chap 1 IC3

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Atome pédagogique 1 : INFORMATIQUE FONDAMENTALES

(Les fondamentaux de l’ordinateur)


Chapitre 1. Les généralités sur l’ordinateur

C’est quoi un ordinateur ? Son rôle ? L’historique, les types d’ordinateur, les parties d’un
ordinateur (hardware/Software), l’architecture de VON NEUMANN.

Chapitre 2. Le système d’ordinateur


- Qu’est-ce qu’un Système d’Exploitation ?
- Son rôle dans l’ordinateur? les types de Système d’Exploitation (propriétaire, libre),
fonctionnement d’un Système d’Exploitation

Chapitre 3 : le panneau de configuration


Paramétrer les misse à jour, Créer et supprimer un compte, modifier l’ergonomie, changer la
date et l’heure, désinstaller un programme, changer les paramètres réseaux, activer/désactiver
le pare-feu.

1
Chapitre 1 : Les généralités sur l’ordinateur

Objectif principal : Au terme de cette première partie, l’apprenant sera capable


de distinguer et décrire les ressources informatiques dans l’environnement
MOS1. Il aura les compétences de bases d’installation du software (logiciels)
compatibles au hardware ayant pour objectif, le traitement automatique de
l’information dans le SE Windows.

1) QUELQUES CONCEPTS
Informatique: Le mot « informatique » est un néologisme créé par
contraction des mots « information » et « automatique ».

Science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques,


de l'information considérée comme le support des connaissances humaines et
des communications dans les domaines technique, économique et social.

On doit l'origine du mot « informatique » à Philippe DREYFUS, ancien


directeur du Centre National de Calcul Électronique de Bull dans les années 50,
qui, en 1962, a utilisé pour la première fois ce terme dans la désignation de son
entreprise « Société d'Informatique Appliquée » (SIA). Dans la mesure où
Philippe DREYFUS s'est abstenu (sciemment ?) de déposer le terme «
informatique » en tant que marque, l'Académie Française a adopté ce terme en
1967 afin de désigner la « science du traitement de l'information » ou plus
2 notamment par des machines
exactement la « Science du traitement rationnel,
automatiques, de l'information considérée comme le support des connaissances

1
humaines et des communications dans les domaines techniques, économiques et
sociaux ».

En juillet 1968 le mot fût repris dans le discours d'un ministre allemand,
M. STOLTENBERG, sous la forme germanisée « informatik ». De fil en
aiguille le mot s'est rapidement répandu dans plusieurs pays d'Europe :

« informática » en Espagne et au Portugal,

« informatica » aux Pays-bas et en Italie,

« informatikk » en Norvège,

« informatika » en Hongrie, Russie et Slovaquie.

Les anglo-saxons et américains lui préfèrent généralement le terme «


computer science » (traduction française « science des ordinateurs ») mais le
terme « informatics » est parfois usité en Grande-Bretagne.

Un informaticien est donc un terme générique désignant une personne


dont le travail est en grande partie lié à l'informatique.
L'informatique et les TIC.

L’Informatique : C’est une science de traitement automatique et rationnel


de l’information à partir d’un ordinateur.

L’Ordinateur : C’est une machine programmable qu’on utilise pour le


traitement de l’information.

Le Traitement : est la transformation, le stockage et la restitution des


informations. Les informations traitées peuvent concerner tous les domaines :
Comptable – Gestion de personnel – Gestion de stock – Gestion des
3 – Journaux, …etc
établissements scolaires – Gestion des hôpitaux
Un Programme: C’est l’ensemble d’instructions logiques et cohérentes qui
commandent un ordinateur pour des tâches précises. Ces informations sont
traitées à l’aide des programmes produits par des « informaticiens ».

Le Logiciel : C’est l’ensemble de programme instauré dans un ordinateur.

Le terme TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) est


également largement utilisé dans les milieux politiques, administratifs,
universitaires et académiques afin de désigner l'ensemble des technologies et
moyens informatiques, de télécommunication et audiovisuels. Le terme
de NTIC est de moins en moins employé dans la mesure où on considère que
l'informatique est désormais largement démocratisée.

2) LES FONCTIONS D’UN ORDINATEUR


 L’ordinateur assure en général les fonctions très importantes qui sont :
 La communication : Consiste à acquérir les informations, les données puis
les restituer ou encore donner des résultants ;
 Le traitement : Consiste à réaliser les opérations décrites ou spécifiées par
les instructions sur les données ;
 La mémorisation : Consiste à garder les informations par la machine ou
alors les résultats intermédiaire et finaux ;
 La recherche sur la toile ;
 La source d’informations : permet de chercher et trouver les informations
selon contexte ;
 Le stimulus de la discussion.

3) L’HISTORIQUE DES ORDINATEURS


4
L'histoire de l'informatique peut-être structurée en générations successives,
correspondant à des innovations majeures dans l'évolution des ordinateurs.
Avant l'ordinateur électronique, il y avait l'invention de l'écriture, les premiers
outils de calcul, les calculateurs mécaniques, les machines programmables, les
calculateurs analogiques, les quatre générations d'ordinateurs et les ordinateurs
personnels.

Les premiers outils de calcul

Depuis des milliers d'années, l'homme a créé et utilisé des outils pour
l'aider à calculer. Au départ, l'homme a utilisé la main, ainsi que d'autres parties
du corps, comme auxiliaires de calcul. Puis apparurent les entailles dans du bois,
les entassements de cailloux, de coquillages ou d'osselets.

Le premier outil plus complexe est l'abaque, qui connut diverses formes,
jusqu'au boulier toujours utilisé en Chine. Vers 1617, John Napier invente une
sorte d'abaque perfectionné. Son invention des logarithmes permit en 1625 à
William Oughtred de développer la règle à calcul qui fut utilisée par de
nombreux ingénieurs jusqu'à l'apparition des calculatrices de poche.

Remarque : une grande partie des calculs nécessaires au programme


Apollo furent effectués avec clés règles à calcul.

Le boulier

Le boulier, appelé aussi « abaque », a été inventé en l'an 700 ; il fut


longtemps utilisé et l'est encore aujourd'hui
dans certains pays.Le logarithme

On attribue généralement l'invention


du logarithme à l'Ecossais John NEPER
5
(1550-1617). En effet, en 1614, celui-ci démontra que la multiplication et la
division pouvaient se ramener à une série d'additions. Ceci permit dès 1620
l'utilisation de la règle à calcul.
Les Premiers calculateurs mécaniques

Les premiers outils autonomes mécaniques apparurent entre le XVIeme et


le

XVIème siècle. Limités tout d'abord aux simples


opérations d'addition et de soustraction, ils utilisaient des
pignons et roues à dents d'horlogerie.

Du fait qu'aucun modèle fonctionnel antérieur n'a pu être


découvert et qu'aucun n'avait été commercialisé, on crédite en
général Biaise Pascal de la création du premier calculateur mécanique : la
pascaline. Le premier exemplaire fut construit vers 1642 et n'était capable
d'effectuer que des additions et des soustractions.En 1673, Gottfried Leibniz en
perfectionne le principe pour la rendre capable d'effectuer des multiplications,
des divisions et même des racines carrées, le tout par une série d'additions sous
la dépendance d’un compteur.

La Machine à calculer de W. Schickard


En 1623, William Schickard inventa la première machine à calculer mécanique.
Composée de 6 cylindres Népériens, de réglettes coulissantes et de 6 disques
opérateurs, cette machine était capable d’effectuer les reports de retenues dans
un sens (addition) ou dans l'autre (soustraction). Détruite en 1624, elle ne sera
reconstruite qu'en 1960 d'après les plans originaux.

La Pascaline
En 1642, Blaise Pascal créa la machine
d'arithmétique (baptisée Pascaline), cette
machine, capable d'effectuer des additions et
soustractions, était destinée à aider son père qui
était un percepteur de taxes. Contrairement à la
machine de Schickard, elle eut un certain succès
6 est souvent considérée comme
d'estime à la cour du Roi. C'est pour cela qu'elle
la première machine à calculer de l’histoire.
Les Premières machines programmables
C'est en 1820 qu'apparaissent les premiers calculateurs mécaniques à quatre fonc tions :
addition, soustraction, multiplication et division.

L’Arithmomètre

En 1820, Charles-Xavier Thomas de Colmar


invente l'arithmomètre sur la base de la machine
de Leibnitz. Cet engin qui était pratique, facile à L'arithmomètre de Charles-Xavier
utiliser et portable remporta un grand succès.
Plus de 1500 exemplaires en seront ven- Thomas de Colmar qui obtint ¡a médailU dus en 30
ans. La machine obtint la médaille d'or d'0T de l'ExP°siti™ de Paris en 185S- de l'Exposition
de Paris en 1855.

La Machine à différences Babbage


En 1834, Charles Babbage invente la machine à différences,
qui permet d'évaluer des fonctions.
Cependant, il apprend qu'une machine à tisser (métier à tisser
Jacquard) est programmée à l'aide de cartes perforées ; il se
lance donc dans la construction d'une machine à calculer,
exploitant cette idée révolutionnaire.
Dès 1885, ces machines sont dotées de clavier pour saisir les
données et d. moteurs électriques pour remplacer les
manivelles.
Charles Babbage a été le premier à énoncer le principe de
l'ordinateur. Il travailla une grande partie de sa vie à la
construction d'un ordinateur mécanique qu'il appelait machine à
différences.Il n'arriva jamais à l'achever mais une partie du mécanisme est exposée au Musée
de la Science de Londres.

La Première calculatrice avec imprimante


En 1886 Don E. Felt de Chicago lance le Comptometer. Il s'agit de la
première calculatrice dont on se servait en appuyant sur des touches. Il
inventa en 1889 la première calculatrice de bureau avec imprimante.
En 1889, le Français Léon Bollée crée une machine à multiplication
directe appelée « Le millionnaire ».
Cette machine connaîtra un grand succès et sera produite jusqu'en 1935.
7
Les calculateurs analogiques
Avant la Seconde Guerre mondiale, les ordinateurs analogiques utilisaient des quantités
physiques, telles que la tension, le courant ou la vitesse de rotation des axes, pour représenter
les nombres.
Les calculateurs stochastiques, où la grandeur physique était remplacée par une probabilité,
parurent sur le moment être l'avenir du calculateur analogique : ils étaient en effet bon
marché, faciles à produire en masse, et rapides (en particulier pour les multiplications).

Une machine Une machine moins onéreuse (IBM 1401) lisait les cartes (a) pour en recopier le
code sur une bande magnétique (b). Le gros calculateur lisait cette bande (c), exécutait les
jobs (d) puis transcrivait les résultats sur une autre bande (e) postposant ainsi l'impression des
résultats (impression off-line ensuite par un ordinateur plus léger (f).

 LA PREMIERE GENERATION D’ORDINATEURS QUI VA DE 1936 A 1956


(La génération du tube à vide et tableaux d’interrupteurs)
La première génération d’ordinateur se situe entre 1938 et 1956. L'ère des ordinateurs
modernes commença avec les grands développements de la Seconde Guerre mondiale. Les
circuits électroniques, tubes à vide, condensateurs et relais remplacèrent leurs équivalents
mécaniques et le calcul numérique remplaça le calcul analogique.
Les ordinateurs conçus à cette époque forment la première génération d'ordinateurs.

Les ordinateurs programmables


En 1935, la firme International Business Machine (IBM) commercialise
l'IBM 601 qui est un calculateur à relais utilisant des cartes perforées
capable de réaliser une multiplication en une seconde.

Les ordinateurs à lampes


En 1942, l'ABC (Atanasoff Berry Computer) du nom de ses concepteurs J.3 Atanasoff et C.
Berry voit le jour.En 1943, le premier ordinateur ne comportant plus de pièces mécaniques est
cre: grâce à J. Mauchly et J. Presper Eckert : l'ENIAC (Electronic Numerical Integratc And
Computer). Il est composé de 18000 lampes à vide, et occupe une place d. 1500 m2. Il fut
utilisé pour des calculs ayant servi à mettre au point la bombe H.
Ni langage ni système d'exploitation.

1950 : Première amélioration : les cartes perforées =8« écriture de programmes »

 LA DEUXIEME GENERATION D’ORDINATEUR QUI VA DE 1956 A 1963


(Les transistors et le traitement par lots)
Le transistor permit de remplacer les ampoules par un composant plus petit
et fiable. Les ordinateurs composés de transistors sont considérés comme la
deuxième génération et ont dominé l'informatique dans la fin des années 1950
et le début des années 1960. Malgré l'utilisation de transistors et de circuits
imprimés, ces ordinateurs étaient encore encombrants et utilisés par les
universités, gouvernements et grandes sociétés uniquement.

9
Les ordinateurs à base de transistor
En 1960, IBM lança l'IBM 1620 (scientifique). L'IBM 7000 est le premier ordinateur à base
de transistors. La même année, la firme Digital
Equipment Corporation (DEC) lança le PDP-1
(Programmed Data Processor).Le PDP-1 était le
premier ordinateur interactif et a lancé le concept de
mini-ordinateur. Il avait une vitesse d'horloge de 0,2
MHz et pouvait stocker 4096 mots de 18 bits. Il
effectuait 100 000 opérations par seconde. IBM 7000

 LA TROISIEME GENERATION D'ORDINATEURS QUI VA DE 1963-1971


(Premier ordinateurs à circuit intégré)

Le circuit intégré a été inventé par Jack St. Clair Kilby en 1958. (Texa- Instruments) Le
premier circuit intégré a été produit en septembre 1958 mais, les ordinateurs l'utilisant ne sont
apparus qu'en 1963. L'un de leur premier usage était dans les systèmes embarqués,
notamment par la NASA dans l'ordinateur de guidage d'Apollo et par les militaires dans le
missile balistique intercontinental LGM-30. En 1964 IBM annonça la série 360, première
gamme d'ordinateurs compatible- entre eux et première gamme aussi à combiner par
conception le commercial et le scientifique. Le mini-ordinateur a été une innovation des
années 1970 qui devint significative vers la fin de celles-ci. Il apporta la puissance de
l'ordinateur à des structures décentralisées, non seulement grâce à un encombrement plus
commode, mais également en élargissant le nombre de constructeurs d'ordinateurs.

 LA QUATRIEME GENERATION D'ORDINATEURS QUI VA DE 1971 à nos


jours
(La génération du micro-processeur : les ordinateurs portables)

Les ordinateurs de la quatrième génération sont caractérisés par la technologie centrée sur le
micro-processeur dont la mise au point entrainera la miniaturisation des composants
d’ordinateurs et partant, l’apparition du micro-ordinateur ou ordinateur personnel.

Les microprocesseurs
Le 15 novembre 1971, Intel dévoile le premier microprocesseur commercial, le 4004. Il a été
développé pour Busicom, un constructeur japonais. Les microprocesseurs regroupent la
10 mises à part pour des raisons
plupart des composants de calcul (horloge et mémoire
techniques) sur un seul circuit.
Les supercalculateurs
Les super-calculateurs intégrèrent aussi des microprocesseurs. En 1976, le Cray- 1 fut
développé par Seymour Cray, qui avait quitté Control Data en 1972 pour créer sa propre
compagnie. C'était l'un des premiers ordinateurs à mettre en pratique le traitement vectoriel,
qui appliquait la même instruction à une série consécutive d'opérandes (évitant ainsi des coûts
de décodage répétés).

Les micro-ordinateurs
C'est en 1971 qu'apparaît le premier micro-ordinateur : le Kenback 1, avec une mémoire de
256 octets. Dans la même année, le premier microprocesseur, l'Intel 4004, fait son apparition.
Il permet d'effectuer des opérations sur 4 bits simultanément. Le processeur 8008 d'Intel qui
permettait de traiter 8 chiffres binaires (8 bits) simultanément apparaît en 1972.

Le mini-ordinateur
Il a été une innovation des années 1970 qui devint significative vers la fin de celles-ci. Il
apporta la puissance de l'ordinateur à des structures décentralisées, non seulement grâce à un
encombrement plus commode, mais également en élargissant le nombre de constructeurs
d'ordinateurs. DEC devint dans les années 1980 le deuxième fabricant d'ordinateurs derrière
IBM, grâce à ses ordinateurs populaires PDP (surtout le PDP-11, première machine de DEC à
utiliser des mémoires de 16 bits et non de 12, et machine sur laquelle et pour laquelle fut
développé le langage C) et VAX.

 Les années 1980

Cette décennie a aussi été marquée par l’ouverture de l’internet au commerce, en 1992, puis
par l’expansion de la toile.la convergence de l’informatique, de l’internet ;et des
télécommunications a été décrite par une nouvelle expression ,les « Technologies de
l’Information et de la Communication ».
Avec les progrès de la miniaturisation, le premier Smartphone, IBM SIMON, fut conçu en
1992 puis commercialisé en Août 1994. Ensuite se son développés les PDA (Personal Digital
Assistants).

L’année 2001 a vu le lancement du WA3050 de Sagem qui fut l’un des premiers à combiner
les fonctions d’un téléphone mobile et d’un PDA tactile.
En 2014, la 4G est présente dans plusieurs dizaines de pays dont la France.
Les principaux fabricants de téléphones des années antérieures se lancent dans l’aventure
(comme Nokia, le leader à cette époque, LG ou Samsung), ainsi que de nouvelles sociétés
spécialisées dans les Smartphones (comme Reseach in Motion avec BlackBerry).
L’OS de référence est alors Symbian utilisé principalement par Nokia et Ericsson.

Ces constructeurs européens seront ensuite balayés par la concurrence chinoise, coréenne et
américaine. 11
NB : Aujourd’hui, Il est très difficile de nos jours de suivre l'évolution de l'ordinateur.
4) LES GRANDS TYPES D’ORDINATEURS

Ordinateur portable
Un ordinateur portable, ou simplement portable, est un ordinateur personnel
dont le poids et les dimensions limitées permettent un transport facile. Les
ordinateurs portables ont plusieurs usages, à la fois professionnels, personnels et
éducatifs, et sont parfois utilisés pour la sauvegarde de médias personnels. Un
ordinateur portable est muni des mêmes types de composants qu'un ordinateur
de bureau classique, incluant notamment un écran, des haut-parleurs et un
clavier physique. Depuis les années 2010, la plupart sont équipés en outre d'une
webcam et d'un microphone intégré. Enfin, la présence d'un accumulateur
électrique, ou batterie, rechargeable à l'aide d'une prise de courant assure à ce
type d'ordinateur l'autonomie nécessaire à sa portabilité.
Catégories d’ordinateur portable
- Transportables : plus lourds (entre 4 et 7 kg),
- Portable : écran d'environ 38 cm, qui font environ entre 2 et 3 kg
- Ultraportables : entre 1 et 2 kg,
- Notebooks : ultraportables, ils sont moins rapides
- Tablettes numériques
- Gamers

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 les ordinateurs personnels
L'ordinateur personnel (en anglais : personal computer ou PC) se confond
aujourd'hui avec le micro-ordinateur ou ordinateur individuel : c'est un
ordinateur destiné à l'usage d'une personne et dont les dimensions sont assez
réduites pour tenir sur un bureau. La première machine appelée micro-ordinateur
est le Micral N, breveté en 1973 par le Français François Gernelle.

 Les ordinateurs de poche


C’est un petit appareil mobile programmable de la taille
d’une calculatrice
C’est un ordinateur portatif de taille très réduite doté d’un
système d’exploitation allégée et d’un clavier aux
dimensions restreintes qui sert essentiellement a des
taches de gestion personnel.

 Les tablettes
Les tablettes (de l’anglais tablet, plaque) est le nom donné
à une famille d’ordinateurs portables dépourvus de clavier
à touches et munie d’un écran tactile de la même
dimension qu’une feuille de format A4 ou plus petits.
L’écran tactile est toujours multipoints, donc capable de
détecter plusieurs touchers simultanés.Les caractéristiques des tablettes varient
selon les constructeurs et les systèmes d’exploitation. La taille de l’écran varie
de 6 à 11 pouces voir plus.

13
 Les ordinateurs de bureau
Un ordinateur de bureau ou ordinateur fixe (desktop computer en anglais) est un
ordinateur personnel destiné à être utilisé sur un bureau ou tout autre endroit fixe
à cause de ses dimensions, de sa masse et de
son alimentation électrique. L'unité centrale
est le plus souvent composé d'un boîtier qui
comprend un bloc d'alimentation, une carte-
mère (circuit imprimé sur lequel est fixé un
micro-processeur en tant qu'unité centrale de
traitement, la mémoire de traitement, les bus
informatiques et d'autres composants
électroniques) ainsi qu'un système d'entrées/sorties. Ce boîtier peut être connecté
en permanence à plusieurs périphériques comme un écran, un clavier, une
souris, des haut-parleurs, un micro, un disque dur externe, une imprimante, un
scanneur, etc. Le boîtier peut être placé à la verticale ou l'horizontale, sur le
bureau, à côté ou sous celui-ci.

 Ordinateurs du futur
Pour l'ordinateur du futur, l'architecture actuelle des ordinateurs n'est pas la
seule envisageable. D'autres voies ont déjà été explorées, avec des succès divers.
Il se peut que certains des ordinateurs suivants remplacent ou complètent un jour
les ordinateurs actuels :

 ordinateur quantique ;
 ordinateur à ADN ;
 ordinateur optique ;
 processeur autosynchrone ;
 processeur asynchrone ;
 ordinateur neuronal.

o Ordinateur quantique
o Ordinateur à ADN
o Ordinateur optique
o Ordinateur neuronal 14
15
5) LES PARTIES D’UN ORDINATEUR
Les principaux constituants d’un ordinateur sont :

 Le Processeur : qui exécute pas à pas les instructions composant les programmes.

 La mémoire principale (MP en abrégé) : qui permet de stocker de l’information


o (Programmes et données), tandis que le processeur.

Le système général de l’informatique est constitué de deux grandes parties. Mais il a vocation
à donner de la visibilité sur les principaux composants d'un ordinateur, d'en expliquer le
fonctionnement et d'en donner les principales caractéristiques à connaître.

 Une partie physique


 Une partie Logiciel

Partie logiciel SOFTWARE : C’est la partie logicielle de l’ordinateur qui


s’occuper de la production des programmes.

 La Partie physique HADWARE.

C’est la
partie physique
et visible de

l’ordinateur. Elle est divisée en deux parties :


 Le bloc de l’unité centrale ;
 Les périphériques.

a) Le bloc de l’unité centrale renferme les éléments essentiels tels que :


 Le boîtier de l'unité centrale (en anglais computer case) loge et
16
protège les principaux composants d'un appareil informatique.
 Le Microprocesseur encore appelé Processeur : est le cœur de
l'ordinateur, car il exécute les instructions des programmes grâce à
un jeu d'instructions. Il est constitué de :

 L’unité de commande : L’unité de commande assure la


liaison entre les unités d’entrée/sortie et l’unité de
traitement
 L’unité de traitement : c’est une structure qui effectue tous
les calculs arithmétiques et toutes les opérations logiques
sous le contrôle de l’unité de commande, elle comprend
l’unité arithmétique et logique et les circuits de
programmes
 La mémoire :

 La Carte Mère : c'est sur elle que l'on trouve le microprocesseur qui
est chargé d'interpréter et d'exécuter les instructions d'un programme,
de lire ou de sauvegarder les résultats dans la mémoire et de
communiquer avec les unités d'échange. Toutes les activités du
microprocesseur sont cadencées par une horloge. C'est sur elle que
sont connectés ou soudés l'ensemble des éléments essentiels de
l’ordinateur qui sont :

17

-.
 La Mémoire vive

Elle est aussi appelée mémoire centrale ou RAM (Random Acces Memory). C'est l'endroit où
l'ordinateur stocke temporairement les données et programmes pendant tout le temps de
fonctionnement de l'ordinateur, son contenu est par contre détruit dès lors que l'ordinateur est
éteint ou redémarré, contrairement à une mémoire de masse comme le disque-dur qui garde
les informations même lorsqu'il est hors-tension.

 La Mémoire morte
appelée ROM pour Random Only Memory (traduisez mémoire en lecture seule) elle permet
de stocker des données en l'absence de courant électrique, car elle ne s'efface pas lors de la
mise hors tension du système. - La Mémoire cache : permet au processeur de se "rappeler" les
opérations déjà effectuées auparavant. En effet, elle stocke les opérations effectuées par le
processeur, pour qu'il ne perde pas de temps à recalculer des choses qu'il a déjà faites
précédemment.

 Les Barrettes avec bit de parité


Elles permettent de s'assurer que les données contenues dans la mémoire sont bien celles que
l'on désire.
On en distingue 2 types :
 Les barrettes au format SIMM
 Les barrettes au Les barrettes au format DIMM.

 Le Bus ou (pistes de la carte-mère) reliant le microprocesseur à la mémoire vive


du système. Il permet le transport des informations entre différents composants
d’un ordinateur.

 Le Disque Dur
C est l'organe du PC servant à conserver les données de manière permanente, contrairement à
la RAM, qui s'efface à chaque redémarrage de l'ordinateur. Celles-ci sont stockées sur des
disques magnétiques. On peut enregistrer et lire des données (programmes, fichiers texte, ...).
Le disque dur trouve sa place dans le boîtier. Il a été inventé au début des années 50 par IBM
(International Business Machine).

b) Les périphériques
Chaque périphérique est commandé par un gestionnaire de périphérique appelé encore pilote.
Ce dernier sert d’interface entre l’unité centrale et le périphérique. On distingue :

 Les périphériques d’entrée


 Les périphériques de sortie 18
 Les périphériques d'entrée / sortie
 Les périphériques d’entrée : ils permettent de véhiculer les informations du
monde extérieur vers le processeur.

Ex : le clavier, la souris, le scanner, le micro, une webcam, le lecteur de code- barre, les
manettes de jeux, l’appareil photo numérique.

 Les périphériques de sortie : ils permettent de véhiculer les informations du


processeur vers le monde extérieur.
Ex ; l’écran, l’imprimante, les baffles, les hauts parleurs

 Les périphériques d'entrée / sortie : Ce sont les périphériques qui peuvent


permettre aussi bien l’entrée que la sortie des informations.
Ex : la clé USB, lecteur de disquette, le graveur CD ou DVD, modem, l’imprimante laser,
caméscope numérique, carte son, disque dur externe, carte reseau

c) Les accessoires
Ce sont des éléments qui ne sont pas obligatoires pour le bon fonctionnement de
l’ordinateur cependant, ils améliorent la sécurité de l’appareil. Ce sont par exemple :
- L’onduleur : il protège l’ordinateur contre les coupures de courant, en restituant
l’énergie emmagasinée au préalable.
- Les haut-parleurs : ce sont des périphériques de sortie qui servent à écouter les sons
tels la musique, les voix.
- Le scanner : c’est une unité d’entrée qui sert à reproduire des images sur l’écran ou
des lettres.

d) Les supports de stockage

- Le disque dur :
C’est l’élément primordial dans un ordinateur. Il sert à stocker toutes les informations
contenues dans l’ordinateur de façon permanente. C’est un ensemble de disques superposés,
découpés en quartiers logiques (les clusters) parcourus par les bras de lectures. Il existe en
terme de capacité des disques durs de : 10 Go, 40Go, 125 Go (Go : Gigaoctet), etc…

19

- Le lecteur de disquette
Le lecteur de disquette est certainement aussi vieux que le PC (personal computer)
puisqu’il était l’unique support de mémoire de masse disponible. Bien sûr à l’époque ce
n’était pas les mêmes disquettes que celles que nous avons aujourd’hui, mais le principe reste
le même.

- Le lecteur ZIP
C’est une disquette qui a une grande capacité. « ZIP » est un terme populaire en
informatique et sur Internet, car il désigne un format de fichiers compressés (dont la taille a
été mathématiquement réduite).

- Le lecteur CD- ROM (Compact Disc- Read Only Memory)


Il permet, comme son nom l’indique de lire les données contenues sur un compact-disc
spécialement conçu pour l’informatique. Il est aussi chargé de lire tous les autres types de CD
existant sur le marché.

- Le lecteur de DVD-ROM (Digital Versatile Disc Read Only Memory)


Depuis près de dix ans, est apparu un nouveau type de disque laser : DVD- ROM. Ce
type de disque d’une capacité de stockage pouvant atteindre 4 Go, ne peut être lu par un
lecteur de CD-ROM standard mais plutôt par un lecteur spécial appelé « lecteur de DVD-
ROM ».

- Le graveur de CD
C’est un outil de plus en plus utilisé et pour cause, il est enfin possible d’écrire sur un
CD. La principale caractéristique d’un graveur de CD après son type de connexion est sa
vitesse de gravure. Celle-ci est exprimée de la même manière que la vitesse de lecture de CD-
ROM, c'est-à-dire par rapport à la vitesse de lecture d’un CD audio.

- La Clé USB
Depuis quelques années déjà est apparu un nouveau périphérique de stockage, d’une
capacité pouvant aller au-delà de 10 Go, il utilise les ports d’entrée USB qu’on retrouve à
l’arrière de chaque ordinateur.
- La carte SD 20
C’est une carte mémoire amovible de stockage de données numériques créée en janvier 2000 par
une alliance formée entre les industriels Panasonic, SanDisk et Toshiba.
 Le logiciel (software)
C’est la partie invisible de l’ordinateur. Il est important de noter qu’un logiciel est un
programme qui permet d’utiliser l’ordinateur. En général on distingue 3 types de logiciels :
 Logiciel d’exploitation ;
 Logiciel d’application ;
 Logiciel spécialisé.

Logiciels d’exploitation : permettent de gérer les ressources de l’ordinateur et de les mettre à


la disposition de Windows. Logiciel d’application

Les logiciels d’application : permettent de gérer les problèmes précis dans un ordinateur
Logiciel de base Les logiciels de base : ce sont des logiciels surtout utilisées en
programmation informatique. Ils ont pour rôle de gérer les ressources matérielles et logicielles
de la machine.

a) Le système d’exploitation

C’est le tout premier programme que l’on installe dans un ordinateur. Il permet de gérer
le matériel (hardware) et les autres logiciels.
Exemple: MS-DOS (Microsoft - Disk Operating System), Windows 95, Windows 98,
Windows 2000, Windows XP, UNIX, LINUX, etc...

b) Le logiciel d’application
Il est destiné à exécuter des tâches particulières. A chaque logiciel d’application
correspondant une tâche précise.

Exemple : MS-Word pour le traitement de texte, MS-Excel pour le tableur, MS Power point
pour les montages audiovisuels, etc...

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c) Logiciel spécialisé

Il qui permet de gérer les tâches précises pour des applications précises.
Exemple : SGBD (Système de Gestion des Bases de Données) Ex : MySQL, Oracle, PAO
(Publication Assistée par Ordinateur) : il est utilisé pour produire les documents de
distributions énormes et destinées au publique (tracts, affiche, calendrier, imprimerie). Ex:
Publisher – CorelDraw – PageMaker – PhotoShop – Ventura …etc., DAO (Dessin Assisté par
Ordinateur) : il est utilisé pour la production des dessins industriels et ingénierie. Ex :
TurboCad – SoftPlan – AutoCad …etc.

6) L’architecture dite architecture de VON NEUMANN


L’architecture dite architecture de VON NEUMANN est un modèle pour un
ordinateur qui utilise une structure de stockage unique pour conserver à la fois
les instructions et les données demandées ou produites par le calcul. De telles
machines sont aussi connues sous le nom d’ordinateur à programme enregistré.
La séparation entre le stockage et le processeur est implicite dans ce modèle.

L’architecture de von Neumann décompose l’ordinateur en 4 parties distinctes :

1. L’unité arithmétique et logique (UAL ou ALU en anglais) ou unité de


traitement : son rôle est d’effectuer les opérations de base ;
2. L’unité de contrôle : chargée du « séquençage » des opérations ;
3. La mémoire : qui contient à la fois les données et le programme qui
indiquera à l’unité de contrôle quels sont les calculs à faire sur ces
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données. La mémoire se divise entre mémoire volatile (programmes et
données en cours de fonctionnement) et mémoire permanente
(programmes et données de base de la machine) ;
4. Les dispositifs d’entrée-sortie, qui permettent de communiquer avec le
monde extérieur.

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