SUPPORT_DE_COURS_SYSTEMES_HYDRAULIQUES_E
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SUPPORT DE COURS
SYSTEMES HYDRAULIQUES
Elaboré par :
MESSAOUI Mosbah : Maitre Technologue à l’ISET de Gafsa
Année universitaire : 2010-2011
ISET- Gafsa DGM Mr: MESSAOUI.M
Chapitre * 1
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
I. Les fluides :
I.1. Définition :
Les fluides sont classés en deux groupes :
Les liquides : Très peu compressibles ce qui explique leur utilisation en hydraulique
pour des pressions élevées.
Les gaz : Très compressibles donc ce sont des mauvais transporteurs d’énergie.
I.2. propriétés des liquides :
1. Les liquides sont pratiquement incompressibles, d’où leur déplacement est facile
par poussée (au moyen d’un piston, par exemple) et possibilité d’exercer sur eux
des pressions considérables.
2. Les liquides transmettent intégralement les pressions dans tous les sens (principe
de pascal) ; d’où possibilité de transmettre par les liquides des pressions
importantes, et d’obtenir des poussées considérables (Presse hydraulique Fig.1).
3. La viscosité est variable en fonction de la température, mais souvent importante
(huile par exemple).
4. Le coefficient de dilatation est beaucoup plus élevé que celui des solides, en effet
toute variation de température d’un liquide placé dans un réservoir détermine des
variations de volume qu’il ne faut pas contrarier, si non les réservoirs et les
conduites subissent des efforts considérables.
5. Certains liquides, tels que l’eau, subissent en se solidifiant une augmentation de
volume, d’où risque d’éclatement des conduites en cas de gel.
6. La densité est variable suivant les liquides, mais en général importante.
II. Hydrostatique :
II.1. Définition :
C’est l’étude des fluides au repos, on s’intéresse à la Pression P à l’intérieur d’un volume
du fluide.
L’unité de la pression est le pascal (1 Pa = 1 N/m2). L’unité pratique est le bar
(1bar = 105 Pa = 1daN/cm2). La pression est donnée par son intensité sans indication de
la direction car elle est toujours perpendiculaire à la surface.
II.2. Les différentes pressions :
La pression atmosphérique : 1Pa = 1,033 bar.
La pression dans un liquide à une profondeur h: P = ρ.g.h.
F
La pression due à une force mécanique : P = .
S
Pression absolue, pression relative :
Pabsolue = Prelative+ Patmosphérique
Remarque :
Si Prelative = 0 Pabsolue = Patm
Si Prelative> 0 Pabsolue>Patm
Si Prelative< 0 Pabsolue<Patm
A
H
F1 F2
P
S1 S 2
III. Hydrodynamique :
III.1. Définition :
C’est l’étude des fluides en mouvement, on s’intéresse aux trois grandeurs suivantes :
La pression.
Le Débit.
La pression dynamique.
III.2. Principe du déplacement d’un liquide :
Les liquides étant pratiquement incompressibles, il suffit pour les déplacer, d’exercer sur
eux une poussée, exemple : pompe à piston (Fig.2), le volume du liquide déplacé est égal
au volume engendré par le déplacement du piston C'est-à-dire S.l, le débit volumique
moyen de la pompe (qui est le volume déplacé par unité de temps) est donc :
S .l
Qv ou Qv= S.V si V est la vitesse moyenne d’écoulement.
t
III.3. Ecoulement d’un liquide dans une conduite :
Un liquide étant incompressible, en régime permanent les quantités du liquide qui
s’écoulent à travers deux sections S1 et S2 (Fig.3) par unité de temps sont égales ; si V1 et
V2 désignent les vitesses du liquide dans les deux sections S1 et S2, on aura donc l’égalité :
S1.V1 = S2.V2=Qv donc :
V1 S 2
, C’est l’équation de la continuité.
V 2 S1
Cette quantité d’énergie s’appelle la Charge qui peut prendre trois formes :
1. Variation d’énergie en Joule/Kg :
1 1 2
g.( Z1 Z 2) ( P1 P2) (V1 V2 ) 0 .
2
2
.g 2.g
Remarque :
Dans cette charge on distingue trois formes de la pression :
P : Pression statique qui est la pression communiquée par la pompe.
ρ.g.h : Pression due au poids de la colonne du liquide de hauteur h.
V2
. : Pression dynamique due à l’énergie cinétique du liquide.
2
III.6. Pertes de charges :
En réalité par suite des frottements des filets du liquide entre eux et contre les parois
intérieurs de la conduite d’écoulement, des remous produits par les variations brusques
de section ou de direction, etc. le liquide ne conserve pas intégralement son énergie, une
partie est dépensée pour vaincre les différents frottements, et cette partie se dissipe en
chaleur, il se produit donc une diminution de vitesse ou de pression, donc d’énergie, cette
perte est appelée « Perte de charge ».
L’équation de Bernoulli s’écrit alors :
2 2
P1 V1 P V
g.Z1 g.Z 2 2 2 J Cte Ou J est la perte de charge
2
Le frottement contre les parois est mis en évidence par le relevée des vitesses dans une
section d’un liquide en déplacement (Fig.4), la vitesse est plus faible près des parois, par
suite des frottements et maximale au centre, d’autre part cette inégalité des vitesses
entre
Les filets liquides déterminent un frottement entre eux. La vitesse moyenne d’écoulement
Qv
du liquide est .
S
Exemple :
Une conduite relie un lac artificiel à la turbine hydraulique, la surface du lac se trouve à
500 m au dessus de l’axe de l’injecteur de la turbine (Fig.5). La vitesse de l’eau à la sortie
de l’injecteur devrait être V 2.g.h =100 m/s, on constate qu’elle n’est que
90 m/s ce qui correspond à une hauteur de chute de 405 m. La perte de charge dans la
conduite équivaut donc à une perte de hauteur de : 500-405=95 m.
Applications :
1. Une conduite de diamètre d = 30 mm débite 125 l/mn d’huile de viscosité cinématique
υ = 6°E. Quelle est le régime d’écoulement.
2. Une pompe débite 90 l/mn d’huile hydraulique de masse volumique ρ = 900Kg/m3 et
de viscosité cinématique υ = 3,5 °E à 50 ° C.
0,79.
d
Donc : pour diminuer cette perte de charge, on a intérêt à :
Limiter la vitesse du fluide.
Adopter des conduites de grands diamètres.
Utiliser des conduites à parois internes lisses.
Chapitre * 2
HYDRAULIQUE ET PNEUMATIQUE
Il va de soi que chaque transformation provoque une perte énergétique qui diminue le
rendement global de la transmission de puissance.
Remarque :
Dans ou le fluide utilisé est de l’air comprimé, la pression est dite une pression pneumatique et la
transformation de l’énergie mécanique en une énergie pneumatique est assurée dans ce cas la par
un compresseur.
2. Les symboles de base :
(Voir Symboles de bases suivant la norme ISO 1912 à la fin de ce chapitre).
Pertes mécaniques: Il s'agit des frottements entre les différentes pièces (1 à 2 %).
Pertes hydrodynamiques : (pertes de charge) : Dues aux écoulements dans les
différents organes et conduites (1 à 5 %).
Pertes par compressibilité: Dues à la compressibilité de l'huile, affectent
essentiellement les pompes et moteurs. (2,5 à 10 %). La compressibilité du fluide
provient des caractéristiques intrinsèques de l'huile et des gaz dissous (ou en
émulsion).
Pertes de gavage: Dans un circuit fermé, la pompe de gavage consomme bien sûr de
l'énergie (1 à 2,5 %).
Pertes volumétriques: Dues aux fuites internes, affectent le rendement volumétrique
(2 à 10%). La valeur de ces pertes dépend bien sûr de la qualité du matériel et de
son domaine d'application. Ces pertes dépendent également de la viscosité de
l'huile employée et de l'âge du matériel.
IV- Types de circuits
1. Circuit ouvert :
Le fluide hydraulique circule en repassant systématiquement par la bâche, à pression
atmosphérique.
Ces circuits sont les plus simples à concevoir mais présentent un inconvénient: en effet, la
pompe aspirant à la pression atmosphérique (à 1 bar de pression absolue), celle-ci ne peut
créer qu'une perte de charge minime (de l'ordre de -0,2 bar maxi) dans la conduite
d'aspiration la reliant à la bâche. En conséquence, pour un débit donné, la taille de la
pompe devra être relativement importante à cause de ses tubulures d'aspiration (externes
et internes).Si la perte de charge à l'aspiration venait à augmenter, alors une cavitation se
produirait, détériorant la pompe rapidement.
CAVITATION : formation de bulles dans un fluide à la suite d'une dépression dans celui-ci. La
dépression peut être provoquée par une perte de charge, par un effet dynamique dans le fluide
(augmentation brusque de la vitesse du fluide) ... Les bulles de gaz peuvent être celles d'air dissous
qui se dilatent brusquement ou la vaporisation des produits légers de l'hydrocarbure.
2. Circuits fermés :
Pour remédier au défaut précédent il suffit de faire aspirer la pompe directement à une
pression beaucoup plus importante (dite pression de gavage) que celle de l'atmosphère.
Pour cela le moteur recrachera directement son huile à la pompe à la pression de gavage.
Les tubulures de la pompe peuvent donc être de sections plus faibles.
Pour une même puissance transmise, un circuit fermé sera donc plus compact qu'un
circuit ouvert. Malheureusement, les fuites internes au circuit doivent être comblées en
permanence par une pompe annexe, dite de gavage. Les fuites internes pouvant varier de
façon importante (à chaud, à froid, matériel neuf ou usagé ...), cette pompe de gavage doit
être largement surdimensionnée et nécessite par conséquent un trop plein.
D'autre part, le volume d'huile dans le circuit fermé étant constant, les vérins à simple
tige en sont proscrits. On comprend alors qu'un circuit fermé, bien que plus performant
en rapport poids/puissance, est beaucoup plus délicat à concevoir qu'un circuit ouvert
Symboles de base
(Extraits de la norme NF ISO 1219-1)
Chapitre * 3
Pcal p.Qv
Avec :
p Pp PT : Différence de pression entre P et T.
Qv : Débit traversant le limiteur de pression.
3. Exemples de montage :
Pcal p.Qv
Avec :
p Pp PA : Différence de pression entre P et A.
Qv : Débit traversant l’appareil.
Cet appareil ne doit donc pas être utilisé pour faire passer des débits importants.
2. Exemple de montage :
Valve de séquence:
La pression de commande X agit sur le tiroir (section égale à celle du piston). Dès que
cette pression est supérieure à la pression réglée, alors le tiroir se trouve complètement à
gauche, le passage P A se fait librement. Si cette pression est insuffisante, alors le
tiroir est complètement à droite et le passage P A est fermé. Seule la phase d'ouverture
donne une réponse délicate.
Pcal p.Qv
Une valve de séquence dans sa phase d'ouverture peut se comporter comme une valve de
freinage.
Elles sont conçues comme des valves de séquence fonctionnant dans leur phase
d'ouverture (voir courbe de réponse de ces appareils).Leur technologie à tiroir fait qu'elles
présentent de légères fuites internes, et par conséquent, ne peuvent être utilisées pour
maintenir une charge en position.
Ci-contre: valve de freinage double.
On remarque les conduites de
pilotage 3, commandant le tiroir 2.
Le ressort 1 agit dans les deux sens.
Cet appareil n'est pas réglable.
Montage direct sur moteur
hydraulique ou vérin.
Source : Rexroth
2. Exemple de montage :
Exemple de calcul :
125 l/min à 150 bars pendant 5 s donc une
puissance instantanée de 31,25 kW, mais
pour une puissance moyenne de 2,6 kW
Donc, si on est capable d'accumuler l'énergie hydraulique pendant les temps morts, la
puissance à installer sera beaucoup plus petite.
C'est le rôle de l'accumulateur de pression. Il est constitué d'un réservoir et d'un système
de mise sous pression, le plus souvent une poche (vessie) de gaz gonflée à la pression
minimale d'utilisation.
L'appareil contient bien sûr un clapet anti-retour pour éviter que l'accumulateur ne se
vide à la bâche pendant l'étape 4. Les étapes 3 et 5sont brutales, il n'y a donc pas de
phases d'ouverture ou fermeture comme sur les précédents appareils (voir schémas ci-
après).
a b c
Rem arque:
Une purge permet de vider l'accumulateur (pour intervention par exemple).
d. Brutalité des étapes 3 et 5 : En position Conj : la bille B reçoit les actions de la
pression sur la bille FP, du ressort FC et de la pression sur le poussoir FD :
FC + FP – FD = 0
Lorsque le poussoir commence à lever la bille (accu. plein), la force FP disparaît
subitement, l'équilibre est alors rompu et le poussoir passe brutalement dans l'autre
position, c'est la disjonction (étape 3).Le principe est analogue pour la conjonction
(étape 5).
Pendant les temps morts, la pompe recharge l'accumulateur. Dès que celui-ci est à
pression maxi, le conjoncteur-disjoncteur met la pompe à la bâche. Si on actionne ensuite
le distributeur (pour poinçonner rapidement, par exemple), l'accumulateur restitue
rapidement son énergie en quantité.
Chapitre * 4
I. Introduction :
Les distributeurs appelés TOR (tout ou rien), sont des pré actionneurs qui orientent la
circulation du fluide dans diverses directions, assurent l'alimentation des actionneurs et
les retours de fluide à la bâche.
On distingue plusieurs technologies:
À tiroir (la plus répandue).
À clapets.
Rotatifs (ou à boisseau) ...
Désignation O/P : On les désigne simplement par le nombre de voies distinctes qu'ils
raccordent (Orifices) et le nombre d'orientations différentes qu'ils réalisent (Positions).
C'est la désignation O/P (nombre d'Orifices / nombre de Positions).
En plus, on désigne le type de commande (manuelle, électrique, hydraulique ...) ainsi que
le système de rappel en position repos (ou indexage si celui-ci est multi stable). Cette
position repos est couramment appelée le "centre" du distributeur.
Ils se schématisent toujours en position repos (centrée), les différentes canalisations sont
raccordées à cette position de repos.
La conduite "c" ci-dessus permet l'équilibrage du clapet obturateur, et donc une utilisation jusqu'à 350 bars.
La position de repos du distributeur (NO ou NF) est déterminée par la position du ressort
5. La chambre 3 se trouvant derrière le poussoir 7 est reliée à l'orifice P et étanche à
l'orifice T. Le système est équilibré, ces distributeurs peuvent donc être utilisés jusqu'à
350 bars. En position de repos, la bille 4 est maintenue sur le siège 13 par le ressort 5, en
position commutée, la bille est maintenue sur le siège 9 par l'électroaimant 2. Le débit est
verrouillé sans fuites.
IV. Distributeurs pilotés :
Lorsque les débits à faire passer sont importants, les distributeurs à commande directe ne
Suffisent plus. On utilise alors un distributeur à commande directe (dit distributeur
pilote) qui commande (pilote) hydrauliquement un distributeur piloté de forte taille.
On peut représenter ces distributeurs de façon complète ou simplifiée.
Chapitre * 5
I. Introduction
La fonction d’une pompe st en général de créer un vide partiel à l’aspiration ce qui
permet à la pression atmosphérique régnant dans le réservoir d’obliger le liquide à
remonter la canalisation jusqu’à la pompe. Et assurer le transport du liquide jusqu’à
l’orifice de refoulement.
II. Caractéristiques :
Les caractéristiques d’une pompe Sont :
Le débit Q (en l/mn) pour une vitesse de rotation N donnée.
La pression maximale admissible au refoulement (en bar).
La cylindrée Cyl (en cm3).
La cylindrée représente la quantité théorique du liquide que la pompe peut débiter durant
un cycle de fonctionnement (Donc c’est un volume fixé par la construction de la pompe).
Une pompe produit un débit, la résistance à l’écoulement que rencontre le débit crée la
pression.
La pression établit dans un circuit, influe sur le débit de la pompe. Lorsque la pression
augmente, le débit diminue. Cette baisse de débit est du à une augmentation des fuites
internes dans la pompe entre ses orifices d’aspiration et de refoulement, ces fuites
nommées « Pertes » permettent de définir le rendement volumétrique ηv de la pompe.
Volumeduli quidefourn ieparcycle
v
cylindrée
1. Pression fournie par une pompe :
La pression de fonctionnement d’une pompe est la somme des pressions correspondant à
la perte de charge dans la conduite et à la différence des niveaux.
Lorsque la pompe est placée en dessous du niveau du réservoir d’aspiration, on dit
qu’elle est en « charge ».
Lorsqu’elle est dans une position intermédiaire, elle aspire le liquide du réservoir
d’aspiration grâce à la pression atmosphérique pour le refouler dans le réservoir de
refoulement.
Certaines pompes sont auto amorcantes, d’autres doivent être amorcées. On doit donc
remplir le tuyau d’aspiration avec du liquide avant de commencer le pompage.
hr
h
Pa ha
Pa 103300
Pa ≥ ρ.g.ha ha = = 10,33 m.
.g 1000.10
Pour les meilleurs pompes, les catalogues des constructeurs donnent 8 et parfois 9 m. En
réalité cette hauteur est réduite pour différentes raisons : mauvaise étanchéité des joints,
pertes de charge dans le tuyau d’aspiration, altitude etc.… Elle atteint difficilement 8 m
en pratique.
La hauteur de refoulement est en principe n’est pas limitée sauf par la puissance motrice,
la résistance des organes, l’étanchéité des joints etc.…
C yl V . e . c .
Avec :
V : Volume d’un élément.
ηe : nombre d’éléments.
ηc : nombre de course par tour.
2. Le débit théorique :
Qth C yl . N
Qth : Débit théorique en l/mn.
Cyl : Cylindrée en l.
N : Vitesse de rotation en tr/mn.
3. Le débit réel :
Qréel Qth . v C yl . N . v
4. Le couple d’entrainement :
C’est le couple nécessaire à l’entrainement de la pompe :
C.2 C yl .P
C : Couple en mN.
Cyl : Cylindrée en m3.
ΔP : différence de pression entre l’aspiration et le refoulement en Pascal.
Dans le cas ou la cylindrée est exprimée en l et ΔP en bar on a:
C.2 C yl (10 3 ).Pr (105 ) C yl .P
C .100 C 15,9.C yl .P
2
5. Le rendement :
Les pertes sont au niveau hydraulique (fuites internes) et aussi au niveau mécanique (les
frottements). Nous aurons donc :
g v . méca
Avec :
ηg : Rendement global d’une pompe.
ηv : Rendement volumétrique.
C utilisé
ηméca = Rendement mécanique
C entrée
6. La puissance à l’entrainement:
.N
P C. 15,9.C yl .P. .
30
ω : Vitesse d’entrainement en rd/s.
N : Vitesse d’entrainement en tr/mn.
Q 100 Q .N Q.P
Or la cylindrée est : C yl P . .P. P
N 2. N 30 0,6
Q.P
Pour plus de commodité, la puissance théorique (en KW) : Pth
600
En tenant compte des rendements volumétrique et mécanique, la puissance à l’entrée
d’une pompe sera donc :
Q.P
Pe
600. g
7. La cavitation :
La cavitation est un phénomène physique destructeur de la pompe. Elle résulte de
l’implosion des bulles d’air contenues dans l’huile, au cours de laquelle une particule de
métal est arrachée. La cavitation émet un bruit très spécifique, il faut intervenir très
rapidement.
Les causes de la cavitation sont :
Une trop grande vitesse de rotation.
Une huile trop visqueuse.
Une ligne d’aspiration trop longue ou une section trop faible.
3. Application :
Sur le catalogue d’une pompe, on relève les caractéristiques suivantes :
Cyl= 49 cm3.
Q = 114 l/mn à 2400 tr/mn sous 210 bars.
1. Déterminer le rendement volumétrique ηv de cette pompe à 2400 tr/mn.
2. Le débit Q à 1400 tr/mn.
3. La puissance Pm du moteur électrique nécessaire à l’entrainement si le rendement
global est ηg = 0,86.
VI. Les pompes à engrenages : (Fig.2)
Ce sont parmi les plus anciens systèmes de pompage.
Ce sont d’une construction simple et d’un prix compétitif.
Elles répondent aux applications de petite et moyenne puissance.
Elles appartiennent à la famille des pompes à cylindrée fixe.
Cependant le niveau sonore de fonctionnement reste élevé.
1. Cylindrée :
Dans le cas d’un engrenage à denture droite :
Cyl (d a a 2 ).b.10 6
2
2 .
Avec :
Cyl : cylindrée en l.
da : diamètre de tête des pignons en mm
a : Entraxe entre les deux pignons en mm
b : Largeur de la denture en mm
2. La compensation :
Le fonctionnement de la pompe nécessite des jeux fonctionnels :
Entre les pignons et le corps de la pompe.
Entre les pignons et les flancs du corps de la pompe.
Un jeu élevé favorise les fuites internes donc diminue le rendement volumétrique
de la pompe.
Un jeu faible augmente les frottements donc diminue le rendement mécanique.
D’où l’utilité de la compensation hydrostatique pour réduire l’influence de ce jeu. L’un des
flasques est rendu mobile latéralement et l’autre reste fixe, un ressort pousse le flasque
mobile et le maintien en appui sur le pignon.
En fonctionnement, la pression de refoulement s’exerce sur un anneau derrière le flasque
mobile créant ainsi une force proportionnelle à la pression de refoulement et qui applique
le flasque sur le pignon. C’est la compensation hydrostatique. Elle permet donc de réduire
les fuites internes et travailler à pression plus élevée (Fig.8).
Fig.8
3. Charges sur les paliers :
Lorsqu’il y’a un freinage à la sortie, la pression de refoulement augmente. La somme des
forces élémentaires qui s’exercent sur chaque pignon se traduit par une résultante qui
pousse l’axe de rotation dans une direction déterminée. Il en résulte une tendance à
l’usure dans cette direction.
Fig.a Fig.b
Pour remédier à cela, les constructeurs rendent la pompe symétrique pour équilibrer les
effets de pression sur le rotor. Les paliers de celui-ci ne supportent alors aucune action
importante (Fig.b).
1. Cylindrée :
Pour une pompe à n palettes disposées
régulièrement, c’est-à-dire décalées d'un
2
angle de .
n
C yl 4.b.n.e.R1 . sin
n
avec :
b : longueur des palettes en
centimètre.
e : excentricité en centimètre.
R1 : rayon du stator en centimètre.
Cette formule est approximative car
l'épaisseur des palettes est négligée.
Le débit avant régulation n'est pas tout à fait constant, car le rendement volumétrique
diminue lorsque la pression de sortie augmente.
Q Q max . sin
Q (l/mn)
Qmax
Chapitre * 6
I. Principe de fonctionnement :
Les pompes centrifuges (Fig.1) sont composées d'une roue à aubes qui tourne autour de
son axe, d'un stator constitué au centre d'un distributeur qui dirige le fluide de manière
adéquate à l'entrée de la roue, et d'un collecteur en forme de spirale disposé en sortie de la
roue appelé volute. Le fluide arrivant par l'ouïe est dirigé vers la roue en rotation qui sous
l'effet de la force centrifuge lui communique de l'énergie cinétique. Cette énergie
cinétique est transformée en énergie de pression dans la volute. Un diffuseur à la
périphérie de la roue permet d'optimiser le flux sortant est ainsi de limiter les pertes
d'énergie (Figure 2).
II. Amorçage :
Les pompes centrifuges ne peuvent s'amorcer seules. L'air contenu dans la conduite
d’aspiration nécessite d'être préalablement chassé. On peut utiliser un réservoir annexe
placé en charge sur la pompe pour réaliser cet amorçage par gravité.
Pour éviter de désamorcer la pompe à chaque redémarrage il peut être intéressant
d'utiliser un clapet anti-retour au pied de la canalisation d'aspiration.
III. Utilisation :
Ce sont les pompes les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la large gamme
d'utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
Néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas:
Utilisation de liquides visqueux: la pompe centrifuge nécessaire serait énorme par
rapport aux débits possibles.
Utilisation de liquides "susceptibles" c'est-à-dire ne supportant pas la très forte
agitation dans la pompe (liquides alimentaires tels que, le lait, les boissons etc..).
Utilisation comme pompe doseuse: la nécessité de réaliser des dosages précis
instantanés risque d'entraîner la pompe en dehors de ses caractéristiques optimales.
Ces types d'application nécessitent l'utilisation de pompes volumétriques. Par contre
contrairement à la plupart des pompes volumétriques, les pompes centrifuges admettent
les suspensions chargées de solides.
IV. Caractéristiques :
D'un point de vue hydraulique, les trois principaux paramètres qui caractérisent une
pompe centrifuge sont :
le débit volumique Q,
la hauteur manométrique totale Hmt
et son rendement η
Afin de caractériser une pompe, la hauteur manométrique et le rendement sont tracés en
fonction du débit (Figure 3).Le point de fonctionnement se situe à l'intersection de la
caractéristique de la pompe et de celle du réseau
Idéalement, la caractéristique du circuit coupe la courbe de la pompe pour un débit qui
correspond à son rendement maximal.
5.2 Interprétation :
Si le débit souhaité est inférieur à celui qui est Si le débit souhaité est supérieur à celui qui est
déterminé, on peut choisir un diamètre de conduite déterminé, on doit choisir un diamètre de conduite plus
plus petit ou une pompe moins puissante ou bien on grand pour diminuer les pertes de charge ou une pompe
utilise une vanne de réglage de débit (augmenter les plus puissante.
pertes de charge dans le circuit).
Pompe N°01
Pompe N° 02
Pompe N°03
Pompe N°01
Pompe N° 02
Pompe N°01
Pompe N° 02
2. Couplage en parallèle :
Le couplage en parallèle permet d'augmenter le débit dans le réseau, il convient lorsque le
besoin de débit plus important s’avère nécessaire.
Chapitre * 7
C 15,9.C yl .P.ng
C : Couple en m.N.
Cyl : Cylindrée en litre.
ΔP : Différence de pression aux bornes du moteur en bar.
ng : Rendement global du moteur.
1.2 La vitesse de rotation :
La vitesse de rotation est directement liée au débit :
Q
N
C yl
N : en tr/mn.
Q : en l/mn.
Cyl : en l/tr.
Vitesse de
rotation N 500 à 5000 100 à 3500 5 à 500 tr/mn 50 à 3500 tr/mn
tr/mn tr/mn
Pression se
fonctionnement 150 à 175 bars 150 à 175 bars Quelque à 250 Quelque à 400 bars
Pr bars
Rendement
Global ηg 0,65 à 0,8 0,75 à 0,85 0,85 à 0,95 0,9 à 0,95
Couple de
démarrage Cdém 65 à 80 % du 65 à 80 % du 85 à 95 % du Cth 90 à 95 % du Cth
Cth Cth
4. Application :
Les caractéristiques d’un moteur hydrauliques sont les suivantes :
Cylindrée Cyl= 350 cm3.
Vitesse de rotation : N = 120 tr/mn.
Couple mesurée à la sortie : C = 1050 mN.
Variation de la pression entre les bornes : ΔP = 200 bars.
En débranchant le drain de ce moteur, on relève une fuite de 1,4 l/mn.
1. Quel est le rendement volumétrique de ce moteur.
Fig.1.