étrangères
soudanais, Moustafa Osman Ismaïl, fait savoir qu'il rejette ce nouveau projet de résolution.

En octobre 2004, l'Union africaine envoie 3 300 soldats.

En décembre 2004, les combats s'intensifient.

2005 Modifier

À la fin du mois de janvier 2005, un bombardement fait une centaine de morts et de blessés à Changil
Tobaya au nord du Darfour. L'ONU rend l'armée de l'air soudanaise responsable de ce massacre.

Le 31 janvier 2005, la commission d'enquête internationale sur le Soudan de l'ONU publie un rapport qui
conclut que les exactions perpétrées au Darfour constituent bien « des crimes contre l'humanité », mais
pas un génocide.

La résolution 1591[53] étend l'embargo au matériel militaire à destination de tout « belligérant » au


Darfour. C'est cette résolution qui est violée par la Chine et la Russie.[réf. nécessaire]

Le 31 mars 2005, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution no 1593[54] sur la question du
Darfour. Elle renvoie la situation à la Cour pénale internationale pour que celle-ci engage des poursuites
à l'encontre des responsables des crimes commis.

En avril 2005, les effectifs de la force de l'Union africaine passent à 7 000 soldats.
En juillet 2005, l'arrivée du leader sudiste John Garang au poste de vice-premier ministre, en
applications des accords de paix, est saluée par d'importantes acclamations dans les rues de Khartoum.
Il meurt dans un accident d'hélicoptère le 31 juillet 2005.

En décembre 2005, des rebelles tchadiens attaquent Adré. Le Tchad se déclare en « état de belligérance
» avec le Soudan.

2006 Modifier

Le 15 mars 2006, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Soudan, Jan Pronk, déclare
que la situation au Darfour « est sombre alors que des combats ont lieu tous les jours ». Selon lui, « des
miliciens montés sur des chameaux lancent des attaques contre les villages dans le sud du Darfour, ce
qui a provoqué la mort de quelque 400 personnes depuis février ».

Le 28 mars 2006, le Mouvement/Armée de libération du Soudan (MLS), principal groupe rebelle au


Darfour, appelle les dirigeants présents au sommet de la Ligue arabe, qui s'ouvre ce même jour à
Khartoum au Soudan, à « adopter une position claire concernant la crise au Darfour, en conformité avec
le droit international » et à faire pression sur le gouvernement soudanais pour qu’il accepte le
déploiement d’une force internationale de maintien de la paix au Darfour.

Le 5 mai 2006, l'Armée de libération du Soudan, principal mouvement de la rébellion annonce accepter
l'accord de paix proposé par l'Union africaine. L'accord de paix est signé mais les combats continuent.

25 juillet 2006, George W. Bush reçoit le chef des SLA, Minni Minnawi

Le 31 août 2006 Le conseil de sécurité adopte la résolution 1706[55] pour prendre la relève de l'Union
Africaine. Le gouvernement soudanais rejette la proposition (même si en pratique son application ne
nécessite pas l'accord du gouvernement). À la faveur de cette résolution, le contingent des Casques
bleus au Darfour sera rehaussé pour atteindre un effectif global de quelque 17 300 hommes, décision
contestée par le Soudan[56].

En août 2006, l'ONU vote le déploiement de 20 600 Casques bleus sur le territoire même du Darfour,
mais le gouvernement soudanais refuse.

En France, l'organisation Sauver Le Darfour interpelle par voie d'affiches les candidats à l'élection
présidentielle française de 2007 et en particulier Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sur ce qu'ils
comptent faire pour le Darfour s'ils sont élus.

Le 17 septembre 2006, la journée Mondiale pour le Darfour a vu s'organiser en divers points du globe
des manifestations en faveur des populations de la région ouest soudanaise. Cette mobilisation
d'envergure internationale avait pour objectif celui de la sensibilisation de l'opinion publique mondiale.
Octobre/novembre 2006 : La crise du Darfour s'étend au Tchad voisin et à la Centrafrique. Des cas
d'attaques récurrentes dans les camps de réfugiés au Tchad sont rapportés. Les mêmes modes
opératoires que ceux observés au Darfour sont employés par les milices armées. Viols de femmes et
exactions commises sans distinction, notamment sur des enfants, sont à déplorer chaque semaine.

Le 22 octobre 2006, le Soudan ordonne l'expulsion de Jan Pronk, le représentant de Kofi Annan.

Le 30 octobre 2006, la république du Centrafrique accuse le Soudan d'agression.

En décembre 2006, au moment de son départ des Nations unies, Kofi Annan déclara : « Soixante ans
après la libération des camps de la mort nazis, trente ans après le Cambodge, la promesse du "jamais
plus" sonne creux. Ils pourront avoir à répondre collectivement et individuellement pour ce qui est en
train de se passer au Darfour. »[57]. Selon l'association Sauver Le Darfour, cette guerre aurait provoqué
une épuration ethnique qui a causé plus de trois cent mille morts et plus de trois millions de personnes
déplacées.

2007 Modifier

Avril 2007 : un rapport de l'ONU[58], provisoire et non officiel, qui a été publié par le site du New York
Times[59] et par celui du Sudantribune, dit que l'armée gouvernementale viole l'embargo (résolution
1591), et camoufle des avions en blanc avec le sigle de l’ONU « UN ».

Mai 2007 :

La Cour pénale internationale a lancé deux mandats d’arrêts internationaux contre 2 soudanais, accusés
de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité :

Ahmed Haroun[31], l'ancien responsable soudanais de la sécurité au Darfour, et actuel secrétaire d'État
aux affaires humanitaires[60],

Ali Kosheib[32], l’un des principaux chefs des milices janjawids.

la Chine concède à participer à l'effort de paix par une aide technique.

Amnesty International publie un rapport accusant la Chine et la Russie de fournir du matériel au


gouvernement soudanais malgré l'embargo. L'ONG publie des photos d'aéronefs soudanais de
fabrication chinoise au Darfour.

Juin 2007 :

Le 17 juin, le gouvernement français a décidé de mettre en place un pont aérien humanitaire entre
Abéché et l'Est du Tchad, afin de porter assistance aux réfugiés et déplacés du Darfour[61].

Juillet 2007 :

Le 31 juillet, le Conseil de sécurité des Nations unies a unanimement adopté une résolution autorisant le
déploiement au Darfour d'une force militaire pour assurer la sécurité des populations et garantir les
accords de paix[62]. Cette Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour
(MINUAD) augmentera ses effectifs à 30 600 environ (militaires essentiellement).

Le 27 octobre 2007, des négociations organisées par l'ONU s'ouvrent à Syrte, en Libye, entre les
protagonistes du conflit[63].

2008 Modifier

Le 20 mars 2008, un rapport de l'ONU déplore des attaques menées par l'armée soudanaise et des
milices qui ont fait en janvier et février « 115 victimes et provoqué le déplacement d'environ 30 000
personnes. »[64]

En mai 2008, les rebelles du MJE lancent une attaque qui est stoppée à Ondurman aux portes de
Khartoum.

À la fin de l'année 2008, la MINUAD a perdu 21 membres de son personnel pendant cette première
année d'opération. Selon Alain Le Roy[65], Secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations
de maintien de la paix, la situation ne s'est pas améliorée: plusieurs millions de personnes survivaient
encore dans des camps et étaient dépendantes de l'aide humanitaire, et rien que ces derniers mois, 100
000 personnes supplémentaires ont été déplacés. De plus, les bombardements aériens par l'aviation
gouvernementale se poursuivent, malgré un cessez-le-feu.

Un an après le début de la mise en place de la MINUAD, 63 % du personnel est déployé soit 12 374
soldats sur 19 555[4].

Rien que pour 2008, l'ONU a compté 315 000 nouveaux déplacés au Darfour ou dans l'est du Tchad[4].

2009 Modifier

Le gouvernement du Soudan a confirmé qu'un appareil des Forces armées soudanaises a frappé, le
mardi 13 janvier, des positions du MJE dans la région de Muhajeria. Des affrontements ont opposé, le
jeudi 15 janvier, dans cette même région, des membres du MJE à l'Armée de libération du Soudan[66].

Le 5 mars 2009, la Cour pénale internationale lance un mandat d'arrêt contre le président Omar el-
Béchir.
2010 Modifier

Le 12 juillet 2010, Omar el-Béchir fait l'objet d'un deuxième mandat d'arrêt de la Cour pénale
internationale, qui ajoute la qualification de génocide au premier mandat émis à son encontre[67].

2011 Modifier

Les Sud-Soudanais se prononcent en faveur de la sécession de la région à l'issue d'un référendum se


tenant entre le 9 et le 15 janvier 2011. L'indépendance est formellement déclarée le 9 juillet 2011.

Notes et références Modifier

↑ Soudan: situation "désespérée" des civils fuyant les combats au Darfour, selon l'ONU, AFP, 7 février
2016.

↑ « Le conflit du Darfour n’est pas racial »

↑ Darfour, généalogies d’un conflit, sur le site mouvements.info - consulté le 6 octobre 2012

↑ a, b, c et d Darfour : La MINUAD a un an et 12 374 soldats déployés, centre de nouvelles de l’ONU, 31


décembre 2008.

↑ Jean-Philippe Adam, « Opinion : Washington en quête d’une solution au Darfour », Le Devoir, 5 juin
2007 (lire en ligne).

↑ Dominique Poirier et Hélène Tainturier, « Darfour : Les sources de la crise », sur Radio-Canada.ca,
Société Radio-Canada, 27 octobre 2004 (consulté le 4 avril 2009).

↑ a et b « Des crimes contre l’humanité commis au Soudan, selon la Commission d’enquête » (consulté
le 27 mai 2009).

↑ [PDF] Rapport de L'ONU sur l'environnement au Soudan daté de 2007

↑ Site de l'IRD-2003

↑ La dynamique du temps et du climat, Marcel Leroux, 2004, 2e édition, DUNOD (ISBN 2 10 004807 4)

↑ a et b Darfour : impacts ethniques et territoriaux d'une guerre civile en Afrique, par Marc Lavergne,
du CNRS, spécialiste du Soudan Afrique subsaharienne : territoires et conflits, sur le site Géoconfluences

↑ a et b Le Monde diplomatique 2004


↑ Jean-Pierre Chauveau, Afrique contemporaine: Deux dossiers : "Jeunes ruraux" et "Darfour", De
Boeck Université, 2005, 238 p. (ISBN 2804149285), p. 169-171

↑ a et b reportage:"le diable arrive à cheval"

↑ (en) ‘Janjaweed leader’ is Sudan aide, BBC News, 21 janvier 2008.

↑ a et b Nouvel Observateur du 17 mai 2007

↑ (en) China, Russia breach Darfur arms embargo -Amnesty, Alertnet, Reuters, 8 mai 2007.

↑ a et b Le Monde diplomatique - Mars 2007

↑ (en) Darfur - UNAMID - Background, Site de l'ONU. « Sudan’s acceptance of this force in June 2007 ».

↑ (en) Sudan admits Darfur attack on UN, BBC News, 10 janvier 2008.

↑ Obama demande à Khartoum de mettre fin au "génocide" au Darfour, France 24, 19 octobre 2009.

↑ Site de Jacques Leclerc (linguiste), université de Laval

↑ Analyse de Marc Lavergne.

↑ Article sur un site de l'ENS

↑ Le Soudan, éditorial, L'Afrique Réelle N°10, Octobre 2010

↑ « Darfour, la chronique d’un « génocide ambigu », Le Monde diplomatique, mars 2007

↑ Site du ministère des affaires étrangères

↑ Fabrice WEISSMAN, Jean Hervé BRADOL (président de MSF dans Libération du 23 mars 2007)

↑ RFI, le 25 juin 2007

↑ SOUDAN. Peine de mort / Procès inéquitable. Amnesty International

↑ a et b Mandat d'arrêt avec chefs d'accusation [PDF]

↑ a et b Mandat d'arrêt avec chefs d'accusation [PDF]

↑ Centre de Nouvelles de l'ONU

↑ Déclaration du conseil de sécurité, 5 décembre 2007.

↑ Mandat d’arrêt contre el-Béchir, Le Soir, 14 juillet 2008

↑ LCI.fr, « Soudan - Darfour : mandat d'arrêt contre le président Bachir », TF1.fr, 4 mars 2009 (consulté
le 4 avril 2009)
↑ a et b Darfour : Washington sanctionne à nouveau le Soudan, Afrik.com, 29 mai 2007.

↑ Bernard Kouchner : « L'avenir s'est éclairci » pour le Darfour, 25 juin 2007

↑ [vidéo] et texte du discours préliminaire de N. Sarkozy à la réunion du groupe de contact.

↑ a, b et c « La Chine vend des armes à des pays qui violent les droits humains », dans Le Monde du 12
juin 2006, [lire en ligne]

↑ Politique Étrangère

↑ Chine ABC-21, La politique étrangère de la Chine

↑ La Chine nie vendre des armes au Soudan utilisées au Darfour : Actualités : Aujourd'hui la Chine

↑ Compte-rendu officiel des débats de la Chambre des communes, 1er mai 2006

↑ Site de Afrik.com du 26 juin 2007

↑ Ministère des Affaires étrangères

↑ Centre de nouvelles de l'ONU

↑ Le Darfour dans l’indifférence générale, sur le site territoires-memoire.be

↑ Fabrice Weissman et Jean Hervé Bradol, « Massacres et démagogie », Libération, 23 mars 2007]

↑ « MDM critique la démarche d'Urgence Darfour », Nouvelobs.com, 16 mai 2007

↑ [PDF] Texte de la résolution 1556

↑ [PDF] résolution 1564

↑ [PDF] Texte de la résolution 1591

↑ [PDF] Texte de la résolution 1593

↑ [PDF] Texte de la résolution 1706

↑ Christophe Ayad, « Au Soudan, toute vérité n'est pas bonne à dire », dans Libération du 24/10/2006,
[lire en ligne]

↑ Le Figaro du 22 décembre 2006

↑ [PDF] Rapport provisoire de l'ONU

↑ Publication d'un rapport provisoire de l'ONU dans le NY Times

↑ Ministère des Affaires étrangères


↑ Le Monde, édition des 17/18 juin 2007

↑ Centre de nouvelles de l'ONU

↑ RFI 27/10/2007.

↑ Centre de nouvelles de l'ONU, 20 mars 2008

↑ Centre de nouvelles de l'ONU

↑ Centre d'actualité de l'ONU, 15 janvier 2009

↑ soudan - 2e mandat-arret cpi contre le president-el-bechir

Voir aussi Modifier

Articles connexes Modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Conflit au Darfour, sur Wikimedia Commons

Soudan

Moussa Hilal

Gabril Abdoul Karim Badri

Mahamat Nour Abdelkerim

Sources Modifier

Le Nouvel Observateur, no 2068, semaine du 24 juin 2004, article de Robert Marmoz

Articles WEB du Monde : septembre 2004

Article WEB du Courier international, septembre 2004

Article WEB du Figaro, 9 octobre 2004

Article WEB de Libération, 6 octobre 2004

Bibliographie Modifier

Marc Lavergne, Le Soudan contemporain, Karthala, 1989.


Gérard Prunier, Le Darfour, un génocide ambigu, La Table Ronde, 2005

Cinéma Modifier

Darfour, du sable et des larmes, documentaire, 2008

Au loin des villages, documentaire réalisé par Olivier Zuchuat, sorti en 2009

Liens externes Modifier

Portail judiciaire de La Haye : Situation au Darfour, sur le site haguejusticeportal.net

Archives du Monde diplomatique sur la crise au Soudan, sur le site monde-diplomatique.fr

Dossier complet sur la crise au Darfour du site du ministère des affaires étrangères, sur le site
diplomatie.gouv.fr

Darfour, la chronique d'un « génocide ambigu », par Gérard Prunier, sur le site monde-diplomatique.fr

Chronologie - La tragédie du Darfour, du quotidien Le Monde

Infographie De l'UNHCR sur les camps au Tchad (2004), sur le site unhcr.fr

Articles récents sur les événements du Soudan, sur Afrik.com

1 an de processus de négociation depuis mai 2006, sur le site de RFI, sur le site rfi.fr

« Le conflit au Darfour n'est pas Racial », par Marc Lavergne, sur le site afrik.com

« le Darfour en question », un vidéo-reportage sur la Darfour tourné en mai-juin 2007 en partenariat


avec l'INA, sur le site blogtrotters.fr

Conflit et pétrole : l'exemple du Darfour, sur le site fig-st-die.education.fr

(en) Site de la Mission des Nations Unies au Soudan, sur le site unmis.org

(en) The Small Arms Survey-Soudan, sur le site smallarmssurvey.org

(na) Photos du Darfour, sur le site pbase.com

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Dernière modification il y a 3 jours par Sebleouf


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