cours 3
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1. Définition: La rédaction est l’action de rédiger, d’écrire un texte ainsi produit dans le but de
transmettre au récepteur l’information, nos idées, nos pensées.
b. L’écrit analytique : Vise soit le décodage d’un message (idée, pensée, texte, roman,
pièce de théâtre, etc.), c’est l’explication de texte, soit l’analyse, c’est le journal personnel ;
d. L’écrit Narratif : Texte qui raconte une histoire, un roman, une nouvelle, un
reportage, une pièce de théâtre, etc.
Les règles à connaître pour gagner en efficacité dans votre communication écrite ?
2. Traiter le sujet
- Répondre aux 5 W (who, what, when, where, why) afin de ne rien oublier. Ne conserver ensuite
que ce qui est vraiment pertinent par rapport à l’objectif de votre document.
3. Faire court :
- Une seule idée par phrase : en voulant tout dire à la fois, on manque de clarté
- Unifier la longueur des paragraphes, des parties (sinon, revoir le plan adopté)
- Quelle “accroche” ? Commencer par une phrase forte. Entrer dans le vif du sujet au lieu
d’introduire.
- Titre, introduction, intertitres, légendes photos : chacun de ces éléments contribue à présenter le
message général avant même d’avoir lu l’article.
5. Informatif ou incitatif ?
- Chercher des titres spécifiques, qui ne pourraient pas convenir à n’importe quel document.
Exp : Titre/intertitre incitatif : savoir attiser la curiosité de votre lecteur Ex : OGM sous haute
surveillance
6. Comment se relire ?
- Toujours imprimer son texte (la lecture à l’écran est moins précise)
- Éviter la relecture intégrale : ne survoler que les titres, puis uniquement les débuts de
paragraphe, etc afin de garder de la distance sur votre texte que, dorénavant, vous connaissez par
cœur !
- Se relire en chuchotant, pour mieux sentir le rythme de la phrase et déceler les longueurs,
répétitions éventuelles.
L’auteur doit être conscient du fait qu’il n’écrit pas pour lui-même, mais pour un lecteur qui n’a
sûrement pas suivi la progression du travail effectué. A ce propos, une structure basée sur la
chronologie du travail est rarement judicieuse. Il convient d’éviter les jugements de valeur
intempestifs et les conclusions sans justification. Enfin, il faut s’interroger continûment sur la
clarté des propos tenus, sur leur nécessité réelle, sur les moyens d’exprimer une notion de
manière simple et concise.
La majorité des travaux universitaires sont constitués de textes divisés en trois parties principales
: l’introduction, le développement et la conclusion.
On s’assurera d’abord que chaque titre annonce bien le contenu de la section ou du paragraphe
qu’il chapeaute. Notons que les titres ne constituent généralement pas des phrases complètes et
ne se terminent pas par un point final. Ils commencent toutefois par une majuscule, et ceux de
niveau supérieur peuvent même être tout en majuscules.
La numérotation des chapitres et des sections doit aussi être cohérente. Le texte sera divisé en
sections (1, 2, 3…) et, au besoin, en sous-sections (1.1, 1.2; 2.1, 2.2…). On ne devrait pas
dépasser trois niveaux chiffrés (2.1.1, 2.1.2...). Voici un exemple d’organisation standard d’un
travail universitaire.
4. 4. La Langue
Les mots en langue, autre que la langue principale de rédaction, c'est-à-dire, dans le cas présent,
le français, apparaissent en italique dans le texte.
4.4.1. Orthographe
L'orthographe en français doit respecter celle d’un dictionnaire reconnu (comme Larousse ou
Robert). En cas de doute, celle suivie par Le Grand Robert prévaudra. Pour le texte en anglais, il
faut suivre l’orthographe du Webster’s Third New International Dictionary ou du Oxford English
Dictionary, selon les préférences linguistiques choisies (orthographie britannique ou américaine).
Les auteurs sont responsables de l'uniformité de l'orthographe dans l'ensemble du texte. Les
accents doivent être insérés sur les majuscules.
Les abréviations et les formes raccourcies des divisions stratigraphiques, des procédures, etc.
doivent être utilisées avec parcimonie et doivent être définies à leur première mention dans le
texte.
Les acronymes doivent être définis à la première mention dans le texte. Il n'est pas nécessaire de
définir les abréviations et les acronymes d'usage courant dans le domaine.
Il est recommandé de se servir du Système international d'unités ou, à tout le moins, de fournir
les équivalences en unités SI. Ce système est décrit dans le Guide de familiarisation au système
métrique, CAN/CSA-Z234.1-00, publié par l'Association canadienne de normalisation.
Les hypothèses ou le modèle sous-jacent à toute analyse statistique doit être clairement énoncé.
Les symboles * et **, indiquant les niveaux de signification, ne doivent être utilisés que s'ils sont
accompagnés des valeurs réelles de la valeur à tester. Il est préférable d'utiliser les valeurs réelles
de P.
Les nombres de cinq chiffres ou plus sont répartis en groupe de trois à partir du signe décimal, à
gauche comme à droite, puis séparés par un espace (pas un point, ni une virgule ou tout autre
symbole); on aura ainsi 23 562 987 et non pas 23,562,987. En français, le signe décimal est la
virgule (p. ex., 0,1 ml) et il est précédé d'un zéro pour les nombres entre 1 et –1, sauf pour le
zéro. Le symbole « × » indique la multiplication (p. ex., 3 × 106 et non pas 3·106 ).
Les dates doivent être écrites dans l'ordre jour-mois-année, par exemple, 9 octobre 1983, sans
virgule entre le mois et l'année.